ATTENTAT CONTRE LA REINE D'ESPA - Bibliothèque de Toulouse ...
ATTENTAT CONTRE LA REINE D'ESPA - Bibliothèque de Toulouse ...
ATTENTAT CONTRE LA REINE D'ESPA - Bibliothèque de Toulouse ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
NUMERO 5 CENTIMES Organe quotidien do Défense Sociale et Religieuse<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
ABONNEMKNT8<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Trou pois Six mon<br />
• tt. il fr.<br />
* ». tt tt.<br />
a tt. so fr.<br />
Saute-Garonne et département» limitrophe*. . .<br />
Départements noa limitrophes . . . . ><br />
StranKer (Union postale) •<br />
» .Cntmements partent <strong>de</strong>s 1" »t 16 d» en.»qu» mou st «mt payables es qui ieur parlent.<br />
obscur et<br />
<strong>de</strong> la du-<br />
la dévote<br />
— A toutes les heures du jour je prie<br />
pour vous, ma mère.<br />
— Tu fais bien. .. tu fais bien.. . Qui sait<br />
si cette longue nuit n'aura pas enfin son au-<br />
rore ? Dieu est bon. Sois toujours pieuse,<br />
mon Isabel. Prie pour ta mère... prie<br />
pour ton père ...<br />
— Je croyais le trouver ici, près <strong>de</strong> vous,<br />
interrompit la jeune fille.<br />
Eléonor garda le silence.<br />
— Je vous en prie, ma mère, reprit Isa-<br />
bel, dites-moi quelle souffrance vous est ve-<br />
nue... me voici d'ùge à prendre ma part <strong>de</strong><br />
vos chagrins.<br />
Ses grands yeux, d'un bleu<br />
profond, étaient fixés sur ceux<br />
chesse, qui la contemplait avec<br />
admiration <strong>de</strong>s mères.<br />
— Que je te voie sourire, dit la bonne du-<br />
chesse.<br />
— Je sourirais si vous étiez moins pâle.<br />
— le souviens-tu, Bel, dit Eléonor en<br />
changeant soudain d'accent, que je te répé-<br />
tais sans cesse : « Tu lui ressembles, tu es<br />
son image vivante et parlante... tu as son<br />
beau front si noble et si grand... tu as sa<br />
bouche qui savait si doucement sourire. .<br />
tu as son regard si franc, si brave et si ten-<br />
dre... »<br />
— J'ai bien regardé mon père hier au<br />
soir, fit Isabel.<br />
— Vois ! interrompit la duchesse, dont<br />
la main étendue désignait le portrait, situé<br />
entre leux fenêtres.<br />
Les yeux <strong>de</strong> la jeune fille se fixèrent<br />
sur le portrait. Un éclair d'admiration v<br />
brilla.<br />
J<br />
— C'est là mon père t<br />
mon noble père<br />
— C'était là ton père, ma fille.<br />
Les yeux d'Isabel se baissèrent.<br />
— Mon père, tel que je l'ai vr. hier<br />
au soir, dit-elle, à la grave beauté <strong>de</strong> son<br />
âge.<br />
père t balbulia-t-elle,<br />
— Retrouves-tu ses traits dans ce <strong>de</strong>ssin,<br />
Isabel ?<br />
En faisant cette question, Eléonor <strong>de</strong> Guz-<br />
man avait la voix tremblante.<br />
— Oui, dit la jeune fille, après avoir hé-<br />
sité.<br />
— Et n'as-tu jamais retrouvé ses traits<br />
sur un autre visage?<br />
— Que voulez-vous dire, ma mère ?<br />
La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et la réponse furent cette<br />
fois balbutiées si bas qu'on ne les aurait pas<br />
entendues à l'extrémité <strong>de</strong> la chambre.<br />
luleonor <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> resta un moment im-<br />
mobile et muette, la tête inclinée sur sa<br />
poitrine. Mais il n'était pas dans sa nature<br />
<strong>de</strong> feindre ou <strong>de</strong> fuir. Elle se redressa bien<br />
vite, et, attirant jusqu'à ses lèvres le front<br />
pâle d'Isabel, elle dit d'un ton délibéré qui<br />
cachait mal son émotion concentrée :<br />
— Ma fille, nous sommes entourées d'é-<br />
tranges avertissements. Les gran<strong>de</strong>s races<br />
qui meurent éprouvent, dit-on, ces troubles<br />
mystérieux et ces terribles défaillances.<br />
Est-ce nous qui allons mourir, nous, les<br />
Gusman Perez ! nous, les fils du héros <strong>de</strong><br />
1 Andalousie ! Est-ce l'Espagne elle même<br />
qui agonise ? L'époux <strong>de</strong> mon amour et <strong>de</strong><br />
mon choix a brisé sa chaîne, et je p'eureau<br />
retour <strong>de</strong> sa terre d'exil... je pleure et je<br />
tremble après la tempête, <strong>de</strong>vant un ciel<br />
miraculeusement éclairci. Tu es trop jeune<br />
et tu ne sais pas... Cette vision qui m'a<br />
bouleversée...<br />
— Vous parlez du mendiant <strong>de</strong> Saint-Il<br />
<strong>de</strong>fonse, n'est-ce pas ma mère? s'écria Isa<br />
bel vivement.<br />
— Tu l'as remarqué fillette, répartit la<br />
duchesse, avec une sorte <strong>de</strong> négligence af-<br />
fectée.<br />
— J'ai vu, répliqua Isabel, l'impression<br />
extraordinaire qu'il produisait sur vous.<br />
— Et c'est tout ?<br />
— On a frayeur <strong>de</strong> ce qui dépasse l'in<br />
telligenoe... Je n'ai pas compris comment<br />
l'aspect d'un mendiant pouvait émouvoir la<br />
duchesse <strong>de</strong> Medina-Celi. .. J'ai eu peur.<br />
Elle sentit la main <strong>de</strong> sa mère frisson-<br />
ner dans la sienne.<br />
— Moi aussi, murmura la duchesse, j'ai<br />
eu peur !<br />
— Ma fille, reprit-elle après un silence,<br />
tu réunis en toi seule tout ce qui me reste<br />
d'espoir, et tous les prétextes que j'ai, en<br />
<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ma foi chrétienne, pour suppor-<br />
ter une existence désormais bien triste.<br />
J'avais commencé, il y a quelques mois,<br />
à l'instruire <strong>de</strong>s événements qui composent<br />
notre histoire <strong>de</strong> famille, ceci en prévision<br />
<strong>de</strong> ma fin prochaine, car je croyais que Dieu<br />
prenait pitié <strong>de</strong> mes longues fatigues...<br />
Dieu n'a pas voulu m'appeler à lui : je vis,<br />
et cependant il faut que tu saches que nous<br />
sommes, nous, les <strong>de</strong>rniers Medina-Celi ;<br />
quels ont été nos triomphes et nos revers,<br />
quels furent nos amis puissants et nom-<br />
breux autrefois, maintenant morts ou abat-<br />
tus par les tempêtes politiques. .. Assieds-<br />
toi près <strong>de</strong> moi, Bel... Là-bas, au château<br />
<strong>de</strong> Penàmacor, gran<strong>de</strong> et triste solitu<strong>de</strong> que<br />
nous regretterons peut-être, je t'ai raconté<br />
les divers inci<strong>de</strong>nts qui précédèrent et sui-<br />
virent mon mariage avec le duc Hernan ; j<br />
t'ai dit l'amour du roi, perfi<strong>de</strong>ment attisé<br />
pa" l'homme qui voulait se faire <strong>de</strong> cette<br />
fantaisie une arme et un marchepied ; je t'ai<br />
dit notre fuite <strong>de</strong> Madrid, nos traverses,<br />
notre humble bonheur sous ce toit <strong>de</strong> fa-<br />
mille que je revois aujourd'hui après quinze<br />
années , je t'ai dit enlin ia catastrophe qui<br />
éclata comme un ouragan <strong>de</strong> malheur au<br />
milieu <strong>de</strong> notre humble repos : ton père<br />
prisonnier, nous exilées.<br />
Avant d'achever le récit qui nous con-<br />
cerne particulièrement, ce qui se peut faire,<br />
hélas ! en quelques paroles, je veux te par-<br />
ler <strong>de</strong> nos amis et parents dont le sort est<br />
lié au nôtre par notre amour et par la haine<br />
<strong>de</strong> nos acharnés persécuteurs. _<br />
Il le faut. J'ignore ce que sera <strong>de</strong>main.<br />
Cette fortune menteuse m'effraye plus que<br />
mes revers eux-mêmes. Nous connaissions<br />
au moins notre malheur, et là-bas le sol <strong>de</strong><br />
l'exil ne tremblait pas sous nos pieds.<br />
Oui, je l'ai dit : j'ai peur. Je sens un<br />
abî me <strong>de</strong>rrière le voile épais qui nous ca-<br />
che l'avenir. Tout autour <strong>de</strong> nous, j'entre-<br />
vois <strong>de</strong>s pièges. Ceux qui nous détestaient<br />
hier n'ont pu pardonner ainsi sans motif.<br />
L'obscurité où l'on nous oubliait était pro-<br />
pice. La lumière s'est faite autour, <strong>de</strong> nous<br />
et malgré nous. J'ai peur.<br />
Ma fille, si j'étais morte <strong>de</strong>main ou pri-<br />
sonnière... tu frémis, pauvre enfant!.', si<br />
<strong>de</strong>main, pour ne point caver au pire, nous<br />
étions seulement séparées, souviens-toi <strong>de</strong>s<br />
noms que je vais prononcer : ce sont ceux<br />
<strong>de</strong> tes amis et <strong>de</strong> tes protecteurs.<br />
Louis <strong>de</strong> Haro d'abord, qui peut rem-<br />
placer ton père si Dieu lui a laissé la vie ;<br />
Louis <strong>de</strong> Haro, comte <strong>de</strong> Buniol, qui por-<br />
tait dans son cœur et sur son noble visage<br />
la promesse vaillante <strong>de</strong> son écusson ;<br />
Louis <strong>de</strong> Haro qui, tout jeune et tout ar-<br />
<strong>de</strong>nt, s'écriait autrefois, traduisant les pa-<br />
roles latines <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>use : « Je serai un<br />
héros ! »<br />
Eu second lieu, Hernan <strong>de</strong> Monca<strong>de</strong> et<br />
Avalos, premier marquis <strong>de</strong> Pescaire, un<br />
chevalier <strong>de</strong>s anciens jours, et Vincent <strong>de</strong><br />
Monca<strong>de</strong>, son fils, <strong>de</strong>uxième marquis <strong>de</strong><br />
Pescaire.<br />
Ceux-là sont <strong>de</strong>s Espagnols et ils ont<br />
exercer une terrible vengeance.<br />
Nous étions trois sœurs autrefois, mon<br />
Isabel chérie: moi l'ainée ; la secon<strong>de</strong>, Isa<br />
bel d'Aguilar, qui prit don Louis pour<br />
époux et resserra ainsi nos liens, puisque<br />
don Louis était le frère d'armes du duo<br />
Hernan, mon bien-aimé : enfin, Blanche <strong>de</strong><br />
Monca<strong>de</strong>, chère enfant qui souriait entre<br />
nous <strong>de</strong>ux et nous donnait par anticipation<br />
la caressante joie <strong>de</strong>s jeunes mères.<br />
Nous disions bien souvent : « Nos enfants<br />
seront une famille.» Si ma chère Isabel avait<br />
laissé un fils...<br />
Mais notre petite Blanche avait un frère<br />
ca<strong>de</strong>t, le noble don Vincent. J'ai fait parfois<br />
le rêve <strong>de</strong> voir vos mains unies...<br />
Eléonor <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> s'interrompit après<br />
ces <strong>de</strong>rnières paroles. Ses yeux, qui na-<br />
guère se baignaient dans le vi<strong>de</strong>, allèrent<br />
vers le visage <strong>de</strong> sa fille. Celle-ci écoutait<br />
attentive.<br />
La duchesse, qui peut-être craignait <strong>de</strong><br />
la trouver distraite, s'étonna <strong>de</strong>s battements<br />
nrécipités <strong>de</strong> son sein.<br />
Isabel était visiblement émue. Ses pau-<br />
pières abaissaient leurs longs cils recour-<br />
bés.<br />
— Tu n'es qu'un enfant , ma chérie, re-<br />
prit la duchesse dont l'accent comportait<br />
intenant une vague intention d'interro-<br />
ger : ton cœur est tout entier à ta mère...<br />
1 obstacle ne pouvait venir <strong>de</strong> toi.<br />
Elle s'arrêta encore. Isabel garda le si-<br />
lence .<br />
On incarnat fugitif venait <strong>de</strong> montera<br />
ses joues.<br />
— N'est-il pas vrai, insista la bonne du-<br />
chesse?<br />
Isabel hésita un instant, comme si elle<br />
eut cherché la forme <strong>de</strong> sa réponse .<br />
Puis, sans relever les yeux, mais d'un<br />
ton plus ferme que ne l'eût pronostiqué la<br />
douce timidité <strong>de</strong> sa nature :<br />
— Ma mère, dit-elle, pourquoi me <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>z-vous cela? La duchesse ne put ré-<br />
primer un mouvement <strong>de</strong> surprise.<br />
Les yeux baissés d'Isabel avaient, pen-<br />
dant qu'elle attendait la réplique <strong>de</strong> s»mèr«<br />
un petit air farouche ; car les yeux ont en-<br />
core <strong>de</strong> l'expression au travers <strong>de</strong>s paupiè-<br />
res abaissées.<br />
(A suivre.<br />
RACAH0UT<br />
UAOKtS-lAHCNS<br />
AUlMËNT DES BEBES<br />
Fl. 5 f.; 1/2 11. 3 1. - Exp. do 2 11. fo 101-<br />
rue CM Ctutilitr), £4. TOULOUSS<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
frite ? Oubliez-vous que nous tenions <strong>de</strong><br />
Tous, nos instructions ? Oubliez-vous oue<br />
fous lites dresser très minutieusement' la<br />
tarte <strong>de</strong> notre itinéraire, <strong>de</strong> Saint-Louis à<br />
fashoda, et que toutes les étapes y furent<br />
toarquées avec une sollicitu<strong>de</strong> pleine <strong>de</strong> pré-<br />
voyance ? Notre mission était si formelle-<br />
ment nolitioue, que, pour dissimuler notre<br />
ïiarctie à travers" le continent africain, vous<br />
je fites tirer oue douze exemplaires <strong>de</strong> no-<br />
ire carte, et vous ordonnâtes <strong>de</strong> détruire les<br />
çlichés ?... . .<br />
— Mon cher camtame, repartit Delcassé,<br />
fi neme convient "cas d'entamer avecvousune<br />
controverse sur ie caractère <strong>de</strong> votre mis-<br />
sion. Mais, enfin, pourquoi vous emballer?<br />
Ctes-vous donc si à plaindre ? En allant <strong>de</strong><br />
Baint-Louis à Fashoda, vous avez recueilli<br />
ïes impressions dont vous pourrez faire part<br />
i vos amis et qui charmeront les loisirs <strong>de</strong><br />
vos vieux jours... »<br />
A ces mots, articulés sur un ton <strong>de</strong> persi-<br />
f.ase, le jeune officier, livi<strong>de</strong> <strong>de</strong> colère,<br />
j'empara d'une chaise : « Misérable ! » s'é-<br />
Sria-t-il! ... . - - .<br />
Si Delcassé ne s'était dépêche <strong>de</strong> fuir <strong>de</strong>r-<br />
rière une draperie, Baratier l'écrasait...<br />
Les huissiers avaient tout entendu ; la<br />
scène fut aussitôt connue. C'est à dix heures<br />
lu matin que le coilooue avait eu lieu. A<br />
line heure, le même jour, le capitaine Bara-<br />
iier recevait une lettre <strong>de</strong> service qui lui en-<br />
joignait <strong>de</strong> prendre, dès le soir même, le ra-<br />
aid'e <strong>de</strong> Marseille pour se rendre au Caire<br />
et regagner Fashoda.<br />
Je vous laisse à penser si le méprisable<br />
ministre que Baratier traita comme je viens<br />
le vous le" dire, tremble à la pensée <strong>de</strong> se<br />
trouver en face <strong>de</strong> Marchand."Dire hélas !<br />
jue le même individu dirige plus que jamais<br />
jotre nolitique extérieure ! Dire que ce valet<br />
ïe Jaurès faisait dire l'autre jour à l'un <strong>de</strong><br />
ses subalternes, à Paléologue, que l'original<br />
Ile la déDêche 44 était perdu, quand cet ori-<br />
.einA se trouvait dans le portefeuille <strong>de</strong> Pa-<br />
léologue, et y était découvert par le brave<br />
général Chamoin ! Quel mon<strong>de</strong> ! Quel person-<br />
nel! Et ia France est-elle tombée assez bas<br />
pour ne pas chasser <strong>de</strong> tels polissons à coups<br />
lie bottes!<br />
MÉNALQUE.<br />
Herz, nour blanchir la mémoire do son père,<br />
entend dévoiler, en fixant, avec preuves à<br />
l'aDoui, le montant <strong>de</strong>s pots-<strong>de</strong>-vin, les tri-<br />
cotages d'un certain nombre d'honorables (?)<br />
qui tous jouent actuellement un rôle impor-<br />
tant dans le camp <strong>de</strong>s partisans <strong>de</strong> Dreyfus.<br />
Les révélations seraient faites dans un<br />
livre oui paraîtra prochainement.<br />
immn<br />
MIE<br />
T<br />
an'il s'agit d'un criminel. Car. a-t-elle ajoute,<br />
l'es cassions tnesauir.es ne peuvent pas être con-<br />
tenue? dans les cœurs espagnols sur iesqtiels,<br />
heureusement, n'est pas 'encore tombée la se-<br />
mence oui a si bien germé dans d'autres pays-<br />
La régente s'est activement employée a ce<br />
oue ia DOlica n'accueillit pas les bruits pouvant<br />
nuire à Chamon. Klle ne" croit pas que ceinl-ci<br />
soit couoabie. d'aucun délit et elle pense qu'il<br />
est victime d'un état passionnel qui n'a BIS ie<br />
moindre rapport avec la famiiie royale.<br />
La Grève <strong>de</strong>s Mineurs Belges<br />
L-<br />
PAB FîL SPECIAL<br />
NOS TROUPES EN ALGÉRIE<br />
Alger, 29 avril.<br />
Des renseignements parvenus ce matin au<br />
fort Mac-Manon donnent <strong>de</strong>s détails sur une<br />
,mnortante capture faite le 7 avril par le<br />
lieutenant Dau'bergeon du 1er spahis à la<br />
tête <strong>de</strong> son neloton. En juillet 1896 soixante-<br />
douze chameaux appartenant aux spahis sa-<br />
hariens furent razziés au pâturage. Les tra-<br />
ces <strong>de</strong>s coupables ne pure'nt jamais être re-<br />
trouvées; ils avaient tué quatre spahis et<br />
blessé grièvement un cinquième laissé pour<br />
mort sur le terrain; ce <strong>de</strong>rnier échappa ce-<br />
pendant et revint au fort Mac-Mahori."<br />
Le 7 avril <strong>de</strong>rnier, le lieutenant d'Auber-<br />
igeon, en reconnaissance à soixante kilomè-<br />
tres du fort, vers le sud, cantura une<br />
caravanne, parmi laquelle se trouvait un<br />
Touareg <strong>de</strong> Bou-Amama, qui fut conduit au<br />
Tort. Ce brigand lut reconnu formellement<br />
nar le snahi blessé, sur lequel il s'était<br />
Vcharné et auquel il avait tiré <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong><br />
/eu dans iaboûche. Anrès son incarcération,<br />
:e Touareg a avoué être un <strong>de</strong>s quatorze<br />
envoyés ae Bou-Amama.<br />
Les auteurs du vol <strong>de</strong> 1893 conduisirent<br />
;es chameaux au Maroc et touchèrent un<br />
îinqutèma. du butin.<br />
Le prisonnier dénonça dix <strong>de</strong> ses eamara-<br />
ies, dont trois rési<strong>de</strong>nt à Ei-Goiéa, trois à<br />
Metliii, <strong>de</strong>ux à Ghardaia, <strong>de</strong>ux à Ouargia.<br />
L'autorité militaire a fait immédiatement<br />
incarcérer tous les bandits qui, vivant au<br />
milieu <strong>de</strong>s troupes françaises, jouissaient<br />
d'une gran<strong>de</strong> considération. Les <strong>de</strong>ux sous-<br />
îf Aciers du peloton et les <strong>de</strong>ux spahis qui se<br />
»>><br />
»»» >;»<br />
»»» »»<br />
101 97<br />
59 70<br />
95 40 '<br />
3995 »»<br />
735 59<br />
616 »»<br />
994 »»<br />
583 »»<br />
1390 »»<br />
1815 »»<br />
1951 «»<br />
2158 >•»<br />
1165 »)><br />
1055 m<br />
741 50<br />
651 »»<br />
742 »»<br />
774 »»<br />
W»» »M<br />
193 »»<br />
70 »»<br />
518 »»<br />
419 50<br />
»»» »*<br />
»»» »»<br />
560 »»<br />
394 »»<br />
502 »»<br />
»»» »»<br />
480 »»<br />
490 »»<br />
496 »»<br />
462 50<br />
465 50<br />
)!»» »»<br />
463 sa<br />
464 25<br />
469 »»<br />
449 »»<br />
450 »»<br />
459 »"<br />
312 »>'<br />
266 50<br />
292 75<br />
458 »»»<br />
371 »»<br />
622 »»<br />
37 »»<br />
»»» »»<br />
A TERME<br />
Cours<br />
précéd<br />
Les pertes sont<br />
Dâroulè<strong>de</strong> en Cour d'Assises<br />
LE BORDEREAU<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Vous savez que ia charge<br />
principale en raison <strong>de</strong> laquelle Dreyfus a été<br />
condamné est un bor<strong>de</strong>reau énonciatif * d'un cer-<br />
tain nombre <strong>de</strong> documents ou'il aurait livrés à<br />
une puissance étrangère ! Que pouvez-Tous dire,<br />
en ce qui concerne ie bor<strong>de</strong>reau?<br />
Esterhazy. — Le premier conseil <strong>de</strong> guerre l'a<br />
attribué à Dreyfus. Le <strong>de</strong>uxième conseil ne me<br />
l'a pas attribué. On a déclaré qu'il n'était pas <strong>de</strong><br />
moi.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Cependant, vous avez vous-<br />
même dans certains documents qui ont été sai-<br />
sis chez Mme Pais, paru reconnaître que l'écri-<br />
ture du bor<strong>de</strong>reau avait été calquée Dar Dreyfus<br />
sur votre écriture ? Que voulez-vous 'dire Dar là?<br />
Esterhacj. — La questioa du bor<strong>de</strong>reau est<br />
BITTES NOUVELLE<br />
28 avril.<br />
On assure qu un banquier d'Orléans a été<br />
arrêté, hier soir, à ia suite d'un déficit considé-<br />
rable eonstaté. L'arrestation d'une personne<br />
considérée comme son complice serait en outre<br />
imminente.<br />
~—. Au nom du comité permanent contre ies<br />
épidémies le docteur Léon Coiiin a fait. hier, au<br />
conseil a hygiène et <strong>de</strong> salubrité Diibiioue <strong>de</strong> ia<br />
Seine, une communication dans iaaùeile 0 déciare<br />
aosoiument dénués <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>ment 'ies bruits rela-<br />
tifs à la constatation <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> peste à Paris.<br />
Une explosion <strong>de</strong> gaz s'est produite à la<br />
caserne n- 5. a O<strong>de</strong>ssa, dans une salle où une<br />
compagnie était rassemolée pour la théorie :<br />
huit personnes, dont un officier", trois sous-offi-<br />
ciers et quatre soldats ont été tués; ii y a eu, en<br />
outre, six biessés.<br />
. ~ A la suite <strong>de</strong> la plainte en diffamation<br />
aaressee ie 27 mars au Procureur général <strong>de</strong> la<br />
Seine, par M. Joseph Fabre. le parquet a décidé<br />
<strong>de</strong> poursuivre la Libre Parole et son rédacteur<br />
M. Paoïliaud. L affaire viendra <strong>de</strong>vant la cour<br />
d assises ie 10 mai: c'est l'avocat général Lom-<br />
bard qui doit requérir.<br />
.—«w La Germante signale un bruit d'à ores<br />
lequel un attentat aurait été Droieté confe l'em-<br />
pereur Guillaume pendant lés Quatre iours que<br />
le souverain a passés au oalais "<strong>de</strong> la Wzrtbarg,<br />
en Saxe.<br />
~~~ > ~ De Sofia on télégraphie: « Un incendie<br />
qui s est déclaré dans les environs <strong>de</strong> W'iddia a<br />
détruit 400 mai3oas ».<br />
~www Drumont, accompagné <strong>de</strong> M. Firmin<br />
Faure, député d'Oran, et «e Jean Draalt, rédac-<br />
Déroulè<strong>de</strong> et Habert, nar un mémoire ré-<br />
digé par leurs avocats MM- 5 Falatsuf, Reul-<br />
lier et Bertrou, <strong>de</strong>mandaient être poursuivis<br />
en vertu <strong>de</strong>s articles 87 et suivants du Co<strong>de</strong><br />
pénal mais la chambre <strong>de</strong>s mises en accu-<br />
sation, agissant sans doute, d'après les or-<br />
dres du gouvernement, a repoussé cette re-<br />
quête si naturelle et que tout le mon<strong>de</strong> au<br />
palais considérait comme absolument juridi-<br />
que et équitable.<br />
Déroulè<strong>de</strong> et Habert étant {poursuivis nar<br />
application <strong>de</strong> la loi sur la "presse sont en<br />
droit <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r leur mise én liberté pro-<br />
visoire, mais jusqu'ici les accusés n'ont bris<br />
aucune décision a cet ésard.<br />
NOUVELLES MILITAIRES<br />
M. Vignal, capitaine breveté à l'état-major<br />
carticulier du génie, a été <strong>de</strong>signé pour occuper<br />
ie poste d'attaché militaire à l'ambassa<strong>de</strong> dà la<br />
République française aux Etats-Unis d'Amérique,<br />
en "remplace méat <strong>de</strong> M. ie commandant Ciément<br />
<strong>de</strong> Grahdprey.<br />
Sous-o!ficiers admissibles a l'examen oral<br />
d'instruction militaire à l'Ecole d'application <strong>de</strong><br />
cavalerie :<br />
15e corps d'armée. — 9e régiment <strong>de</strong> hus-<br />
sards, M. Loridon, maréchal <strong>de</strong>s logis.<br />
16e corns d'armée. — 17e régiment <strong>de</strong> dra-<br />
gons, MM. Giard, maréchal <strong>de</strong>s logis, Sirven,<br />
maréchal <strong>de</strong>s logis chef, Thuillier, maréchal<br />
<strong>de</strong>s logis ; 13e régiment <strong>de</strong> chasseurs, MM.<br />
<strong>de</strong> Peytes <strong>de</strong> Montcabrier et Rigaoa, maré-<br />
chaux <strong>de</strong>s logis.<br />
3 0 0 101 92<br />
3 0,0 amortissable 100 20<br />
3 1/2 0/0 103 50<br />
Esnagne (extérieure) 59 45<br />
Italien 5 0/0 95 22<br />
Portugais 4 0/0 26 10<br />
Turc 4 0/0 23 »»<br />
Banque <strong>de</strong> France 3995 »»<br />
Crédit foncier 737 »»<br />
Crédit lyonnais 952 »»<br />
Comptoir d'escompte 603 »»<br />
Banque <strong>de</strong> Paris." 1124 »»<br />
Banque ottomane 580 »»<br />
Méridionaux »»»»:)<br />
Suez 3829 »»<br />
Gaz <strong>de</strong> Paris 1270 »»<br />
Rio-Tinto 1209 «»<br />
De Beers , 728 »»<br />
Goldfields 200 »»<br />
East Rand 190 50<br />
Rand mines 1048 »»j<br />
Sosnowice (action) 2200 »»:<br />
Banq. <strong>de</strong> France: escomp. 3 0/0; avanc.<br />
CHANGE<br />
Hambourg , •<br />
Londres.<br />
Londres (chèaues)<br />
Madrid (papier court) 412 50 à »'»"<br />
Madrid (papier iong) 411 50 à " ,1)><br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Cours<br />
du jour<br />
102 »»<br />
100 35<br />
103 45<br />
59 75<br />
95 25<br />
26 »»<br />
22 95<br />
3995 »»<br />
737 »»<br />
960 »»<br />
018 •>•><br />
1128 •»'<br />
57S »*<br />
717 »"<br />
3330 >»'<br />
12(10 »»<br />
,.->44 »»<br />
73l5«<br />
195 »;<br />
187 50<br />
1014 >»'<br />
2170 »»<br />
3 1.2 0/0<br />
«29 03<br />
25 17<br />
23 19<br />
3 0/0..<br />
3 1/2 0/0..<br />
Ottomane. ,<br />
101 »»j<br />
13 1/8 I<br />
Italien. ,<br />
Suez—<br />
Egypte.<br />
94 1.»<br />
151<br />
109 U*<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
3 0/0, 101 75. - 3 1/2 0/0, 103 45. —3<br />
amortissable, 100 25. — Carmaux, ^I5_lu<br />
Société <strong>de</strong>s moulins du Bazacle, 337 ••< ^<br />
Société toulousaine d'électricité.<br />
Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, 1868,<br />
<strong>Toulouse</strong>, 18S9 (500), ...<br />
louse, 1889 (100),<br />
"J 'vil'le ào<br />
.".' — 'Ville <strong>de</strong> '(o*-<br />
BENEDICTINE<br />
DE L'ABBAYE DE FEOAM?<br />
La meilleure <strong>de</strong> toutes les liqueur»<br />
Actions libérées à 500 fr.<br />
Moyenne hebdomad., cota officielle M* •<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Lundi 1 er<br />
INTÉRESSANTE VENTE DE<br />
SOIERIES<br />
provenant <strong>de</strong> grands aelmSs *arts à<br />
Lvon très bon marché, dont c.-contre<br />
la nomenclature exacte ;<br />
i° Une gran<strong>de</strong> série <strong>de</strong><br />
FOU<strong>LA</strong>RDS DE SHftNG-<br />
nos<br />
fait<br />
OCCASION UNIQUE avec<br />
soieries hors cours. Nous avons<br />
faire une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />
JUPONS l CORSAGES<br />
que nous allons vendre ti'ès Î50IÎ<br />
impressions <strong>de</strong> toutes nuances, pn-<br />
cipalement <strong>de</strong>s fonds marins impri-<br />
més blanc, largeur 58 centi- Jf ir<br />
mètres, le mètre I !D<br />
Cette qualité s'est toujours vendue<br />
2 fr. 90. __.<br />
2 0 Une affaire extraordinaire <strong>de</strong><br />
mm DUCHESSE BROCHÉS<br />
qualité souple extra, d'un grand fabri-<br />
cant lyonnais, largeur 56 centimètres,<br />
coté au lieu <strong>de</strong> 5 fr. 75 ; ftf Q«<br />
comme nous l'avons obtenu. £, uU<br />
pour<br />
2 fr.<br />
ture et que nous allons vendre<br />
MUinil, VEILLE DE L.4 VEH1, EXPOSITION DES LOTS DE SDIEEIES DE <strong>LA</strong> VENTE DU<br />
mil  <strong>LA</strong> mmmi<br />
neus lisons dans la Voix du<br />
Sous ce titre,<br />
Vénale, à'Auch :<br />
Avant <strong>de</strong> reprendre le train parlemen-<br />
taire, en même temps que le doux collier<br />
.sénatorial, M. Destieux-Junca adresse un<br />
chaleureux appel aux vieilles troupes répu-<br />
blicaines.<br />
A quoi rime pareil discours à cette heure,<br />
vous direz-vous peut-être?<br />
Mais tout simplement aux élections mu-<br />
nicipales du printemps prochain.<br />
Donc, notre sénateur encore tout esbaubi<br />
du résultat <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières élections législa-<br />
tive du Gers convie — ô ironie — modérés<br />
et avancés à l'aire taire leurs préférences<br />
pour opposer <strong>de</strong> nouveau les forces réunies<br />
<strong>de</strong>s républicains aux troupes <strong>de</strong> ces infâmes<br />
réactionnaires.<br />
En d'autres termes, le farouche Destieux-<br />
Junca, celui-là même qui coupe si b'ien son<br />
oarti en morceaux, qui naguère encore at-<br />
taquait avec la <strong>de</strong>rnière violence les oppor-<br />
tunistes dans la personne <strong>de</strong> MM. Aylies,<br />
Bibal, Sancet, Noguès, Dupouy, etc., c'est<br />
mi-mème qui prêche aujourd'hui la concen-<br />
tration t.<br />
Ce simple fait montre mieux que tous<br />
les raisonnements combien les radicaux ont<br />
peu <strong>de</strong> confiance en leurs forces et com-<br />
bien les républicains réunis craignent pour<br />
la conservation <strong>de</strong> l'assiette au beurre.<br />
Où sont donc nos majorités <strong>de</strong> 92 et 93,<br />
s'écrie M. Destieux?<br />
Eiles ont été dispersées par le gouverne-<br />
ment néfaste <strong>de</strong> Méiine, se répond-il incon-<br />
tinent, car c'est à lui que MM. Paul <strong>de</strong><br />
Cassagnac, Delpech-Gantaloup et Lasies<br />
doivent leur succès <strong>de</strong> 1898.<br />
Et il part <strong>de</strong> là pour entonner le grand<br />
air <strong>de</strong> la concentration afin d'assurer le<br />
maintien <strong>de</strong> la forme républicaine car,<br />
celle-ci disparue « c'est le retour à la servi-<br />
tu<strong>de</strong>, c'est fatalement à une échéance plus<br />
ou moins longue, la révolution et la guerre<br />
civile qui toujours, sont suivies du dé-<br />
membrement <strong>de</strong> la Patrie (sic). »<br />
C'est, on le voit, toujours le même cli-<br />
ché ; encore doit-on savoir gré au rédac-<br />
teur <strong>de</strong> la Fraternité d'avoir pour une fois<br />
oublié <strong>de</strong> rappeler la dime, le jambage,<br />
les oubliettes, 1 inquisition et autres ânenes<br />
qui constituent le fond ordinaire <strong>de</strong>s pros-<br />
pectus républicains.<br />
Malheureusement pour les républicains,<br />
ça n'est plus avec ces blagues-là qu'ils<br />
empaumeront désormais le suffrage uni<br />
versel.<br />
Nous nous gargarisons <strong>de</strong> grands mots<br />
sonores, mais nous n'avons encore rien fait<br />
pour fon<strong>de</strong>r un véritable gouvernement <strong>de</strong><br />
justice et <strong>de</strong> liberté, avouait hier l'organe<br />
gouvernemental, la Giron<strong>de</strong><br />
Oui, rien n'est plus vrai.<br />
Depuis vingt-cinq ans, vous gargarisez le<br />
peuple <strong>de</strong> mots vi<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> formules sonores<br />
et creuses, mais aujourd'hui le peuple sait<br />
ce que tout cela vaut, aussi les déclama-<br />
teurs ne leur font pas plus d'effet que leurs<br />
déclamations.<br />
S'il est vrai que le ministère Méiine<br />
n'ait pas l'ait aux candidats <strong>de</strong> l'ordre la<br />
guerre <strong>de</strong> peaux-rouges à laquelle les avait<br />
habitués votre fameux Bou<strong>de</strong>t, il est faux<br />
<strong>de</strong> prétendre qu'il ait exercé une action di<br />
recte quelconque en leur faveur, dans ie<br />
Gers, tout au moins.<br />
L'administration n'est pour rien dans leur<br />
victoire et c'est vous, "les radicaux, avec<br />
votre programme, qui avez seuls désagrégé<br />
vos anciens contingents.<br />
Les uns vous ont quitté parce qu'ils on<br />
ete ellrayes par vos projets révolutionnai<br />
-es ; les autres parce qu'ils ont été odieu<br />
sèment trompés dans les esDérances que<br />
vous leur aviez fait concevoir."<br />
Ainsi, que vous vouliez ou non 1 avouer<br />
votre succès <strong>de</strong> 92 et 93 était dû unique<br />
ment a la perspective <strong>de</strong> l'assurance et du<br />
crédit agricoles par l'Etat, réformes Darvous<br />
lormellement promises.<br />
Or, où sont-elles aujourd'hui ces<br />
reiormes après dix ans <strong>de</strong> pouvoir ?<br />
Il en est une sur le papier, et sur le t<br />
pier seulement, celle du crédit agricole<br />
elle est si dérisoire que vous-même avez<br />
vote contre le jour où elle est venue en dis-<br />
cussion au Sénat.<br />
Tant <strong>de</strong> désillusions ont usé le crédit <strong>de</strong>s<br />
républicains, aussi est-ce bien inutilement<br />
^«e vous pincez la gran<strong>de</strong> cor<strong>de</strong> du senti-<br />
Ça ne prend plus.<br />
pl<br />
L s e S ar gansme avec <strong>de</strong>s mots ne suffit<br />
Le peupie abusé, tromoé, berné<br />
man<strong>de</strong> quelque chose <strong>de</strong> DIUS soli<strong>de</strong><br />
Voflà pourquoi vos appels à la concen-<br />
tration ne seront entendus que <strong>de</strong>s ambi-<br />
tieux, <strong>de</strong>s sectaires et <strong>de</strong>s brouillons.<br />
réfléchir,<br />
intérêts pi<br />
t -°Tvu e lav ^«-<strong>de</strong>s hommes d<br />
qui ont 1 honneur <strong>de</strong> les défendre.<br />
T. S<br />
ront lieu au jour fîsé par le commandant d'ar-<br />
mes <strong>de</strong> chaaue garnison : les compositions <strong>de</strong><br />
tactioue. histoire, allemand et <strong>de</strong>ssin, ies 93, 24<br />
et 25" janvier, au chef-lieu <strong>de</strong> chaque corps<br />
d'armée.<br />
2' Epreuves écrites du 2e <strong>de</strong>gré comprenant<br />
trois compositions <strong>de</strong> géographie, fortification,<br />
législation et administration : ces épreuves se-<br />
ront passées à Paris ainsi que ies épreuves ora-<br />
les cbmtirenant l'organisation militaire et ia<br />
tactiaue'd'infanterie et tactique <strong>de</strong> cavalerie, et<br />
la topographie <strong>de</strong> i'artiilerie et i'ailemand et une<br />
épreuve d'èquitation.<br />
Ajoutons au'à partir <strong>de</strong> cette année, les<br />
officiers admis en avril à l'Ecole supérieure<br />
<strong>de</strong>'guerre, feront avant ie 1er novembre,<br />
date d'entrée, <strong>de</strong>ux stages <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois<br />
chacun dans les armes, autres que leur arme<br />
d'origine.<br />
Ces stages les perfectionneront dans la<br />
pratique <strong>de</strong>s règlements qui leur sont peu<br />
connus et dans l'éouitation.<br />
3° Une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />
SOIERIES DE FANTAISIE<br />
taffetas et surah, petites rayures,<br />
miers, fleurettes, pour corsa- if<br />
ges, jupons, etc.<br />
Ces tissus valent 3 fr. à 4 fr. 50.<br />
Un lot <strong>de</strong> 3,600 mètres <strong>de</strong><br />
FAILLE BRIL<strong>LA</strong>NTE<br />
doublure <strong>de</strong> robes, la qualité cotée<br />
00 sur les carnets <strong>de</strong> cou-<br />
Audience du<br />
<strong>de</strong> Saimiech,<br />
bénéfice <strong>de</strong> la<br />
Nouvelle Découverte. — Guérison assurée <strong>de</strong>s<br />
MA<strong>LA</strong>DIES DE <strong>LA</strong> PEAU ET DU cn c ^^c<br />
Dartres, Eczémns. Herpès, Teigne Pela<strong>de</strong>, Sycosis, Psoriasis, Boutons, Démangeaisons<br />
Taches <strong>de</strong> Rousseur, Glan<strong>de</strong>s, Acné, Hémorroï<strong>de</strong>s, Acretés du sang, Chute <strong>de</strong>s che<br />
veux et <strong>de</strong>s cils, Plaies variqueuses et syphilitiques .etc.<br />
Par la Pomma<strong>de</strong> Larca<strong>de</strong> <strong>de</strong> Tarbes<br />
et les Pilules Végétales dépurattves<br />
i**»? mmimnmin<br />
\ mapo8t L brochure explicative. Renseig. compi. gratis par retour du courrier.<br />
pour anoréoier la valeur incontestable<br />
ùê ces merveilleux produits<br />
Adresser <strong>de</strong>mandas à- ilurantaii?.' J.-M. L ARC ADE, nuara.-ohiiaisis, Pàariaaai* oaatn i*<br />
d» Tarbes (U.-P.) et touta» Paarmaoiui<br />
belle<br />
,e Fisc et les Congrégations<br />
La Croix publie la ncte suivante :<br />
Le Comité <strong>de</strong>s religieux est d'avis que,<br />
malgré les décisions <strong>de</strong>s tribunaux, malgré<br />
es poursuites du fisc, malgré certaines<br />
lvances <strong>de</strong> l'administratoin, les congréga-<br />
aons <strong>de</strong> France, autorisées, n'ont rien à<br />
tiodifler dans leur attitu<strong>de</strong> passive par rap-<br />
mrt à la loi d'abonnement et à la loi sur le<br />
poenu.<br />
LE NAUFRAGE DU «ZIHBARAN »<br />
Le capitaine Hégaret et l'équipage d'un dunée<br />
Saint-Jean-Baptiste , <strong>de</strong> Bres't, ont sauvé le 19<br />
courant, dans <strong>de</strong>s circonstances particulièrement<br />
amatiques une partie <strong>de</strong> l'équipage du steamer<br />
pagnol Zirbaran faisant le service entre Sé-<br />
ville et Londres.<br />
Le Saint Jean-Baptiste qui jauge quarante-un<br />
tonneaux était parti <strong>de</strong> "Brest ie 15" avril pour<br />
l'Espagne. Le 19 au matin le timonier, aperçut<br />
un navire au sud du Dundée. En approchant on<br />
constata que c'était un ra<strong>de</strong>au sur lequel se<br />
trouvaient trois hommes à moitié morts.<br />
Les trois malheureux étaient un lieutenant, un<br />
mécanicien et un passager du Zirbaran. Le<br />
maître mécanicien qui se trouvait avec eux était<br />
mort la veiiie et son cadavre avait été jeté à la<br />
mer. -<br />
Les naufragés, ayant déclaré que d'autres ma-<br />
telots naufragés se trouvaient en mer, le capi-<br />
taine Hégaret mit cap au nord-ouest et rencon-<br />
tra <strong>de</strong>ux autres ra<strong>de</strong>aux : sur ie premier étaient<br />
trois matelots très faibles, n'ayant rien mangé<br />
<strong>de</strong>puis trois jours, sur le second étaient le troi-<br />
sième capitaine du Zibbaran&x. le maître d'équi-<br />
page, tous <strong>de</strong>ux & ia <strong>de</strong>rnière extrémité par<br />
suite <strong>de</strong> la fatigue éprouvée.<br />
A force <strong>de</strong> soins on réussit à les ranimer. Le<br />
bateau français continua ses recherches jusqu'au<br />
soir. On trouva encore <strong>de</strong>ux ra<strong>de</strong>aux mais sans<br />
personne <strong>de</strong>ssus.<br />
La nuit étant venue, le Saint-Jean-Baptiste<br />
gagna Giion, le port le plus rapproché <strong>de</strong> la<br />
côte espagnole où ii fut rèmoroué bar un vapeur<br />
qui passait.<br />
Sur le <strong>de</strong>uxième ra<strong>de</strong>au, un matelot était éga-<br />
lement mort <strong>de</strong>puis le naufrage.<br />
Le naufrage du Zirbaran a eu lieu au 46e <strong>de</strong>-<br />
gré Nord et 10e <strong>de</strong>gré Ouest. Le dévouement du<br />
capitaine Hégaret et <strong>de</strong> ses hommes excite, di<br />
sent ies nouvelles arrivées à Brest, l'admiration<br />
<strong>de</strong> la population <strong>de</strong> Gijou et celle <strong>de</strong>s autorités<br />
maritimes esDagnoles.<br />
MÉDECINEJ^ATIQUE<br />
La noudre Louis Legrasa une action séda<br />
uve directe sur le uoumon; ainsi s'expliquent<br />
les merveilleux effets <strong>de</strong> ce remè<strong>de</strong>, oui sans<br />
nuire à l'organisme, comme tant d'autres<br />
soulage instantanément les nlus violents<br />
accès d'asthme, l'onnression," le catarrhe<br />
l'essoufflement, la toux rebelle <strong>de</strong>s vieilles<br />
bronchites et guérit nrogressivement. Une<br />
boite est expédiée franco contre g fr. 10<br />
adressés à Louis Legras, 139, boulevard Ma<br />
genta, à Paris.<br />
Tribunal correctionnel. —<br />
28 acril. — Joseph Raynaî,<br />
vols, un an <strong>de</strong> prison sous le<br />
loi Bérenger.<br />
v..w—. E. V. mère et E. V. sa fille, <strong>de</strong> Ro-<br />
<strong>de</strong>z, vol à l'étalage et complicité, six jours<br />
<strong>de</strong> prison chacune sous le bénéfice di la loi<br />
Bérenger.<br />
^.w—, y. S. et P. J., <strong>de</strong> Combelasse, coups<br />
et blessures, voies <strong>de</strong> fait, le premier 25 fr.<br />
d'amen<strong>de</strong> et le second 16 lr. "d'amen<strong>de</strong> (loi<br />
Bérenger).<br />
»~^w N. C, étiouseF.,<strong>de</strong> Noaihae, dévas-<br />
tation <strong>de</strong> récoltés et violation <strong>de</strong> domicile,<br />
16 fr. d'amen<strong>de</strong>.<br />
VIVIEZ. — Rixe. — A ia suite d'une dis-<br />
cussion survenue entre le sieur Jean-Marie<br />
Fayard, verrier à l'usine <strong>de</strong> Boisse-Penchot,<br />
et "Albert Bocouet, éten<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> verre, une<br />
rixe a éclaté et Fayard a été blessé d'un<br />
coup <strong>de</strong> couteau.<br />
AUZITS. — Postes et télégraphes. — La<br />
création d'un bureau télégrapnique est auto-<br />
risée dans la commune d'Azits.<br />
MONTOU. — Incendie. — Un terrible<br />
ncendie s'est déclaré à Campels, village <strong>de</strong><br />
a paroisse <strong>de</strong> Mcntou, dans la nuit du 26<br />
avrii.<br />
La maison Delpêriès n'existe plus.<br />
L'ecurie et la grange <strong>de</strong> M. Alias 'dit Bian-<br />
eoi), conseiller municipal, ont été aussi ia<br />
proie <strong>de</strong>s flammes.<br />
ESPALION. — Projet approuvé. — Le<br />
projet du <strong>de</strong>uxième lot du chemin <strong>de</strong> fer<br />
d'Estiaiion à Berthoiène vient d'être <strong>de</strong>nnitt-<br />
vem°nt approuvé par le ministre <strong>de</strong>s travaux<br />
publies.<br />
M. l'ingénieur a obtenu un crédit <strong>de</strong><br />
600,000 francs pour amorcer les travaux au<br />
cours <strong>de</strong> l'année. Il est peu probable cepen-<br />
dant que cette somme puisse" être dépensée<br />
avant' le 31 décembre.<br />
VI LLEFR AN CHE. — Nécrologie. — De<br />
Plainfaing, (Vosges), on annonce ia mort <strong>de</strong><br />
M. Louis Gêliot, père <strong>de</strong> Mme Jean <strong>de</strong> Po-<br />
mairols. Ii n'avait" que cinquante-<strong>de</strong>ux ans.<br />
SEVERAC-LE-CHATEAU. - Tentative<br />
criminelle. — Des agents envoyés par le<br />
chef <strong>de</strong> gare à la découverte du non fonction-<br />
nement <strong>de</strong>s fils télégraphiques, ont constaté,<br />
au point kilométrique 571.400 <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong><br />
Béziers à Neussargues, en avant du tunnel<br />
d'Entraygues, que ie fil <strong>de</strong> secours et le fil<br />
<strong>de</strong> sonnerie du disaue avaient étécounés.<br />
Nos sous-officiers<br />
On a annoncé ces jours-ci, que le sous-officier<br />
Achilie Mairie, du 17e dragons, fils <strong>de</strong> M. Mai-<br />
rie, avocat du barreau <strong>de</strong> Carcassonne. avait été<br />
porté sur ie tabieau <strong>de</strong> concours <strong>de</strong> cette année<br />
pour ia médaille militaire.<br />
Le journal officiel <strong>de</strong> Madagascar rend compte<br />
<strong>de</strong>s briiiants faits darmes auxquels a pris oart<br />
le maréchal <strong>de</strong>s logis chef Maine.<br />
Ils sont résumés dans un ordre général que<br />
nous sommes heureux <strong>de</strong> reoroduire :<br />
ORDRE GÉNÉRAL N" 260<br />
AVEYRON<br />
<strong>de</strong>-<br />
Les autres ont eu le temps d<br />
ae voir où sont leurs véritables intérêt<br />
e<br />
voués<br />
K01E SUPÉRIEURE DE CURIE<br />
,.. Le mi<br />
'.instri<br />
l'Ecole<br />
l'inst^ inistre <strong>de</strong> la g^rre VÎ<br />
utstruction<br />
A 1 : 900 LE<br />
_-nt <strong>de</strong> signer<br />
relativement à l'admission à<br />
iperieure <strong>de</strong> guerre en 1900. Cette<br />
- es: à signaler car elle modifie in-<br />
s en vigueur jus-<br />
^«ïement les disnositio<br />
concours d'admission, com<br />
RODEZ. — Mgr l'évêque à Rome. — La<br />
Revue religieuse publie, au sujet du voyase<br />
<strong>de</strong> Mgr l'évêque â Rome et <strong>de</strong> l'audience<br />
qu'il a reçue <strong>de</strong> Léon XIII, un bel article <strong>de</strong><br />
M. le chanoine Sarrau, ancien vicaire <strong>de</strong> Sa<br />
Gran<strong>de</strong>ur à Nîmes et actuellement chargé<br />
dans cette ville <strong>de</strong> l'œuvre <strong>de</strong> Notre-Dame<br />
du Suffrage.<br />
Nominations ecclésiastiques. — Par déci-<br />
sion <strong>de</strong> Mgr i'évêoue :<br />
M. l'abbé Do m argue, curé <strong>de</strong> Cransac est<br />
nomme curé d'Aubin, en remplacement <strong>de</strong><br />
' abbe Balaeyrou, admis à la "retraite nour<br />
raison d'âge et <strong>de</strong> santé.<br />
Cette nomination a été asréée nar décret<br />
ETAT C!Vtî-_BS_ TOULOUSE<br />
PUBLICATIONS DE MARIAGE? PL" 23 AVRIL<br />
Joienh d'Au<strong>de</strong>ric. prop. r. <strong>de</strong> ia Dalba<strong>de</strong>, t;>.<br />
et Suzanne Và/ia, a Villeneuve <strong>de</strong> Parëag-e.<br />
Louis Resset. journalier, rue Tournefcuiile. 2,<br />
et Clémentine Deyt, à Cugnaux Haute-Garonne.<br />
Clément Bessières, place du Raveiin. 1,<br />
«t Honré Pons, place intérieure Saint-Cvnrien.<br />
Charles Brugail. négociant, rue Bavard. 39.<br />
«t Elisabeth Douat-Fourrcent, <strong>de</strong> la Patte-d Oie.<br />
Alexandre Caflort. greflier, av. Prizac, 5,<br />
t Marthe Caneila. rua Parg-aminières. 51. ï<br />
Pierrs Capiievine, négociant place Alzaro,<br />
et Alexandrine Brousse, s. mof.. oiace Arzacq.<br />
Benoît Cazalbou. vétérinaire, au 25e dragons,<br />
et Emilie Baux, sans profession, r. Sébastabol ES.<br />
Pascal David, employé, avenue <strong>de</strong> Murer, 10.<br />
et Marguerite Bonboure, COUD., même maison!<br />
Léon Daydé, emp.. rue <strong>de</strong>s Trenle-Six-Ponts, 4,<br />
et Léonie David, lisseuse, rue Caussa<strong>de</strong>, 2.<br />
Félix Gay, ferblantier, chemin <strong>de</strong> Lymairac,<br />
et LouUe Fourmenty, a\enue <strong>de</strong> la Patte-d'Oie.<br />
Jean-Marie Gayraud, forg'., rue Tbionviile, 16,<br />
et Marie Schueller, s. p., même rue, 9.<br />
Eugène Gontié, nég. à Saint-Sulpice (Tarnî,<br />
«!t Marguerite Sembres, s. p., r. Saint-Nicoias. 12.<br />
* Auguste I.aiTont. voyageiir. Fontaine Lestang,<br />
et Antoinette Bouton, à Vii.iefrancbe (Hte-Gne.'.<br />
Joseph Lafont. employé, rue Arzacq,<br />
et Josénhine S?int-Raymond. r. du Musée, 4.<br />
Charles Lafore. music. au 126e, à <strong>Toulouse</strong>,<br />
ctJoseohine Pollet, rue <strong>de</strong> l'Etoile, 21.<br />
GERÇURES DU SSIPi<br />
Engelures, Plaies, Eczémas, Dartres. Démangeaisons,<br />
Hémorrhoï<strong>de</strong>s sont suéris radicalement<br />
car la POMMADE DE <strong>LA</strong><br />
SŒUR ANGELIQUE (sans mercure).<br />
Envoi franco contre rnandat-noste <strong>de</strong> 2 fr. 15<br />
Dépôt Pharmacie BENIT, rue Haîabian, 42, <strong>Toulouse</strong><br />
SBEKT-iLS?<br />
SI CUI<br />
oaployc-ii le ROÏ ., INDSOB cpii rend aux Cheveux gris la<br />
oouîeur et la beauté naturelles <strong>de</strong> la jeunesse. Il arrête la chute <strong>de</strong>o<br />
! Cheveux et fait disparaître les Pellicules. Il est le SEUL Régène-<br />
, rateur <strong>de</strong>s Ctiaveux médaillé. Résultats inespérés. — Vente<br />
§ toujours croissante. — Exiger sur les flacons les mots KO i AI. V» lnubOK.<br />
— Se trouve elles les Coiffeurs-Parfumeurs, en flacons et <strong>de</strong>mi-flacons.<br />
I Entrepôt : 28, nie d'Enghien, PARIS<br />
t §À,V. f> SES" <strong>de</strong>manda in Prospectus contenant détails et attestations.<br />
e trouve a M0NTAU3AN, chez M. Victor Valadier, eoiffeuruarfiimeur,<br />
39, rue Saint-Louis et rue Michelet, 1 ; — à<br />
M01SSAC, Maison I'abos, coiffeur-narfumeur, nlace Nationale;<br />
— à CASTELSARRAS1N, T. Moudoulot, coiffeur-parfumeur,<br />
rue <strong>de</strong> la Vertu,<br />
trouve à AUCH, chez M. Tajan, coiffeur-narfumeur, rue <strong>de</strong><br />
la République ;— à LRCTOÙRE chez M."L. Trémont, coiffeur-parfumeur,<br />
ulace <strong>de</strong> ia cathédrale; — à FLEURANCE,<br />
eez M. Boubée, coiffeur parfumeur, 33, rue Gambetta;<br />
àVIC-KEZENSAC. chez M. Paul Cazaux, bijouterie-parf.<br />
<strong>LA</strong> RENTE VIAGERE DE PARIS<br />
Société anonyme — Ca-pital : 10 millions<br />
CONSTITUE DES RENTES VIAOÈRES SUR CAPITAUX, AUX TAUX LES<br />
PLUS AVANTAGEUX<br />
/CHÉTE EN VIAGER TOUS IMMEUBLES URBAINS OU RURAUX<br />
Direction : 20, rue Sainte-Ursule, TOULOUSE<br />
PLIS DE RI!<br />
1<br />
TISHES<br />
Josetih Lafront. graveur, r. Pargaminieres. 10,<br />
et Marguerite Réf. s. o. rue <strong>de</strong>s Sa.enques, 32.<br />
Jean Eartigau. émoi.", r. <strong>de</strong> la Provi<strong>de</strong>nce, 35.<br />
et Marie I.alourette. ménagère, rue R.quet. 6.<br />
Baotiste Maurei. tau. d. pierres à Cr.-Daura<strong>de</strong>,<br />
et Lonise Barrion, s. p.. à Croix-Daura<strong>de</strong>.<br />
Antoine Mauiv: cocher, r. Gatien-Arnouit. o3,<br />
et Cvriiie A<strong>de</strong>ilë. ménagère, r. Canon-d Arcoie. 6.<br />
Marius Moncassin, négociant, rue Bayard, 10,<br />
et Justine Brugait. s. n. rue Bayard, 39.<br />
François Poùloubart. .tourn.. r. d. Quêteurs. 32,<br />
et Uurs'ule Tradères. couturière, même maison.<br />
Théodore Piat. rue Saint-Thomas-d'Aquin, 1?,<br />
et Jeanne Terrer, iingère. rue <strong>de</strong>s 30 Ponts, 70.<br />
Jean Régis, jardinier, à Lalan<strong>de</strong>.<br />
et Marguerite Caujolle, chemin da Ginestous.<br />
André Schobing, rue <strong>de</strong> ia Pomme, 12,<br />
et Jeanne Caujoiie, Charcutière, rue Vala<strong>de</strong>, 51.<br />
Joseph Sol. limonadier, rue du Canal, 15,<br />
9t Thérèse Moia, épicier, rue du Canal, 21.<br />
Charles Struxianb. peintre, route <strong>de</strong> Castres,<br />
et Marguerite pailiac. boul. <strong>de</strong> l'Embouchure.<br />
Pascal Taiabas, compt. , rue Sainte-Croix,<br />
et Anna Bérenguié. s. p. même maison.<br />
Martin Teysseyre, commis <strong>de</strong>s contr. à Aibi,<br />
et Adèle Arnaud, sans profession, à Albi.<br />
• Henri Verdier, avoué* a Montpellier,<br />
et Berthe Estève, sans p., alîées Lafayette, 2.<br />
Jean Vidal, typographe", rue Marengo.16,<br />
et Françoise Sabatié, s. p. boulevard Riquet, 59.<br />
Léon Vilesoy. neintre. Côte-Pavée. 2.<br />
et Julie Faver'ie-Fabrié, empl.,rueSte-Jeanne,iS.<br />
I<br />
p. le véritab. remè<strong>de</strong> souverain<br />
du eh. G., 30 ans<strong>de</strong> suc-<br />
ces, 30,000 certif. <strong>de</strong> guérison, Flacon Doste, 2 fr. 65, 10 fla<br />
cons. 25 fr. franco. Ph. D.-G. MARTIN, r. Porte-St-Etienne,<br />
5, <strong>Toulouse</strong>. — Attestation : L'an <strong>de</strong>rnier, j'ai usé pour <strong>de</strong>s<br />
douleurs rhumatismales dont j'étais atteint du traitement<br />
par le Remè<strong>de</strong> souverain du Ch. G. J'en ai été si bien guéri<br />
ôue je vous prie d'en adresser six flacons à l'adresse ci'<br />
jointe. ROUZIÈS, à Teulières (Aveyron). Juin 1897.<br />
©<br />
a NE & G<br />
à Montestruc (Gers), gran<strong>de</strong> et<br />
vaste maison avec écurie, remises,<br />
pigeonnier, vivier, jardin;<br />
près la gare, l'église et la<br />
poste. Prairies à volonté. Con-j<br />
viendrait à fonctionnaire oui<br />
officier retraité, à éleveur, ou<br />
pour commerce ou industrie.<br />
S'adresser au bureau du<br />
journal.<br />
v <strong>de</strong>man<strong>de</strong> premières pour<br />
Il le corsage, chezM n,e Aymé,<br />
rue <strong>de</strong> la Poste, <strong>Toulouse</strong>.<br />
\ VENDRE merce à Valence<br />
-d' Agen , établissement<br />
<strong>de</strong> 1er ordre, au centre <strong>de</strong>s<br />
promena<strong>de</strong>s et sur ia meilleure<br />
iiiace commerciale <strong>de</strong> la ville.<br />
Facilités pour le paiement.<br />
S'adresser sur les lieux, au<br />
propriétaire.<br />
k srand cheval <strong>de</strong><br />
;\ mlElIiL coupé. S'adres.<br />
24, Gran<strong>de</strong>-Allée, <strong>Toulouse</strong>.<br />
\ ï Al'l'll vastes et beaux<br />
©<br />
e ©<br />
PORCE<strong>LA</strong>INES, CRISTAUX<br />
® 30, Boulevard <strong>de</strong> Strasbourg — TOULOUSE<br />
CONCESSIONNAIRES<br />
Le Bi->3étal est indispen-<br />
sable pour la préparation <strong>de</strong>s<br />
aliments, est hygiénique par<br />
son application d'argent pur.<br />
Le Bi-Métal est utile pour<br />
la toilette intime son usage<br />
est idéal et son économie<br />
rèelie. Par ia suppression<br />
<strong>de</strong>s frais d'entretien, le 15i<br />
Métal est le meilleur marché<br />
<strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> toilette et<br />
ustensiles <strong>de</strong> cuisine connus<br />
à ce jour. e i<br />
HUILE SPECIALE<br />
Pour Machines agricoles, son emploi diminue<br />
la fatigue <strong>de</strong>s animaux <strong>de</strong> trait <strong>de</strong> 20 p. OjO,<br />
elle procure également un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> travail<br />
proportionnel.<br />
TRÈS RECQftflrVIANDÈ<br />
L' « Anti - rouille », pour la conservation <strong>de</strong>s<br />
organes <strong>de</strong>s machines.<br />
SRES, 29, rue <strong>de</strong>s Changes<br />
TOULOUSE<br />
LUUMI appartements,<br />
bien clairs et bien aérés, à<br />
côté du Grand Rond et du<br />
grand quartier général. — S'a-<br />
dresser rue <strong>de</strong>s Potiers, n - îo-<br />
Cors, Œils-âe-Perflrix<br />
Durillons, Verrues<br />
mlagement rapi<strong>de</strong>,<br />
Guérison radicale<br />
DÊLIEUX<br />
Prix du flacon, lf. »0;<br />
par la poste, i f. ai-<br />
Pharmacie DKUEliX.9. rue <strong>de</strong> Rémusat.<br />
TOULOUSE. Dépôt <strong>de</strong> suspensoir<br />
spécial pour vélocipédiste,<br />
cavalier, soldat, chasseur, touriste,<br />
etc. etc.<br />
HEBRE<br />
,vec TREILLIS brevst<br />
nour plaiH'hei's, toitures,<br />
éclairage à plomb PRO-<br />
TECTEURS <strong>de</strong>s INDICATEURS <strong>de</strong><br />
NIVEAU D'EAU etc.. PRESQUE<br />
INDESTRUCTIBLE ET A L'ÉPREU-<br />
VE DU FEU, matériel <strong>de</strong> vitrage<br />
le nlus mo<strong>de</strong>rne et ie meilleur<br />
marché laisse passer la<br />
lumière plus facilement que<br />
e verre strié, livré en épaisseur<br />
<strong>de</strong> 6 à 30 m i m , par la<br />
Société Anonyme <strong>de</strong>s Verreries<br />
CI-DEVANT: FRIEDR SIEMENS<br />
rVeusaltl bei Elbogen<br />
(Bohème, Autriche)<br />
ON DEMANDE DES REPRÉSEN-<br />
TANTS.<br />
C0NSULTAT10MS<br />
sûres, prix-. 5fr. Direction <strong>de</strong><br />
procès'prix 50 fr.— TOUCON,<br />
ancien avoué, 9, rue <strong>de</strong> ia<br />
Poste, Touiouse.<br />
.1HKB0RISTE çant'<strong>de</strong>nuis<br />
Trente ans, a acquis<br />
l'expérience <strong>de</strong> guérir au<br />
moyen <strong>de</strong> Simples les Maladies<br />
réputées incurables <strong>de</strong><br />
l'Estomac, du Foie, <strong>de</strong>s<br />
Reins, <strong>de</strong> la Vessie, ainsi<br />
oue les Acretés du Sang.<br />
ii. Simon, herboriste , sà<br />
Chaumont (H.-M.) envoie la<br />
nfcàtho<strong>de</strong> <strong>de</strong> guérison contre<br />
15 centimes en timbres-poste.<br />
Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M0 ROUCAUD, avoué<br />
à Touiouse, rue <strong>de</strong> Rémusat,<br />
8, et <strong>de</strong> M 0 VIGN1AUX,<br />
avoué à Touiouse, rue Boulbonne,<br />
4.<br />
AUX ENCHERES PUBLIQUES,<br />
PAR LICITATION<br />
Le jeudi 25 mai ÎS'J'J, à midi<br />
précis<br />
Par-<strong>de</strong>vant un <strong>de</strong> MM. les juges<br />
<strong>de</strong> ia chambre <strong>de</strong>s criées du<br />
tribunal civil <strong>de</strong> Touiouse,<br />
au Palais-<strong>de</strong>-Justice, place<br />
Saint-Michel.<br />
k la requête <strong>de</strong> Madame Georgette<br />
BON1FAS, sans profession,<br />
domiciliée à <strong>Toulouse</strong>,<br />
épouse divorcée du<br />
sieur Antoine AM1EL. ayant<br />
M0 ROUCAUD pour avoué<br />
constitué près le tribunal<br />
civil <strong>de</strong> ladite ville ;<br />
Contre Madame M3rie BON1-<br />
FAS, taiileuse, épouse <strong>de</strong><br />
M* Jean BÔNJFASV ébéniste,<br />
et ce <strong>de</strong>rnier comme mari<br />
ou en toute autre meilleure<br />
qualité s'il y a lieu, domiciliés<br />
à <strong>Toulouse</strong>, ayant M e<br />
V1GN1AUX pour avoué constitué<br />
près le tribunal civil<br />
<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ;<br />
situés dans la commune <strong>de</strong><br />
TOURNEFELTLLE , ci-après<br />
désienés :<br />
PREMIER LOT<br />
1 Une parcel le <strong>de</strong> terre,<br />
actuellement inculte . sise<br />
dans le village <strong>de</strong> Tournefeuille,<br />
portée sur l'extrait <strong>de</strong><br />
la matrice cadastrale <strong>de</strong> ladite<br />
commune, sous le numéro<br />
309 P. du plan <strong>de</strong> la section<br />
B, pour une contenance <strong>de</strong> un<br />
are trente-<strong>de</strong>ux centiares, con<br />
frontant : du levant, la route<br />
<strong>de</strong> Tournefeuille ou <strong>de</strong> Lom<br />
bez; du nord, Cistac et autres;<br />
du midi, Boyer, et du cou<br />
ehfttit, parcelle ci-après dési-<br />
DÉCÈS DBS 27 ET 28 AVRIL<br />
Marie Costesèoùe. 18 ans. rue Fieux; Labatut.<br />
veuve Ilamond. " 76 ans, rue <strong>de</strong> ia Coionne, 30;<br />
Philippine Jeauson. Gô ans. rue Deviiie. 1; lîaplistinè"<br />
Roussel, 73 ans, rue Ninau. 20; Saunai,<br />
éoouse Fourès, 32 ans. Bo;;r<strong>de</strong>tte-Sa;nt-Agne:<br />
Guillaume Ayral. 67 ans, pont <strong>de</strong> Ginestous;<br />
Victor Blangarnon, 64 ans, rue du Printemps;<br />
Am.ntre Jacquesson <strong>de</strong> La Chevreuse. 65 ans,<br />
rue Percheninte, 7; François Ilustacbe, 64 ans.<br />
quartier Montaudran; Vincent Ratalette. 65 ans.<br />
rue Austeriitz, 11; Sidonie Ducasse. 28 ans. rue<br />
<strong>de</strong> la Coneor.<strong>de</strong>. 57; François Labal. 71 ans, rue<br />
Lcage, 22; Hospice civil , 4; aliénés, 1.<br />
<strong>LA</strong> GELÉE DES VIGNES<br />
Par S. BEBOUCil, ofiîeicr d'Académie<br />
Nouvelle métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> garantie |>ar réserve<br />
<strong>de</strong> bois fructifères, assurant une bonne récolte<br />
moyenne, même dans les cas <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction<br />
complète <strong>de</strong> la première végétation.<br />
Prix : GO centimes<br />
Envoi franco contre O fr. 05 centimes en<br />
timbres-poste, à l'adresse du Directeur au<br />
Midi agricole, 4, rue du Conservatoire, <strong>Toulouse</strong>.<br />
m êàsï s<br />
VIENT DE PARAÎTRE<br />
PAR<br />
Victorin VIDAL<br />
Un volume in-18. 3 fr. 50, Paris, <strong>LA</strong>HURB,<br />
éditeur. En vente chez M"** BRUN, rue Lafayette<br />
et chez DEVERS-ARNALNK, rue Saint-<br />
Rome, ainsi eue dans toutes les principales<br />
librairies do 'la région.<br />
L'Art a"vire heureux est accompagné <strong>de</strong><br />
Lettres sur le Bonheur, <strong>de</strong> François Coppée,<br />
Edouard Drumont, Alexandre Dumas, comte<br />
d'Haussonville, Arsène ïloussaye, Jules Simon.<br />
Juliette Adam, Berthelot, Henri <strong>de</strong><br />
Bornier, duc <strong>de</strong> Broglie, Victor Cherbuliez,<br />
Got, Jules Ciaretie, Melchior <strong>de</strong> Vogue, etc.<br />
lapier anti-Asthmatique<br />
Le plus Commo<strong>de</strong> à employer. — Le plus efficace<br />
le seul cui «•u'»88 en quelques minutes e! guérit sûrement Asthme. Oppression<br />
Catarrhe, Tous iiemiu-e, Empbjsëœe pulmonaire. V 50 la Botte.<br />
DipôT*: Pi" VHIGHABD. 39. Eue Français I". P;ris et toutes Pluma.<br />
eTHOÛB PRATIQUE MU.- o-êrsr niée ri fa 83©URSS<br />
MA<strong>LA</strong>DIES SEGR<br />
BLSNNHOSAGrB AIGUB OU CHRONIQUE, CYSTITE ET<br />
UP.1NAIRES<br />
Prix<br />
TOUTES LES MA<strong>LA</strong>DIES ORS VOIES<br />
GUÉRISON ASSURÉE EN QUELQUES JOURS<br />
A L'ESSENCE' PORE<br />
DE SANTAL<br />
3 îranos la boîte boîta <strong>de</strong> 50 su grosses eapsul9î<br />
Envoi discret contre mandat-poste <strong>de</strong> 3 fr. 35<br />
Dépôt à <strong>Toulouse</strong>, Pharmacie du Progrès, rue Temponières, 14<br />
Maiiiilaclare <strong>de</strong> Produits firamâiaes - Médaille d'Or, Paris 1839<br />
ARBES<br />
DIVISIONS PFliNCiPALïS DES PRODUITS FABRIQUÉ 3<br />
T, — Tuiles, briques et<br />
objets d ornenîentation<br />
eiuerrecuited'unebelle<br />
couleur rouge.<br />
II. -Carrelages et pavages<br />
en grès cérame a<br />
plusieurs couleurs<br />
(charge <strong>de</strong> rupture,<br />
lt'33 k. par cent, carre).<br />
Certificat n».3686dtt22 février<br />
1889 du laboratoire<br />
<strong>de</strong> l'Ecole nationale <strong>de</strong>s<br />
Ponts et Chaussées.<br />
III. -Tuyaux etappareils<br />
sanitaires en grés<br />
vernissé et émaillé pour conduites éPeatl et tassai<br />
nisement <strong>de</strong>s villes et <strong>de</strong>s habitations.<br />
Tuyaux en grès <strong>de</strong> fabrication<br />
spéciale. Dour<br />
es conduites à haute<br />
pression, éprouvés à<br />
tS atmosphères.<br />
Economie <strong>de</strong> 30 D. 0[0<br />
sur la fonte, durêe'plus<br />
longue, le grès étant<br />
inattaquable oar les aci<strong>de</strong>s<br />
et encore'moins par<br />
la rouille.<br />
IV. -- Carrelages en<br />
mosaïques <strong>de</strong> marbres<br />
<strong>de</strong>s Pyrénées en couleurs<br />
variées, pius résistants<br />
auè te marbre naturel ét d'un effet encore<br />
plus agréable.<br />
Sur envoi d'un croquis coté, ia maison dresse ua plan qu'elle soumet aux clients avas<br />
expédition.<br />
Sur <strong>de</strong>ma il sera expédié le prix courant relatif à l'une <strong>de</strong>s sections ci-<strong>de</strong>ssus.<br />
<strong>LA</strong> SLLFOSTEATITE est le résultat, non du mélange, mais <strong>de</strong> la combinaison<br />
<strong>de</strong> la stéatite spéciale du t 'îtlliau avec le Sulfate <strong>de</strong> cuivre.<br />
<strong>LA</strong> SULEOSTEATITE préserve du ViIU>E\Y, du B<strong>LA</strong>CIi-KOT, <strong>de</strong> la<br />
POURRITURE GRiSE {Botrylis Cinerea), <strong>de</strong> L'A.XTR.Vt il.VOSE et enraye<br />
ces maladies.<br />
Mélangée avec <strong>de</strong>ux tiers ou moitié <strong>de</strong> soufre, la Sulfostéatite guérit<br />
rÔïâium, en même temps qu'elle préserve du Mil<strong>de</strong>w.<br />
(Exiger la SULFOSTÈATITE CUPRIQUE logée dans <strong>de</strong>s sacs plombés et portant<br />
notre marque <strong>de</strong> fabrique).<br />
Aux viticulteurs désireux <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s traitements mixtes, nous offrons, avec la<br />
SULFOSTEATITE CUPRIQUE, la<br />
BOUILLIE BORDE<strong>LA</strong>ISE SCHLCESING<br />
A POUDRE UNIQUE<br />
Garantie <strong>de</strong> 58 à 60 % <strong>de</strong> Sulfate <strong>de</strong> cuivre, dont 1/4 soluble<br />
Nous tenons à la disposition <strong>de</strong> tous nos acheteurs <strong>de</strong> Sulfostéatite cuprique<br />
et <strong>de</strong> Bouillie Bor<strong>de</strong>laise Scblœsinç les meilleurs appareils et notamment :<br />
L'ÉC<strong>LA</strong>IR et la TORPILLE YERMOREL, ainsi que le (JUA.V!) APPAREIL à<br />
bat, nouveau modèle Yermorel.<br />
S'ADRESSER POUR RENSEIGNEMENTS ET COMMANDES :<br />
à Sî. Simon SALETES, Chevalier (la Mérite agricole, à PRADBS (Pyréaées-ôrieatales)<br />
OU A SES DIVERS CORRESPONDANTS OU REPRÉSENTANTS<br />
gnée, appartenant aux consorts<br />
Bon'ifas et dont elle est<br />
séparée par une simple clôture<br />
dite" giron<strong>de</strong>.<br />
2 - Une parcelle <strong>de</strong> terrain,<br />
actuellement en nature<br />
<strong>de</strong> vigne, montée sur fil <strong>de</strong><br />
fer en espalier, bien entretenue,<br />
au milieu <strong>de</strong> laquelle se<br />
trouvent plusieurs arbres fruitiers.<br />
Au " nord <strong>de</strong> cette parcelle<br />
se trouve une construction<br />
qui a été incendiée il y a<br />
quelques années et dont il ne<br />
reste que les murs en mauvais<br />
état, sur ie <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong> laquelle<br />
se trouve un puits sans<br />
margelle. La construction se<br />
trouve portée sur l'extrait <strong>de</strong><br />
la matrice cadastrale <strong>de</strong> ladite<br />
commune sous le numéro<br />
264 P, section .B, et est bâtie<br />
sur une parcelle <strong>de</strong> terrain<br />
d'une contenance <strong>de</strong> un are<br />
quatre-vingt-<strong>de</strong>ux centiares ,<br />
portée aussi sur l'extrait <strong>de</strong><br />
la matrice cadastrale, sous le<br />
numéro 201 P, section B.<br />
La parceile <strong>de</strong> terre, en nature<br />
<strong>de</strong> vigne, est portée sur<br />
l'extrait, <strong>de</strong> ia matrice cadastrale,<br />
sous les numéros 185 P<br />
et 289 P du plan <strong>de</strong> ia section<br />
B, pour une contenance <strong>de</strong><br />
neuf ares cinquante-huit cen<br />
tiares. Mais <strong>de</strong>s renseigne<br />
ments recueillis sur place, la<br />
contenance cadastrale n'est<br />
pas exacte en ce qui concerne<br />
les <strong>de</strong>ux parcelles ci-<strong>de</strong>ssus.<br />
La première aurait une contenance<br />
<strong>de</strong> trois ares soixantetreize<br />
centiares environ ; la<br />
secon<strong>de</strong>, en y comprenant le<br />
sol <strong>de</strong> la construction, aurait<br />
une contenance <strong>de</strong> vingt-cinq<br />
ares soixante-sept centiares<br />
environ.<br />
Cette <strong>de</strong>rnière parcelle est<br />
clôturée, aux aspects nord,<br />
couchant et midi, par <strong>de</strong>s<br />
piquets en bois reliés par du<br />
fil <strong>de</strong> fer; elle confronte: du<br />
nord, la construction démolie<br />
et parcelle <strong>de</strong> terre Bernard<br />
Sistac; du levant, Touzé ; du<br />
midi, la route <strong>de</strong> Tournefeuille<br />
u 4e Lombes, et du couchant»<br />
propriété Forestier. Le<br />
est "d'un seul tènement.<br />
DEUXIEME<br />
LOT<br />
tout<br />
Le <strong>de</strong>uxième lot est composé<br />
<strong>de</strong> : 1° UIΫ parcelle<br />
<strong>de</strong> terre, autrefois en labourable<br />
et actuellement complantée<br />
en vigne en plein rapport,<br />
sise commune <strong>de</strong> Tournefeuille,<br />
quartiers <strong>de</strong> Fournolis<br />
et do Cou<strong>de</strong>rc, portée<br />
sur l'extrait <strong>de</strong>. ladite matrice<br />
cadastrale, sous le numéro<br />
67 P <strong>de</strong> la section A, pour une<br />
contenance <strong>de</strong> cinquante-huit<br />
ares Quarante -trois centiares.<br />
Elle confronte : du levant, à<br />
ia dame Sol, née Bonifas ; du<br />
nord, fossé mitoyen entre le<br />
chemin <strong>de</strong> communication ;<br />
du midi, madame Ducasble,<br />
et du couchant, parceile ciaprès.<br />
2 - Une autre parcelle <strong>de</strong><br />
terre, sise même commune<br />
et quartier <strong>de</strong> Ferret ou <strong>de</strong><br />
Foufnolis, actuellement en<br />
nature, pour trois quarts <strong>de</strong><br />
la contenance, en vigne vieille,<br />
et pour l'autre partfe, actuellement<br />
ensemencée en blé.<br />
Elie est portée sur l'extrait<br />
<strong>de</strong> la matrice cadastrale sous<br />
le numéro 89 P du plan <strong>de</strong> la<br />
section A, pour une contenance<br />
<strong>de</strong> soixante-<strong>de</strong>ux ares<br />
vingt-huit centiares. Elle confronte<br />
: du couchant, au chemin<br />
<strong>de</strong> Fournoiis ; du midi,<br />
à propriété Ducasble ; du<br />
levant, aux époux Sol et<br />
Dupré, et du nord, au fossé<br />
mitoyen et chemin <strong>de</strong> com<br />
munication et propriété La<br />
viaiie.<br />
3' A l'angle du côté nor.i et<br />
couchant, au bord du chemin<br />
<strong>de</strong> communication, se trouve<br />
une construction à rez-<strong>de</strong>chaussée,<br />
nouvellement construite,<br />
paraissant servir <strong>de</strong><br />
chai ; elle est construite, aux<br />
côtés nord et couchant, en<br />
cailloux, briques et mortier ;<br />
au midi, se trouve une gran<strong>de</strong><br />
ouverture <strong>de</strong> portail à <strong>de</strong>ux<br />
ouvrants, ea bois plein, non<br />
i»eint ; sur i» droite, se trou<br />
ve une ouverture <strong>de</strong> fenêtre à<br />
<strong>de</strong>ux ouvrants, non peints.<br />
Cette faça<strong>de</strong> est construite<br />
partie sable, chaux, et partie<br />
en paillebart. La faça<strong>de</strong> du levant,<br />
à hauteur <strong>de</strong> vingt centimètres<br />
du sol, est entièrement<br />
construite en paillebart.<br />
Cette construction est recouverte<br />
en iatte-feuille et tuile<br />
canal. Le tout en très bon<br />
état.<br />
Nota. — Les entiers immeubles<br />
qui précè<strong>de</strong>nt ont été<br />
donnés à moitié fruit et verbalement<br />
à M. Bertrand Bonnelasbais,<br />
cultivateur à Tournefeuille,<br />
quartier <strong>de</strong> Saint-<br />
Pierre.<br />
Les immeubles<br />
décrits et désignés<br />
<strong>de</strong> la succession<br />
@<br />
ci-<strong>de</strong>ssus<br />
dépen<strong>de</strong>nt<br />
du sieur<br />
Jean-Marie Bonifas , quand<br />
vivait, propriétaire, domicilié<br />
à Tournefeuille.<br />
La vente à suite <strong>de</strong> licitation<br />
en a été ordonnée par jugement<br />
du tribunal civil <strong>de</strong><br />
touiouse, en date du <strong>de</strong>ux<br />
mars mil huit cent quatre<br />
vingt-dix neuf, enregistré et<br />
signifié.<br />
Le cahier <strong>de</strong>s charges, con-<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />
nant ies clauses et conditions<br />
<strong>de</strong> la vente, dressé par l'avoué<br />
soussigné, a été déposé au<br />
greffe du tribunal <strong>de</strong> céans, le<br />
vingt-cinq avril huit huit cent<br />
quatre-vingt-dix-neuf, où tous<br />
intéressés et prétendais peuvent<br />
en prendre connaissance.<br />
En conséquence, il est annoncé<br />
que l'adjudication <strong>de</strong>s<br />
immeubles dont s'agit aura<br />
lieu ledit jour vingt-cinq mai<br />
iinil huit cent quatre-ving-tdix-<br />
jneuf, par<strong>de</strong>vànt un <strong>de</strong> Mes-<br />
MONT-DE-PI ETE<br />
MENENT Al JOURNAL<br />
Pour faciliter les souscriptions aux abonnements au journal dans les loca.<br />
îtés où nous n'avons pas <strong>de</strong> ven<strong>de</strong>ur, nous établissons ce bulletin qu'il suffira<br />
<strong>de</strong> détacher — après l'avoir complété et signé — et d'envoyer à l'administration<br />
du journal, sous enveloppe affranchie.<br />
<strong>de</strong>meurant à — - ——<br />
déclare souscrire un abonnement <strong>de</strong> - _ à dater du<br />
Le soussigné s'engage à payer la somme <strong>de</strong> — contt*<br />
un mandat qui sera recouirr'é par les soins <strong>de</strong> l'Administration <strong>de</strong>s Postes quelqn 9<br />
jours après la souscription.^,<br />
'Signature* <strong>de</strong> l'abonné'<br />
Deman<strong>de</strong>z partout LE TUBE<strong>LA</strong>RROQU<br />
SAGE-FERREE<br />
<strong>de</strong> Ire classe, Mme SENESSÉ-<br />
GACHON, 65, rue Raymond<br />
IV et rue Agathoise, 15, près<br />
gare Matabiau. Maison seule<br />
entourée d'un beau jardin.<br />
Prend pensionnaires, se charge<br />
<strong>de</strong>s enfants. Consulte tous les<br />
jours, gratuite les mercredi.<br />
LES MA<strong>LA</strong>-<br />
DIES DE<br />
<strong>LA</strong> POI-<br />
TRINE :<br />
Toux, Rhume,<br />
Catarrhe<br />
Bronchite<br />
chronique ,<br />
Asthme,Grip<br />
p e , Crache-<br />
ments persistants Phtisie à<br />
tous les <strong>de</strong>grés, etc.<br />
dément soulagés et<br />
i'emoloi du<br />
sont raDiaoris<br />
par<br />
SIROP ANTIPHYMIQUE<br />
Du Docteur PRADINES<br />
Prix du flac, 3 fr. Env. fr. con<br />
mand.-Doste, 3 fr. 75<br />
<strong>Toulouse</strong>, Pharm. DE LIEUX<br />
9, r. <strong>de</strong> Rémusat<br />
Dépôt <strong>de</strong>s Médicaments Kaeip<br />
ptistes<br />
(I .O I<br />
n. i<br />
<strong>de</strong> Ire ciasse, Mme L. P<strong>LA</strong>1-<br />
GN1ARD, à Agen, prend <strong>de</strong>s<br />
pensionnaires, se charge <strong>de</strong><br />
Placer les enfants, <strong>de</strong> les élever<br />
au besoin jusqu'à leur ma<br />
jorité, maison <strong>de</strong> campagne,<br />
site splendi<strong>de</strong>, discrétion absolue.<br />
lii?ïllf|7 10 ans, distinguée<br />
ï Si!) Y El brevet, <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
place <strong>de</strong> confiance, chez per<br />
sonne âgée ou gérance d'hôtel<br />
dans ville d'eau ou aiiieurs<br />
Excellentes références.<br />
Ecrire à M mc veuve C. S<br />
G, rue Dutau, Montauban.<br />
A. LOUER<br />
2, rue <strong>de</strong> la Poste<br />
Grand ap', 1" étage, 30 ra faça<strong>de</strong>,<br />
pour famille ou commerce.<br />
Appartem", <strong>de</strong>uxième étage.<br />
' S'adresser au Concierge.<br />
JALOUSIE B tée REY<br />
Jalousie dite Nouvelle et toutes<br />
autres. Réparations et modifications<br />
<strong>de</strong> "tous systèmes.<br />
Stores bois et coutil. Rue Riquet,<br />
<strong>Toulouse</strong>.<br />
rgeniure fie Couvert<br />
ET D'ORFÈVRERIE<br />
DORURE<br />
». N ICKE<strong>LA</strong>SS<br />
»BR TOUS MÉTAUX<br />
RAycoiJL=es<br />
t3. rus Boulbonne. Toulousf<br />
tratmrr.m m ta la Coiemsetta,<br />
BREVETE^<br />
S.C.0<br />
9UL0U<br />
IABRICAïiori^^^&=d-yswr M ECAILLE<br />
SPÉCIALE ^# \a5^0Elt C<strong>LA</strong>SSE<br />
Soïlsvard Oarnst, S5, et tua Dutamps, 11<br />
Le bandage, que i?. maison ne fabriqua<br />
que sur mesure, est «xempt <strong>de</strong> sous-<br />
«uisse, sen ssage ne donnant aucune fa.<br />
tigue ; c'est le seul qui puisse contenir<br />
i £a BEROTE et la nuit et le jour. La répu-<br />
I tation <strong>de</strong> ses précieuses qualités l'a<br />
fait adopter par tous les mala<strong>de</strong>s soucieux<br />
<strong>de</strong> leur oanté et <strong>de</strong> leur bior.-6tra.<br />
1 fîis MOBâaâa, — GARANTIS IO AMS<br />
sieurs les juges <strong>de</strong> la chambre<br />
dos criées du tribunal civil <strong>de</strong><br />
<strong>Toulouse</strong>, au palais <strong>de</strong> jus<br />
tice, place Intérieure Saint-<br />
Michel, à midi précis, en <strong>de</strong>ux<br />
lots séparés, et" sur les mises<br />
à prix fixées par le jugement<br />
qui ordonne la vente :<br />
Pour le premier lot, à trois<br />
cents francs.<br />
Ci 300 fr.<br />
Pour le <strong>de</strong>uxième lot, a <strong>de</strong>ux<br />
cents francs.<br />
Ci 200 fr.<br />
Outre les clauses et conditions<br />
du cahier <strong>de</strong>s charges.<br />
Pour tous renseignements,<br />
s'adresser à M" Roucaud ,<br />
avoué poursuivant, et à M"<br />
Vigniaux avoué colicitant.<br />
Fait et dressé à <strong>Toulouse</strong>, le<br />
vingt-cinq avril mil huit cent<br />
quarre vingt-dix-neuf.<br />
M. ROUCAUD, avoué, signé<br />
Enregistré à <strong>Toulouse</strong>, le<br />
vingt-huit avril mil huit cent<br />
auatre-vingt-dix-neuf , folio<br />
102, case 7.<br />
Reçu un franc quatre-vingthuit<br />
centimes, décime compris.<br />
POUZET, receveur, signé.<br />
JOUE<br />
marié, 34 ans, <strong>de</strong>ux<br />
enfants, bonnes ré-<br />
férences , 12 ans d'exercice,<br />
agriculture et viticulture, diplômé<br />
et médaillé, <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
place <strong>de</strong>. chef <strong>de</strong> culture ou<br />
régisseur.<br />
S'adresser au bureau du<br />
journal, 25, rue Roquelaine,<br />
<strong>Toulouse</strong>.<br />
Imprimerie spéciale <strong>de</strong> YEsjpress<br />
dû Midi.<br />
Le Gérant : A. BESSON.<br />
DE TOULOUSE 1<br />
VENTE AUX ENCHERES<br />
Le mercredi 3 mai, et jours suivants, rue <strong>de</strong>s Lois n' 29,<br />
à <strong>Toulouse</strong>, par le ministère <strong>de</strong> W Rouillon, commissaire<br />
oriseur, agissant en vertu du rôle renau exécutoire par<br />
Monsieur le prési<strong>de</strong>nt du tribunal civil <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, à la<br />
vente aux enchères publiques. -_ .<br />
Des nantissements déposés du l" au 15 mars 1899.<br />
Au comptant, 3 1\2 Oiû *»<br />
contre les maladies<br />
<strong>de</strong>s voies<br />
respiratoires.<br />
mim <strong>de</strong><br />
Le Meilleur Préservatif contre la Gelée<br />
les Insectes et les Maladies cryptogamiques <strong>de</strong> la Vigne<br />
Efficacité Supérieure au Soufre sublimé<br />
avec une économie <strong>de</strong> 50 %<br />
^î|Mc DIPIY, 6, rue d'Anbnisson, 6 — TOULOUSE<br />
LsMelrose<br />
ne <strong>de</strong>ssèche pas<br />
les cheveux. — U<br />
les tend souples,<br />
les fait pousser et<br />
les empêche <strong>de</strong> se<br />
casser.Un essai<br />
convaincra.<br />
CHEVEUX<br />
LeMELROSErend<br />
positivement auxcheveUX<br />
p^elea<br />
GRANDE FABRIQUE<br />
DE<br />
tatues, CKemins <strong>de</strong> Croix,<br />
Autels, etc., etc.<br />
MARBRERIE RELIGIEUSE<br />
RiieCôte-Pavéc Montaudran, 2<br />
TOULOUSE<br />
vwvwv»<br />
Sculpteur-Statuaire<br />
Rus Saint-Etisnns, 23<br />
CÏÏASUBLERIE — BRODERIE<br />
Bronzes et Orfèvrerie d'Emise<br />
CHRIST EN FONTE<br />
Pour Croix <strong>de</strong> Mission<br />
MAGASINS ET BUREAUX<br />
Rue Si-Eiienne, 22 â 23<br />
TOULOUSE<br />
Bicyclette Buffalo<br />
AMÉRICAINE<br />
Cette machine est d'une correction parfaite, élégante dans<br />
la forme, avec juste observation <strong>de</strong> ses proportions. Eclat<br />
d'émail et <strong>de</strong> nickel que n'ont pu égaler aucune maison européenne,<br />
pour hommes, femmes et ecclésiastia.ues.<br />
La plus belle et la pius parfaite parue jusqu'à ce jour.<br />
Rabais important sur wagon, Paris, Bor<strong>de</strong>aux et<br />
Cazêres.<br />
CATALOGUE SUR DEMANDE<br />
CASTEX, Cycles à <strong>LA</strong>VE<strong>LA</strong>NET (Haute-GaronneX_<br />
Succursale : Cazères-sur-Garonne<br />
HORLOGERIE SUISSE<br />
MÉDAILLE D'OR<br />
14, rue Alsace-Lorraine (bien en face le Crédit Lyonnais)<br />
Me pas se tromper «le Sïagasia<br />
mm CHOIX D'ARTICLES POU MARIAGE<br />
ALLIANCES OR, vendues au poids 3 05 le gramme<br />
Boucles d'oreilles or, <strong>de</strong>puis 5 OO<br />
Broches or, <strong>de</strong>puis ". 6 50<br />
Remontoir or, "2 cuvettes or, pour dame, <strong>de</strong>puis 29 OO<br />
Remontoir or, 2 cuvettes or.'p' homme, <strong>de</strong>puis 5Q OO<br />
ARTICLES m\\ PREMIÈRE COMMUNION<br />
Remontoir argent, <strong>de</strong>ux cuvettes, argent, <strong>de</strong>p. 13 5Q<br />
REPARATIONS<br />
Grand ressort... 1 25<br />
Verre double.... O 30<br />
\os montres seront enangées après S jours d'essai<br />
a tout client uou satisfait<br />
ague or, ttepiaitg 2 francs<br />
VOULEZ-VOUS GS D S.<br />
ACHETER, ECHAN,<br />
priétés, immeubles, fonds<br />
<strong>de</strong> commerce, d'industrie, bureaux' <strong>de</strong> tabac, hôtels, cafés, etc.<br />
Voulez-vous louer appartements, maisons <strong>de</strong> campagnes<br />
villas ?<br />
Voulez-vous cé<strong>de</strong>r ou acquérir offices ministériels, nortefeuilles<br />
d'assurances?<br />
Achat d'immeubles en viager, nues-pronriélés <strong>de</strong> valeur,<br />
mobilière. Prêts hypothécaires.<br />
Ecrire à M. le Directeur <strong>de</strong> l'Informateur <strong>de</strong>s Petites Affi'<br />
ches, rue Voltaire Agen. (Solution oromote et discrétion.)<br />
Joindre un timbre pour ia réponse.<br />
FAUCHEUSES -- MOISSONNEUSES -- LIEUSES<br />
Premières Marques Américaines<br />
RATEAUX, FANEUSES, HOUES, HERSES, etc.<br />
Nouvelles Moues vigneronnes " Osborue " à ressort»<br />
avec socs réversibles<br />
PLUS DE 200 MACHINES EN MAGASIN<br />
Immense stock <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> rechange, lames et sections amért'<br />
caines pour toutes faucheuses et moissonneuses<br />
Fauiiotsrgs<br />
Constructeur-Mécanicien<br />
ATELIERS ET MAGASINS<br />
'i'o-,dou«
PRES<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, rue Roquelaine, 25 LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
' ~ ABONNEMENTS<br />
Trois mois Six mois<br />
«fente-Garonne et départements limitrophes • £• £ »<br />
Départements noa-limitrc.phô8. •• * 40 'fr/-<br />
transer (Union postale) . * "<br />
1 « ohonrpments nartent <strong>de</strong>s i" et 16 <strong>de</strong> etaqae mois et sont payables-Savanee<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES —"<br />
Êei, Ètreyron, Corrèze Cantal t Tarn, 4wfe, HécauH, Pyrénées-Orientales<br />
\, tltes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
"Maen-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
Haute-Garonne, Ariège<br />
fâaf&'on du math spéciale àt <strong>Toulouse</strong><br />
ANNONCES & RÉC<strong>LA</strong>MES, FAITS DIVERS & LOCALES<br />
Lestaanonces? eferéeiaiBes, faits divers et locales sont reçus dans nos bureauxy<br />
'M,' Eue;Roqiielaiae; à l'Agence Canet, 33, rue Alsace-Lorraine, à <strong>Toulouse</strong> -, chez nos cor*<br />
exespondants, ainsi jute daas toutes les agences <strong>de</strong> publicité <strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong>s département»<br />
' etttfe, l'étrange*<br />
FIL TÉLÉGBAPHIQUB SPÉCIAL Dimanche 50 iVvril 1899.; — 9* Année. — N° 2567. Bureaux à Paris : 26, rue Fey<strong>de</strong>au<br />
TENTAT <strong>CONTRE</strong> <strong>LA</strong> <strong>REINE</strong> <strong>D'ESPA</strong>GNE<br />
L<br />
L'affront public infligé à M. Georges<br />
Duruy par ses élèves nous a causé une<br />
très vive satisfaction.<br />
Nous parvenions <strong>de</strong> moins en moins<br />
à comprendre que le même individu,<br />
qui écrivait dans le Figaro, le plus hy-<br />
pocrite et le plus perfi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s journaux<br />
dreyfusards après le Temps, <strong>de</strong>s arti-<br />
cles ayant pour but la réhabilitation<br />
d'un traître et la diminution morale <strong>de</strong><br />
l'armée, fût appelé à enseigner l'his-<br />
toire <strong>de</strong> France à <strong>de</strong> futurs officiers<br />
français.<br />
Qu'on laisse à M. Duclaux, <strong>de</strong> l'Ins-<br />
titut Pasteur, la faculté <strong>de</strong> soigner <strong>de</strong>s<br />
gens enragés et <strong>de</strong> faire du dreyfusis-<br />
me en compagnie <strong>de</strong> M. Yves Guyot,<br />
nous n'y voyons aucun inconvénient et<br />
il ne nous paraît pas qu'il y ait incom-<br />
patibilité entre ces <strong>de</strong>ux fonctions.<br />
Peut-être même M. Duclaux finira-t-il<br />
par s'apercevoir que <strong>de</strong> tous les cas qui<br />
peuvent être confiés à-ses soins, le plus<br />
grave et le plus dangereux pour la<br />
société est encore celui <strong>de</strong> ses amis du<br />
Siècle .ou <strong>de</strong> YAurcre,<br />
Mais donner, comme professeur, à<br />
<strong>de</strong>s jeunes gens qui se <strong>de</strong>stinent à la<br />
carrière militaire, un homme qui est<br />
obligé <strong>de</strong> soutenir., pour essayer <strong>de</strong> dé-<br />
montrer l'innocence <strong>de</strong> Dreyfus, que<br />
tous les chefs <strong>de</strong> . notre armée et tous<br />
les membres <strong>de</strong> nos eonseils <strong>de</strong> guerre<br />
sont <strong>de</strong>s faussaires et <strong>de</strong>s menteurs<br />
cela <strong>de</strong>venait, à .nos yeux <strong>de</strong> simple<br />
patriote non intellectuel, le plus étrange<br />
et le plus inexplicable <strong>de</strong>s problèmes.<br />
Les élèves <strong>de</strong> l'Ecole Polytechnique<br />
se sont chargés eux-mêmes <strong>de</strong>. le tran-<br />
cher.<br />
Après avoir subi pendant quelque<br />
temps sans mot dire leur maître drey-<br />
fusard, dans l'espoir qu'on les débar-<br />
rasserait <strong>de</strong> lui, ils ont saisi la pre-<br />
mière occasion qu'il leur a fournie, <strong>de</strong><br />
lui témoigner les sentiments qui les ani-<br />
maient à son égard et à l'égard <strong>de</strong>s<br />
partisans d'un misérable justement con-<br />
damné.<br />
A une allusion qu'il s'était permis <strong>de</strong><br />
faire à la campagne <strong>de</strong> revision, ils ont<br />
répondu par <strong>de</strong>s huées prolongées et<br />
ont mis M. Georges Duruy dans la né-<br />
cessité d'abandonner une chaire dont il<br />
n'était pas digne.<br />
Pour bien marquer que leur manifes-<br />
tation était, non point un acte d'indis-<br />
cipline, mais une patriotique protesta-<br />
tion, ils ont acclamé le capitaine <strong>de</strong><br />
quartier et ont Salué la fuite <strong>de</strong> leur<br />
professeur par les cris <strong>de</strong> : « Vive l'ar-<br />
mée ! Yive la France ! »<br />
Il eût été facile d'éviter cet inci<strong>de</strong>nt.<br />
On ne pouvait ignorer, à l'Ecole, les<br />
opinions <strong>de</strong> M. Georges Duruy ni les<br />
antipathies qu'elles lui valaient <strong>de</strong> la<br />
part <strong>de</strong> ses élèves-. •<br />
On <strong>de</strong>vait prévoir qu'an jour le choc<br />
se produirait.<br />
11 eût donc été sage <strong>de</strong> le prévenir,<br />
en <strong>de</strong>mandant à M. Duruy <strong>de</strong> choisir<br />
entre sa collaboration dreyfusiste au<br />
Figaro et son cours à Polytechnique.<br />
S'il s'y était refusé, rien n'était plus<br />
simple que <strong>de</strong> le prier <strong>de</strong> déloger sans<br />
tambours ni trompettes et d'aller ensei-<br />
gner l'histoire à Cornély.<br />
Au lieu <strong>de</strong> cela, on a traîné les cho-<br />
ses en longueur et elles ont mal fini<br />
our lui.<br />
Si on veut le maintenir dans ses fonc-<br />
tions, <strong>de</strong> nouveaux inci<strong>de</strong>nts surgiront,<br />
plus regrettables encore peut-être que<br />
e premier, et il n'aura guère le droit<br />
<strong>de</strong> s'en montrer fier.<br />
S'il accepte le congé qui lui a été<br />
donné, il n'aura même pas eu le mérite<br />
<strong>de</strong> s'incliner librement <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s sen-<br />
timents autrement respectables que les<br />
siens.<br />
M. Ernest Lavisse, qui était profes-<br />
seur d'histoire à Saint-Cyr et qui, en sa<br />
qualité ee républicain libre-penseur,<br />
avait <strong>de</strong>s tendances dreyfusistes, eut<br />
au moins, lui, le tact et le bon goût, en<br />
même temps que la pru<strong>de</strong>nce, <strong>de</strong> ne<br />
pas attendre, pour donner sa démis-<br />
sion, que ses élèves lui montrassent la<br />
porte <strong>de</strong> l'école, aux cris <strong>de</strong>: « Vive<br />
l'armée ! »<br />
M. Georges Duruy aurait pu se rap-<br />
peler ce précé<strong>de</strong>nt.<br />
Mais peut-être a-t-il cru que la cause<br />
<strong>de</strong> Dreyfus obtiendrait plus <strong>de</strong> succès,<br />
à Polytechnique, en sa personne, qu'elle<br />
n'en avait obtenu, à Saint-Cyr, en la<br />
personne <strong>de</strong> M. Lavisse.<br />
En quoi il s'est bien trompé.<br />
Et l'inci<strong>de</strong>nt qu'il a lait naître aura<br />
eu cet heureux effet <strong>de</strong> nous prouver<br />
que, dans nos <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s écoles mi-<br />
litaires, à Polytechnique comme à<br />
Saint-Cyr, les cœurs battent en ce mo-<br />
ment avec ceux <strong>de</strong> tous les patriotes<br />
français, et que si l'écho <strong>de</strong> Y A/faire<br />
parvient jusqu'à eux, ce n'est que poul-<br />
ies fortifier encore dans leur respect <strong>de</strong><br />
l'Armée dont ils seront un jour, et pour<br />
leur inspirer le mépris <strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong><br />
la juiverie et <strong>de</strong> la trahison.<br />
Paul DUCHÉ.<br />
CASSAGNAC_M BELGIQUE<br />
Paul <strong>de</strong> Cassagnac, appelé à Cour-<br />
trai par les directeurs <strong>de</strong>s Universités<br />
catholiques belges, qui organisent dans<br />
cette ville une gran<strong>de</strong> réunion, doit y<br />
prononcer un sensationnel discours,<br />
que nous reproduirons en entier <strong>de</strong>s<br />
qu'il nous sera parvenu.<br />
La Souscription <strong>de</strong> la « Vérité »<br />
Elle atteint aujourd'hui vingt et un<br />
mille francs.<br />
LE FELÊ, LE GALEUX<br />
Si l'Affaire désole et abrutit la France,<br />
l'abaisse aux yeux <strong>de</strong> l'étranger ; si nos ins-<br />
titutions militaires sont gravement mises<br />
en péril ; si la magistrature française, na-<br />
guère tant honorée, est à l'égoût, si notre<br />
budget est en déficit permanent ; si notre<br />
politique extérieure est une humiliation<br />
perpétuelle; si l'anarchie règne du haut<br />
jusqu'en bas dans la République, c'est, à<br />
en croire certains républicains <strong>de</strong> marque<br />
et <strong>de</strong> distinction, que nous sommes mal et<br />
même pas du tout gouvernés.<br />
Tout le mon<strong>de</strong> gouvernant en France,<br />
personne ne gouverne.<br />
C'est le chaos universel.<br />
Et si nous sommes mal ou pas du tout<br />
gouvernés, à qui la faute, d'après ces mê-<br />
mes républicains ?<br />
Ils nous affirment que c'est à la Consti-<br />
tution.<br />
C'est elle la cause du mal, c'est elle le<br />
pelé, le galeux, comme on disait <strong>de</strong> 1 âne,<br />
dans les Animaux mala<strong>de</strong>s d$ la peste.<br />
Telle est l'opinion <strong>de</strong> mon honorable ami<br />
M. <strong>de</strong> Marcère, ancien ministre et séna-<br />
teur, et <strong>de</strong> M. Charles Benoist.<br />
Telle est encore l'opinion du mulâtre<br />
Gerville-Réache, mon collègue <strong>de</strong> la Gua-<br />
<strong>de</strong>loupe, qui vient d'assaillir les conseils<br />
généraux d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en revision <strong>de</strong> la<br />
Constitution.<br />
On semble être d'accord quant à 1 exis-<br />
tence du mal.<br />
Il n'y a plus que M. Charles Dupuy pour<br />
oser affirmer que tout va bien.<br />
Car, pendant qu'il se complaît en l'opti-<br />
misme que - procurent les jouissances du<br />
pouvoir, on fait <strong>de</strong>s conférences partout,<br />
en France, sur « l'anarchie légale et l'orga-<br />
nisation <strong>de</strong> la démocratie », ce qui tendrait<br />
à démontrer que la légalité est dans un<br />
beau désordre et la démocratie égale-<br />
ment.<br />
Où est le mal?<br />
De tous côtés, et le temps <strong>de</strong>s faciles et<br />
tranquilles illusions est désormais passé.<br />
Si vous en voulez ie tableau désolant, M.<br />
Charles Benoist, l'associé <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Mar-<br />
cère en matière <strong>de</strong> revision constitution-<br />
nelle, vous le tracera d'une main qui n'hé-<br />
site pas.<br />
Ecoutez plutôt cet avœn bien instructif,<br />
tombant <strong>de</strong> la plume d'un républicain sin-<br />
cère et éprouvé, et dites-moi s'il n'est pas<br />
<strong>de</strong> nature à réveiller toutes nos espérances<br />
monarchiques, si longtemps endormies ?<br />
Comment ne pas espérer encore, quand<br />
les républicains, eux-mêmes, commencent<br />
à désespérer tout haut? .<br />
Vainement, on s'évertue* à surexciter le<br />
pays en vue <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> Exposition. Ça ne<br />
trompe personne, et M. Charles Benoist<br />
moins qu'un autre, puisqu'il nous dit crû-<br />
ment :<br />
La fièvre <strong>de</strong> 1900 tombée, ne nous en :6 3tera-<br />
t-il oas Quelque alanguissement ? Cet empire co-<br />
lonial, immense sur les feuilles <strong>de</strong>s atlas et !e<br />
Darchemin <strong>de</strong>s traités, que vaut-il '? Cette puis-<br />
sante alliance, quel avantage notre diplomatie<br />
en a-t-elle su retirer? La paix maintenue n'a-<br />
t-elie rien coûté, je ne veux pas dire à notre di-<br />
gnité, mais a notre amour-p.opre ou à notre or-<br />
gueil? Non, nous n'exprimons même pas ces ré-<br />
serves; nous faisons aussi large que possible ia<br />
part du bien dans nos affaires. Mais, véritable-<br />
ment, <strong>de</strong>puis quelques mois ou <strong>de</strong>puis quelques<br />
années, en se rencontrant, sont-ce <strong>de</strong>s félicita-<br />
tions mutuelles, <strong>de</strong>s congratulations qu'échan-<br />
gent entre eux les citoyens français?<br />
".es entend- on se réjouir dans les rues et bé-<br />
nir le Dieu qui leur fait, non ces loisirs, mais ce<br />
travail? Ou nous avons, quant à nous, les oreil-<br />
les terriblement maifaites, ou, dans le murmure,<br />
parfois tout près <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir rumeur <strong>de</strong>s foules,<br />
c'est autre chose on plutôt le contraire que nous<br />
avons perçu. On ne "disait pas : «Tout va bien »,<br />
loin <strong>de</strong> là. La plupart disaient : « Tout va mal»<br />
et plusieurs même" : « Cela s'en va ! » Et je sais<br />
bien que ceux qui se sont donné pour tâche <strong>de</strong><br />
dissimuler cette universelle tristesse ont <strong>de</strong>s<br />
intentions excellentes, qu'ils pensent faire ainsi<br />
œuvre <strong>de</strong> piété nationale, en relevant les cœurs.<br />
Mais, mfcssieurs. un homme d'Etat ne doit cas à<br />
son pays <strong>de</strong>s illusions; il ne lui doit que l'a vé-<br />
rité.. .<br />
qu'il n'a pas dit la vérité, ou plutôt qu'il a<br />
sciemment menti, une fois <strong>de</strong> plus.<br />
Et M. Charles Benoist, quand il répète<br />
l'écho populaires résumé, con<strong>de</strong>nsé en la<br />
formule brutale : « Cela s'en va 1 » est bien<br />
renseigné.<br />
On commence à en avoir assez et même<br />
trop.<br />
La République a manqué effrontément à<br />
toutes ses promesses, à tous ses engage-<br />
ments.<br />
Elle n'a rien tenu, et c'est sa faillite que<br />
les républicains proclament.<br />
Il est certain, en effet, que, si nous<br />
étions gouvernés, nous n'assisterions pas<br />
au lamentable spectacle que donne i'Affaire<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans, spectacle d'un naufrage<br />
général où toute la société semble menacer<br />
<strong>de</strong> sombrer.<br />
Si nous avions eu un gouvernement, il y<br />
a longtemps que l'Affaire serait terminée,<br />
bouclée, enterrée, et nous n'aurions pas<br />
une magistrature avilie ni une armée dis-<br />
cutée quotidiennement jusqu'à l'outrage.<br />
Le char <strong>de</strong> l'Etat, le fameux char, n'a<br />
pas <strong>de</strong> cocher.<br />
C'est un mannequin qui est sur le siège<br />
et tient les rênes.<br />
Aussi, les chevaux, non guidés, en font à<br />
leur guise, ruent, se cabrent, et enfoncent,<br />
au besoin, toutes les <strong>de</strong>vantures, pendant<br />
que les voyageurs, c'est-à-dire nous, ca-<br />
hotés, heurtés, bossués, crient que cela va<br />
mal, très mal, et clament au secours 1<br />
A telle enseigne que, si l'un <strong>de</strong>s préten-<br />
dants se fût déjà décidé à venir et à essayer<br />
sérieusement ce que Déroulè<strong>de</strong> a tenté en<br />
plaisantant, il y a beau temps que la Répu-<br />
blique serait chambardée.<br />
Les meilleurs parmi les républicains n'en<br />
veulent plus et seraient heureux <strong>de</strong> la voir<br />
remplacée par autre chose, par n'importe<br />
quoi.<br />
Pour la forme, ils s'en prennent à la<br />
Constitution et en font le bouc émissaire<br />
du désordre moral où nous nous débat-<br />
tons.<br />
Pauvre Constitution ! Certes, nous ne<br />
l'avons jamais eue ni en gran<strong>de</strong> estime, ni<br />
en grand respect.<br />
Si nous lui avons obéi, c'est par force.<br />
Nous ne la reconnaissons même pas com-<br />
me légale et valable, puisque la nation n'a<br />
pas été appelée à la sanctionner,<br />
Mais nous croyons qu'en la chargeant <strong>de</strong><br />
tout le poids <strong>de</strong>s iniquités d'Israël, on la ca-<br />
lomnie.<br />
Ce n'est pas elle la vraie coupable.<br />
C'est la République.<br />
Nous le démontrerons <strong>de</strong>main.<br />
Paul DE CASSAGNAC."<br />
Cette <strong>de</strong>rnière phrase, si ru<strong>de</strong> qu'elle<br />
soit, est simplement à l'adresse <strong>de</strong> notre<br />
excellent prési<strong>de</strong>nt du conseil.<br />
Il a eu le toupet, dans son discours du<br />
Puy, on ne l'a pas oublié, d'affirmer que<br />
tout va bien.<br />
Et on lui riposte : « Tout va mal, » en<br />
lui faisant observer, par-<strong>de</strong>ssus le marché,<br />
L'AFFAIRE DREYFUS<br />
Graves conséquences<br />
On lit dans le Gaulois :<br />
La secon<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la déposition Cuignet<br />
comporte exclusivement les commentaires<br />
techniques du dossier secret. Le capitaine<br />
entre dans les détails <strong>de</strong> notre service<br />
d'espionnage ; il explique et divulgue les<br />
plans directeurs établis par notre état<br />
major.<br />
Jamais il n'aurait abordé un pareil sujet<br />
et jamais le ministre <strong>de</strong> la guerre ne l'aurait<br />
délié du secret professionnel s'il avait pu<br />
supposer que cette déposition serait publiie.<br />
Il résulte donc <strong>de</strong> cette divulgation erimi<br />
nelle que notre état-major doit se préoc<br />
cupes* dès aujourd'hui <strong>de</strong> changes*<br />
nos pians» directeurs et tout ce qui<br />
concor<strong>de</strong> le service secret <strong>de</strong> uotre<br />
défense nationale.<br />
Le journal qui a prêté sa publicité à cette<br />
divulgation n'a certainement pas soupçonné<br />
qu'il se rendait complice d'une véritable<br />
trahison.<br />
Dissentiments ministériels<br />
On lit dans le Soir :<br />
Le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères est en<br />
désaccord profond avec le ministre <strong>de</strong> la<br />
guerre. Précisons : Après la confrontation<br />
qui a eu lieu, ces jours <strong>de</strong>rniers, entre M. le<br />
général Chamoin et M. Paléologue, une vio-<br />
lente altercation s'est nroduite entre M. Del-<br />
cassé et M. <strong>de</strong> Freycinet.<br />
M. Dupuy, prési<strong>de</strong>nt du conseil, assistait à<br />
cette altercation qui, nous insistons sur ce<br />
point, a été d'une' extrême gravité. M. <strong>de</strong><br />
Freycinet a eu ensuite plusieurs entretiens<br />
avec le prési<strong>de</strong>nt du conseil, qui partage<br />
pleinement sa manière <strong>de</strong> voir.<br />
Les femmes <strong>de</strong> Dreyfus<br />
Notre confrère Y Eclair a reçu la lettre<br />
suivante d'un ancien procureur <strong>de</strong> la<br />
République, ami du ménage Bodson :<br />
J'ai été en relations avec Dreyfus et avec<br />
M. et Mme Bodson, 17, avenue du Bois-<strong>de</strong>-<br />
Boulogne, en 1885 et 1886.<br />
J'ai îeçu les confi<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> M. Bodson au<br />
sujet <strong>de</strong> sa femme. Il manifestait l'intention<br />
<strong>de</strong> divorcer et me disait qu'il la considérait<br />
comme une étrangère. Dreyfus était son<br />
amant.<br />
Mme Bodson dépensait au moins 50 à<br />
60,000 francs pour s'a toilette. Si, après le<br />
divorce, elle est tombée en charge à Drey-<br />
fus, où a-t-il pris l'argent pour payer?<br />
11 me semble que l'instruction a beaucoup<br />
laissé dans l'ombre cette question et qu'il<br />
est du plus haut intérêt <strong>de</strong> savoir où et com-<br />
ment Dreyfus dépensait ses revenus.<br />
La machination Picquart<br />
On lit dans le Petit Journal :<br />
A la fin <strong>de</strong> sa quatrième déposition <strong>de</strong>vant<br />
la chambre criminelle, M. Paléologue, qui<br />
n'est certes pas suspect aux yeux <strong>de</strong>s défen<br />
seurs du traître, donna connaissance aux<br />
magistrats d'une pièce dont il n'avait encore<br />
jamais été parlé. C'est une lettre adressée<br />
d'un port italien, le 16 juin 1895, par une<br />
damé" étrangère, à un <strong>de</strong> nos agents secrets.<br />
Dans cette lettre, se trouvent les phrases<br />
suivantes :<br />
« la vérité e&t qu'il (le maioi' '/.) va<br />
<strong>de</strong>ux fol» par année à Toulon, Jïresto<br />
(sic) et Havre, et qu'il est ami <strong>de</strong>puis<br />
quatre ans du ex-capitaiué Dreyfus<br />
voilà la pure vérité. Il y a chez le C<br />
C.C. (un officier italien) <strong>de</strong>ux lettres <strong>de</strong><br />
IJreyfus écrite (sic) à l'adresse du ma<br />
jor avec la date 22déeenbre 1892<br />
et une lettre avec la date déniai 1893!<br />
Les <strong>de</strong>ux lettres en question, le C. C,<br />
C. as (sic) chez lui dans son bureau. »<br />
Cette lettre est accablante pour Dreyfus.<br />
Elle prouve ses relations avec <strong>de</strong>s officiers<br />
itaiie'ns chargés <strong>de</strong> faire en France das tour-<br />
nées d'espionnage.<br />
La lettre, ajoute M. Paléologue dans sa<br />
déposition, « a été communiquée au minis-<br />
tère <strong>de</strong> la guerre le 2 juillet 1895 ».<br />
Or, nulle part a i ministère <strong>de</strong> la<br />
guerre, dans aucun do's'er, on ne<br />
trouve trace do cette lettre. Bien plus :<br />
aucun offîeier n'en a Jamais entendu<br />
parler avant la déposition Paléologve.<br />
(Jette pièce a donc disparu.<br />
Quel est l'auteur <strong>de</strong>**cette soustraction ?<br />
Ce ne peut être que la personne à qui la<br />
lettre a été remisa le 2 juillet 1895 car l'ad-<br />
ministration <strong>de</strong>s affaires étrangères '.<br />
Cette personne c'est :<br />
H. PICQUART.<br />
Questionné par ses amis <strong>de</strong> la chambre<br />
criminelle sur le point <strong>de</strong> savoir si pendant<br />
son passage au service <strong>de</strong>s renseignements<br />
(1er "juillet 1895 au 16 novembre 1896) il<br />
était arrivé <strong>de</strong>s pièces concernant Dreyfus,<br />
ou nommant Dreyfus, Picquart a nie en<br />
avoir jamais vu. Voici textuellement la<br />
question et la réponse :<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Pourriez-vous nous dire<br />
si, du 1er juillet 1895 au 16 novembre 1896,<br />
il est entré au bureau <strong>de</strong>s nièces concernant<br />
Dreyfus et qui auraient été classées comme<br />
secrètes ?<br />
Le lieutenant-colonel Picauart. — U n'en<br />
est arrivé aucune se rattachant à Dreyfus ou<br />
nommant Dreyfus.<br />
Or, M. Paléologue lui-même affirme que<br />
c'est à Picquart, chef du service <strong>de</strong>s rensei-<br />
gnements au ministère <strong>de</strong> la guerre <strong>de</strong>puis<br />
le 1 er juillet 1895, que la lettre a été remise<br />
le 2 juillet.<br />
Ainsi, le len<strong>de</strong>main même <strong>de</strong> son entrée<br />
au service <strong>de</strong>s renseignements, M. Picquart<br />
est mis en possession d'une Dièce accusa-<br />
trice <strong>de</strong> Dreyfus. 11 la supprime. N'est-ce pas<br />
la dénonciation, la preuve matérielle<br />
que Picquart n'est entré au service,<br />
<strong>de</strong>s renseignements que pour y fairu<br />
la besogne du Syndicat ?<br />
Et dès lors, toute la machination créée<br />
pour sauver Dreyfus malgré tout auparaît.<br />
On peut la reconstituer dès aujourd'hui <strong>de</strong><br />
la façon suivante :<br />
Le 1er juillet 1895, Picquart parvient à se<br />
faire placer à la tête du service <strong>de</strong>s rensei-<br />
gnements. Le 2 jtîiliet 1895, il reçoit une<br />
pièce accablante nour Dreyfus et il la sup-<br />
prime.<br />
Puis il soumet à une surveillance <strong>de</strong> po-<br />
lice <strong>de</strong>ux officiers dont le nom commence<br />
par D et qu'il a projeté <strong>de</strong> substituer à<br />
Dreyfus.<br />
Cette surveillance se poursuit jusqu'en<br />
avril 1896. A ce moment, Picquart découvre<br />
que l'écriture d'Esterhazy ressemble à celle<br />
<strong>de</strong> Dreyfus, par conséquent à celle du bor-<br />
<strong>de</strong>reau. Il jette définitivement son dévolu<br />
sur cet officier, fabrique ie « petit bleu »,<br />
arrête sa correspondance, perquisitionne à<br />
son domicile et, bien qu'il n'ait" rien trouvé<br />
contre lui, il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> son arrestation.<br />
L'enquête actuellement dirigée par la Cour<br />
<strong>de</strong> cassation va mettre enfin en évi<strong>de</strong>nce<br />
toute cette machination criminelle et déchi-<br />
rer les <strong>de</strong>rniers voiles.<br />
63 Feuilleton du 30 avril 1899<br />
Lt3<br />
Par Paul PÉVAL<br />
DEUXIEME PARTIE<br />
Les »Ieaiïaa-C3eli<br />
vu<br />
IlLRE ET FILLE<br />
La duchesse l'attira près d'elle surle =ofa<br />
Pendant quelques secon<strong>de</strong>s elle la tint ser-<br />
rée contre sa poitrine, puis Darlant tout bas<br />
et a 1 oreille, elle murmura :<br />
— Non, chérie, ce n'est pas <strong>de</strong> joie.<br />
Le regard d'Isabel <strong>de</strong>vint interrogateur.<br />
A!V~ T 5 -'/*, donc un P res sentiment qui me<br />
«étendait <strong>de</strong> me réjouir ? dit-elle.<br />
Et, comme Eléonor <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> tardait à<br />
repondre, elle ajouta :<br />
n- 6 re P r . ochais cela, ma mère, je me<br />
fcM : - eu doil P llD1 rl'ingratitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>l'en-<br />
fthV^ 1 .? 6 P arla S e Pas l'allégresse <strong>de</strong> son<br />
jwej et <strong>de</strong> sa mère. .. Je faisais en moi-mê-<br />
ie ri!. C?mp . te <strong>de</strong> nos «cents bonheurs, et<br />
n»on K Ste ' et U me semblait voir, à<br />
bien a;^ 1, dans raon insomnie, votre front<br />
tesse i qui élait aussi char S é <strong>de</strong> tris-<br />
^onc'„„ vous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> encore : Est-ce<br />
H» pressentiment ?<br />
U Cel U T 611 P rié ce matin > Isabel ? Al<br />
î'PrendrR Ucbesse - que sa rêverie semblait<br />
tew lésant - ella Vier ëe saiflte écou-<br />
s * n Ses eau ieur par i ent .<br />
— A toutes les heures du jour je prie<br />
pour vous, ma mère.<br />
_ — Tu fais bien. .. tu fais bien... Qui sait<br />
si cette longue nuit n'aura pas enfin son au-<br />
rore ? Dieu est bon. Sois toujours pieuse,<br />
mon Isabel. Prie pour ta mère... prie<br />
pour ton père...<br />
— Je croyais le trouver ici, près <strong>de</strong> vous,<br />
interrompit la jeune fille.<br />
Eléonor garda le silence.<br />
— Je vous en prie, ma mère, reprit Isa-<br />
bel, dites-moi quelle souffrance vous est ve-<br />
nue... me voici d'âge à prendre ma part <strong>de</strong><br />
vos chagrins.<br />
Ses grands yeux, d'un bleu obscur et<br />
prolond, étaient fixés sur ceux <strong>de</strong> la du-<br />
chesse, qui la contemplait avec la dévote<br />
admiration <strong>de</strong>s mères'.<br />
— Que je te voie sourire, dit labonnedu-<br />
chesse.<br />
— Je sourirais si vous étiez moins Dâle.<br />
— le souviens-tu, Bel, dit Eléonor en<br />
changeant soudain d'accent, que je te répé-<br />
tais sans cesse : « Tu lui ressembles, tu es<br />
son image vivante et parlante... tu as son<br />
beau front si noble et si grand... tu as sa<br />
bouche qui savait si doucement sourire...<br />
tu as son regard si franc, si brave et si ten-<br />
dre... »<br />
— J'ai bien<br />
soir, fit Isabel.<br />
— Vois ! interrompit la duchesse, dont<br />
la main étendue désignait le portrait, situé<br />
entre leux fenêtres.<br />
Les yeux <strong>de</strong> la jeune fille se fixèrent<br />
sur le portrait. Un éclair d'admiration v<br />
brilla.<br />
J<br />
— C'est là mon père 1<br />
mon noble père 1<br />
— C'était là ton père, ma fille.<br />
Les yeux d'Isabel se baissèrent.<br />
— Mon père, tel que je l'ai vu hier<br />
au soir, dit elle, à la grave beauté <strong>de</strong> son<br />
âge.<br />
Paris, 28 avrii.<br />
Dans quel port et sur quelle côte hospita-<br />
lière, le croiseur d'Assas débarquera-t-il le<br />
commandant Marchand ?<br />
On l'ignore encore ! Très embarrassé et<br />
très inquiet, le gouvernement voudrait bien<br />
que l'illustre conquistador passât inaperçu.<br />
Mais comment le dérober aux regards et le<br />
soustraire aux ovations <strong>de</strong> la fouie ? Le mi-<br />
sérable Delcassé appréhen<strong>de</strong> l'apparition <strong>de</strong><br />
Marchand, comme le roi Ciaudius", à'Bamlet,<br />
redoutait le spectre du prince qu'il avait<br />
assassiné. Le retour <strong>de</strong> Marchand petit dé-<br />
terminer une explosion populaire. Nos mi-<br />
nistres sont sur le qui vive : on donnera les<br />
instructions les plus sévères à la police.<br />
Mais la police, emballée comme la France<br />
elie-même, obéira-t-elle à nos gouvernants ?<br />
Le marmiteux Delcassé a d'autant plus<br />
peur qu'il n'a pas encore eu le temps <strong>de</strong><br />
perdre" le souvenir dé son altercation" avec<br />
le capitaine Baratier.- Tout le palais du quai<br />
d'Orsay retentit <strong>de</strong> cette quereile et l'un '<strong>de</strong>s<br />
auditeurs fortuits <strong>de</strong> la dispute me rappelait,<br />
encore hier, se qui se passa quand le capi-<br />
taine Baratier vint recevoir, <strong>de</strong> M. Delcassé<br />
lui-même, Tordre d'évacuer Fashoda et <strong>de</strong><br />
livrer (pour quel prix secret?) à l'Angleterre,<br />
le poste où nos . vaillants explorateurs<br />
s'étaient installés, au prix <strong>de</strong>s plus cruelles<br />
épreuves :<br />
"— Mon cher capitaine, commença nar dire<br />
Delcassé, permettez-moi <strong>de</strong> vous dire ami-<br />
calement que vous avez déployé un peu plus<br />
<strong>de</strong> zèle ou il n'en fallait. Votre arrivée subite<br />
à Fashoda déconcerte tous nos plans. Le<br />
commandant Marchand et vous, vous auriez<br />
dû ménager vos hommes et n'arriver qu'un<br />
mois plus tard. Vous auriez dû vous sou-<br />
venir, surtout, quo votre voyage était un<br />
voyage scientifique et vous nous auriez épar-<br />
gné <strong>de</strong> la sorte, <strong>de</strong> graves embarras diplo-<br />
matiques.<br />
— Comment ! répliqua le brave Baratier,<br />
comment ! c'est vous,' monsieur le ministre,<br />
qui me tenez ce langage ! Ouhliez-vous donc<br />
que notre mission, c'est vous qui l'avez pres-<br />
regardé mon père hier au<br />
père ! balbulia-t-elle,<br />
— Retrouves-tu ses traits dans ce <strong>de</strong>ssin,<br />
Isabel ?<br />
En faisant cette question, Eléonor <strong>de</strong> Guz-<br />
man avait la voix tremblante.<br />
— Oui, dit la jeune fille, après avoir hé-<br />
sité.<br />
— Et n'as-tu jamais retrouvé ses traits<br />
sur un autre visage?<br />
— Que voulez-vous dire, ma mère ?<br />
La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et la réponse furent cette<br />
fois balbutiées si bas qu'on ne les aurait pas<br />
entendues à l'extrémité <strong>de</strong> la chambre.<br />
Eléonor <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> resta un moment im-<br />
mobile et muette, la tête inclinée sur sa<br />
poitrine. Mais il n'était pas dans sa nature<br />
<strong>de</strong> feindre ou <strong>de</strong> fuir. Elle se redressa bien<br />
vite, et, attirant jusqu'à ses lèvres le front<br />
pâle d'Isabel, elle dit d'un ton délibéré qui<br />
cachait mal son émotion concentrée :<br />
— Ma fille, nous sommes entourées d'é-<br />
tranges avertissements. Les gran<strong>de</strong>s races<br />
qui meurent éprouvent, dit-on, ces troubles<br />
mystérieux et ces terribles défaillances.<br />
Est-ce nous qui allons mourir, nous, les<br />
busman Perez ! nous, les (ils du héros <strong>de</strong><br />
1 Andalousie ! Est-ce l'Espagne elle-même<br />
qui agonise? L'époux <strong>de</strong> mon amour et <strong>de</strong><br />
mon choix a brisé sa chaîne, et je pleure au<br />
retour <strong>de</strong> sa terre d'exil... je pleure et je<br />
tremble après la tempête, <strong>de</strong>vant un ciel<br />
miraculeusement éclairci. Tu es trop jeune<br />
et tu ne sais pas... Cette vision qui m'a<br />
bouleversée. ..<br />
— Vous parlez du mendiant <strong>de</strong> Saint-U-<br />
<strong>de</strong>fonse, n'est-ce pas ma mère? s'écria Isa-<br />
bel vivement.<br />
— Tu l'as remarqué fillette, repartit la<br />
duchesse, avec une sorte <strong>de</strong> négligence af-<br />
fectée.<br />
— J'ai vu, répliqua Isabel, l'impression<br />
extraordinaire qu 'il produisait sur vous.<br />
. — Et c'est tout?<br />
— On a frayeur <strong>de</strong> ce qui dépasse l'in-<br />
i telligence... Je n'ai pas compris comment<br />
l'aspect d'un mendiant pouvait émouvoir la<br />
duchesse <strong>de</strong> Medina-Celi... J'ai eu peur.<br />
Elle sentit la main <strong>de</strong> sa mère frisson-<br />
ner dans la sienne.<br />
— Moi aussi, murmura la duchesse, j'ai<br />
eu peur !<br />
— Ma fille, reprit-elle après un silence,<br />
tu réunis en toi seule tout ce qui me reste<br />
d'espoir, et tous les prétextes que j'ai, en<br />
<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ma foi chrétienne, pour suppor-<br />
ter une existence désormais bien triste.<br />
J'avais commencé, il y a quelques mois,<br />
à t'instruire <strong>de</strong>s événements qui composent<br />
notre histoire <strong>de</strong> famille, ceci en prévision<br />
<strong>de</strong> ma fin prochaine, car je croyais que Dieu<br />
prenait pitié <strong>de</strong> mes longues fatigues...<br />
Dieu n'a'pas voulu nrappeler à lui : je vis,<br />
et cependant il faut que tu saches que nous<br />
sommes, nous, les <strong>de</strong>rniers Medina-Celi ;<br />
quels ont été nos triomphes et nos revers,<br />
quels furent nos amis puissanls et nom-<br />
breux autrefois, maintenant morts ou abat-<br />
tus par les tempêtes politiques. .. Assieds-<br />
toi près <strong>de</strong> moi, Bel... Là-bas, au château<br />
<strong>de</strong> Penamacor, gran<strong>de</strong> et triste solitu<strong>de</strong> que<br />
nous regretterons peut-être, je t'ai raconté<br />
les divers inci<strong>de</strong>nts qui précédèrent et sui<br />
virent mou mariage avec le duc Hernan ; j<<br />
t'ai dit l'amour du roi, perfi<strong>de</strong>ment attisé<br />
par l'homme qui voulait se faire <strong>de</strong> cette<br />
fantaisie une arme et un marchepied ; je t'ai<br />
dit notre fuite <strong>de</strong> Madrid, nos traverses<br />
notre humble bonheur sous ce toit <strong>de</strong> fa-<br />
mille que je revois aujourd'hui après quinze<br />
années ; je t'ai dit enfin la catastrophe qui<br />
éclata comme un ouragan <strong>de</strong> malheur au<br />
milieu <strong>de</strong> notre humble repos : ton père<br />
prisonnier, nous exilées.<br />
Avant d'achever le récit qui nous con<br />
cerne particulièrement, ce qui se peut faire<br />
hélas ! en quelques paroles, je veux te par-<br />
ler <strong>de</strong> nos amis et parents dont le sort est<br />
lié an nôtre par notre amour et par la haine<br />
<strong>de</strong> nos acharnés persécuteurs. .^. ^,<br />
Il le faut. J'ignore ce que sera <strong>de</strong>main.<br />
Cette fortune menteuse m'effraye plus que.<br />
mes revers eux-mêmes. Nous connaissions<br />
au moins notre malheur, et là-bas le sol <strong>de</strong><br />
l'exil ne tremblait pas sous nos pieds.<br />
Oui, je l'ai dit : j'ai peur. Je sens un<br />
abîme <strong>de</strong>rrière le voile épais qui nous ca-<br />
che l'avenir. Tout autour <strong>de</strong> nous, j'entre-<br />
vois <strong>de</strong>s pièges. Ceux qui nous détestaient<br />
hier n'ont pu pardonner ainsi sans motif.<br />
L'obscurité où l'on nous oubliait était pro-<br />
pice. La lumière s'est faite autour <strong>de</strong> nous<br />
et malgré nous. J'ai peur.<br />
Ma Sile, si j'étais morte <strong>de</strong>main ou pri-<br />
sonnière... tu frémis, pauvre enfant!... si<br />
<strong>de</strong>main, pour ne point caver au pire, nous<br />
étions seulement séparées, souviens-toi <strong>de</strong>s<br />
noms que je vais prononcer : ce sont ceux<br />
<strong>de</strong> tes amis et <strong>de</strong> tes protecteurs.<br />
Louis <strong>de</strong> Haro d'abord, qui peut rem-<br />
placer ton père si Dieu lui a laissé la vie ;<br />
Louis <strong>de</strong> Haro, comte <strong>de</strong> Buniol, qui por-<br />
tait dans son cœur et sur son noble visage<br />
la promesse vaillante <strong>de</strong> son écusson ;<br />
Louis <strong>de</strong> Haro qui, tout jeune et tout ar-<br />
<strong>de</strong>nt, s'écriait autrefois, traduisant les pa-<br />
roles latines <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>\ise : « Je serai un<br />
héros ! »<br />
En second lieu, Hernan <strong>de</strong> Monca<strong>de</strong> et<br />
Avalos, premier marquis <strong>de</strong> Pescaire, un<br />
chevalier <strong>de</strong>s anciens jours, et Vincent <strong>de</strong><br />
Monca<strong>de</strong>, son fils, <strong>de</strong>uxième marquis <strong>de</strong><br />
Pescaire.<br />
Ceux-là sont <strong>de</strong>s Espagnols et ils ont à<br />
exercer une terrible vengeance.<br />
Nous étions trois sœurs autrefois, mon<br />
Isabe! chérie : moi l'aînée ; la secon<strong>de</strong>, Isa-<br />
bel d'Aguilar, qui prit don Louis pour<br />
époux et resserra ainsi nos liens, puisque<br />
don Louis était le frère d'armes du duo<br />
Hernan, mon bien-aimé : enfin, Blanche <strong>de</strong><br />
Monca<strong>de</strong>, chère enfant qui souriait entre<br />
nous <strong>de</strong>ux et nous donnait par anticipation<br />
, la caressante joie <strong>de</strong>s jeunes mères,<br />
Nous disions bien souvent : « Nos enfants<br />
seront une famille.» Si ma chère Isabel avait<br />
laissé un fils...<br />
Mais notre petite Blanche avait un frère,<br />
ca<strong>de</strong>t, le noble don Vincent. J'ai fait parfois<br />
le rêve <strong>de</strong> voir vos mains unies...<br />
Eléonor <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> s'interrompit après<br />
ces <strong>de</strong>rnières paroles. Ses yeux, qui na-<br />
guère se baignaient dans le vi<strong>de</strong>, allèrent<br />
vers le visage <strong>de</strong> sa fille. Celle-ci écoutait<br />
attentive.<br />
La duchesse, qui peut-être craignait <strong>de</strong><br />
la trouver distraite, s'étonna <strong>de</strong>s battements<br />
précipites <strong>de</strong> son sein. ,<br />
Isabel était visiblement émue. Ses pau-<br />
pières abaissaient leurs longs cils recour-<br />
bés.<br />
— Tu n'es qu'un enfant, ma chérie, re-<br />
prit la duchesse dont l'accent comportait<br />
maintenant une vague intention d'interro-<br />
ger : ton cœur est tout entier à ta mère...<br />
1 obstacle ne pouvait venir <strong>de</strong> toi.<br />
Elle s'arrêta encore. Isabel garda le si-<br />
lence.<br />
Un incarnat fugitif venait <strong>de</strong> montera<br />
ses joues.<br />
— N'est-il pas vrai, insista la bonne du-<br />
chesse ?<br />
Isabel hésita un instant, comme si elle<br />
eut cherché la forme <strong>de</strong> sa réponse.<br />
Puis, sans relever les yetîx, mais d'un<br />
ton plus ferme que ne l'eût pronostiqué ia<br />
douce timidité <strong>de</strong> sa nature :<br />
— Ma mère, dit-elle, pourquoi me <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>z-vous cela ? La duchesse ne put ré-<br />
primer un mouvement <strong>de</strong> surprise.<br />
Les yeux baissés d'Isabel avaient, pen-<br />
dant qu'elle attendait la réplique <strong>de</strong> stmèr»<br />
un petit air farouche ; car les yeux ont en-<br />
core <strong>de</strong> l'expression au travers <strong>de</strong>s paupiè-<br />
res abaissées.<br />
(.4 suivre.<br />
RACAHOUï<br />
KAGNSS' <strong>LA</strong>HE.NS<br />
ALIMENT DES BEBES<br />
Fl. 5f.; 1/2 fl. 3f. -Exp. >1e2 ri.folât-<br />
ras «M Ctutalivt, 24. TOULOOSS<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
crite ? OuWfez-v°us «ne Bftus tenions <strong>de</strong> '<br />
vous," nos instructions 2 Oubliez-vous que<br />
vous fîtes dresser très minutieusement' la<br />
earte <strong>de</strong> notre itinéraire, <strong>de</strong> Saint-Louis à<br />
Fashoda, et que toutes les étapes y furent<br />
marquées avec une sollicitu<strong>de</strong> pleine <strong>de</strong> tiré-<br />
voyance ? Notre mission était" si formelle-<br />
ment politique, que, pour dissimuler notre<br />
marche à travers le co'ntinent africain, vous<br />
ne fites tirer que douze exemoiaires <strong>de</strong> no-<br />
tre carte, et vous ordonnâtes <strong>de</strong> détruire les<br />
clichés ?. ..<br />
— Mon cher capitaine, répartit Delcassé,<br />
il ne me convient pas d'entamer avec vous une<br />
controverse sur ie caractère <strong>de</strong> votre mis-<br />
sion. Mais, enfin, pourquoi vous emballer?<br />
Etes-vous donc si â plaindre ? En allant <strong>de</strong><br />
Saint-Louis a Fashoda, vous avez recueilli<br />
<strong>de</strong>s impressions dont vous pourrez faire part<br />
à vos amis et qui charmeront les loisirs" <strong>de</strong><br />
vos vieux jours... »<br />
A ces mots, articulés sur un ton <strong>de</strong> persi-<br />
flage, le jeune officier, livi<strong>de</strong> <strong>de</strong> colère,<br />
s'empara d'une chaise : « Misérable ! » s'é-<br />
cria-t-il! ...<br />
Si Delcassé ne s'était dépêché <strong>de</strong> fuir <strong>de</strong>r-<br />
rière une draperie, Baratier l'écrasait...<br />
Les huissiers avaient tout entendu ; la<br />
scène fut aussitôt connue. C'est à dix heures<br />
du matin que le colloque avait eu lieu. A<br />
un« heure, le même jour, ie capitaine Bara-<br />
tier recevait une lettre <strong>de</strong> service qui lui en-<br />
joignait <strong>de</strong> prendre, dès le soir même, le ra-<br />
Di<strong>de</strong> <strong>de</strong> Marseille pour se rendre au Caire<br />
et regagner Fashoda.<br />
Je vous laisse à penser si le méprisable<br />
ministre que Baratier traita comme Je viens<br />
<strong>de</strong> vous le dire, tremble à la Densée <strong>de</strong> se<br />
trouver en face <strong>de</strong> Marchand."Dire hélas !<br />
que le même individu dirige nlus aue jamais<br />
notre politique extérieure"! Dire que ce valet<br />
<strong>de</strong> Jaurès faisait dire l'autre jour à l'un <strong>de</strong><br />
ses subalternes, à Paléologue, que l'original<br />
<strong>de</strong> la dépêche 44 était perdu, quand cet ori-<br />
ginal se trouvait dans le portefeuille <strong>de</strong> Pa-<br />
léologue, et y était découvert nar le brave<br />
général Chamoin ! Quel mon<strong>de</strong> ! Quel nerson-<br />
nel! Et ia France est-elle tombée assez bas<br />
pour ne pas chasser <strong>de</strong> tels nolissons àcouns<br />
<strong>de</strong> bottes!<br />
MÉNALQUE.<br />
Herz, nour blanchir la mémoire <strong>de</strong> son père,<br />
entend dévoiler, en fixant, avec preuves à<br />
l'appui, le montant <strong>de</strong>s pots-<strong>de</strong>-vih, les tri-<br />
cotages d'un certain nombre d'honorables (?)<br />
qui tous jouent actuellement un rôle impor-<br />
tant dans le camp <strong>de</strong>s partisans <strong>de</strong> Dreyfus.<br />
Les révélations seraient faites dans un<br />
livre oui naraitra prochainement.<br />
m FIL SPÉCIAL<br />
EPECHES<br />
TROUPES EN ALGÉRIE<br />
Alger, 29 avril.<br />
Des renseignements parvenus ce matin au<br />
fort Mac-Manon donnent <strong>de</strong>s détails sur une<br />
importante capture faite le 7 avril par le<br />
lieutenant Baiibergeon du 1er spahis à la<br />
tête <strong>de</strong> son peloton. En juillet 1896 soixante-<br />
douze chameaux appartenant aux spahis sa-<br />
hariens furent razziés au pâturage. Les tra-<br />
ces <strong>de</strong>s coupables ne purent jamais être re-<br />
trouvées; ils avaient tué quatre spahis et<br />
blessé grièvement un cinquième iaissé pour<br />
mort sur le terrain; ce <strong>de</strong>rnier échappa ce-<br />
pendant et revint au fort Mac-Mahori.<br />
" Le 7 avril <strong>de</strong>rnier, le lieutenant d'Auber-<br />
geon, en reconnaissance à soixante kilomè-<br />
tres du fort, vers le sud, cantura une<br />
caravanne, parmi laquelle se trouvait un<br />
Touareg <strong>de</strong> Bou-Amama, qui fut conduit au<br />
fort. Ce brigand lut reconnu formellement<br />
par le snahi blessé, sur lequel il s'était<br />
acharné et auquel il avait tiré <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong><br />
feu dans ia bouche. Anrès son incarcération,<br />
ce Touareg a avoué être un <strong>de</strong>s quatorze<br />
envoyés ae Bou-Amama.<br />
Les auteurs du vol <strong>de</strong><br />
les chameaux au Maroc<br />
cinquième du butin.<br />
Le prisonnier dénonça dix <strong>de</strong> ses camara-<br />
<strong>de</strong>s, dont trois rési<strong>de</strong>nt à Ei-Goiéa. trois à<br />
Metiili, <strong>de</strong>ux à Ghardaïa, <strong>de</strong>ux à Ouargla.<br />
L'autorité militaire a fait immédiatement<br />
incarcérer tous les bandits qui, vivant au<br />
milieu <strong>de</strong>s trouues françaises, jouissaient<br />
d'une gran<strong>de</strong> considération. Les <strong>de</strong>ux sous-<br />
officiers du peloton et les <strong>de</strong>ux spanis qui se<br />
sont particulièrement distingués dans cette<br />
capture sont proposés pour la médaille mi-<br />
litaire.<br />
1893 conduisirent<br />
et touchèrent un<br />
NOUVELLES MILITAIRES<br />
Paris, 29 avril.<br />
Sont nommés aux gra<strong>de</strong>s et empiois ci-<br />
après dans l'infanterie, les officiers dont les<br />
noms suivent, savoir :<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> major <strong>de</strong> réserve : Régiment <strong>de</strong><br />
Ro<strong>de</strong>/, M. Cailiol, chef <strong>de</strong> bataillon d'infanterie<br />
en retraite.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine <strong>de</strong> réserve: Régiment<br />
d'infanterie <strong>de</strong> Brive, M. Basile. caDitaine a in-<br />
fanterie en retraite ; régiment d'infanterie <strong>de</strong><br />
Montpellier, M. Deshons. capitaine d'infanterie<br />
en retraite.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-lieutenant <strong>de</strong> réserve : régi-<br />
ment <strong>de</strong> Tuite. MM. Fourmal, ex sous-officier<br />
<strong>de</strong> l'activité, et Carpenuer. sous-officier <strong>de</strong> ré-<br />
serve ; régiment d'infanterie <strong>de</strong> Narbonne, M.<br />
Fabre. sous-officier <strong>de</strong> réserve; régiment <strong>de</strong><br />
Cahors. M. Toucan, sous-officier retraité; régi-<br />
ment <strong>de</strong> Saint-Gau<strong>de</strong>ns, M. Platier, sous-offlcier<br />
retraité ; régiment <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. M. Sirben.sous-<br />
officier retraité, et Vaicherie, ex-sous-officier <strong>de</strong><br />
l'active; régiment <strong>de</strong> Foix. MM. Rouz.aud et<br />
Daiverny. sous-officiers retraités ; régiment <strong>de</strong><br />
Bayonne. M. Sempey, sous officier retraité. M.<br />
Barbot. ex-sous-officier <strong>de</strong> l'active, M. Peschaud,<br />
sous-officier <strong>de</strong> reserve ; régiment <strong>de</strong> Pau. MM.<br />
Cabanne et Cassou, sous-officiers <strong>de</strong> réserve ;<br />
régiment <strong>de</strong> Tarbes, M. Desoaux, sons-officier<br />
<strong>de</strong> réserve ; régiment d'Aurill'ac. M. Roliin. sous-<br />
offlcier retraité ; régiment <strong>de</strong> Clermont. MM.<br />
Cor<strong>de</strong>au, sous-offlcier retraité, et <strong>de</strong> Thoury,<br />
sous-ofticier <strong>de</strong> réserve ; régiment <strong>de</strong> Béziers.<br />
M. Fabre, sous-offlcier <strong>de</strong> réserve ; régiment <strong>de</strong><br />
Montpellier. MM. Boyer, sous-officier retraité,<br />
Pernàud. ex-sous-officier <strong>de</strong> 1 active ; M. Pailhé<br />
et Bié. sons-officier <strong>de</strong> réserve.<br />
Sont nommés dans l'infanterie territo-<br />
riale:<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenant-colonel : 14e régiment<br />
territorial d'infanterie, M. Dechen, chef (<strong>de</strong> ba-<br />
taillon a'infanterie en retraite.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> bataillon: 131e, M. Ma-<br />
tias. capitaine territorial au régiment d'infan-<br />
terie dé Nevers; 133e. M. Hafïner. caoitaine au<br />
,corps : 142e. M. Maupre, capitaine ail 4e ba-<br />
taillon <strong>de</strong> chasseurs a Died.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine: MM. Bernè<strong>de</strong>. Ladret,<br />
Audibert. Kiein. lieutenants au coros ; 136e, M.<br />
Lecoa<strong>de</strong>r. lieutenant au coms ; 14le, M. Dubois<br />
Lavigerie, capitaine d'infanterie en retraite.<br />
Sont promus au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenant et<br />
.maintenus aans leur affectation les sous-<br />
lieutenants dont les noms suivent : 95e ré-<br />
giment territorial, MM. Ganeo et Got ; 95e,<br />
MM. Lévy et Malleville ; 129e, MM. Merle,<br />
Montagne, Biraben, David et Lacoste ; 131e,<br />
MM. Delmaire, Blum et Bian<strong>de</strong>au.<br />
m ITTEIT:;Î<br />
Contre la reine d'Espagne. — Un<br />
crime évité<br />
Madrid, 29 avril.<br />
Hier soir, la régente s'était rendue au<br />
théâtre <strong>de</strong> la Comédie pour assister à la<br />
représentation d'une pièce nouvelle. Gomme<br />
il est <strong>de</strong> coutume dans tous les déplace-<br />
ments <strong>de</strong> la reine, la police <strong>de</strong> la sûreté<br />
avait reçu <strong>de</strong>s instructions pour. « garnir »<br />
la salle. Quelques heures avant la repré-<br />
sentation, les agents avaient visité les re-<br />
coins <strong>de</strong> toutes les loges et les combles du<br />
théâtre, car on craint toujours <strong>de</strong>s attentats<br />
comme celui du Lycô ou <strong>de</strong> Barcelone.<br />
La représentation était commencée, <strong>de</strong>-<br />
puis une heure, lorsque se présenta au con-<br />
trôle un homme correctement vêtu; mais<br />
son regard dur et ses allures nerveuses<br />
frappèrent l'esprit <strong>de</strong>s agents qui y étaient<br />
postés. L'homme entra dans le couloir et<br />
au lieu <strong>de</strong> se diriger vers la place pour<br />
laquelle il avait pris un coupon, îl monta au<br />
premier étage et pénétra dans le couloir<br />
conduisant à la loge <strong>de</strong> la reine ; les agents<br />
qui le suivaient eurent l'idée que cet indi-<br />
vidu <strong>de</strong>vait attendre un entracte, moment<br />
auquel la porte <strong>de</strong> la loge <strong>de</strong> la reine est<br />
ouverte pour laisser passage aux person-<br />
nes qui viennent faire une visite à Sa Ma-<br />
jesté. Comme ses allures semblaient lou-<br />
ches on décida <strong>de</strong> l'interroger et <strong>de</strong> lui <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>r pourquoi il restait dans ce couloir ;<br />
ses réponses ayant paru peu satisfaisantes<br />
on s'empara da lui,, ce qui ne fut pas fait<br />
sans une vive résistance.<br />
Conduit dans un bureau du théâtre, on<br />
le fouilla. Qu'elle ne fut pas la stupéfaction<br />
<strong>de</strong>s gardiens en voyant que cet individu<br />
était porteur d'un revolver chargé, d'un<br />
poignard à manche lourd et à lame large,<br />
d'une clef anglaise et <strong>de</strong> ciseaux <strong>de</strong> vétéri-<br />
naire entièrement neufs.<br />
Il fut immédiatement dirigé sur un poste<br />
voisin.<br />
Le silence le plus complet fut d'abord<br />
gardé sur cet inci<strong>de</strong>nt. M. Silvela, prési-<br />
<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>s ministres, prévenu <strong>de</strong><br />
ce qui s'était passé, se rendit au théâtre et<br />
attendit la fin <strong>de</strong> la représentation pour en<br />
informer la Reine qui se montra très ferme<br />
en apprenant cette nouvelle et ne manifesta<br />
aucune émotion.<br />
L'individu arrêté s'appelle Patricio Cha-<br />
mot Moya ; il est professeur à l'école vété-<br />
rinaire.<br />
Voilà tout ce qu'on sait <strong>de</strong> l'interrogatoire<br />
auquel il a été soumis. Il est très probable<br />
que cet homme voulait attenter aux jours<br />
<strong>de</strong> la Reine, mais à la préfecture on refuse<br />
<strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s détails plus amples.<br />
Tout d'abord le commissaire <strong>de</strong> police <strong>de</strong><br />
service a déclaré qu'il s'agissait <strong>de</strong> l'acted'un<br />
fou et que l'inci<strong>de</strong>nt parait être sans impor-<br />
tance, mais d'autres bruits ont couru, no-<br />
tamment celui d'un complot carliste dont<br />
ce professeur aurait été l'agent désigné.<br />
Enfin, il faut ajouter que M. Silvela a<br />
télégraphié à tous les représentants <strong>de</strong><br />
l'Espagne à l'étranger ce qui s'est passé au<br />
théâtre <strong>de</strong> la Comédie.<br />
Est-ce un fou ?<br />
El Tiempo, organe <strong>de</strong> M. Silvela, ra<br />
conte ainsi l'événement d'hier au théâtre <strong>de</strong><br />
ia Comédie :<br />
L'attention <strong>de</strong>s spectateurs, au théâtre <strong>de</strong><br />
la Comédie, fut attirée par un individu qui,<br />
très agité, se promenait les mains dans ies<br />
nocb.es dans lé vestibule du théâtre. Quel-<br />
qu'un crut anercevoir sous son veston la<br />
lame d'un noignard et avertit la police. L'in-<br />
dividu fut arrêté.<br />
Il était, en effet, porteur d'un poignard<br />
dont le manche était enveloppé d'iin mou-<br />
choir*<br />
Aux questions du préfet, il répondit par<br />
<strong>de</strong>s phrases incohérentes, qu'il était entré au<br />
théâtre par hasard et qu'il portait <strong>de</strong>s armes<br />
parce qu'il avait <strong>de</strong>s ennemis et qu il voulait<br />
se gar<strong>de</strong>r d'eux. 11 ajouta que sa'famiile ha-<br />
bitait rue Paima-Alta et qu'elle jouissait<br />
d'un grand crédit.<br />
Le Tiempo termine en disant que cet évé-<br />
nement n"a peut être pas l'importance qu'on<br />
lui a attribuée tout d'abord ; toutefois, le<br />
juge d'instruction a Ordonné <strong>de</strong> mettre<br />
Chamon au cachot et a interdit <strong>de</strong> le lais-<br />
ser communiquer avec personne.<br />
Les avis sont très partagés au sujet <strong>de</strong><br />
l'état <strong>de</strong> Chamon. Certains disent qu'il<br />
avait bu plusieurs verres d'eau-<strong>de</strong>-vie et<br />
qu'il était en état d'ivresse.<br />
Suivant la Correspon<strong>de</strong>ncia, Chamon et<br />
non Chamot, aurait déjà eu une attaque cé-<br />
rébrale et, <strong>de</strong>puis lors, ses facultés menta-<br />
les ne seraient pas complètement équili-<br />
brées. Il aurait la monomanie <strong>de</strong> la persé-<br />
cussion. Ses antécé<strong>de</strong>nts sont très bons.<br />
Chamon a reçu une gran<strong>de</strong> instruction.<br />
Il avait obtenu, à la suite <strong>de</strong> brillants exa-<br />
mens, une place <strong>de</strong> vétérinaire militaire.<br />
Sa famille est dans une bonne situation <strong>de</strong><br />
fortune. Tout fait croire que Chamon est<br />
atteint d'aliénation mentale.<br />
tenues dans les eosurs espagnols sur lesquels.<br />
heureusement, n'est cas ' encore tombée la se-<br />
mence qui a si ai*n germé dans d'autres pays--.<br />
La régente s'est activement employée à ce<br />
que ia nonce n'accueillit pas ies bruits pouvant<br />
nnire a Chamon. Elle ne" croit pas que "celui-ci<br />
soit coupable d'aucun délit et elle pense qu'il<br />
est victime d'un état passionnel qui n'a pas :e<br />
moindre raonort avec ia famille royale.<br />
•Paris, 28 avril-<br />
Le lemps reçoit, sur l'inci<strong>de</strong>nt qui s'est<br />
produit au théâtre da la Comédie, line lon-<br />
gue .dépêche dont nous extrayons tes passa-<br />
ges suivants :<br />
Madrid. 29 avril.<br />
Hier soir, la reine régente, sa fille aînée la<br />
nnnces'ss <strong>de</strong>s Astnnes et t infante Isabelle assis-<br />
taient à la représentation au théâtre <strong>de</strong> ia Comé-<br />
die ; un écuyer oui les avait accompagnés et sa<br />
promenait dar.s les cOuioirs du théâtre remarqua<br />
iin individu dont ies façons lui parurent suspec-<br />
tes d'autant plus qu'il essayait <strong>de</strong> dissimuler un<br />
paquet volurt-ineux dans 'ies Poches <strong>de</strong>lsa ja-<br />
quette.<br />
L'écuyer avisa les agents <strong>de</strong> ta Sûreté.- et un<br />
inspecreur spécial <strong>de</strong> service. Ceux-ci SBrréillè-<br />
rent le personnage susoect. lis ie suivirent<br />
quand il se plaça à ia galerie <strong>de</strong> l'amohiUiéàtre<br />
pour laquelle il avait un billet. Ii alla" s'asseoir<br />
presque en (ses <strong>de</strong> ialoge ravale qu'il regardait<br />
fixement, tout en promenant <strong>de</strong>s regards inquiets<br />
autour <strong>de</strong> iui. Ii"n'occupait cas la place dési-<br />
gnée par son biiiet: aussi lorsque ies personnes<br />
y ayant droit arrivèrent, il dut l'évacuer après<br />
une vive altercation avec l'ouvreuse.<br />
Avant ia fin rie ia pièce, l'individu se leva<br />
brusquement, <strong>de</strong>scendit r3ni<strong>de</strong>ment l'escalier et<br />
se dirigea vers la porte. S'é'.ant aperçu qu'on le<br />
filait ét qu'on l'empêchait <strong>de</strong> sortir il" rebroussa<br />
chemin vers le foyer où ii se heurta à 1 inspec-<br />
teur qui palpa «a roche et sentit ia iame d'un<br />
long noignard sans gaine.<br />
Aussitôt ou lui mit ia main au collet et on le<br />
conduisit au vestiaire avant que le public sortit<br />
en ie fouille et. en outre du poignard, on trouva<br />
sur lui : un revolver Smith à cinq conps, une<br />
cief anglaise et an ciseau <strong>de</strong> vétnnaire, dans<br />
leur gaine. ;<br />
Un Monomane<br />
sable <strong>de</strong>s lettres au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Répu-<br />
blique, <strong>de</strong> l'article « Dixi » <strong>de</strong> la Libre<br />
Parole, <strong>de</strong>s communications <strong>de</strong> !a tiresse,<br />
tous faits i our lesquels on me traduisait<br />
<strong>de</strong>vant un conseil d'enquête.<br />
Esterhazy se lance ensuite dans <strong>de</strong>s récri-<br />
minations contre l'état-major à propos <strong>de</strong> sa<br />
mise en réforme. Il refuse <strong>de</strong> répondre<br />
quant à ses soi disant relations avec ie co-<br />
lonel Sandherr.<br />
LE BOriDEKEAU<br />
— Vous savez que ia charge<br />
laquelle Dreyfus a été<br />
L'Agence Havas publie à 7 heures, la dé-<br />
pêche suivante :<br />
Madrid. 29 avril.<br />
M. Siive! a confirmé que Chamon est atteint <strong>de</strong><br />
la folie <strong>de</strong> la oersécutiôn et qu'il n'a ed atteune<br />
intention d attenter à ia vie <strong>de</strong> ia régents. Les<br />
armes qu'il avait sur lui ont été achetées il y a<br />
plusieurs mois. Comme Chamon est vétérinaire<br />
militaire, son procès aura lieu <strong>de</strong>vant un tribu-<br />
uai militaire.<br />
La Grève <strong>de</strong>s Mineurs Bslges<br />
Bruxelles, 29 avril.<br />
D'après les <strong>de</strong>rniers avis, on pense ou;<br />
la grève sera générale le 1er mai. 11 y a ac<br />
tueilement prés <strong>de</strong> 18.000 grévistes adbori-<br />
nage. Le calme continue à régner dans toute<br />
la région.<br />
On signale, à "VVasmes, dans ie bassin <strong>de</strong><br />
Mons. un attentat à la dynamite commis la<br />
nuit <strong>de</strong>rnière contre la maison d'un ouvrier<br />
counable <strong>de</strong> n'avoir pas abandonné le tra<br />
vaii. 11 n'y a, heureusement, que <strong>de</strong>s dégâts<br />
matériel*.<br />
A Liège, le bruit court que plusieurs, per-<br />
sonnalités iiégeoises ont reçu <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong><br />
menaces. Le juge <strong>de</strong> paix, M. Bonjean, no-<br />
tamment, a été averti par une carte postale<br />
anonyme qu'on allait incessamment faire<br />
sauter ie paiais et que cette décision avait<br />
été prise contre, lui et ses collègues dans<br />
une réunion tenue secrète.<br />
(S AGRICULTEURS M FI<br />
Paris, 2°- avril .<br />
M. Paul Delombre, ministre du commerce,<br />
a reçu M. <strong>de</strong> Vogué, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société<br />
d»s agriculteurs <strong>de</strong> France, accompagné<br />
a'une délégation <strong>de</strong> cette Société.<br />
Les membres <strong>de</strong> ia délégation ont exprimé<br />
au ministre le désir qu'en raison <strong>de</strong> la "situa-<br />
tion particulière <strong>de</strong>s industries agricoles<br />
qui ne sont qu'exceptionnellement justicia-<br />
bles <strong>de</strong> ia loi nouvelle sur les acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong><br />
travail, ies caisses d'assurances mutuelles,<br />
limitant les opérations aux exploitations<br />
agricoles, viticoles, forestières et industries<br />
annexes non soumises à la patente, fussent<br />
tenues <strong>de</strong> fiorcer leur fonds <strong>de</strong> garantie au<br />
triole <strong>de</strong>s " cotisations totales fixées par<br />
leurs contrats pour i'assarance <strong>de</strong> tous ies<br />
risques et qu« leur cautionnement fut fixé<br />
au dixième da celui <strong>de</strong>s autres caisses mu-<br />
tuelles.<br />
Ils sont également rappelé à M. Paui De-<br />
lombre l'œuvre réalisée par les syndicats<br />
agricoles que menace !a proposition <strong>de</strong> M.<br />
Georges Berry et ils se sont" élevés contre<br />
l'excessive surélévation <strong>de</strong>s droits projetés<br />
contre les importations <strong>de</strong> vins gen Angle-<br />
terre et ont réclamé i'intervention énergique<br />
du gouvernement français en faveur <strong>de</strong> no-<br />
tre industrie vinicole.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt<br />
principale en raison <strong>de</strong><br />
condamné est un bor<strong>de</strong>reau enonciatil d'un Cer-<br />
tain nombre <strong>de</strong> documents qu'il aurait livrés à<br />
une puissance étrangère ! Que pouvez-vous dire,-<br />
en ce qui concerne ie bor<strong>de</strong>reau?<br />
Esterhazy. — Le premier conseil <strong>de</strong> guerre l'a<br />
tribué a Dreyfus. Le <strong>de</strong>uxième conseil ne me<br />
l'a pas attribué. On a-déciaré qu'il n'était pas <strong>de</strong><br />
moi .<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Cependant, vous avez vous-<br />
même dans certains documents qui ont été sai-<br />
sis chez Mme Paîs, paru reconnaître que l'écri-<br />
ture du bor<strong>de</strong>reau avait été caiquea par Dreyfus<br />
sur votre écriture ? Que voulez-vous dir* par ià?<br />
Ksterh.izy. — La. question du bor<strong>de</strong>reau est<br />
une <strong>de</strong> celles oui ont été jugées par ie conseil<br />
<strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> 1898. j'estime ne pas avoir à ré-<br />
pondre a cette question.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. "— Le bor<strong>de</strong>reau est écrit sur un<br />
panier d one nature particulière. Connaissez-<br />
Voùs ce nao-.er ? Vous à-t-il jamais été soumis ?<br />
Je vous représente ici i'original du bor<strong>de</strong>reau ?<br />
Es ethazy.— je ie reconnais, seulement il a<br />
Changé <strong>de</strong> ton.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt.— Ayief. vous, à iepoque où ce<br />
bor<strong>de</strong>reau a été écn:. c'est-à-dire d'après la date<br />
qu'on lui assigne au courant <strong>de</strong> l'été 1891, du<br />
napier semblable a. celui du bor<strong>de</strong>reau ';<br />
Esterhazy. — j'ai iu qu'on avait saisi <strong>de</strong>s let-<br />
tres <strong>de</strong> moi écrites sur du papier analogue à<br />
celui du bor<strong>de</strong>reau. J'ignore s"i le fait est exact.<br />
J'ai toujours eu et je cherche encore à avoir du<br />
papier très mince et, comme militaire, j'avais<br />
toùiours ces DaDiers minces et quadrillés qu'on<br />
trouve ben marché, oui sont très commo<strong>de</strong>s,<br />
parce au'iis offrent un petit volume et qu'ils<br />
permettent, au besoin, avec leurs quadriliages,<br />
qui tiennent lieu <strong>de</strong>. graduation et leur transpa-<br />
rence, <strong>de</strong> décalquer aux manoeuvres un bout <strong>de</strong><br />
carte ou <strong>de</strong> faire un travail analogue.<br />
J'ai lu dans un journal anglais, qu'on avait<br />
trouvé que ie papier du bor<strong>de</strong>reau et celui <strong>de</strong>s<br />
iettres qu'on aurait saisies <strong>de</strong> moi étaient sem-<br />
blables: j'ai môme iu qu'ils étaient <strong>de</strong> la même<br />
cuvée. -Je me suis renseigné chez un marchand<br />
<strong>de</strong> oaoier à Londres et. étant donné ce que re-<br />
présente une cuvée, j'affirme que je n'ai eu <strong>de</strong><br />
cette cuvéé (si i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> cuvée il y a) qu'une<br />
partie infinitesimaie.<br />
Je ferai remarquer seulement que j'écris pres-<br />
que toujours sur du papier mince et si par ha-<br />
sard, on avait eu l'idée" <strong>de</strong> se servir du' même<br />
oapiar que moi, ii n'eut pas été difficile <strong>de</strong> s'en<br />
procurer.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Je vous représente une lettre<br />
datée <strong>de</strong> Courbevoie du 17 avril 1892 signée <strong>de</strong><br />
votre nom et adressée par vous au sieur Ftieu,<br />
tailleur, 21, rue Richelieu. La reconnaissez-<br />
vous ?<br />
Esterhazy. — Oui, je la reconnais cette lettre.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Ja vous en soumets une se-<br />
condé, datée <strong>de</strong> Rouen du 17 août 1S91. égale-<br />
ment signée <strong>de</strong> vous et qui a été saisie chez. M'<br />
Galle, huissier. La reconnaissez-vous ?<br />
Esterhazy. — Oui, je crois que cette lettre est<br />
<strong>de</strong> moi.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Ces <strong>de</strong>ux lettres sont écrites<br />
sur du papier pelure qnadrilié. Elles ont été<br />
soumises à i examen <strong>de</strong> trois experts qui se sont<br />
expliqués dans un rapport en date du 2ô no-<br />
vembre 1893, <strong>de</strong>s conclusions duquel je vous<br />
donne lecture, conclusions dont je "consigne ci-<br />
après ie résumé :<br />
« La pièce dite du bor<strong>de</strong>reau, ia 'lettre du 17<br />
août 1894 et ia iettre du 17 avrii 1892, nous pré-<br />
sentent les caractères <strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> simili-<br />
tu<strong>de</strong>. » Avez-vous quelques observations à pré-<br />
senter sur ce rapport ?<br />
Esterhazy. — Èn ce qui concerne ce point, je<br />
m'en réfère aux déclarations <strong>de</strong> mes" lettres,<br />
c'est-à-dire aux <strong>de</strong>ux jugements <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong><br />
guerre. Quant aux dires <strong>de</strong>s experts je n'y con-<br />
nais absolument, rien ! Je puis dire seulement<br />
que le papier que vous m'avez présenté, comme<br />
venant <strong>de</strong> moi. était du panier très bon marché,<br />
très commun, et tel qu'on en trouve partout.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — N'auriez-vous pas, a diffé-<br />
rentes reprises, reconnu que vous étiez l'auteur<br />
du bor<strong>de</strong>reau, notamment au cours du procès<br />
Zoia, dans les couloirs mêmes du Palai3 <strong>de</strong> jus-<br />
tice, en disant <strong>de</strong>vant M. Chinchoile que vous<br />
étiez, i'auteur <strong>de</strong> ce'document 7<br />
Esterhazy. — Je ne connais pas M. Chinchoiie,<br />
j'ai lu cette histoire en Angleterre. M. Chin-<br />
choile a menti, jamais je n'ai tenu pareil propos.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Vous savez, que les journaux<br />
vous prêtent également <strong>de</strong>s déclarations pouvant<br />
être considérées comme un aveu quant à l'ori-<br />
gine du bor<strong>de</strong>reau, déclarations que' vous auriez<br />
faites à l'étranger kun comme Strong. Voudriez-<br />
vous vous expliquer cet égard?<br />
La divulgation <strong>de</strong> la déposition.<br />
Paléologue<br />
Il a été constaté, dit la Liberté, que le<br />
texte publié par le Figaro, qui n'est pas<br />
tout à fait conforme au texte officiel, l'est,<br />
par contre, absolument â celui <strong>de</strong> ia déposi-<br />
tion telle ou'elie a été reproduite par M a<br />
Mornard dans ie mémoire* rédigé par lui<br />
nour la défense <strong>de</strong> Dreyfus.<br />
Le mémoire <strong>de</strong> M s Mornard a été tiré à<br />
150 exemplaires environ et a été adressé,<br />
noa seulement à tous les membres <strong>de</strong> la<br />
cour ds cassation, mais encore à quelques<br />
autres personnalités <strong>de</strong> la magistrature et<br />
du barreau.<br />
Autour d'Esterhazy<br />
Un ami d'Esterhazy a fait à un correspon-<br />
dant <strong>de</strong> la Liberté, à" Londres, le récit sui-<br />
vant :<br />
Il y a environ <strong>de</strong>ux mois, M. Loubet venait<br />
d'être élu prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, un émis<br />
saire est venu à Londres <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au comman-<br />
dant Esterhazy, en déclarant qu'il était envoyé<br />
î.ar M. Charles Dupuy prési<strong>de</strong>nt du conseil, et<br />
Lebrer. gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux, d'échanger les papiers<br />
ou'it détient contre une somme d'argent. Ces of-<br />
fres ont été faites en présence dun témoin en la<br />
paroie duouel on ne pourra pas ne pas ajouter<br />
foi. Le commandant a répondu, par un relus for-<br />
mel, à ces offres, comme il avait repoussé pré-<br />
cé<strong>de</strong>mment celles qui lui ont été faites par<br />
diverses personnes agissant, selon lui, pour ie<br />
compte dés défenseurs <strong>de</strong> Dreyfus.<br />
On" a nié ies offres d'argent faites à Esterhazy.<br />
Ce <strong>de</strong>rnier persiste à affirmer qu'eues ont èu<br />
iieu : c'est au moment où la commission consul-<br />
tative délibérait sur ia <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en revision que<br />
ia première a été faite en Angleterre ; on propo-<br />
sait à Esterhazy plus d'un million pour ses<br />
paniers et une déclaration dans laquelle il re-<br />
connaîtrait ou'ii était l'auteur du bor<strong>de</strong>reau.<br />
L'intermédiaire était un Anglais; un autre<br />
Anglais offrait ensuite à Esterhazy. qui était<br />
alors à Rotterdam, 100.000 puis 150,000 francs .<br />
L'intermédiaire avait un correspondant à Colo-<br />
gne, auquel il télégraphiait fréquemment.<br />
Les <strong>de</strong>rnières offres' ont été faites à "Esterhazy<br />
il y a huit jours : il s'agissait <strong>de</strong> 400,000. puis <strong>de</strong><br />
500.000 francs. L'émissaire était une dame Bonne-<br />
gar<strong>de</strong>, que Mme Pais, qui était présente à l'en-<br />
tretien, "a vivement éeonduite.<br />
Le commandant Esterhazy ne livrera pas les<br />
documents qu'il détient contre argent. Ces docu-<br />
ments sont en lieu sûr et il ne ies publiera que<br />
si <strong>de</strong> i'arrêt <strong>de</strong> ta Cour da cassation ii résulte<br />
pour lui une flétrissure.<br />
D'autre part, ajoute ie correspondant <strong>de</strong> la<br />
Liberté, l'inspecteur <strong>de</strong> la Sûreté Houllier,<br />
accompagné "d'une femme et <strong>de</strong> trois autres<br />
agents, vient d'arriver à Londres et est <strong>de</strong>s<br />
cendu à l'hôtel <strong>de</strong>s Etrangers à ttsrrard-Stré<br />
et ces agents, dont l'un porte le costume ec<br />
eiésiastique, sont, paraît-il, chargés d'une<br />
nouvelle'surveillance d'Esterhazy.<br />
La machination Picquart<br />
Le lemps, après avoir pris sur lui d'affir-<br />
mer que. ia pièce ec question n'est ni sérieuse<br />
ni surtout probante contre Dreyfus, cherche<br />
à taire entendre qu'à son arrivée au bureau<br />
<strong>de</strong>s renseignements, elle a pu être jetée au<br />
panier comme document inutile ou stuoi<strong>de</strong><br />
hic).<br />
En résumé, ie Temps estima que ia preuve<br />
fait défaut pour incriminer i'ex-colonel Pic<br />
quart <strong>de</strong> cette disparition.<br />
Par une autre voie, celte <strong>de</strong> l'Agence na-<br />
tionale, les amis <strong>de</strong> Picquart expliquent que<br />
la pièce en question a, peut-être" été remise<br />
au bureau dès renseignements le 2 juillet<br />
1895, mais qu'à cette date 1 ex-colonel Pic-<br />
quart, bien que nommé <strong>de</strong>puis la veilie chef<br />
<strong>de</strong> ce service, n'avait pas encore pris pos-<br />
session <strong>de</strong> son poste.<br />
Un détail <strong>de</strong> cette longue explication : il<br />
est dit que l'ex-colonel Picquart n'accepta<br />
ia direction du 2e bureau que sur les ins-<br />
tances du général Gonse, malgré sa vive<br />
répugnance pour ce aenre <strong>de</strong> travail. Or il a<br />
été établi <strong>de</strong> façon irréfutable que Picquart<br />
avait été nommé à ce poste, à sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,<br />
sur ia recommandation du général <strong>de</strong> Gaili-<br />
fet qui avait été iui-même sollicité par M.<br />
Josewh Reinach.<br />
TOULOUSE<br />
AFFAIRES EXCEPTIONNELLES<br />
MISES EN VENTE<br />
Lundi 1 er Mai<br />
VOILE imprimé pour Robes, jolies<br />
dispositions. Largeur 80 cen-<br />
timètres<br />
ZÉPHIR sr^a^ o f 40<br />
CHAUSSETTES coton uni,<br />
garantie. qualité<br />
0 f 45<br />
flUDliCl 1 T<br />
394 »»<br />
502 »»<br />
» »» »»<br />
480 »»<br />
490 »»<br />
496 »»<br />
462 50<br />
465 50<br />
>>»» »>«<br />
463 50<br />
464 25<br />
469 >»•<br />
449 »»><br />
450 »»<br />
459 »»><br />
312 »»<br />
266 50<br />
292 75<br />
458 '»><br />
371 »»<br />
622 »»<br />
37 »>»<br />
»»» »»<br />
Leguernay (E. Ja-<br />
V. P., Sapho, Sain<br />
placés. Méduse, 8,<br />
Cours Cours<br />
A TERME précéd du jouï<br />
Quinaud, Targetje, Ra-<br />
ptacés, Robert 3 50,<br />
mes).<br />
Non Placés : Quinte,<br />
chel, Wlina, Quarte.<br />
Mutuei : Gagnant, 20<br />
Quinconce 21. Quine. 25 50.<br />
Prix <strong>de</strong> Normandie, au trot monté. 10.000 fr,<br />
S.100 mètres. — 1er. Sébastoool, à M. Cavey<br />
aine (Lasauinier); 2e. Seniis, à M. J. Olry (Gail-<br />
lard;; 3e, Scala. à M. P. Brion (A. Lerov) '<br />
Non placés : Stuart, Mercure, Sans-dire-Oui,<br />
Sans-Gène. Ségonzac. Serooiette arrêtée<br />
Mutuel : Gagnant S3 ; Placés : Sébastoool, 13;<br />
Sentis. 6; Scala. 10 50.<br />
Prix d'Annecy, au trot attelé. 3,000 francs,<br />
i 3.200 mettes. — î. Thisaho. à M. Foniuot fiis<br />
(Verrière) ; 2. Reine-Clau<strong>de</strong>, au haras <strong>de</strong> Bosc<br />
/ Renoult (Choisseiet; ; 3. Pommer, à MM. Boone<br />
et Desmets (Van <strong>de</strong>n Bucke.<br />
Non placés : Qui-va-ià, Sorbet, Sans-Faean,<br />
Saint-Gabriel. Sans-Gène.<br />
Mutuel : gagnant 102 50; Placés Thisaho<br />
Reine Clau<strong>de</strong> 11, Pompier 7."<br />
Pr^ <strong>de</strong> Ciuny. au trot monté. 3.0)0 franci<br />
3.20O mètres. — I, Serpolette, à MM. Ballière et<br />
H,<br />
0/O....<br />
3 0/0 amortissable<br />
3 1/2 0/0<br />
Espagne (extérieure)<br />
Italien 5 0/0<br />
Portugais 4 0/0<br />
Turc 4 0/0<br />
Banque <strong>de</strong> France<br />
Crédit foncier<br />
Crédit lyonnais<br />
Comptoir d'escompte.<br />
Banque <strong>de</strong> Paris .."<br />
Banque ottomane<br />
Méridionaux<br />
Suez<br />
Gaz <strong>de</strong> Paris<br />
Rio-Tinto<br />
De Beer3<br />
Goldfields<br />
East Rand<br />
Rand mines<br />
Sosnowice (action)<br />
Banq. <strong>de</strong> Franco : escomn.<br />
101 92<br />
100 20<br />
103 50<br />
59 45<br />
95 22<br />
26 10<br />
23 »>'<br />
3995 »»<br />
737<br />
952 »»<br />
60S<br />
1124<br />
580 »»<br />
»»)) »:><br />
3829 »»<br />
1270 »»<br />
1209 »»<br />
728 >»'<br />
200 »»<br />
190 50<br />
1048<br />
2200 »»<br />
102 »»<br />
100 35<br />
103 45<br />
59 ?5<br />
95 25<br />
26 »»<br />
22 95<br />
3995 >'"<br />
737 »»<br />
960 »»<br />
618 »*<br />
1128 »"<br />
578 »»<br />
717 »»<br />
3330 »"<br />
1260 »"<br />
1244 »l<br />
731<br />
193 *•<br />
167 aO<br />
1044 »»<br />
2170 »*<br />
0 0; avanc. 3 1/20,0<br />
pièce importante que j'essayais <strong>de</strong> dissimuler. | Davot (E. James) ; 2. Siteiiite. à M. L. Boulno<br />
l'n mot <strong>de</strong> vous sutflrait à détruire cette lé-<br />
gen<strong>de</strong> et à prouver que notre confrontation s'est<br />
passée comme nous" étions l'un e: i autre cer-<br />
tains quelle se passerait, c'est-k-dire en toute<br />
loyauté, confiance et courtoisie.<br />
Agréez, mon général, l'assurance <strong>de</strong> ma consi-<br />
dération ia plus distinguée et <strong>de</strong> mes sentiments<br />
dévoués.<br />
Signé PALÉOLOGUE.<br />
Réponse du générai Chamoin :<br />
Paris, 29 avril.<br />
Cher Monsieur.<br />
En réponse à votre lettre <strong>de</strong> ca matin, je na<br />
fais aucune difficulté <strong>de</strong> reconnaître que je nai<br />
pas eu à découvrir, daas votre dossier, ia pièce<br />
au sujet <strong>de</strong> iaquelle j'ai cru <strong>de</strong>voir présenter<br />
certaines observations, puisqu'elle figurait au<br />
nombre <strong>de</strong> celles qui avaient déjà été soumises à<br />
l'examen da la cour.<br />
J'ajoute que c'est vous-même oui m'avez, remis<br />
cette pièce au cours <strong>de</strong> notre confrontation, je<br />
suis heureux <strong>de</strong> constater également que voire<br />
confrontation s'est Dassee, ainsi aue vous le di-<br />
tes, en toute loyauté, confiance et courtoisie.<br />
Agréez, cher monsieur, l'assurance <strong>de</strong> ma con-<br />
sidération la pius distinguée et <strong>de</strong> mes senti-<br />
ments dévoués.<br />
Signé ; Général CHAMOIN.<br />
(Pain'i ;<br />
fils).<br />
Non placés<br />
Source.'<br />
Mutuei : Gagnant 39 50, placés Serooiette 16,<br />
Satellite 8.<br />
senciiiy, à M. Th. Lallouet (LaLouet<br />
Sumatra, Sagette, Ségonzac,<br />
Nouvelles d'Espagne<br />
De nos correspondants particuliers<br />
Washington, 29 avril.<br />
M. Cambon a notifié à M. Hay, minisire<br />
<strong>de</strong>s affaires étrangères, que l'Espagne<br />
ceptait ie paiement <strong>de</strong> vingt millions <strong>de</strong><br />
dollars dus par les Etats-unis. Aux termes<br />
du traité <strong>de</strong> paix, cette somme sera versée<br />
à M. Cambon au retour <strong>de</strong> M. Mac-Kinley à<br />
Washington.<br />
. Madrid, 29 avril.<br />
s 11 laut en croire le récit fait car un <strong>de</strong>s<br />
passagers du transatlantiouo Pie'IX, venant<br />
<strong>de</strong> Cuba, la situation nrésente <strong>de</strong> l'île serait<br />
critique. Un certain nombre <strong>de</strong> cubains pa-<br />
raîtraient décidés <strong>de</strong> prendre les armes'es<br />
.faveur 4e leur indépendance.<br />
CHANGE<br />
Hambourg<br />
Londres<br />
Londres (chèques)<br />
Madrid (papier court)<br />
Madrid (papier long)<br />
BOURSE O<br />
3 0/0 101 »»<br />
3 1 /'2 0/0. ... »o» »»<br />
Ottomane 13 1/8<br />
03<br />
17<br />
19<br />
»»<br />
.. 122<br />
25<br />
] 25<br />
'.'.'.'.'412 50<br />
.... 411 50 à i''» 1<br />
LONDRES<br />
Italien<br />
S uez<br />
Egypte. .<br />
04 IV»<br />
151 •*<br />
103 1*<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
3 0/0, 101 75. - 3 1/2 0,0, 103 45. ° ^<br />
amortissable. 100 25. — Carmaux, lp' a " ^_<br />
Société <strong>de</strong>s moulins du Bazacle, 337 •• ^_<br />
Société toulousaine d'électricité. . • AQ<br />
Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, 18S8, - V'^nu-<br />
<strong>Toulouse</strong>, 188»,) (500) — Ville <strong>de</strong> i»<br />
louse. 1889 (100),<br />
BÉNÉDICTINE<br />
DE L'ABBAYE DE FECAMF<br />
La meilleure <strong>de</strong> toutes les liqueur<br />
Actions libérées à 500 fr. ^<br />
Moyenne bebdommd., cote officiell» 5> aw<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
uPR<br />
ii9 :ai.s m m m)®m m mm »ma a<br />
INTÉRESSANTE VENTE DE<br />
provenant <strong>de</strong> Siands «chat» faits à<br />
Lyon tirés bon marché, dont ci-eontre<br />
la nomenclature exacte :<br />
nos<br />
fait<br />
OCCASION UNIQUE avec<br />
soieries hors cours. Nous avons<br />
faire une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />
JUPONS â CORSAGES<br />
^ue nous allons vendre ts*ès bon<br />
i° Une gran<strong>de</strong> série <strong>de</strong><br />
FOU<strong>LA</strong>RDS DE SHANG-HAI<br />
impressions <strong>de</strong> toutes nuances, pn-<br />
cipalement <strong>de</strong>s fonds marins impri-<br />
més blanc, largeur 58 centi- lf ir<br />
mètres, le mètre I 10<br />
Cette qualité s'est toujours vendue<br />
2 fr. 90.<br />
2° Une affaire extraordinaire <strong>de</strong><br />
SATINS DUCHESSE BROCHÉS<br />
qualité souple extra, d'un grand fabri-<br />
cant lyonnais, largeur 56 centimètres',<br />
coté au lieu <strong>de</strong> 5 fr. 75 ;<br />
comme nous l'avons obtenu. 2 f 90<br />
3 0 Une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />
SOIERIES DE FANTAISIE<br />
taffetas et surah, petites raj^ures. da-<br />
miers, fleurettes, pour corsa- jf . j-<br />
ges, jupons, etc • • i<br />
Ces tissus valent 3 fr. à 4 fr. 50.<br />
4» Un lot <strong>de</strong> 3,600 mètres <strong>de</strong><br />
FAILLE BRIL<strong>LA</strong>NTE<br />
pour doublure <strong>de</strong> robes, la qualité cotée<br />
2 fr. 90 sur les carnets <strong>de</strong> cou-<br />
ture et que nous allons vendre<br />
DIMANCHE, VEILLE DE <strong>LA</strong> YE3TE, EXPOSITION DES LOTS DE SOIERIES DE L\ VENTE DU LEM1<br />
45<br />
mm<br />
MA<strong>LA</strong>DIES DE <strong>LA</strong> PEAU ET<br />
Nouvelle Découverte. — Guérison assurée <strong>de</strong>s<br />
nil<br />
GUI SI<br />
PU cmîîViîiiL.ij<br />
Dartres, Eczémas, Herpis, Teigne Pelada, Sycosis, Psoriasis. Boutons, Démangeaisons<br />
Taches <strong>de</strong> Rousseur, Glandas, Acné, Hémorroï<strong>de</strong>s, ACretés du saug, Chute <strong>de</strong>s che<br />
eus et <strong>de</strong>s cils, Plaies variqueuses et syphilitiques .etc.<br />
Par la Pomma<strong>de</strong> Larca<strong>de</strong> <strong>de</strong> Tarbes<br />
et les Pilules Végétales dépuratives<br />
\tt£ UUHMli POU ^<br />
a è P cl C merve<br />
V<br />
Ule 8 ux gSS®^<br />
tPrtjpet. I rochnre explicative. Ren-eig-, compL gratis par retour du courrier.<br />
Adîes^ <strong>de</strong>mandas à rmeatosur- J.-M. <strong>LA</strong>RCADE, pàara.-8hian'35î, Pa&rmaais 88atrà"i9<br />
<strong>de</strong> Tubas (B.-P.) et tentas Paarmasiii<br />
DECINE NQUV<br />
JOURNAL HEBDOMADAIRE DU V1TALISÎWE<br />
ABONNEMENT : 5 FRANCS PAR AN<br />
Envoyé FRANCO el GRATUITEMENT pendant <strong>de</strong>ux mois à toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong> adressée :<br />
I HOTEL !>E !<strong>LA</strong> ftnsDECTVSS IVOJTVElf.a.E, *©, rue <strong>de</strong> Lisbonne, PARIS<br />
Le Vitalisme guérit toujours les maladies chroniques. — Soulagement immédiat. — Arrêt<br />
instantané <strong>de</strong> toute douleur. — Phtisie. — Goutte. — Rhumatismes— Ataxie. — Neurasthénie. 1<br />
Paralysie. — Diabète. — Sénilité, etc.<br />
BULLETIIL FINANCIER<br />
Paris. 29 avril.<br />
Dès le début du marché, ia reprise s'en <strong>de</strong>s-<br />
tinée Ou oeiu même dire que la sneculation ae-<br />
vent "énéraie el ou elle commence a marquer.<br />
Les "rand-s journées <strong>de</strong> report paraissent ne<br />
nas <strong>de</strong>voir <strong>de</strong>nasssr un taux susceptible o in-<br />
buiéter ia soeciiiation. l.e mois <strong>de</strong> mai sera su-<br />
•ement tee» actif et îndéoendamment <strong>de</strong>s valeurs<br />
î'e cuivré oui seront l'ob. et principal <strong>de</strong>s cego-<br />
oiailon* nous nous amendons a une hausse sen-<br />
sible sur ies actions <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer espa-<br />
gnols.<br />
Nos rentes sont toujours sans grand mouve-<br />
ment. Elles ne paraissent tien présenter <strong>de</strong><br />
bien aoD .-éctabie DI en hausse ni en baisse. Le<br />
! OiO est à 102. L'Iiaiien cote '.S 25. L'Esterieure<br />
est a 59 75, bien imDresf ionnés par la détente<br />
:iu change. Fonds' ottomans calmés, un peu<br />
moins fermes. 2' -r.V 1<br />
Le «nez est à S827 aorès 3835. Les Société-* <strong>de</strong><br />
-redit sont en bonnes tendances ; Foncier, lit;<br />
Crédit ivonnais. 959.<br />
Nous i-aDoeions à nos lecteurs qu en présence<br />
<strong>de</strong> cette activité soutenue du marché et en rai-<br />
son <strong>de</strong>s élémenis <strong>de</strong> orofit qu'il présente actuel-<br />
lement que nous sommes à ieur disposition pour<br />
ies consens qu'us peuvent avoir à nous <strong>de</strong>man-<br />
<strong>de</strong>r.<br />
DE I.AVIGERIE,<br />
Administrateur délégué <strong>de</strong> 'a proclamation suivante :<br />
Le I B5?:; chûf3 «wuïiioycns,<br />
°°ûseili!r - . rmer ' vous m'avez élu votre<br />
«içf gênerai,<br />
grand aesir<br />
restent chez<br />
montreront oue ouel-<br />
plus ne les 'effravent<br />
s agit <strong>de</strong> répondre à une 'pro-<br />
vocation et ae voter pour le bon citoven<br />
pour 'uonnête homme, nour Parai lovai'<br />
serviable et désintéressé, ouest et eue serâ<br />
toujours M. Puviaurens.<br />
.Ce sera <strong>de</strong> leur part, ia meilleure et la plus<br />
aigne ue toutes les protestations<br />
P<br />
Quand aux électeurs oui ae Lisle sont<br />
on?? 0 " 68 , a Laîlfc -"ière," nos adversaires<br />
font le calcul, que plusieurs u'entr'eux mal<br />
ou point avertis, se tromperont; et oue L<br />
temps ou la bonne volonté leur marquera<br />
pour entreprendre une secon<strong>de</strong> et Ion "e<br />
^Sâ^^^^ rUrnea - ui le « r est<br />
Les partisans <strong>de</strong>. M. Bournihol en seront<br />
feT le ;r elr ° r:S "'imagination. Les élec-<br />
teur, recevront nar nos soins avis indivi-<br />
duel ae ieur nouvelle affectation, dont ils<br />
sauront bien d'ailleurs s'inouiéter<br />
mes dès que cette note leur<br />
ies yeux.<br />
Nous <strong>de</strong>mandons à nos amis <strong>de</strong> nous faire<br />
connaître au fur et à mesure ou'elles se<br />
produiront, toutes les manœuvres <strong>de</strong> nol<br />
adversaires — afin oue nous<br />
dévoiler au grand jour.<br />
Nous ne nous lisserai pas <strong>de</strong> les démas-<br />
auw.<br />
CASTRES. —Pharmacies. — Seront ou-<br />
vertes toute ia journée Dour assurer le ser-<br />
vice, ies pharmacies âe MM. Baldy, rue<br />
Montfort, et Gau, rue Henri IV.<br />
Ecole d'artillerie. - Programme <strong>de</strong>s mor-<br />
ceaux qui seront exécutés auiourd'hui dimanche<br />
30 avril, au jardin <strong>de</strong> l'Evêché. à 2 h Ii' '<br />
t Allegro militaire (Leroux) ; 2 Polonaises n- 3<br />
(Chopin) ; Fiaeiia, ouverture (Beethowen) • 4<br />
Ballet <strong>de</strong> l'Oppéna (L. Deiibes) ; 5 Deuxième sé-<br />
lection sur Sigurd, Ire audition (Rêver) ; 6 La<br />
Paierna (habanera), Ire audition (Corbin).<br />
Société <strong>de</strong> tir. — Aujourd'hui, 30 avrii,<br />
séance <strong>de</strong> tir au stand <strong>de</strong> Cabrié.<br />
Nous donnerons ultérieurement le tiroKramme<br />
<strong>de</strong>s concours qui doivent avoir lieu l'es 14 21<br />
2 .<br />
Jo-<br />
eux-mê-<br />
tombera sous<br />
puissions les<br />
Il mai prochain. '<br />
Harmonie « L» s Enfants Ca -fais » — P<br />
gramme <strong>de</strong>s morceaux qui seront exécutés au<br />
ïfi&ttBF **** a 5heu;es<br />
ue '' (^<br />
n<br />
Ba<br />
8<br />
i',?, (M ^ HU, À ; *i irta<br />
Rilm) ; ; D ' ern,er soa - ire . v »lse (J.<br />
Les^Ectm's Castrais. — Le concert qui <strong>de</strong>-<br />
vait être donne ce soir car 1 harmonie « Les<br />
fcnrants Castrais », n'aura cas iieu et sera ren-<br />
voyé à jeudi prochain nour cause du décès d'un<br />
<strong>de</strong> leurs camara<strong>de</strong>s.<br />
Pour les dames. — Visiter dimanche<br />
30 avril, <strong>de</strong> 7 heures Ii2 à 10 heures du soir,<br />
l'exposition intérieure <strong>de</strong>s maaasins du Prin-<br />
temps, à Castres.<br />
Cette exposition, très intéressante, corn<br />
prendra les <strong>de</strong>rnières fantaisies créées sué<br />
cialement pour ies fraiches et élégantes toi<br />
lettesdu printemps et <strong>de</strong> l'été li>99.<br />
<strong>LA</strong>VAUR. — Correctionnel— Audience du<br />
~'i avril. — La nommée Julie Fonvielle<br />
<strong>de</strong> Bertic canton <strong>de</strong> Puylaurene, a outrao-é<br />
le maire <strong>de</strong> cette commune. Cout : 10 francs<br />
d'&jaen<strong>de</strong>. 1A loi Bérenger<br />
Les processions. — Notre excellent confrère,<br />
le Courrier <strong>de</strong> l'Au<strong>de</strong>, a adressé ces jours <strong>de</strong>r-<br />
niers une lettre ouverte à M. le maire pour lui<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, au nom <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> la "liberté,<br />
<strong>de</strong> rapporter l'arrêté municipal interdisant les<br />
Drocassions.<br />
La réponse <strong>de</strong> M. le maire est prévue.<br />
La Dépêche, d'ailleurs, nous la "fait pressentir<br />
dans son numéro d'hier:<br />
« Nous ne savons, dit-elle, si M. le maire se<br />
laissera toucher par cette supplique habilement<br />
tournée, mais il" y a gros à paner que l'arrêté<br />
sera maintenu.<br />
« La liberté est, en effet, en soi, une chose<br />
excellente, qu'elle vienne <strong>de</strong> la nature ou <strong>de</strong> la<br />
loi ; tous les citoyens apprécient la liberté ci-<br />
vile', la liberté politique, la liberté <strong>de</strong> cons-<br />
cience, la liberté" <strong>de</strong>s cultes, la liberté <strong>de</strong> ia<br />
presse, la liberté d'esprit, la libert >»ur Uire cesser le trouble «t l'incer-<br />
Lunettes, nince-nez nickelés : 1 fr. 25,<br />
2 fr. 50, 3' fr. 50. Envoi franco contre<br />
mandat-poste.<br />
M MISSIONNAIRE 5^1<br />
<strong>de</strong> colonies, a fait serment <strong>de</strong><br />
faire connaître gratuitement<br />
à tous ceux qui souffrent d'une<br />
maladie <strong>de</strong> peau, anémie, ma-<br />
ladie nerveuse, vices iesang,<br />
bronchites, maladies d'esto-<br />
mac, du loie et <strong>de</strong> la vessie,<br />
rièvres, hernies, rhumatismes,<br />
plaies, vers, un moyen radical<br />
par lequel ont été guéris <strong>de</strong>s<br />
milliers <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s qui avaient<br />
en vain tout essayé.<br />
Ecrire à M. Boui-ne, chû*<br />
teau <strong>de</strong> Veurey, près Gre-<br />
noble, qui enverra les expli-<br />
cations <strong>de</strong>mandées.<br />
Seulet véritable Traits ma a<br />
DE <strong>LA</strong> POUSSE<br />
a 'ASIX?SISSI<br />
POUDREDE<strong>LA</strong>RBRE<br />
Guérison <strong>de</strong> la TOUSSIS<br />
TOUX, BRONCHITE ET COURMG<br />
I.A UorTR nit -.10 ni • : 3 franc<br />
G. DFURBRE, AUBUSSON (CREUSE)<br />
Ut dan» toute.. 1rs l'harmaelea.<br />
Dépôt à Agen : Thomas et C^Nacher etC<br />
pharmacies Dupuy, Labat, Sentini, Ricard,<br />
Rayuon et dans toutes les pharmacies.<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
ETAT CSV8L PS TOULOUSE<br />
PUBLICATIONS DE MARIAGES DTJ 23 AVRIL<br />
Joseyh d'Au<strong>de</strong>ric, proo. p. <strong>de</strong> ia Daiba<strong>de</strong>, 83,<br />
et Suzanne Ye/.ia, à Villeneuve <strong>de</strong> Paréase.<br />
Louis Besset. journalier, rue Tournefeuille, 2.<br />
et Clémentine Deyt, à Cugnaux Haute-Garonne.<br />
Clément Bessières, place du Ravelin. 1,<br />
ettlonié Pons, place intérieure Saint-Cvorien.<br />
Charles Brugàil, négociant, rue Bayard, 39,<br />
et Elisabeth Douat-Fourment, <strong>de</strong> la Patte-d'Ôie.<br />
Alexandre Caffort, greffier, av. Prizac, 5,<br />
t Marthe CaDelia. rue Parsaminières, 54. i<br />
Pierrs Cap<strong>de</strong>ville, négociant Dlace Alzarq,<br />
et Alexandrine Brousse, s. prof., place Arzacq.<br />
Benoît Cazalbou, vétérinaire, au 2ôe dragons,<br />
•t Emilie Baux, sans profession, r. Sébastapol [3.<br />
Pascal David, employé, avenue <strong>de</strong> Murer, 19,<br />
*t Marguerite Bonhoure, coup., même maison.<br />
Léon Daydé, emp., rue <strong>de</strong>s Trente-Six-Ponts, 4,<br />
et Léonie David, lisseuse, rue Caussa<strong>de</strong>, 2.<br />
Félix Gay, ferblantier, chemin <strong>de</strong> Lymairac,<br />
et Louise Fourmenty, avenue <strong>de</strong> la Patte-d'Oie.<br />
Jean-Marie Gayraud, forg.. rue Thionville, 16,<br />
et Marie Schuelfer, s. p., même rue, 9.<br />
Kugène Gontié, nég. à Saint-Suipice (Tarn),<br />
jt Marguerite Sembres, s. p., r. Saint-Nicolas. 12.<br />
Auguste Lafïont. voyageiir. Fontaine Lestang,<br />
et Antoinette Bouton, à Villefranche (Hte-Gne.).<br />
JoseDh Lafont, employé, rue Arzacq,<br />
et Joséphine Saint-Raymond, r. du Musée, 4.<br />
Charles Lafore, music. au 126e, à <strong>Toulouse</strong>,<br />
etJoséohine Poliet, rue <strong>de</strong> l'Etoile, 24.<br />
VUES GERÇURES DU SEIN<br />
Engelures, Plaies, Eczémas, Dartres, Démangeaisons,<br />
Hémorrhoï<strong>de</strong>s sont guéris radicalement<br />
Dar la POMMADE DE <strong>LA</strong><br />
SŒUR ANGELIQUE (sans mercure).<br />
Envoi franco contre mandat-poste <strong>de</strong> 2 fr. 15<br />
Dépôt Pharmacie BENIT, rue Matabiao, 42, <strong>Toulouse</strong><br />
oyal Windsor<br />
LE CÉLÈBRE<br />
RÈGÈMÉP.&T£U8JDES^ CHEVEUX<br />
AVE2-V3U5 DES CHEVEUX GRIS?<br />
„, AVEZ-KOUS DES PELLICULES?<br />
ÉljUOS CHEVEUX SONT-ILS FAIBLES OU<br />
TOfflSEliT-ILSÎ<br />
SI OUI<br />
I Employé le ROYAL WINDSOR qui rend aux CTheveux gris la I<br />
, couleur et la beauté naturelles <strong>de</strong> la jeunesse. Il arrête la cUute<strong>de</strong>a<br />
' Cheveux et fait disparaîtra les Pellicules II est le SEUL Régfcnô- i<br />
ratear <strong>de</strong>s Cheveux mèdaiUê. Résultats inespérés — Vente<br />
toujours croissante. — Exiger sur les Bacons les mots ROÏ AL WINUbUH. I<br />
p Se trouve chez les Coiffeurs-Parfumeurs, en flacons et <strong>de</strong>mi-flacons. ^<br />
Entrepôt : 28, nie d'Enghien, PARIS<br />
i Etiv. f* sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du Frespsotus oontenant détails et attaateiioni. '<br />
Se trouve a MONTATJBAN, chez M. Victor Valadier, coiffeur<br />
parfumeur, 39, rue Saint-Louis et rue Michelet, 1 ; — à<br />
M01SSAC, Maison Fabos, coiffeur-Parfumeur, place Nationale<br />
; — à CASTELSARRASIN, T. Moudoulot, coiffeur-parfumeur,<br />
rue <strong>de</strong> la Vertu.<br />
S trouve à AUCH, chez M. Tajan, coiffeur-oarfumeur, rue <strong>de</strong><br />
îa Rénubliaue ; — à LECTOÙRE chez M."L. Trémont,- coiffeur-parfumeur,<br />
place <strong>de</strong> la cathédrale; — à FLEURANCE,<br />
cez M. Boubée, coiffeur parfumeur, 33, rue Gambetta;<br />
àVIC-FEZENSAC, chez M."Paul Cazaux„ bijouterie-part.<br />
Joseph I.afront. graveur, r. Pargaminières, 10,<br />
et Marguerite Rey, s. p. rue <strong>de</strong>s Saienques, 32.<br />
Jean Lartigau. émoi., r. <strong>de</strong> la Provi<strong>de</strong>nce. 35.<br />
et Marie Lalourette. ménagère, rue R quet. 6.<br />
Baptiste Maure!, taii. d. pierres à Cr.-Daura<strong>de</strong>,<br />
et I.onise Barrion, s. p., à Croix-Daura<strong>de</strong>.<br />
Antoine Maury; cocher, r. Gatien-Arnoulr, 33,<br />
et Cyrille A<strong>de</strong>ilë, ménagère, r. Canon-d'Arcoie, 6.<br />
Marius Moncassin, négociant, rue Bayard, 10,<br />
et Justine Brugait. s. p. rue Bayard, 39.<br />
François Pouloubart, îourn., r. d. Quêteurs. 32,<br />
et TJursuie Tradères, couturière, même maison.<br />
Théodore Prar, rue Saini-Thomas-d'Aquin, 18,<br />
et Jeanne Terret, lingère. rue <strong>de</strong>s 3C Ponts, 70.<br />
Jean Régis, jardinier, à Lalan<strong>de</strong>,<br />
et Marguerite Caujolle, chemin da Ginestous.<br />
André Schobing, rue <strong>de</strong> la Pomme, 12,<br />
et Jeanne Caujoile, Charcutière, rue Vaia<strong>de</strong>, 51.<br />
Joseph Sol, limonadier, rue du Canal, 15,<br />
at Thérèse Moia, épicier, rue du Canal, 21.<br />
Charles Struxiano, Deintre, route <strong>de</strong> Castres,<br />
et Marguerite Paillac. boul. <strong>de</strong> l'Embouchure.<br />
Pascal Taiabas, compt., rue Sainte-Croix,<br />
et Anna Bérenguié. s. p. même maison.<br />
Martin Teysseyre, commis <strong>de</strong>s contr. à Aibi,<br />
et Adèle Arnaud, sans profession, à Albi.<br />
Henri Verdier, avoué à Montpellier,<br />
et Berthe Estève, sans p., allées Lafayette, 8.<br />
Jean Vidal, typographe, rue Marengo.16,<br />
et Françoise Sabatié, s. p. boulevard Riquet, 59.<br />
Léon Vilesny, oeintre.'Côte-Pavée, 2,<br />
et Julie Faverie-Fabrié, empl.,rueSte-Jeanne,18.<br />
FABRIQUE<br />
DE<br />
Mm M\$im<br />
CHEMINS<br />
CROIX. AUTELS<br />
ETC., ETC.<br />
îllllll<br />
lu Mafab'au, 5 et 1<br />
|.\ mm on À LOUER<br />
à Montestruc (Gers), gran<strong>de</strong> et<br />
l vaste maison avec écurie, remises,<br />
pigeonnier, vivier, jar-<br />
"in; près la gare, l'église et la<br />
oste. Prairies à volonté. Con<br />
viendrait à fonctionnaire ou<br />
ffleier retraité, à éleveur, ou<br />
our commerce ou industrie.<br />
S'adresser au bureau du<br />
i journal<br />
n<br />
TOU LOUSE<br />
SUCCURSALE<br />
A<br />
LOURDES<br />
<strong>LA</strong> RENTE' VIAGERE DE PARIS<br />
Société anonyme — Capital : 10 millions<br />
CONSTITUE DES RENTES VIAGÈRES SUR CAPITAUX, AUX TAUX LES<br />
PLUS AVANTAGEUX<br />
ACHÈTE EN VIAGER TOUS IMMEUBLES URBAINS OU RURAUX<br />
Direction : 20, rue Sainte-Ursule, TOULOUSE<br />
I Ri? R3ill!iTIÇt$IF6 p. le véritab. remè<strong>de</strong> souve-<br />
PLli3 II II Uîll'ill.l 1 ISiîlfJj rain du ch. G., 30 ans <strong>de</strong> succès,<br />
30,000 certif. <strong>de</strong> guérison, Flacon poste, 2 fr. 65, 10 flacons,<br />
25 fr. franco. Ph. D.-G. MARTIN, r. Porte-St-Etienne,<br />
5, <strong>Toulouse</strong>. — Attestatien : L'an <strong>de</strong>rnier, j'ai usé pour <strong>de</strong>s<br />
douleurs rhumatismales dont j'étais atteint du traitement<br />
par le Remè<strong>de</strong> souverain du Ch. G. J'en ai été si bien guéri<br />
oue je vous prie d'en adresser six flacons à l'adresse cijointe.<br />
ROUZIÈS, à Teulières (Aveyron). Juin 1897.<br />
^®3®®®®®®*<br />
e<br />
CASTAGNE & C<br />
PORCE<strong>LA</strong>INES, CRISTAUX<br />
:®®e®s©$«* i<br />
e<br />
i<br />
| 30, Boulevard <strong>de</strong> Strasbourg — TOULOUSE<br />
SEULS CONCESSIONNAIRES<br />
Le Bi-Métal est indispensable<br />
pour la préparation <strong>de</strong>s<br />
aliments, est hygiénique par<br />
son application d'argent pur.<br />
Le Bi-Métal est utile pour<br />
la toilette intime, son usage<br />
est idéal et son économie<br />
rèelie. Par ia suppression<br />
<strong>de</strong>s frais d'entretien, le Bî<br />
Métal est le meilleur marché<br />
<strong>de</strong>s objets <strong>de</strong> toilette et<br />
ustensiles <strong>de</strong> cuisine connus<br />
à ce jour.<br />
AUCHEUSES, N01SSI<br />
HUILE SPECIALE<br />
P^ur Machines agricoles, son emploi diminue<br />
la^ fatigue <strong>de</strong>s animaux <strong>de</strong> trait <strong>de</strong> 20 p. OiO,<br />
elle procure également un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> travail<br />
proportionnel.<br />
TRÈS RECOMMANDÉ<br />
U « Auti- rouille », pour la conservation <strong>de</strong>s<br />
organes <strong>de</strong>s machines.<br />
1 LOSlURlS, 21, rue <strong>de</strong>s Changes<br />
TOULOUSE<br />
w <strong>de</strong>man<strong>de</strong> premières pour<br />
Il le corsage, chez M mo Aynié,<br />
, rue <strong>de</strong> la" Poste, <strong>Toulouse</strong>.<br />
VENDRE<br />
lence-d'Àgen ,<br />
<strong>de</strong> 1er ordre,<br />
Café du Commerce<br />
à Vaétabiissement<br />
au centre <strong>de</strong>s<br />
promena<strong>de</strong>s et sur la meilleure<br />
lace commerciale <strong>de</strong> la ville.<br />
Facilités pour le paiement.<br />
S'adresser sur les lieux, au<br />
rotiriétaire.<br />
grand cheval <strong>de</strong><br />
coupé. couoé. S'adres. S'adr<br />
24, Gran<strong>de</strong>-Allée, <strong>Toulouse</strong><br />
I AITil vastes et beaux<br />
LU II Ei II appartements,<br />
bien clairs et bien aérés, à<br />
côté du Grand Rond et du<br />
grand cuartier général. — S'adresser<br />
rue <strong>de</strong>s Potiers, n* 1Q.<br />
Cors, CEils-fle-Perdrix<br />
Durillons, Verrues<br />
Soulagement rapi<strong>de</strong>,<br />
Guérison radicale<br />
par le<br />
TOPIQUE DÉLIEUX<br />
Prix du flacon, i f. i>0,<br />
par la poste, i f. 63.<br />
Pharmacie DELIEl'X.9, rue <strong>de</strong> Rëmusat,<br />
TOULOUSE. Dépôt <strong>de</strong> suspensoir<br />
spécial pour vélocipédiste,<br />
cavalier, soldat, chasseur, touriste,<br />
etc. etc.<br />
VERRE<br />
TREILLIS<br />
avec I I1LI L.L.IU breveté<br />
pour planchers, toitures,<br />
éclairage à. plomb PRO-<br />
TECTEURS <strong>de</strong>s INDICATEURS <strong>de</strong> |<br />
NIVEAU D'EAU etc.. PRESQUE<br />
INDESTRUCTIBLE ET A L'ÉPREU-<br />
VE DU FEU, matériel <strong>de</strong> vitrage<br />
le plus mo<strong>de</strong>rne et le meilleur<br />
marché laisse passer la<br />
lumière plus facilement que<br />
le verre strié, livré en épaisseur<br />
<strong>de</strong> G à 30 m i m , par la<br />
Société Anonyme <strong>de</strong>s Verreries<br />
CI-DEVANT: FRIEDR SIEMENS<br />
IVeiisattl bei Elbogen<br />
(Bohême, Autriche)<br />
ON DEMANDE DES REPRÉSEN-<br />
TANTS.<br />
CONSULTATIONS<br />
sûres, prix: 5fr. Direction <strong>de</strong><br />
orooès'prix 50 fr.— TOUCON,<br />
ancien avoué, 9, rue <strong>de</strong> la<br />
Poste, <strong>Toulouse</strong>.<br />
M HERBORISTE S<br />
<strong>de</strong>puis Trente ans, a acquis<br />
l'expérience <strong>de</strong> guérir au<br />
moyen <strong>de</strong> Simples ies Maladies<br />
réputées incurables <strong>de</strong><br />
l'Estomac*, du Foie, <strong>de</strong>s<br />
Reins, <strong>de</strong> la Vessie, ainsi<br />
aue les Acretés du Sang.<br />
M. Simon, herboriste , sa<br />
Cbaumont (H.-M.) envoie la<br />
nîfctho<strong>de</strong> <strong>de</strong> guérison contre<br />
15 centimes en timbres-poste.<br />
Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M 0 ROUCAUD, avoué<br />
à <strong>Toulouse</strong>, rue <strong>de</strong> Rèmusat,<br />
8, et <strong>de</strong> M 0 VIGNIAUX,<br />
avoué à <strong>Toulouse</strong>, rue Boulbonne,<br />
4.<br />
A VENDRE<br />
AUX ENCHÈRES PUBLIQUES,<br />
PAR LICITAT10N<br />
Le jeudi 25 mai 1S99, à midi<br />
précis<br />
Par-<strong>de</strong>vant un <strong>de</strong> MM. les juges<br />
<strong>de</strong> ia chambre <strong>de</strong>s criées du<br />
tribunal civil <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>,<br />
au Palais-<strong>de</strong>-Justiee, place<br />
Saint-Michel.<br />
A la reouête <strong>de</strong> Madame Georgette<br />
'BONIFAS, sans profession,<br />
domiciliée à Tou-<br />
IOUSP, épouse divorcée du<br />
sieur Antoine AM1EL, ayant<br />
M c ROUCAUD pour avoué<br />
constitué près le tribunal<br />
civil <strong>de</strong> ladite vilie ;<br />
Contre Madame Marie BONI-<br />
FAS, tailleuse, énouse <strong>de</strong><br />
M' Jean BONIFAS." ébéniste<br />
et ce <strong>de</strong>rnier comme mari<br />
ou en toute autre meilleure<br />
qualité s'il y a lieu, domiciliés<br />
à <strong>Toulouse</strong>, ayant M a<br />
VIGNIAUX pour avoué constitué<br />
près le tribunal civil<br />
<strong>de</strong> Touiouse ;<br />
livers Immeubles<br />
situés dans la commune <strong>de</strong><br />
TOURNEFEUILLE , ci-après<br />
désignés :<br />
PREMIER LOT<br />
L Une parcelle <strong>de</strong> terre,<br />
actuellement inculte , -sise<br />
dans le village <strong>de</strong> Tourne<br />
feuille, portée sur l'extrait <strong>de</strong><br />
la matrice cadastrale <strong>de</strong> ladite<br />
commune, sous ie numéro<br />
309 P. du plan <strong>de</strong> la section<br />
1B, pour une contenance <strong>de</strong> un<br />
"are trente-<strong>de</strong>ux centiares, con<br />
frontant : du levant, 1» route<br />
<strong>de</strong> Tournefeuille ou <strong>de</strong> Lom<br />
bez ; du nord, Cistac et autres;<br />
du midi, Boyer, et du couetam,<br />
parcelie ct-auuès dési-<br />
DÉCÈS imS 27 ET 28 AVRIL<br />
Marie Costesèque. 18 ans. rue Fieux; Labatut.<br />
veuve Ramond, 76 ans, rue <strong>de</strong> la Colonne. 30;<br />
PhiliDDine j'eanson. 66 ans. rue Devilie. 1; Baptistlne"<br />
Roussel, 73 ans, rue Ninau. 20; Saunai,<br />
épouse Fourés. 32 ans, Bo;;r<strong>de</strong>tte-Sa:nt-Agne;<br />
Cuiliaume Ayral, 67 ans, pont <strong>de</strong> Ginestou»;<br />
Victor Blangarnon, 64 ans, rue du Printemps;<br />
Amintre Jacquesson <strong>de</strong> La Chevreuse, 65 ans,<br />
rue Percheoiiite. 7; François Hustache, 64 ans.<br />
quartier Montaudran; Vincent Rataleite. 65 ans.<br />
rue Austeriitz, 11; Sidonie Ducasse, 2S ans. rue<br />
<strong>de</strong> la Concon<strong>de</strong>, 57; François Labal, 71 ans, rue<br />
Lcage, 22; Hospice civil, 4; aliénés, 1.<br />
<strong>LA</strong> GELÉE DES VIGNES<br />
Par S. BEDOUCH, of.lcïer d'Académie<br />
Nouvelle métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> garantie par réserve<br />
<strong>de</strong> bois fructifères, assurant une bonne récolte<br />
moyenne, même dans les cas <strong>de</strong> <strong>de</strong>struction<br />
complète <strong>de</strong> la première végétation.<br />
Prix : CO centimes<br />
Envoi franco contre O fr. 05 centimes en<br />
timbres-poste, à l'adresse du Directeur du<br />
Midi agricole, 4, rue du Conservatoire, <strong>Toulouse</strong>.<br />
VIENT DE PARAITRE<br />
Victorin VIDAL<br />
Un volume in- 18. 3 fr. 50, Paris, <strong>LA</strong>IIURK,<br />
éditeur. En vente chez M 11 " BRUN, rue Lafayette<br />
et chez DEVERS-ARNAUNÉ, rue Saint-<br />
Rome, ainsi que dans toutes les principales<br />
librairies <strong>de</strong> 'la région.<br />
L'Art d'être heureux est accompagné do<br />
Lettres sur le Bonheur, <strong>de</strong> François Coppée,<br />
Edouard Drumont, Alexandre Dumas, comte<br />
d'Haussonviîle, Arsène Houssaye, Jules Simon,<br />
Juliette Adam, Berthelot, Henri <strong>de</strong><br />
Bornier, duc <strong>de</strong> Broglie, Victor Cherbuliez,<br />
Got, Jules Giaretie, Meïchior <strong>de</strong> Vogue, etc.<br />
apier anti-Asthmatique<br />
VRIGNAUD<br />
Le plus Commo<strong>de</strong> à employer. — Le plus efficace<br />
U seul pi soulage en quelques minutes et guérit sûrement Asthme. Oppression<br />
Catarrhe, Toui ceneuse, Bmvnjsèine pulmonaire. î'50 la Bous.<br />
DÉPÔT : PU" YfUGSAUD. 39. Ras Français 1". Pari« et toutes Paarauv<br />
RHSTHODE PRATIQUE pour epènr ^SUCCES a fa O.OUR3S<br />
i BruxeUes, F A. fi i S (27» Année), «» Envoi<br />
SHVOI «&ru — HAMSOUF.8. SS». «a» da<br />
a tu TU.<br />
C<br />
MA<strong>LA</strong>DIES SECRETES<br />
BLSN NHOPlAGIS AfOTjB OU CHRONiQTJB, CYSTITE ET TOUTES LE9 MA<strong>LA</strong>DIES DBS VOIES<br />
UR1NAIRES<br />
GUÉRISON ASSURÉE EN QUELQUES JOURS<br />
PAR LES<br />
CAPSULES RIMOL<br />
A L'ESSENCE PURE DE SANTAL<br />
Prix : 3 franc3 la fcoîta ds 50 gro»393 capsulas<br />
Envoi discret contre mandat-poste <strong>de</strong> 3 fr. 25<br />
Dépôt à <strong>Toulouse</strong>, Pharmacie du Progrès , rue Temponières , 14<br />
1 OUST AU & C - TARBESI<br />
Kanuiaclare <strong>de</strong> Produits Cérainiques - Médaille d'Or, Paris 1889<br />
DIVISIONS PRINCIPALES DES PRODUITS FABRIQUES<br />
I. — Tuiles, briques et<br />
objets d'ornementation<br />
en terre cuite d'une belle<br />
couleur rouge.<br />
II. - Carrelages et pavages<br />
en grès cérame a<br />
plusieurs couleurs<br />
îcharge <strong>de</strong> rupture,<br />
1033 k. par cent, carré).<br />
Certificat n« 36B6 du 22 février<br />
1889 du laboratoire<br />
<strong>de</strong> l'Ecole nationale <strong>de</strong>s<br />
Ponts et Chaussées.<br />
III. — Tuyaux et appareils<br />
sanitaires en grés<br />
vernissé et émaillô Dour conduites d'ean et Tassai<br />
nisement <strong>de</strong>s villes et <strong>de</strong>s habitations.<br />
Tuyaux en grès <strong>de</strong> fabrication<br />
spéciale, pour<br />
les conduites à haute<br />
pression, éprouvés à<br />
10 atmosphères.<br />
Economie <strong>de</strong> 30 D. 0[0<br />
sur la fonte, durée'plus<br />
longue, le grès étant<br />
inattaquable parlesaci<strong>de</strong>s<br />
et encore moins par<br />
la rouille.<br />
IV. — Carrelages en<br />
mosaïques <strong>de</strong> marbres<br />
<strong>de</strong>s Pyrénées en couleurs<br />
variées, pius résistants<br />
que [e marbre naturel ët d'un effet , encore<br />
plus agréable.<br />
Sur envoi d'un croquis coté, la maison dresse un plan qu'elle soumet aux clients avant %<br />
J£ expédition. 0<br />
& Sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> il sera exnédié le orix courant relatif à l'une <strong>de</strong>s sections ci-<strong>de</strong>ssus. é<br />
S *<br />
Proeédà <strong>de</strong> M. le Baron DE CHEFDEBIEN<br />
<strong>LA</strong> SULFOSTEAT1TE est le résultat; non du mélange, mais <strong>de</strong> la combinaison<br />
<strong>de</strong> la stéatite spéciale du Caïllau avec le Sulfate <strong>de</strong> cuivre.<br />
<strong>LA</strong> SULFOSTEAT1TE préserve du IU1LDEW, du BfeACK-ROT, <strong>de</strong> la<br />
POURRITURE GRISE {Botrytis Cinerea), <strong>de</strong> L'AXfll VCHXOSE et enraye<br />
ces maladies.<br />
Mélangée avec <strong>de</strong>ux tiers ou moitié <strong>de</strong> soufre, la Sulfosléatite guérit<br />
l'Oïdium, en même temps qu'elle préserve du Mil<strong>de</strong>w.<br />
(Exiger la SULFOSTÈATITÊ CUPRIQUE logée dans <strong>de</strong>s sacs plombés el portant<br />
notre marque <strong>de</strong> fabrique).<br />
Aux viticulteurs désireux <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s traitements mixtes, nous offrons, avec la<br />
SULFOSTEATITE CUPRIQUE, la<br />
BOUILLIE BORDE<strong>LA</strong>ISE SCHLŒSING<br />
A POUDRE UNIQUE<br />
Garantie <strong>de</strong> 53 à 60 % <strong>de</strong> Sulfate <strong>de</strong> cuivre, dont 1/4 soluble<br />
Nous tenons à la disposition <strong>de</strong> tous nos acheteurs <strong>de</strong> Sulfostéatite cuprique<br />
et <strong>de</strong> Bouillie Bor<strong>de</strong>laise SehUesing les meilleurs appareils et notamment :<br />
L'ÉC<strong>LA</strong>IR et la TORPILLE VERS10REL, ainsi que le GRA.\D APPAREIL à<br />
bat, nouveau modèle Vermorel.<br />
S'ADRESSER POUR RENSEIGNEMENTS ET COMMANDES '.<br />
k M. Simon SALETES, Chevalier du Mérite agricole, à PRADES (Pjrénèes-OrieiUales)<br />
OU A SES DIVERS CORRESPONDANTS OU REPRÉSENTANTS<br />
gnée, appartenant aux consorts<br />
Bonifas et dont elle est<br />
séparée par une simple clôture<br />
dite giron<strong>de</strong>.<br />
2" Une parcelle <strong>de</strong> terrain,<br />
actuellement en nature<br />
<strong>de</strong> vigne, montée sur fil <strong>de</strong><br />
fer en espalier, bien entretenue,<br />
au milieu <strong>de</strong> laquelle se<br />
trouvent plusieurs arbres fruitiers.<br />
Au ' nord <strong>de</strong> cette parcelle<br />
se trouve une construction<br />
qui a été incendiée il y a<br />
quelques années et dont il ne<br />
reste" que les murs en mauvais<br />
état, sur le <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong> laquelle<br />
se trouve un puits sans<br />
margelle. La construction se<br />
trouve portée sur l'extrait <strong>de</strong><br />
la matrice cadastrale <strong>de</strong> ladite<br />
commune sous le numéro<br />
264 P, section B, et est bâtie<br />
sur une parcelle <strong>de</strong> terrain<br />
d'une contenance <strong>de</strong> un are<br />
quatre-vingt-<strong>de</strong>ux centiares,<br />
portée aussi sur l'extrait <strong>de</strong><br />
la matrice cadastrale, sous le<br />
numéro 264 P, section B.<br />
La parceile <strong>de</strong> terre, en na<br />
ture <strong>de</strong> vigne, est portée sur<br />
l'extrait <strong>de</strong> la matrice cadas<br />
traie, sous les numéros 185 P<br />
et 289 P du plan <strong>de</strong> ia section<br />
B, pour une contenance <strong>de</strong><br />
neuf ares cinquante-huit centiares.<br />
Mais <strong>de</strong>s renseignements<br />
recueillis sur place, la<br />
contenance cadastrale n'est<br />
pas exacte en ce qui concerne<br />
les <strong>de</strong>ux parcelles ci-<strong>de</strong>ssus.<br />
La première aurait une contenance<br />
<strong>de</strong> trois ares soixantetreize<br />
centiares environ ; la<br />
secon<strong>de</strong>, en y comprenant le<br />
sol <strong>de</strong> la construction, aurait<br />
une contenance <strong>de</strong> vingt-cinq<br />
ares soixante-sept centiares<br />
environ.<br />
Cette <strong>de</strong>rnière parcelle est<br />
clôturée, aux aspects nord<br />
couc'nant et midi, par <strong>de</strong>s<br />
piquets en bois reliés par du<br />
fil <strong>de</strong> fer; eiie confronte: dunord,<br />
la construction démolie<br />
et parcelle <strong>de</strong> terre Bernard<br />
Sistac ; du levant, Touzé ; du<br />
midi, la route <strong>de</strong> Tournefeuille<br />
•u*« Lomb«s, et du couchant,<br />
propriété Forestier. Le tout<br />
ëst'û'un seul tènement.<br />
DEUXIÈME LOT<br />
Le <strong>de</strong>uxième lot est composé<br />
<strong>de</strong> : 1" L T n« pareelle<br />
<strong>de</strong> terre, autrefois en labourable<br />
et actuellement comnlantée<br />
en vigne en plein rapport,<br />
sise commune <strong>de</strong> Tourheîeuills,<br />
quartiers <strong>de</strong> Fournolis<br />
et <strong>de</strong> Cou<strong>de</strong>rc, portée<br />
sur l'extrait <strong>de</strong> ladite matrice<br />
cadastrale, sous le numéro<br />
67 P <strong>de</strong> la section A, pour uni<br />
contenance <strong>de</strong> cinquànte-huit<br />
ares quarante-trois" centiares<br />
Elle confronte : du levant, à<br />
la dame Sol, née Bonifas ; du<br />
nord, fossé mitoyen entre le<br />
chemin <strong>de</strong> communication<br />
du midi, madame Ducasble,<br />
et du couchant, parcelle ci<br />
après.<br />
2' Une autre parcelle <strong>de</strong><br />
terre, sise même commune<br />
et quartier <strong>de</strong> Ferret ou <strong>de</strong><br />
Fournolis, actuellement en<br />
nature, pour trois quarts <strong>de</strong><br />
ia contenance, en vigne vieille,<br />
et cour l'autre partie, actuel<br />
iement ensemencée en blé<br />
Eile est portée sur l'extrait<br />
<strong>de</strong> la matrice cadastrale sous<br />
le numéro S9 P du plan <strong>de</strong> la<br />
section A, pour une contenance<br />
<strong>de</strong> soixante-<strong>de</strong>ux ares<br />
vingt-huit centiares. Eile conroute<br />
: du eouchant, au chemin<br />
<strong>de</strong> Fournolis; du midi,<br />
à propriété Ducasble ; du<br />
levant, aux époux Sol et<br />
Dupré, et du nord, au fossé<br />
mitoyen et chemin ds communication<br />
et propriété Lavialle.<br />
3- A l'angle du côté nord et<br />
couchant, au bord du chemin<br />
<strong>de</strong> communication, se trouve<br />
une construction à rez-<strong>de</strong>chaussée,<br />
nouvellement construite,<br />
paraissant servir <strong>de</strong><br />
chai ; elle est construite, aux<br />
côtés nord et couchant, en<br />
cailloux, briques et mortier ;<br />
au midi, se trouve une gran<strong>de</strong><br />
ouverture <strong>de</strong> portail à <strong>de</strong>ux<br />
ouvrants, en -bois Dlein, non<br />
j^int ; »ur 1» droite, ae trou<br />
11<br />
ve une ouverture <strong>de</strong> fenêtre à<br />
<strong>de</strong>ux ouvrants, non peints.<br />
Cette faça<strong>de</strong> est construite<br />
partie sable, chaux, et partie<br />
en paillebart. La faça<strong>de</strong> du levant,<br />
à hauteur <strong>de</strong> vingt centimètres<br />
du sol, est entièrement<br />
construite en paillebart.<br />
Cette construction est recouverte<br />
en latte-feuiile et tuile<br />
canal. Le tout en très bon<br />
état.<br />
Nota. — Les entiers immeubles<br />
qui précè<strong>de</strong>nt ont été<br />
donnés à moitié fruit et verbalement<br />
à M. Bertrand Bonnelasbais,<br />
cultivateur à Tournefeuille,<br />
quartier <strong>de</strong> Saint-<br />
Pierre.<br />
Lés immeubles ci-<strong>de</strong>ssus<br />
décrits et désignés déDen<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong> la succession du sieur<br />
Jean-Marie Bonifas , quand<br />
vivait, propriétaire, domicilié<br />
à Tournefeuille.<br />
La vente à suite <strong>de</strong> licitation<br />
en a été ordonnée par jugement<br />
du tribunal civil <strong>de</strong><br />
<strong>Toulouse</strong>, en date du <strong>de</strong>ux<br />
mars mii huit cent quatre<br />
vingt-dix neuf, enregistré et<br />
signifié.<br />
Le cahier <strong>de</strong>s charges, con<br />
nant les clauses et conditions<br />
<strong>de</strong> la vente, dressé par l'avoué<br />
soussigné, a été déposé au<br />
greffe du tribunal <strong>de</strong> céans, le<br />
vingt-cinq avril huit huit cent<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />
quatre-vingt-dix-neuf, où tous<br />
intéressés et prétendants peuvent<br />
en prendre connaissance<br />
En conséquence, il est an<br />
noncé que l'adjudication <strong>de</strong>s<br />
immeubles dont s'agit aura<br />
lieu ledit jour vingt-cinq ma<br />
mil huit cent quatre-ving-tdixneuf,<br />
par<strong>de</strong>v'ant un <strong>de</strong> Mes-<br />
BULLETIN D'ABOITOHEOT il JOURNAL<br />
Pour faciliter les souscriptions aux abonnements au journal dans les ïoca*<br />
ltés où nous n'avons pas <strong>de</strong> ven<strong>de</strong>ur, nous établissons ce bulletin qu'il suffira<br />
<strong>de</strong> détacher — après l'avoir complété et signé — et d'envoyer à l'administration<br />
du journal, sous enveloppe affranchie.<br />
<strong>de</strong>meurant à<br />
déclare souscrire un abonnement <strong>de</strong> â dater du<br />
Le soussigné s'engage à payer la somme <strong>de</strong><br />
un mandai qui sera recouoré par les soins <strong>de</strong> l'Administration <strong>de</strong>s Postes q<br />
jours après la souscription j<br />
'Signature <strong>de</strong> l'abonné'<br />
Deman<strong>de</strong>z partout LETUBE<strong>LA</strong>RROQUE contre<br />
SAGE-FEMME<br />
<strong>de</strong> Ire classe, Mme SENESSE-<br />
GACHON, 65, rue Raymond<br />
IV et rue Agathoise, 15, près<br />
gare Matabiau. Maison seule<br />
entourée d'un beau jardin.<br />
Prend pensionnaires, secharge<br />
<strong>de</strong>s enfants. Consulte tous les<br />
jours, gratuite les mercredi.<br />
LES MA<strong>LA</strong>-<br />
DIES DE<br />
<strong>LA</strong> POI-<br />
TRINE :<br />
Toux, Rhume,<br />
Catarrhe<br />
Bronchite<br />
chronique ,<br />
Asthme.Gripp<br />
e , Crachements<br />
persistants Phtisie à<br />
tous les <strong>de</strong>grés, etc., sont raûi<strong>de</strong>ment<br />
soulagés et guéris par<br />
l'emDioi du<br />
SIROP ANTIPHYMIQUE<br />
Du Docteur PRADINES<br />
Prix du flac, 3 fr. Env. fr. cont.<br />
mand.-poste, 3 fr. 75<br />
<strong>Toulouse</strong>. Phami. DE LIEUX<br />
9, r. <strong>de</strong> Rèmusat<br />
Dépôt <strong>de</strong>s Médicaments Kneipptistes<br />
SAGE-FEMME<br />
<strong>de</strong> Ire classe, Mme L. P<strong>LA</strong>1<br />
GN1ARD, à Agen, prend <strong>de</strong>s<br />
pensionnaires, se charge <strong>de</strong><br />
placer les enfants, <strong>de</strong> les élever<br />
au besoin jusqu'à leur majorité,<br />
maison <strong>de</strong> campagne,<br />
site splendi<strong>de</strong>, discrétion ab<br />
soiue.<br />
Wliîfl? 40 ans ' distinguée,<br />
VÏllIïïi brevet, <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
place <strong>de</strong> confiance, chez personne<br />
âgée ou gérance d'hôtel<br />
dans ville d'eau ou ailleurs.<br />
Excellentes références.<br />
Ecrire à M m " veuve C. S.,<br />
6, rue Dtitau, Montauban.<br />
A. LOUER<br />
2, rue <strong>de</strong> la Poste<br />
Grand ap l , 1 er étage, 30 m faça<strong>de</strong>,<br />
pour famille ou commerce.<br />
Appartem'- 5 , <strong>de</strong>uxième étage.<br />
" S'adresser au Concierge."<br />
JALOUSIE B tée REY<br />
Jalousie dite Nouvelle et toutes<br />
autres. Réparations et modifications<br />
<strong>de</strong> tous systèmes.<br />
Stores bois et coutil. Rue ltiquet,<br />
<strong>Toulouse</strong>.<br />
0 Affiliai Se Coflîern<br />
ET D'ORFÈVRERIE<br />
DORURE<br />
N ICKE<strong>LA</strong>SQ<br />
SUS TOUS MÉTAUX<br />
A. RAUCOULE8<br />
. iS.rue Boulbonne, Toulout*<br />
^BR'WTION^^pSjf^^ÉDAILLE<br />
SPECIALE NêfeJ' W^Cclî C<strong>LA</strong>SSE<br />
Soalsvjri Oaraot, 35, «t «6 Euteicpi, U<br />
Le bandage, que IK maison ne fabrique<br />
que sur mesure, est «xempt <strong>de</strong> souscuisse,<br />
sen «sage ne donnant aucune fa.<br />
ligue ; c'est le seul qui puisse contenir<br />
la HERmE et la nuit et le jour. La réputation<br />
<strong>de</strong> ses précieuses qualités l'a<br />
fait adopter par tous les mala<strong>de</strong>s son.<br />
cieux <strong>de</strong> leur santé et <strong>de</strong> leur bien-être,<br />
I&IX KODÉBÊS. — OARASTIE ii ANS<br />
contre<br />
les maladies<br />
<strong>de</strong>s voies<br />
respiratoires.<br />
MlUl ds MM ds SIASÀUS<br />
Le Meilleur Préservatif contre la Gelée<br />
les Insectes el les Maladies cryptogamiques <strong>de</strong> la Vigne<br />
Efficacité Supérieure au Soufre sublimé<br />
avec une économie <strong>de</strong> 50 °/0<br />
^ïgnsic' DUPUY, 6, rue d'Aubuisson, 6 — TOULOUSE<br />
LeMelrose<br />
ne <strong>de</strong>ssèche pas<br />
lescheveui.—Il<br />
les rend souples,<br />
ipii'WÏHTOa<br />
les fait tousser et<br />
les emtîche <strong>de</strong> sa<br />
casssr.Un essai<br />
convaincra.<br />
CHEVEUX<br />
LeMELROSErend<br />
positivement auxcheveax<br />
^setblancsleriT'Tin-n»^<br />
for<br />
t""fie!e<br />
,
9 Organe cjnotidierx <strong>de</strong> Défence Sociale et, JFtelicjieu.!<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; <strong>Toulouse</strong>, rue Roquelaine, 25 LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
ABONNEMENTS<br />
Haute-Garonne et départements limitrophes...<br />
Départements non limitrophes . ^<br />
^?rihn L n n<br />
nements<br />
S<br />
partent <strong>de</strong>s V" et 16 dé 'chaque mois et sont payables d'avance<br />
L ^u u T^Ze I cnanaement d'adresse doiïètre accompagnée <strong>de</strong> 30 centime,<br />
Trois mois Six mois<br />
6 fr. li fr.<br />
7 fr. 13 fr.<br />
10 fr. 20 fr.<br />
Un an<br />
20 fr.<br />
24 fr.<br />
40 fr.<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lot, Aveyron, Corrèze Cantal<br />
Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />
Haute-Garonne, Ariège<br />
Edition du matin spéciale à <strong>Toulouse</strong><br />
ANNONCES & RÉC<strong>LA</strong>MES, FAITS DIVERS â LOCALES<br />
Les annonces et réclames, faits divers et locales sont reçus dans nos bureaux,<br />
55, rue Roquelaine ; à l'Agence Canet, 36, rue Alsace-Lorraine, à <strong>Toulouse</strong> ; chez nos cor-<br />
respondants, ainsi que dans toutes les agences <strong>de</strong> publicité <strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong>s département»<br />
et <strong>de</strong> l'étranger-<br />
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPECIAL Dimanche 50 Avril 1899.; — 9° Année. — N° 2567. Bureaux à Paris : 26, rue Fey<strong>de</strong>au<br />
<strong>ATTENTAT</strong> <strong>CONTRE</strong> <strong>LA</strong> <strong>REINE</strong> DESPAGNE<br />
L'affront public infligé à M. Georges<br />
Duruy par ses élèves nous a causé une<br />
très vive satisfaction.<br />
Nous parvenions <strong>de</strong> moins en moins<br />
à comprendre que le même individu,<br />
qui écrivait dans le Figaro, le plus hy-<br />
pocrite et le plus perfi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s journaux<br />
dreyfusards après le Temps, <strong>de</strong>s arti-<br />
cles ayant pour but la réhabilitation<br />
d'un traître et la diminution morale <strong>de</strong><br />
l'armée, fût appelé à enseigner l'his-<br />
toire <strong>de</strong> France à <strong>de</strong> futurs officiers<br />
français.<br />
Qu'on laisse à M. Duclaux, <strong>de</strong> l'Ins-<br />
titut Pasteur, la faculté <strong>de</strong> soigner <strong>de</strong>s<br />
gens enragés et <strong>de</strong> faire du dreyfusis-<br />
me en compagnie <strong>de</strong> M. Yves Guyot,<br />
nous n'y voyons aucun inconvénient et<br />
il ne nous paraît pas qu'il y ait incom-<br />
patibilité entre ces <strong>de</strong>ux fonctions.<br />
Peut-être même M. Duclaux finira-t-il<br />
par s'apercevoir que <strong>de</strong> tous les cas qui<br />
peuvent être confiés à-ses soins, le plus<br />
grave et le plus- dangereux pour la<br />
société est encore' Celui <strong>de</strong> ses amis du<br />
Siècle ou <strong>de</strong> YAiir.cre, .<br />
Mais donner, comme professeur, à<br />
<strong>de</strong>s jeunes gens qui- se <strong>de</strong>stinent à la<br />
carrière militairèy uh "homme qui est<br />
obligé <strong>de</strong> soutenir, pour essayer <strong>de</strong> dé-<br />
montrer l'innocence <strong>de</strong> Dreyfus, que<br />
tous les chefs <strong>de</strong> notre armée et tous<br />
les membres <strong>de</strong> nos eonseils <strong>de</strong> guerre<br />
sont <strong>de</strong>s faussaires et <strong>de</strong>s menteurs,<br />
cela <strong>de</strong>venait, à nois yeux <strong>de</strong> simple<br />
patriote non intellectuel, le plus étrange<br />
et le plus inexplicable <strong>de</strong>s problèmes.<br />
Les élèves <strong>de</strong> l'Ecole Polytechnique<br />
se sont chargés eux-mêmes <strong>de</strong> le tran-<br />
cher.<br />
Après avoir subi pendant quelque<br />
temps sans mot dire leur maître drey-<br />
fusard, dans l'espoir qu'on les débar-<br />
rasserait <strong>de</strong> lui, ils ont saisi la pre-<br />
mière occasion qu'il leur a fournie, <strong>de</strong><br />
lui témoigner les sentiments qui les ani-<br />
maient à son égard et à l'égard <strong>de</strong>s<br />
partisans d'un misérable justement con-<br />
damné.<br />
A une allusion qu'il s'était permis <strong>de</strong><br />
faire à la campagne <strong>de</strong> revision, ils ont<br />
répondu par <strong>de</strong>s _ huées prolongées et<br />
ont mis M. Georges Duruy dans la nér<br />
cessité d'abandonner une chaire dont il<br />
n'était pas digne. -<br />
Pour bien marquer que leur manifes<br />
tation était, non point un acte d'indis-<br />
cipline, mais une patriotique protesta<br />
tion, ils ont acclamé- le capitaine <strong>de</strong><br />
quartier et ont Salué la fuite <strong>de</strong> leui<br />
professeur par les cris <strong>de</strong> : « Vive l'ar-<br />
mée I Vive la France ! »<br />
U eût été facile d'éviter cet inci<strong>de</strong>nt<br />
On ne pouvait ignorer, à l'Ecole, les<br />
opinions <strong>de</strong> M. Georges Duruy ni les<br />
antipathies qu'elles lui valaient <strong>de</strong> la<br />
part <strong>de</strong> ses élèves.<br />
On <strong>de</strong>vait prévoir qu'un jour le choc<br />
se produirait.<br />
11 eût donc été sage <strong>de</strong> le prévenir<br />
en <strong>de</strong>mandant à M. Duruy <strong>de</strong> choisir<br />
entre sa collaboration dreyfusiste au<br />
Figaro et son cours à-Polytechnique.<br />
Feuilleton 'du '30 avril 1899<br />
S'il s'y était refusé, rien n'était plus<br />
simple que <strong>de</strong> le prier <strong>de</strong> déloger sans<br />
tambours ni trompettes et d'aller ensei-<br />
gner l'histoire à Cornély.<br />
Au lieu <strong>de</strong> cela, on a traîné les cho-<br />
ses en longueur et elles ont mal fini<br />
pour lui.<br />
Si on veut le maintenir dans ses fonc-<br />
tions, <strong>de</strong> nouveaux inci<strong>de</strong>nts surgiront,<br />
plus regrettables encore peut-être que<br />
le premier, et il n'aura guère le droit<br />
<strong>de</strong> s'en montrer fier.<br />
S'il accepte le congé qui lui a été<br />
donné, il n'aura même pas eu le mérite<br />
<strong>de</strong> s'incliner librement <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s sen-<br />
timents autrement respectables que les<br />
siens.<br />
M. Ernest-Lavisse, qui était profes-<br />
seur d'histoire à Saint-Cyr et qui, en sa<br />
qualité ee. républicain libre-penseur,<br />
avait <strong>de</strong>s tendances dreyfusistes, eut<br />
au moins, lui, le tact et le bon goût, en<br />
même temps que la pru<strong>de</strong>nce, <strong>de</strong> ne<br />
pas attendre, pour donner sa démis-<br />
sion, que ses élèves lui montrassent la<br />
porte <strong>de</strong> l'école, aux cris <strong>de</strong> : « Vive<br />
l'armée ! »<br />
M. Georges Duruy aurait pu se rap-<br />
peler ce précé<strong>de</strong>nt.<br />
Mais peut-être a-t-il cru que la cause<br />
<strong>de</strong> Dreyfus obtiendrait" plus <strong>de</strong> succès,<br />
à Polytechnique, en sa personne, qu'elle<br />
n'en avait obtenu, à Saint-Cyr, en la<br />
personne <strong>de</strong> M. Lavisse.<br />
En quoi il s'est bien trompé.<br />
Et l'inci<strong>de</strong>nt qu'il a lait naître aura<br />
eu cet heureux effet <strong>de</strong> nous prouver<br />
que, dans nos <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s écoles mi-<br />
litaires, à Polytechnique comme à<br />
Saint-Cyr, les coeurs battent en ce mo-<br />
ment avec ceux <strong>de</strong> tous les patriotes<br />
français, et que si l'écho <strong>de</strong> Y Affaire<br />
parvient jusqu'à eux, ce n'est que pour<br />
les fortifier encore dans leur respect <strong>de</strong><br />
'Armée dont ils seront un jour, et pour<br />
leur inspirer le mépris <strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong><br />
la juiverie et <strong>de</strong> la trahison.<br />
Paul DUCHÉ.<br />
CASSAGNAC M BELGIQUE<br />
appelé à Cour-<br />
<strong>de</strong>s Universités<br />
Paul <strong>de</strong> Cassagnac,<br />
trai par les directeurs<br />
catholiques belges, qui organisent dans<br />
cette ville une gran<strong>de</strong> réunion, doit y<br />
prononcer un sensationnel discours,<br />
que nous reproduirons en entier dès<br />
qu'il nous sera parvenu.<br />
La Souscription <strong>de</strong> la c Vérité »<br />
Elle atteint aujourd'hui vingt et un<br />
mille francs.<br />
LE<br />
Roi <strong>de</strong>s Gueux<br />
Par F»aul FiÉVAL<br />
prie<br />
DEUXIEME PARTIE<br />
tes 3»Ieciîna.-C!eîi<br />
vn<br />
HÈRE ET FILLE<br />
La duchesse l'attira près d'elle sur Te sofa<br />
Fendant quelques secon<strong>de</strong>s elle la tint ser-<br />
rée contre sa poitrine, puis Darlant tout bas<br />
et a 1 oreille, elle murmura :<br />
— Non, chérie, ce n'est cas <strong>de</strong> ioie.<br />
Le regard d'Isabel <strong>de</strong>vint interrogateur.<br />
aîr~ A H 0 ! dono un Pressentiment qui me<br />
«étendait <strong>de</strong> me réjouir ? dit-elle<br />
Et, comme Eléonor <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> tardait à<br />
repondre, elle ajouta :<br />
di^; a Je n- e re P rochais cela, ma mère, je me<br />
iw : - Dleu doit P^ir l'ingratitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'en-<br />
ftS.« q ?J ne parlage pas l all égress3 <strong>de</strong> son<br />
Père et <strong>de</strong> sa mère. .. Je faisais en moi-mê-<br />
£e le compte <strong>de</strong> nos récents bonheurs, et<br />
Bton «h triSle ' et U me sem blait voir, à<br />
bien °? e ^ et ' dans mon insomnie, votre front<br />
tesse T QUI ÉTAIL AUSSI CHAR & É DE TRIS"<br />
dono JevoU3 le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> encore: Est-ce<br />
~* pressentiment ?<br />
u bonnet b<br />
i!<br />
en prié 08 matm > Isabel ? fit<br />
T e Prendr QU ^ esse ' 3 ue sa rêverie semblait<br />
^Uesin» eu . etl » Vier E 6 sainte écou-<br />
«ges qm ieur par i en t.<br />
Si l'Affaire désole et abrutit la France,<br />
l'abaisse aux yeux <strong>de</strong> l'étranger ; si nos ins-<br />
titutions militaires sont gravement mises<br />
en péril ; si la magistrature française, na-<br />
guère tant honorée, est à l'égoût, si notre<br />
budget est en déficit permanent ; si notre<br />
politique extérieure est une humiliation<br />
perpétuelle ; si l'anarchie règne du haut<br />
jusqu'en bas dans la République, c'est, à<br />
en croire certains républicains <strong>de</strong> marque<br />
— A toutes les heures du jour je prie<br />
pour vous, ma mère.<br />
Tu fais bien. .. tu fais bien... Qui sait<br />
si cette longue nuit n'aura pas enfin son au-<br />
rore ? Dieu est bon. Sois toujours pieuse,<br />
mon Isabel. Prie pour ta mère<br />
pour ton père ...<br />
— Je croyais le trouver ici, près <strong>de</strong> vous,<br />
interrompit la jeune fille.<br />
Eléonor garda le silence.<br />
— Je vous en prie, ma mère, reprit Isa-<br />
bel, dites-moi quelle souffrance vous est ve-<br />
nue... me voici d'âge à prendre ma part <strong>de</strong><br />
vos chagrins."<br />
Ses grands yeux, d'un bleu obscur et<br />
profond, étaient fixés sur ceux <strong>de</strong> la du-<br />
chesse, qui la contemplait avec la dévote<br />
admiration <strong>de</strong>s mères.<br />
— Que je te voie sourire, dit la bonne du-<br />
chesse.<br />
— Je sourirais si vous étiez moins Dâle.<br />
— le souviens-tu, Bel, dit Eléonor en<br />
changeant soudain d'accent, que je te répé-<br />
tais sans cesse : « Tu lui ressembles, tu es<br />
son image vivante et parlante... tu as son<br />
beau front si noble et si grand... tu as sa<br />
bouche qui savait si doucement sourire...<br />
tu as son regard si franc, si brave et si ten-<br />
et <strong>de</strong> distinction, que nous sommes mal et<br />
même pas du tout gouvernés.<br />
Tout le mon<strong>de</strong> gouvernant en France,<br />
personne ne gouverne.<br />
C'est le chaos universel.<br />
Et si nous sommes mal ou pas du tout<br />
gouvernés, à qui la faute, d'après ces mê-<br />
mes républicains ?<br />
Ils nous affirment que c'est à la Consti-<br />
tution.<br />
C'est elle la cause du mal, c'est elle le<br />
pelé, le galeux, comme on disait <strong>de</strong> l'âne,<br />
dans les Animaux mala<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la peste.<br />
Telle est l'opinion <strong>de</strong> mon honorable ami<br />
M. <strong>de</strong> Marcère, ancien ministre et séna-<br />
teur, et <strong>de</strong> M. Charles Benoist.<br />
Telle est encore l'opinion du mulâtre<br />
Gerville-Réache, mon collègue <strong>de</strong> la Gua-<br />
<strong>de</strong>loupe, qui vient d'assaillir les conseils<br />
généraux d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en revision <strong>de</strong> la<br />
Constitution.<br />
On semble être d'accord quant à l'exis-<br />
tence du mal.<br />
Il n'y a plus que M . Charles Dupuy pour<br />
oser affirmer que tout va bien.<br />
Car, pendant qu'il se complaît en l'opti-<br />
misme que procurent les jouissances du<br />
pouvoir, on fait <strong>de</strong>s conférences partout,<br />
en France, sur « l'anarchie légale et l'orga-<br />
nisation <strong>de</strong> la démocratie », ce qui tendrait<br />
à démontrer que la légalité est dans un<br />
beau désordre et la démocratie égale-<br />
ment.<br />
Où est le mal?<br />
De tous côtés, et le temps <strong>de</strong>s faciles et<br />
tranquilles illusions est désormais passé.<br />
Si vous en voulez le tableau désolant, M.<br />
Charles Benoist, l'associé <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Mar-<br />
cère en matière <strong>de</strong> revision constitution-<br />
nelle, vous le tracera d'une main qui n'hé-<br />
site pas.<br />
Ecoutez plutôt cet avœu bien instructif,<br />
tombant <strong>de</strong> la plume d'un républicain sin-<br />
cère et éprouvé, et dites-moi s'il n'est pas<br />
<strong>de</strong> nature à réveiller toutes nos espérances<br />
monarchiques, si longtemps endormies ?<br />
Comment ne pas espérer encore, quand<br />
les républicains, eux-mêmes, commencent<br />
à désespère^, tombant 2/ ... ..<br />
Vainement, on s'évertue à surexciter le<br />
pays en vue <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> Exposition. Ça ne<br />
trompe personne, et M. Charles Benoist<br />
moins qu'un autre, puisqu'il nous dit crû-<br />
ment :<br />
La fièvre <strong>de</strong> 1900 tombée, ne nous en :estera-<br />
t-il pas quelque alanguissement ? Cet empire co-<br />
lonial, immense sur les feuilles <strong>de</strong>s atlas et le<br />
parchemin <strong>de</strong>s traités, que vaut-il ? Cette puis-<br />
sante alliance, quel avantage notre diplomatie<br />
en a-t-elle su retirer? La paix maintenue n'a-<br />
t-elle rien coûté, je ne veux pas dire à notre di-<br />
gnité, mais à notre amour-propre ou à notre or-<br />
gueil? Non, nous n'exprimons même pas ces ré-<br />
serves: nous faisons aussi large que possible la<br />
oart du bien dans nos affaires. Mais, véritable-<br />
ment, <strong>de</strong>puis quelques mois ou <strong>de</strong>puis quelques<br />
années, en se rencontrant, sont-ce <strong>de</strong>s félicita-<br />
tions mutuelles, <strong>de</strong>s congratulations, qu'échan-<br />
gent entre eux les citoyens français?<br />
Les entend-on se réjouir dans les rues et bé-<br />
nir le Dieu qui leur fait, non ces loisirs, mais ce<br />
travail? Ou nous avons, quant à nous, les oreil-<br />
les terriblement maifaitiis, ou, dans le murmure,<br />
parfois tout près <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir rumeur <strong>de</strong>s foules<br />
c'est autre chose ou plutôt le contraire que nous<br />
avons perçu. On ne "disait pas : «Tout va bien »,<br />
loin <strong>de</strong> là. La plupart disaient : « Tout va mal»,<br />
et plusieurs même" : « Cela s'en va ! » Et je sais<br />
bien que ceux qui se sont donné pour tâche <strong>de</strong><br />
dissimuler cette universelle tristesse ont <strong>de</strong>s<br />
intentions excellentes, qu'ils pensent faire ainsi<br />
œuvre <strong>de</strong> piété nationale, en relevant les cœurs.<br />
Mais, messieurs, un homme d'Etat ne doit oas à<br />
son pays <strong>de</strong>s illusions; il ne lui doit que la vé-<br />
rité ...<br />
qu'il n'a pas dit la vérité, ou plutôt qu'il a<br />
sciemment menti, une fois <strong>de</strong> plus.<br />
Et M. Charles Benoist, quand il répète<br />
l'écho populaire, résumé, con<strong>de</strong>nsé en la<br />
formule brutale : « Cela s'en va 1 » est bien<br />
renseigné.<br />
On commence à en avoir assez et même<br />
trop.<br />
La République a manqué effrontément à<br />
toutes ses promesses, à tous ses engage-<br />
ments.<br />
Elle n'a rien tenu, et c'est sa faillite que<br />
les républicains proclament.<br />
Il est certain, en effet, Ique , si nous<br />
étions gouvernés, nous n'assisterions pas<br />
au lamentable spectacle que donne J'Affaire<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans, spectacle d'un naufrage<br />
général où toute la société semble menacer<br />
<strong>de</strong> sombrer.<br />
Si nous avions eu un gouvernement, il y<br />
a longtemps que l'Affaire serait terminée,<br />
bouclée, enterrée, et nous n'aurions pas<br />
une magistrature avilie ni une armée dis-<br />
cutée quotidiennement jusqu'à l'outrage.<br />
Le char <strong>de</strong> l'Etat, le fameux char, n'a<br />
pas <strong>de</strong> cocher.<br />
C'est un mannequin qui est sur le siège<br />
et tient les rênes.<br />
Aussi, les chevaux, non guidés, en font à<br />
leur guise, ruent, se cabrent, et enfoncent,<br />
au besoin, toutes les <strong>de</strong>vantures, pendant<br />
que les voyageurs, c'est-à-dire nous, ca-<br />
hotés, heurtés, bossués, crient que cela va<br />
mal, très mal, et clament au secours l<br />
A telle enseigne que, si l'un <strong>de</strong>s préten-<br />
dants se fût déjà décidé à venir et à essayer<br />
sérieusement ce que Déroulè<strong>de</strong> a tenté en<br />
plaisantant, il y a beau temps que la Répu-<br />
blique-serait, chambardée.<br />
Les meilleurs parmi les républicains n'en<br />
veulent plus et seraient heureux <strong>de</strong> la voir<br />
remplacée par autre chose, par n'importe<br />
quoi.<br />
Pour la forme, ils s'en prennent à la<br />
Constitution et en font le bouc émissaire<br />
du désordre moral où nous nous débat-<br />
tons.<br />
Pauvre Constitution 1 Certes, nous ne<br />
l'avons jamais eue ni en gran<strong>de</strong> estime, ni<br />
en grand respect.<br />
Si nous lui avons obéi, c'est par force.<br />
Nous ne la reconnaissons même pas com-<br />
me légale et valable, puisque la nation n'a<br />
pas été appelée à la sanctionner,<br />
Mais nous croyons qu'en la chargeant <strong>de</strong><br />
tout le poids <strong>de</strong>s iniquités d'Israël, on la ca-<br />
lomnie.<br />
Ce n'est pas elle la vraie coupable.<br />
C'est la République.<br />
Nous.le démontrerons <strong>de</strong>main.<br />
Paul DE CASSAGNAC.<br />
L'AFFAIRE DREYFUS<br />
dre... » ^<br />
— J'ai bien<br />
soir, fit Isabel.<br />
— Vois ! interrompit la duchesse.<br />
regardé mon père hier au<br />
, dont<br />
la main étendue désignait le portrait, situé<br />
entre leux fenêtres.<br />
Les yeux <strong>de</strong> la jeune fille se fixèrent<br />
sur le portrait. Un éclair d'admiration v<br />
brilla.<br />
J<br />
— C'est là mon père !<br />
mon noble père<br />
— C'était là ton père, ma fille.<br />
Les yeux d'Isabel se baissèrent.<br />
— Mon père, tel que je l'ai vu hier<br />
au soir, dit-elle, à la grave beauté <strong>de</strong> son<br />
âge.<br />
père 1 balbulia-t-elle,<br />
Cette <strong>de</strong>rnière phrase, si ru<strong>de</strong> qu'elle<br />
soit, est simplement à l'adresse <strong>de</strong> notre<br />
excellent prési<strong>de</strong>nt du conseil.<br />
Il a eu le toupet, dans son discours du<br />
Puy, on ne l'a pas oublié, d'affirmer que<br />
tout va bien.<br />
Et on lui riposte : « Tout va mal, » en<br />
lui taisant observer, par-<strong>de</strong>ssus le marché,<br />
— Retrouves-tu ses traits dans ce <strong>de</strong>ssin,<br />
Isabel?<br />
En faisant cette question, Eléonor <strong>de</strong> Guz-<br />
man avait la voix tremblante.<br />
— Oui, dit la jeune fille, après avoir hé-<br />
sité.<br />
— Et n'as-tu jamais retrouvé ses traits<br />
sur un autre visage?<br />
— Que voulez-vous dire, ma mère ?<br />
La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et la réponse furent cette<br />
fois balbutiées si bas qu'on ne les aurait pas<br />
entendues à l'extrémité <strong>de</strong> la chambre.<br />
Eléonor <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> resta un moment im-<br />
mobile et muette, la tète inclinée sur sa<br />
poitrine. Mais il n'était pas dans sa nature<br />
<strong>de</strong> feindre ou <strong>de</strong> fuir. Elle se redressa bien<br />
vite, et, attirant jusqu'à ses lèvres le front<br />
pâle d'Isabel, elle dit d'un ton délibéré qui<br />
cachait mal son émotion concentrée :<br />
— Ma fiile, nous sommes entourées d'é-<br />
tranges avertissements. Les gran<strong>de</strong>s races<br />
qui meurent éprouvent, dit-on, ces troubles<br />
mystérieux el ces terribles défaillances.<br />
Est-ce nous qui allons mourir, nous, les<br />
busman Ferez! nous, les lils du héros <strong>de</strong><br />
1 Andalousie ! Est-ce l'Espagne elle-même<br />
qui agonise? L'époux <strong>de</strong> mon amour et <strong>de</strong><br />
mon choix a brisé sa chaîne, et je pleureau<br />
retour <strong>de</strong> sa terre d'exil... je pleure et je<br />
tremble après la tempête, <strong>de</strong>vant un ciel<br />
miraculeusement éclairci. Tu es trop jeune<br />
et tu ne sais pas... Cette vision qui m'a<br />
bouleversée... H<br />
— Vous parlez du mendiant <strong>de</strong> Saint-Il-<br />
<strong>de</strong>fonse, n'est-ce pas ma mère ? s'écria Isa-<br />
bel vivement.<br />
— Tu l'as remarqué fillette, répartit la<br />
duchesse, avec une sorte <strong>de</strong> négligence af-<br />
fectée.<br />
— J'ai vu, répliqua Isabel, l'impression<br />
extraordinaire qu'il produisait sur vous.<br />
— Et c'est tout?<br />
— On a frayeur <strong>de</strong> ce qui dépasse l'in-<br />
telligence... Je n'ai pas Compris comment<br />
Graves conséquences<br />
On lit dans le Gaulois :<br />
La secon<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la déposition Cuignet<br />
comporte exclusivement les commentaires<br />
techniques du dossier secret. Le capitaine<br />
entre dans les détails <strong>de</strong> notre service<br />
d'espionnage ; il explique et divulgue les<br />
plans directeurs établis par notre état-<br />
major.<br />
Jamais il n'aurait abordé un pareil sujet<br />
et jamais le ministre <strong>de</strong> la guerre ne l'aurait<br />
délié du secret professionnel s'il avait pu<br />
supposer que cette déposition serait publiée.<br />
Il résulte donc <strong>de</strong> cette divulgation crimi-<br />
nelle que notre état-major doit se préoc-<br />
cupai* dès aujourd'hui <strong>de</strong> changer<br />
nos plans directeurs et tout ce qui<br />
concerne le service secret <strong>de</strong> noire<br />
défeease nationale.<br />
Le journal qui a prêté sa publicité à cette<br />
l'aspect d'un mendiant pouvait émouvoir la<br />
duchesse <strong>de</strong> Medina-Celi... J'ai eu peur.<br />
Elle sentit la main <strong>de</strong> sa mère frisson-<br />
ner dans la sienne.<br />
— Moi aussi, murmura la duchesse, j'ai<br />
eu peur 1<br />
— Ma fille, reprit-elle après un silence,<br />
tu réunis en toi seule tout ce qui me reste<br />
d'espoir, et tous les prétextes que j'ai, en<br />
<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ma foi chrétienne, pour suppor-<br />
ter une existence désormais bien triste.<br />
J'avais commencé, il y a quelques mois,<br />
à t'instmire <strong>de</strong>s événements qui composent<br />
notre histoire <strong>de</strong> famille, ceci en prévision<br />
<strong>de</strong> ma fin prochaine, car je croyais que Dieu<br />
prenait pitié <strong>de</strong> mes longues fatigues...<br />
Dieu n'a pas voulu m'appeler à lui : je vis,<br />
et cependant il faut que tu saches que nous<br />
sommes, nous, les <strong>de</strong>rniers Medina-Celi ;<br />
quels ont été nos triomphes et nos revers,<br />
quels furent nos amis puissants et nom-<br />
breux autrefois, maintenant morts ou abat-<br />
tus par les tempêtes politiques. .. Assieds-<br />
toi près <strong>de</strong> moi, Bel... Là-bas, au château<br />
<strong>de</strong> Penamacor, gran<strong>de</strong> et triste solitu<strong>de</strong> que<br />
nous regretterons peut-être, je t'ai raconte<br />
les divers inci<strong>de</strong>nts qui précédèrent et sui<br />
virent mon mariage avec le duc Hernan ; je<br />
t'ai dit l'amour du roi, perfi<strong>de</strong>ment attisé<br />
pa n l'homme qui voulait se faire <strong>de</strong> cette<br />
fantaisie une arme et un marchepied ; je t'ai<br />
dit notre fuite <strong>de</strong> Madrid, nos traverses,<br />
notre humble bonheur sous ce toit <strong>de</strong> l'a<br />
mille que je revois aujourd'hui après quinze<br />
années ; je t'ai dit enfin la catastrophe qui<br />
éclata comme un ouragan <strong>de</strong> malheur au<br />
milieu <strong>de</strong> notre humble repos : ton père<br />
prisonnier, nous exilées.<br />
Avant d'achever le récit qui nous con<br />
cerne particulièrement, ce qui se peut faire,<br />
hélas ! en quelques paroles, je veux te par-<br />
ler <strong>de</strong> nos amis et parents dont le sort est<br />
lié au nôtre par notre amour et par la haine<br />
<strong>de</strong> nos acharnés persécuteurs.<br />
divulgation n'a certainement pas soupçonné<br />
qu'il se rendait complice d'nne véritable<br />
trahison.<br />
Dissentiments ministériels<br />
On lit dans le Soir :<br />
Le ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères est en<br />
désaccord profond avec le ministre <strong>de</strong> la<br />
guerre. Précisons : Après la confrontation<br />
qui a eu lieu, ces jours <strong>de</strong>rniers, entre M. le<br />
général Chamoin et M. Paléologue, une vio-<br />
lente altercation s'est produite,entre M. Del-<br />
cassé et M. <strong>de</strong> Freycinet.<br />
M. Dupuy, prési<strong>de</strong>nt du conseil, assistait à<br />
cette altercation qui, nous insistons sur ce<br />
point, a été d'une extrême gravité. M. <strong>de</strong><br />
Freycinet a eu ensuite plusieurs entretiens<br />
avec le prési<strong>de</strong>nt du conseil, qui partage<br />
pleinement sa manière <strong>de</strong> voir.<br />
Les femmes <strong>de</strong> Dreyfus<br />
Notre conîrbreY Eclair a reçu la lettre<br />
suivante d'un ancien procureur <strong>de</strong> la<br />
République, ami du ménage Bodson :<br />
J'ai été en relations avec Dreyfus et avec<br />
M. et Mme Bodson, 17, avenue du Bois-<strong>de</strong>-<br />
Boulogne, en 1885 et 1886.<br />
J'ai îeçu les confi<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> M. Bodson au<br />
sujet <strong>de</strong> sa femme. 11 manifestait l'intention<br />
<strong>de</strong> divorcer et me disait qu'il la considérait<br />
comme une étrangère. Dreyfus était son<br />
amant.<br />
Mme Bodson dépensait au moins 50 à<br />
60,000 francs pour sa toilette. Si, après le<br />
divorce, elle est tombée en charge à' Drey-<br />
fus, où a-t-il pris l'argent pour payer?<br />
Il me semble que i'instfuction a beaucoup<br />
laissé dans l'ombre cette question et qu'il<br />
est du plus haut intérêt <strong>de</strong> savoir où et com-<br />
ment Dreyfus dépensait ses revenus.<br />
La machination Picquart<br />
On lit dans le Petit Journal :<br />
A la fin <strong>de</strong> sa quatrième déposition <strong>de</strong>vant<br />
la chambre criminelle, M. "Paléologue, qui<br />
n'est certes pas suspect aux yeux <strong>de</strong>s défen-<br />
seurs du traître, donna connaissance aux<br />
magistrats d'une pièce dont il n'avait encore<br />
jamais été parlé. C'est une lettre adressée<br />
d'un port italien, le 16 juin 1895, par une<br />
dame étrangère, à un <strong>de</strong> nos agents secrets.<br />
Dans cette lettre, se trouvent les phrases<br />
suivantes :<br />
« La vérité est qu'il (le maîo;* Z) va<br />
<strong>de</strong>ux fols par année à Toulon, îîresti}<br />
(sic) et Havre, et qu'il est ami <strong>de</strong>puis<br />
quatre ans du ex-capitainé Dreyfus ;<br />
voilà la pure vérité. H y a chez îe C.<br />
C.C. (un officier italien) <strong>de</strong>ux lettres <strong>de</strong><br />
Dreyfus écrite (sic) à l'adresse du ma-<br />
jor avec la date 22 déce nore 1892,<br />
et une lettre avec la date déniai 1893.<br />
Les <strong>de</strong>ux lettres en question, le C. t.'.<br />
C. as (sic) chez lui dans son bureau, »<br />
Cette lettre est accablante pour Dreyfus.<br />
Elle prouve ses relations avec <strong>de</strong>s officiers<br />
italie'ns chargés <strong>de</strong> faire en France <strong>de</strong>s tour-<br />
nées d'espionnage.<br />
La lettre, ajoute M. Paléologue dans sa<br />
déposition, « a été communiquée au minis-<br />
tère <strong>de</strong> la guerre le 2 juillet 1895 ».<br />
Or, nulle part au ministère <strong>de</strong> la<br />
guerre, dans aucun do>s'er, on ne<br />
trouve trace <strong>de</strong> eett3 lettre. Bien nlus :<br />
aucun officier n'en a jamais entendu<br />
parler avant la déposition Paléologue.<br />
Cette pièce a donc disparu.<br />
Quel est l'auteur <strong>de</strong> cette soustraction ?<br />
Ce ne peut être que la personne à qui la<br />
lettre a été remise le 2 juillet 1895 par'l'ad-<br />
ministration <strong>de</strong>s affaires étrangères!<br />
Cette personne c'est :<br />
M. PICQUART.<br />
Questionné par ses amis <strong>de</strong> ia chambre<br />
criminelle sur ie point <strong>de</strong> savoir si pendant<br />
son passage au service <strong>de</strong>s renseignements<br />
(ler'juiilet 1895 au 16 novembre 1896) il<br />
était arrivé <strong>de</strong>s pièces concernant Dreyfus,<br />
ou nommant Dreyfus, Picquart a nié en<br />
avoir jamais vu. Voici textuellement la<br />
question et la réponse :<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Pourriez-vous nous dire<br />
si, du ter juillet 1895 au 16 novembre 1896,<br />
il est entré au bureau <strong>de</strong>s Dièces concernant<br />
Dreyfus et qui auraient été classées comme<br />
secrètes ?<br />
Le lieutenant-colonel Picquart. — Il n'en<br />
est arrivé aucune se rattachant à Dreyfus ou<br />
nommant Dreyfus.<br />
Or, M. Paléologue lui-même affirme que<br />
c'est à Picquart, chef du service <strong>de</strong>s rensei-<br />
gnements au ministère <strong>de</strong> la guerre <strong>de</strong>puis<br />
le 1 er juillet 1895, que la lettre a été remise<br />
le 2 juillet.<br />
Ainsi, le len<strong>de</strong>main même <strong>de</strong> son entrée<br />
au service <strong>de</strong>s renseignements, M. Picquart<br />
est mis en possession d'une pièce accusa-<br />
trice <strong>de</strong> Dreyfus. 11 la supprime. N'est-ce pas<br />
la dénonciation, la preuve matérielle<br />
que Picquart n'est entré au service<br />
<strong>de</strong>s renseignements que pour y faire<br />
la besogne du Syndicat ?<br />
Et dès lors, toute la machination créée<br />
pour sauver Dreyfus malgré tout apparaît.<br />
On peut la reconstituer dès aujourd'hui <strong>de</strong><br />
la façon suivante :<br />
Le 1er juillet 1895, Picquart parvient à se<br />
faire placer à la tête du service <strong>de</strong>s rensei-<br />
gnements. Le 2 Juillet 1895, il reçoit une<br />
pièce accablante pour Dreyfus et il ia sup-<br />
prime.<br />
Puis il soumet à une surveillance <strong>de</strong> po-<br />
lice <strong>de</strong>ux officiers dont le nom commence<br />
par D et qu'il a projeté <strong>de</strong> substituer à<br />
Dreyfus.<br />
Cette surveillance se poursuit jusqu'en<br />
avril 1896. A ce moment, Picquart découvre<br />
que l'écriture d'Esterhazy ressemble à celle<br />
<strong>de</strong> Dreyfus, par conséquent à celle du bor-<br />
<strong>de</strong>reau. 11 jette définitivement son dévolu<br />
sur cet officier, fabrique le « petit bleu »,<br />
arrête sa correspondance, perquisitionne à<br />
son domicile et, bien qu'il n'ait rien trouvé<br />
contre lui, il <strong>de</strong>man<strong>de</strong>' son arrestation.<br />
L'enquête actuellement dirigée par la Cour<br />
<strong>de</strong> cassation va mettre enfin eh évi<strong>de</strong>nce<br />
toute cette machination criminelle et déchi-<br />
rer les <strong>de</strong>rniers voiles.<br />
Paris, 28 avril.<br />
Dans quel port et sur quelle côte hospita-<br />
lière, le croiseur d'Assas débarquera-t-il le<br />
commandant Marchand?<br />
On l'ignore encore ! Très embarrassé et<br />
très inquiet, le gouvernement voudrait bien<br />
oue l'illustre conquistador passât inaperçu.<br />
Mais comment le dérober aux regards et lo<br />
soustraire aux ovations <strong>de</strong> la foufe ? Le mi-<br />
sérable Delcassé appréhen<strong>de</strong> l'apparition <strong>de</strong><br />
Marchand, comme le roi Ciaudius, à'Hamlet,<br />
redoutait le spectre du prince qu'il avait<br />
assassiné. Le retour <strong>de</strong> Marchand neut dé-<br />
terminer une explosion populaire. Nos mi-<br />
nistres sont sur le qui vive : on donnera les<br />
instructions les plus sévères à la police.<br />
Mais la police, emballée comme la France<br />
elle-même, obéira-î-elle à nos gouvernants?<br />
Le marmiteux Delcassé a d'autant plus<br />
peur qu'il n'a pas encore eu le temps <strong>de</strong><br />
perdre le souvenir <strong>de</strong> son altercation avec<br />
îe capitaine Baratier. Tout le palais du quai<br />
d'Orsay retentit <strong>de</strong> cette quere'lle et i'un "<strong>de</strong>s<br />
auditeurs fortuits <strong>de</strong> la dispute me rappelait,<br />
encore hier, se qui se pass'a quand le" capi-<br />
taine Baratier vint recevoir, <strong>de</strong> M. Delcassé<br />
lui-même, l'ordre d'évacuer Fashoda et <strong>de</strong><br />
livrer (pour quel prix secret?) à l'Angleterre,<br />
le poste où nos vaillants explorateurs<br />
s'étaient installés, au prix <strong>de</strong>s plus cruelles<br />
épreuves :<br />
— Mon cher capitaine, commença par dire<br />
Delcassé, permettez-moi <strong>de</strong> vous dire ami-<br />
calement que vous avez déployé un peu plus<br />
<strong>de</strong> zèle qu'il n'en fallait. Votre arrivée subite<br />
à Fashoda déconcerte tous nos plans. Le<br />
commandant Marchand et vous, vous auriez<br />
dû ménager vos hommes et n'arriver qu'un<br />
mois plus tard. Vous auriez dû vous sou-<br />
venir, surtout, que votre voyage était un<br />
voyage scientifique et vous nous "auriez épar-<br />
gné <strong>de</strong> la sorte, <strong>de</strong> graves embarras diplo-<br />
matiques.<br />
— Comment ! répliqua le brave Baratier,<br />
comment ! c'est vous, monsieur le ministre,<br />
qui me tenez ce langage ! Oubliez-vous donc<br />
que notre mission, c'est vous qui l'avez pres-<br />
II le faut. J'ignore ce que sera <strong>de</strong>main.<br />
Cette fortune menteuse m'effraye plus que<br />
mes revers eux-mêmes. Nous connaissions<br />
au moins notre malheur, et là-bas le sol <strong>de</strong><br />
'exil ne tremblait pas sous nos pieds.<br />
Oui, je l'ai dit : j'ai peur. Je sens un<br />
ab îme <strong>de</strong>rrière le voile épais qui nous ca-<br />
che l'avenir. Tout autour <strong>de</strong> nous, j'entre-<br />
vois <strong>de</strong>s pièges. Ceux qui nous détestaient<br />
hier n'ont pu pardonner ainsi sans motif.<br />
L'obscurité où l'on nous oubliait était pro-<br />
pice. La lumière s'est faite autour <strong>de</strong> nous<br />
et malgré nous. J'ai peur.<br />
Ma fille, si j'étais morte <strong>de</strong>main ou pri-<br />
sonnière... tu frémis, pauvre enfant!... si<br />
<strong>de</strong>main, pour ne point caver au pire, nous<br />
étions seulement séparées, souviens-toi <strong>de</strong>s<br />
noms que je vais prononcer : ce sont ceux<br />
<strong>de</strong> tes amis et <strong>de</strong> tes protecteurs.<br />
Louis <strong>de</strong> Haro d'abord, qui peut rem-<br />
placer ton père si Dieu lui a laissé la vie ;<br />
Louis <strong>de</strong> Haro, comte <strong>de</strong> Buniol, qui por-<br />
tait dans son cœur et sur son noble visage<br />
a promesse vaillante <strong>de</strong> son écusson ;<br />
Louis <strong>de</strong> Haro qui, tout jeune et tout ar-<br />
<strong>de</strong>nt, s'écriait autrefois, traduisant les pa-<br />
roles latines <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>\ise : « Je serai un<br />
héros ! »<br />
En second lieu, Hernan <strong>de</strong> Monca<strong>de</strong> et<br />
Avalos, premier marquis <strong>de</strong> Pescaire, " un<br />
chevalier <strong>de</strong>s anciens jours, et Vincent <strong>de</strong><br />
Monca<strong>de</strong>, son fils, <strong>de</strong>uxième marquis <strong>de</strong><br />
Pescaire.<br />
Ceux-là sont <strong>de</strong>s Espagnols et ils ont à<br />
exercer une terrible vengeance.<br />
Nous étions trois sœurs autrefois, mon<br />
Isabel chérie : moi l'aînée ; la secon<strong>de</strong>, Isa-<br />
bel d'Aguilar, qui prit don Louis pour<br />
époux et resserra ainsi nos liens, puisque<br />
don Louis était le frère, d'armes du duo<br />
Hernan, mon bien-aimé : enfin, Blanche <strong>de</strong><br />
Monca<strong>de</strong>, chère enfant qui souriait entre<br />
nous <strong>de</strong>ux et nous donnait par anticipation<br />
i la caressante joie <strong>de</strong>s jeunes mères,<br />
Nous disions bien souvent : « Nos enfants<br />
seront une famille.» Si ma chère Isabel avait<br />
laissé un fils...<br />
Mais notre petite Blanche avait un frère<br />
ca<strong>de</strong>t, le noble don Vincent. J'ai fait parfois<br />
le rêve <strong>de</strong> voir vos mains unies...<br />
Eléonor <strong>de</strong> Tolè<strong>de</strong> s'interrompit après<br />
ces <strong>de</strong>rnières paroles. Ses yeux, qui'na-<br />
guère se baignaient dans le vi<strong>de</strong>, allèrent<br />
vers le visage <strong>de</strong> sa fille. Celle-ci écoutait<br />
attentive.<br />
La duchesse, qui peut-être craignait <strong>de</strong><br />
la trouver distraite, s'étonna <strong>de</strong>s battements<br />
précipités <strong>de</strong> son sein.<br />
Isabel était visiblement émue. Ses pau-<br />
ères abaissaient leurs longs cils recour-<br />
bés.<br />
— Tu n'es qu'un enfant, ma chérie, re-^<br />
prit la duchesse dont l'accent comportait<br />
maintenant une vague intention d'interro-<br />
ger : ton cœur est tout entier à ta mère...<br />
l'obstacle ne pouvait venir <strong>de</strong> toi.<br />
Elle s'arrêta encore. Isabel garda le si-<br />
lence.<br />
Un incarnat fugitif venait <strong>de</strong> monter à<br />
ses joues.<br />
— N'est-il pas vrai, insista la bonne du-<br />
chesse ?<br />
Isabel hésita un instant, comme si elle<br />
eut cherché la forme <strong>de</strong> sa réponse.<br />
Puis, sans relever les yeux, mais d'un<br />
ton plus ferme que ne l'eût pronostiqué la<br />
douce timidité <strong>de</strong> sa nature :<br />
— Ma mère, dit-elle, pourquoi me <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>z-vous cela? La duchesse ne put ré-<br />
primer un mouvement <strong>de</strong> surprise.<br />
Les yeux baissés d Isabel avaient, pen-<br />
dant qu'elle attendait la réplique <strong>de</strong> s»mèr«<br />
un petit air farouche ; car les yeux ont en-<br />
core <strong>de</strong> l'expression au travers <strong>de</strong>s paupiè-<br />
res abaissées.<br />
(A suivre.<br />
RACAHOUT<br />
KAGNES-<strong>LA</strong>HENS<br />
ALIMENT DES BEBES<br />
Fl. 6f.j 1/2 fl. 3 F. -Esp. do2n.ro 10t-<br />
rue
erite ? Oubliez-vous que nous tenions <strong>de</strong><br />
vous, no* instruction» ? Oubliez-vous aue<br />
vous tîtes dresser très minutieusement" la<br />
earte <strong>de</strong> notre itinéraire, <strong>de</strong> Saint-Louis à<br />
Fashoda, et que toutes les étapes y furent<br />
marquées avec une sollicitu<strong>de</strong> oléine <strong>de</strong> Pré-<br />
voyance ? Notre mission était Ei formelle-<br />
ment politique, que, pour dissimuler notre<br />
marche à travers' le continent africain, vous<br />
ne fîtes tirer que douze exemplaires <strong>de</strong> no-<br />
tre carte, et vous ordonnâtes <strong>de</strong> détruire les<br />
clichés ?. ..<br />
— Mon cher capitaine, répartit Delcassé,<br />
il ne me convient pas d'entamer avec vous une<br />
controverse sur iè caractère <strong>de</strong> votre mis-<br />
sion. Mais, enfin, pourquoi vous emballer?<br />
Etes-vous donc si â plaindre ? En allant <strong>de</strong><br />
Saint-Louis à Fashoda, vous avez recueilli<br />
<strong>de</strong>s imnressions dont vous pourrez faire part<br />
à vos amis et oui charmeront les loisirs' <strong>de</strong><br />
vos vieux jours... »<br />
A ces mots, articulés sur un ton <strong>de</strong> persi-<br />
flage, le jeune officier, livi<strong>de</strong> <strong>de</strong> colère,<br />
6'emnara d'une chaise ; « Misérable ! » s'é-<br />
cria-t-il! ...<br />
Si Delcassé ne s'était dépêché <strong>de</strong> fuir <strong>de</strong>r-<br />
rière une drar.erie, Baratier l'écrasait...<br />
Les huissiers avaient tout entendu ; la<br />
scène fut aussitôt connue. C'est à dix heures<br />
du matin que le colloque avait eu lieu. A<br />
une heure, le même jour, le capitaine Bara-<br />
tier recevait une lettre <strong>de</strong> service qui lui en-<br />
joignait <strong>de</strong> prendre, dès le soir même, le ra-<br />
pi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Marseille pour se rendre au Caire<br />
et regagner Fashoda.<br />
Je vous laisse à penser si le méprisable<br />
ministre que Baratier traita comme je viens<br />
<strong>de</strong> vous lé dire, tremble à la pensée <strong>de</strong> sa<br />
trouver en face <strong>de</strong> Marchand.'Dire hélas!<br />
que le même individu airige plus que jamais<br />
notre politique extérieure ! Dire que ce valet<br />
<strong>de</strong> Jaurès faisait dire l'autre jour à l'un <strong>de</strong><br />
ses subalternes, à Paléoiosrue, que l'original<br />
<strong>de</strong> la dépêche 44 était perdu, quand cet ori-<br />
ginal se trouvait dans le portefeuille <strong>de</strong> Pa-<br />
léologue, et y était découvert nar le brave<br />
général Chamoin ! Quel mon<strong>de</strong> ! Quel person-<br />
nel! Et ia France est-elle tombée assez bas<br />
pour ne pas chasser <strong>de</strong> tels Dolissons à COUPS<br />
<strong>de</strong> bottes!<br />
MÉNALQUE.<br />
Iîerz, pour blanchir la mémoire <strong>de</strong> son père,<br />
entend dévoiler, en fixant, avec preuves à,<br />
l'appui, îe montant <strong>de</strong>s pots-<strong>de</strong>-vin, les tri-<br />
potages d'un certain nombre d'honorables (?)<br />
qui tous jouent actuellement un rôle impor-<br />
tant dans le camn <strong>de</strong>s partisans <strong>de</strong> Dreyfus.<br />
Les révélations seraient faites dans un<br />
livre oui paraîtra prochainement.<br />
UN <strong>ATTENTAT</strong><br />
Contre la reine d'Espagne<br />
m FIL SPECIAL<br />
PECHES<br />
TROUPES EN ALGERIE<br />
Alger, 29 avril.<br />
Des renseignements parvenus ce matin au<br />
fort Mac-Manon donnent <strong>de</strong>s détails sur une<br />
importante capture faite le 7 avril par le<br />
lieutenant Daiibergeon du 1er spahis à la<br />
tête <strong>de</strong> son peloton. En juillet 1896 soixante-<br />
douze chameaux aunartenant aux spahis sa-<br />
hariens furent razziés au pâturage. Les tra-<br />
ces <strong>de</strong>s coupables ne purent jamais être re-<br />
trouvées; ils avaient tué quatre spahis et<br />
blessé grièvement un cinquième laissé pour<br />
mort sur le terrain; ce <strong>de</strong>rnier échappa ce-<br />
pendant et revint au fort Mac-Manon.<br />
Le 7 avril <strong>de</strong>rnier, le lieutenant d'Auber-<br />
geon, en reconnaissance à soixante kilomè-<br />
tres dut fort, vers le sud, cautura une<br />
caravanne, parmi laquelle se trouvait un<br />
Touareg <strong>de</strong> Bou-Amama, qui fut conduit au<br />
fort. Ce brigand lut reconnu formellement<br />
par le snatii olessé, sur lequel il s'était<br />
acharné et auquel il avait tiré <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong><br />
feu dans ia bouche. Anrès son incarcération,<br />
ce Touareg a avoué être un <strong>de</strong>s quatorze<br />
envoyés ae Bou-Amama.<br />
Les auteurs du vol <strong>de</strong><br />
les chameaux au Maroc<br />
cinquième du butin. *<br />
Le prisonnier dénonça dix <strong>de</strong> ses eamara<br />
<strong>de</strong>s, dont trois rési<strong>de</strong>nt à Ei-Goiéa, trois à<br />
Metlili, <strong>de</strong>ux à Gnardaïa, <strong>de</strong>ux à Ouargla<br />
L'amorité militaire a fait immédiatement<br />
incarcérer tous les bandits qui, vivant au<br />
milieu <strong>de</strong>s trouues françaises, jouissaient<br />
d'une gran<strong>de</strong> considération. Les <strong>de</strong>ux sous-<br />
olficiers du peloton et les <strong>de</strong>ux spanis qui se<br />
sont particulièrement distingués dans cette<br />
capture sont proposés pour la médaille mi-<br />
litaire. "<br />
NOUVELLES MILITAIRES<br />
1896 conduisirent<br />
et touchèrent un<br />
Paris, 29 avril.<br />
Sont nommés aux gra<strong>de</strong>s et empiois ci-<br />
après dans l'infanterie, les officiers dont les<br />
noms suivent, savoir :<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> major <strong>de</strong> réserve : Réfriment <strong>de</strong><br />
Ro<strong>de</strong>/, M. Caiitol, chef <strong>de</strong> bataillon d'infanterie<br />
en retraite.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine <strong>de</strong> réserve: Régiment<br />
d'infanterie <strong>de</strong> Bnve, M. Basue. caDitaine d'in-<br />
faniene en retraite ; régiment d'infanterie <strong>de</strong><br />
Montpellier, M. Deshons, capitaine d'infanterie<br />
en retraite.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-lieutenant <strong>de</strong> réserve : régi-<br />
ment <strong>de</strong> Tuue. MM. Fournial, ex sous-officier<br />
<strong>de</strong> l'activité, et Carpenudr. sous-officier <strong>de</strong> ré-<br />
serve ; reg-iment d'infanterie <strong>de</strong> Narbonne, M.<br />
Fabre. sous-officier <strong>de</strong> réserve; reg.ment <strong>de</strong><br />
Cahors. M. Toucon. sous-officier retraité; régi-<br />
ment <strong>de</strong> Saint-Gaa<strong>de</strong>ns, M. Platier. sous-offlcier<br />
retraité ; régiment <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. M. Sirben, sous-<br />
offlcier retraité, et Vaichene. ex-sons-offlcier <strong>de</strong><br />
l'active ; régiment <strong>de</strong> Foix. MM. Rouzaud et<br />
Dalverny. sou>-officiers retraites ; régiment <strong>de</strong><br />
Rayonne. M. Semoey, sous officier retraité, M.<br />
Barbot, ex-sous-officier <strong>de</strong> l'active. M. Peschaud,<br />
sous-offlcier <strong>de</strong> réserve ; régiment <strong>de</strong> Pau, MM.<br />
Cabanne et Gassou, sous-officiers <strong>de</strong> réserve ;<br />
régiment <strong>de</strong> Tarbes. M. Desnaux, soui-officier<br />
<strong>de</strong> réserve ; régiment d'Aurillac. M. Rollin. sous-<br />
offlcier retraité ; régiment <strong>de</strong> Clermont. MM.<br />
Cor<strong>de</strong>au, souB-offlcier retraité, et <strong>de</strong> Thoury,<br />
sous-officier <strong>de</strong> réserve ; régiment <strong>de</strong> Béziers.<br />
M. Fabre, sous-offlcier <strong>de</strong> réserve ; régiment <strong>de</strong><br />
Montpellier. MM. Boyer, sous-officier reiraité,<br />
Pernaud, ex-sous-officier <strong>de</strong> 1 active ; M. Pailhé<br />
et Bié. sous-officier ne réserve.<br />
Sont nommés dans l'infanterie territo-<br />
riale:<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenant-colonel : 14e régiment<br />
territorial d'infanterie. M. Dechen, chef j <strong>de</strong> ba-<br />
taillon d'infanierie en retraite.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> bataillon: 13le, M. Ma-<br />
fias, capitaine territorial au régiment d'infan<br />
terie dé Nevers; 133e. M. Haffner. caoitaine au<br />
corps: I42e. M. MauDre, caDitaine au 4e ba<br />
tailion <strong>de</strong> chasseurs à oied.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> cai.iiaine: MM Bernè<strong>de</strong>. Ladret,<br />
:Audibert, Kiein. lieutenants au coms ; 135e, M.<br />
^Lecoa<strong>de</strong>r. lieutenant au coms ; 14lè, M. Dubois<br />
Lavigene, capitaine d'infanterie en retraite.<br />
^ont nromus au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> lieutenant et<br />
maintenus aans leur affectation les sous-<br />
lieutenants dont les noms suivent : 95e ré-<br />
giment territorial, MM. Ganeo et Got ; 98e,<br />
MM. Lévy et Mallevilte ; 129e, MM. Merle,<br />
Montagne, Biraben, David et Lacoste ; 131e,<br />
MM. Delmaire, Blum et Bian<strong>de</strong>au.<br />
-Un<br />
crime évité<br />
Madrid, 29 avril.<br />
Hier soir, la régente s'était rendue au<br />
théâtre <strong>de</strong> la Comédie pour assister à la<br />
représentation d'une pièce nouvelle. Comme<br />
il est <strong>de</strong> coutume dans tous les dépèce-<br />
ments <strong>de</strong> la reine, la police <strong>de</strong> la sûreté<br />
avait reçu <strong>de</strong>s instructions pour « garnir »<br />
la salle. Quelques heures avant la repré-<br />
sentation, les agents avaient visité les re-<br />
coins <strong>de</strong> toutes les loges et les combles du<br />
théâtre, car on craint toujours <strong>de</strong>s attentats<br />
comme celui du Lycé ou <strong>de</strong> Barcelone.<br />
La représentation était commencée, <strong>de</strong>-<br />
puis une heure, lorsque se présenta au con-<br />
trôle un homme correctement vêtu ; mais<br />
son regard dur et ses allures nerveuses<br />
frappèrent l'esprit <strong>de</strong>s agents qui y étaient<br />
postés. L'homme entra dans le couloir et<br />
au lieu <strong>de</strong> se diriger vers la place pour<br />
laquelle il avait pris un coupon, il monta au<br />
premier étage et pénétra dans le couloir<br />
conduisant à la loge <strong>de</strong> la reine ; les agents<br />
qui le suivaient eurent l'idée que cet indi-<br />
vidu <strong>de</strong>vait attendre un entracte, moment<br />
auquel la porte <strong>de</strong> la loge <strong>de</strong> la reine est<br />
ouverte pour laisser passage aux person-<br />
nes qui viennent faire une visite à Sa Ma-<br />
jesté. Comme ses allures semblaient lou-<br />
ches on décida <strong>de</strong> 1 interroger et <strong>de</strong> lui <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>r pourquoi il restait dans ce couloir ;<br />
ses réponses ayant paru peu satisfaisantes<br />
on s'empara <strong>de</strong> lui, ce qui ne fut pas fait<br />
sans une vive résistance.<br />
Conduit dans un bureau du théâtre, on<br />
le fouilla. Qu'elle ne fut pas la stupéfaction<br />
<strong>de</strong>s gardiens en voyant que cet individu<br />
était porteur d'un revolver chargé, d'un<br />
poignard à manche lourd et à lame large,<br />
d'une clef anglaise et <strong>de</strong> ciseaux <strong>de</strong> vétéri-<br />
naire entièrement neufs.<br />
Il fut immédiatement dirigé sur un poste<br />
voisin.<br />
Le silence le plus complet fut d'abord<br />
gardé sur cet inci<strong>de</strong>nt. M. Silvela, prési-<br />
<strong>de</strong>nt du conseil <strong>de</strong>s ministres, prévenu <strong>de</strong><br />
ce qui s'était passé, se rendit au théâtre et<br />
attendit la fin <strong>de</strong> la représentation pour en<br />
informer la Beine qui se montra très ferme<br />
en apprenant cette nouvelle et ne manifesta<br />
aucune émotion.<br />
L'individu arrêté s'appelle Patricio Cha-<br />
mot Moya ; il est professeur à l'école vété-<br />
rinaire.<br />
Voilà tout ce qu'on sait <strong>de</strong> l'interrogatoire<br />
auquel il a été soumis. Il est très probable<br />
que cet homme voulait attenter aux jours<br />
<strong>de</strong> la Beine, mais à la préfecture on refuse<br />
<strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s détails plus amples<br />
Tout d'abord le commissaire <strong>de</strong> police <strong>de</strong><br />
service a déclaré qu'il s'agissait <strong>de</strong> l'acte d'un<br />
fou et que 1 inci<strong>de</strong>nt paraît être sans impor-<br />
tance, mais d'autres bruits ont couru, no-<br />
tamment celui d'un complot carliste dont<br />
ce professeur aurait été l'agent désigné.<br />
Enfin, il faut ajouter que M. Silvela a<br />
télégraphié à tous les représentants <strong>de</strong><br />
l'Espagne à l'étranger ce qui s'est passé au<br />
théâtre <strong>de</strong> la Comédie.<br />
Est-ce un fou ?<br />
El Tiempo, organe <strong>de</strong> M. Silvela, ra-<br />
conte ainsi l'événement d'hier au théâtre <strong>de</strong><br />
la Comédie :<br />
L'attention <strong>de</strong>s spectateurs, au théâtre <strong>de</strong><br />
la Comédie, fut attirée par un individu qui,<br />
très agité, se promenait les mains dans ies<br />
poches dans lé vestibule du théâtre. Quel-<br />
u'un crut apercevoir sous son veston la<br />
lame d'un noignard et avertit la police. L'in-<br />
ividu fut arrêté.<br />
U était, en effet, porteur d'un poignard<br />
dont le manche était enveloppé d'un mou-<br />
choir 1<br />
Aux questions du préfet, il répondit par<br />
<strong>de</strong>s phrases incohérentes, qu'il était entré au<br />
heâtre par hasard et qu'il portait <strong>de</strong>s ar mes<br />
parce qu'il avait <strong>de</strong>s ennemis et qu il voulait<br />
gar<strong>de</strong>r d'eux. Il ajouta que sa famille ha-<br />
bitait rue Palma-Alta et qu'elle jouissait<br />
d'un grand crédit.<br />
Le Tiempo termine en disant que cet évé-<br />
nement n'a peut être pas l'importance qu'on<br />
"ui a attribuée tout d'abord; toutefois, le<br />
uge d'instruction a ordonné <strong>de</strong> mettre<br />
Chamon au cachot et a interdit <strong>de</strong> le lais-<br />
ser communiquer avec personne.<br />
Les avis sont très partagés au sujet <strong>de</strong><br />
état <strong>de</strong> Chamon. Certains disent qu'il<br />
avait bu plusieurs verres d'eau-<strong>de</strong>-vie et<br />
qu'il était en état d'ivresse.<br />
Suivant ia Correspon<strong>de</strong>ncia, Chamon et<br />
non Chamot, aurait déjà eu une attaque cé-<br />
rébrale et, <strong>de</strong>puis lors, ses facultés menta-<br />
les ne seraient pas complètement équili-<br />
brées. Il aurait la monomanie <strong>de</strong> la persé-<br />
cussion. Ses antécé<strong>de</strong>nts sont très bons.<br />
Chamon a reçu une gran<strong>de</strong> instruction.<br />
Il avait obtenu, à la suite <strong>de</strong> brillants exa-<br />
mens, une place <strong>de</strong> vétérinaire militaire.<br />
Sa famille est dans une bonne situation <strong>de</strong><br />
fortune. Tout fait croire que Chamon est<br />
atteint d'aliénation mentale.<br />
tenues dans les coeurs espagnols sur lesquels,<br />
heureusement, n'est pa^* encore tombée la se-<br />
mence qui a si bien g*ermé dans d'autres pays.<br />
La régente s'ert activement employé» k ce<br />
aue la poiica n'accueillit pas les bruits pouvant<br />
nuire a Chamon. Elle ne" croit pas que "celui-ci<br />
soit counable d'aucun délit et elle pense qu'ii<br />
est victime d'un état passionnel qui n'a pas" ie<br />
moindre rapport avec ia famiile royale.<br />
Paris, 28 avrij.<br />
Le lemps reçoit, sur l'inci<strong>de</strong>nt qu* s'est<br />
produit au théâtre <strong>de</strong> la Comédie, une lon-<br />
gue dépêche dont nous extrayons ies passa-<br />
ges suivants :<br />
Madrid. 2? avril.<br />
Hier soir, ia reine régente, sa ûile aînée la<br />
princesse <strong>de</strong>sAsturies et l'infante Isabelle assis-<br />
taient à la représentation aa théâtre <strong>de</strong> ia Comé-<br />
die : un écuyer qui Us avait accompagnés et se<br />
promenait dans les couloirs du théâtre remarqua<br />
un individu dont ies façons lui parurent suspec-<br />
tes d'autant pius qu'il essayait <strong>de</strong> dissimuler un<br />
paquet volumineux dans le3 ooches <strong>de</strong> sa ja-<br />
quette .<br />
L'écuyer avisa les agents <strong>de</strong> la Sûreté et un<br />
inspecreur spécial <strong>de</strong> service. Ceux-ci surveillè-<br />
rent le personnag» suspect. Ils ie suivirent<br />
quand il se plaça a ia galerie <strong>de</strong> l'amphithéâtre<br />
pour laquelle il avait un binet. Il alla" s'asseoir<br />
rresque'en face <strong>de</strong> ia ioge rovale qu'il regardait<br />
fixement tout en promenant <strong>de</strong>s regards inquiets<br />
autour <strong>de</strong> iui. Ii' n'occupait oas la place '<strong>de</strong>si-<br />
gnée car son bilief. aussi lorsque les personnes<br />
y ayant droit arrivèrent, il dut i'évacùer après<br />
une vive altercation avec l'ouvreuse.<br />
Avant la fin <strong>de</strong> la pièce, l'individu se leva<br />
brusquement, <strong>de</strong>scendit rapi<strong>de</strong>ment i'escaiier et<br />
se dirigea vers la oorte. S'é'ant aperçu qu'on le<br />
filait et qu'on l'empêchait <strong>de</strong> sortir il rebroussa<br />
chemin vers le foyer où il se heurta à 1 inspec-<br />
teur qui palpa «a roche et sentit ia iame d'un<br />
long poignard sans gaine.<br />
Aussitôt ou iui mit ia main au collet et oa le<br />
conduisit au vestiaire avant que le public sorti<br />
on ie fouule et. en outre du poignard, on trouva<br />
sur lui : un revolver Smith à cinq coups, une<br />
clef anglaise et un ciseau <strong>de</strong> vétrinaire, dans<br />
leur gaine.<br />
Un Monomane<br />
L'Agence Havas publie à 7 heures, ia dé<br />
pêche suivante :<br />
Madrid. 29 avril.<br />
M. Siivel a confirmé que Chamon est atteint <strong>de</strong><br />
la folie da la oersécutiôn et qu'il n'a eu aucune<br />
intention d'attenter à ia vie <strong>de</strong> la régente. Les<br />
armes qu'il avait sur lui ont été achetées il ;<br />
plusieurs mois. Comme Chamon est vétérinaire<br />
militaire, son procèa aura iieu <strong>de</strong>vant un tribu<br />
ual militaire. " ,: '<br />
La Grève <strong>de</strong>s Mineurs Belges<br />
Bruxelles, 29 avril.<br />
D'après les <strong>de</strong>rniers avis, on nense que<br />
la grève sera générale le 1er mai. Il y a *ac<br />
tuellement prés <strong>de</strong> 18,000 grévistes au bori-<br />
nage. Le caime continue à régner dans toute<br />
la région.<br />
On signale, à Wasmes, dans le bassin <strong>de</strong><br />
Mons, un attentat à la dynamite commis<br />
nuit <strong>de</strong>rnière contre la maison d'un ouvrier<br />
coupable <strong>de</strong> n'avoir pas abandonné le tra<br />
vail. Il n'y a, heureusement, que <strong>de</strong>s dégâts<br />
matériels.<br />
A Liège, le bruit court que plusieurs per<br />
sonnalités liégeoises ont reçu <strong>de</strong>s lettres <strong>de</strong><br />
menaces. Le juge <strong>de</strong> paix, M. Bonjean, no<br />
tamment, a été averti par une carte postale<br />
anonyme qu'on allait incessamment faire<br />
sauter le paiais et que cette décision avait<br />
été prise contre lui et ses collègues dans<br />
une réunion tenue secrète.<br />
sable <strong>de</strong>s lettres au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Répu-<br />
blique, <strong>de</strong> l'article « Dixi » <strong>de</strong> ia Libre<br />
Parole, <strong>de</strong>s communications <strong>de</strong> la presse,<br />
tous faits pour lesquels on me traduisait<br />
evant un conseil d'enquête.<br />
Esterhazy se lance ensuite dans <strong>de</strong>s récri-<br />
minations contre l'état-major à propos <strong>de</strong> .«a<br />
mise en réforme. Il refuse <strong>de</strong> répondre<br />
quant à ses soi disant relations avec le co-<br />
lonel Sandherr.<br />
LE BORDEREAU<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Vous savez que la charge<br />
principale en raison <strong>de</strong> laquelle Dreyfus a été<br />
condamné est un bor<strong>de</strong>reau énonciatil d'un cer-<br />
tain nombre <strong>de</strong> documents qu'ii aurait iivrés à<br />
une puissance éirangère ! Que pouvez-vous dire,<br />
n cê qui concerne ie bor<strong>de</strong>reau?<br />
Esterhazy. — Le premier conseil <strong>de</strong> guerre l'a<br />
attribué a" Dreyfus". Le <strong>de</strong>uxième conseil ne me<br />
l'a pas attr.bué.On a déclaré qu'ii n'était pas <strong>de</strong><br />
moi. -fv<br />
Le Drési<strong>de</strong>nt. — Cependant, vous avez vous-<br />
même dans certains documents qui ont été sai-<br />
s chez Mme Pais, paru reconnaître que l'écri-<br />
ture du bor<strong>de</strong>reau avait été caïqués par Dreyfus<br />
sur votre écriture ? Que voulez-vous dire par là?<br />
Esterhazy. — La question du bor<strong>de</strong>reau est<br />
une <strong>de</strong> ceiies qui ont été jugées par le conseil<br />
<strong>de</strong> guerre <strong>de</strong> lî>98. j'estime ne pas avoir à ré-<br />
pondre à celte question.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Le bor<strong>de</strong>reau est écrit sur un<br />
papier d'une nature particulière. Connaissez-<br />
vous ce panier ? Vous a-t-il jamais été soumis ?<br />
Je vous représente ici l'original du bor<strong>de</strong>reau ?<br />
Es erhazy. — Je la reconnais, seulement il a<br />
changé <strong>de</strong> ton.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Avie- vous, à l'époque où ce<br />
bor<strong>de</strong>reau a é;é écri";. c'est-à-dire d'après la date<br />
qu'on lui assigne au courant <strong>de</strong> l'été 1891, du<br />
papier semblable à ceiui du bor<strong>de</strong>reau?<br />
Ésterhazr. — J'ai iu qu'on avait saisi <strong>de</strong>s let-<br />
tres <strong>de</strong> moi écrites sur du papier analogue à<br />
celui du bor<strong>de</strong>reau. J'ignore si le fait est exact.<br />
J'ai toujours eu et je cherche encore à avoir du<br />
papier très mince et, comme militaire, j'avais<br />
toujours ces papiers minces et quadrillés qu'on<br />
trouve bcn marché, qui sont très commo<strong>de</strong>s,<br />
parce qu'ils offrent un petit volume et qu'ils<br />
permettent, au besoin, avec leurs quadrillages,<br />
oui tiennent lieu <strong>de</strong> graduation et leur transpa-<br />
rence, <strong>de</strong> décalquer aux manœuvres un bout <strong>de</strong><br />
carte ou <strong>de</strong> faire un travail analogue.<br />
J'ai lu dans un journal anglais, qu'on avait<br />
trouvé que le papier du bor<strong>de</strong>reau et celui <strong>de</strong>s<br />
lettres qu'on aurait saisies <strong>de</strong> moi étaient sem-<br />
blables; j'ai même iu qu'ils étaient <strong>de</strong> la même<br />
cuvée, je me suis renseigné chez un marchand<br />
<strong>de</strong> papier a Londres et, étant donné ce que re-<br />
présente une cuvée, j'affirme que je n'ai eu <strong>de</strong><br />
cette cuvée (si i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> cuvée il y a) qu'une<br />
partie infinitésimale.<br />
Je ferai remarquer seulement que j'écris pres-<br />
que toujours sur du papier mince et si par ha-<br />
sard, on avait eu l'idée <strong>de</strong> se servir du" même<br />
papier que moi, il n'eut pas été difficile <strong>de</strong> s'en<br />
procurer.<br />
LE TÉLÉGRAPHE SAM FIL<br />
, r Londres, 29 avril.<br />
• L'utilité <strong>de</strong> la découverte <strong>de</strong> l'appareil <strong>de</strong> la<br />
télégraphie sans fil vient d'être démontrée au<br />
jourd'hni d'une façon frappante: ce matin, durant<br />
un brouillard épais, un vaoeur <strong>de</strong> Londres, étant<br />
en collision avec la bâteau-Dhare <strong>de</strong> Bas<br />
Goodwin sur lequel est installé un aDoareil Mar<br />
coni, la communication fut aussitôt établie avec<br />
Jla phare Desouih-Foreiand situé à douze milles<br />
d« là et muni égalemen t d'un aDDareil Maconi<br />
<strong>de</strong> teile sorte qu'il fut possible, à l'ai<strong>de</strong> d'un<br />
échange <strong>de</strong> messages, d'assurer le sauvetage ra<br />
pi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'équipage du bateau-Dhare.<br />
SCANDALES A L'HORIZON<br />
Cornélius Herz.— L'honneur du nom<br />
Paris, 29 avril.<br />
La Patrie raconte que le docteur Herz, <strong>de</strong><br />
json vivant, avait manifesté l'intention <strong>de</strong><br />
s'exoliquer sur la principale <strong>de</strong>s inculpa<br />
tions portées contre lui ": « extorsion <strong>de</strong><br />
iXonds envers le baron <strong>de</strong> Reinach ». Le fils<br />
LES AGRICULTEURS DE FRANCE<br />
Paris, 2Q avril.<br />
M. Paul Delombre, ministre du commerce<br />
a reçu M. <strong>de</strong> Vogué, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Sociét<br />
d?s agriculteurs <strong>de</strong>. France, accompagné<br />
d'une délégation <strong>de</strong> cette Société.<br />
Les membres <strong>de</strong> ia délégation ont exprimé<br />
au ministre le désir qu'en raison <strong>de</strong>là situa<br />
tion particulière <strong>de</strong>s industries agricoles<br />
qui ne sont qu'exceutionnelle-ment justieia<br />
bles <strong>de</strong> ialoi nouvelle sur les acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong><br />
travail, les caisses d'assurances mutuelles<br />
limitant les opérations aux exploitations<br />
agricoles, viticôles, forestières et industries<br />
annexes non soumises à la patente, fussent<br />
tenues <strong>de</strong> porter leur fonds <strong>de</strong> garantie au<br />
triple <strong>de</strong>s cotisations totales fixées par<br />
leurs contrats nour l'assurance <strong>de</strong> tous les<br />
risques et que leur cautionnement fut fixé<br />
au dixième <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s autres caisses mu-<br />
tuelles.<br />
Ils sont également rappelé à M. Paul De-<br />
lombre l'œuvre réalisée par les syndicats<br />
agricoles que menace la proposition <strong>de</strong> M.<br />
Georges Berry et ils se sont" élevés contre<br />
l'excessive surélévation <strong>de</strong>s droits projetés<br />
contre les imnortations <strong>de</strong> viûs îen Angle-<br />
terre et ont réclamé l'intervention énergique<br />
du gouvernement français en faveur <strong>de</strong> no-<br />
tre industrie vinicole.<br />
L'enquête judiciaire. —<br />
exnlications<br />
Premières<br />
La divulgation <strong>de</strong> la déposition<br />
Paléologue<br />
Il a été constaté, dit la Liberté, que le<br />
texte publié par le Figaro, qui n'est pas<br />
tout a fait confoime au texte officiel, l'est,<br />
par contre, absolument à celui <strong>de</strong> la déposi-<br />
tion telle qu'elle a- été reproduite par M*<br />
Mornard dans le mémoire" rédigé par lui<br />
pour ia défense <strong>de</strong> Dreyfus.<br />
Le mémoire <strong>de</strong> M" Mornard a été tiré à<br />
150 exemplaires environ et a été adressé,<br />
non seulement à tous les membres <strong>de</strong> la<br />
cour <strong>de</strong> cassation, mais encore à quelques<br />
autres personnalités <strong>de</strong> la magistrature et<br />
du barreau.<br />
Autour d'Esterhazy<br />
Un ami d'Esterhazy a fait à un correspon-<br />
dant <strong>de</strong> la Liberté, à Londres, le récit sui-<br />
vant :<br />
Il y a environ <strong>de</strong>ux mois, M. Loubet venait<br />
d'être élu prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, un émis<br />
saire est venu à Londres <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r" au comman-<br />
dant Esterhazy, en déclarant qu'il était envoyé<br />
par M. Charles DUDUV prési<strong>de</strong>nt du conseil, et<br />
Lebret. gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux, d'échanger les papiers<br />
qu'ii détient contre une somme d'argent. Ce3 of-<br />
fres ont éié faites en présence dun témoin en la<br />
paroie duouel on ne pourra oas ne pas ajouter<br />
foi. " . -,<br />
Le commandant a répondu, par un relus for-<br />
mel, à ces offres, comme il avait repoussé pré-<br />
cé<strong>de</strong>mment celles qui lui ont été faites par<br />
diverses personnes agissant, selon iui, pour ie<br />
compte <strong>de</strong>s défenseurs <strong>de</strong> Dreyfus.<br />
On a nié les offres d'argent faites à Esterhazy.<br />
Ce <strong>de</strong>rnier persiste à affirmer qu'eiies ont eu<br />
lieu : c'est ail moment où la commission consul-<br />
tative délibérait sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en revision que<br />
la première a été faite en Angleterre ; on propo-<br />
sait à Esterhazy plus d'un million pour ses<br />
papiers et une déclaration dans laquelle il re-<br />
connaîtrait ou'il était l'auteur du bor<strong>de</strong>reau.<br />
L'intermédiaire était un Anglais; un autre<br />
Anglais offrait ensuite à Esterhazy. qui était<br />
alors à Rotterdam, 100,000 puis 150,000 francs.<br />
L'intermédiaire avait un correspondant a Colo-<br />
gne, auouel il télégraphiait fréquemment.<br />
Les <strong>de</strong>"rnières offres" ont été faites à Esterhazy<br />
il y a huit jours : il s'agissait <strong>de</strong> 400.000. puis <strong>de</strong><br />
50Ô.O0O francs. L'émissaire était une dame Bonne-<br />
gar<strong>de</strong>, que Mme Païs, qui était présente à l'en-<br />
tretien, 'a vivement éconduite.<br />
Le commandant Esterhazy ne livrera pas les<br />
documents au'il détient contre argent. Ces docu-<br />
ments sont ên lieu sûr et il ne les publiera que<br />
si <strong>de</strong> l'arrêt <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong> cassation il résulte<br />
pour lui une flétrissure.<br />
D'autre part, ajoute le correspondant <strong>de</strong> la<br />
Liberté, l'inspecteur <strong>de</strong> la Sûreté Houilier,<br />
accompagné d'une femme et <strong>de</strong> trois autres<br />
agents, vient d'arriver à Londres et est <strong>de</strong>s<br />
cendu à l'hôtel <strong>de</strong>s Etrangers à Gerrard-Stré<br />
et ces agents, dont l'un porte le costume ec-<br />
TOULOUSE<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. - Je vous représente une lettre | clés iast[ aU e, sont, oarait-il, chargés d'une<br />
LES SMS PANS LES HOPITAUX<br />
Paris, 29 avril,<br />
Nous croyons savoir, dit la Croix, que<br />
les internes et externes <strong>de</strong>s hôpitaux ont<br />
tenu récemment une sorte d'assemblée gé-<br />
nérale. A la quasi-unanimité, soit les neuf<br />
dixièmes, ils se sont prononcés pour la<br />
réintégration <strong>de</strong>s sœurs dans les hôpitaux.<br />
Madrid, 29 avril<br />
Interrogé par le juge d'instruction. Chamon<br />
lui a dit qu'il avait bu, hier soir, plusieurs<br />
coupes <strong>de</strong> genièvre et que, sans avoir diné,<br />
il s'était dirigé vers le "premier théâtre qui<br />
s'était trouvé sur son passage.<br />
A propos <strong>de</strong>s armes trouvées sur lui, il lui i<br />
déclaré qu'il y a un mois, il avait eu une discus<br />
sion avec un maréchal ferrant et, qu'à la suite<br />
<strong>de</strong> cette discussion, il avait acheté dans plu<br />
sieurs établissements qu'ii a indiqués, ies armes<br />
en question.<br />
Il'a ajouté qu'on avait trouvé le poignard hors<br />
<strong>de</strong> sa gaine parce qu'il avait crû qu'on venait<br />
l'attaquer quand on vint l'arrêter. C'est pourquoi<br />
il avait saisi son poignard cour se défendre<br />
Quant au regard que. daprès les rapports <strong>de</strong>s<br />
agents <strong>de</strong> ponce, u jetait du côté <strong>de</strong> l'a régente<br />
Chamon a déclaré que s'il avait regaraé là loge<br />
c'était sans intention fixe. Il ne peut pas dire<br />
au surplus, vu i'etat d'ivresse dans lequel il se<br />
trouvait, s'il a ou n'a pas regardé <strong>de</strong> cê côté. I<br />
a raconté, pour prouver qu'ii était en état<br />
d'ivresse.qu'au premier acte <strong>de</strong> iaréprésentatio.i<br />
il avait provoque un léger désordre en confon-<br />
dant sa piace qui portait le numéro 2 avec celle<br />
qui portait le numéro 10.<br />
* Il y a un an, il est aiié à Cordoue afin <strong>de</strong> con-<br />
courir pour une place ds vétérinaire militaire.<br />
Ii a été classé premier.<br />
Parmi les papiers trouvés sur ChamoD, se<br />
trouvait une carte d'i<strong>de</strong>ntité qu'il avait <strong>de</strong>man-<br />
dée à Cordoue. pour prendre "possession <strong>de</strong> son<br />
poste dans un régiment qui est en garnison aux<br />
îles Canaries. Il <strong>de</strong>vait partir après-<strong>de</strong>main.<br />
Chamon a eu à Madrid un établissement <strong>de</strong><br />
vétérinaire qu'il a vendu.<br />
Interview <strong>de</strong> M. Silvela. — Coura-<br />
geuse attitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la reine<br />
M. Silvela, interviewé au sujet <strong>de</strong> l'événe-<br />
ment d'hier soir, a dit :<br />
Notre auguste Régente a donné un? oreuve <strong>de</strong><br />
son admirable sang-froid. Eiie a déclaré qu'il<br />
s'agissait sûrement d'un malheureux mala<strong>de</strong> et<br />
qu'elle ne pouvait oas supposer un seul instant<br />
qu'il s'agit d'un criminel. Car, a-t-elle ajouté,<br />
En Allemagne<br />
Paris, 29 avrii.<br />
Suivant une information publiée hier —<br />
sous réserves il est vrai — par la Westnins-<br />
ter Gazelle, ie comte <strong>de</strong> Munster, amnassa-<br />
<strong>de</strong>ur d'Allemagne, avant son dénart pour<br />
Monte-Carlo, aurait remis à M. Delcassé une<br />
note i avisant que la publication <strong>de</strong> l'enquête<br />
sur l'affaire Dreyfus, "par ie Figaro, pourrait<br />
obliger l'ambassa<strong>de</strong> d'Allemagne à faire con-<br />
naître, à un moment donné, sa propre ver-<br />
sion.<br />
Aujourd'hui, la Liberté se déclare en me-<br />
sure <strong>de</strong> démentir formellement cette nou-<br />
velle, controuvée <strong>de</strong> tous points.<br />
L'enquête <strong>de</strong> la chambre criminelle».<br />
Esterhazy<br />
Paris, 29 avril.<br />
Le Figaro publie la déposition qu'Ester-<br />
hazv a faite dans la séance du 24 janvier<br />
1859 :<br />
Esterhazy confirme d'abord ses déclara-<br />
tions da la'veille a savoir qu'ii n'a été qu'un<br />
instrument dociie entre les' mains <strong>de</strong>s chefs<br />
<strong>de</strong> l'état-major et que ses chefs l'ont couvert<br />
d'une façon complète jusqu'en juillet 1898. Il<br />
a ajouté que s'il a juré <strong>de</strong> dire la vérité, il<br />
ne peut s'engager à parler sans haine à<br />
l'égard <strong>de</strong> M. "Cavaignac.<br />
ESTERHAZY ET M. CAVAIGNAC<br />
Il raconte ensuite que lorsqu'il fut oues-<br />
tion <strong>de</strong> la constitution* du cabinet Brisson, il<br />
avait été prévenu qu'une <strong>de</strong>s premières pro-<br />
messes qui avaient été faiies était « celle <strong>de</strong><br />
sa neau» et comme il croyait que dans ie bu-<br />
reau <strong>de</strong> la guerre oa cacherait" bea'ucoup <strong>de</strong><br />
choses à M. Cavaignac en raison do la ter-<br />
reur qu'il inspirait, il <strong>de</strong>manda une audience<br />
au ministre qui ne rénondit pas ; c'est alors<br />
qu'Esterhazy s'adressa au général <strong>de</strong> Pel-<br />
lieux, mais là encore, il rencontra peu d'em-<br />
pressement à recevoir ses confi<strong>de</strong>nces. Ce-<br />
pendant M. <strong>de</strong> Pel'.ieux proposa à Esterhazy,<br />
qui accepta, d'en parler à M. <strong>de</strong> Bois<strong>de</strong>ffre.<br />
* Ceci, dit Esterhazy, se passait le 3 juillst.<br />
Sur cas entrefaites, M - Tézenas me pro-<br />
posa <strong>de</strong> voir M. Cavaignac ; je le remerciai,<br />
j'acceptai et M- Tezenàs fut reçu par M. Ca-<br />
vaignac; le 7 juillet, M. Cavaignac annonçait<br />
à la tribune <strong>de</strong> ia Chambre que je serais puni<br />
<strong>de</strong>s peines disciplinaires que j'avais méri-<br />
tées, préjugeant ainsi les décisions <strong>de</strong>s ju-<br />
ges qui n'étaient môme pas encore dési-<br />
gnés.<br />
M. le général <strong>de</strong> Bois<strong>de</strong>ffre et M. le géné-<br />
ral Roget, chef <strong>de</strong> cabinet du ministre sa-<br />
vaient cependant et cela d une façon cer-<br />
daiée <strong>de</strong> Courbevoie du 17 avril 1892 signée<br />
votre nom et adressée par vous au sieur Rieu,<br />
tailleur, 21, rue Richelieu. La reconnaissez-<br />
vous ?<br />
Esterhazy. — Oui, je la reconnais cette lettre.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Je vous en soumets une se-<br />
condé, datée <strong>de</strong> Rouen du 17 août 1894. égale-<br />
ment signée <strong>de</strong> vous et qui a été saisie chez M 1<br />
Calle, huissier. La reconnaissez-vous ?<br />
Esterhazy. — Oui, je crois aue cette lettre est<br />
<strong>de</strong> moi.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Ces <strong>de</strong>ux lettres sont écrites<br />
sur du papier pelure quadrillé. Elles ont été<br />
soumises à l'examen <strong>de</strong>" trois experts qui se sont<br />
expliqués dans un rapport en date du 26 no-<br />
vembre 1S98, <strong>de</strong>s conclusions duquel je vous<br />
donne lecture, conclusions dont je "consigne ci-<br />
après ie résumé :<br />
'« La pièce dite du bor<strong>de</strong>reau, la lettre du 17<br />
août 1894 et la lettre du 17 avrii 1892. nous pré-<br />
sentent les caractères <strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> simili-<br />
tu<strong>de</strong>. » Avez-vous queloues observations à pré-<br />
senter sur ce rapport ? "<br />
Esterhazy. — En ce qui concerne ce point, je<br />
m'en réfère aux déclarations <strong>de</strong> mes lettres,<br />
c'est-à-dire aux <strong>de</strong>ux jugements <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong><br />
guerre. Quant aux dires <strong>de</strong>s experts je n'y con-<br />
nais absolument rien ! Je puis' dire seulement<br />
que le papier que vous m'avez présenté, comme<br />
venant <strong>de</strong> moi. était du papier très bon marché,<br />
très commun, et tel qu'on en trouve partout.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — N'auriez-vous pas, à diffé-<br />
rentes reprises, reconnu que vous étiez l'auteur<br />
du bor<strong>de</strong>reau, notamment au cours du procès<br />
Zola, dans les couloirs mêmes du Paiais <strong>de</strong> jus-<br />
tice, en disant <strong>de</strong>vant M» X>hi»challe que vous<br />
étiez l'autour <strong>de</strong> ce aooument?<br />
Esterhazy. — Je ne connais pas M. Chinchoile,<br />
j'ai lu cette histoire en Angleterre. M. Chin-<br />
choile a menti, jamais je n'ai tenu pareil propos.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Vous savez que ies journaux<br />
vous prêtent également <strong>de</strong>s déclarations pouvant<br />
être considérées comme un aveu quant à l'ori-<br />
gine du bor<strong>de</strong>reau, déclarations que vous auriez<br />
faites à l'étranger à un nommé Strong. Voudriez-<br />
vous vous expliquer cet égard?<br />
ESTERHAZY EN ANGLETERRE<br />
Esterhazy ne répond pas et donne d'inter-<br />
minables détails sur les circonstances dans<br />
lesquelles il est entré en relations avec M.<br />
Strong qui lui avait été présenté nar un An-<br />
glais <strong>de</strong> ses amis M. Robert Sherard. 11 ra-<br />
conte qu'à diverses reprises, à sa sorti <strong>de</strong><br />
prison notamment, et après le conseil d'en-<br />
quête M. Strong, l'a engagé à aller à Lon-<br />
dres où il se chargeait <strong>de</strong> lui trouver le<br />
moyen <strong>de</strong> gagner largement son existence.<br />
Anrès son arrivée a Bruxelles il reçut par<br />
lettres ou télégrammes <strong>de</strong> nouvelles solli-<br />
citations <strong>de</strong> M. Strong qui insistait <strong>de</strong> plus<br />
en plus pour qu'il vint à Londres.<br />
Je lui avais écrit, raconte Esterhazy, que<br />
je voulais bien venir, que je voulais être sûr<br />
<strong>de</strong> l'y trouver et que* comme j étais sans<br />
argent, je voulais être assuré qu'il me trou-<br />
verait dés articles à côté, me permettant <strong>de</strong><br />
vivre jusqu'à la publication <strong>de</strong> mon iivre à<br />
Londres. Je iui <strong>de</strong>mandai en même temns <strong>de</strong><br />
m'y chercher un éditeur. Comme il m'avait<br />
dit qu'il fallait débuter nar quelque chose <strong>de</strong><br />
bruyaat, j'avais eu l'idée <strong>de</strong> "publier dans les<br />
journaux anglais ma lettre à* M. Cavaignac,<br />
ma lettre au procureur général et une troi-<br />
sième lettre.<br />
Je lui écrivis <strong>de</strong> Bruxelles nour lui an-<br />
noncer que j'arrivais avec ce pétard : « Des-<br />
cen<strong>de</strong>z ehez moi », me télégraphia M.<br />
Strong. J'allai chez l'éditeur avec lui et<br />
je lui dis : « En attendant que ie livre pa-<br />
raisse je veut écrire comme ii est convenu ».<br />
M. Strong me répondit : « Vous écrirez tout<br />
ce que vous voudrez dans ÏO'oterver. J'ai vu<br />
ie d-recteur et vous allez m'écrire une lettre<br />
par laquelle vous me <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rez l'hosnita-<br />
îité du journal pour exposer vos idées, mais<br />
i<br />
AFFAIRES EXCEPTIONNELLES<br />
MISES EN VENTE<br />
Lundi I er<br />
VAII P lmurllnc P°ur Robes, jolies<br />
VUILL dispositions. Largeur 80cen<br />
Umètres.<br />
0^45<br />
CHAUSSETTES coton uni,<br />
garanUe. qualité<br />
OMBRELLES en tissu écossais,<br />
haute nouveauté, jo-<br />
lies dispositions<br />
TABLIERS percale imprimée, fan-<br />
taisie 1 45 et<br />
DEUX LOTS très importants <strong>de</strong><br />
Soieries fantaisie<br />
noires et couleur, pour Robes et<br />
Chemisettes, valeur rée î; 3 25, à l f 75<br />
AUJOURD'HUI DIMANCHE<br />
EXPOSITION<br />
AUX VITMNES DE <strong>LA</strong> P<strong>LA</strong>CE ESQUIROL<br />
nouvelle surveillance d'Esterhazy.<br />
La machination Picquart<br />
Le lemps, après avoir pris sur lui d'affir-<br />
mer aue la nièce en question n'est ni sérieuse<br />
ni surtout nrobante contre Dreyfus, cherche<br />
à faire entendre qu'à son arrivée au bureau<br />
<strong>de</strong>s renseignements, elle a pu être jetée au<br />
panier comme document inutile ou stuni<strong>de</strong><br />
(sic).<br />
En résumé, le Temps estima que ia preuve<br />
fait défaut pour incriminer l'ex-colonel Pic<br />
quart <strong>de</strong> cette disparition.<br />
" Par une autre voie, celle <strong>de</strong> l'Agence na-<br />
tionale, les amis <strong>de</strong> Picquart expliquent que<br />
la Pièce en question a, peut-être"" été remise<br />
au bureau dés renseignements le 2 juillet<br />
1895, mais qu'à cette date 1 ex-colonel Pic-<br />
quart, bien que nommé <strong>de</strong>puis la veille chef<br />
<strong>de</strong> ce service, n'avait pas encore pris pos-<br />
session <strong>de</strong> son poste.<br />
Un détail <strong>de</strong> cette longue explication : il<br />
est dit que l'ex-colonel Picquart n'accepta<br />
ia direction du 2e bureau que sur les ins-<br />
tances du générai Gonse, malgré sa vive<br />
répugnance pour ce genre <strong>de</strong> travail. Or il a<br />
été établi <strong>de</strong>" façon irréfutable que Picquart<br />
avait été nommé à ce poste, à "sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>,<br />
sur ia recommandation du général <strong>de</strong> Gaili-<br />
fet qui avait été lui-même sollicité par M.<br />
Joseph Reinach.<br />
ETITES^OrjTELLES<br />
28 avril.<br />
"""v*»» A la suite <strong>de</strong> la plainte en diffamation<br />
adressée le 27 mars au procureur général <strong>de</strong> ia<br />
Seine, par M. Joseph Fabre. le parquet a décidé<br />
<strong>de</strong> poursuivre la Libre Farole 'ei son rédacteur<br />
M. "PaniUaud. L'affaire viendra <strong>de</strong>vant la cour<br />
d'assises ie 10 mai; c'est l'avocat général Lom-<br />
bard qui doit requérir.<br />
~-~*>» La Germania signale un bruit d'après<br />
leauel un attentat aurait été projeté contre f'em-<br />
Dereur Guillaume pendant lés quatre jours que<br />
ie souverain a passés au palais <strong>de</strong> la Wzrtburg,<br />
en Saxe.<br />
»v»«/ De Sofia on télégraphie: « Un incendie<br />
qui s'est déclaré dans les environs <strong>de</strong> Widdin a<br />
détruit 400 maisons ».<br />
Drumont. accompagné <strong>de</strong> M. Firmin<br />
Faure. député d'Oran. et <strong>de</strong> Jean Drault, rédac-<br />
teur à la Libre Parole, a quitté Alb-er accom-<br />
pagné par la fouie criant: « Vive Drumont! A<br />
bas les juifs ! »<br />
~>—«« Le tribunal d'Alger a condamné Lionne<br />
à quinze jours <strong>de</strong> prison et aux dépens pour<br />
contravention à la ioi sur les attroupements'<br />
~~~~ Un fou nommé Chalopin Scor<strong>de</strong>!, <strong>de</strong>-<br />
meurant à Saint-Loup-sur-Aujori. est emré dans<br />
la petite église <strong>de</strong> Neuiiiy-sur-Suise et. avec un<br />
étéignoLr a brisé les vitraux, les statues et les<br />
candélabres, puis il a renversé les autels. Les<br />
dégâts sont évalués à 3.000 fr.<br />
Bulletin Méréorologiqus<br />
Du 29 avril.<br />
Une dépression s'avance vers ia mer du Nord.<br />
Une aire <strong>de</strong> fortes pressions existe au Sud-<br />
Ouest <strong>de</strong> la France. Le vent reste faible, il a<br />
plu hier à Lyon, Cherbourg. Touiouse, éclairs a<br />
Perpignan et Bor<strong>de</strong>aux. La température était ce<br />
matin <strong>de</strong> U'à Paris. 81» à Alger, —4- au Pic-du-<br />
Midi. La température va rester la même avec<br />
ciel nuageux "et ondées.<br />
BOURSE DE PARIS<br />
Du 29 avril<br />
(Par dépêche télégraphique)<br />
AU COMPTANT<br />
3 0/0<br />
3 0/0 amortissable..,<br />
3 1/2 0/0<br />
Dette tunisienne<br />
E-i /Consolidé anglais.<br />
?! Esrypte unifiée,<br />
M<br />
C<br />
Russe 1880.<br />
— 1883<br />
— 1889<br />
Autriche or<br />
Hongrois 4 0/0<br />
Espagne extérieure.<br />
Cours<br />
précéd<br />
J les passions mssqaia«s oa peuvent pas être con- j t&ine que je n'étais pas l'auteur resnoa-<br />
faut sortir quelque chose <strong>de</strong> sensationnel ;<br />
faites une croix sur ia France e: tapez <strong>de</strong>s-<br />
sus. »<br />
A la Cour <strong>de</strong> cassation<br />
Paris, 29 avril.<br />
La Cour a entendu, aujourd'hui, i'ex-colo-<br />
nei du Paty <strong>de</strong> Ciam et le commandant Cui-<br />
gnet; une confrontation aurait eu lieu.<br />
Echange <strong>de</strong> lettres<br />
On nous communique les <strong>de</strong>ux lettres sui-<br />
vantes qui viennent d'être échangées entre<br />
M. Paléologue et M. ie générai Ciiamoin :<br />
Paris, 29 avril.<br />
Mon général.<br />
Une partie <strong>de</strong> la presse persiste à publier aue,<br />
lors <strong>de</strong>'notre comnàru;ion"uu 21 avril <strong>de</strong>vant ies<br />
chambres réunies, vous auriez inopinément dé-<br />
couvert dans le dossier dont j'étais porteur une<br />
pièce importante que j'essayais <strong>de</strong> dissimuler,<br />
t'n mot <strong>de</strong> vous sutSrait à détruire cette lé-<br />
gen<strong>de</strong> et à prouver que notre confrontation s'est<br />
cassée comme nous étions l'un et l'autre cer-<br />
tains qu'elle se passerait, c'est-à-dira en toute<br />
loyauté, confiance et courtoisie.<br />
Agréez, mon général, l'assurance <strong>de</strong> ma consi-<br />
dération ia pius distinguée et <strong>de</strong> mes sentiments<br />
dévoaés.<br />
Signé PALÉOLOGUE.<br />
Réponse du général Chamoin :<br />
Paris, 29 avril.<br />
Cher Monsieur,<br />
En réponse à voirealettre <strong>de</strong> ce matin, je ne<br />
fais aucune difficulté <strong>de</strong> reconnaître oue je' n ai<br />
cas eu à découvrir, daas votre dossier, ia nièce<br />
au sujet <strong>de</strong> iaquelle j'ai cru <strong>de</strong>voir orésënter<br />
certaines obse'rvations, puisqu'elle figurait au<br />
nombre <strong>de</strong> celles qui avaient déjà été soumises à<br />
l'examen <strong>de</strong> la cour.<br />
J'ajoute que c'est vous-même oui m*avez remis<br />
cette pièce au cours <strong>de</strong> notre confrontation. Je<br />
sois heureux do constater également que votre<br />
confrontation s'est passée, ainsi aue vous le di-<br />
tes, entoste loyantè, confiance et courtoisie.<br />
Agréez, cher monsieur, l'assurance <strong>de</strong> ma con-<br />
sidération la nlus distinguée et <strong>de</strong> mes senti-<br />
nsnts dévoués.<br />
Signé : Général CHAMOIN.<br />
Courses <strong>de</strong> chevaux<br />
A NEUILLY-LEVALLOIS<br />
Pans. 29 avril.<br />
Prix d'Angers, au trot attelé, 3,00o francs,<br />
3.200 mètres. — I, Méduse, à M. Lemonnier<br />
(Maux,: 2, Saltarelia, à M. Tesnière (P. Tes-<br />
mère) ; 3, Serooiette, à M. Leguernay (E. Ja-<br />
mes.)<br />
Non placés: Silhouette. S. V. P., Saoho, Saint<br />
Lô. Sagrtte, Sabre au Clair.<br />
Mutuel : Gagnant 19.50. Dlacés, Méduse, 8,<br />
Saltarelia 10, Serooiette 21.50*.<br />
Prix <strong>de</strong> Comolègne. au trot monté, 3.000 fr.;<br />
3.200 mètres. — l, Rooert ie Diabie. à M. L.<br />
Clerc (Tesnières) ; 2. Quiuconce, à M. ' Lecuver<br />
(Basiy fils) ; 3, Quine, a M. A. Lebaudy (E. Ja-<br />
mes).<br />
Non placés : Quinte, Quinaud, Targette, Ra-<br />
die;, Wuna, Quarte.<br />
Mutuel : Gagnant, 20; placés, Robert 3 50,<br />
Quinconce 24, Quine, 25 50.*<br />
Prix <strong>de</strong> Normandie, au trot monté, 10.000 fr.,<br />
3.100 mètres. — 1er. Sébastopol, à M. Cavey<br />
aine (Lesauimer); 2e, Senris. à M. J. Olry (Gail-<br />
lard.); Se, Scala, à M. P. Brion (A. Lerov).<br />
Ison placés : Stuart, Mercure, Sans-dire-Oui,<br />
\t S " i e " séo°u2ac. Serooiette arrêtée.<br />
Mutuel : Gagnant 83; placés : Sébastoool, 13;<br />
Semis. 6; Scala. 10 50. ' "<br />
„ P*: ix d'Annecy, au trot attelé. 3,000 francs,<br />
3.200 mètres. — 1, Thisaho, à M. Fonluot fils<br />
(Verrière) ; 2. Reine-Clau<strong>de</strong>, au haras <strong>de</strong> Bosc-<br />
Renouit (Choisseiet) ; 3. Pomoier, à MM. Booae<br />
ei Desmets (Van <strong>de</strong>n Bucke.<br />
Non placés : Qui-va-ià, Sorbet, Sans-Facon,<br />
Saint-Gabriel, Sans-Gêne.<br />
Mutuel : gagnant 102 50; Dlacés Thisaho 14,<br />
Reine Clau<strong>de</strong> H. Pommer 7."<br />
Pr ! x <strong>de</strong> Ctuny. au "trot monté. 3.030 francs,<br />
3.200 mètres. — I, Serpolette, à MM. Baliière et<br />
Davot (E. James) ; 2. Satellite, à M. L. Boulno'rs<br />
(Pain) ; 3, Senuliy, à M. Th. Lallouet (Laliouet<br />
fils).<br />
Non placés : Sumatra, Sagette, Ségonzac.<br />
Source. •<br />
Mutuel : Gagnant 39 50, olacés Serooiette 16,<br />
Satellite 8. '<br />
/:<br />
O<br />
z<br />
Ol""" 11 .<br />
\Itaiien<br />
Banque <strong>de</strong> France<br />
!<br />
Crédit foncier<br />
Comntoir d'escompte...<br />
Crédit lyonnais. ..*......<br />
Société générale<br />
Midi<br />
Orléans<br />
*H ]Paris-Lyon-Méditerranée<br />
p /Nord<br />
\Ouest<br />
Est<br />
Est-Algérien<br />
Ouest - Algérien<br />
Bône-Guelma.... «<br />
Autrichiens<br />
Lombards.<br />
N ord-Espagne. .... ..... ..<br />
\Portugais<br />
Ville <strong>de</strong> Paris 1865......<br />
— 1869<br />
— 1871<br />
— 1875<br />
— 1876<br />
— 1892<br />
Foncières 1879<br />
— 1883<br />
— 1885<br />
Communales 1879<br />
— 1880<br />
Midi<br />
Orléans<br />
,Lvon (fusion)<br />
»'<br />
731 50<br />
195 >'"<br />
187 50<br />
03<br />
17<br />
19<br />
»»<br />
Nouvelles_d , Espagne<br />
De nos correspondants particuliers<br />
Washington, 29 avril.<br />
M. Cambon a notifié à M. Hay, ministre<br />
<strong>de</strong>s affaires étrangères, que l'Espagne ac-<br />
ceptait le paiement <strong>de</strong> vingt millions <strong>de</strong><br />
dollars dus par les Etats-unis. Aux termes<br />
du traité <strong>de</strong> paix, cette somme sera versée<br />
à M. Cambon au retour do M. Mac-Kinley à<br />
Washington.<br />
Madrid, 29 avril.<br />
S n faut en croire le récit fait oar ua <strong>de</strong>s<br />
passagers du transatlantique Pie'IX, venant<br />
<strong>de</strong> Cuba, la situation Présente <strong>de</strong> l'île serait<br />
critique. Un certain nombre <strong>de</strong> cubains pa-<br />
raîtraient décidés da orendre les armes en<br />
L faveur <strong>de</strong> leur indépendance.<br />
3 0/0.<br />
3 1/2 0/0..<br />
Ottomane.,<br />
101<br />
)>»» »» j<br />
13 1/8]<br />
Italien. ..<br />
Suez<br />
Egypte. .<br />
94 1/8<br />
151 »»<br />
109 1/*<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
3 0/0, 101 75. — 3 1/2 0/0, 103 45.<br />
amortissable, 100 25. — Carmaux, 15' 0 '" ^<br />
Société <strong>de</strong>s moulins du Bazaclc, 337 .••<br />
Société toulousaine d'électricité. J9<br />
Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, 1868, — \ At Z^Z.<br />
<strong>Toulouse</strong>, 1889 (500), — Ville ae i«»<br />
louse, 1889 (100),<br />
BÉNÉDICTINE<br />
DE L'ABBAYE DE FBCAMr<br />
La meilleure <strong>de</strong> toutes les liqueur»<br />
Actions libérée» à 50Q fr. ^ ^<br />
Moyenne hebdomad., cote officiel!* o,^<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
ai ..KH<br />
GKANDS MAGASINS<br />
DE L\<br />
Compagnie frtirçàfce]<br />
TOTJT_,OtJ3E!<br />
INTÉRESSANTE VENTE DE<br />
SOIERIE<br />
provenant *e grands achats ÇM£*J*<br />
Lvon très bon marché, dont c.-contre<br />
là nomenclature exacte :<br />
OCCASION UNIQUE avec nos<br />
soieries hors cours. Nous avons fait<br />
faire une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />
JUPONS & CORSAGES<br />
que nous allons vendre îi'ès IrOïi<br />
i* Une gran<strong>de</strong> série <strong>de</strong><br />
FOUURDS DE SHANG-HAi<br />
impressions <strong>de</strong> toutes nuances, pri-<br />
cipalement <strong>de</strong>s fonds marins impri-<br />
més blanc, largeur 58 centi- |f «r<br />
mètres, le mètre<br />
Cette qualité s'est toujours vendue<br />
2 fr. 90. .<br />
2 0 Une affaire extraordinaire <strong>de</strong><br />
SÀTiS DUCHESSE BROCHÉS<br />
qualité souple extra, d'un grand fabri-<br />
cant lyonnais, largeur 56 centimètres,<br />
coté au lieu <strong>de</strong> 5 fr. 75 ; «A<br />
comme nous l'avons obtenu. éL îSU<br />
3° Une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />
SOIERIES OE FANTAISIE<br />
taffetas et surah, petites rayures, da<br />
miers, fleurettes, pour corsa- gf<br />
g.es, jupons, etc a<br />
Ces tissus valent 3 fr. à 4 fr. 50.<br />
45<br />
DMAMIttï, VEILLE DE <strong>LA</strong> YEOTE, EXPOSITION DES LOTS DE SOIER<br />
4° Un lot <strong>de</strong> 3,600 mètres <strong>de</strong><br />
FAILLE BRIL<strong>LA</strong>NTE<br />
pour doublure <strong>de</strong> robes, la qualité cotée<br />
2 fr. 90 sur les carnets <strong>de</strong> cou- if<br />
ture et que nous allons vendre 8<br />
(ES DE <strong>LA</strong> VHrtl M LEWEft<br />
Demain LUNDI i r Mai<br />
GRANDE MISE EM ¥EMT!<br />
D'Articles absolument sacrifiés<br />
ÉCOSSAIS ÏÏ&Jg2&Z& % 0 K<br />
nnrnri noire.Pure laine, gran<strong>de</strong><br />
inSUnE largeur, :e mètre ran<strong>de</strong> ft & ,<br />
Nouvelle Découverte. — Guérison assuré» <strong>de</strong>s<br />
MA<strong>LA</strong>DIES DE u PEAU ET OU ïi?,.v<br />
dartres, Ec?émas. Iierpès, Teigne Pela<strong>de</strong>-Sycosis, Psoriasis, Boutons, Démangeaisons<br />
Taches <strong>de</strong> Sovisseur, Gi.aaf"bs, Acné, Hémorroï<strong>de</strong>s, Acretés du sang, Chute <strong>de</strong>s cas<br />
et. 09? Cils, Plaies variqueuses et syphilitiques ,etc.<br />
Par la Pomma<strong>de</strong> Larca<strong>de</strong> <strong>de</strong> Tarbas<br />
:^ et les Pilules Végétales dépuraUves<br />
I Franco" fS^PUI PNAl ÇflPPIrH pour apprécier la yaleur incontestable f s"""<br />
\% f. es VJJùbUL SJOOÛI uill ïmâ <strong>de</strong> ces merveilleux produits tyédaïli<br />
Mnjdjjpst^ Erochure explicative. Ren«eig. eompl. gratis par retour da courrier. / d'°r<br />
àdm&wÊsaiûB<strong>de</strong>sà l'iavantsa?-' J.-M. <strong>LA</strong>RCADE, phar2a.>ohitai3s% Paa?iaa8i40âatru 9<br />
<strong>de</strong> Tarins IE.-P.) et toutaï Paarmasisi<br />
T" fl "IT^M^IIiT^lfBf^ifffl<br />
ÉDECINE NOUVELLE<br />
JOURNAL HEBDOMADAIRE DU VITALISfvIE<br />
ABONNEMENT 5 FRANCS PAR AN<br />
F.avoyé FRANCO el GRATUITEMENT pendant <strong>de</strong>ux moi» à toute ileBiaa<strong>de</strong> adressée<br />
5SOTKL, BK <strong>LA</strong> MÉt>ECî> T E NOUVELuLE, 1», vue <strong>de</strong> USIMMÎSMÎ, l'ASM!<br />
Le Vitalisme guérit toujours les maladies chroniques. — Soulagement immédiat. — Arrêt]<br />
instantané <strong>de</strong> toute douleur. — Phtis\e. — Goutte. — Rhumatismes. — Ataxie. — Neurasthénie.<br />
Paralysie. — Diabète. — Sénilité, etc.<br />
Paris. 29 avril.<br />
Dès ie début du marché, la reprise s'est <strong>de</strong>s-<br />
sinée On oeut même dire que la spéculation oe-<br />
t "t générale et quelle commence a marquer<br />
Les gran<strong>de</strong>s lournées <strong>de</strong> report paraissent ne<br />
cas <strong>de</strong>voir <strong>de</strong>oasssr -un taux susceptible d in-<br />
nuiéWJ-la soécViatiOB. Le mois <strong>de</strong> mai sera su-<br />
-mMtti-o." actif et indépendamment <strong>de</strong>s valeurs<br />
<strong>de</strong> cuh're oui seront l'objet principal ae» négo-<br />
ciation» nous nous a tendons â une hausse W>-<br />
sibie wr les actions <strong>de</strong>s chemins oe 1er espa-<br />
St xôV rentes sont toujours sans grand mouve-<br />
ment. Elles ne paraissent rien présenter <strong>de</strong><br />
bien appréciable ni en hausse ni en baisse. Le<br />
3 OiO est à 102. L'Italien cote 95 25. L'Extérieure<br />
esta 59 "5, bien impressionnés par la détente<br />
du change. Fonds" ottomans calmes, un peu<br />
moins fermes. „ ...<br />
i e »uez est à 3827 après 3835. Les Sociétés <strong>de</strong><br />
crédit sont en bonnes tendances ; Foncier, 739.<br />
Nous rappelons a nos lecteurs qu en présence<br />
<strong>de</strong> cette activité soutenue du marché et en rai-<br />
son <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> profit qu'ii présente actuel-<br />
lement que nous sommes à leur disposition pour<br />
les conseils o.u'iis peuvent avoir à nous <strong>de</strong>man-<br />
<strong>de</strong>r.<br />
DE <strong>LA</strong>VIGEItlE,<br />
Administrateur délégué <strong>de</strong> ta Société Française,<br />
22, piace Vendôme. Pans.<br />
MARCH BORDEAUX<br />
. Du 29 avril.<br />
Blés. — Marché ferme. On cote, par 100 kilos :<br />
blé <strong>de</strong> Garonne. 21 fr.. gare <strong>de</strong> départ.<br />
Farine?. — Marché caime. On cote par 100<br />
kilos et t>ar' Quantités d'au moins 10.000 kilos,<br />
gare <strong>de</strong> départ : marques a cylindre supérieures<br />
disponibles, <strong>de</strong> 30 50 a 31 ; premières marques,<br />
29 50; maraues k meules premières marques, 28<br />
à 28 50.<br />
Sons et repasses. — Oa cote : sons gros, <strong>de</strong><br />
14 53 a U 75 ; ordinaires. 13 50 à 13 75: Plata,<br />
11 50 a 11 75 ; repasses fines, <strong>de</strong> 13 50 a 14 ; ordi-<br />
naires, 12 75 â 13.<br />
Maïs. — Marché en hausse. On cote: Cinquan-<br />
tini 15.75 à 16. Gatatz 13,75, Danube 15. Plata<br />
roux 15.50, b:anc 15.50.<br />
Seigles. — On cote : Seigle <strong>de</strong> pays 10,25 k<br />
16,50.<br />
Avoines. — On cote : Grises <strong>de</strong> Poitou 15,75,<br />
Bretagne 17.25 à 17.50.<br />
Orges. — Sans affaires. On cote : Pays <strong>de</strong> 16.50<br />
à 16.7». ,«<br />
Cafés. — Vendu : 350 sacs Guayra non Grage,<br />
à 41 fr.; 200. sacs Porto Cabelio* non grage, à<br />
44 fr. ies 50 kilos, entrepôt.<br />
NOUVELLES WIlLITâIRES<br />
M. Vignal, capitaine breveté à l'état-major<br />
particulier du génie, a été aesigné pour occuper<br />
ie poste d'attaché militaire à l'ambassa<strong>de</strong> dé la<br />
République française aux Etats-Unis d'Amérique,<br />
en remplacement <strong>de</strong> M. le commandant Ciement<br />
<strong>de</strong> Granriprey.<br />
Sous-officiers admissibles à l'examen oral<br />
d'instruction militaire a l'Ecole d'apniication <strong>de</strong><br />
cavalerie :<br />
15e corps d'armée. — 9e régiment <strong>de</strong> hus-<br />
sards, M. Loridon, maréchai <strong>de</strong>s iogis.<br />
16e corns d'armée. — 17e régiment <strong>de</strong> dra-<br />
gons. MM. Giard. maréchai <strong>de</strong>s logis, Sirven,<br />
maréchal <strong>de</strong>s iogis chef, Thuihief, maréchal<br />
<strong>de</strong>s logis; 13e régiment <strong>de</strong> chasseurs, MM.<br />
<strong>de</strong>. Pertes <strong>de</strong> Monteabrier et Ri gnon, maré-<br />
chaux <strong>de</strong>s logis.<br />
énrouvê un mouvement <strong>de</strong> mauvaise hu-<br />
meur, en voyant son candidat refusé par la<br />
préfecture.<br />
D'autant que ce candidat se recommandait<br />
par <strong>de</strong> très "réelles aualités.<br />
Mais si tout le mon<strong>de</strong> s'en va, il ne restera<br />
plus à l'Hospice que les radicaux, qui traite-<br />
ront les ressources <strong>de</strong> notre établissement<br />
hospitalier comme iis traitent cellss du Ca-<br />
nitole, sans qu'une, voix se fasse entendre<br />
pour protester contre leurs agissements ou<br />
les signaler au publie.<br />
Or, li ne faut pas oublier que les ressour-<br />
ces <strong>de</strong>s Hospices <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> s'élèvent à la<br />
jolie somme" <strong>de</strong> î u't cent mille francs.<br />
De quoi faire loucher bien <strong>de</strong>s gens.<br />
Le Télégramme prétend que M. Ournac ne<br />
serait pas étranger à cette solution.<br />
Et oue c'est son intervention qui fit mar-<br />
cher M. Viguié dans le sens indiqué par M.<br />
Serres.<br />
Notre confrère ajoute que M. Ournacaurait<br />
<strong>de</strong>s intérêts «ommerciaux à soigner dans nos<br />
établissements hospitaliers.<br />
Quoi qu'il en soit, cette affaire menace '<strong>de</strong><br />
s'aggraver encore. Nous tiendrons donc nos<br />
lecteurs au couraet <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts nouveaux<br />
qui pourront se produire.<br />
Paroisse <strong>de</strong> rimmaoulée-Conception<br />
La paroisse <strong>de</strong> l'Immaculée-Conception se<br />
dispose à fêter cette année le mois <strong>de</strong> Marie<br />
avec un éclat exceptionnel. Tous les diman-<br />
ches, en effet, une cérémonie spéciale aura<br />
lieu avec le concours d'un <strong>de</strong>s ordres<br />
gieux <strong>de</strong> notre ville.<br />
Nous donnerons ici, d'ailleurs, le<br />
gramme <strong>de</strong> ces diverses cérémonies.<br />
Programme du dimanche 30 avril :<br />
Ouverture soiennehe <strong>de</strong>s exercices du mois <strong>de</strong><br />
Marie.<br />
10 heures. — Grand messe (oiein chant har-<br />
monisé).<br />
3 h. 1|2. — Vêpres présidées par M. le cha-<br />
noine Batifol. recteur" <strong>de</strong> l'Institut catholique,<br />
faux-bourdons palestiniens avec le concours <strong>de</strong><br />
la Scho'la du Grand Séminaire, sermon oar ia<br />
R. P. Sueur ; au Saiut : O Salutaris (Gounod),<br />
Hegina cœli (Kunc), O rem us pro Pontiflci (cho-<br />
ral), To.ntum ergo (Kinck), Laudate Dominum<br />
(Gounod ).<br />
Pèlerinage du séminaire, <strong>de</strong> l'Institut catholi-<br />
que, du Grand Séminaire, <strong>de</strong> l'Ecole <strong>de</strong> i'Imnia-<br />
êaiée-Concection du Caousou.<br />
La foire <strong>de</strong>s allées Lafayette et la foire aux<br />
fieurs <strong>de</strong> l'ailée Saint-Etienne, commenceront<br />
exceptionnellement, aujourd'hui dimanche, 61<br />
avril courant.<br />
Les cerises. — Hier matin, <strong>de</strong> bonne heure<br />
au marché,* ont apparu les premières ce-<br />
rises. Elles sont loin d'être mûres pour sa-<br />
tisfaire les bons gourmets, mais les petits<br />
enfants n'y regar<strong>de</strong>nt pas <strong>de</strong> si près.<br />
Cercle catholioue Saint-Sernin. — Par suite<br />
<strong>de</strong> i'tndisoosition d'un <strong>de</strong> nos artistes, ia séance<br />
récréative qui <strong>de</strong>vait avoir lieu ce soirà 8 h. 1J5,<br />
est renvoyée à une date Ultérieure.<br />
reli-<br />
»ro<br />
Les membres <strong>de</strong> l'Association amicale <strong>de</strong>s<br />
anciens élèves <strong>de</strong>s frères <strong>de</strong> Saint-Michel ont<br />
décidé, en assemblée générale, <strong>de</strong> donner très<br />
prochainement un concert au profit <strong>de</strong> 1 œuvre.<br />
Le programme comprendra un concert, donné<br />
avec le concours <strong>de</strong> plusieurs artistes amaieurs<br />
<strong>de</strong> la vîlie.<br />
Une tombola sera tirée à l'issue <strong>de</strong> la séance:<br />
L'Association fa t un chaleureux aopei à la gé-<br />
nérosité <strong>de</strong> MM. les négociants <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />
pour assurer le succès <strong>de</strong> cette œuvre éminem-<br />
ment philanthropique.<br />
Les créanciers du sieur Paul BARRAU,<br />
ex-notaire a <strong>Toulouse</strong>, sont priés <strong>de</strong> se pré-<br />
senter au Régional Office, 10 rue Cujas, pour<br />
une communication urgente.<br />
WÉDECINEJRATlQliE<br />
La poudré Louis Legras a une action séda-<br />
tive airecte sur ie noumon; ainsi s'exniiouent<br />
les merveilleux effets <strong>de</strong> ce remè<strong>de</strong>, bui'sans<br />
nuire à l'organisme, comme tant d'autres,<br />
souiage instantanément les nlus violents<br />
accès d'as:hme. ronwession," ie catarrhe,<br />
i essoufflement, la toux rebelle <strong>de</strong>s vieilles<br />
bronchites et guirit progressivement. Une<br />
boite est expédiée franco contre 2 (r. 10<br />
adresses à Louis Legras, 139, boulevard Ma-<br />
genta, a Paris.<br />
Les Alsaciens à <strong>Toulouse</strong><br />
On lit dans ia Semaine Catholique :<br />
Les pèlerins d'Alsace, revenant <strong>de</strong> Notre-<br />
Dame <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s, ont à cœur <strong>de</strong> visiter en{<br />
core cette année l'insigne basilique Saint-<br />
Sernin. Au nombre <strong>de</strong> huit cents, dont trente<br />
ecclésiastiques, ils seront en gare à Touiouse<br />
le mercredi 3 mai, vers six heures du matin,<br />
iis se rendront directement à Saint-Sernin<br />
pour assister à une met.se à laquelle cinq<br />
cents environ espèrent faire la sainte com-<br />
munion. Une procession et la visite <strong>de</strong> ia<br />
crypte vénérée clôtureront cette pieuse céré-<br />
monie.<br />
Jayeulx Escholiers. — Aujourd'hui dimanche,<br />
dans le hau <strong>de</strong> i'Alcazar, soirée dansante à 9<br />
heures du soir.<br />
Menus faits. — Hier matin, ters neuf heures,<br />
une collision s'est produite rue <strong>de</strong> ia République,<br />
entre ia voiture <strong>de</strong> place n' 33. conduire par ie<br />
sieur Daroux et un tombereau attelé d'un cheval<br />
conduit par le sieur Badaiiie. domicilié Côte-<br />
Pavée. Tout s'est borné à <strong>de</strong>s dégâts<br />
riels.<br />
Hier matin, vers 7 h. Ii2, le jeune Jean<br />
tels, âgé <strong>de</strong> la ans, s'est affaissé rue <strong>de</strong><br />
lombette. pris d'une indisposiiion subite,<br />
avoir reçu <strong>de</strong>s soins chez <strong>de</strong>s voisins, i'<br />
Fête populaire au Bazaclô<br />
A cette fête, sous le patronage <strong>de</strong>s commer-<br />
çants <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, sera donné avec le concours<br />
<strong>de</strong>s Sociétés: La Lyre Saini-Cyprien (directeur<br />
Cap<strong>de</strong>viue) ; ia Chorale <strong>de</strong>s M.nimes (directeur<br />
Mércadier) ; Les trompes <strong>de</strong> chasse {di.-ecteur<br />
Rives) et les Mandoiinistes toulousains (directeur<br />
X...).<br />
Séance d'escrime : M. Philippe, professeur ci-<br />
civil contre Sens ; M. A<strong>de</strong>-r fits. amateur civil,<br />
contre Baptiste S., amateur civil.<br />
Séance <strong>de</strong> boxe par ies quatre Gascons. Grand<br />
assaut <strong>de</strong> lutie entre le Taureau <strong>de</strong>s Vosges et<br />
ie Rempart du Midi.<br />
Mlle Doiorès. travail sur le fil aérien. Trouoe<br />
Cristo's roi du Tapis.<br />
Promena<strong>de</strong>. — Para<strong>de</strong>. — Exposition d'automo-<br />
biles, tricycles et motocycles, etc., etc.<br />
mate-<br />
Mon-<br />
ia Co-<br />
Après<br />
a été<br />
transporié â son domicile rue Montaudran, par<br />
ies soins <strong>de</strong> la police.<br />
Trouvailles. — Réclamer: Au bureau <strong>de</strong> l'ad-<br />
ministration <strong>de</strong>s tramways, une jacquette <strong>de</strong><br />
dame, déposée par le conducteur Vergues ; à<br />
M. Cazenave, rue Casteliane 7, un diplôme<br />
d'honneur <strong>de</strong> M. José Cervaensy Rodriguéz : à<br />
M. Brisquet. ru? Bayard. 48. un 'bouvreuil ; a M.<br />
Da.iou, rue <strong>de</strong> ja - Goioaibetto. • 77 ans, une ser-<br />
viette ; au Capiiole, bureau <strong>de</strong>s épaves, un cha-<br />
pelet, un trousseau <strong>de</strong> clef*'; à M. Doumerc.<br />
faubourg Bonnefoy, 9. <strong>de</strong>s poignets et un <strong>de</strong>vant<br />
<strong>de</strong> chemise : a M. Roncé, pompier au poste<br />
Saint-Michel, une perruche ; "à M. Mazei, rue<br />
Bachelier, 20, un sac renfermant <strong>de</strong>s pointes :<br />
à Miie Artigue. rue du Poids-<strong>de</strong>-fHune. 8. un<br />
portemonnaie contenant une petite somme ; k<br />
M. Jules, gar<strong>de</strong>. promena<strong>de</strong> au" Grand-Rond, un<br />
chapeiet monté sur argent et un mouchoir en<br />
soie ; k M. Laval, rue Sesquières. 22. un chape-<br />
let ; k M. Bador, rue Ga'mbelta. 55. un porte-<br />
monnaie contenant une petite somme d'argent ;<br />
k M. Baudru. rue Alsace-Lorraine, 23, un trous-<br />
seau <strong>de</strong> chirurgie.<br />
A M. Airon (manchot), qui se tient, habituelle-<br />
ment k l'angle <strong>de</strong> ia rue d'Aussargues, un<br />
portemonnaie contenant une assez fone' somme<br />
et un chapeiet: au jeune Maire, avenue La-<br />
fayett». 10, une bague en or; M. Aragnon. rue<br />
Trente-Six-Ponts, 45, une médaille avec anneau<br />
en or ; à M. Cournè<strong>de</strong>, ailée Lafayette. 45, un<br />
cuilier a café en argent, à M. Huet, rue Saint-<br />
Rome. 21 (société <strong>de</strong>s chasseurs), un paquet<br />
contenant <strong>de</strong> ia tresse <strong>de</strong> soie blanche ; a Mlle<br />
Fouicher. rue Maury, 5. un veston d'enfant ; €<br />
M. Pujol. rue <strong>de</strong>s Puits-Vens, 1, un oorremon-<br />
naie contenant une petite somme; Mme Benetau,<br />
rue <strong>de</strong> ia Daura<strong>de</strong>. 3. un paroissien; M. Eknoër<br />
rue Riquet, 102, un porte-monnaie.contenant une<br />
petite somme ; à M". Fourca<strong>de</strong>. niace Maiabiau.<br />
6. une cief (passe-Dartout), déposé au bureau du<br />
quatrième arrondissement.<br />
sionomie royale — moins le nez bourbonnien — •<br />
avec un réel souci <strong>de</strong> ia vériïé historique.<br />
Là, s'arrêteront nos appréciations sur les au-<br />
tres interprêtes, car ia pièce était loin d'è;re<br />
sue, M. Charny, iui-mème, chose rare, tomba<br />
SOJS ie coup <strong>de</strong> notre critique, le rôie <strong>de</strong> Jac-<br />
aaes n'est 'pas. ce nous seiiibie, du domaine<br />
du mélodrame, mais bien <strong>de</strong> celui <strong>de</strong> laco-<br />
médie.<br />
A complimenter sans restriction : les divers<br />
costumes" aux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'époque, et _la mise en<br />
scène <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers actes, O. G.<br />
...<br />
Pour la Plus gran<strong>de</strong> joie <strong>de</strong> leurs compatrio-<br />
tes, les Àntibel, <strong>de</strong>puis hier, voyagent en<br />
Quercy,conformément aux traités passés par M.<br />
D. Vidal avec les principales viile's <strong>de</strong> ce'ite ré-<br />
gion.<br />
Leur pérégrinations <strong>de</strong>vant durer jusquau 8<br />
mai prochain, c'est k celte date seulement que<br />
les Àntibel. dont la succès B'acccoit à chaque<br />
représentation, reparaîtront sur l'affiche "du<br />
Théâtre-Français.<br />
Mardi prochain auront lieu les débuts <strong>de</strong> M.<br />
H. Cromvvell et <strong>de</strong> son théâtre électro-mécani-<br />
que.<br />
Aux Variétés. — Malgré les frais énormes<br />
qu'ont nécessité les représentations <strong>de</strong> Cen-<br />
drillon. la direction, cédant au désir <strong>de</strong> faire<br />
profiter ies petites bourses <strong>de</strong> ce ravissant spec-<br />
tacle, donnera, aujourd'hui dimanche, ies <strong>de</strong>ux<br />
<strong>de</strong>rrières <strong>de</strong> Cendrillon, k prix réduits, avec le<br />
concours du célèbre professeur Richard et sa<br />
meute <strong>de</strong> 20 chiens.<br />
C'eSt, irrévocablement, <strong>de</strong>mainn lundi,que sera<br />
donné, au bénéfice <strong>de</strong> Saint-Léon, la Dame <strong>de</strong><br />
chez Maxim, M. Fey<strong>de</strong>au. qui assistera k cette<br />
première et quia surveillé toutes les répétitions,<br />
s'est montré très satisfait <strong>de</strong>s interprètes et <strong>de</strong><br />
la ficon dont ia direction a monté son ouvrage.<br />
La,mise en scène sera en effet i<strong>de</strong>ntique k celle<br />
<strong>de</strong> Paris. Tous les décors accessoires, meubles,<br />
seront, neufs ; en un mot. rien ne manquera,<br />
jusqu'au fameux fauteuil estatique que ia direc-<br />
tion a fait venir <strong>de</strong> Paris.<br />
La Dame <strong>de</strong> chez Maxim sera assurément un<br />
très gros succès et durable.<br />
Trianon-Concert. — Le Trianon-Concert a<br />
ouvert ses portes <strong>de</strong>puis quelques jours.<br />
La troupe est intelligemment recrutée.<br />
Au premier rang. Mlle Marie Corteys. une<br />
fauvette qui chante délicieusement ia romance.<br />
Dans un autre genre. Mlie Amélie Loury. une<br />
gomtneuse « fin <strong>de</strong> siècle », se fait applaudir<br />
tous ies soirs. ,.<br />
Ordre, du jour : 1- Commune d'Anan, choix<br />
d'un immeubie pour la tenue <strong>de</strong> récoie pu-<br />
blique <strong>de</strong>s filles" ; 2- Commune <strong>de</strong> Montsau-<br />
nès, ouverture d'une école privée.<br />
titu<strong>de</strong> apportés dans le mon<strong>de</strong> du commerce et<br />
<strong>de</strong> l'industrie, un texte formel <strong>de</strong> loi déci<strong>de</strong> la<br />
résiliotion <strong>de</strong> plein droit <strong>de</strong>s polices d'assuran-<br />
ces k compter du jour où seront mises en vi-<br />
gueur les nouvelles dispositions législatives.<br />
pas indifférent au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
U ne sera<br />
fumeurs français c'auprendre aue son nar7i^<br />
a cigarettes favori, le ni* Abadi,. est é^a-<br />
apprecie par les fumeurs <strong>de</strong>s Etats<br />
employé par les divers mono-<br />
lement<br />
étrangers et<br />
pôles<br />
Cela explique le succès du lîiz Abadle<br />
penaant les 50 <strong>de</strong>rnières années<br />
Ce succès toujours croissant oblige les<br />
beuieux propriétaires <strong>de</strong> cette maroue es<br />
tee a agrandir leurs importantes Usines."<br />
La société anonyme <strong>de</strong>s Papiers Abad 'i»<br />
don inaugurer cette année dans les so'endi*<br />
veîlP. «"T* t?U ' eile Tient «'Gifler, <strong>de</strong> nou-<br />
velles macmnes construites d'après les éer-<br />
nndlst e<br />
rie!<br />
CU<br />
° ÛnementS <strong>de</strong> la SCtence et <strong>de</strong><br />
et<br />
S<br />
bfemnf i£ y S «? nt . teminé leu " travaux<br />
et bientôt cette Société sera en mesure <strong>de</strong><br />
Société <strong>de</strong>s Artistes dramatiques<br />
C'est aujourd'hui, k S h. i[4 du soir, que la<br />
société, en voie do formation, <strong>de</strong>s artistes dra-<br />
matiques, donnera sa première séance en la salle<br />
du jardin-Royai.<br />
Prix <strong>de</strong>s places : parterre et premier rang <strong>de</strong>s<br />
galeries. 2 fr,; parterre îe et 3e' rang <strong>de</strong>s gaie-<br />
ries. I fr.<br />
On trouve <strong>de</strong>s cartes chez MM. Martin, Rou-<br />
get, Cabroiier. marchands <strong>de</strong> musique; Laftau-<br />
ne, rue Alsace. 16; Beynie, rue Rigueoels. 16;<br />
"Viol, piace Montgaiilard, 8, Rivais,nie Pharaon,<br />
1, pâtissiers .<br />
L'usage <strong>de</strong> la Liqueur du Père Ker-<br />
maïui est recommandé en toutes saisons,<br />
car c'est un puissant digestif et un toniaue'<br />
préservatif <strong>de</strong> beaucoup d'aflections.<br />
Institut Dentaire f<br />
e^£ f a % p -f<br />
Pose <strong>de</strong>nts et <strong>de</strong>ntiers, s s oiaaue.s 5 croch<br />
auc.géne nidoui r . Extr., émail, aurif. Opérai<br />
s'doul r .Travauxsoignés et garantis. Prix mod'.<br />
et Tè e «,V n £Si' ^ nçaise n ' est ?ias <br />
r,~r,A..:. up ' lun oe ses meiii.o<br />
proatuts a<br />
vers car on le v<br />
«e ubac du mon<strong>de</strong><br />
te<br />
- ses meilleurs<br />
maintenant pour royaume l'uni-<br />
trouve dans tous les débits<br />
Courses <strong>de</strong> taureaux à <strong>Toulouse</strong><br />
Les six taureaux <strong>de</strong> SaUmanaue <strong>de</strong>stinés k la<br />
gran<strong>de</strong> course <strong>de</strong> cartel du dimanche 7 mai pro-<br />
chain, sont partis vendredi <strong>de</strong> Madrid, k <strong>de</strong>sti-<br />
nation <strong>de</strong> la piazza <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. Ces animaux<br />
prov ennent <strong>de</strong> la réontéa gana<strong>de</strong>ria <strong>de</strong> dona<br />
Carlota Sanchez dont la <strong>de</strong>vise est blanche, tt.<br />
dont la répuiation a été consacrée, k <strong>Toulouse</strong><br />
l'année <strong>de</strong>rnière. lors <strong>de</strong> ia beiia course<br />
aonna Reverte, le 14 juiile;.<br />
C'est dans cette course aue le uoisième tau-<br />
reau ce-Carlotta Sanchez laissa. mai°ré le= ca-<br />
paraçons, neuf chevaux pour i'arrastre<br />
La location pour cette' corriaa exceptionnelle<br />
che°30 V Ivnl. aU Laf& - veue - ae - Dtl ' 8 iman-<br />
ÂUTOIQBILES PEUGEOT<br />
Voitures a 2 et 1 places, livrables <strong>de</strong> suite<br />
l'usine.<br />
S'adresser SOULET, représentant, 25, rue<br />
Roquelaine, Touiouse.<br />
Spectacles-Concerts <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />
Du 30 avril<br />
Variétés. — A l li. 3^4. en matinée et le soir,<br />
8 h. 1(2, prix réduits à toutes ies places :<br />
Cendrillon, avec ie concours du professeur Ri-<br />
chard et <strong>de</strong> ses 20 chiens.<br />
Domain lundi, au bénéfice <strong>de</strong> M. Saint-Léon, la<br />
Dame <strong>de</strong> cliei Maxim, comédie-vau<strong>de</strong>vilie en<br />
3 actes <strong>de</strong> M. Fey<strong>de</strong>au.<br />
Théitre-Français. — A 1 h. 1;2. en matinée :<br />
Jean-Marie et Mon&iettr Chasse ; le soir k 8 h.<br />
et <strong>de</strong>mie, <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong> Coli/iette, pièce en 4 ac-<br />
tes, <strong>de</strong> MM. G. Lenotre et Martin."<br />
Théâtre <strong>de</strong>s Nouveautés. — A 2 heures, ma-<br />
tinée ; le soir, k 8 heures, représentation avec<br />
toute ia troupe.<br />
Trïanon-Théâtre. — De 2k5 heures <strong>de</strong> l'a-<br />
près-midi, matinée ; le soir, à 8 heures 1[2. re-<br />
présentation <strong>de</strong> Mlle Marie Cortys, <strong>de</strong> ia Scaia.<br />
Arènes <strong>de</strong>s Amidonniers. — A 2 heures 1[2,<br />
représentation éouestre oar le cirque Casuani.<br />
MUSIQUES mH-ITAlFïSS<br />
t.<br />
Programme du 30 avril<br />
De 3 a. à 4 h. ltS<br />
83' RÉGIMENT D'INFANTERIE. — GRAND ROND<br />
Marehe <strong>de</strong>s Mousquetaires (Kohnernan)<br />
2. Zamva. ouverture (Herold) ; 3, La Gitana<br />
valse (B"ucaio»8i) ; 4. Carmen, fantaisie (Bizet)<br />
5. Manon, fantaisie (Massenet) ; 6. L'Olym-<br />
pienne, polka (Chastan).<br />
ÉCOLE D'ARTILLERIE. — AI.LÉSS <strong>LA</strong>FATETTE<br />
1. Allégro militaire (Adrict); 2. Ouverture <strong>de</strong><br />
Timoléon (Méfeni); 3. ^1 Travers Champs, danse<br />
rustique ( L. Chic ) ; 4. Gavotte (Cézanne)<br />
5. Amour et Printemps . valse (Waidteufel)<br />
6. Sehiller Hartch (Meyerbeer); 3. Scènes alsa-<br />
ciennes : a) Le Bimanche, -6) Au Cabare;. c) Sous<br />
les .Tilleuls, d) Le Dimanche soir (J. Massenet)<br />
126' RÉGIMENT D'INFANTERIE. — COURS BILLON<br />
L Allegro (XXX) ; 2. Les Noces <strong>de</strong> Pigaro<br />
ouverture (Mozart) ; 8. Pitrrot puni, fantaisie<br />
'Cieutat) : 4. Gavotte ( G. Cézame) ; 5. L'Afri-<br />
caine, 'fantaisie iMeyerheer) ; 6. Les Sirènes<br />
vaise (Waidteu(eid).<br />
DANS LE DEPARTEMENT<br />
FOIX. — Cour d'assises. — A l'audience<br />
du 28 avril, ont comparu : Louis-Eugène<br />
Soulé, âgé <strong>de</strong> 40 ans, né à Brignoli.es (Yar) ;<br />
Paul-Antoine Agert, 35 ans, né à Saint-Lary<br />
(Ariège) et François Ciamens, 38 ans, né à<br />
Camoos (Lot-et-Garonne), sans profession ni<br />
domicile fixe.<br />
Ces individus — avec un Italien en fuite —<br />
sont accusés d'avoir commis plus <strong>de</strong> cent<br />
cinquante vols dans ies gares et tentatives<br />
<strong>de</strong> vols dans les maisonsparticuiières, et ce,<br />
dans la nuit, en réunion" <strong>de</strong> plusieurs per-<br />
sannes, avec escala<strong>de</strong> et effraction.<br />
Soulé a déjà subi huit condamnations,<br />
dont <strong>de</strong>ux à cinq mois, un an et un jour<br />
<strong>de</strong> prison nour vol et la <strong>de</strong>rnière par la cour<br />
d'assises d'Agen à huit ans <strong>de</strong> travaux for-<br />
cés et la relégation.<br />
Agat a été condamné treize fois sous son<br />
véritable nom et huit fois sous ie nom espa-<br />
nol <strong>de</strong> Carrero Salvadou qu'il avait adopté<br />
our éviter la rélégation.<br />
Ciamens a été condamné quatre fois pour<br />
vol et abus <strong>de</strong> confiance.<br />
Souié et Ciamens avouent les faits qui leur<br />
ont reprochés.<br />
SAINT-GIRONS. — Le tribunal correc<br />
tionnel a prononcé, ies 26 et 28 avril, les<br />
condamnations suivantes :<br />
Jules Lyons, 59 ans, sculpteur, sans domi-<br />
cile fixe, ivresse et outrasres à un commis-<br />
aire <strong>de</strong> poiiee: <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong> prison pour<br />
outrages et un franc d'amen<strong>de</strong> pour ivresse<br />
Pierre Raufast, 68 ans, <strong>de</strong> " Sentaraille<br />
coups et blessures sur sa femme: vingt-<br />
quatre heures <strong>de</strong> prison.<br />
Paui Auriac, 16 ans, <strong>de</strong> Boussenac, chass'<br />
en temps prohibé ; 50 francs d'amen<strong>de</strong> avec<br />
sursis.<br />
ARGEIN. — Une médaille d'honneur<br />
offerte à Notre-Dame <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s. — Sous<br />
ce titre, nous usons dans la Semaine catho-<br />
lique <strong>de</strong> Pamiers :<br />
Un touchant épilogue est venu clore le pèle-<br />
rinage Saint-Girbonais d'hommes seuls k Notre-<br />
Dame <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s. Avant <strong>de</strong> ouit.er la Grotte<br />
bénie <strong>de</strong> Massabieile. un vaiiiant chrétien <strong>de</strong> la<br />
paroisse d'Argein. entouré <strong>de</strong> plusieurs <strong>de</strong> ses<br />
compatriotes, venait déposer aux pieds <strong>de</strong> ia<br />
blanche Madone une médaille d'honneur qui<br />
tout récemment, avait été placée sur la poitrine<br />
<strong>de</strong> son courageux enfant. Aérien Bugat, préposé<br />
<strong>de</strong>s douanes dans ie département du Var." en<br />
récompense d'un acte da sublima dévouement.<br />
Un jeune enfant jouait, il y a quelaues mois<br />
sur ies bords <strong>de</strong> la Méditerranée ; tout k coup il<br />
disparut dans ies flots. Deux personnes se préci-<br />
pitent i une après l'autre, ooiir sauver la" mal<br />
heureuse victime; elles disparaissent à leur<br />
tour. Adrien Bugat, témoin ' <strong>de</strong> ce triple nau-<br />
frage, s eiance aussitôt dans l'abîme et ramène<br />
sur le rivage les trois êtres humains dont ia mer<br />
allait faire sa proie.<br />
Par un sentiment <strong>de</strong> tendre »iété, le jeune<br />
sauveteur, profitant <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> ses con-<br />
citoyens au pèlerinage national d'hommes k<br />
Notre-Dame <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s, a voulu que son père<br />
offrit en son nom k l'Immaculée," la médaille<br />
d'honneur si bravement conquise. De la plage<br />
lointaine, il assistait <strong>de</strong> ccéur k ce touchant<br />
hommage et s'unissait aux prières adressées k<br />
la Reine <strong>de</strong> ia France pour le saint et la prospé-<br />
rité <strong>de</strong> ia gran<strong>de</strong> patrie et <strong>de</strong> ia petite.<br />
I n Pèlerin d'Argein,<br />
MIEEPOIX. — Concert — Programme<br />
<strong>de</strong>s morceaux qui seront exécutés aujour-<br />
d'hui dimanche," <strong>de</strong> 2 à 4 heures, sur la<br />
gran<strong>de</strong> place, par la Société philharmonique,<br />
dirigée par M. A. Piquemal :<br />
1. Le Valeureux, allegro (Leboc) ; 2. Concor<strong>de</strong>,<br />
ouverture (Mezetti) ; 3. Belle Rose, redowa (J<br />
Bat) ; 4. La Médaille, d'or, fantaisie (Boisson);<br />
5. Le Pion, aliegro (Y).<br />
Baiser déSenclti<br />
On défend maintenant le sublime baiser,<br />
Véhicule <strong>de</strong> germe impur et <strong>de</strong> microbe...<br />
A ces contacts malsains ma bouche se dérobe,<br />
Quand je l'ai parfumée au Congo <strong>de</strong> Vaissier.<br />
André Reilhe, an savonnier parfumeur.<br />
NOUVELLES MILITAIRES<br />
Paris. 30 avril,<br />
Sont promus dans îe corps du contrôle <strong>de</strong><br />
'l'administration <strong>de</strong> l'armée :<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> contrôleur général <strong>de</strong> première<br />
ciasse. M. Hanimant, contrôleur général <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>uxième classe.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> contrôleur général <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième<br />
classe, M. Burgnard, contrôleur <strong>de</strong> première<br />
classe.<br />
Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> contrôleur <strong>de</strong> première classe,<br />
M. Chaumont. contrôleur <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième ciasse.<br />
Le lieutenant <strong>de</strong> vaisseau Viaud (Pierre<br />
Loti), est promu au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine <strong>de</strong><br />
frégate. M. Pierre Loti se trouvait au nom-<br />
bre <strong>de</strong>s lieutenants <strong>de</strong> vaisseau qui en appe-<br />
lèrent au Conseil d'Etat <strong>de</strong> leur mise a la<br />
retraite prématurée et obtinrent récemment<br />
rain <strong>de</strong> cause.<br />
ETAT CIVIL DS TOULOUSE<br />
que<br />
bCCBS DU 29 AVRIL<br />
Pierre Fort, 91 ans, rue St-Bertrand,<br />
tome Vidal, 48 ans. rue Mesnoul. 3 ;<br />
Bergeaud, rue Arago. 6 : Juies' Sicard.<br />
rue Meny. 21 : Jean Ferrioi. 30 ans, rue <strong>de</strong>s Fi<br />
latieis. 3;5 ; Jacques Perduzè, rue <strong>de</strong>s Chalets.56<br />
Antoine St-Genest, 76 ans, rue du Dix-Avril, 28,<br />
5 ; An-<br />
Antoin e<br />
52 ans,<br />
CnROMOlE M TWILOUS<br />
Les Hospices aux Radicaux<br />
M. Paget, vice<br />
vient<br />
<strong>de</strong>s hos^eYoe tSoS - la coinffiihSion<br />
•a démission." " 1 " VU ' :>D donner<br />
croire m ie rfr C£tte démi "ion s'il faut en<br />
«rt'pri e { e, ?? ra >n, est oue M. Yi-mié<br />
Wacêr dano* ^V*, cra <strong>de</strong>voi1, l ' ei a-<br />
WVces M R K 5611 d adt ? in *stration <strong>de</strong>s<br />
'déoS*' Boucher, membre sortant, in-<br />
î, a ^ ! '^i n<br />
ïfôone 0ï î <strong>de</strong> M ' Burss n. livrant<br />
S* P*«et i e , cons «l a soe majorité Radicale,<br />
h[v "- « l' J ZV^ 1 û '* Tai * rien À y<br />
Certes „ tsc *ke-<br />
»> nous coœpreaoaslotta U. Paget ait<br />
Pour les pêcheurs<br />
Pêcheurs, ne nèchez pas<br />
che — m les autres jouis.<br />
M. le ministre n'a<br />
préfet.<br />
Allo I M. le ministre, s, T g<br />
fériés 8 . 88 ' Pêch " S ' v ' p " 16 ^'manche et<br />
C0UKRIE8 ARTISTIQUE<br />
aujourd'hui diman-<br />
pas encore répondu au<br />
jours<br />
Foires <strong>de</strong> Mai<br />
ALLÉES <strong>LA</strong>FAYETTE<br />
^Théâtre mondain. - Représentation tous les<br />
Prochainement, eavertnre du grand établissi.<br />
ZS. 0010 ^ 0 ' 06 ^ °° ctem ' Emmanuel avec là<br />
GAGNEZ DE L'ARGENT<br />
en occupant agréablement vos loisirs par<br />
un travail aussi facile que rémunérateur.<br />
Dames, Messieurs et Demoiselles peuvent<br />
gagner chez soi <strong>de</strong> 4 à 5 francs par jour,<br />
selon adresse et produit.<br />
Ecrire au directeur du Transparleum .<br />
5, rue Duperré, Paris. (Timbre pour réponse),<br />
Contrôla CONSTIPATION et ses conséquences<br />
Véritables 8RAINS <strong>de</strong> SANTÉ du D r FRANCK<br />
ASSAINISSEMENT <strong>de</strong> l'INTESTIN.- routas PAarmac/ss.<br />
ACTION DE PARIS 19C0 '<br />
Séjour d'une o» plusieurs semaines àm i« :<br />
UA1DS HOTELS DO ÏBOCÀDÉROV<br />
construits spécialement à cet effet près do l'ïxpositloa.<br />
Billets <strong>de</strong> séjour <strong>de</strong>puis 135 francs la semaine<br />
libérables par paiements mensuels ou trimestriels.<br />
Oe prix comprend :<br />
Traaspsrt voyageurs et bagages dans Paris à arrivée et départ;<br />
Logement et 3 repas par jour ; 14 billets d'eutrée Exposition ;<br />
Excursion d'nne journée en voiture ; Bons <strong>de</strong> rêductim p«jf<br />
divers Grands Magasins; Police d'assurance contre acci<strong>de</strong>nt*.<br />
x.a monopole <strong>de</strong> Tente <strong>de</strong> ces billets a été concédé & :<br />
C* INTERN" DES WAGONS-LITS<br />
Souscrire et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r là Brochure explicative au<br />
teeaa Central: 3, Place <strong>de</strong> l'Opéra,<br />
Agent à <strong>Toulouse</strong> : J. Axais et L. Douzon<br />
5, rue Saint-Pantaléon.<br />
G<strong>LA</strong>DIATOR<br />
Telle est la marque que doit porter votre<br />
bicyclette. Aucune machine au mon<strong>de</strong> ne<br />
l'égale au poirt <strong>de</strong> vue solidité, rigidité,<br />
élégance et "douceur <strong>de</strong> roulement. C'est la<br />
bicyclette Gladiator oui gagne toutes les<br />
gran<strong>de</strong>s courses, parce'qu'eile est supérieure<br />
aux autres.<br />
Le modèle Universel est vendu 275 fr.<br />
Voyez-le : A la succursale <strong>de</strong> Gladiator,<br />
60, boulevard Carnot, à <strong>Toulouse</strong>.<br />
Verres<br />
nonces.<br />
avec Treillis: Voir aux an-<br />
aes<br />
Restaura -<br />
Police correctionnelle<br />
Audience du 29 avril<br />
Marie. Touja. domiciliée chemin <strong>de</strong> Bati<br />
venau du lait fortement additionna Imnu '<br />
Cet une reciaivUte. 210 francs d'amen<strong>de</strong><br />
-,;„~ vv ~— J «uJt contraventions k ia loi su- l'a<br />
hee aes chemins <strong>de</strong>JerM6_fr.n« dWn<strong>de</strong>.<br />
th^ CUUé <strong>de</strong> droit ' - M- T>«cos <strong>de</strong> Sa:nt-Ba<br />
theiemy, avocat, soutiendra sa th«se <strong>de</strong> doctorat<br />
en droit oan» une <strong>de</strong>s saiies <strong>de</strong> la Facuî é <strong>de</strong><br />
droit, mardi prochain, 2 mai. k 4 h lr du soir<br />
'V^rniin'àtlon 5 ^;<br />
uieai, aoiaus sous le reginoe dotal.<br />
po-<br />
Bascuie Saint-Miehe-1. — p 0ur - ansa <strong>de</strong><br />
partions, le service <strong>de</strong> la basouTe Sa^t-Michei<br />
•M interrompu jusqu'au 19 «ai prochain.<br />
Au Theatre-Français . — Colinette, nièce en<br />
quatre actes <strong>de</strong> MM. G. Lenôtre et' Gabriel<br />
_ irun. est une comeaie pseuao historioue dont<br />
laction se passe en 1815. au len<strong>de</strong>main<br />
Lent Jours et au oebut <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong><br />
loai'i xvin ? ï e , fort 8i P i
ETAT CiViL. PS TOUtGusg<br />
PUBLICATIONS DE MARIAGES DU 23 AVRIL<br />
Joseph d'Au<strong>de</strong>ric. orop. r. <strong>de</strong> ia Dalba<strong>de</strong>, 13,<br />
«t Suzanne Vezia, à Villeneuve <strong>de</strong> Paréage.<br />
Louis Besset.. journalier, rue Tournefeuille. 2,<br />
et Clémentine Deyt, à Cugnaux Haute-Garonne.<br />
Clément Bessières, place du Raveiin. 1,<br />
etHonré Poos. place intérieure Saint-CyDrien.<br />
Charles Brogail, négociant, rue Bayard. 39,<br />
•t Elisabeth DoTiat-Fourment, <strong>de</strong> la Patte d'Oie.<br />
Alexandre Caffcrt. greffier, av. Frizac, 5,<br />
t Marthe Capelia, rue Pars-aminières. 54. 9<br />
Pierrs Can<strong>de</strong>vilie, négociant place Alzarq,<br />
et Aiexandrine Brousse, s. prof., place Arzacq.<br />
Benoit Cazalbou, vétérinaire, au 25e dragons,<br />
et Emilie Baux, sans mofession, r. Sébastapol [3.<br />
Pascal David, emDl'oyé, avenue <strong>de</strong> Murer, 19,<br />
et Marguérite Boriïioure, COUD., même maison.<br />
Léon Davdé, emc, rue <strong>de</strong>s Trente-Six-Ponts, 4,<br />
et Léonie David, lisseuse, rue Caussa<strong>de</strong>, 2.<br />
Félix Gay, ferblantier, chemin <strong>de</strong> Lymairac,<br />
et Louise Fourmenty, avenue <strong>de</strong> la Patte-d'Oie.<br />
Jean-Marie Gayraud, forg.. rue Thionville, 16,<br />
et Marie Schueller, s. p., même rue, 9.<br />
Eugène" Gontié, nég. à Saint-Sulpice (Tarn),<br />
it Marguerite Sembres, s. p., r. Saint-Nicolas. 12.<br />
Auguste Laffont, voyageur. Fontaine Lestang,<br />
et Antoinette Bouton, à Villefranche (Hte-Gne.).<br />
JoseDh Lafont, emDioyé, rue Arzacq,<br />
et Joséphine Saint-Raymond, r. du Musée, 4.<br />
•' Charles Lafore, music. au 126e, à <strong>Toulouse</strong>,<br />
etJoséDhine Pollet, rue <strong>de</strong> i'Etoile, 24.<br />
GERÇURES DU SSSN<br />
Engelures, Piaies, Eczémas, Dartres, Démangeaisons,<br />
Hémorrhoï<strong>de</strong>s sont guéris radicalement<br />
Dar la POMMADE DE <strong>LA</strong><br />
SŒUR ANGELIQUE" (sans mercure).<br />
Envoi franco contre mandat-poste <strong>de</strong> 2 fr. 15<br />
Dépôt Pharmacie BENIT, rue Matabian, 42, Touloase<br />
S.<br />
LE CÉLÈBRE<br />
RÉGÉNÉRATEUR DES CHEVEUX I<br />
AVEZ-UOUS DES CliEVEUX GRIS?<br />
.AVEZ-VOUS DES PELLICULES?<br />
VOS CHEVEUX SONT-ILS FAIBLES OU<br />
mmffl'mmisWim TOMBENT-ILS.<br />
! Employez îe ROYAL. WINDSOR crui rend aux Cheveux gris la I<br />
oouîeur et la beauté naturelles <strong>de</strong> la jeunesse. Il arrête la chute <strong>de</strong>s<br />
i Cheveux et fait disparaître les Pellicules. Il est le SEUL Rêgêné- i<br />
ratettr <strong>de</strong>s Cheveux médaillé. Résultats inespérés. — Vente<br />
I touje-ars croissante. — Exiger sur les flacons les mots ROYAL WINDSOR,<br />
'e trouve chez les Coiffeurs-Parfumeurs, en flacons et <strong>de</strong>mi-flacons. -<br />
Entrepôt : 28, rue d'Enghien, PARIS<br />
r<br />
i Eav. f> sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du Prospectus contenant détails et attestations. '<br />
Se trouve a MONTAUBAN, chez M. "Victor Valadier, coiffeurparfumeur,<br />
39, rue Saint-Louis et rue Michelet, 1 ; — à<br />
MOiSSAC, Maison Fabos, coiffeur-parfumeur, Dlace Nationale;<br />
— à CASTELSARRASIN, T. Moudoulot, coiffeur-parfumeur,<br />
rue <strong>de</strong> la Vertu.<br />
S trouve à AUCH, chez M. Tajan, coiffeur-Darfumeur, rue <strong>de</strong><br />
la République; — à LECTOURE chez M."L. Trémont, coiffeur-parfumeur,<br />
place <strong>de</strong> la cathédrale; — à FLEURANCE,<br />
cez M. Boubée, coiffeur parfumeur, 33, rue Gambetta;<br />
àVIC-FEZENSAC, chez M.'Paul Cazaux, bijouterie-narf.<br />
Joseph Lafront. graveur, r. Pargaminières, 10,<br />
et Marguerite Rey. s. p. rue <strong>de</strong>s Saienques, 32.<br />
Jean Lartigau. émpi.. r. <strong>de</strong> la Provi<strong>de</strong>nce. 35.<br />
et Marie Lalourette. ménagère, rue Riquet. 6.<br />
BaDtiste Maurei, taii. d. pierres à Cr.-Daura<strong>de</strong>,<br />
et Lonise Barrion, s. p., à "Crois-Daura<strong>de</strong>.<br />
Antoine Maury; cocher, r. Gatien-Arnouit, 33,<br />
et Cyrille A<strong>de</strong>lle. ménag'êre, r. Canon-d'Arcole. 6.<br />
Marius Monca?sin, négociant, rue Bayard, 10,<br />
et Justine Brugait. s. r. rue Bayard, 39.<br />
François Pouloubart," journ., r. d. Quêteurs. 32,<br />
et TJursuie Tradères, couturière, même maison.<br />
Théodore Prat, rue Saint-Thomas-d'Aquin, 18,<br />
et Jeanne Terret. lingère. rue <strong>de</strong>s 35 Ponts, 70.<br />
Jean Régis, jardinier, à Lalan<strong>de</strong>,<br />
et Marguerite Caujolie, chemin d