E tsTTS d" - Bibliothèque de Toulouse

arillée -- 301 DI'CIoN Lundi 2 et Mardi 3 Novembre 198r)
.s BC) E tsTTS
TOULBUnt (VMI$.. De -1 40 lis. - eàà. mal., 21 h. - Trot awI,, St tir.
l1RPARTTEHt 9Ofl's.... - n0 té. _. 28 Ir -. t4 fi.
ADMINISTRATION ET REDACTION - RUE SAINT-ROME, 42
-.3Vi INT C

Combe à la majorité républicaine. Or, M. le
Maire de Toulouse semble avoir contribué
à faire revenir cette majorité à la Cham-
bre. C'est là un bleu mauvais ramé te à ap-
porter au mal que le Maire de foulons.
défronçait à ses auditeurs.
Nouvelles religieuses.
Les afices de la Toussaint .et été suivis,
dans toutes les églises, par un grand nom-
bre de 9déles; à saint Etienne, 9. Roi. le
cardinal Desprez a oftaié pootifieulement.
Pendant ces derniers jours, on da csasé
de visiter le cimetière de Tera'e Cubade ma
dépit .lu mauvais temps qui règne depuis
qualgaee jours; toutes Ira tombes étaient
ornées et parées. L'affluence a été des pl..
considérables,
Les brunes ...voltes de le santé de
Mgr Castillon, que seul avait données le
Monde, ne se sont malheureusement pas
eonfirméea. Ou annooeo, en effet, que
Mgr l'évêque de Dijon a reçu, samedi, les
d.rmara sacrements.
Noue sommes priioas de rappeler à non
,.et...sa à l'occasn de la prochaine réou-
verture des cours de l'enseiguemed sapé-
' r, que le aurcls eathotrque du Luxem-
bourg (rua du Luxembourg, 18, à Parie)
réserve la meilleur accueil sux étudiante
qui désirm,t s'y foira présenter. Outre l'a-
grément d'une société choisie, ses jeunes
glas trouvero.t d..s cette assomatiou
toutes aortes d'avantages an point de
vue de leurs études et de leurs délasse-
ments.
soméeS ns MEnamna, cmaaaers ar eeknMACa
TUnImis'n
Leu personnes iodigaetee sont prévenues
que les consultations gratuites données par
la Soeiéle de médecine, dans ana local, rue
dos Lois, 30, auront lieu tous les lundis du
.lia de,,,,e mbre, à eue heure précise.
Consultants : MM. les docteurs Peyreigue
et d'Ardenne; Albert, secrétaire.
AasomAai.. nus .... o as Da T nnavra s
Las malades indigents lent prévenus quo
las eonaultutions gratuites douanes par l'As-
sociation dos médecins de Toulouse auront
lion las mardis ot .amodia de à
haasue des se-
.aie ns du mois de novembre, site heure pré-
cr ras des Lois, 30.
Consultants pour, chaque semaine : MM.
Armanller st Armienx; Atanh etAndiguier;
d'Auriol et perrr6; Basset et Beaol1.
Le secrétaire, De Bassin.
aaanarra aonom...
Parla, lis novembre 1885.
L l'Irlande
es basses pressions vannes par
ont ngicurd'hu1 leur .ai. vara e Pas de.
Calais. Le baromètre hausse de 15 mm. u
Dunkerque, de 14 mm. à Paris.
Des musons temps des régions Ouest .et
replu car .o. côtes de la Manche es de
l'Océan.
Sur la Méditerranée, la pression n'est éga-
lisée, le vent mat devenu tel bla.
La température est basse on Lapon e, assez
don aur l'ouest de l'Europe. Lea eetrdmos
étalant en matin de - 1,5- à Raplatirais et
c 17' le Malte.
En France, le tempe est à la pluie dans
l'Est, à neoreae dans l'Ouest et le Nord.
Blet, a Paris, 1. jaurnéa a été assez balle,
lu pluie a commencé à tomber vers 6 h., soir;
elle u continué toute la cuit.-
,srse.vattuas m'e-,orletesglgc.e,
Des 1 et 2 novembre.
F41r111 n L'on,aavuroena ne r?GLOrm11
ALTITUDE 1940
d. vanta,
dan.
6 i, a. 744.1 6.8 e '.,050 faible.
0 h- .-
il, il} 6.6 c . O faible
.
minet. 4A 0 6 3 id. 1
6 h. m. 47 0,- 6.0 id. . idmodéré.
9h .. .0 21-}- 6.0 c uv i1d. id.
Il h. e. .,d 5. 1.1 i d. d. 'd.
s h, e. 48 6 7.4- . id .
Thermomdtre cenltgrade
Maximum de 1........ ... . .- 1.3
Minimum de la cuit suivante. T 5.8
Pluie de lej....6. dis I.......,. 9--o
Pluie de la .ait suivante......... O-mY
,ALÛonaena en 3 noveneu6 1885
Laver de soleil à 6 h. h¢ m. m.; eoaaher à
4 h. h6 m. s. Temps mayen, 43 m. 41 a.
Lever nie la lane à 0 h, Il m. e.; "".Mie, à
2 h. 45m. s passés..a mendier' 7 1i-5 m.
Este de demain 4 novembre: N.-D- du lie.
autre.
AU PETIT PAIR), un liquide.
FEUILLETON DU JOURNAL 11g TOULOUSE
Oa 9 Novembre 1885.
des frères clof
o be
PAR
t.P:1E114:1.4 HE PEYIIEUkSUNE
II
Depuis die ans qu'ils vivaient ensemble
an
cette vie simple et toucbrut., uae socle
fuis la question du marl.ga s'était élevée
entre anz, et elle avait été biserrenlent
t'clin sa.
- Moi, je anis trop visua maintenant,
voit déclaré Annibal; toi, petit, t a i n
Ira' jaune (9ciplou avait alors trente- olnq
ans) QmmA mors serons rentrés nu Mous-
liers, ¢n cbereh'I la uni,, femme, simple et
hO, ne comm. était noir. mare, D'i,,i là,
modus, et point d...nourett"s; çn nuirait
magot. ., a, i car.
- Trop puce t
avait balbutié Soipion
rè aur.
Mxis Annibal avait parlé; et il ne Put
plus question de femme dene le ménage dea
frères Colombe.
4OUît Mu 09 'l'otU,1.4,-rU tin
DtPARTEDIENTS
Haute.Garonne.
à...enlss1CMOelr .n MURET
Marchés importants.
Lundi : Rieur.
Mardi : Saint-Lye.
Mercredi : Foueoeret.
Jeudi : Carbonise, Rieumoe et Mûriras-
Tel osanes.
Vendredi : Autorise.
Samedi : Muret, Cazèree et Montesq uieu-
Volvoetre.
COUR D'ASSISES DE VAUCLUSE
rai ire des grives empolsounées.
Audience du 31 octobre.
Les plaidoiries de M'Bouteille et M. Bar-
.ilon ont été très habiles et très éloquen-
tes. Eu droit, en mimait .,il hypothétique-
meut le système de l'saueuntio., il n'y a
Pas crime, il y a as.lement délit. Donc, la
rgp.... du jury doit uéeessafreme.t être
n EEa
fait, la défense esamioe les charges
nombreuses et s'efforce de les réfuter.
Après lao répliques très vives entre M.
le procureur et le défense, M. la président
pole la question subsidiaire du délit prévu
par l'article 317, dernier aliéna.
A ..a heure, 1. jury .aire eu délibéra-
tiou et à deus heures il rond ua verdict
cependant .11rmativement aux questions
posées sur la teulatiee d'empoisnunem.ut
entre Tornatoire et les attentats sur
O
Mm" Tournatoire et Claire Sazio; mort
sur la question subsidiaire, il accorde les
uni oonetaucea atténuais tes.
La cour contlanno l'accusé à huit e
de travaux forcés et déclare Eelaoby rayé
des cadres de la Légion d'honneur.
Aprè, la InCaere de verdict, I'eceueé
proteste de son innocence Sa 000 amna-
lioo le laisse im parai ale. Une facto énorme
envahit las abords du palais et approuve
étalement la décision du jury.
-_Ê_ E. 1s
(Corresponde... particulière;
Paris, 31 octobre 1885.
Je ne die pas que M. Ailain.Ta,gà aéra
'cistre de. Sonne o, en ramplaeernant de
M. SudiOctant, .aie je ne dis pas non plu.
qu'il .e le sera [ÿue.
0 s qui, eu tout c
vont pas dual' e ,c t que le clin l'Ire de
lintériour prépare, e. as
,..'vent, su
transformation a cistre dos 0oancas.
Il y e trois jours, il publiait an circulaire
aux prêtaisrolariee sux agiasemeots d'a
communes e. matière financière. Ce docu-
ment datait déjà d'uile dlxaine do jours et
t'apprenait rien qu'on ne connût depuis
longtemps par de précédentes cirealatrae,
als on s'en - q .ointe t ;on a0Lut
lité. Il était destins à remettre en mémoire
à eaux qui pouv0 ient les .Vol, oubliées
lee oonuuiss00ce. é0onomignea du cancer-
cour éventuel de M. Sadi-Carnet.
On "art, eu autre, par les eo,Odoata du
cistre de l'ittérionr, "'i'
tris ans
part active ... dél,bérati n les ..o.
derniers eonsaiis, lesquelles out porté sur
le tirait, umin. tub uron. Aurai, le Voltaire,
quand il expose, ae matin, que le rema-
eot de l'assiette de l'impôt, que la
éatlou d'un. taxe aur le r u soat
ajournés jusqu'à ae que tee économies qui
omit être pratiquées dans tous les services
de 1,1'tel aient produit, eu dehors de tout
emprunt, 'las excéde0ts, passe.til pour
avoir écrit co.s la dtclée da ministre de
l'intérieur.
Il est évident que .os gouvernants, de-
puis que la spectre de l'impôt sur 1. ro-
va.u apparaissant lo.e le forme du projet
do M. Ballas a réagi si sensiblement sur
les cour de nos routes, ont tout à coup
senti se refroidir leur ardeur à l'endroit
des réfurmeé fi nancières inscrites jusque
dans leurs propres programmes. Les lié-
mobtie n'ayant pas suffi, ils bat rea,urs
aujourd'hui aux promesses d'éa.nomjes,
les réformes ne devant semoir q. 'â la suit.
des excédents budgétaires bien Constatée.
Malheureusomaut Ces prumeses, mémo
présentées .".a la ferma d'alto ne te ofd-
teuse concernant les délibérations do con-
seil des ministres d'aujourd'hui, n'obtien-
.ent aucune créance, et comme il s'y
mêle l'aveu gn'do attendant les excédents,
il pourra so faire que le gouvernement
Crée de nouvelles surtaaea d'impôt, In
mination éveutualle de M. Alluin-Targè
aux fiuancee brochant aur le tout, il ar-
rive que la confiance
.et
encore moins
gronde à l'heure actuelle, que ces jour.
derniers.
Ajoutez qu'au dira de la plupart dea
députés qui an sont présentée, à leur arri-
ée A Paris, dans le. différents ministères
pou recommander Certaines affaires et
prendre langue, le cabinet est en pleine
dislocati... Les ministres sont iaviaibles,
]car
-
a-t-on répondu, et Jusqu'à la recona
titution du cabinet, ils ne peuvent donner
aucun. solution sua demandes qui leur sont
adressées.
Osa réponses, fort commentés ..jodr-
d'hui, ainsi que l'article do Voltaire et la
.ete officieuse relative eu conseil des mi-
nistres de ce mati., as sont pas de aa-
ture, vous en uoaviondrez, co. pas aauls-
meai A faciliter l'orientation ans no.veuen
él ra républicains, maia aimera à leur d ia-
er uOnfianee dans les membres du Cabinet
Beiseon.
0. s'étoner et on ae méfie d'autant plus
que les opportunistes s 'on Tout répétant
deus tons les groupes que l'échec des "à-
publicains au 4 octobre doit âtre u.i-
queme.tattriboê à la dernière loi mu-
nicipale votée eo.formêment nus idée,
.a M. Ooblr.t, et qui a ..levé à 1'ndmi-
nisliation le droit de sommer les maires.
Cette loi a désarmé le g.... ,amaent au
profit des eo05sevatsurs, et faut
q
",aile ce
ra pas rapportée, la République doit âtre
coisilérée comma su danger.
L'ergumeot est nouveau, et il semble
n'avoir pour but que de rendre impossible
L'arrivée de NI. eO,blet au ministère de l'in-
Leiieor, particuliéreatoat redoutée par la
faction gambettiste.
Quai qu'il en soit, M. Doblet, fort att.-
qué, d'oi.lears, depuis quelques jours, aa
sujet de l'interdiction de la Piano do
M. Zols, Ocreront, interdiction qui doit
motiver une interpellation de la part des
radicaux aussitôt .prés 1. rentrée dois
Chambre, paraît auiourd'bai brader dans
le maaabe.
Je as vais pue jusqu'à dire qu'il devra
immédiatement résigner son port. I u,ille
mais il est certain que, l 'il ue cède pas la
place à un autre , son e000 secrétaire
d Etat, M. Turgaet, sautera. Quant à suc-
rier à M. Allein-Targ c me mm titre
d, l'intérieur, il y a t t- pp.reaile que
M. Ooblat doit en faire so. deuil. Et, a -
PCO 1001, en bonne justice,
ses
collègues,
à co,nmencer par M. H. Brissoa, sont aussi
responsables que loi de l'inter d in lion da
Germinal, puisque
I. ,,i.istre de l'Ine-
truotion publique et des beaux acte avait
saisi
le c< -.il les m t :e 1. ques-
tmn, et q nnllèg. t prono.aé,
è 1'unalimité pour qua la pièce de M. Sols
ne fût pan jouée.
Mals M. G, bist sa distingue dos autres
sistres par la haine que lui pom tant les
opportanfetea, qui vont jusqu'à pré salir.
4". sa l é e - e 7 1 binet doit em-
pêcher i fan itto. d 'don ojorité de
gouvernemeni; aussi il aur. bien du
bonheur, surtout avec le .,.que d'énergie
du président du Conseil, s'il eoneeree sec
fonctions miuistériellee.
On s'eutretie.t beaucoup, d'autre part,
parmi las dépotés répubhasius venus se
Palais.Bourbon, de la réa Pion plénière et ou
même temps da la résurrertiou Inc gros pas.
M. LOCkroy et dea amis insistant v eut
pour qu'au moine l'on tente l'expérience,
afin qu'il ae sait pu. dit que les répu-
biloaina aient refusé le seul moyeu d'as-
or leur concenlretioli, il y atout à
croire que la réunion plénière aura lieu ;
nia à quel moment 'I C'est ça qui est fort
discuté, et 1'0. pause que la question ne
pourra âtre traitée qu'après le retourde M.
Clém.... au.
Eu atteudsnt, las opportunistes ...oneent
avec alfectatiou à leurs uouveaua Collé -
gala que, dés à présent, le groupa de l'U-
nieni républicaine est Cuvera et prof à re-
cevoir l'adhésion de toue les membres qui
voudront s'y faire inscrire.
L'article du Journal des Débats de ce
matin, relatif à l'attitude future de 1.
droite, a fourni également matière aux
eonveraations dea neeeenez élus républi-
cains.Joaqu'à présent , les conservateurs,
sollicités Par la plupart des organes des
gauches sur loure intentions, dot refusé
toute explication ou .et renvoyé les cu-
rieux à leur programme électoral qui ae
résume dans ces deux mole : politique de
réparation.
Il semble résulter des affirmations de
cortairs députés que la droite se réserve-
rail de faire coaoaftre l'attitude qu'elle
compte prendre pendant la sessia. dans
nu manifeste qu'elle publierait ,militât
.prés le 10 novembre. Mais ces .Cdrma-
tione, éma...t de membres sans affinité
aucune avec le comité de la rue des Pyra-
mides et les jonrnauz conservateurs, m
eembleut devoir ètre accueillies que cens
énerve,
Si les députée républicains, nouvelle-
ment venus à Paris, trouvent vinage de
bois dans les hôtels ministériels, ils ren-
contrent l'accueil la plus aimable à l'Ely-
sée, lorsqu'ils .'y présentent pour otleir
tours hommages au chef de l'Elat. Dos or-
dres net été donnée par M, Gré
'y pour
que tous' les députés qui le demandent
soient introduits immédiatement auprès de
lai, et grâce au bruit répandu de cette
bienveillance, las visiteurs parlementaires
.e pressent e. foule à l'Elysée.
A tous, le président de la République
recommande spécialement de faire trêve
aux discussions politiques proprement di-
tes, c'est le seul moyoo, aelon lui, de main-
tenir l'on la. parmi les républicaine. M.
Orévy insiste surtout pour qui il y ait un
on de paix (,a ..et las ..p,cs,,,a.s), qu'a.
emploierait sua gnasifous d'affaires, pen-
dant lequel ou s'efforcerait do refaire les
finances et de ramener dans le pays le
calma et la pro. pari té.
Ces azhnrmtiooe trouvent naturellement
des auditeurs bien diepaeésl mais les poli-
ticleus, dont elles no font pas l'affaire, en
auront bien vite raison. Déjà les si, les
cer, las mais se mettent à la traverse et
M. Jules Orévy eu eeru pour .as frais d'é-
lognebce.
U. dernier écho, pour finir, de la sall.
des Pas-Perdue du Palois-Bouchon:
Il paraît qu'ana élections qui auront
lie. à Paris après option, l'a révolution-
mires -tendent .','voir qu'une liste a.f-
que. Mais trouveront lie des imprimeurs
pour leurs affiches et leur bulletins? La
chose ne parait pas sûre la ma", du
onde, attendu que, jusqu'à présent, ils
Fout pu payer les 4,500 fr. qui leur saut
réclamés Pour les affiches et les bulletins
relatif, aux serntt.a des 4 et 18 octobre.
Las imprimeurs es sent vainameot adres-
sas a. comité qui, n'ayant ,le. reçu, ne
peut rien donner. Restent hien les eaodi
dota, main ai on las poursuivait, on sait
trop bleu, malheureusement, qui ..rait
attrapé.
**L'opproebe de la liquidation(mensuelle
die rentes, et sortant pelle de la rlep,mae
des primes , à laquelle est attache, e_
grande partie, le sort de cette liquidation,
Ont été, pendant presque ton ta cette s
mmtse, l'occasion d'un débat très vif sur 10
relié de nos t'aide public.. Aua ,,lors où
ces fonds étaient parvenus, Ira vendeurs
de pis imes pouvamn, se mO e l""""u',
ment menacés. Aussi dont-ils rien négligé
pour réagir coatre le courant de hausse
qui s'était manifesté au lendemain de 1SOO-
tobre.
Les spécnlateura à la baisse ont su pour
indépendamment de. réalisations qui
loix,
suivent .,il inairemeut un brusque mouve-
ment de hausse, la nou.elle répandue au
sujet du prétendu passage de 1. frontière
bulgare pur l'armée serbe. Cette nouvelle
a beau avoir été démentie dans la journée,
de jeu lil elle lien n pue .ioi.s désarmé
quelque peu les acheteur., eu leur nappe-
tout que, malgré les bonnes dispositions
appure:itea de 1. diplomatie, les affaires
d'Orient -islamisai toujours un grand
inconnu, avec lequel il était prudent de
compter.
Eu résumé, 1. fi. de la semaine n'a p..
répandu au espérances de commeucu-
ent, quoique les rachats d'avant-hier
aient relevé quelque pan le niveau de la
cote de cas fonds publics.
0e0 C'était, aujourd'hui, A la Bourse,
la réponse des primes dont la plupart bat
été .lisait o..êes. Celles qui .ai été levées
Ceprudent l'âme tendre de Scipfoo ,'ou-
bliutt parfois ea des vagabondages chimé-
riques. Il lui prenait des velléités de pas-
sion, des besoins d'extase qui le tra-
vaillaient, eu renouveau surtout, et lui
occasion..ient des langueurs qu'il n'osait
avouer; et lu tendresse anxieuse d'Annibal
soignait ces symptômes morbid.s avec de
la rhubarbe, dos toutques , dos jus do
Lied9 0.i( lori avalait 8 na OnVic-
u 3 9C P C
tien, par hanta d'âme, le Cm 'I c eus.
ment navré.
C'est t l'une du ces heures evait,r qu'un
innocent bonheur, lequel devait, comme
presque tous les bonheurs, a,, changer ou
o q amba dans lovin de9u
U. n
Un
soir
r qu'il l allait aux pr quai
peour
r le
dinar, il aperçut coin
de
u quai
un
clu
table chien .aigre , àcorchà,
eaignant,
mt
que des gamins repoussaient à coupe de
pierres vers la berge, pour le faire
as
noyer
lut-mémo en reculant éperdu sous les
nups. fiel plan intervint; les gamins le
huèrent, et I. d"sua, feufaron, 11, Il on
pied en plein Oanc de la malheureuse bâte,
qui s'abattit hurlante.
Le amer de SOipion se fendit; il jeta .n
cri plus lomentahle encore que celui du
chien, en se pré,ipitant aur lui et l'eule-
ant dana ans bras. Et puis, tout d'une
c.nree, il l'emporta.
quand 'I fat arrivé à sa latrie, une lu-
gnlétudo le prit : qu'allait dire Annibal?
La bête dégout.ait de sang et de boue;
elle gén sait par petits v s plaintifs, .a-
p tore spcnoan Sciplmu I. -rail. d'abord
intervenu, lui, comme tout autre l'aurait
fait, bleu sûr. Il ..rait fallu être sans pi-
tié pour passer tranquillement à côté de ce
maaaunee. Et il ajouta, par un de cas coupa
d'éloquence qui fout la fortune des ora-
teurs :
- Ah I c'est malheureux pour ces drô.
les quo tu .e te .oie pas trouvé à tao
place, toi qui ne peu. souffrir qu'on op-
prime ]es f. bl les innocents, les pe-
lits... Tu fait jtatice : tu aurais
châtié les coupabt tout en protégeant la
victime. Moi, j'y ai bleu pensé; mais le
courage m'a manqué et je me sois dit :
Faisans du moins la .ait!' de la besogne
qua mon frère aurait fat ta; et j'ai apporté
le chien
- Ta as bien fait, répondit Annibal.
C'est juste; il fart toujoura secourir l'être
qui soudre,, calai-là a.rait-il un chie.:
Dieu 1'a fuit.
Scipion ,aspire comme si on le déliait,
et il courut près de la bétegui gisait, sauf-
fiante, geignant tout bus. Il 1. souleva,
impte .,a plaies, les lava, y versa l'huile
du bon s iarituin, et cela avec il es déli-
catesses de ,nain exgnians, cannom une
lemme qui ,murait soigné nu enfant. Môme
i1 t'apaisait, lui marmottait des douces
paroles, des bégayemeuls de Oa.Vita.; il
l'appelait:
- Manette, Mamelle 1 ma .nia 1...
Paie il faillit pleurer para. que la bâte,
en fia soulagée, lui lécha las mains.
Ensnile, à genoux préa d'elle, maiatO-
u. lingo, dans ue coin, et pais ra- I
sinon ooachée sur de molles étoffes, il 1. fit
dressé, éloquent, les yeux pleine ie la. 1 6 ire délioatenent. Et AOoibal, aérien.,
il fit à so frère l'historlgoe axant de ! t r.it la lampe appr ahée, présentent la
sou aventure. Il mimait las gestes forueuéa tasse avec gravité anime r il accomplis-
des petit. voyous et il jetait des cris pour I
eait un devoir, mais le ,mur noyé d'un
imiter toute l'horrible souffrance du pau- apitoiement tendre, tout ému de désir de
vre chien meurtri. C'est alors qu'il était parler, de caresser, lui aussi, comme Soi-
Pins, s'il .'avait redouté de laisser voir ae
faiblesse.
La présence de Meurette de.e le mé-
nage des frères Colombe prit bientôt une
importance quo 'ni l'un ni l'autre n'avait
prévue.
Manette était nue griffouue blonde, .a-
pri2i'ase et colin., très volontaire et il'..
caractère fort gai. Dès qu'elle fat guérie,
.[ls devint belle, grasse, et elle témeizaa
eu jo e d'être tombée On ai bonne maison
pat des gambades et des unis dont le si lente
monacal do l'appartement des deux frères
fatsiagulièrement troublé.
Annibal grondait pour la forme et Soi-
pion affsctait de sévir. Mais l'ombre d'une
chiquenaude .'effleura jamais le nez fri-
pon de Manette. Même on aabitna à
sa vie turbulente et bientôt bat y prit
plaisir.
Quand on rentrait le soir du bureau, on
marchait vite; la flduerie des jour. Passés
Tait drapera : il c agissait de délivrer Mo-
uette de as longe solitude de la journée,
et cela devenait le teste de la conversation
tout 1. long du Chemin.
- Eu va-t-elle fatre des aria I disait A.-
nibai.
- Pauvre bâte I image donc; enfermée
tout la jour, toute seule; on peut bien lui
permettre de s'ébattra un peu.
- Oh 1 c'est juste répondait Annibal.
Et l'.. grimpait l'escalier axas souffler,
aur les talons l'un de l'aotre, 9oipion de.
vant, en clef; eu main, '].puis In tournant
du quai. Et, à travers la porte :
- Chat l .but I... Mamette,doucomenl,
ma fille... fil! là
Puis, tact de ,vite entré, il s'abattait sur
ses g'.oonx, Manette dues ses bras tortil-
lant su frêle petite personne blonde avec
des cris aigus qua trouaient l'oreille, tan-
dis ga'AUUibal grondait : a Allons 1 c'est
l'ont été sur la 4 112, à 10917; sur la
3 010, à 7905, et anr l'Amortissable à
81 05.
Le marché, de reste, a été faible, et cela
P., lea trois ,.irons s ivaotes : Ils "a'-
,allés oeleotalos, In venue en baisse des
cotes Blranghros, la mauvaise impression
causée per la note relative au conseil des
ministres d'aujourd'hui.
La baisse est de 25 centimes aur le 3 010,
et de 12 Centimes sur le 4 112 et l'Amortis-
sable. Après Bourse, le 3 010, qui finis-
tait à 79 80, se tient à 79 85,
D'après plusieuesjouroues du soir, tels
que la Llherld, I. Patrie, la 0-elle de
France, le ministère serait résolu à dé-
sionner avant la réunion de la Cham-
bre. Je dois constater que cette nouvelle
rencontre créance à cause du désaccord
qui existe aur la uestion financihre et de
l'Impossibili é
recoqnnue
de constituer sens
programme bien déclaré aao majorité d.
gden'rnemonl.
11V. OW1 s. 1WriAA'i®
Ou dit que M. n'étant plus
député, va ae voir enlever la direction de
Crédit foncier. Il set question d'appeler M.
Ribot à ces (ouations de gouverneur,
bleu q,,',] no fasse pas d'avantage partie de
la Chambre.
Ou racontait dans les couloirs de Palais-
Bourbou que M. Jutes Ferry, eu slip, .... l
la défaite de M
Emma. cul Arène. lui avait
adrosaé l'étonnante dépêche que voici:
e La Fraude ,.pnblicai ne vous r nrcie
d'avoir tenu si énergiqueme.t son
dre-
peau ; elle compte sur notre o oillaube pour
le mal. tenir aussi fermement. »
C'est faut bol-ment épique, et cette
pro,. de 1'00,0,0 de dam mol Obte.ait a.
grand succès d'hilnrité.
M. Rouvier üa pu, moins égayé sea col-
légas ù ses dépens.
Cma mie il arrivait dans la salle des Pas-
Perdus, M. Sarrion a, et devoir le compli-
menter.
e Ah 1 ma foi, 'écria M. Rouvier, m
voilà réélu tout de mémo; mais je t'ai
éch xppé balle 1 »
Le Journal officiel publie : 1' un dé-
cret déclarant d'utilité publique l'établis-
ect d'ace ligne de tramways entre
Bayonno't Biarritz; 2s un o raté i
-
aut des membres e l'Ec `lie trauçeised'A-
tbéues ; 3' un arrêté r o mont des élèves
il g nl, de t lég pli, 4" des
,,ai
s portant r t a o0s dans le se vice
d'état major , la eavaleris l'inmrdaoce et
10 pnreounel enueignaut des écoles mi-
5s des 000iaioue portant muta-
tions d..a l'iut'aaterie de l'armée terri-
toriale.
Il publie, an outre, dans sa partie non
offi cm:le: 1- .ai, circulaire adressée par
10 ministre de l'instruction publique, dea
benos-arta et des cultes, aux rocteurs, sur
l'eoseignemeot I. travail,na ,I d orles
écoles norn glas; 2' 1. liste d, dldat,
décla1és ad miesiOmoult grade de 00i100-
teor des pacte et ohousaéoe; 3' le relevé
olfielel d,., sociétés; 00 cpagniosd'assuren-
.t C vuraurs sou m à la t x
ohLgIi,ired'abannemeut; 4' la Ino, Cils
p 1 la sente fc aogaise des
o..aua arts à l'es position d'A.vole.
La navire de la elndiu Rob.
ber Company », chargé d'établir, pour le
ompte do 1. a Weat Afrioan Télégraph
Compally s, uu câble destiné à relier au
Sénégal les P.,sa,,,,i
.as
Il ange
Unis de la
côte occidentale d'Afrique, cet arrivé le
24 courant à Bikar. L'atterrisaemeut du
.élite a été effectué oc plais suaoès, le
20 courant, et tout fait présumer que la
sera très prochainement
établie avec Eouakry. Le câble esea a.-
,aile suceeasivemeut prolongé Tes a'.nd-
Baseam, Porto-Novo et le Gabon.
Les r..,.lS Un MINiaedon. - N,lualisons
dans le Voltaire : e On sait qu'après las
élections, le cabinet a commencé à délibé-
e sur la ligne de conduite qu'il adoptera
los de la reprise des travaux pariemen-
toiles. Portera-til ses résolutions à la
eonoaissance des députés par la voie d'une
déolxrntion que le O,éetdelt du conseil Il-
11n à lu tribune aassitét .près la e,msiitu-
tloo du bureau dédaitif, ou bleu attendra-
t-il, qu'une interpellation lui a.it .dres-
sée ? Il ii a pasencave abordé cette gnes-
tion, fonts de forme. Il a'arrétsra à l'une ou
i l'autre de .,a alternatives, suivant les
ci eeonstaniubè
Le ministère s'est principalement préac-
bon, en voilé mens. , . e, arrêté lui-mémo
milieu de l'antichambre, les yeux .11a-
,bée sur les frétillements de Mamette, avec
un peu de regret. au fond, que la moitié de
Be
caresses as fût pas pour lui.
Car Mamette .e. plus devait rira de-
viné, .'avait rien compris dea tendresses
cachées d'Annibal :.11. le craignait et
ampait devant lui ràservai t astipim faut
son .,.sur
Sci-
etse,dém.istrahonsfilas
0
9cr
pion en était môme i P". fu t
citait Ma lotte à
arta
g m
ses
es
faveurus.
.
D
ée
qu'Annibat
t ve avait l le Ans tourné, Snipion la
tiare Tes lui avec d es signes
expces
ressifs
et
et des a Va demi I a murmurés tout bas, Il
Clignait de l'ail pour lui faire comprendra
qu'elle ,fovrxit u. peu . eux. cacher dea
préférences Mais Manette, franche étour-
die, pirouettait et ve..IL se jeter duos les
jambes de Sailli...,en ami familiarité Pas-
stimulé, qui la ravissait malgré tout.
Et puis c'était 1. diiterj auquel .,ridait
Mamette, assise snr la petite allais., entre
S-apio. et Mnibal. Comme jamais .[il
n'était sage et ne savait qu'inventer pour
qu'on -s'occupât d'elle, il n. pouvait plu. y
.vol, de conversation sérieuse entre les
deux frères: tout le temps on riait, Et
lorsqu'en riait, Mamet te, pour rire aussi,
jappait éperdument. Cela faisait un vaoar-
ejoyeuz, plein de vie, et presque aussi
bruyant et gai que si quoique -pluie et
OCI poussé là tout à coup, dune ce gite
e, pour l'ouaol"iller et ea réveiller les
tendresses .ndormies...
Mamette vécut doux ans, adorée, choyée,
gâté.; ai elle était ,.t, 6. si avant dame
Je
,mur inoccupé de 9mpion, qui épanchait
ainsi aur alla $ea besoins de tendresse, de
soins eureseents, d'amour protecteur et
paternel, que lorsque Manuelle mourut ,
Mamelle, qu'il appelait tendrement se
capé de la situation finaneihro; on sait déjà
quo le gouvernement s' ttncbera à pré-
senter, P.O, 1887, un budget absolument
ai. Il ne disse mutera pas ta chiffre réel
du déficit et il r, aidera, pour y re-
médier, de pratiquer l'économie dans une
cialoire usai barge que possible. Si 1. à..-
.amie pas, il proposera de créer
quelques surtaxes a impôt. Daos toue les
s il n., .iemandera pas l'auto, isetiou d'é-
oe5tro uu uoavel rrnprunt doua le coucsde
l'auré. prochains, et il ne permettra pas
qu'on fasse d'innovations dans l'assiette de
l'impôt avant que la .,à lit public soit bleu
assuré et qu'il se produise des excédante.
» 0. voit doue que la création d'an impôt
or le revenu est ajournée à nue époque
indéterminée.
e En ce qui concerne noe nouvelles pos-
sessions, le ministère e appliquera à lac or.
ganiser et à en foire des eoioniea es rende-
ment. Il commencera par restrc-iodre dans
ta très I'rte proportion les .barges mili-
ta llce otil naaniàresquelles .eus out im-
posées jusquà a.jo.r. La plus grande par-
tie des forces qui sont au Tonkin seront
rappelés. Il y sera créé ... .rmà. bain-
gène qui art a encadrée dans les troupes
four anis par la métropole Il y sera tout au
plus laissé uu effectif de 12,000 soldats frac-
çaii. Ce. 12,000 hommes, aveu le. 30,000
qui -Ont recrutés dans le pays, s.firoai
1111, lot pour achever de purger la ré-
giou dos han 100 de pillarde qui l'infestent.
Le gênai st de Couray a été consulté à ça
sujet par le ministre de I. guerre, et deus
sa ,épouse, qui eut parvenue hier à Parie,
i1 annonce qu'il approuve ces plans et qui il
se fait fort, duc, ces conditions, d'assurer
la tranquillité dans tout le delta et la ab-
reté de la route du fleuve Ronge jusqu'à
l'Y.uuam.
» Eu oe qui on500rUn Madagascar, ace
forces seront coucautres. sur les meula
points do cette île qui soient important.
pour le commet.., notamment Tamatave,
Majnnga et Diégo-Suaroz.
» Quant au Sénégal, boire occupation y
sera également limitée. Loin de disperser
nos forces j .sgo'au Niger, dans des postes
éloigné, le minietàl e donnera l'ordre de
les r. pprooher peu à peu du littoral. »
Le T.avAIL Dag C.AMeass. - En dehors
des projeta poLtigacm propremuot dits qui
a paraissent pas devoir être prés.etés
tout de sui ta à la Chambre, le cabinet
va
déposer, immédiatement apréa la consti-
tation de la Chambre, divers projets a..-
ant 1le finances Ou Ion relations ea-
térienren qui exigent une prompte eo-
Iutiou.
Ainsi la .loisir. des poste. et télégra-
phes va déposer deux projeta de loi Leu-
laot à cet fier : I. la c0OVOntieo postale
international inclue à L b e et 12
en tioo t.l phiq.Ur Iao t oisr
conclue
à B.:rlin. pli ,ot des délaie
fixés dur la mine en vr d
O e cou cool
euté pou, tee mfiosl
eCtant
.
importé que la ra .tard u
m li ponlarleur tutntervinnue
sona retard. La -'latin.
postale da Lisbonne comporte, nitre a.-
tres réformes intéressantes, L'élévatioa de
3 à 5 kilogrammes du poids des colis pos-
taux Toutefois, sur ce point, la réforme
est f0cultatve pour la France. La comis-
ira des finances de France ayant fait des
0111octio.s an point de Tua de la perte que
pourrait éproavar la Trésor de a. ebef,
puisque las colis postaux sont exempte rte
canot le la gante vitesse, ta refar,ne
a appliques chez nova Ii-épolua qua le
gouvsrann:out 1150,11 favorab la Cl décret
p 1 [a .111, g N"
la , Tonna oimport, rat 100110m points
des réfer mea moins importantes , il t
s dont il eaumoins, intérêt
Acnépas (retarder l'
y .p."ip
lcatioo.
La convention iélégophique comporte,
do son côté, d'assez notables abaissements
de t a o n . , et mile doit être exécutoire le
avril piochai.. La gouvernement alle-
maud avait promis d'adopter uns taxe
unique la 20 centimes pour toute l'Enrnpe,
par analogie avec la taxe postale unique
qui exil te déjà entre tous las Etata euro-
pérns. Mais la Fraulec n'a P. s'eesoeier à
cette proposition qui dorait pour effet de
faire perdre au T'aé.or une ressource de
danse cent mille francs. Néanmoins, las
réductions c sacrée. par la convention
o t assez sensibles, puisqu'elles ont pour
effet une réduction de i coche, de 600,000 f.
pour la France. Il est vrai que cette pur te
pourra être Compemsée ultéeienremeut par
le h100boe résultant de l'accroissement du
t ,..Oc,
Le mi mette des Onancos doit déposer de
n cO1é un projet Ae loi ayant pour objet
de régolariser quatre crédita ouverts eu
l'absluce dea Chambres a ee apprubalio.
du Camant d'Etut, comme la loi le permet.
Ces quatre crédits s'élèvent n totalité A
1,355,000 fr., à savoir : crédit de 500,000 fr.
se ministre de l'intérieur pour -Cours ...
populations éprouvées par l'épidémie eho-
a 911e n, on le vit an rouler sur le plancher,
sanglotant et crient:
- Ma fille est morte, ma fille est
morte!..,
Elle avait fait toute sa maladie aur les
genoux berceurs de Scipion, qui avait pris,
en cette circonstsece, la premier congé de
vie de bureaucrate. Mais il aurait damé
an démission, plutôt qua do quitter Ma-
mette Elle ag dans es bras, devenue
très iotell ger t A 1 ris iers moments et
las
prenant i s
ai 's d p irae personne qui en
courir. Elle buvait à la cailler, comme eu
enfant, et agitait donceme.t aa petite
patte pour dire a merci . quand elle avait
bu. Paie ans yeux clairs s agrandissaient ,
p...atant u.e expression, une pensée. Elle
paraissait dire : a Je .sis que je vais .an-
ri"" :e J'ai de lu peine de te quit-
ter, toi qui m'aimais tant 1 » Alors Scipion
lui répondait en pleurant, lui faisait des
raisons
mine s'il était fou, n
vaut plu., qu'il parlait à un uhlan. Ce n'é-
tait pas un être iaco...ieut pour lui: c'é-
tait Mamette. sa fille, sou trésor, tout oa
qu'il avait aimé sur la terre, tout ce qu'il
.cuit Im aimer.
A nifbal .e dit pas ua mot, lui; mais,
quand ou enterra Murnette, seig...ssment
clappé. de linges propres, dans le jer-
dio pproche d'on ami and Soi ion
, p out
fait le trou, rejeté la petite mn, tout
englé, eut rejeté doucement sur
eut Clin 1a
terre enlevée, Aomi qui assisteà Coup
à
cet l
nt
ue
avait tapé
dur tact coup que
le
solo.[
eil lui ai avait eut lq la, et il aimé
mit. Jamais un ne out qu'il avait aimEllem,ai
Manette.
lA suivre).
I
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1Sii![Ntl. Oï
lérigeo; crédit de 500,000 fr. au minietee - il A. a d'autres où il est plein de rôti- quels sont ceux qui ont employé des armes
du summeree poar dépenses occasionnée I e-' M 1 U de P"i f r e p. t pains 0, 0ee
P., l'épidémie oholét' qor ; crédit de 1 avoir des idées plusl i
e
mes, e t a puissance lin ( t u e r a i , L'opposition cooearvatriee
105.000 te. au ministre ce 1 redk,ose pour
frais des OMetlnns sématortales; crédit de
250000 fr. an ministre des affairas etra,-
géres pour frais de Is 00mmine,on de 1011.
mitation de la frontière du Taupin.
-
La-' LddeMNNTt iNSat.o.u8. - On sait
que lo gon t a l'intention d0 p, non.
ter à la
Chambreon
surtout des fois d'aflniter.
Indépendamment du projet de loi a.r l'or-
ganieation du service d'hygiène dont es a
parlé, M. Pierre Legrand vient de soumet-
tre eu Canveil d'Etat un projet de loi sur
les logements insalubres
D'après ee projet de loi sont réputés in-
salubres les logements, tee habitattone, let
ûDeh'se.cet. commerciaux et dépendan-
ces qui, par leur mode de eenstruction ou
d'aménagement, par la défaut d'air de lu-
mière, d'ene, ou pour toute autre cause,
se trouveot duos des conditions de
nature
à porter atteinte à 1. vie ou à la santé, soit
des petemmee qui les habitent, y sont av-
enpées ou y séjournent, à quelque titre que
ce soit, de jour va de nuit, soit dee habi-
tantedelaeommnne. Suit compris dans
cotte énumérations les voies privons, conta,
courettes, terrains vaguesi etc.
Le loi pose ensuite le prncipe en. l'inea-
tubrité des habitations doit être détruite,
qu'elle provinsse da leur installation pu-
m tive, ou qu'elle soit la soneegnenem de
modifications nuooessives et quel sait
fautant de ces modifications.
quo
Les attributions dos eommissiune des lo-
gements insalubres muet transférées aux
conseils et commi,aions d'hygiène qui
noaeeut.urlestravaux il méeeieiaiem,atà
exécuter et sur I.e habitations non suoeep-
tibles d'assainissement.
Dans certains cas urgente, ces travaux
seront ameuté. d'office, sauf recours cou-
tre le propriétaire eu le Ioeataire respon-
sable.
Lu loi dispense pendant trots ans de
l'impôt daa pates et fenêtres les ouverte-
res pratiquées pour aaaa nue naisu.
,,ait
propriétaires qui refusent de défé-
r sua iojmatious des c ,cils et 00m-
isslens a'hegiéne euet t punis d'amendes
élevées dt je produit est verne, à Parie,
d s p
ofttoi'11,
i
an, xtauae publique t, dans
pur uts, au profit des bureaux
de bienfaisance.
Lis moeIipalitée ne délivreront de per-
mis de cnstruction ou de permis d'hsbi-
tati6u que pour lue n,uieena remplissant
toutes les conditions d'un. hase. bygil oe.
Toile e+t, croyons .ou e, Pelle net, de la
loi préparèe par M. Pierre Legrand. Elle
répond à une nécessité aur laquelle il n'est
pas 'cota d'insister après leu épidémies
cholé
briques
de cette .allée. Il ti est pas
tontilA non plat ,LA rappeler qu'elle intO-
resse doublement las travaelleurs, logés
trop soue et dues des conditions fuue,tea
à leur sauté comme à leur insanité, - et
qui ont déposé, dan. l'eoqufte de la Cham-
bre; que la mise A exécution des travaux
d'auma,nissement suffirait A Pares seule-
matit pour danger de l'ouvrage A un grmid
YtomLe de corps de métiers et pour faire
cesser la arisa.
REVUE DES JOURNAUX
Dans un récent article, le Journal
des Débats se demandait ce qu'allait
taire la droite et quelle ligne de conduite
elle comptait suivra à la Chambre. Voici
d'ailleurs le passage principal de sou ar-
ticle :
Des. écoles sont en présence dan. la
Droite de la Chambre des députée : l'une
veut renverser la République et elle le dit
très haut; l'autre anaonee de sea enleu-
lices que celte de réparer fies (antes .".-
mises depuis ans dernières -même. M. de
Cazonove de Pradeues est de 1. première,
M. Edouard Hervé cet de le seconde. On te
demande laquelle des deux l'emportera au
point de van de la direction à donner dans
le Parlement au parti de l'oppemitiou. Nous
,e telle habitude de voir la. via-
lotosa.ondoive las modérés que, s'il fallait
Parier, noua parjurions v lontiers en fa-
veur de la peome.re, colle ode M. ils Doze-
nove de Pralines. La Oaaette de France
me demande tous Ies sorre cumn,ent on peut
attendre rien de bau sous 1. gouvernement
actuel; elle dénonce .amine chimérique 19
rêve des royateates qui croient pouvoir,
môme provtaoivement , corriger soue la
République les erreurs de 1. R?pobliqua
Illusion funeste, s'écrie-t- elle 1 Et, d'ail-
leurs, comment les ,no.archiatus doués de.
mollleures intention, pouiruient-ila faire
quelque chose de bon et d'utile, pque
M. Loekroy, .van sou assemblée plénleuisre
des C'euhea, las exclut du Parlement,
puisqu'il et formellement annoncé le pro-
jet a d'ignorer la Droite e et de gouverner
comme si elle Feuistait Pas.
Et plus loin :
Nos n'approuvons pas lo projet si .ber
à M. Lockroy, Mais il y a poco la Droite
nne o,aniere de rendre ce projet réalisa-
ble ; t'eut dose couttcer elle mémo .a.. la
bannière d, M. de Cazenove le Pradmea
et de acier: e Sus d la Itépubl,quele
Aussitôt tous les républeenine ae trouveront
d'accord par eneha.temeat. Ils auront te
droit de traiter 1. Diode eo..e a,e /ac-
tion fnconstt(utlennelle, de t'ignorer, de
gouverner sans elle. C. ,i cet pas u. qui
l'auront mia. A' dehors de la Coostetu-
lior. Elle m'y a.1. mima elle-mô.o. Si on
l'y laissé, de quoi pourraitelle se plaindre?
elle l'aura voulu. Nous n'avoua Pas à lui
donner do conseils : an n'eat pas notre
rôle; noua L'attendons à l'ouvre puni sa-
voir s'il faudra, nui mu net, compter avec
elle. Notre convictino, aussi grande que
jamais, au milieu de 1. poussière de te
électorale que n'est pas eueora
tumbée, D'est qu'il n'y a de possible et de
durable en France que la République.
Il y a encore eu nuance a.. chose. qui
mériteras leur attachement, il y u des prin-
cips et défendre, il ya des intérêts d pro-
léger. Depuis leugtemps noua avons auto-
pris que tout net. ne, pouvutt se ,aire que
eu,' le terrain républlcuen et nous l'avons
dit très haut: oértattis nrmiarehiete., bisou
la dira auasl haut que nous, l'ont-i osant
ra t-il meut? Lobai quels se proposant
ue
va Parti m.dô peo acte
du parti
odé,ôré,
, indépendamment d
du nom
do Unenerlle nI "a
onve
ve
nom?
nom? 27 telle aarsion seF ol de as-
"Il
u
o
urprendre agréabi y
mais ,m,. araignme. nne déception Pose-
.,ai,.
e
avant l'étiras- M. Hervé a de
bons jours ail fi est plein d'abandon, mais
Eoaore sue Pots,
qui l'em,eudons; nous er-
rom des doua qui l'emportera.
La Gaelite de France répond aux
Débats :
Las Débats ce se fout pas ana idée très
nette da principe Iégilimiata et pu, ..asé-
quant comprennent ,.Il l'attitude des raya-
listes, qui on sont et na peuvent ai. ,les
flots.aa ae violettes, de aouspteation et de
coup d'Ekat.
Le. legitimists., k la Chambre, damas
dorant la garantie de nne libertés et de nos
droits
II, exigeront le centrale et le responaa-
bilité, qui ont disparu depuis que les répu-
blicains nous gouvernent.
Ils défendront la politique française,
contre la politique d'un parti, d'are fac-
tion st l'ense mble môme de ces reveudeaa-
C'o
fil n, qui a f,it eomprenlra au pays, titane
victime des .xpérleno:,a révolutioouaires,
que la ,aunarehi', est le .cal gouuerne-
eol eu état d'e sonar à la France cette
a tranquillité dont elle u nuit s et de
"Il,"]
Il' r ces principes et n s interéte r
put éveillant enaare la aolmde des
Débats.
Se la République peut see'la défendre ces
intérêts, qu'attend-eIle doue? - Que les
Débats le disent.
Les modérés peuvent ils contester qua
tomm
es plus radicalisés aujourd'hui
qu'il y a des, ses!
0e, comment osent-ils espérer que la
pratique de la République, qui a produit
cette aggravxtiorr dans le mal démagogi-
que, noua g uéeieae nota la temps ?
Le programme daa légitimistes est 11>116
par les aspirations mômes du peuple, par
les exigence, de tant d'int6i las, de droits,
de fbortOs violés.
Ou cherche très loin la cause de leur sue-
cév il .et là.
Les légiti,mietas as vont ni sa parti, duel
le Iras étroit du mot, ai une fraction. Il ne
saut pré eaapér que de In défense des enté-
térRts gtnérnon de I. France. On ne che n.
fusa pas plan leur careetàeo, aur
Il puent,
qu'ils ne peuvent le changer euxmêm,s.
Voilà pourquoi Ira Débats penvout être
bien travquellea sur leur compte.
Lea Débuta pensent que r les monvr-
chistes sabusent en travaillant contre la
République. 1
Peut élite tireront-ils las marrons
n de fan, mais ce ne mers pa. leur profit. e
Les Débats veulent dire que le opeoe'erne
a plus do .bac. que la mo.meuble .Ait.-
.ai..
C'est mua orient.
M. flanc, l'ancienne Éminence grise
de teu Gambetta, la nymphe Egérie de
M. Jules Ferry, écrivait récemment dans
le Voltante ..
Maie il faut, dans nne diseutsiou aoleu-
nelle, montrer à le France avec quelles
"Pli n é s n s adversaires ont
combattu, d, gnale moyens de pros agenda
odieuz et sels ,le rot usé : il faut les .et-
tri, en fera de laar bac ta; il faut que les
monarch,.toa soient obligés d,, -air -
ualira pt'bliqueueeit, A let tribune,
qu'ils out toitappel ... sentme,tta les
plus indignera; que, ,..A auci des (a téréte
6 1 iapatrie, dans roa,st, dan, lo
50,1-00' st, ils ont p,oseis In désorgaoexs-
iion de l et mée, la sup7 eeaaiun d'a traie,
tdt jlt ritj 'al Q -tla diacu
art let u, et I. falot. t sen reléveva
peau lite opposition qui est entré. au Par-
lement par ana porte aussi basse est une
opposition déshotrorde et impuesaanta.
La Gazette de France répond par
quelques arguments ad hominem :
Voilé 1. Droite et les 3,600,000 6leuteuea
qui ont voté per elle bien traites par
M_ Race, partisan de 1. sousveoiuoté du
nombre.
N-, ne doutons pas que députés et élec-
ul-
ni for ne sue, et marris d'avoir mes M. Re ne
ai fort en colère ; mais ils le ont Pl. de
, et l'a dreeteers qui dan. quines
jour., v endrout siéger sur les beau. vides
da 1'upportnnime.. a regarderont pas à
la hauteur de la porto par laquelle M.
Rase va euoayor de ee faufiler A la Cham-
bre.
Hootousem battu à Paris, il cherche
eu province un corps électoral qui l'agréa;
et la trouvera peut-être, si M. Glômooceau
y consent et se M. Goblat n'y ,ait p. d'obs-
tacle. Pour notre part, et a, n'en sorm
pus désolés ; M. as", eat nn de ces diss.'i,
vaut, lotte, mais sûrs, dont lattai .e est--
de,. p.s à su produire. Il a, pour sa part,
f0, tentant aidé à compromettre M. Gam-
betta; et redeviendrait deputf pour ache-
ver de perdra L'opportunisme et embarras-
snr MM. Brisant et Clémenceau, que nous
e'eatimereeus pas que ça sort me calamitd
publique.
Si vraiment la moite
,ai
,,,ai
abniseée
qu'il le prétend, il lai suffira de e placer
dans le plat... de gauche pour relever la
droite.
M. Rave en veut à la droite, 1l aurait
tort de croire que la droite loi ma veuille ;
vous qualxservices il a rendus à
l'oppaaitim, et nous espérons bleu, s'il ren-
tre a la Chambre, qu'il voudra bien eonti-
talle, son petit travail ; il nous reste
250,000 voix à déplacer pour avoir la ma-
jallie dame 1. pays ; mi M. Ruve est Ida
député à quelque scrutin Partiel, u
bourse partie de 1. besogna sera faite
et, eu prochain scrutin gênée'al, la porte
basse sera pour la droite la porto triom-
phale I
Le Soleil, répondant de son, côté dit
tris justement t
Voilà de bleu gros mot.. Noue na croyons
pas que la part, conservateur ait à t'en
ô..nseir. 0, sur. de la peine à démon-
trer Au pays que les candidats de l'opposi-
tion coneareatreee, en u gnalaat eu paye
les fautes e,omises dans te dernitre lé-
gislature puril'aucieeue majorité republe-
.uine, aient employé dos moyens de propa-
gande odieux et vils On gara de 1. peina
à faire comprendre au snfrega ..i,., ,Al
que ce volt eue vante pour ltnot-
uooser-alliée d'avoir obtenu
trois rail-
lions cinq cent ,,elle coffrages, en com -
luttantme politique qu'elle es ta.)...a
regardée coin me fa .este ... intérêts de la
patrie.
Lea etveervateuri peuveut attendre sacs
.
teinte l'heure da la vérelcatioa
de, pouvoirs. Ils doivent môme .achat-
ter quo ",,i,,,,, auquel sa livrera la
Chambre ..et aussi approfondi que possi-
ble ; car 1. public sera ainsi à mémo de
bien voir de quelles .,mea ma é est aervi et
des idées flzem est bien grande sur un parti. , sait quels Bout ses droits, o inme ,lie sait
quels sont sss devoirs. Aux trois rnellione
cinq seau mille électeurs qui lui ont libre-
ment donné leur eonbanee, iresploteov
roi vaut ce a promis de travailler a à
re t,Enirla Franc. soi Ix pente do 1050e-
cbie et da la raina. s Elle reaplir t sa nus-
Alla ove,: ant,nt da fermeté quo de modé-
ration. Elle r.., c'en la,asera pas détourner
par les p1O Ellenecfu ealculéea do ces ad-
pas
l
politique
degituHOn ; elle fera de la politique d'af-
Peines. Elle ne fera pus
il
sa
boucan, comme
m l'espère doue les rang. de 1. gauche ;
elle défendra, sans boucan, mais trés finer-
igsemeut, J. intérêts matériel. et ma-
aex x de la société Française.
I C'est ans droit vis u-nie te parti républi-
00mme dent son devoir vie-à-nia do
eudrago univmreel.
Sans viser directement les articles des
Débats et du Voltaire, M. Hervé donne
ana conaarvateurs des conseils qui sent
la meilleure ,épouse aux articles des
journaux républicains :
Un des plus brillants journalistes du
Parti répubiicaio écrivait l'autre jour,
dans sa article ligué Nestor, que la Répu-
blique n'a pins ni ou homme ai ac sym-
tèma. '
Nestor a raison.
La République et eu deux hommes. L'un
K appelait C'rebetta : il est mort, L'autre
û appelle Jules Ferry : il s'est rendu lapes-
sibu.
La République n'a jamais ea de système,
ou du moine elle n'Au u A. q,i us :.aloi de
jouir du pouvoir et d'eu faire jouer ace
amis, sss partisans, ses créatures.
Ce n'est pas 1. fauta de la République ai
elle n'a pins d'hommes; mais c'est sa faute
si elle n'a jamais eu de ayetéme.
Depuis 1971 elle a erré d'idées en idées,
sens jamais s'arrêter à aucune.
A la suite des trrriblea événements de la
guerre fr.nco-allemande, la première idée
des républicains, et particulférement du
Gamboita, était de prôpnierla revanche.
O'xtet uo projet dangereux peut être,
difficile en tout cas. Ou y a bientôt ra-
nm,cé.
On et songé alors à réaliser de grandes
réformes eeonomignos et fiaanmôres. Gam-
hello s'est fait numou r président de la
eommismeom du budgrt®et u essayé l'étu-
dtor nos qupetious mpéetales Main eureuee-
ment il .tait ,nul pr5paré à as rôle par son
pansé aussi bise que par la nature de son
esprit.
Cette aecosde phase de la République
est restée tout ..ami stérile que 1. pre-
miAre.
Alors est venue la ry n e phase, celle
à laquelle M. Jales Ferry a présidé. La Ré-
leque a repris des allures bel l igreusea.
Seul ment elle "a eberehà des adversaires
ns d:mgereux que Les Allemands. C'est
urnes Cheveu, qu'un o voala prendre la re-
anclov de SIdan et de M. 0. 'I'. Pas été
plus heureux dans cette naisiéme phase
que dama lev deux premières.
Si nous rappelons ces tent.eh... stériles
et mes avortements sueoessifs, ce net pas
pour lu éi,obo,A rs 0051 or contre l'a ('a.
a
lin ur un enmnm,ntl
Dans quatre u me les chose, avivant
leur roses r. a1 irai, peut-6tre avant, si las
lets me ,m puitett, lev eouserva-
V. arri--o ,t ma pouvoir.
Vol. V''r e p lues mea chers
s, l', xci. pie que vit es ,,et donné Ies
ré ubllcaooi. Veau mn si bien et
lat que .mi qu'onne gouverne pas un
grandz
pays clos lai dm.er des setiefae-
tiens morales ou des aatiefactioes maté-
rielles.
Let politique ne serait que le plus ne ré
de toua les jeu., ei elle n'avait d'autre rô-
..,tat que d'amener to.'ai ...au pouvoir
des hommes appartenant à des partes def-
féeentx.
Le pouvoir n'est qu'un mayen : le but
'est la gramder du pays oet.,. t au moine
sa proapér, té; .ravi l'améliortion du sort
de cet être collectif qui d appelle une .a-
fin..
Travailler constamment à cotte tuchd,
c'est le dcvait d'un gon vernem..t digne de
ca nom; c'est na raeeon d'être.
Peur ..,ample, ana tache semblable, il
faut .,y être préparé.
On n; improvise pus plus leu grandes ré-
formes IttOeleurea qoe lev grandis entre-
prises extérieures.
Vous donc , sens lesquels se tourne 1.
France en e moment, v ua qui Otes
aujourd'hui l'oppositeoo c uservatriee et
que .erra dates quelque temps le gou-
vernement cm...r.teor , prépares-vous ,
dès à présent, aux reapousabilimée du pou-
voLe
jour`N1;1 n est appelé à diriger les
affairer de at, on a plus le temps d'é-
tadtsr les questieua : il faut être prêt à las
résoudre,
L'h e mùr ne réalise que les idées
de
an
jeums.e , et encore , pas toujours,
Do même us pari qui arrive mu pd.-
voir ne réalise que les projeta qu'il a mé-
dités bons du pouvoir.
On ne saurait mieux dire assurément
et il faut remarquer combien ce sage et
patriotique langage forme, avec 1.8 ta-
renrs des organes républicains, un con-
traste édifiant.
L'ATTENTAT
CONTRE M. DE FREYCINET
Ou connaît ..fin le no. de l'individu
qui a tirele coup de revolver sur M. de
Freyciaet, ainsi que le mobile de l'atten-
tat. Voici comment ou a me le nom :
Don. 1. journée de veedred!, M. La.-
p6rilraile eétair eVaogir do 314,
était allô pe
prévenir le
le
co commissaire
do po-
lies do quartier Saint Lambert qu'on de
.es locataires nommé Pierre Mariotti.va,t
disparu depuis deux luera. Comme cet hom-
e p.rassiat esse. exalté dépens quelque
temps, il auppm,aet que ce devait litre l'as-
sassin myat.rieux.
Le cnsaire se fit donner le signale-
ment
d
d
u
u
IO
locataire, et, à peu prés certain
de l eln, tô, il fit ..e am'sic ts
e Papier.
gui sa trouvaient dans la chambre.
Comme nous l'avoue raconta, L'inculpé
avait demandô .aimera avocat M. La-
guerre. Le député de Vaucluse avait écrit
Ï M. Bondes, juge d'instruction, qu'il ac-
ceptait d'être, 1. conseil d'abord, le défea-
mou ensuite, de l'inculpé; celui-ci a été combien règnent encore les superstitions
é demi 16 e biset de M. Rouait où du moyen Aga. Ou pourrait roter Celle
ee troneart M. Ls'goenme. grande otite de la Suisse romande où un
-Voici le défaaa... que voua avez rà- bouquiniste infalligeut et pratique vend
clamé, lui dit le juge; vous avec déclaré toutes les aoneeu des lierne de conjura-
que sous parleriez en A. présence. Bleu- tiens magiques tels que le grand et le pa-
ver' disposé? lit Albert. Il a pris du parchemin enfumé,
Il hésitait. et avec des ancres de diverses oaaleurs, il
- Je dois voue dire, reprit M. Benoît, et copié dee invocations au diable Cl aux
file nous savons déjà qui vous êtes. esprits infernaux, trouvées data de sioux
- Ohl Ut l'hcmme, qui haussa les bouquins. Et il me rencontre des imbéciles
épaules. qui lai achètent ces manuscrits pour 40 et
- Oui, vous vous appelez Mariotti, 50 franea, dan. l'espoir que Sainn leur ap-
- Cou ént s vezvoue cela? paraîtra et ]car révélera l'on droit où sel
- Nousl'avons au rue de Vaugirard. caché un trésor, car .,est là le principal
Voulez voue parler malmenant? moti de l'évocation des diables 1
- Ouï. Du reste, oe u'.A, pas là seulement qu'on
- Se m'appelle, dit-il, Pierre Mariotti, rencontre ce. pauvres fou.. On a or, té
je amis né 0e 1827, à Clamas, arroodiese- derniànsm.ntà Zurich an Wurtembergeois,
ment de Carte (Corsa). J'ai travaillé dan. uommô Boue, qui avait 'homme à escroquai
tes peut. et chaussées, Lors des travaux de de forte. sommes à plusieurs paysans u
l'istbmo de Suez - vers la fie - je suie moyen du epiritieme. Sa femme était la
resté quelque temps à Port-Saïd. Puis, médecin qui dictait lao ordres des esprits,
quand M. de Leesopa .fermé]. Compa- car Booa en avait plusieurs à sa dinpoai-
gaie de Panama, j'y soi e entré comme sur- fie. Il a donné lente..ms à la polies.
veillant. Da reste, ces boaa esprit. étaient très
Là, tous !Aie malheur. eut venus fandra dévoués à Boes. L'un d'eux, M.]Ihisedeck,
mur m ol,
J'avais une fille de vingt-trois par exemple, donna nu jour l'ordre sul-
noa, que j'odorats; elle a été -emmené. P., Vaut à un paysan : r Michel, et), doit
un agent le la Compagnie J'ai voulu récla- avoir un habillement noir pour ni évo-
mer justice, on ne m'a pue écouté. J'ai As puer; domo lui 140 fr, pour qu'il s'en
soya de lutter,on m'a rainé, perdu, ,,Lassé, tassa coufeotioour un immédiatement. »
Je suis revenu en France avec lae quai- Le paysan empressa d'obéir.
que. ressources que j'ai pu réunir et j'ai Do vieil avare d'Oberhanie donna jus.
de nouveau tenté d'obtenir justice. Tous qu'à 5000 francs à B os dans l'espoir de
mea efforts out été vanna. Je luttais contre las vair décuplés par las esprits.
le nemniro Je sui. entré à l'a e e flav.A Le rand évocateur était sur le oint d
g mo g p e
comma porteur. Je gagnais à peu prés ms partir saur le Tyrol, quant t aruete.
. Mais je sala tombé malade. On .,amis
l e On trouva chez lui un béton magique eu
àbtel Dieu, puis à la Charité. Quand je forme de sceptre qui avait un globe au
tl'H
ni. revenu à la santé, je .'.,aie plus de bout surmonté d'une croix.
place. Lus paysans crédule. mont désolés de
J'ai fait clora tenta sorte de métiers. cette arrestation qui a eu leu, préte.-
Mais je us perdais pas de rue mon bat : os. trdent
oue l., ets, ..meut où ils allaient enfin
tenir vengeance de la .art de .a pauvre trouver lse
es trônera promis.
petite. Main qua peut an malheureux, seul,
sans protection, sana argent?
Dix foie j'ai écrit
je
mmiat'a dee affaire.
étrang6re4. Jamais
je n'ai obtenu de ,à.
Parité.
Il fallait eu flair. Epuisé, sema restour-
aee, désespérée j'ai voul. attirer .or .on
j'a timOm. J'ai guetté M. de Freycinet et
j'ai tiré u n
cour de feu.
- Ce,. t 1 loi a dmnandé M 911onoit,
vous ,.an I.agiteez obtenir juat,ce A..A-
seinant le ministre?
- Je n'ai joutais eu l'intention de loi
faire le eendru mal. Qu'on ....m. ,,,a-
droit où le Prote eat passe. Je n'avais qu'A
étendre m brou pour tuer à bout collet i.
Ori js a'ai pua même touché lu voiture.
Fate. qoi, vans -tr- par la trace de
u
la
balle
e que je tirant dans mas autre di-
reotiort.
Ce fou j'ai voulu, je ll'e répète, c'est faire
du tapage pour attirer attention sur mai.
- Pouequoe n'avr..voue Pas dit cela
dé. le premier jour?
- Pares que je voulais quc mu déclara-
tien fût faite eu présence d'un avocat qui
la cortifierait. Je ue voulais pas que cet.
démarche aupréme fût btoufibe comme
toutes Ies autres.
- Vous avea demandé M. Laguerre. Le
coon.sstez v?
- Non. Je l l''aavais
vu seulement dans lot
réunions publiques.
A cinq lieuse, MM. Buron, juge d'ins-
truction; lémo't, remmusaere aux d61a-
gattous
ue
tlomitree, et Laguerre s saut
rendra ma 4mo,ele de Mariotti, 314,,as
de Valgrard, Près la porte de Vermeilles
(Notons, e passant, que la presence de
l'avocat à -L'a desceote de justice était lie
perataiten,
oté ie ,q,pl, cation de la nouvelle I,,
nott) sala non ncore promulguée, m odt-
fiaut le Code
d'eeastruotioo
ilurure e.)
Mariette suivait
dansuna
e
v poost
avec
deux agents.
La pelote chambre qu'oecapait l'inculpé
est le type du garni pauvre. Elle est su
deuxième, sur la rue, petite.
ce... meubles, un lit ea fer, nue table
de bois blanc, ave malle. Sur la chemi-
née, pour "et rnement, une bouteille
dans laquelle est fiché un bout de chan-
delle.
Il habitait là depuis ie mois de janvieret
payait 150 francs par eu.
Mariotti vivait là en apparence très pat-
sihie, rentrant de bonne heure, parlant peu.
Depuis le mais de juillet, il était dans la
plue oRrea.o miser., dépensant troll ou
quatre .gons Par jour pour sa nourriture.
Le matie, de l'admire, il avait déjeuné d'un
.missent d'un aou.
La perquisition n'a pas duré bloc long -
te.ps. ,
On n saisi divers papiers, parmi lesquels
le fuie,,, manuscrit gui renferme jour
par jour les doléances du pauvre diable. On
a trouvé aussi un petit album contenant des
photographies. On lui demandé si le
portrait de sa fille s'y trouvait. Il a incliné
la télé et a montré uoa photographie de
jeme fille d'une réelle beauté.
C'est celle qui, selon lue, aurait été vio-
lée d'abord, puis aexnssin6. - à nu mo-
ment, il a dit empoisonnée - par m bout
employé des ira.... du Canal de Pu-
naD'après
M. Marins F001000, geeréteire
général da la Cump,gel, de l'isthme de
Panama, Mariotti aurai été sou pas A.
ple,yé de la Compagaio, .et. envoyé là-
basen 1880 par les eeneeesiounairea des
travaux
A six hnetou at demie, la, magiotratn
s'en muet retournés au Palais. MArt. fil a
été eeeotdu,t au Dépôt et de là à Mnzas.
On doit examiner aujourd'hui ai las t'a.
cas de la balle lire. par Mariette muet
réellement visible.. 0. calculera alors si
la voiture ce D'ouvert deus la trajectoire,
ou ela , comma le prétend l'inculpé, le
coup été tiré dans une direction tout op-
posée.
De cet examen dépendra la décision de
la justice.
Si la trace est retrouvée, M Laguerre
se propose de demander une ord.iuaoce
do son-lieu A. eo qui crocs.. la quanti..
d'asssasiuat. Pierre Mariotti ne serait alors
poursuivi que pour part d'arme train ibée-
aitnir. de 25 fr. d'amande au pis-
D'a tés Ies r .cherches qui ont eu lieu
iatere des affaires trangères, las
sa min
dernières réclamati.,ns de Mamotti ont été
faites soue le précédant cabinet ,et remon-
tent A. .ois de .ai 1884. M. de Freycimt
n'avait jamais eu à e'oeeaper da cette af-
faire. (National)
I
BIBLIOGIiA HI S
Rentrée dee Catéchlerneu.
Le sois aasécmmoec (1), conseils prati-
ques pour Men luire le catéchisme aux
en/ants, ,nu lus 'au ose .era»'lr, ,,Il ..
excellent petit livre, appelé à rendre de
grands A.rvecea, faut sua prêtres chargés
de faire le catéchisme pour les pereseses,
qu'osa maîtr.s ebrétrens, aux catéchistes
volontaires, qui ont à orner de foire de
l'étude do aatéehieme la buse ries eroyan-
ces et de la morale de leurs enfante.
Le cardeosl Deapeee, en adressant à l'au-
teur no approbateo, trée flatteuse, a ad-
mirablement exposé les mérites de ce livre,
et noua souhaitées avec Sou Emiuanos
las
fo.et
raillesque dalla
'êp.od
clergé, t car
beau dans
temps d'Eccles sans Dieu, c'est nec seule-
..et aux prêtres, a .mi aux parents
chrétiens; d. bleu faire apprendre le.a-
téehesme à leurs eofaute.
Voici le sommaire du w du novembre
,885 du Magasin illustré d'Eduealion
et de Récréation :
L'épave au Cynthia ; Une ladre de Paris,
par J. Verne et ,A. Laurie. - Voyage dame
allaita lue,,, des étoiles; La préceauiou dos
équinoxepar P. Gouzy. - I.omsette au bal,
Par F. Dupue de Saist-André. - Le Nouveau,
omédte, par B Vadier. - La pauvre âne;
par P.-J. Stahl. - L'oncle Philibort; Eut,,
parmi. et filleul, par S. Blaady. - Le livra
de mantille : Histoire de Toucho-à-Toat, par
F. de Sil-
Souries de 0. Roux, David, Geoffroy et A.
Marte.
AbomAmant. : Parie, 14 fr.; départi
monte,
10 fr.; Union, 17 fr.
J. Retze, et o., éditeur, 18, rue Jacob,
Parie.
On s'abonne aussi : bureaux do .Tournai
de Toulouse, 42, va. Saont-Rame.
Revue deu Drux.Mondee.
Sommaire de la livraison du 1.' no-
vembre 1835.
1. - L'amie, dernière partie, par M. B...y
Rnhastre.
II. - Promenades archéologiques. - Emée
en Sicile, P. M. Juste. Biologie, ,le l'Acadé-
mie française.
III. - Emma, eolao des lies Havai, Par M. C.
de Varigay.
IV. - La vie de Shak.peare et le paradoxe
Baco..i.a, par M. Henry Caohin.
V. - En deçà et au delà du locales. - V.-
De Belgrade à Sophia, la Bulgarie actuelle,
pur M. Colis ,Je ],oreille.
VI. - Alexandre parois., prince de Parme,
par M. Auguste Laugel.
VII. - La; famille Boehhoul et les études de
mure berlinoises de M. Julius Stinde, par
M. G. Valbort.
VIII. - Revue littéraire. - L'éloquence de
Fléebier, à propos d'ire livre récent, par M.F.
J'ouate.-
IX. - Chronique de la geisunine, histoire
politique et littéraire.
X. - Le mouvement flasau!er de le quia.
an'..'
XI. -Bulletin bibliographique.
Anarmements . Départements , 1 an,
56 fr. ; 6 mois, 29 fr. ; 3 mois, 15 fr.
Paris, 15, rue de t'UniverAlté.
On â abonna aussi à Toulouse, Bar....
du Journal de Toulouse, 42, rue Saint-
Rome, où l'on peut voir un spécimen de
cette publication.
Bourse ds Toulouse
De 2 novembre
3 0/0 Port... ...................... 79 95
4 112 0/0 1883 Nouveau ............. 109 25
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Est .................. .............
Ouest .............................
Nord-Espagne .....................
cenroareavanrvuasas
Midi...........
Ville deParia 1855-60 ..............
18 6 ................
Villa de Marseille.................
.ueant5'uemvs. - Il est triste d'av0ir à
eonstamr dans nu paya comme la Suisse,
où ltinst,allim mat répandus ai librement,
806 25
tri 25
496 25
883 75
609 L e
612 ..
373 50
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des TOarneura, 46. Prix: 1 franc l'exemplaire;
1. douzain, 9 franea; le .Il, e0 franc., Aurai
Iraaco.
Foncier. 3 flic 1877 ................. 359
N d F p.gne 1' aille, I' hypoth.. 348
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Moulin du Baeacle ................. 279 58
Bourse de Parie
nu 2 novembre.
(Par dépd.hetélègraphigaal.
Pn.oours. De,...
3 el .................... 70 BOsP 7875'ta
3 y, Amvetiaeable......... Cl lOsl 81 'Sais
30/, Ameeluaaable N....... ns s ,es sis
104 O5 104 07
41(2 i...... .............. 10920s/u 111785
3 /. irautre ........ 79 87 112 79 95aIs
3°/o a ememie.
prote......... 711 POsls 79 85s1>
3-/.... rt. pro.. puera... 81 6o.II 81 60.1.
3 vinait. dern. aura... 81 62112 81 5011,
3.ll'
amont..env. pg. ...
set
3 1/. .mort. nove. d. p..... 1s s
ss
4 I/E /. premier eonrn.... ii 112 IC9 Osés
4 1/2'/. dernier e .........1an 07 f12 10785 es
Banque de F...... ns 47x0 s>
Crédnt p...isr .. .................
1287 eu 12se as
Fiori,a Or ................ ss 0s ss »
6a/o Italien............... 95 71,,» 90 u- o,
5+i. T«".:
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19 35 ,. ue
Panama, ......... . 389 r 0 980 e.
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bsEap.tuaetiena.....
423 75 425 n
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ees..I
aationa......... 70 vas ss
üyptiennes.allié........
315
328 75 3:31 a>
niai. Da. 28 et 29 calma. 1885.
Marie Delrieu, 25 jours, barrtére de Pe-
o.illet. - Marie Berges, 77 ans, place Ma-
rengo, 0. - Marie, épouse nruybr le, 52 ans,
.liée
MI-
",'là Zépbura, 17. - Barugsse, vea,. Lar-
eequ0, e2 ans rite Marengo, 03. - Géue,
veuve Cn,tille, si ans, quai de Tarais, 46- -
Augeati Radier, à0 aaa, rue Gramat, 5. -
Dijaux, époeeo COnatans, aI ans, eue de la
Colombette, 10. - Françoise D.p,ê, fi .ai.
a Clémenee-l aa.re, 7. - Bernard Alric,
6U ana, rue de Conservatoire, 7. - Selai L6on
Gine.tet 48 ans, ras de Bastion, 4. - Catho-
"ne Vié, 83 vas, tao des Bdeheru, 8. - Marie-
dacquettoJaliev,0 ans, ras ,1e la Chapelle.
- Jeanne-Adélaide Eseribo, 76 ans, r a des
R .fallu., 61. - Jase, épouse Prat, -a ans,
route de Castras, 8 - Jesaph"Marion Tau!ot,
5 ans, ,sa A voed-s ernned, 3. - leospene de
1. Grave, L - Hôtel-De.., 1. - Asile de La-
fourgoutte. 1.
Noue a per onnee qi.f v
le -
1 t h.bi:IerI a, ® L
1 ,e s5n n xaan wl
et
lfi
Cars'lu , as,ehendrmlllesu et oumma
,vo, rue nmdi-I..e, 9d, romosa..
l'1, 9.E Faé Il 1191,
e
(nrvllt.eoR, Drt IT4i.e-rl%50
a...,.... an .... nue .....Amies
'bulletin
PfftIfA,!.
Du 2 Novembre i885
NOMS rems Para
1 art des
Des raeDUITx
1 KILOa Dooa$aa
Bladettes ,,péri,,,,,:: 8o Il »;I ie 76
010e du Laeragaes.... 80 [[18 217 71
Blés de Gascogne..... 80 kla 25 l7 50
1 Il de Cnna 1»téral.., 80 1,.18 1a 17 1s
Bléa Ponts111oa.......... 80 lié an eu ,s
Blés metadina lise...... 80 {{I le es se se
lien met.dlne ordinafree', 80 0lb :0.. n
Seigle .................. . 75 pL EO 11 .v
Aval ................... 00 p 9 £0 b 75
M ii
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50 d 0 50
a 7,
Mole
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Mo,e roui ............. 75
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Haricot.. ...... ........ Phact. 'a ss I
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C,1111 d
Z on
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naéquant tees dangereux puer les cheveux at la saute, tai, ces sets, abeorbés par b. P'.. petit à petit, paseent dans le sang, et IA, au lieu d'accuser spon taoément leur présence par quelque crise qui donnerait l'éveil,
ils opèrent anordnment at ua,o lenteur; il nu résulte des maux de tête, oiln,blieaemant de la vue, rt presque toujours la perte dan cheveu..
Ma1,`,euronsement pour le eonsommatear, ces produits sort vendus, eu général. par des personnes tout à fait inaompétentne, n'ayant pour juge que l'étiquette mensongère et lesréclames des plus pompeuses; d'est
ainsi quo la plupart des personnes faisant usage de ose produi ta sont Induites en ecreur et a'ompéee,
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en fait un agent puissant sens' las fessa repousser, surtout ni leur chute est don 8 un état de faiblesse du cuir chevelu oa â la soit' d'une maladie queleeuque. p'ne les enfants qui ont peu de cheveux, on obtient des résultats erprauaute. i Il font sua cheveuz
11, aliment, uns neurriturn, car ils sont susceptibles d'une sorte de culture, et avec des .oins journaliers, on parvient à les conserver joequ'â en âge très avancé Ce qui le prouve, c'est que la femme, qui les pommade ou peu plus que l'homme, qui en n un plue
graut soin .les a)nsa va plus langmmps. Néanmoins cela ne suffit pie, oar les pommade. ne pénetront pas asne., il fart uu liquide 4oetifi ant pour atteindre la ratios des ehnerux es ra(Permir le cuir chevelu.
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