Dossier de presse - Cirque du Soleil

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<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong>


Intro<strong>du</strong>ction au spectacle<br />

Conçu et mis en scène par Daniele Finzi Pasca<br />

Corteo, (qui signifie « cortège » en italien) est une joyeuse<br />

procession, une para<strong>de</strong> festive imaginée par un clown.<br />

Alliant prouesses acrobatiques, comédie et jeu d’acteurs,<br />

le spectacle Corteo plonge le spectateur dans un univers<br />

théâtral empreint <strong>de</strong> ludisme et <strong>de</strong> spontanéité, situé dans<br />

un espace étrange entre ciel et terre.<br />

Dans une ambiance <strong>de</strong> fête foraine, le clown évoque ses<br />

propres funérailles, sous le regard attentionné d’une volée<br />

d’anges bienveillants. Opposant le grand et le petit, le<br />

ridicule et le tragique, la magie <strong>de</strong> la perfection et le charme<br />

<strong>de</strong> l’imperfection, le spectacle fait appel à la force et à la<br />

fragilité <strong>du</strong> clown, mais aussi à sa sagesse et à sa tendresse,<br />

pour illustrer la part d’humanité en chacun <strong>de</strong> nous. Porté<br />

par <strong>de</strong>s sonorités tantôt lyriques, tantôt cocasses, Corteo est<br />

une fête intemporelle où l’illusion chatouille la réalité.


Les numéros (par ordre alphabétique)<br />

Duo acrobatique<br />

Dans cette splendi<strong>de</strong> chorégraphie, un couple<br />

enchaîne gracieusement une série d’acrobaties<br />

et <strong>de</strong> poses qui mettent en évi<strong>de</strong>nce leur force<br />

supérieure, leur équilibre et leur rythme.<br />

Trampo-lits<br />

Six artistes, à la manière d’une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> jeunes<br />

enfants s’amusant dans la chambre <strong>de</strong> leurs<br />

grands-parents, sautent sur <strong>de</strong>ux grands lits qui<br />

bougent sur <strong>de</strong>s plateaux tournants et y exécutent<br />

<strong>de</strong>s figures acrobatiques <strong>de</strong> plus en plus<br />

périlleuses dans un climat ludique.<br />

Duo adagio<br />

Un pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux d’une gran<strong>de</strong> tendresse exécuté<br />

<strong>de</strong> main <strong>de</strong> maître par un <strong>du</strong>o<strong>de</strong> petites personnes<br />

à l’ai<strong>de</strong> d’un anneau fixé à la verticale sur une<br />

plateforme pivotante.<br />

Lustres<br />

On retrouve dans ce numéro quatre femmes,<br />

les anciennes amours <strong>du</strong> Clown mort. Réunies<br />

joyeusement, comme en rêve, elles exécutent<br />

<strong>de</strong>s acrobaties aériennes sur trois gigantesques<br />

lustres qui se balancent et qui tournoient<br />

au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> lit <strong>du</strong> Clown mort.<br />

Artiste marionnette<br />

Tel un pantin vivant, une artiste marionnette<br />

fait soudainement son apparition et interagit<br />

avec le Clown mort dans un tableau qui évoque<br />

une scène à la plage.<br />

Verres <strong>de</strong> cristal<br />

et bols tibétains<br />

Supplié par le Clown mort et le Géant prêts à faire<br />

chanter les verres <strong>de</strong> cristal, le Loyal siffleur, véritable<br />

virtuose <strong>du</strong> sifflement, offre une prestation à couper<br />

le souffle <strong>de</strong> son savoir-faire. Accompagnés <strong>de</strong><br />

plusieurs artistes aux bols tibétains, tout l’orchestre<br />

se met à jouer.


Roue Cyr<br />

Quatre artistes présentent tour à tour <strong>de</strong>s solos<br />

et <strong>de</strong>s figures <strong>de</strong> groupe sur <strong>de</strong>s roues Cyr. La<br />

simplicité <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> ces appareils—un cercle<br />

pur —rehausse la complexité et la frénésie <strong>de</strong>s<br />

figures qui sont exécutées.<br />

Golf<br />

Au son d’une cornemuse, apparaît un carré <strong>de</strong><br />

lumière verte évoquant un terrain <strong>de</strong> golf. Le<br />

Géant fait alors son entrée et tentera <strong>de</strong> frapper<br />

son meilleur coup !<br />

Duo sangles<br />

Dans ce numéro époustouflant, un <strong>du</strong>o d’artistes<br />

a recours à <strong>de</strong>s sangles aériennes pour évoquer<br />

le lien magique qui les unit tendrement. Leurs<br />

splendi<strong>de</strong>s mouvements démontrent une agilité,<br />

un équilibre et une force qui sé<strong>du</strong>isent les<br />

spectateurs.<br />

Danse hélium<br />

Tout endimanché, le Clown Mort porte délicatement<br />

dans ses mains la Clownesse attachée à six<br />

énormes ballons. Telle un ange, la Clownesse<br />

s’envolera tout à coup dans la foule et « atterrira »<br />

sur l’un ou l’autre <strong>de</strong>s spectateurs. Un périple<br />

sans heurt et tout en douceur.<br />

Antipodiste<br />

L’élégance, la <strong>de</strong>xtérité et la coordination<br />

s’unissent dans ce personnage qui nous<br />

transporte dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> cirque traditionnel,<br />

où Mauro et ses amis ont déjà joué.<br />

Jonglerie<br />

Quatre jeunes artistes exécutent <strong>de</strong>s prouesses<br />

dynamiques dans un mélange surprenant <strong>de</strong><br />

jonglerie et <strong>de</strong> figures acrobatiques. C’est avec<br />

grand art qu’ils défient la loi <strong>de</strong> la gravité et<br />

jonglent tour à tour avec <strong>de</strong>s anneaux, <strong>de</strong>s<br />

cerceaux et <strong>de</strong>s quilles.


Échelle<br />

Un spécialiste <strong>de</strong> l’échelle acrobatique fait preuve<br />

d’un déroutant équilibre et d’une adresse<br />

incomparable à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> diverses échelles, tentant<br />

<strong>de</strong> rejoindre à tout prix un ange qui l’observe.<br />

Teatro Intimo<br />

Huit personnages s’entassent dans un théâtre <strong>de</strong><br />

petit format pour présenter, dans la plus gran<strong>de</strong><br />

confusion, un « Roméo et Juliette » farfelu et<br />

rempli d’inatten<strong>du</strong>.<br />

Petits chevaux<br />

Deux chevaux, habités chacun par <strong>de</strong>ux artistes,<br />

donneront <strong>du</strong> fil à retor<strong>de</strong> au Petit Clown. Le Petit<br />

Cheval et la Petite Jument se déchaîneront tour<br />

à tour pour échapper au contrôle <strong>de</strong> leur dresseur.<br />

Planche sautoir<br />

Entourés <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux chœurs d’artistes rythmant le<br />

numéro avec leurs voix et <strong>de</strong>s percussions, trois<br />

acrobates redéfinissent la technique <strong>de</strong> la<br />

planche sautoir dans un numéro où la rapidité<br />

d’exécution n’a d’égale que la complexité <strong>de</strong>s<br />

figures présentées.<br />

Paradis<br />

Ce numéro combine <strong>de</strong>ux techniques jamais<br />

réunies auparavant : le cadre coréen et le filet <strong>de</strong><br />

performance. Dans ce numéro où se mêlent voltige<br />

et rebonds, les artistes sont projetés dans les airs<br />

entre trois stations <strong>de</strong> cadre coréen, placées à une<br />

distance l’une <strong>de</strong> l’autre jusqu’à présent inégalée,<br />

et un filet <strong>de</strong> performance aux propriétés<br />

rebondissantes (un croisement entre un filet <strong>de</strong><br />

réception et un trampoline).<br />

Fil <strong>de</strong> fer<br />

Une jeune femme déambule sur un fil à six<br />

mètres <strong>du</strong> sol, entourée d’anges qui<br />

accompagnent son évolution. Tantôt sur<br />

pointes, tantôt sur monocycle et tantôt pieds<br />

nus, l’artiste effectue <strong>de</strong>s figures à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

multiples cerceaux avant <strong>de</strong> s’attaquer à la<br />

montée d’un fil ten<strong>du</strong> en diagonale et <strong>de</strong><br />

disparaître une fois son ascension terminée.


Tournik<br />

Huit artistes s’entrecroisent dans ce numéro<br />

alliant les techniques <strong>de</strong> barre fixe et l’univers<br />

circassien. Les artistes évoluent sur une structure<br />

centrale en forme <strong>de</strong> cube complétée par <strong>de</strong>ux<br />

barres indépendantes disposées <strong>de</strong> part et<br />

d’autre <strong>de</strong> celle-ci. Les éléments <strong>de</strong> la structure<br />

peuvent également se mettre à tourner, soit tous<br />

dans le même sens, soit en sens opposé les uns<br />

aux autres.<br />

Les personnages<br />

Mauro, le Clown rêveur<br />

Mauro le Clown est le personnage central<br />

<strong>du</strong> spectacle, celui pour qui se déroulent ces<br />

fantasques funérailles… mais est-ce plutôt<br />

un rêve? Ancien membre <strong>de</strong> la troupe <strong>de</strong><br />

saltimbanques qui l’entourent désormais,<br />

il retrouve ses habits <strong>de</strong> scène pour y monter<br />

une toute <strong>de</strong>rnière fois.<br />

Le Clown blanc<br />

Le Clown blanc est celui pour qui les apparences<br />

priment sur tout le reste. Comme le Loyal siffleur,<br />

il est une figure d’autorité. Du moins, c’est ce<br />

qu’il aime croire. Parmi tous ces personnages<br />

colorés, il admire les ve<strong>de</strong>ttes et méprise tous les<br />

autres. Compagnon <strong>de</strong> longue date <strong>de</strong> Mauro le<br />

Clown rêveur, il est celui qui lui a ouvert la porte<br />

à la magie <strong>du</strong> cirque.<br />

Le Loyal siffleur<br />

Le Loyal siffleur prend ses racines dans le rôle<br />

classique <strong>de</strong> « M. Loyal », chef <strong>de</strong> piste <strong>de</strong>s cirques<br />

traditionnels. Le Loyal siffleur évoque l’image<br />

d’un ancien militaire reconverti aux arts <strong>du</strong> cirque,<br />

sans toutefois s’être départi <strong>de</strong> ses anciennes<br />

habitu<strong>de</strong>s. C’est lorsqu’il se met à siffler que toute<br />

sa passion artistique se découvre enfin.


La Clownesse<br />

La Clownesse est une actrice, une véritable<br />

gran<strong>de</strong> dame <strong>de</strong> la scène, échouée on ne sait trop<br />

comment au sein <strong>de</strong> cette troupe déjantée. Son<br />

professionnalisme et sa force <strong>de</strong> caractère lui<br />

permettent <strong>de</strong> supporter les pitreries <strong>de</strong> ses<br />

partenaires, qu’elle envoûte in<strong>du</strong>bitablement<br />

chaque fois.<br />

Le Petit Ange<br />

La douceur et la lumière personnifiées, le Petit<br />

Ange veille au chevet <strong>du</strong> Clown rêveur et lui sert<br />

<strong>de</strong> gui<strong>de</strong>, telle Béatrice faisant passer Dante<br />

au paradis. C’est le Petit Ange qui apprend au<br />

Clown rêveur à voler.<br />

Le Petit Clown<br />

Véritable pitre <strong>de</strong> petit format et amoureux <strong>de</strong> la<br />

Clownesse, le Petit Clown est toujours prêt à<br />

jouer <strong>de</strong>s tours à ses comparses. Son espièglerie<br />

et sa vivacité en font un compagnon aussi<br />

attachant que redoutable.<br />

L’Auguste<br />

L’Auguste est l’opposé <strong>du</strong> Clown blanc. Alors que<br />

ce <strong>de</strong>rnier représente l’ordre et les apparences,<br />

l’Auguste sème le désordre autour <strong>de</strong> lui et finit<br />

toujours par se retrouver dans <strong>de</strong>s situations<br />

improbables. Il s’agit d’un personnage physique :<br />

il tombe à la renverse plus souvent qu’à son tour<br />

et ses comparses ne l’épargnent pas, surtout le<br />

Clown blanc.<br />

Le Clown géant<br />

Chanteur d’opéra amateur, le Clown géant<br />

se prend pour un grand artiste <strong>de</strong> renommée<br />

internationale. C’est sans doute celui avec<br />

qui le Clown mort entretient la relation<br />

la plus fraternelle.


Scénographie<br />

La scénographie et les décors <strong>de</strong> Corteo, créé par Jean Rabasse,<br />

plongent le spectateur dans un univers lyrique, un espace<br />

étrange entre ciel et terre.<br />

La scène<br />

La salle et l’espace scénique rotatif <strong>du</strong> Grand Chapiteau<br />

sont scindés en <strong>de</strong>ux, <strong>de</strong> sorte que la moitié <strong>du</strong> public est<br />

assise directement en face <strong>de</strong> l’autre. C’est la première scène<br />

« bi-frontale » au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

• La scène est d’une longueur <strong>de</strong> 31,5 mètres.<br />

• La piste mesure environ 32 mètres <strong>de</strong> long et est munie <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux plateaux tournants, d’un diamètre d’environ<br />

12,5 mètres chacun.<br />

• Plus <strong>de</strong> 9 000 images ont servi d’inspiration pour créer<br />

les ambiances <strong>du</strong> spectacle; <strong>du</strong> baroque au mo<strong>de</strong>rne.<br />

La Patience<br />

La Patience est un téléphérique en acier qui surplombe<br />

la scène. C’est un <strong>de</strong>s éléments parmi les plus compliqués<br />

à réaliser. La patience sert au déplacement <strong>de</strong>s artistes et<br />

<strong>de</strong>s éléments scéniques et acrobatiques d’un bout à l’autre<br />

<strong>de</strong> la scène.<br />

• La Patience est munie <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux rails qui traversent le Grand<br />

Chapiteau <strong>de</strong> bord en bord.<br />

• Chaque rail est équipé <strong>de</strong> quatre chariots (qui ressemblent<br />

à <strong>de</strong>s plateformes) servant au déplacement <strong>de</strong>s éléments<br />

acrobatiques et <strong>de</strong>s artistes.<br />

• Les chariots ont une force <strong>de</strong> levage d’environ 450 kg et<br />

peuvent atteindre une vitesse <strong>de</strong> 1,2 mètre/secon<strong>de</strong>.<br />

• En son point le plus élevé, la Patience est à 12,5 m <strong>de</strong> la<br />

scène. C’est une structure autoportante ; elle pourrait être<br />

montée n’importe où.<br />

Les ri<strong>de</strong>aux<br />

C’est en visitant l’exposition La Gran<strong>de</strong> Para<strong>de</strong> : Portrait<br />

<strong>de</strong> l’artiste en clown, au Musée <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>du</strong> Canada<br />

à Ottawa, que Jean Rabasse a eu l’envie <strong>de</strong> peindre la<br />

Procession <strong>de</strong> Corteo sur les ri<strong>de</strong>aux. Il a été influencé<br />

par <strong>de</strong> grands peintres tels Willette, Picasso, Tiepolo, Pelez<br />

ou Knight.<br />

• Les <strong>de</strong>ux énormes ri<strong>de</strong>aux à la polichinelle <strong>de</strong> style baroque<br />

(17,5 m <strong>de</strong> large et 11 m <strong>de</strong> haut) et les quatre ri<strong>de</strong>aux<br />

s’ouvrant à l’italienne, cousus au Canada et peints en<br />

France au moyen d’une technique aquarelle, sont parmi<br />

les éléments scéniques les plus saisissants <strong>du</strong> spectacle.<br />

• Il a fallu plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux semaines pour peindre chacun <strong>de</strong>s<br />

ri<strong>de</strong>aux centraux au moyen <strong>de</strong> la technique aquarelle.<br />

• Les ri<strong>de</strong>aux centraux sont suspen<strong>du</strong>s à d’énormes<br />

supports, dans lesquels se trouvent les moteurs servant<br />

à les enrouler.<br />

Le labyrinthe<br />

Au milieu <strong>de</strong> l’espace scénique circulaire se trouve<br />

le labyrinthe. Il a exactement les mêmes proportions que<br />

le motif incorporé au dallage à l’intérieur <strong>de</strong> la cathédrale<br />

<strong>de</strong> Chartres.<br />

• Le labyrinthe comprend un ruban <strong>de</strong> Möbius <strong>de</strong> 20 cm, peint<br />

en son centre, qui symbolise l’infini et la continuité.


Costumes et accessoires<br />

Pour créer les 260 costumes ou plus <strong>de</strong>s personnages <strong>de</strong><br />

Corteo, la conceptrice Dominique Lemieux a voulu accentuer<br />

la beauté naturelle <strong>de</strong>s artistes.<br />

• Elle a utilisé 900 tissus différents, notamment <strong>de</strong>s fibres<br />

naturelles comme la soie, le lin, le coton et la <strong>de</strong>ntelle,<br />

décorés <strong>de</strong> pierres et <strong>de</strong> paillettes. Sa palette <strong>de</strong> couleurs<br />

va <strong>du</strong> bleu, au rose et au fuchsia, en passant par les teintes<br />

dorées et cuivrées.<br />

• De nombreux tissus ont été teints et colorés à l’aérographe<br />

afin <strong>de</strong> leur donner une patine <strong>de</strong> vieillissement.<br />

• Tous les jours <strong>de</strong> spectacle, <strong>de</strong> 12 à 16 heures <strong>de</strong> repassage<br />

sont nécessaires pour préparer les costumes.<br />

• Il y a 40 anges dans Corteo. Ils se divisent en quatre<br />

types : les archanges, les petits anges, les grands anges<br />

et les anges augustes.<br />

• Les chaussures vont <strong>de</strong> la pointure 3 pour enfants<br />

à la pointure 18 EEE pour a<strong>du</strong>ltes.<br />

Équipement et gréements acrobatiques<br />

Les artisans et les techniciens <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> ont inventé<br />

une panoplie d’équipements acrobatiques innovateurs afin<br />

<strong>de</strong> répondre aux exigences artistiques <strong>du</strong> spectacle.<br />

• Le numéro <strong>du</strong> « Paradis » combine <strong>de</strong>ux techniques<br />

jamais réunies auparavant : le cadre coréen et le filet <strong>de</strong><br />

performance. Dans ce numéro où se mêlent voltige et<br />

rebonds, les artistes sont projetés dans les airs entre<br />

trois stations <strong>de</strong> cadre coréen, placées à une distance<br />

l’une <strong>de</strong> l’autre jusqu’à présent inégalée, et un filet <strong>de</strong><br />

performance aux propriétés rebondissantes d’une longueur<br />

<strong>de</strong> 30 m (un croisement entre un filet <strong>de</strong> réception et<br />

un trampoline).<br />

• Le « Tournik » est un cadre <strong>de</strong> 2,5 m3 jumelé à <strong>de</strong>ux barres<br />

indépendantes, le tout monté sur <strong>de</strong>s plateaux tournants.<br />

• Les « Lustres » sont trois gigantesques appareils acrobatiques<br />

suspen<strong>du</strong>s au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la scène. Ils comptent quelque 4 000<br />

pièces décoratives nommées « pampilles » et <strong>de</strong>s colliers <strong>de</strong><br />

boules en acrylique.<br />

• Un spécialiste <strong>de</strong> l’échelle réalise <strong>de</strong>s prouesses au moyen<br />

<strong>de</strong> trois échelles faites sur mesure, dont une échelle<br />

haute (4,5 m) et une échelle bungee.


Biographies <strong>de</strong>s créateurs<br />

Guy LaLIBertÉ<br />

GUIDE ET FOnDATEUR<br />

« Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est né autour<br />

<strong>du</strong> rêve tout simple d’une ban<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> jeunes amuseurs publics : nous<br />

voulions divertir le public, voyager<br />

et nous amuser. »<br />

Guy Laliberté est né à Québec, en 1959. Accordéoniste, échassier et cracheur <strong>de</strong> feu, il fon<strong>de</strong>,<br />

avec le soutien d’un noyau <strong>de</strong> complices, le premier cirque d’origine québécoise <strong>de</strong> réputation<br />

internationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver le talent <strong>de</strong>s<br />

amuseurs publics <strong>de</strong> la Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul pour créer, en 1984, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

Premier artisan <strong>du</strong> métissage <strong>de</strong>s cultures et <strong>de</strong>s disciplines artistiques et acrobatiques qui<br />

caractérisent le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Guy Laliberté a été, <strong>de</strong>puis 1984, le gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong>s<br />

concepteurs <strong>de</strong> tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les arts <strong>du</strong> cirque au rang<br />

<strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s disciplines artistiques.<br />

Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est aujourd’hui une entreprise internationale par la composition <strong>de</strong> son<br />

organisation, par ses influences et par l’éten<strong>du</strong>e <strong>de</strong> ses activités. Guy Laliberté se retrouve à la<br />

tête d’une entreprise qui déploie ses projets et ses réalisations sur cinq continents.<br />

En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un <strong>de</strong>uxième grand rêve : il crée ONE DROP, un<br />

organisme visant à contrer la pauvreté en favorisant l’accès <strong>du</strong>rable à l’eau potable. Ce<br />

projet, qui s’inscrit au cœur même <strong>de</strong> la survie <strong>de</strong>s êtres humains et <strong>de</strong>s sociétés partout sur<br />

la planète, est né <strong>de</strong>s mêmes valeurs qui animent le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis ses débuts : la<br />

conviction que ce que nous donnons à la vie nous revient, et que chaque geste indivi<strong>du</strong>el peut<br />

faire toute la différence.<br />

En septembre 2009, Guy Laliberté est <strong>de</strong>venu le premier explorateur privé canadien <strong>de</strong><br />

l’espace. Sa mission avait pour but <strong>de</strong> sensibiliser l’humanité aux questions liées à l’eau sur<br />

la planète. Sous le thème L’eau pour tous, tous pour l’eau, cette première mission sociale et<br />

poétique dans l’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une approche artistique, i.e.<br />

une émission spéciale <strong>de</strong> 120 minutes, diffusée sur le Web et regroupant diverses prestations<br />

artistiques dans 14 villes sur cinq continents, en plus <strong>de</strong> la Station spatiale internationale.<br />

Prix et distinctions<br />

En 2008, Guy Laliberté reçoit un doctorat honoris causa <strong>de</strong> l’Université Laval, à Québec.<br />

L’année précé<strong>de</strong>nte, Guy Laliberté est triple lauréat <strong>du</strong> Grand Prix <strong>de</strong> l’Entrepreneur<br />

d’Ernst & Young en remportant les honneurs <strong>de</strong>s volets régional, national et international<br />

<strong>de</strong> ce prestigieux programme <strong>de</strong> reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale <strong>du</strong><br />

Canada remet à Guy Laliberté l’insigne <strong>de</strong> l’Ordre <strong>du</strong> Canada, la plus haute distinction <strong>du</strong><br />

pays. La même année, son nom figure au palmarès <strong>de</strong>s cent personnes les plus influentes<br />

<strong>de</strong> Time Magazine. Guy Laliberté est également honoré par le groupe Condé Nast, en 2003,<br />

dans le cadre <strong>du</strong> Never Follow Program, un hommage aux créateurs et aux innovateurs.<br />

En 2001, il est nommé Grand Montréalais par l’Académie <strong>du</strong> même nom. En 1997, Guy<br />

Laliberté reçoit l’Ordre national <strong>du</strong> Québec, la plus haute distinction décernée par le<br />

gouvernement <strong>du</strong> Québec.


DanIeLe FInzI PaSCa<br />

COnCEPTEUR<br />

ET METTEUR En SCènE<br />

« J’ai grandi dans un mon<strong>de</strong> d’images.<br />

J’ai entrepris <strong>de</strong> mettre ces images<br />

en mouvement. »<br />

Avec Corteo, Daniele Finzi Pasca réussit avec bonheur le maillage <strong>de</strong>s trois univers auxquels il<br />

appartient : la mise en scène, le cirque et l’art <strong>du</strong> clown. Issu d’une famille influencée par les<br />

arts (son arrière-grand-père, son grand-père et son père sont photographes; sa mère, peintre),<br />

ce créateur polyvalent semblait voué dès l’enfance à une carrière artistique. « J’ai grandi dans<br />

un mon<strong>de</strong> d’images immobilisées dans le temps, un univers inventé par mes ancêtres. J’ai<br />

entrepris, dans ma démarche artistique, <strong>de</strong> mettre ces images en mouvement. »<br />

Daniele Finzi Pasca entreprend sa carrière comme gymnaste et <strong>de</strong>vient artiste <strong>de</strong> cirque avant<br />

<strong>de</strong> s’immiscer dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> théâtre. Il part pour l’In<strong>de</strong> en 1983 où il travaille comme<br />

bénévole pour soigner <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s en phase terminale dans les rues <strong>de</strong> Calcutta. Rentré en<br />

Suisse, il fon<strong>de</strong> la compagnie Sunil’s Clowns, qui <strong>de</strong>viendra le Teatro Sunil, en 1986. Son<br />

impressionnante feuille <strong>de</strong> route comprend Icaro (monologue pour un seul spectateur),<br />

présenté en six langues dans plus <strong>de</strong> quinze pays et déclaré meilleur spectacle étranger par<br />

l’Association <strong>de</strong>s critiques <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong> Montevi<strong>de</strong>o. Il publie un recueil <strong>de</strong> nouvelles, Come<br />

acqua allo specchio, puis écrit et interprète Aitestás, reconnu meilleur spectacle étranger par<br />

l’Association nationale <strong>de</strong>s critiques mexicains. Au début <strong>de</strong>s années 2000, il renoue avec le<br />

Québec en mettant en scène Visitatio, une copro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> Teatro Sunil et <strong>de</strong> Carbone 14 ainsi<br />

que <strong>de</strong>ux spectacles pour le <strong>Cirque</strong> Éloize, Noma<strong>de</strong> – La nuit le ciel est plus grand et Rain<br />

– Comme une pluie dans tes yeux, qui ont remporté un immense succès.<br />

La fascination qu’exercent sur lui le clown et l’art <strong>du</strong> clown, Daniele Finzi Pasca la connaît<br />

<strong>de</strong>puis qu’il a présenté un numéro clownesque au célèbre cirque Nock. Depuis, il a mis au point<br />

une approche toute personnelle <strong>de</strong> cette discipline, qu’il présente et enseigne à <strong>de</strong>s troupes et<br />

à <strong>de</strong>s entreprises aux quatre coins <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, notamment à l’École nationale <strong>de</strong> cirque <strong>de</strong><br />

Montréal et au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

La mise en scène <strong>de</strong> Corteo est sa première collaboration avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. « Le spectacle<br />

se situe dans un espace étrange entre ciel et terre où les dieux et les hommes interagissent au<br />

moyen <strong>de</strong>s arts <strong>du</strong> cirque, raconte Daniele Finzi Pasca. Les artistes <strong>de</strong> cirque, par leur courage<br />

inébranlable et leurs prouesses inouïes, sont la réponse à l’angélisme <strong>de</strong>s dieux. »<br />

Soucieux <strong>de</strong> redonner ses lettres <strong>de</strong> noblesse à l’art <strong>du</strong> clown, aujourd’hui tombé dans une<br />

« gran<strong>de</strong> déca<strong>de</strong>nce », Daniele Finzi Pasca explore le personnage <strong>du</strong> clown, non pas comme<br />

le stéréotype qu’il est <strong>de</strong>venu, mais comme le personnage fort complexe qu’il était avant<br />

même l’existence <strong>du</strong> cirque. « J’essaie <strong>de</strong> trouver un langage pour les artistes <strong>de</strong> cirque qui<br />

les rapproche <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s questions <strong>du</strong> théâtre », confie-t-il.<br />

C’est avec ce souci <strong>du</strong> détail que Daniele Finzi Pasca a aussi imaginé la scène <strong>du</strong> spectacle<br />

Corteo. Le metteur en scène s’est inspiré notamment <strong>de</strong> l’intérieur <strong>de</strong> la cathédrale <strong>de</strong><br />

Chartres et <strong>de</strong> son labyrinthe. Pour Daniele Finzi Pasca, « le labyrinthe représente un grand<br />

voyage intérieur. Pour se trouver, il faut se perdre ».<br />

Daniele Finzi Pasca est né à Lugano, en Suisse.


LIne tremBLay<br />

DIRECTRICE DE CRéATIOn<br />

Line Tremblay côtoie l’univers <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis la création <strong>de</strong> l’entreprise, en 1984.<br />

Avant <strong>de</strong> s’enrôler au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, elle cultive une passion pour l’univers <strong>du</strong> cinéma et<br />

<strong>de</strong> la télévision, notamment à titre d’assistante à la réalisation (aux autopromotions) à<br />

Radio-Canada, où elle travaille auprès <strong>de</strong> concepteurs et <strong>de</strong> créateurs. En 1992, elle se joint<br />

à Franco Dragone comme assistante <strong>du</strong> metteur en scène et participe à la création <strong>de</strong>s<br />

spectacles Mystère, Alegría, Quidam, «O» et La Nouba. Ses talents sont également mis à<br />

contribution en tant que directrice artistique <strong>du</strong> spectacle Quidam. Son riche parcours avec<br />

Franco Dragone lui permet d’aiguiser son regard sur les rouages <strong>de</strong> la mise en scène et <strong>du</strong><br />

spectacle et <strong>de</strong> faire ses armes.<br />

Écuyère novice, Line Tremblay se lance, en 2000, dans une nouvelle aventure aux côtés <strong>de</strong><br />

Gilles Ste-Croix à titre d’assistante à la conception <strong>de</strong> Cheval Théâtre. Elle re<strong>de</strong>vient le bras<br />

droit <strong>de</strong> Franco Dragone à la mise en scène <strong>du</strong> spectacle A New Day <strong>de</strong> Céline Dion avant<br />

<strong>de</strong> rentrer au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, en 2003, comme directrice <strong>de</strong> création <strong>du</strong> spectacle Corteo.<br />

Première femme à occuper ce poste clé, elle insuffle à l’équipe <strong>de</strong> concepteurs son énergie et<br />

sa sensibilité.<br />

« Mon rôle est un peu celui d’un chef d’orchestre », dit Line Tremblay. C’est en effet au<br />

directeur <strong>de</strong> création que revient la tâche <strong>de</strong> créer un sentiment d’unité au sein <strong>de</strong> l’équipe<br />

<strong>de</strong> création, <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire un effet <strong>de</strong> synergie. Elle a aussi participé au recrutement <strong>de</strong>s<br />

concepteurs <strong>de</strong> Corteo (dont plusieurs collaborent pour la première fois avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>Soleil</strong>) et à l’exercice <strong>de</strong> casting <strong>de</strong>s artistes.<br />

Une fois l’équipe en place, Line Tremblay doit veiller à harmoniser la démarche artistique <strong>de</strong><br />

chaque concepteur et l’approche créative <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. « Le défi pour Corteo : fusionner<br />

la sensibilité et le lyrisme <strong>du</strong> langage clownesque <strong>de</strong> Daniele à la haute performance<br />

acrobatique <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> ainsi que réunir le meilleur <strong>de</strong> Daniele et le meilleur <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>Soleil</strong> en un tout homogène. Le <strong>Cirque</strong> doit se renouveler sans cesse, se réinventer à chaque<br />

spectacle. Je crois que nous avons gagné notre pari une fois <strong>de</strong> plus. »<br />

Dès 1984, Line Tremblay a été sé<strong>du</strong>ite par le côté saltimbanque <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> et la liberté<br />

qui y règne toujours. « Lorsque j’étais jeune, confie-t-elle, le cirque ne m’attirait pas. J’ai<br />

découvert le côté bon enfant <strong>de</strong>s arts <strong>du</strong> cirque en 1984. Pour moi, le cirque est la forme d’art la<br />

plus complète; il interpelle le spectateur sur les plans visuel, émotif et physique à la fois. »<br />

« Je suis <strong>de</strong>venue une enfant <strong>du</strong> cirque, avoue Line Tremblay. J’étais <strong>de</strong>stinée à une vie dans<br />

ce milieu. »<br />

Line Tremblay est née à Hull, au Canada.


Jean raBaSSe<br />

SCénOGRAPhE<br />

ET COnCEPTEUR<br />

DU ThéâTRE<br />

DomInIque LemIeux<br />

COnCEPTRICE<br />

DES COSTUMES<br />

Après Corteo, la scénographie <strong>de</strong> LOVE marque la <strong>de</strong>uxième collaboration <strong>de</strong> Jean Rabasse à<br />

un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

Jean Rabasse s’est taillé une réputation enviable dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> cinéma, <strong>du</strong> théâtre et <strong>de</strong><br />

la danse comme scénographe et chef décorateur. Pendant une dizaine d’années, il a signé la<br />

scénographie <strong>de</strong>s spectacles <strong>de</strong> DCA, la compagnie <strong>de</strong> danse <strong>du</strong> chorégraphe Philippe Decouflé.<br />

Finaliste aux Oscars en 2001 pour ses somptueux décors dans le film Vatel <strong>de</strong> Roland Joffé,<br />

Jean Rabasse remporte le César <strong>du</strong> meilleur chef décorateur pour ce même film et pour<br />

sa collaboration aux longs métrages Delicatessen et La Cité <strong>de</strong>s enfants per<strong>du</strong>s <strong>de</strong> Caro et<br />

Jeunet. Son nom apparaît au générique d’autres films tels qu’Astérix, <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> Zidi, The<br />

Dreamers, <strong>de</strong> Bernardo Bertolucci, Vidocq, <strong>de</strong> Pitof et The Statement, <strong>du</strong> réalisateur canadien<br />

Norman Jewison.<br />

Artiste polyvalent, Jean Rabasse réinvente le métissage <strong>de</strong>s formes. « Je ne fais pas <strong>de</strong><br />

distinction entre les disciplines dans lesquelles je travaille. Au cinéma, je ramène toujours<br />

<strong>de</strong>s effets théâtraux, qui donnent <strong>de</strong> l’âme au film. Au théâtre, j’utilise <strong>de</strong>s éléments<br />

cinématographiques. »<br />

« Ce qui me définit comme scénographe, c’est le souci constant <strong>du</strong> détail : couleurs, patine,<br />

textures… Je suis très méticuleux, avoue Jean Rabasse. Puis j’aime brouiller les pistes, ne<br />

jamais faire <strong>de</strong>ux fois la même chose. »<br />

Le travail <strong>de</strong> scénographie <strong>de</strong> LOVE a commencé avec la conception <strong>du</strong> théâtre <strong>de</strong> l’hôtel<br />

The Mirage, à Las Vegas. De l’ancien théâtre à l’italienne qui abritait le spectacle <strong>de</strong><br />

Sigfried & Roy, il ne reste plus que les quatre murs, une nouvelle scène en forme d’étoile<br />

ayant été placée au beau milieu <strong>du</strong> public dans une configuration à 360 <strong>de</strong>grés. L’objectif<br />

<strong>du</strong> scénographe était <strong>de</strong> permettre aux spectateurs <strong>de</strong> vivre une expérience intime,<br />

profon<strong>de</strong> et immersive en rapprochant le plus possible le public <strong>de</strong>s artistes, recréant ainsi<br />

l’intimité d’un spectacle sous chapiteau.<br />

Le concept <strong>du</strong> théâtre et la scénographie sont conçus pour émouvoir le public. « Ce spectacle<br />

est une gran<strong>de</strong> évocation <strong>de</strong> l’univers <strong>de</strong>s Beatles, affirme Jean Rabasse. Je me suis donné pour<br />

objectif <strong>de</strong> permettre aux spectateurs <strong>de</strong> retrouver une émotion d’enfant, enrichie par <strong>de</strong>s<br />

techniques <strong>de</strong> scénographies simples et efficaces et une musique sublime. »<br />

Jean Rabasse est né à Tlemcen, en Algérie.<br />

Dominique Lemieux a donné au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> son i<strong>de</strong>ntité visuelle distinctive en signant les<br />

costumes <strong>de</strong> tous les spectacles <strong>de</strong> l’entreprise entre 1989 et 1998. Sa griffe est associée aux<br />

créations Le <strong>Cirque</strong> réinventé (1989), Nouvelle Expérience (1990), Saltimbanco (1992), Mystère<br />

(1993), Alegría, (1994), Quidam (1996), «O» et La Nouba (1998). Elle récidive avec Corteo en<br />

2005, ZAIA en 2008 et Banana Shpeel en 2009.<br />

En tant que conceptrice <strong>de</strong>s costumes, Dominique Lemieux fait beaucoup plus qu’habiller<br />

les artistes. Ses œuvres jouent un rôle déterminant dans la création <strong>de</strong>s personnages<br />

fantastiques qui peuplent l’univers <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

Dominique Lemieux <strong>de</strong>ssine <strong>de</strong>puis sa plus tendre enfance. Sa passion l’amène à étudier en<br />

beaux-arts à l’Université Concordia. Après l’obtention <strong>de</strong> son diplôme, elle <strong>de</strong>vient graphiste<br />

et illustre <strong>de</strong>s livres pour enfants. Elle entre ensuite en scénographie à l’École nationale <strong>de</strong><br />

théâtre <strong>du</strong> Canada (ÉNT). Ses cours <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin et <strong>de</strong> création <strong>de</strong> costumes confirment sa<br />

passion pour son futur métier.<br />

Dominique Lemieux se joint au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en 1988 et ses créations ne cessent, <strong>de</strong>puis,<br />

<strong>de</strong> susciter l’émerveillement <strong>de</strong>s spectateurs <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> entier. Rompue à l’art <strong>de</strong> fusionner<br />

forme et fonction, elle se démarque par son esprit <strong>du</strong> détail et son souci <strong>de</strong> l’artiste,<br />

notamment en analysant la façon dont les fibres réagissent au contact <strong>de</strong> la peau et <strong>de</strong>s<br />

mouvements <strong>de</strong> l’acrobate.<br />

Pour les costumes <strong>de</strong> Corteo, Dominique Lemieux souhaitait rehausser la beauté naturelle <strong>de</strong>s<br />

artistes. « La dramaturgie <strong>du</strong> spectacle le distingue <strong>de</strong> toutes les pro<strong>du</strong>ctions précé<strong>de</strong>ntes <strong>du</strong><br />

<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, explique-t-elle. Nous sommes plus près <strong>du</strong> cirque traditionnel, qui laisse voir<br />

le côté humain <strong>de</strong> l’artiste. Le résultat : <strong>de</strong>s costumes qui ressemblent à <strong>de</strong>s vêtements <strong>de</strong> tous<br />

les jours. »<br />

Dominique Lemieux est née à Montréal au Canada.


DeBra Brown<br />

ChORéGRAPhE<br />

Jean-FrançoIS CôtÉ<br />

COMPOSITEUR<br />

Véritable gymnaste <strong>de</strong> l’émotion, la danseuse et chorégraphe Debra Brown est reconnue<br />

mondialement pour ses créations uniques qui allient l’acrobatie et la danse.<br />

En 1986, à la suggestion d’un ami, Debra Brown se glisse sous la toile <strong>du</strong> grand chapiteau <strong>du</strong><br />

<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> à l’entracte pour assister à la représentation. Subjuguée par le travail <strong>de</strong>s artistes,<br />

elle découvre <strong>de</strong>s parallèles entre la démarche artistique <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> et la sienne. Dès<br />

l’année suivante, elle se joint à la troupe à titre <strong>de</strong> chorégraphe pour le spectacle Le <strong>Cirque</strong><br />

réinventé. Elle signera par la suite les chorégraphies <strong>de</strong>s spectacles Nouvelle Expérience,<br />

Saltimbanco, Alegría, Mystère, Quidam, «O», La Nouba, Corteo et la chorégraphie d’un<br />

numéro <strong>de</strong> Zumanity.<br />

À l’enseigne <strong>de</strong> la diversité et <strong>du</strong> renouvellement continuel, le parcours tant impressionnant<br />

qu’inusité <strong>de</strong> Debra Brown la con<strong>du</strong>ira à exercer son métier auprès d’artistes et <strong>de</strong> groupes<br />

<strong>de</strong> disciplines fort variées. Au Festival mondial <strong>du</strong> cirque <strong>de</strong> <strong>de</strong>main à Paris, en 1990, son<br />

travail avec un groupe <strong>de</strong> contorsionnistes – mettant en ve<strong>de</strong>tte sa réputée « chorégraphie<br />

quadrupè<strong>de</strong> » où les quatre membres sont employés comme moyen <strong>de</strong> locomotion – lui a valu<br />

le tout premier prix d’excellence en chorégraphie décerné par la <strong>presse</strong> soviétique. Elle conçoit<br />

également la chorégraphie <strong>de</strong> la première mondiale <strong>de</strong> l’opéra <strong>de</strong> John Corigliano, The Ghosts<br />

of Versailles, présentée au Metropolitan Opera <strong>de</strong> New York, et celle <strong>du</strong> Cycle <strong>de</strong> L’Anneau <strong>de</strong><br />

Wagner pour le Lyric Opera of Chicago. En 1995, elle travaille auprès <strong>de</strong> Luciano Pavarotti à la<br />

pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> La Fille <strong>du</strong> régiment, présentée également au Metropolitan Opera <strong>de</strong> New York.<br />

Forte d’une renommée internationale, Debra Brown s’immisce dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> rock,<br />

signant en 2001 la chorégraphie <strong>du</strong> spectacle et <strong>du</strong> vidéo-clip « Ja<strong>de</strong>d » d’Aerosmith et, l’année<br />

suivante, celle <strong>de</strong> la tournée mondiale « Drowned » <strong>de</strong> Madonna. Elle collaborera aussi à<br />

d’importants spectacles <strong>de</strong> musique, dont ceux <strong>de</strong> Shakira et Wyclef Jean (finale <strong>de</strong> la Coupe<br />

<strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> soccer en 2006) et <strong>de</strong> Céline Dion.<br />

Au cinéma, Debra Brown chorégraphie certaines séquences <strong>de</strong>s films Catwoman <strong>de</strong> Pitof,<br />

Van Helsing <strong>de</strong> Stephen Sommers ainsi que Barney’s Great Adventures. Elle revient à la<br />

gymnastique acrobatique, en 2007, signant la chorégraphie <strong>de</strong> numéros présentés dans le<br />

cadre <strong>de</strong>s cérémonies d’ouverture <strong>de</strong>s Championnats mondiaux <strong>de</strong> trampoline, à Québec.<br />

En cours <strong>de</strong> route, Debra Brown accumule les honneurs et les prix. Au 14e gala <strong>de</strong>s prix Bob Fosse<br />

à Los Angeles, en 1997, elle reçoit notamment le Prix <strong>de</strong> l’innovation soulignant sa contribution<br />

exceptionnelle à la chorégraphie et à la danse. En 2002, elle remporte un prix Emmy pour sa<br />

chorégraphie <strong>du</strong> numéro présenté par le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> à la cérémonie <strong>de</strong> remise <strong>de</strong>s Oscars.<br />

Debra Brown est née à Brantford, Canada.<br />

Claviériste, compositeur et musicien électronique <strong>de</strong>puis les années 1980, Jean-François Côté<br />

est très actif sur la scène musicale <strong>de</strong> Los Angeles. Musicien autodidacte, il a enchaîné les<br />

collaborations avec <strong>de</strong> nombreux chanteurs et groupes québécois innovateurs. Ce prolifique<br />

musicien intègre avec maestria la musique électronique aux autres styles pour inventer <strong>de</strong><br />

nouvelles formes.<br />

Joueur <strong>de</strong> hockey prometteur <strong>du</strong>rant son adolescence, Jean-François Côté a découvert sa<br />

véritable vocation à l’âge <strong>de</strong> 16 ans aux comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> son clavier, dans <strong>de</strong>s groupes rock et<br />

soul <strong>de</strong> la scène montréalaise qui lui permettent <strong>de</strong> développer un son et un style uniques.<br />

À la même époque, il a décroché un emploi au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> comme gardien <strong>de</strong> sécurité<br />

dans le tout premier spectacle <strong>de</strong> l’entreprise. « La nuit, se rappelle-t-il, je me glissais<br />

discrètement <strong>de</strong>rrière le clavier <strong>du</strong> compositeur René Dupéré pour faire <strong>de</strong> la musique et<br />

parfaire ma technique. »<br />

Plusieurs années plus tard, alors qu’il accompagne l’interprète Julie Masse, il attire l’attention<br />

<strong>du</strong> compositeur Benoît Jutras, qui a signé la musique <strong>de</strong> nombreux spectacles <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>Soleil</strong>. Cette rencontre mènera à la première collaboration <strong>de</strong> Jean-François Côté avec le <strong>Cirque</strong><br />

en tant que directeur musical et chef d’orchestre <strong>de</strong> Mystère et <strong>de</strong> «O». Dans la foulée <strong>de</strong> cette<br />

association, il conçoit l’environnement sonore <strong>de</strong> la séquence <strong>de</strong> tambours taïko <strong>du</strong> film Imax<br />

Passages <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

Selon Jean-François Côté, le <strong>Cirque</strong> est un lieu <strong>de</strong> création <strong>de</strong>s plus stimulants pour un<br />

compositeur. « Malgré sa gran<strong>de</strong> taille, dit-il, le <strong>Cirque</strong> a conservé sa vocation première : la création<br />

<strong>de</strong> spectacles <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité. Le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté dont jouissent les créateurs est inégalé. »<br />

Jean-François Côté est né à Montréal, au Canada.


L<br />

PhILIPPe LeDuC<br />

COMPOSITEUR<br />

ET DIRECTEUR MUSICAL<br />

marIa BonzanIGo<br />

COMPOSITRICE<br />

ET DIRECTRICE MUSICALE<br />

Compositeur, orchestrateur et chef d’orchestre, Philippe Le<strong>du</strong>c se décrit comme un travailleur<br />

acharné. Ses agencements sonores – notamment ses thèmes et indicatifs musicaux – font<br />

partie <strong>du</strong> quotidien <strong>de</strong>s téléspectateurs québécois <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong>s années 80.<br />

Corteo marque ainsi sa <strong>de</strong>uxième collaboration avec le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Selon Philippe Le<strong>du</strong>c,<br />

il y a un lien étroit entre la musique et les prouesses physiques <strong>de</strong>s artistes. « Les artistes<br />

<strong>de</strong> cirque risquent leur vie à tous les jours. C’est dans cette émotion, vive et viscérale, que<br />

j’ai puisé mon inspiration. » La dimension physique <strong>du</strong> spectacle, qui fait naître un climat<br />

<strong>de</strong> tension soutenu, s’intègre à une dimension éthérée, poétique. « À plusieurs moments, la<br />

musique <strong>de</strong> Corteo est hautement lyrique. Nous avons tenté d’élargir la palette musicale <strong>du</strong><br />

<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. »<br />

Cet heureux mariage <strong>du</strong> physique et <strong>du</strong> poétique contribue à la création d’ambiances<br />

alanguies qui interpellent le spectateur. « Corteo est un spectacle haut en contraste sur le plan<br />

musical, dit Philippe Le<strong>du</strong>c. On passe d’une guitare solo à <strong>de</strong>s masses orchestrales imposantes,<br />

les numéros s’imbriquant les uns dans les autres <strong>de</strong> façon limpi<strong>de</strong> et harmonieuse, mais<br />

l’inatten<strong>du</strong> guette le spectateur à tout moment. Le spectacle, dont l’esthétique est recherchée,<br />

réserve <strong>de</strong>s moments très cocasses et riches en surprises. »<br />

En collaboration avec Maria Bonzanigo, la co-compositrice <strong>de</strong> Corteo, Philippe Le<strong>du</strong>c a puisé<br />

dans l’univers musical <strong>de</strong>s années 1930 et a exploré <strong>de</strong>s sonorités médiévales. « C’est une<br />

fusion d’anciens instruments et <strong>de</strong> musique actuelle », affirme-t-il.<br />

Durant le spectacle, les musiciens se livreront à une improvisation déchaînée, une première au<br />

<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. « Il y aura plusieurs <strong>du</strong>els entre un violoniste et un accordéoniste, entrecoupés<br />

<strong>de</strong> scènes chantées. Ces séquences seront différentes à chaque représentation. »<br />

Philippe Le<strong>du</strong>c est né à Montréal, au Canada.<br />

Maria Bonzanigo collabore avec Daniele Finzi Pasca <strong>de</strong>puis 1984, année où elle se joint au<br />

Teatro Sunil, la compagnie <strong>de</strong> théâtre fondée par le metteur en scène <strong>de</strong> Corteo. Artiste<br />

polyvalente, elle compose la musique <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s spectacles <strong>du</strong> Teatro Sunil, tout en y<br />

collaborant comme actrice, danseuse, metteure en scène et chorégraphe.<br />

Maria Bonzanigo connaît bien l’univers <strong>du</strong> metteur en scène <strong>de</strong> Corteo. « Daniele et moi<br />

avons créé un langage qui nous permet d’établir un rapport intime avec le spectateur. La<br />

musique fait partie intégrante <strong>de</strong> ce langage. »<br />

Avec Corteo, sa première collaboration à un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Maria Bonzanigo<br />

explore ce langage en guidant les artistes et les acrobates – qui ne sont pas tous <strong>de</strong>s<br />

musiciens – dans une démarche théâtrale à laquelle vient s’intégrer la musique et le chant.<br />

La trame musicale <strong>de</strong> Corteo témoigne aussi <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>s influences et <strong>de</strong>s intérêts<br />

<strong>de</strong> Maria Bonzanigo. Dans un style médiéval mo<strong>de</strong>rnisé, les pièces allient mo<strong>de</strong>rnité et<br />

tradition, tout en explorant <strong>de</strong>s rythmes africains, asiatiques et latino-américains.<br />

Maria Bonzanigo compose la musique <strong>du</strong> spectacle en collaboration avec Philippe Le<strong>du</strong>c.<br />

Elle réalise les pièces reliées au jeu <strong>de</strong>s artistes (chant et jeu corporel), tandis que Philippe<br />

Le<strong>du</strong>c conçoit la partie orchestrale <strong>de</strong> la musique.<br />

Maria Bonzanigo est née à Lausanne, en Suisse.


martIn LaBreCque<br />

LIGhTInG DESIGnER<br />

Jonathan DeanS<br />

COnCEPTEUR SOnORE<br />

La feuille <strong>de</strong> route <strong>de</strong> Martin Labrecque comprend une centaine <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions théâtrales.<br />

Il a fait son entrée au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> avec Corteo, en 2005, puis il a poursuivi avec KOOZA,<br />

en 2007, et récemment avec Viva ELVIS.<br />

Un habitué <strong>de</strong>s arts <strong>du</strong> cirque, Martin Labrecque a collaboré aux spectacles Rain et Noma<strong>de</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> Éloize auprès <strong>du</strong> metteur en scène Daniele Finzi Pasca, qui a aussi signé le<br />

spectacle Corteo <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

Son univers humaniste et poétique lui étant très familier, il cherche à faire ressortir<br />

la dimension émotionnelle <strong>de</strong> Corteo par ses éclairages. « Mon intention première est<br />

d’éclairer l’émotion – le sous-texte – <strong>du</strong> spectacle. », explique-t-il.<br />

En 2009, Martin Labrecque remporte un prix Félix (Québec) pour la conception <strong>de</strong>s<br />

éclairages <strong>du</strong> spectacle MUTANTES <strong>du</strong> chanteur québécois Pierre Lapointe. La même année,<br />

il signe les éclairages d’un spectacle <strong>de</strong> onze heures <strong>de</strong> l’auteur, metteur en scène et<br />

acteur canadien Wajdi Mouawad présenté dans la cour <strong>du</strong> Palais <strong>de</strong>s Papes, à Avignon. Il a<br />

également collaboré au spectacle Paradis per<strong>du</strong>, mis en scène par Dominic Champagne.<br />

En jonglant subtilement avec <strong>de</strong>s techniques conventionnelles et mo<strong>de</strong>rnes, il parvient à<br />

évoquer l’ambiance <strong>du</strong> cirque traditionnel dans un esprit contemporain ludique.<br />

« Je me sers <strong>de</strong> lustres, <strong>de</strong> rampes et <strong>de</strong> lampes torches pour concevoir une panoplie d’effets<br />

d’éclairage isolés, créant une atmosphère intime, explique-t-il. L’éclairage latéral est à la<br />

base <strong>du</strong> concept. Il faut dire que la scène divisée en <strong>de</strong>ux, une première au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>,<br />

impose en quelque sorte cette façon <strong>de</strong> faire. »<br />

Martin Labrecque est né à Montréal, au Canada.<br />

Jonathan Deans, l’un <strong>de</strong>s concepteurs <strong>de</strong> son les plus sollicités dans le mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> théâtre<br />

musical, signe, avec Viva ELVIS, la conception sonore <strong>de</strong> son treizième spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Celui qui a façonné les ambiances sonores <strong>de</strong> Saltimbanco, «O», Mystère, La Nouba,<br />

Zumanity, KÀ, Corteo, LOVE, KOOZA, Wintuk, CRISS ANGEL Believe et OVO est stimulé par<br />

la démarche <strong>de</strong> création évolutive « work-in-progress » <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> et par l’étroite<br />

collaboration qui se noue au sein <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> créateurs.<br />

C’est à l’âge <strong>de</strong> 15 ans, foulant déjà les planches avec la Royal Shakespeare Company, qu’il<br />

mettra son intérêt pour le son au service <strong>du</strong> théâtre. Après un périple comme ingénieur<br />

<strong>du</strong> son dans le milieu <strong>de</strong> la musique, notamment chez Morgan Studios où il frayera avec<br />

<strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> renom tels que Cat Stevens, Paul Simon et Rick Wakeman, il renoue avec le<br />

théâtre par l’entremise <strong>du</strong> Royal Opera House (Covent Gar<strong>de</strong>n) et se voit confier le mixage<br />

sonore <strong>de</strong> la comédie musicale A Chorus Line. Un succès n’attendant pas l’autre, il <strong>de</strong>vient<br />

opérateur sonore pour une douzaine <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctions, y compris Evita, Cats, Bugsy Malone et<br />

The Sound of Music.<br />

Le succès <strong>de</strong> Jonathan Deans venant aux oreilles <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs <strong>du</strong> « West End », il <strong>de</strong>vient<br />

concepteur <strong>de</strong> son pour la comédie musicale Marilyn; s’ensuivront, entre autres, Time, Les<br />

Misérables et Mutiny, Jean Seberg, puis Ragtime, Fosse, King David, Damn Yankees, Taboo,<br />

Brooklyn, Lestat, Pirate Queen et Young Frankenstein sur Broadway.<br />

Ses diverses réalisations comme concepteur <strong>de</strong> son lui ont valu <strong>de</strong> nombreux prix. En<br />

1998 notamment, au moment où il mettait au point l’environnement sonore <strong>de</strong> La Nouba,<br />

Jonathan Deans a reçu le Entertainment Design Award <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’année pour<br />

sa contribution au spectacle «O».<br />

Pour Jonathan Deans, les spectacles permanents et les spectacles <strong>de</strong> tournée sont <strong>de</strong>ux<br />

mon<strong>de</strong>s distincts au plan sonore. « Les aspects techniques sont différents, explique-t-il,<br />

mais l’expérience sonore, les idées, le jeu <strong>de</strong> textures et la superposition <strong>de</strong> sons et <strong>de</strong><br />

musique sont i<strong>de</strong>ntiques. »<br />

Jonathan Deans est né en Angleterre et vit actuellement aux États-Unis.


huGo GarGIuLo<br />

& antonIo VerGamIn<br />

COnCEPTEURS<br />

DU JEU D’ACTEUR<br />

TEATRO SUnIL<br />

DoLoreS hereDIa<br />

AnALySTE DRAMATURGIqUE<br />

TEATRO SUnIL<br />

Hugo Gargiulo et Antonio Vergamini sont membres <strong>du</strong> Teatro Sunil, la compagnie <strong>de</strong><br />

théâtre et <strong>de</strong> danse fondée en 1983 (en Suisse) par Daniele Finzi Pasca.<br />

Acteurs, metteurs en scène et fidèles collaborateurs <strong>de</strong> Daniele Finzi Pasca <strong>de</strong>puis plusieurs<br />

années, Hugo Gargiulo et Antonio Vergamini ont travaillé étroitement avec tous les artistes<br />

<strong>de</strong> Corteo, y compris les musiciens, pour perfectionner leur jeu d’acteur et les initier à<br />

l’univers clownesque. « Notre défi a été <strong>de</strong> faire ressortir le côté fragile <strong>de</strong>s acrobates, plutôt<br />

habitués à mettre <strong>de</strong> l’avant leur force physique », explique Hugo Gargiulo.<br />

La possibilité <strong>de</strong> travailler avec une distribution imposante (une cinquantaine d’artistes) a<br />

permis aux concepteurs <strong>de</strong> réaliser certains rêves sur le plan artistique. Toutefois, bon nombre<br />

<strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> Corteo n’avaient jamais joué auparavant. « Leur manque d’expérience a posé<br />

un défi à certains égards, avoue Antonio Vergamini, mais cela fait aussi qu’ils se donnent avec<br />

plus <strong>de</strong> générosité et s’ouvrent plus rapi<strong>de</strong>ment. On cherche avant tout à faire ressortir leur<br />

indivi<strong>du</strong>alité ; notre objectif est que chaque artiste apporte quelque chose d’unique. »<br />

Pour Hugo Gargiulo, Corteo est un spectacle rayonnant d’humanisme et bourré d’images<br />

oniriques. « Les artistes ne se cachent pas <strong>de</strong>rrière leur maquillage ou leurs costumes, dit-il.<br />

On voudrait que le public puisse voir dans leur regard les enfants qu’ils ont été, mais aussi<br />

les vieillards qu’ils <strong>de</strong>viendront. »<br />

Hugo Gargiulo est né en Uruguay.<br />

Antonio Vergamini est né en Italie.<br />

Dolores Heredia est née au Mexique.


Danny zen<br />

COnCEPTEUR<br />

DES éqUIPEMEnTS<br />

ET DES GRéEMEnTS<br />

ACROBATIqUES<br />

nathaLIe GaGnÉ<br />

COnCEPTRICE<br />

DES MAqUILLAGES<br />

En 1990, Danny Zen s’enrôle au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> comme sou<strong>de</strong>ur et assembleur aux ateliers<br />

<strong>de</strong> Longueuil. Au cours <strong>de</strong> la même année, il participe à la toute première tournée<br />

européenne avec <strong>Cirque</strong> Réinventé, puis avec Nouvelle Expérience où il cumule les fonctions<br />

<strong>de</strong> sou<strong>de</strong>ur, assembleur, mécanicien et chef placier. Il participe à la tournée <strong>de</strong> Saltimbanco,<br />

en 1992, comme technicien <strong>de</strong> tente. Tout en étant responsable technique <strong>du</strong> studio <strong>de</strong><br />

création, Danny Zen a aussi mis ses connaissances techniques à contribution lors <strong>de</strong> la<br />

création <strong>de</strong>s spectacles Alegría, Mystère, Quidam, Dralion, Varekai, «O», La Nouba et KÀ. De<br />

plus, il a été chef gréeur pour Quidam en 1996.<br />

À partir <strong>de</strong> 1993, Danny Zen travaille au développement <strong>du</strong> studio <strong>de</strong> création tel qu’il<br />

est aujourd’hui. À titre <strong>de</strong> chef gréeur et <strong>de</strong> responsable technique, c’est en gran<strong>de</strong> partie<br />

grâce à son travail innovateur qu’ont été créées et établies les normes existantes <strong>du</strong><br />

<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en matière <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s gréeurs et <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong>s artistes et <strong>de</strong>s<br />

techniciens. Ayant également travaillé à l’École nationale <strong>de</strong> cirque, Danny Zen a, au fil <strong>de</strong>s<br />

ans et <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>ctions, participé à la conception <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s éléments acrobatiques<br />

aériens <strong>de</strong> l’univers <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

Corteo marque la première collaboration <strong>de</strong> Danny Zen à un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong><br />

comme concepteur <strong>de</strong>s gréements acrobatiques.<br />

Danny Zen est né à Saint-Luc, Québec, au Canada.<br />

Depuis son adolescence, Nathalie Gagné est fascinée par le maquillage et par son influence<br />

sur le travail <strong>de</strong> l’acteur. « C’est le reflet <strong>de</strong> l’âme <strong>de</strong>s personnages », dit-elle en notant<br />

également que les maquillages sont « la baguette magique qui enlève les inhibitions ». Après<br />

ses étu<strong>de</strong>s en pro<strong>du</strong>ction théâtrale au Cégep <strong>de</strong> Saint-Hyacinthe, au Québec, elle a été une <strong>de</strong>s<br />

premières diplômées <strong>de</strong> la filiale montréalaise <strong>de</strong> la célèbre école <strong>de</strong> maquillage parisienne<br />

Christian Chauveau.<br />

Avant <strong>de</strong> se joindre au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Nathalie Gagné a travaillé dans les domaines <strong>du</strong><br />

théâtre, <strong>du</strong> cinéma et <strong>de</strong> la télévision.<br />

De plus en plus, Nathalie Gagné cherche à associer les artistes à la création <strong>de</strong> leur<br />

physionomie scénique. « Les acrobates, contrairement aux acteurs, sont peu habitués à<br />

observer leur visage. Une <strong>de</strong> mes préoccupations est <strong>de</strong> les amener à le faire et à trouver,<br />

en eux et avec eux, <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> force qui leur serviront à construire leur personnage », dit<br />

celle qui a créé, <strong>de</strong>puis 1995, plus <strong>de</strong> mille concepts <strong>de</strong> maquillage au <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. Ses<br />

concepts définitifs ont été choisis parmi plus <strong>de</strong> 5 000 esquisses.<br />

Nathalie Gagné a réalisé les nouveaux concepts <strong>de</strong> maquillage <strong>de</strong>s spectacles Mystère, Alegría<br />

et Saltimbanco, qui l’ont amenée à travailler avec le metteur en scène Franco Dragone et<br />

la conceptrice <strong>de</strong>s costumes Dominique Lemieux. Après Quidam, «O», La Nouba, Varekai,<br />

Zumanity, KÀ, Corteo, DELIRIUM, LOVE, ZAIA et CRISS ANGEL Believe, elle participe pour la<br />

quinzième fois à la conception d’un spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

Nathalie Gagné est également responsable <strong>du</strong> respect <strong>de</strong>s concepts <strong>de</strong> maquillage qui portent<br />

sa signature. Comme ces concepts sont réalisés par les artistes eux-mêmes, <strong>de</strong>s ateliers<br />

<strong>de</strong> maquillage sont maintenant intégrés à la formation générale offerte à tous les artistes<br />

<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>. En plus d’apprendre à chaque artiste à réaliser son propre maquillage,<br />

Nathalie Gagné rédige à leur intention un gui<strong>de</strong> d’application « étape par étape ».<br />

Nathalie Gagné a choisi une nouvelle approche pour créer les personnages à la fois urbains et<br />

romantiques <strong>de</strong> Corteo. « J’ai dû puiser dans les émotions <strong>de</strong>s artistes pour trouver leur vraie<br />

nature, explique-t-elle. Nous ne sommes pas partis <strong>de</strong> personnages inventés comme dans les<br />

spectacles précé<strong>de</strong>nts. Dans Corteo, les personnages sont nés <strong>du</strong> visage même <strong>de</strong>s artistes<br />

grâce à la magie <strong>du</strong> maquillage. »<br />

Cette métho<strong>de</strong> s’inscrit dans l’approche humaniste <strong>du</strong> metteur en scène <strong>du</strong> spectacle, Daniele<br />

Finzi Pasca, surtout en ce qui concerne les clowns. « Selon Daniele, les enfants ont presque tous<br />

peur <strong>de</strong>s clowns, confie Nathalie. Mais dans Corteo, ils vont vouloir leur sauter dans les bras. »<br />

Nathalie Gagné est née à Trois-Pistoles, au Canada.


Faits saillants<br />

Le spectacle<br />

• Corteo a fait ses débuts à Montréal en 2005 ; <strong>de</strong>puis ce<br />

temps, le spectacle a visité plus <strong>de</strong> 41 villes dans 7 pays<br />

différents partout dans le mon<strong>de</strong>.<br />

• Corteo a passé le cap <strong>de</strong>s 1 000 représentations en janvier<br />

2008, à San Diego, aux états-Unis; <strong>de</strong>s 1 500 représentations<br />

en juin 2009 à nagoya, au Japon; <strong>de</strong>s 2000 représentations<br />

à Kazan, en Russie, en septembre 2010; et <strong>de</strong>s 2500<br />

représentations à Barcelone, en Espagne en 2012.<br />

• Aucun animal ne se pro<strong>du</strong>it dans Corteo, pas plus que<br />

dans les autres spectacles <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

• Plus <strong>de</strong> 6,5 millions <strong>de</strong> personnes dans le mon<strong>de</strong><br />

ont applaudi Corteo.<br />

L’équipe <strong>de</strong> tournée<br />

Les employés et les artistes <strong>de</strong> la tournée sont <strong>de</strong>s<br />

ressortissants <strong>de</strong> 28 pays différents (20 pour la distribution<br />

artistique) : Allemagne, Argentine, Arménie, Australie,<br />

Bélarus, Belgique, Brésil, Canada, Chine, états-Unis,<br />

Espagne, France, Gran<strong>de</strong>-Bretagne, Irlan<strong>de</strong>, Italie, Japon,<br />

Kazakhstan, Ouzbékistan, Pays-Bas, Pologne, Portugal,<br />

Roumanie, Singapour, Russie et Ukraine.<br />

• Généralement sur le site, le français et l’anglais sont<br />

les langues les plus parlées. Toutefois, il n’est pas rare<br />

d’entendre aussi le mandarin, l’italien, le portugais,<br />

le russe, et plus encore.<br />

• Environ 160 personnes voyagent avec la tournée, incluant<br />

les 62 artistes.<br />

• La tournée s’approvisionne auprès <strong>de</strong> fournisseurs locaux<br />

en pro<strong>du</strong>its et en services essentiels : <strong>de</strong>nrées alimentaires,<br />

carburant diésel, glace sèche, nourriture et boissons pour<br />

les spectateurs, banque, enlèvement <strong>de</strong>s or<strong>du</strong>res et <strong>du</strong><br />

recyclage, traiteur pour la tente Tapis Rouge et plus encore<br />

– participant ainsi activement à l’économie locale.<br />

• Dans chaque ville où le cirque se pro<strong>du</strong>it, 150 personnes<br />

supplémentaires sont recrutées pour divers emplois à<br />

exécuter <strong>du</strong>rant le séjour, notamment ceux <strong>de</strong> placeur,<br />

<strong>de</strong> gardien <strong>de</strong> sécurité, <strong>de</strong> réceptionniste et autres.<br />

• La cuisine emploie 1 chef <strong>de</strong> la cuisine et 3 cuisiniers<br />

permanents.<br />

• Deux membres <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> la<br />

performance (un physiothérapeute et un thérapeute)<br />

font partie <strong>de</strong> la tournée.


Village en mouvement<br />

Le village ambulant <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> comprend le Grand Chapiteau, la tente artistique, la billetterie, la cuisine, l’école, les<br />

bureaux, les entrepôts et bien plus encore. Le site, entièrement autonome sur le plan <strong>de</strong> l’alimentation électrique, compte<br />

uniquement sur un approvisionnement local en eau et à <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> télécommunications pour subvenir à ses besoins.<br />

De vraies merveilles, les quatre autres villages sur roues <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> accompagne les spectacles KOOzA, OVO, TOTEM and Varekai.<br />

Le site<br />

• Il faut 8 jours pour monter et 3 jours pour démonter<br />

les installations.<br />

• Un total <strong>de</strong> 65 remorques sont nécessaires pour<br />

transporter les 1200 tonnes <strong>de</strong> matériel que Corteo<br />

porte autour. quelque s-uns <strong>de</strong> ces remorques sont<br />

utilisés pendant la saison comme <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong><br />

rangement, <strong>de</strong> cuisine ou d’atelier.<br />

• 2 à 3 génératrices <strong>de</strong> 500 kva fourni <strong>de</strong> l’électricité<br />

au Grand Chapiteau et l’ensemble <strong>du</strong> site.<br />

• Le Grand Chapiteau, la tente artistique et la tente<br />

Tapis Rouge sont tous <strong>de</strong>s environnements contrôlés.<br />

Le Grand Chapiteau<br />

• Le Grand Chapiteau peut accueillir un peu plus <strong>de</strong><br />

2 600 spectateurs.<br />

• Conçu par une équipe d’ingénieurs canadiens, le<br />

Grand Chapiteau a été fabriqué par la société Voileries<br />

<strong>du</strong> Sud-Ouest, réputée dans le mon<strong>de</strong> entier pour ses<br />

grands chapiteaux.<br />

• La toile <strong>de</strong> la tente et <strong>de</strong> ses 11 tunnels pèsent<br />

environ 5227,3 kg.<br />

• La hauteur <strong>du</strong> Grand Chapiteau est <strong>de</strong> 20,12 mètres<br />

et possè<strong>de</strong> un diamètre <strong>de</strong> 50,5 mètres.<br />

• Le Grand Chapiteau est soutenu par quatre mâts<br />

d’acier d’une hauteur d’environ 24 mètres.<br />

La tente d’entrée<br />

• Il y a une seule gran<strong>de</strong> tente d’entrée où l’on<br />

retrouve comptoirs à souvenir ainsi que <strong>de</strong>s points<br />

<strong>de</strong> restauration.<br />

La tente Tapis Rouge<br />

• La suite Tapis Rouge VIP qui peut accueillir jusqu’à<br />

250 invités et être réservée à titre privé.<br />

La tente artistique<br />

• La tente artistique abrite un espace pour les costumes,<br />

les loges <strong>de</strong>s artistes, une aire d’entraînement tout<br />

équipée ainsi qu’une salle <strong>de</strong> physiothérapie.<br />

La cuisine<br />

• La cuisine est la plaque tournante <strong>du</strong> village. non<br />

seulement y sert-on plus <strong>de</strong> 200 à 250 repas par jour,<br />

six jours sur sept, mais elle est aussi un lieu <strong>de</strong> rencontre<br />

à la fois pour les artistes et les membres <strong>de</strong> l’équipe.


<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en bref<br />

De la vingtaine <strong>de</strong> saltimbanques qui le constituaient à<br />

ses débuts en 1984, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est une entreprise<br />

québécoise <strong>de</strong> divertissement artistique <strong>de</strong> haute qualité<br />

qui compte 5 000 employés, dont plus <strong>de</strong> 1 300 artistes,<br />

provenant <strong>de</strong> plus d’une cinquantaine <strong>de</strong> pays différents.<br />

Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> a entraîné dans son rêve plus <strong>de</strong><br />

100 millions <strong>de</strong> spectateurs, dans plus <strong>de</strong> trois cents villes<br />

dans plus d’une quarantaine <strong>de</strong> pays sur six continents.<br />

L’entreprise a établi son Siège social international à Montréal.<br />

Pour plus d’information sur le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> visitez<br />

www.cirque<strong>du</strong>soleil.com.<br />

La mission<br />

La mission <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> est d’invoquer l’imaginaire,<br />

provoquer les sens et évoquer l’émotion <strong>de</strong>s gens autour<br />

<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.<br />

Création <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong><br />

Tout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalité<br />

située près <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> québec, au Canada, au début<br />

<strong>de</strong>s années 80. Les membres d’une troupe <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong><br />

rue fondée par Gilles Ste-Croix (Les échassiers <strong>de</strong> Baie-<br />

Saint-Paul) déambulent sur <strong>de</strong>s échasses, jonglent, dansent,<br />

crachent le feu et jouent <strong>de</strong> la musique. Ces jeunes amuseurs<br />

publics, dont Guy Laliberté (le fondateur <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>Soleil</strong>), impressionnent déjà et intriguent les rési<strong>de</strong>nts<br />

<strong>de</strong> Baie-Saint-Paul.<br />

La troupe fon<strong>de</strong> ensuite Le Club <strong>de</strong>s talons hauts puis,<br />

en 1982, organise La Fête foraine <strong>de</strong> Baie-Saint-Paul, un<br />

événement culturel où <strong>de</strong>s amuseurs publics <strong>de</strong> partout<br />

se donnent ren<strong>de</strong>z-vous pour échanger et animer pendant<br />

quelques jours les rues <strong>de</strong> la petite municipalité. La Fête<br />

foraine est reprise en 1983 et en 1984. Le Club <strong>de</strong>s talons<br />

hauts se fait remarquer. Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix et<br />

leurs complices nourrissent dès lors un rêve fou : créer un<br />

cirque québécois et amener cette troupe à voyager autour<br />

<strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.<br />

En 1984, le québec célèbre le 450e anniversaire <strong>de</strong> la découverte<br />

<strong>du</strong> Canada par Jacques Cartier, et on cherche un spectacle<br />

pour faire rayonner les festivités dans toute la province.<br />

Guy Laliberté présente alors un projet <strong>de</strong> spectacle, nommé<br />

<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, et réussit à convaincre les organisateurs.<br />

Le tout premier spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> parcourt donc le québec.<br />

L’entreprise n’a jamais cessé ses activités <strong>de</strong>puis !<br />

StatIStIqueS GÉnÉraLeS<br />

• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong><br />

<strong>Soleil</strong>. L’entreprise compte aujourd’hui 5 000 employés<br />

dans le mon<strong>de</strong> entier, dont plus <strong>de</strong> 1 300 artistes.<br />

• Le Siège social international, établi à Montréal,<br />

compte à lui seul près <strong>de</strong> 2 000 employés.<br />

• On retrouve plus <strong>de</strong> 100 corps <strong>de</strong> métier au <strong>Cirque</strong><br />

<strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>.<br />

• Plus <strong>de</strong> 50 nationalités sont représentées au sein<br />

<strong>de</strong> l’entreprise et 25 langues différentes sont parlées<br />

parmi les employés et les artistes.<br />

• Plus <strong>de</strong> 100 millions <strong>de</strong> spectateurs ont vu un<br />

spectacle <strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> <strong>de</strong>puis 1984.<br />

• Près <strong>de</strong> 15 millions <strong>de</strong> personnes verront un spectacle<br />

<strong>du</strong> <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> en 2012.<br />

• Depuis 1992, le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> ne reçoit plus<br />

aucune subvention gouvernementale ou privée<br />

pour ses opérations.


En 2012, Le <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong><br />

présentera simultanément<br />

21 spectacles différents :<br />

Amérique <strong>du</strong> nord<br />

Amérique <strong>du</strong> nord<br />

Europe Europe<br />

Amérique <strong>du</strong> nord/Europe<br />

Europe Japon/Amérique <strong>du</strong> nord<br />

Amérique <strong>du</strong> nord/Australie<br />

SPECTACLES EN TOURNÉE DANS LES ARÉNAS<br />

SPECTACLES EN TOURNÉE<br />

SOUS LE GRAND CHAPITEAU<br />

Amérique <strong>du</strong> Sud<br />

Amérique <strong>du</strong> nord


Amerique <strong>du</strong> nord<br />

Walt Disney World ® Resort<br />

à Orlando, en Flori<strong>de</strong><br />

ARIA Resort & Casino<br />

CityCenter,<br />

à Las Vegas<br />

SPECTACLES FIXES<br />

Treasure Island<br />

à Las Vegas<br />

MGM Grand<br />

à Las Vegas<br />

Russie/Amerique <strong>du</strong> nord<br />

Bellagio<br />

à Las Vegas<br />

The Mirage<br />

à Las Vegas<br />

Kodak Theatre<br />

à Los Angeles<br />

new york-new york<br />

hotel & Casino<br />

à Las Vegas<br />

TM Luxor<br />

à Las Vegas<br />

<strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, Logo <strong>Soleil</strong>, Saltimbanco, Alegría, Dralion, Quidam, Varekai, Corteo, KOOZA, OVO, TOTEM, Amaluna, Mystère, «O», Zumanity – the Sensual Si<strong>de</strong> of <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong>, La Nouba, KÀ, Zarkana, IRIS – A Journey Through the World of Cinema sont <strong>de</strong>s marques<br />

<strong>de</strong> commerce détenues par <strong>Cirque</strong> <strong>du</strong> <strong>Soleil</strong> et utilisées sous licence. LOVE est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par The <strong>Cirque</strong> Apple Creation Partnership et utilisée sous licence. The Beatles est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par Apple Corps Limited. CRISS<br />

ANGEL et Believe sont <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> commerce détenues par Criss Angel et utilisées sous licence. Viva ELVIS est une marque <strong>de</strong> commerce détenue par Elvis Presley Enterprises, Inc. et utilisée sous licence. © The <strong>Cirque</strong> EPE Partnership. Le nom Elvis et toute<br />

ressemblance sont utilisés sous licence. Michael Jackson THE IMMORTAL World Tour est une marque détenue par <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC. Marques employées sous licence. Le nom et l’image <strong>de</strong> Michael Jackson ainsi que toutes les marques <strong>de</strong> commerce, logos<br />

et autres repro<strong>du</strong>ctions y afférents sont détenus par Triumph International, Inc. et employés sous licence. © 2010 <strong>Cirque</strong> Jackson I.P., LLC.


SUR SCÈNE OU<br />

DANS LES COULISSES<br />

À VOTRE TOUR DE VOUS JOINDRE AU SPECTACLE<br />

/EMPLOIS

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