Le magazine de votre communauté d'agglomération - Valenciennes ...
VALENCIENNES METROPOLE PARTENAIRE OFFICIEL
Le magazine de votre communauté d’agglomération
DOSSIER :
QUE VOUS APPORTE
L’AGGLOMÉRATION ?
Améliorer la qualité
de votre logement
Rail sous surveillance
Conjuguer déplacement
et environnement
N°11•Hiver 2006
www.valenciennes-metropole.fr
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION
Magazine Val’Métropole - Hôtel du Hainaut - 2,
place de l’Hôpital Général - BP 60227 - 59305
Valenciennes cedex • Tél.: 03 27 096 096 • Directeur de la
publication : Bernard Lafont • Directeur de la rédaction :
Bertrand Bellanger • Secrétaire de la rédaction : Émilie
Clément-Pinaton • Comité éditorial : Philippe Baudrin, Jean-
Charles Dulion • Rédacteur en chef : Fabrice Gontier •
Rédaction : Bertrand Bellanger, Fabrice Gontier, Marie-Annick
Wozniak • Direction artistique : David Charrier • Crédits
photos : Samuel Dhote sauf p 8 Lo Presti, p 19 Zhang Huan
• Pré-presse : Compotype • Impression : Artésienne
• Tirage : 85 000 exemplaires • ISSN : 1761-0230 • Dépôt
légal : Avril 03. Copyright Valenciennes Métropole. Tous droits
de reproduction réservés. • Site internet : www.valenciennesmetropole.fr
• Courriel : communication@valenciennesmetropole.fr
SOMMAIRE
DOSSIER 4 >> 11
• Que vous apporte l’agglomération ?
Patrimoine
• Ça bouge à l’Office de Tourisme
12 / 13
Dans l’agglomération 14 / 15
SOLIDAIRES 16 / 17
• Améliorez la qualité de votre logement
Voir 18 / 19
• La nature à portée de mains
• La peau sous tous les angles
GAGNER 20 / 21
• Enfants, à vous de jouer !
• Arista France va créer des emplois
Bouger 22 / 23
• Un club en or !
• Rail sous surveillance
AVENIR 24 / 25
• Trions juste !
• Conjuguer déplacement et environnement
Point de vue 26
Pratique 27
FESTIVAL
COMMUNAUTAIRE DE
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
LA SOLIDARITÉ
DESSINE NOTRE AVENIR
Il y a six ans, 200 000 habitants de 36
communes du Valenciennois décidaient
d’unir leur destin en créant la Communauté
d’agglomération Valenciennes
Métropole. Pour les élus les représentant,
les défis à relever étaient nombreux : lutter
contre les grands déséquilibres du
territoire ; attirer les entreprises ; favoriser
le retour à l’emploi ; développer le
sport ; la culture et le tourisme. Face à
l’ampleur de la tâche, la solidarité,
l’esprit d’équipe ont primé. Aujourd’hui,
Valenciennes Métropole commence à
récolter les fruits semés.
En six ans, l’agglomération s’est métamorphosée.
Des entreprises se sont
implantées, des milliers d’emplois ont été
créés. Grâce à la Zone Franche Urbaine,
des habitants des quartiers socialement
fragilisés retrouvent progressivement un
travail et parfois même ils ont créé leur
propre activité. Les friches industrielles
disparaissent de notre paysage pour laisser
la place à des parcs d’activités.
Quel symbole pour ceux et celles qui
ont connu les heures noires du
Valenciennois !
L’intercommunalité nous a permis de
mener une politique d’investissement
soutenue en faveur de la culture, du
sport : rénovation de l’Ecole des Beaux-
Arts de Valenciennes, création de ter-
rains multisports et bientôt d’une patinoire
à Marly et d’un Dojo à Vieux-
Condé. C’est également l’installation du
siège de l’Office du Tourisme du
Valenciennois à Condé-sur-l’Escaut,
fleuron historique de notre territoire.
Si beaucoup a été fait, reste à maintenir
le cap en ayant à cœur le bien-être
des habitants. C’est pourquoi, en plus
des programmes de rénovation urbaine,
nous avons lancé deux vastes opérations
programmées de l’amélioration de l’habitat
dont l’objectif est d’éradiquer les
logements insalubres. Au XXI e siècle, il
n’est plus question de tolérer que des
gens vivent comme au XIX e siècle.
L’agglomération bouge, l’agglomération
vit et l’année 2006 s’annonce déjà
riche en événements culturels, sportifs et
historiques avec la mise en service du
tramway du Valenciennois. Profitons de
tous ces instants, de la confiance retrouvée
en l’avenir.
Meilleurs Vœux 2006
Bien sincèrement,
3
DOSSIER : QUE VOUS APPORTE L’AGGLOMÉRATION ?
L’AGGLOMÉRATION
CHANGE VOTRE QUOTIDIEN
>> Six ans déjà ! Le 31 décembre
2000, la Communauté
d’agglomération Valenciennes
Métropole voyait le jour avec
pour objectif de donner un
nouvel élan à la coopération
intercommunale et développer
la solidarité au sein du
territoire.
Petit retour en arrière. Avant la naissance
en décembre 2000 de Valenciennes
Métropole (qui s’est appelée un temps
Val’Agglo), le territoire avait déjà connu
une expérience intercommunale réussie au
travers de trois structures : la
Communauté de communes de la vallée de
l’Escaut (C.C.V.E.), la Communauté de
communes du Pays de Condé et le
Syndicat intercommunal à vocation multiple
de Trith-Saint-Léger et Environs.
L’union de ses trois structures au sein
d’une seule entité, conformément à la loi
du 12 juillet 1999 sur l’intercommunalité a
marqué un tournant pour le Valenciennois.
L’union de 36 communes au sein de
Valenciennes Métropole a permis d’accroître
la représentativité d’une partie de l’arrondissement,
peuplée de 200 000 habitants,
au niveau régional. En parlant d’une
seule voix, l’agglomération s’est affirmée
Valenciennes
Métropole
2001 - 2006
4
auprès des grands partenaires publics et
privés. Cela a permis de faire aboutir de
grands projets et d’améliorer par là-même
le quotidien des citoyens.
Renouveau économique
Depuis sa création, Valenciennes
Métropole a redoublé d’efforts pour attirer
les investisseurs étrangers. Ces dernières
années, de grandes entreprises se sont
implantées sur notre territoire comme
Toyota, B2S pour ne citer qu’elles. Ces arrivées
ont permis de briser la spirale du chômage,
de conforter les pôles d’excellence
Valenciennois tels que le ferroviaire, l’automobile
ou le numérique. Cela explique
d’ailleurs que le gouvernement ait décidé
d’accorder au Valenciennois où est implantée
l’Agence ferroviaire européenne, le
label de pôle mondial de compétitivité
dans le domaine des transports guidés.
Déterminée à développer un tissu économique
diversifié, la Communauté d’agglomération
s’est également beaucoup investie
dans le projet de la Zone franche urbaine
NéOval. Elle contribue notamment à la
réhabilitation d’anciennes friches industrielles
sur lesquelles sont ou vont être
implantés des parcs d’activités. Citons
pêle-mêle : Les Jardins de Valmont et le
site Vallourec à Anzin, Poleco à Bruay-surl’Escaut,
Forgeval à Valenciennes.
Mobilisée pour créer de l’activité économique,
Valenciennes Métropole l’est aussi
pour favoriser le retour à l’emploi des personnes
en difficulté. Dans ce domaine, des
structures comme le Plan local pour l’insertion
et l’emploi (PLIE), la Cellule emploi
formation NéOval et bientôt la Maison de
l’Emploi jouent un rôle essentiel.
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
Réduire les déséquilibres
Un des objectifs de Valenciennes Métropole
affiché dès 2001 était de réduire les
grands déséquilibres du territoire. C’est ce
qu’ont fait les élus communautaires en
mettant en place des opérations destinées
à augmenter l’offre de logements, en
engageant la reconquête de l’habitat
ancien dégradé et en programmant de
vastes chantiers de rénovation urbaine
dont le plus emblématique est celui en
cours à Beuvrages.
A cela s’ajoute une politique très forte
d’aménagement du territoire en équipements
à vocation sportive, ludique ou éducative
: création d’un Dojo à Vieux-Condé,
d’une salle de sports à Estreux, d’une patinoire
à Marly, de plateaux multisports, de
l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de
Valenciennes, création de cyberbases, etc.
Animer et promouvoir
le Valenciennois
Faire en sorte que les Valenciennois se
sentent bien chez eux, c’est aussi leur
donner les moyens de se divertir. C’est
pourquoi Valenciennes Métropole soutient
des manifestations comme le Festival des
Arts de la Rue “Les Turbulentes” à Vieux-
Condé, le Festival du Film d’aventures de
Valenciennes et organise chaque année
une série d’événements culturels sur une
thématique donnée : l’année du japon,
Rabelais, etc. Animer, promouvoir les
richesses de l’agglomération, c’est aussi le
rôle de l’Office de Tourisme du
Valenciennois, créé par Valenciennes
Métropole, dont le siège est basé à Condésur-l’Escaut
et dont l’activité est en pleine
croissance comme votre agglomération. ■
Le futur Dojo de Vieux-Condé
>> Renouvellement urbain du centre-ville de Beuvrages
>> Réhabilitation de la friche Vallourec
5
DOSSIER : QUE VOUS APPORTE L’AGGLOMÉRATION ?
••• NOTRE PRIORITÉ : AMÉNAGER LE TERRITOIRE
“UNE TRÈS BONNE INITIATIVE”
>> Michèle Deruche est animatrice à la
cyberbase de Condé-sur-l’Escaut. Son point
de vue sur la mise en place de cyberbases par
Valenciennes Métropole. “C’est une très bonne
initiative qu’a pris Valenciennes Métropole en
créant une cyberbase à Condé-sur-l’Escaut.
Cela permet à la population de participer à des
ateliers et aux personnes qui n’ont pas d’ordinateur
chez elles de bénéficier d’un lieu où elles
peuvent venir s’initier à Internet. Les gens qui
fréquentent les lieux en parlent à d’autres et
nous avons de plus en plus de monde. Nous
avons des enfants, des adolescents, des stagiaires,
des personnes âgées qui veulent apprendre
par exemple à communiquer par mail avec leurs
enfants ou leurs petits-enfants. Comme nous
avons beaucoup de matériel, nous pouvons
répon-dre à toutes les demandes”. ■
••• NOTRE PRIORITÉ : AMÉNAGER LE TERRITOIRE
“UN OUTIL DE TRAVAIL FORMIDABLE”
Valenciennes
Métropole
2001 - 2006
>> Sonia Criton, directrice de l’Ecole
des Beaux-Arts de Valenciennes évoque
les nouveaux locaux réalisés par
Valenciennes Métropole. “L’ancienne école
était située dans des locaux conçus au 18 e
siècle, pour une création artistique correspondant
à cette époque et n’ayant pas
suivi l’évolution des Arts Plastiques. Avec
les nouveaux bâtiments, nous avons un
outil de travail formidable et beaucoup de
6 Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
place. Dans une école des Beaux-Arts, la
pratique personnelle est essentielle. Il est
important que l’étudiant travaille en atelier,
puisse avoir son petit îlot. C’est le principe
même des Beaux-Arts et cela n’a pas
changé depuis Napoléon III. Avoir de la
place est quelque chose de luxueux mais de
vital.
La galerie est un lieu très important de
l’école. Nous sommes en train de mettre en
place une programmation d’expositions
régulières à laquelle participeront les étudiants.
Ils pourront se confronter à la
réalité professionnelle, d’être en contact
avec des artistes et de travailler vraiment
avec eux. Nous espèrons que ce lieu d’exposition
se fera connaître. Il sera ouvert au
grand public comme l’est d’ailleurs la
bibliothèque. Le fait d’avoir un bâtiment
fait par un architecte reconnu est un atout
surtout dans un milieu où il y a une forte
concurrence au niveau national. Je pense
que cela devrait nous attirer d’autres étudiants.
Mon souhait est de faire de cette
école un lieu d’où sortiront des gens qui
seront remarqués par la suite”. ■
••• NOTRE PRIORITÉ : PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT
“C’EST BIEN DE TRAVAILLER ENSEMBLE”
>> Didier Delecluse, gardien d’immeuble, à
Saint-Saulve à propos de la mise en place
de bacs operculés par Valenciennes
Métropole. “Il y a un mois, nous avons mis en
place avec Valenciennes Métropole des bacs
de collecte bien spécifiques. Les couvercles
sont percés pour ne laisser passer que le verre
ou le papier, les cartons ou les emballages. Les
locataires ne peuvent pas ouvrir ces bacs, il n’y
a que Sita, le prestataire qui peut le faire à
chaque collecte.
Les locataires commencent à s’habituer au
nouveau mode de fonctionnement et nous
avons eu une réunion avec Valenciennes
Métropole pour que les ambassadeurs du
tri viennent dans l’immeuble. Ils vont
expliquer à chacun comment bien utiliser les
bacs à operculation, comment bien
trier les emballages et déchets ménagers.
Je trouve que c’est bien pour nous.
Avec la Communauté d’agglomération
Valenciennes Métropole, nous travaillons bien
ensemble.” ■
••• NOTRE PRIORITÉ : PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT
“LE JARD ? UN DOSSIER BIEN TRAITÉ”
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
>> Alain Strébelle, directeur de l’agence
de l’eau Artois-Picardie évoque le curage
du Jard par Valenciennes Métropole. “Au
niveau du Jard, il y avait une problématique
hydraulique. A cause de l’envasement, ce
dernier ne pouvait plus évacuer toute l’eau
de l’étang Chabaud-Latour. L’objectif était
donc de traiter le problème et de faire du
Jard un espace de vie agréable, en restaurant
et en aménageant les berges.
Ce dossier a été bien traité d’un point de vue
environnemental. Les techniques qui ont été
retenues pour enlever la vase et éviter de la
remettre en suspension dans le Jard, sont
des techniques qui ont évité des norias de
camions. L’utilisation de la floculation pour
traiter les vases a également permis de
diminuer de moitié le dépôt de boue. “ ■
7
DOSSIER : QUE VOUS APPORTE L’AGGLOMÉRATION ?
••• NOTRE PRIORITÉ : RÉINVENTER LA VILLE
“BEUVRAGES ? JE VEUX Y RESTER !”
8 Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
Franchement j’applaudis. A l’heure actuelle,
on a une ville qui n’est pas très belle, ça n’a
rien à voir avec ce que va donner le projet.
On voit que c’est quelque chose qui a été
bien étudié”. ■
••• NOTRE PRIORITÉ : RÉINVENTER LA VILLE
“UN INTERLOCUTEUR PRIVILÉGIÉ”
>> Brigitte Louis, directrice territoriale à
la direction régionale Nord - Pas-de-
Calais de la Caisse des dépôts et consignations
sur le partenariat avec
Valenciennes Métropole. ”Nous avons un
partenariat très large avec Valenciennes
Métropole vu le nombre de dossiers de rénovation
urbaine qui ont été déclarés d’intérêt
communautaire. Nous travaillons en étroite
collaboration avec les techniciens, mais
aussi avec les élus de Valenciennes
Métropole qui ont en charge la politique de
Valenciennes
Métropole
2001 - 2006
>> En décembre, une réunion publique
a été organisée par Valenciennes
Métropole pour présenter un projet de
rénovation de la ville. Le projet a
enthousiasmé les habitants.
• Wassila Bensalem : “J’habite Beuvrages
depuis 27 ans et c’est une ville que j’aime
beaucoup. Je pense que les travaux qui vont
être réalisés vont faire naître un autre
Beuvrages et tout cela me donne envie d’y
rester. Ce qui serait bien, c’est que des petits
commerces s’implantent pour que l’on n’ait
plus besoin de se déplacer toujours à
Valenciennes quand on a besoin de quelque
chose. Ce serait bien aussi pour les personnes
âgées”.
• Mathieu Henri : “Je vis à Beuvrages
depuis 47 ans et je trouve que le projet qui
va être fait est vraiment très ambitieux.
la ville. Que tous les dossiers aient été
déclarés d’intérêt communautaire est pour
nous une facilité puisque nous travaillons
en parfaite symbiose, nous avons un interlocuteur
unique. Notre partenariat avec l’agglomération
ne s’arrête pas là. Nous travaillons
également avec Valenciennes
Métropole sur l’habitat privé, puisque nous
co-finançons les OPAH-RU sur le corridor
minier et Valenciennes centre. Nous participons
également au développement numérique
du territoire en co-finançant l’implantation
de cybebases dans les communes de
l’agglomération qui sont candidates. Toutes
ces contributions seront actées dans une
convention de partenariat que nous
devrions signer avec l’agglomération dans
les prochains mois”.
••• NOTRE PRIORITÉ : L’EMPLOI ET LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
“J’AI REÇU UNE AIDE INATTENDUE”
>> Sylvie Kabinzinski, Condé-sur-l’Escaut à
propos de l’aide apportée aux demandeurs
d’emploi par le PLIE de Valenciennes
Métropole. ”Je suis originaire du Pas-de-Calais.
Je suis venue m’installer dans le Valenciennois
pour des raisons personnelles. Comme mon travail
était à 100 kilomètres d’ici, j’ai décidé de
retrouver quelque chose sur le secteur. Je me suis
inscrite à l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE)
et j’ai fait des recherches qui n’ont pas abouti.
Un jour, en me rendant à l’ANPE, j’ai rencontré
quelqu’un du Plan local pour l’insertion et l’emploi
(PLIE) de Valenciennes Métropole. Cette personne
m’a demandé si j’avais un CV sur moi.
C’était inattendu ! J’ai couru chercher un CV dans
ma voiture et je lui ai remis. Une quinzaine de
jours plus tard, j’ai été contactée par une société
et j’ai été embauchée. Aujourd’hui, je suis
sécretaire et j’espère évoluer professionnellement.”
■
••• NOTRE PRIORITÉ : L’EMPLOI ET LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
“LA ZFU M’A BIEN AIDÉ” Chambre de commerce et d’industrie et
Alain Gruselle du développement économique
de Valenciennes Métropole.
Depuis deux ans, je suis installé en Zone
franche urbaine (ZFU) à la Bleuse-Borne. Je
suis bien situé par rapport aux grandes
villes, notamment par rapport à Lille. Le fait
d’être en Zone franche urbaine m’a permis
de faire face à mon développement grâce
aux aides administratives et fiscales. Je suis
aussi membre de l’Association des chefs
d’entreprises de la ZFU qui est présidée par
Dominique Bouton. Cela m’apporte beaucoup.
Aujourd’hui, nous sommes passés de deux à
six employés et je souhaite continuer à
développer mon activité. J’y crois car je
constate un retour du bois par rapport au
>> Patrick Desmond, dirige une menuiserie
installée à Anzin au cœur de la zone
franche urbaine de Valenciennes
Métropole. ”J’ai créé mon activité depuis 20
ans dans l’Avesnois. Comme j’avais envie de
développer mon entreprise, j’ai décidé de
venir dans le Valenciennois. J’ai commencé
à chercher des locaux et j’ai été aidé par la
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
plastique. Je suis confiant dans l’avenir de
la filière bois”. ■
9
DOSSIER : QUE VOUS APPORTE L’AGGLOMÉRATION ?
••• UNE ÉQUIPE AU SERVICE DE L’AGGLOMÉRATION
“MUTUALISER LES BESOINS ”
••• UNE INSTITUTION À L’ÉCOUTE
“UNE RICHESSE HUMAINE”
>> Daniel Rust, président du Conseil de
développement Valenciennes Métropole.
“Le Conseil de développement de
Valenciennes Métropole est un ensemble de
92 membres de la société civile réunis au
sein de cinq collèges (institutions, syndicats,
vie active, vie associative, personnes
qualifiées). Parmi ces personnes, il n’y a
aucun élu. Nous sommes une force
d’expression indépendante de tout contexte
politique. Le rôle du Conseil de développement
est de donner un avis sur le projet de
Valenciennes
Métropole
2001 - 2006
>> Jacques Moreau, directeur de
l’Agence nationale pour l’emploi de
Valenciennes à propos des relations avec
le PLIE Valenciennes Métropole. “Dans
les années 1997, le taux de chômage était
de plus de 22% dans le Valenciennois.
Aujourd’hui, on a réduit considérablement
ce taux, puisque nous sommes à 15%. C’est
encore supérieur à la moyenne régionale et
nationale qui est de 10%.
C’est pourquoi nous devons continuer nos
efforts pour arriver à la norme régionale
voire nationale. Nous avons une convention
avec le Plan local pour l’insertion et l’emploi
(PLIE) de Valenciennes Métropole qui
finance des conseillers référents qui
accompagnent de manière personnalisée
plus de 500 demandeurs d’emplois. La
territoire de Valenciennes Métropole. En
2004 - 2005, nous avons mis en place six
commissions et nous avons fait un rapport
de synthèse : “12 propositions pour un territoire”.
Ce que nous avons constaté, c’est que nous
ne pourrons nous développer qu’à partir de
notre territoire. Abandonnons le côté administratif
des choses et essayons de nous
enrichir de ce que sont les gens, de leurs
atouts. Nous allons nous concentrer sur
trois projets source de développement.
10 Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
mutualisation des moyens du PLIE et de
l’ANPE favorise la reprise d’emplois. C’est
un plus. Les demandeurs pris en charge sont
des personnes ciblées, qui ont plus d’un an
d’inscription. Il y a des formations qui sont
organisées et une mise en relation des
demandeurs d’emplois avec les entreprises
qui recrutent.
Pour la Zone franche urbaine, nous avons
une convention particulière avec
Valenciennes Métropole. Une cellule a été
mise en place à Anzin pour s’occuper des
recrutements pour les entreprises déjà présentes
ou qui viennent s’installer. C’est une
autre forme de collaboration qui permet de
répondre aux besoins des populations et
des entrepreneurs”. ■
Premièrement, le retour à l’emploi. Dans ce
domaine, la Maison de l’emploi sera
quelque chose de très intéressant, à condition
qu’elle ne soit pas une structure de
plus. Deuxièmement, notre souhait est de
développer le tourisme, de faire du
Valenciennois un territoire visité. Enfin, il
faut développer la politique culturelle et
sportive. Valenciennes capitale culturelle
2007 est une opportunité à ne pas laisser
passer”. ■
••• NOTRE PRIORITÉ : PROMOUVOIR ET ANIMER LE TERRITOIRE
“L’INTERCOMMUNALITÉ UNE VRAIE CHANCE”
>> Bernadette Charles, présidente de
l’association le Printemps culturel du
Valenciennois à propos de la thématique
culturelle 2005 de Valenciennes
Métropole. “Le Printemps culturel du
Valenciennois est une association installée
dans le Valenciennois depuis 27 ans. Elle
met en place des actions de développement
dans tous les domaines artistiques : danse,
théâtre, arts plastiques, etc. avec les villes
ou les agglomérations. Cette année, il y a
plein de choses qui se sont réalisées sur le
secteur avec les Belles Lurettes et la venue
à Artres de la troupe les Tréteaux de France
de Marcel Maréchal. Vraiment, on peut
dire qu’il se passe plein de choses sur le secteur”.
>> Virginie Foucault, directrice du
Boulon et du Festival communautaire des
Arts de la Rue du Valenciennois “Les
Turbulentes”. “Valenciennes Métropole
joue un rôle essentiel à nos côtés en affirmant
sa volonté de donner aux artistes la
possibilité de créer et de rencontrer la
population du Valenciennois tout au long
de l’année.
Son engagement dans les études de réhabilitation
du “Boulon” (ancienne friche industrielle)
en vue de créer un Pôle Régional des
Arts de la Rue, est une étape déterminante
notamment parce que cela permet de renforcer
et d’élargir les partenariats avec
d’autres collectivités et de participer au
“Temps des Arts de la Rue”, initiative mise
en place par le Ministère de la Culture pour
les années 2006/2007.
En choisissant les arts de la rue avec “Les
••• NOTRE PRIORITÉ : PROMOUVOIR ET ANIMER LE TERRITOIRE
“UN EXCELLENT PARTENARIAT”
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
Turbulentes” et “Le Boulon”, l’agglomération
fait la preuve de sa capacité à défendre
des projets novateurs, à donner du sens,
de l’équilibre, du vivant et de la vie au territoire.
A mes yeux, l’intercommunalité est
une vraie chance. C’est la chance de mieux
partager l’art et la culture, la chance de
porter collectivement des projets enthousiasmants,
la chance de se redonner des
horizons.” ■
>> Marie Nicodème, speaker du VAFC évoque
la rénovation du stade Nungesser par
Valenciennes Métropole. “C’est une bonne chose
que le club soit soutenu financièrement par
Valenciennes Métropole et des partenaires privés.
La Communauté d’agglomération ayant déclaré le
stade Nungesser d’intérêt communautaire, nous
attendons maintenant sa rénovation. Notre souhait
est que ce lieu mythique du Valenciennois
conserve son âme et cette atmosphère qui lui est
propre. Valenciennes Métropole a déjà participé
financièrement aux travaux de rénovation de la
tribune Pouille qui ont été réalisés par la Ville.
C’était très important pour le confort des spectateurs,
des supporters. Suite à ces aménagements,
nous avons eu plus de monde et un nouveau groupe
de supporters s’est créé. C’est quelque chose de
très positif pour l’équipe dont nous espérons tous
la montée en L1”. ■
11
PATRIMOINE
Ça bouge à l’Office
de Tourisme !
>> Déménagement, nouveaux
plans de villes et
dépliants pour les touristes,
programmes de visites clés
en main : que de nouveautés
à l’Office de Tourisme du
Valenciennois !
Sur la place Delcourt de Condé-surl’Escaut,
le Beffroi accueille, depuis
novembre dernier, l’Office de Tourisme du
Valenciennois, dirigé par Isabelle Duschet.
La maison Espagnole de Valenciennes ainsi
que la maison du tourisme de Sebourg et
de la Vallée de l’Aunelle viennent en complément
comme lieux d’accueil et d’information.
Les touristes, qui sont de plus en
plus nombreux dans le Valenciennois, y
trouveront désormais des plans de villes
bilingues de Valenciennes et de Condésur-l’Escaut.
Non seulement on y découvre
des lieux d’hébergement et des adresses de
restaurants mais de plus, cette année, y
figurent les lieux de loisirs ainsi qu’un circuit
“patrimoine et monuments”.
Un dépliant avec la présentation du territoire
sera également disponible sur les
salons internationaux. Edité en allemand
et en anglais, il comporte trois axes : “culture
et patrimoine”, “nature et détente” et
“évènements et gastronomie”.
“Il permettra aux étrangers de se rendre
compte en un coup d’œil que notre
Valenciennois est haut en couleurs !”, commente
Alexandre Raszka, le directeur
adjoint de l’Office.
Demandez
les programmes !
L’Office de Tourisme a mis en place des
programmes de visite d’une journée (avec
repas compris) destinés aux groupes et
assurés par 30 guides conférenciers
(extension aux individuels courant 2006).
Au menu : “Autour de Carpeaux”, une journée
consacrée à l’œuvre de Carpeaux et de
ses contemporains qui fera découvrir une
somme impressionnante de talents depuis
la visite du cimetière Saint-Roch jusqu’au
musée des Beaux Arts.
Un autre programme, “Au fil de la dentelle”
proposera des démonstrations de dentellières,
une visite guidée du quartier de la
Basilique, et petit voyage à Sebourg pour
visiter l’exposition de dentelles et de fers à
repasser. Une autre visite, intitulée
“Diamant noir”, fera découvrir en bus le
patrimoine minier. Elle sera suivie de celle
du Château de l’Hermitage et du musée
Théophile-Jouglet d’Anzin.
>> Une équipe à votre service !
12 Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
Se documenter
Pour “Pierres et plumes”, les guides vous
feront découvrir Valenciennes lors d’une
visite guidée et après le déjeuner gastronomique,
c’est le Cabaret qui s’offre à
vous ! Plumes et strass mettront vos cœurs
en ébullition ! Et toujours dans le même
esprit “Voulez-vous danser maintenant”
emmènera les touristes danser après avoir
visité Condé ou Valenciennes.
Et si décidément seule l’histoire vous passionne
alors la journée “de Watteau aux
lumières” est faite pour vous ! Visite du
musée des Beaux-Arts de Valenciennes le
matin, et découverte de Condé et du château
de l’Hermitage l’après-midi, sans
oublier pour chaque journée de visite, le
déjeuner au restaurant. Enfin à l’Office de
Tourisme, on pense aussi aux petits et on
leur a même concocté une visite intitulée
“Les petits explorateurs” : jeu de piste, parcours
des 5 sens à Condé-sur-l’ Escaut et
pique-nique le midi ! Les enfants ne seront
pas prêts d’oublier cette journée ! Pas de
doute ! ça bouge à l’Office de Tourisme du
Valenciennois !
• Renseignements :
Office de Tourisme du Valenciennois
Place Pierre-Delcourt, Condé-sur-l’Escaut
Tél : 03 27 28 89 10
Histoire de goûts
Le bio dans la peau !
>> Nelly Delattre-Roussel
est depuis 2001 à la tête
d’une exploitation agricole à
Thivencelle. Cette jeune
femme dynamique et souriante
de 30 ans a repris la
ferme de ses parents et, tout
comme eux, ne fait que de
l’agriculture biologique, c’est
à dire sans ajout de produit
chimique de synthèse. Sa
journée est rythmée par la
traite de ses 25 vaches, la
fabrication du fromage, du
beurre et la gestion de la
ferme ! Rencontre avec une
agricultrice pour qui la protection
de la nature et de
l’environnement est une préoccupation
majeure.
A la ferme Roussel, on ne vend que
des produits bio et cela fait 40 ans que
ça dure. Nelly a vécu dans cet état
d’esprit, pour elle comme pour ses
parents : “La terre ne nous appartient
pas et on doit penser à notre santé et
aux générations futures”. Alors, après
avoir obtenu un B.T.S. Gestion et pratique
agricole au lycée horticole de
Genech, elle a tout naturellement
repris l’exploitation familiale. “Sur
cinq enfants, on est trois agriculteurs.
Les parents sont heureux !”
Ils viennent d’ailleurs toujours donner
un coup de main à Nelly bien qu’ils
soient retraités.
JOURNÉES BIEN REMPLIES
Il faut dire que les journées sont bien
remplies à la ferme ! Tôt au matin, il y
a la première traite, “25 vaches, normandes
et flamandes, une race rustique,
précise Nelly. Elles ne sont
nourries qu’à l’herbe durant l’été et au
foin pendant l’hiver avec un complément
de céréales produit à la ferme”.
Chaque année 50 000 litres de lait
partent en laiterie bio et 30 000 en
vente directe. La journée de Nelly se
poursuit par l’entretien des étables et
la transformation du lait en fromage
blanc, en beurre. Chez les Roussel-
Delattre, on fait même un fromage au
lait cru, style Reblochon. “C’est une
vieille recette que ma sœur a amenée à
la ferme il y 20 ans. On l’a appelé “le
fromage de l’Hogneau”, du nom du
cours d’eau qui traverse la commune.
Sa fabrication est longue, je n’en fais
que 2 par jour. Il est affiné en cave pendant
une quinzaine de jours.” Ce fromage
est vendu à la ferme mais aussi
sur les marchés bio de la région.
DE LA FARINE AUSSI
Nelly achève invariablement sa journée
par la traite du soir. “Mais ça ne
me dérange pas, avoue-t-elle dans un
grand sourire, j’ai une vache à l’intérieur
! Je ne me vois pas faire autre
chose ! “
Nelly Delattre fabrique une farine bio
avec le blé récolté. “J’ai repris aussi
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
>> Le rituel de la traite est un plaisir pour Nelly
cette activité. Mes parents fabriquaient
déjà de la farine. J’en produis
700 Kg par an. Elle est assez réputée
car elle donne un bon goût à la pâtisserie”.
Lorsqu’on demande à Nelly pourquoi
elle s’est tournée vers l’agriculture
biologique, elle répond tout naturellement
que c’est par conviction. “Je ne
peux pas imaginer travailler autrement.
Je ne me vois pas traiter des
dizaines de fois par an mes pommes de
terre ou mon blé avec des produits chimiques
! Il est urgent de réfléchir à ce
que nous allons laisser aux générations
futures. Bien sûr, le bio c’est encore
plus technique que l’agriculture intensive.
Il faut travailler avec le climat.
Nous devons mettre plus de graines car
sans pesticide, il y a forcément des pertes,
mais ça vaut le coup de mettre tout
en œuvre pour y arriver ! Mes cultures
sont en bonne santé et les récoltes correctes.
Je le répète, la terre ne nous
appartient pas… Il faut y penser
sérieusement !”
• Nelly Delattre-Roussel
427, route de Crespin Thivencelle
Tél : 03 27 26 25 77
13
14
DANS L’AGGLOMÉRATION
M AING
Une maison
perce-neige en 2007
C’est officiel ! D’ici 2 ans,
à Maing, un établissement
accueillera les personnes handicapés
mentales de plus de
20 ans. Composée d’un foyer
occupationnel et d’une maison
des aînés, la maison Perce-Neige
aura une capacité d’accueil de
40 places. Elle sera construite
près de la maison de retraite. Une
première au Nord de Paris.
Il aura fallu attendre plus de 6 ans
pour qu’en mairie de Maing soient
réunis, le maire, Philippe Baudrin,
les représentants de l’association
Perce-Neige, et Maître Clicquet,
notaire. C’est d’ailleurs un peu
grâce à lui que la maison verra le
jour car il a été le relais entre
Perce-Neige et la commune. Autre
petit coup de pouce, le legs d’une
habitante de Maing à l’association,
et la mobilisation des propriétaires
des terrains qui ont tout
fait pour que le projet se réalise.
Le permis de construire ayant été
déposé à la Direction départementale
de l’équipement, on prévoit
l’ouverture de l’établissement pour
fin 2007, début 2008. L’opération
d’un coût total de 6 millions d’euros,
est financée pour moitié grâce
aux dons. L’autre moitié proviendra
d’emprunts.
Les maisons Perce-Neige ont la
réputation d’être fonctionnelles,
chaleureuses, et ouvertes vers
l’extérieur. Les éducateurs spécialisés
et le personnel soignant sont
toujours choisis tant pour leurs
qualifications professionnelles que
pour leurs valeurs humaines. Une
quarantaine de personnes sera
recrutée. Les CV pourront être
envoyés quelques mois avant l’ouverture.
Fondée par Lino Ventura
Créée en 1966 par Lino Ventura,
l’association Perce-Neige a pour
but d’agir pour que la collectivité
prenne en compte les handicapés
mentaux notamment en incitant
les pouvoirs publics à reconnaître
leurs besoins et ceux de leurs
familles, tout particulièrement en
terme de structures d’accueil. Il
faut savoir qu’il manque dans
notre pays 45 000 places pour
accueillir les personnes handicapées
mentales, enfants et adultes.
Le Valenciennois, quant à lui, a un
déficit de plus de 300 places.
Actuellement 12 maisons existent
déjà dans toute la France avec
450 résidants pour 450 salariés.
Les familles peuvent d’ores et déjà
prendre contact avec l’association
afin d’étudier une éventuelle prise
en charge de leur enfant à l’ouverture
de la maison. Aucune participation
financière n’est demandée
aux familles car le fonctionnement
est financé par la Collectivité
(Etat, Département).
Association Perce-Neige
102 bis, bld Saint Denis
92415 Courbevoie Cedex
Tél : 01 47 17 19 30
A ULNOY- LEZ-VALENCIENNES
Laurent Depagne
est le nouveau maire
Suite au décès de Jules Chevalier, des
élections ont eu lieu en novembre
2005 à Aulnoy-lez-Valenciennes. C’est
Laurent Depagne qui a été élu.
Assistant social de formation, ce dernier
a exercé de 1997 à 2002 dans les
services départementaux. Il a ensuite
été collaborateur parlementaire du
député Patrick Roy jusqu’aux élections
municipales. Nommé conseiller municipal
en 1999, puis adjoint au maire
de Jules Chevalier en 2001, il avait
comme délégation l’action sociale. Le
premier adjoint du nouveau maire est
Robert Van Celeubroeck. ■
O NNAING
C’est une première mondiale qui
s’est déroulée le samedi 14 janvier
sur le site Toyota d’Onnaing : la présentation
officielle de la
Formule 1 Toyota de la saison 2006.
Devant plusieurs centaines de journalistes
venus du monde entier et
quelques dizaines de salariés de l’usine
Onnaingeoise, la «TF 106» a été
dévoilée par ses pilotes Ralf
Schumacher, Jarno Trulli et Ricardo
Zonta. Déjà la veille, les pilotes
avaient eu l’occasion de parcourir les
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
La Formule 1 Toyota
2006 dévoilée
à Onnaing
lignes de production du site et rencontrer
les salariés avant de leur
faire une démonstration de «Burns» à
bord de la F1 version 2005 sur la voirie
interne de l’usine. Pour Didier
Leroy, Président de TMMF, le message
était clair : son équipe de production
et celle de «Panasonic Toyota
Racing» partagent les mêmes
valeurs, les mêmes méthodes et sont
membres de la même famille. D’ici à
ce qu’on installe un V8 dans la nouvelle
Yaris. ■
F AMARS
Travaux pour l’église
L’église de Famars connaît une détérioration
importante liée à la vétusté
de sa toiture. Celle-ci menace de s’effondrer
et l’édifice connaît d’importantes
infiltrations et une très forte
humidité. Pour remettre en sécurité
les lieux, d’importants travaux vont
être réalisés.
Ils consisteront en la réfection de la
toiture, du sous-bassement extérieur
pour remédier aux problèmes d’humidité,
au traitement des murs intérieurs
et au remplacement du chauffage.
Le montant des opérations s’élevant
à 146 829 euros hors taxes,
Valenciennes Métropole a décidé d’attribuer
à la commune de Famars
56 000 euros au titre du Fonds
d’investissement rural. ■
A L ’ HONNEUR !
Ruban rouge. Francis Decourrière, le président du SITURV, a reçu les insignes
de chevalier de la Légion d’Honneur. Ils lui ont été remis par André Santini, députémaire
d’Issy-les-Moulineaux en présence de Jean-Louis Borloo, ministre du Travail,
de la Cohésion Sociale et du Logement et président de Valenciennes Métropole et
François Bayrou, député. ■
S ALON DE L’ IMMOBILIER
A découvrir. Le 6 e salon de l'Immobilier et de l'habitat organisé par la mairie de
Valenciennes se déroulera les 3-4-5 mars dans le hall de l'hôtel de Ville de
Valenciennes. Il rassemblera des agents immobiliers, des promoteurs, des organismes
HLM, de financement, etc. L'entrée est gratuite. Les horaires sont les suivants :
le vendredi 3 mars de 14h à 18h ; le samedi et dimanche de 10h à 12h30 et de
14h à 19h. Pour tous renseignements : 03 27 22 58 46. ■
A RT DE VIVRE
Bon à savoir. Le tai chi chuan, vous connaissez ? Cette gymnastique douce
millénaire qui vient de Chine se pratique à tous les âges. Elle vise à apporter la
santé, l’énergie, la volonté. Cette discipline se pratique à Valenciennes, le lundi de
18h à 19h30, salle des sports du Hainaut. Renseignements au 03 27 35 90 57. ■
I L EST NÉ !
A écouter. Trois ans après sa création, le groupe condéen Les Bons Garchons
(Alain Deruche, Dominique Goudailler, Philippe Echevin, Arnaud Gardenner) vient
de sortir son premier album Abile, Abile. Un CD qui fait la part belle au picard et à
l’atmosphère de fête telle qu’on l’aime dans le Nord. Pour commander Abile, Abile
(10 euros + 2 euros de port), vous pouvez téléphoner au 06 77 90 76 52 ou vous
rendre sur le site Internet http://lesbonsgarchons.monsite.wanadoo.fr ■
ICI ET LÀ
T ERRITOIRE
P OUR PLUS DE SÉCURITÉ
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
La Semurval devient
Tranvilles
Transvilles devient la dénomination
commerciale du réseau des transports
urbains du Valenciennois. Ce changement
traduit l’objectif concret que le
SITURV (Syndicat Intercommunal pour
les Transports du Valenciennois ) s’est
fixé depuis plusieurs années déjà :
relier les villes entre elles. Le nom de
Semurval ne disparaît pas pour autant
puisqu’il subsiste en tant que raison
sociale.
A noter. A Vicq, des travaux d’aménagement vont être réalisés rue de Fresnes et
au carrefour du Condéen. Leur réalisation est motivée par le trafic important que
connaît cet axe malgré la proximité de la route départementale qui contourne la
commune. Les travaux permettront de limiter et de ralentir la circulation automobile
sur la rue de Fresnes par la pose de chicanes et de plateaux surélevés et d’améliorer
la qualité des aménagements sur les accotements. Valenciennes
Métropole co-finance cette opération à hauteur de 82 000 euros. ■
V OUS AIMEZ LA BD ?
Original. Le premier fanzine valenciennois consacré à la bande dessinée vient de
paraître. Son nom ? Bulles en béton. Si vous habitez Valenciennes et ses environs
il existe deja trois points de vente où vous le trouverez pour la somme de 4 euros :
Couleurs directes, 109 rue de Famars ; Metropolix, 4 rue Hon Hon à Valenciennes ;
Backstag, 12 rue de la Malière à Saint-Saulve. Bulle en béton est disponible également
par correspondance. Envoyez votre règlement de 7 euros (fanzine + port)
par chèque à l'ordre de Frédéric Fournier à l'adresse : 7 rue de Bruxelles, 59278
Escautpont. Joignez à votre règlement, vos coordonnées postales et adresse courriel
sur papier libre. Sur Internet :
http://bulleenbeton.canalblog.com. ■
A RT AFRICAIN
À la marque Transvilles s’ajoute la
signature La liberté d’avancer. Cette
promesse faite aux habitants de
l’agglomération devient réalité grâce
au redéploiement du réseau autour de
la première ligne de tramway à partir
de juillet 2006. Elle exprime la simplicité
et la grande modularité d’utilisation
du réseau, et traduit la vocation
d’un réseau de transports fluide et
alternatif à l’automobile. ■
Pour une bonne cause. L’association amitiés France Burkina-Faso organise
les 4 et 5 mars, le marché de Ouagadougou à la salle Nungesser. Lors de cette
exposition vente, vous pourrez acquérir des produits artisanaux d’Afrique de
l’Ouest : antiquités, masques, statues, bronzes, batiks, etc. La totalité des bénéfices
de la manifestation sera utilisée pour construire des écoles primaires. Contact
de l’association : 03 27 29 39 41. ■
15
16
AVEC VALENCIENNES MÉTROPOLE
AMÉLIOREZ LA QUALITÉ
DE VOTRE LOGEMENT
>> Après celle de Valenciennes
centre, Valenciennes Métropole
a engagé une OPAH-RU
(Opération programmée d’amélioration
de l’habitat
renouvellement urbain)
sur le corridor minier. Celle-ci
concerne certains quartiers des
communes d’Anzin, Crespin et
Quiévrechain (Blanc-Misseron),
Bruay-sur-l’Escaut, Condé-surl’Escaut
(centre), Fresnes-sur-
Escaut (centre et Le Trieu),
Valenciennes (faubourg de
Lille), Vieux-Condé et le centre
d’Escautpont. L’objectif est
d’encourager les propriétaires
à rénover leurs logements en
leur proposant des aides
financières.
L’OPAH-RU vise à la rénovation de certains
quartiers de la ville par la réhabilitation des
logements anciens, la mise en valeur du cadre
de vie et l’amélioration des conditions d’habitat
de tous. Mode d’emploi.
• Vous êtes propriétaire et vous occupez votre
logement ?
Vous pouvez bénéficier de subventions souscondition
de ressources. Elles varient de 35% à
95% du montant des travaux plafonnés.
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
• Vous êtes propriétaire et vous louez votre
logement ?
Vous pouvez bénéficier de subventions sans
conditions de ressources. Elles varient selon le
montant du loyer après travaux et peuvent
atteindre 85 % du coût des travaux plafonné.
En plus des subventions accordées, vous pouvez
bénéficier, selon votre projet, d’avantages fiscaux
type "loi De Robien" ou défiscalisation "Loi
Malraux".
• Vous projetez d’acquérir un logement et d’y
effectuer des travaux ?
Valenciennes Métropole et la S.A. de Crédit
Immobilier (SACI) de Lille et des Pays du Nord
s’engagent dans un partenariat pour promouvoir
l’accession sociale en tissu ancien reposant
sur un projet d’acquisition - amélioration. Selon
vos ressources, vous pouvez bénéficier du prêt à
taux 0% de l’Etat, complété par un prêt à 0%
(d’un montant au maximum équivalent à celui
de l’Etat) de la SACI, dans le cadre de ses missions
sociales. Le financement principal en Prêt
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
à l’Accession Sociale ouvre droit par ailleurs
à l’A.P.L. (Aide Personnalisée au Logement),
selon votre situation.
En outre le Conseil général et Valenciennes
Métropole pourront vous faire bénéficier de
subventions allant de 25 à 45 % sur le programme
de travaux. Votre projet sera suivi
par l’équipe d’animation de l’Opération
Programmée d’Amélioration de l’Habitat et
les travaux seront menés par un technicien
agréé, spécialiste de l’habitat existant.
• Quels sont les travaux subventionnés ?
Les travaux concernés sont les travaux de
mise aux normes, d’amélioration du confort
des logements.
Travaux extérieurs : toiture, gros-œuvre,
charpente, etc.
Travaux intérieurs : chauffage, isolation,
sanitaires, fenêtres, électricité, etc.
Travaux sur les parties communes : cages
d’escaliers, charpente, etc.
Les sites concernés
par l’OPAH-RU dans
le corridor minier
• Que faire avant d’entreprendre vos travaux ?
Une équipe spécialisée est à votre disposition
pour vous accompagner tout au long de votre
projet et pour vous conseiller, gratuitement, sur
tous les aspects de votre dossier : techniques,
administratifs, financiers. Ils peuvent également
établir un diagnostic avant travaux, étudier
votre plan de financement et sont là pour
vous aider à constituer et déposer vos dossiers
de demande de subventions. Les travaux ne doivent
être lancés avant que vous n’ayez reçu
l’autorisation définitive. Les travaux de rénovation
de façades grâce à un partenariat entre
chaque ville concernée et le Conseil régional (et
Général pour Condé-sur-l’Escaut) peuvent faire
l’objet selon leur emplacement d’une subvention
spécifique.
• Faites appel à des professionnels !
Les travaux pour lesquels vous sollicitez des
subventions doivent impérativement être réalisés
par des professionnels du bâtiment. Afin de
vous aider à identifier les artisans et entreprises
Solidaires
susceptibles d’intervenir sur votre projet, vous
pourrez consulter une charte de qualité proposée
aux entreprises locales du bâtiment.
• Où vous renseigner ?
• Fresnes-sur-Escaut, en mairie, le mardi de 9 h
à 11 h. Tél : 03 27 28 51 51.
• Condé-sur-l’Escaut, en mairie, 1 er , 2 e , 3 e mardis
du mois de 14 h à 16 h. Tél : 03 27 20 36 40.
• Vieux-Condé, en mairie, le 4 e mardi du mois
de 14 h à 16 h. Tél : 03 27 21 87 00.
• Anzin - Valenciennes, centre social faubourg
de Lille, le mercredi de 9 h à 11 h.
Tél : 03 27 46 92 23.
• Bruay-sur-Escaut / Escautpont, maison des
services, place Henri-Durre, Bruay-sur-l’Escaut,
le mercredi de 14 h à 16 h. Tél: 03 27 25 95 74.
• Crespin-Quiévrechain, maison de la Politique
de la ville, 63 rue Jean-Jaurès à Quiévrechain, le
1 e et 3 e jeudi de 9 h à 11 h. Tél : 03 27 26 26 92.
• Prise de rendez-vous également au 03 27 30
04 05. opahru.corridorminier@urbanis.net
• Les fiches OPAH-RU sont disponibles sur
www.valenciennes-metropole.fr ■
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
Le point de vue de
Jean-Claude Dulieu,
président de la Commission habitatlogement
Valenciennes Métropole
“Dans le cadre du Plan local de l’habitat,
une de nos priorités est la reconquête
de l’habitat ancien privé. Sur le
territoire de Valenciennes Métropole,
nous avons 7 700 logements occupés
ne disposant d’aucun élément de
confort, voire insalubres. C’est pourquoi
nous avons lancé deux Opérations
programmées de l’habitat renouvellement
urbain (OPAH-RU).
La première concerne le centre historique
de Valenciennes ; la seconde le
corridor minier (lire ci-contre).
L’objectif est de sortir de l’indignité
1 300 logements en cinq ans sur les
deux différents périmètres. Pour cela,
nous offrons la possibilité aux propriétaires
bailleurs ou occupants concernés
de réaliser des travaux en bénéficiant
de subventions pouvant couvrir
jusqu’à 85 % des travaux. Valenciennes
Métropole y consacrera sur cinq
ans 3,5 millions d’euros qui généreront
avec les autres fiancements plus de 50
millions d’euros de travaux, avec des
répercussions visibles sur l’emploi. Ces
travaux largement financés doivent
respecter les normes de qualité, c’est
pourquoi nous avons signé une charte
en ce sens avec la Chambre de métiers
du Nord.En quelques semaines, sur les
deux OPAH-RU, 100 dossiers ont déjà
été déposés. L’information est une
donnée essentielle pour le succès
d’une telle opération, c’est pourquoi
nous avons engagé en janvier une
vaste campagne d’information. Notre
souhait est que les propriétaires soient
sensibles aux mesures incitatives. Le
cas échéant, nous n’hésiterons pas à
nous montrer fermes car il n’est plus
question que des familles vivent dans
l’insalubrité.”
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VOIR
La nature à
portée de mains
>> Ancien carreau de fosse reconquis
par la nature, le site d’Amaury,
propriété du Parc Naturel Régional
Scarpe-Escaut, offre aux amoureux
de la nature 200 hectares d’espaces
naturels dont 60 de plan d’eau. Ce
lieu voué aussi à la promenade ou
au sport nautique est spécialisé
dans l’accueil des groupes d’enfants.
La découverte et l’étude de
l’environnement sont au programme.
L’objectif est de donner des
pistes aux plus jeunes pour qu’ils
deviennent des “écocitoyens”.
Visite guidée avec Dominique
Bruggeman, directeur des équipements.
Heureux les enfants qui sont venus
passer une semaine ou même une
seule journée, au centre d’éducation à
l’environnement d’Amaury ! En effet
qu’ y- a- t –il de mieux que de se rendre
au bord de l’eau, dans un espace
naturellement riche, pour comprendre
comment la nature fonctionne ?
“Nous faisons du développement durable,
explique Dominique Bruggeman, il
faut partager nos connaissances, montrer
aux plus jeunes que la nature n’est
pas organisée n’importe comment et
que l’homme peut la modifier et parfois
amener des catastrophes ! L’équipe
pédagogique est là pour montrer les
interactions entre les différents éléments
de la nature et l’homme et que
chacun y a son rôle. Le développement
durable c’est d’abord un comportement.”
Le message est clair : il faut
penser aux générations futures et ne
pas laisser la Terre en mauvais état.
Encadrés par leur professeur ou leur
instituteur, les élèves, de la maternelle
au lycée, viennent sur le site avec un
projet pédagogique. Depuis 1985,
8 000 nuitées (78 lits à l’internat) par
an ont été enregistrées !
Espèces rares
Marais, étang, roselières, zones inondées,
prairies et zones boisées, tout est
à disposition pour que les élèves étudient
la biodiversité ou les thèmes liés
à l’eau.
Deux-cents espèces végétales et 760
animales ont été répertoriées, certaines
sont d’ailleurs rares ou protégées
dont les oiseaux migrateurs.
Si le site d’Amaury a une valeur écologique
prouvée, il n’en n’est pas moins
un lieu de détente et de sports.
Certaines classes viennent donc avec
un projet axé sur le sport et le moniteur
de voile et de kayak encadre les
élèves. Des sorties en V.T.T. sont aussi
prévues ainsi que des parcours d’orientation.
Durant le séjour, les jeunes
apprennent à observer la nature qui
les entoure. “L’enseignant peut arriver
avec un projet personnalisé. Avec les
animateurs, nous prenons alors le
temps de l’organiser”, ajoute le directeur.
Le centre d’Amaury, c’est aussi un
Point Environnement Conseil, avec
une boutique et un lieu d’accueil et
d’informations. Le site est ouvert à
tous pour la promenade, le club de
voile quant à lui est ouvert à tous
d’avril à octobre.
Bon à savoir : le Conseil général ainsi
que le Conseil régional offrent des
aides aux scolaires, ce qui a pour but
de faciliter l’accès aux séjours d’initiation
à l’environnement pour tous. ■
• Centre d’Amaury,
Chemin des Rignains - 59199 Hergnies.
Tél : 03 27 25 28 85.
Courriel :
centre-amaury@pnr-scarpe-escaut.fr.
Site : www.adepse.pnr-scarpe-escaut.fr
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
L ‘art au service
du handicap
Créée en 2003 par des artistes valenciennois,
l’association Les Chevalets
du Hainaut, présidée par Annie Dufour,
s’est donnée pour objectif de réaliser
et de promouvoir la connaissance et la
pratique de l’art plastique et graphique.
Les cours dispensés par Gilbert
Taburet s’adressent à un large public
puisque la centaine d’élèves a de 8 à
82 ans !
Tous ont décidé de reverser les bénéfices
récoltés lors d‘expositions ventes
de leurs œuvres, à l’association
Handisports de Valenciennes. Le vendredi
après-midi, dans la maison de
quartier Beaujardin, au bout du quai
des mines, durant 3 heures, a lieu
l’atelier de peinture pour adultes. Ils
sont une quinzaine à peaufiner leur
œuvre. Certains s’adonnent à l’aquarelle,
au pastel, à l’acrylique ou encore
à l’huile. Le professeur, un ancien
élève des Beaux-Arts, peintre et illustrateur,
blouse blanche et œil expert,
conseille, retouche, affine. Le cours est
personnalisé, l’ambiance est chaleureuse
et conviviale. Avec pédagogie,
psychologie, professionnalisme et des
mots qui donnent envie de progresser,
Gilbert Taburet fait l’unanimité parmi
ses élèves. “Durant mon cours, tout
d’abord, on apprend à regarder et à
dessiner, la technique pure fait partie
de mes enseignements”.
Les élèves partagent cet avis. Sans
technique on ne peut rien faire ! “Quel
plaisir, avoue Gilberte, élève et trésorière,
de s’entendre dire par le professeur
: tu peux signer ! Quand nous
créons une œuvre, nous sommes satisfaits
car nous allons jusqu’au bout du
projet … Et des projets, l’association en
a ! Elle envisage un jumelage avec
des artistes anglais de Chatham et
participera cette année à l’exposition
Visage dedans-dehors organisée par
Valenciennes Métropole.
• Renseignements : Anne Verrier.
Tél : 03 27 29 24 43
Site internet :
www.les-chevalets-du-hainaut.net
EXPOSITION
La peau, sous
tous les angles
>> Paul Valéry a écrit en 1932 dans
L’idée fixe : “ce qu’il y a de plus profond
en l’homme, c’est la peau”.
C’est à partir de cette vérité paradoxale
qu’ Emmanuelle Delapierre,
conservatrice du musée de
Valenciennes et Marie-Claire Sellier,
professeur d’histoire de l’art et psychanalyste,
ont fait naître cette
exposition d’art contemporain.
Photos de Man Ray, vidéos, arts
plastiques, peintures des XXe et
XXIe siècles ; les œuvres de Robert
Morris, ou de Bill Viola côtoient
celles de Watteau ou Rubens ! Une
exposition pleine de surprises qu’il
faut s’empresser d’aller découvrir
avant le 13 mars.
La visite de l’exposition débute à
rebours pour une confrontation des
œuvres permanentes avec l’exposition
temporaire à mi-parcours.
C’est une volonté de la conservatrice
de chambouler quelque peu les
habitudes mais aussi d‘étonner !
Etonnant, l’est ce mélange réussi
d’œuvres contemporaines et
anciennes.
Pour la conservatrice, les pièces
contemporaines sélectionnées lors
de visites d’ateliers d’artistes,
devaient pouvoir être présentées
aux côtés de celles des collections
permanentes du musée, comme en
attestent les créations inédites de
Bruno Carbonnet ou Ramuntcho
Matta.
Patrick Van Caeckenbergh présente
sa Collection de peaux. C’est une
série de photos qui montre que la
peau n’est pas unicolore ni uniforme.
L’artiste s’est aussi interrogé sur
le rouge aux joues, en recensant
une multitude de joues rosies.
Espèces rares
Les sculptures en cire de Berlinde De
Bruyckere évoquent des corps meurtris
alors que le Monk de Jan Fabre,
fait de fil de fer et d’os humains
tranchés en rondelles nous rappelle
que derrière la peau, enveloppe visible,
l’homme est fait de chair et
d’os. Absence de peau pour le lustre
de Françoise Quardon, fait d’une
robe de baptême et d’une structure
recouverte de dragées ; pour cette
artiste, la peau c’est aussi la fragilité
face à la rudesse, les gants de désosseurs
en fer agrémentés de perles et
de fleurs de verre en sont la représentation.
Faïence émaillée, étoffe, photos, os
ou fil de fer, peinture, vidéos ou
bois, chaque artiste a choisi sa
matière pour exprimer sa recherche
sur la peau ; de la planche anatomique
de l’ange écorché de Jacques
Gautier d’Agoty de 1746 au
Lampadaire contemporain de
Patrick Van Caeckenbergh, des siècles
se sont écoulés et pourtant les
artistes travaillent toujours sur la
même thématique qu’est la peau et
plus largement l’Homme.
L’exposition se présente comme une
série de propositions qui laisse à
chacun toute liberté de voir et de
choisir. L’occasion pour les artistes
de nous rappeller qu’apprendre à
voir, c’est apprendre à penser.
• De nombreuses conférences,
débats, expositions extérieures sont
proposées au public, n’hésitez pas à
vous rapprocher du Musée pour
obtenir des informations.
Musée des Beaux-Arts.
Boulevard Watteau
59300 Valenciennes
Tél : 03 27 22 57 20
Visite guidée chaque dimanche à
15h30.
Le jeudi nocturne jusque 20h
Entrée : 4,50 euros.
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
>> Sur votre agenda
•17e festival international du film
d’aventures déclaré d’intérêt communautaire
par Valenciennes
Métropole. Il se déroulera à
Valenciennes du mercredi 15 au
dimanche 19 mars. Au programme :
Compétition longs et courts métrages
; rétrospective consacrée à L’Âge
d’Or du cinéma de genre italien et
au cinéma bis à travers trois genres :
le western spaghetti, le ‘’giallo’’ :
polar et horreur ; Remise des Prix
Robert Enrico et Rémy Julienne ;
avant-premières programmation
jeune public, ateliers, animations…
Projections au Gaumont et soirée de
clôture le samedi 18 mars 2006 au
Phénix.
Infos : 03.27.29.55.40 et sur
www.festival-valenciennes.com
• L’art d’Amahigueré Dolo. A l’automne
2005, l’artiste Malien
Amahigueré Dolo a été invité en
résidence par l’association Acte de
Naissance.
Son séjour à Valenciennes a été l’occasion
pour lui de développer son
travail sur la sculpture sur bois et sur
la céramique. Inspirées par la
mythologie Dogon, les sculptures de
Dolo n'ont cependant pas la fonction
rituelle des objets façonnés par
les forgerons. Son art s'inscrit ainsi
autant dans des préoccupations
plastiques contemporaines que dans
la tradition de son peuple.
• Jusqu’au 26 février. Galerie L’H
du Siège, 15, rue de l’Hôpital de
Siège. Valenciennes.
Internet : www.hdusiege.org
19
UNE CRÉATION SOUTENUE PAR VALENCIENNES MÉTROPOLE
ENFANTS, À VOUS DE JOUER !
>> Caval’Kid. C’est le nom de
la plaine couverte de jeux qui
ouvrira ses portes en février
dans la zone des loisirs de la
Briquette, à Valenciennes. Ce
projet innovant, porté par
une ancienne salariée de
Ontex, a reçu le soutien de
Valenciennes Métropole.
Cécile Masson n’est pas du genre à baisser les
bras. Licenciée en 2004, suite à la fermeture
d’Ontex, cette mère de famille dynamique n’avait
qu’une idée en tête, créer sa propre activité dans
le domaine du loisir familial. “Mon concept était
de créer un lieu d’attraction s’articulant autour
de structures de jeux et d’activités entièrement
couvert, implanté en ville. Un lieu dédié aux
enfants de 1 à 12 ans”.
Avec la complicité de son père, Jacques, tout
jeune retraité, Cécile s’est lancée dans le démarchage
des banques, la chasse aux subventions et
la recherche d’un bâtiment. Deux longues
années, durant lesquelles, elle a travaillé sans
relâche pour convaincre les investisseurs : “J’ai
banni un mot de mon vocabulaire “Impossible”
et cela m’a aidée à franchir tous les obstacles et
pourtant il y en a eu !”.
Comme aucun bâtiment ne correspondait à leurs
attentes, les Masson, ont finalement décidé d’en
faire construire un, sur l’aire de loisirs du quartier
de la Briquette, à proximité du Gaumont.
L’investissement global d’un montant de 1,2
million d’euros, a reçu le soutien de Val’Initiative,
Nord Création et de Valenciennes Métropole qui
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
a alloué une subvention de 60 000 euros à
Caval’kid où de quatre à six emplois vont être
créés.
La magie de la forêt
Caval’Kid qui ouvrira ses portes en février, s’articulera
autour de structures de jeux et d’activités
ouvertes aux enfants âgés de 1 à 12 ans. Le droit
d’entrée est de 8 euros pour une durée illimitée.
Pour les accompagnants, c’est gratuit !
“L’ensemble de la plaine de jeux a pour thème la
magie de la forêt avec des elfes, des lutins. La
mascotte du parc est une fée, explique Cécile
20 Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
>> Un paradis pour les enfants.
Masson. Les enfants de 1 à 5 ans pourront
s’amuser dans un espace avec des piscines à
balles, des toboggans, etc. Pour les plus grands,
l’univers de jeu comprend des toboggans géants,
des jeux interactifs, des piscines à balles, une
piste de karting, deux trempolines”.
Pour les parents, un espace détente avec des
magazines, des jeux de société, etc est prévu. De
quoi faire une pause entre deux séances de jeu
avec les enfants.
“Sur réservation, les parents pourront également
donner leurs enfants à garder. Une animatrice
assurera l’encadrement. Nous allons également
organiser des après-midis récréatives, des événements
thématiques pour Saint-Nicolas, Noël,
la Chandeleur, etc. des goûters d’anniversaire.
Nous réfléchissons afin de trouver la possibilité
d’offrir un tarif privilégié aux gens du quartier”,
Et Cécile Masson, les yeux pétillants, confie :
“après plus de 24 mois, j’ai hâte de voir se
concrétiser ce projet qui est mon troisième
bébé”. ■
• Caval’Kid, parc d’attractions couvert, rue des Vosges
à Valenciennes. Périodes scolaires : mercredi, dimanche
et jours fériés de 10 h à 19 h. Vendredi de 16h à
19h. Samedi de 10 h à 20 h. Vacances scolaires : du
lundi au dimanche de 10h à 19h. Le samedi de 10 h à
20 h.
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
Gagner
ARISTA FRANCE VA
CRÉER DES EMPLOIS
>> Dans le cadre de l’ouverture
à la concurrence du 12,
renseignements téléphoniques,
Belgacom et Allo
Bottin se sont associés pour
créer un centre d’appels sur
le territoire national.
Retenue pour la gestion de
ce service, la société Belge
Village N°1 implante à
Valenciennes un centre d’appels
sous la forme d’une
entreprise d’insertion qui
accueillera à terme 157 salariés
sur 3 ans.
Avec la libération du 12 et l’ouverture du marché
aux internationaux, l’opérateur de télécoms
belge Belgacom a obtenu une licence d’exploitation
pour le 118 007, renseignements téléphoniques.
L’opérateur s’est associé à Allo Bottin,
second éditeur de pages jaunes en France. C’est
dans cette conjoncture que Village N°1 a été sollicité
pour orchestrer une implantation en
France. Née en 1963, la société belge a fait de la
création d’emplois pour personnes handicapées
ou en insertion, une vocation : “Transformer
toute opportunité économique en emploi durable
pour les personnes défavorisées”.
Profitant de l’opportunité de créer une entreprise
d’insertion en France, Village N°1 a choisi le
Valenciennois : “Nous nous sommes intéressés à
l’agglomération pour sa proximité avec la
Belgique et pour pallier les problèmes d’emplois
et d’insertion rencontrés sur place”, explique
Stéphane Emmanuelidis, PDG.
Les acteurs publics mobilisés
Forte de 850 salariés en Belgique, dont 600 au
sein d’une entreprise de travail adapté (équivalent
aux ateliers protégés et CAT français), Village
N°1 a créé, le 10 octobre 2005, Arista France,
société anonyme à finalité sociale pour donner
naissance au centre d’appel 118 007.
Après le recrutement des 15 premiers téléopérateurs,
le programme prévoit l’embauche de
120 salariés, dont 105 téléopérateurs en avril
2006, puis 21 embauches en 2007.
Le projet d’implantation du Village n°1 a fortement
mobilisé les acteurs publics du
Valenciennois, tant sur le volet emploi / insertion
que sur celui de l’immobilier d’entreprises. Une
convention de partenariat prévoyant une coordination
des moyens de l’ensemble des partenaires
de l’insertion professionnelle de l’arrondissement
pour permettre le retour à l’emploi durable des
publics concernés sera notamment lancée, en
relation avec Valenciennes Métropole.
Cette implantation devrait renforcer le tissu des
entreprises d’insertion par l’activité économique
déjà présentes sur le Valenciennois : Degand,
Expedit, Defi, Sita-Rebond ... ■
• Pour postuler : Envoyez un CV et une lettre
de motivation à l’ANPE, 43, rue Jean-Monnet,
BP70169, 59230 Saint-Amand-les-Eaux.
Réf : 242034U. Plus d’informations :
03 27 21 45 85
Sur Internet : www.anpe.fr
• En savoir plus, Réginald Brasseur,
Valenciennes Métropole - 03 27 096 096
LE RENOUVEAU
D’ANZIN
EST EN MARCHE
>> Après la destruction, la reconstruction.
Valenciennes Métropole a retenu un groupement
d’entreprises (cabinet Parent, KVDS, MA
Concept, paysagiste Dépret, Profil Ingénierie)
pour la première phase d’aménagement de la
friche industrielle de Vallourec. Cette dernière
s’étend sur une superficie de 26 hectares, à
cheval sur les communes d’Anzin et de
Valenciennes.
L’objectif des aménagements, qui s’étaleront
sur une période de 10 à 15 ans, est de faire de
ce site, situé en zone franche urbaine et au
centre de l’agglomération, un quartier de ville
diversifié. La requalification se traduira par la
réalisation d’au moins 10 à 15 000 m 2 de tertiaires,
de logements, d’un équipement privé ou
public à vocation culturelle ou sportive, la
création de bureaux, de commerces et de services
divers, la mise en place de modules pour les
artisans, les petites et moyennes entreprises et
industries et d’un grand parc urbain situé à
proximité de l’Escaut.
8 millions d’euros hors taxes seront investis
pour faire les travaux de voiries et de réseaux,
pour restaurer les éléments architecturaux
conservés et pour réaliser les espaces verts.
>> C’est parti !. Le premier arbre des Jardins de
Valmont a été planté, rue Thietard à Anzin. Ce
geste symbolique préfigure ce que deviendra à
terme l’ancienne friche industrielle Valmont.
Sur cette Zone d’aménagement concerté (ZAC),
en plein cœur d’Anzin, Valenciennes Métropole
lance en effet un programme de requalification
urbaine très qualitatif, tant au niveau de l’architecture,
de l’urbanisme que de l’environnement.
12 millions d’euros d’investissements,
une livraison globale en 2009. Sur les 12 ha de
la friche, 6 seront des espaces verts ou de la
voirie ! C’est l’architecte David Mangin (Agence
Seura), lauréat du concours international de
réaménagement du quartier des Halles à Paris
qui a été retenu.
Les Jardins de Valmont disposeront d’un parc
urbain de 2,5 ha autour duquel s’organiseront
les activités et les logements. 350 habitations
seront disponibles à terme, une cité-jardin
alternant petits immeubles (3 étages) en rive
de parc, maisons individuelles ou groupées et
10% de logements sociaux, dans un objectif de
mixité sociale. 5 000 m 2 de commerces, 800 m 2
d ‘équipements et 15 000 m 2 de bureaux (dont
l’attractivité est renforcée par le périmètre de
Zone franche urbaine dont fait partie le territoire
d’Anzin) viendront compléter le programme
d’aménagement. Les Jardins de Valmont
seront desservis par deux stations du tramway :
la station Croix d’Anzin, à l’Est et la station
Hôtel de Ville à l’Ouest.
21
PARTAGER BOUGER
22
Un club en or !
>> A Vieux-Condé, depuis 1963, la
Balle d’Or organise des séances de
tir à air comprimé. Cette association
où l’on cultive l’art de la convivialité
compte 147 adhérents âgés de 7 à
84 ans !
Des coupures de presse jaunies par le
temps, des photos en noir et blanc...
Bruno Monnier, feuillette en souriant
les archives de la Balle d’Or. Ce club
qu’il préside depuis 1998, il le fréquente
depuis l’enfance. “L’association
a été fondée par Léonce Deloffe. Avant,
les tireurs se retrouvaient pour faire
leurs cartons au café de La Poste. Mon
père était membre de l’association. Il
m’emmenait avec lui. Le tir est un sport
noble, qui demande beaucoup de maîtrise
de soi”.
Ecole gratuite
La Balle d’Or n’est pas affiliée à la
Fédération française de tir (FFT). Elle
dispose néanmoins d’un très bon
matériel : six pas de tir à retour électrique,
pistolets et fusils de compétition
à air comprimé pour petits et
grands. “Nous organisons dix séances
de tir par an, d’avril à novembre, qui
donnent lieu à un classement. Comme
nous n’avons pas de local, nous montons
et démontons à chaque fois les
installations. Nous avons une centaine
de tireurs réguliers. Depuis deux ans,
nous avons mis en place une école de
tir qui est gratuite pour les 7-12 ans. Si
nous voyons que quelqu’un vaut le
coup, nous l’orientons vers un club
affilié afin qu’il puisse participer à des
concours. Le tir se fait à 10 mètres avec
des armes à air comprimé ce qui permet
de pratiquer à un faible coût. Tout
le matériel nous appartient et nous
rachetons régulièrement des armes
pour avoir du matériel performant”.
Bonne entente
Le dynamisme de la Balle d’Or s’explique
aussi par le fait que l’on y cultive
l’art de la convialité. “Les gens
viennent pour tirer mais aussi pour
passer un bon moment ensemble. Tout
le monde s’entend bien. D’ailleurs,
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
depuis sa création, l’association n’a
connu que quatre présidents et nous
avons des adhérents qui sont chez
nous depuis plus de 40 ans !”, se
réjouit Bruno Monnier.
La saison une fois terminée, les membres
de l’association ont de nombreuses
occasions de se retouver : repas de
fin d’année, journée pêche, loto, etc.
“L’année dernière nous avons également
participé au Téléthon en organisant
un loto. Nous avons recolté
11000 euros“. La preuve qu’à la Balle
d’Or, convivialité et solidarité font
bon ménage.
• Bruno Monnier. Tél : 06 76.08.85.69.
Site Internet:
www.laballedor.fr.st.over-blog.com
>> En plein dans le mille !
ENVIE D’UN
ZEST DE
CULTURE ?
Journaliste professionnel, David
Terrier a eu la bonne idée de
créer Zest, le gratuit des loisirs
du Valenciennois et alentours.
L’ambition de Zest ? Etre à la
fois exhaustif et accessible à
tous. “Pour créer ce magazine,
je suis parti de ma propre expérience.
Moi qui aime sortir et
bouger, j’ai constaté que dans
le Valenciennnois, il n’existait
pas de support gratuit vraiment
dédié aux loisirs”. Avec la complicité
du studio C - Pub, David
Terrier a décidé de se lancer.
“Le magazine est tiré à 30 00
exemplaires. Il est diffusé gratuitement
dans 450 points de l’arrondissement
et en Belgique”.
En plus des infos pratiques, Zest
propose également quelques
articles plus fouillés. “Mon souhait
est d’augmenter dans les
mois à venir la partie magazine
avec des portraits, de l’insolite,
des idées de balades. Tout
dépendra des annonceurs”.
Mais aussi de la capacité des
associations, villes, structures à
faire connaître leur agenda.
Pour cela, il suffit de contacter
la rédaction ou de vous inscrire
comme membre de Zest sur le
site Internet du magazine qui
est mis quotidiennement à jour.
• Zest info.
Téléphone :
03 27 49 32 48 / 06 81 49 00 71.
Courriel : magazine@zest info.com.
Site : www.zest-info.com
Rail sous surveillance
>>Le saviez-vous ? La SNCF dispose
depuis sa création en 1938 d’un service
de surveillance qui lui est propre.
Dans le Hainaut, quatorze
agents assurent 365 jours sur 365 la
sécurité des usagers, employés et
des installations.
Uniforme, arme, tonfa (bâton de
défense), menottes… À première vue,
rien ne distingue les agents de la
surveillance générale de la SNCF
des représentants des forces de
l’ordre classiques. Et pourtant. Le
Service de surveillance général de la
SNCF (SUGE) compte 2000 agents à
travers l’Hexagone. Il a une histoire et
des méthodes de travail qui lui sont
propres.
Sécurité des personnes
et des biens
Fondée à l’origine pour lutter contre le
vol de charbon dans les gares, la police
ferroviaire a des missions qui ont bien
évolué, comme l’explique Jocelyn,
responsable de l’unité de Valenciennes
et d’Aulnoye-Aymeries.
“Dans la région Nord - Pas-de-Calais,
la brigade compte 113 agents. Dans le
Hainaut, nous sommes quatorze,
répartis entre Valenciennes et
Aulnoye-Aymeries, afin de rayonner
sur le réseau dont nous avons la sur-
veillance. Notre priorité est d’assurer la
sûreté des usagers, du personnel et des
biens”.
Assermentés et agrémentés par le
Procureur de la République, les agents
de la SUGE interviennent pour prévenir
les atteintes aux personnes (racket,
violence, incivilités, etc), pour surveiller
le fret et les installations : gare,
trains, voies ferrées.
Plus insolite, la brigade qui a un partenariat
avec l’Office national de la
chasse et de la faune sauvage veille
aussi à ce que les chasseurs ne viennent
pas taquiner les lapins qui
pullulent le long des voies ferrées.
“Toute présence le long des voies peut
se traduire par un ralentissement des
trains. Pour un TGV, ce genre de préjudice
est estimé au minimum à 150
euros pour un retard de 6 à 30 minutes.
Comme les trains se suivent, l’addition
monte très vite !”, souligne Jocelyn.
Entraînements réguliers
Au quotidien, le SUGE constate les crimes
et délits opérés sur le réseau dont
il a la surveillance, procède à des
interpellations en flagrant délit, “Les
contrevenants sont remis aux forces de
police et, systématiquement, la SNCF
dépose plainte. Celle-ci est toujours
accompagnée du montant du préjudice
subi. Il faut savoir qu’un délit ou un
crime effectué dans une entreprise de
service public entraîne des circonstances
aggravantes”.
Le SUGE dispose également dans la
région d’un pôle de lutte contre la
fraude. Basé à Lille, il se compose de
quatre personnes qui sont chargées de
lutter contre les escroqueries dont
peut être victime la SNCF. Voyager
sans billet peut ainsi coûter très cher.
“Un usager qui, sur l’année, a été verbalisé
11 fois et qui n’a pas réglé ses
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
procès peut-être remis aux forces de
l’ordre. Il risque 6 mois d’emprisonnement
et 7 500 euros d’amende”.
Pour mener à bien leurs missions, les
agents qui depuis l’adoption en 2000
de la Loi sur la sécurité quotidienne
portent l’uniforme tous les jours, suivent
un entraînement régulier. “Nous
révisons huit heures par mois, les
techniques de maniement du tonfa, de
menottage, d’interpellation. À cela,
s’ajoutent des séances de tir, explique
Jocelyn. La particularité de nos formations
est qu’elles sont assurées par un
moniteur qui adapte son enseignement
aux situations nouvelles rencontrées
par les agents de la police ferroviaire
sur l’ensemble du réseau”.
La sécurité passant aussi par la prévention,
Jocelyn intervient en milieu
scolaire. “Cette possibilité est offerte à
tous ceux de l’entreprise qui souhaitent
sensibiliser les collégiens aux
risques ferroviaires. Deux modules
sont dispensés : “faut pas le faire” et
“vie en jeu””.
Un travail dont le point d’orgue est
chaque année Cité mobile dont
Valenciennes Métropole est partenaire.
Son but est de renforcer la
citoyenneté dans les transports en
commun. ■
23
24
PROTÉGEONS NOTRE ENVIRONNEMENT
TRIONS JUSTE !
>> Valenciennes Métropole
a décidé de mettre en place
dans les immeubles collectifs
de nouveaux bacs afin d’optimiser
le tri sélectif et d’améliorer
les résultats en matière
de revalorisation des matériaux
recyclables.
Du plastique avec le verre, des sacs en plastique
avec le papier, voire des ordures ménagères ...
Bien souvent la confusion règne dans les bacs de
collecte sélective des immeubles, ce qui entraîne
un surcoût pour la collectivité et donc pour les
citoyens. En effet, la collectivité revend le fruit
de la collecte des déchets ménagers à des entreprises
chargées de les valoriser, de les recycler
afin de préserver l’environnement. Lorsque le tri
est mal fait, ces dernières peuvent refuser de
Solidaires
pour gagner
l’Avenir
traiter les déchets. D’où un manque à gagner
conséquent. Le refus du verre coûte par exemple
à Valenciennes Métropole 8 000 euros par mois !
Testé à Saint-Saulve
Pour remédier à cela, Valenciennes Métropole a
choisi de transformer les conteneurs des habitats
collectifs. Désormais, les bacs seront verrouillés
et munis d’orifices par lesquels les locataires
pourront déposer les différents produits recyclables.
L’ouverture du bac pour le verre, ronde, est
adaptée à la forme des bouteilles. Pour le papier,
le plastique, la trappe a été pensée afin de ne pas
laisser passer un gros sac de déchets.
Le nouveau dispositif a été testé à Saint-Saulve.
L’expérience ayant été concluante, la
Communauté d’agglomération a fait l’acquisition
de 1 600 bacs papiers / cartons / plastiques et de
1 000 conteneurs verre pour équiper les logements
collectifs du territoire. Si le coût annuel du
traitement des déchets dans l’agglomération est
bien en dessous de la moyenne départementale,
la mobilisation de tous et un bon geste tri sont
nécessaires pour éviter que les coûts ne s’envolent
et entraînent une hausse de la fiscalité !
• Si vous êtes propriétaire (ou syndic de propriété)
de logements collectifs, vous pouvez contacter
Jérôme Rang au service écologie urbaine au
03 27 096 096.
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
AGGLO EXPRESS
>> Hergnies. Le pôle environnement et propreté
de Valenciennes Métropole a procédé au
remplacement de la passerelle Dutriez et du
pont de pierre sur le Jard. Le choix des techniciens,
et c’est une première dans le département
du Nord, s’est porté sur des passerelles en
bois traitées selon le principe de l’oléothermie.
Ce procédé consiste à faire pénétrer dans le
bois de l’huile végétale ou d’arachide. Résultat
: l’équipement ne peut-être attaqué par les termites,
résiste mieux aux intempéries et garde
sa couleur.
>> Lutte contre les inondations. Valenciennes
Métropole a lancé les appels d’offres afin de
procéder aux travaux de requalification des
berges de l’Hogneau et à la réalisation de zones
d’expansion de crues à Crespin et Quiévrechain.
Ces chantiers seront réalisés dans le cadre du
dispositif de lutte contre les inondations mis en
place par la Communauté d’agglomération.
>> Une déchetterie à Quiévrechain. Les travaux
de la déchetterie communautaire de
Quiévrechain sont en cours. Implantée rue du
Quesnoy, l’installation proposera un fonctionnement
optimisé au cœur d’une plate-forme
totalement close. L’accueil sera assuré dès l’entrée
de la déchetterie au niveau du bâtiment
des gardiens. Le coût total de la construction
de la déchetterie communautaire à
Quiévrechain s’éleve à 250 000 euros HT, dont
40 000 euros seront subventionnés par le
Conseil général du Nord. Cette déchetterie
ouvrira ses portes fin mars 2006.
Avenir
PLAN DÉPLACEMENT URBAIN DU VALENCIENNOIS
CONJUGUER DÉPLACEMENT
ET ENVIRONNEMENT
>> La loi de 1996 sur l’air oblige
toutes les agglomérations
de plus de 100 000 habitants
à mettre en place un Plan de
Déplacements Urbains (PDU)
et de se conformer à des
objectifs fixés par la loi : diminution
du trafic automobile,
développement de transports
collectifs et de modes de
déplacements moins polluants
et économes.
C’est dans ce cadre que le S.I.T.U.R.V. (Syndicat
Intercommunal pour les Transports urbains du
Valenciennois) a élaboré le P.D.U. Il a été approuvé
le 21 février 2001 et concerne 75 communes
dont celles de l’agglomération. Les explications
de Pascal Vanhelder, vice-président de
Valenciennes Métropole.
>> Pascal Vanhelder
Valenciennes Métropole : Pouvez-vous définir ce
qu’est le P.D.U. du Valenciennois ?
Pascal Vanhelder : C’est développer l’intermodalité
avec la mise en place du tramway, organiser
la livraison des marchandises, donner toute leur
place aux cyclistes et aux piétons et enfin redéfinir
la place de la voiture dans l’agglomération.
Notre objectif est de coordonner les modes de
déplacements et à long terme, de réduire la pol-
lution atmosphérique, de protéger notre environnement
et notre santé.
Pour cela, il faut utiliser des modes de déplacement
qui polluent le moins et qui consomment
le moins d’énergie possible. Nous devons parvenir,
en changeant les habitudes de déplacements,
à obtenir un équilibre entre les besoins de
mobilité de la population et la protection de
l’environnement
V.M. : Que peut-on proposer comme alternative
pour moins polluer et désengorger les routes ?
P.V. : Plusieurs actions sont mises en place. Tout
d’abord, le tramway. C’est un élément moteur de
l’action en matière de déplacement et un système
de transport exemplaire. C’est l’efficacité
alliée à l’écologie. Son arrivée courant 2006 -
la première expérience grandeur nature de l’intermodalité-
devrait nous encourager à réduire
l’utilisation de notre voiture individuelle et à
penser au covoiturage. D’ailleurs, après avoir
laissé son véhicule sur l’un des trois parkingsrelais,
on paiera le billet pour une voiture et non
pour une ou plusieurs personnes.
Le vélo, le transport à pied, le covoiturage, l’utilisation
des transports en commun, doivent
devenir ou redevenir des moyens de déplacement
de premier choix. Des contrats d’objectifs
ont été signés avec des établissements privés,
des administrations et des établissements sco-
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
>> La station de tramway Jules Chevalier.
laires pour privilégier ces modes de circulation.
Le but est de rationaliser l’usage de la voiture
individuelle.
Il faut savoir que sur les 12 dernières années,
l’accompagnement en voiture a augmenté de
300% alors qu’on observe une baisse de 11%
pour les transports en commun et 40% pour les
deux roues ! Si cette tendance se maintient on
arrivera à une impossibilité de se déplacer ! Dans
une décennie, s’il n’ y a plus de pétrole nous
ferons comment ?
Les élus doivent aussi réfléchir à l’extension des
communes. Des lotissements se construisent
beaucoup trop loin des centres-villes et des
transports en commun. Il n’est pas rare de voir
quatre voitures par famille ! Les commerces de
proximité doivent retrouver toute leur place.
L’organisation commerciale et l’urbanisme doivent
être repensés. On ne peut plus construire
sans penser aux déplacements.
Enfin, pourquoi aussi passer autant de temps
dans sa voiture sur la route durant les loisirs ? Le
“ temps libre” synonyme de “temps plaisir” est
en augmentation, mais il n’est pas fait pour être
consommé en déplacement ! ■
En savoir + :
http://lineo.nexenservices.com/siturv.php
25
26
A SAVOIR
Tramway : attention nouvelle signalisation !
Avec l'arrivée du tramway dans l’agglomération valenciennoise, une nouvelle signalisation
se met en place le long du tracé de la future ligne. Trois nouveaux panneaux
et 2 feux lumineux, inscrits au code de la route, font ainsi leur apparition dans le
Valenciennois et devront être respectés par tous : automobilistes, piétons, cyclistes,
motocyclistes. En matière de sécurité, une règle de base est à retenir : quelle que soit
la situation, le tramway est prioritaire comme le rappelle le Syndicat intercommunal
des transports urbains de la région de Valenciennes (SITURV). ■
POINT DE VUE
>> Signal tricolore de contrôle de flot.
Restez vigilants.
Ce feu est situé à l’intersection de la voie de
tramway. À l’instar du feu tricolore habituel, ce
feu orange clignotant recommande la prudence
et vigilance lors du franchissement de la voie de
tramway. Si le feu passe au rouge. Arrêt absolu.
>>Signal d'arrêt. Arrêt absolu.
Ce feu est situé également aux intersections des
voies du tramway. Ce feu rouge clignotant
indique la nécessité d’un arrêt absolu pour laisser
passer le tramway.
>> Val’Métropole ouvre ses colonnes aux groupes politiques du conseil communautaire. Les textes publiés sont sous la seule responsabilité des signataires.
GROUPE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS GROUPE DES ELUS SOCIALISTES ET REPUBLICAINS
Les élus communistes ont voté contre
le budget de fonctionnement et refusent
la privatisation de la SEMURVAL
"Priorité à l’investissement" telle fut la déclaration du président
de la communauté d’agglomération lors de sa création.
Nous étions tous d’accord pour cet objectif qui devait nous
permettre d’œuvrer pour un projet de territoire ambitieux et
aider les 35 communes à réaliser les projets nécessaires au
bien-être de la population.
Une première erreur de gestion est venue porter un coup à
cette ambition, à savoir la prise de compétence de l’enlèvement
des ordures ménagères en lieu et place des communes.
Aujourd’hui ce sont les mesures d’austérité gouvernementale, les transferts de charge
de l’Etat sur les collectivités territoriales, la quasi disparition des fonds européens qui
viennent plomber les finances locales et de ce fait les projets ambitieux mais combien
nécessaires de notre agglomération.
Nous sommes donc passés d’une priorité sans exclusive à l’investissement à une obligation
de choix faute de moyens financiers nécessaires. Un véritable recul !
Pour ne citer que quelques exemples conséquents aux mesures gouvernementales :
l’agglomération va devoir rembourser à l’Etat 1,8 million d’euros de taxe professionnelle.
Nous enregistrons une diminution de 400 000€ des aides du F.S.E. ligne "emploiinsertion",
et une baisse sensible de la dotation générale de fonctionnement de
1,2 million d’€, soit pour ces 3 exemples une perte de 3,4 millions d’€.
Nous nous sommes donc abstenus lors du vote du budget de fonctionnement ne voulant
pas cautionner de telles dépenses prises à Paris d’autant que le président de notre
agglomération n’est pas étranger à ces décisions nationales.
Nous souhaitons aussi profiter de cette expression publique pour vous informer de
notre total désaccord avec la privatisation de la SEMURVAL. Depuis plusieurs décennies,
cette entreprise publique rend des services considérables à la population et a su
s’engager, ces dernières années, dans la voie de la modernité avec le Tram. Rien ne
peut justifier une telle orientation.
Les Elus Communistes et Républicains de Valenciennes Métropole.
Pour tout renseignement, contactez-nous au : 19, rue des Monnayeurs
à Valenciennes - Tél. : 03.27.35.10.57
Des vœux pour 2006
Bonne et heureuse année ! : quel sens peuvent avoir ces mots pour
les lecteurs de ce magazine. Tout d’abord la santé, c’est évident, mais
ensuite c’est la nécessité de vivre dans une société moins inquiétante:
inquiétude devant la précarité de l’emploi, devant les difficultés
du logement, devant la protection sociale en danger, devant l’enracinement
de la pauvreté… la liste n’est pas exhaustive, hélas !
Pour notre communauté d’agglomération, que peut être une bonne et
heureuse année ?
Comme nous le rappelions lors du débat budgétaire il faut faire, en
2006, un bilan quantitatif et qualitatif du travail accompli par
Valenciennes Métropole, cinq ans après sa création.
Nous formulons deux vœux :
Tout d’abord, que la patinoire et la rénovation du stade Nungesser
soient des projets d’intérêt commun aux deux communautés d’agglomération,
Valenciennes Métropole et Porte du Hainaut. Chacune doit
contribuer au financement de ces projets, à l’inverse d’aujourd’hui où
les 35 communes de notre communauté prennent seules en charge
les investissements qui dépassent largement, chacun en conviendra,
les limites géographiques de notre communauté d’agglomération.
Second vœu : que la politique d’investissement sur le territoire soit
équilibrée, à l’opposé de l’image donnée actuellement qui est que
tout se fait sur la ville centre. Or la ville centre, les communes urbaines
et les communes rurales ont chacune un rôle à jouer dans l’agglomération,
il ne faut surtout pas les opposer.
C’est par la réalisation de ces deux vœux que nous pouvons espérer
donner un sens à la solidarité et à l’équilibre territorial.
M. FRANCOIS
Porte parole du groupe
des Elus Socialistes et Républicains
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
>>Intersection avec une voie de tramway.
Danger. Ralentissez.
Ce panneau du code de la route fait partie
de la catégorie des panneaux d’alertes.
Il signale la proximité des voies de tramway.
>> Traversée de tramways. Soyez vigilants.
Ce deuxième panneau est situé aux intersections
des voies du tramway. Ce panneau est
souvent accompagné de feu tricolore.
Si celui-ci est orange ou rouge, arrêtez-vous.
>> Voie réservée aux tramways.
Ce panneau indique qu’il est strictement
interdit de circuler ou de stationner
sur cette voie.
VOTRE RECETTE
YASSA DE PORC
>> Cette recette vous est offerte par Fabrice Nora, chef cuisinier
au restaurant Soul Food Avenue à Valenciennes.
POUR 4 PERSONNES
INGREDIENTS :
800 g de filet de porc
250 g de riz (cru) sauvage
MARINADE :
3 yaourts
1/2 litre de crème liquide
1 cuillère à café de gingembre
1/2 c. à café de curry
1 c. à café de cannelle
1/4 c. à café de coriandre
1/4 c. à café d’ail
1/2 cuillère à café de 4 épices
3 feuilles de laurier
1dl de jus de citron vert
2 tranches de lard fumé
2 c. à café de concassé de tomates
PRÉPARATION :
Trancher le porc en lamelles et
laisser-le mariner
dans le réfrigérateur 24 h
Poêler à feu doux 3 à 4 min par face
Dresser sur un lit de riz sauvage
SUGGESTION DU CHEF
La recette peut être accompagnée d’une
sauce tomate épicée et de pain pita que
vous couperez en rondelles :
8 tomates concassées
1 oignon
1 gousse d’ail écrasée
1 feuille de laurier
5 cl d’huile
Faire revenir le tout pendant 15 min sur
feu moyen.
Bon appétit !
JARDINAGE À SAVOIR
Les bonnes résolutions de l’année
Bon à savoir ! Ce n’est pas forcément le
plus intéressant mais c’est une pratique
indispensable : le bilan des outils. La saison
creuse permet au jardinier de faire le
tour de ses ustensiles et accessoires, de
les nettoyer avec de l’alcool, de les réparer,
d’en racheter si besoin et de faire le
point sur ses produits. Attention ! Les
produits phytosanitaires sont toxiques.
Ne les videz surtout pas dans votre évier :
risque de pollution. Un seul geste à faire :
vous rendre dans une déchèterie (votre
BA pour l’année). Dans la série des bonnes
résolutions 2006, apportez un peu de
nourriture aux oiseaux : croûtes de fromage,
pâtes et riz cuits ou crus feront
l’affaire de tous. N’oubliez pas l’eau ;
aussi curieux que cela puisse paraître, les
oiseaux, surtout pendant le gel, ont du
mal à s’hydrater et à nettoyez leurs plûmes.
Si vous ne tenez plus en place, n’atten-
dez pas pour nettoyer vos pieds de framboisiers
: supprimez les rameaux morts,
grattez un peu la terre et apportez-y du
compost ou autre matière organique
vendue dans le commerce. Même chose
au pied de arbustes d’ornement, pensez à
les nourrir de quelques pelletés de compost.
Si vous avez suivi nos conseils dans de
précédents articles, vous avez dû installer
quelques chrysanthèmes dans votre
jardin. Bien joué ! C’est donc le moment
de les bouturer. Côté potager, vous pouvez
dès à présent semer vos tomates
dans des caissettes (style bac du poissonnier),
au chaud et à la lumière.
Prévoyez une serre ou un châssis pour la
suite des évènements. ■
Pour connaître le club local le plus proche de
chez vous, contactez le siège de
l’association des Jardiniers de France,
40, route d’Aulnoy,
59300 Valenciennes
08 26 020 313 (0,15 centimes d’euro la minute).
• En savoir + : www.jardiniersdefrance.com
Le magazine de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole
Valoriser votre
expérience
professionnelle
L'UVHC (Université du Valenciennois
Hainaut Cambrésis) vous propose de
valoriser votre expérience professionnelle
pour obtenir tout ou partie d'un diplôme
d'Etat (VAE), si vous pouvez justifier
d'une expérience d'au moins 3 ans, en
rapport avec le contenu du diplôme envisagé.
Vous êtes tous concernés : salariés
ou non, demandeurs d'emploi, bénévoles
d'associations.
• Pour renseignements en toute confidentialité
contactez : Annabelle Boulnois
au 0 800 890 089.
Courriel :
vae@univ-valenciennes.fr . ■
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