Guide à l'usage des concepteurs - Council of Europe

Les trois parties 37
1) Techniques et stratégies d’apprentissage
La première section de la Biographie langagière est intitulée Moi en tant qu’apprenant. Elle contient un
formulaire dont les rubriques sont :
• Comment j’organise mon travail
• Comment j’apprends les mots
• Comment j’améliore ma prononciation
• Comment j’améliore et évalue ma compréhension de l’oral
• Comment je contrôle et améliore ma compréhension de l’écrit
• Comment je revois mes textes et les développe
• Comment j’apprends la grammaire et m’assure de ne pas l’oublier
• Ce que j’ai décidé de faire à l’avenir
Les auteurs suggèrent que les apprenants utilisent ce formulaire ou mieux, rédigent un texte sur ces
sujets. De nouveau, l’annexe apporte un soutien à la Biographie langagière en donnant des exemples
d’activités utiles énumérées sous chaque rubrique.
2) Conscience linguistique
A cet égard, le PEL de Rhénanie du Nord – Westphalie se centre sur les projets qui mettent les
apprenants en contact avec des locuteurs d’autres langues. Ce type de projet était une priorité dans
l’enseignement des langues en Rhénanie du Nord – Westphalie avant même l’introduction du PEL. Ainsi
le PEL s’appuie sur l’innovation dans les programmes en même temps qu’il la soutient. Les idées de
projets appropriés à différents groupes d’âge sont décrits dans l’annexe de la Biographie langagière. On
y suggère, par exemple, que les élèves comparent les mots pour la même chose dans toutes les langues
qu’ils savent dans une classe. On trouve, dans le corps de la Biographie langagière, un formulaire
intitulé Ce que nous avons trouvé à propos de la (des) langue(s) et de ses (leurs) variétés dans lequel les
élèves peuvent rendre compte brièvement de ce qu’ils ont compris en travaillant sur ces projets.
3) Compétence interculturelle et socioculturelle
L’information apportée par l’histoire personnelle de l’apprentissage de la langue et des expériences
interculturelles peut donner une indication sur le degré de compétence interculturelle et socioculturelle
atteint par un apprenant. Cependant, dès les tout débuts du PEL, il est apparu souhaitable à ses
concepteurs, et aussi aux enseignants qui travaillaient avec un Portfolio, de développer ces aspects et,
notamment, de décrire en détail les compétences qui peuvent (et doivent) être acquises. Jusqu’ici, il n’y a
pas de descripteurs pour ces compétences qui ont fait l’objet d’un étalonnage empirique. Il est évident
que ces niveaux pour ces types de compétences ne sont pas en relation directe avec les niveaux de
compétence langagière. Par exemple, on peut avoir une connaissance culturelle étendue par la seule
lecture de traductions. Il serait toutefois précieux d’avoir des listes d’objectifs donnant le détail
• des aspects d’une connaissance socioculturelle (connaissance de l’histoire, de la politique, de la
culture, etc.) ;
• des composantes de la compétence interculturelle à acquérir (capacité à traiter des normes
différentes et à décrypter des malentendus d’origine culturelle, capacité à se préparer à des séjours
dans des régions avec d’autres cultures et à en tirer profit, etc.).
Les concepteurs de Portfolios ont essayé, dans le passé, de créer des instruments de ce type en
s’appuyant sur la publication, au Conseil de l’Europe, de La compétence socioculturelle dans
l’apprentissage et l’enseignement des langues. Vers un Cadre européen de référence pour
l’apprentissage et l’enseignement des langues vivantes : études préparatoires, de M. Byram, G. Neuner
et G. Zarate. A ce jour, il n’existe pas de listes de repérage semblables à celles qui existent pour la
compétence communicative langagière mais certains Portfolios encouragent la réflexion et donnent des