Au Jour le Jour m sur te u 9 îû - Mairie de Toulouse

Béittm d® Tbvdouw
^^f^AOUT 1924 - 33 a Année - N° 11.491
Téléphone 2-12 - CM que postal : C. N- 4.936 15 e Organe ce Défense Sociale et Religieuse
DÏFlECTXOrtf : 25, FVLIO Floqt-ielaiiie, TOTJÏLOtïSE
1LÂ SI I WA^IVN EST Gsvr&vis
Âl) MAROC ESPAGNOL
PRIX DES IBONSEMEITS
3 mois 6 mois I an
France et Colonieî 13 fr. 26 fr. 48 fr.
Etranger ,., Î5fr. 60 fr. 80 îr«
La guerre mondiale a eu son origine
8Ui Balkans. On l'oublie trop. Les Bal-
kaflS restent le point névralgique de la
pgij du monde. Or, le feu> ccuve aux Bal-
tans.
Un gouvernement des Soviets a juré do
évolutionner l'Europe. Il ne pense qu'à
n'existe que pour cela. Et comme les
gouvernements des Etats balkaniques, plus
faibles et xaoms, défendus que d'autres, lui
* moindre résistance, c'est con-
"Intemationale communiste
cela
offrent une
tre ^„trd et malheureusement avec
après
dirig© -- « rt
6 uccé3, son eu r 6inpi re russe,
Le budse \, bassement les compagnons
oir alimenté = r ^ tsar3 rougea _ ils ne
4 c ° mPa fnnt et poux tout que quelques
~" tout ei v • entier. Et
son en r passe à cela tout en
. fnmine, la peste, le
milliers I
maigr é la famine, „
soviétiques, les ressources qu'une bande de
pillards sans scrupules peut tirer de cet
immense pays demeurent considérables.
Aucune propagande au monde, au point
de vue de la force matérielle que donne
l'argent, ne peut donc lutter avec les énor-
mes ressources que- Moscou gaspille sans
compter.
Ces ressources, 1 Internationale commu-
niste les emploie partout, mais tout spécia-
lement dans les Balkans, et d'abord en
Bulgarie-
Tous ceux gui sont au courant dénon-
cent les signas d'une insurrection révolu-
tionnaire prochaine à Sofia. Le gouverne-
ment bulgare, en vue de cette éventualité
ab!e, a déjà demandé l'appui armé
de ses voisins. La Turquie et la Roumanie.
mêmes très menacées, l'ont accordé'
tier.
choléra
tionnaire pri~.
—, en vue de cette éventualité
redoutable, a _
s voisins. La Turquie et la Roumanie,
les-mêmes très menacées, l'ont accordé.
Si comme il faut le souhaiter, les autres
gouvernements balkaniques sont pareille-
ment prévoyants, le péril pourra être
ajourné, sinon conjuré. Mais il est pres-
sant
La distraction des grandes puissances
européennes en ce qui concerne le loyer
d'incendie des Balkans est Inconcevable.
Les préjugés démocratiques en France
©t en Angleterre aveuglent les gouver-
nants. Les flatteries ridicules, dont on en-
toure, à Pari3, et surtout à Londres, les
représentants de Moscou, font à Sofia, à
Bucarest, à Constantinople ou à Belgrade
l'effet d'excitations criminelles. Les agents
des Soviets en profitent pour pousser leur
offensive. C'est jeter de l'huile sur le feu
Pendant ce temps, les « commissaires du
peuple » passent en revue leur armée, qui
est, on ne le dit pas assez, la plus nom.
breuse du monde. La Russie, où le service
militaire obligatoire est plus strict et plus
long que dans aucun autre pays, a 800.000
hommes sous les armes et peut mobiliser,
presque du jour au lendemain, six à sept
millions de soldats instruits. Peut-être
plus ! Car il suffit de dire aux millions
de paysans russes affamés qu'à l'année on
est nourri pour les attirer sous les plis
du drapeau rouge, s'il abrite la moindre
pâtée I
Que faire dans une pareille situation ?
La comprendre tout d'abord dans toute
sa gravité. Ensuite, s'organiser méthodi-
quement pour y parer, en soutenant, dans
leur effort de réaction, les gouvernements
menacés. Encourager de notre mieux, par
la presse et par la parole, la résistance à
l'embrasement révolutionnaire, c'est-à-dire
à la guerre qui revient.
Signalons à ce propos qu'un des lieux
do France où ce dangereux mouvement
est le mieux compris, est suivi et où l'on
trouve les renseignements les plus sûrs
à son sujet, est le Comité « France
d'abord », dont le président, M. Philippe
d'Estailleur-Chanteraine, a écrit sur la
matière un livre excellent, La Politique
française, l'Orient et les Balkans, auquel,
dans les circonstances présentes, il y a
profit à se reporter.
An surplus, les révolutionnaires eux-
mêmes nous avertissent.
L'un d'eux, considérant l'incendie non
seulement comme inévitable, mais comme
déjà allumé, disait, à une réunion) de la
C. G. T., rue Grange-aux-Belles :
La guerre des Balkans : répétition gé-
nérale I » entendant par là que la révolu-
tion éclatant au eentre de l'Europe, fera
bientôt explosion partout Suivant la pro-
phétie terrible de Lénine, « la guerre mon-
diale se transformerait ainsi en guerre
civile de caractère international ».
C'est vers ce progrès, vers cet idéal que
nous marchons. Et les Balkans doivent
donner le signal.
On ne saurait donc accorder trop d'at-
tention à ce qui se passe sur les rives du
Danube, ni marchander notre sympathie
aux sages mesures de précaution, de dé-
fense, de judicieuse réaction que prennent
contre les propagateurs du fléau révolu-
tionnaire les gouvernements de Sofia et de
Bucarest.
Si nous n'étions pas gouvernés par d'ab-
siurdes fourriers du bolchevisme, la France
officielle aurait son mot à dire là-dessus.
Mais, à défaut de nos pitoyables gouver-
nants, la France tout court doit an moins
être informée de la réalité menaçante.
Se tenir alertés sur la question, c'est
déjà aider et encourager les efforts de ceux
qui luttent au loin pour disperser les dan-
gereux brandons du foyer que la Révolu-
tion entretient.
Auguste CAVALIER.
UNE CIRCULAIRE DE M. F. ALBERT
Paris, 18 août.
M. F. Albert, ministre de l'instruction pu-
blique, rénove depuis quelques jours les dé-
cisions sectaires si chères jadis au ministère
Combes.
C'est la lutte ouverte et officielle qui com-
mence contre l'enseignement libre, et M.
F. Aibert débute par une circulaire qu'il
vient d'adresser au préfet, et dont voici le
texte piquant :
« J'ai été interrogé sur la question de sa-
voir si des mesures devaient être prises à
l'égard des fonctionnaires qui croient devoir
confier l'éducation de leurs enfants à des
écoles privées.
« Je n'ai nullement l'intention de porter at-
teinte, dans la personne des fonctionnaires,
au droit que possède tout père de famille de
choisir pour ses enfants l'école qui lui con-
vient ; toutefois, je ne puis m'empêcher de
regretter que des fonctionnaires publics ne
marquent pa3 pour l'enseignement de l'Etat
la confiance qu'il mérite, et s'il s'en trouve
dans votre département, je vous prie de leur
exprimer ce regret.
c F. ALBERT. ,
C'est le premier avertissement lancé par le
ministre de l'instruction publique.
D'ici peu, M. F. Albert ne parlera plus dft
segrets, mais.de sanctions.
Ah ! qu'elle est belle la liberté, sous l'égid?
du Cartel des gauches !
UN DÉCRET CONTRE LE LATÏH
Un décret du même ministre rétablit, à par-
tir de la prochaine rentrée d'octobre, les clas-
ses de 6° B et de 5e B, sans latin. .. pour un
nombre assez considérable d'enfants, très di-
gnes d'intérêt, auxquels ne s'adapte pas le
cadre die l'enseignement purement classique
fondé sur les langues et les civilisations an-
tiques r.
1 ~ —
l'liiilïï U Iii
En somme, ce n'est pas uni métier exclu-
sivement agréable, que d'être sous-préfet I
sous le régime du Cartel. Les malins et les I
sincères le reconnaîtront : la seule vie pos- j
sible, pour un sous-préfet, c'est d'être ra-
dical sous un gouvernement modéré. Parce
que, n'est-ce pas, le gouvernement, lors-
qu'il redevient radical, veut épurer. Et
comme il ne sait comment épurer, il laisse
les malheureux sous-préfets dans le ma-
rasme et l'expectative.
Et cependant ! Quelle aurore lumineuse
et douce brilla aux yeux de tant de jeunes
ambitieux au lendemain du 11 mai ! Quelle
curée, au lendemain de la « victoire »,
avec les dépouillt/s des fonctionnaires du
Bloc national 1 Une première charrette de
préfets réputés tièdes, et c'était la route
grande ouverte aux sous-préfets secrète-
ment caillautietes et plus notoirement mal-
Hélas ! que le gouvernement est ingrat
envers les sous-préfets. Aucun ne serait-il
donc assez pur ? Aucun ne lui semble donc
présenter de garanties suffisantes, une
âme suffisamment complexe, compréhen-
sive et délicate pour marier l'idéal de M.
Vincent Auriol et Vin-térêt bien compris de
M. Auguste Pais ?
Toujours est-il qu'on a sacrifié quelques
préfets. La table fut mise. On met tou-
"a table, dans le parvis du Temple,
ny'a point de fête radicale et socia-
sans . aga.pes. Mais les sous-préfets
furent tenus soigneusement à l'écart du
festin, et durent se contenter d'en humer
le fumet.
Réintégration de M. Hudelo. Avance-
ment donné congrûment à la progéniture
de M. Magny. Débouché offert à la bâte,
d'ailleurs légitime, d'un chef d9 cabinet
émanent. Utilisation enfin parisienne des
capacités si parisiennes de M Duvernois.
Et"un autre que j'oublie. Voici cinq préfec-
liste
tures pourvues. CiEq préfectures, et sans
cu'on ait nommé un seol sous-préfet.
C'était bien la peine 1
Pendez-vous, braves sous-préfets, qui
frémissiez d'une impatience républicaine l
Le cœur tendre et juvénile de M. Camilla-
Chautemp3 vous est aussi fermé que lea
ventricules racornis de M. Maurice Mau-
noury. Vous avez été à la lutte et ne serez
pas au profit. Ce sont les risques du ré-
gime.
M. Bovier-Lapierre, ministre des pen-*
sions, n'approuve pas cette manière. Il est
pour qu'on récompense ceux qui ont bien
mérité. Et s'il avait eu cinq préfectures à
pourvoir, il eût déploré que l'Isère, son
département, n'ait point cinq sous-préfec-
tures pour y prendre cinq sous-préfets à
qui donner de l'avancement.
M. Bovier-l.apierre est un jeune, barbu,
cordial et un tantinet cynique — de ca
cynisme juvénile et charmant — qui pensa
qu'il faut être avant tout l'ami de ses
amis. Il vient de publier une promotion
de la Légion d'honneur qui témoigne d'une
reconnaissance touchante pour les services,
des vaillantes populations républicaines da
l'Isère. Sur douze croix, six vont, propor*
tion inattendue, 5. des gens de Grenoble et
de l'Isère.
Le ministre, député de l'Isère, est sans,
doute de l'école de M. Herriot, et il entend
surtout parler de ce qu'il connaît. Ou bienl
il estime urgent de démontrer qu'en poli-
tique la reconnaissance n'est pas un vain
mot. Ou enfin il veut — touchante inexpé-
rience psychologique — récompenser ie3
dévouements impatients.
Il ignore donc que les satisfaits s'endor-,
ment et qu'il n'y a rien à attendre que da
ceux qui attendant quelque chose. Qu'il-
demande donc quelques .leçons à M. Ca-
mille Chautemps.
TRYCÉE.
FE- EXPRESS
f^eit d'Energie
Au Jour le Jour
L'attaque prononcée par un çouvernement sec-
taire contre les droits et les 'beriés religieuses
de l'Alsace et de la Lorraine, a provoqué non
utilement dans les deux pr^jinces retrouvées,
mois dans toute la France, un véritable sursaut
d'énergie nationale et catholique.
De ce réveil les indices sont aussi nombreux et
toractëristiques que concordants.
Individuellement, tout d'abord, les catholiques
tl sentent visés, et ils comprennent qu'il faut se
Mlendre Les conversations particulières reflè-
tent partout cet état d'esprit. En ce qui nous con-
cerne, il n'est guère de jour qui ne nous appor-
te des lettres personnelles où l'on nous demande
«j*C anxiété ce que Von va faire pour s'organiser
« se préparer à la résistance.
tn second lieu, les groupements catholiques se
«ont mis en mouvement, et « sont solidarisés
«cec l'Alsace et la Lorraine : Associations ca-
«loliques des chefs de famille, Association des
p lens élèves de l'enseignement libre, Ligue des
emmes françaises, Ligue patriotique des Fran-
cises, etc. La Confédération professionnelle des
""ellectuels catholiques a publié une protestation
qui a recueilli de très nombreuses adhésions ;
a n M"" 10 " Catholique de la jeunesse Française
Ure
ies bacts, des affiches, donné des con-
|o w , ncM - Le mouvement se développe de jour en
.^ià, et c'est un troisième indice, et décisif,
IL FALLAIT Y PENSER
Une ingénieuse marchande de frivo'ités
vient de lancer le petit sac pour le bain : en
caoutchouc, naturellement, avec monture en
écaille ou en ivoire. A l'intérieur, une houppet-
te de Doudre de riz et un petit nécessaire pour
les mains. L'eau de mer, en effet, enlève faci-
lement le rose des oncles et une élégante qui
se respecte ne doit négliger aucun détail de
sa toilette, même quand elle sort du bain I
La même innovatrice songe maintenant à
vulgariser l'ombrelle pour le bain, laquelle
sera également en caoutchouc
A qfland '.e roelùng-chair et la table à jeux
en caoutchouc pour bridger dans l'eau t
AUX GRANDS HOMMES
LA PATRIE RECONNAISSANTE
Paris, 18 août.
A la suite du concours des 7 et 8 juillet 1924,
sont admis en première année d'études en
qualité d'élèves réguliers, lus candidats dent
les noms suivent
MM. Roger Anus (Seine-et-Marne) ; Au-
guste Ardisson (AlpvS-'Mantimes).
Jean Bu If a (Haute-Maroc) ; Jean Brouil-
la ud (Haute-Vienne) , Gaston Bigant (Cotes-
dc-Nord) ; Gaston lj niour (Seine) ; Raymond
Brebant (Indre) .; Jean Briol (Tunisie) ; Lu-
cien Briol (Tunisie).
Henri CMltz (Seine-et-Oisa) ; Clauzier (Tuni.
sie) . Jean Choveion (Tunisie) ; Joseph Chia-
ramonti (Corse) ; Pierre Croixmarie (Loiret)'
Charles Cliamley (Haut-Bain) ; Robert Cor-
val (SeineL
Marcel Descamps (Var) ; Moïse Duchêne
(Aisne) ; Antonin Dalfort (Loire).
Jean Ëscot (Algérie).
Pierre Frappa (Indre-et-Loire) ; Pierre Fa-
nautllaire (Loire-Inférieure) ; Jean Frère (Sei-
ne).
Jean GueTlin (Meurthe-et-Moselle) • Joseph
Gluge (Alpes-Maritimes) ; Michel GaEet (Sei-
ne).
Pierre Herbert (Seine)".,
Robert Joly (Côte-d'Or)]
Alfred Kern (Haut-Rhin)',
Lé?n Lhermite (Haute-Vienne ; Yves Leroy
(Seine-Inférieure) ; Gaston Lassalie (Haute-
Garonne) ; Alexis Lapeyrère (Gen?) ; Marcel
Lagarde (Seine-et-Marne) ; Robert Lamy (ïu-
nisie) ; Charles Lien (Seine).
Jean Madamet (Maine-et-Loire) ; André Mo-
rel (Var) ; Jean Mennessier (Tunisie) ; Jean
Le 'Menn (Seine) ; André Mercey (Seine) ;
André Maingcnnat (Seine) ; Joseph Maïssa
(Alpes-Maritimet;) ; Frantz Moricsau (Seine).
Aiîil Abeu Nasser (Syrie).
Jean Paqnelot (Haute-Vienne) ; André Petit-
pierre (Seine) , Frédéric Preiss (Haut-Rhin) :
Robert Porteret (Rhône) ; Henri Prévost (Sel
ne) ; Jean Perdigal (Lot-et-Garonne).
Zein Rachat (Syrie) ; Louis Robin (Alpes
Maritimes) ; Georges Renaud (Charente).
Jean Sadoul (Seine) ; Jacques Schleich (Sei-
ne) : Sadok Ezzomitti (Tunisie) ; Sarran
Pierre (Gironde)
Xavier Versini (Tunisie).
Zaouehe Rachad (Tunisie?.
La Roi d'Espagne s'ilrtratlent
avec M. Garcia Prieto, la leader libéral.
Paris, 18 août.
On mande de Saint-Sébastien au Matin :
« Les nouvelles reçues du Maroc indiquent
que la situation ,dans le secteur occidental
de la zone espagnole, est très compromise ;
la rébellion est partout.
i Dans les environs même de Tetouan, dans
la vallée de l'oued Lau, où les positions espa-
gnoles sont encerclées, et dans les environs
de Chechaouen, tout particulièrement dans
un rayon d'une dizaine de kilomètres, les
Marocains deviennent chaque jour plus auda-
cieux, et si une contra-offensive énergique ne
vient pas immédiatement les arrêter, on ne
peut prévoir ce qui pourra se passer d'ici
peu de temps.
« Le général Primo de Rivera se tient en
permanence au ministère de la guerre, où
l'on éprouve des difficultés à maintenir des
communications constantes avec le général
Aizpuru, haut commissaire, et surtout à réu-
nir les renseignements indispensables pour se
faire une idée de toute la gravité de là situa-
tion ; on y vit dans l'attente du rétabr#5e-
ment de la supériorité militaire, qui éloigne-
rait la possibilité d'un désastre. *
—
£ TRIOMPHE PREMATURE DE M. HERR10
m sur te
des
sont initiatives d'organisation de défense se reali-
par exemple celle que patronna S. Em. le
\fdinal Andrieu et à laquelle M. l'abbé Bergey,
«Pute de la Gironde, appelle tous les prêtres sé-
i!f s "«otoHsés dans la grande guerre ; et pa-
'""eiemenf à celle-là, la Ligue de défense des
oits du religieux ancien combattant, etc.
ts Ml besoin de dùv que, soit à Paris, soit en
*°wnce, la presse catholique ne cesse de dénon-
|f' e « attentats commis ou moletés centre les
j "'es religieuses, et de convier las catholiques
une résislance déterminée et organisée. Même
Kurnaux, qui ne sont pas d'opinion caiholi-
^> condamnent énergiquement la reprise, par
H 9 °f vsrn ement sectaire, d'une guerre religieu-
tofHe ne sauraif I"2 nt"'re allx intérêts de la
tAinsi l'exemple de l'Alsace et de la Lorraine
«énér l" 1 "" 5 dans teute la France une émotion
««««T 61 pro . ,0 " de dont on ne peut plus con-
II
a réalité ni l'importance.
Il fA c en France un réveil d'énergie.
Ie n t »"i que toutes les bonnes volontés travail-
6ernaJ\ e " lTe tenir et à le propager. Comme M.
'es, dg,,
Ves 'ns le rappelle pour les inventai-
k décla an 'j, des ,aits 'oco"* ia résistance peut
Conf ogion r ' oca,en,ent » et >e généraliser par
"Hissante" * our "' endra où toutes ces volontés
t8c "on *. ap P ci!e »"ont un mot d'ordre et une di-
1«I certainement ne leur failliront pas.
Une patrie vient d'honorer un grand hom-
ne (?). Mais elle est allée chercher à l'étran-
ger celui auquel elle voulait rendre hom-
mage.
Depuis hier, il y a une rue Marcel-Cachin
à Smolensk.
IL N'Y A PLUS D'ATLANTIQUE
Le Mauritania, parti do Cherbourg samedi
à 6 h. 45 du soir, est arrivé à New-York cinq
jours, trois heures et vingt minutes plus tard.
Ce paquebot détenait, depuis le mois de
juin 1923, le record de la traversée de l'Océan.
Il bat d'environ six heures le temps qu'il a
réalisé il y a quatorze mois.
Les passagers ont offert un bouquet au ca-
pitaine.
UNE TURBINE GEANTE
Élira ipitiSsiMsra
Londres. 18 août.
Les fermiers du Kent éprouvent de grandes
difficultés à rentrer les récoltes, par suite du
manque d'ouvriers agricoles ; de vastes
champs de blé sont délaissés, et la récolte
qui promettait d'être très riche risque d'être
compromise.
Dans le district de Romnev Marsh, la si
tuation est si critique que le Conseil de la
ville de Lydd a décidé de demander au com-
mandant de Lydd de permettre à ses hommes
de participer au travaux de la moisson.
, j.g* 1
C. H.
la Chai
La plus grande turbine qu'on ait jamais
construite vient d'être expédiée, par des cons-
tructeurs de Newcastle, à une société d'élec-
tricité de Chicago.
Pour conduire la turbine jusqu'à la mer,"
dix wagons ont été nécessaires
Cette turbine géante, qui ne pèse pas moins
do 1.000 tonnes, fournira le courant électri-
que aux tramways de Chicago.
M. MAURAIN, PREFET GAI
En 1914, M. Maurain étant un haut fonc-
tionnaire de la place Beauvau. accompagna
M. Doumergue qui se rendait à Souillai fief
de M. Malvy, — nombril politique de la Fran-
ce d'alors, — pour y prononcer un grand dis
cours électoral.
Dans le train spécial, de nombreux journa-
listes avaient pris place... et s'ennuyaient
fort. Quelques-uns, errant dans les couloirs,
passèrent devant le compartiment où M. Dou-
mergue s'entretenait avec M. Maurain.
— Vous désirez quelque chose, messieurs 1
demanda l'aimable président.
— Mais non, mais non, dirent les journalis
tes.
Et ils regagnèrent leur compartiment.
Quelques instants après, M. Maurain les re-
joignit.
— Allons, allons, dit-il, je vois ce que c'est
Vous les avez oubliées ?
Et il sortit de sa poche un jeu de cartes
qu'U offrit à nos confrères.
eur à
H-i^ n u Ne-w-York, 13 août
e on , taIlts ont P a,sé la nuit
uu sur ]ç S
ev\i^'tl?aïï,. Sur !es Dan°3 *« Parcs.
fiûl 3 Won «ft e " re Kl-irée est une des plus
M A S i„,..yn ait observé cette année.
l "Won
le de nombreux cas d'iueolation.
-—: «v-:» -
Ui) gaufrage
Brest, 18 août.
Le bateau de plaisance leanne-d'Arc a fait
naufrage, aujourd'hui, sur la cote de l'Aber-
vrach : un jeune marin du dépôt, Albert-Yves
Leroux, fils du patron, a été pris sous le ba-
teau et a coulé sans qu'on puisse lui porter
secours.
mi u u
u
Î3 !
ÛVOIS
9 îû
Vers le Capitol©
LES RÉVÉLATIONS DES PAYSANS
Turin, 18 août.
La découverte du cadavre de Matteotti
poussé des paysans qui habitent dans les fin-
irons de Scrofano à faire quelques révéla-
tions intéressantes.
Le jour du crime, le malheureux député
fut transporté blessé à Grottarossa. où il fut
laissé tout seul, sans secours, pendant plu-
sieurs heures
Cela exDliquerait la tache de eang que le
député Zâniboni trouva par terre à l'entrée
de la grotte.
Les individus qui avaient enlevé et blessé
Matteotti reparurent la nuit api'ès et 6e rendi-
rent au bois de la Kuartarella, qui appartient
au prince Ludovisi dl Piombino.
Pour entrer dans le bois, ils furent obligés
d'abattre une partie de la palissade qui est
tout autour de cette propriété ; à travers cette
ouverture, ils transportèrent, à, bras, le cada-
vre du député.
Un de6 assassins alla demander à des pay-
sans des environs n'importe quel outil, pour
touiller le sol
N'ayant pas pu obtenir ce qu'il cherchait,
11 s'en alla rejoindre ses compagnons, qui
étaient déjà entrés dan3 le maquis.
On ignore si le cadavre de Matteotti eera en-
terré dans le cimetière de Rome ou dans celui
de Badta-Polésine, ville natale du député.
L'HOMMAGE DES PAYSANNES
Quelques heures après la découverte du
cadavre, des paysannes allèrent porter dans
l'endroit où te corps était resté enterrô de
grandes quantités de fleurs des champs.
Le même jour, les Frères du Couvent de
Riano se rendirent sur les lieux, s'agenouil-
lèrent sur l'herbe et prièrent pour l'âme de
Matteotti.
LA RECONNAISSANCE DU CORPS
Rome, 18 août.
Ce matin, a eu lieu, à Riano, la reconnais-
sance officielle du cadavre de Matteotti.
Le Parquet, lea autorités civiles, Mme Mat-
teotti et ses deux beaux-frèrea assistèrent à
. cette formalité.
LE PRETENDU ACCORD FRANCO-BELGE-
SOVIETIQUE
Bruxelles, 18 août.
On a annoncé récemment que des pourpar-
lers auraient eu lieu, à Londres, entre les
ministres français et belges et les représen-
tants des Soviets, pour la conclusion d'un
accord franco-belge-soviétique.
^Indépendance Belge écrit à ce sujet : t En
ce qui concerne la Belgique, nous sommes
en mesure de dire que cette information est
Inexacte ; il n'est nullement question, au
surplus, d'inviter à une conférence qui se
tiendrait à Bruxelles les délégués des So^
viets.
UN s MODUS VIVENDI » GERMANO-BELGE
Bruxelles, 18 août.
L'Etoile Belge apprehd que le gouvernement
allemand a proposé de commencer, le leT
septembre, les négociations en vue d'un
modus Vivendi économique entre la BelgtQue
et l'Allemagne.
Les négociations auraient lieu à Berlin, la
présence des ministres et hauts fonctionnai-
res du Reich étant nécessaires en Allemagne
à ce moment pour la mise en œuvre du plan
Dawes.
C'est M. Van Langenhove, directeur au mi-
nistère des affaires étrangères, qui sera le
chef des délégués de la Belgique à cette réu-
nion.
M. HERRIOT ET LES SOVIETS
Londres, 18 août.
Dans une interview qu'il a donnée au Daily
Express, M. Herriot a déclaré : « Si les Rus-
ses se montrent raisonnables, nous signerons
un traité avec eux, mais il faut qu'ils paient
leurs dettes.
« Pour le désarmement, il y a une chose
qu'il faut considérer avant tout, c'est la sé-
curité de la France, et cela nous ne l'ou-
blierons pas. »
^g..,
DE LA DSL/GATIQN FRANÇAISE
Londres, 13 août.
MM. Herriot, Clémente!, le général Nollet'
6S Peytial sont partis, à 10 beurss du malin,
pour î-aris, via Newhaven-Dieppe.
pour Paris, viâ Newhaven-Dieppe.
ils ont été saiués, à la gère de Victoria, par
les îepréstntants du Foreign-Office, l'ambas-
sadeur de France et le personnel die l'ambas-
sade. Ils arri seront à la gare Saint-Lazare
ce soir, à 6 heures.
Avant son départ de Londres, M. Herriot
a fait cette déclaration :
« le suis très reconnaissant à la Grande-
Bretagne de l'accueil qui nous fut réservé
durant tout le mois que durèrent les travaux
d© la Conférence. 1 espère sincèrement que
la Conférence marquera le renouvellement de
l'Entente Cordiale.

fcabilete et du succès ; vous avez erandemtmt
contribué à la prospérité du moaue ,
Jét^SS^WV ^ A Ulte et les Allemands
MARDI 19 AOUT 1924
l'Europe,
L opinion de la Maison-Blancho est que ce
Nouveau traité de paij ouvre une nouvelle
t ftre dans le inonde des affaires et qu'il diMl-
»ra les difficultés qui oût empêché l'essor
u commerce après la guerre.
à*Jt&j ork . Tl JP- es se déclare heureux du
résultat dû aux efforts coustants, à la patien-
ce et a la médiation adroite de M. Maedonald.
Le New-York Tribune écrit, :
« Toutes les nations méritent un crédit sé-
rieux ; le compromis, gTace auquel le plan
Dawes sera appliqué, constitue l'aurore d'une
nouvelle période que l'on aborde avec le
meilleur esprit et avec l'idée d'appliquer une
saine économie. »
Toutefois, tout le monda ne voit pas le ré-
sultat de la Conférence avec le même opti-
misme. Selon le correspondant de r United
Press à Washington, des experts commer-
ciaux sérieux ne paraissent pas vouloir par-
tager l'optimisme du public. Des critiques
font remarquer que les paiements allemands
n'atteindront probablement jamais les chif-
fres maxirna du projet Dawes ; ils déclarent
rem«r. — Slaigicit fllaes). Voilà-Tout
Thi«ban.lt), Etollo Pliante (Vayer), Bouvines (Mi-
chel), Cresne (Cai'on), La-Draga ILassus), L'Amiral
(WUliams}.
PrLx de la Socttti des Steople. — Cloan-Siveep
l'Haes). DoTiançrey '53. Mitchell) Kinette-XI «3.
Mitolieil), Etoupe (Michel).
Prix de Bayouix. — Alzet&e (Vayer). Fulgurant
(Salmcn), Ninette \I (G. Mitcheli), Perspective 'Rio 1-
lo;, Sesokris (I.iissus).
GraiMl Steeple C1VIÏ
Carmaux, mardi 2G, hf.tel Mader
Rsalmont, mercredi 2V, hôtel Germa'n
Castres, jeudi ii. hôtel do l'Europe
Caillât, vendredi 29. hôtel du Coran*riwi
Lavaur, samedi 30, hôte: GouJard "
Graulhet, dimanche 31, hôtel Durand
Decnzsvme, lundi 1er septembre h f , ta .
France, ds> 11 h. ft 4 h.
01(1 la
Capdenacgara, mardi 2, h. Fabre-Campe,
Cn «minent Spécialiste Collaborateur „-
vra également de 9 h. à 4 h, à :
sc *
Fieurance, mardi 19 août, hôtel de Fran-
Riscie, mercredi 20, hôtel Dumartin *
Eauîe, ieudi 21, hôte. Maupeu.
Vic-Fezensac, vendredi 22, hôtel p,or~,
Conclom, samedi 23. hôte! du Lion«-i>
Negaro, dimanche 24, hôtel Martin
Mirando, lundi £5. hôte' TU'ustes
Sarait?on, mardi 26. 11. V Casties (s ] a pi„„ ,
Ciment, mercredi 27, hôtel Lasbats
w '<
Tirages
Canal da Panama. — Obligations et bons
à lots
Le numéro 721.186 est remboursé par 500.000
francs.
Le numéro 427.362 est remboursé par 100.000
francs.
Le numéro 1.613.3- '49* ~~
A LANNEMEZAN
Lannemeztan, 17 août.
Prix départemental, anglo-arabes à 25 %,
1.100 fr , 2,209 m. (trois partante). —1. Es-
meraida, â M. Lapierre (Sôhenet) : 2. Horess,
^ M. Lacrouts (Pétrouka; ; 3, Louberin, à M.
Sempé.
Mutuel. — Gagnant, 7,59.
Prix spécial D'étalon, 4 000 fr., 1.7C0 trois
partants. — î. Caprice à M Lacrouts (Pétrou-
ka) ; 2. Apcchar, à M. de Saint-.lavmo (Fit-
tan) ; 3. A'ol-au-Veiit, à M. le baron de Gas-
quet (Puyau).
Mutuel — Gagnant, 13,50.
Prix da la Société Sportive, arabes purs,
2.750 fr., .2200 m., 5 partants. — 1. Nif. à M.
Camentron (Lafebrie) : 2. fifjàja, à M. Berger
(Croquet) ; 3. ViUer, à M. d'Anduzain (Fittan)
Mutuel. — Gagnant, 8,50 ;placés, 6 et 6,50.
Deuxième prix de la Société d'Encouragé-
mont, angle-arabes 2» catégorie, 4 200 fr., &200
mètres 3 partante. — 1 Vittel, à M Lacrouts
(Pétronka) ; 2. Le-Nabab-il. à M. Canienkwn
(Lafabrie).
'Mutuel. ~ Gagnant, 14,50.
Prix du Plateau, anclo-arabes j 25 %, 2.000
fr., 2.200 mètres, 4 partants. — 1. Judex-H. à
M. le baron de Gisquet (Puyau) ; 2. Valérie-
Il (Merlaut) ; 3. Vaientin. à M. Neunez (Tels-
set; Mutuel. — Gagnant, 19,50 ; placés, 6,50 et
6,50 Steeple crass-country interrégional de la So.
ciété Soortiva, 3.000 fr., 4.500 mètres, deux
partants. — L Alonzo-II. S M Larregain
(Juste) : 2. Clari:vette-n, à M. Lanne,
Mutuel. Gagnant, 6 francs.
LES CONCOURS INTERNATIONAUX
Varsovie, 18 août.
Voici les résultats des épreuves internatio-
nales de cyclisme qui se sont déroulées, di-
manche, à Varsovie :
Course de 10 kilomètres derrière motos î
1er Lange (Pologne), en 9' 41" 1/5.
Grande course à l'américaine de 20 kilomè-
tres : 1er Equipe italienne ; 2e Equipe aus-
tralienne ; 3e Equipe polonaise.
Le Français Faucheux a triomphé, dan3 les
400 mètres, en 24" 2/5.
'ece-
ATHLETISME
A VILLENEUVE-SUR-LOT
Challenge Jacques-Brunet (17 août).
Résultats :
100 mètres plats. — 1. Cerbonney (C.A.S.G.),
11"; S. Cator (C.A.S.G.); 3. Morance (S.B.U.C.).
Lancer du poids. — 1. Duhour (C.A.S.G., 11
mètres 91; 2, Dubrac (Bergerac), 10 m. 21;
3. Tamarelle (Bergerac), 9 m. 33.
110 mètres haies. — 1. Marchand (C.A.S.G.);
2. Vausterberger (Bergerac).
Saut en longueur. — 1, Cator (C.A.S.G., 7
mètres 41 (record de France battu); 2. Tama-
relle (U S. Bergerac), 6 m. 03 ; 3. Cassan,
(C.A.V.), 5 m. 87.
400 mètres plats.— 1. Fritz (C.A-S.G.), 53" l/a;
2 Latour (C AS G.); 3. Dastix (C.A.VJ, 54".
Saut en hauteur. — 1. ex-eequo, Cator et
Marchand (C.A.S.G.), 1 mètre 80 ; 3. Ribot
(S.B.U.C). 1 m. 75.
1.500 mètres mats. — 1. Bontemps (C.A.S.G.),
4' 15" ; 2. Obe'rlechner (C.A.S.G.); 3. GaUban
(Bergerac).
5.000 mètres plats. — 1. Ségurel (S.B.U.C).
16' 16" ; 2. Thierrée (C.A.S.G.); 3. El OuagH
(C.A.S.G.).
UN PROCES ORIGINAL A TOULOUSE
Peut-on Être poursuivi pour un service ren-
du ? Le propriétaire d'un important café de
notre ville risque de l'apprendre à ses dé-
pens.
Un fils de famille lui avait emprunte une
somme rondelette qu'il dilapida dans des cir-
constances telles que le père veut assigner
le prêteur devant le tribunal.
On croit pourtant qu'une transaction sera
trouvée, le défendeur proposant au père mé-
content de lui offrir gracieusement, chaque
Jour, un Dubonnet qui donne appétit, santé
et force.
Saint-Antonln, vendredi 29, hôtel dos Tbor^
(jusqu'à 3 heures).
mm **.
Montaukan, samedi S0. hôtel du Midi
Eeaumont-dQ.Lomagiie, dimaneh» si HA» <
Buudnhon DarolU'S (de 10 h. à 3 h ) ' 0!êl
Moissac, lundi 1er sept., h. du Luxembonr»
Valersce-d'Agen, mardi 2. hôtel de France S '
Grisolles, mercredi 3, hôtel du Lion-d'Or '
Gaussade, jeudi 4, hôtel Larroqne.
Un éminent Spécialiste Collaborateur
vra également de 9 h. h 4 h, à :
Lézîgnan, mercredi 20 août, hôtel du Gh
de Fer (Biscaye).
Narbonne, jeudi 21, Grnnd Hôtel.
Limoux, vendredi 22, hôtel Moderne (Fisfv
(iusqr'à 3 heures)
swn, «
Saint.Paul.de.Fetîouiiiet, samedi 23 u3ttI
Saint-Pierre (jusqu'à 3 heures).
Perpignan, dimanche 24, hôtel dé France
Céret, lundi 25, hôtel Garetta.
Prades, mardi 26, hôtel Malet.
Quilian, mercredi 27. hôtel Moline.
Perpignan, jeudi 2», hôtel de France.
CEINTURES PERFECTIONNÉES
contr les Affections de la matrice et de l'es,
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sité, etc., les pins efficaces, ;es plus légères
les plus agréables à porter.
MODÈLES NOUVEAUX ET EXCLUSIFS
des Etablissements A. CLAVERiE 234, fan-
bourg Saint-Martin. Paris.
SRflUO
Chronique
Le paquebot • Haïti », venant de Casablan-
ca, est arrivé à Bordeaux avec 50 passagers
de première classe, 50 de seconde, 60 de troi-
sième est mie centaine en entrepont.
Losigs courriers français
Alsace-II, du Havre, 13-8, pour la C.O.A. —
M.aiiiam, du Havre, 14-7, pour Dunerque. —
Utah, de San-Francisco. 12-8 pour Vancouver.
— Rochambeau. de New-York, a dû arriver au
Havre 15-8. — Hondurac, de Bordeaux, 12-8,
pour ie Pacifique. — Mérope, Nouvell»Orle-
ans, Cette, Gibraltar, 12-3. — Compiègne,
Hajphong-Marseille, do Saigon, 13-8. — Yan'g-
Tsé, Hahkow-Londres, a Changhaï, 12-8. -
Angkor, Yokohama-Marseille, à Changaï, 12-8,
Longî courriers étrangers
Planorhiâ, d'Abadam à. Rouen, 13-8. — Livo-
nier, de Galatz a Ruu«n. 13-8. — Rantonia, de
Southampton au Havre, 14-8. — City-of-Mel-
bourne, de Bombay au Havre, 15-8 — Bage,
de Hambourg au Havre, 14-8. — Clan-Macbri-
de, du Havre 14-8. pour Newport. — Siris, du
Havre 14-8, pour Anvers. — Vard, du Havre,
14-8, pour Anvers — Kari-Skogland, de Victo-
ria, 12-8, pour le Havre. — Cîly-of-Hong-Kong,
Calcutta-Dunkerque, a Colombo, 12-8. — Kato
rl-Maru, Londres-Yokohama, à Colombo, 12-8.
— Lama-Maru, Londres-Yokohama, de Hong-
Kong, 12-8. — Hakuaan Mau, Yokohama-Mar-
seille, de Hong-Kong 12-8. — Kalyan, Londi-es-
Yokohatna. à Changhaf, 12-8. — Adrnstus,
nalren-Marseille, à Changhaï, 12-8. — F.leni,
ri© Bône a Porland. 12-S. — Livingstôh, de
Buenos-Ayres à Liverpoold 12-S. — Invcravon,
de .Tampico à Livôrpoaia, \î?
La Tempe
Du 18 août 1924
Là pression atmosphérique est toujours
statiomnaire et dans le voisinage de la nor-
male.
Le ciel est couvert en France et les pluies
sont générales.
pression barométrique à midi. 763 m/m.
Température à midi, 20°; mintma, 16°; maxi-
rna, 22».
A Toulouse :
Pression barométrique à midi, 763.
Température à midi, 20 ; minima, 16; maxi;
ma, 22.
Vent à midi, Ouest-Sud-Ouest, 3 m.
Soleil : lever, 5 h. 1 ; coucher, 18 h. 48.
Lune : Dernier quartier le 22.
Probabilités : Temps nuageux ; tendance
orageuse.
Le National à Lourdes
Les trains suivants sont attendus :
Le 21 août, Bordeaux, 4 h. 38 ; Marseille,
8 h 14, s h. 38 9 h. 10, 9 h. 37 ; Montpellier,
11 h 42 ; Limoges, 6 h. 17, 7 h. 08; Verdun,
13 heures, 13 h. 43 ; ParU 5 h. 21, 10 h. 26,
11 h. 56 ; Orléans, 8 h. 02, 8 hh. 55 ; Le Mans,
10 h 40; Chartres, 11 h. 10 ; Blois, 7 h. 44;
Tourcoing, 11 h. 26; Châlons, 12 h. 23 ; Lava),
13 h. 55.
Le 22 août, Paris 7 h. 08, 7. h. 35.
Soit, au total, 23 trains.
Suite d'une Discussion
De notre correspondant particulier ':
Rignac (Aveyron), 18 août.
La femme Amat, épouse Espinasse. résidant
avec son mari au village de La Pradelle,
commune de Rignac, a tiré un coup de re-
volver a bout portant, sur celui-ci, h la suite
d'une vive discussion sur une question d'ar-
gent.
Atteint au côté gauche, au-dessus du cœur,
M< Fspinasse s'effondra sur le plancher, sans
connaissance.
Il a reçu l'" 01 soins du docteur Fraysse, pré
venu par la meurtrière.
Lo parquet de Rodez est sur les lieux.
Théâtre
des Arènes de Céret
(Pyrénées-Orientales)
a LA FILLE DE LA TERRE »
' Le choix de la Fille de la Terre pour la
Î représentation du 7 septembre est heureux,
) et par la valeur de l'œuvre admirable d'Emi-
le Sicard et Déodat de Séverac, et parce- que
cette représentation est destinée à commémo-
rer la mémoire de ces jeunes et éminents mé-
ridionaux et plus particulièrement celle du
grand musicien, enfant adoptif de Céret.
Afin de doimer à cette représentation tout
l'éclat possible, les organisateurs se sont as-
suré une interprétation de tout premier or-
dre. Le rôle du « Maître » a été confié à M.
Dorival, de la Comédie française.
M Dorival, qui est un des artistes les
mieux doués de notre temps, livre particu-
lièrement, sur les scènes de plein air, toute
l'abondance de ses admirables ressources ar-
tistiques.
Ce beau tragédien a créé, depuis le début
de sa carrière, et avec un succès aussi grand
chaque fois, tant de rôles qu'il serait fas-
tidieux de les énumérer.
Nous ne pouvons cependant nous empêcher
de rtuipeler son admirable création du rôle
d' « Hercule », de « Déjanire », sur le théâtre
des arènes de Béziers.
Plus tard, sur la même scène, il joua
avec une autorité et une force expressive in-
comparables « Le Chemineau », de Jean Ri-
chepin. L'auteur, présent, félicita avec une
ferveur émue son magnifique interprète.
Le rôle si Impérieusement dramatique du
« Maître » de la Fille de la Terre, que M. Do-
rival a créé, lui fournira une occasion nou-
velle de triomphe.
sèment spécial. M. le docteur Mire a pn très
nettement répondre par la négative.
On comprend que l'instruction ait voulu
avoir cette certitude avant de commencer les j Cssteisârrasin, jeudi' 28" hotef Modei
interrogatoires. Pour ce qui est d'établir le ceillac). ' Moaer '- 8
degré de responsabilité de Dinah Coarec, le
médeem-aliéniste v sera vraisemblablement
convié au cours dè l'instruction. Cet examen
sera évidemment plus laborieux et nécessitera
un certain temps. Ainsi que nous l'avons dit.
M- le docteur Mire s'adjoindrait alors un de
ses confrères-
C'est la silhouette d'aventurière de Dinah
Coarec qui paraît donner a cette affaire une
ampleur que ne comportent pas les faits ac-
tuellement établis.
Les journaux parisiens du boulevard voient
là évidemment une aubaine pour un public
avide d'histoires mystérieuses.
Il est certain que le passé de Dinah Coarec
est assez mouvementé, qu'elle a .comme on
dit, couru le monde. Tous ses dires, cepen-
dant, sur lesquels elle reviendrait d'ailleurs
souvent, sont-ils bien exacts ? Elle paraît
avoir l'imagination bien fertile, ce qui ne
peut manquer de donner du labeur à M. le
juge d'instruction, dont le désir et la mis-
sion est de rechercher la vérité, mais que le
roman n'Intéresse évidemment pas dans la
circonstance.
Nous avons signalé que le docteur Galou
avait été médecin militaire. C'est dans l'in-
fanterie de marine qu'il se trouvait au mo-
ment de la guerre. Il était arrivé au troisième
galon.
En s'installant à Agen, il avait déposé son
diplôme de docteur a la préfecture et était
donc en règle pour exercer. Avant l'intention
de soigner par les plantes, il* s'était adjoint
un préparateur en pharmacie, M. D..., figé
d'une trentaine d'années, lequel, ainsi rue
nous l'avons dit, avait pris ynroédiatemcnl
congé du docteur dès qu'il avait connu l'ar-
restation de sa femme pour tentative de vol.
Toulon, 18 août.
La sage-femme . qui a accouché Madeleine
Franchi, précise que, contrairement à ses pré-
cédentes déclarations, celle-ci a bien volon-
tairement confié son enfant nouveau-né à
Mme Galou.
« Madeleine Franchi, a-t-elle dit, prétend
que son enfant a été confié, malgré elle, à
une personne désireuse de l'adopter. Cela
n'est pas. Lorsctue, le 31 septembre 1922,
cette Jeune fille mit son enfant au monde,
elle était pensionnaire dans ma maison de-
puis un mois. Je ne vous cacherai pas que
j'étais assez inquiète sur la question de
mes honoraires. Madeleine était, en effet,
dépourvue de ressources, et sa mère, qui.
à cette époque, fut présentée à mol comme
sa tante, ne devait pas me donner un sou.
11 est exact que le bébé devait, peu après
sa naissance, être confié à l'Assistance pu-
blique. Une circonstance que vous connais-
sez devait changer la destinée de l'enfant.
Lorsque M. Onfrov de V... me parla d'une
personne fort riche désireuse d'adopter le
petit Pierre, je pensai, comme lui, que
c'était là pour l'enfant et la mère une ex-
cellente affaire. Madeleine Franchi, contrai-
rement à ce qu'elle prétend aujourd'hui, ac-
cepta avec joie.
t U est évident qu'il fallait des garanties
aux personnes désireuses d'accueillir et
d'élever l'enfant afin que plus tard on ne
vînt pas le leur enlever. C'est alors que M.
Georges Onfroy lui fit signer un papier
timbré en double exemplaire ; mais ce pa-
pier n'était pas blanc ; c'était une renoncia-
tion formelle à fous ses droits sur le petit.
« Voici du reste le texte de cette renoncia-
tion faite sur papier timbré :
« Je soussignée, saine de corps et d'esprit,
en possession de toutes mes facultés, recon-
nais avoir remis à une famille privée de
descendance, qui se charge de lui comme
de son propre enfant, mon fils Pierre, né le
3 septembre 1922, déclaré à la mairie de Tou-
lon de père et mère inconnus que, ne pou-
vant le garder moi-même, j avais l'intention
de remettre aux hospices de Toulon. Je
m'engage à. ne jamais le rechercher ni for-
muler aucune réclamation à son sujet. J'a-
bandonne absolument, définitivement, tous
droits sfr lui au profit de sa nouvelle fa-
mille qui ne veut et ne recherchera que son
bonheur. Fait en double exemplaire à Tou-
lon, la 6 septembre 1922.
« Lu et approuvé,
Signé : Madeleine FRANCHI. ï
Monsieur Léon Antonin et Madame, nés
Peyredieu du Chariat, sont heureux de faire
part de la naissance de leur fils Xavier
Le 30 juillet 1924, château de Bruceis Mont-
g tocard (Haute-Garonne)
Le comte et la comtesse de Saint-Roman
font part de la naissance de leur fille, Jac-
queline.
Victime d'un Train
De notre correspondant particulier I
Maury (Pyr.-Or.), 18 août.
Pour aller a son jardin, M. Mouxnot. 68
ans. traversa la voie du chemin de fer, DMA)
a peine était-il sur la ligne qu'il fut tam-
ponné par le train qui, venant de Riv»?sal-
tes. arrive à Mattrv à 4 h. 32, 11 lut projeté
sur les rails et eût la tète fracassée.
M. le docteur Rîoars, appelé ce put que
constater la mort,
Double Noyade à Bar sac
Bordeaux, ls août.
Deux jeunes {rjens figée de 17 et 13 ans, Jo-
seph Lafon et Martial Courrégelongne,
baignaient, vers 20 heures, au lieu dit du
Gravier de la Garonne
Un pêcheur entendit des appels « Au se-
cours 1 » venant de l'endroit ou se baignaient
les jeunes gens. H s'y rendit aussitôt avec son
embarcation et repêcha non sans peine les
deux malheureux.
Un docteur, en villégiature ft. Loupiac. arriva
à la hâte et prodigua ses soins aux denx
noyés qu'il ne put ramener a la yu, la con-
gestion ayant déjà fait son œuvre.
La Foudre tombe
De; notre correspondant particulier :
Oloron Sainte-Marie, 18 août.
La foudre est tombée à Saint-Colombe-en
Ossau. sur la grange de M G.. .; toutes lea
récoltes ont été brûlées, lo bétail seul a pu
être sauvé.
A Oloron-Legaignon. sur la maison de cam-
pagne dî M. Ferdinand Litnendoux, d'Oloron.
Par la cheminée, elle a pénétré dai>s la eu il
sine et Irôlê la cuisinière qui préparait lo
repas a côté du fourneau • celle-ci en a èt*1
quitte pour une grarUe frayeur.
La foudre a rempli In cuisine d'une llamrne
éblouissante, et après avoir tracé un rapide
circuit autour d'un cierge de Saint-Grat a' lu.
nié pour la circcnstancè (on sait que les cier-
g/s bénits le jour d* la Saint-Grat. patron de
Sainte-Marie, ont la propriété de prêse^rver dtn
effets de la foudre], elle a disparu par un
trou percé dans le châssis do la fenêtre.
Curieux détail h noter :
La poèie que la cuisinière tenait à la main
OH a été enlevée, et n été transportée sur la
table de la salle à manger, continué :\ la cui-
sine, et dans laquelle se trouvaiMa famille.
PEOGJUITAIE DU 19 AOUT 1824
P. L. — 2,600 mètres
Ra£t;o-conceort de 13 h. 15 à l» h. 15. programma l
Sonate pour violoncelle et piano de Salnt-Saêju il
ionatino pour piano, a© Eeyn.ild Keyn . JKÉIOOWI
(ta Schubert ; «rtiwde espagnols, de Gl&zoufeow S
Arabcs'i'ae. de Sohum.'inn; A la bien-almée loimaVU,

MARDI 19 AOUT tWt
vu iPRUNT
, anflt nous avons reçu copie d'une
t» 14 M Paul Thomas, président de la
ie«îe ue
r-muie vous sentez bien vous-même que
, * J.Vria d'ir de faire accepter par vos lec-
ÏÏS, une semblable énormité. vous recon-
couverture du marché
AnSBeroatï pour la caserne des pom-
- DOU'' 1< Pavage du boulevard Matabiau,
Emtr'lstrànsfert de la police à l'ancienne Fa-
friue des Lettres, des dossiers et des plans rô-
Dfllires "ont été dressés. Oui, ils le sont, je
fous i'af'inie. Depuis nrès de deux ans, à
rMaaue projet, de budget, je vois apparaître
us mSmeî chiffres, affectés aux mêmes dé-
rensej Que je prie régulièrement la commis-
sion de ne pas accepter, car l'ensemble de
travaux aussi coûteux ne rentre pas dans le
cadre (3ç3 dépenses ordinaires et doit être por-
té aux fonds d'emprunt. Vous ajoutez que
jour les canalisations d'eau, notre projet est
ridicule, parce qu'une partie des 3.0001X10 ne
eufirait pas. parce qu'il faudrait, dites-vous
Î0.000.Q0O, et peut-être 20.000.000. De ce que
l'exécution d'un programme exige une très
grosse somme, s'ensuit-il qu'il ne faille ja-
mais le commencer, quand on a quelques
fonds disponibles ? Allez donc dire aux habi-
tants privés d'eau qu'ils n'en auront jamais,
è moins qu'on ne fasse, en une seule fois, le
réseau tout entier. Vous serez bien accueilli.
Vous affirmez que nos dossiers sont irrégu-
liers clans le fond et dans la forme. Vraiment !
Nous demandons au Conseil d'Etat l'autorisa-
tion d'emprunter et nous allons, volontaire-
ment, d'après vous, lui transmettre des dos-
eter* si incomplets que cette autorisation nous
sera refusée. Qui pourra croire une semblable
ineptie ?
« V Mais voici qui est plus erave. Le Con-
seil municipal a commis une canaill-erie parce
Qtul a disposé d'une somme qui ne lui ap-
partient pas. A qui appartient-elle donc ?
Aux socialistes ? Forment-ils déjà le Coutil
municipal de 1025 ? Décidément, le succès
remporté aux dernières élections vous a grisé
et vous en êtes encore tout surpris: mais pas
moi. j ai vu si souvent la lie monter au-
WSSUS d un vin généreux I Ne vendez pas
«pendant la peau de l'ours avant de l'avoir
soyez-nous reconnaissants d'avoir tra-
ies
». avez laissés, en
w a ma:ne -
J -a gestion socialiste fut
abominable. Est-ce que vos lecteurs ne sa-
pas. quand ils achètent du pétrole ou
oVlafrSSf^t A D US ûoiv t payw Cf?
CftSP \ Pourquoi êtes-vous partis du
CT?iV*Y hissant 5:13 032 francs dus à la
Su vu, él , e< S riei,é ' Pour les frais d'éclairage
7« V e 7 ^ %t ' ce que VM lecteurs ne pavent
Us ^ 0i ?8(>mment ? Pourquoi aW
laro-t ?e un ? detîe de 467-752 francs due à
ib S? npa 8« du Gaz ? Vou<
•des largesses municipales- faites aux amis et
camarades. Quelle bonne époque que celle où
les socialistes de la mairie pouvaient distri-
buer a leurs frères 210.00 fmnes par mois,
soit 6 000 ou 7.000 fr. par jour. Après une telle
générosité, il a fallu vraiment une guigne
sans nom, pour être chassé du Capitol* I Où
prenaient-ils donc cet argent ? Aux créan-
ciers, aux fournisseurs de la ville, qu'ils ne
payaient jamais, laissant à nous, leurs suc-
cesseurs, le soin de rOçler une dette d'environ
4.000.000. Vous avez grandement tort de vous
plaindre de notre emprunt. SI un de mes
amis payait pour moi 10.000.000 de dettes et
disposait, dans l'intérêt public, d'une somme
de 3.000.000 qui ne m'appartient pas et qui ne
m'appartiendra peut-être jamais, soyez bleu
sûr que je n'élèverai pas la voix pour pro-
t6St6T.
« J'aurais pu oublier l'abominable adminis-
tration socialiste, si depuis 5 ans je n'avais
pas eu tant de mal à réparer ses fautes: si
mes yeux n'étaient pas encore remplis de
l'image des ruines qu'elle a accumulées et du
souvenir de ses actes coupables. Aussi ai-Je
tenu à en dessiner les grande traits à vos lec-
teurs dans votre journal. Je vous prie donc.
Monsieur, de bien vouloir y insérer la lettre
d'une canaille qui n'aspire pas a l'honneuf de
vous saluer.
« P. THOIHS,
t ProHsiiUT de droit romain.
< Conseiller municipal
« Présidera de la Commission
t des Finances. »
Le « Midi après quatre jours de réflexions,
a don? inséré crtti; lettre pluttvt dure, en
remaillant, d'ailleurs, de joyeuses cocruilles.
notamment en faHartt dira par M. Thomas
aux socialistes :
— ... Vous o'.vz dépassé les bonnes.
Comment cela T
En faisant danser l'an«e du parler, par-
bleu ! dit ait un humoriste.
Mais M. Thomas n'est pas un humoriste ;
c'est un professeur de droit romain, çt un
financier fort redoutable pour tevge-n-» u
comptabilité trop leste.
Enfin, voila sa lettrtf publiée, après quatre
Jour c de méditations.
Qu r i rénond lj « 'Midi » ?
Heu i. '. — 11 demande un jour de médita-
tion de p'us.
— N'vos répondrons demain, déclare-t-il.
« Nous reprendrons dès demain 'a lettre de
M. Thomas pour la toinmeuler, chapitre par
chapitre, pai-agi-apiie par paragraphe >
Bon Mais en attendant, le • Midi > ne resta
pas civet, il s'écrie « Insulte, diffamation,
voleur, stupidité, canaillerie, » #tC. .
(..a, c'est quelque chose. On sait depuis
longtcmsp qu'en certaines circonstances.' on
trouve plus facilement des injures qw> de
bonii^

COURONNES M"» COSTES. 23, rue Remusat
MARDI 19 AOUT 1924
Itadame SORS-DOUAT ; Monsieur Albert
DOUAT Ingénieur en cher au Corps des Mi-
nés, chevalier de la Légion d'honneur; Mon-
sieur Albert LIMOUSIN et Madame, née SORS-
Monsieur Albert SORS ; les ramilles SORS*
LIMOUSIN, AMIEL, BRËFEIL, DEBAX, ont
la douleur de vous taire part de la perte
cruelle «u'ils viennent d'éprouver en la per-
sonne de
Madame Veuva DOUAT
née Jeanne ALBERT
leur mère, «rand'mère et cousine, pieusement
décédee à Toulouse, le 16 août 1824 dans
sa 79 e année, et vous prient de vouloir bien
assister à ses obsèques qui auront lieu à Tou-
louse, le mardi 19 août 1924, à dis heures, sur
la paroisse Saint-Sernln.
On se réunira à la maison mortuaire, SI.
rue Roquelaine.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Pompes Ftmèb. Génér., 7, me Latayette. Tél. 1038.
Madame Veuve Joseph FRAISSINET, née
PRADIÉ ; Monsieur Paul GÉRAUD et Madame
née PRADIË, et leur mie Hélène ; tes familles
PRADIE, MERENVIELLE, CASTERÊS, AN-
DRIEU, ROUGAGNON, DEVESZIS, GASC,
GRATJLARD, MORFRE, FRAISSINET, CAR-
RÈ.RE et BERTY, ont la douleur de raire part
à leurs amis et connaissances de la perte
cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la per-
sonne de
Madame Veuve Guillaume PRADIE
née Catherine CASTERES
leur mère, belle-mère, grand-mère, tante,
cousine et alliée, décédée le lundi 18 août
1924, munie des Sacrements de Notre Sainte
Mère l'Eglise, et les prient de vouloir bien
assister à ses obsèques qui auront lieu de-
main mercredi 20 août 1924, à dix heures du
matin, sur la paroisse Saint-Aubin.
On se réunira à la maison mortuaire, rue
d'Aubuisson n» 22.
H ne sera pas tait d'autre invitation.
Fcunn. Fui. Maolclp.. 34. r. Parzamlnlftrea. t W»
Messieurs Julien et Geiorges GAZELLES :
Madeano:'seile Henriette GAZELLES; Madame
Piètre GAZELLES, née Fernande BER-
TRAND; Madame veuve BERTRAND; Mon-
: sieur Jean BERTRAND; Madame veuve BAS*
SÉGUY, née SIMAND et ses enfants- Monsieur
RARRAT; Madame veuve LANDELLE, née
BARRAT, et ces enfants ; Madame Marie
3F-AN, en religion Sœur- Marie Hvacinthe;
tes familles CARAGUEL. BONNEVIE, LOM-
BARD. MAGNOAC. DENJEAN, OSMlONT,
TROUBAT, ASTRUC, STEINER, DURAND et
MAGUELONNE, ont la douleur de vous faire
part de la perte cruelle qu'ils viennent d'é-
prouver . dans les personnes d9
Madame Veuve François GAZELLES
née Armande-Jeanne SIMAND
leur mère, belle-mère, sœur, nièce, tante, cou-
sine et alliée, décédée accidentellement à Ca-
dours, le 17 août 1924, dans sa 48" année, et de
Monsieur Pierre GAZELLES
leur époux, frère, gendre, beau-frère, neveu,
cousin et allié, décédé accidentellement à Ca-
dours, le 17 août 1924, dans sa 25° année et
vous prient dfe vouloir bien assister à leurs
obsèques qui auront lieu à Toulouse, le mer-
credi 20 août 1924, à 10 heures, en l'église de
la Daurade.
On se réunira, 10, rue de Metz.
Il ne sera pas fait d'autre invitation..
Pompes Funèbres Génér., 7, rue Latayette, Tél. 1036
lOURQWNES MORTUA RES
THLM2S m BKQNZE
? ûnspes s benerales
î, RUS LAFAYETTE, 7
ETAT CIVIL DE TOULOUSE
Publications de mariages des 14, 15, 16 at 17
août
Maurice Vidal. s.uTmunér. des cent, air. à Nante*
et Germaine iloreau., à Nantes
Retnf, Rives, comptable, rue de la Balance, 14 et
PauH'ie Ourme;, à B8
54 15
67 ..
79 05
6i 10
55 9
56 85
Sâ T,
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4. 4 .
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— iuar .....
— 1899
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V de Par H904.
— -incpjième. .
— 1905
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— 2 3(4% 1910
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— 1912,
— 1919.
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Banque France. .
— 4uaér!e. • • •
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Fonce. Atïârie..
Crédit Foncer...
Foncière 1879..-
— 1883
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— 1895
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— 4% 1913 ...
— 1917
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— 1880
— 1891. ......
— 1392
— 1899
— 1906
— 1912
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56 50
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234 75
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Comm.itf2i ut>..
— 1921 non Un.
— 1922 lib.....
— 1922 non lib.
.— 1923 11b
Soc. Marsie laise.
Crédit Lyonnais.
— Mobilier....
Soc. Générale...
Banque Française
— Nation. Créd.
Dnioo Parisienne
Rente Foncière. .
Bône Uuelina....
— obltgat......
Est. Algérien....
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— 2 14 %
Lyon
— Obligat
Méditerranée 5%
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— obligat.....
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— 2V,%
Nord
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— nouvlle.....
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Orléans ........
— obligat
— nouvelle....
— 2 V4 %
Ouest
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— 2V4%
Ouest-Algérien..
— obligat ....
Sud-France
— obligat
DoeKs Marseille.
Magas Généraux .
Transatlantique .
— or-or fé ....
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4.31 50
419 50
432 ..
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760 ..
995 ..
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308 ..
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261 ..
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262 ..
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263 ..
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282 ..
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295 ..
21-1 ..
920 ..
288 ..
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Nord-Sud ......
— 4%
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— Bordeaux ..
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Voitures .
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301
425
272
177
220
70
270
1015
Associât. Minière
AguJas ^ 40
Bolé- 034
Jeumont .......
Cu.vres. Pyrites. "94
Elect. Mêtallurg. 1248
Mallidano...... 4g7
Métaux I5OO
Peaarroya... . . . . lo^O
Patine ........ 8=3
Panama. ....... 174
*uei 14150
5%. ....... 590
Dynamite iO08
Patbé 454
Okianoma. ..... 218
Gafsa 042
— parts 1640
rbotnson. ...... 611
Say 2180
— jrioritê .... 227o
Popp 171 o
Distribution.... »20
— S 3/4% 27 1
— 4 %. 320
Distribution 5% 407
Electricité Paris. 980
— obligation.. 322
reiêpaones 12 10
Angleterre...... ISo
Argentin 1886... 1600
S0
50
20 Feuilleton du 18 août 1924
FEMME
ROMAN
par VICTOR FELI
«s «s
JOURNAL. DE SABINE
31
, 'oui. fioue pourrioms dire cela, répon-
dit M d'Holvs, si elle n'est pas déjà oc-
cupée à nous épier, pour se rendre comp-
te de la façon dont nous tenons notre pro-
Lnêtiaictivement, ils levèrent lia tête
tous les deux...
Roser ne s'était pas trompé ! Muguette
était "venue en tapinois jusqu'au bord de
la descente ; elle se penchait au-dessus
d'eux riait et battait des mains.
— Il n'y a rien à faire, dit M. d'Holys
visiblement neo-veux. Continuons. Les en-
fants et les malades doivent donc tou-
jours peser sur la vie des autres...
Sabine, le cœur serré, descendait en si-
lence impressionnée malgré elle par l'as-
pect sinistre de l'abîme étrangement som-
bre sous l'orage, attristée surtout par ce
cru'elïo sentait d'amertume profonde dans
lè cœur d« Roger,
— 1S96. ...... 23i ..
— 1900....... 73 ..
— 1907.. 13-0 ..
— 1909 14 ÎO
— 1911, 212 ..
Belge 3 %2« série 51 50
Brésil 1889'..... 1*0 ..
— 1898 255 ..
Bulgare 1902
— 1904
— 1997. ...... ... ..
Gaine 1835 288
— 1902 165 . .
— 1303 420 ..
— 1908 115,5 ..
— 1911 880 .
—5%1913réorg 140 .
Bgyirte un fiée . . 248 .
— 3*% 211 50
Espagne Bxtèr" 2; 4 .
Hellën.5% 1881. 330 ..
talio 1 ¥,.% .... 69 ..
Japon 1905 2S8 30
— 1907 > 53 . •
— 1910 200 . .
— 1913
Maroc 1304 303 ..
— 1910 861 ..
Portugal 3" s ârte 09..
— Obi. Tabacs 85;. . .
Roumain! % 189C 69 .
ausses 1880 .... 13 50
— 1889 13 20
— consolidé. . . 2 i 2a
— 1901 13 4..
— 1S91 15 m
— 1896, t > 4 70
— »H% 1S94. 15 10
— 1906. 26 ..
— 1909 18 10
— 1914 16 95
Serbe 18.55 4Ï ..
Serse 190 1..... 36) ..
— 19J8 200 ..
— 1909 277
— 1913 54 75
Suisse;! •T, litl!H«i 213
Ture Dn-aê 52 20
— 191* 31 70
dq- 83 Rio-Piata 106 .
Athènes ....... 2C4 ..
i.an 1 -ianls .... 9/0 .
EtpaiDe 2450
Gooim* Italienne. 1090
Mexique 635
Londres-Mexico 2S4
Ottomane 734
Franc Rio-Piata. 567
Orient 176
Foncier Egyptien ^219
Andatous 630
— ool. première 198
Centrai-Pacac . 1300
Chic. S&ilwauiîee. 1?85
Congo Gds Lacs. 670
Lombards oblig. H3
— nouvelle ... 11 1
N.-V. New Havenl333
Nitrate lia ^way. 952
Nord Bspatrae .. 813
— première . . . 920
Pampelune ..... 784
Barcelone ...... 758
Astur-ies........ 771
Parquais 38
— 3%1' 104
— 3% 2' 31
— 4%1" 1|2
— 4% 2» 57
Eiaiiw Blectnq.. G§8
SaiOmque 158
Saragosse ...... 7t5
— première . . . 6i0
Wagons L'ts. ... 143.1
8riansl£ ardin'*.. 104
— préférence. . 70
Maiieevka 61
tiioTinto 28.0
Sosnoïviee 157J
Centrai Mining.. 910
Lagunas , 150
Laiitaro. . , 712
Azote SïO
Est Asiatique... 2i95
Napnte 417
Carpet 315
Provodaik. .... . 70
lia tiner Egypte. 1045
— part- 164.)
Tabacs Ottomans 433
Philippines .... 2910
Portugal 575
Créd Gommerc. il&
Chemins Algérie. 116
Cables te.agr.».ph
Energie Méditerr.
— 4%
— 5%
Energie (ninstr.
Euerg. Sud-Ouest
Générale Blectr..
Havraise Euergie
Gaz Paris.......
Blanzy ........
Courrières ......
Lens. ..........
Carmaux ......
Grand'Combe. ..
Kr;vol Rog. ....
Mines Loire
Aigêre-Tunisie..
Mines Fer
Mot:ta
Nickel
Aciérie: France
Chantiers France
— Loire
— Nava. Ouest
— Gironde. ...
— St-Nazaire .
— Méd terran .
ChaL-Com-nsntry
Caoasi.-Foarch. .
Dyic Sacaian ...
Decaiiville
Fives-Liile
Ala-.s
Aciéries Marina .
LongueviUe
Longueville parts
Deaain-Anzia ..
Ci-easot
Ariôge
Tr? Hieries Havre
Monti;ard
Normandie .....
Ourai Volga ....
Basse- Loire
Usines tlhCme. ..
Chargeurs Réuni*
Havraise P juins
Stéar Founiier .
Agence t lavas.. .
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Compteurs gaz..
Ber:»oa'raao ....
580
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170
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1er. Lafayette. 144 50
Nouv, Galeries.
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Pétroles ,
Sucreries Brésil.,
1860
1700
1123
5 50
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Argentin 6%....
Brésil 1895
— 1903
— Rescision...
Esoagae la'-ér'*.
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Laurium
Mexic Ëagleprêt
Spias ..........
Tonia
Chargeur- Franc.
Bi-Metal
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Gnôme. ........
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Pointe-a-Pitre ..
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Kutch nson. • • • •
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Monaco
— cinquième ..
— obligation ..
Wyoming oriv...
Grosnyi ordinaire
— privilégiée ..
Orna. Pétroles...
Steaua Romane.
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3-3 ..
Astra tiomana . . ' 25 ..
Royal Duteh....242 0 ..
— dixième.... z42i
Shell transport . . 333 50
Victoria Pétroles 385 ..
3 4 H t U a
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Mexicains 36 T~
— 3 % 23 75
Bakou.......... -6S5 ..
Balia 274 5C
Bropan 277 ..
Caputehoues .. .. 147
Caae .......... 31 50
Chirtered....... 47 ..
Chno ï.dï ..
Colorabia 391 ..
Concordia . .... . 411 ..
Crown Mines ... 254..
De Beers ordin.. 930 ..
— préférence .. B30 .
Dïétrich 171 50
Eastern 60 25
East Rand 51 50
Estrellas 156
Fco Polonaise.. . 323 ..
F». Wyom. ordin. 3iO ..
GeduH ........ 263 50
GoldBeids 7.' ..
Hartmann...... 292 ..
Hotchmss 1182 ..
Huanchaca .... 362 ..
Jagersionte-n ... 245 .
Kuaia 142 50
Lena 54 5j
L anosotf. ...... 838 .
Malaeca 157 >0
Maiaeca prêfêr.. 155 ..
Ma tzofl 460
Mex'can Ba gat on
Nor h Caueaslan
Pidang
Phos.Gons -aat'a?
Pnospba es BaSi ;
Randfonïei
Randm ne ....
Ray
Russian Où.... .
Snan
•>i va.
Spassby. .......
Tacaes. ........
l'»ganrog ......
Tanaany k a ....
Thar is ........
fransvaal ......
Tubes Sosnowico
fubize privil....
Otah
50
113 ..
iO'J 50
102 50
42 75
274 ..
73 25
385 ..
446 ..
579 ..
8! ..
242 ..
2 48 ..
7 3 75
35 ?0
160 50
44 ..
410 ..
2.0 ..
160 ..
341 50
78 25
327 ..
'2a ..
»51J ..
Cours complémentaire s
Groupement Cals 408 ..
Banq. tndoebine. 240 ..
Wagon3-Lits 4 % 402 ..
C" G» Tabacs.. 304 ..
Paris-Maroc .... 3' ..
Soc. Tubizc ord.. 620 ..
Elect. Gaz Nord . t'25 ..
Cîi f.B-Ayres obi. 247 .
Hellên. 4 % 1910 148 S0
Mines Albi parts. 2 71^ ..
C. G. I. Carmaus
Horne et Bu re.. 100 ,.
C" génér ndustr 4i0 ..
Ro-iustor' . . 1459 ..
COURS DES CHANGES
RÉCLAMEZ L' a EXPRESS DU MIDI s
DANS LES STATIONS BALNEAIRES.
SIGNALEZ-NOUS CELLES OU LA VENTE
EST :
INSUFFISAMMENT ASSUREE «
FAITE TROP TARD ;
PLACES '
ÉTRANGÈRES
Londres
SïB-rorit .
Allemagne .
Argentins .
Belgique ..
Brésil....
Bulgarie ..
Canada...
Danemark.
Espagne ..
Finlande ..
Grèce ....
Hollande ..
Italie
Japon ....
Korwège ..
Pétrogrsd .
Portugal ..
Prague ...
Roumanie .
Suéde .. ,
Suisse...
Uruguay .
yieau:..
UNITÉ
DE CKANSE
I livre sterlin
I dollar
100 marks
100 pacos
IbO fr belges
ICO milreis
IDC levas
< dollar
109 couronnes
100 pesetas
100 markkas
109 drachmes
109 florins
100 lires
100 yens
100 couronnes
190 roubles
100 milreis
100 mareks
100 lil
100 iiiars
100 couronne:
100 fr. suisses
100 pèses
ISO couronnes.
2S.22
6.13
«3.50
ÏS0.—
I0S.—
ses.—
100.—
5. !3
133.30
100.—
10!.—
100.—
208.—
100.—
25S.—
138.80
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