l'avare - Théâtre de Cornouaille

l’avare
d’aPrèS Molière / oliVier Benoit / MiQuel gallardo
coMPagnie tàBola raSSa
théâtre
une farce ingénieuse et irrésistible
qu’arriverait-il si l’effet de serre faisait de la planète un désert où le plus riche serait celui qui possède le
plus d’eau, bien rare devenu précieux ? la compagnie tàbola rassa plonge les personnages de molière
dans le bain de son or bleu. Voici Harpagon, cléante, Valère et élise, transformés en robinets ! dans une
incroyable mise en scène, le texte classique et la manipulation d’objets s’entremêlent joyeusement pour
notre plus grand bonheur.
le terrain Blanc - MPt de PenharS - QuiMPer // Durée 1h15 // € 15 / 25 // PaSS € 8 / 14
oct ma 12 me 13 Je 14 Ve 15
20:00 20:00 20:00 20:00
theatre de cornouaille centre de création musicale - scène nationale de quimper // direction FrancK BecKer
1 esplanade FranÇois mitterrand -29337 quimper cedeX
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l’avare
d’aPrèS Molière / oliVier Benoit / MiQuel gallardo
coMPagnie tàBola raSSa
théâtre
texte d’après Molière
mise en scène olivier Benoit,
Miquel gallardo
manipulateurs olivier Benoit,
Jean Baptiste fontanarosa
conception Miquel gallardo,
olivier Benoit, Jordi Bertran
idée originale Jordi Bertran
adaptation du texte eva hibernia,
olivier Benoit, Miquel gallardo
création lumière daniel ibor,
Miquel gallardo
scénographie Xavier erra,
Xavier Saló
costumes alfred Pons
+
atelier artistique
avec le collège max-
Jacob de quimper
les changements climatiques sont en passe de faire de la planète terre
un désert où le plus riche sera celui qui détient la plus grande quantité
d´eau. Qu´arriverait-il si le nouvel avare que nous vous présentons faisait
un saut dans le futur et décidait d´accaparer non pas de l´argent mais de
l´eau?... il se peut qu´après avoir vu ce spectacle vous vous laviez les
mains avec d´autres yeux....
Héritières de la tradition italienne et de la farce populaire, paradigmes de
la satire sociale, peu d’œuvres admettent comme les sienne d’être adaptées,
coupées, transformées tout en gardant leur sens. c’est le signe d’une
écriture « en épaisseur » où le texte sert réellement les acteurs en leur
donnant, à partir d’une situation simple, un espace de jeu où décliner leur
talent. molière lui-même et toute sa troupe étaient, à n’en pas douter, des
virtuoses; quant à nous, plus modestes, nous avons pris toutes sortes de
libertés avec son texte: éliminer des répliques, des personnages, écrire de
nouvelles scènes… et pourtant ce qu’il en résulte est bel et bien « l’avare ».
nous ne pensons pas avoir trahi l’auteur et nous plaisons même à penser
qu’il aurait apprécié, en homme engagé qu’il était, le thème « écologique »
(le terme est galvaudé !) introduit dans son œuvre et qu’il nous pardonnerait
sûrement nos licences.
dans le monde méditerranéen l’eau est un bien précieux et souvent capricieux.
qu’elle manque ou qu’elle tombe en trombe, elle pose souvent problème.
mais à présent, avec l’encore mal connu réchauffement planétaire,
la surpopulation des villes mais surtout l’exploitation irrationnelle des
ressources naturelles et une déforestation massive généralisée, c’est un
problème qui touche une partie chaque fois plus grande de la population terrestre,
humaine ou animale. la majorité de nos semblables ont de grandes
difficultés à subvenir à leur besoin en eau. et pourtant à qui appartient, qui
contrôle, qui gère ce liquide vital? nous ne savons pas trop... la propriété
de l’eau… c’est du vol.
compagnie tàbola rassa
théâtre de cornouaille centre De création musicale // scène nationale De quimper 02

dans la presse
« …l’avare par la compagnie tabola rassa, mêle avec talent le texte classique
et la manipulation d’objets. la pièce de molière est reprise dans son
intégralité, à un détail près : l’or, si cher à Harpagon, est remplacé par l’eau.
ingénieux et drôle, l’avare est prétexte aux digressions les plus loufoques,
où les deux comédiens se mettent eux-mêmes en scène, n’hésitant pas à
employer anachronismes et apartés. »
Bruno MaSi, journal libération
« ces accessoires de plomberie deviennent pourtant extraordinairement
expressifs entre les mains des deux manipulateurs qui donnent vie et voix
à ces bouts de tuyaux drapés de toiles colorées, campant Harpagon, cléandre
ou anselme. quel aisance sur scène, et quel tour de force de nous faire
pareillement rire avec ce classique»
tribune de genève
«les robinets acquièrent une réelle dimension dramatique. ils couchent,
pleurent ou jurent au gré d’un texte d’autant plus efficace qu’il parodie affectueusement
son original, usant à dessein d’un champ sémantique aquatique
récurrent.
le courrier de genève
« la sécheresse de cœur d’Harpagon devient magnifiquement imagée, de
même que les élans passionnels et les peines des autres personnages. tout
devient prétexte à rétentions, fuites, giclées... il y a dans cette capacité à
donner vie et caractère à du simple matériel de plomberie, à peine habillé
de quelques bouts de tissus et d’effets de lumière et de musique, quelque
chose de fondamentalement magique ».
le temps
théâtre de cornouaille centre De création musicale // scène nationale De quimper 03