30.06.2013 Views

Test du 15 décembre 2012

Test du 15 décembre 2012

Test du 15 décembre 2012

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Partie II – Exercice 2 - NON SPE – Evolution de la biodiversité - (7 points)<br />

Intro avec problèmes posés (il y en a deux) :<br />

Certains organismes nuisibles deviennent résistants aux traitements jadis efficaces. L’étude des docts fournis,<br />

qui concernent 2 exemples, va nous permettre d’expliquer l’apparition d’organismes résistants ainsi que<br />

l’augmentation de leur nb dans les populations.<br />

I. ORIGINE DE LA RESISTANCE (COMMENT EXPLIQUER L’APPARITION D’ORGANISMES RESISTANTS ?)<br />

A. Résistance de la bactérie Haemophilus influenzae aux antibiotiques.<br />

Le doc 1 nous explique que cette bactérie, responsable de la méningite chez l’enfant, est combattue à l’aide de<br />

la pénicilline, antibiotique qui normalement élimine ces bactéries, et nous indique que la protéine PBP3 est<br />

soupçonnée d’intervenir dans les mécanismes de résistance à la pénicilline.<br />

On considère 4 souches d’ H. influenzae : 2 sensibles à la pénicilline, Rd et T196, et 2 résistantes, H2 et KK01.<br />

La comparaison de la séquence des AA 311 à 540 de la PBP3 de ces 4 souches nous permet d’établir les<br />

tableaux suivants (la souche Rd étant prise comme réf.).<br />

On observe qu’il n’y a aucune différence entre les souches sensibles Rd et T196 pour cette portion de séquence.<br />

N° AA<br />

Souches<br />

350 357 437 502 517 526<br />

Rd = T196 D S A M R N<br />

H2 N N S M H N<br />

KK01 N S A V R K<br />

Position et nature des AA différents entre les séquences partielles de la PBP3 des 4 souches d’H. influenzae<br />

Rd = T196 H2<br />

KK01 3 5<br />

H2 4<br />

Matrice des distances : nb d’AA ≠ entre les séquences<br />

partielles de la PBP3 des 4 souches<br />

Les séquences d’AA st très proches (- de 2,5% de ≠) mais pas identiques. Nous avons à faire à des souches<br />

différentes d’une même espèce de bactéries, la résistance à la pénicilline suggère des propriétés ≠ de la PBP3.<br />

Les différences observées dans la séquence primaire (I) peuvent expliquer ces différences de propriétés par<br />

modification de la conformation spatiale de la PBP3.<br />

Or, la séquence I est déterminée par la séquence de nucléotides <strong>du</strong> gène qui la code. Toute modification ds la<br />

séquence I a pour origine une mutation dans la séquence nucléotidique.<br />

Ces mutations st dans ce cas ponctuelles et ne sont ni silencieuses ni neutres (puisqu’il y a modif de la séq d’AA<br />

ET des propriétés de la protéine), ce sont probablement des substitutions faux-sens.<br />

Conclusion :<br />

La résistance de la bactérie H. influenzae à la pénicilline est liée à l’existence de différents allèles <strong>du</strong> gène<br />

codant la PBP3. Les innovations génétiques à l’origine de ces allèles sont des mutations par substitution non<br />

neutres.<br />

B. Résistance <strong>du</strong> moustique Culex pipiens aux insecticides organophosphorés (IOP).<br />

Le doc 2 nous explique que le génome de C. pipiens contient 2 gènes A et B codant des estérases, enzymes<br />

catalysant la dégradation des IOP, et que la quantité d’estérases est 500 fois + importante chez les résistants.<br />

La comparaison <strong>du</strong> génome d’un moustique sensible et d’un moustique résistant révèle que celui <strong>du</strong> moustique<br />

résistant possède 3 fois le groupe des deux gènes, tandis que celui <strong>du</strong> moustique sensible n’en a qu’un ex.<br />

Cette amplification <strong>du</strong> nb de gènes ne peut résulter que de <strong>du</strong>plications transpositions successives.<br />

En outre, le doc ne signale aucune ≠ entre les <strong>du</strong>plicata <strong>du</strong> gène A ni entre les <strong>du</strong>plicata <strong>du</strong> gène B. On peut en<br />

dé<strong>du</strong>ire qu’aucune mutation pouvant con<strong>du</strong>ire à des estérases aux propriétés ≠ n’est survenue.<br />

(On peut émettre l’hypothèse de <strong>du</strong>plications transpositions récentes).<br />

Conclusion : L’origine de la résistance des moustiques aux IOP est donc un mécanisme de <strong>du</strong>plications<br />

transpositions des gènes codant les estérases ; cette innovation génétique a pour conséquence une plus gde<br />

pro<strong>du</strong>ction d’estérases, et comme aucune mutation n’est survenue, les enzymes ont conservé leur propriété de<br />

catalyser la dégradation des IOP.<br />

0,5<br />

1,5<br />

1,5<br />

1<br />

0,5

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!