La Plèvre
La Plèvre La Plèvre
La Plèvre
- Page 2 and 3: PNEUMOTHORAX
- Page 4 and 5: Physiopathologie • La pression pl
- Page 6 and 7: Les Différentes formes de Pneumoth
- Page 8 and 9: Causes de Pneumothorax Spontané Se
- Page 10 and 11: Pneumothorax traumatique • Par M
- Page 12 and 13: Diagnostic du pneumothorax spontan
- Page 14 and 15: Signes de Gravité Cliniques Insuff
- Page 16 and 17: Pneumothorax
- Page 18 and 19: Pneumothorax et Emphysème Pariéta
- Page 20 and 21: Signes de gravité radiologique •
- Page 22 and 23: Traitement Indications de traitemen
- Page 24 and 25: PNO compressif mal toléré • Pos
- Page 26 and 27: Pneumothorax apical apical gauche g
- Page 28 and 29: Hémothorax drainé
- Page 30 and 31: Traitement PNO secondaire Le draina
- Page 32 and 33: Traitement chirurgical Fuite persis
- Page 34 and 35: Principes du traitement chirurgical
- Page 36 and 37: EPANCHEMENT LIQUIDIEN
- Page 38 and 39: Physiologie pleurale L ’espace pl
- Page 40 and 41: Radiographie de thorax En position
- Page 42 and 43: La Ponction Pleurale est l ’exame
- Page 44 and 45: Diagnostic Epanchement pleural Tran
- Page 46 and 47: Transsudat Mécanismes des transuda
- Page 48 and 49: Exsudats Atteinte directe de la pl
- Page 50 and 51: Causes Infectieuses d’Exsudat •
<strong>La</strong> <strong>Plèvre</strong>
PNEUMOTHORAX
Définition du pneumothorax<br />
Irruption d’air ou de gaz alvéolaire dans la<br />
cavité pleurale<br />
Emphysème sous cutané : air dans le derme<br />
profond ou les tissus périviscéraux<br />
Pneumomédiastin : air dans l’espace<br />
péricardique et péritrachéal
Physiopathologie<br />
• <strong>La</strong> pression pleurale est négative à l ’état normal. Le<br />
pneumothorax est la conséquence d ’une brèche entre<br />
•<br />
l ’espace pleural et les voies aériennes ou plus rarement<br />
d ’une plaie de la paroi thoracique.<br />
Les mécanismes à l ’origine de cette brèche sont :<br />
– <strong>La</strong> rupture d ’un blebs ou d ’une bulle au contact de la<br />
plèvre apicale<br />
– <strong>La</strong> rupture alvéolaire : fuite d ’air dans l ’interstitium<br />
puis le long des axes bronchovasulaires jusqu ’au hile<br />
(pneumomédiastin<br />
pneumomédiastin) )<br />
(pneumothorax)<br />
puis vers l ’espace pleural<br />
– <strong>La</strong> rupture alvéolaire directement vers l ’espace pleural
Physiopathologie<br />
Le Phénomène de clapet<br />
<strong>La</strong> pénétration d’air à l ’inspiration qui ne s ’évacue<br />
pas à l ’expiration entraîne un pneumothorax<br />
compressif puis une diminution du retour veineux<br />
et une tamponnade gazeuse.
Les Différentes formes de Pneumothorax<br />
Pneumothorax spontané idiopathique<br />
Pneumothorax spontané secondaire<br />
Pneumothorax traumatique<br />
Pneumothorax iatrogène
Pneumothorax spontané primitif<br />
• Le mécanisme en cause est la rupture de<br />
blebs ou de bulle au contact de la plèvre<br />
apicale<br />
• Il est plus fréquent chez l ’homme, de<br />
morphotype longiligne et est favorisé par le<br />
tabac<br />
• <strong>La</strong> récidive est fréquente
Causes de Pneumothorax Spontané Secondaire<br />
Maladies des voies aériennes<br />
Bronchopneumopathie chronique obstructive,<br />
Mucoviscidose, Asthme (pneumomédiastin<br />
( pneumomédiastin isolé fréquent)<br />
Infections<br />
Pneumonies nécrosantes (staphylocoque, klebsielle, klebsielle,<br />
anaérobies et tuberculose)<br />
Pneumocystose +++ volontiers responsable d ’ un<br />
pneumothorax bilatéral<br />
Pneumopathies interstitielles<br />
lymphangioléiomyomatose, lymphangioléiomyomatose,<br />
histiocytose X<br />
fibrose pulmonaire (diminution de l ’élastance pulmonaire)
Causes de Pneumothorax Spontané Secondaire<br />
• Connectivites<br />
Syndrome de Marfan, Marfan,<br />
Maladie de Ehler Danlos, Danlos,<br />
polyarthrite rhumatoïde avec nodules pulmonaires,<br />
spondylarthrite ankylosante,<br />
ankylosante,<br />
dermatopolymyosite,<br />
dermatopolymyosite,<br />
sclérodermie<br />
• Cancer pulmonaire excavé<br />
• Infarctus pulmonaire<br />
• Endométriose pleurale : pneumothorax cataménial<br />
• Silicose
Pneumothorax traumatique<br />
• Par Mécanisme direct<br />
- Avec plaie par balle ou arme blanche<br />
- Par fracture de côte responsable d ’un embrochement<br />
pulmonaire<br />
• Par Mécanisme indirect<br />
Traumatisme thoracique à glotte fermée créant une<br />
hyperpression intra thoracique (toujours rechercher une<br />
fracture trachéobronchique dans ce cas)
Pneumothorax iatrogène<br />
• Ponction ou biopsie pleurale<br />
• Ponction transthoracique<br />
• Biopsies transbronchiques (le pneumothorax est parfois<br />
retardé)<br />
• Cathéter central (en particulier par abord sous clavier)<br />
• Ventilation mécanique
Diagnostic du pneumothorax spontané<br />
Douleur en « coup de poignard », de type pleural augmentée à<br />
l ’inspiration<br />
Dyspnée variable, parfois absente<br />
Toux sèche<br />
A l ’examen on retrouve un syndrome d’épanchement gazeux:<br />
Immobilité ± distension d’un hémithorax<br />
Tympanisme à la percussion<br />
Abolition des vibrations vocales à la palpation<br />
Abolition du murmure vésiculaire à l ’auscultation<br />
<strong>La</strong> percussion de la clavicule retrouve une sonorité<br />
augmentée<br />
<strong>La</strong> présence d ’un emphysème sous-cutané sous cutané doit être recherchée
Diagnostic sous ventilation mécanique<br />
• « Désadaptation du ventilateur »<br />
• Dégradation brutale hémodynamique<br />
ou gazométrique<br />
• Asymétrie thoracique, distension,<br />
emphysème sous cutané
Signes de Gravité Cliniques<br />
Insuffisance respiratoire aiguë :<br />
Tirage, impossibilité de parler, cyanose<br />
Hémithorax distendu et/ou immobile<br />
Signes de compression :<br />
Pouls paradoxal, insuffisance ventriculaire droite<br />
Signes d ’ hémopneumothorax :<br />
Hypotension artérielle, tachycardie, pouls filant, pâleur et<br />
soif
Radiographie Thoracique<br />
De face ,debout, en inspiration seule +++<br />
Hyperclarté avec disparition de la trame pulmonaire<br />
Moignon pulmonaire polylobé collabé au hile<br />
Ligne pleurale délimitant le parenchyme<br />
Le pneumothorax peut être partiel (prédomine au sommet ) ou<br />
complet et se prolonger à la base du poumon<br />
! Il existe des pièges :<br />
Bulles d’emphysème<br />
Epanchement pleural de faible abondance 15%<br />
PNO antérieur
Pneumothorax
Pneumothorax Antérieur
Pneumothorax et Emphysème Pariétal
Emphysème
Signes de gravité radiologique<br />
•Pneumothorax Pneumothorax compressif avec déplacement<br />
médiastinal controlatéral et aplatissement de la<br />
coupole diaphragmatique du côté homolatéral<br />
•Bride Bride pleurale risque d ’hémothorax en cas de<br />
rupture<br />
•Niveau Niveau hydro-aérique<br />
hydro aérique<br />
•Pneumothorax Pneumothorax bilatéral<br />
•Anomalies Anomalies parenchymateuses responsables d ’une<br />
moins bonne tolérance du pneumothorax
TDM thoracique : indications<br />
• Distinction bulle et pneumothorax<br />
• Diagnostic pneumothorax antérieur<br />
• En cas de traumatisme thoracique<br />
• Fuite persistante sous drainage thoracique
Traitement<br />
Indications de traitement en urgence<br />
PNO spontané suffocant à soupape<br />
Hémopneumothorax<br />
Pneumothorax bilatéral<br />
Pneumothorax sous ventilation mécanique
Traitement : modalités<br />
Abstention thérapeutique<br />
Exsufflation<br />
Drainage aspiratif<br />
Thoracoscopie<br />
Thoracotomie
PNO compressif mal toléré<br />
• Pose d ’une voie d ’abord veineuse<br />
• Ponction à l ’aiguille pour décomprimer<br />
rapidement<br />
• Oxygénothérapie, remplissage vasculaire<br />
• Drainage avec drain de gros calibre
PNO spontané complet mal toléré<br />
Pose d ’une voie d’abord veineuse<br />
Vérification de l ’hémostase<br />
Pose d ’un drain pleural de gros calibre sous<br />
anesthésie locale<br />
Par voie axillaire moyenne (au 5ème espace<br />
intercostal à l ’intersection de la ligne axillaire<br />
et de la ligne mammelonnaire) mammelonnaire)<br />
ou par voie<br />
antérieure (2ème espace intercostal)<br />
Aspiration prudente (risque d ’OAP a vacuo)<br />
vacuo
Pneumothorax apical apical gauche<br />
gauche
Hémopneumothorax<br />
• Urgence, hospitalisation en réanimation<br />
• Oxygénothérapie<br />
• Pose d ’une voie veineuse et remplissage<br />
• Transfusion de culots globulaires<br />
• Drainage d’emblée avec deux drains : un drain<br />
supérieur et un drain inférieur<br />
• Thoracotomie d’hémostase en l’absence<br />
d’amélioration rapide ou en cas de saignement
Hémothorax drainé
CAT PNO spontané bien toléré<br />
• Décollement < 3 cm partiel<br />
Surveillance à l ’hôpital 3 à 6 heures<br />
Abstention : repos (le repos strict au lit n ’est pas<br />
nécessaire), pas d’effort à glotte fermée type pratique<br />
des instruments à vent et port de charges lourdes<br />
Surveillance radiologique<br />
• Décollement complet et poumon sain<br />
Exsufflation à l ’aiguille<br />
Si échec, drainage pleural selon les mêmes modalités<br />
décrites précédemment<br />
Un pleurocath peut être utilisé si il n ’existe pas de niveau<br />
L ’aspiration est facultative
Traitement PNO secondaire<br />
Le drainage doit être effectué<br />
d ’emblée avec un drain de gros calibre
CAT PNO drainé<br />
Surveillance<br />
θ,douleur, ,douleur, fréquence fr quence respiratoire,<br />
hémodynamique<br />
modynamique<br />
Bullage, oscillation, liquide, dépression du<br />
manomètre<br />
Radiographie quotidienne<br />
Durée du drainage: 3 à 5 jours<br />
Drain en place 48 heures après l’arrêt du<br />
bullage<br />
Epreuve de clampage : intérêt non démontré
Traitement chirurgical<br />
Fuite persistante après 7 jours de drainage<br />
Pneumothorax bilatéral d ’emblée<br />
Récidive controlatérale (PNO à bascule)<br />
2ème ou 3ème récidive homolatérale<br />
Sujet à risque<br />
Hémopneumothorax en cas d ’aggravation ou<br />
persitance du saignement après drainage<br />
Pathologie pulmonaire sous jacente non<br />
diagnostiquée
Principes du traitement chirurgical<br />
Vidéo thoracoscopie chirurgicale<br />
• Visualisation de blebs ou de bulle et<br />
életrocoagulation au laser<br />
• Symphyse par abrasion pleurale ou<br />
chimique par instillation de talc
Principes du traitement chirurgical<br />
Thoracotomie<br />
Si urgence vitale en cas de rupture de bride<br />
avec hémopneumothorax pour hémostase et<br />
aérostase en urgence
Conseils après un PNO spontané<br />
• Arrêt du tabac<br />
• Contre indication à la plongée sous marine<br />
avec détendeur<br />
• Délai entre la survenue d ’un PNO et la<br />
possibilité d ’effectuer un voyage en avion<br />
inconnu
EPANCHEMENT LIQUIDIEN
Physiologie pleurale<br />
• 2 feuillets : plèvre viscérale et pariétale<br />
• 1 couche de cellules mésothéliales sur une membrane basale<br />
• Tissu conjonctif sous mésothélial avec vaisseaux sanguins et<br />
lymphatiques<br />
• <strong>Plèvre</strong> viscérale vascularisée par les artères bronhiques et les<br />
veines pulmonaires<br />
• <strong>Plèvre</strong> pariétale vascularisée par la circulation systémique et<br />
drainée par la veine cave supérieure<br />
• Au niveau de la plèvre pariétale, il existe des pores entre les<br />
cellules mésothéliales qui communiquent avec les lymphatiques
Physiologie pleurale<br />
L ’espace pleural contient 7 à 14 ml de<br />
liquide pauvre en protides 15 g/l contenant<br />
des cellules mononuclées et des cellules<br />
mésothéliales sécrété par la plèvre<br />
pariétale et réabsorbé par la plèvre<br />
viscérale puis vers l ’interstitium et les<br />
lymphatiques
Diagnostic Clinique<br />
Douleur basithoracique majorée à l’inspiration profonde<br />
Toux sèche majorée par les changements de position<br />
Dyspnée<br />
L ’examen retrouve :<br />
•Asymétrie Asymétrie thoracique<br />
•Matité Matité déclive<br />
•Abolition Abolition des vibrations vocales<br />
•Abolition Abolition du murmure vésiculaire<br />
•Parfois Parfois un souffle expiratoire ou un frottement au deux temps
Radiographie de thorax<br />
En position debout, face et profil<br />
Opacité dense homogène<br />
Ligne de Damoiseau concave en haut et en dedans<br />
Ligne bordante axillaire<br />
Opacité d’un hémithorax et déplacement controlatéral du<br />
médiastin si l ’épanchement est de grande abondance<br />
Comblement du cul de sac pleural si l ’épanchement est<br />
minime<br />
Un cliché en décubitus latéral permet de détecter les<br />
épanchements de faible abondance en les mobilisant
Echographie<br />
Très sensible pour les épanchements de faible<br />
abondance, permet de guider une ponction
<strong>La</strong> Ponction Pleurale est l ’examen clé du<br />
diagnostic des épanchements pleuraux<br />
<strong>La</strong> ponction est exploratrice dans un premier temps<br />
(60 ml de liquide pleural), elle s ’effectue sous<br />
anesthésie locale, après repérage de la matité à la<br />
percussion, au niveau du bord supérieur de la côte<br />
inférieure
Analyse de la Ponction Pleurale<br />
Aspect macroscopique:<br />
macroscopique:<br />
citrin, sérohématique, sérohématique,<br />
trouble, purulent, chyleux<br />
Biochimique:<br />
Biochimique:<br />
taux de protides permet de distinguer les exsudats (> 30 g/l) des des<br />
transudats<br />
(< 30 g/l)<br />
LDH, pH, glucides, amylase, lipase, acide hyaluronique<br />
Bactériologie :<br />
examen direct et culture, recherche de BK (Ziehl ( Ziehl et culture sur milieu de<br />
Lowenstein)<br />
Lowenstein<br />
Anapath: Anapath<br />
formule cytologique (polynucléaires altérés ou non, lymphocytes, éosinophiles)<br />
et présence de cellules anormales
Diagnostic Epanchement pleural<br />
Transsudat Exsudat<br />
Liquide Couleur Jaune citrin Jaune foncé<br />
Dosages<br />
biologiques<br />
Aspect Transparent Translucide,<br />
opalescent, chyleux,<br />
hématique<br />
Coagulation Absente Fréquente<br />
Protides < 30 g/L > 30 g/L<br />
Protides<br />
pleuraux/sériques<br />
< 0,5 > 0,5<br />
LDH<br />
0,6<br />
pleuraux/sériques < 0,6<br />
Cellules < 1000/cm3 > 1000/cm3
BIOPSIE PLEURALE<br />
• Le biopsie sera réalisée en présence d ’un exsudat sans<br />
certitude diagnostique<br />
• Elle nécessite la présence de liquide pleural<br />
• Elle peut être faite à l ’aveugle au lit sous anesthésie locale<br />
• Ou sous contrôle de la vue au cours d’une<br />
vidéothoracoscopie<br />
idéothoracoscopie qui permet la visualisation de la plèvre<br />
et des biopsies dirigées et dons plus rentables. Cette<br />
deuxième technique est néanmoins plus lourde. Elle<br />
nécessite une anesthésie générale et la mise en place d’un<br />
drain. Elle sera effectuée en cas d ’échec de la biopsie à<br />
l’aiguille.
Transsudat<br />
Mécanismes des transudats:<br />
transudats<br />
• L ’élévation de la pression hydrostatique dans<br />
les vaisseaux sous pleuraux<br />
•Diminution Diminution de la pression oncotique<br />
Un taux de protides < 30 g/l définit le transudat, transudat,<br />
aucune investigation complémentaire à la ponction<br />
n ’est nécessaire
Causes de Transsudat<br />
• Insuffisance cardiaque<br />
• Cirrhose<br />
• Syndrome néphrotique<br />
• Myxoedème<br />
• Syndrome cave supérieur<br />
• Péricardite chronique constrictive<br />
• Syndrome de Demons-Meigs<br />
Demons Meigs
Exsudats<br />
Atteinte directe de la plèvre par un<br />
processus inflammatoire
Causes des Exsudats<br />
• Infectieuses<br />
• Néoplasiques<br />
• Pancréatites, abcès sous phrénique<br />
• Connectivites<br />
– Polyarthrite Rhumatoide:<br />
Rhumatoide:<br />
glycopleurie effondrée, <strong>La</strong>tex Waaler Rose<br />
positif, présence de ragocytes<br />
– Lupus Erythémateux Disséminé : formule lymphocytaire , FAN, anticorps<br />
antinuléaires positifs dans le liquide pleural<br />
• Pleurésie postradique<br />
• Tumeur bénigne de la plèvre (fibrome pleural)<br />
• Embolie pulmonaire avec infarctus pulmonaire<br />
• Pleurésie médicamenteuse
Causes Infectieuses d’Exsudat<br />
• Tuberculose<br />
– Liquide citrin et riche en protides, formule lymphocytaire 80 %<br />
– Bactériologie : pas de BK au direct, culture positive dans 50% des des<br />
cas<br />
– Recherche de BK par PCR<br />
– <strong>La</strong> biopsie pleurale +++ montre des granulomes épithélioides et<br />
gigantocellulaires avec nécrose caséeuse dans 70%, elle est très<br />
rentable dans cette indication<br />
• Réactionnelle parapneumonique<br />
– pH 7 LDH 1000 polynucléaires non altérés, stérile
Pleurésie Purulente<br />
• Le syndrome infectieux est franc avec une<br />
altération de l ’état général importante<br />
• Biologiquement , on retrouve une<br />
hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles et<br />
syndrome inflammatoire<br />
• Le liquide pleural a un aspect purulent, avec des<br />
polynucléaires altérés, un pH entre 7,20 et 7,30
Pleurésie Purulente<br />
Recherche d’un facteur favorisant systématique<br />
Immunodépression, Immunodépression,<br />
diabète<br />
Foyer infectieux dentaire, ORL<br />
Reherche une fistule oesophagienne (TOGD)<br />
Néoplasie ORL, oesophagienne, oesophagienne,<br />
bronchique<br />
Corps étranger<br />
Foyer infectieux sous diaphragmatique +++<br />
<strong>La</strong> fibroscopie bronchique est systématique
Pleurésie Purulente<br />
• Drainage pleural drain de gros calibre +++<br />
• <strong>La</strong>vages pleuraux sérum physiologique ± bétadine<br />
• Kinésithérapie prolongée<br />
• Antibiothérapie adaptée à l’antibiogramme en première<br />
intention amoxicilline + acide clavulamique Voie IV, 6 g/j, 4 à<br />
6 semaines<br />
• Renutrition<br />
• Pleurésie enkystée (échographie, TDM)<br />
• <strong>La</strong>vages à la streptokinase en cas de pleurésie enkystée
Epanchement Pleural
Epanchement Pleural
Causes Néoplasiques<br />
• Métastatique: sein, prostate, thyroide ovaire<br />
– L ’épanchement est souvent abondant et récidivant,<br />
sérohématique. <strong>La</strong> cytologie peut mettre en évidence des<br />
cellules anormales. Le ponction biopsie pleurale est<br />
nécessaire au diagnostic mais souvent peu rentable et<br />
nécessite des biopsies dirigées sous vidéothoracoscopie<br />
idéothoracoscopie.<br />
<strong>La</strong> vidéothoracoscopie<br />
idéothoracoscopie permet d ’effectuer une symphyse<br />
pleurale par instillation de talc afin de prévenir la<br />
récidive de l ’épanchement. L ’efficacité de la symphyse<br />
dans ce cas est inconstante.<br />
• Cancer bronchique
Causes Néoplasiques<br />
• Mésothéliome: Mésothéliome:<br />
cancer primitif de la plèvre<br />
Il est favorisé par l ’exposition à l ’amiante . L ’épanchement est de<br />
caractère douloureux. <strong>La</strong> plèvre est mamelonnée. <strong>La</strong> présence de<br />
calcifications pleurales en particulier au niveau du diaphragme est<br />
le témoin d ’une exposition à l ’amiante.<br />
Le liquide pleural est exsudatif, exsudatif,<br />
visqueux, riche en acide<br />
hyaluronique. hyaluronique.<br />
Le diagnostic est histologique et nécessite souvent la<br />
réalisation d ’une vidéothoracoscopie.<br />
vidéothoracoscopie.<br />
• Lymphomes et plus rarement hémopathies<br />
• Maladie de Kaposi
Nodule pleural métastatique
Attitude Pratique<br />
• Ponction pleurale exploratrice<br />
• Evacuation si abondant et symptomatique<br />
• Biopsie pleurale<br />
• utile si BK (80%) ou néoplasique (30 à 60%)<br />
• Vidéothoracoscopie<br />
• Traitement étiologique