SAM-20 - Cybergun

Les
nouveautés du
3 e trimestre 2004

II
Vive la rentrée...
Ce n’est pas un cri du cœur, j’aurais moi aussi préféré rester en vacances, mais les nouveautés
présentées pour ce vingtième numéro de Soft Air Mag vont vous faire oublier la plage, le soleil
et le farniente qui ont rythmé les deux derniers mois.
Nous allons commencer par une réplique pour les plus jeunes avec le Mini Sig 550. Tirant en rafale,
cet électrique est parfait pour une première approche du Soft Air.
La suite du numéro de SAM sera consacrée, chose rarissime, aux revolvers. En premier lieu, le
Taurus Raging Bull 6,5 pouces, un monstre par ses formes et une bête par ses performances. La
qualité de reproduction de cette arme n’a pas beaucoup d’autre pareil.
Suivra le Colt Python .357, un modèle de légende, immortalisé au cinéma par Yves Montand. Nous
vous proposons ici une réplique haut de gamme.
Pour finir, nous vous présentons une légende vivante du Soft Air, un homme sans lequel l’Air Soft
Gun ne serait pas ce qu’il est : l’inventeur, entre autres, du système Blow Back.
Adieu les vacances et vive le rentrée !
Stéphane Balle, rédacteur en chef
Pour nous contacter :
Soft Air Mag,
Tél. : 06 12 89 70 65
balle@freesurf.fr
Actualités Page III
Mini Sig, mais il fait le maximum Page IV
Nouveauté dans le segment des Mini-Gun, ce Sig 550 a tout
pour vous accompagner dans la découverte du Soft Air.
Taurus Raging Bull, un monstre à ne Page VI
pas mettre entre toutes les mains
Magnifique revolver, avec son calibre de 8 mm, ce Taurus vous
procurera des sensations incomparables. À lire immédiatement.
L’interview Page XI
Suite de notre tour de France des revendeurs spécialisés dans
le Soft Air.
Colt Python .357, Page XII
une star de cinéma
Réplique au réalisme particulièrement soigné, ce Colt Python
.357 vous transportera dans l’univers d’Yves Montand ou de
Jean-Paul Belmondo.
Tazo Kobayashi, une légende Page XIV
dans le monde du Soft Air
Voici le parcours de l’inventeur du Blow Back et de bien
d’autres choses.
Les anciens numéros Page XV
Vous pouvez commander tous les anciens numéros de
Soft Air Mag.
Soft Air Mag

Colt M4A1
encore et
toujours, mais
pour toutes
les bourses
Cybergun, après nous avoir proposé la version
manuelle (spring) du Sig 552, consolide
sa gamme d’armes longues. Même qualité
de finition que la réplique suisse, ce
M4A1 est la reproduction du tout dernier
modèle du fabricant américain avec une
crosse rétractable à 6 positions. Avec un
poids proche des 2 kilos (1,920 kg), une
puissance des prototypes 0,55 joule, un
chargeur de 300 billes, le nouveau M4A1
bénéficie d’un Hop Up dernière génération
BAX et, ce qui ne gâche rien,
ajustable en fonction du type
de billes utilisé. Autre grande
nouveauté par rapport aux
modèles précédents, il se
démonte comme le vrai. On
pourra séparer la carcasse
haute de la carcasse
basse. Disponible courant
octobre, il va falloir s’armer
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Soft Air, inscrivez-vous à infos@cybergun.com
Attention le voilà
On vous l’a présenté en avant-première dans le n°19 de SAM, à ce moment le Desert
Eagle .50AE CO2 n’était pas encore disponible. Il est enfin arrivé en boutiques. Pour satisfaire
votre curiosité, voici le packaging retenu pour ce monstre en puissance. En plus
d’une finition magnifique avec sa culasse et son canon métal, il est livré dans une superbe
mallette pouvant contenir billes, gaz et accessoires. Pour que les capsules de CO2 ne
soient pas en vrac dans la mallette, elle offre la possibilité d’en « clipser » 5 à l’intérieur
du couvercle. Prix public conseillé 219 euros.
Soft Air Mag
de patience pour découvrir ce qui pourrait
bien être le prochain « maître » de la catégorie.
Côté prix, un gros effort sera consenti
et vous pourrez acquérir ce M4A1 pour
moitié moins cher que le modèle électrique.
Sig Pro 2340
électrisé
Avec le Taurus PT 92 et le Desert Eagle
.50AE électrique (voir SAM n°12), la gamme
des Air Soft Gun électriques (rien à voir
avec les Mini-Guns présentés dans ce
numéro) était un peu légère. Voici un renfort
de poids avec le Sig Pro 2340. La
marque suisse Sig a remporté le « marché
du siècle » en faisant adopter un dérivé du
2340 à la Police nationale, la Gendarmerie
et les Douanes. Cette réplique permettra,
comme les modèles précédents, un tir en
semi-automatique peu onéreux grâce au
fonctionnement à piles. Disponible en
septembre.
LOI INFORMATIQUE ET LIBERTÉ: Selon la loi informatique et liberté du 06.01.1978, les noms, prémons et adresse de nos clients sont communiqués à nos services internes, sauf opposition motivée. Ces informations pourront faire l’objet d’un droit d’accès ou de rectification dans le cadre légal.
III

C’est le dernier venu d’une grande famille, le « Minigun
» Sig 550 est réservé aux plus jeunes d’entre
nous. Sa faible puissance, 0,07 joule, est parfaitement
adaptée à nos chères têtes blondes.
Texte et photos : Stéphane Balle
Les amateurs avertis d’Air Soft Gun
doivent se demander, quel est ce
« truc » qui ressemble vaguement
à un Sig 550 ? Contrairement aux autres
modèles présentés dans Soft Air Mag, ce
dernier ne respecte pas les proportions de
l’arme réelle. Et bien, je vous présente
donc un « Mini-gun ». Cette famille a été
développée pour les jeunes – et afin de ne
pas effrayer les voisins – et elle a pour par-
Fiche technique :
Marque :
Modèle : Mini 550
Type : Electrique
Longueur : 30 m
Hauteur : 16 mm
Capacité du chargeur : 80 billes
Vitesse à la bouche : 0,07 J
Matière : ABS
Fabricant : Cybergun
Référence : 280960
Prix public généralement constaté : 35,90 e
Billes conseillées : 0,12 g
Autres : Les organes de visée sont
fixes. Pour tirer, il faut impérativement
maintenir le sélecteur de tir appuyé.
ticularité de ne pas posséder les dimensions
exactes. Plusieurs modèles existent,
les Colt M16 et XM177, la Kalashnikov
AK-47, ou encore la MP5 (voir SAM n°4).
Comme vous pouvez le constater, tous ces
modèles sont des armes dites longues. Les
formes anamorphosées renforcent le
Le Mini Sig 550 ne fonctionne qu’une fois le sélecteur
de tir actionné. Une pression vers le bas et la
rafale part. Dans un souci de détails, le fabricant a
reproduit, avec un peu de fantaisie, le système de
couplage des chargeurs breveté par Sig.
IV Soft Air Mag

Les proportions de cette réplique ne sont pas respectées, c’est le cas pour toute la gamme « Mini-gun ».
En revanche, le cache-flamme et les organes de visée sont représentés. On peut aussi noter la composition
bicolore (noir et kaki) du Mini Sig.
Ce Soft Air fonctionne avec des piles bâtons LR06, au nombre de 4. Elles se logent dans la poignée. Une
languette en plastique fait office de verrou.
« look » jouet et ainsi évitent tout malentendu.
Le modèle qui nous intéresse aujourd’hui
est le Sig 550, grand frère du 551 et du 552
que nous vous avons présentés dans le
dernier numéro de SAM. C’est un fusil
d’assaut développé pour les forces armées
suisses.
Le Mini-gun,
une sensation particulière
La particularité des « Mini-gun » réside
dans leur fonctionnement. Ce dernier est
un Air Soft Gun électrique, oui vous avez
bien lu, ÉLECTRIQUE. Alimenté par quatre
piles bâtons de 1,5 volt, de type LR06, il
tire en rafale. La simplicité de fonctionnement
est un atout, tout comme l’absence
d’entretien, bref tout a été pensé pour en
faire un objet ludique.
Bien que les formes originelles ne soient
pas respectées, tout y est. La crosse évidée,
les ouvertures du cache-flamme, le
système de visée qui, soit dit en passant,
sert de trappe pour le remplissage des
billes, le chargeur avec une imitation du
système de couplage utilisé sur les vraies
armes, le sélecteur de tir et, cerise sur le
Soft Air Mag
gâteau, les pieds amovibles de support
pour le tir longue distance.
Comme je vous le disais, le principe de
fonctionnement est enfantin. Après avoir
installé les piles dans la poignée pistolet,
en faisant attention au sens d’introduction,
il vous suffit de repérer le petit téton qui
Les organes de visée sont présents ; bien évidemment,
il est utopique de vouloir s’en servir.
se trouve juste derrière la hausse et, avec
l’ongle du pouce, ou d’un autre doigt, de
tirer la trappe de remplissage des billes.
Vu la faible puissance de la réplique, je
vous conseille d’utiliser des billes de 0,12g
(billes jaunes), la capacité du chargeur
étant de 80 billes. Voilà votre Sig 550 prêt.
C’est le sélecteur de tir qui fait office de
sécurité et de bouton marche/arrêt. Il faut
donc, avec le pouce, baisser le sélecteur et
simultanément appuyer sur la queue de
détente. C’est alors que le petit moteur
électrique se met en marche, il compresse
une petite pompe qui, en libérant l’air
accumulé, éjecte la bille. Le moteur, donc
le tir, s’arrêtera lorsque vous relâcherez le
sélecteur.
Si nous étions en présence d’un Soft Air
« classique », on pourrait regretter la
brillance des plastiques, mais là pas de
telle critique. Le réalisme est accentué par
l’utilisation du noir et du kaki, qui lui
donne un « look » militaire.
Avec un prix de 35,90 euros, le « Mini-gun »
Sig 550 s’intègre très bien dans la gamme
des solutions pour commencer la passionnante
aventure du Soft Air. ❍
Tout y est sur ce « Mini-gun », même les pieds rétractables sont opérationnels. Comme les autres répliques
de la même famille, les billes se chargent par le haut de la réplique au niveau des organes de visée.
V

On a tous eu la même réaction
lorsque dans le film
« Wasabi » de Luc Besson,
Jean Reno sort son arme. On
s’est tous dit « mais qu’est
ce que c’est ce monstre ? ».
Ce monstre, c’est un Taurus
Raging Bull. Dans le film,
Jean Reno utilise la version
de 8,375 pouces chambrée
en .44 Magnum. En ce qui
me concerne, après avoir eu
la possibilité de tester la
réplique à gaz, fabriquée
par Marushin, de la version
de 6,5 pouces chambrée en
.44 Magnum, j’ai tenu à vous
présenter ce revolver hors
du commun.
Texte de Laurent Kacher
Photos : Stéphane Balle
En réalité, le Raging Bull est fabriqué
par la firme brésilienne
Taurus. À la base, ce revolver
simple et double action est chambré en
.454 Casull, une munition réservée à la
chasse et étant environ deux fois et demie
plus puissante que le .44 Magnum. Mais, il
est aussi disponible dans d’autres
calibres : .41, .44 Magnum et .480 Ruger. Le
catalogue de Taurus propose trois tailles
différentes pour ce revolver : 5 pouces,
6,5 pouces ou 8,375 pouces.
La version de 6,5 pouces chambrée en
.44 Magnum pèse 1,240 kg. Elle mesure
30,5 cm de long pour une longueur de
canon de 16,55 cm. Sa hauteur est de
15,75 cm et sa largeur est de 4,55 cm. Ce
revolver est proposé par Taurus en inox ou
bleuté. La capacité du barillet est de
6 coups. Le système de rotation du barillet
est le même que sur les revolvers Smith &
Wesson. Il tourne donc de droite à gauche
contrairement aux modèles de la firme Colt
Comme sur les revolvers de conception
actuelle, on peut utiliser cette réplique
de Raging bull en simple action.
VI Soft Air Mag

Photo Denis Wittner/Cybergun
par exemple. Cette arme a la particularité
d’avoir un compensateur de recul usiné,
composé de quatre orifices de chaque côté
du canon, ce qui est particulièrement
appréciable au vu la munition utilisée. En
effet, la présence d’un compensateur
donne une meilleure stabilité à l’arme lors
du tir en évitant au canon de trop se relever
à chaque coup. D’autre part, ce revol-
Gros plan sur le système de réglage du Hop Up.
Soft Air Mag
ver dispose d’un double système de verrouillage
du barillet : un bouton classique
comme sur tous les revolvers et un deuxième
bouton situé à l’avant du barillet. Pour
dégager le barillet, il faut donc actionner
ces deux boutons en même temps.
Comme tous les revolvers Taurus récents,
le Raging Bull dispose du fameux système
de sécurité breveté par la firme. Cette
sécurité a la particularité d’être activée en
tournant, dans le sens des aiguilles d’une
montre, une vis située à l’arrière du chien
à l’aide d’une clé, sérigraphiée du logo
Taurus, fournie lors de l’achat du revolver.
Une fois la sécurité activée, le chien ne
peut plus effectuer sa course, ce qui
empêche de fait d’utiliser le revolver. La
crosse est en caoutchouc noir et sa forme
est anatomique, ce qui permet une
meilleure prise en main de l’arme ainsi
qu’un meilleur confort lors du tir. À l’arrière
de cette crosse, on trouve un insert en néoprène
rouge qui absorbe les chocs afin
Fiche technique :
Marque :
Modèle : Raging Bull
Type : Gas
Longueur : 305 m
Hauteur : 157,5 mm
Poids : 840 kg
Capacité du chargeur : 6 billes
Vitesse à la bouche : 1 J
Matière : ABS
Fabricant : Marushin
Référence : 210360
Prix public généralement constaté : 249 e
Billes conseillées : 0,20 et 0,25 g
Autres : Calibre 8 mm. Fontionne en
simple et double action.
Organes de visée : guidon de
type « Patridge » et hausse
réglable. Le Hop Up est
réglable.
que le départ du coup ne soit pas trop
durement ressenti. Le guidon est du type
« Patridge » et la hausse est réglable en
dérive et en élévation. Enfin, la détente
est douce, ce qui permet de compenser
avec le poids et la taille du revolver lors du
tir. La conception générale de l’arme permet
donc à l’utilisateur d’effectuer des tirs
d’une précision remarquable. Vu la munition
utilisée, Taurus a par ailleurs prévu un
rail de montage d’optique pour ce revolver.
Ce dernier se fixe à même la carcasse
à l’aide de deux vis afin qu’il ne se détache
pas lors du départ du coup. Dès lors,
toutes les possibilités d’utilisation sont
envisageables : tir de précision sur longue
distance, chasse (uniquement dans les
pays qui l’autorisent)...
Une révolution dans le
monde du Soft Air
Cette réplique est une révolution dans le
monde de l’Air Soft. En effet, c’est la première
réplique au monde, tous types
confondus, à utiliser des billes de 8 mm
(voir encadré). On comprend alors aisément
pourquoi Marushin a qualifié la série dont
La boîte recèle quelques accessoires indispensables
comme un sachet de billes 8 mm et le chargeur de
douille. Mais le fabricant nous a réservé une petite
surprise. Il a joint un rail, avec une clef Allen, pour
monter une lunette de visée ou un point rouge.
VII

fait partie ce revolver de « Maxi ».
Esthétiquement, c’est une belle réplique
de la version en acier inox. La qualité du
chrome, qui donne au revolver une couleur
mate, est très réaliste. En comparaison,
cela n’a rien à voir avec le chrome brillant
utilisé par KWC pour ses répliques de Colt
Python. Les marquages sont fidèles au
modèle original. Ainsi, sur le côté gauche
de l’arme, on peut lire au niveau du canon :
« .44 Magnum » et « Raging Bull (en italique)
». Sur la droite, on trouve le logo
Taurus entre le barillet et la crosse. Sous le
barillet, il est inscrit « Taurus Int. MFG
Miami FL USA » ainsi que « Marushin
Industry Co. Ltd Made in Japan, ASGK ».
Sur le canon, côté droit, il est inscrit
« Taurus » ainsi que le sigle « ® ». Enfin, de
chaque côté de la crosse, on peut voir un
mini-logo Taurus. La particularité de ces
marquages, c’est qu’ils sont bien mis en
valeur grâce à une gravure en creux mais
aussi grâce à une peinture noire qui les fait
bien ressortir, et ce, surtout par rapport à la
couleur inox de la réplique.
Les dimensions de la réplique sont
conformes au modèle original. Son poids
par contre est moins important, ce qui est
dommage. Cependant, avec 840 g, il se
place parmi les revolvers les plus lourds
du marché loin devant les répliques de
KWC ou de Marui.
Mécaniquement, Marushin a très bien
reproduit ce revolver. Le compensateur de
recul, situé à l’avant du canon, avec
ses quatre orifices de chaque côté du
canon est conforme à l’original mais ce
n’est que de l’esthétique car il n’est d’au-
La qualité de fabrication et le souci de détails présentés sur cette réplique sont
tout bonnement exceptionnels.
Gros plan sur la valve de chargement
du gaz.
cune utilité sur la réplique.
En ce qui concerne le
barillet, Marushin a bien
copié le double système
de verrouillage. Il faut donc
bien faire jouer les deux
boutons en même temps
afin de déverrouiller le
barillet. Cela peut être
assez gênant car il faut se
servir de ses deux mains en
même temps. Mais, avec
un peu d’habitude, vous vous y ferez. Vous
constaterez au départ, que le jeu du
barillet à l’ouverture et à la fermeture n’est
pas très fluide. Cela vient peut-être d’un
ajustage trop précis de la part du fabricant.
Cependant, ce défaut, si vous trouvez que
c’en est un, peut être corrigé par un rodage
et par la lubrification des parties mobiles
du barillet.
Cette réplique est l’une des rares à permettre
à l’utilisateur de sortir les douilles
et de les manipuler. Mais cela n’est pas
sans raison. En effet, c’est à l’intérieur de
ces douilles que se logent les billes. Ces
douilles sont des reproductions quasifidèles,
en terme de taille, des douilles de
.44 Magnum. Pour les sortir du barillet, il
faut d’abord le dégager, puis pousser le
levier situé à l’avant afin que les douilles
se dégagent de leur logement. Pour les
remplir, il faut tout d’abord insérer une
bille de 8 mm dans chacune d’elles, notez
bien qu’il faut une seule bille par douille
et non quatre comme sur les revolvers
KWC par exemple. Puis, à l’aide de la petite
tige en plastique noir fournie avec la
réplique, enfoncez chacune des billes afin
qu’elles soient bien en place au fond des
douilles, on entend alors un léger « clic ».
Pour vérifier si les billes sont bien mises
en place, vous n’avez qu’à retourner les
douilles. Si une bille tombe, c’est qu’elle
n’était pas mise correctement.
Le système de sécurité spécifique des
Raging Bull est lui aussi bien reproduit.
Ainsi, le fabricant fournit lors de l’achat,
une clé, sérigraphiée du logo Marushin
malheureusement, qui permet de tourner
une vis située comme l’original à l’arrière
du chien. En tournant cette vis dans le sens
des aiguilles d’une montre, vous activerez
la sécurité. En effet, la vis va ressortir, ce
qui empêchera au chien d’effectuer sa
course complètement lorsqu’on le sollicitera,
et inversement. Sur cette réplique, il
y a une deuxième sûreté qui n’est pas présente
sur le modèle original. En effet, au
Japon, la législation exige que toutes les
répliques d’armes aient une sécurité apparente.
Sur le Raging Bull, cette sécurité se
situe au niveau du bouton traditionnel de
verrouillage du barillet. Pour activer la
sécurité, il faut déplacer ce bouton vers
l’arrière du revolver. Quoiqu’il en soit, les
deux sécurités sont fonctionnelles, vous
pouvez donc activer l’une, l’autre ou les
deux à votre guise. Le résultat sera de
toute façon le même.
La détente est bien reproduite. Je trouve
que la course de cette dernière est très
satisfaisante en simple action, d’autant
plus qu’on sent bien la bosselette avant
que le coup ne parte. Mais, en double
action, je la trouve vraiment trop longue.
Cela m’a d’ailleurs posé des problèmes
lors des essais de tir en termes de précision.
La crosse, elle aussi, est une belle réplique
de l’original, puisqu’on retrouve même
l’insert rouge à l’arrière de celle-ci. La
seule différence, c’est qu’elle n’est pas en
caoutchouc mais en plastique ce qui peut
provoquer, en fonction de la pression
qu’on exerce sur elle, des bruits peu
agréables. Malheureusement, vous ne
pourrez pas la troquer contre un vraie. En
effet, c’est au niveau de la crosse que se
situe le réservoir de gaz. La forme de la
crosse est donc spécifique pour s’adapter
autour du réservoir de gaz. Il faudra
donc vous contenter de la réplique.
Personnellement, je trouve que la crosse,
sur l’original tout comme sur la réplique,
est disproportionnée par rapport au reste
du revolver. Cela pose donc des problèmes
pour des gens comme moi qui ont
des mains de taille moyenne, car la distance
entre la crosse et la détente est trop
importante et amplifie les problèmes de
stabilité de l’arme et donc de précision
lors du tir.
La hausse est réglable de haut en bas et de droite à gauche. Vous n’aurez plus
aucune excuse pour rater la cible.
VIII Soft Air Mag

Les organes de visée sont conformes à
l’original. Ainsi, le guidon est du type
« Patridge » et la hausse est réglable en
élévation et en dérive. Bien que les indications
de réglages soient gravées sur la
hausse, je tiens à vous les rappeler. Tout
d’abord, munissez-vous d’un tournevis à
tête plate. Pour régler la hausse en hauteur,
tournez la vis qui se situe sur le haut
de la hausse dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre pour faire monter la
hausse, comme indiqué par la flèche, et
inversement pour la faire descendre. Pour
la régler en dérive, vous trouverez la vis de
réglage sur le côté droit de la hausse. De
même, comme indiqué, tournez la vis dans
le sens des aiguilles d’une montre pour
faire bouger la hausse vers la droite et
inversement.
Enfin, ce revolver est livré avec une
réplique en métal du rail de montage d’optique.
Contrairement à l’original, il n’est
pas écrit Taurus dessus, et sa conception
et son système de fixation ne sont pas les
mêmes. Ainsi, il est fait en deux parties.
Pour le fixer, vous avez besoin de la clé
Soft Air Mag
Ci-dessus, à droite
et ci-dessous.
Processus de chargement
des douilles.
Ci-contre.
Le Taurus Raging Bull
est un revolver ; pour
accentuer le réalisme
de la réplique,
Marushin a mis des
fausses douilles indépendantes.
Allen fournie ainsi que des trois vis fournies.
Le rail se fixe au niveau des ouvertures
sur le canon de telle sorte que la partie
la plus longue du rail se situe à l’arrière
du revolver. Si Marushin a décidé de ne
pas reproduire le système de fixation
comme sur le modèle original, c’est parce
qu’il n’y a aucun risque que le rail se
détache lors d’un tir. Ce rail est du type
weaver. Vous pourrez donc y fixer n’importe
quel type d’aide à la visée : point rouge,
laser, lunette... (exemple 263850 chez
Cybergun)
Qu’en est-il
des performances ?
Pour utiliser la réplique, il faut tout
d’abord remplir le réservoir de gaz. La
valve de remplissage se situe sous la crosse.
Comptez environ quatre secondes de
remplissage. N’utilisez pas de green gaz
car ce dernier est trop puissant pour cette
réplique. En plus, cela n’est pas nécessaire
car le gaz Cybergun est largement suffisant
pour la faire fonctionner. Puis, il faut
insérer les billes dans les douilles. Pour
cela, ouvrez le barillet, sortez les douilles
et insérez les billes comme indiqué précédemment.
Attention à bien utiliser des
billes de 8 mm, sinon elles ne tiendront
pas au fond des douilles. De plus, cette
réplique n’est pas du tout faite pour l’utilisation
de billes d’un autre calibre. De
même que les pistolets tirant des billes de
6 mm ne sont pas faits pour tirer des billes
de 8 mm. Vous n’arriveriez de toute façon
pas à remplir le chargeur de votre
réplique. Ensuite, replacez les douilles
dans le barillet et refermez ce dernier.
Comptez environ une minute pour effectuer
dans son intégralité l’opération de
remplissage des douilles. Cependant, avec
un peu de doigté et d’entraînement, vous
pourrez faire baisser cette moyenne. Une
fois ces opérations effectuées, vous pouvez
enfin tirer. Si vous trouvez que la trajectoire
de la bille n’est pas assez recti-
Ci-dessous, de gauche à droite.
La qualité de fabrication est exceptionnelle, les
marquages en sont la parfaite illustration.
IX

Gros plan sur le double système de verrouillage du barillet. Les « boutons » se trouvent à l’avant et à
l’arrière du barillet.
ligne, notez que cette réplique dispose
d’un système Hop-up réglable. La tirette
de réglage se situe au-dessus du barillet
près du canon. Pour faire monter les billes,
tirez le bouton vers l’arrière et inversement
pour faire baisser la bille jusqu’à ce
que vous obteniez la trajectoire souhaitée.
Sachez que vous pourrez tirer environ cinquante
coups avec un plein de gaz. Cela
offre donc une meilleure autonomie mais
aussi permet de faire des économies au
niveau du portefeuille. Les raisons pour
lesquelles cette réplique est peu consommatrice
de gaz sont faciles à comprendre.
En effet, ce revolver est conçu de telle
sorte que le gaz est seulement utilisé pour
la propulsion de la bille et non pour le
fonctionnement de l’arme comme de nombreux
pistolets Blow Back. L’autre raison,
c’est que le gaz a largement le temps de se
détendre entre deux opérations de rechargement.
Cependant, je suis persuadé que
l’on n’aurait aucun problème si on tirait en
continu.
Côté puissance, vous ne serez pas déçu.
En effet, la bille est propulsée à environ
Taurus a mis au point un système révolutionnaire pour la sécurité
de ses armes. C’est une clef unique qui verrouille le percuteur et
empêche le fonctionnement de l’arme. Et bien, Marushin l’a reproduit
sur sa réplique de Raging Bull.
80 m/s à une puissance d’environ un joule.
Cela est assez remarquable étant donné le
poids du projectile propulsé (0,34 g contre
0,25 g au maximum pour les billes de
6 mm). À titre de comparaison, c’est la
puissance moyenne d’un fusil électrique.
Cela a de quoi faire taire ceux qui penseraient
que le poids de la bille est un handicap
en terme de puissance.
Côté précision, j’ai été par contre un peu
déçu. En effet, bien que je n’aie pas fait
moins bien qu’un 7 sur la cible, le groupement
de mon tir était assez mauvais. Mais,
je pense que cela est dû notamment au fait
que ma main n’est pas adaptée à la crosse
et à l’espace crosse-détente, ou à mon
manque d’habitude des détentes de revolvers.
Je me suis rendu compte lors de l’essai
sur cible que je n’étais pas du tout à
l’aise dans la prise en main de ce revolver
et que donc je reportais tous mes efforts
sur la pression que je devais exercer sur la
détente et non plus sur ma cible.
Toutefois, c’était plus prononcé quand je
tirais en double action qu’en simple
action.
En conclusion, je trouve qu’esthétiquement
et mécaniquement c’est une belle
réplique. Mais, personnellement, je trouve
que ce revolver est beaucoup trop gros. Ce
n’est pas une arme adaptée à toutes les
mains. Cependant, si vous sortez ce revolver,
et que vous tirez avec, vous en impressionnerez
plus d’un. Et vous les ferez peutêtre
craquer pour ce modèle ou pour l’un
des autres modèles tirant du 8 mm. ❍
Avantages et
inconvénients
du 8 mm :
Avantages :
- Aucun modèle utilisant des billes de
8 mm n’est Blow Back, ce qui signifie
qu’ils utilisent uniquement le gaz pour
propulser la bille ;
- étant donné le poids de la bille, le fabricant
a dû réfléchir à des systèmes de propulsion
plus performants, d’où des
vitesses et des puissances de tir plus
importantes. Les billes de 8 mm sont plus
lourdes (0,34 g) et donc plus stables dans
l’air, ce qui augmente nettement la précision.
On utilisera les répliques tirant des
billes de ce calibre pour faire du tir sur
cible. De plus, la trajectoire de la bille est
plus visible et on voit mieux l’impact
qu’elles font sur la cible ;
- la bouche du canon est plus réaliste,
puisque plus grosse en diamètre.
- Marushin a produit des modèles rares et
qui n’avaient pas encore été réalisés (US
M1, Colt Anaconda, Taurus Raging Bull...) ;
- les modèles sont souvent fabriqués
dans des matériaux plus lourds, étant
donné qu’ils ne sont pas Blow Back, leur
poids ne les empêchera pas de fonctionner.
Inconvénients :
- Le prix des billes 8 mm est 6 fois plus
élevé que celui des billes de 6 mm ;
- les paquets de billes 8 mm ne sont proposés
que par contenance de 500 billes ;
- il n’y a que les modèles prévus pour ce
calibre qui tirent des billes de 8 mm, et
par conséquent, on ne peut pas utiliser
des billes d’un autre calibre (elles
seraient trop petites). L’inverse est vrai,
on ne peut pas utiliser les billes de 8 mm
avec d’autres modèles ;
- cela oblige à avoir deux types de billes
(si on a des répliques tirant des billes
6 mm et d’autres tirant des billes 8 mm) ;
- les Air Soft Gun ne sont pas Blow Back,
ce qui enlève un certain réalisme.
X Soft Air Mag

Dans le quartier chic de la capitale, Lætitia nous
accueille dans le tout nouveau Cybergun Store. Son
expérience et une approche féminine du Soft Air combleront
les amateurs du XVI e arrondissement de Paris
SAM : Depuis combien de temps vous
êtes-vous spécialisés dans le Soft Air ?
Lætitia Tausch : Cela fait bientôt 4 ans que
je pratique le Soft Air.
SAM : Comment en êtes-vous venus à vous
intéresser à ce domaine ?
L. T. : On peut dire plutôt que c'est le
domaine qui est venu a moi. En effet après
avoir débuté ma carrière dans le jouet, on
m'a proposé le poste de responsable d'un
magasin CYBERGUN qui venait de s'ouvrir.
La magie du Soft Air a ensuite opéré et me
voila toujours aussi motivée 4 ans plus
tard.
SAM : Qu’est-ce qui fait à vos yeux l’intérêt
de ces produits ?
L. T. : L'intérêt de ces produits c'est que ce
sont de superbes répliques qui permettent,
soit de les collectionner soit de tirer
sur une cible chez soi en toute sécurité.
SAM : Quel est à votre avis le public le plus
attiré par le Soft Air?
L. T. : Les collectionneurs, les enfants, les
« gamer »... en majorité des hommes.
Soft Air Mag
SAM : Comment jugez-vous la qualité d’un
produit ?
L. T. : Tout d'abord on juge le produit en
regardant son aspect puis le réalisme, le
poids, sa fiabilité, la précision, la solidité...
SAM : Quels sont à votre avis vos atouts sur
le marché ?
L. T. : Nous sommes un magasin CYBER-
GUN, c'est-à-dire spécialisé en Air Soft Gun
nous avons une gamme complète pour
tous les budgets et tous les goûts. Notre
but est de satisfaire le client tant au niveau
conseil, choix, prix, que du service après
vente.
SAM : Votre coup de cœur ?
L. T. : Mon coup de coeur? le Desert Eagle
CO 2 . Une arme qui allie puissance, convivialité,
simplicité avec la possibilité de
tirer soit en coup par coup soit en rafale....
un pur bonheur
SAM : Pour finir une dernière question,
n’est-ce pas dur pour une femme de vendre du
Soft Air ?
L. T. : Non, au contraire ça rassure les
mamans.
CYBERGUN STORE,
140 Avenue Victor Hugo,
75016 Paris.
Tél. : 01 56 26 01 94
XI

Le Colt Python .357 Magnum a
été commercialisé en 1955, ce
revolver double action est une des
armes les plus populaires au monde.
Il est si populaire qu’un film français
réalisé en 1976 porte son nom. Il s’agit
de « Police Python 357 » réalisé par Alain
Corneau et dans lequel joue Yves Montand.
Texte de Laurent Kacher
Photos : Stéphane Balle
Colt propose ce revolver dans des
tailles différentes en fonction de l’utilisation
qui en sera faite : 2,5 pouces
et 4 pouces pour la self-défense, 4 et 6 pouces
pour les forces de l’ordre et 6 et 8 pouces pour
la chasse et le tir de précision. Les premiers
Python et plus particulièrement ceux fabriqués
entre 1955 et le milieu des années 60
étaient très précis, souvent comparés au
Manurhin MR73 ou au SIG SAUER P210. Il existe
deux types de finition pour ce revolver :
acier bleuté ou inox. Il pèse à vide environ
1,160 kg suivant les versions. Il possède des
organes de visée lui permettant d’effectuer
des tirs d’une grande précision. Ainsi, le guidon
est de type « patridge » et la hausse est
Vue plongeante du barillet ouvert. Les billes peuvent
être mises une par une, comme si vous chargiez
un revolver ou bien à l’aide du « Quick
loader » fourni dans la boîte.
réglable en dérive et en élévation. Le canon
est enchâssé dans la carcasse et il dispose de
deux ou plusieurs évents en fonction des longueurs
de canons. La capacité du barillet est
de 6 coups ; comme tous les revolvers Colt, le
barillet du .357 Magnum tourne de gauche à
droite. La sécurité interne a été brevetée par
la firme d’Hartford. Le modèle le plus apprécié
par les amateurs est la version 6 pouces. Il
y a quelques années, Colt a arrêté la production
du Python au profit du plus moderne King
Cobra. Cependant, il est encore possible d’en
obtenir sur commande spéciale. Au vu de la
popularité de cette arme, il était normal qu’un
fabricant aussi réputé que Tanaka en fasse une
réplique.
Gros plan sur le « Quick loader ». Une fois rempli
de billes blanches (0,20 g ou 0,23 g), tourner le
barillet et placer la chargette devant l’orifice de
réserve de billes.
Une réplique réussie
Le Colt Python 6 pouces fabriqué par Tanaka
est une réplique réussie. Ainsi, ce revolver
pèse 665 g. Sa longueur est de 292 mm et sa
hauteur est de 146 mm en tous points identique
au modèle original.
Esthétiquement bien fini, c’est une copie de la
version en acier bleuté avec crosse en bois.
Les marquages sont conformes à l’original.
Fiche technique :
Marque :
Modèle : Python .357
Type : Gas
Longueur : 292 m
Hauteur : 146 mm
Poids : 655 kg
Capacité du barillet : 14 billes
Vitesse à la bouche : 0,64 J
Matière : ABS
Fabricant : Tanaka
Référence : CO341
Prix public généralement constaté : 250 e
Billes conseillées : 0,20 et 0,25 g
Autres : Fontionne en simple et double
action. Les organes de visée sont
réglables et le Hop Up est fixe.
XII Soft Air Mag

Le Colt Python .357 de Tanaka accueille la réserve
de gaz dans le barillet (système Pegasus). Il
faut tourner ce dernier pour accéder à la valve de
remplissage.
Ainsi, sur le côté gauche, on peut lire au niveau
du canon, « Python .357 », « .357 Magnum ctg. »
(ctg. étant une abréviation du mot cartridge =
cartouche en anglais). Sur la carcasse, il y a le
logo de la firme Colt c’est-à-dire un cheval
cabré tenant dans sa bouche une flèche. Sur le
côté droit, on peut lire sur le canon les marquages
« Mfg Tanaka Works Japan ASGK ».
Enfin, de part et d’autre de la crosse, on peut
voir le logo de Colt sur une pastille à l’aspect
doré. Etant donné que c’est une réplique de la
version 6 pouces, celle-ci dispose de trois
évents sur le canon. Sur l’arme réelle, les
évents sur le canon sont destinés à alléger l’arme.
Ici, le poids gagné est minime. La présence
de ces évents est donc purement esthétique.
Les organes de visée sont bien reproduits.
Ainsi, le guidon est goupillé sur l’avant
du canon à deux endroits. Il est en pente, ce
qui est à la fois agréable et très pratique pour
le tireur. La hausse est réglable en hauteur à
l’aide d’une vis qui se situe sur le dessus de la
hausse et en dérive grâce à une vis d’ajustage
située sur la droite de la hausse. La crosse,
quant à elle, est en plastique, mais elle reproduit
bien l’aspect bois du modèle original.
L’avantage de cette dernière, c’est qu’on peut
l’échanger contre une vraie crosse en bois ou
contre une crosse anatomique vu qu’elle ne
cache pas le réservoir de gaz, ce qui n’est possible
qu’avec un modèle Tanaka. Quant au
barillet, c’est une belle reproduction. Comme
sur le modèle original, il est en métal, ce qui
donne un aspect plus réaliste à cette réplique.
La détente et le chien sont conformes et j’ai
particulièrement apprécié son cliquetis lorsqu’on
l’arme. Il n’y a que sur les revolvers
Tanaka que ce bruit est si bien reproduit, sauf
peut-être dans la gamme des revolvers 8 mm.
Une mécanique
irréprochable
Mécaniquement, Tanaka a fait du bon travail.
Ainsi, c’est la première réplique de revolver au
monde qui a la particularité d’avoir un réservoir
de gaz situé dans le barillet. C’est un formidable
pari que s’est lancé le fabricant. En
effet, tous les autres modèles avaient jusquelà
un réservoir de gaz situé dans la crosse. Pour
faire fonctionner, votre Soft Air, il faut d’abord la
charger avec des billes et du gaz. Avant de pla-
Soft Air Mag
Vu la position de la valve de remplissage, il faut
un adaptateur pour charger le gaz. Cet accessoire
est fourni dans la boîte. Apportez-y une attention
particulière, car en cas de perte, vous ne pourriez
plus recharger en gaz votre réplique.
cer les billes dans le chargeur, il faut dégager
le barillet. Pour cela, il suffit de tirer vers l’arrière
le bouton de verrouillage du barillet.
Contrairement aux répliques de KWC, il n’est
pas possible sur ce Python de sortir les cartouches.
En effet, étant donné que le réservoir
de gaz se situe dans le barillet, Tanaka a dû
trouver un autre moyen pour insérer les billes.
Ainsi, vous devrez prendre le revolver, canon
tourné vers vous. Puis, vous tournerez le
barillet jusqu’à ce que vous voyiez un trou différent
des autres. Ensuite, il faut utiliser la
petite chargette noire fournie avec la réplique.
Cet accessoire a une contenance de 14 billes,
tout comme le revolver. Une fois que les munitions
sont placées dans la chargette, il faut
positionner la chargette au niveau du trou,
puis mettre le capuchon de la chargette sur sa
partie supérieure. Attention, il y a un sens bien
précis pour mettre ce capuchon. Enfin, il faut
pousser les billes à l’intérieur du barillet à l’aide
du capuchon. Après, faites tourner le
barillet jusqu’à ce qu’une bille soit insérée
dans chacun des trous. Une fois cette opération
effectuée, vous allez devoir remplir le
réservoir de gaz. La valve de remplissage du
gaz se situe à l’arrière du barillet. Pour y accéder,
il faut tourner le barillet jusqu’à ce que
vous aperceviez cette valve. Etant donné la
position particulière de la valve, il ne sera pas
possible de remplir le réservoir de gaz avec
une bouteille de gaz traditionnelle sans utiliser
l’adaptateur laiton que vous trouverez
dans la boîte de votre réplique. Ce dernier
Après avoir placé l’adaptateur sur la bouteille,
accouplez l’ensemble sur la valve et remplissez.
Lorsque le gaz s’échappe, c’est l’indication que le
Soft Air est plein. J’attire votre attention sur le
coup de main spécifique pour remplir le Python,
les premières tentatives risquent d’être malheureuses.
Il est impératif de tenir la bouteille dans
l’axe de la valve.
vient se fixer sur la pine de n’importe quelle
bonbonne de gaz. L’inconvénient, c’est que
cet adaptateur n’assure pas une étanchéité
totale lors du remplissage du gaz. Il faudra
donc s’attendre à des pertes. Une fois le réservoir
plein, vous pouvez remettre le barillet en
place. Puis, avant de tirer, vous pourrez régler
votre hausse en fonction de la taille et de la
distance de la cible à atteindre. Notez que
cette réplique a un Hop-Up fixe bien adapté
aux billes de 0,20 g.
Côté puissance, vous ne serez pas déçus.
Ainsi, cette réplique tire à une vitesse d’environ
80 m/s à une puissance d’environ
0,64 joule. Sur cible, les performances sont
très satisfaisantes malgré le Hop-Up fixe, je
n’ai pas fait moins bien qu’un 8. J’ai cependant
remarqué qu’en simple action, mes résultats
étaient meilleurs. Mais cela est sûrement dû
au fait qu’en double action, la course de la
détente est longue ce qui peut déconcentrer
le tireur.
En conclusion, je trouve que ce revolver est la
plus belle réplique de Python .357 Magnum
présente sur le marché. Cependant, je regrette
son poids, trop faible à mon goût. Mais, ce
que je regrette le plus, c’est le choix de Tanaka
d’avoir préféré un système de réservoir de gaz
intégré au barillet (système Pegasus) plutôt
que le système traditionnel. Avec un prix de
250 euros, la réplique de ce Colt légendaire,
possède un bon rapport qualité/prix. ❍
Pour sortir le barillet, il faut le déverrouiller. C’est le bouton placé à droite du barillet qui le permet.
On notera aussi le cheval cabré, symbole de la firme de Hartford, sur la crosse et sur la carcasse du
Python.
XIII

Tazo Kobayashi est né le 27 mai 1936 à Nara
(Japon). Il faut savoir qu’à part ses formations
d’électromécanicien et de dessinateur
industriel, il a tout appris de lui-même. Au
vu de tout ce qu’il a fait dans sa vie, cela
est assez remarquable...
Texte de Laurent Kacher
De quelle manière Tazo Kobayashi
(qui peu aussi être présenté sous
le nom de Tanio Kobayashi ou
tout simplement Koba) a participé au
développement et au succès des Model
Gun et de l’Air Soft Gun ?
- Comment lui est venue sa passion :
À partir des années 50, il a vu beaucoup de
films. C’étaient les années de gloire des
films français, des films noirs, des films de
la « Nouvelle Vague », comme on les a
appelés. Il les adorait pour leur qualité
mais aussi pour le bruit des coups de feu
et des douilles rebondissant par terre. Ses
références : Lino Ventura et son Luger P08,
Robert Hossein et son Mauser, Jean Gabin
et son Beretta 1934, Belmondo et son Colt
Python, Alain Delon et son Colt
Government... À l’époque, pour apercevoir
des armes, il fallait voir des films français.
Il était dans les salles de cinéma du matin
au soir. Depuis sa plus tendre enfance, il
aimait ce qui faisait du bruit, ce qui bougeait
et surtout ce qu’on pouvait démonter
comme les horloges, les maquettes de
train... En 1961, il part en métropole pour
réaliser son rêve : fabriquer des reproductions
d’armes très réalistes.
- Premier objectif : Créer des répliques Blow
Back permettant l’éjection des douilles :
En 1962, il intègre la société MGC (Model
Gun Company). C’est au sein de MGC qu’il
rencontre Hirotaka Kobayashi, le dessinateur
que je vous avais présenté dans le
dernier numéro de SAM. Pour les différencier
dans la société, on leur donna un surnom.
Celui de Tazo Kobayashi était Tanio
Koba.
Un Model Gun comme on peut en voir
aujourd’hui est une reproduction d’arme à
l’échelle 1/1 qui fonctionne comme une
vraie arme mais qui ne tire aucun projectile.
Le principe de fonctionnement est
simple : dans chaque cartouche
on met une amorce. Quand la cartouche
est percutée, l’amorce explose
ce qui a pour effet d’éjecter la cartouche,
de faire bouger la culasse d’avant en arrière
et donc de faire monter une nouvelle
cartouche dans le canon, tout comme un
vrai pistolet. Tazo Kobayashi est le premier
à avoir inventé un système Blow Back
sur un Model Gun. Il a ainsi, par la suite,
conçu des Model Gun Blow Back en métal
tels qu’un Walther PP en 1963 et un Walther
PPK (avec silencieux) en 1964. C’est ainsi
que le marché des Model Gun a explosé.
Grâce à ce succès, et étant donné la législation
japonaise concernant les armes
(toute arme à feu y est interdite), les sociétés
de production ont fait appel à lui. Il a
ainsi fourni les répliques destinées au film
« On ne vit que deux fois (You only live
twice) » car les producteurs avaient eu des
problèmes avec les services douaniers
lorsqu’ils ont voulu faire entrer dans le
pays les armes nécessaires au tournage du
film. Et, dès 1969, ce sont tous les films
japonais qui utilisent des Model Gun. En
1971, il crée aussi des pistolets-mitrailleurs
en métal tirant en rafales comme le
Schmeiser MP-40, la Thompson, la Sten ou
la Sterling. Cette même année, la législation
japonaise change. Désormais, tout
Model Gun en métal doit avoir le canon
bouché et sa couleur doit être blanche ou
dorée. Une nouvelle page se tourne.
- L’avènement des Model Gun en plastique :
Suite à cette loi qu’il juge pénalisante, il
estime qu’il est de son destin d’ingénieur
de trouver une façon de contourner la
politique du gouvernement. Au tout
départ, il fabrique un Sig P210, qui a la particularité
d’être en plastique, suivi par de
nombreux modèles qui ont fait la réputation
de MGC et de Tazo Kobayashi.
Dans les années 70, il crée le .44 Magnum
puis le Colt Python .357 grâce au succès de
« l’inspecteur Harry (Dirty Harry)» et de
« Starsky et Hutch ». Il développe aussi
une nouvelle génération d’amorces, les
fameuses « caps », comme celles qu’on utilise
aujourd’hui. En 1979, il crée le Colt
Woodsmann, le Colt .32 Auto, et l’US M1.
Dans les années 80, le catalogue de MGC
s’étoffe avec le Smith & Wesson M59 et
M76, le MAC11, le Beretta M12S (1980), le
Colt Government (1981), le Sig P220 (1982),
le Heckler & Koch VP70 (1983).
Toujours est-il que son souci majeur réside
dans le fait que ses répliques ne tirent
aucun projectile. En effet, son rêve serait
de créer des répliques fonctionnant
comme des vrais mais tirant des projectiles
inoffensifs et restant aux yeux de tous
des jouets.
- Tanio Koba fait son entrée dans le mode de
l’Air Soft Gun :
À l’époque, il était contre l’Air Soft Gun et il
était même persuadé que cela allait nuire
aux Model Gun. Mais il se trompa. Alors,
pour se donner une idée plus précise de
ce qu’était le Soft Air, il a essayé tous les
modèles existants et, bien qu’il était alors
âgé de 48 ans, il a joué au « Survival game »
(partie organisée au Japon regroupant plusieurs
centaines de joueurs). De ces deux
expériences, il en tira un certain nombre
de conclusions. Ainsi, il a estimé que les
répliques étaient trop complexes dans leur
mode de fonctionnement, trop emcom-
XIV Soft Air Mag
Dessin : Hirotaka Kobayashi

antes, trop pénalisantes en terme de
coût d’utilisation et laissaient peu d’autonomie
et de liberté de mouvement à l’utilisateur.
D’autre part, la puissance des lanceurs
était trop importante. Or, pour lui,
ces lanceurs ne doivent pas faire mal. Il
avait dans l’idée de transposer l’esprit du
monde de la maquette au monde de l’Air
Soft Gun.
Sa première réplique fut un M93R à gaz
(culasse fixe) qu’il créa en 1985. C’est le
premier pistolet à gaz à posséder un réservoir
de gaz interne. Ce réservoir se situait
dans le chargeur. Le rechargement se faisait
comme sur un briquet à gaz. Tanio
Kobayashi a donc inventé le premier pistolet
à gaz à fonctionnement autonome.
Cette invention a été une innovation
majeure dans le monde du Soft Air. Ce
modèle était donc logiquement meilleur
que tous les autres existant. C’est ce qui
permit à MGC de faire une entrée marquante
sur ce marché et à Tanio Koba de
se faire un nom. Aujourd’hui encore, ce
modèle est très recherché par les passionnés.
Seul ombre au tableau, il a été copié à
grande échelle. Cela posa alors de nombreux
problèmes à Tazo Kobayashi qui se
demanda si ce plagiat était de bon ou de
mauvais augure pour lui et son travail.
Mais, surtout, ce que voulaient les gens,
c’était des répliques Blow Back. Tanio
Kobayashi se devait donc d’étudier la
question. Or, de nombreuses sociétés
avaient essayé mais, leurs recherches
s’étaient soldées par un échec. Tenace, il
essaya à son tour en utilisant, avec succès,
le système de gaz contenu dans le chargeur
de son M93R. Par la suite, il put donc
développer une série de Glock Blow Back
qui est encore considérée aujourd’hui
comme étant la naissance du système Blow
Back. Dans la foulée, il créa un Browning
HP (High Power) ainsi qu’un H&K P7M13.
En 1992, estimant qu’après 30 ans de bons
et loyaux services, il avait assez participé
au succès de la désormais célèbre « Model
Gun Company », il quitte MGC afin de
créer sa propre société.
Le nom fut assez facile à trouver : TANIO
KOBA. Le but de cette société est de fabriquer
et de commercialiser de nouveaux
modèles, mais aussi d’apporter son savoirfaire
à d’autres fabricants. Le premier
modèle créé par Tanio Koba a été le H&K
USP en 1995. Sa société a conseillé des
fabricants célèbres à développer des
modèles plus performants, et correspondant
plus aux attentes des clients. Il a ainsi
aidé Marui à créer le Desert Eagle (1995), la
série des M92 et M9 (1998) et le Glock 26
(2000). Tous ces modèles ont pour avantage,
entre autres, de pouvoir tirer été
comme hiver. En 2000, il a aussi créé un fusil
à gaz Blow Back en métal : le Koba 10/22,
une réplique de Ruger. En 2003, il a aidé
KWC dans la conception du Sigma CO 2 .
Tanio Koba a travaillé plus de 12 ans sur
les pistolets à gaz Blow Back et il y travaille
Nous vous proposons de compléter votre collection de Soft Air Mag.
BON DE COMMANDE
Entourez les numéros de SAM qui vous manquent et adressez un chèque à l’ordre
de Cybergun à l’adresse suivante : Patrick, BP 87, 91072 Bondoufle Cedex.
Je désire réçevoir les Numéro(s) de Soft Air Mag suivants :
1 • 2 • 3 • 4 • 5 • 6 • 7 • 8 • 9 • 10 • 11 • 12 • 13 • 14 • 15 • 16 • 17 • 18 • 19
1 numéro : 1,50 l
2 numéros : 2,65 l
3 numéros : 3,10 l
4 numéros : 3,50 l
5 numéros : 4,35 l
6 numéros : 4,80 l
7 numéros : 5,20 l
8 numéros : 5,65 l
9 numéros : 6,40 l
10 numéros : 6,85 l
Soft Air Mag
11 numéros : 7,30 l
12 numéros : 7,70 l
13 numéros : 8,10 l
14 numéros : 8,50 l
15 numéros : 8,90 l
16 numéros : 9,70 l
17 numéros : 10,20 l
18 numéros : 10,70 l
19 numéros : 11,20 l
Je joins un chèque d’un montant de ................. Euros
encore. Suite à ses travaux, de nombreuses
sociétés ont sorti beaucoup de modèles
auxquels il n’avait pas pensé, ce qui le
réjouit. Il cherche constamment à améliorer
son concept et à l’élargir : système de
tir en rafale continue ou contrôlée... Il a
toujours fondé le concept des Soft Air Blow
Back sur celui des Model Gun. C’est la raison
pour laquelle il a récemment créé le
H&K VP70. Ce modèle représente pour lui
le symbole des liens qui existent entre les
pistolets à billes et les Model Gun. Le
VP70 est, pour Tanio Koba, une forme de
consécration, comme si la boucle était
bouclée. Mais, comme il le dit lui-même,
c’est peut-être aussi le signe que de nouveaux
horizons s’ouvrent à lui. À l’heure
actuelle, nous savons de source sûre que
Koba va collaborer avec la société
Cybergun... C’est une formidable opportunité
qui se présente pour lui car cela signifie
que son talent est reconnu au-delà
même des frontières japonaises. ❍
D’après des propos de Tanio Kobayashi 15.06.04
Nom : ......................................................... Prénom : .....................................................
Adresse : ..........................................................................................................................
Code postal : ................................ Ville : ........................................................................
XV

Répliques d’armes factices tirant des billes en plastique inoffensives de 6 mm. Photos non contractuelles.
Smith & Wesson Sigma 40 CO 2
• Longueur : 200 mm (échelle 1).
• Chargeur : 39 billes
• Tir : système réglable Hop Up de précision de tir.
• Réf. : 320502
Accessoires :
• Silencieux
réf. : 323080
• Rail de montage
réf. : 323081
• Culasse alu Silver
réf. : 323082
• Culasse alu Black, réf. : 323083
160 U *
Smith & Wesson, S & W and the logo are registered trademarks of Smith & Wesson INC., USA,
and are used under international exclusive Licence by CyberGun, France.
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Cybergun Store, 140 Avenue Victor Hugo, 75016 Paris. Tél. : 01 56 26 01 94
Aix-en-Provence : Provence Tir, 23 rue de la République, 13100 Aix-en-Provence, Tél. : 04 42 27 45 25.
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Béziers : Espace Pêche, C.C. Béziers 2, 34500 Béziers. Tél. : 04 67 11 08 11.
Cybergun Store, 86 rue de la Paroisse, 78000 Versailles. Tél. : 01 39 49 53 12.
Distribution Sud-Est : Apashe, 71 avenue de la Marne, BP 812, 26008 Valence Cedex. Tél. : 04 75 56 24 24.
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Nancy : Cybergun Store, 43, rue St Georges, 54000 Nancy. Tél. : 03 83 32 58 12.
Metz : Cybergun Store, 40, En Chaplerue, 57000 Metz. Tél. : 03 87 37 25 74.
Reims : 26, rue de l’Étape, 51100 Reims. Tél. : 03 26 89 29 13 .
Auxerre : Armurerie Tir Loisirs, Zone Commerciale des Clairions, Av. Fontaine Sainte Marguerite,
89000 Auxerre. Tél. : 03 86 18 06 93.
Orléans : Bleu Horizon, Espace commercial, rue Emile Zola, 45000 orléans. Tél. : 02 38 52 94 64.
SUD/EST
Clermont-Ferrand : Techni Loisirs, 2, rue Massillon, 63000 Clermont-Ferrand. Tél. : 04 73 92 97 62.
Lyon : Shootland Cybergun Store Lyon, 19 rue Hyppolite Flandrin, 69001 Lyon. Tél. : 04 78 39 81 60.
Saint Étienne : Fighter, 42 rue du 11 novembre, 42100 Saint Étienne. Tél : 04 77 47 27 69.
Saint Étienne : BALP, 1, cours Victor Hugo, 42000 Saint Étienne. Tél : 04 77 3244 37.
Voiron : Durandal, 7 rue Dode, 38500 Voiron. Tél : 04 76 91 94 50.
Romans : Armurerie Alain Macaire, 7,Avenue des Allobroges, 26100 Romans. Tèl. : 04 75 02 15 72.
Macon : l'Œil du dragon, 1 rue de Rambuteau, 71000 Macon. Tél. : 03 85 39 20 03.
SUD/OUEST
Bordeaux : Gerbeau Chasse Pêche, 572 route de Toulouse, 33140 Villenave d’ornon. Tél. : 05 56 87 86 87.
Limoges : Colox Sarl, 8 bis, rue Adrien Dubouché, 87000 Limoges. Tél. : 05 55 34 43 31.
Toulouse : Shoot system, 16 bis Avenue de l'URSS, 31400 Toulouse. Tél : 05 61 32 76 76.
NORD/OUEST
Angers : Planète Loisirs MGV, 32, rue Saint-laud, 49000 Angers. Tél. : 02 41 20 04 40.
Nantes : Nantes Armes, 8 allée Duquesne, 44000 Nantes. Tél. : 02 40 47 76 74.
Rennes : Planete Loisirs, 19 rue du maréchal joffre, 35000 Rennes. Tél: 02 99 78 28 93.
BELGIQUE
Bruxelles : Au petit Bazar, Avenue des saisons 74, 1050 Bruxelles. Tél. : (32) 264 842 66.
Bruxelles : Les trois pommes, Chaussees de Bruxelles 165, 1410 Waterloo. Tel : (32) 235 433 40.
Bruxelles Centre : Armabel, Bld Adolphe Max, 41, 1000 Bruxelles. Tél. : (32) 222 316 64.
Bruxelles Sud : Stock Americain, Dernier Patard 108, 1475 Baisy Thy. Tél. : (32) 677 725 15.
Ostende : Timm’s, Vlanderenstraat 11, 8400 Ostende. Tél. : (32) 598 04 963.
SUISSE
Freiburghaus : Tél. : 00 41 79 658 36 35
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