Journal du Golf - L'Equipe
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<strong>Journal</strong><strong>du</strong><strong>Golf</strong>.fr<br />
84<br />
mars 2013 > gratuit<br />
Spécial pGa OrlandO ShOw<br />
crazy paddy<br />
padraig harrington - la chronique de nicolas colsaerts<br />
interview croisée Thomas levet - alexander levy<br />
Touchez pas à l’Old course !
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À la<br />
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Padraig Harrington<br />
par Mark Newcombe<br />
Diffusion :<br />
Diffusion nationale dans l’ensemble des golfs<br />
français, les établissements Hôtels & Préférence.<br />
Édité par :<br />
JOURNAL DU GOLF SAS<br />
Président fondateur : Frédéric Schmitt<br />
4, cours de l’île Seguin,<br />
92102 Boulogne Billancourt - Tél. : 01 40 93 23 92<br />
infos@journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
<strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong><br />
est une publication PSI :<br />
Directeur général : Louis Gillet<br />
lgillet@lequipe.presse.fr<br />
Directeur de la publication :<br />
François Morinière<br />
Directeur de la publication délégué :<br />
Frédéric Schmitt - Tél. : 01 40 93 25 11<br />
fschmitt@journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Directrice commerciale,<br />
Fondatrice associée :<br />
Sophie Joffo<br />
Leçon de golf<br />
C’est reparti pour une dixième année de <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong>, une aventure commencée en 2004. L’an<br />
prochain, nous fêterons nos dix ans et notre centième numéro. D’ici là, on continuera à vous faire<br />
partager notre passion <strong>du</strong> golf. Et l’on commence 2013 avec l’interview de Padraig Harrington, l’une<br />
des meilleures de l’histoire de ce journal. L’Irlandais nous offre une leçon de golf. Une vraie, sans<br />
aborder la technique. Et ce quel que soit notre niveau. Pour certains d’entre nous, ces conseils seraient<br />
même à apprendre par cœur. Afin d’envisager différemment la pratique de la petite balle blanche. On<br />
ne gagne pas trois tournois <strong>du</strong> Grand Chelem par hasard. Et quand « Paddy » parle, on l’écoute ou on<br />
le lit. On boit ses paroles même. Et on peut les afficher dans les écoles de golf.<br />
Afin d’obtenir un peu de la culture golf qui manque aux six coins de l’hexagone. Pour dénicher ce<br />
grand champion français capable de développer la pratique de ce formidable jeu. Si les résultats de<br />
nos joueurs se font un peu attendre en ce début d’année, Grégory Bourdy semble lui reparti vers les<br />
sommets. Il y a quelque temps dans le quotidien L’Équipe, à qui appartient <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong>, la rédaction<br />
avait répon<strong>du</strong> non à la question de savoir si un joueur tricolore intégrerait les 50 premiers mondiaux<br />
cette année. Le Bordelais pourrait nous faire mentir.<br />
Vous suivrez évidemment la saison de Grégory et de tous les Français dans nos colonnes. Et celle<br />
des meilleurs mondiaux. Avec des envoyés spéciaux de <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong>, encore plus nombreux sur<br />
les grands tournois, notamment en Grand Chelem. Un des meilleurs joueurs de la planète, Nicolas<br />
Colsaerts, nous a d’ailleurs rejoints comme chroniqueur. Vous le lirez page suivante. Pour sa première<br />
saison sur le PGA Tour, le truculent golfeur belge nous fera partager sa découverte de l’Amérique.<br />
Rayon technique, persuadés que la meilleure façon d’apprendre est en cours avec un pro, nous<br />
continuerons uniquement à vous offrir notre swing séquence. Avec une page en plus, car c’est l’article<br />
le plus lu de JDG. Pour les irré<strong>du</strong>ctibles, ils peuvent se rabattre sur Practice, le magazine que nous<br />
coéditons avec la PGA France. Un hors-série est d’ores et déjà disponible en kiosque avec le meilleur<br />
de 2012. Pour le meilleur de 2013, c’est dans <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong>. Bonne lecture.<br />
Rédacteur en chef :<br />
Arnaud Tillous - Tél. : 01 40 93 25 19<br />
atillous@journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Rédacteur en chef adjoint :<br />
Martin Coulomb - Tél. : 01 40 93 25 02<br />
mcoulomb@journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Rédaction :<br />
Nicolas Colsaerts, Paul Courcelle, Jean-Philippe<br />
Rodenburger, Alexandre Mazas, Sébastien Cachard-<br />
Berger, Philippe Chassepot, Benjamin Cadiou, Pierre<br />
Foare, Patrice Boissonnas, Franck Lorenzo-Vera, Catherine<br />
Tisseron, Paul Mahé, Dominique Pourrias,<br />
Pierre-Michel Bonnot.<br />
Sécrétaire de rédaction :<br />
Véronique Comte<br />
Assistante de la rédaction :<br />
Carla Rabine - Tél. : 01 40 93 23 92<br />
crabine@journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Responsable de la diffusion<br />
et de la communication :<br />
Catherine Tisseron - Tél. : 01 40 93 25 31<br />
ctisseron@journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Édito<br />
Rédacteur graphiste<br />
Responsable fabrication :<br />
Jean-Louis Guimar - Tél. : 01 40 93 25 30<br />
jlguimar@journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Maquette : Karin Prissert<br />
Conception et<br />
direction artistique :<br />
Franck@Valadier.fr<br />
Impression :<br />
Roularta Printing SA, Roeselare, Belgique.<br />
Routage :<br />
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de livrer votre club en 24 h.<br />
Ce numéro comprend un encart <strong>Golf</strong>ino collé sur l’édito et un encart libre Grand Trophée. Dépôt légal à parution. Ne pas jeter sur la voie publique. <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> est une marque déposée par <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> SAS. Toute<br />
repro<strong>du</strong>ction ou représentation même partielle est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> SAS.<br />
PubLICItÉ<br />
Arnaud Tillous<br />
Sophie Joffo / 01 41 04 97 84<br />
sjoffo@amaurymedias.fr<br />
François Hoffet / 01 41 04 97 51<br />
fhoffet@amaurymedias.fr<br />
Jean-Charles bregeault / 01 41 04 97 83<br />
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Eva Lomnicka / 01 41 04 97 85<br />
elomnicka@amaurymedias.fr<br />
Dépôt légal<br />
Octobre 2005<br />
ISSN : 1776-9698<br />
JOURNAL DU GOLF SAS<br />
est une filiale <strong>du</strong> groupe
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©2013 Callaway <strong>Golf</strong> Company. Callaway, le sigle <strong>du</strong> chevron, OptiFit, X Hot, Hyperbolic Face, Speed Frame et VFT sont des marques commerciales et/ou marques<br />
déposées de Callaway <strong>Golf</strong> Company. Alvaro Quiros a atteint en moyenne 284,29 mètres sur le PGA European Tour en 2011 (Genworth Statistics).
8<br />
c’est ma première dans <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> et je suis très excité. Une nouvelle<br />
vie commence pour moi depuis maintenant deux mois aux États-Unis.<br />
J’ai envie de faire partager cette expérience au maximum, d’expliquer la<br />
réalité des choses et que les gens se rendent vraiment compte de la façon dont cela<br />
se passe sur le PGA Tour. Les Américains sont très forts pour faire d’une chose<br />
banale quelque chose d’hallucinant. On assiste en permanence à un gonflage des<br />
choses. Tout prend une telle proportion ! Quand on vient d’où je viens, c’est assez<br />
choquant de voir tous ces gens qui font des trucs un peu fous. Ça prend beaucoup<br />
de place, ça fait beaucoup de bruit. En fait, c’est totalement différent de l’univers<br />
dans lequel je baigne depuis que je suis passé pro.<br />
UNe ambiaNce hors dU commUN<br />
J’avais déjà eu un aperçu de l’ambiance américaine lors de la Ryder Cup,<br />
mais là, c’est tout de même un petit peu différent. À la Ryder, les gens<br />
choisissent un camp, une équipe ou l’autre. J’ai eu l’occasion de<br />
découvrir il y a quelques semaines le Phoenix Open. C’est le<br />
tournoi qui fait le plus de bruit. Les gradins sont là et les<br />
cordes aussi mais les gens sont beaucoup plus présents que<br />
sur n’importe quel tournoi que l’on peut jouer ailleurs<br />
sur la planète. C’est très verbal, très personnel. Le<br />
public te parle directement et c’est difficile de ne<br />
pas l’entendre. Il y en a toujours un qui va crier<br />
quelque chose plus fort que les autres pour<br />
être enten<strong>du</strong>. Tout le monde cherche<br />
à sortir le truc marrant pour faire<br />
rire les mille autres personnes<br />
qui sont autour. C’est un<br />
petit peu déconcentrant,<br />
surtout à Phoenix<br />
où le public<br />
est fortement<br />
alcoolisé. C’est<br />
très étrange. On se<br />
dit : « Ces gens sont<br />
juste là pour boire et faire<br />
la fête. »<br />
Le trou n° 16 est ultra<br />
impressionnant. Même le mardi où<br />
il n’y a personne dans les gradins, on<br />
sent que ça monte un peu. Et puis le jour J,<br />
ça fait <strong>du</strong> bruit, le public gueule. Il y a 20 000<br />
personnes, tout tremble, tu te fais huer. Moi j’ai eu<br />
deux fois un putt pour birdie. Une fois un petit peu<br />
en descente, et quand la balle est partie <strong>du</strong> putter, je me<br />
suis dit : « Mon Dieu, elle va être courte, je vais avoir deux<br />
mètres à putter pour le par. » Elle est finalement arrivée juste<br />
à côté <strong>du</strong> trou et j’ai eu un sentiment de délivrance lorsque j’ai<br />
vu qu’elle était donnée. Je n’aurais vraiment pas voulu avoir un putt<br />
de deux mètres en descente sur ce green-là, car ici si tu fais n’importe<br />
quoi, tu te fais hurler dessus, tu te fais littéralement huer. Franchement je<br />
trouve que c’est un petit peu trop. C’est marrant mais heureusement que ce<br />
n’est qu’une seule fois par an.<br />
des débUts mitigés<br />
En dehors de cela, les gens sont très cool. Je pensais qu’ils seraient un petit peu plus<br />
rancuniers après la Ryder Cup, mais en fait pas <strong>du</strong> tout. Ils sont très « sport ». C’est<br />
vrai que la Ryder m’a créé un personnage ici, d’autant plus que je jouais contre<br />
Tiger et Stricker. Le fait d’avoir gagné ce match-là a sans doute eu plus de poids que<br />
si j’avais gagné contre quelqu’un d’autre. Concernant le jeu, mes deux premières<br />
semaines n’étaient pas terribles, tout simplement car j’ai besoin d’un petit peu de<br />
temps pour m’adapter. Tout est différent ici, y compris la nourriture. Et puis, j’ai<br />
l’impression de ne pas avoir grand-chose à faire. C’est plus difficile de tuer le temps.<br />
Mais ce n’est pas une question de qualité de jeu, je dois tout simplement me sentir<br />
à l’aise. Quand on vient juste jouer les WGC ou les Majeurs pendant quelques<br />
semaines avant de rentrer en Europe, ce n’est pas pareil. Là, j’ai vraiment eu le<br />
sentiment de partir et de laisser quelque chose derrière. La gestion <strong>du</strong> calendrier<br />
est aussi importante. J’ai joué deux semaines puis j’ai fait un break d’une semaine<br />
avant de recommencer. C’est comme s’il n’y avait pas eu de pause. À mon avis,<br />
Chronique<br />
Propos de Nicolas colsaerts - Photo lioNel hahN<br />
l’aventure américaine de<br />
Nicolas colsaerts<br />
ce n’est pas la solution, donc j’ai déjà fait une petite modification à mon calendrier<br />
pour essayer de faire une série de semaines avant de faire une vraie pause de huit<br />
ou quinze jours.<br />
des petits soUcis de matériel<br />
J’ai eu quelques petits problèmes avec mon bois 3. On a un petit peu chipoté au loft<br />
et je faisais des coups que je n’avais pas trop l’habitude de faire. Mes bons coups sont<br />
vraiment très performants, mais les moins bons sont pires qu’avant, donc c’est pour<br />
ça que j’ai passé un petit peu plus de temps que d’habitude là-dessus. Depuis que je<br />
suis arrivé, j’essaie beaucoup de matériel, mais je me rends compte qu’on a peut-être<br />
déjà passé un petit peu trop de temps la-dessus. J’ai testé ce nouveau matériel<br />
pendant deux ou trois semaines et, finalement, dans mon sac j’ai toujours<br />
les mêmes clubs que ces trois dernières années. Mais c’est toujours très<br />
enrichissant de passer <strong>du</strong> temps avec les gens de chez Callaway et avec<br />
Roger Cleveland qui est une sommité dans notre sport.<br />
dave stocktoN et le petit jeU<br />
Dave est là dans la majorité des tournois, on discute<br />
beaucoup. Il avait d’ailleurs gagné à Los Angeles<br />
dans les années 70. J’ai vu une photo de lui dans le<br />
vestiaire, avec un pantalon à carreaux « pattes<br />
d’eph » et une coupe de chanteur de rock.<br />
Forcément, j’ai pas pu m’empêcher de me<br />
moquer de lui. Concernant le jeu, il est<br />
très utile, il ajoute sa petite touche<br />
sur ces parcours et ces greens<br />
qu’il connaît très bien. Le<br />
grain des greens joue ici<br />
beaucoup plus que<br />
chez nous. Ce sont<br />
des choses qu’il<br />
faut savoir et pour<br />
lesquelles Dave est<br />
très utile.<br />
ma reNcoNtre<br />
avec jack NicklaUs<br />
Je suis désormais membre de son<br />
club. Il y avait la possibilité que je l’y<br />
rencontre mais ça ne s’est pas fait. Et puis<br />
un jour, je suis là-bas avec un ami pour jouer.<br />
Je suis dans le vestiaire et j’entends la voix de<br />
Jack dans le couloir. C’était marrant de le rencontrer<br />
de cette façon-là. On a discuté cinq minutes. Il est<br />
étonnamment beaucoup plus petit que je ne le pensais. Ce<br />
type a l’air adorable, mais il sait ce qu’il veut. Il fait partie des<br />
très grands de ce jeu avec Arnold Palmer ou Gary Player. C’était<br />
intimidant. C’est le genre de moment où il vaut mieux se taire et<br />
laisser l’encyclopédie que l’on a en face de soi mener la discussion.<br />
Tu lances des sujets et tu vois ce qu’il te donne. C’est étonnant car ce genre<br />
de type est sans doute beaucoup plus ouvert aujourd’hui qu’il ne l’était il y a<br />
20 ans.<br />
bieNtôt le masters !<br />
Pour moi, c’est un petit peu comme la Ryder. Avant d’y aller, je ne sais pas quoi<br />
imaginer. Je serai subjugué par la beauté de l’endroit, c’est certain. Je suis aussi<br />
curieux de voir comment je vais pouvoir utiliser les armes de mon jeu sur ce<br />
parcours. Il demande beaucoup de connaissances, on le sait. Je vais y aller un jour<br />
ou deux dans quelques semaines pour découvrir l’endroit. Comme il n’y a qu’un<br />
seul premier Masters dans ta vie, autant essayer de faire <strong>du</strong>rer ça le plus longtemps<br />
possible. J’ai hâte de découvrir l’endroit. Il y a des trous mythiques. Cela fait déjà<br />
quelques semaines que je passe ma vie sur internet à regarder des vidéos d’Augusta.<br />
C’est clair que quand je vais rentrer pour la première fois avec ma voiture, j’aurai le<br />
cœur qui battra très fort. En tout cas je suis très impatient, j’ai trente ans et je rêve<br />
d’y aller depuis mes douze ans. Je pense que j’ai assez atten<strong>du</strong>. Il est temps que j’y<br />
aille !<br />
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10<br />
Christian Petersen /Getty/AFP<br />
Donald Miralle / Getty<br />
Texte de la rédaCTion<br />
phelps enTre<br />
ping eT haney<br />
Après avoir gagné plus de 72 médailles, dont 58 en or,<br />
Championnats <strong>du</strong> monde et JO confon<strong>du</strong>s, Michael Phelps,<br />
le plus grand nageur de l’histoire, vient de signer un accord<br />
avec Ping. La célèbre marque créée par Karsten Solheim a<br />
évidemment été obligée de fabriquer à l’Américain une série<br />
sur mesure. Phelps mesure en effet 1,95 mètre et possède une<br />
envergure de 2 mètres ! Phelps jouera 14 clubs Ping : le driver,<br />
les bois de parcours, les hybrides et fers G25, les nouveaux<br />
wedges Tour Gorge Groove et un putter Scottsdale TR.<br />
En tant que pionnier <strong>du</strong> sur-mesure, Ping a donc profité de<br />
l’occasion pour aider Phelps dans sa quête pour améliorer son<br />
jeu. Car Phelps est la star, cette année, <strong>du</strong> « Haney Project » sur<br />
<strong>Golf</strong> Channel, une émission de télé réalité en huit épisodes qui<br />
montre ses efforts pour améliorer son niveau sous la direction<br />
de Hank Haney, l’ex-coach de Tiger Woods. La série débutera<br />
le lundi 25 février 2013.<br />
Happy few<br />
TouT roule<br />
pour Johnson<br />
L’année a commencé très fort pour Dustin Johnson.<br />
L’Américain a en effet gagné le tournoi d’ouverture<br />
<strong>du</strong> PGA Tour, le Tournament of Champions, à<br />
Kapalua sur l’île de Maui à Hawaï. Tout va bien<br />
côté cœur aussi puisque Johnson était suivi lors de ce<br />
tournoi par sa nouvelle petite amie, Paulina Gretzky,<br />
la fille <strong>du</strong> plus grand joueur de hockey de l’histoire,<br />
Wayne Gretzky. Les deux tourtereaux se sont tout<br />
d’abord affichés ensemble sur Twitter avant de<br />
ne plus se cacher <strong>du</strong> tout pour passer ensemble<br />
des vacances à Hawaï. Johnson a même déclaré<br />
forfait pour le Sony Open, 2e tournoi de la saison,<br />
prétextant une grippe…<br />
Ci-contre : Paulina Gretzky lors <strong>du</strong> Tournament of Champions<br />
Si vouS rentrez le putt, Sur le tee Suivant, vouS vouS<br />
Souvenez juSte que vouS avez Sauvé votre par. je ne<br />
diS paS que je SuiS immuniSé contre tout ça, maiS je<br />
travaille le pluS <strong>du</strong>r poSSible pour que le réSultat<br />
<strong>du</strong> putting ne perturbe paS ma viSion <strong>du</strong> jeu<br />
Padraig Harrington, <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong><br />
‘‘<br />
Tiger aMoureux ?<br />
Depuis mi-janvier, la rumeur court <strong>du</strong> côté<br />
<strong>du</strong> cirque blanc et des parcours de golf : Tiger<br />
Woods aurait une liaison avec la reine <strong>du</strong> ski<br />
alpin de ces dernières années, Lindsay Vonn.<br />
Les deux sportifs auraient été vus ensemble<br />
dans un hôtel de luxe à Salzbourg, en Autriche,<br />
le dimanche 13 janvier. Woods faisait une<br />
halte avant de se rendre à Abu Dhabi pour<br />
disputer son premier tournoi de la saison. «<br />
Nous sommes juste amis », avait déclaré la belle<br />
Américaine en décembre. Pourtant la rumeur a<br />
enflé de plus belle quand Vonn s'est grièvement<br />
blessée au genou droit lors <strong>du</strong> Super-G des<br />
Championnats <strong>du</strong> Monde à Schladming, début<br />
février en Autriche. Le n°2 mondial aurait en<br />
effet fait envoyer son jet privé pour rapatrier sa<br />
compatriote. Et petite amie ?<br />
Les petits tuyaux de<br />
Mr. poulTer<br />
Propos recueillis par BenJaMin Cadiou<br />
Envoyé spécial à Orlando<br />
Comment bien s’habiller sur le parcours ?<br />
En portant <strong>du</strong> Ian Poulter Design ! C’est bête à dire, mais si<br />
j’ai créé une marque de vêtements à mon nom, c’est pour avoir<br />
la classe !<br />
Comment devenir un bon joueur de match-play ?<br />
En gagnant des matches, tout simplement ! Pour cela, vous<br />
devez être agressif, en confiance et, surtout, sans pitié.<br />
Comment faire une bonne séance<br />
d’entraînement ?<br />
Il faut se mesurer à soi-même. Fixez-vous des challenges et<br />
essayez de placer la barre de plus en plus haut, au fur et à<br />
mesure des sessions.<br />
Comment bien jouer <strong>du</strong>rant une mauvaise<br />
journée ?<br />
Intégrez ceci : quand on joue au golf, il n’y a pas de mauvaise<br />
journée. Vous préfériez sans doute être assis sur votre chaise,<br />
au bureau ? Et puis, si vous tapez des mauvais coups,<br />
c’est quoi qu’il arrive votre faute.<br />
Comment devenir joueur professionnel ?<br />
Travaillez très, très <strong>du</strong>r et croyez en vous : il ne faut jamais<br />
dire jamais ! Et aussi, soyez sans merci envers vos collègues.<br />
Comment gagner en confiance ?<br />
Tout dépend de votre personnalité. Si vous manquez<br />
d’assurance, trouvez un partenaire qui ne manque pas<br />
de confiance et volez-lui sa foi. Et si vous l’êtes déjà,<br />
cherchez à le devenir encore plus, car on n’est jamais<br />
assez confiant sur un parcours !<br />
Comment rester concentré pendant<br />
toute la partie ?<br />
Cela passe par une bonne alimentation, en particulier<br />
l’hydratation. Ensuite, donnez le maximum sur chaque coup,<br />
puis déconnectez entre chaque.<br />
Comment gagner un Majeur ?<br />
Je ne sais pas. Je vous le dirai dès que j’en aurai gagné un !<br />
Christian Petersen /Getty/AFP<br />
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incroyablement bas, puis nous avons ren<strong>du</strong> le tout entièrement ajustable. Résultat : la plus longue distance<br />
qu’il nous – et certainement vous – ait été donné de voir. Pour preuve, sur un swing rapide, les joueurs<br />
constatent un gain moyen de 12 m, avec une pointe à 23 m. À découvrir sur callawaygolf.com/xtreme<br />
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©2013 Callaway <strong>Golf</strong> Company. Callaway, Callaway <strong>Golf</strong>, le Chevron et RAZR Fit Xtreme, OptiFit et Speed Frame sont des marques de commerce et/ou des marques déposées de<br />
Callaway <strong>Golf</strong> Company. Toutes autres marques appartiennent respectivement à leur(s) propriétaire(s). Résultat de tests réalisés par des joueurs utilisant une tête 440CC face aux cinq<br />
clubs leaders <strong>du</strong> marché (TaylorMade Rocketballz, TaylorMade R11s, Callaway RAZR Fit, Ping G20 et Titleist 910 D2), avec à la clé un gain moyen de 7,95 mètres sur la distance totale.<br />
Source : <strong>Golf</strong> Datatech, septembre 2012 – Top Five Market Share Leaders, Dollars.
12<br />
Warren Little / Getty<br />
Donald Miralle / Getty<br />
Le chiffre :<br />
500 comme le nombre<br />
de tournois disputés par Thomas<br />
Levet sur le Tour européen à<br />
l’occasion <strong>du</strong> Qatar Masters. En<br />
500 apparitions, le Français a<br />
remporté 6 trophées et atteint le<br />
41e rang mondial début 2005.<br />
Thomas Levet<br />
L’info :<br />
En remportant sa 75e victoire<br />
sur le PGA Tour, Tiger Woods<br />
est passé à une moyenne de<br />
victoire tous les 3,92 tournois<br />
disputés sur le circuit américain.<br />
Depuis ses débuts professionnels,<br />
le Tigre s’est aligné dans<br />
294 tournois.<br />
09<br />
déc<br />
16<br />
déc<br />
07<br />
jan<br />
Planète golf<br />
European Tour – Scott Jamieson s’impose au Nelson<br />
Mandela Championship, premier tournoi de la saison<br />
2013. L’Écossais domine en play-off l’Anglais Steve Webster<br />
et l’Espagnol E<strong>du</strong>ardo De La Riva. À 29 ans, Jamieson<br />
soulève son premier trophée sur le Tour. Côté français,<br />
Julien Quesne se classe 8e.<br />
European Tour – Charl Schwartzel remporte le Dunhill<br />
Championship. Avec un score total de -24, le Sud-Africain<br />
écrase la concurrence et relègue son dauphin suédois<br />
Kristoffer Broberg à 12 longueurs. Le lauréat <strong>du</strong> Masters<br />
2011 triomphe pour la 8e fois sur le Tour. Grégory Bourdy,<br />
à la lutte avec Schwartzel après deux tours, se classe<br />
finalement 3e.<br />
PGA Tour – Dustin Johnson s’offre à Hawaï le Tournoi<br />
des Champions. L’Américain soulève son 7e trophée sur le<br />
circuit américain et devient le premier joueur depuis Tiger<br />
Woods à s’imposer au moins une fois par an lors de ses<br />
6 premières saisons sur le circuit.<br />
Dustin Johnson<br />
Texte de jEAn-PhiliPPE rodEnburGEr - Photos AFP<br />
TiGEr Wins !<br />
Il aura fallu attendre seulement deux apparitions en 2013 pour voir Tiger<br />
Woods vainqueur sur le PGA Tour. En remportant le Farmers Insurance<br />
Open, le Tigre a gommé son premier cut manqué à Abu Dhabi pour sa<br />
22e apparition sur le circuit européen. De retour au jeu sur le PGA Tour,<br />
l’homme aux 14 Majeurs s’est imposé facilement et pour la 8e fois de<br />
sa carrière sur le parcours de Torrey Pines, lieu de son dernier sacre en<br />
Majeur (à l’US Open 2008).<br />
Woods : Pines addict<br />
Comme en 2008, c’est un lundi que le tournoi s’est achevé. Sauf que<br />
cette fois ce sont les conditions météo et non le play-off de l’US Open<br />
qui ont décalé la fin de l’épreuve. Cette fois pas de jambe gauche<br />
défaillante pour Woods mais un point commun : la victoire finale. « Je<br />
me sens bien. C’est agréable d’être ici sans blessures ni inconfort. C’était<br />
une semaine différente, j’ai vraiment bien joué pour me construire une<br />
petite avance. Même si j’ai fait quelques erreurs à la fin, mon bon niveau<br />
de jeu d’avant m’a permis d’assurer ce succès. »<br />
Snead et Nicklaus dans le viseur<br />
L’an passé, ses 3 victoires sur le PGA Tour avaient permis à Woods de<br />
rejoindre puis de dépasser le record de Jack Nicklaus en termes de<br />
victoires sur le circuit de l’oncle Sam. Avec désormais 75 couronnes,<br />
la mythique barre des 82 succès de Sam Snead est à l’horizon. Le<br />
numéro 2 mondial démarre sa saison 2013 de la meilleure des façons<br />
pour également espérer ré<strong>du</strong>ire son écart de victoires en Majeurs avec<br />
Jack Nicklaus et ses 18 victoires en Grand Chelem.<br />
Christian Petersen / Getty<br />
13<br />
jan<br />
20<br />
jan<br />
European Tour – À Durban, Louis Oosthuizen gagne le<br />
Volvo <strong>Golf</strong> Champions. Dans un tournoi regroupant une<br />
bonne partie des vainqueurs de 2012, le Sud-Africain s’offre<br />
son 6e tournoi <strong>du</strong> Tour. Une performance lui permettant<br />
de grimper au 4e rang mondial. Julien Quesne, seul<br />
représentant tricolore, grâce à son succès l’an passé à l’Open<br />
d’Andalousie, accroche son premier top 5 de l’année.<br />
PGA Tour – Pour sa toute première apparition sur le PGA<br />
Tour (en dehors des US Open 2010 et 2011), Russell Henley<br />
s’impose au Sony Open. Henley devient par la même<br />
occasion le premier rookie à remporter un succès<br />
d’entrée depuis 1977 ( victoire de Bruce Lietzke<br />
pour son premier tournoi).<br />
Russell Henley<br />
European Tour – La première étape de la tournée des<br />
Émirats revient à Jamie Donaldson. Le Gallois s’adjuge<br />
l’Abu Dhabi <strong>Golf</strong> Championship devant l’Anglais Justin<br />
Rose et le Danois Thorbjörn Olesen. Raphaël Jacquelin,<br />
premier Français, termine 39e.<br />
PGA Tour – L’Américain Brian Gay glane l’Humana<br />
Challenge et s’offre le 4e trophée de sa carrière sur le PGA<br />
Tour.<br />
Christian Petersen / Getty<br />
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Harry How / Getty<br />
La phrase :<br />
« Ce n’est vraiment pas souvent<br />
qu’on a l’occasion de faire un 59.<br />
Ce putt était sur la ligne, j’étais<br />
vraiment dégoûté qu’il ne rentre<br />
pas. » De Phil Mickelson au sujet<br />
de son putt manqué pour scorer<br />
59 au Phoenix Open.<br />
Ian Poulter<br />
Le tweet :<br />
« Je pense que Sneds a<br />
remporté aux alentours de 19<br />
millions de dollars dans les 9<br />
derniers tournois où il a joué.<br />
T’as besoin d’un plus gros coffre<br />
Sneds. » Tweet de Ian Poulter<br />
après le succès de Brandt<br />
Snedeker au Pebble Beach<br />
National Pro-Am.<br />
Lucas Dawson / Getty<br />
27<br />
jan<br />
28<br />
jan<br />
03<br />
fév<br />
Planète golf<br />
European Tour – Succès de Chris Wood au Qatar<br />
Masters. Grâce à un ultime eagle au 18, l’Anglais est<br />
couronné pour la première fois sur le Tour. Un tournoi<br />
marqué, côté français, par la 500e apparition de Thomas<br />
Levet sur un tournoi <strong>du</strong> circuit européen. Victor<br />
Dubuisson, 9e, est le meilleur tricolore de la semaine.<br />
PGA Tour – À Torrey Pines, Tiger Woods gagne le<br />
Farmers Insurance Open. Avec 4 coups d’avance sur Brandt<br />
Snedeker, le Tigre s’impose pour la 8e fois sur le parcours<br />
californien et glane son 75e succès sur le circuit américain<br />
(voir page précédente).<br />
European Tour – Stephen Gallacher s’impose au Dubai<br />
Desert Classic. Dans le dernier tournoi <strong>du</strong> Desert swing,<br />
l’Écossais renoue avec la victoire, plus de 8 ans après son<br />
succès au Dunhill Links Championship. Raphaël Jacquelin,<br />
30e, est une nouvelle fois le chef de file <strong>du</strong> camp français.<br />
PGA Tour – Le Phoenix Open revient à Phil Mickelson.<br />
Dans le coup dès le début, le Californien a même frôlé<br />
une mythique carte de 59. Avec finalement un score de<br />
60 au premier tour, l’Américain s’est emparé de la tête <strong>du</strong><br />
classement et ne l’a plus lâchée. Lefty devance au final son<br />
compatriote Brandt Snedeker de 4 longueurs et soulève son<br />
41e trophée sur le Tour.<br />
super SnEdS<br />
On l’avait quitté vainqueur de la FedExCup et de son pactole de 10 millions de<br />
dollars fin 2012. On le retrouve déjà un trophée en main début 2013. À 32 ans, Brandt<br />
Snedeker réalise un début de saison en mode bulldozer. L’Américain fait déjà chauffer<br />
les statistiques <strong>du</strong> circuit américain, avec pas moins de deux places de dauphin<br />
et une troisième place en plus de son succès en seulement 5 apparitions (il affiche<br />
également une 23e place). Après avoir terminé derrière Tiger Woods et Lefty Mickelson<br />
les deux semaines précédentes, Sneds s’est offert le Pebble Beach National Pro-Am<br />
le 10 février. Depuis 1990, Snedeker est le seul joueur à avoir consécutivement terminé<br />
deux fois deuxième avant de s’imposer le tournoi suivant.<br />
Majeur en 2013 ?<br />
« C’est difficile de mettre des mots sur ce que je ressens. Avoir eu ce niveau golfique<br />
au cours de ces derniers mois est fabuleux. Être assis ici, après avoir terminé deuxième<br />
deux fois de suite, est très spécial. Je vais m’inspirer de ça pour faire la meilleure saison<br />
de ma carrière. » À Pebble Beach, le golfeur <strong>du</strong> Tennessee a remporté son 5e succès<br />
sur le Tour. Preuve que Sneds a changé de catégorie au cours des deux dernières<br />
années, seulement trois joueurs ont soulevé au moins quatre couronnes : Rory McIlroy<br />
(5), Tiger Woods (4) et donc, Brandt Snedeker (4). Désormais 4e joueur planétaire,<br />
le chemin vers une victoire en Majeur en 2013 semble tout tracé pour le 3e <strong>du</strong> British<br />
Open 2012. Seul un pépin physique pourrait lui barer la route.<br />
Phil Mickelson<br />
Hunter Martin / Getty<br />
10<br />
fév<br />
17<br />
fév<br />
European Tour – Retour en Afrique <strong>du</strong> Sud pour les<br />
joueurs <strong>du</strong> circuit européen. Richard Sterne l’emporte au<br />
Joburg Open. Un tournoi dominé par des Sud-Africains,<br />
squattant 7 places <strong>du</strong> top 10. Sterne devance de 7 coups son<br />
compatriote Charl Schwartzel et triomphe une deuxième<br />
fois au Joburg Open après sa victoire de 2008. Le Sud-Af’<br />
est le troisième Springbok à soulever un trophée sur le Tour<br />
cette saison après seulement 7 tournois. Il faut descendre à<br />
la 50e place pour trouver la trace d’un joueur tricolore en la<br />
personne d’Alexandre Kaleka.<br />
PGA Tour – Brandt Snedeker s’adjuge le Pebble Beach<br />
National Pro-Am. Le lauréat de la FedExCup 2012<br />
remporte son 5e trophée sur le Tour et grimpe au 4e rang<br />
mondial (voir ci-dessus).<br />
European Tour : Belle deuxième place de Grégory<br />
Bourdy à l’Africa Open. Le Français est devancé par<br />
Darren Fichardt. Le Sud Africain, vainqueur de l’Open de<br />
Saint Omer en 2012, soulève son 4e trophée sur le Tour<br />
européen.<br />
PGA Tour : Le Northern Trust Open revient à John<br />
Merrick. L’Américain triomphe après un ultime play-off<br />
disputé face à son compariote Charlie Beljan.<br />
Challenge Tour : Victoire de Jordi Garcia Pinto au<br />
Kenya Open. L’Espagnol devance d’une longueur le<br />
Néerlandais Tim Sluiter. Edouard Dubois, premier Français<br />
se classe 5e.<br />
Gwladys Nocera<br />
LPGA / LET : Reprise en Australie pour les joueuses des<br />
circuits européens et américains. Victoire de Jihai Shin dans<br />
un Open d’Australie double badge. À -18, La Sud Coréenne<br />
devance la numéro un mondial Yani Tseng de deux coups.<br />
Gwladys Nocera, 6e, est la première tricolore <strong>du</strong> classement.<br />
Sfan Posries / Getty<br />
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Tournoi<br />
Texte de aLexandre Mazas - Photo DR<br />
seMaIne royaLe à AgAdir<br />
Le golf <strong>du</strong> palais royal à agadir, sur la côte atlantique au sud-ouest <strong>du</strong> Maroc, s’apprête à accueillir <strong>du</strong><br />
28 au 31 mars la quarantième édition <strong>du</strong> Trophée hassan II. Cet événement prestigieux, inscrit au calendrier<br />
<strong>du</strong> circuit européen depuis 2010, sera comme ces trois dernières années couplé à son pendant féminin,<br />
la Coupe Lalla Meryem, pour une semaine de golf unique.<br />
une fois par an, Sa Majesté Mohamed VI, roi <strong>du</strong> Maroc, ouvre les portes de<br />
son domaine privé d’Agadir aux joueurs professionnels <strong>du</strong> circuit européen.<br />
Derrière les hauts murs qui ceignent le parc <strong>du</strong> palais royal se cache le<br />
parcours <strong>du</strong> même nom, véritable trésor golfique. Construit en 1987 par l’architecte<br />
américain Robert Trent Jones, le tracé ne figure dans aucun guide touristique. Et<br />
pour cause : ce joyau est exclusivement réservé à l’usage personnel <strong>du</strong> monarque<br />
et de ses invités. « Ce parcours est absolument magnifique, et il est sans doute plus<br />
difficile de jouer ici qu’à Augusta National », déclarait l’Américain John Daly en<br />
prélude à l’édition 2012 de l’épreuve. En réalité, si ce par 72 de 6 258 mètres aux<br />
allures de links a déjà accueilli à six reprises l’Open <strong>du</strong> Maroc au cours des années<br />
1990, ce ne sera cette année que la troisième fois qu’il sert de décor royal au Trophée<br />
Hassan II.<br />
Les gLorieux vainqueurs<br />
de la dague d’Or<br />
L’événement, créé en 1971 par le père de l’actuel souverain, a forgé sa légende au<br />
Royal <strong>Golf</strong> Dar Es Salam de Rabat, également situé sur la côte Atlantique mais<br />
bien plus au nord <strong>du</strong> pays. Hassan II, grand passionné de la petite balle blanche,<br />
souhaitait en créant ce qui était alors une exhibition de prestige placer le Maroc<br />
sur la carte <strong>du</strong> monde golfique. Au fil des années, il a fait venir les plus grands<br />
noms <strong>du</strong> jeu : Sam Snead, Tony Jacklin, Bernhard Langer, Seve Ballesteros... Au<br />
palmarès des lauréats de la magnifique Dague d’Or, des vainqueurs de Majeurs<br />
(Billy Casper, Lee Trevino, Johnny Miller, Payne Stewart, Nick Price, David Toms,<br />
Vijay Singh, Padraig Harrington, Ernie Els) côtoient des gloires <strong>du</strong> circuit européen<br />
(Sam Torrance, Colin Montgomerie, Santiago Luna, Joakim Haeggman). Mais en<br />
2009, l’association <strong>du</strong> Trophée Hassan II présidée par le prince Moulay Rachid,<br />
frère cadet de Mohamed VI, décide de franchir un cap : passer <strong>du</strong> statut d’exhibition<br />
à celui de tournoi officiel <strong>du</strong> circuit européen.<br />
De gauche à droite au premier<br />
plan : Karen Lunn, le prince<br />
Moulay Rachid et Michael Hoey<br />
Trophée hassan II<br />
Du 28 au 31 mars<br />
<strong>Golf</strong> <strong>du</strong> Palais Royal, Agadir<br />
Par 72, 6 258 mètres<br />
Champ : 138 joueurs<br />
Dotation : 1,5 million d’euros<br />
Tenant <strong>du</strong> titre : Michael Hoey (IRN)<br />
Infos : www.hassan2golftrophy.com<br />
Coupe LaLLa MeryeM<br />
Du 28 au 31 mars<br />
<strong>Golf</strong> de l’Océan, Agadir<br />
Par 72, 5 744 mètres<br />
Champ : 126 joueuses<br />
Dotation : 325 000 euros<br />
Tenante <strong>du</strong> titre : Karen Lunn (AUS)<br />
Infos : www.lallameryemgolfcup.com<br />
Première mondiaLe à agadir en 2011<br />
Une convention est signée avec l’European Tour, tout comme la Coupe Lalla<br />
Meryem – le pendant féminin <strong>du</strong> Trophée créé en 1993 – intègre le calendrier <strong>du</strong><br />
Ladies European Tour. En 2010, les deux événements deviennent des tournois<br />
professionnels officiels avec respectivement 1 350 000 et 275 000 euros de dotation.<br />
« Le fait d’intégrer les circuits européens masculin et féminin a changé beaucoup de<br />
choses pour nous, indique Ghizlane Ouakrim, la porte-parole de l’organisation. Rien<br />
qu’en termes de visibilité, nous bénéficions aujourd’hui grâce à l’arsenal médiatique<br />
des circuits de plus de 500 heures de diffusion en direct sur plus de cent chaînes dans<br />
le monde, et touchons près de 400 millions de foyers. » En 2011, ils sont organisés la<br />
même semaine, tous deux à Agadir, les hommes au Palais Royal et les femmes au<br />
golf de l’Océan, de l’autre côté <strong>du</strong> mur. C’est la première fois dans le monde <strong>du</strong> golf<br />
que deux événements professionnels majeurs ont lieu au même moment et au même<br />
endroit, rassemblant plus de 250 joueurs et joueuses.<br />
Promouvoir Le tourisme<br />
gOlfique au MarOc<br />
Aujourd’hui, le Trophée et la Coupe sont les figures de proue d’une stratégie de<br />
promotion savamment orchestrée par la Fédération royale marocaine de golf. « La<br />
délocalisation avait pour but de mettre en avant les attraits touristiques et golfiques<br />
d’une autre région <strong>du</strong> pays, précise Ghizlane Ouakrim. C’est aussi dans ce cadre<br />
que s’inscrit l’Atlas Pro Tour, le circuit national que nous avons lancé en 2010,<br />
tout comme la finale des cartes d’accès au Ladies European Tour que nous avons<br />
accueillie en décembre dernier et organiserons à nouveau fin 2013. » Fin mars, le<br />
monde <strong>du</strong> golf aura les yeux rivés sur le Maroc : en soi c’est déjà une victoire, mais<br />
les organisateurs rêvent de couronner des vainqueurs prestigieux pour faire de cette<br />
semaine spéciale une semaine royale.<br />
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La 75e pour Tiger<br />
Tiger Woods a remporté sa 75e victoire chez les professionnels au Farmers Insurance<br />
Open, et je l’ai trouvé vraiment très impressionnant dans sa façon de jouer. Cela<br />
rappelait le Tiger d’avant les pépins physiques et extra-sportifs. Il avait de nouveau cette<br />
aura autour de lui qui faisait qu’il semblait invincible cette semaine-là, y compris aux<br />
moments où il a moins bien joué. Malgré quelques coups lâchés, on sentait vraiment<br />
qu’il dominait son sujet. À aucun moment on ne l’avait vu comme cela l’année dernière.<br />
À Bay Hill, où il avait gagné avec 5 coups d’avance, il avait fait une démonstration de<br />
jeu de fer mais plusieurs compartiments de son jeu n’étaient pas encore au point. Au<br />
Memorial, il l’avait emporté sur une approche extraordinaire au 16, mais c’est tout. Et<br />
il n’avait pas été très impressionnant au Congressional. Cette fois, on ne voyait pas<br />
comment il pouvait être battu. Woods n’a pas rejoué depuis mais, bonne nouvelle, il<br />
a annoncé qu’il jouerait au Honda Classic. Cela lui permet de jouer près de chez lui,<br />
ce qu’il affectionne particulièrement. On le verra donc trois semaines d’affilée, avec les<br />
deux WGC et le Honda entre les deux. On en saura alors beaucoup plus sur son état<br />
de forme général.<br />
MickeLson à une virguLe <strong>du</strong> 59<br />
Phil Mickelson est passé tout près de réaliser un époustouflant 59 lors de son premier<br />
tour au Phoenix Open. Nous avons démarré la retransmission par son dernier putt au<br />
18 car Phil jouait le matin et ne devait pas être diffusé. Son putt était presque parfait. Il<br />
en a rentré des comme ça toute la semaine et celui-là ne rentre<br />
pas. Mais là, c’est une virgule incroyable. Tout le monde la voit<br />
dedans : nous, lui, son caddie, les autres joueurs… Et ça ne rentre<br />
pas ! Ce qui est extraordinaire, c’est sa réaction : « Je suis mortifié<br />
de ne pas avoir rentré ce putt. » Il était extrêmement déçu, cela<br />
lui tenait vraiment à cœur. Il est sans doute celui qui est passé<br />
le plus près d’un 59 depuis quelques années. En plus, un 59 de<br />
Mickelson n’a pas tout à fait la même saveur qu’un 59 de Stuart Appleby ! Ce qui est<br />
bien, c’est qu’il a réussi à enchaîner trois belles cartes derrière pour gagner le tournoi.<br />
Malheureusement, il n’a pas pu profiter <strong>du</strong> momentum pour enchaîner, ni à Pebble<br />
Beach ni à Riviera.<br />
Les joueurs en forMe<br />
Brandt Snedeker est l’homme <strong>du</strong> début de saison. Personne ne joue mieux au golf que lui<br />
depuis le début des play-offs de la FedExCup fin août 2012. Il a été vraiment incroyable<br />
avec deux places de deuxième avant sa victoire à Pebble Beach. Ce qui est extraordinaire<br />
c’est que, cette année, il putte beaucoup moins bien que l’an passé mais le reste de son jeu<br />
a réellement progressé. Cela lui laisse de belles perspectives. Si son putting retrouve son<br />
niveau de 2012, attention à lui dans les grands tournois cette année !<br />
Télévision<br />
Dustin Johnson à Hawaï<br />
InsIde pga Tour<br />
sébastien audoux, journaliste sur golf +, spécialiste <strong>du</strong> pga Tour, sera chroniqueur toute l’année pour journal <strong>du</strong><br />
golf. il nous décrypte un début de saison <strong>du</strong> circuit américain prometteur avec la 75e victoire de Woods, le quasi<br />
59 de Mickelson, l’affaire de dopage avec vijay singh qui a fait grand bruit aux états-unis, un snedeker de feu et<br />
plein d’autres choses. Quand seb audoux parle <strong>du</strong> pga Tour, sur golf + ou dans jdg, on se régale.<br />
Dustin Johnson a aussi été très impressionnant lors de sa victoire à Hawaï, car il a gagné<br />
largement sans pour autant très bien jouer. Cela montre son talent extraordinaire. Si un<br />
jour il arrive à améliorer un petit peu sa stratégie, voire son wedging et son putting, il fera<br />
très mal. Avec son driving d’extraterrestre, il a vraiment tout pour lui.<br />
des rookies déjà prêTs<br />
Russell Henley est le premier rookie à s’imposer dans son premier tournoi depuis 1977.<br />
Ce n’est plus réellement une surprise car les rookies se comportent désormais comme<br />
des vétérans. Il n’y a plus de période d’adaptation. Henley était dans une semaine de<br />
folie, et le plus incroyable c’est qu’il était à la lutte avec un autre rookie, Scott Langley.<br />
On a vu aussi un James Hahn incroyable à Phoenix, où il a marqué le public avec son<br />
Gangnam Style. En plus, il a une histoire incroyable, il a été vendeur de chaussures<br />
avant de revenir au golf sur le tard et de débuter sur le PGA Tour à 31 ans. Avant, les<br />
rookies mettaient <strong>du</strong> temps à s’adapter ou alors réalisaient un coup d’éclat avant de<br />
disparaître. Maintenant, tous les joueurs qui arrivent sur le circuit US sont prêts à briller<br />
et à gagner des tournois. On l’a vu l’an passé avec John Huh qui a gagné très vite, et qui<br />
a été jusqu’au Tour Championship.<br />
vijay singh dopé !<br />
Cela a fait beaucoup de bruit aux États-Unis d’autant que l’histoire a été sortie par un<br />
journaliste et non par le PGA Tour. Au début, cela a fait rigoler tout le monde d’entendre<br />
parler d’extrait de bois de cerf. Mais quand on voit le contenu<br />
<strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it et l’usage intensif qu’en faisait Vijay Singh, cela<br />
soulève quelques interrogations. On attend la réaction <strong>du</strong><br />
PGA Tour qui tarde à venir. Ils sont embêtés car ce n’est pas<br />
facile de suspendre un joueur qui a avoué prendre un pro<strong>du</strong>it<br />
mais qui n’a pas été contrôlé positif.<br />
Marre <strong>du</strong> jeu LenT<br />
Lors de la victoire de Woods à Torrey Pines, on a vu des joueurs mettre plus de 4 heures<br />
pour jouer 11 trous ! Marino, Fritsch et Compton ont fait preuve d’une lenteur extrême.<br />
L’USGA a annoncé vouloir faire <strong>du</strong> jeu lent sa grande priorité dans sa prochaine<br />
réflexion. On peut espérer que ce sera le cas même s’ils ont déjà pas mal de problèmes<br />
avec les belly putters. Tant qu’il n’y a pas de coup de pénalité venant sanctionner le jeu<br />
lent… Tout le monde pense que les amendes ne serviraient à rien. J’en suis moins sûr. En<br />
NBA et en NFL, lorsqu’il y a une violation des règles, les amendes sont très importantes<br />
(jusqu’à 100 000 dollars). Si les sommes à verser sont de ce niveau-là, je pense qu’on peut<br />
arriver à faire disparaître ce problème. Les sanctions doivent être lourdes et annoncées<br />
dès le début de saison. Il y aura beaucoup d’amendes les premières semaines puis le<br />
problème disparaîtra.<br />
COLLECTION DISCOVERY<br />
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3È PRO-AM INTERNATIONAL<br />
DE DEAUVILLE<br />
HÔTEL NORMANDY BARRIERE <br />
Une organisation Benelux <strong>Golf</strong> Tour / Active <strong>Golf</strong> & Thalasso Travel<br />
Agréé par la PGA France, Belgique et Pays-Bas.<br />
13 > 16 mai 2013<br />
3 nuits en chambre double au NORMANDY<br />
Les petits déjeuners<br />
3 dîners, boissons comprises, au restaurant Belle Epoque <strong>du</strong> NORMANDY<br />
3 jours de compétition en équipe de 3 amateurs + 1 pro<br />
Cadeaux de bienvenue<br />
3 jours de compétitions sur trois parcours simultanément en “shotgun”<br />
à 9h30 :<br />
<strong>Golf</strong> Barrière New Deauville, <strong>Golf</strong> de l’Amirauté, <strong>Golf</strong> Barrière St. Julien<br />
Remise des prix<br />
Format 4BBB-Les 2 meilleurs scores de l’équipe sont pris en compte<br />
pour le classement général.<br />
Nombreux prix au cumul des 3 jours pour les meilleurs résultats nets et bruts.<br />
Prime de départ de 700€ pour les pros + bonus pour les 5 premiers.<br />
Les pros sont logés gratuitement en chambre twin.<br />
Les règles <strong>du</strong> “R&A” et de la “PGA of Europe” sont en vigueur.<br />
Prix : 895€ par amateur en chambre double/twin<br />
Supplément single : 220€<br />
Un concours de putting sponsorisé par MICHEL HERBELIN<br />
sera organisé le 16-05.<br />
Les bénéfices seront intégralement versés au profit de la fondation<br />
Fournier-Majoie qui soutient la recherche contre le cancer.<br />
Inscriptions avant le 13-04: tim@activegolf.be - 0032.2.511.85.70<br />
ABAMA GOLF & SPA RESORT L<br />
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Vacances golfiques haut de gamme sous<br />
un soleil omniprésent toute l’année !<br />
Voiture de location pour deux, cat BB, km illimités, RC, Omnium,<br />
full/full et toutes taxes comprises<br />
Coupe de champagne de bienvenue ou jus de fruit frais<br />
7 nuits en chambre double de luxe vue mer<br />
Somptueux petits déjeuners<br />
Dîners à la carte aux restaurants, Pampa, Verona,<br />
El-Mirador et au “Wine bar”<br />
Si vous souhaitez dîner au restaurant 1* Michelin, un forfait de 34€ pp<br />
sera dé<strong>du</strong>it sur votre addition<br />
Wifi gratuit dans la chambre<br />
1 circuit thermal pp et par séjour<br />
Chaque jour, 1 bouteille d’eau dans votre chambre<br />
Eau et fruits aux piscines et à la plage<br />
<strong>Golf</strong> illimité sur l’excellent parcours de l’hôtel<br />
Buggy GPS et eau compris<br />
Accès au parctice et balles illimités<br />
Rangement des sacs de golfs<br />
T-off réservés<br />
01-05 > 14-07-2013 & 26-08 >30-09-2013:<br />
1382€ pp<br />
Réservation avant le 21-04: -150€pp = 1232€pp<br />
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Réservation avant le 21-04: -150€pp = 1305€pp<br />
Vol non compris, disponible sur demande, à partir de 300€<br />
Conditions pour familles et groupes avec pro, sur demande.<br />
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3 nuits au Windsor <strong>Golf</strong> hotel & country club 5* (Nairobi)<br />
Petits déjeuners<br />
18 trous Windsor G&CC<br />
18 trous Muthaiga GC<br />
Transfert/excursion<br />
3 nuits au Great Rift Valley Lodge & <strong>Golf</strong> Resort<br />
½ pension<br />
18 trous sur site<br />
Excursion au lac Nakuru<br />
Transfert/excursion Masai Mara<br />
2 nuits dans votre Lodge Mara Explorer<br />
Pension complète<br />
3 game drive en jeep avec guide<br />
Vol Mara-Nairobi-Mombasa<br />
4 nuits au Swahili Beach hôtel5*<br />
½ pension<br />
2 green fee Leisure <strong>Golf</strong> Club<br />
T-off réservés<br />
Transfert et vol retour<br />
Assistance 24/24<br />
Prix indicatif tous vols et transferts compris :<br />
3800€ pp en chambre double<br />
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Welcome to our World<br />
Active <strong>Golf</strong> & Thalasso Travel<br />
5, Av. des Tropiques 1190-Bruxelles-B • License A6007 – IATA 08212013<br />
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AU CHÂTEAU DES VIGIERS (DORDOGNE) <br />
27 juillet > 4 août 2013<br />
Hébergement en chambre double et petit déjeuner buffet<br />
Compétition de golf sur 4 jours<br />
Droit de compétition pour 4 jours<br />
Pause buffet & vins à chaque tour de compétition<br />
Remise de prix sur les 4 tours de compétition<br />
Grande Remise des prix finale<br />
Buffet de Clôture avec animation musicale<br />
1 Concours de drive<br />
1 Concours d’approche par série<br />
1 Concours de putting à chaque tour de compétition<br />
Balles de practice (6 seaux inclus)<br />
90 mn de soins pour l’accompagnant non golfeur<br />
et utilisation des salles de fitness, sauna, hammam, jacuzzi,<br />
tennis et piscines extérieures chauffées à discrétion.<br />
Dégustation d'un grand cru classé à Saint-Emilion<br />
Visite <strong>du</strong> Saint-Emilion souterrain<br />
Visite et dégustation au Château de Monbazillac<br />
Plus de 1 000 bouteilles de vins sont gagnées<br />
tout au long de cette semaine !<br />
1179€pp en chambre double supérieure Relais<br />
1379€pp en chambre double luxe château<br />
Inscriptions: fabienne@activegolf.be - 0032.2.511.85.70
22<br />
Interview<br />
padraig Harrington<br />
le sens de la vie<br />
Propos recueillis par pHilippe CHassepot et Martin CouloMb – Envoyés spéciaux à Abu Dhabi<br />
Photos Mark Newcombe au Westin Hotel d’Abu Dhabi<br />
Padraig Harrington<br />
Quelques dates<br />
Né le 31 août 1971 à Dublin (Irlande), 41 ans<br />
1,85 mètre, 83 kilos<br />
Marié, deux enfants<br />
Passé pro en 1995<br />
48e mondial (au 11 février)<br />
14 victoires sur le tour européen :<br />
Open d’Espagne (1996), Open <strong>du</strong> Brésil (2000),<br />
Open de Madrid (2000), Volvo Masters (2001),<br />
Dunhill Links Championship (2002), BMW Asian<br />
Open (2003), Deutsche Bank (2003), Hong Kong<br />
Open (2004), Linde German Masters (2004),<br />
Dunhill Links Championship (2006),<br />
Irish Open (2007)<br />
3 Majeurs :<br />
British Open (2007), British Open (2008),<br />
USPGA (2008).<br />
2 victoires sur le pga tour :<br />
Honda Classic (2005), Barclays Classic (2005)<br />
23
24<br />
Interview<br />
Si vouS envoyez votre drive<br />
SouS leS arbreS dèS le premier<br />
trou, maiS que vouS marchez<br />
verS votre balle avec un<br />
grand Sourire, vouS aurez un<br />
bien meilleur lie que celui qui<br />
marche tête baSSe<br />
C’est un vendredi à Abu Dhabi, le premier jour <strong>du</strong> week-end dans les<br />
Émirats, quand les expatriés commencent à noyer leurs soucis de la<br />
semaine dans la bière et le vin blanc. Padraig Harrington arrive en<br />
chaussettes, souliers de golf à la main. On l’accompagne là où doit avoir lieu le<br />
shooting photo, quand trois jeunes filles se mettent à hurler en l’apercevant. « Oh<br />
Padraig, s’il te plaît, fais une photo avec nous, mon frère va être incroyablement<br />
jaloux ! » Le gentil et souriant Padraig s’exécute, et dix mètres plus loin, il remet<br />
ça avec trois jeunes compatriotes comblés par le hasard. « Ah, les groupies… »,<br />
murmure-t-il, faussement blasé…<br />
Au cas où vous en douteriez encore : Padraig Harrington est une vraie star dans le<br />
monde <strong>du</strong> golf anglo-saxon depuis qu’il a décroché trois Majeurs entre juillet 2007<br />
et août 2008. Certains assurent qu’il n’a aucun charisme et ils ont tort : il suffit de<br />
lancer la conversation pour tout de suite déceler au fond de ses yeux cette malice<br />
et cette folie qui le rendent si particulier.<br />
Et incroyablement bavard aussi. Le confrère anglais passé juste avant nous ne<br />
le voulait que dix minutes, mais a dû s’y coller pendant une grosse demi-heure.<br />
Nous avions négocié 30 minutes d’interview et de shooting photo, il nous a donné<br />
1 h 15, et on y serait encore si on n’avait pas mis fin au rendez-vous. Avec Padraig<br />
Harrington, ça part souvent dans tous les sens et ça va très loin. Et il est tellement<br />
persuadé que son histoire au plus haut niveau n’est pas terminée qu’il donne envie<br />
de le croire…<br />
<strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> : Votre préparateur mental Bob Rotella a écrit un<br />
livre intitulé Jouer au golf sans viser la perfection (<strong>Golf</strong> Is Not a<br />
Game of Perfect). D’accord avec ça ?<br />
Padraig Harrington : Tout à fait. Mon père a joué au football gaélique, c’était<br />
l’un des meilleurs joueurs <strong>du</strong> pays. Il a toujours été clair à propos <strong>du</strong> golf, et sa<br />
devise était : « Tu ne peux pas atteindre la perfection, mais tu peux au moins<br />
essayer d’approcher l’excellence. » Alors c’est sûr que dans un coin de ma tête, j’ai<br />
toujours cette idée de perfection. Mais la logique veut qu’on ne l’atteigne jamais.<br />
La recherche de perfection est-elle selon vous l’un des pires<br />
pièges <strong>du</strong> golf ?<br />
P. H. : Aucun doute là-dessus. Je vois comment j’ai fonctionné ces deux dernières<br />
années, et je vois aussi comment fonctionnent les autres : on essaie toujours de se<br />
comparer à son tout meilleur niveau. Alors que l’idée, ce serait plutôt de se juger<br />
par rapport à son jeu moyen. Du coup, on se laisse perturber parce qu’on essaie<br />
d’améliorer encore nos points forts, alors qu’on devrait plutôt penser à progresser<br />
sur le niveau de jeu moyen. Ce serait bien plus profitable à long terme.<br />
Jim Furyk a affirmé récemment : « Le golfeur professionnel va<br />
jouer 67 et maudire les deux coups qu’il a manqués, alors que le<br />
golfeur amateur va jouer 90 et se délecter des deux coups qu’il<br />
aura réussis… »<br />
P. H. : Je vais vous dire ceci, et c’est valable pour n’importe quel golfeur<br />
professionnel : si vous allez voir un joueur qui vient de prendre trois putts sur le<br />
18 pour scorer 69, il sera plutôt grognon et très déçu. Et vous allez en voir un autre<br />
qui vient de faire birdie sur le dernier trou pour ramener un 70. Eh bien il sera<br />
d’une humeur exquise. Pourquoi ? Parce qu’en golf, ce que vous avez fait en tout<br />
dernier a une importance capitale, et on a tendance à oublier ce qu’il s’est passé<br />
avant. Le golfeur est très capricieux, c’est pour ça que les psychologues <strong>du</strong> sport<br />
ont un très bon avenir avec nous (sourire). On se laisse facilement entraîner.<br />
La préparation mentale, c’est quelque chose de ponctuel ou de<br />
permanent chez vous ?<br />
P. H. : Je suis dessus en permanence. Je travaille avec Bob Rotella, mais aussi<br />
avec Dave Alred, qui est surtout connu pour sa collaboration avec le rugbyman<br />
Jonny Wilkinson et sa préparation des pénalités. Bob m’aide beaucoup sur le côté<br />
hors parcours, la façon dont je considère le golf quand je ne joue pas. Avec Dave,<br />
c’est plus ce qui se passe entre deux coups et sur les conséquences de mes coups.<br />
La psychologie, c’est environ 95 % <strong>du</strong> jeu. Et la difficulté est là : ce n’est pas tant<br />
le fait de comprendre ou de bien s’entraîner, mais plutôt d’être capable de le faire<br />
correctement tous les jours. Parce qu’on sait tous ce qu’on a à faire… Je vais vous<br />
donner un exemple : si vous envoyez votre drive sous les arbres dès le premier<br />
trou, mais que vous marchez vers votre balle avec un grand sourire, vous aurez un<br />
bien meilleur lie que celui qui marche tête basse. Ça vous fait marrer, hein ? Vous<br />
vous dites que ce n’est pas possible ? Et pourtant… Si vous arrivez à votre balle en<br />
étant de mauvaise humeur, non seulement vous ne verrez pas toutes les options<br />
qui s’offrent à vous, mais en plus, vous choisirez sans doute la plus mauvaise.<br />
Dit comme ça, ça sonne comme une évidence à votre niveau…<br />
P. H. : Tous les golfeurs professionnels savent qu’il faut voir les choses de façon<br />
positive sur le parcours, qu’il faut devenir « son meilleur ami ». Mais 95 % d’entre<br />
nous ne se comportent pas ainsi dès que les choses vont mal. La difficulté en golf,<br />
ce n’est pas de savoir, mais de savoir appliquer. C’est tellement facile de prétendre<br />
qu’on n’a pas de chance…<br />
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©2013 Callaway <strong>Golf</strong> Company. Odyssey, le logo Spirale, ‘#1 Putter<br />
in golf’et Versa sont des marques commerciales et/ou déposées<br />
de Callaway <strong>Golf</strong> Company. Toutes autres marques appartiennent<br />
respectivement à leur(s) propriétaire(s). odyssey.com<br />
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THE VERSA #1
26<br />
Interview journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
On a l’impression que vous faites une sorte de préparation mentale<br />
en nous racontant tout ça.<br />
P. H. : Là, je suis en train de vous parler, mais il est évident que je me parle aussi à<br />
moi-même. À chaque fois que je parle de golf, ça me sert de rappel.<br />
Peut-on parler d’obsession vous concernant ?<br />
P. H. : Oui, ça a toujours été le cas. J’ai eu besoin de travailler <strong>du</strong>r pour m’écarter<br />
un peu <strong>du</strong> golf, et c’est encore le cas aujourd’hui. Je joue tous les jours, je m’entraîne,<br />
je vais à la gym, je pense au jeu… J’ai une femme et deux enfants qui me permettent<br />
de souffler un peu et d’arrêter de penser à ce qui m’attend. Mais il faut que j’organise<br />
ces périodes où je ne pense plus au golf. Si je me laisse aller, j’y pense 24 heures sur<br />
24 et sept jours par semaine.<br />
Par exemple ?<br />
P. H. : Quand je regarde un film, je pense au golf dès qu’il y a une coupure<br />
publicitaire. Ou si je suis avec des amis et qu’ils vont préparer le thé et les biscuits,<br />
hop, je me mets à penser au golf. Je ne suis pas le gars le plus sociable <strong>du</strong> monde le<br />
soir. Mais c’est une discipline à avoir. Par exemple : pourquoi j’ai une carrière plutôt<br />
pas mal aux États-Unis comparé à d’autres joueurs européens ? Parce que j’ai un ami<br />
avec moi quand je suis là-bas.<br />
Il fait le caddie pour moi, certes, mais c’est surtout mon meilleur ami. Tous les deux,<br />
on a décidé que la journée de travail se terminait à 18 heures. Est-ce qu’ensuite on<br />
va rester chacun dans notre chambre à ruminer ? Aucune chance. On met le nez<br />
dehors. Et la raison pour laquelle pas mal de joueurs européens se sont plantés aux<br />
États-Unis est là : ils ne connaissent pas grand monde, restent dans leur chambre et<br />
commandent un room service, puis ils regardent les murs et se mettent à penser à<br />
leur golf. Ce n’est pas vraiment le bon style de vie. Avec mon ami, on va dîner, on<br />
voit des gens, bref on fait n’importe quoi sauf rester dans notre chambre. Ça nous<br />
aide à ne pas devenir fous. Je dis même que rester dans sa chambre, c’est la pire<br />
chose qu’un golfeur professionnel puisse faire. Il commence à penser aux putts qu’il a<br />
manqués, et tout le reste… La chambre d’hôtel, c’est un endroit bien trop isolé.<br />
Il y a des moments où vous avez failli devenir fou ?<br />
P. H. : Je dirais que j’ai plutôt un bon équilibre de vie, mais que je dois le surveiller.<br />
Plein de gens peuvent penser que je suis quelqu’un d’obsessionnel, mais je ne dirais<br />
pas ça. Je dois vraiment faire attention, parce que c’est très facile de basculer <strong>du</strong><br />
mauvais côté. Je suis conscient que ce n’est pas bon de penser au golf tout le temps.<br />
J’aime encore ce jeu, j’aime penser à ce jeu, et j’aime me lever le matin pour aller jouer<br />
à ce jeu. Je ne suis absolument pas cramé.<br />
Ça n’a pas trop d’incidence sur votre vie privée ?<br />
P. H. : Non, ma femme voyage avec moi sur quinze tournois, les enfants sur douze,<br />
et j’en joue une trentaine dans l’année. Mes enfants sont allés dans le monde entier,<br />
c’est plutôt cool pour eux. Et le surnom de ma femme, c’est Ceefax. Vous savez ce<br />
qu’on appelle Ceefax ? C’était le service de télétexte sur la BBC. Ma femme est<br />
surnommée ainsi parce qu’elle sait tout, absolument tout ce qui se rapporte au golf.<br />
Parfois, des joueurs lui demandent où il faut aller jouer pour améliorer plus facilement<br />
son classement mondial… C’est un peu comme une équipe, chez moi.<br />
Mais quand vous scorez 78 et que vous rentrez chez vous, ce n’est<br />
pas trop sinistre ?<br />
P. H. : Ma femme est plutôt douée quand il s’agit de me botter les fesses pour me dire :<br />
« Hé, ressaisis-toi ! » Mon père était comme ça, lui aussi, quand j’étais plus jeune (il<br />
est décédé en 2005). J’allais le voir et je lui disais : « J’arrive pas à croire que j’ai eu ce<br />
mauvais rebond ! », ou « Ah là là, pauvre de moi ! » Et lui m’écoutait et savait remettre<br />
les choses en perspective. Il disait : « Allez, il y aura des jours meilleurs… », ou « ça<br />
ne va pas si mal », ou « ne sois pas trop <strong>du</strong>r avec toi-même »… Maintenant, c’est ma<br />
femme qui fait ce boulot, et c’est très important. Chaque jour, j’ai besoin de parler de<br />
ma journée de golf pendant 15 ou 20 minutes à quelqu’un, pour débriefer. Et je peux<br />
le faire avec elle. Ça m’enlève un bon poids des épaules, à chaque fois. Je connais des<br />
joueurs qui ramènent leurs problèmes chez eux parce qu’ils n’ont personne à qui en<br />
parler. Ça fait 23 ans que je la connais et je m’estime très chanceux.<br />
Vous avez déclaré en début d’année : « Mes 13 premières années<br />
professionnelles, je les ai vécues dans la peur. » Pouvez-vous<br />
développer ?<br />
P. H. : Je ne suis pas passé professionnel parce que je m’estimais assez bon pour ça,<br />
mais simplement parce que j’étais plus fort que les autres joueurs amateurs. Mon but,<br />
au début, c’était d’être un « journeyman » (joueur moyen qui garde sa carte bon an mal an)<br />
pour payer mes dépenses et mes emprunts. Jouer dix, quinze ans sur le Tour, finir<br />
chaque année entre la 50e et la 70e place… Hey ! C’est une forme de succès non ?<br />
Puis j’ai démarré assez fort, avec quelques bonnes semaines et une victoire dès ma<br />
onzième semaine de compétition. Et là, c’est comme si on m’avait mis des œillères, et<br />
j’ai foncé. Et il m’a fallu deux ans avant de souffler et pouvoir dire : « Bon, ça, c’est<br />
mon monde. » Deux ans à simplement ne pas arriver à croire en ma chance d’être ici,<br />
vraiment. Et ensuite, chaque hiver de ces treize premières années, je me demandais :<br />
« Est-ce que ça va encore le faire cette année ? » Puis au bout de ces treize ans, je me<br />
suis senti capable de comprendre pourquoi certains avaient <strong>du</strong> succès, et je me suis<br />
senti capable de me reconnaître certaines qualités. Mais pas avant.<br />
mars 2013<br />
Ça vous ennuie si on découpe votre carrière en trois périodes,<br />
<strong>du</strong> genre : une seule victoire entre 1995 et 2000, puis vos 14<br />
succès sur le Tour entre 2000 et 2008, et plus rien depuis ?<br />
P. H. : Vous devriez regarder ma carrière chez les amateurs, ça vous éclairerait.<br />
Les 18 derniers mois, en Irlande, je n’ai pas per<strong>du</strong> une seule fois en stroke-play<br />
sur 36 trous ou plus. Pas une fois. Mais auparavant, j’avais passé deux ans<br />
et demi avec 24 top 4, et une seule victoire. La première période, quoi que je<br />
puisse faire, je ne gagnais pas. Soit je manquais de chance, soit un gars réalisait<br />
un exploit, soit il y avait un truc… La deuxième période, c’était l’inverse : quoi<br />
que je puisse faire, je finissais par gagner. Et c’est pareil chez les pros. Il y a des<br />
périodes où je peux faire n’importe quoi, tout fonctionne. Et d’autres où même si<br />
je joue bien, je n’ai aucune chance de gagner. Et je connais assez mon golf pour<br />
pouvoir dire : mon tour viendra à nouveau.<br />
Vous n’avez plus gagné depuis l’USPGA 2008, en dehors de<br />
l’Open de Malaisie 2010 et <strong>du</strong> PGA Grand Slam 2012.<br />
P. H. : Même si je ne gagne pas en ce moment, je regarde les autres gagner,<br />
et je vois ceci : la période dorée d’un golfeur <strong>du</strong>re en général 18 mois. Ce<br />
momentum, avec la confiance, la réussite… Et puis ça s’en va. Mais si vous êtes<br />
assez bon pour avoir connu ce moment-là, vous pouvez vite revenir au sommet.<br />
Tiger, par exemple, a gagné plusieurs fois avec son « jeu de rechange », il l’a lui-<br />
La difficuLté en goLf, ce n’est<br />
pas de savoir, mais de savoir<br />
appLiquer. c’est teLLement<br />
faciLe de prétendre qu’on n’a<br />
pas de chance…<br />
même reconnu, notamment en 2007. Parfois, il gagnait aussi en jouant au top,<br />
et dans le regard des gens, ça ne changeait pas grand-chose puisqu’il gagnait.<br />
Mais pour lui, la différence était énorme, et il s’imposait avec beaucoup plus de<br />
confort au meilleur de sa forme. On ne peut pas toujours être au top. On a nos<br />
pics de forme, et nos creux.<br />
La différence est-elle si gigantesque entre une saison avec<br />
victoire et une saison sans ?<br />
P. H. : C’est un cliché, je le sais, mais en tant que joueur professionnel, vous<br />
devez vous concentrer sur votre méthode et vous êtes jugé sur vos résultats.<br />
Mais il nous faut des résultats pour… (il réfléchit), comme pour justifier ce qu’on<br />
fait. On essaie tous d’oublier un peu ce côté victoire ou pas, mais ce n’est pas<br />
si simple. Là, ça va plutôt bien, même si je ne gagne pas. Et je sais qu’à ma<br />
prochaine victoire, je serai davantage au centre des attentions, que certaines<br />
personnes diront « ça y est, il est de retour ! »<br />
J’ai terminé 4e en Afrique <strong>du</strong> Sud en début de saison, et j’ai enten<strong>du</strong> « il est<br />
de retour ». Tu parles d’une affaire… (rires) Ça n’a pas grande importance<br />
pour moi de finir 4e. Bien sûr que ça me fait plaisir. Mais si je gagne, il y aura<br />
beaucoup plus de battage autour. J’ai clairement besoin d’une victoire, aucun<br />
doute là-dessus.<br />
Vous avez très souvent terminé 2e au cours de votre carrière,<br />
et…<br />
P. H. : (Il coupe) La deuxième place est douloureuse. Parfois, vous jouez bien,<br />
vous terminez 2e à quatre coups d’un gars qui a vraiment été excellent. Mais<br />
se battre et finalement terminer 2e, ça fait mal. Après, il y a deux options. Pour<br />
certains, c’est trop douloureux, ils détestent tellement ça que ça leur reste dans<br />
un coin de la tête et ils se disent : « Je ne veux plus jamais vivre ça ! » Et dès qu’ils<br />
se retrouvent à nouveau à la bagarre pour la gagne, ils finissent par décrocher.<br />
Et sans vraiment en être conscients : ils ne savent pas qu’ils décrochent ! Mais<br />
ils finissent 5e, 6e, ou 8e, et des gens vont les féliciter au practice en leur disant :<br />
« Hey ! Bien joué, joli tournoi… »<br />
Et puis ?<br />
P. H. : Et puis il y a ceux qui s’assoient, réfléchissent et se demandent :<br />
« Pourquoi est-ce que j’ai fini 2e ? » J’en sais quelque chose, j’ai terminé 29 fois<br />
2e dans ma carrière, sans compter ma carrière amateur … Ces deuxièmes<br />
places sont toutes différentes. J’ai parfois per<strong>du</strong> parce que je pensais avoir gagné<br />
et que je me suis trop déten<strong>du</strong>. J’ai aussi per<strong>du</strong> quelques Majeurs parce que j’ai<br />
surestimé mes concurrents. Je pensais qu’ils allaient faire des birdies en fin de<br />
parcours, et en fait non. Et après coup, je m’asseyais et je me disais : « Mais non,<br />
ils ne les ont pas faits, je n’arrive pas à le croire, il suffisait d’attendre que l’un ou<br />
l’autre fasse un bogey ! »<br />
>>><br />
27
28<br />
Je dis qu’on trouve quatre catégories de deuxièmes places : trop de décontraction,<br />
surestimer les autres, d’autres où j’ai été victime d’un super finish d’un autre joueur,<br />
et d’autres où j’ai craqué sous la pression. Et maintenant, quand je me retrouve aux<br />
avant-postes, je peux me dire : « Ah oui, cette situation me rappelle celle-là, ou celleci…<br />
» Par exemple, pendant mon play-off contre Sergio Garcia au British Open 2007,<br />
à Carnoustie. Sur le 17, j’ai raté un putt de 2,5 mètres qui m’aurait donné trois coups<br />
d’avance. Je l’ai manqué parce que je n’y ai mis aucune intensité, comme si j’avais déjà<br />
gagné le tournoi. Et en marchant vers le dernier tee, je me suis remis un gros coup de<br />
pression. Parce que je savais que si je m’impliquais correctement, ça allait le faire.<br />
C’est pour ça que c’était aussi chaud entre vous et Garcia sur ce<br />
fameux tee <strong>du</strong> 18 ? (alors que Padraig Harrington plantait son tee,<br />
Sergio Garcia et son caddie étaient restés ostensiblement tout près<br />
de lui. Harrington leur demanda alors : « Ce serait bien de vous<br />
pousser les gars, j’apprécierais beaucoup. » L’Espagnol répliquant<br />
alors : « Tu veux pas que je rentre chez moi aussi ? »)<br />
P. H. : Oui. J’étais dans un état tel que j’avais l’impression que mes yeux sortaient de<br />
leurs orbites. Vous n’êtes pas obligé d’être tout le temps comme ça. Mais une fois que<br />
vous êtes dans cette situation, la dernière chose que vous voulez, c’est sortir de cet état<br />
pour tout gâcher. Je me souviens avoir per<strong>du</strong> dans les mêmes circonstances chez les<br />
amateurs, quand j’avais 18 ans… Je me souviens avoir pleuré ce jour-là. Vraiment : j’ai<br />
pleuré quand j’avais 18 ans pour une défaite… J’avais fait trois bogeys sur les quatre<br />
derniers trous pour perdre d’un coup. Les jeunes peuvent être <strong>du</strong>rs à cet âge-là, et<br />
vous donner des tas de surnoms. Ça m’avait fait mal. Vraiment mal.<br />
À l’été 2009, vous êtes en tête <strong>du</strong> WGC Invitational et très près de<br />
la tête à l’USPGA…<br />
P.H. : (Il coupe) Oui, j’ai eu vraiment une grande chance de regagner l’USPGA, jusqu’à<br />
ce que je fasse 9 sur le par 3 n° 8, malgré un bon tee-shot (8 en fait, pour un quintuple<br />
bogey). Après avoir commencé par sept pars. J’avais une vraie chance de gagner ce<br />
jour-là. Ça fait partie des trois Majeurs que j’aurais pu gagner. Mais ce genre de choses<br />
arrive… Je les vis toujours comme quelque chose de positif, parce que ça veut dire que<br />
Interview<br />
j’étais près de gagner. Et ça reste mon but principal en golf : me retrouver à jouer la<br />
gagne aussi souvent que possible. Si je me retrouve à la lutte dans les quatre Majeurs<br />
cette année, il y en a au moins un qui tombera. Ou si je suis en course sur deux<br />
Majeurs cette année, et deux l’an prochain, il y en a un qui tombera. C’est juste une<br />
question d’opportunités. Peut-être que j’irai les chercher, peut-être que d’autres joueurs<br />
me donneront le tournoi. Je me sens aussi fort que n’importe qui quand il reste neuf<br />
trous à jouer. Ce qui me manque, c’est de m’y retrouver plus souvent.<br />
Je vais perdre des tournois, pas de doute là-dessus. Et ce n’est pas un problème. En<br />
2012, j’ai eu ma chance dans deux Majeurs. Par exemple, j’avais un coup de wedge<br />
pour gagner l’US Open sur le 18 et, à cette époque, j’étais le meilleur joueur de wedge<br />
<strong>du</strong> Tour. Il suffisait que je fasse wedge-putt à 90 mètres et j’allais en play-off. Donnezmoi<br />
ce coup toutes les semaines, et j’en mettrai bien quelques-uns.<br />
En 2007 et 2008, votre putting était au sommet, avant de souffrir<br />
ensuite. Vous pensez que c’est la partie <strong>du</strong> jeu la plus capricieuse ?<br />
P. H. : Capricieuse ou inconstante, je ne sais pas, mais c’est la plus importante, oui.<br />
En fait, ça dépend de votre attitude. Quand vous rentrez un putt de 8 mètres, vous<br />
pouvez vous dire que le putting est quelque chose de capricieux. La ligne, le rythme…<br />
Parfois ça rentre, et d’autres jours, même les putts parfaits ne rentrent pas. Mais le<br />
putting est ce qu’il y a de plus important. Exemple : vous envoyez votre drive sous les<br />
arbres (et vous marchez vers votre balle avec le sourire, je vous rappelle…). Puis vous tapez un<br />
mauvais coup de fer, et vous enchaînez avec un pauvre chip à trois mètres. Si vous<br />
ratez le putt qui suit, vous vous retrouvez sur le tee suivant en vous disant : « Je drive<br />
mal, je tape mal mes fers, je chippe mal et je putte pareil. » Si vous rentrez le putt, sur<br />
le tee suivant, vous vous souvenez juste que vous avez sauvé votre par. Je ne dis pas<br />
que je suis immunisé contre tout ça, mais je travaille le plus <strong>du</strong>r possible pour que le<br />
résultat <strong>du</strong> putting ne perturbe pas ma vision <strong>du</strong> jeu.<br />
Lors de votre victoire à l’USPGA 2008, vous avez pris un seul putt sur<br />
les onze derniers greens.<br />
P. H. : Ah oui, j’ai fait ça moi ? (rires)<br />
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’on ressent dans ces moments-là ?<br />
P. H. : Je me souviens surtout des trois derniers putts <strong>du</strong> 16, <strong>du</strong> 17 et <strong>du</strong> 18, où j’ai<br />
rentré cinq mètres à chaque fois (en fait seulement 2,5 m sur le 17). Ceux-là, ils étaient<br />
parfaits : la routine, la lecture, le coup d’essai, la roule jusqu’au trou… On aurait<br />
pu vérifier avec un métronome, tous ces putts ont été joués dans le parfait tempo.<br />
Fluide, quoi, « in the zone », comme on dit. On travaille <strong>du</strong>r pour se retrouver le plus<br />
souvent possible « dans la zone », mais ça n’arrive pas souvent, parce qu’on a besoin<br />
de pression pour y arriver. Et là-bas, j’y étais.<br />
Je n’ai jamais regardé plus de cinq minutes de « highlights » de mes trois victoires en<br />
Majeurs. La dernière fois, c’était à Noël, où j’ai revu quelques extraits de mon British<br />
2007. Mon tout dernier putt pour gagner devait faire quelque chose comme 80-90<br />
centimètres. Mais je m’en souvenais comme d’un putt beaucoup plus court. Parce<br />
que je l’ai rentré avec tellement d’élégance… Tous les mouvements étaient si parfaits,<br />
comme pour le putt le plus facile <strong>du</strong> monde. Alors qu’une heure plus tôt, le putt sur<br />
mon 72e trou était identique, mais je l’ai vécu comme un exact contraire. Que de la<br />
crispation pour le rentrer. À l’arrivée, tout est une question de contrôle des nerfs. On<br />
est toujours nerveux quand on réussit quelque chose de bien dans la vie. Donc il est<br />
normal qu’on soit nerveux semaine après semaine sur les parcours.<br />
Imaginons qu’un débutant sur le Tour vienne vous demander<br />
conseil. Que lui diriez-vous ?<br />
P.H. : Il y a des années, je lui aurais dit : « Surtout ne confie tes secrets à personne ! »<br />
Mais je ne suis plus comme ça parce que je me suis ren<strong>du</strong> compte que même si je<br />
donnais tous mes secrets à tout le monde, c’était ensuite à chacun de savoir réaliser les<br />
choses. Aujourd’hui, si un gars qui vient juste de passer pro me pose une question, je<br />
lui dis : « Pendant une période donnée, disons deux ans, tu ne fais que jouer ton jeu.<br />
Tu n’essaies surtout pas de surjouer, tu joues ton jeu. Et au bout de deux ans, tu sauras<br />
à quel niveau tu te situes. Et tu seras sans doute surpris tellement tu vas te trouver<br />
bon… En tout cas, tu sauras où tu en es et ce que tu dois éventuellement améliorer. »<br />
Je vois beaucoup de jeunes qui arrivent et essaient tout de suite de jouer comme les<br />
pros. Du genre qui se mettent à taper des fers au départ d’un par 4 parce que ça fait<br />
professionnel. Ça veut dire quoi, ça ?<br />
Vous savez, j’ai travaillé avec Jos Vanstiphout (célèbre préparateur mental <strong>du</strong> Tour européen).<br />
Et j’ai retenu une chose fondamentale avec lui, dont je me sers toujours. J’étais à la<br />
bataille avec Monty (Colin Montgomerie) au German Masters 1998, et avant<br />
le dernier tour, je me suis dit que je devais jouer aussi bien que lui pour avoir une<br />
chance. Et en essayant de l’imiter, j’ai échoué misérablement et j’ai très mal joué. Et ce<br />
jour-là, Monty n’a pas très bien joué, mais ça lui a suffi pour gagner. Parce que je ne<br />
lui avais mis aucune pression. Alors que si je m’étais contenté d’évoluer à mon niveau,<br />
j’aurais eu une chance de le pousser à la faute. Je lui ai tellement facilité les choses ce<br />
jour-là…
Texte de PhiliPPe ChassePot - Photos AFP<br />
Compétitions<br />
Ça démarre<br />
fort !<br />
les premières semaines de la saison 2013 nous ont déjà offert toutes sortes d’émotions : des stars en forme,<br />
d’autres beaucoup moins, une nation émergente et même un pathétique cas de dopage supposé.<br />
Tiger Woods et Rory McIlroy<br />
Woods, chaud et froid<br />
Tiger Woods qui démarre une saison par un cut manqué ? Ça n’était jusque-là jamais<br />
arrivé, mais c’est désormais chose faite après ses errements constatés à l’Abu Dhabi <strong>Golf</strong><br />
Championship (17-20 janvier). Un parcours qu’il jouait pour la deuxième fois, après<br />
une première partiellement réussie en 2012 (en tête après trois tours, puis une dernière<br />
journée dans le par, pour finir 3e).<br />
Cette année, son driver lui a joué beaucoup de mauvais tours, et son drop sur le 5e trou<br />
<strong>du</strong> deuxième tour s’est au final révélé folklorique : après consultation de son partenaire,<br />
et marqueur, Martin Kaymer, il s’est autorisé un drop alors qu’il n’en avait pas le droit<br />
(sa balle était pluggée dans le sable). Deux coups de pénalité plus tard, il manquait<br />
finalement le cut d’un coup…<br />
Tiger Woods qui enchaîne la semaine suivante avec une victoire, ce n’est finalement<br />
pas plus surprenant que ça. Dans l’interview qu’il nous a accordée ce mois-ci, Padraig<br />
Harrington évoque le bon vieux temps <strong>du</strong> Tigre, quand il enfilait les victoires<br />
avec son « jeu de rechange ». C’est un peu ce qu’on a vu au Farmers Insurance Open<br />
(24-27 janvier) disputé à Torrey Pines, un parcours où il s’est imposé pour la huitième<br />
fois de sa carrière professionnelle. TW n’a pas exactement affiché une maîtrise totale<br />
des éléments, notamment lors <strong>du</strong> dernier tour avec un driving erratique et une patience<br />
érodée par l’insupportable jeu lent des parties précédentes. Mais il est à nouveau capable<br />
de gagner avec son plan B.<br />
>>>
34<br />
Phil Mickelson<br />
RoRy, de Rouille et de matos<br />
Il paraît qu’il est trop bon pour ne pas s’adapter à son nouveau matériel, quel qu’il<br />
soit. Il paraît aussi qu’il est payé bien trop cher pour pouvoir en dire <strong>du</strong> mal (autour<br />
de 200 millions d’euros pour dix ans). La version officielle est donc la suivante : si<br />
Rory McIlroy a si mal joué à Abu Dhabi, c’est parce qu’il était rouillé après plusieurs<br />
semaines à la coule avec madame, sans trop s’entraîner. Et pas parce qu’il a changé<br />
d’équipementier cet hiver… De fait, on l’a vu très agacé au practice, avec enchaînements<br />
de coups loupés à droite comme à gauche. Et son putting s’est montré si défaillant le<br />
jeudi qu’il a repris son ancien Scotty Cameron le vendredi. À l’arrivée, un cut raté<br />
de quatre coups, sans suspense, alors qu’il affichait jusqu’ici des stats impeccables sur<br />
le parcours (2e en 2012, 2e en 2011, 3e en 2010, 5e en 2009). Cela ne s’est pas mieux<br />
passé pour son deuxième tournoi : élimination au premier tour <strong>du</strong> WGC Match-Play<br />
Championship par Shane Lowry.<br />
mickelson, le tocsin<br />
Il peut toujours se passer quelque chose avec Phil Mickelson, sur le parcours comme<br />
en dehors. Clubs en mains, ça donne une victoire au Waste Management Phoenix<br />
Open (début février), la 41e de sa carrière, après un premier tour en 60 qu’on pourrait<br />
requalifier en 59,5 : son putt à six mètres sur le tout dernier trou a fait un « fer à<br />
cheval » pour ne pas rentrer… Juste après, le gaucher s’est déclaré complètement<br />
« dégoûté » par cette occasion manquée. Pour le consoler, on lui rappellera qu’en<br />
avril 2004, son tout dernier putt pour remporter le Masters avait tourné de la même<br />
façon pour finalement tomber. On parie qu’il n’échangerait pas le premier contre le<br />
second ?<br />
En dehors des cordes, Mickelson a également fait parler de lui en pestant à haute voix<br />
contre la fiscalité californienne, jugée trop oppressante (63 % de ses revenus, selon<br />
lui). Bien moins spectaculaire que Gérard Depardieu, il n’a pas menacé de s’installer<br />
en Belgique ou de prendre la nationalité russe, mais simplement de s’exiler au Texas<br />
ou en Floride.<br />
afRique <strong>du</strong> sud : le teRRoiR<br />
Quatre vainqueurs sur les huit premiers tournois de la saison : des stars mondiales<br />
(Charl Schwartzel, Louis Oosthuizen), des retours de blessures (Richard Sterne),<br />
Compétitions<br />
Charl Schwartzel<br />
Louis Oosthuizen<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
mars 2013<br />
quatRe vainqueuRs suR les huit<br />
pRemieRs touRnois euRopéens,<br />
l’afRique <strong>du</strong> sud se pose en<br />
nation foRte de ce début de<br />
saison 2013<br />
<strong>du</strong> vétéran (Darren Fichardt). Un réservoir de joueurs monstrueux, avec George<br />
Coetzee, Branden Grace, Jaco Van Zyl, Jbe Kruger, Tim Clark, Hennie Otto, Garth<br />
Mulroy, Thomas Aiken. Des légendes encore capables de s’imposer partout, avec<br />
Ernie Els en forme et Retief Goosen enfin débarrassé de ses problèmes de dos.<br />
L’Afrique <strong>du</strong> Sud est clairement une nation incontournable <strong>du</strong> golf mondial, mais<br />
s’il fallait n’en suivre qu’un, on vous inviterait à surveiller Charl Schwartzel : sur ses<br />
six derniers tournois, on compte deux victoires, une 2e place, deux 3e et une 5e…<br />
De surcroît, l’Af’sud tient un rôle essentiel dans l’économie si fragile <strong>du</strong> Tour européen,<br />
puisqu’elle organise six tournois <strong>du</strong> circuit. Soit cinq de plus qu’en Angleterre…<br />
Vijay Singh<br />
sinon…<br />
Vijay l’a-t-il fait spray ?<br />
Vijay Singh a reconnu avoir utilisé régulièrement un spray à base de bois de cerf,<br />
et qui contient un pro<strong>du</strong>it prohibé sur le PGA Tour. Pour sa défense, le joueur<br />
fidjien a invoqué son ignorance. Il pourra également utiliser l’argument de la bêtise.<br />
Parce que malgré l’immense respect qu’on a pour sa carrière (trois Majeurs) et son<br />
parcours de vie, franchement, à 49 ans, utiliser <strong>du</strong> spray à base de bois de cerf…<br />
Premier bilan français<br />
Après huit tournois, on remarque deux podiums pour Grégory Bourdy, deux top 10<br />
pour Julien Quesne, et un autre pour Victor Dubuisson. Certains trouvent ça déjà<br />
très bien, d’autres famélique, surtout rapport à l’Afrique <strong>du</strong> Sud. Il y a <strong>du</strong> vrai dans<br />
les deux cas…<br />
35<br />
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Portrait<br />
François delamontagne en cinq dates<br />
25/03/1979 : naissance à Rennes<br />
2001 : passe pro (index +2)<br />
2003 : début sur le Tour (160e)<br />
2005 : 4e de l’Open de France, 68e Européen<br />
2012 : 9e passage aux Q-School<br />
delamontagne,<br />
la prise de<br />
conscience<br />
Propos recueillis par Benjamin Cadiou - Photos Alexis Orloff<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Privé de toutes catégories de jeu après deux saisons sans résultat, François delamontagne<br />
en est au « point de non-retour golfique ». À 33 ans, le Breton vient de terminer un long travail<br />
psychologique et technique avec un but : remonter sur le tour européen.<br />
on n’avait plus de nouvelles de lui depuis l’an dernier et un numéro de<br />
l’émission Intérieur Sport diffusée sur Canal +. François Delamontagne<br />
y évoluait dans toute sa splendeur, entre spleen et fausse confiance<br />
en soi pendant son échec aux cartes européennes 2011. Après une année 2012<br />
catastrophique (trois cuts passés sur le Challenge Tour), le canonnier rennais a fini<br />
par réaliser les dégâts, lui qui, selon ses dires, « devrait pointer sans soucis dans le<br />
top 60 européen chaque saison ». L’homme que l’on croyait « à l’épreuve des balles »<br />
a osé l’aide d’un psychologue et a coupé le cordon avec son coach de toujours, Patrice<br />
Amadieu. Après un nouvel échec aux Q-School puis sur la 3e division européenne,<br />
il est aujourd’hui loin <strong>du</strong> haut niveau. Soutenu par le druide <strong>du</strong> swing Benoît<br />
Ducoulombier, François va devoir, enfin, tout donner pour s’en sortir. Nous l’avons<br />
rencontré début février dernier, dans son froid camp de base <strong>du</strong> Paris Country<br />
Club. Sans barbe mais le regard un poil per<strong>du</strong>, « Delmonte » s’est confié ainsi.<br />
Plus de catégorie<br />
« Tout au long de l’année 2012, j’étais persuadé que mon jeu allait forcément revenir.<br />
Après deux hivers à faire tant de sacrifices, à passer la moitié <strong>du</strong> temps à Nîmes<br />
ou Montpellier, sans voir ma famille, il fallait que ça tourne un jour ! Ou pas…<br />
À l’automne dernier, je rate les PQ2 <strong>du</strong> Tour européen, après un premier tour terrible<br />
(un score de 81, suivis de 70 et 69, ndlr). J’ai quand même senti un semblant de déclic<br />
sur les deux tours suivants. Ensuite les cartes de l’Alps Tour se sont jouées sur un<br />
parcours espagnol que l’on qualifiera de très spécial, pour ne pas les froisser…<br />
Beaucoup de dénivelés, très étroit et <strong>du</strong> vent, ça n’a pas marché. »<br />
amadieu, la séParation<br />
« Deux hivers de suite, j’ai mis la quantité à l’entraînement, en plus de la qualité.<br />
J’ai voulu faire les deux et ça n’a pas marché, bien au contraire. Il me fallait un<br />
déclic pour ces problèmes de mise en jeu. Un blocage psychologique m’empêchait<br />
de mettre la balle sur le tee… Me débarrasser de tout cela passait par un arrêt de<br />
ma collaboration de quinze ans avec Patrice Amadieu. Avant d’être mon coach,<br />
c’est mon ami et il aurait tellement voulu que l’on gagne quelque chose ensemble.<br />
Mais, il me suit à 200 % dans ma nouvelle démarche, car il veut avant tout que je<br />
réussisse. »<br />
technique<br />
« Mon jeu s’est dégradé au fur et à mesure. Peut-être que l’insouciance <strong>du</strong> début<br />
de carrière m’a permis de passer au travers… Et puis l’enchaînement de mauvais<br />
résultats, quelques mauvaises images sur le tee, et mon cerveau s’est peut-être focalisé<br />
sur ce détail de grip. Je commence à en voir le bout. Maintenant, je reviens de loin.<br />
Avec Benoît Ducoulombier, mon nouveau coach, on a trouvé la solution aux problèmes<br />
>>><br />
mars 2013<br />
Avec Tiger Woods à l’Australian Masters 2009
38<br />
Portrait<br />
techniques. Sans la moindre pression sur le club, je dégrippais complètement en haut<br />
<strong>du</strong> backswing. Inconsciemment, je savais que mon club était mal placé et mon cerveau<br />
ne savait plus comment ramener correctement la canne. On a travaillé là-dessus et <strong>du</strong><br />
coup, mes peurs ont disparu. Depuis quelques semaines, on affine le reste <strong>du</strong> jeu et<br />
les progrès sont notables. Il fallait simplement que j’aille à l’opposé <strong>du</strong> passé, avec un<br />
discours d’un ancien joueur pour justement revenir au jeu, avec moins d’exercices au<br />
practice. Je suis vraiment content de ces six premiers mois avec Benoît. »<br />
Psy<br />
« J’allais voir un psychologue, malheureusement décédé il y a deux mois. J’ai beaucoup<br />
appris sur moi-même, moi qui ne fonctionne pas comme tout le monde. En fait, il me<br />
faut beaucoup de créativité à l’entraînement, sans trop de répétition. C’est pareil dans<br />
la vie de tous les jours. Ce n’est pas que je sois feignant, comme je peux l’entendre<br />
depuis mon enfance, c’est juste qu’il me faut <strong>du</strong> ludique. Voilà comment j’ai pu mettre<br />
plus de quantité à l’entraînement. M’en savoir capable m’a fait <strong>du</strong> bien. J’ai pu aller au<br />
bout d’une réflexion sur moi-même et désormais, j’ai des armes qui me rendent plus<br />
fort. Je n’ai maintenant plus qu’à bosser. »<br />
ConfianCe en soi<br />
« Sur le Tour, les journalistes de Sky me surnommaient “IceMan”. Mes proches le<br />
savent, cette image n’était qu’une façade. On n’arrive pas à ce point de non-retour<br />
golfique sans un grand manque de confiance en soi. Ne pas pouvoir taper un coup<br />
de drive sur un tee, c’est quand même sérieux… Après, je n’ai jamais douté pour<br />
autant de mon potentiel. J’ai juste besoin d’enchaîner les bons coups, pour prouver<br />
de quoi je suis vraiment capable, en tant qu’homme et en tant que joueur. En fait, je<br />
voudrais prendre plus <strong>du</strong> plaisir à jouer. Tenter des coups, plaisanter avec le public<br />
et lui rendre cette joie prise. J’ai toujours voulu être ce type de golfeur, mais je ne l’ai<br />
jamais vraiment réalisé <strong>du</strong>rant ma carrière. Ce “vrai” François, je veux le montrer<br />
en tournois. Cela passe sûrement par plus d’audace sur le parcours, cet état d’esprit<br />
offensif que j’avais en fin de carrière amateur. En retapant ces drives par-dessus les<br />
arbres directement vers les greens, plutôt que de jouer des petits fers 2 assurés… »<br />
>>><br />
on n’aRRiVe Pas À Ce PoinT De<br />
non-ReToUR GoLfiQUe sans Un<br />
GRanD ManQUe De ConfianCe<br />
en soi !<br />
FRANÇOIS DELAMONTAGNE<br />
Patrice amadieu :<br />
« Se reconStruire Sur deS ScoreS »<br />
« François, je l’ai connu à ses 16 ans, nous avons vécu une superbe<br />
aventure humaine et sportive. Avec son jeu d’attaque, on a forcément<br />
eu beaucoup d’espoirs et de désillusions. Sur ces quinze années de<br />
collaboration, peut-être aurais-je dû plus insister sur la rigueur, dès<br />
le début. Il bossait à sa manière, en pensant faire ce qui était bien<br />
pour lui. J’aurai dû l’avertir des dangers qui le guettaient, car il était<br />
évident que tout allait être de plus en plus <strong>du</strong>r pour lui. Je n’ai jamais<br />
osé lui rentrer dedans, c’est mon seul regret. François et sa femme<br />
sont mes amis, ça ne facilitait pas cette démarche… Il est pour un jeu<br />
spectaculaire et une image sympathique, mais peu à peu, il s’est enfermé<br />
dans un autre jeu. Il a per<strong>du</strong> cette flamme de l’Open de France 2005,<br />
<strong>du</strong> Delamontagne offensif, habillé en chaussures et pantalon mauve<br />
clinquant.<br />
Le Tour est un milieu <strong>du</strong>r où tout peut se jouer à un ou deux coups. Cela<br />
s’est peut-être joué à plus de préparation physique, plus d’hygiène, sans<br />
compter ce lourd problème de phobies sur le tee. Au niveau mécanique<br />
et mental, cela nous a fait perdre des heures ! Et quand tu cherches si<br />
loin au fond de toi, c’est <strong>du</strong>r de pro<strong>du</strong>ire <strong>du</strong> golf instinctif.<br />
Mais j’ai confiance en lui. Après tout, il n’est pas plus bas que ne l’était<br />
Nicolas Colsaerts il y a cinq ans. Il ne doit juste plus négliger d’aller<br />
gagner des petits tournois. À l’époque, cela ne l’intéressait pas. Je pense<br />
donc qu’il doit reprendre d’en bas, une reprise en gagnant. D’abord<br />
sur des petits tournois, puis des moyens, etc. Il doit se reconstruire sur<br />
des scores. Son golf n’est pas si loin : l’hiver dernier à l’entraînement, il<br />
balançait entre -4 et -8 à chaque partie !<br />
Il lui reste juste un nœud au fond de lui, mais cette arrogance intérieure,<br />
chère à Bob Rotella, elle est encore en lui. François peut être important<br />
pour le golf français, comme joueur créatif, qui tape fort, pouvant<br />
exploser tout type de parcours. Et j’ai toute confiance en Benoît<br />
Ducoulombier pour l’aider à se relever. »<br />
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Benoît DucoulomBier :<br />
« comme un animal malaDe »<br />
« Pendant trois ans sur le Tour, j’ai observé sa dégringolade. Et<br />
ça m’a fait de la peine. En faisant appel à moi, mi-juillet dernier,<br />
c’était comme un appel au secours. Ce garçon a un réel talent, et<br />
nous ne passerons qu’une dizaine de jours par an ensemble en<br />
indivi<strong>du</strong>el, plus une dizaine d’autres en groupe.<br />
J’étais effectivement très étonné de le voir dégripper ainsi. Du fait<br />
de son anxiété, il se ronge les ongles au point de s’en meurtrir, ce<br />
qui l’empêche de serrer la canne. Car avec plus de pression dans<br />
les mains, son swing est parfait !<br />
J’écouterai son discours et ses envies, mais je ne lui ferai aucune<br />
concession. Quand on va chez le docteur, ce n’est pas le patient qui<br />
décide <strong>du</strong> traitement. En fait, je serai comme un vétérinaire avec<br />
un animal malade. La bête, elle, ne cherche jamais à expliquer ses<br />
maux à celui qui la soigne ! Il pourra me dire ce qu’il veut sur son<br />
passé, c’est moi qui impose le diagnostic et les remèdes.<br />
En tapant droit, sa confiance va peu à peu revenir et ses angoisses<br />
vont disparaître. Ses deux années de chute ont laissé des traces,<br />
évidemment, mais je le trouve assez fort. Prendre autant de<br />
claques et réussir à y retourner, c’est rassurant sur son état d’esprit.<br />
Pour autant, impossible de dire si François s’en sortira, malgré<br />
son intelligence de jeu, car il n’a encore jamais gagné chez les pros.<br />
À lui maintenant de faire son boulot : scorer. »<br />
Portrait<br />
L’envie<br />
« L’idée d’arrêter m’a traversé l’esprit. Mais jouer, comme à l’Australian Masters en<br />
2009, devant 20 000 personnes, c’est trop bon et je veux revivre ça ! Le plaisir de<br />
jouer, c’est surtout quand tu joues en compétition. Mais je ne sais pas trop quand<br />
je pourrai jouer cette année, c’est un gros problème. Et c’est encore plus <strong>du</strong>r de se<br />
motiver avec la météo parisienne, même si c’est moins pire que dans certains pays<br />
frontaliers (rire taquin)…<br />
Quand je ne descends pas à Cannes pour m’entraîner, je tape des balles à Paris.<br />
Je fais <strong>du</strong> 10 h-16 heures, plus une séance de cardio. Ça suffirait pour revenir sur<br />
le Tour, voire s’y imposer. Pour le top 50 mondial évidemment, rester sur Paris ne<br />
serait pas possible. L’idéal serait de passer les trois mois d’hiver à Dubaï, c’est le top,<br />
là-bas. »<br />
Le ChaLLenge Tour<br />
« Heureusement, il y a sur ce circuit une super ambiance entre Français. En 2003, on<br />
n’était qu’une poignée, avec Jean-François Lucquin, notamment. Aujourd’hui, nous<br />
sommes une quinzaine et ça bosse plus <strong>du</strong>r qu’avant. Pas forcément mieux. Mais<br />
plus. Ce n’est pas <strong>du</strong>r de faire des top 10 sur le Challenge Tour. Mais pour gagner,<br />
c’est une autre histoire. Comme seules les trois premières places payent vraiment,<br />
les mecs jouent ultra-agressif ! Sur cent mecs qui suivent ce raisonnement, vingt vont<br />
bien driver, dix vont bien putter et cinq auront de la chance.<br />
Ça fait une demi-douzaine de joueurs à -20 chaque semaine, donc il est compliqué<br />
d’accrocher un podium. Sur les quelques invitations dont je bénéficierai, il faudra<br />
que je sois très bon. Si je veux goûter à nouveau au Tour européen, pas le choix ! »<br />
ePD Tour / aLPs Tour<br />
« D’ici début mai, j’essaierai de jouer un maximum de tournois sur ces circuits<br />
satellites, principalement au Maroc. Les parcours y sont à chaque fois très bons,<br />
comme à Mogador, et l’organisation carrée. Ça me ferait une très bonne préparation<br />
pour le Challenge Tour, qui ne commence vraiment qu’au mois d’avril. »<br />
Les amis Du Tour<br />
« Hormis un message récent de Grégory Havret, qui s’entraîne également avec<br />
Benoît Ducoulombier, je n’ai pas de nouvelles des autres Français <strong>du</strong> Tour. Je n’en<br />
attendais pas, donc pas de problème. On joue un sport indivi<strong>du</strong>el, après tout. Chacun<br />
fait son chemin, ce qui ne m’empêchera pas de tous les retrouver avec plaisir, quand<br />
je reviendrai sur le Tour.<br />
Mes amis, je les connais et je les ai régulièrement au téléphone. Avec Jean-François<br />
Lucquin, on s’appelle souvent, quand on a envie de déprimer (rires). Comme moi, il<br />
n’est pas dans une super situation. »<br />
reTour De forCe<br />
« Je swingue mieux, donc je peux accélérer davantage le swing. Avec Benoît, on s’est<br />
aperçus que je ne décidais pas de l’intensité <strong>du</strong> coup, avant de le jouer. On a corrigé<br />
cela, car l’an dernier, je me faisais overdriver par des gars à qui je collais vingt mètres<br />
par le passé... J’utilise un manche très raide, qui nécessite un engagement à 100 %.<br />
C’est donc comme cela que je dois jouer mes mises en jeu, et cela commence à sentir<br />
bon ! Car au lieu d’être dans les bois à 260 mètres, je me retrouve sur le fairway à<br />
290 mètres. Ça change la vie et ta façon d’aborder les parcours, car tu perds moins<br />
de temps et d’énergie à batailler pour sauver le par, et les occasions de birdies sont<br />
plus nombreuses. »<br />
Pas Le seuL à gaLérer<br />
« Voir des Oliver Wilson ou Nick Dougherty perdre également leurs droits de jeu ne<br />
me réconforte pas. D’autant plus que ce sont des gars que j’apprécie. Mais qu’ils soient<br />
1 000e mondiaux ou numéros 1, je m’en fiche : c’est ma position qui m’intéresse.<br />
Depuis Ian Baker-Finch et David Duval (vainqueurs <strong>du</strong> British Open, respectivement en<br />
1991 et 2001, ndlr), on sait tous que perdre son golf peut arriver. Je ne me compare<br />
pas à ces vainqueurs de Grand Chelem, bien sûr. Mais prenez l’exemple de Lee<br />
Westwood qui est tombé très bas après avoir gagné l’ordre <strong>du</strong> mérite, avant de<br />
passer numéro 2 mondial… J’ai les capacités techniques pour remonter, je l’ai déjà<br />
fait sans trop m’investir à l’entraînement. Tout dépend de moi, désormais, de la<br />
qualité de mon travail et de ma motivation en arrivant en tournoi. Il faut que ça<br />
le fasse, car je ne vais quand même pas passer ma vie sur l’Alps ou le Challenge<br />
Tour ! »<br />
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?Propos recueillis par arnaud tillous - Photos AFP / A. Redington, D. Mouhtaropoulos, R. Heathcote, R. Kinnaird, D. Carroll, J. Gross, P. Kane<br />
42<br />
Joueurs<br />
où en<br />
sont-ils ?<br />
ils ont connu le tour européen, ne pourront pas y jouer en 2013, mais rêvent tous d’y retourner.<br />
État des lieux avec lorenzo-Vera, lima, Hébert, lucquin et Guerrier.<br />
Jean-François lucquin<br />
34 ans – 253 tournois sur le Tour européen – 52e en 2008<br />
– 1 victoire, à l’Omega European Masters 2008<br />
« J’ai eu une rupture <strong>du</strong> ligament scapho-lunaire dans le poignet.<br />
On m’a mis des broches en juillet pour que ça ne bouge plus, et je<br />
suis en réé<strong>du</strong>cation depuis le mois de septembre. Cela m’est arrivé<br />
en août 2011 dans un tournoi <strong>du</strong> Challenge Tour au Danemark.<br />
Il y a eu une erreur de diagnostic au début donc j’ai joué avec cette<br />
blessure en 2012 avant que la douleur ne soit insoutenable. Mais<br />
j’ai eu de la chance : à quelques mois près, cela aurait pu signer<br />
ma fin de carrière car mon poignet était arthrosé. Aujourd’hui,<br />
je suis toujours en réé<strong>du</strong>cation mais je vois le bout <strong>du</strong> tunnel.<br />
Avant la blessure, j’avais per<strong>du</strong> ma carte <strong>du</strong> Tour. Je manquais de<br />
confiance, j’avais des problèmes personnels et donc plus vraiment<br />
la tête au golf.<br />
2013<br />
Cette blessure est un mal pour un bien. Elle m’a permis d’avoir<br />
une autre vision <strong>du</strong> jeu. Je regarde le golf à la télé tous les jours, et<br />
j’ai une envie énorme de rejouer. Je pense avoir compris beaucoup<br />
de choses et j’espère pouvoir m’en servir. Maintenant je suis<br />
apaisé. 2013 sera une saison de transition, en visant les cartes<br />
en fin d’année. Sinon, je ne me fixe pas d’objectifs particuliers<br />
sur le Challenge Tour. Jouer à ce niveau quand on a connu le<br />
Tour, c’est <strong>du</strong>r. Ce ne sont pas les mêmes parcours, ce n’est pas<br />
le même standing. Mais c’est la loi de ce jeu. Jouer à 34 ans avec<br />
des jeunes de 18/20 ans, cela va faire bizarre mais j’ai tellement<br />
envie de reprendre après ma blessure que je pourrais jouer<br />
n’importe quoi. »<br />
JosÉ-PHiliPPe lima<br />
31 ans – 180 tournois sur le Tour européen – 63e en 2006<br />
– 1 victoire à l’Open de St-Omer 2004<br />
« J’ai un passage à vide qui <strong>du</strong>re un petit peu, depuis deux ans.<br />
Après avoir per<strong>du</strong> ma carte, j’avais fais un bon début de saison<br />
sur le Challenge Tour, j’étais en bonne situation pour remonter,<br />
et puis j’ai eu cette blessure au dos qui m’a coûté cher. J’ai mis<br />
beaucoup de temps à récupérer complètement. J’avais per<strong>du</strong> la<br />
confiance. Au début, quand on redescend <strong>du</strong> Tour, on a <strong>du</strong> mal à<br />
retrouver la motivation. Mais avec les autres joueurs, on se rend<br />
compte qu’on est tous dans la même galère et qu’il faut qu’on serre<br />
tous les dents et qu’on se batte pour remonter.<br />
2013<br />
Cette année, je me sens plus prêt que l’année dernière. J’ai envie<br />
de refaire mes preuves, de faire le job pour remonter au plus<br />
vite. Ce n’est pas une plaie de jouer sur le Challenge Tour, cela<br />
fait partie <strong>du</strong> métier. Le plus <strong>du</strong>r, c’est le côté financier. On a un<br />
certain train de vie sur le Tour et quand on se retrouve sur le<br />
Challenge Tour à galérer pour payer les billets d’avion, c’est <strong>du</strong>r.<br />
En 2013, j’espère remonter sur le Tour, prouver que c’est mon<br />
véritable niveau et jouer avec les meilleurs joueurs <strong>du</strong> monde.<br />
J’essaie de mettre toutes les chances de mon côté en travaillant<br />
beaucoup. Le travail paie toujours, mais au golf on ne sait jamais<br />
quand. Mon jeu est plus solide qu’il y a quelques années mais<br />
je n’ai plus l’insouciance de l’époque à balancer des drives sans<br />
hésiter. Je réfléchis plus aujourd’hui, je me pose plus de questions,<br />
mais je pense que mon jeu est meilleur. »<br />
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Joueurs<br />
26 ans – 61 tournois sur le Tour européen – 142e en 2010<br />
– 2 top 10<br />
« Je suis déçu de mon année 2012. Je n’ai jamais réussi à trouver<br />
le rythme sur le parcours. J’ai rarement eu les bonnes sensations.<br />
J’avais envie de bien fonctionner, de garder la carte et de faire<br />
partie des meilleurs Français. Je me suis cherché toute l’année au<br />
niveau <strong>du</strong> swing. Le Tour européen est un circuit très exigeant<br />
et je n’avais pas les coups qu’il fallait dans mon sac. J’ai retenté<br />
les cartes en fin de saison, mais elles se sont mal passées aussi.<br />
Quand on vient <strong>du</strong> Tour, passer les PQ2, c’est le signe d’une très<br />
mauvaise année. Donc ne pas se qualifier pour les PQ3, c’était un<br />
petit peu la cerise sur le gâteau. C’est une année à oublier !<br />
HéBert<br />
2013<br />
J’ai repris depuis le 7 janvier avec une nouvelle équipe, en<br />
Belgique. Un préparateur physique vient me chercher tous les<br />
matins pour me faire bosser, et un ostéo s’occupe de mon poignet.<br />
Et puis je m’entraîne aussi avec Jérôme Theunis. Je fais beaucoup<br />
de physique pour l’instant avant mon début de saison prévu fin<br />
avril. J’ai hâte que toute cette phase de préparation se termine<br />
pour enfin attaquer l’année. J’aimerais regagner le Challenge<br />
Tour en 2013, comme en 2007. Depuis, c’est vrai que j’ai connu<br />
un gros retour en arrière. Mais je le vis mieux maintenant car<br />
j’arrive au bout <strong>du</strong> tunnel. J’ai toutes les clés en main pour réussir<br />
même si cela a été <strong>du</strong>r à vivre jusqu’à récemment. C’est <strong>du</strong>r, c’est<br />
insupportable d’être sur le Challenge Tour quand on a joué sur le<br />
Tour européen, mais quand on y est, c’est qu’on le mérite. »<br />
??Benjamin<br />
44<br />
micHaël lorenzo-Vera<br />
28 ans – 76 tournois sur le Tour européen – 108e en 2008<br />
– 1 deuxième place<br />
« En 2012, tout allait bien jusqu’à Saint-Omer et puis j’ai eu une<br />
sorte de trou noir pendant deux mois jusqu’au Kazakhstan<br />
où je me suis remis à mieux jouer. Je pense que ma sélection à<br />
l’Open de France ne m’a pas vraiment aidé car les deux semaines<br />
précédentes, je ne pensais qu’à ça. Je me suis égaré. À l’Open,<br />
ma mise en jeu était abominable et j’ai per<strong>du</strong> confiance par la<br />
suite avec cet été vraiment pourri. J’ai manqué quelques tournois<br />
pour travailler cette mise en jeu. Et en fin de saison, j’ai mis un<br />
gros coup d’accélérateur sur le putting et le wedging, ce qui a<br />
considérablement amélioré mes scores. Et puis il y a eu cette<br />
blessure au poignet… Et voilà, fin de saison !<br />
julien Guerrier<br />
27 ans – 61 tournois sur le Tour européen – 122e en 2010<br />
– 1 top 10<br />
« En 2012, j’avais les cartes européennes mais je n’ai joué que 14<br />
tournois. Je trouve que le Tour européen devrait faire un effort<br />
à ce niveau-là. Trop peu de joueurs issus des cartes arrivent<br />
à la conserver la saison suivante. Après je pense que si on a<br />
vraiment le niveau, on se maintient sans problème. Pour moi,<br />
l’année a été délicate en raison de mes problèmes de santé. J’ai<br />
abandonné plusieurs fois, je ne reconnaissais pas le parcours<br />
pour économiser mon dos. Je jouais et voyais le parcours pour la<br />
première fois de la semaine le jeudi. Sur quelques tournois j’étais<br />
en bonne position après un ou deux tours avant de dégringoler.<br />
Je galérais physiquement, je me battais contre moi-même. J’ai<br />
pensé arrêter ma carrière. Si mes problèmes de dos reviennent,<br />
je pourrai d’ailleurs le faire car avec eux je ne peux pas être <strong>du</strong><br />
tout compétitif. J’ai depuis 2010 des douleurs au niveau de l’aile<br />
iliaque. On a parlé de fracture de fatigue mais ce n’est pas ça ;<br />
j’espère que ces douleurs vont me laisser tranquille.<br />
2013<br />
Car je n’ai qu’une envie, c’est de retrouver les greens. Je n’ai pas<br />
joué depuis le 21 octobre, c’est long ! J’avais décidé de ne pas jouer<br />
les cartes européennes pour guérir, faire une vraie trêve et me<br />
soigner contrairement à l’année dernière. Je viens de reprendre<br />
le jeu. J’étais comme un gamin en retrouvant le parcours. Le<br />
retour à la compétition se fera en avril, au PGA Schweppes, et<br />
la compétition me dira si je suis sorti d’affaire. Si tout va bien, je<br />
vise le Tour européen en 2013. Mais mon rêve est toujours de<br />
jouer un jour sur le PGA Tour. »<br />
2013<br />
C’est donc reparti sur le Challenge Tour. Je n’ai pas une très<br />
bonne catégorie mais elle devrait me permettre de jouer tout<br />
de même beaucoup de tournois. À moi de me débrouiller pour<br />
en jouer le plus possible, éventuellement en gagner un pour<br />
essayer d’intégrer le top 10 en fin de saison. L’an passé, j’avais<br />
énormément augmenté la charge de travail pendant l’hiver pour<br />
arriver prêt sur le Tour, quitte à être déjà un peu usé mentalement<br />
en début de saison. Cet hiver, j’ai fait une vraie pause pendant les<br />
fêtes. Cela permet de reprendre le jeu en pleine possession de mes<br />
moyens physiques et mentaux. J’ai eu la chance de faire de ma<br />
passion mon métier, mais le golf a pris tellement de place dans ma<br />
vie que c’est devenu autre chose qu’une passion. Cela demande<br />
des sacrifices et parfois le golf me sort par les yeux. Mais on est<br />
professionnel et il faut continuer à bosser, à voyager, à jouer des<br />
tournois pour garder le rythme. »<br />
Chez les autres<br />
Nick Dougherty<br />
Il n’y a pas que les Français qui galèrent après avoir<br />
connu la lumière. Ainsi l’Anglais Nick Dougherty,<br />
trois victoires sur le Tour européen est aujourd’hui<br />
sur le Challenge Tour. 39e l’an passé de la 2e division<br />
pour son premier passage à ce niveau depuis ses<br />
débuts pros. Invité sur deux tournois <strong>du</strong> grand Tour<br />
en février, il affiche un bilan catastrophique, un 78,<br />
deux 79, un 80, une fois dernier, une fois avantdernier.<br />
Un autre sujet de sa gracieuse Majesté est<br />
en souffrance, Oliver Wilson. Lui ne s’est jamais<br />
imposé mais s’est classé 9 fois deuxième sur le Tour.<br />
7e de l’ordre <strong>du</strong> mérite en 2009 et 11e en 2008,<br />
sélectionné en Ryder Cup cette année-là, Wilson n’a<br />
joué qu’une saison sur le Challenge Tour, c’était en<br />
2004. Après avoir raté les cartes en fin d’année, il<br />
retournera pourtant en deuxième division en 2013.<br />
45<br />
Oliver Wilson<br />
Camilo Villegas<br />
Anthony Kim<br />
De l’autre côté de l’Atlantique, ça ne va pas beaucoup<br />
mieux pour Camilo Villegas, vainqueur de trois<br />
épreuves <strong>du</strong> PGA Tour. Le Colombien a per<strong>du</strong> sa<br />
carte en 2012. Il va certes bénéficier d’invitations en<br />
2013 mais Villegas, qui avait été classé 7e mondial en<br />
2008 et n’était pas sorti <strong>du</strong> top 100 entre 2007 et 2011,<br />
est à présent 275e joueur au monde. C’est encore<br />
pire pour Anthony Kim, animateur de l’équipe de<br />
Ryder Cup en 2008 et trois fois vainqueur sur le<br />
PGA Tour. L’Américain est classé au-delà de la 350e<br />
place mondiale après deux saisons pourries par des<br />
blessures. AK n’a joué que 10 tournois en début de<br />
saison l’an passé et a connu une rupture <strong>du</strong> tendon<br />
d’Achille en juin. Il n’a pas rejoué depuis et aura seize<br />
tournois pour gagner 613 550 dollars en 2013 afin<br />
de garder sa carte.
46<br />
Interview<br />
TOUr,<br />
mode d’ emploi<br />
Thomas Levet et Alexander Levy ont 22 ans d’écart.<br />
Soit à peu près la <strong>du</strong>rée de carrière <strong>du</strong> vainqueur<br />
de l’Alstom Open de France 2011 et l’âge exact <strong>du</strong><br />
deuxième. <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> a voulu réunir le tout<br />
nouveau venu sur le Tour et le palmarès sur le Tour<br />
européen le plus fourni de l’histoire <strong>du</strong> golf tricolore.<br />
L’un parle beaucoup, l’autre sait écouter. Une interview<br />
master-class entre un grand espoir et un routier <strong>du</strong> Tour<br />
rompu aux pièges de cette nouvelle vie.<br />
<strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> : Alexander, quel serait le plus gros piège pour<br />
votre première année sur le Tour ?<br />
Alexander Levy : J’en ai déjà parlé avec plusieurs personnes et je crois que c’est la<br />
belle vie <strong>du</strong> Tour au sens large. Les grands hôtels, le confort général…<br />
Thomas Levet : Les Pro V1 au practice (rires), le mec qui te demande combien de<br />
gants tu veux…<br />
A. L. : Oui, les camions de matériel, les putters au bord <strong>du</strong> green en libre service, tout<br />
ce que je n’ai jamais eu auparavant. C’est Michaël Lorenzo-Vera qui m’a parlé de ce<br />
piège-là. Je vais essayer de ne pas faire de différence entre ce que je faisais avant pour<br />
arriver sur le Tour et ce que je vais y faire à présent. La seule différence, ce sera la<br />
qualité des parcours et les infrastructures pour s’entraîner.<br />
Les pièges étaient-ils les mêmes à vos débuts, Thomas ?<br />
T. L. : Quand j’ai commencé, on partageait nos chambres dans des hôtels pas chers<br />
parce qu’on n’avait pas les moyens de faire autrement, donc c’était globalement très<br />
différent. Mais je crois qu’Alexander a bien identifié le piège principal de tout nouveau<br />
venu sur le Tour : l’accès au matériel à profusion. On est sans arrêt sollicités par plein<br />
de gens qui veulent nous faire essayer un nouveau driver, un nouveau shaft… En une<br />
année, on a essayé 270 000 putters, on a oublié de jouer au golf et la carte passe sous le<br />
nez. Un autre piège est aussi de trop regarder les autres, surtout les meilleurs.<br />
Alexander, pendant vos premières journées au practice aux<br />
côtés de Mcilroy ou Woods, êtes-vous tombé dans le piège d’être<br />
spectateur ?<br />
A. L. : Il ne faut pas se le cacher, il y a encore trois semaines, ces joueurs-là je ne les<br />
voyais qu’à la télé. Aujourd’hui je tape à leurs côtés et je putte à quelques mètres d’eux.<br />
Donc oui, ça fait bizarre. C’est vrai qu’il ne faut pas rester focalisé dessus et devenir<br />
spectateur. Je suis aussi acteur. Mais bon, un joueur comme Woods m’a attiré vers le<br />
golf. Donc forcément j’ai regardé.<br />
T. L. : On peut prendre le temps de regarder. Ça se planifie dans la journée, un<br />
moment, quelques dizaines de minutes où on regarde pour apprendre. Et puis on peut<br />
se rendre compte au bout d’un moment que ces gens-là, aussi exceptionnels soient-ils,<br />
restent humains donc faillibles.<br />
À quel point la structure, l’organisation de l’entraînement, la gestion<br />
<strong>du</strong> temps sont-elles cruciales à ce niveau de compétition ?<br />
A. L. : C’est un point qu’on a abordé avec Alain Alberti, mon entraîneur, avant<br />
le début de la saison. Je me suis fixé des objectifs à remplir chaque jour avant les<br />
tournois. J’ai des parties de reconnaissance à réaliser le matin pour ne pas rester des<br />
Propos recueillis par PhiLiPPe ChASSePOT et<br />
MArTin COULOMb – Envoyés spéciaux à Abu Dhabi<br />
Photos Mark Newcombe au Westin Hotel d’Abu Dhabi<br />
heures sur le terrain. J’ai des séances de practice spécifiques et des séances de gym à<br />
mener. Une fois que toutes les choses que j’ai à faire dans ma journée sont effectuées, je<br />
peux me dire : « Ok, le boulot est terminé. » Je peux alors prendre <strong>du</strong> temps justement<br />
pour aller voir Woods puisqu’on en parlait, ou rentrer à l’hôtel, mais pas avant. Il me faut<br />
chaque jour remplir mon contrat.<br />
T. L. : C’est important ce que tu dis. Taper des balles juste histoire de passer le temps peut<br />
s’avérer catastrophique. Il faut être assez structuré pour arriver au practice avec un but<br />
et en sortir en l’ayant accompli. Il faut être clair et net sur ses objectifs sur une journée et<br />
encore plus sur un mois ou une année. L’important est aussi de savoir ce qui est le mieux<br />
pour soi. Certains ont besoin de 4 heures de practice, d’autres juste de 50 minutes à fond<br />
pour être calés.<br />
Avez-vous justement l’impression de savoir ce qui vous convient,<br />
Alexander ?<br />
A. L. : Oui, j’apprends au fur et à mesure des années à me connaître. Je sais de plus en<br />
plus ce qu’il me faut faire pour être dans mon truc. C’est pour ça que j’ai ce petit système<br />
de carnet à remplir pour être structuré avant mes tournois ou pendant les semaines<br />
d’entraînement.<br />
Thomas, croyez-vous que le fait d’arriver sur le Tour et de penser que<br />
pour y rester il faut chambouler beaucoup de choses soit un piège<br />
récurrent ?<br />
T. L. : Beaucoup le prennent en pleine tête, oui. Souvent les nouveaux arrivants se rendent<br />
compte de la masse de travail qu’il faut abattre pour être au niveau. Le souci, c’est qu’ils<br />
pensent effectuer ce travail sur une courte période. Alors qu’en étant réaliste, ce niveau<br />
s’acquiert sur plusieurs années. Si on est arrivé sur le circuit, c’est qu’on a les armes pour y<br />
rester. Il ne faut pas tout chambouler d’un coup au risque d’être désarçonné. Le but de la<br />
première année sur le Tour est déjà de conserver la carte, mais aussi de garnir sa panoplie<br />
de coups. C’est autour des greens en particulier qu’il faut densifier son jeu. Par exemple,<br />
les chips dans un rough épais à 1 mètre <strong>du</strong> bord <strong>du</strong> green mettent <strong>du</strong> temps à rentrer.<br />
Avoir des exemples comme Thomas, Grégory havret, raphaël<br />
Jacquelin, pour ne citer qu’eux, est-ce important Alexander ?<br />
A. L. : Oui ! J’essaie de leur poser des questions dès que j’en ai, j’essaie de profiter au<br />
maximum de leur expérience.<br />
T. L. : Il sait surtout qu’il est le bienvenu et qu’il ne sera pas jeté (rires) !<br />
A. L. : Oui c’est vrai, et c’est génial. C’est important de ne pas avoir peur d’aller vers ces<br />
joueurs qui ont beaucoup de métier.<br />
T. L. : D’autant que certains, même s’ils demandent des conseils, ne les intègrent pas<br />
forcément et le regrettent des années plus tard… On n’a pas la vérité loin de là, mais on<br />
insiste souvent sur des points qui nous paraissent importants.<br />
Sur quels points cruciaux insistez-vous, Thomas ?<br />
T. L. : Sur le jeu lent d’abord. Actuellement en France, on a quatre ou cinq des joueurs<br />
les plus lents <strong>du</strong> Tour. Ce sont de mauvaises habitudes prises dès leur plus jeune âge<br />
qui s’amplifient ensuite sur le Tour. Même Alexander qui joue relativement vite, je me<br />
souviens lui en avoir parlé lors d’une partie. Il faut vraiment faire attention. On peut vite<br />
se faire avoir, surtout sur des parcours compliqués ou sur des coups qu’on n’a pas trop<br />
l’habitude de faire.<br />
Alexander, comment envisagez-vous les dotations qui sont bien plus<br />
importantes sur le Tour. L’argent, c’est une motivation ?<br />
A. L. : Non, ça ne l’a jamais été. C’est le plaisir <strong>du</strong> jeu pur qui me motive. Je sais qu’en une<br />
semaine je peux gagner plus <strong>du</strong> triple de tout ce que j’ai amassé l’an passé. C’est sûr que<br />
c’est un sport où on peut gagner énormément d’argent.<br />
T. L. : Tu peux en perdre énormément aussi (rires).<br />
>>><br />
47
48<br />
Thomas Levet<br />
44 ans<br />
Pro depuis 1988<br />
6 victoires sur le Tour européen<br />
Membre de l’équipe européenne<br />
de Ryder Cup en 2004<br />
Plus de 500 tournois disputés sur<br />
le Tour européen<br />
A. L. : Je sais que si je joue bien, ça viendra avec…<br />
T. L. : C’est important l’argent, c’est ce qui fait vivre. Mais je ne fonctionne pas en<br />
me disant que tel putt vaut 50 000 euros de plus ou de moins. On ne pense jamais au<br />
montant <strong>du</strong> chèque en fin de semaine. Mais plutôt à aller gagner le tournoi ou être<br />
le plus haut possible au leaderboard.<br />
Sauf que pas mal de gens peuvent vous rappeler ces montants<br />
per<strong>du</strong>s ou gagnés. Comment gérer cela ?<br />
T. L. : Je sais pertinemment qu’une place de plus ou de moins peut avoir une grande<br />
incidence sur ce que je vais gagner sur une semaine précise. Mais ce n’est pas ce qui<br />
fait avancer. C’est la performance qui est intéressante. J’ai toujours fonctionné avec<br />
l’argent de la manière suivante : 50 % de ce que je gagne, je ne le verrai pas, ça part<br />
aux impôts, dans les frais, etc. Sur les 50 % restants, je divise en trois parties. Je me<br />
fais un cadeau avec 10 %, j’en économise 10 % pour mon but de l’année, un bateau<br />
et jet ski cette année. Ce n’est pas combien je gagne qui importe, mais la récompense<br />
de la performance. Tout le reste, je le réinvestis. Je sais trop bien ce que passer une<br />
mauvaise saison ou être blessé veut dire.<br />
Alexander, pensez-vous qu’on puisse perdre l’envie d’aller le plus<br />
haut possible une fois qu’on est solidement installé sur le Tour et<br />
qu’on gagne de fait très bien sa vie ?<br />
A. L. : Tout dépend des objectifs de carrière et de vie <strong>du</strong> joueur. Moi, je rêve de jouer<br />
sur le PGA Tour. C’est ce qui me fait vibrer. Et ensuite c’est un cercle vertueux une<br />
fois que ce rêve a été atteint : je pourrai aller plus vite plus haut au ranking mondial,<br />
j’aurai plus vite accès aux Majeurs.<br />
Qu’est-ce qui pourrait vous faire peur sur le Tour ?<br />
A. L. : Franchement, je n’ai pas encore eu le temps de réfléchir à ça…<br />
T. L. : Son surnom n’est pas « El Toro » pour rien (rires) !<br />
A. L. : Je me dis juste que rien que le fait d’être ici à Abu Dhabi, ça donne encore plus<br />
envie de s’entraîner pour rester sur ce circuit et voir plus haut. Je me rends compte<br />
que ça implique beaucoup de travail pour s’imposer à ce niveau et y <strong>du</strong>rer. Mais ça<br />
donne envie.<br />
T. L. : Je crois que beaucoup de joueurs ont surtout peur que les heures d’entraînement<br />
qu’ils effectuent ne paient pas. Si on n’a pas le résultat escompté, ça peut être gênant.<br />
Il faut juste garder en tête que c’est un jeu. En le prenant comme ça, on enlève de<br />
la pression, on évite de se punir et de souffrir. Il y a des métiers bien plus difficiles<br />
que celui de professionnel de golf sur les tournois. Celui qui exerce ce métier en se<br />
lamentant n’a rien compris.<br />
Interview<br />
Le découragement ça existe, non ?<br />
T. L. : Bien sûr, tout dépend si l’on prend mal les moments difficiles. J’en ai loupé des<br />
cuts, et par dizaines, de mes débuts à aujourd’hui ! Dans une carrière il y a des hauts<br />
et des bas, et si l’on prend mal les bas, c’est là qu’on perd tout. Il faut plutôt identifier<br />
pourquoi ça ne marche pas pour rester motivé. Ce métier est tellement fabuleux. Si<br />
on donne tout ce qu’on a et qu’on manque les cuts, c’est qu’on n’a pas le niveau. Mais<br />
si on joue mal et qu’on loupe les cuts de très peu, il faut se raccrocher à ça.<br />
Alexander, comment vous situez-vous par rapport aux médias et<br />
autres sponsors qui font aussi partie de la vie sur le Tour ?<br />
A. L. : Je pense que c’est une image à suivre avant tout : celle <strong>du</strong> joueur pro.<br />
Répondre aux questions qu’on nous pose, ça fait partie <strong>du</strong> métier.<br />
T. L. : Ça aussi c’est quelque chose qu’il faut réussir à bien planifier. Il y aura toujours<br />
des gens pour te poser des questions, pour te demander un autographe ou une<br />
photo. C’est important de le prévoir dans ton planning. Ça peut en plus t’aider à<br />
faire le point sur la partie que tu viens de jouer. Ça peut te permettre de revenir sur<br />
terre avant de repartir à l’entraînement quel que soit le score. L’idée est d’utiliser ce<br />
passage obligé comme moyen de repartir positif le lendemain.<br />
Alexander, il pourra peut-être vous arriver de lire des choses dans<br />
lesquelles vous ne vous reconnaîtrez pas, ou qui vous énerveront.<br />
Comment y réagirez-vous ?<br />
A. L. : Je ne montrerai pas sur le moment que ça m’énerve. Je le montrerai peut-être<br />
plus sur le terrain.<br />
T. L. : Je pars <strong>du</strong> principe que l’erreur est humaine et que la vérité blesse. Si l’article te<br />
touche, c’est que le journaliste n’a pas dit que des bêtises. D’autant que les médias se<br />
basent sur des faits. Si aujourd’hui je lis que le golf français n’est pas assez bon, je suis<br />
d’accord avec ça. Les faits sont justes. On est sûrement la nation la plus sous-cotée<br />
<strong>du</strong> circuit. À nous de changer ça.<br />
Alexander, êtes-vous tout aussi patient quand il s’agit de digérer<br />
un mauvais score ?<br />
A. L. : J’arrive assez rapidement à faire la part des choses entre ce que je fais sur le<br />
terrain et ce qui se passe ensuite. Je ne suis pas <strong>du</strong> genre à ruminer mes mauvaises<br />
cartes. Le score ne me touche pas plus que ça. Je ne m’enfermerai pas dans ma<br />
chambre en faisant la gueule après un 75. C’est la vie et je donnerai tout le lendemain<br />
pour mieux faire.<br />
T. L. : J’ai mis longtemps avant de parvenir à ce genre de détachement <strong>du</strong> score.<br />
Les jours où je ne jouais pas bien, je passais trop de temps à vouloir rectifier le tir<br />
C<br />
M<br />
J<br />
CM<br />
MJ<br />
CJ<br />
CMJ<br />
N<br />
Annonce 260x180 THII-CLM - JDG.pdf 2 16/02/13 15:46<br />
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Alexander Levy<br />
22 ans<br />
Pro depuis 2011<br />
Aucune victoire professionnelle<br />
Champion <strong>du</strong> monde amateur<br />
par équipes en 2010<br />
5 tournois <strong>du</strong> Tour européen<br />
disputés en carrière au 10 février<br />
(dont 2 en tant qu’amateur)<br />
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40 e EDITION DU 25 AU 31 MARS 2013<br />
GOLF DU PALAIS ROYAL<br />
Le Trophée Hassan II de <strong>Golf</strong> se tiendra <strong>du</strong> 25 au 31 mars<br />
2013, au prestigieux <strong>Golf</strong> <strong>du</strong> Palais Royal d'Agadir.<br />
L'évènement a définitivement consacré sa dimension<br />
internationale depuis qu'il a intégré le calendrier de<br />
l'European Tour. Pour sa 40 ème édition, le Trophée Hassan II<br />
réunira les grands noms <strong>du</strong> golf mondial pour célébrer<br />
comme il se doit, le golf au Royaume <strong>du</strong> Maroc.<br />
www.hassan2golftrophy.com
50<br />
au practice. Ça m’arrivait même de repenser à un mauvais drive dans mon lit et de<br />
tellement l’avoir en tête que j’arrivais à le rectifier mentalement… Je devenais fou !<br />
Le jour où j’ai eu mes enfants, tout a basculé. Je ne pouvais plus m’occuper seulement<br />
de moi et ça m’a permis de me rendre compte qu’une fois la partie achevée, c’est<br />
terminé. Idem pour l’entraînement : une fois que c’est fini, on ne change plus rien.<br />
Une question à poser à Thomas ?<br />
T. L. : Comment je fais pour taper si fort (rires) ?<br />
A. L. : Pas vraiment une question. Je voudrais le remercier d’être si disponible<br />
pour les petits nouveaux comme moi. Thomas comme Grégory Havret ou Raphaël<br />
Jacquelin sont tout le temps prêts à nous aider dès qu’on a une question ou un souci<br />
spécifique. C’est inestimable pour un jeune pro comme moi. Je ne pensais pas arriver<br />
si vite sur le Tour, mais le fait d’avoir passé <strong>du</strong> temps avec Thomas pendant les<br />
regroupements de l’équipe de France ou avec Raphaël, puisqu’on partage le même<br />
entraîneur, m’a vraiment aidé. Je me suis beaucoup plus rapidement mis dans la<br />
peau d’un joueur <strong>du</strong> Tour européen. Ça m’a surtout aidé à avoir ce sentiment qu’il<br />
était possible d’évoluer à un tel niveau.<br />
Interview<br />
Thomas, quel conseil vous paraît essentiel à donner à<br />
Alexander ?<br />
T. L. : Je lui dirais de ne jamais abandonner et de toujours croire à ce qu’il fait. C’est<br />
John Jacobs (la référence absolue de l’enseignement, ndlr) qui m’avait dit ça quand j’avais<br />
16 ans. Ne jamais laisser aller le score doit aussi être une habitude. Parce que le jour<br />
où on a impérativement trois pars à signer pour gagner son premier tournoi, voire<br />
le British, ce jour-là ça explose. Ce comportement, ce degré d’exigence sur soi-même<br />
est essentiel.<br />
Quand je suis passé pro, j’avais la moitié <strong>du</strong> jeu d’Alexander, c’était même une folie<br />
dans un sens. Le seul truc qui m’a fait tenir à flot, c’était ma volonté. J’ai gagné parce<br />
que j’ai beaucoup cru en moi, j’ai travaillé sur ce que je pouvais travailler avec mes<br />
moyens. Le reste n’est que de la volonté et ça fait une immense différence à la fin.<br />
Tiens, Alexander, tu sais pourquoi le lapin court bien plus vite que le renard ?<br />
A. L : Aucune idée…<br />
T. L. : Parce qu’il joue sa vie, alors que le renard peut manger autre chose. L’un a une<br />
volonté plus grande que l’autre de courir. Si tu donnes tout sans retenue, que tu n’as<br />
pas de regrets, ça devrait bien se passer.
52<br />
Orlando PGA Show<br />
Texte de Benjamin Cadiou, à Orlando - Photo DR<br />
orLando,<br />
royaume de la démesure<br />
Le PGa merchandise Show d’orlando est le plus grand salon de golf au monde.<br />
un vrai spectacle à l’américaine, présentant toutes les nouveautés matériel qui peupleront bientôt<br />
les pro-shops de la terre entière.<br />
Pour planter le décor : la Floride fin janvier, 25° au mercure et un show<br />
totalement mégalo, 100 % consacré à l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> swing. Ce plus grand<br />
salon de golf au monde s’appelle le PGA Merchandise Show, et ça <strong>du</strong>re<br />
depuis 1954. Durant une petite semaine, plus de 40 000 professionnels <strong>du</strong> swing<br />
(enseignants, fabricants, commerciaux, médias) se regroupent à Orlando pour faire<br />
tourner un business pesant plusieurs milliards de dollars annuels.<br />
Pour le 60e anniversaire de l’événement, la fête démarre comme chaque année par<br />
une journée de tests de matériel. Cette « Demo Day » <strong>du</strong> mercredi regroupe près<br />
de deux cents marques de clubs, autour d’un immense practice circulaire, situé sur<br />
l’Orange County GC. Les petites firmes tentent d’exister, mais sont fatalement<br />
dans l’ombre des éléphants. Titleist, Callaway, Ping et Cobra détiennent la moitié<br />
des aires de test. Mais pour l’édition 2013, c’est Nike qui fait le gros <strong>du</strong> spectacle.<br />
Normal, quand on vient de faire signer Rory McIlroy pour une dizaine de millions<br />
de billets annuels, il vaut mieux que ça se sache. Pour tester le nouveau driver <strong>du</strong><br />
numéro 1 mondial, une bonne demi-heure d’attente sera même nécessaire !<br />
Il faudra finalement une journée entière pour faire le tour <strong>du</strong> practice et des<br />
exposants, la tête cramée par le soleil tropical et abrutie par les sonos crachant leur<br />
bonne techno de superette.<br />
Le lendemain, début <strong>du</strong> PGA Show à proprement parler. Le Convention Center<br />
d’Orlando est une sorte de sarcophage de béton de 650 000 m2, dont la moitié<br />
est consacrée cette semaine au golf. Une fois dedans, place à un bourdonnement<br />
permanent. Un brouhaha percé toutes les secondes par le claquement des balles<br />
frappées dans les simulateurs et dans le practice couvert. Sur 25 kilomètres d’allées,<br />
on trouve absolument tout ce qui peut servir à un golfeur. Tout, et n’importe quoi.<br />
Des tees préten<strong>du</strong>s incassables en passant par la voiturette Hummer, on déniche<br />
tout ce que les inventeurs <strong>du</strong> monde ont osé imaginer. Il faut voir leur tronche, à<br />
ces types venus parfois <strong>du</strong> bout de l’Arkansas, te tirant la manche pour que l’on<br />
teste leur putter à visée laser « révolutionnaire ». Toutes leurs économies y passent<br />
en brevets, mais aussi notamment dans la location d’un stand grand comme un<br />
garde-meuble. C’est le cas de Lamda, une marque de chaussures venue <strong>du</strong> Portugal.<br />
Cette petite marque lâchera plus de 5 000 dollars pour ses trois jours de salon. C’est<br />
environ mille fois moins que le leader mondial TaylorMade/Adidas, qui a réservé<br />
tout le fond <strong>du</strong> Convention Center. Mais si les moyens sont sans égal, l’objectif<br />
est le même : sé<strong>du</strong>ire les 38 millions de clients potentiels américains. Car sé<strong>du</strong>ire<br />
le Yankee, c’est conquérir ensuite le monde entier. D’où le gigantisme d’un salon<br />
rassemblant 80 nationalités.<br />
Difficile d’exister parmi mille marques représentées. Chacun a donc son astuce pour<br />
attirer l’attention. Si les grandes firmes peuvent se payer la présence de joueurs stars<br />
comme Ian Poulter ou Natalie Gulbis, les petites boîtes font avec leurs moyens. Une<br />
ou deux hôtesses au fort accent slave et options silicone, ça suffit souvent pour attirer<br />
le commercial venu en Floride pour garnir son catalogue de nouveautés. Interdit<br />
aux curieux, le PGA Show tente de résister par sa démesure à une crise économique<br />
tenace depuis 2008. Quatre jours à piétiner, discuter, tester et balancer à qui le veut<br />
bien des cartes de visite. Un salon hors <strong>du</strong> temps au pays de Mickey, qui a déjà pris<br />
date pour l’an prochain.<br />
money, money, money<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
jean-PhiLiPPe rodenBurGer, à Orlando<br />
Pour les petits ou gros exposants, un seul objectif : lancer au mieux la saison à venir. « Nous investissons<br />
beaucoup d’argent, c’est un événement très important pour nous. Toutes les plus grosses marques<br />
sont ici pour présenter leurs nouveautés. On rencontre des personnes qui viennent des États-Unis,<br />
de l’Australie ou de Chine », explique Richard Fryer, représentant de Footjoy Europe. Plus de 75 pays ont<br />
fait le déplacement en Floride, à la recherche des dernières nouveautés. « Pendant une semaine, Orlando est<br />
la capitale mondiale <strong>du</strong> golf. On se doit donc d’être ici pour échanger, discuter pour avoir des retours sur<br />
nos pro<strong>du</strong>its. C’est impensable de ne pas être là », raconte Neil Howie de Callaway <strong>Golf</strong>.<br />
« entre 2 et 5 miLLionS Pour tayLormade »<br />
Dans l’immensité <strong>du</strong> Convention Center, avoir une place au soleil peut coûter très cher. La palme revient<br />
sans conteste à TaylorMade. Depuis trois ans, la marque n’hésite pas à réquisitionner toute une aile <strong>du</strong><br />
salon. « Nous investissons entre 2 et 5 millions de dollars. C’est beaucoup d’argent mais c’est nécessaire.<br />
Cet événement nous permet, sur quatre jours, de rencontrer beaucoup de commerciaux mais aussi d’être<br />
en relation avec des médias qui viennent des quatre coins <strong>du</strong> globe. C’est un événement unique et c’est une<br />
chance d’être là », précise Benoît Vincent, ingénieur en chef chez TaylorMade.<br />
« un inveStiSSement StratéGique »<br />
Un peu plus loin dans les allées, les « petites marques » se partagent les miettes laissées par les géants.<br />
Les détails sont moins soignés, mais avec un budget au moins 200 fois inférieur aux leaders <strong>du</strong> marché,<br />
l’essentiel est d’exister. Dans la section textile, Thomas Ferre, un Français exilé à New York, tente de se<br />
faire connaître dans une in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> prêt à porter golfique déjà bien fournie. Sa marque : Tomi Otee. Son<br />
credo : les shorts et les polos écolos. « On n’a pas le budget de Nike ou TaylorMade, on investit entre 5 et<br />
10 000 dollars chaque année pour être ici. C’est un coût qu’il faut assumer mais il faut voir ça comme un<br />
investissement stratégique. Le golf est un marché où il faut être patient. Être au Show tous les ans nous<br />
permet d’enregistrer des commandes pour nos clients, mais aussi de nous faire connaître. »<br />
en hauSSe de 3 %<br />
Le Show est aussi un révélateur de la santé de l’in<strong>du</strong>strie golfique à l’échelle mondiale. Après des années un<br />
peu moroses entraînant une baisse de fréquentation <strong>du</strong> salon, on est reparti vers le haut. En 2013, ce sont<br />
plus de 43 000 professionnels qui se sont déplacés, soit une augmentation de 3 % par rapport à l’an passé.<br />
mars 2013
54<br />
Orlando PGA Show<br />
Dunedin (Floride), 1954. Le premier Salon <strong>du</strong> golf démarre<br />
sur le parking <strong>du</strong> golf local, en marge d’un tournoi d’hiver de<br />
la PGA. Des débuts bien humbles, mais un succès immédiat.<br />
Avec plus de 50 exposants inscrits pour l’édition 1957, les<br />
organisateurs <strong>du</strong> PGA Show ont loué une tente de cirque.<br />
Avant de se fixer définitivement à Orlando en 1985, le salon<br />
sillonnera la Floride, principalement à Palm Beach, Port Ste<br />
Lucie et même Miami.<br />
Le PGA Show sera « indoor » à partir de 1975.<br />
Texte de Benjamin Cadiou - Photos Copyright : PGA of America<br />
Le PGa Show,<br />
60 ans d’histoire<br />
Même à l’époque, on savait rendre son stand<br />
attractif. Par tous les moyens.<br />
Au départ réservé aux professionnels de l’in<strong>du</strong>strie<br />
de golf américain, le PGA s’est vite mondialisé.<br />
Près de 42 000 visiteurs accrédités en 2013,<br />
représentant 80 pays et un millier de marques.<br />
Les hôtesses.<br />
Une recette qui fonctionne depuis 1954.<br />
Le stand Acushnet, propriétaire de Titleist. Le<br />
géant américain a toujours été l’un des principaux<br />
animateurs <strong>du</strong> PGA Show.<br />
Avec un succès grandissant, le Show (ici en 1978)<br />
ne cesse de s’agrandir. Entre 1985 et 1996, la<br />
surface allouée au Convention Center d’Orlando<br />
quintuple, pour atteindre de nos jours les 650 000<br />
m2.<br />
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56<br />
Orlando PGA Show<br />
Propos recueillis par Benjamin CadioU – Envoyé spécial à Orlando (USA) - Photo DR<br />
RogeR Cleveland,<br />
l’orfèvre <strong>du</strong> golf<br />
Roger Cleveland a fondé les fameux clubs <strong>du</strong> même nom, à la fin des années 1970. Une première<br />
success-story dans l’art <strong>du</strong> club-making, suivi d’une autre, depuis 1996, chez Callaway. Rencontre avec<br />
un orfèvre <strong>du</strong> golf, dont les wedges ven<strong>du</strong>s par millions sauvent des pars depuis plus de trois décennies.<br />
<strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> : Roger, de quand date votre histoire d’amour<br />
avec le golf ?<br />
Roger Cleveland : Depuis mes 12 ans, donc pas mal de temps (il a 68 ans,<br />
ndlr) ! Mon père ne jouait pas, mais quelques-uns de ses amis m’ont initié au golf.<br />
J’ai rapidement progressé, au point de jouer régulièrement les championnats juniors<br />
des États-Unis. J’ai pu ainsi décrocher une bourse pour aller à l’université. Je me suis<br />
investi pleinement dans ce sport, tout au long de ma vie. J’ai été classé tout proche de<br />
zéro et aujourd’hui, mon handicap est de 8.<br />
et de quand date votre passion pour la création de clubs ?<br />
R. C. : En fait, dès mes débuts j’ai été passionné par le petit jeu, car j’avais <strong>du</strong> mal à<br />
toucher les greens en régulation. J’adorais apprendre à travailler la balle autour des<br />
greens et trouver les moyens de me sortir de toutes les situations. J’y passais des heures,<br />
car c’est tellement bénéfique. Avec mes quelques outils, je bricolais mes wedges, et j’ai<br />
peu à peu découvert ce qui marchait, ou non, avec ces clubs. J’ai appris ensuite à dessiner<br />
et concevoir des clubs, ce qui pour moi est comme un art. La forme de la tête, la symétrie,<br />
l’équilibre de l’engin. Puis vient la performance. Là, c’est de la science pure. Au final,<br />
je combine tout cela, pour créer un bel objet, inspirant confiance et qui fonctionne<br />
sur le terrain.<br />
Racontez-nous les premiers jours de la société Cleveland, en 1979.<br />
vous l’avez créée presque sans argent, paraît-il ?<br />
R. C. : (Il rit) Oui, comme pas mal d’autres affaires, nous sommes partis de rien !<br />
Je suis venu ici, au PGA Show d’Orlando, en 1981, pour présenter un de mes clubs.<br />
C’était une réplique <strong>du</strong> Calamity Jane, le putter utilisé autrefois par le grand Bobby<br />
Jones. Je voulais que le plus grand nombre puisse profiter d’un objet historique <strong>du</strong><br />
golf. Et en faisant le tour <strong>du</strong> salon et en examinant les pro<strong>du</strong>its des principaux<br />
concurrents, je me suis aperçu que leurs bois n’étaient pas au top. De retour en<br />
Californie, nous nous sommes donc mis à créer ce type d’engin. Je les ai présentés à<br />
des pros, qui les ont adorés. Puis sont venus au monde les fers et les wedges.<br />
vous semblez apprécier les wedges plus que tout autre club…<br />
R. C. : Le lob-wedge, notamment. C’est un club si personnel, l’un des trois que<br />
l’on utilise le plus pendant une partie. On se sert jusqu’à quatorze fois <strong>du</strong> driver, environ<br />
36 coups de putter, et puis il y a les clubs d’approche. À chaque green raté, ou presque,<br />
vous devez utiliser un wedge ! En moyenne, les pros touchent treize greens par tour,<br />
soit dix de plus que la grande majorité des amateurs. Cela signifie qu’il vous faudra<br />
chipper, wedger, ou sortir des bunkers très souvent. Voilà pourquoi il est capital de<br />
choisir les bons wedges, avec une bonne technique.<br />
Qu’avez vous ressenti, lors de la revente de Cleveland à Rossignol,<br />
en 1990 ?<br />
R. C. : Je voulais voir ma compagnie grandir. Et pour cela, il fallait <strong>du</strong> capital<br />
supplémentaire. J’ai donc rencontré les dirigeants de Rossignol, comme Claude Jantet<br />
avec qui cela s’est très bien passé. J’ai vraiment aimé ces années sous leur aile, en tant<br />
que consultant, et je ne regrette vraiment pas. Je suis juste un peu amer par ce qui<br />
s’est passé par la suite, avec une nouvelle direction qui m’a mis dehors, en 1995. Voilà<br />
pourquoi j’ai rejoint Callaway <strong>Golf</strong>, jusqu’à maintenant. Mais bon, j’aime toujours<br />
Cleveland et je leur souhaite tout le succès possible.<br />
Quelle est votre réaction, quand vous voyez un joueur utiliser l’une<br />
de vos créations ?<br />
R. C. : Je suis fier ! Forcément, j’aime tous les clubs que j’ai pu dessiner et voir<br />
quelqu’un réussir avec est un bel accomplissement.<br />
les wedges 588 vous ont ren<strong>du</strong> célèbre. mais est-ce votre chefd’œuvre<br />
?<br />
R. C. : Ces clubs ont eu un succès énorme, en effet. Leurs ancêtres ont très bien<br />
marché aussi, les 485. Les 588 avaient une tête plus grosse, ont été diffusés partout<br />
dans le monde et sont encore ven<strong>du</strong>s aujourd’hui. Pour Callaway, j’ai vraiment aimé<br />
les fers X-Forged et les wedges.<br />
Quand vous avez signé avec Callaway, était-ce juste pour dessiner<br />
des wedges ?<br />
R. C. : Non, je travaille sur tout type de clubs. Je suis particulièrement impliqué<br />
dans les fers. J’ai créé la série X, la première étant nommée X-12 en 1998. Nous avons<br />
désormais toute une équipe pour créer nos séries, auxquelles je collabore. Et bien sûr,<br />
la création de wedges me tient particulièrement à cœur.<br />
la série X-12 a été l’une des séries parmi les plus ven<strong>du</strong>es au monde.<br />
Racontez-nous…<br />
R. C. : Ces fers ont été mon tout premier projet chez Callaway, chez qui j’ai démarré<br />
en janvier 1996. Le but était de créer des clubs très tolérants, tout en gardant un<br />
aspect traditionnel. Nous avons donc affiné l’allure à l’adresse des précédents fers Big<br />
Bertha, pour les rendre plus maniables, tout en conservant la facilité de jeu. Jusqu’à<br />
maintenant, la famille « X » a beaucoup de succès, au fil des éditions. Pour 2013, nous<br />
sortons les séries X Hot, dont la face est conçue pour donner un maximum de vitesse.<br />
Car de nos jours, tout est question de distance.<br />
avec le temps, la tolérance des fers pour le golfeur moyen et<br />
débutant a augmenté. Pouvez-vous expliquer cette évolution ?<br />
R. C. : Pour la tolérance, tout vient de la répartition périmétrique des masses, dans<br />
la tête des fers. Les balles partant plus haut, plus facilement, nous avons ainsi pu<br />
baisser leur ouverture, pour plus de distance. Les progrès des manches sont à noter<br />
également, ils sont de plus en plus légers et performants.<br />
depuis trente ans, quelle a été la principale évolution dans les<br />
wedges ?<br />
R. C. : (Son regard s’illumine) Nos stries « Mack Daddy », sur nos anciens wedges<br />
Callaway. On pouvait donner tellement de spin, surtout avec le 60 ! Dommage que<br />
l’on ne puisse plus les pro<strong>du</strong>ire… Heureusement, les amateurs peuvent utiliser ces<br />
grosses stries jusqu’en 2024.<br />
il y a deux ans, ces stries, profondes et donnant facilement <strong>du</strong> spin,<br />
ont été interdites à la pro<strong>du</strong>ction et aux professionnels par le Royal<br />
and ancient et l’USga. Qu’est-ce que cette loi a changé ?<br />
R. C. : Les instances voulaient le retour <strong>du</strong> golf au « shot making » (la création de coups,<br />
la créativité, ndlr). Les cogneurs tapent si loin de nos jours, même depuis le rough. Au<br />
point que toucher les fairways n’avait même plus d’importance pour eux, car avec<br />
les stries profondes, on pouvait quand même donner <strong>du</strong> spin depuis les zones non<br />
ton<strong>du</strong>es. Et de toute façon, avec les drivers modernes, ils n’ont bien souvent que des<br />
petits fers à taper… En obligeant tous les golfeurs à toucher plus de fairways, vous<br />
renforcez la créativité, car les nouvelles stries sont moins performantes dans le rough.<br />
Les wedges moyens (52°, 54° et 56°) donnaient beaucoup trop de spin avec les<br />
anciennes stries, ce problème ne se pose désormais plus. Seuls les coups lobés sont un<br />
peu plus compliqués, puisque c’est là où l’on a le plus besoin d’effet rétro.<br />
57<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Parlons de Phil mickelson, le roi <strong>du</strong> petit jeu. Collaborez-vous<br />
ensemble, pour la création de wedges ?<br />
R. C. : Oui, d’autant qu’il habite très près de notre centre de test, à Carlsbad en<br />
Californie. Nous nous voyons donc souvent. Phil s’est récemment très investi dans la<br />
conception de nos nouveaux wedges, qui sortiront prochainement et seront dotés de<br />
toutes nouvelles stries. Il les a déjà testés et il les adore !<br />
est-il le meilleur joueur de l’histoire <strong>du</strong> golf, autour des greens ?<br />
R. C. : Phil est l’un d’entre eux, ça c’est sûr ! Je le place aux côtés de Seve Ballesteros,<br />
Sergio Garcia ou José Maria Olazabal. Ce sont des joueurs instinctifs, aux mains<br />
merveilleuses, avec un toucher extraordinaire.<br />
Mickelson ose tenter des chips comme personne d’autre. Souvenez-vous, sur le 15e<br />
trou <strong>du</strong> dernier Masters, le samedi. Un lob shot au bord <strong>du</strong> green à 13 mètres <strong>du</strong><br />
drapeau, il avait tapé un plein swing ! Sur un lie en pente, il avait utilisé un 64°, pour<br />
donner un maximum de spin et contrer le green qui descend vers l’eau. Pour ce genre<br />
de coups, personne n’a son habileté.<br />
Quelles sont les erreurs les plus courantes des amateurs pour<br />
composer leur attelage de wedges ?<br />
R. C. : Un matériel adapté est important, mais au petit jeu, tout est question de<br />
technique. Comme pour les autres compartiments <strong>du</strong> jeu, d’ailleurs. Vous devez<br />
absolument comprendre les coups, prenez donc des leçons ! Vos scores s’en ressentiront<br />
très vite. Pour le choix des clubs, déterminez avec votre pro l’ouverture de votre wedge<br />
le plus ouvert. Si vous n’êtes pas bon, n’allez pas au-delà d’un 58°, car vous ne serez<br />
pas capable de maîtriser un lob wedge (60° et plus, ndlr). Ensuite, prenez votre pitching<br />
wedge, ouvert à 45° environ. Cet écart de 13° entre ces deux clubs, divisez-le par deux,<br />
si vous voulez trois wedges dans le sac. Il faudra donc acheter un 52° pour combler<br />
l’écart. Et si vous voulez quatre wedges, divisez l’écart par trois : il vous faudra dans<br />
ce cas un 50° et un 54°.<br />
Une opinion sur le travail de Bob vokey, l’autre roi des clubs<br />
d’approche qui œuvre pour Titleist ?<br />
R. C. : (Il sourit) Nous sommes amis et j’apprécie son travail ! Nous avons une passion<br />
commune : le design de clubs de golf. Hormis les finitions, je pense que nos wedges<br />
sont assez similaires. Chez Callaway, nous avons forcément eu un peu de retard sur les<br />
wedges Cleveland et Titleist, mais nous sommes sur la bonne voie. Restez à l’écoute,<br />
nous allons bientôt bousculer tout cela !<br />
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Texte de Martin CouloMb - Photos DR<br />
Mizuno lanCE ses balles<br />
on connaissait les fers, les bois, les sacs et même les vêtements techniques de Mizuno.<br />
on savait la marque nippone désireuse de lancer en Europe ses balles déjà plébiscitées au Japon.<br />
C’est désormais chose faite.<br />
il y a presque un an, deux boîtes de balles nous étaient tombées presque par<br />
hasard dans les mains. L’une blanche et dorée, l’autre rouge et noire. Toutes<br />
deux couvertes d’ésotériques caractères japonais. Jusque-là, rien de proprement<br />
exceptionnel… Sauf que ces deux boîtes était frappées d’une marque qui, elle, était<br />
pour le coup vraiment inhabituelle sur de tels pro<strong>du</strong>its : Mizuno. L’as <strong>du</strong> fer forgé,<br />
l’équipementier <strong>du</strong> 3e meilleur joueur mondial Luke Donald allait donc enfin<br />
proposer au marché européen ses propres balles de golf.<br />
Déjà 8 ans D’expérience<br />
Question expérience dans la balle, Mizuno ne part pas de zéro, loin de là. Au Japon,<br />
marché logiquement gigantesque pour la firme nippone, jouer une balle estampillée<br />
<strong>du</strong> fameux « m » est devenu une habitude. Depuis 2005 et l’apparition de la première<br />
génération de balles MP, la volonté de la firme <strong>du</strong> soleil levant était avérée : « Nous<br />
avons cherché à constamment améliorer notre technologie autour de la balle pour<br />
proposer au marché européen un pro<strong>du</strong>it vraiment à part », explique Andy Kikidas,<br />
le « Tour operations manager » de la marque. « Nous voulions un pro<strong>du</strong>it qui<br />
réponde pleinement aux attentes des joueurs <strong>du</strong> Tour. Avec la MP-S, nous sommes<br />
unanimes sur le fait que nous avons cette balle. » Cette 3 pièces haut de gamme offre<br />
une trajectoire ten<strong>du</strong>e et un vol régulier. Mais c’est surtout autour et sur les greens<br />
que la MP-S risque d’étonner son monde. Avec une enveloppe en uréthane vraiment<br />
douce et élastique, cette balle Mizuno propose un toucher agréable et des réactions<br />
absolument saines sur les greens. La MP-S sera donc le fer de lance d’une gamme<br />
que Mizuno a souhaité élargie.<br />
2, 3 ou même 5 pièces !<br />
Ce sont bien trois modèles différents que la firme japonaise lance en ce début<br />
2013. Outre la MP-S, Mizuno propose la D201 et la JPX. La première est une balle<br />
2 pièces d’entrée de gamme. Une pelote qui va loin, très loin, mais qui reste tout de<br />
même maniable autour des greens. Évidemment, on ne lui demandera pas d’être<br />
aussi souple et complète qu’une MP-S, mais cette D201 saura sé<strong>du</strong>ire les joueurs en<br />
progression grâce en particulier à une technologie dite <strong>du</strong> « noyau croisé » : « Grâce<br />
à ce noyau on obtient une balle qui vole plus longtemps sans pour autant être d’une<br />
désagréable <strong>du</strong>reté », explique Kosuke Imamura, chef de pro<strong>du</strong>it balles de Mizuno<br />
Europe. « La D201 est vraiment longue mais reste douce, surtout quand les greens<br />
sont un peu plus tendres. »<br />
Souple, c’est sûrement l’adjectif qui sied le mieux à la dernière balle de la gamme<br />
Mizuno : la JPX. 5 pièces pour un pro<strong>du</strong>it vraiment polyvalent qui combine distance<br />
maximale et toucher presque aussi bon que la MP-S. La JPX est un compromis idéal<br />
pour qui recherche la quadrature <strong>du</strong> cercle : toucher, contrôle et distance.<br />
Toutes ces balles seront disponibles courant mars au prix de 26 euros la douzaine<br />
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Texte de martin coulomb - Photos Titleist DR<br />
Le best-seLLer reVisité<br />
les nouvelles Pro V1 de titleist débarquent en ce début d’année.<br />
<strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> a pu tester cette évolution de la balle la plus ven<strong>du</strong>e au monde.<br />
l’histoire de la mythique Pro V1 a véritablement commencé en 1932 par un putt<br />
raté et un pari per<strong>du</strong>. Phil Young, plus léger malgré lui de quelques dollars,<br />
était un golfeur comme les autres. À la petite différence près qu’il était aussi le<br />
co-fondateur depuis une dizaine d’années d’une société <strong>du</strong> Massachusetts spécialisée<br />
dans la fabrication de balles de golf (Acushnet). L’Américain décidait, fou de rage, de<br />
comprendre pourquoi le putt qu’il croyait pourtant parfaitement frappé avait dévié de<br />
sa ligne sans raison. Pas la faute <strong>du</strong> green, pas la faute <strong>du</strong> joueur, la balle allait être au<br />
centre de la recherche. Un petit tour chez un ami dentiste et, pour la première fois de<br />
l’histoire, une balle est passée au sens propre aux rayons X. Un noyau irrégulier était<br />
pointé <strong>du</strong> doigt pour justifier le pari per<strong>du</strong>. Quelques dollars en moins qui allaient en<br />
appeler bien d’autres. Trois ans plus tard sortait la première Titleist.<br />
Au cœur <strong>du</strong> noyAu<br />
Novembre 2012, Abu Dhabi. Près de 77 années de recherches plus tard, une boîte<br />
blanche, vierge de toute inscription, fait l’objet de toutes les attentions d’un groupe<br />
restreint. Dans l’écrin immaculé se cache la toute dernière évolution de la balle de golf<br />
la plus ven<strong>du</strong>e au monde : la Pro V1. Après des mois de tests auprès des joueurs sous<br />
contrat avec la firme, le millésime 2013 de la V1 et de sa sœur V1x est prêt pour un test<br />
grandeur nature. À première vue, les différences avec la précédente version ne sont<br />
pas flagrantes. Si ce n’est le nouveau marquage gris clair et la peinture qui paraît plus<br />
intégrée aux alvéoles, rien ou presque n’indique une balle radicalement différente.<br />
D’autant que révolutionner une balle qui a déjà secoué la planète golf depuis plus de<br />
dix ans n’est pas chose aisée.<br />
C’est donc à l’intérieur que se passe l’évolution, là même où tout avait commencé<br />
près de quatre-vingts ans plus tôt : vers le noyau. Car c’est dans cette pièce maîtresse<br />
que se joue l’essentiel. C’est le cœur de la balle qui la rend plus ou moins souple et<br />
lui permet ou non de jaillir rapidement de la tête de club. Pour la nouvelle V1, c’est<br />
un tout nouveau procédé de fabrication (le ZG process pour les fétichistes <strong>du</strong> détail)<br />
qui a été mis au point. Objectif : rendre le noyau des millions de balles pro<strong>du</strong>ites le<br />
plus consistant possible <strong>du</strong> centre à la périphérie. Plus ce noyau sera d’une densité<br />
homogène et plus les performances des balles elles-mêmes le seront. Sur le papier, la<br />
démonstration est irréfutable. Qu’en est-il sur le terrain ?<br />
LA vérité <strong>du</strong> terrAin<br />
Pour apprécier à sa juste valeur une nouvelle balle, encore faut-il savoir ce qu’on<br />
recherche à la base dans une balle. C’est tout l’enjeu <strong>du</strong> premier test que les responsables<br />
de Titleist ont mis en place sur les fairways manucurés <strong>du</strong> Saadiyat <strong>Golf</strong> Club à Abu<br />
Dhabi. Car tester une nouvelle balle, ce n’est pas seulement frapper de gros drives<br />
bien sentis ou putter quelques instants histoire de sentir un brin de toucher. C’est un<br />
processus bien plus complet qui demande un certain temps.<br />
Tout commence autour des greens, là où les véritables différences se font sentir. C’est<br />
ici que les balles prennent toutes leurs saveurs. En chippant, en jouant sur les effets<br />
wedges en main, on apprécie rapidement le toucher encore adouci de la nouvelle V1 et<br />
son caractère toujours aussi « nerveux » dès le plancher des vaches retrouvé. La V1x,<br />
qui reste un petit peu moins molle au toucher, garde à peu de choses près les mêmes<br />
qualités que sa précédente version (peut-être un vol de balle légèrement plus bas sur<br />
certains chips et un son un peu plus mat… mais là on chipote). C’est davantage<br />
sur le parcours que cette balle 4 pièces dévoile ses nouveaux atouts : une trajectoire<br />
plus pénétrante, toujours globalement plus haute que sa sœur V1, mais qui offre une<br />
parabole plus allongée. Les drives et longs fers partent de façon plus pénétrante tout<br />
en gardant longtemps les airs. La X 2013 est <strong>du</strong> coup toujours aussi longue, mais reste<br />
bien plus contrôlable que son aînée dans le vent. Les différences entre les anciennes et<br />
les nouvelles V1 et V1x sont d’ailleurs bien plus flagrantes pour des vitesses de sortie<br />
de balles et donc des swings modestes. La V1, toujours construite en 3 pièces, prend<br />
un peu moins les effets sur des coups longs, tout en gardant sa souplesse en dessous<br />
de 100 mètres. Elle vole <strong>du</strong> même coup un peu moins haut de façon globale que sa<br />
précédente version. Là aussi, le contrôle dans le vent n’en est qu’amélioré.<br />
Pas de grosse révolution donc pour ce futur best-seller. Les nouvelles Pro V1 2013<br />
offrent toujours des performances haut de gamme qui deviennent même accessibles<br />
aux swings les plus lents. Plus besoin d’être un cador à un chiffre pour profiter<br />
des atouts de ces balles haut de gamme (disponibles courant mars pour 60 euros<br />
la douzaine). Ces nouvelles V1 sont un peu moins sujettes aux accrocs grâce à un<br />
nouveau procédé de peinture et à une enveloppe plus solide. Encore faut-il les garder<br />
suffisamment longtemps en jeu pour s’en rendre compte.<br />
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V A L
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Le sac de l’oncle Ben<br />
Texte de Benjamin Cadiou<br />
Covert<br />
Le Covert a fait l’événement<br />
lors de la demo day <strong>du</strong> PGA.<br />
Trente minutes d’attente pour<br />
tester le nouveau driver de<br />
Rory McIlroy, tout rouge et<br />
doté d’une étonnante cavité<br />
arrière. Si l’allure <strong>du</strong> dessous est<br />
surprenante, le look à l’adresse reste<br />
très traditionnel et rassurant.<br />
Question performance, sa face est<br />
vraiment puissante, avec un toucher très<br />
ferme. La version pro, de tête plus petite et plus<br />
sombre, est une vraie réussite.<br />
PriX : 299,95 e<br />
(399,95 e pour la version Tour)<br />
913H<br />
La gamme star 913 existe également<br />
en hybrides. Avec un toucher et<br />
un son plus mats que les drivers, ces<br />
913H ont une tête en acier au centre de<br />
gravité abaissé. Donnant des trajectoires<br />
relativement ten<strong>du</strong>es, ces clubs utilitaires<br />
sé<strong>du</strong>iront les meilleurs d’entre nous.<br />
Disponibles en lofts 17°, 19°, 21°, 24° et 27°,<br />
ils sont également disponibles en version<br />
plus maniable, nommée « low spin ».<br />
PriX : à partir de 249 e<br />
mP-H4<br />
Si les longs fers vous sont trop<br />
<strong>du</strong>rs à taper et que le look rustique<br />
des hybrides ne vous sied guère,<br />
tentez les MP-H4. Ces fers de<br />
« remplacement » gardent une<br />
apparence et une précision dignes<br />
des lames, avec une vraie tolérance.<br />
Disponibles en fers 2, 3, 4 et 5, ces<br />
clubs forgés peuvent s’associer à<br />
n’importe quelle autre série Mizuno.<br />
PriX : 150 e<br />
Spécial pGa Show d’orlando 2013<br />
Biom Zero<br />
Toutes les marques de chaussures ont rejoint le filon ultraléger lancé par Ecco. La marque<br />
danoise lance pour 2013 la Biom Zero qui, avec ses 280 grammes, est certainement la plus<br />
légère <strong>du</strong> marché. Gros point fort, le caractère anatomique <strong>du</strong> soulier, permettant de bien s’y<br />
sentir dès la première utilisation. Son cuir est facile à nettoyer, un détail important, surtout<br />
quand on choisit le modèle blanc.<br />
PriX : 160 e, également disponibles en noir<br />
miura Km-007<br />
Miura est connu pour pro<strong>du</strong>ire les meilleurs fers forgés au monde, pour<br />
le compte des plus grandes firmes. La marque japonaise travaille<br />
aussi pour son compte, avec notamment ce putter à la finition<br />
haut de gamme. Le KM-007 est forgé en acier-carbone, un maillet<br />
au toucher plutôt doux, doté d’une face striée pour une<br />
meilleure roule de balle.<br />
PriX : 430 e<br />
X Hot<br />
adams<br />
Adams est connu pour fournir les meilleurs<br />
hybrides <strong>du</strong> PGA Tour. Depuis son rachat par le géant<br />
TaylorMade/Adidas l’an dernier, la petite boîte américaine<br />
a changé de division. La preuve avec cet excellent driver<br />
SpeedLine Super LS qui nous a vraiment charmés à Orlando. De<br />
teinte blanc-ivoire (comme chez Taylor !), ce bois possède l’un des plus<br />
larges sweet-spots <strong>du</strong> marché et confirme les nets progrès en termes<br />
de design. Son système d’ajustement <strong>du</strong> loft, par clé, permet également<br />
d’allonger ou rétrécir le manche d’un demi-pouce.<br />
PriX : 299,99 e<br />
Pour envoyer<br />
facilement de grosses<br />
châtaignes, le X Hot est idéal. Le driver de Callaway mise<br />
tout sur une vitesse de balle maximale, avec une très bonne<br />
tolérance. Sa face à épaisseur variable transfère un maximum<br />
d’énergie, alors que l’angle de face est modifiable en un coup de<br />
clé (square, fermé ou ouvert). Un lance-missile pour tous, utilisé<br />
par Gary Woodland et Luke List, deux des plus<br />
longs frappeurs <strong>du</strong> PGA Tour.<br />
PriX : 329 e, en version standard et pro<br />
Balle X-Hot<br />
Deux nouvelles balles 3 pièces chez Callaway, les HEX-Hot et HEX-Hot<br />
Pro. La première est destinée aux joueurs moyens, favorisant la distance<br />
avec un toucher correct. La seconde, pour les index à un chiffre, a une<br />
enveloppe plus douce et sera plus performante sur et autour des greens.<br />
Un <strong>du</strong>o doté d’alvéoles aérodynamiques, leur conférant une trajectoire<br />
pénétrante au driving. Sortie courant printemps 2013.<br />
PriX : non communiqué<br />
KomPerdell lime<br />
Alors que la mode est aux drivers blancs, Komperdell a osé le vert fluo<br />
pour son nouveau driver. Une tête en titane 440 cc qui ne passera pas<br />
inaperçue.<br />
PriX : à partir de 229,95 e<br />
letHal<br />
Troisième génération de la Penta, la balle 5 pièces conçue par<br />
TaylorMade. Ce projectile s’appelle désormais Lethal et il est vraiment<br />
mortel ! Doté de 332 alvéoles au design redessiné, son vol de balle a<br />
gagné en constance. Le toucher s’est également adouci par rapport à la<br />
précédente version, tandis que la flèche d’alignement a également un<br />
nouveau look. Une balle pour les bons, jouée depuis septembre dernier<br />
par Justin Rose, avec tout le succès que l’on connaît.<br />
PriX : 55 e la douzaine<br />
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ultralégères appliquent le principe « construction minimale, sensation<br />
maximale ». Conçues pour placer le pied au plus près <strong>du</strong> sol, elles<br />
permettent de mieux appréhender le relief <strong>du</strong> terrain, sans négliger la<br />
stabilité. Fabriquées en cuir Pittards imperméable, ces FootJoy disposent<br />
d’un grand choix de couleurs et sont à la vente avec ou sans crampons.<br />
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Bruxelles/Brussel<br />
Dublin<br />
's-Gravenhage<br />
Utrecht<br />
Eindhoven<br />
Rotterdam<br />
Antwerpen<br />
Charleroi<br />
Lju<br />
København<br />
(Copenhague)<br />
Oslo<br />
Göteborg<br />
Malmö<br />
Bergen<br />
Exeter<br />
Southampton Portsmouth<br />
Brighton<br />
Plymouth<br />
Cardi<br />
Oxford<br />
Ipswich<br />
Cambridge<br />
Norwich<br />
Northampton<br />
Bristol<br />
Nottingham<br />
Blackpool<br />
Liverpool<br />
Leeds<br />
Sheeld<br />
Middlesbrough<br />
Newcastle Sunderland<br />
Belfast<br />
Aberdeen<br />
Edinburgh<br />
Glasgow<br />
Tanger<br />
Fès<br />
Meknès<br />
Oujda<br />
Kénitra<br />
Oran Constantine<br />
Sidi<br />
Bel Abbès<br />
Batna<br />
Sétif<br />
Blida<br />
Tizi<br />
Ouzou<br />
Annaba<br />
WALES<br />
SCOTLAND<br />
NORTHERN<br />
IRELAND<br />
E N G L A N D<br />
MAROC<br />
ALGERIE<br />
NORVEGE<br />
TUNISIE<br />
VATICAN<br />
SAINT-MARIN<br />
MONACO<br />
ANDORRE<br />
ESPAGNE<br />
FRANCE<br />
PORTUGAL<br />
IRLANDE<br />
SUISSE<br />
LIECHTENSTEIN<br />
BELGIQUE<br />
LUX.<br />
ALLEMAGNE<br />
PAYS-BAS<br />
DANEMARK<br />
ROYAUME-UNI<br />
1<br />
2<br />
48<br />
3<br />
4<br />
5<br />
6<br />
7<br />
8<br />
44<br />
45<br />
46<br />
49<br />
50<br />
51<br />
52<br />
53<br />
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55<br />
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65<br />
66<br />
67<br />
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89<br />
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95<br />
98<br />
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100<br />
109<br />
110<br />
111<br />
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113<br />
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116<br />
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101<br />
118<br />
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121<br />
122<br />
124<br />
125<br />
126<br />
123 120<br />
102<br />
103<br />
105 106<br />
107<br />
108<br />
104<br />
96<br />
97<br />
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94<br />
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82 83<br />
84<br />
87<br />
88<br />
85 86<br />
71<br />
56<br />
58<br />
59<br />
60<br />
61<br />
62<br />
63<br />
47<br />
9<br />
10<br />
12<br />
13<br />
14<br />
16<br />
17<br />
18<br />
19<br />
20<br />
21<br />
22<br />
23<br />
24<br />
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26 27<br />
28<br />
29<br />
15 11<br />
30 31<br />
37 40<br />
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32<br />
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36<br />
+<br />
=
66<br />
adizero<br />
Le sac de l’oncle Ben<br />
Texte de Benjamin Cadiou<br />
r1<br />
Chaque année, TaylorMade repousse<br />
plus loin les limites des drivers<br />
ajustables. Comme pour l’ancien<br />
R11S, le nouveau R1 propose toujours<br />
des poids amovibles, un angle de face<br />
modifiable et un loft mo<strong>du</strong>lable. Même<br />
système à clé, mais avec plus de possibilités,<br />
puisque douze ouvertures sont désormais au<br />
choix (de 8° à 12°), avec sept angles de face.<br />
Avec un centre de gravité déplacé vers la face,<br />
le taux de spin <strong>du</strong> R1 affiche un réel progrès<br />
par rapport à ses prédécesseurs. Nouveau look<br />
également, avec un design moderne placé sur le<br />
capot, aidant à s’aligner correctement.<br />
PriX : 499 e (599 e en version TP)<br />
d100<br />
Le D100 est le nouveau driver de Wilson.<br />
Une babatte polyvalente qui plaira à tous<br />
les niveaux de jeu. Facile à jouer, donnant<br />
des trajectoires hautes, elle joue sur l’idée<br />
de l’ultraléger avec seulement 269 grammes<br />
de poids total. Doté de l’excellent shaft<br />
Matrix Ozik, cette perle de titane noire<br />
affiche un rapport qualité/prix imbattable.<br />
PriX : 260 e<br />
Adidas revendique la chaussure de golf la plus légère <strong>du</strong> marché.<br />
Cette Adizero pèse en effet 301 grammes, soit environ deux fois<br />
moins qu’un modèle haut de gamme de la concurrence. Au look<br />
digne des pelouses de Ligue 1, ces souliers ont une forme épousant<br />
au maximum le pied, justement pour alléger la somme de matériaux<br />
utilisés. Déjà adoptées par Sergio Garcia, elles seront également<br />
disponibles en noir pour les amateurs de sobriété. Deux ans<br />
d’imperméabilité garantis.<br />
PriX : 179 e<br />
Spécial pGa Show d’orlando 2013<br />
sCottsdale tr<br />
Pas de bon PGA Show<br />
sans de bons nouveaux<br />
putters Ping. Les Scottsdale<br />
TR (comme True Roll)<br />
bénéficient d’un insert en<br />
aluminium, strié à épaisseur<br />
variable pour une vitesse<br />
de balle identique, quelle<br />
que soit la zone d’impact.<br />
Ven<strong>du</strong>s dans douze modèles<br />
différents, dont l’excellent<br />
Piper-C.<br />
PriX : à partir de 169 e<br />
oakley CarBon<br />
Nouvelle chaussure chez Oakley, en cuir à l’imperméabilité garantie deux ans.<br />
Semelle absorbante des chocs et bonne résistance à l’abrasion, voilà les deux<br />
principales qualités de ces Carbon Pro, disponibles en cinq coloris.<br />
PriX : 200 e<br />
Quatre Couleurs<br />
Versa<br />
Odyssey place 2013 sous le signe <strong>du</strong> contraste.<br />
Mélangeant le blanc et le noir dans la tête de ses<br />
nouveaux putters, le géant américain rend la tête<br />
de club plus visible, mettant en valeur les repères<br />
d’alignement. Ces engins sont disponibles en sept<br />
modèles, chacun disponible en noir/blanc et<br />
blanc/noir. Phil Mickelson a déjà été sé<strong>du</strong>it.<br />
PriX : à partir de 179 e<br />
G25<br />
Ping exploite à fond<br />
le filon des têtes<br />
noires, faciles à jouer et<br />
puissantes. Ressemblant<br />
aux précédents i20 et Anser,<br />
ce G25 a une tête légèrement<br />
redessinée, avec une face plus<br />
allongée. Progrès net donc en<br />
matière de tolérance, tandis que la<br />
puissance semble améliorée grâce au<br />
taux de spin abaissé. L’ajustement<br />
est simplifié au maximum, il est<br />
toujours possible d’abaisser ou<br />
d’augmenter le loft d’un demi-degré.<br />
Une babatte montée sur le shaft<br />
TFC 189 D, équilibré spécialement<br />
pour cette grosse bête sombre.<br />
PriX : 379 e<br />
Pour février 2013, Cobra lance deux nouveaux drivers, disponibles en quatre<br />
couleurs. Les AMP Cell et AMP Cell Pro existent donc en argent, rouge, bleu et<br />
orange, pour un choix unique sur le marché. La technologie MyFly permet quant à<br />
elle de personnaliser la trajectoire, avec six lofts réglables par clé. Gros point fort, la<br />
face <strong>du</strong> driver se règle en position square d’elle-même, tout en laissant une marge de<br />
manœuvre, si l’on veut un angle de tête ouvert ou fermé.<br />
PriX : 269 e (version avec offset), 299 e (AMP Cell) et 349 e (Cell Pro)
68<br />
Le sac de l’oncle Ben<br />
Texte de Benjamin Cadiou<br />
588 Rtg<br />
Nouveau wedge Cleveland, dans l’excellente série 588.<br />
Les 588 RTG sont forgés, offrant un look fin et un<br />
toucher pur, si toutefois vous centrez la balle sur vos<br />
coups d’approche… Son bounce à double cambrure le<br />
rend efficace, à la fois dans le sable et sur herbe, tout en<br />
permettant d’ouvrir la face si besoin. Disponible en lofts<br />
52°, 60°, 62° et 64°, dans une finition Oil Quench qui<br />
tendra à s’oxyder au fil des mois.<br />
PRiX : 139 e<br />
touR CaRt Bag<br />
Un sac en cuir 10 pouces, pour<br />
ressembler aux joueurs <strong>du</strong> Tour<br />
de chez Cleveland.<br />
PRiX : 199 e<br />
Spécial pGa Show d’orlando 2013<br />
Z staR XV<br />
XL Custom<br />
Pour nous, c’est le meilleur driver<br />
sorti à Orlando. Ce Classic XL<br />
Custom est beau (inspiration<br />
rétro-persimon), puissant et<br />
perfectionné : angle de face<br />
ajustable de 2,25° ouvert<br />
à 2,25° fermé ; et poids<br />
amovible de 3 gr ou 11 gr.<br />
Par rapport au Classic<br />
de l’an dernier, un gros<br />
progrès en tolérance grâce<br />
à une face élargie et à<br />
épaisseur variable. Le choix<br />
est laissé sur trois shafts<br />
(Ozik, Miyazaki et Fubuki),<br />
pour respectivement un vol<br />
bas, moyen ou pénétrant. On<br />
a également adoré son toucher<br />
et le son à l’impact. Également<br />
disponible en version non<br />
ajustable, un peu plus tolérant.<br />
PRiX : de 269 à 329 e<br />
Les balles haut de gamme de Srixon concurrencent réellement leurs<br />
concurrents. La Z Star XV est une 4 pièces, avec une enveloppe annoncée<br />
comme la plus fine et la plus douce <strong>du</strong> marché. Pour les bons joueurs au swing<br />
rapide (plus de 100 mph), sa trajectoire sera idéalement pénétrante, avec un<br />
toucher sympa sur et autour des greens. Plus stable dans le vent que son aînée,<br />
elle mérite vraiment d’être testée.<br />
PRiX : 49,99 e la douzaine. Disponible en blanc et en jaune<br />
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Dans l’ordre : Al Maaden, Amelkiss,<br />
Assoufid, Royal, Samanah<br />
Classement enseignants<br />
1. Benjamin Nicolay 41 41 34 39 35 190<br />
2. Bertrand Cornut 37 41 36 38 36 188<br />
Frédéric Cupillard 34 40 39 38 37 188<br />
4. Sébastien Delagrange 35 40 35 39 37 186<br />
Jérôme Forestier 40 40 37 33 36 186<br />
6. Frédéric Dauchez 34 44 32 35 39 184<br />
Sébastien Vandooren 39 38 36 35 36 184<br />
8. Raphaël Eyraud 37 38 35 38 35 183<br />
Arnaud Verhaeghe 39 31 36 41 36 183<br />
10. Philippe Uranga 38 37 39 37 31 182<br />
Classements enseignantes<br />
1. Élisabeth Quelhas 38 38 30 38 38 182<br />
2. Caroline Viellard 37 40 35 32 34 178<br />
3. Cathy Lespinasse 40 35 28 41 31 175<br />
Classement Seniors<br />
1. Vincent Etchevers 44 36 38 33 33 184<br />
2. Philippe Dugeny 39 35 35 39 34 182<br />
3. Philippe Heugas 39 32 38 38 30 177<br />
Classement équipes brut<br />
1. Vincent Etchevers/Émile Borg 3,3 44 41 40 42 38 205<br />
2. Jérôme Forestier/Fabrice Leone 5,3 40 44 39 38 41 202<br />
3. Bertrand Cornut/Antoine Longeville 2,4 40 43 37 40 41 201<br />
Classement équipes net<br />
1. Caroline Viellard/Zineb Hila 28,4 48 45 41 47 44 225<br />
2. Stéphane Chauffour/Raphaël Vuitton 9,7 46 43 45 44 42 220<br />
3. Matthieu Lagneau/Pierre Le Lay 17,5 46 40 37 48 48 219<br />
Enseignement<br />
Texte de arnaud tillous - Photo DR<br />
lE triPlé pour Nicolay<br />
déjà vainqueur de l’épreuve en 2010 et 2012, Benjamin nicolay s’est imposé pour la troisième fois dans<br />
le Championnat de France Peugeot des Enseignants à Marrakech. seulement sixième avant le dernier tour,<br />
le tenant <strong>du</strong> titre est venu coiffer tout le monde à al Maaden et affiche ses ambitions. Preuve <strong>du</strong> niveau relevé<br />
d’une épreuve où les amateurs se régalent à jouer en alliance avec les pros.<br />
résultats<br />
C’était l’été à Marrakech début février. Il a fait entre 28 et 30° toute la semaine. Le Championnat<br />
de France Peugeot des Enseignants s’est disputé dans des conditions idylliques alors que l’hiver<br />
enveloppait l’hexagone. Les 152 pros présents et leurs amateurs – l’épreuve se dispute en alliance –<br />
ont donc connu une nouvelle fois une semaine de rêve. Cinq parcours figuraient au programme pour cinq<br />
tours de compétition comme l’année dernière : le Royal, Al Maaden, Samanah, Amelkiss. Et si certains<br />
déploraient l’absence de la Palmeraie dans la rotation, la découverte <strong>du</strong> nouveau parcours d’Assoufid les a<br />
comblés. Car c’est un honneur et un privilège de pouvoir jouer ce parcours non encore ouvert au public. Le<br />
dernier né des golfs de Marrakech est une splendeur, tout en dénivelé, au milieu des oliviers. À découvrir<br />
absolument le jour où il sera ouvert. On parle <strong>du</strong> mois d’avril.<br />
« la BonnE PériodE Pour lEs Pros »<br />
Une semaine réussie qui comblait évidemment son organisateur Bernard Pascassio : « Jouer dans ces<br />
conditions-là à cette période de l’année, c’est toujours le rêve. Les golfs étaient plutôt mieux entretenus que<br />
d’habitude. On a fait le plein comme toujours et l’ambiance est toujours aussi sympa. Le succès de cette<br />
épreuve, c’est la date puisque les enseignants n’ont rien à faire en France où on ne peut pas jouer. Et le niveau<br />
de jeu est excellent avec un vainqueur à -10 et plus d’une dizaine de joueurs sous le par. » La formule des<br />
cinq jours et la date seront évidemment recon<strong>du</strong>ites l’an prochain. Seul changement, l’épreuve ne s’appellera<br />
plus Championnat de France puisque la PGA veut reprendre le nom pour organiser l’épreuve en France,<br />
probablement l’été. Une décision qui n’inquiète pas Bernard Pascassio pour autant : « Le nom va changer<br />
mais pas l’épreuve. On va s’appeler Internationaux Peugeot ou Internationaux de France, on verra. Ça<br />
marche, on ne va pas changer quelque chose qui fonctionne. Je vais juste peut-être ré<strong>du</strong>ire de 150 à 120<br />
équipes pour faire quelque chose de plus qualitatif. Sinon, j’ai pensé changer d’endroit pour le faire dans le<br />
sud de l’Espagne mais on ne peut pas être mieux qu’à Marrakech, surtout avec cet hôtel situé à deux pas de<br />
la médina. Et puis les golfs sont bien, on joue avec des caddies. Dans l’ensemble, les gens sont contents. »<br />
oBjECtiF CartEs<br />
Le plus heureux était Benjamin Nicolay, vainqueur de l’épreuve pour la 3e fois en quatre ans. Un vainqueur<br />
satisfait et surpris car il n’était que sixième à l’entame <strong>du</strong> dernier tour : « Heureusement qu’il y a eu cinq tours.<br />
C’était un peu moins facile que l’an dernier. J’avais cinq points de retard avant le dernier jour et les autres<br />
m’ont un peu aidé. Je savais qu’avec un bon score, ça pouvait le faire. Mais je pensais que mon -5 <strong>du</strong> dernier<br />
tour m’offrait le podium, pas mieux. C’était une belle surprise. » Au-delà <strong>du</strong> fait de garder sa couronne et <strong>du</strong><br />
titre de champion de France, Benjamin Nicolay était également satisfait des opportunités que ce succès va lui<br />
offrir. Et voit plus loin : « Je vais pouvoir jouer le Grand Prix PGA Schweppes en avril et les Championnats<br />
d’Europe indivi<strong>du</strong>els et par équipes. Et j’aimerais bien disputer les cartes européennes bientôt. Je vais déjà<br />
jouer les qualifs de l’US Open et de l’Open de France. Et je ferai un bilan cet été pour décider de la suite de la<br />
saison. » Un beau vainqueur pour une épreuve qui n’a pas fini de ravir tous ses participants.<br />
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72<br />
Evénement<br />
Texte de pierre foare - Photo DR<br />
Fier comme Un coq<br />
Le Salon <strong>du</strong> golf est l’événement incontournable qui marque le coup d’envoi de la saison.<br />
pour sa septième édition, <strong>du</strong> 22 au 24 mars prochain, les organisateurs pourront compter sur le retour<br />
des équipementiers. et l’entrée sera gratuite pour les licenciés...<br />
Marc Assous n’a pas esquivé la question : « Oui, le secteur <strong>du</strong> golf est<br />
touché par la crise. Bien sûr. Mais il y aura toujours des golfeurs. » Le<br />
promoteur <strong>du</strong> Salon <strong>du</strong> golf est sans doute moins euphorique que les<br />
années précédentes, mais conserve sa verve : « Notre salon lance en quelque sorte la<br />
saison de golf. C’est devenu un point de repère, atten<strong>du</strong> par beaucoup de personnes,<br />
amateurs et professionnels. » Deux temps forts marqueront cette septième édition :<br />
le retour des équipementiers historiques et l’accès gratuit au salon pour tous les<br />
licenciés de la FFG. Avec près de 30 000 visiteurs en 2012, l’événement de la rentrée<br />
se positionne comme un salon de premier plan : « Nous sommes leaders sur le<br />
continent. Nous sommes un peu l’équivalent d’Orlando en Europe. »<br />
TiTLeiST et Ping de retour<br />
Car l’organisateur a profité de la crise pour réaliser un joli coup : s’assurer la présence<br />
de Titleist. « L’an dernier, il n’y avait que Cobra et Puma. Les équipementiers<br />
historiques avaient besoin de retrouver de la visibilité et se sont manifestés. Tout le<br />
monde est de retour. Titleist aura donc un stand et présentera ses nouveautés. C’est<br />
le baromètre <strong>du</strong> marché. » Un autre géant <strong>du</strong> golf, Ping, sera également présent. De<br />
quoi faire monter un peu la pression. Les années précédentes, les équipementiers<br />
historiques hésitaient à partager l’affiche avec des marques moins prestigieuses.<br />
Marc Assous a tranché. Les visiteurs devraient être les premiers bénéficiaires de ce<br />
retour, avec des tests d’une grande qualité.<br />
Un SaLon graTUiT Pour les licenciés<br />
Justement, les organisateurs <strong>du</strong> Salon <strong>du</strong> golf n’ont qu’une idée en tête : avoir un<br />
public de passionnés, et pour cela, il faut le bichonner : « Nous offrirons un cadeau<br />
à chaque entrée. Sur les différents stands, il y aura pas mal de lots à remporter.<br />
C’est comme ça. C’est notre philosophie. » Et pour s’assurer la présence des golfeurs<br />
venus de toute la France, Marc Assous a trouvé une astuce : « Cette année, l’entrée<br />
sera totalement gratuite pour tous les détenteurs de la licence 2013 de la Fédération<br />
française de golf. Elle nous a soutenus dans cette initiative. C’est l’une des grandes<br />
nouveautés de cette 7e édition. » C’est un moyen de s’assurer la présence d’un public<br />
de connaisseurs, voire un peu plus... « Ce sont des passionnés. Des visiteurs sont<br />
aussi des acheteurs potentiels. »<br />
La pga crée le lien<br />
Eux aussi sont passionnés : les membres de PGA France. Ils seront une nouvelle<br />
fois présents sur le salon, en tant que partenaire principal. Pourtant, selon Éric<br />
Douennelle, le président de l’association des pros français, l’objectif a changé : « Au<br />
début de l’aventure, nous étions venus pour nous faire connaître. Mais aujourd’hui,<br />
la politique <strong>du</strong> salon fait que nous avons la possibilité d’échanger avec le monde<br />
amateur, d’aller à sa rencontre. » L’association des professionnels français a créé<br />
voici deux ans le « Club PGA », une sorte de passerelle entre le monde amateur<br />
et le monde pro : « La crise touche aussi les enseignants et nous avons besoin de<br />
ce dialogue, de retrouver <strong>du</strong> lien avec nos élèves. » De fait, un adhérent pourra<br />
participer à la PGA Cup, l’une des plus grandes compétitions amateurs en France,<br />
améliorer son index grâce à un parcours accompagné ou encore recevoir quatre<br />
exemplaires de Practice, un magazine de golf axé sur la technique. « En temps de<br />
crise, tout le monde doit s’impliquer davantage. » Sur le salon, le putting green sera<br />
donc animé par un pro PGA, tandis que différents membres seront accessibles<br />
pendant les essais de matériels. « Notre stand sera plutôt un bar convivial pour<br />
parler de golf... » Marc Assous confirme : « C’est notre partenaire depuis la création<br />
et pour plusieurs années. »<br />
Un Show et des surPrises<br />
« Tout le monde s’est passé le mot. Le monde <strong>du</strong> spectacle s’est donné rendez-vous<br />
cette année au salon. Des acteurs, des chanteurs... » Il y aura assurément des surprises<br />
et des stars. Enfin... Une star : la France. « Lors des éditions précédentes, nous avons<br />
mis plusieurs pays à l’honneur. Cette année, c’est la France. Nous devons être fiers,<br />
car nous travaillons beaucoup, et un peu chauvins. » La Fédération, la PGA, les<br />
joueurs <strong>du</strong> dimanche... Tout le monde s’est donné rendez-vous en mars à la porte de<br />
Versailles. Pour célébrer le golf français. « Le salon, ce n’est pas que <strong>du</strong> commerce.<br />
C’est un véhicule formidable de communication avec l’extérieur et entre les acteurs<br />
<strong>du</strong> secteur », conclut Marc Assous.<br />
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et résidant en France, y compris dans les DROM. 1 er prix : un week-end VIP pour 2 à l’Alstom Open de France, les 06 et 07/07/2013 d’une valeur de 1 500 euros (pour les nuits des 05 et 06/07/2013).<br />
Règlement complet déposé auprès de maître Manceau, 130, rue Saint-Charles, 75015 Paris, et disponible auprès de la ffgolf, 68, rue Anatole-France, 92309 Levallois-Perret.<br />
© ffgolf – Havas Sports & Entertainment –<br />
Photos : iStock.com ; Fotolia.
74<br />
Tonnerre de golf !<br />
LES RuPTuRES quI onT TRAnSfoRmé LE jEu<br />
LE GOLF A FAILLI DISPARAÎTRE<br />
Texte de AnDRé-jEAn LAfAuRIE - Photo DR<br />
Le premier big bang fut l’écriture de règles pour tous. Avant, c’était le charivari.<br />
Après, ce fut le golf. Sauvé de justesse.<br />
Le golf n’est pas un sport, mais beaucoup mieux. C’est un art.<br />
La preuve : dès qu’il y eut dictature, il fut censuré ou interdit<br />
maintes fois de même que le furent théâtre, littérature, peinture.<br />
Sous les régimes autoritaires, jamais les jeux <strong>du</strong> sport ne sont châtiés,<br />
au contraire. CQFD.<br />
Donc le golf est un survivant. À peine né, il faillit disparaître. Si l’on se<br />
souvient bien, en 1297 (certains disent : en 1304, mais pas sûr que ce fut<br />
un mardi après-midi) fut disputé, dit-on, le premier match de « colf »,<br />
ou « gouff ». C’était à Loenen aan de Vecht, bourgade aérée proche<br />
d’Utrecht. Pourquoi s’agissait-il de vrai golf, pas seulement de jouer à<br />
balle-et-bâton comme partout dans le monde depuis l’Antiquité ? Parce<br />
qu’il fut décidé cette première fois de relier un départ à une arrivée<br />
(le parcours), avec des étapes (les trous), en comptant le nombre de<br />
coups (le score). Il s’agissait de reconstituer le trajet emprunté un an<br />
plus tôt par l’assassin <strong>du</strong> comte local. Il avait cherché à échapper aux<br />
hallebardiers, se réfugiant ici dans une chapelle, là dans une auberge,<br />
plus loin chez l’habitant. Le soir à la brasserie, on fêta celui qui avait<br />
réussi ce trajet commémoratif en tapant le plus petit nombre de coups<br />
dans une balle en bois avec une crosse. La première remise des prix<br />
fut ainsi célébrée. On notera que le comte assassiné se nommait<br />
Kronenbourg. Ainsi, le premier sponsor était également né.<br />
L’affaire se développa. Les inventeurs hollandais franchirent la mer <strong>du</strong><br />
Nord, allèrent en face : en Écosse. Dès 1457, la répression commença.<br />
Un acte <strong>du</strong> parlement interdisait la pratique <strong>du</strong> « gowf ». Réitérée<br />
plusieurs fois, cette interdiction ne fut levée qu’en 1502. Les Écossais et<br />
les Anglais venaient de faire la paix, tout s’explique. Mais en 1659, c’est<br />
à Albany que le golf fut derechef interdit sur les lieux publics. Albany ?<br />
Oui, à côté de New York. Telle est la plus ancienne référence au jeu<br />
en Amérique. Les premiers immigrants écossais avaient emporté leurs<br />
clubs sur le bateau.<br />
Soyons honnêtes, on y jouait n’importe comment. Dès que deux<br />
golfeurs décidaient d’envoyer la balle vers ce rond plus clair que les<br />
moutons avaient ton<strong>du</strong> en paissant (ce furent les premiers greens),<br />
ils inventaient leurs propres règles. Sur un autre champ, où d’autres<br />
moutons se blottissaient <strong>du</strong> vent et créaient ainsi les premiers bunkers,<br />
trois autres joueurs s’accordaient sur d’autres règles. Très franchement,<br />
le golf était un grand charivari.<br />
Le premier big bang qui le sauva fut donc l’accord sur des règles<br />
communes. Déjà, les golfeurs <strong>du</strong> même village avaient scellé deux<br />
concepts majeurs <strong>du</strong> jeu : le 19e trou (voir plus haut la brasserie<br />
d’Utrecht) et le défi aux golfeurs plus lointains. La guerre des clochers<br />
s’était donc installée dans le jeu. Elle <strong>du</strong>re encore. Le problème<br />
supplémentaire à l’époque était que personne n’était d’accord sur la<br />
façon de jouer, de compter. Quand on constate les actuels crêpages de<br />
chignon pour le moindre free drop, alors que les règles sont les mêmes<br />
dans le monde entier, on imagine les joies <strong>du</strong> raffut entre McGregor et<br />
McIntosh qui étaient arrivés au départ chacun avec ses propres règles.<br />
Des bagarres homériques sont racontées dans les grimoires. L’auberge<br />
de Baillie’s Glass à Saint Andrews eut souvent ses vitres cassées.<br />
Au point que le tenancier somma les golfers de se mettre d’accord ou<br />
de payer les dégâts. Le « compte ouvert » au club-house venait aussi<br />
d’être inventé.<br />
C’est en face de Saint Andrews, sur la côte opposée <strong>du</strong> Firth of Forth,<br />
qu’un maître franc-maçon <strong>du</strong> nom de William St Clair de Roslin réunit<br />
donc l’Honourable Company of Edinburgh <strong>Golf</strong>ers un soir de 1744.<br />
Ils rédigent les 13 premières règles. Elles demeurent quasi inchangées<br />
de nos jours. D’emblée, elles s’appliquent à tous les clubs organisant<br />
des matches entre eux. Gagné : le golf a un langage commun.<br />
Dix ans plus tard, en 1754, ceux de Saint Andrews les rédigent à nouveau<br />
car ceux d’Edinburgh déménageant sans cesse (Leith, Musselburgh,<br />
Muirfield…), on a per<strong>du</strong> le manuscrit original. Le Royal & Ancient de<br />
Saint Andrews devenant la référence reconnue par tous les clubs qui<br />
allaient s’ouvrir dans le monde à grande vitesse, rien ne changera plus.<br />
Le golf avait failli disparaître. Cette fois, il est ancré. Mais il faudra<br />
encore cent ans avant que le jeu sorte des étroites frontières de l’est de<br />
l’Écosse. Un bout de caoutchouc rapporté des Indes allait provoquer<br />
le deuxième big bang, celui de la balle bon marché. Depuis les règles<br />
enfin admises par tous, rien n’était plus comme avant. Avec le gutta<br />
percha, rien ne serait plus comme avant.<br />
Un parchemin et de la gomme venaient de sauver le golf.
76<br />
Architecture<br />
« Touchez pas à l’Old COurse ! »<br />
Fin 2012, le royal & ancient a entrepris une série de travaux très contestés à saint andrews.<br />
Objectif : <strong>du</strong>rcir le vénérable Old Course en préparation <strong>du</strong> British Open 2015.<br />
Presque unanimement, la communauté des architectes s’est révoltée contre un programme qualifié de sacrilège<br />
en terre sainte <strong>du</strong> golf. dans un climat particulièrement ten<strong>du</strong>, la polémique relance un débat capital sur<br />
l’évolution des grands parcours et leur protection en tant que monuments historiques.<br />
Vendredi 23 novembre 2012, coup de tonnerre parmi les amateurs<br />
d’architecture : un communiqué de presse <strong>du</strong> Royal & Ancient annonce<br />
que l’Old Course va subir une série « d’améliorations » visant à renforcer ses<br />
défenses en vue <strong>du</strong> British Open 2015. Sur les neuf trous concernés par ces travaux,<br />
quatre seront modifiés fin 2012 (c’est chose faite à l’heure où s’écrivent ces lignes) et<br />
cinq fin 2013. Contrairement aux années passées, il n’est pas question de rallonger<br />
le parcours, celui-ci ayant déjà été poussé hors de ses limites pour l’édition 2010. Plus<br />
imaginatif cette fois, le programme prévoit de déplacer des bunkers pour répondre<br />
aux frappes surpuissantes des meilleurs joueurs, mais aussi, chose inédite depuis<br />
plus d’un siècle, de modifier certains reliefs <strong>du</strong> terrain, y compris dans des zones<br />
aussi sensibles que les greens et les tours de greens.<br />
SAINT ANDREWS : LA MATRICE DE L’ARCHITECTURE<br />
DE GOLF<br />
Toutes proportions gardées, les changements proposés restent d’une ampleur<br />
modeste et pourraient même passer inaperçus pour un œil non averti. Sur un autre<br />
parcours on doute qu’ils déclencheraient pareille levée de boucliers. Mais l’Old<br />
Course n’est pas un parcours comme les autres. Il n’est certes pas le plus beau ni<br />
le plus difficile, mais il est la matrice de l’architecture de golf, la source vive dans<br />
laquelle ont puisé les architectes <strong>du</strong> monde entier depuis 1850. Signe de l’influence<br />
majeure de ce tracé dans le cerveau des architectes, The Spirit of St. Andrews fut<br />
le titre que donna le grand Alister MacKenzie (Augusta, Cypress Point, Royal<br />
Melbourne…) à son principal ouvrage théorique sur l’architecture. La Mecque <strong>du</strong><br />
Texte de PatriCe BOissOnnas – Photos AFP<br />
golf n’est pas un lieu de pèlerinage par hasard : c’est là que tout fut inventé et que le<br />
jeu a écrit certaines de ses plus belles pages. On comprend que les traditionnalistes<br />
vouent un culte à chaque parcelle de cette terre d’histoire.<br />
Le principal instigateur des travaux actuels n’est autre que Peter Dawson, le<br />
charismatique et désormais controversé directeur <strong>du</strong> R&A. Pour l’assister dans<br />
sa démarche, il s’est adjoint les services de Martin Hawtree, célèbre architecte<br />
britannique à la tête d’une très grosse agence héritée de son père et de son grandpère.<br />
Conseiller de longue date <strong>du</strong> R&A, Hawtree échappe rarement à la critique<br />
lorsqu’il s’attaque à des parcours <strong>du</strong> British Open, mais personne ne lui conteste ses<br />
compétences techniques et une solide culture golfique. Nos deux tortionnaires de<br />
l’Old Course connaissent donc très bien l’architecture de golf et le communiqué <strong>du</strong><br />
23 novembre a d’autant plus surpris qu’il provenait d’esprits avertis dont on aurait<br />
atten<strong>du</strong> davantage de précautions envers la valeur patrimoniale d’un tel parcours.<br />
Passé une première salve de réactions jugées « hystériques » par Peter Dawson,<br />
la polémique s’est clarifiée pour se concentrer sur deux questions principales.<br />
Premièrement, au nom de quoi peut-on modifier, même marginalement, un tracé<br />
aussi ancien et préservé que l’Old Course ? Et deuxièmement, si une telle décision<br />
devait être prise, qui peut en prendre la responsabilité ?<br />
MODIFICATIONS DES RELIEFS : UNE DÉCISION<br />
IRRÉPARABLE<br />
Les changements annoncés par le R&A peuvent être répartis en deux groupes aux<br />
enjeux historiques très différents : d’un côté les bunkers, de l’autre les reliefs <strong>du</strong> terrain.<br />
>>><br />
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mars 2013
Les modifications concernant les bunkers soulèvent à juste titre peu d’émotion.<br />
Depuis l’origine de Saint Andrews en effet, il ne s’est pas écoulé une décennie sans<br />
que des bunkers soient rajoutés, bouchés ou déplacés. Par ailleurs, dans la mesure où<br />
ce type de travaux est toujours réversible, on est moins enclin à s’en inquiéter. Même<br />
l’agrandissement <strong>du</strong> Road bunker (célèbre obstacle très profond gardant le green <strong>du</strong><br />
17) n’est pas un sujet trop sensible dans la mesure où il a déjà été cent fois retouché<br />
pour des raisons de maintenance. En revanche, l’altération des reliefs suscite de<br />
vraies inquiétudes. Les on<strong>du</strong>lations <strong>du</strong> sol, tout particulièrement les greens et leurs<br />
contours, forment le cœur battant des links, la source de leur beauté et la base de<br />
leur stratégie. Toute modification, même minime, représente donc un danger pour<br />
ces fragiles monuments. Des destructions pratiquement irréversibles car, même si<br />
chaque mètre carré de l’Old Course a été soigneusement cartographié, certaine<br />
détails ne peuvent être restaurés à l’identique. La perte s’avérerait particulièrement<br />
dramatique à Saint Andrews où certaines parties <strong>du</strong> terrain sont d’origine naturelle<br />
et n’ont probablement jamais été modifiées par la main de l’homme.<br />
Pour être précis, les altérations concernant les reliefs ne sont pas non plus toutes<br />
de même gravité. Par exemple, la partie droite des greens 2 et 6 ainsi que l’arrière<br />
<strong>du</strong> green <strong>du</strong> 15 sont aujourd’hui très plats et vont être chahutés pour pimenter le<br />
jeu lorsque des drapeaux seront placés dans leur périmètre. De fait, ces zones n’ont<br />
pas l’air naturelles et tout porte à croire qu’elles ont été aplaties dans le passé pour<br />
accueillir des départs. Peut-on alors condamner ce qui ne serait en somme qu’un<br />
retour à un état antérieur, plus naturel et sans doute plus intéressant sur le plan<br />
<strong>du</strong> jeu ? Oui pour les puristes estimant que les imperfections de l’Old Course et<br />
les stigmates de son histoire font partie <strong>du</strong> monument historique qu’il convient de<br />
préserver. Mais ce point ne fait pas l’unanimité et, tout comme l’ensemble <strong>du</strong> projet,<br />
on regrette surtout qu’il n’ait pas fait l’objet d’un vrai débat d’experts.<br />
D’autres éléments <strong>du</strong> programme semblent en revanche constituer des atteintes<br />
sérieuses à la topographie d’origine. Parmi eux, l’aplanissement des bosses <strong>du</strong><br />
fairway <strong>du</strong> 4 et le comblement d’une dépression sur le fairway <strong>du</strong> 7. D’après Peter<br />
Dawson, ces deux modifications ne visent pas directement le jeu des professionnels<br />
mais sont davantage motivées par des soucis d’entretien : au 4, les pentes seraient<br />
trop raides pour le passage des tondeuses et au 7, la zone aspire tellement de balles<br />
qu’il est impossible de la maintenir en parfait état. Mais qui demande que l’Old<br />
Course soit manucuré comme un parcours américain ? Les imperfections <strong>du</strong> sol<br />
ne font-elles pas justement partie <strong>du</strong> charme de ces vieux tracés ? Sans doute ces<br />
reliefs paraissent-ils un peu excessifs au regard des normes modernes, mais n’est-ce<br />
pas précisément ce type de paysage que l’on vient contempler à Saint Andrews ?<br />
Autre geste sujet à critiques, la dépression autour <strong>du</strong> Road bunker a été élargie pour<br />
attirer davantage de balles au fond de l’obstacle. Il en résulte une approche encore<br />
Architecture<br />
Travaux déjà réalisés :<br />
trou n° 2 : ajout d’on<strong>du</strong>lations à droite <strong>du</strong><br />
green et déplacement de 2 bunkers pour les<br />
rapprocher <strong>du</strong> green ;<br />
trou n° 7 : transformation de la dépression<br />
sur le fairway en légère butte (passage de<br />
concave à convexe) ;<br />
trou n° 11 : aplatissement de la partie gauche<br />
<strong>du</strong> green ;<br />
trou n° 17 : élargissement de la zone<br />
d’influence <strong>du</strong> Road bunker et agrandissement<br />
<strong>du</strong> bunker lui-même.<br />
Travaux à venir :<br />
trou n° 3 : création d’un bunker sur la droite<br />
<strong>du</strong> fairway à 250 mètres <strong>du</strong> championship<br />
tee et suppression <strong>du</strong> 1er bunker de fairway à<br />
droite ;<br />
trou n° 4 : ré<strong>du</strong>ction des grandes bosses<br />
<strong>du</strong> fairway, déplacement d’un bunker à<br />
droite pour le rapprocher <strong>du</strong> green, ajout<br />
d’on<strong>du</strong>lations à droite <strong>du</strong> green ;<br />
trou n° 6 : ajout d’on<strong>du</strong>lations à droite <strong>du</strong><br />
green ;<br />
trou n° 7 : ajout d’on<strong>du</strong>lations à droite <strong>du</strong><br />
green ;<br />
trou n° 9 : création d’un bunker de fairway<br />
20 mètres court <strong>du</strong> green à gauche ;<br />
trou n° 15 : ajout d’on<strong>du</strong>lations à l’arrière<br />
droite <strong>du</strong> green.<br />
plus difficile sur un trou déjà très exigeant. Espérons qu’en 2015 le Road hole sera<br />
le théâtre de nombreux retournements de situation. Il faudra au moins cela pour<br />
justifier pareille atteinte au patrimoine golfique de l’humanité.<br />
au CŒur <strong>du</strong> sCandale : le Green <strong>du</strong> 11<br />
De toutes les modifications proposées par Peter Dawson et Martin Hawtree, celles<br />
visant le trou n° 11 ont soulevé la plus grande indignation. Voici les faits : l’Eden<br />
hole est un des trous les plus célèbres de Saint Andrews, un par 3 imité dans le<br />
monde entier, une icône architecturale. La partie gauche de son green affichait une<br />
pente de 4 à 6 %, soit une déclivité trop forte pour y positionner des drapeaux à<br />
l’ère des gazons rapides. En effet, selon les estimations reconnues dans le monde <strong>du</strong><br />
golf, la vitesse des greens d’autrefois atteignait 4 à 5 pieds au stimpmeter (appareil<br />
mesurant la vitesse des greens). Aujourd’hui on parvient aisément au double (8/9<br />
pieds) et on va jusqu’à 11 pieds pendant le British Open. Cette partie <strong>du</strong> green était<br />
donc devenue impropre au jeu depuis des décennies et sa pente a été ramenée vers<br />
des valeurs normales, soit entre 2 et 3 %. Le R&A soutient que cette mesure permet<br />
de rendre au par 3 tout son intérêt per<strong>du</strong>, tant pour les pros que pour les joueurs<br />
de passage. Mais les férus d’histoire affirment que les greens sont le bien le plus<br />
précieux des grands parcours car ils retiennent l’ADN <strong>du</strong> génie qui les a dessinés.<br />
Pour eux le moindre changement équivaut à dessiner une moustache sur la Joconde,<br />
c’est la destruction <strong>du</strong> chef-d’œuvre.<br />
À charge contre le R&A, on observe souvent qu’il n’y a rien de plus pervers que les<br />
« petites » modifications : si on en tolère certaines une première fois, pourquoi en<br />
refuserait-on d’autres, tout aussi « minuscules », quelques années plus tard ? À ce<br />
rythme, il faut moins d’un quart de siècle pour détruire un grand parcours sans que<br />
personne ne s’en aperçoive. En définitive, chacun appréciera selon sa propre grille de<br />
valeurs et formera son opinion autour d’une grande question : l’Old Course doit-il<br />
être muséifié ou peut-il au contraire évoluer pour s’adapter au jeu moderne ? Dans le<br />
cas <strong>du</strong> 11, deux solutions auraient pu être envisagées : soit accepter de ne plus jouer<br />
la partie gauche <strong>du</strong> green et la considérer comme une relique d’une autre époque,<br />
soit ralentir la roule <strong>du</strong> green pour le rendre à nouveau praticable. Rappelons<br />
qu’autrefois les greens affichaient des vitesses inégales et les parties d’entraînement<br />
avant les grands championnats avaient justement pour but de s’accoutumer à ces<br />
variations. Les pros actuels ont per<strong>du</strong> cette habitude et les organisateurs de tournoi<br />
craindraient de les froisser en leur imposant cet usage <strong>du</strong> passé. Mais qui d’autre que<br />
Saint Andrews et le British Open pourraient se permettre d’expérimenter un retour<br />
vers ce genre de tradition ? L’enjeu est de taille car il en va de la préservation des<br />
designs authentiques.<br />
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Pour autant, aucun parcours ne peut rester figé à jamais et il ne s’agit pas d’interdire<br />
tout projet d’amélioration. Pour des terrains de grande importance historique, la<br />
prudence exige de ne rien entreprendre sans certitude de bien faire, mais même<br />
les plus fervents défenseurs de l’immobilisme admettent que modifier l’Old Course<br />
n’est pas inacceptable si une vraie concertation a eu lieu en amont. En toute logique,<br />
messieurs Dawson et Hawtree auraient dû a minima exposer leurs plans à un<br />
comité d’experts. Mais rien de tout cela n’a eu lieu et aujourd’hui leurs méthodes<br />
leur sont autant reprochées que leurs actes. Étrange coïncidence tout de même que le<br />
communiqué annonçant les travaux ait été émis précisément le même jour que celui<br />
tant atten<strong>du</strong> sur la réglementation des belly putters. Difficile de ne pas suspecter une<br />
manœuvre habile pour détourner l’attention de la presse ! Étonnant également que<br />
la plupart des membres <strong>du</strong> R&A, d’après ce que l’on sait, n’aient pas été avertis des<br />
projets concernant leur parcours et qu’ils n’aient pas été invités à donner leur avis.<br />
Surprenant enfin que les travaux les plus sensibles (au 11 et au 17) aient débuté<br />
si vite, soit au premier jour ouvré suivant leur annonce. Une précipitation et des<br />
cachotteries qui ne font pas honneur aux artisans des changements et qui révèlent<br />
une surprenante réticence au dialogue.<br />
On dit que Peter Dawson redoute qu’un joueur score 59 sur l’Old Course. Il ne<br />
fait là que récolter le fruit de vingt années d’aveuglement et d’inaction quant aux<br />
progrès <strong>du</strong> matériel, et nous n’en serions pas là si le R&A (et l’USGA) avaient pris en<br />
temps voulu les mesures tant espérées contre la longueur des balles et la puissance<br />
des drivers. Mais ce point mis à part, un links sans vent est toujours un parcours<br />
facile et à moins d’une préparation sadique (fairways étroits, roughs épais, etc.), le<br />
niveau de jeu exceptionnel de nos pros leur permet de viser des scores très bas. De<br />
surcroît, Saint Andrews arrive en dernier des parcours de l’Open sur le plan de la<br />
difficulté, et sauf à le dénaturer complètement, il serait vain de chercher à le muscler<br />
au niveau de Carnoustie ou de Sandwich. Faut-il alors supprimer l’Old Course de la<br />
liste des hôtes <strong>du</strong> British ? D’autres grands parcours comme Prestwick, Portrush ou<br />
Cinque Ports ont déjà connu cette disgrâce et l’idée n’est pas si absurde si on admet<br />
que la préservation de ce tracé historique est bien plus importante pour le monde<br />
<strong>du</strong> golf que sa conversion quinquennale en terrain de l’Open. Mais pour le R&A,<br />
une telle décision aurait d’importantes conséquences financières : l’organisation <strong>du</strong><br />
Majeur britannique est en effet sa principale source de revenus et les éditions à Saint<br />
Andrews attirent toujours des foules record.<br />
Architecture<br />
L’ARCHITECTURE DE GOLF DOIT ÊTRE PROTÉGÉE<br />
Saint Andrews est un symbole fort. Ce qui s’y déroule en ce moment signale un vide<br />
jurisprudentiel inquiétant concernant la protection des grands parcours. Si on peut<br />
toucher à cette terre sainte <strong>du</strong> golf, alors n’importe quel parcours peut être modifié<br />
en toute impunité. Par expérience, on sait que l’engrenage des petites altérations<br />
s’avère toujours ravageur. Si aucun tracé n’est sacré, c’est qu’on ne comprend rien<br />
à l’architecture de golf, une science difficile où se mêlent l’art, la technique et le<br />
jeu. Tous les parcours sont perfectibles y compris les plus célèbres, mais seule la<br />
fidélité à la vision <strong>du</strong> créateur peut garantir l’excellence architecturale. Certes, il est<br />
regrettable que la gauche <strong>du</strong> green <strong>du</strong> 11 ne puisse plus accueillir de drapeaux, mais<br />
fallait-il pour autant la balayer d’un coup de bulldozer ? Nos vieilles églises sont<br />
froides, humides et inconfortables mais nous ne les détruisons pas parce qu’elles sont<br />
belles et qu’elles ont abrité tant d’instants précieux de nos vies ! De la même manière,<br />
les appartements haussmanniens restent encore très prisés alors qu’ils ne sont plus<br />
adaptés au mode de vie des familles modernes. Le green de l’Eden hole porte en lui<br />
tant de mémoire que sa valeur patrimoniale aurait dû primer sur sa valeur d’usage.<br />
À partir <strong>du</strong> XIXe siècle, de nombreux pays ont appris à protéger les bâtiments<br />
les plus emblématiques de leur histoire et de leur culture au titre des monuments<br />
historiques. De manière similaire, le monde <strong>du</strong> golf aurait tout intérêt à sauvegarder<br />
son patrimoine architectural. Les questions qui se posent aujourd’hui pour le golf<br />
entrent d’ailleurs en résonance étroite avec celles que les défenseurs <strong>du</strong> patrimoine<br />
eurent à résoudre : conciliation de la fonctionnalité d’un site avec les contraintes<br />
de la sauvegarde, encouragement des propriétaires privés à faire classer leur bien,<br />
établissement d’une autorité compétente reconnue, financement de son action, etc.<br />
De toute évidence le chemin sera long et difficile, mais il n’est jamais trop tard pour<br />
bien faire car, si de nombreux chefs-d’œuvre ont déjà été dénaturés, d’autres méritent<br />
encore d’être préservés. Dans les vieilles nations <strong>du</strong> golf dotées d’une grande culture<br />
golfique et de fédérations puissantes (Grande-Bretagne et États-Unis), on peut rêver<br />
que ce projet prenne forme assez rapidement. Pour un pays comme la France en<br />
revanche, la priorité reste l’é<strong>du</strong>cation des joueurs et des propriétaires de parcours.<br />
Une tâche compliquée mais indispensable pour notre futur golfique.<br />
Patrice Boissonnas<br />
Pour contacter Patrice Boissonnas :<br />
pb@patriceboissonnas.com<br />
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la boutique<br />
proshop<br />
de golf<br />
le parcours
82<br />
Interview<br />
Propos recueillis par AlexAnDRe MAzAS – Photos Brian Walters et L. C. Lambrecht<br />
ToM DoAk,<br />
le maestro<br />
C’est au cœur des vignobles de Saint-Émilion que <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> a rencontré Tom Doak, l’un des<br />
architectes contemporains les plus talentueux et réputés. Sur le chantier de son tout premier tracé<br />
en France qui ouvrira en septembre prochain, ce discret quinquagénaire originaire <strong>du</strong> Michigan<br />
nous a accordé une rare et longue interview dans laquelle il revient sur sa carrière, son œuvre et<br />
ses ambitions, et nous livre les clefs de sa philosophie de la création de parcours de golf.<br />
Rencontre avec un authentique génie de l’architecture.<br />
<strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> : Comment avez-vous découvert le golf ?<br />
Tom Doak : Mes parents n’étaient pas des joueurs assi<strong>du</strong>s, mais mon père<br />
jouait quelquefois dans l’année avec ses relations d’affaires. Il assistait parfois à<br />
des conventions qui se tenaient dans des grands resorts de golf américains. Les<br />
premiers parcours que j’ai vus étaient donc parmi les meilleurs des États-Unis :<br />
Pinehurst, Harbour Town, Pebble Beach... Puis, quand j’avais dix ans, il s’est<br />
construit tout près de chez nous un petit parcours municipal, et c’est ainsi que<br />
j’ai commencé à jouer régulièrement. Et c’est la différence entre ce petit golf et les<br />
grands resorts qui a suscité mon intérêt pour les parcours.<br />
Quand avez-vous commencé à envisager l’architecture de<br />
golf comme une carrière possible ?<br />
T. D. : Vous savez, aujourd’hui beaucoup de pros célèbres sont impliqués dans<br />
l’architecture, et tout le monde s’y intéresse. C’est difficile de concevoir qu’il y a<br />
trente ans, à l’époque où je commençais tout juste à m’y intéresser, les gens ne<br />
savaient pas qui avait dessiné les parcours. C’est vraiment parce que les pros<br />
s’y sont intéressés que la télévision s’y est intéressée, et ensuite les fans de golf.<br />
L’architecture de parcours n’était pas une profession en tant que telle jusqu’à<br />
l’époque où je suis entré à l’université. C’est à ce moment-là que ça m’a paru<br />
possible d’en faire mon métier. J’avais déjà lu beaucoup au sujet des architectes<br />
anciens célèbres, mais il n’y avait que peu d’architectes modernes connus jusqu’à<br />
il y a trente ans.<br />
Racontez-nous vos premiers pas dans le métier.<br />
T. D. : En réalité, 90 % de ce qu’on fait lorsqu’on est architecte de golf est<br />
extrêmement spécialisé : on l’apprend sur le tas ou de quelqu’un qui détient déjà<br />
ce savoir. Pendant mon cursus en architecture paysagère à l’université Cornell<br />
dans l’État de New York, j’ai écrit des lettres aux meilleurs clubs américains<br />
pour leur demander si je pouvais venir voir leurs parcours et les étudier in situ.<br />
Comme la profession n’existait pas réellement, les clubs ont été surpris par mes<br />
lettres mais intéressés, et ils m’ont accueilli. J’ai donc eu la chance de visiter très<br />
jeune les meilleurs clubs des États-Unis. Puis, l’été précédant ma dernière année<br />
d’études, j’ai fait un stage dans le cabinet de Pete Dye.<br />
Vous avez ensuite passé une année complète (1982-83)<br />
en Grande-Bretagne, à étudier et jouer les links, écossais<br />
notamment...<br />
T. D. : En retournant à l’université, j’ai déposé ma candidature pour une bourse<br />
d’études à l’étranger. Cette possibilité était offerte aux étudiants qui ne pouvaient<br />
pas étudier exactement ce qu’ils souhaitaient dans l’enceinte de l’école. Je me<br />
suis dit que cette bourse était faite pour moi, car personne ne pouvait vraiment<br />
m’enseigner l’architecture de golf à Cornell. Bien sûr, ça me paraissait peu<br />
probable qu’on me donne de l’argent pour aller étudier et jouer au golf en Europe<br />
pendant un an ! J’ai donc rassemblé autant de lettres de recommandation que<br />
j’ai pu. J’ai expliqué que tous les grands architectes d’antan étaient soit nés en<br />
Écosse, soit avaient passé <strong>du</strong> temps là-bas. Et j’ai eu la bourse ! Je suis resté un<br />
an au Royaume-Uni, les deux premiers mois à St. Andrews où j’étais caddie. J’ai<br />
appris à bien connaître le Old Course, et j’ai passé beaucoup de temps avec le<br />
greenkeeper Walter Woods qui m’a enseigné un tas de choses sur les spécificités<br />
des parcours et <strong>du</strong> golf en Écosse. Après ces deux mois, j’ai voyagé de ville en<br />
ville et visité à peu près cent cinquante parcours au cours de l’année.<br />
Vous avez commencé votre carrière auprès de Pete Dye.<br />
Qu’avez-vous appris avec lui ?<br />
T. D. : J’avais d’abord fait ce stage pendant mes études, puis j’ai travaillé pour<br />
lui les trois années qui ont suivi mon retour de Grande-Bretagne. À l’époque,<br />
M. Dye était sans conteste LA personne pour qui il fallait travailler. Tous les<br />
clubs à qui j’avais écrit des lettres pendant mes études m’avaient dit : « Vous<br />
devriez travailler pour lui, car il ne se contente pas de dessiner un plan : il vient<br />
sur place et construit lui-même le parcours. » Et pour être bon dans ce métier, il est<br />
essentiel de savoir faire les deux. Lors de mon stage, j’ai travaillé sur un chantier<br />
de construction en Caroline <strong>du</strong> Sud, à Long Cove. C’était un site sablonneux, et<br />
ça m’a demandé un peu de temps avant d’arriver à me représenter mentalement<br />
ce que les gens voient aujourd’hui. Ce n’était que de la boue et <strong>du</strong> sable, et j’ai fini<br />
par comprendre que les endroits où on n’allait pas semer d’herbe deviendraient<br />
les bunkers ! À l’époque, je n’étais qu’un gamin de vingt ans, et je ne pense pas<br />
que M. Dye nous prenait au sérieux, les autres stagiaires et moi, et pensait qu’un<br />
jour nous deviendrions architectes. Mais il était pourtant très ouvert, il n’hésitait<br />
jamais à nous dire ce qu’il faisait et pourquoi, et il n’avait pas peur de nous<br />
livrer ses secrets. Peu de temps après mon embauche, il m’a dit qu’il avait parfois<br />
dessiné des parcours et laissé à d’autres le soin de les construire, mais que les<br />
détails ne correspondaient pas exactement à ce qu’il voulait. Il avait donc décidé<br />
de prendre le temps de soigner lui-même les finitions pour qu’elles ressemblent<br />
précisément à ce qu’il souhaitait. C’est pour cela qu’il ne s’occupait que d’un ou<br />
deux projets à la fois, et qu’avec sa femme Alice il résidait l’essentiel <strong>du</strong> temps sur<br />
le site. C’est une des raisons qui expliquent pourquoi ils ont tous deux réalisé<br />
tant d’excellents parcours.<br />
À vos débuts, vous n’étiez pas seulement architecte,<br />
mais également critique. Comment est née cette carrière<br />
parallèle ?<br />
T. D. : Lorsque j’étais à l’université, j’avais écrit au rédacteur en chef de <strong>Golf</strong><br />
Magazine à propos d’un de leurs articles. Il m’avait répon<strong>du</strong> en me disant : « Vous<br />
semblez écrire plutôt bien, et avoir vu pas mal de parcours au cours de vos<br />
>>><br />
Tom Doak sur<br />
son parcours de Pacific<br />
Dunes à Bandon Dunes<br />
(Oregon, États-Unis).<br />
PhiloSoPhie MiniMAliSTe,<br />
SuCCèS MAxiMAl<br />
Patrice Boissonnas, architecte et rédacteur pour <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong><br />
« Beaucoup de grands architectes ont connu une vocation tardive. Avant<br />
de dessiner des golfs, Alister MacKenzie était médecin, Pete Dye vendait<br />
des polices d’assurance et Jack Nicklaus était joueur professionnel. Tom<br />
Doak au contraire a toujours voulu être architecte de golf. Sûr de ses<br />
convictions, il chemine depuis trente ans d’un pas décidé, tel un apôtre<br />
investi d’une mission divine. Son combat ? Redonner au golf le goût <strong>du</strong><br />
vrai. Fin connaisseur des grands links britanniques, il rêve que le golf<br />
redevienne un jeu d’imprévus, de créativité et de sensations, dans un<br />
paysage aussi peu modifié que possible. Selon lui, ce sont les spécificités<br />
<strong>du</strong> site, mêmes minimes, qui doivent inspirer l’architecte lorsqu’il imagine<br />
le séquencement des trous et l’enchaînement des coups à jouer. Cette<br />
attitude à l’écoute <strong>du</strong> terrain a valu à Doak son étiquette d’architecte<br />
« minimaliste », un qualificatif forcément ré<strong>du</strong>cteur mais qu’il accepte<br />
faute de mieux.<br />
Tom Doak peut être fier d’avoir gagné son pari. Il a construit sur toute<br />
la planète des tracés encensés par les critiques et appréciés de tous les<br />
golfeurs pour leur jouabilité et leur inépuisable variété. S’il n’a pas signé<br />
de parcours de championnat, conscient que pour ce type de projet un<br />
maître d’ouvrage préférera toujours la signature d’anciens champions<br />
comme Nicklaus, il a essaimé le monde de petits joyaux gourmands et<br />
inspirants, sans céder à la surenchère <strong>du</strong> spectaculaire. Loin d’être isolé,<br />
Tom Doak est l’aîné d’une génération vertueuse qui parvient aujourd’hui<br />
à maturité. D’autres comme Gil Hanse marchent sur ses pas. Une<br />
excellente nouvelle pour notre planète golf. »<br />
83
N’importe qui peut deveNir<br />
architecte... s’il parvieNt à<br />
coNvaiNcre quelqu’uN de<br />
lui coNfier uN chaNtier !<br />
voyages. Voudriez-vous écrire un petit article pour nous ? » Voilà comment à l’âge<br />
de vingt ans, alors que j’étais toujours étudiant, j’ai signé mon premier papier dans<br />
<strong>Golf</strong> Magazine... Et ils m’ont laissé écrire sur l’architecture. C’est très différent d’être<br />
crédible comme architecte et comme critique. Pour devenir architecte, les gens<br />
doivent vous faire confiance pour des millions de dollars, mais n’importe qui peut<br />
le faire s’il parvient à convaincre quelqu’un de lui confier un chantier ! Certes, si<br />
vous n’êtes pas un pro connu, il vaut mieux avoir de sérieuses références... Alors<br />
que pour être critique, pas besoin de références : il faut simplement savoir écrire et<br />
savoir de quoi on parle. Au début de ma carrière, j’étais effectivement plus connu en<br />
tant que critique qu’architecte, même si c’est le métier que j’avais étudié et auquel je<br />
m’étais destiné.<br />
Vous avez même publié un recueil de critiques de parcours qui<br />
vous a ren<strong>du</strong> célèbre...<br />
T. D. : « The Confidential Guide to <strong>Golf</strong> Courses » a été conçu comme un cadeau<br />
pour les quelques personnes qui m’avaient aidé à voyager et à découvrir tant<br />
de golfs. Au moment où je l’ai écrit, j’avais déjà vu plus de six cents parcours en<br />
Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Australie. Beaucoup de gens savaient que<br />
j’avais voyagé et vu des parcours qu’ils ne connaissaient pas, et me demandaient<br />
fréquemment mon avis sur les golfs à jouer dans tel ou tel endroit <strong>du</strong> monde. J’ai<br />
donc écrit pour eux ce recueil de courtes critiques de ceux que j’avais visités alors,<br />
bons ou mauvais. Et comme je l’avais écrit à l’usage exclusif de gens en qui j’avais<br />
toute confiance, c’étaient des critiques honnêtes et pas nuancées. Si le parcours était<br />
célèbre mais que je ne l’aimais pas, j’écrivais qu’il était surcoté. S’il ne valait pas le<br />
détour, je le disais de manière humoristique. À l’opposé, j’ai encensé de nombreux<br />
parcours méconnus. J’ai donc écrit et auto-publié ce livre, que j’ai donné à quarante<br />
personnes.<br />
Mais pourquoi ce livre vous a-t-il valu une réputation<br />
controversée ?<br />
T. D. : L’une des personnes à qui je l’ai donné était le rédacteur en chef de <strong>Golf</strong><br />
Magazine, qui a publié un petit article dessus. Les gens ont donc su que ce livre<br />
existait, et se sont mis en quête de copies, ou les ont faites de manière pirate. Il est<br />
devenu controversé car certaines critiques qui n’étaient réservées qu’à mes amis<br />
étaient désormais publiques. Pendant quelque temps, la situation fut bizarre : le livre<br />
n’était pas censé être public, mais on me critiquait pour l’avoir écrit. Enfin un ami<br />
m’a dit : « Tant pis, publie-le. Ton avis ne regarde que toi, et dans tous les cas tu as<br />
vu tous ces parcours, et tes critiques méritent d’être lues. » Je l’ai donc publié à plus<br />
grande échelle en 1994, à 1 000 exemplaires ; puis à 12 000 en 1996. J’ai effectivement<br />
reçu des critiques me disant que je ne pouvais pas être architecte et critique à la fois,<br />
mais à cette époque je n’avais réalisé qu’un ou deux parcours moi-même. Je n’étais<br />
Interview<br />
Renaissance Club (Écosse), trou n° 11.<br />
pas encore sérieusement considéré comme un architecte. Je n’ai pas publié le livre<br />
dans le but de devenir célèbre, mais je dois avouer que ça m’a aidé.<br />
Envisagez-vous de publier une édition réactualisée de ce guide ?<br />
T. D. : On m’a posé cette question ces vingt dernières années, et ma réponse a<br />
toujours été « non », ou « lorsque je prendrai ma retraite ». Je comprends bien<br />
qu’être architecte et critique en même temps est délicat. Je pense que les gens me<br />
voient comme un concurrent direct de tous les autres architectes actuels, mais en<br />
réalité le marché ne fonctionne pas ainsi. Par rapport à ma philosophie et à ma<br />
façon de travailler, je n’ai en réalité qu’une poignée de concurrents. Si un promoteur<br />
veut un grand parcours de championnat, il s’adressera probablement à un grand<br />
joueur devenu architecte, et pas à moi. J’ai très rarement, peut-être une ou deux fois<br />
seulement, été en concurrence sur un projet avec des gens comme Greg Norman ou<br />
Jack Nicklaus. Donc je ne me vois pas comme leur rival, et je n’écris certainement pas<br />
sur leurs parcours dans le but de leur piquer des contrats. Pendant longtemps je me<br />
suis dit à propos <strong>du</strong> livre qu’il fallait laisser les choses en l’état, et ne pas m’en soucier<br />
outre mesure. Mais j’ai changé d’avis depuis un an ou deux, et j’ai maintenant envie<br />
de le mettre à jour. C’est possible aujourd’hui car ma réputation est établie. Et puis<br />
je prends un grand plaisir à aller voir les parcours de mes confrères, et à m’inspirer<br />
de leurs idées. Pendant de longues années, j’ai été tellement occupé à construire mes<br />
tracés que je n’avais plus <strong>du</strong> tout le temps pour cela. Je veux à présent retrouver ce<br />
plaisir, et le livre est le moyen d’y parvenir.<br />
Revenons à votre carrière d’architecte. Pourquoi avez-vous<br />
quitté le cabinet de Pete Dye, alors que c’était l’architecte de<br />
référence ?<br />
T. D. : À l’époque, M. Dye s’efforçait d’intégrer ses deux fils dans le business. Il<br />
leur confiait donc beaucoup de projets, et si je voulais continuer à travailler pour<br />
lui il fallait que je travaille pour eux. Son fils aîné Perry a commencé à construire<br />
des parcours un peu partout en Asie. À chaque fois, c’était sur des terrains très<br />
montagneux et peu adaptés au golf. Mais comme l’économie était florissante, on<br />
pouvait se permettre de dépenser cinquante millions de dollars, et ce n’était pas un<br />
problème de dynamiter un flanc de montagne pour faire un golf. Je ne savais pas<br />
alors quel était mon style personnel, mais je savais que ce n’était pas ça. Étant donné<br />
tout ce que j’avais vu en Grande-Bretagne, je pensais pouvoir faire les choses plus<br />
simplement. Aller travailler en Asie ne m’intéressait pas, donc j’ai pris une année<br />
sabbatique pour voyager à nouveau.<br />
Comment avez-vous décroché votre premier contrat en solo ?<br />
T. D. : Un des endroits que je tenais absolument à revoir est un parcours dans le nord<br />
<strong>du</strong> Michigan, Crystal Downs, que je tiens pour l’un des meilleurs au monde. C’est<br />
un vieux tracé d’Alister MacKenzie que j’avais brièvement visité par le passé. J’y ai<br />
donc passé quelques jours en compagnie <strong>du</strong> pro local. Peu après ma visite, un pro de<br />
la région a appelé son confrère de Crystal Downs, et lui a dit : « Je connais des gens<br />
qui veulent créer un parcours dans le coin, mais ils ne veulent pas d’un architecte<br />
célèbre car ils n’ont pas un budget illimité. Et je m’efforce de les convaincre de ne pas<br />
embaucher l’architecte qui a réalisé tous les parcours autour, afin qu’ils fassent quelque<br />
chose de différent. As-tu une idée de quelqu’un que je pourrais leur recommander ? »<br />
Et mon ami lui a répon<strong>du</strong> : « Oui, il vient juste de partir. » Et c’est comme ça que j’ai<br />
dessiné mon premier parcours, à High Pointe, à l’âge de vingt-six ans.<br />
Comment cette première œuvre personnelle a-t-elle été<br />
accueillie ?<br />
T. D. : Fort heureusement, sur le dernier chantier de M. Dye auquel j’avais participé,<br />
j’avais utilisé moi-même le bulldozer pour réaliser les greens. Je savais que j’étais<br />
capable de le faire tout seul, et j’ai pu me vendre au client en lui disant que je<br />
m’occuperais personnellement de la réalisation. Ça lui a plu. Vous savez, c’est plus<br />
facile de décrocher sa première commande que sa troisième ou quatrième, car pour<br />
la première les gens se disent « on donne sa chance à quelqu’un », alors que pour<br />
la quatrième ils se disent « on doit choisir entre un architecte qui a réalisé trois<br />
parcours, et un autre qui en a créé cinquante ». High Pointe fut une belle opportunité<br />
de faire mes preuves sur un site magnifique, qui présentait quelques caractéristiques<br />
intéressantes mais pas trop prononcées. J’ai pu créer un parcours sans déplacer trop<br />
de terre, et j’ai même pensé que si je commettais une erreur, ça aurait été celle de<br />
ne pas en déplacer assez. Le parcours s’est révélé très différent de ses voisins ; il n’a<br />
pas fait l’unanimité mais certaines personnes l’ont aimé. Ça a été suffisant pour me<br />
permettre de décrocher un autre contrat, et j’ai continué comme cela, en construisant<br />
un parcours à la fois. On pourrait croire qu’il suffit de faire un bon parcours pour<br />
que votre carnet de commandes se remplisse tout à coup, mais ce n’est pas vraiment<br />
le cas. Ça prend <strong>du</strong> temps de se créer une réputation, et aussi de s’améliorer, car on<br />
apprend toujours à mesure que l’on travaille.<br />
Parlez-nous <strong>du</strong> tournant dans votre carrière en 2001 : Pacific<br />
Dunes, le parcours qui a fait de vous un architecte réputé à<br />
l’échelle internationale...<br />
T. D. : J’ai réalisé douze parcours en onze ans avant de commencer Pacific Dunes,<br />
sur le resort de Bandon Dunes dans l’Oregon. C’était un site parfait, avec un client<br />
– Mike Keiser – parfait pour moi : on pensait de la même façon et on voulait la même<br />
chose. Le tracé est très différent de la plupart des golfs américains, qui semblent<br />
plaqués là de façon artificielle. À Bandon Dunes, le décor ressemble beaucoup à<br />
un links, donc j’ai pu appliquer tout ce que j’avais appris en Grande-Bretagne. C’est<br />
véritablement grâce à Pacific Dunes que les gens sont passés de « On a enten<strong>du</strong><br />
parler de ce type » à « C’est l’architecte d’un très grand parcours ».<br />
Après Pacific Dunes, vous avez signé d’autres parcours<br />
mondialement réputés comme Cape Kidnappers en Nouvelle-<br />
Zélande, Old MacDonald à Bandon Dunes, Ballyneal dans le<br />
Colorado ou encore Barnbougle Dunes en Tasmanie. Y en a-t-il un<br />
dont vous êtes plus particulièrement fier ?<br />
T. D. : Le cliché parmi les architectes, c’est que les parcours sont vos enfants et que<br />
vous ne pouvez en préférer un. Mais si vous aviez trente enfants, je vous garantis que<br />
vous auriez des favoris ! Quand j’ai commencé Pacific Dunes, j’ai pensé que c’était<br />
probablement l’un des meilleurs sites que je verrais jamais dans ma vie. Depuis, j’ai<br />
travaillé sur d’autres sites exceptionnels, mais la différence est la suivante : parce que<br />
mep 26x12 golf:Mise en page 1 18/02/13 14:38 Page 1<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
UN gRAND CRU sigNé<br />
TOM DOAK à sAiNT-éMiliON<br />
On y accède par un petit chemin en terre battue dont l’entrée est à peine visible<br />
depuis la départementale qui traverse le village de Gardegan-et-Tourtirac. Après<br />
quelques dizaines de mètres sous les arbres, on débouche sur un replat dégagé où<br />
s’élève, à l’ombre d’un immense chêne, un vieux manoir en ruines. Si les bâtiments<br />
voisins, d’anciens corps de ferme, sont quant à eux déjà rénovés et prêts à accueillir<br />
les golfeurs, c’est surtout la vue dégagée sur le vallon en contrebas qui retient<br />
l’attention : au milieu de cette cuvette parsemée de bosquets d’arbres et encadrée par<br />
les vignes se dessine l’ébauche <strong>du</strong> premier dix-huit trous de Tom Doak en France.<br />
Le site est la propriété des Mourgue d’Algue et c’est André, le fils <strong>du</strong> créateur <strong>du</strong><br />
Trophée Lancôme, Gaëtan, qui supervise les travaux. Grâce aux efforts de toute<br />
la famille, l’un des architectes les plus cotés <strong>du</strong> marché est venu poser ses valises,<br />
ses planches à dessin et ses bulldozers dans cet écrin de tranquillité à une heure de<br />
Bordeaux.<br />
« C’est un site magnifique pour implanter un parcours, s’enthousiasme Tom Doak.<br />
Le terrain est naturellement vallonné, les arbres sont mûrs et majestueux. Je n’ai<br />
aucune crainte quant au caractère qu’auront les trous : ils ne seront pas plats, car il<br />
s’agit simplement de modeler les contours naturels <strong>du</strong> site. Le décor me fait penser<br />
à ce qu’on peut trouver autour de Londres en termes de changements d’élévation.<br />
Là-bas le sol est plus sablonneux et il y a davantage de bruyère ; ici, l’herbe est plus<br />
épaisse car le sol est plus fertile, et les arbres sont plus grands. Mais pour l’allure<br />
générale, je crois que ce parcours va ressembler à ceux des environs de Londres,<br />
avec des bunkers certes moins voyants. »<br />
Le tracé ouvrira ses portes en deux temps : les neuf premiers trous en septembre<br />
prochain, les neuf autres en 2014. Et vu la réputation d’excellence de leur concepteur,<br />
il ne devrait pas tarder à attirer les amoureux <strong>du</strong> jeu. « Je ne connais pas très bien<br />
les golfs français : j’ai joué à Chantilly et à Morfontaine il y a des années de cela, et<br />
plus récemment quelques parcours autour de Biarritz. Mais ici à Saint-Émilion, je<br />
crois pouvoir faire quelque chose de différent de ce que j’ai déjà vu en France. Et ça<br />
me plaît déjà... »<br />
j’ai construit un autre parcours à Bandon Dunes, et parce que j’y ai amené des clients<br />
de temps à autre, j’ai eu la chance de jouer Pacific Dunes à maintes reprises. Là-bas,<br />
j’ai tapé les coups que j’avais imaginés, et j’ai vu d’autres golfeurs jouer ces coups.<br />
Donc je sais que le parcours se joue exactement comme je l’avais voulu. Quelquesuns<br />
de mes autres parcours, comme Barnbougle Dunes, Ballyneal, ou encore<br />
Rock Creek dans le Montana, sont probablement aussi bons que Pacific Dunes,<br />
mais malheureusement je n’ai eu que peu d’occasions de le vérifier par moi-même.<br />
La Tasmanie est à l’autre bout <strong>du</strong> monde, et j’ai joué mon parcours le jour de son<br />
inauguration, et la fois suivante le jour de l’inauguration <strong>du</strong> deuxième tracé qu’ils<br />
ont fait construire à côté <strong>du</strong> mien, six ans après ! J’aimerais pouvoir dire que c’est<br />
mon meilleur, mais je ne le connais pas assez pour l’affirmer. En tant qu’architecte,<br />
on croit savoir comment son parcours va évoluer, mais on ne peut pas le savoir si<br />
on n’y retourne pas.<br />
En plus de dessiner des nouveaux parcours, vous avez également<br />
restauré bon nombre d’anciens tracés. Parlez-nous de cette<br />
facette <strong>du</strong> métier d’architecte...<br />
T. D. : Quand on crée un nouveau parcours, il faut juste qu’il soit suffisamment bon<br />
pour trouver son public, et ainsi être rentable. Mais quand on travaille sur un tracé<br />
>>><br />
mars 2013
existant, il y a des membres qui sont déjà là, et qui sont là parce qu’ils aiment leur<br />
parcours. On ne va pas faire de changements radicaux, car on prendrait le risque<br />
de ne pas plaire à certains. L’essentiel <strong>du</strong> travail de restauration consiste donc à<br />
remettre en place des éléments anciens disparus. Au cours des ans, généralement<br />
dans le but de rendre le parcours plus facile, le club est amené à araser des buttes<br />
ou à supprimer des bunkers. Et le jour où il veut corser la difficulté, il faut alors<br />
remettre à leur place les éléments imaginés par le créateur. Travailler ainsi suscite<br />
beaucoup moins de controverses, et quand quelqu’un n’est pas d’accord, il suffit de<br />
lui répondre : « C’est MacKenzie qui avait mis ce bunker ici. Peu importe que vous<br />
soyez d’accord ou pas, c’est son parcours ! »<br />
Quels sont les architectes qui vous ont le plus inspiré, ceux que<br />
vous admirez le plus ?<br />
T. D. : Alister MacKenzie est celui sur lequel j’ai beaucoup lu quand j’étais jeune,<br />
et j’ai eu la chance de jouer Cypress Point très tôt. Je crois que c’est en découvrant<br />
ce personnage que je me suis dit qu’architecte pouvait être un métier agréable : il<br />
a voyagé partout dans le monde, dessiné des golfs en Australie, en Angleterre, en<br />
Écosse, en Irlande, aux États-Unis, en Argentine... C’est amusant de constater que<br />
j’ai travaillé dans presque toutes ces régions <strong>du</strong> monde ces vingt dernières années !<br />
Il y a un lien étroit entre le modèle qu’on se donne et la carrière qu’on réalise. Mais<br />
c’est loin d’être le seul architecte que j’admire : j’ai eu la chance d’être consultant<br />
sur des parcours signés MacDonald, Tillinghast, Ross, Raynor, Park, Colt... J’ai le<br />
plus grand respect et la plus grande admiration pour leurs carrières et leurs œuvres<br />
respectives.<br />
Vous citez ces architectes d’antan comme des maîtres. Pensezvous<br />
qu’ils aient été égalés par vous-même et vos contemporains,<br />
ou qu’ils demeurent supérieurs ?<br />
T. D. : De nos jours, le business n’a rien à voir avec ce qu’il était il y a trois quarts de<br />
siècle. MacKenzie, MacDonald et les autres ont travaillé en toute liberté sur des sites<br />
exceptionnels, où l’on ne pourrait probablement pas faire aujourd’hui ce qu’ils ont<br />
réalisé à l’époque en raison notamment des contraintes environnementales. C’est un fait<br />
incontestable, même si certains architectes contemporains servent trop souvent cette<br />
excuse... Quant à moi, je suis fier que ma carrière ait permis de démontrer que, dans<br />
les bonnes circonstances, on peut créer un grand parcours de golf qui s’accommode<br />
harmonieusement des impératifs écologiques locaux. Les attentes des clients sont<br />
également différentes : MacKenzie, qui est l’auteur de la plupart des meilleurs parcours<br />
australiens, n’a été là-bas qu’une fois dans sa vie, pendant six semaines ! Il passait<br />
deux ou trois jours dans chaque club, esquissait quelques dessins des greens ou des<br />
bunkers, trouvait sur place quelqu’un qui comprenait sa philosophie et lui disait quoi<br />
faire, puis s’en allait. Il n’a jamais vu le résultat de ses propres yeux... Moi au contraire,<br />
j’ai la chance de revenir sur le site plusieurs fois pendant la construction pour faire des<br />
adaptations. Par ailleurs, la façon de travailler n’a plus rien à voir aujourd’hui. Je suis<br />
béat d’admiration quand je vois ce que ces architectes ont réalisé il y a près d’un siècle,<br />
sans équipements modernes pour déplacer de la terre, mais ils avaient l’avantage de<br />
pouvoir prendre tout leur temps. Il faut dire enfin que les parcours anciens que l’on<br />
encense aujourd’hui n’étaient souvent pas si bons que ça quand ils ont ouvert. Ils<br />
sont devenus des chefs-d’œuvre non seulement grâce à leurs architectes, mais aussi<br />
grâce à ceux qui s’en sont occupés ensuite, notamment leurs greenkeepers. Ils se sont<br />
améliorés avec le temps.<br />
Avec cinq de vos parcours figurant déjà dans le top 100 des<br />
meilleurs golfs <strong>du</strong> monde de <strong>Golf</strong> Magazine, quelles sont vos<br />
ambitions pour les années à venir ?<br />
T. D. : J’ai passé ces cinq dernières années à me poser cette question. Si vous me<br />
Interview<br />
On n’a pas besOin de remOdeler des paysages<br />
de fOnd en cOmble. plus la cOnstructiOn est<br />
simple, meilleur sera le parcOurs<br />
l’aviez posée il y a vingt ans, je n’aurais sans doute même pas osé répondre « avoir un<br />
parcours dans les cent meilleurs <strong>du</strong> monde » ! Lorsque que l’économie était encore<br />
florissante, je me satisfaisais très bien de chaque opportunité de créer un nouveau<br />
grand parcours, n’importe où. Mais aujourd’hui le business s’est ralenti, et j’aimerais<br />
revenir au point où je m’occupe d’un seul parcours à la fois, afin de passer <strong>du</strong> temps<br />
dessus et refaire un peu plus de travail créatif moi-même. À l’heure actuelle je travaille<br />
sur l’île de Hainan en Chine, sur l’île <strong>du</strong> Nord en Nouvelle-Zélande, dans les Sand<br />
Hills au Nebraska, et ici près de Bordeaux. Ce sont quatre endroits exceptionnels,<br />
mais j’ai à peine le temps d’en profiter car je dois à chaque fois sauter dans un avion<br />
pour me rendre à l’autre bout <strong>du</strong> monde... J’aimerais ralentir un peu le rythme.<br />
Et en termes de création pure, quels objectifs vous fixez-vous ?<br />
T. D. : À ce niveau-là, il me reste un grand objectif. On construit beaucoup de golfs<br />
en Asie aujourd’hui, mais je ne pense pas qu’on y ait déjà construit un véritable<br />
grand parcours. Je ne prétends pas dessiner le meilleur parcours <strong>du</strong> monde, car<br />
ce serait m’exposer immanquablement à l’échec, mais je pense qu’il est vraiment<br />
important de construire un ou deux grands tracés dans cette région afin de faire<br />
un exemple. Quand MacKenzie est allé en Australie et a créé le Royal Melbourne,<br />
ça a élevé le niveau de tout le golf australien. C’est exactement ce dont l’Asie, et en<br />
particulier la Chine, a besoin aujourd’hui... C’est un pays où le potentiel est illimité<br />
en termes de qualité, si seulement un jour ils en prennent conscience.<br />
On dit de vous que vous êtes un architecte minimaliste. Pouvezvous<br />
nous expliquer votre philosophie de l’architecture, et la<br />
façon dont vous travaillez ?<br />
T. D. : On m’a effectivement catalogué comme un architecte minimaliste. C’est<br />
principalement une bénédiction, et parfois une malédiction ! Les gens aiment vous<br />
coller une étiquette... Mais je suis plutôt ouvert d’esprit, et je n’ai pas envie de faire<br />
la même chose d’un parcours à l’autre. Cela dit, mon travail s’inspire grandement<br />
de tous ces anciens parcours que j’ai vus aux États-Unis et en Grande-Bretagne.<br />
Ils ont tous été construits à une époque où on ne disposait pas de bulldozers pour<br />
déplacer la terre. C’est pour cela que je continue à croire que c’est toujours possible<br />
aujourd’hui, qu’on n’a pas besoin de remodeler des paysages de fond en comble.<br />
Sur des sites idéaux, plus la construction est simple, meilleur sera le parcours. Une<br />
grande partie de mon succès tient à mes efforts pour donner l’impression que le<br />
parcours existe depuis toujours. Mais plus on modifie le terrain, plus c’est <strong>du</strong>r<br />
d’entretenir l’illusion ; alors que moins on passe de temps sur les travaux lourds,<br />
plus on peut fignoler les détails.<br />
Pour finir, quels sont les meilleurs parcours que vous ayez vus ou<br />
joués ?<br />
T. D. : Dans le livre que j’ai écrit à ce sujet, il y a une douzaine de parcours à<br />
qui j’ai mis la note de 10 sur 10. La moitié sont aux États-Unis, comme Pine<br />
Valley, Shinnecock Hills, Cypress Point ; l’autre moitié à l’étranger, dont le Royal<br />
Melbourne en Australie, le Old Course de St. Andrews et le Royal Dornoch en<br />
Écosse, Ballybunion en Irlande... Tenter de choisir parmi cette petite liste est une<br />
folie ! Ils sont tous exceptionnels. Et même un cran en dessous, il y a au moins<br />
une centaine de parcours dans le monde que j’aurais été extrêmement fier d’avoir<br />
dessiné. Aujourd’hui, mon but est toujours de créer des parcours dont je pourrais me<br />
dire ensuite : « Je suis fier d’en être l’architecte ».<br />
Remerciements à André et Kristel Mourgue d’Algue<br />
Cape Kidnappers<br />
(Nouvelle-Zélande),<br />
trou n° 5.<br />
Concours<br />
d’approche
88<br />
Swing séquence<br />
PadraiG harrinGton<br />
1<br />
Profil<br />
Le triple vainqueur de Majeurs a entrepris l’an dernier un chantier technique<br />
important. Son système fonctionnait bien pour gagner trois titres <strong>du</strong><br />
Grand Chelem et quatorze tournois sur tous les continents, mais un golfeur<br />
professionnel est toujours en quête de perfection. Son préparateur mental,<br />
Bob Rotella, essaye de tempérer ses ardeurs afin qu’il ne rentre pas dans une<br />
spirale l’éloignant de la performance. Les modifications techniques mises en<br />
œuvre ont pour but de stabiliser une action <strong>du</strong> bas <strong>du</strong> corps trop importante et<br />
assez peu précise qui lui posait quelques problèmes quand le rythme de swing<br />
n’était pas de très bonne qualité. Son bas <strong>du</strong> corps, trop actif, provoquait des<br />
changements de plan de swing trop importants entraînant de gros pushes<br />
et de grands hooks. La résolution est de quasi immobiliser les jambes pour<br />
effectuer un swing plus physique avec le haut <strong>du</strong> corps et ainsi gommer ses<br />
fautes de trajectoire et ses irrégularités.<br />
Posture :<br />
Une posture plus ancrée dans le sol grâce à davantage de flexion et d’écartement des<br />
jambes à l’adresse.<br />
Photo 1 (Profil)<br />
Le travail de la posture lui permet de mettre le bas <strong>du</strong> corps plus en résistance<br />
qu’auparavant, et donc en diminuer la mobilité et la motricité. Le corps placé plus bas<br />
demande mécaniquement l’augmentation de l’angle formé entre les mains et le club,<br />
ce qui pro<strong>du</strong>it plus d’armement <strong>du</strong> club et limite le changement de plan au sommet<br />
<strong>du</strong> backswing.<br />
Photo 1 (Face)<br />
Dans le même but, il stabilise et limite l’action <strong>du</strong> bas <strong>du</strong> corps par un écartement<br />
très important des pieds, ce qui donne une impression de puissance et de solidité<br />
2 3 4 5 6 7<br />
8 9 10 11 12 13<br />
à l’adresse. La conséquence sur le swing sera de créer un fort différentiel entre la<br />
rotation <strong>du</strong> haut et <strong>du</strong> bas <strong>du</strong> corps pour créer un effet « ressort » au downswing. Cet<br />
effet lui permettra de ne pas perdre de vitesse en bout de club avec un plan de swing<br />
et un chemin de club plus correct et sans surprise.<br />
Swing :<br />
Un joueur de golf, même s’il travaille <strong>du</strong>r son swing, garde son style, et dans une<br />
certaine mesure ses fautes. Même de très grands joueurs comme Harrington ne<br />
dérogent pas à la règle. Toujours un armement tardif, toujours un changement de<br />
plan, toujours un club qui arrive légèrement désarmé sur la balle.<br />
Il faut surtout s’attacher aux qualités qui en font un joueur d’exception.<br />
De la posture au finish, Harrington conserve quasi à l’identique l’inclinaison de son<br />
buste.<br />
Il possède aussi une étonnante symétrie en image 2 et en image 9 sur la position de<br />
club, malgré un changement de plan très important (photos 4 et 7). C’est la résultante<br />
<strong>du</strong> travail de résistance <strong>du</strong> bas <strong>du</strong> corps qui lui permet de conserver le club square et<br />
dans le plan au retour, même avec une faute de rythme.<br />
Son club légèrement désarmé avant l’impact (angle faible entre les mains et le club)<br />
lui impose une position après l’impact un peu délicate avec beaucoup d’espace entre le<br />
bras droit et le corps. Il semblerait que ce soit provisoire puisque en pleine évolution<br />
technique.<br />
En photo 13, on retrouve la marque de fabrique de tous les grands champions : le club<br />
dans l’alignement des épaules, et le épaules parallèles au plan de swing.<br />
Ce que vous pouvez utiliser : Certains d’entre vous ont une action <strong>du</strong><br />
bas <strong>du</strong> corps trop importante au downswing, ce qui provoque des maxi pushes et autres<br />
quick hooks. Lorsque vous voulez limiter ces erreurs, il suffit de renforcer un peu votre<br />
bas en posture. Dans un premier temps, prenez plus d’angles au niveau des jambes,<br />
mais sans redresser le buste. Vous obtiendrez ainsi plus de résistance, mais moins de<br />
distance… Eh oui, il faut savoir ce que l’on veut.<br />
Photos Visionsin<strong>Golf</strong> Pictures<br />
Le plus important à retenir dans les changements de Padraig est sans doute l’acceptation<br />
de ses erreurs et leurs corrections dans le temps. Votre coach préféré vous aidera à<br />
construire votre swing, en tenant compte de vos spécificités statiques et dynamiques,<br />
dans le respect <strong>du</strong> temps nécessaire à l’assimilation des modifications.<br />
M. Harrington travaille déjà depuis plus d’un an sur ce point précis sans compter le<br />
nombre incalculable de balles frappées plus ou moins bien au practice.
90<br />
Chaque joueur de golf à une particularité dans son swing.<br />
Certains la considèrent comme une faute et tentent une<br />
modification sans succès. D’autres l’utilisent comme une<br />
marque de fabrique, un atout, une force dans leur jeu de<br />
golf.<br />
Dans le cas de Padraig Harrington, le changement de plan<br />
et surtout d’orientation de face de club est assez marquant.<br />
Son backswing, très vertical, ne l’empêche pas d’enclencher<br />
un downswing très proche de la perfection dans la position<br />
<strong>du</strong> club.<br />
Swing séquence<br />
Quel style ?<br />
C’est son style ! Il cherche petit à petit à modifier ce<br />
changement de plan pour trouver encore plus de régularité.<br />
Cependant, il faut avoir à l’esprit qu’avec une équipe bien<br />
structurée autour de lui, une pratique à très haut niveau, des<br />
milliers de balles frappées par semaine, les changements<br />
n’apparaissent qu’au bout de plusieurs mois, voire plusieurs<br />
années.<br />
Prendre le temps d’améliorer son swing, respecter son style,<br />
bien jouer au golf, fait partie des pensées essentielles des<br />
meilleurs… Et vous ?<br />
PAR FRAnck LoRenzo-VeRA<br />
Ancien coach sur le Tour européen - Coach <strong>du</strong> PCC champion de France 2010<br />
Coach au PCC (Paris) et 7Fontaines (Bruxelles) - Contact : lorenzoveragolf@gmail.com<br />
un événement
92<br />
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Les essentiels de Kate<br />
Texte de Catherine tisseron<br />
GarMin<br />
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GoLFino<br />
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FoissY<br />
GoLFino<br />
L’élégance au golf.<br />
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interdit l’utilisation <strong>du</strong> chariot par une autre<br />
personne si vous le laissez au club.<br />
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Club-house<br />
Domaine des Remparts<br />
Situé au cœur de la Palmeraie de Marrakech, le Domaine des Remparts propose<br />
jusqu’au 20 mars un forfait Soleil d’Hiver : hébergement en Suite Junior double de<br />
130 m2 avec jardin privatif et terrasse couverte, petit déjeuner au restaurant,<br />
le déjeuner ou dîner (hors boissons), 2 soins au spa par personne (1 hammam et<br />
1 massage 25 min.), 1 transfert aéroport Marrakech / hôtel. Le tarif est de 120<br />
euros par personne et par nuit en demi-pension pour un minimum de 3 nuits.<br />
Pour un séjour de 6 nuits, la 7e est offerte en hébergement seul.<br />
Renseignements : www.domainedesremparts.com<br />
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Profitez <strong>du</strong> tarif last minute aux Antilles avec Caperic pour combiner golf et<br />
catamaran dans les îles. Du 15 février au 15 avril, la formule 1 semaine en pension<br />
complète est à partir de 1 389 euros par personne (base 8 personnes) et inclut<br />
également les services d’un skipper et d’une cuisinière à bord d’un catamaran<br />
Lagoon 500. Parmi les golfs, Cedar Valley, Jolly Harbour Beach Resort et le Royal<br />
St Kitts <strong>Golf</strong> Club sont des incontournables.<br />
Renseignements : www.caperic.com<br />
contact@caperic.com – Tél. : 05 56 00 56 57<br />
Château<br />
d’Audrieu<br />
Situé au cœur <strong>du</strong> Calvados, entre Caen<br />
et Bayeux, le château d’Audrieu est le<br />
seul monument historique de la famille<br />
Relais et Châteaux. Cet hôtel**** de<br />
29 chambres au style raffiné, situé<br />
dans un parc arboré de 20 hectares et<br />
agrémenté de jardins soignés, possède<br />
un restaurant gastronomique (1 étoile au<br />
Guide Michelin), des salles de réunion<br />
spacieuses. Il propose de nombreuses<br />
visites pour les hôtes de tous âges. Au<br />
terme d’une partie de golf à Omaha<br />
Beach, le visiteur aura le choix de se<br />
reposer dans une charmante mansarde ou<br />
dans une suite au style Art Déco.<br />
Renseignements :<br />
http://www.chateaudaudrieu.com<br />
audrieu@relaischateaux.com<br />
02 31 80 21 52<br />
Textes de VéRonIque CoMTe<br />
Kenya <strong>Golf</strong><br />
Challenge<br />
Du 8 au 16 janvier 2013 s’est déroulée<br />
la première édition <strong>du</strong> Formigolf Kenya<br />
<strong>Golf</strong> Challenge sur les golfs de Niyali et<br />
Diani Leisure. L’hébergement était assuré<br />
dans un hôtel partenaire 4 étoiles sur<br />
la plage de Diani. Le séjour golf, safaris<br />
et balnéaire au Kenya combiné à une<br />
compétition amicale avec des membres de<br />
clubs kenyans a rencontré un tel succès<br />
qu’une deuxième édition est d’ores et déjà<br />
prévue pour 2014.<br />
Renseignements :<br />
www.formigolf.fr<br />
03 89 21 19 01<br />
<strong>Golf</strong> Plus recrute<br />
<strong>Golf</strong> Plus recrute vendeur(se)-conseil Paris<br />
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Paris/RP – 212, bd Pereire – 75017 PARIS<br />
Poste à pourvoir à Paris/RP<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
mars 2013<br />
Afrasia <strong>Golf</strong> Masters<br />
Du 9 au 16 décembre 2012 s’est déroulé l’Afrasia <strong>Golf</strong> Masters à l’île<br />
Maurice sur le parcours <strong>du</strong> Four Seasons <strong>Golf</strong> Club Mauritius at<br />
Anahita. Précédé de deux pro-ams en guise d’ouverture, ce tournoi<br />
organisé par Canal+ Events rassemble les 20 meilleurs golfeurs <strong>du</strong><br />
classement national Allianz et 10 joueurs invités de l’European Tour.<br />
C’est Christophe Brazillier qui a remporté le Masters en strokeplay,<br />
succédant à Grégory Havret et Nicolas Colsaerts, vainqueurs des deux<br />
premières éditions.<br />
Renseignements : http://www.afrasiagolfmasters.com<br />
Pro-Am GT Days<br />
Le golf <strong>du</strong> Nivernais à Magny-Cours accueillera le 19 mai les GT<br />
DAYS. Au programme, un départ en shot gun, un practice, la<br />
remise des prix, un buffet déjeuner et, en option, la soirée casino. La<br />
compétition se déroulera en stroke play sur 18 trous. Tout en profitant<br />
pleinement de vos clubs, venez découvrir toutes les dernières merveilles<br />
des constructeurs fétiches Ferrari, Jaguar, Lamborghini, McLaren,<br />
Roll’s Royce... Le nombre de places est très limité.<br />
Renseignements : www.gtdays.fr – Tél. : 05 55 25 27 26<br />
95<br />
ecco.com/golf<br />
ecco.com<br />
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Suivez le Tour cette saison et constatez par vous-même.
96<br />
Trophée <strong>du</strong> Sport<br />
responsable Generali<br />
Le 4 décembre 2012, le golf de Terre Blanche a<br />
reçu des mains de Zinedine Zidane et Jean-Louis<br />
Étienne le Trophée <strong>du</strong> Sport responsable Generali.<br />
Accessibilité, éco-responsabilité et sensibilisation<br />
aux bons gestes de santé et de sécurité étaient<br />
les critères de sélection. En accueillant et<br />
accompagnant gratuitement les enfants <strong>du</strong> canton<br />
de Fayence ainsi que les personnes en situation de<br />
handicap à l’Albatros <strong>Golf</strong> Performance Center,<br />
Terre Blanche s’inscrit dans une démarche <strong>du</strong><br />
« sport pour tous », quel que soit l’âge ou le<br />
handicap. L’implication écologique de Terre<br />
Blanche, l’engagement de son personnel pour la<br />
sécurité de chacun ainsi que la technologie de<br />
pointe dans la prévention des feux de forêt font de<br />
Terre Blanche un resort avant-gardiste.<br />
Renseignements : 04 94 39 36 93<br />
www.terre-blanche.com<br />
proshop@terreblanchegolf.com<br />
Tee Break<br />
<strong>du</strong> Cœur<br />
Tee Break a clôturé en décembre dernier sa<br />
20e année d’existence par une compétition<br />
de 9 trous et une vente aux enchères<br />
inédite au golf de Rueil-Malmaison pour<br />
l’association humanitaire SOS Gazelles.<br />
130 invités dont 30 champions de renom<br />
étaient présents pour assurer un drive<br />
avec gant de boxe sur un trou, un essai de<br />
rugby à transformer sur un autre… Les<br />
vainqueurs étaient la championne <strong>du</strong> monde<br />
de karaté Laurence Fischer et Amara Simba,<br />
ex-joueur <strong>du</strong> PSG. La vente aux enchères,<br />
avec des objets mythiques tels que le maillot<br />
signé de Zlatan Ibrahimovic, a permis de<br />
récolter 15 000 euros dont bénéficieront des<br />
milliers d’enfants <strong>du</strong> Sénégal.<br />
Renseignements :<br />
teebreak@orange.fr<br />
www.teebreak.fr<br />
Club-house<br />
Pro Am Business Class<br />
BCM Sports organise le lundi 22 avril 2013 le 1er Pro Am Business Class sur le golf de Saint-Germainen-Laye.<br />
L’événement offre aux sociétés un outil de relations publiques haut de gamme et clefs en main.<br />
Chaque société inscrite bénéficie d’un package comprenant l’accès au golf, le droit de jeu, un joueur de<br />
golf professionnel pour son équipe, les cadeaux de bienvenue et lots de remise des prix, petit-déjeuner,<br />
collation sur le parcours et déjeuner.<br />
Renseignements : www.bcm-sports.com<br />
Siam Swing<br />
Venez découvrir le golf en Thaïlande grâce à l’agence<br />
française Siam Swing. La Thaïlande étant une<br />
destination golfique de choix grâce aux marchés<br />
japonais, coréen, chinois et australien, elle compte pas<br />
moins de 265 golfs dont certains de très haut niveau.<br />
Siam Swing propose des packages sur mesure dès<br />
890 euros, de la journée de golf aux vacances longue<br />
<strong>du</strong>rée, en hôtel 4 à 5 étoiles ou en villa.<br />
Renseignements : www.siamswing.com<br />
Lisbonne <strong>Golf</strong> Cup<br />
Du 28 novembre au 2 décembre dernier<br />
s’est déroulée la 1ère édition de la Lisbonne<br />
<strong>Golf</strong> Cup, disputée par équipes de deux<br />
sur les parcours d’Oitavos, Penha Longa et<br />
Quinta da Marinha. Plus de 40 passionnés<br />
de la petite balle blanche ont découvert les<br />
fairways de ces parcours d’exception et ont<br />
pu apprécier la gastronomie portugaise lors<br />
de soirées concoctées à Cascais. Au terme<br />
d’une compétition sur trois tours, Daniel<br />
Marciano et Serge Chimchi se sont imposés<br />
en net, alors que Robert et Agnès Burdet<br />
remportaient le trophée en brut.<br />
Renseignements :<br />
www.swing.fr<br />
AIMG Cup<br />
L’Académie internationale des Métiers <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> est un<br />
établissement d’enseignement supérieur technique privé<br />
axé sur les métiers <strong>du</strong> golf, <strong>du</strong> sport et <strong>du</strong> tourisme. Les<br />
étudiants de la section « administrateur de club de golf »<br />
organisent leur compétition annuelle le 29 mars 2013 au golf<br />
de Montpellier-Massane. Les étudiants de l’académie ainsi<br />
que ceux de l’Académie Leadbetter et les directeurs de golf<br />
<strong>du</strong> Languedoc-Roussillon sont invités à participer à cette<br />
manifestation sur le parcours 18 trous de Ronald Fream.<br />
Renseignements :<br />
Nicolas Gerard : 06 28 01 75 05<br />
nicolas.gerard.1973@hotmail.fr<br />
Villa à l’île Maurice<br />
L’Heritage Resorts propose une formule de golf jusqu’au au 30<br />
avril au domaine de Bel Ombre avec hébergement en villa*****.<br />
Les tarifs : villa 2 chambres (4 pers. maxi) à 6 500 euros/3 sem.<br />
ou 8 000 euros/4 sem. ; villa 3 chambres (6 pers. maxi) à 7 000<br />
euros/3 sem. ou 8 500 euros/4 sem ; villa 4 chambres (8 pers.<br />
maxi) à 7 500 euros/3 sem. ou 9 000 euros/4 sem. Le package<br />
comprend : green fees illimités à l’Heritage <strong>Golf</strong> Club, tarifs<br />
préférentiels sur les parcours de Tamarina et le Paradis, 20 %<br />
de ré<strong>du</strong>ction dans les 11 restaurants et bars <strong>du</strong> domaine, accès<br />
gratuit aux deux hôtels et beach clubs <strong>du</strong> domaine.<br />
Renseignements :<br />
www.heritageresorts.mu<br />
e.resa@heritagethevillas.mu<br />
Constance Hotels<br />
& Resorts<br />
Depuis le 1er janvier 2013, le groupe<br />
Constance Hotels & Resorts s’est doté<br />
d’une nouvelle image. Deux catégories<br />
sont désormais proposées : Unique<br />
Resort Experience avec des resorts stylés<br />
et conçus pour les adeptes d’aventure et<br />
d’indivi<strong>du</strong>alité, des personnes souhaitant<br />
toujours explorer le monde (Constance<br />
Belle Mare Plage - Mauritius, Constance<br />
Ephelia - Seychelles, Constance<br />
Moofushi - Maldives, Constance<br />
Tsarabanjina - Madagascar) ; Ultimate<br />
Hotel Experience, des hôtels ultra-luxe<br />
où l’accent est mis sur l’intimité, le<br />
confort, et le raffinement (Constance Le<br />
Prince Maurice - Mauritius, Constance<br />
Lémuria - Seychelles, Constance Halaveli<br />
- Maldives).<br />
Renseignements :<br />
www.constancehotels.com<br />
Tél. : (230) 402 27 72/73<br />
Handi Pro-Am<br />
Du 18 au 20 mai, les golfs de Pornic, Savenay<br />
et l’Île d’Or accueilleront 28 équipes pour la<br />
7e édition <strong>du</strong> Handi Pro-Am. Une conférence<br />
de presse se tiendra au préalable le 17 mai à<br />
14 h 30 avec un clinic au golf de Nantes-Erdre.<br />
Des joueurs de haut niveau sont atten<strong>du</strong>s, parmi<br />
lesquels Nicolas Grossia, 32 ans, paraplégique. Le<br />
but <strong>du</strong> handi pro-am est d’aboutir à l’intégration<br />
des handicapés par le golf.<br />
Renseignements :<br />
www.handiproam.org<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Croisigolf<br />
CroisiEurope lance un nouveau concept pour les passionnés<br />
de golf qui aiment naviguer. La proposition est conçue au<br />
départ de Séville sur une croisière fluviomaritime de<br />
huit jours, à bord <strong>du</strong> MS Belle de Cadix, de mars à<br />
novembre 2013. Quatre parcours de qualité ont été<br />
sélectionnés : <strong>Golf</strong> Hato Verde à Séville, <strong>Golf</strong> Sancti Petri<br />
à Cadix, <strong>Golf</strong> Costa Ballena à Puerto de Santa Maria, <strong>Golf</strong><br />
Zaudin de Séville. Pour les non-golfeurs, des excursions<br />
sont organisées dans les villes escales à la découverte des<br />
traditions espagnoles et portugaises. La formule comprend :<br />
pension complète et boissons incluses aux repas à bord, vol<br />
spécial A/R Paris (ou province) / Séville.<br />
Renseignements : http://www.croisieurope.<br />
com/fr/croisieres-golf-search509.html<br />
mars 2013
98<br />
<strong>Golf</strong> de La Roseraie<br />
Le 6 juin 2013 sera inauguré le golf 6 trous de La Roseraie à Chalon sur Saône.<br />
La manifestation réunira notamment le service des sports de la ville de Chalonsur-Saône,<br />
le Grand Chalon, la direction des Grands Projets, le constructeur VDS<br />
Paysage, la FF<strong>Golf</strong> ainsi qu’une classe Sport et Études (10 étudiants) pour un<br />
petit parcours. Le 6 trous, homologué par la FF<strong>Golf</strong>, donnera la possibilité aux<br />
débutants de se classer et aux golfeurs confirmés de perfectionner le petit jeu.<br />
L’ouverture au public est prévue pour le 1er juillet 2013.<br />
Renseignements :<br />
direction@golfchalon.com - 03 85 93 49 65<br />
Trolem vous<br />
prévient<br />
Attention : si vous avez acheté début<br />
2012 un chariot de golf électrique Trolem<br />
lithium équipé d’une batterie avec ce type<br />
d’interrupteur « O/I », veuillez prendre<br />
contact avec le SAV au 06 76 69 63 47 ou<br />
trolem@wanadoo.fr<br />
Renseignements :<br />
www.trolem.fr<br />
Tél. : 06 76 69 63 47<br />
Fax : 03 44 46 65 24<br />
Club-house<br />
<strong>Golf</strong> de Mignaloux Beauvoir<br />
Depuis le 1er décembre 2012, le golf de Mignaloux Beauvoir est géré par Blue<br />
Green. Situé à 15 kilomètres <strong>du</strong> Futuroscope, le golf propose un parcours 18 trous<br />
de 6 129 mètres par 72. Il comprend un parcours compact de 4 trous, un practice,<br />
un putting green, un restaurant, des salles de séminaires et un hôtel Best Western.<br />
Les abonnés Blue Green bénéficieront de 25 % de remise sur les tarifs des green<br />
fees <strong>du</strong> golf, et ceux de Mignaloux de 25 % de ré<strong>du</strong>ction sur le plein tarif des<br />
green fees des golfs Blue Green. De plus, un « abonnement Poitou » a vu le jour,<br />
incluant les <strong>Golf</strong>s Blue Green Mazières-en-Gâtine, Domaine des Forges et celui de<br />
Mignaloux Beauvoir.<br />
Renseignements : www.bluegreen.com<br />
Défi bordelais<br />
Le golf <strong>du</strong> Médoc accueillera <strong>du</strong> 4 au 7 avril le<br />
Défi bordelais sur le parcours des Vignes et des<br />
Châteaux. Le tarif de 1 290 euros par amateur<br />
comprend les 4 jours de pro-am et de stableford<br />
indivi<strong>du</strong>el (2 tour de pro-am, 2 tours en stableford),<br />
les 4 nuits à l’hôtel**** en chambre double, les petits<br />
déjeuners et dîners à l’hôtel****, le practice à volonté<br />
lors des 4 jours de compétition, l’accès au spa de<br />
l’hôtel****, les cadeaux de bienvenue et remises des<br />
prix, l’entraînement avec un pro pendant les 4 jours.<br />
Renseignements : www.golfservices.fr<br />
Peugeot RCZ Cup<br />
La marque Peugeot, au travers de la Peugeot RCZ Cup,<br />
a lancé en 2012 pour la première fois dans l’hexagone<br />
une animation trou en un permettant de remporter<br />
un scooter Peugeot. C’est monsieur Serge Muller,<br />
participant de l’opération au golf de Cély-en-Bière, qui<br />
a réalisé cet exploit sur le par 3 <strong>du</strong> trou n° 17. Il a reçu<br />
le 7 décembre dernier un scooter Peugeot Citystar des<br />
mains de monsieur Marc Giulioli, directeur Marketing<br />
Peugeot France et de monsieur Olivier Cianelli,<br />
directeur <strong>du</strong> Commerce France de Peugeot Scooters.<br />
Cette remise des prix s’est déroulée dans la concession<br />
Peugeot Scooters <strong>du</strong> 26 avenue de la Grande Armée.<br />
Green de l’Espoir<br />
Green de l’Espoir continue sa lutte contre la mucoviscidose en 2013. Les prochaines<br />
manifestations de golf auront lieu le 11 mai au golf d’Uriage, les 25 et 26 mai au golf<br />
de Seyssins et le 9 juin au golf de Corrençon. Grâce à la mobilisation générale et à<br />
la solidarité des 149 golfeurs participants, l’édition 2012 a permis de collecter plus de<br />
8 000 euros sur les trois compétitions organisées en Isère.<br />
Renseignements :<br />
www.greendelespoir.org<br />
<strong>Golf</strong> et Thalasso à Essaouira<br />
Active <strong>Golf</strong> & Thalasso Travel organise <strong>du</strong> 17 au 24 novembre son tournoi<br />
10e anniversaire à Essaouira. Le package à 1 149 euros par personne comprend<br />
les transferts aéroport/hôtel, le drink de bienvenue, 7 nuits en chambre double<br />
supérieure vue piscine au Sofitel Mogador*****, les petits déjeuners et dîners,<br />
5 green fees par personne, 1 journée d’entraînement, 4 jours de compétition<br />
single stableford, les balles de driving range. Les accompagnants non<br />
golfeurs bénéficieront <strong>du</strong> forfait détente au spa. Un concours de putting sponsorisé<br />
par Michel Herbelin est organisé au profit de la fondation Fournier Majoie. Vol<br />
non compris, prix sur demande pour Essaouira au départ de Paris Orly, pour<br />
Agadir ou Marrakech au départ de différentes villes françaises ou de Bruxelles.<br />
Renseignements : www.activegolf.be<br />
info@activegolf.be – Tél. : +32 2 511 85 70<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
20e Pro-Am Côte d’Opale<br />
Du 24 au 27 avril 2013 se déroulera la 20e édition <strong>du</strong> Pro-Am de la Côte<br />
d’Opale. 400 joueurs venus de France, Belgique, Pays-Bas, Angleterre et<br />
Luxembourg s’affronteront sur les parcours de Belle Dune, Le Touquet<br />
Mer, Hardelot Les Pins et Wimereux. Les droits d’inscription sont<br />
de 760 euros pour les amateurs et comprennent 5 jours de golfs, les<br />
cadeaux de départ, les collations sur le parcours, les animations ainsi<br />
que les cocktails de remise des prix chaque soir. Il existe aussi un pack<br />
entreprise (2 700 euros HT) donnant droit en plus à 4 déjeuners chaque<br />
jour, au choix des horaires, à un cadeau VIP ainsi que la possibilité de<br />
voir votre logo figurer sur le leader board.<br />
Renseignements : www.proamcotedopale.com<br />
mars 2013
100<br />
Trophée Crus<br />
classés Saint-Émilion<br />
Le château des Vigiers accueillera <strong>du</strong> 31 mai au<br />
2 juin le 1er Trophée Crus Classés Saint-Émilion.<br />
Passionnés de vin et de golf se retrouveront<br />
pour un pro-am labellisé PGA. Le forfait de 695<br />
euros par personne à partir de 2 nuits de séjour<br />
comprend notamment l’hébergement en chambre<br />
double avec petit déjeuner, le cocktail dînatoire<br />
de bienvenue avec dégustation de grands<br />
crus, une bouteille grand cru par personne,<br />
les balles de practice et chariot, une partie de<br />
reconnaissance, 2 tours de compétition, les<br />
pauses périgourdines, la remise des prix et un<br />
cocktail dînatoire au château des Vigiers.<br />
Renseignements : www.vigiers.com<br />
05 53 61 50 78<br />
Souillac <strong>Golf</strong> CC<br />
Au cœur de la Dordogne, le Souillac <strong>Golf</strong> &<br />
Country Club propose des séjours groupes à<br />
partir de 45 euros par personne et par nuit.<br />
L’offre comprend l’hébergement, le petit déjeuner,<br />
le pack confort et une ré<strong>du</strong>ction sur les green fees<br />
de 20 à 30 % pour les groupes à partir de<br />
10 personnes. Pour l’hébergement, des chalets de<br />
2 à 3 chambres sont dispersés en hameaux autour<br />
<strong>du</strong> parcours 18 trous. Une autre promotion<br />
est proposée aux golfeurs : pour une location<br />
vacances de 7 nuits minimum entre le 29/03 et le<br />
31/05 ou entre le 01/09 et le 11/11, les green fees<br />
sont offerts !<br />
Renseignements :<br />
www.souillaccountryclub.com<br />
Tél. : 05 65 27 56 00<br />
Club-house<br />
Private <strong>Golf</strong> Key<br />
Agence de voyages française spécialisée dans l’accueil des golfeurs étrangers désireux de découvrir les<br />
plus beaux parcours de golf de l’hexagone et de profiter de l’art de vivre de la France, Private <strong>Golf</strong> Key<br />
propose un service de conciergerie dédié aux golfeurs. Les voyages sont conçus sur mesure en fonction<br />
des goûts et attentes de chacun et incluent des activités hors golf, telles que visites privées de musées,<br />
gastronomie, accès VIP aux grands événements sportifs ou dégustations avec des sommeliers de renom.<br />
Au-delà de la France, Private <strong>Golf</strong> Key propose des voyages uniques en Europe pour aller jouer sur les<br />
fairways où les plus grands champions ont bâti la légende <strong>du</strong> golf.<br />
Renseignements : www.privategolfkey.fr<br />
Oakley<br />
Bubba Watson et Zach Johnson viennent de<br />
rejoindre la marque Oakley. Conçus pour faire<br />
ressortir le meilleur des professionnels comme des<br />
amateurs, les vêtements de golf de performance<br />
Oakley sont optimisés pour le confort et la liberté<br />
de mouvement, et comportent des innovations de<br />
pointe, notamment grâce à la technologie antihumidité<br />
sans égale O Hydrolix. Watson est sé<strong>du</strong>it<br />
par le confort des vêtements de golf de performance<br />
Oakley : « Si quelque chose vous déconcentre au<br />
moment clé d’une compétition, vous êtes foutu. Le<br />
golf exige une telle concentration. C’est pourquoi<br />
Oakley fait autant pour le confort. » Zach Johnson<br />
pour sa part apprécie les efforts d’Oakley pour<br />
l’amélioration constante de la qualité de ses<br />
pro<strong>du</strong>its : « J’aime appartenir à la famille Oakley.<br />
Elle aime le golf autant que moi et elle s’investit<br />
énormément pour réaliser des pro<strong>du</strong>its dont les<br />
performances sont inégalées. »<br />
Renseignements : www.oakley.com<br />
Le réseau <strong>Golf</strong>y<br />
s’étend<br />
Pour sa 23e année d’existence, le réseau <strong>Golf</strong>y<br />
poursuit son développement. En France, les 13<br />
nouveaux clubs sont le golf de l’Ailette (02), le<br />
golf des Ardennes (08), le golf de Casteljaloux<br />
(47), le golf de Céron (71), le golf de Chalonsur-Saône<br />
(71), le golf de la Commanderie (01),<br />
le golf Gilles de Boisgelin (22), le golf de la<br />
Gloriette (37), le golf Louis Rouyer-Guillet (17),<br />
le golf PGA France <strong>du</strong> Vaudreuil (27), le golf <strong>du</strong><br />
Roannais (42), le golf <strong>du</strong> Val de l’Indre (36) et le<br />
golf de Vire-la-Dathée (14). <strong>Golf</strong>y s’étend aussi<br />
à l’étranger, au Luxembourg, en Allemagne, en<br />
Suisse, mais aussi en Espagne et même en Chine,<br />
avec le <strong>Golf</strong> de Spring City, l’un des plus beaux<br />
<strong>du</strong> pays, le Monbala International <strong>Golf</strong> Club et le<br />
Banna Wild Elephant <strong>Golf</strong> Club.<br />
Renseignements : www.golfy.fr<br />
www.facebook.com/<strong>Golf</strong>yReseau<br />
www.twitter.com/<strong>Golf</strong>yReseau<br />
Bent Criss avec Bourdy<br />
Bent Criss vient de signer avec Grégory Bourdy en tant qu’équipementier officiel et<br />
renforce ses fondamentaux : élégance, modernité, dynamisme, innovation, technicité<br />
avec des coupes ergonomiques et techniques souvent associées à des codes couleurs<br />
attrayants. La marque compte désormais plus de 150 points de vente en France et se<br />
déploie à l’international grâce à des accords de partenariat en Allemagne, Autriche,<br />
Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Italie, Espagne, Suisse, Corée <strong>du</strong> Sud, Japon, Taiwan<br />
et prochainement aux USA et Canada.<br />
Renseignements : www.bentcriss.com
102<br />
Club-house<br />
<strong>Golf</strong>y Cup<br />
En 2012, à l’occasion des 20 ans de la compétition <strong>Golf</strong>y Cup, Renault avait mis en jeu une<br />
NOUVELLE TWINGO en tirage au sort parmi l’ensemble des participants de la saison. C’est<br />
un heureux joueur <strong>du</strong> golf des Gets, Nicolas PEGON, qui a été tiré au sort parmi plus de 7 000<br />
compétiteurs de la saison, et s’est vu remettre les clés de son nouveau véhicule par M. Avocat-<br />
Maulaz et M. Deniau, représentants <strong>du</strong> constructeur Renault dans la région (concession de<br />
Thonon-les-Bains). La 21e saison de la <strong>Golf</strong>y Cup reprendra dès le mois d’avril sur les fairways<br />
des clubs <strong>du</strong> réseau <strong>Golf</strong>y.<br />
Renseignements : www.golfy.fr<br />
Pro-Am gourmet Prévithal<br />
de Normandie<br />
Les 18 et 19 mai aura lieu le 6e Pro Am gourmet de<br />
Normandie aux golfs de Coutainville et de Granville. La<br />
formule à 280 euros HT par jour en chambre double B&B<br />
comprend : le cocktail et les cadeaux de bienvenue, les cafés<br />
d’accueil, les dégustations culinaires sur le parcours, l’accès<br />
à la thalasso, le cocktail de remise des prix, le dîner de gala,<br />
les green fees, les chariots, le practice et le professionnel.<br />
Si la première journée est placée sous le signe des calvados<br />
Boulard, la deuxième sera axée sur les pauses culinaires des<br />
chefs des Escoffier sur le 18 trous de Granville.<br />
Renseignements : www.dlpevent.com<br />
Club Med à Belek<br />
Un village 4 tridents et villas golf verra le jour le 20 avril prochain à côté <strong>du</strong><br />
18 trous <strong>du</strong> Lykia Links <strong>Golf</strong>, 1er golf de Turquie et classé parmi les 100 meilleurs<br />
parcours <strong>du</strong> monde par le magazine <strong>Golf</strong> World. C’est le seul Village Club Med<br />
en Turquie proposant tous les clubs enfants. Il dispose d’un spa by Carita<br />
de 1 300 m2, de hammams et saunas. La table est axée sur les saveurs de la<br />
Méditerranée et les infrastructures permettent d’organiser des séminaires dans un<br />
amphithéâtre de 500 places. 433 chambres Club, Deluxe ou Suites, de nombreuses<br />
chambres spacieuses idéales pour les familles et 20 suites avec hammam privatif<br />
garantissent une détente parfaite.<br />
Renseignements : http://www.clubmed.fr/cm/nouveau-villageturquie_p-133-l-FR-pa-NOUVEAU_VILLAGE_BELEK-ac-di.html<br />
Trophée des Lutins de C-Lyne<br />
Le golf des Yvelines accueillera le 8 avril la 2e édition <strong>du</strong> Trophée des Lutins<br />
de C.Lyne. Cet événement caritatif au profit d’enfants orphelins (association<br />
affiliée aux Orphelins d’Auteuil) associe des sportifs de haut niveau aux invités<br />
qui disputent la compétition de golf. Vous pouvez apporter votre soutien par<br />
une donation d’entreprise en devenant sponsor de la manifestation ou par<br />
l’inscription d’une équipe de 4 joueurs au tarif unique de 750 euros TTC. Parmi<br />
les VIP figurent le parrain de l’association Tony Parker, Antoine Kombouare ou<br />
encore Yannick Noah.<br />
Renseignements : c.lyne@live.fr<br />
Portes ouvertes<br />
Blue Green<br />
Du 22 mars au 1er avril 2013, les golfs Blue Green<br />
ouvrent gratuitement leurs portes sur plus de<br />
50 golfs en France et en Belgique. Des initiations<br />
collectives d’environ 2 heures débutent par l’accueil<br />
des visiteurs au club-house où un enseignant<br />
présente le programme : découverte des clubs de<br />
golf, un peu de vocabulaire golfique, practice,<br />
putting-green, swing... Ensuite, les néo-golfeurs<br />
se rendent sur le putting green ou le practice<br />
pour taper leurs premières balles. Les initiations<br />
se concluent sur un vrai parcours où tous les<br />
participants jouent un trou dans son intégralité.<br />
Renseignements :<br />
www.bluegreen.com<br />
Venez nous rencontrer au salon <strong>du</strong> golf<br />
sur notre stand club PGA<br />
Partenaires officiels : Partenaires medias :<br />
Fournisseurs officiels :
104<br />
Club-house<br />
Happy First, ventes d’hiver<br />
Club Med offre ses meilleurs tarifs aux premiers à réserver leurs séjours hiver<br />
2013-2014 : 15 % de ré<strong>du</strong>ction par personne pour une réservation effectuée entre le<br />
21 mars et le 11 juillet, pour des séjours compris entre le 2 novembre 2013 et le 4<br />
mai 2014 inclus. Happy First est valable sur tous les villages (sauf Kani et Méribel<br />
le Chalet), y compris sur les villas d’Albion à l’île Maurice, les villas de Belek en<br />
Turquie et les appartements-chalets de Valmorel, à toutes les dates de la période<br />
concernée, dans la limite des places disponibles. Et <strong>du</strong> 21 au 23 mars, Club Med<br />
applique aussi Happy First à l’intégralité de son offre, sans aucune restriction :<br />
nombre de places illimité.<br />
Renseignements : www.clubmed.fr - Tél. : 0 810 810 810<br />
Googolf<br />
Découvrez de nouveaux parcours en<br />
2013 avec Googolf en participant aux<br />
épreuves <strong>du</strong> Googolf Tour, <strong>du</strong> Googolf<br />
Match Play et <strong>du</strong> BCBG <strong>Golf</strong> Tour. Vous<br />
partagerez des rencontres conviviales en<br />
semaine et le week-end, sur des parcours<br />
incontournables. <strong>Golf</strong>s participants :<br />
<strong>Golf</strong> Club d’Ableiges, Bussy-Guermantes,<br />
Isabella, Rebetz, Saint-Marc,<br />
Feucherolles, château d’Augerville, Dolce<br />
Chantilly, Granville, Wimereux, Grande<br />
Romanie, Champ de Bataille…<br />
Renseignements :<br />
http://www.googolf.eu<br />
Pro-Am de Turquie 2012<br />
Les parcours de Carya, Sueno, Faldo à Belek ont accueilli la première<br />
édition <strong>du</strong> Pro-Am de Turquie <strong>du</strong> 26 novembre au 1er décembre 2012.<br />
Very<strong>Golf</strong>Trip, Planète <strong>Golf</strong> Antalya et Noyan <strong>Golf</strong> Travel s’étaient<br />
associés pour cet événement qui a vu également la participation de<br />
sponsors tels que monsieurgolf.com ou les Vins <strong>du</strong> <strong>Golf</strong>. La victoire<br />
chez les pros est revenue à Frédéric Dauchez, suivi d’Antoine Dumont<br />
et Mathieu Lamote. Les équipes gagnantes sont F. Dauchez avec<br />
M. et Mme Tournadre et C. Costeroste (Net) et A. Dumont avec<br />
M. Dumont, F. Tahir et G. Bovrisse (Brut).<br />
Renseignements : www.verygolftrip.com<br />
Brittany Ferries<br />
L’Irlande, l’Angleterre et le pays de Galles recèlent<br />
d’exceptionnels parcours de golf, dont certains de renommée<br />
internationale. Avec son équipe de spécialistes, Brittany<br />
Ferries a combiné des séjours spécifiques destinés aux golfeurs<br />
dans chacune de ces régions, comprenant d’excellentes<br />
prestations d’hébergement et de superbes parcours, présentés<br />
dans une brochure spécifique. Pratique : en voyageant avec sa<br />
propre voiture en bateau, l’équipement et les bagages ne sont<br />
pas limités !<br />
Consultez la brochure sur www.brittany-ferries.fr/Brochures<br />
Brochure en ligne SELECTION GOLF 2013<br />
Renseignements : contact@jcomg.com<br />
Esprit de famille<br />
Le 6 avril 2013 se déroulera la 4e édition <strong>du</strong> Trophée Esprit<br />
de Famille sur le prestigieux tracé de l’Albatros. Il vous suffit<br />
d’avoir un lien de parenté avec votre partenaire pour pouvoir<br />
disputer la compétition en scramble. C’est une occasion de<br />
partager en famille un moment unique sur le parcours de la<br />
Ryder Cup 2018 et de l’Alstom Open de France. L’événement<br />
est à l’initiative de l’Association sportive des Espoirs <strong>du</strong> <strong>Golf</strong><br />
National. Inscrivez-vous vite, les places sont limitées !<br />
Renseignements :<br />
www.golf-national.com<br />
Tél. : 06 72 92 56 48<br />
compétition@golf-national.com<br />
One of a Kind<br />
Terre Blanche rejoint la collection exclusive The Leading Hotels of the World, un<br />
groupe hôtelier de plus de 430 hôtels, resorts et spas de référence dans le monde.<br />
Le resort rejoint également les collections Leading Spa et Leading <strong>Golf</strong>. Avec ses<br />
300 hectares, Terre Blanche offre un hôtel*****, 115 suites et villas, un spa de 3 200 m2<br />
et deux parcours de golf de championnat, l’Albatros <strong>Golf</strong> Performance Center incluant<br />
le practice, l’académie David Leadbetter, un biomecaswing, un pro-shop, un showroom<br />
TaylorMade.<br />
Renseignements : www.terre-blanche.com<br />
Costa Navarino <strong>Golf</strong> Trophy<br />
La première édition <strong>du</strong> Costa Navarino <strong>Golf</strong> Trophy se déroulera<br />
<strong>du</strong> 14 au 21 septembre. Ce séjour comprend le vol A/R Paris<br />
CDG vers Athènes en classe économique, les transferts A/R de<br />
l’aéroport d’Athènes vers l’hôtel The Westin Costa Navarino*****,<br />
l’hébergement 7 nuits en chambre double ou single vue jardin, la<br />
demi-pension hors boissons, 1 cocktail de bienvenue, 1 dîner de<br />
remise des prix, la compétition sur 3 tours + 1 tour d’entraînement<br />
+ 1 green fee offert, l’accompagnement et l’encadrement de Tee<br />
Off Travel, l’assurance assistance & rapatriement obligatoire. Tarif<br />
golfeur en chambre double : 1 690 euros ; non-golfeur en chambre<br />
double : 1 390 euros, golfeur en chambre single : 2 170 euros. Tarif<br />
par personne, hors taxes aéroport.<br />
Renseignements : www.teetravel.com<br />
Tél. : 04 99 52 22 00<br />
Des Avant-1 ères<br />
<strong>Golf</strong>plus.fr, c’est<br />
3 SITES<br />
INTERNET avec<br />
Trophée Punta Rotja 2013<br />
Tee Off Travel propose un séjour aux Baléares <strong>du</strong> 11 au<br />
18 mai pour disputer le Trophée Punta Rotja. Le séjour<br />
de 7 nuits sur place en formule demi-pension est de 1 290<br />
euros par personne. Il comprend 5 green fees, les vols<br />
sur Air Europa au départ de Paris Orly, la location d’un<br />
véhicule de catégorie B pour 7 jours, l’hébergement 7 nuits<br />
à L’Eurotel <strong>Golf</strong> Punta Rotja**** en chambre double<br />
standard, l’inscription et la participation à la compétition<br />
sur 2 tours pour les golfeurs, la remise des prix avec le<br />
cocktail, l’assurance assistance & rapatriement. Tarif hors<br />
taxes aéroport.<br />
Renseignements :<br />
www.teetravel.com – Tél. : 04 99 52 22 00<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
Pro-Am Carthage<br />
La 2e édition <strong>du</strong> Pro-Am Carthage se<br />
jouera <strong>du</strong> 4 au 7 avril à Gammarth –<br />
Tunis sur le parcours The Résidence<br />
signé Trent Jones Jr. Le forfait golfeur<br />
à 1 485 euros inclut le vol A/R sur<br />
la compagnie Tunis Air, les taxes<br />
d’aéroport, le transport <strong>du</strong> sac de golf,<br />
l’inscription au pro-am, l’hébergement<br />
3 nuits en chambre double, l’accès au<br />
spa, le cocktail de bienvenue, les cadeaux<br />
d’accueil, le polo officiel <strong>du</strong> tournoi, le<br />
practice à volonté pendant toute la <strong>du</strong>rée<br />
<strong>du</strong> séjour, les green fees illimités <strong>du</strong>rant<br />
le séjour à l’hôtel, la remise des prix, les<br />
petits déjeuners, déjeuners et dîners dont<br />
le dîner de gala le samedi soir.<br />
Renseignements :<br />
www.proamcarthage.com<br />
<strong>Golf</strong>plus.fr, c’est désormais 3 sites internet !<br />
Des Promos<br />
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l’ Actualité des Pros<br />
Palmarès, Contenu de leur sac, Tweets<br />
mars 2013<br />
Taylormade.golfplus.fr<br />
version mobile<br />
Flashez !
Club-house<br />
Les Doubles Henriot<br />
tiennent leurs promesses…<br />
Du 18 au 26 janvier dernier à l’île Maurice, le Paradis Hotel & <strong>Golf</strong> Club <strong>du</strong> groupe<br />
Beachcomber Hotels a accueilli la deuxième édition d’une compétition amateur parrainée<br />
par la Maison champenoise Henriot. Cette année encore, <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> était partenaire.<br />
Retour en images sur une semaine de swing et de farniente.<br />
Les amateurs se sont retrouvés pour 4 tours de compétition sur le parcours <strong>du</strong><br />
Paradis entre la montagne <strong>du</strong> Morne et les rouleaux de l’océan Indien.<br />
Vendredi soir, direction le Dinarobin, le voisin <strong>du</strong> Paradis, et sa plage le K pour une soirée<br />
les pieds dans le sable.<br />
Rendez-vous l’année prochaine !<br />
www.lesdoubles-champagnehenriot.com<br />
Les organisateurs de la compétition, Rémi Sabarros,<br />
Beachcomber Hotels France, édouard Tuffier,<br />
Swing, Mario Desvaux, Paradis <strong>Golf</strong> Club.<br />
En fin de journée, les participants relâchent<br />
la pression lors d’un massage « après-golf »<br />
au spa by Clarins.<br />
Au Paradis, quand on ne tape pas la petite<br />
balle blanche, on profite de ses 7 km de plage.<br />
Pro-Am <strong>du</strong> Pays basque<br />
À l’initiative de Benoît Telleiria, la côte basque s’enrichit d’une nouvelle<br />
compétition les 18 et 19 mai prochains. Fièrement intitulée Pro-Am<br />
IG <strong>du</strong> Pays basque, l’épreuve ne vole pas son nom puisqu’elle offre un<br />
concept transfrontalier inédit qui réunit Iparralde (Pays basque-Nord)<br />
et Hego Alde (Pays basque-Sud). Le Pro-Am se dispute en effet sur les<br />
parcours <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> de la Nivelle à Ciboure et <strong>du</strong> Royal <strong>Golf</strong> Club de<br />
San Sebastian, plus connu comme <strong>Golf</strong> de Fontarrabie, mais aussi pour<br />
son illustre membre, José Maria Olazabal, parrain de la compétition.<br />
Ce 36 trous en strokeplay, composé d’équipes réunissant 1 pro et<br />
3 amateurs, sera tout autant un événement festif avec dîner de gala<br />
dans le prestigieux golf de Fontarrabie. À noter qu’une vente aux<br />
enchères d’objets de prestige ayant appartenu à des joueurs célèbres<br />
sera effectuée au profit de l’association Demain Debout Aquitaine de<br />
Benjamin Etchart.<br />
Renseignements et inscriptions :<br />
www.cenitzorga.com<br />
Practice, le hors-série !<br />
Retrouvez le meilleur <strong>du</strong> magazine Practice dans un hors-série disponible<br />
le 4 mars dans vos kiosques. Toutes les meilleures leçons parues en 2012<br />
sont compilées dans ce numéro. Rory McIlroy vous offrira une leçon de<br />
stratégie, Ian Poulter vous dira comment jouer dans le vent, Luke Donald<br />
vous expliquera comment faire plus de birdies et Sergio Garcia vous<br />
offrira ses secrets de puissance. Vous pourrez également déguster toutes les<br />
séances d'entraînement et les conseils des enseignants PGA France : des<br />
leçons entières sur le dosage au petit jeu, le putting court, la maîtrise des<br />
bunkers ou encore comment effectuer ces fameux coups lobés qui nous<br />
paralysent... Practice, spécial technique, c'est aussi une avalanche de “swing<br />
séquences”, avec notamment le formidable geste d'Ernie Els décomposé,<br />
analysé, détaillé. Le hors-série Practice est l'ouvrage indispensable pour<br />
tous les golfeurs qui veulent progresser et attaquer 2013 à bloc. Entraînezvous<br />
comme un pro ! 6 e en kiosque<br />
France-Espagne Boys<br />
Le 34e France-Espagne Boys a accueilli les 16 et 17 février<br />
les meilleurs espoirs <strong>du</strong> golf français et espagnol, appelés en<br />
sélection nationale pour s’affronter sur les plus vieux greens <strong>du</strong><br />
continent européen au Pau <strong>Golf</strong> Club 1856. Avantage Espagne<br />
dès le premier jour puisque les Ibériques menaient déjà 11-7 dès<br />
le samedi soir. Le deuxième jour fut entièrement dominé par<br />
l’Espagne qui s’est imposée finalement sur le score de 20.5 à 9.5.<br />
L’avenir dira si, parmi tous ces joueurs, une légende <strong>du</strong> golf est<br />
née, puisque Jean Van de Velde, Grégory Bourdy, Alvaro Quiros,<br />
mais aussi José Maria Olazabal et Sergio Garcia participèrent à<br />
cette épreuve remportée cette année par l’Espagne.
108<br />
My Home Connexion<br />
Première conciergerie de luxe pour l’habitat, My Home<br />
Connexion accompagne les personnes surbookées dans<br />
leur changement de vie ou d’habitat, qu’elles recherchent un<br />
appartement cosy pour les études de leurs enfants ou une<br />
résidence principale. Elle s’occupe aussi de la gestion des travaux,<br />
de rénovation ou d’aménagement grâce à des outils performants<br />
3D. Du service à la personne aux inscriptions aux clubs de sports<br />
en passant par la gestion des démarches administratives, l’équipe<br />
assiste ses clients pour trouver les meilleures solutions.<br />
Renseignements : www.myhomeconnexion.com<br />
12e Lexus Pro-Am<br />
de Paris<br />
Le RCF La Boulie, l’Exclusiv <strong>Golf</strong> de<br />
Courson, le Prieuré et le golf de Chantilly<br />
Vineuil accueilleront <strong>du</strong> 10 au 13 juillet 2013<br />
le Lexus Pro-Am de Paris. Au programme :<br />
café d’accueil, départ en shot gun, collation<br />
parcours, déjeuner buffet (option) et remise<br />
des prix chaque jour sur chaque golf. Deux<br />
réceptions agrémenteront les festivités dont<br />
le dîner de gala à l’Intercontinental Paris –<br />
Le Grand Hôtel, mais aussi des animations<br />
telles que l’exposition des voitures Lexus, des<br />
dégustations de champagne, des essais de<br />
clubs Ping, un concours <strong>du</strong> trou en un. Parmi<br />
les cadeaux offerts aux participants figure<br />
un tirage au sort pour un séjour au Lémuria<br />
Resort of Praslin aux Seychelles.<br />
Renseignements :<br />
www.swing.fr<br />
pro-amparis@swing.fr<br />
Club-house<br />
Trophée des Femmes<br />
À vos agendas pour les 12 qualifications régionales (10 en 2012) et la finale<br />
nationale <strong>du</strong> Trophée des Femmes : golf <strong>du</strong> Beaujolais (18/04), Exclusiv<br />
<strong>Golf</strong> d’Apremont (23/05), golf de Strasbourg Illkirch (28/05), golf de<br />
Touraine (04/06), golf de Bordeaux Lac (06/06), golf de Dinard (18/06),<br />
Exclusiv <strong>Golf</strong> de Feucherolles (27/06), golf de Nîmes Campagne (02/07),<br />
golf de Valescure (04/07), golf de Chamonix (09/07), golf d’Arras (05/09),<br />
Exclusiv <strong>Golf</strong> de Cély (19/09). Le droit d’inscription est de 70 euros pour<br />
les joueuses extérieures et 40 euros pour les membres <strong>du</strong> golf qui reçoit.<br />
La formule de jeu est toujours le 4 balles.<br />
Renseignements : www.tropheedesfemmes.com<br />
www.teeoffevent.com<br />
Generali Ladies Tour<br />
L’assureur de la FFG recon<strong>du</strong>it pour les 3 prochaines<br />
années son partenariat avec le circuit féminin français.<br />
Le Generali Ladies Tour s’est affirmé comme un circuit<br />
tremplin pour le golf féminin en Europe, puisqu’il a<br />
rassemblé l’élite des joueuses françaises et européennes,<br />
professionnelles et amateurs. Le calendrier 2013 :<br />
Terre Blanche Ladies Open au golf de Terre Blanche<br />
à Tourrettes (21 au 23 mars) ; Dinard Ladies Open<br />
au Dinard <strong>Golf</strong> à Saint Briac sur Mer (5 au 7 avril) ;<br />
Fourqueux Ladies Open au <strong>Golf</strong> de Fourqueux à<br />
Fourqueux (6 au 8 juin).<br />
Renseignements : sderrey@aso.fr<br />
Al Maaden <strong>Golf</strong> Tour<br />
Organisée par Open <strong>Golf</strong> Club, la finale de l’Al Maaden<br />
<strong>Golf</strong> Tour 2012 s’est déroulée <strong>du</strong> 17 au 20 janvier 2013 sur<br />
le parcours de Marrakech avec les qualifiés des 15 épreuves<br />
organisées en France et en Belgique. Pour cette 2e édition,<br />
la victoire est revenue à une équipe <strong>du</strong> golf des Yvelines en<br />
brut (Alexis Boissel Dombreval et Anouchka Guinand) et<br />
en net (François Trève et Yves Charmy). La remise des prix<br />
a eu lieu au club-house <strong>du</strong> golf avec des lots offerts par le<br />
Champagne Henriot, Le Figaro ou bien Wilson Staff.<br />
Renseignements : www.opengolfclub.com<br />
hdeclety@opengolfclub.com<br />
Trophée Palmeraie<br />
Du 14 au 17 février s’est jouée la 4e édition <strong>du</strong><br />
Trophée Palmeraie sur le parcours <strong>du</strong> Palmeraie<br />
<strong>Golf</strong> Palace. Soixante joueurs ont foulé les 27 trous<br />
dessinés par l’architecte Robert Trent Jones II,<br />
au cœur de la Palmeraie. La compétition a été<br />
agrémentée de déjeuners buffets et s’est clôturée<br />
par le dîner de gala. Les vainqueurs de l’épreuve<br />
sont Sophie Joffo et Jean-Loup Pecorari en net et<br />
Yan Ribes et Arnaud Tuffier en brut.<br />
Renseignements :<br />
www.swing.fr – Tél. : 01 41 22 96 00<br />
AVIS D’APPEL PUBLIC A LA<br />
CONCURRENCE-DELEGATION<br />
DE SERVICE PUBLIC<br />
OBJET DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC<br />
Délégation de service public pour la gestion et l'exploitation commerciale,<br />
technique et administrative <strong>du</strong> golf public existant de la<br />
Ville de Saint Ouen L'Aumône en application des articles L.1411-1<br />
et suivants et R.1411-1 et suivants <strong>du</strong> Code général des collectivités<br />
territoriales.<br />
Contrat d’affermage d’une <strong>du</strong>rée de 8 ans à compter <strong>du</strong> 1er janvier<br />
2014.<br />
CARACTERISTIQUES PRINCIPALES :<br />
Le golf actuel comporte un parcours compact urbain de 9 trous avec<br />
deux zones d’approche, deux putting green d’entrainement, un practice,<br />
un club house et un local technique. L’ensemble <strong>du</strong> site couvre<br />
une superficie de plus de sept hectares (74.050 m²).<br />
La ville souhaite poursuivre l’exploitation actuelle <strong>du</strong> golf sur le parcours<br />
existant tout en développant l’attractivité <strong>du</strong> golf et son accès au<br />
plus grand nombre d’usagers.<br />
Le délégataire aura pour mission la gestion commerciale, administrative,<br />
financière, technique et sportive ainsi que l'exploitation <strong>du</strong><br />
parcours existant de 9 trous. Il sera notamment en charge des relations<br />
avec tous les usagers <strong>du</strong> golf, de l’accueil <strong>du</strong> public, de l’enseignement<br />
<strong>du</strong> golf et de l’organisation des compétitions, de l’entretien <strong>du</strong><br />
terrain, de la maintenance et <strong>du</strong> renouvellement des équipements et<br />
matériels contribuant à l’exploitation <strong>du</strong> golf ainsi que l’entretien des<br />
arbustes et des plantes. La collectivité assure les réparations et les travaux<br />
de renouvellement des ouvrages ne faisant pas partie intégrante<br />
<strong>du</strong> parcours : ouvrages de génie civil, bâtiments (club house et local<br />
technique), voirie, clôtures, passerelles et arbres qui périraient.<br />
Le délégataire assurera la gestion, la comptabilité et la facturation,<br />
la perception des tarifs auprès des usagers.<br />
Les variantes ne sont pas autorisées<br />
CAPACITE JURIDIQUE :<br />
Chaque candidat et, en cas de groupement, chaque membre <strong>du</strong> groupement<br />
devra transmettre :<br />
a) la lettre de candidature (formulaire DC1 ou document équivalent),<br />
b) la déclaration <strong>du</strong> candidat dûment remplie et signée (formulaire<br />
DC2 ou équivalent ),<br />
c) si l'entreprise fait l'objet d'une procé<strong>du</strong>re de redressement judiciaire,<br />
la copie <strong>du</strong> ou des jugements prononcés,<br />
d) les certificats ou attestations faisant état <strong>du</strong> respect des obligations<br />
fiscales et sociales au 31.12.2012, prévus à l'article 8 <strong>du</strong> décret<br />
97-638 <strong>du</strong> 31.5.1997. Lorsqu'un tel certificat n'est pas délivré par le<br />
pays concerné, il peut être remplacé par une déclaration sous serment,<br />
ou, par une déclaration solennelle faite par l'intéressé devant l'autorité<br />
judiciaire ou administrative compétente, un notaire ou un organisme<br />
professionnel qualifié <strong>du</strong> pays.<br />
e) une attestation sur l'honneur qu'il n'a pas fait l'objet au cours<br />
des 5 dernières années, d'une condamnation définitive pour l'une des<br />
infractions énumérées au 1° de l'article 8 de l'ordonnance no 2005-<br />
649 <strong>du</strong> 6.6.2005,<br />
f) une déclaration sur l'honneur attestant qu'il respecte l'obligation<br />
d'emploi des travailleurs handicapés prévue à l'article L.5212-1 et<br />
suivants <strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail,<br />
g) une attestation sur l'honneur que le candidat n'a pas fait l'objet,<br />
depuis moins de 5 ans, d'une condamnation inscrite au bulletin no2 <strong>du</strong><br />
casier judiciaire pour les infractions mentionnées aux articles<br />
L.8221-1, L.8231-1, L.8241-1 et L.8251-1 <strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail,<br />
h) une déclaration sur l'honneur que le candidat ne fait pas l'objet<br />
d'une interdiction de concourir suite à une condamnation relevant <strong>du</strong><br />
5° de l'article 131-39 <strong>du</strong> code pénal,<br />
AUTORITÉ DÉLÉGANTE<br />
Commune de Saint Ouen l’Aumône- 2 Place Mendès France<br />
95310 Saint Ouen l’Aumône,<br />
Tél : 0134212500, Email : courrier@ville-soa.fr, Fax : 0134643565<br />
i) une attestation que le candidat n'est pas en état de liquidation judiciaire<br />
au sens des articles L.620-1 et L.620-2 <strong>du</strong> code de commerce.<br />
j) une attestation de responsabilité civile professionnelle signée.<br />
CAPACITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE :<br />
- un extrait des bilans et des comptes de résultat des trois derniers<br />
exercices, dans le cas où la publication des bilans est prescrite par la<br />
législation <strong>du</strong> pays dans lequel le candidat est établi ;<br />
- une déclaration relative au chiffre d'affaires global <strong>du</strong> candidat et à<br />
son chiffre d'affaires relatif aux conventions de délégation de service<br />
public de même type que celles objet de la présente consultation ,<br />
pour les trois derniers exercices ;<br />
- la composition <strong>du</strong> capital social.<br />
CAPACITE TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE :<br />
- liste des références similaires <strong>du</strong> candidat portant sur l'exploitation<br />
et la gestion d'un service aux caractéristiques comparables à celles de<br />
la présente consultation et/ou des attestations de collectivités ayantdélégué<br />
ce service ;<br />
- présentation détaillée des moyens en personnel et matériel de l'entreprise<br />
(description de l'organisation, organigramme de l'entreprise<br />
et les moyens <strong>du</strong> candidat tels que : moyens humains, financiers,<br />
matériels, etc....) ;<br />
- lettre de motivation <strong>du</strong> candidat sur les conditions dans lesquelles<br />
il entend mener à bien la délégation pour respecter, en particulier,<br />
la continuité <strong>du</strong> service public et assurer l'égalité <strong>du</strong> traitement des<br />
usagers.<br />
DATE LIMITE DE RECEPTION DES CANDIDATURES :<br />
le 12 avril 2013 à 17h00<br />
Les candidatures seront reçues sous enveloppe cachetée avec l'inscription<br />
"candidature pour la gestion et l’exploitation commerciale,<br />
technique et administrative <strong>du</strong> golf public de la Ville de Saint Ouen<br />
L'Aumône", ne pas ouvrir. Les plis devront être adressés par pli recommandé<br />
avec accusé de réception à l'adresse suivante :<br />
Monsieur Le Maire - 2 Place Pierre Mendés France - 95310 Saint<br />
Ouen L'Aumône.<br />
Les plis pourront être remis en main propre ou par coursier, ou tout<br />
autre moyen nécessitant la signature d'une décharge, contre récépissé<br />
à la même adresse (5ème étage, service courrier).<br />
Langue(s) pouvant être utilisée(s) pour les candidatures : français.<br />
Adresse à laquelle des renseignements complémentaires d’ordre technique<br />
et administratif peuvent être obtenus :<br />
Direction Juridique, à l'attention de Mme PELLERIN Caroline -<br />
Tél : +33 0134212500,<br />
Email : caroline.pellerin@ville-soa.fr,<br />
Fax : +33 0134643565.<br />
PROCEDURE DE RECOURS :<br />
Instance chargée des procé<strong>du</strong>res de recours<br />
Tribunal administratif de Cergy-Pontoise, 2-4 boulevard de l'Hautil<br />
BP 322, F - 95027 Cergy pontoise cedex,Tél : 0130173400, Email :<br />
greffe.ta-cergy-pontoise@juradm.fr, Fax : 0130173459, URL :<br />
http://cergypontoise.tribunal-administratif.fr<br />
Service auprès <strong>du</strong>quel des renseignements peuvent être obtenus<br />
concernant l'intro<strong>du</strong>ction des Recours :<br />
Tribunal administratif de Cergy-Pontoise, 2-4 boulevard de l'Hautil<br />
BP 322, F - 95027 Cergy pontoise cedex,<br />
Tél : 0130173400, Email : greffe.ta-cergy-pontoise@juradm.fr,<br />
Fax : 0130173459, URL : http://cergypontoise.tribunal-administratif.fr<br />
V.4) Date d'envoi <strong>du</strong> présent avis : 07 février 2013
110<br />
<strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> : Rappelez-nous le principe <strong>du</strong> Grand<br />
Trophée ?<br />
Nicolas Clément : C’est le seul championnat de golf qui s’adresse à tous les<br />
licenciés. Cette compétition indivi<strong>du</strong>elle se déroule par série (hommes et femmes) et met<br />
en valeur l’évolution de l’index. Chaque joueur peut s’inscrire sur le site internet,<br />
à n’importe quel moment de l’année. C’est tout simple. Après cela, on continue à<br />
disputer ses compétitions hebdomadaires ou mensuelles, sur n’importe quel golf en<br />
France, à son rythme. Grâce au pont technologique mis en place avec le soutien de<br />
la Fédération, les classements évoluent rapidement et chaque joueur est averti de son<br />
évolution dans le ranking national.<br />
Mais, le Grand Trophée, ce n’est pas qu’un classement ?<br />
N. C. : Non, il possède aussi un côté ludique... Chaque compétition génère des<br />
tickets pour participer aux différents tirages au sort et ainsi remporter des lots.<br />
Une compétition validée, par exemple un dimanche, offre un ticket pour le tirage<br />
hebdomadaire (matériel, parfum, week-end...). Il existe aussi un tirage au sort mensuel,<br />
où un ticket est généré quel que soit le nombre de compétitions validées. Un joueur<br />
qui a pris deux départs a autant de chances de remporter le séjour à l’île Maurice<br />
qu’un joueur qui en a pris dix ! Nous avons aussi pensé à récompenser les joueurs<br />
et les joueuses les plus actifs.<br />
Quel bilan tirez-vous de ces deux premières années ?<br />
N. C. : Il est positif. C’est la plus grande compétition française en nombre de<br />
joueurs. Essayer de baisser son handicap et remporter des cadeaux, cela fait<br />
progresser et les joueurs reviennent d’une année à l’autre ! Tant que ça fonctionne,<br />
il faut rester dans cet esprit-là. Mais chaque année nous apprenons, tant en termes<br />
d’équité que de clarté, car c’est un concept inédit en Europe. Il faut expliquer aux<br />
futurs participants que le principe est on ne peut plus simple : on s’inscrit et on joue<br />
plus. Les inscrits jouaient quatre à cinq compétitions en plus par an en 2011, alors<br />
qu’en 2012, on a atteint six à douze départs en plus par joueur.<br />
Il est tout de même assez difficile d’installer une compétition<br />
nationale à notre époque ?<br />
N. C. : Cela prend <strong>du</strong> temps et notre cœur de cible est assez limité. Ce sont les<br />
licenciés (400 000) et parmi eux, les plus compétiteurs (environ 100 000). Nous avons<br />
déjà atteint 3 500 inscrits, c’est une belle performance.<br />
Compétition<br />
Propos recueillis par PIERRE FOARE - Photo DR<br />
« UN VRAI POTENTIEL »<br />
INformatIoNs pratIques<br />
Durée : <strong>du</strong> 31 mars au 29 septembre.<br />
Inscriptions : dès à présent sur www.legrandtrophee.com<br />
Tarifs : 38 euros. 25 euros pour les moins de 18 ans.<br />
Finale : au <strong>Golf</strong> National (84 qualifiés), le 25 octobre 2013.<br />
La reprise de la saison coïncide avec le retour <strong>du</strong> Grand Trophée, dont la troisième édition se déroulera <strong>du</strong> 31 mars<br />
au 29 septembre 2013. Organisé par Jérôme Laloue (OLJ Coordination), <strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> et Liens&Valeurs, le seul<br />
championnat accessible à tous revient encore plus attractif. Interview de Nicolas Clément, patron <strong>du</strong> projet.<br />
Quelles sont les nouveautés pour 2013 ?<br />
N. C. : Outre le fait que nous souhaitons une plus grande équité sur le tirage au sort<br />
mensuel, il y a deux grandes nouveautés cette saison. D’abord, nous avons constaté<br />
que de nombreuses cartes tournaient autour de la baisse d’index sans y parvenir et<br />
nous avons voulu récompenser par des points les joueurs qui jouaient leur index ou<br />
la zone tampon sur une compétition. Ensuite, les joueurs qui le souhaitent pourront<br />
tester le Grand Trophée le temps d’une compétition, gratuitement (compétition,<br />
classement, tickets...). Pour mieux comprendre. Et l’adopter, j’espère.<br />
L’équité semble être au cœur de vos préoccupations ?<br />
N. C. : En appliquant un barème de points l’an dernier pour équilibrer les séries et<br />
éviter les « faux-index » (entre un 36 et un 24 par exemple), nous avons ajouté de l’équité.<br />
Nous avons aussi per<strong>du</strong> pas mal de gros index (36 à 54), qui pensaient décrocher<br />
les gros lots. Aujourd’hui, la série 18,4 à 11,5 est la mieux représentée. Nous avons<br />
peut-être trouvé un certain équilibre.<br />
Preuve que vous faite évoluer le Grand Trophée, l’an<br />
dernier, vous aviez mis en place un classement pour les<br />
jeunes. Cela a-t-il fonctionné ?<br />
N. C. : Nous avons enregistré une progression de 100 % sur cette tranche d’âge.<br />
Les jeunes payent moins à l’inscription et peuvent remporter des lots Bose chaque<br />
semaine. En revanche, ils ne peuvent pas se qualifier pour la finale...<br />
Justement, parlons de cette finale au <strong>Golf</strong> National...<br />
N. C. : Cela reste un moment exceptionnel pour les 84 qualifiés (ranking et meilleure<br />
performance mensuelle). Nous avons finalement deux types de joueurs. Celui qui s’est<br />
investi et qui a progressé toute l’année et celui qui a fait une très bonne performance,<br />
sur un parcours. Mais tous sont ravis d’être là. Ils viennent avec un caddy pour<br />
l’occasion, et font des reconnaissances ! Ils se prennent au jeu. Pour rien au monde<br />
ils ne manqueraient cela. Le <strong>Golf</strong> National a un impact réel.<br />
L’édition 2013 se présente donc sous les meilleurs<br />
auspices ?<br />
N. C. : C’est une année importante pour nous, celle de la maturité. Nous avons des<br />
objectifs ambitieux en termes d’inscriptions et de lots à faire gagner. Nous savons<br />
qu’il existe un certain nombre de joueurs intéressés. Il y a un vrai potentiel.
112<br />
Zoom<br />
sur<br />
<strong>Golf</strong> d’Hardelot<br />
Texte et photos de Paul Mahé<br />
CôTe d’OPale,<br />
Des richesses à explorer sans moDération<br />
Si par mégarde vous ratez le Pro-am de la Côte d’Opale, qui en vingt ans s’est imposé comme un<br />
événement national et même international incontournable, vous aurez toujours moyen de vous rattraper :<br />
les golfs de la région, aussi nombreux que variés, se prêtent à de beaux séjours golfiques.<br />
avec ses onze 18 trous et trois 9 trous répartis sur trois départements, la<br />
Côte d’Opale propose une grande diversité de parcours de qualité, tant<br />
le long des côtes qu’à l’intérieur des terres. Des golfs qui malgré leurs<br />
différences se sont unis pour promouvoir la Côte d’Opale en tant que destination<br />
golfique et proposer aux visiteurs un pass golf composé de six green fees au choix<br />
parmi neuf golfs pour la somme de 250 euros afin de mieux découvrir la richesse<br />
de la région. Open <strong>Golf</strong> Club propose également un pass Hardelot – Le Touquet<br />
avec trois green fees pour 192 euros.<br />
Pour commencer une visite de la région, le Touquet, haut lieu historique <strong>du</strong> golf<br />
français, voire européen, est incontournable. Créé comme la station balnéaire par<br />
les Anglais et développé grâce à l’engouement de ses concitoyens pour le golf, le<br />
club qui a accueilli l’Open de France à quatre reprises n’a per<strong>du</strong> ni son mordant ni<br />
sa splendeur au fil <strong>du</strong> temps. Dessiné dans les grandes <strong>du</strong>nes sauvages qui firent<br />
ensuite le succès de l’En<strong>du</strong>ro <strong>du</strong> Touquet par le fondateur <strong>du</strong> Royal & Ancient<br />
Rules of <strong>Golf</strong> Committee, Harry Shapland Colt, le parcours de la Mer attire<br />
encore aujourd’hui les visiteurs étrangers. La « Perle de la Côte d’Opale » se défend<br />
toujours aussi bien, et même très bien quand il y a <strong>du</strong> vent de par sa nature de<br />
links. Bénéficiant de la lumière si particulière aux couleurs changeantes de la Côte<br />
d’Opale, les fairways sont bordés d’une multitude d’argousiers, des buissons bas<br />
dans lesquels il ne fait pas bon perdre une balle car ils ne manquent pas de piquant.<br />
Récemment rénové, le parcours de la Forêt a quant à lui été dessiné au milieu des<br />
4 500 pins maritimes, peupliers et aulnes d’une forêt plantée sur 800 hectares de<br />
<strong>du</strong>nes. Sans être trop facile en comparaison de son illustre voisin de par la présence<br />
parfois gênante de pins, il est très agréable à jouer et continue d’ailleurs d’être plus<br />
fréquenté que la Mer. « Nos 800 membres aiment beaucoup jouer la Mer l’été et la<br />
Forêt l’automne et l’hiver car on y est moins exposé au vent et qu’il est un peu plus<br />
court », explique le responsable <strong>du</strong> golf, Charles Debruyne. Mais les plus assi<strong>du</strong>s<br />
restent les Britanniques, qui représentent 60 % de la fréquentation...<br />
hardelOT S’Offre un lifTing<br />
Le club d’Hardelot devrait lui aussi continuer d’attirer des joueurs étrangers, grâce<br />
notamment à des travaux consentis par Open <strong>Golf</strong> Club sur ses deux parcours.<br />
Surtout celui des Pins, bien enten<strong>du</strong>, qui a été dessiné par Tom Simpson et représente<br />
la quintessence <strong>du</strong> tracé britannique dans un environnement boisé. Mais aussi<br />
sur celui des Dunes, qui fait également la part belle aux pins mais comporte des<br />
dénivelés et des panoramas que l’on ne trouve pas chez son frère aîné. D’après<br />
le directeur d’Hardelot, l’Écossais Ken Strachan, il y a carrément de l’Augusta<br />
National. « Sur les neuf premiers trous des Pins, les fairways ont été élargis, les<br />
bunkers repositionnés afin de retrouver l’esprit <strong>du</strong> tracé d’origine, explique Laurent<br />
Boissonnas, le directeur exécutif d’Open <strong>Golf</strong> Club. Les Dunes constituent un très<br />
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golf <strong>du</strong> Touquet<br />
La Mer 18 trous, par 72, 6 343 mètres<br />
(marques noires). Slope 138.<br />
La Forêt 18 trous, par 71, 5 774 mètres<br />
(marques noires). Slope 130.<br />
Le Manoir 9 trous, par 35, 2 634 mètres<br />
(marques noires).<br />
Tél. : 03 21 06 28 00<br />
www.opengolfclub.com/touquet<br />
golf d’hardelot<br />
Les Dunes 18 trous, par 70, 5 229 mètres<br />
(marques noires). Slope 130.<br />
Les Pins 18 trous, par 73, 5 898 mètres<br />
(marques noires). Slope 128.<br />
Tél. : 03 21 83 73 10<br />
www.opengolfclub.com/hardelot<br />
golf de Wimereux<br />
18 trous, par 72, 6 179 mètres (marques<br />
noires). Slope 128.<br />
Tél. : 03 21 32 43 20<br />
www.golf-wimereux.com<br />
golf de Belle <strong>du</strong>ne<br />
18 trous, par 71, 5 843 mètres (marques<br />
noires). Slope 140.<br />
Tél. : 03 22 23 45 50<br />
www.golfdebelle<strong>du</strong>ne.com<br />
golf d’arras<br />
18 trous, par 72, 5 987 mètres<br />
(marques noires). Slope 138.<br />
Tél. : 03 21 504 504<br />
www.golf-arras.com<br />
golf de l’aa Saint-Omer<br />
Le Val 18 trous, par 73, 6 326 mètres<br />
(marques noires). Slope 144.<br />
La Haute Drève 9 trous, 2 018 mètres<br />
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journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
mars 2013<br />
www.roseetpiment.com - Crédits photos : Open <strong>Golf</strong> Club
114<br />
Zoom<br />
sur<br />
<strong>Golf</strong> <strong>du</strong> Touquet<br />
Le TouqueT, HardeLoT, Wimeureux,<br />
BeLLe <strong>du</strong>ne, SainT-omer, eTc. eT<br />
BienTôT SangaTTe… La côTe d’opaLe<br />
propoSe une grande diverSiTé de<br />
parcourS de quaLiTé, TanT Le Long<br />
deS côTeS qu’à L’inTérieur deS TerreS<br />
beau parcours qui est un peu dans l’ombre des Pins, mais nous voudrions le mettre<br />
plus en avant et nous avons un très bon retour sur les travaux entamés afin d’en<br />
faire un par 70 avec que des bons trous, sachant que c’était un par 73 avant. »<br />
Lui aussi joué à l’occasion <strong>du</strong> Pro-Am de la Côte d’Opale, le parcours de Wimereux<br />
permet de découvrir l’arrière-pays vallonné <strong>du</strong> Boulonnais, les massifs <strong>du</strong>naires<br />
d’Ambleteuse, site classé et protégé, puis le bord de mer avec le trafic <strong>du</strong> Channel<br />
et les voiles multicolores des adeptes <strong>du</strong> kitesurf. Le terrain sablonneux de ce<br />
véritable links garantit d’excellentes conditions de jeu toute l’année. Jean-Pierre<br />
Pollet, le sémillant président de ce club associatif, met en avant l’accueil chaleureux<br />
et l’ambiance conviviale ainsi qu’un « cadre exceptionnel qui offre le plaisir à la fois<br />
de se confronter au parcours et de découvrir, au-delà de magnifiques vues sur la<br />
Côte d’Opale, les falaises de Douvres par temps clair. »<br />
IL peut y avOIr <strong>du</strong> spOrt<br />
Le golf de Belle Dune met lui aussi à l’honneur une nature préservée, puisque même<br />
s’il est un peu en retrait par rapport au bord de mer, il est parfaitement intégré au<br />
massif <strong>du</strong>naire <strong>du</strong> Marquenterre, le plus beau d’Europe, avec ses 18 greens posés<br />
directement sur 18 <strong>du</strong>nes. Éco-conçu et éco-géré, il fait d’ailleurs de la préservation<br />
de l’environnement naturel un enjeu majeur tout en proposant un terrain de qualité,<br />
labellisé Opus <strong>Golf</strong>. « Au fil des 18 trous, on traverse les pins maritimes, on longe<br />
des <strong>du</strong>nes blondes plantées d’oyats, on croise un chevreuil ou un faisan… et on<br />
profite tout autant de la beauté <strong>du</strong> site que de la technicité <strong>du</strong> parcours », résume le<br />
directeur, Éric Baledent. C’est l’un des parcours les plus exigeants <strong>du</strong> Pro-Am de la<br />
Côte d’Opale, si l’on en croit son organisateur (lire par ailleurs). La région n’est pas en<br />
reste de parcours sportifs, à commencer par celui d’Arras, qui a longtemps accueilli<br />
l’Open de France dames. Cher à Gervais Martel, qui a été président <strong>du</strong> Racing Club<br />
de Lens pendant 28 ans, il propose au cœur de la vallée de la Scarpe un tracé varié,<br />
technique et à la qualité d’entretien reconnue. « Notre parcours constitue un superbe<br />
challenge golfique dans un environnement exceptionnel jalonné de rivières, d’étangs<br />
et de collines », estime le directeur, Richard Desort. Mais à la portée de tous les<br />
golfeurs ! Autre parcours vallonné, celui de l’Aa Saint-Omer. Le parcours de l’Open<br />
de Saint-Omer est relativement technique et physique ! Mais si son architecte, Johan<br />
Frederik Dudok van Heel, a été sacré champion amateur des Pays-Bas à 15 reprises,<br />
celui-ci est aussi réputé pour dessiner des parcours en totale harmonie avec la nature<br />
environnante et il n’y a pas manqué au cœur <strong>du</strong> Parc naturel régional des Caps et<br />
Marais d’Opale. C’est ce que vous ne manquerez pas de concéder, en récupérant de<br />
vos efforts sur la terrasse panoramique <strong>du</strong> club-house et en rêvant <strong>du</strong> jour prochain<br />
où une nouvelle perle sortira de terre : un 18 plus un 9 trous signés Kyle Phillips –<br />
l’architecte de Kingsbarns notamment – à Sangatte…<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
La Côte d’OpaLe fête sOn prO-am<br />
« Nous nous préparons à une grande fête pendant quatre jours », annonce Christophe Cantegrel, le créateur et directeur <strong>du</strong> Pro-Am de la Côte<br />
d’Opale, qui se déroulera <strong>du</strong> 24 au 27 avril. Un grand rassemblement avec les municipalités concernées est d’ores et déjà prévu dès l’ouverture,<br />
ainsi qu’une grande soirée dans la baie de Somme, le vendredi, qui permettra de déguster les spécialités gastronomiques de la région, en plus<br />
des cocktails de remise des prix qui auront lieu chaque soir au village golf <strong>du</strong> Palais de l’Europe, au Touquet. Des festivités qui vont contribuer<br />
à asseoir encore un peu plus la notoriété de l’événement, qui est déjà le plus grand pro-am européen en termes de participants amateurs.<br />
« Il rassemble les joueurs autour d’une passion commune pendant quatre jours, poursuit son organisateur. Pour beaucoup, c’est le pro-am de<br />
début de saison. Beaucoup d’habitués n’en jouent qu’un seul, celui-là, et il démarre leur saison. » Mais cet événement doit aussi sa réputation<br />
à l’accueil réservé à ses participants et aux tracés qu’il emprunte. « Ce qui fait la force de ce pro-am, c’est d’avoir quatre parcours très divers et<br />
de très grande qualité : Belle Dune, qui se joue entre <strong>du</strong>nes et forêt et très difficile, techniquement ; la Mer, au Touquet, un links à l’anglaise<br />
même si on ne voit pas la mer ; les Pins, à Hardelot, où il faut être précis dans la forêt ; Wimereux, un links en plein bord de mer, qui est<br />
très sympa avec <strong>du</strong> vent », ajoute Christophe Cantegrel. Comme lors <strong>du</strong> 10e anniversaire de l’épreuve, les organisateurs se sont limités à cent<br />
équipes, sachant qu’il y en a environ quatre-vingt-dix les autres années, afin que la fête ne soit pas gâchée :<br />
« Si jamais il y a des problèmes de retard de jeu, les remises des prix peuvent être beaucoup plus tardives, se justifie-t-il. Vingt-cinq équipes<br />
par parcours, c’est juste ce qu’il faut pour des raisons de convivialité et de service vis-à-vis de nos clients, ce qui est important... »<br />
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mars 2013
116<br />
Zoom<br />
sur<br />
Texte et photos de PhiliPPe ChassePoT envoyé spécial à akureyri<br />
ISlande,<br />
terre de golf !<br />
Située à mi-chemin entre l’Écosse et le Groenland, l’Islande n’est pas la plus évidente des<br />
destinations golf. Il faut cependant vous y rendre d’urgence que vous souhaitiez jouer ou<br />
non : ce pays est simplement sublime.<br />
Si vous recherchez des températures au-dessus de 25 degrés, des resorts où<br />
le personnel vous cire les pompes à longueur de journée, et si l’exotisme<br />
signifie pour vous Caraïbes ou océan Indien, n’allez pas plus loin,<br />
l’Islande n’est pas une destination pour vous. Si en revanche vous n’aimez rien<br />
tant que la brutalité de la nature et l’enivrement qu’elle provoque, la découverte<br />
d’expériences hors <strong>du</strong> commun et l’authenticité des rapports humains, alors<br />
faisons un bout de lecture ensemble, car il s’agit ici de raconter la plus étonnante<br />
des pratiques de golf : jouer en Islande, sous le soleil de minuit.<br />
Imprenable<br />
Ça se passe fin juin à Akureyri, la deuxième ville <strong>du</strong> pays, qui possède le<br />
18 trous le plus au nord de la planète et organise chaque année l’Arctic Open.<br />
Au tout début de l’été, le soleil oublie d’aller se coucher et offre un spectacle<br />
imprenable : il passe très rapidement derrière la montagne pour ressortir<br />
rougeoyant sur le fjord.<br />
Pendant ce temps-là, vous êtes sur le parcours. L’Arctic Open se dispute sur<br />
deux tours : l’un en fin d’après-midi, l’autre en pleine nuit, entre 22 h 30 et<br />
pratIque<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
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Comment y aller ?<br />
Reykjavik se trouve à 3 h 30 de Paris CDG par Icelandair, la compagnie islandaise qui<br />
dessert le pays toute l’année (entre 5 et 16 vols par semaine selon la saison, vols AR à<br />
partir de 239 euros TTC).<br />
Toutes les infos sur icelandair.fr ou au 01 44 51 60 51.<br />
Toutes les infos pratiques sur visiticeland.com, et les infos golfiques sur arcticopen.is.<br />
quand y aller ?<br />
Pendant les douze mois de l’année, tout dépend de ce qu’on y recherche. L’hiver offre<br />
des lumières tamisées incroyables, le printemps et l’automne des couleurs inédites, et l’été<br />
voit les routes de l’intérieur s’ouvrir sur des paysages inimaginables.<br />
Où dormir ?<br />
Les hôtels sont devenus plus accessibles financièrement <strong>du</strong> fait de l’effondrement de la<br />
monnaie locale en 2008, mais restent nettement moins abordables que les guesthouses,<br />
véritables institutions nationales, qui offrent un confort impeccable.<br />
tel : 05 53 61 50 89<br />
www.vigiers.com<br />
mars 2013
118<br />
3 heures <strong>du</strong> matin. Et on y voit bien mieux que pendant les journées<br />
couvertes d’hiver en France… Passer une semaine sans nuit donne<br />
l’impression de vivre en dehors <strong>du</strong> temps. Ce n’est pas plus perturbant que<br />
cela, c’est juste une conception différente de l’existence.<br />
Cool<br />
Rien de plus facile que se fondre dans l’ambiance décontractée de l’épreuve<br />
et oublier tout le reste. C’est ce que dit en substance Asbjörn Björgvinsson,<br />
le directeur touristique de la région : « Les golfeurs viennent chercher<br />
l’exotisme, une expérience unique qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs.<br />
Et les rencontres y sont fabuleuses. Ça crée des liens pour toujours, c’est<br />
vraiment quelque chose de poignant. » Des plus illustres que nous s’en sont<br />
ren<strong>du</strong>s compte bien avant. Dans le club-house trône une grande photo de<br />
Jack Nicklaus, venu pêcher le saumon avec un ami islandais en 1992, et<br />
naturellement disponible pour offrir aux locaux un « clinic » qu’ils n’ont<br />
jamais oublié…<br />
La cascade<br />
de Dettifoss<br />
Zoom<br />
sur<br />
Et aussi…<br />
Le golf en Islande est aussi un alibi : le prétexte parfait pour découvrir<br />
l’inimitable sensualité de ce pays. Car si les chercheurs de la Nasa ont<br />
établi que l’île était en fait la sœur jumelle de la planète mars, elle est bien<br />
davantage que cela, tant ses décors sont à la limite de l’indescriptible. Rien<br />
que pour le nord <strong>du</strong> pays, dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres<br />
autour d’Akureyri, on trouve ces merveilles :<br />
– Les sources d’eau chaude de Myvatn, ainsi que ses cratères lunaires et<br />
son lac enchanteur.<br />
– Les cascades de Godafoss et Dettifoss.<br />
– Les marmites de boue bouillonnantes de Hverir.<br />
– Le spectacle des baleines jouant avec les bateaux à Husavik.<br />
– Les champs de lave de Krafla.<br />
Et pour ceux qui veulent pousser un peu plus à l’intérieur (4x4 obligatoire),<br />
les hautes terres offrent des lacs et des paysages désertiques comme nulle<br />
part ailleurs.<br />
Les marmites de boue<br />
bouillonnantes de Hverir<br />
Le golf se joue dans tout le pays grosso modo entre mai et octobre,<br />
et offre ces options-là :<br />
– Jouer au milieu des champs de lave et en bord de mer, sur le<br />
magnifique parcours de Keilir (banlieue de Reykjavik).<br />
– Jouer dans le cratère d’un volcan sur les îles Vestmann, en simple<br />
touriste ou à l’occasion <strong>du</strong> Volcano Open (début juillet).<br />
– Subir une attaque en piqué des sternes arctiques, si vous avez<br />
le malheur d’envoyer vos balles près des lieux de ponte. Puis se<br />
défendre en les repoussant avec un fer. Frissons et crises de rires<br />
garantis.<br />
Les champs de lave de Krafla<br />
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sur<br />
Texte de ROLAND MACHENAUD - photos DR<br />
MAZAGAN RIME avEc<br />
ENVIRONNEMENT<br />
Mazagan, à une heure de Casablanca, est non<br />
seulement un lieu de repos et de détente formidable<br />
doté d’un des plus beaux parcours de golf <strong>du</strong><br />
Maroc mais aussi un exemple de développement<br />
touristique respectueux de l’environnement.<br />
N’ayons pas peur des superlatifs : le golf de Mazagan est un des plus beaux golfs<br />
<strong>du</strong> Maroc ! Non seulement parce que Gary Player y a dessiné, au bord d’une<br />
longue plage déserte, un parcours intelligent, complètement intégré dans une<br />
nature encore intacte mais aussi parce que la gestion, l’entretien et les équipements <strong>du</strong><br />
parcours ne souffrent d’aucune critique. Et de plus, les prix sont très corrects pour un<br />
18 trous de ce niveau (en moyenne 50 euros, quand les green fees ne sont pas gratuits<br />
parce que compris dans votre forfait !).<br />
On retiendra bien sûr des trous soit de toute beauté comme le 6 ou le 7 où l’on découvre la<br />
mer ainsi que le 15, un par 3, seul face à l’Atlantique, que le vent peut rendre très compliqué,<br />
mais aussi des trous costauds comme le 9 ou le 18 qui clôturent majestueusement l’aller<br />
et le retour.<br />
L’ENviRONNEMENT D’AbORD<br />
Outre de belles photos, vous rapporterez <strong>du</strong> golf de Mazagan un souvenir ému des<br />
greens, rapides aux lignes pas évidentes, mais aussi de la qualité de la moquette des<br />
fairways : de manière surprenante, l’architecte a choisi de planter la même herbe sur<br />
l’ensemble <strong>du</strong> parcours. Du paspalum platinum, une herbe à toute épreuve qui s’accommode<br />
bien de l’eau saumâtre ou recyclée.<br />
Ce signe fort marque la volonté de respecter l’environnement de la part de tous les<br />
acteurs de Mazagan, de l’investisseur principal, le tycoon sud-africain Sol Kerzner, à<br />
l’employé jardinier en passant par le directeur général Stephan Killinger. Signe de cette<br />
politique volontariste : près de 4 000 arbres et palmiers ont été plantés, une station traite<br />
les eaux usées, la climatisation est liée à des tours aérofrigérantes modernes, un réseau<br />
de récupération de chaleur permet le chauffage des piscines, l’irrigation est assurée par<br />
le traitement des eaux usées et les étangs sont formés par les eaux pluviales. Quant<br />
au golf lui-même, Terrance, son souriant directeur d’origine canadienne, nous explique<br />
comment il se bat avec réussite pour respecter encore plus l’environnement.<br />
Nous N’aRRosoNs<br />
qu’uNE foIs paR sEMaINE !<br />
<strong>Journal</strong> <strong>du</strong> <strong>Golf</strong> : Le golf de Mazagan a choisi une politique<br />
volontariste de défense de l’environnement. Quels sont les axes<br />
principaux de cette politique ?<br />
Terrance Mohamed : Dès le départ, les questions d’environnement ont été au<br />
cœur <strong>du</strong> développement <strong>du</strong> golf de Mazagan : l’équipe de Kerzner Development, de<br />
Gary Player Design et de Troon <strong>Golf</strong> ont ainsi fait le choix <strong>du</strong> paspalum platinum TE.<br />
Cette herbe mise au point par le docteur Duncan à l’université de Georgia présente<br />
un énorme avantage : elle pousse dans des sols pauvres et salins et se satisfait d’eaux<br />
saumâtres ou recyclées. Ce choix de paspalum a été d’autant plus arrêté que le resort est<br />
situé au bord de la mer et qu’un centre de traitement des eaux usées avait été prévu par<br />
les plans de l’architecte. Enfin, cette herbe amasse des substances nutritives pendant de<br />
longues périodes, ce qui la rend idéale pour son utilisation dans des sols calcaires et qui<br />
ré<strong>du</strong>it beaucoup l’utilisation de pesticides.<br />
Comment gérez-vous la politique de l’eau ? Quelle est votre<br />
consommation annuelle ?<br />
T. M. : 80 % de l’eau utilisée sur notre golf provient des eaux usées et traitées de<br />
l’hôtel. Le centre de recyclage rejette directement cette eau dans notre étang qui sert<br />
de réservoir au parcours. Le reste provient de deux puits. Nos pratiques d’arrosage<br />
directement inspirées par les conseils d’agronomie érigés par Troon prônent une<br />
irrigation intelligente pour obtenir une qualité suprême <strong>du</strong> gazon. À Mazagan, cette<br />
irrigation est ainsi saisonnière et dépend de l’abondance des pluies hivernales. De façon<br />
générale, nous n’utilisons de l’eau que de mars à octobre. Les greens et les départs<br />
ne sont arrosés qu’une fois par semaine car le paspalum a aussi un autre avantage :<br />
ses racines très, très longues vont chercher l’eau loin dans la terre. Les fairways le<br />
sont deux fois par semaine. Le reste <strong>du</strong> temps, l’arrosage se fait au cas par cas sur le<br />
parcours. Pour vous donner une idée, nous utilisons 3 000 mètres cubes d’eau par<br />
semaine pour une surface estimée à 34 hectares. Ce n’est pas mal !<br />
Peut on rêver de golf 100 % écologique, soit sans arrosage d’eau<br />
ordinaire, sans engrais chimiques, sans pro<strong>du</strong>its de traitements<br />
phytosanitaires ?<br />
T. M. : Aussi longtemps que le golfeur exigera des conditions optimales comme des<br />
greens rapides et roulants, des fairways immaculés et des parcours sans insectes et<br />
sans mauvaises herbes, nous serons dans l’obligation d’utiliser des pro<strong>du</strong>its chimiques.<br />
Ces vingt dernières années, en tant qu’agronomes, nous avons pris conscience<br />
de l’importance des enjeux environnementaux et nous avons ré<strong>du</strong>it de façon<br />
drastique l’utilisation des pesticides et des pro<strong>du</strong>its chimiques. Ils demeurent<br />
cependant indispensables dans l’entretien quotidien des parcours de golf. La<br />
première étape importante dans l’élimination ou la ré<strong>du</strong>ction des pesticides et<br />
des pro<strong>du</strong>its chimiques sera le changement de perception que le golfeur peut<br />
avoir dans la notion de « perfection » quand on parle de parcours : il devra alors<br />
accepter des greens plus lents, des bandes de terrain sans herbe et parfois de la<br />
mauvaise herbe !<br />
Avant d’être directeur d’un golf, vous avez fait des études<br />
d’agronomie dans votre pays d’origine, le Canada : la<br />
vision écologiste nord-américaine est-elle différente de<br />
l’européenne, de l’asiatique ou de l’africaine ?<br />
T. M. : Difficile pour moi de porter un jugement sur la manière de gérer<br />
l’entretien d’un golf en dehors <strong>du</strong> Maroc ou <strong>du</strong> Canada. J’ai travaillé dans<br />
plusieurs pays, sous différents climats avec des herbes bien variées, j’ai toujours<br />
cru en l’établissement de programmes précis et adaptés. Faire pousser de<br />
l’herbe est une science, et chaque parcours possède des paramètres différents.<br />
Les principes de base restent toutefois identiques : l’étude des sols indique le<br />
meilleur engrais à utiliser, les bonnes pratiques pour assurer la pousse optimale<br />
de l’herbe choisie et une utilisation intelligente de l’irrigation. Le problème<br />
le plus souvent rencontré provient d’un excès d’arrosage et d’une utilisation<br />
exagérée de pro<strong>du</strong>its chimiques liés au mauvais état de l’herbe.<br />
En termes de fréquentation, combien de parties de golf seront<br />
jouées cette année à Mazagan ? Comment concilier les<br />
exigences de la demande, celles des actionnaires et celles<br />
des défenseurs de l’environnement ?<br />
T. M. : Notre objectif annuel de fréquentation se situe autour de 13 000 parcours<br />
joués. Nous avons bien commencé : janvier qui est un mois creux a accueilli<br />
déjà plus de 800 golfeurs. Nous ne cherchons pas la quantité, ceci aide à ne<br />
pas « stresser » le parcours et à le conserver en de parfaites conditions toute<br />
l’année.<br />
Quels sont les premiers conseils en la matière que vous<br />
donneriez à un collègue directeur de golf ?<br />
T. M. : Je crois que les intendants de golf et les agronomes qui travaillent avec<br />
eux ont tous conscience de la nécessité de respecter l’environnement et d’utiliser<br />
les pro<strong>du</strong>its chimiques et les pesticides seulement quand ils y sont obligés. Les<br />
engrais bio ont aussi permis de les ré<strong>du</strong>ire en partie : en développant l’activité<br />
microbienne dans le sol et en renforçant la santé des graminées, en limitant les<br />
dommages causés par les champignons et les insectes à travers les IPM (Integrated<br />
Pest Management) et en poussant la mise en place de nouvelles pratiques. D’autant<br />
que la crise incite chaque directeur de golf aussi à diminuer les dépenses liées à<br />
l’entretien. Enfin, je ne peux que conclure en insistant auprès de mes collègues<br />
sur la nécessité absolue de se tenir au courant en permanence de ce qui se fait en<br />
matière d’agronomie à travers le monde. Bien connaître son herbe pour avoir le<br />
plus beau des parcours, c’est une des leçons répétées tous les jours par Troon, la<br />
célèbre entreprise qui gère aussi Mazagan.<br />
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magie <strong>du</strong> désert, la douceur de vivre des stations balnéaires, d’Agadir à Essaouira, de<br />
Mohammedia à Tanger…<br />
marrakech, l’extraordinaire ville spectacle<br />
Ancienne halte pour les caravanes sahariennes en route vers Tombouctou, Marrakech<br />
s’inscrit dans la longue histoire des hommes et des déserts. À l’intérieur de la médina de<br />
cette extraordinaire ville impériale, tout converge vers la fameuse place Jemaa El Fna<br />
où s’agitent saltimbanques et diseuses de bonne aventure, conteurs et bateleurs, sous le<br />
haut minaret de la mosquée de la Koutoubia. Dans les souks enivrants de couleurs et de<br />
senteurs épicées, la médersa Ben Youssef éblouit par la délicatesse de ses décors. Après la<br />
vie grouillante des souks, le jardin Majorelle enchante par le charme et la poésie qui se<br />
dégagent de cette oasis de fraîcheur.<br />
où jouer au golf à marrakech ?<br />
Royal <strong>Golf</strong> : ce parcours offre 27 trous dans un merveilleux paysage. Les trois 9 trous<br />
plantés de cyprès, d’eucalyptus et d’arbres fruitiers se combinent à l’envi.<br />
Palmeraie <strong>Golf</strong> Club : au cœur de la palmeraie, ce 18 trous allie technicité et<br />
beauté. Le parcours de type américain ponctué de sept lacs bordés de palmiers crée de<br />
saisissants contrastes avec le décor désertique. Sur le ciel chauffé à blanc se détachent les<br />
murs ocre et les tuiles vertes <strong>du</strong> magnifique club-house mauresque.<br />
<strong>Golf</strong> d’Amelkis : combinant des parcours de style californien ornés de lacs et une<br />
palmeraie plantée de papyrus, c’est un 27 trous difficile et technique ; l’aller est vallonné<br />
tandis que le retour joue avec des obstacles d’eau disséminés. Les vastes bunkers en terre<br />
rouge pilée sont très… accueillants !<br />
Samanah Country Club : ce parcours 18 trous est un golf de désert, planté de<br />
cactus et de palmiers et agrémenté de bunkers blancs. Signé Nicklaus !<br />
Al Maaden <strong>Golf</strong> Club : là, les 18 trous <strong>du</strong> parcours se dévoilent dans un ensemble<br />
de vallons boisés bordés de villas. Départs en surplomb, fairways on<strong>du</strong>lés, plans d’eau<br />
carrés, greens surélevés, là, le design adopte le parti pris de la fantaisie… géométrique.<br />
splendeur des autres villes impériales<br />
Découvrir les villes impériales, vivantes et fascinantes, permet d’approcher au plus près<br />
l’âme <strong>du</strong> Maroc. À Fès, les ruelles de la médina Fès El Bali font battre le cœur de la<br />
cité qui abrite de très beaux monuments religieux comme la médersa Bou Inania, la<br />
médersa Attarine et l’imposante mosquée Karaouiyine.<br />
Rabat domine de ses remparts l’oued Bou Regreg et l’océan Atlantique. Ici, l’histoire<br />
imprègne chaque pierre de la kasbah des Oudaïa. Une belle promenade vous mènera de<br />
la tour Hassan au mausolée de Mohamed V en passant par Dâr al-Makhzen, le palais<br />
royal. Le musée Archéologique abrite les trouvailles des fouilles de Volubilis, le plus<br />
vaste site romain <strong>du</strong> Maroc.<br />
À Meknès, le « Versailles marocain », vous découvrirez l’une des plus belles villes<br />
marocaines avec ses remparts percés de grandioses portes ouvragées. Le palais Jamaï<br />
qui abrite le musée des Arts marocains, la médersa Bou Inania, chef-d’œuvre hispanomauresque,<br />
la mosquée Nejjarine, les terrasses ombragées et les jardins font de Meknès<br />
une étape éblouissante.<br />
où jouer au golf à rabat ?<br />
Royal <strong>Golf</strong> Dar Es-Salam : à 15 kilomètres de Rabat au cœur d’une forêt de chêneslièges,<br />
ce 45 trous réalisé se classe parmi les plus prestigieux parcours. Le Rouge, long<br />
et technique, représente un défi à relever une fois dans sa vie. Le Bleu cache ses greens<br />
rapides dans les on<strong>du</strong>lations <strong>du</strong> terrain. Le 9 trous Vert se veut varié et distrayant, pour<br />
un agréable moment entre amis.<br />
où jouer au golf à Fès ?<br />
Royal <strong>Golf</strong> : dans une oliveraie, avec le Moyen-Atlas en arrière-plan, le tracé de ce<br />
parcours 18 trous, hérissé de pièges défensifs traîtres et variés, on<strong>du</strong>le et sinue autour des<br />
nombreux lacs.<br />
où jouer au golf près de meknès ?<br />
<strong>Golf</strong> Royal de Benslimane : entre Meknès et Casablanca, ce 27 trous se déploie sur<br />
un terrain luxuriant planté de chênes-lièges, de sapins et d’eucalyptus, agrémenté de cinq<br />
lacs. Un parcours technique placé sous le signe de l’eau.<br />
agadir, la perle blanche<br />
Des kilomètres de plage et 300 jours d’ensoleillement par an ! Agadir offre de multiples<br />
plaisirs. En ville, le musée <strong>du</strong> patrimoine Amazigh présente des objets de la vie quotidienne<br />
des habitants <strong>du</strong> Souss et, bien que modestes, les ruines de la kasbah offrent un beau<br />
panorama sur la baie et les pics enneigés de l’Anti-Atlas. Enfin, la vallée des Oiseaux fait<br />
vivre un musée ornithologique planté d’essences exotiques.<br />
où jouer au golf à agadir ?<br />
Royal <strong>Golf</strong> Club : ce parcours propose 18 trous aux fairways fleuris de mimosa et<br />
plantés de cyprès, de palmiers et de cactus. Les vastes greens sont bien défen<strong>du</strong>s par de<br />
profonds bunkers.<br />
<strong>Golf</strong> <strong>du</strong> Soleil : il décline trois parcours, entre le 9 trous Jaune, de style floridien, qui<br />
se caractérise par son lac ; le 9 trous Rouge qui offre des départs surélevés et des pièces<br />
d’eau ; et le Bleu, un 18 trous technique et varié, qui convient aux joueurs d’un bon<br />
niveau.<br />
<strong>Golf</strong> de l’Océan : à 7 kilomètres d’Agadir dans les <strong>du</strong>nes de sable de la forêt de<br />
Bensergao, il se compose de trois 9 trous bordés par l’oued Souss et agrémentés de quatre<br />
lacs. Ses 27 trous proposent des greens bien défen<strong>du</strong>s et des fairways étroits.<br />
oÙ se renseigner ?<br />
oFFice De Tourisme Du maroc<br />
www.visitmorocco.com<br />
journal<strong>du</strong>golf.fr<br />
<strong>Golf</strong> Les Dunes Club Med : à dix minutes d’Agadir, ce 27 trous dessiné présente<br />
trois parcours 9 trous sur un terrain vallonné planté d’eucalyptus et ponctué de<br />
grands lacs.<br />
essaouira, l’ancienne mogador<br />
Située au bord de l’océan Atlantique et ceinturée de fortifications ocre, Essaouira,<br />
évoque le charme et l’atmosphère de l’ancienne Mogador. Avec sa médina, toute de<br />
blanc et bleu revêtue, Essaouira envoûte par ses secrets bien gardés, ses plages sans<br />
limites et ses spots qui enthousiasment les surfeurs <strong>du</strong> monde entier.<br />
où jouer au golf à essaouira ?<br />
<strong>Golf</strong> de Mogador : avec deux 18 trous, le parcours Nord qui se caractérise par<br />
des greens rapides protégés par des bunkers habilement placés ; et le parcours Sud,<br />
plus en hauteur dans la pinède, qui à chaque regard magnifie des vues fabuleuses sur<br />
l’océan Atlantique.<br />
el Jadida, secrète mazagan<br />
Baptisée Mazagan par les Portugais qui en firent au XVIe siècle un magnifique bastion<br />
face à l’océan Atlantique, El Jadida est une charmante cité qui attire les amateurs de<br />
plaisirs balnéaires et de vieilles pierres. Ne pas manquer la Natfia, cette étonnante<br />
citerne souterraine qui faisait partie <strong>du</strong> château fort construit en 1514.<br />
où jouer au golf à el Jadida ?<br />
Mazagan <strong>Golf</strong> Club : le parcours 18 trous étire ses fairways le long <strong>du</strong> littoral,<br />
épousant le relief des <strong>du</strong>nes. Telle une citadelle <strong>du</strong> désert face à l’océan, le club-house<br />
offre des vues saisissantes (voir page précédente).<br />
Royal <strong>Golf</strong> d’El Jadida : ce 18 trous se niche au creux de la baie. Considéré<br />
comme l’une des plus belles réussites <strong>du</strong> Maroc, ce golf à l’architecture variée<br />
n’est que sensations sans cesse renouvelées, dans une belle végétation d’araucarias et<br />
de tamaris.<br />
Tanger, la porte de l’afrique<br />
Tanger la métisse est une ville carrefour, une cité cosmopolite dont de nombreux<br />
artistes ont célébré la lumière. Dâr al-Makhzen, ancien palais <strong>du</strong> XVIIe siècle, abrite<br />
le musée des Arts marocains et le musée des Antiquités. Pour sonder le cœur de la<br />
ville, rendez-vous sur la place <strong>du</strong> Grand Socco ou au café Hafa, près <strong>du</strong> musée Forbes.<br />
Accroché à la colline, ce café de légende mérite une halte pour découvrir une vue<br />
féerique sur la baie de Tanger.<br />
où jouer au golf à Tanger ?<br />
Royal <strong>Golf</strong> : inauguré en 1917, ce parcours 18 trous on<strong>du</strong>le parmi les cyprès, les<br />
pins et les eucalyptus.<br />
Royal <strong>Golf</strong> de Cabo Negro (Tétouan) : ce superbe 18 trous se love sur les<br />
flancs <strong>du</strong> massif <strong>du</strong> Rif, sur la côte méditerranéenne. D’épais buissons fleurissent dans<br />
les <strong>du</strong>nes qui bordent les fairways larges et accueillants.<br />
DemanDez le Programme !<br />
Trophée Hassan II et Coupe Lalla Meryem, <strong>du</strong> 25 au 31 mars 2013 à Agadir.<br />
www.hassan2golftrophy.com<br />
10e anniversaire <strong>du</strong> tournoi open Active <strong>Golf</strong> & Thalasso Travel, <strong>du</strong> 17 au 24<br />
novembre 2013, au Sofitel Mogador Essaouira*****.<br />
www.activegolf.be<br />
>>><br />
mars 2013<br />
123
124<br />
Évasions<br />
oÙ se renseiGner ?<br />
offiCe De tourisme De tunisie<br />
www.bonjour-tunisie.com<br />
offiCe De tourisme D’ÉGypte<br />
www.egypt.travel<br />
offiCe De tourisme De turquie<br />
www.goturkey.com<br />
C’est aussi le bon moment pour aller…<br />
en tunisie / Djerba et tozeur<br />
Ce « pays <strong>du</strong> jasmin », qui jouit d’un climat agréable toute l’année, et tout particulièrement<br />
à Djerba et Tozeur, vous sé<strong>du</strong>ira par ses couleurs. Ici, les bleus clairs ou sombres de la<br />
mer, les jaunes ocre ou bruns <strong>du</strong> désert et des montagnes et les verts de la végétation<br />
créent une formidable sensation de douceur de vivre. Puis par ses senteurs : celles des<br />
eucalyptus ou des bougainvillées, celles des épices…<br />
où jouer au golf ?<br />
Djerba <strong>Golf</strong> Club : ce parcours combine trois 9 trous, au cœur d’une belle palmeraie<br />
en bord de mer. Les Palmiers est le plus technique et le plus difficile des trois boucles.<br />
Doté de longs fairways qui longent la mer, le 9 trous la Mer est sensible au vent. Et les<br />
Acacias est idéal pour l’entraînement.<br />
<strong>Golf</strong> des Oasis (Tozeur) : ce 18 trous jouit d’un décor majestueux face à la<br />
palmeraie, aux portes <strong>du</strong> Sahara. Dans une nature grandiose, entre <strong>du</strong>nes de sable,<br />
canyons rocheux, murs de roche ocre et milliers de palmiers, ce parcours offre une<br />
expérience saharienne inoubliable.<br />
en Égypte / mer rouge<br />
Avec son ciel bleu permanent, un climat chaud tempéré par la brise, des plages de sable<br />
fin et des rivages protégés à la beauté brute, la mer Rouge n’est que sé<strong>du</strong>ction. On ne se<br />
lasse pas <strong>du</strong> spectacle qu’offrent les récifs coralliens et les milliers d’espèces de poissons.<br />
Au programme : golf, plongée sous-marine, détente sur la plage…<br />
où jouer au golf ?<br />
The Cascades <strong>Golf</strong> Resort & Country Club (Soma Bay) : il déploie ses<br />
18 trous au cœur de la végétation désertique de la baie et ses greens semblent posés sur la<br />
mer. Certains trous se jouent par-dessus les vagues ; un vrai links aux portes <strong>du</strong> désert !<br />
Le golf dispose d’un 9 trous avec un green en îlot !<br />
Jolie Ville <strong>Golf</strong> Resort (Sharm El-Sheikh) : les fairways bordés de buissons<br />
de ce 18 trous se faufilent entre les plans d’eau. Lorsque le vent s’invite, ce parcours<br />
floridien réclame puissance et précision.<br />
El Gouna <strong>Golf</strong> Club (Hurghada) : ce parcours 18 trous de style floridien se<br />
dévoile autour d’une lagune, au milieu d’un labyrinthe de canaux. Les conditions de<br />
vent imposent de s’adapter en permanence et de déployer un jeu technique.<br />
Gloria <strong>Golf</strong> Club<br />
en turquie / antalya et belek<br />
La région d’Antalya présente un concentré idéal de beautés naturelles, de plaisirs<br />
nautiques, de sports et de vestiges historiques. Principale station balnéaire <strong>du</strong> pays,<br />
Antalya est baignée par les eaux turquoise de la mer Méditerranée et est entourée par la<br />
chaîne de montagnes <strong>du</strong> Taurus. Et à 40 kilomètres d’Antalya, Belek constitue un centre<br />
de vacances où tous les amateurs de plaisirs nautiques et de golf sont comblés.<br />
où jouer au golf ?<br />
Gloria <strong>Golf</strong> Club : le plus grand complexe golfique de Turquie propose 45 trous à<br />
quelques pas <strong>du</strong> littoral. Avec ses sept lacs et sa forêt méditerranéenne, le Gloria Old<br />
Course est plébiscité par les bons joueurs. Le Gloria New Course est un parcours<br />
technique qui demande longueur et précision. Et le 9 trous Gloria Verde peut être joué<br />
deux fois.<br />
Montgomerie Maxx Royal : les fairways larges de ce 18 trous traversent de belles<br />
pinèdes et s’enroulent autour de huit lacs. Ici rien n’est laissé au hasard et chaque détail<br />
compte pour un parcours d’excellente qualité réputé difficile.<br />
Antalya <strong>Golf</strong> Club : voici 36 trous sur fond de pics montagneux. Le Pasha, au<br />
milieu d’une forêt de pins parasols, peut paraître aisé, mais des bunkers savamment<br />
placés compliquent le jeu. Le Sultan, lui, compte désormais parmi les parcours les plus<br />
cotés de Turquie.<br />
Robinson <strong>Golf</strong> Club Nobilis : ce parcours 18 trous est situé entre une belle forêt<br />
de pins que bordent la rivière Acisu et la mer. Grâce à ses différents départs, il convient<br />
à tous les niveaux de jeu quel que soit le handicap.<br />
Cornelia Faldo <strong>Golf</strong> Club : le long de la plage de Belek, au milieu des pins qui<br />
couvrent les <strong>du</strong>nes, le King, le Queen et le Prince autorisent de multiples combinaisons.<br />
Chaque parcours 9 trous présente des greens et des bunkers surélevés.<br />
National <strong>Golf</strong> Club : à Belek, au cœur de jardins paysagers et entouré par des<br />
forêts d’eucalyptus et de pins, ce 18 trous technique décline des fairways bordés d’arbres<br />
autour de plusieurs lacs naturels.<br />
Demandez le programme !<br />
Deuxième édition <strong>du</strong> Pro-Am Carthage<br />
Au golf et hôtel The Residence à Gammarth-Tunis, <strong>du</strong> 4 au 7 avril 2013.<br />
www.proamcarthage.com
126<br />
Et vous y croyez, vous ? Non, pas à la liaison entre Tiger Woods et la skieuse<br />
Lindsay Vonn. Car si quelques cyniques doutaient encore <strong>du</strong> sérieux de l’idylle<br />
entre l’ex-maître <strong>du</strong> monde en passe de remonter la pente et la dévaleuse de<br />
sommets, les hurlements déchirants de cette dernière à la retombée de sa pétrifiante<br />
chute de Schladming, ligaments arrachés et plateau tibia fracturé, seraient venus à<br />
propos leur clouer le bec.<br />
C’est bien connu, en effet, rien n’est plus nocif à la trajectoire d’un champion, un vrai,<br />
que les enivrantes diversions de l’amour en ses premiers élans avec un autre champion,<br />
un vrai. Et ça fonctionne pour les deux sexes.<br />
Sergio Garcia per<strong>du</strong> pour le golf après avoir croisé la route de la volcanique Martina<br />
Hingis ou Rory McIlroy et Caroline Wozniacki, pareillement déboussolés à l’aube<br />
d’une liaison pourtant fort peu secrète, peuvent en témoigner.<br />
Déconcentration soudaine, euphorie coupable et galipettes enfiévrées, le jeune boucher-<br />
charcutier <strong>du</strong> coin ou votre inspecteur des impôts, les symptômes sont communs à tous<br />
les mortels, nous direz-vous.<br />
La différence, c’est que le premier rate rarement son ficelage de paupiettes en<br />
mondovision et que le second n’est jamais interviewé après avoir oublié un abattement<br />
à votre déclaration d’impôts.<br />
Et puis surtout, les histoires d’amours entre champions, des vrais, finissent encore plus<br />
mal que les autres, en général.<br />
C’est que les champions, les vrais, sont des êtres puissamment nombrilistes, obsessionnels<br />
et parfaitement monomaniaques et<br />
autant dire tout à fait invivables sauf à<br />
avoir fait le sacrifice de toute ambition<br />
personnelle.<br />
Ce qui ne peut être à long terme le cas<br />
de l’autre champion, le vrai, frappé de<br />
stupeur amoureuse qui là, tout de suite,<br />
est plongé dans l’infini de ses yeux,<br />
l’air légèrement crétin, dans la douce<br />
lumière de candélabres qui baigne leur<br />
table au soir de la Saint-Valentin.<br />
Et que ceux qui doutent que le Tigre<br />
soit un champion, un vrai, peut-être<br />
même le plus grand, et par voie de<br />
conséquence, osons le dire, un parfait<br />
trou <strong>du</strong> cul définitivement invivable au<br />
quotidien, jettent un œil sur The Big Miss (éditions <strong>Golf</strong>er One), le livre revanchard que<br />
son ancien coach Hank Haney lui a consacré.<br />
Ça ne donne pas envie de partir en vacances avec Woods ! Et encore moins de partager<br />
une partie de golf avec lui.<br />
On sait bien que des milliers d’innocents accepteraient de terminer le restant de leur<br />
carrière de golfeur tiraillés entre « yips » cruels et humiliantes « sockets » pour jouer ne<br />
serait-ce que neuf trous avec lui, mais si c’est pour qu’il tire la gueule tout <strong>du</strong> long <strong>du</strong><br />
parcours et qu’il oublie de payer sa mousse à l’arrivée, merci bien, il vaut mieux jouer<br />
avec sa moitié.<br />
Ce qui s’entend sans distinction de sexe, bien enten<strong>du</strong>.<br />
Et donc si Woods est bien entiché de Vonn, s’il a envoyé dit-on son jet privé récupérer la<br />
malheureuse en Autriche avec plus de célérité que le président des États-Unis expédiant<br />
Air Force One évacuer un ambassadeur en danger, s’il leur faudra recoller les morceaux<br />
avant même leur première dispute et si ça <strong>du</strong>rera ce que ça <strong>du</strong>rera, on se demande bien<br />
ce qu’il fricote par ailleurs avec Rory McIlroy.<br />
Parce que, pour revenir à nos champions, vous y croyez-vous à l’amitié Woods-<br />
McIlroy ?<br />
Franchement, on ne voit pas ce que ça leur apporte ? On veut dire, en dehors des cent<br />
millions de dollars promis à McIlroy par leur manufacturier commun et d’une virginité<br />
médiatique toute neuve à l’érotomane repenti.<br />
D’ailleurs on a beau chercher, on ne voit pas ce que ces deux-là peuvent avoir à<br />
partager.<br />
En dehors d’un talent immense, d’une authentique soif de dominer le monde et d’une<br />
précocité qui a amené Tiger Woods à faire le clown au Bob Hope Show à l’age de deux<br />
ans et McIlroy à expédier à neuf des chips dans un tambour de machine à laver sur<br />
Ulster télé.<br />
Chronique<br />
Marions-lEs ! Pierre-Michel<br />
En dehors <strong>du</strong> fait que treize ans les séparent, on n’arrive pas à les imaginer faisant<br />
voiture commune pour aller partager la partie en voisins à Palm Beach Garden.<br />
D’abord parce que vu la fâcheuse tendance <strong>du</strong> Tigre à escalader les bouches d’incendie<br />
en voiture en sortant de chez lui, on ne saurait trop conseiller à McIlroy de s’y rendre<br />
par ses propres moyens ; et puis surtout parce qu’ils vont avoir <strong>du</strong> mal à se mettre<br />
d’accord sur le timing.<br />
Le premier a établi un compte à rebours d’une précision comtoise qui le mène <strong>du</strong> practice<br />
au putting green en soixante minutes selon un rituel immuable, quand le second passe<br />
directement de son lit au tee <strong>du</strong> 1 sans même se donner un coup de peigne. Et si Tiger<br />
n’a été disqualifié qu’une fois, en junior, parce qu’il y avait un autre Woods engagé et<br />
qu’il avait omis de préciser son prénom en demandant son heure de départ, « Rors »<br />
n’est pas passé loin <strong>du</strong> scratch lors de la dernière Ryder Cup.<br />
Ça n’a pas empêché leur équipementier de tourner une pub, plutôt poilante, sur le<br />
thème <strong>du</strong> défi au practice.<br />
« Eh toi le tout p’tit, tu sais la faire celle-là ? », demande Woods en expédiant une balle<br />
dans le gobelet accroché à la tondeuse d’un green keeper.<br />
« Pas mal l’ancien ! », réplique l’autre en balançant un drive directement dans la tasse de<br />
petit déjeuner d’un pauvre bougre à trois cents mètres de là.<br />
Si peu plausible que les deux « amis » n’ont pas réussi à faire emploi <strong>du</strong> temps commun<br />
pour se retrouver à la même date sur le lieu <strong>du</strong> tournage.<br />
On ne voit pas ce que Woods, sphinx hautain d’une décennie triomphale, peut bien<br />
gagner à jouer les boute-en-train à contre-emploi. On ne comprend pas bien pourquoi<br />
McIlroy qui règne désormais sur le<br />
monde avec une souriante autorité<br />
se complaît à jouer au petit frère<br />
La différence, c’est que Le premier<br />
rate rarement son ficeLage de<br />
paupiettes en mondovision et que<br />
Le second n’est jamais interviewé<br />
après avoir oubLié un abattement<br />
à votre décLaration d’impôts<br />
Bonnot<br />
<strong>Journal</strong>iste golf et rugby<br />
au journal L’Équipe<br />
qu’on taquine sur sa taille.<br />
On peut se demander si leur<br />
fournisseur commun, très<br />
probablement à l’origine de cette<br />
mascarade, ne fait pas fausse route<br />
en jouant sur la corde <strong>du</strong> brutal<br />
coup de foudre amical entre les<br />
deux rivaux.<br />
Le sport en son sommet se nourrit<br />
de <strong>du</strong>els singuliers, pas de claques<br />
dans le dos. Et si Palmer et Nicklaus<br />
que plus de dix ans séparent<br />
également sont aujourd’hui les<br />
meilleurs amis <strong>du</strong> monde, c’est parce qu’ils se sont déchirés comme des chiens des<br />
années <strong>du</strong>rant, pas parce qu’ils ont échangé des risettes au plus fort de leur rivalité.<br />
Ou alors… Ou alors c’est que Rors et Tiger sont vraiment amoureux et que leurs<br />
liaisons tapageuses avec les deux championnes complices n’est qu’un écran de fumée<br />
destiné à brouiller les pistes.<br />
Et pourquoi pas ? On avait bien préten<strong>du</strong> à l’époque que la liaison entre les stars <strong>du</strong><br />
tennis Andre Agassi et Steffi Graf avait été fabriquée par leur agent pour dissimuler leur<br />
homosexualité. Alors pourquoi pas le schéma inverse ?<br />
Allons, allons, on plaisante bien sûr. C’était juste pour voir si vous suiviez.<br />
Vous pensez bien que c’est impossible !<br />
D’abord parce qu’il n’y a pas d’homosexuel dans le sport masculin, en tout cas pas dans<br />
le golf, ou alors aucun qui ait pensé à le signaler. C’est curieux, mais c’est comme ça.<br />
Même dans les années soixante-dix, quand les joueurs donnaient parfois l’impression<br />
d’avoir mangé un clown avant de se présenter au départ <strong>du</strong> British Open en pantalon<br />
jaune « PetT » et pull à jacquard criard, il n’en a jamais été question.<br />
Mais si ça <strong>du</strong>rera sans doute plus longtemps que l’amitié de carton pâte entre Woods et<br />
McIlroy, ça viendra forcément.<br />
C’est aussi inéluctable que statistique.<br />
Un jour on verra un beau barbu tomber dans les bras d’un vainqueur de Grand<br />
Chelem et l’étreindre amoureusement. Et, aussi vrai que voilà les homosexuels autorisés<br />
à convoler en justes noces, personne n’y trouvera à redire. Si, si, vous verrez, vous vous<br />
y ferez.<br />
Mais tout de même, vous avez raison, passés devant monsieur le maire ou pas, il ne<br />
faudrait tout de même pas qu’ils en profitent pour essayer de s’inscrire sournoisement à<br />
la Coupe des Ménages de votre club.
NOUVELLE PEUGEOT RCZ<br />
Consommation mixte (en l/100km) : de 5,3 à 7,3. Émissions de CO 2 (en g/km) : de 139 à 168.<br />
peugeot.fr