La Kédoucha - Liste des horaires des offices de Sarcelles
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instamment les poissons que vous avez volés à son épouse ! » Elle se mit en colère et se mit à insulter le Rav en employant <strong><strong>de</strong>s</strong> expressions très vulgaires. Elle cria<br />
si fort que son mari ouvrit la porte du salon où étaient réunis les invités pour savoir ce qui se passait. Le chamach s’adressant à toute l’assemblée s’exprima :<br />
« Excusez-moi mais j’ai un message à vous transmettre <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> mon maître le Rav <strong>de</strong> la ville ; il m’a chargé <strong>de</strong> vous dire que votre épouse est une ‘hatsoufa<br />
(audacieuse) et une zona (femme adultère) » et il se sauva très vite évitant ainsi toute réaction.<br />
Le mari, un peu gêné prit la défense <strong>de</strong> son épouse. Il proposa aux personnalités présentes <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r immédiatement au renvoi du rav <strong>de</strong> son poste et même <strong>de</strong> la<br />
ville. Les invités essayèrent <strong>de</strong> le calmer en cette veille du chabbat et d’éviter <strong><strong>de</strong>s</strong> décisions hâtives et impulsives. Ils décidèrent <strong>de</strong> rencontrer le Rav à l’office du<br />
Chabbat matin et d’organiser une réunion avec lui pour en savoir plus et pour comprendre ce qui pouvait l’inciter à se comporter <strong>de</strong> la sorte.<br />
Le Chabbat matin, après la lecture <strong>de</strong> la Torah, le petit Comité <strong>de</strong> la veille se réunit avec le Rav dans une petite salle attenante à la synagogue. Ils avaient décidé,<br />
compte tenu <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong> ne pas se lever à l’entrée du Rav. Malgré cette décision, dès que le Rav arriva ils se sont tous levés, effrayés et tremblants <strong>de</strong>vant<br />
tant <strong>de</strong> kedoucha (sainteté). Il s’approcha du mari <strong>de</strong> la riche audacieuse qui s’était assis sur son fauteuil et lui <strong>de</strong>manda <strong>de</strong> lui rendre sa place. Le Rav prit la<br />
parole et dit : « je n’ai pas agi comme cela pour me venger ou pour une simple histoire <strong>de</strong> poissons. En fait, cette femme a fauté envers son mari et je vais vous<br />
le prouver : Il y a , cependant, un problème c’est que l’homme qui a fauté avec elle n’est plus <strong>de</strong> ce mon<strong>de</strong>… mais je m’engage à faire venir son âme <strong>de</strong>main,<br />
dimanche, ici même afin qu’elle témoigne <strong>de</strong> la véracité <strong>de</strong> ce que j’avance.»<br />
Le dimanche matin, toute la communauté se rendit à la synagogue pour connaître la suite <strong>de</strong> l’histoire. L’épouse infidèle refusa <strong>de</strong> s’y rendre prétextant que le<br />
Rav racontait n’importe quoi mais le Rav l’envoya chercher par son chamach en lui communiquant le nom <strong>de</strong> la personne dont il allait faire venir l’âme qui n’était<br />
autre que le comptable <strong>de</strong> son mari. Elle s’affola et vint à la synagogue toute tremblante. Ils installèrent un petit ri<strong>de</strong>au au fond <strong>de</strong> la synagogue pour que l’âme<br />
puisse <strong><strong>de</strong>s</strong>cendre dans ce mon<strong>de</strong> et se cacher. Le Rav prit alors la parole et dit à l‘âme : « -Je sais que tu souffres énormément à cause <strong>de</strong> la faute que tu as commise<br />
avec cette femme ici présente et que tu ne trouves pas le repos, aujourd’hui je t’offre l’occasion d’avouer enfin ta faute et peut-être que ton aveu va permettre<br />
le pardon d’une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> ton péché; nous ferons aussi <strong><strong>de</strong>s</strong> prières pour ton repos mais avoue aujourd’hui ce qui s’est passé. Une voix terrifiante accompagnée<br />
d’un terrible vacarme se fit entendre <strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière le ri<strong>de</strong>au et dit en gémissant : « -oui, je veux bien avouer ce qui s’est passé mais tout n’est pas <strong>de</strong> ma faute.<br />
J’étais simplement le comptable <strong>de</strong> son mari. Lors d’un déplacement <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, elle me <strong>de</strong>manda <strong>de</strong> venir dormir dans les bureaux car elle avait peur <strong>de</strong> rester<br />
toute seule dans sa gran<strong>de</strong> maison. Je ne me suis pas méfié car je croyais qu’elle était sincère et voilà qu’au milieu <strong>de</strong> la nuit, elle m’a rejoint et m’a incité à fauter<br />
avec elle et à commettre l’adultère. Malgré mon refus, elle m’a menacé <strong>de</strong> dire à son mari que c’est moi qui était l’instigateur <strong>de</strong> cette liaison et que j’avais abusé<br />
d’elle ; dans tous les cas, je perdais ma place. J’ai accepté <strong>de</strong> fauter avec elle et je regrette car c’est une très gran<strong>de</strong> faute qui interdit même l’entrée au guéhinom<br />
(enfer). L’âme se trouve dans un mon<strong>de</strong> d’obscurité, <strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>truction et <strong>de</strong> souffrance. » Le Rav dit à l’âme : « maintenant que tu as avoué ta faute et que tu la regrettes<br />
sincèrement, peut-être vas-tu trouver enfin un peu <strong>de</strong> repos. Nous prierons pour toi. » <strong>La</strong> communauté était effrayée et l’épouse adultère se mit à pleurer.Le<br />
Rav <strong>de</strong>manda à son mari <strong>de</strong> divorcer d’avec elle car elle lui était interdite. Elle s’adressa au Rav en lui <strong>de</strong>mandant comment elle pouvait faire techouva (repentir).<br />
Le Rav lui donna une techouva très longue et très difficile ; elle comprit, enfin que son audace, son orgueil et même sa richesse ne l’ont pas conduite au bonheur<br />
mais au contraire à la <strong><strong>de</strong>s</strong>truction <strong>de</strong> son foyer et <strong>de</strong> son couple. Quant au Rav, il ne resta pas longtemps dans cette ville et partit vers une ville plus gran<strong>de</strong> et plus<br />
calme….<br />
<strong>La</strong> Mitsva et sa source<br />
Différents versets <strong>de</strong> la Torah nous enjoignent <strong>de</strong> nous éloigner <strong>de</strong> la débauche afin <strong>de</strong> maintenir la sainteté du peuple Juif. L’un d’eux est exprimé<br />
dans le 7éme comman<strong>de</strong>ment : « lo tineaf - Tu ne commettras pas d’adultère » et fait même partie <strong><strong>de</strong>s</strong> lois noa’hi<strong><strong>de</strong>s</strong> (que les mêmes les non-juifs<br />
doivent impérativement respecter). Cet interdit figure sur les Tables <strong>de</strong> la loi, face à celui d’idolâtrie pour nous enseigner qu’avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> relations<br />
interdites revient à servir <strong><strong>de</strong>s</strong> idoles.<br />
-« lo takrivou légalot erva- vous ne vous approcherez pour découvrir une nudité » (Vayikra 18 ; 6). Nos Sages disent que <strong>de</strong> ce verset découle<br />
aussi l’interdiction tout geste <strong>de</strong> nature à entraîner au péché. Il faut s’éloigner <strong>de</strong> toutes les familiarités qui entraînent l’impudicité.<br />
- « Kedochim tiyou ki kadoch ani Hachem Elokhekhem - Soyez saints car Je suis saint, Moi Hachem Votre Elokim » (Vayikra 19;2). Rachi sur<br />
place explique l’injonction d’être saint par : « tenez-vous complètement à l’écart <strong>de</strong> la débauche et <strong><strong>de</strong>s</strong> péchés car toutes les fois que l’on trouve<br />
dans la Torah une mise en gar<strong>de</strong> contre la débauche on trouve aussi mention <strong>de</strong> la kedoucha (sainteté)… »<br />
<strong>La</strong> Mitsva et son moussar<br />
<strong>La</strong> Mitsva et son moussar<br />
Il incombe à chaque homme (et chaque femme) <strong>de</strong> se renforcer et <strong>de</strong> maintenir intacte sa sainteté et sa pu<strong>de</strong>ur à cause du caractère particulier <strong>de</strong><br />
cette mitsva et <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences néfastes qui peuvent se produire en cas <strong>de</strong> négligence. Les forces présentes dans chacune <strong>de</strong> ces qualités<br />
(kédoucha (sainteté) et tsnioute (pu<strong>de</strong>ur)) permettent d’octroyer au peuple d’Israël <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéfices considérables. Il est évi<strong>de</strong>nt que la récompense<br />
qui nous est aussi accordée est d’une gran<strong>de</strong>ur infinie.<br />
<strong>La</strong> meilleure façon d’arriver à observer ces mitsvot consiste surtout à éviter <strong>de</strong> fréquenter <strong><strong>de</strong>s</strong> endroits ou <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes susceptibles <strong>de</strong> nous faire<br />
trébucher et régresser.<br />
L’évolution <strong><strong>de</strong>s</strong> mœurs, les influences <strong><strong>de</strong>s</strong> autres nations …font que l’on tourne en dérision toute personne qui s’efforce d’appliquer les lois <strong>de</strong><br />
pu<strong>de</strong>ur et <strong>de</strong> sainteté dans les moindres détails. Au contraire, le Choulkhan Aroukh (au début <strong>de</strong> la section Ora’h Haim) démontre que c’est cette<br />
personne qui voit juste et qui met en pratique les principes <strong>de</strong> notre sainte Torah. Sa vigilance s’avérera bénéfique pour l’ensemble du Am Israël et<br />
pourra sauver tout le peuple <strong>de</strong> certaines situations catastrophiques. (Rav Adès)<br />
<strong>La</strong> Mitsva et son commentaire<br />
Il est écrit dans les Tehillim (114) au sujet <strong>de</strong> la traversée <strong>de</strong> la mer rouge : « Hayam raa vayaanoss- <strong>La</strong> mer vit et s’enfuit ». Nos maîtres <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />
: Que vit la mer pour s’enfuir ? Ils répon<strong>de</strong>nt : elle vit le cercueil <strong>de</strong> Yossef »<br />
Ils enseignent que le verbe s’enfuir « vayanoss » avait déjà été utilisé à propos <strong>de</strong> Yossef lorsqu’il s’était enfui <strong>de</strong> <strong>de</strong>vant la femme <strong>de</strong> Potiphar qui<br />
le harcelait. Nous apprenons ici que la mer s’est fendue par le mérite <strong>de</strong> Yossef qui n’a pas succombé à la faute et qui s’est éloigné du péché en<br />
résistant aux avances <strong>de</strong> l’épouse <strong>de</strong> son maître. Le Zohar insiste et explique que s’il avait succombé à la faute, le peuple juif aurait été englouti par<br />
la mer. Cela montre la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> cette mitsva dont l’observance par un seul homme a pu sauver tout un peuple !<br />
<strong>La</strong> Mitsva et son importance<br />
Il est écrit à propos <strong>de</strong> Moché Rabbenou qu’ «il n’y a jamais eu un Prophète aussi grand que lui chez les Bné Israël »<br />
Mais chez les autres nations, il y a eu Bilaam … qui utilisa son don prophétique à mauvais escient.<br />
Lorsque Balak <strong>de</strong>manda à Bilaam <strong>de</strong> maudire les Bné Israël, ses malédictions se sont transformées en bénédictions. Il a dit ce verset bien connu que l’on a l’habitu<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> dire lorsque l’on rentre dans un beth haknessète (synagogue) : « qu’elles sont belles tes tentes oh Yaacov et tes <strong>de</strong>meures Israël. »<br />
Quel rapport ? Bilaam a évoqué ici la tsnioute (la pu<strong>de</strong>ur) et la kedoucha (sainteté) dans laquelle vivaient les Bné Israël. Leurs tentes étaient placées <strong>de</strong> telle sorte<br />
que les uns ne pouvaient pas voir ce qui se passait chez les autres. L’intimité <strong>de</strong> chacun était respectée.<br />
Il n’y avait pas <strong>de</strong> place pour l’impudicité. Quand les bné Israël vivent dans cet esprit ils sont intouchables car la chéh’ina rési<strong>de</strong> perpetuellement sur eux.<br />
D’ailleurs lorsque Balak <strong>de</strong>manda à Bilaam comment il pouvait arriver à vaincre les Bné Israël Bilaam lui répondit : « Elokim chel élou sonné zima - Le D. <strong>de</strong> ceuxlà<br />
(Israël) hait la débauche» C’est d’ailleurs ainsi que Balak les prit au piège.<br />
Institutions Yad Mor<strong>de</strong>khaï - 13, rue Pavée Paris 4ème - Jérémy Habib: 06 15 30 27 45-<br />
Si vous souhaitez voir <strong>La</strong> Mitsva et son histoire publié dans votre école, etablissement ou communauté, merci <strong>de</strong> prendre contact au<br />
numéro en bas <strong>de</strong> page. Prière <strong>de</strong> ne pas transporter le Chabbat, et <strong>de</strong> déposer à la Guéniza- merci.
<strong>La</strong> <strong>Kédoucha</strong>——<br />
<strong>La</strong> Mitsva et son histoire<br />
Samedi 24 oct 09 – 6 H’echvan 5770<br />
Entrée <strong>de</strong> Chabbat : 18h28 (Paris)<br />
Sortie <strong>de</strong> Chabbat, : 19h33<br />
<strong>La</strong> Mitsva<br />
et son histoire<br />
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LE MÉRITE D’UN UN SEUL INSTANT<br />
Cette histoire se déroule à l’époque <strong>de</strong> notre Maître Rabbi Akiva. Il y avait un homme très fortuné en Israël nommé Nathane. Cet homme s’éprit d’une femme<br />
mariée : Hanna. Cette femme était d’une gran<strong>de</strong> beauté et elle était l’épouse d’un homme très pauvre. Nathane tenta à plusieurs reprises <strong>de</strong> la séduire mais il s’agissait<br />
d’une femme kechéra (droite/fidèle) qui repoussa toutes ses avances. L’homme rejeté en tomba gravement mala<strong>de</strong> et les mé<strong>de</strong>cins conseillèrent qu’il la<br />
rencontre juste pour parler car cela lui ferait beaucoup <strong>de</strong> bien. Cependant, les Rabbanim <strong>de</strong> la génération décrétèrent qu’il ne <strong>de</strong>vait pas la revoir même si sa vie<br />
était en danger car l’interdit <strong>de</strong> voir cette femme mariée et <strong>de</strong> profiter <strong>de</strong> sa présence constituait un dérivé <strong>de</strong> l’un <strong><strong>de</strong>s</strong> trois interdits capitaux <strong>de</strong> la Torah.<br />
<strong>La</strong> situation du mari <strong>de</strong> Hanna se dégrada à tel point qu’il croula sous les <strong>de</strong>ttes et fut emprisonné. Hanna faisait <strong>de</strong> la couture et vendait son ouvrage pour acheter<br />
une miche <strong>de</strong> pain qu’elle apportait quotidiennement à son mari en prison.<br />
Un jour, son mari lui <strong>de</strong>manda d’aller voir Nathane afin qu’il lui prête l’argent nécessaire à sa libération. Hanna fut choquée par une telle requête et lui répondit :<br />
« Ne sais-tu pas que cet homme est épris <strong>de</strong> moi au point d’en être mala<strong>de</strong> et que sans cesse, il me harcèle pour que j’aille le voir ? »<br />
Désespérée Hanna quitta la prison et pensa que ce sont les souffrances <strong>de</strong> l’emprisonnement et la pauvreté qui incitèrent son mari à lui faire une telle <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
Cependant, elle se dit qu’elle ne pouvait pas l’abandonner à son triste sort et se rendit <strong>de</strong>vant la porte <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> Nathane. Elle éleva une prière à Hachem<br />
pour qu’Il la protège <strong>de</strong> la faute.<br />
Un serviteur arriva et la fit entrer vers le maître <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux qui lui dit : « Je suis heureux <strong>de</strong> te voir, que puis-je pour toi ? »<br />
« -J’ai une grâce à te <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, dit-elle. -Deman<strong>de</strong> ce que tu voudras, je te l’accor<strong>de</strong>rai ». Elle bafouilla, un peu gênée : « -Je souhaiterais que tu me prêtes <strong>de</strong><br />
l’argent afin que je puisse faire libérer mon mari <strong>de</strong> prison ». Il ordonna à l’un <strong>de</strong> ses serviteurs <strong>de</strong> lui apporter la somme nécessaire. Il lui remit l’argent et lui dit :<br />
« voilà, j’ai fait selon ta volonté. Toi, tu sais que je suis mala<strong>de</strong> à cause <strong>de</strong> toi et que j’ai perdu l’envie <strong>de</strong> vivre, prouve-moi au moins ta reconnaissance. »<br />
Hanna lui dit calmement : « Voici, je suis entre tes mains et ma position ne me donne pas le droit <strong>de</strong> te refuser quoi que ce soit ; cependant, écoute-moi bien :<br />
sache qu’est arrivée ton heure pour acquérir ton olam abba (vie éternelle) <strong>de</strong>vant Hachem. Gar<strong>de</strong>-toi <strong>de</strong> perdre ton salaire éternel pour un plaisir futile. Ne perds<br />
pas tant <strong>de</strong> bien à cause <strong>de</strong> moi. Imagine les souffrances qu’Hachem t’enverra pour avoir transgressé le péché <strong>de</strong> ‘Arayote (débauche). Ne fais pas une chose que<br />
<strong>de</strong>main tu regretteras. Pense aux bénédictions que tu recevras dans ce mon<strong>de</strong> et dans le mon<strong>de</strong> futur si tu te retiens <strong>de</strong> fauter. Tu peux recevoir en un instant ce que<br />
tout homme acquiert en peinant toute une vie ! Si tu écoutes ma voix et maîtrise ton penchant tu seras digne <strong>de</strong> faire partie <strong><strong>de</strong>s</strong> justes d’Israël. »<br />
L’homme réfléchit aux paroles <strong>de</strong> Hanna. Il se leva avec beaucoup d’efforts <strong>de</strong> son lit et se jeta à terre. Il cria vers le Ciel et supplia Hachem <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>r à surmonter<br />
son mauvais penchant. Il <strong>de</strong>manda à Hachem <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>r à suivre Ses voies, <strong>de</strong> lui pardonner et <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>r à se repentir sincèrement. Il dit à Hanna : « Sois bénie par<br />
Hachem : Tout puissant ! Que tes paroles qui m’ont sauvé aujourd’hui <strong>de</strong> la <strong><strong>de</strong>s</strong>truction éternelle soient une source <strong>de</strong> bénédictions. Va en paix. »<br />
Hanna alla libérer son mari et lui raconta tout ce qui s’était passé mais il ne réussit pas à la croire complètement et la soupçonna d’avoir fauté. Il pensa qu’elle lui<br />
était interdite.<br />
Un jour, alors que Rabbi Akiva se tenait à la fenêtre <strong>de</strong> la maison d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, il aperçut un homme à cheval et vit au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> sa tête une lumière étincelante qui<br />
brillait comme le soleil. Il <strong>de</strong>manda à ses élèves : « qui est cet homme ? » Ils lui répondirent : « c’est Nathane, un homme très riche.» Rabbi Aquiva <strong>de</strong>manda<br />
qu’on fasse venir cet homme et lui dit :<br />
« Mon fils, il y a une très gran<strong>de</strong> lumière au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> ta tête et je vois que tu fais partie <strong>de</strong> ceux qui vont hériter du mon<strong>de</strong> futur. Fais-moi connaître la raison <strong>de</strong><br />
cette lumière. »<br />
Nathane lui raconta l’épiso<strong>de</strong> qu’il avait vécue avec l’épreuve <strong>de</strong> Hanna. Rabbi Akiva fut émerveillé <strong>de</strong> voir comment il avait réussi à dominer sa passion et lui<br />
dit :<br />
« Mon fils, tu as fait une chose extraordinaire et c’est pour cela que tu as mérité dans ce mon<strong>de</strong> une telle lumière ! Maintenant, viens que je t’enseigne la Torah.<br />
Hachem lui ouvrit aussi les portes <strong>de</strong> la sagesse et <strong>de</strong> la connaissance. Il accéda à un haut niveau et sa place était toujours à côté <strong>de</strong> Rabbi Akiva.<br />
Un jour, le mari <strong>de</strong> Hanna vint à passer et vit Nathane assis à côté <strong>de</strong> Rabbi Akiva. Il se <strong>de</strong>manda comment Nathane, qui avait détourné une femme mariée, était<br />
assis à côté du maître <strong>de</strong> la génération. Un <strong><strong>de</strong>s</strong> élèves lui raconta toute l’histoire. L’homme vit alors que sa femme ne lui avait jamais mentit et qu’elle ne lui était<br />
pas interdite. Il rentra chez lui et lui dit : « -Pardonne-moi <strong>de</strong> t’avoir soupçonnée. J’ai vu Nathane assis aux côtés <strong>de</strong> Rabbi Akiva et on m’a raconté tout ce qui s’est<br />
passé mais comme il t’avait prêté une somme d’argent très importante, j’ai pensé qu’il avait pu profiter <strong>de</strong> la situation… »<br />
DES ES POISSONS EN EAUX TROUBLES<br />
Le Rav Avraham Yeochouha Eybechitz dirigeait une communauté dans une gran<strong>de</strong> ville, il y a environ <strong>de</strong>ux cents ans. Il était connu et reconnu pour ses immenses<br />
connaissances en Torah mais il était, en plus, un grand kabbaliste. C’était un Rav d’une gran<strong>de</strong> dimension. Malheureusement, un petit inci<strong>de</strong>nt tout simple déclencha<br />
au sein <strong>de</strong> sa ville une gran<strong>de</strong> histoire très compliquée. Comme d’habitu<strong>de</strong>, l’épouse <strong>de</strong> ce Rav se rendait au marché pour acheter <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons pour le Chabbat.<br />
Or, ce vendredi-là, les pêcheurs n’avaient pas grand-chose à vendre car la pêche n’avait pas été fructueuse. Elle savait à quel point, le Rav était soucieux <strong>de</strong><br />
manger du poisson en l’honneur du chabbat et elle supplia les pêcheurs <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>r et <strong>de</strong> lui trouver du poisson. Les pêcheurs, qui respectaient beaucoup le Rav,<br />
retournèrent au port et réussirent à pêcher <strong>de</strong>ux gros poissons. Lorsque la femme du Rav arriva pour prendre possession <strong><strong>de</strong>s</strong> poissons et pour les payer, l’épouse<br />
d’un membre très riche et très influent <strong>de</strong> la communauté arriva en même temps ; elle interpella les pêcheurs et leur dit : « atten<strong>de</strong>z, ne donnez pas les poissons à<br />
cette femme, je vous en offre le double ou le triple du prix <strong>de</strong>mandé ! Et elle ajouta : il n’est pas question que vous donniez ces poissons à quelqu’un qui possè<strong>de</strong> à<br />
peine <strong>de</strong> quoi vous payer. Puis, elle arracha les poissons <strong>de</strong> la main <strong><strong>de</strong>s</strong> pêcheurs, leur jeta quelques billets avec mépris, remonta dans sa voiture attelée par <strong>de</strong>ux<br />
chevaux et ordonna au cocher <strong>de</strong> démarrer. Les pêcheurs interloqués s’excusèrent auprès <strong>de</strong> la femme du Rav car ils étaient désolés <strong>de</strong> n’avoir pas pu maîtriser la<br />
situation. Elle rentra chez elle, vexée, peinée d’avoir été méprisée et traitée <strong>de</strong> cette façon par une femme aussi audacieuse et orgueilleuse. Elle raconta l’inci<strong>de</strong>nt à<br />
son mari. Le Rav prit cette situation très au sérieux. Il appela son chamach (intendant) et lui <strong>de</strong>manda <strong>de</strong> se rendre chez cette impertinente et <strong>de</strong> la sommer <strong>de</strong><br />
rendre tout <strong>de</strong> suite les poissons qu’elle avait acquis <strong>de</strong> force et sans permission. Dans le cas contraire, poursuivit le Rav au chamach, je te permets <strong>de</strong> la traiter<br />
publiquement <strong>de</strong> ‘hatsoufa (audacieuse) et <strong>de</strong> zona (femme adultère). Le chamach, étonné, lui rétorqua qu’il s’agissait <strong>de</strong> gens très importants et très riches <strong>de</strong> la<br />
communauté et qu’il n’oserait jamais agir ainsi. Le Rav lui dit : « -tu as l’obligation et le <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> le faire ; ne crains rien, je suis avec toi… »<br />
Lorsque le chamach arriva dans la très belle maison <strong>de</strong> cette femme si riche et si fière, se tenait justement une petite réunion à laquelle assistaient quelques personnalités<br />
<strong>de</strong> la communauté. Le chamach entra et s’adressant directement à la maîtresse <strong>de</strong> maison lui dit : « Excusez-moi mais le Rav <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que vous rendiez<br />
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