Huit stewards d'Air Algérie sous mandat de dépôt

El Watan LIRE
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 15 novembre 2011
MONTAGE EL WATAN
■ MÉDIAS
Décès du journaliste
Othmane Oudina
EN PAGE 28
ÉDITION DU CENTRE
N° 6406 - Vingt-deuxième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
LA FILIÈRE MALIENNE
DE LA COCAÏNE EN INSTRUCTION
Huit stewards
d’Air Algérie sous
mandat de dépôt
■ L’affaire de l’arrestation d’un steward
d’Air Algérie, en possession de cocaïne,
à son retour de Bamako a impliqué
9 personnes dont 8 membres PNC
■ Certains mis en cause dénoncent
le fait que des noms de fi ls de
personnalités, cités lors de l’enquête
préliminaire, soient dissimulés
LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 5
MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
LES RELAIS
DE SAÏD BOUTEFLIKA
MIS À L’INDEX
L ’organisation,
dénommée Comité
national de suivi du
programme du président
de la République, ne
bénéfi ciera plus des
privilèges dont elle a usé
et abusé ces dernières
années. Le ministère de
l’Intérieur vient, enfi n, de
mettre fi n à son important
et juteux fonds de
commerce.
SUITE DE L’ARTICLE DE
MADJID MAKEDHI EN PAGE 3
INCIDENT ENTRE LE PREMIER
MINISTRE QATARI ET MEDELCI
LE MINISTÈRE DES AFFAIRES
ÉTRANGÈRES DÉMENT
■ Après l’information rapportée par un
quotidien saoudien selon laquelle le Premier
ministre qatari Cheikh Hamad Bin Jassim
aurait eu des propos désobligeants envers
Mourad Medelci samedi dernier au Caire,
le MAE algérien a démenti hier «l’incident»,
le traitant de «pure invention».
LIRE L’ARTICLE DE MOHAND AZIRI EN PAGE 2
FORUM DU FPEG À DOHA
DISCUSSIONS AUTOUR DE
L’INDEXATION DU PRIX DU
GAZ SUR CELUI DU PÉTROLE
■ Les chefs d’Etat des pays membres du Forum
des pays exportateurs de gaz (FPEG) tiennent
leur premier sommet aujourd’hui à Doha.
LIRE L’ARTICLE DE LIES SAHAR EN PAGE 7
PHOTO : H. LYES
PUBLICITÉ

El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 2
L’ACTUALITÉ
CHEIKH HAMAD BIN JASSIM, PREMIER MINISTRE DU QATAR, AURAIT «MENACÉ» L’ALGÉRIE
L ’Algérie
Une «pure invention», selon le MAE
«humiliée» par le Qatar
? A en croire le quotidien
saoudien Al Watan, la diploma-
tie algérienne a essuyé un véritable
camouflet lors de la réunion des
ministres des Affaires étrangères de la
Ligue arabe, samedi dernier au Caire.
Citant des sources diplomatiques arabes
«ayant pris part» au conclave de
la Ligue arabe – qui a achoppé à la
suspension temporaire de la Syrie –
Al Watan saoudien a rapporté (voir
édition du dimanche 13 novembre)
les propos qu’aurait tenus, sur un
ton franchement menaçant, Cheikh
Hamad Bin Jassim Bin Jabr Al Thani,
Premier ministre et ministre des Affaires
étrangères du Qatar, à l’endroit du
ministre algérien des Affaires étrangères,
Mourad Medelci. «Ne défendez
pas trop la Syrie car quand votre tour
arrivera, vous aurez certainement
besoin de nous», aurait sèchement
lancé Bin Jassim à la face d’un Medelci
balbutiant, «empêché» rudement
de finir sa phrase. La réprimande,
telle que rapportée, est de nature
cinglante. Elle renseigne sur l’âpre
guerre que se livrent en coulisses, et
désormais sur la place publique, les
deux diplomaties dont les «intérêts» et
visions sont aux antipodes. «Pure invention»,
«affabulations», a réagi hier
e clash diplomatique, réel ou disproportionné,
L entre l’Algérie et le Qatar s’apparente théoriquement
à un combat entre David et Goliath.
Dans la pratique, ce minuscule émirat, à peine
deux fois plus grand que Tizi Ouzou avec ses
11 437 km2 , dispose d’une capacité de nuisance
aussi énorme que l’immensité du territoire algérien.
Grâce à ses sous et dessous, ces deux petites
syllabes (Qa-tar) font désormais frémir de peur
les régimes les plus arrogants, les plus répressifs
du Monde arabe. Cet émirat de 1,5 million d’habitants,
dont 300 000 seulement en sont originaires,
peut acheter tous les puissants du monde
avec ses pétrodollars. Petite monarchie absolue
de type wahhabite, le Qatar n’est évidemment pas
fréquentable pour sa «démocratie» contenue dans
les limites des studios d’Al Jazeera. La famille
régnante des Bin Khalifa est réputée pour ses règlements
de comptes internes. L’actuel émir, Hamad
Bin Khalifa Al Thani, n’a pas hésité en 1995
à déposer son propre père, parti se reposer sur le
lac Léman, en Suisse. Ce dernier avait succédé de
la même manière à son cousin, au pouvoir depuis
février 1972. C’est comme cela que se règlent les
successions dans ce richissime émirat, entre frè-
Cheikh Hamad Bin Jassim avec Nabil Arabi, secrétaire général de la Ligue arabe
le département algérien des Affaires
étrangères par le biais de son chargé
de communication, Amar Belani. A
aucun moment, affirme-t-il, le ministre
algérien n’a été interrompu par le
président de séance, en l’occurrence
M. Bin Jassim, ce dernier n’a pas tenu
des propos similaires.
Un «démenti formel» a été en sus
apporté, selon lui, par l’ambassadeur
d’Algérie à Damas (publié par Al
res et cousins. Faut-il alors s’offusquer du coup
de sang prêté à Jassim Bin Khalifa contre Mourad
Medelci et l’Algérie ? Cela fait évidemment mal
de savoir qu’un grand pays comme l’Algérie soit
rabaissé à ce point par un micro-Etat. La fierté
de l’Algérien, bien qu’il ne fasse forcément bon
vivre ici, en prend un sérieux coup. C’est le lion
qui reçoit un coup foudroyant, comme le dit
l’adage bien de chez nous. Mais la réalité est plus
compliquée.
Cet émirat pétrolier, qui est le troisième producteur
mondial de gaz, détient le plus grand
fonds souverain de la planète, Qatar Investment
Authority, dont les avoirs sont estimés, par les
spécialistes, à environ 700 milliards de dollars !
C’est bien à ce niveau que se situe la force incroyable
de ce petit… géant. Quasiment tous les
puissants du monde, qu’ils soient hommes politiques,
artistes, diplomates, sportifs, mangent dans
la main de l’émir et sa famille. Doha est en passe
de détrôner la mythique Dubaï du voisin émirati.
Pour Washington, Paris, Berlin, Londres, on ne
peut naturellement pas mordre la main qui donne.
Surtout que les Qataris se tiennent à la disposition
des maîtres du monde pour financer et approvi-
Watan d’hier) qui réfute de la manière
la «plus catégorique» la version rapportée.
Pour étayer la sienne, Mourad Medelci
a sollicité, lundi, à Djenane El Mithak,
le témoignage de son hôte, le ministre
égyptien des Affaires étrangères,
Mohamed Kamel Amr. Rien n’est vrai
dans ce qui a été rapporté par la presse,
soutient le ministre, qui reconnaît
toutefois un «échange houleux» avec
PHOTO : D. R.
le représentant qatari. «Mon collègue
égyptien en est témoin», déclare-t-il
lors d’un point de presse conjoint.
D’après M. Belani, la diplomatie
algérienne n’a pas essuyé de revers
au Caire ni souffert d’une quelconque
velléité de passage en force du
Qatar, tenant de la ligne dure au sein
de la Ligue arabe. Bien au contraire.
L’Algérie est coauteur, d’après lui,
de la décision de la Ligue arabe de
IL DÉBOURSE DES MILLIARDS DE DOLLARS POUR SA SURVIE
LA PUISSANCE SURFAITE DU QATAR
sionner des expéditions guerrières, comme ce fut
le cas en Libye. Il eut été plus glorifiant de voir
l’émirat sur le toit du monde s’il était un modèle
de démocratie. Cela aurait donné un bon exemple
d’un pays qui fait l’exception arabe en termes de
gouvernance. Mais ce n’est pas ce qui chiffonne
les Occidentaux dès lors que l’émir paye bien et
beaucoup, même pour ce petit service de le laisser
tranquille… Et à ce jeu-là, le Qatar ne semble
pas avoir de limites. Ses dirigeants peuvent à
l’envi s’accoquiner avec à peu près tout le monde
pour peu qu’ils paraissent sous le «qamis» des
redresseurs de torts diplomatiques.
LA DIPLOMATIE DES PÉTRODOLLARS
ET D’AL JAZEERA
Ils sont presque d’accord avec les Etats-Unis,
la France et le Royaume-Uni s’agissant des
conflits qui agitent la planète, y compris quand
il s’est agi de «casser» de l’Arabe. Ils soutiennent
la cause palestinienne en ne se privant
pas de recevoir les dirigeants israéliens. Ils
entretiennent de bonnes relations avec l’Iran
et même la Syrie de Bachar Al Assad jusqu’à
la dernière minute. Pour ce pays, le souci
suspendre temporairement la Syrie et
a participé à l’élaboration des mesures
de sanction arrêtées samedi dernier,
notamment celle se rapportant au projet
de saisine du Conseil de sécurité
de l’ONU si le régime de Bachar Al
Assad n’appliquait pas la feuille de
route pour laquelle il s’est engagé le
2 novembre dernier. Dix-huit (dont
l’Algérie) des 22 pays membres ont,
rappelons-le, voté samedi dernier,
les sanctions. Le Liban et le Yémen
ont voté contre alors que l’Irak s’est
abstenu.
Cet «incident», avéré ou supposé, intervient
à la veille de la visite du président
Bouteflika à Doha. Bouteflika
y sera officiellement pour participer
au 1 er sommet du Forum des pays
exportateur de gaz. La crise syrienne
sera incontestablement au menu des
discussions entre l’émir du Qatar et
Bouteflika, deux «vieilles» connaissances.
Le «clash» entre le deux diplomaties,
s’il ne dit pas encore son nom,
pourrait se matérialiser, ce mercredi à
Rabat, lors de la réunion des ministres
des AE de la Ligue arabe. La réunion
de la «dernière chance» pour «sauver»
ce qui reste du projet de l’Initiative
arabe pour la Syrie et, par-delà, une
diplomatie algérienne qui vogue à la
dérive. Mohand Aziri
existentiel autorise toutes les alliances, y compris
celles contre nature. Le Qatar, accueille,
conseille, finance, assure les méditations et,
désormais, participe à l’effort de guerre. Un
activisme tous azimuts sans commune mesure
avec la taille spatiale et humaine de cet émirat.
Et pour réussir un tel passage en force dans le
cercle fermé des pays qui comptent – au propre
et au figuré – l’émirat s’est offert une arme de
construction (et de destruction) massive qu’est
son bouquet de télévision Al Jazeera. La «CNN
arabe» donne des leçons à tout le monde, mais
n’est pas autorisée à fourrer ses caméras dans
les affaires de l’émirat. Al Jazeera fait saliver
d’envie les téléspectateurs arabes et mêmes
étrangers, pas l’émirat qui la finance. Les Bin
Khalifa peuvent alors aller faire leurs emplettes
tranquillement dans le monde et s’offrir pêlemêle
des clubs de football, de grandes banques,
des enseignes lumineuses, de célèbres palaces,
de brillants consultants, des artistes… Pour la
sécurité de leur petit mais ô combien précieux
émirat, ils n’ont pas de souci à se faire. Les Gi’s
de la base militaire américaine veillent au grain.
Jusqu’à quand encore ? Hassan Moali

S ’étant
Suite de la page 1
imposé comme une
autorité autoproclamée du
suivi de l’état d’avancement
du programme du chef de l’Etat, ce
comité n’aura, désormais, aucun droit
de demander des comptes à l’administration
locale et aux institutions
de l’Etat. Le tapis rouge ne sera plus
déroulé au passage des membres de
ce comité.
L’instruction adressée, le 25 octobre
2011, aux walis par le secrétaire général
du ministère de l’Intérieur est
on ne peut plus claire : «Nous avons
été informés que des membres de ce
qui est appelé ‘‘le Comité national
de suivi du programme du président
de la République’’ se rendent souvent
aux APC, aux daïras et aux directions
générales pour demander des
informations, des déclarations et des
documents concernant la réalisation
de certains projets. Dans ce cadre,
je vous informe que cette organisation
n’a aucune existence légale et ne
jouit d’aucune qualité lui permettant
de demander ce genre d’informations
qui sont du ressort exclusif des pouvoirs
publics», précise l’instruction
n°2925, dont El Watan a pu obtenir
une copie. Poursuivant, le responsable
du ministère demande explicitement
aux walis et aux responsables
locaux de ne plus traiter avec les représentants
du comité en question.
«Je vous demande de ne plus traiter
avec aucune partie représentant cette
organisation», ajoute le ministère
dans son document.
L’ÉNIGME SAÏD BOUTEFLIKA
Comment ce comité a-t-il été créé ?
Par qui et à quelle fi n ? De quel droit
une entité non reconnue légalement
s’arroge les pouvoirs d’une autorité
publique ? Pourquoi le ministère de
l’Intérieur, qui refuse d’autoriser des
activités des organisations reconnues
légalement, a toléré, durant plusieurs
mois, voire des années, l’existence de
ce genre de comité qui, de surcroît,
bénéfi cie même d’une large couverture
de la part de la télévision nationale
? Le département de Daho Ould
Kablia devrait éclairer l’opinion sur
ce sujet.
Depuis 2004, plusieurs comités de
soutien au programme du président de
la République sont nés. Sans demander
d’agrément, leurs membres acti-
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 3
L’ACTUALITÉ
LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR INSTRUIT LES WALIS
Les relais de Saïd Boutefl ika
’est en septembre dernier qu’a expiré le mandat du Conseil
C constitutionnel et de son président, Boualem Bessaieh. Plus
de deux mois après, le président de la République, de qui relève
le pouvoir de le remplacer ou de prolonger son mandat, n’a pas
encore «jugé utile» de le faire. Rien ne semble presser le premier
magistrat du pays, bien qu’une telle insouciance soit synonyme
d’un manquement flagrant à une disposition de la Constitution.
Autant dire que depuis deux mois au moins, l’institution ne
fonctionne pas ou plus précisément n’existe pas du point de vue
du droit tant les mandats ne sont toujours pas pourvus. Pourquoi
le Président tarde-t-il à désigner un successeur à Bessaieh ou tout
simplement à renouveler le mandat ? Personne ne le sait tant la
communication officielle n’est pas prolixe en la matière. Ce qui
est sûr est que plusieurs lois organiques, adoptées dans le cadre
des «réformes» proposées par le président Bouteflika lui-même,
risquent d’être laissées sous le coude si la situation de l’institution
en question reste en l’état, c’est-à-dire bloquée.
Le Parlement a voté plusieurs textes dont la constitutionnalité
doit être vérifiée par le Conseil constitutionnel. Il s’agit de la loi
sur la représentation politique des femmes, de la loi électorale et
mis à l’index
vent sans aucune diffi culté. Parfois,
ils sont même parrainés ou soutenus
par des ministres. Samedi dernier, la
«Coordination des comités de soutien
au programme du président de la République»
a réussi à organiser, avec la
présence du ministre de la Jeunesse
et des Sports, Hachemi Djiar, une
conférence à Alger.
Selon nos informations, ces mêmes
comités préparent l’organisation,
dans les prochains jours, du congrès
constitutif du parti du frère cadet du
chef de l’Etat, Saïd Boutefl ika, en
l’occurrence le Rassemblement pour
la concorde nationale (RCN). Un
parti dont l’objectif est de porter Saïd
Boutefl ika au pouvoir pour succéder à
son frère aîné, dont l’état de santé ne
lui permet pas de briguer un nouveau
mandat. La réaction du ministère de
l’Intérieur, aujourd’hui, vise-t-elle à
faire capoter cette éventualité ? La
note de ce ministère semble accréditer
la thèse que cette instruction a été
donnée pour couper tous les relais de
soutien à une quelconque candidature
de Saïd Boutefl ika. L’on serait aussi
tenté de nous poser la question si le
Président est politiquement en perte
de vitesse. M. M.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL EN SITUATION ANTICONSTITUTIONNELLE
Boutefl ika tarde à remplacer Bessaieh
de celle portant sur l’incompatibilité avec le mandat électoral.
L’institution législative s’apprête aussi à voter les lois sur les
partis et sur l’information, qui doivent nécessairement passer par
le Conseil constitutionnel. L’institution est très importante pour
la laisser ainsi en stand-by ou plutôt en jachère. Une situation
qui met la vie constitutionnelle entre parenthèses. Les lois promulguées
ne peuvent être appliquées si elles n’ont pas le quitus
du Conseil que présidait Boualem Bessaieh jusqu’à septembre
dernier.
Plus que la vérification de la conformité des lois en question avec
la Constitution, l’institution est censée jouer un rôle primordial
dans la vie politique nationale. La Loi fondamentale lui confère
des attributions de premier ordre. Le Conseil «veille à la régularité
des opérations de référendum, d’élection du président de la
République et d’élections législatives. Il proclame les résultats
de ces opérations». Le Conseil constitutionnel est consulté par
le président de la République avant l’instauration de l’Etat d’exception
et avant la signature des accords d’armistice et traités de
paix. Précision : l’institution, selon son site web, n’a jamais été
consultée en matière de traités et d’accords internationaux. Son
Daho Ould Kablia : une instruction aux walis qui suscite des interrogations
«avis est également requis en cas de révision constitutionnelle
décidée en application des dispositions de l’article 176 de la
Constitution». Il est par ailleurs préalablement consulté pour «la
mise en œuvre des articles 88 et 89 de la Constitution pendant les
périodes d’empêchement ou de vacance de la présidence de la
République pour cause de décès ou de démission du président de
la République». L’institution intervient aussi «dans le processus
électoral relatif à l’élection du président de la République et
dans la prolongation du mandat du Parlement. Dans la première
situation, il proroge le délai d’organisation de l’élection présidentielle
de 60 jours lorsque l’un des deux candidats présent
au second tour décède, se retire ou est empêché pour toute autre
raison, conformément aux dispositions de l’article 89. Dans la
deuxième situation, en cas de circonstances particulièrement
graves et si le mandat du Parlement devait être prorogé dans les
conditions prévues à l’article 102 alinéas 2 et 3 de la Constitution,
le Conseil constitutionnel est, dans ce cas, consulté par
le président de la République». Au vu donc de son rôle, on ne
comprend rien au retard mis pour que l’institution reprenne son
fonctionnement normal. Said Rabia
PHOTO : H. LYÈS

PHOTO : DR
A
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 4
L’ACTUALITÉ
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DU DIABÈTE
Des actions de sensibilisation
au profi t des malades
l’occasion de la Journée mondiale
du diabète, l’établissement
public de santé de Larbaâ, dans
la wilaya de Blida, a organisé, en
collaboration avec les laboratoires
Biopharm et Bayer, une semaine de
dépistage et de sensibilisation sur le
diabète, qui prendra fin le 17 novembre.
Cette action vise à assurer un dépistage
de masse dans toutes les unités
de l’établissement de santé, qui sont
au nombre de 28, où la population est
appelée à se présenter pour effectuer
un contrôle gratuit. Une clinique mobile
de l’EPSP se déplacera dans les
U
Le nombre de diabétiques
est en hausse constante
en Algérie
régions enclavées de Larbaâ, Meftah
et Bougara, stationnera sur les places
publiques afin de toucher un grand
nombre de citoyens. Par ailleurs, le
laboratoire Sanofi Aventis a organisé,
à l’occasion de cette journée, une opération
portes ouvertes au terrain de
golf de Dély Ibrahim, où de nombreux
ateliers ont été installés, dans l’ambition
principale de sensibiliser à «une
meilleure prise en charge du diabète».
Le lieu a été aménagé pour accueillir
tous les diabétiques et leurs familles
désirant d’en savoir plus sur cette
maladie, sa prévention et les traite-
● Plusieurs thématiques ont été abordées, à Alger, sur le diabète, ses complications
telles que l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, le pied diabétique, la rétinopathie
et les complications cardiovasculaires.
ments disponibles. Parmi les activités
programmées cette année, un quiz
d’une vingtaine de questions destiné
spécifiquement aux enfants diabétiques,
mené par les docteurs Berkouk et
Bensmina, spécialistes en pédiatrie. Le
jeu-quiz vise à évaluer les connaissances
de ces jeunes patients sur le diabète
afin qu’ils appréhendent mieux leur
maladie, car bien la connaître c’est
aussi mieux la traiter. S’agissant des
patients adultes, ils ont participé à trois
ateliers sur l’éducation thérapeutique,
organisés sous la forme d’exercices
de questions/réponses sur plusieurs
thématiques, notamment celles liées
au diabète et à ses complications telles
que l’hypoglycémie, l’hyperglycémie,
le pied diabétique, la rétinopathie,
les complications cardiovasculaires,
etc. Les autres thématiques abordées
étaient liées à l’hygiène de vie (diététique,
activité physique) mais aussi
à l’autosurveillance glycémique et à
l’insulinothérapie. Un débat sur «La
LA WILAYA NE DISPOSE PAS DE SERVICE SPÉCIALISÉ
Dépistage gratuit et confi dentiel
n village des diabétiques est implanté,
depuis hier matin, sur la place de la
Liberté, à Bab Essebt, au centre de Blida,
et ce, jusqu’au 27 novembre. Inauguré par
M. Ould Abbès, ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière à
l’occasion de la Journée mondiale du diabète,
ce village comprend des espaces dédiés
notamment au dépistage confidentiel
et gratuit du diabète et aux visites médicales
(cardiologie, diabétologie et ophtalmologie),
aux activités physiques afin de sensibiliser
les visiteurs sur la relation entre le
sport et le corps sain, aux activités ludiques
dans le but de mieux faire passer le message
de la sensibilisation aux enfants. Cet événement
se déroule sous l’égide du ministère
de la Santé, en partenariat avec le laboratoire
danois Novo Nordisk spécialisé dans
la fabrication de l’insuline. Ce laboratoire,
qui existe depuis plus de 90 ans, a lancé, en
du diabète à Blida
2006, une opération baptisée «Changing the
world» afin de sensibiliser les citoyens sur
les dangers du diabète en cas de non-respect
du régime alimentaire, entre autres. Ainsi,
6000 personnes ont été dépistées dans le
monde depuis 2010 grâce à cette opération.
L’AMÈRE RÉALITÉ DU TERRAIN
Dans une déclaration, le ministre de la
Santé s’est montré disposé à lutter contre
cette maladie : «Nous avons mobilisé tous
nos moyens humains et matériels pour
prendre en charge, à temps et suivant les
normes, les patients atteints de diabète.
Nous avons même acquis la clinique mobile
pour les besoins de la caravane dans les
différents coins du pays.» Et de poursuivre :
«A travers ce genre de caravane, on pourra
avoir un fichier national actualisé des diabétiques,
car nombreux sont ceux qui ignorent
qu’ils sont malades. Certes, le nombre
officiel des malades va augmenter suite au
dépistage. Nos centres de santé vont les
prendre en charge et nous avons formé des
médecins pour cela.» Une déclaration qui
semble contredire la réalité du terrain, du
moins pour ce qui est de la wilaya de Blida.
Cette dernière, forte d’une population de
plus d’un million d’habitants, ne dispose
pas encore d’un service dédié à la diabétologie.
Il y a juste une petite unité de 15
lits seulement au niveau de l’ex-hôpital
Faubourg. Les malades, habitant Blida ou
les wilayas limitrophes, y sont hospitalisés
à tour de rôle et il est souvent difficile de
trouver une place même en cas d’urgence !
«Un service de diabétologie doit être situé
dans un établissement contenant les services
de cardiologie et d’ophtalmologie, entre
autres, pour plus d’efficacité, ce qui n’est
pas le cas à Blida», se désole un médecin
rencontré sur place. Mohamed Benzerga
sensibilisation à l’éducation thérapeutique
dans la prise en charge du
diabète» a été animé par le professeur
Khalfa qui a présenté les programmes
des formations médicales continues
menées par Sanofi en Algérie à l’attention
des médecins généralistes et
spécialistes, ainsi que les programmes
d’éducation thérapeutique destinés aux
patients diabétiques. Ces formations
ont pour objectif d’aider les médecins
dans leurs diagnostics, leurs prescriptions
et les traitements à adopter afin
de garantir une meilleure prise en
charge de leurs patients.
UN NUMÉRO VERT
POUR LES MALADES
Enfin, le programme Diabeduc de
Sanofi Aventis Algérie a également
fait l’objet d’une communication. Un
numéro vert, le 3034, destiné à tous les
diabétiques, a été lancé. Il est joignable
du dimanche au jeudi, de 9h à 19h, gratuitement
depuis un téléphone fixe ou
un mobile. Autre initiative originale de
ce programme : une série de workshops
organisés par des infirmiers éducateurs
formés et accrédités par des professeurs
algériens en diabétologie à travers
plusieurs régions du pays. Par ailleurs,
des journées portes ouvertes seront
également organisées le 19 novembre
au club hippique Mitidja de Blida, ainsi
que les 1res rencontres de diabétologie
qui se dérouleront le même jour à la
salle de conférences annexe de la faculté
des sciences médicales Saâd Dahleb
(ex-CRIA ou Simpac), cité Brakni,
wilaya de Blida. Une «promenade de
santé», une marche réservée aux malades
et à leurs familles, aura lieu le 18
novembre prochain au Village africain,
au parc zoologique de Ben Aknoun
(Alger), a annoncé le professeur Brouri,
qui souhaite voir cette activité se pérenniser
et que les autorités locales mettent
à la disposition de la population des
lieux où il sera possible de marcher en
toute quiétude. Djamila Kourta
CLA
Grève le 7 décembre
prochain
Le Conseil des lycées d’Algerie (CLA) a décidé de reprendre
la protestation. Un mois après le mouvement de grève de
trois jours, initié par les diff érents syndicats du secteur de
l’éducation, le CLA appelle l’ensemble des enseignants
à observer une journée de protestation, le 7 décembre
prochain. Le recours à cette action est justifi é, souligne le
CLA dans un communiqué rendu public hier, par le fait que
le ministère de l’Education n’a pas tenu sa promesse quant
à l’application de l’augmentation liée aux deux indemnités
de qualifi cation et de remédiation pédagogique à partir
du mois de novembre. Le CLA a également dénoncé la
révision du statut particulier qui «se fait dans une totale
opacité». Sur un autre volet, le CLA exige que les rappels
concernant les indemnités soient versés «en une seule
tranche, et ce, dans les plus brefs délais, comme cela s’est
fait dans les autres secteurs». S’agissant de l’épineux
dossier des œuvres sociales, le CLA maintient son
principe de décentralisation au niveau des établissements
scolaires ou l’octroi d’un 13 e mois pour tous les travailleurs
de l’éducation. Si le ministère continue à ignorer ces
revendications, le CLA n’exclut pas le recours à des
mouvements plus vastes à partir de janvier 2012. R. S.
PUBLICITÉ

L
’arrestation d’un steward d’Air
Algérie en possession de cocaïne,
à son retour de Bamako, a permis
de démanteler un véritable réseau
international de trafiquants de drogue.
Neuf personnes, dont huit membres
du personnel navigant, ont été placées
sous mandat de dépôt et trois autres
sous contrôle judiciaire. Certains mis
en cause dénoncent le fait que des
noms de fils de personnalités, cités
lors de l’enquête préliminaire, soient
dissimulés…
Ce que certains qualifiaient de fait
divers ou de cas isolé de trafic de drogue
est en train de s’acheminer vers un
vaste réseau de commerce de cocaïne
avec des ramifications nationales et
internationales. Selon certains avocats
et familles des mis en cause, des
pressions s’exercent sur quelques-uns
des prévenus pour qu’ils «reviennent»
sur leurs déclarations «en contrepartie
d’une éventuelle mise en liberté». Le
but évident est «d’éviter une quelconque
poursuite aux personnalités citées
lors de l’enquête préliminaire» menée
par les officiers de la police judiciaire
du Département du renseignement et
a Coordination nationale pour
L le changement et la démocratie
(CNCD-Oran) compte manifester, jeudi
prochain à partir de 13h30, devant
la cour d’Oran, en signe de soutien à
Siaghi Abdelkrim, condamné en première
instance, en mai dernier, à 5 ans
de prison ferme, officiellement pour
«atteinte au Prophète». De son côté, un
collectif de soutien à Siaghi Abdelkrim
est né à Alger, à l’initiative de jeunes
militants des droits de l’homme, et
appelle à un rassemblement dans la
capitale, demain, devant le ministère de
la Justice, à partir de 10h. Pour rappel,
Siaghi Abdelkrim s’est converti à la
religion chrétienne en 2006. En avril
dernier, son voisin l’a dénoncé pour
prosélytisme après qu’il lui ait offert
un DVD. Il appelle aussitôt la police
et accuse Siaghi d’avoir blasphémé le
Prophète Mohammed. La police arrive
sur-le-champ, et interpelle, avec mandat
de perquisition, le principal accusé.
Il écopera, en première instance, d’une
peine de 5 ans de prison ferme, ce à
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 5
L’ACTUALITÉ
LA FILIÈRE MALIENNE DE LA COCAÏNE EN INSTRUCTION
Huit stewards d’Air Algérie
sous mandat de dépôt
de la sécurité (DRS) dépendant du ministère
de la Défense nationale.
En fait, l’enquête a démarré début octobre
dernier, à l’ambassade d’Algérie
à Bamako, la capitale malienne, où des
informations sur l’acheminement de
cocaïne vers l’Algérie, avec la complicité
de certains membres d’équipage
d’Air Algérie, auraient circulé. Des
renseignements recueillis auprès du
personnel de l’hôtel où loge l’équipage
d’Air Algérie confirment les
rumeurs. Le vol Alger-Bamako est mis
sous surveillance depuis déjà quelques
jours. Le 12 octobre 2011, de retour
de la capitale malienne, le vol atterrit
à l’aéroport Houari Boumediene, à
Alger. Des officiers du DRS interpel-
lent un des stewards. Ils découvrent
sur lui plus de 200 grammes (et non
900 comme annoncé auparavant) de
cocaïne dissimulée dans ses sous-vêtements.
Il est tout de suite placé en garde
à vue. L’enquête préliminaire aboutit
à de nombreuses autres arrestations,
notamment dans les rangs du personnel
navigant de la compagnie aérienne. Le
16 octobre, une dizaine de personnes,
dont huit stewards, un commerçant,
trois policiers (dont deux officiers),
sont déférées devant la justice pour
«trafic international de drogue, commercialisation
et consommation de
drogue». L’affaire est instruite par le
juge du pôle spécialisé d’Alger, qui
ordonne la mise sous mandat de dépôt
quoi il fera appel. Entre temps, la société
civile, ayant eu vent de l’affaire,
a décidé de se mobiliser et de soutenir
ce citoyen algérien, victime, selon elle,
d’une grave dérive judiciaire. Pour
la CNCD-Oran, «c’est une atteinte à
l’un des droits fondamentaux, sans
parler du fait que le juge a outrepassé
ses prérogatives». Elle annonce, à ce
propos, la présence supplémentaire, le
jour du procès, de deux avocats d’Oran,
ainsi que celle d’un avocat d’Alger, qui
viendra au nom de la Ligue algérienne
des droits de l’homme (LADDH). Sur
les réseaux sociaux, des appels à un
rassemblement à Oran sont lancés,
notamment sur facebook, avec pour
slogan : «Libérez-le». A Alger, c’est un
collectif de soutien qui a été créé il y a
10 jours, après avoir eu vent de l’affaire,
et appelle à une mobilisation citoyenne
pour annuler cette condamnation. Dans
son communiqué, le collectif dira qu’il
s’agit d’un «système judiciaire qui
compte devenir inquisitoire». Sabrina,
l’une des porte-parole de ce collectif,
précisera qu’il est composé de jeunes
militants des droits de l’homme, qui
n’ont pas de casquette politique spécifique.
Un de ces militants nous affirmera
que cette condamnation est basée
de neuf personnes, dont huit stewards,
parmi lesquels le responsable de la
section syndicale (UGTA) du personnel
navigant et un chanteur très connu
sur la place d’Alger, qu’aurait cité le
principal mis en cause. Trois autres
accusés sont maintenus sous contrôle
judiciaire.
Les premiers éléments de l’instruction
font état d’un présumé réseau de trafic
de cocaïne qui importait de la drogue
d’Espagne avec la complicité de quelques
membres du personnel navigant.
Cependant, il y a quelques mois, le
marché espagnol a été délaissé au
profit de celui de la capitale malienne
où la cocaïne serait, selon certaines
indiscrétions, de meilleure qualité et à
moindre prix. A en croire nos interlocuteurs,
la livraison de cette drogue dure
se faisait dans un hôtel du centre-ville
de Bamako, fréquenté par le personnel
navigant d’Air Algérie.
Une fois acheminée à Alger, la cocaïne
est rapidement commercialisée dans
les quartiers huppés de la capitale et
de l’Oranie ; les clients se comptent
surtout parmi des enfants de personnalités
connues. La chambre d’accusation
sur les propos d’un voisin, sans aucune
preuve patente. «C’est scandaleux
qu’on condamne un homme à 5 ans
de prison ferme, sur la base de propos
tenus par une personne, sans aucun
élément de preuve tangible.» De ce
fait, cette mobilisation citoyenne met à
l’index tout le système judiciaire qui se
pratique en Algérie.
DÉRIVE JUDICIAIRE
Dans son communiqué, le collectif assure
que cette affaire n’est pas une simple
dérive judiciaire, «mais celle d’un
système qui criminalise toute contestation
sociale et oblige les Algériens,
aspirant à la justice et à la liberté, à
vivre comme dans des clandestins dans
leur pays».
Plus loin, il dira : «Le pouvoir voudrait
faire croire que l’Islam interdit la pratique
des autres cultes, et que la religion
serait menacée par les non-musulmans
ou les non-pratiquants, au lieu de reconnaître
que la menace réside dans
cette véritable inquisition, dangereuse
aussi bien pour les non-musulmans
que pour l’Islam et les musulmans.» Le
collectif soutient que par cette affaire,
le pouvoir ne fait que donner des gages
à l’islamisme et tire à lui la couverture
a confirmé les décisions du juge, en
dépit du fait qu’elles aient suscité les
interrogations des uns et des autres. En
effet, certains noms, cités comme étant
de gros consommateurs, auraient «disparu»
au niveau de l’instruction, alors
que d’autres «ont été non seulement
inculpés mais également placés en détention
provisoire». Quelques familles
auraient même subi des «pressions»
afin que leurs enfants reviennent sur les
propos tenus devant la police judiciaire
«en contrepartie d’une éventuelle mise
en liberté». N’ayant pas accepté que
des «personnes soient mises à l’écart
des inculpations», certaines d’entre
elles menacent «d’interpeller l’opinion
publique en divulguant les non-dits de
cette affaire». C’est dire que le juge a
à traiter une lourde affaire ayant des
ramifications non seulement en Algérie,
avec tout le poids des interférences,
mais également à l’étranger où des
commissions rogatoires ne sont pas à
écarter. Le magistrat est donc appelé à
élucider le mystère de ce «trafic» qui,
au-delà du gain colossal qu’il génère,
détruit à petit feu un large pan de la
jeunesse. Salima Tlemçani
DES MANIFESTATIONS À ALGER ET ORAN PRÉVUES LES 16 ET 17 NOVEMBRE
La société civile se mobilise pour Siaghi Abdelkrim
● Siaghi Abdelkrim, 29 ans, s’est converti à la religion chrétienne en 2006
● Dénoncé par son voisin pour prosélytisme, il a été jugé et condamné à 5 ans de prison ferme.
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religieuse. A coups d’ordonnances, dira-t-il,
le pouvoir de Bouteflika institue
une sorte de police de la pensée. Cette
mobilisation citoyenne compte ainsi
mettre la pression sur les autorités afin
d’obtenir la relaxe pour Siaghi Abdelkrim
et garantir son droit à la liberté de
conscience, de religion et de conviction.
Elle appelle pour cela la société
civile à participer aux deux actions de
protestation qui auront lieu respectivement
mercredi et jeudi prochains, à
Alger et à Oran. Akram El Kébir
DÉCÈS
Abdelkrim DAïDI, ancien consul
d’Algérie est décédé d’une longue
maladie. Il sera inhumé ce mardi au
cimetière des Chouhada, à Blida.
CONDOLÉANCES
Maâmar Djegaguen, très attristé par la
disparition de
KRIMOU DAÏDI
présente à la famille du défunt ses plus
tristes condoléances et l’assure de sa
sympathie dans son deuil.
«A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons.»

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L
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 7
ÉCONOMIE
PREMIER SOMMET DES CHEFS D’ÉTAT
DES PAYS EXPORTATEURS DE GAZ
La question des prix
du gaz au menu
e premier sommet des
chefs d’Etat du Forum
des pays exportateurs de
gaz qui contrôlent 70% des
réserves mondiales de gaz
naturel s’ouvrira aujourd’hui
à Doha, la capitale du Qatar.
Ce sommet a été précédé
d’une réunion des ministres
de l’Energie et du Pétrole des
pays membres.
Selon une déclaration du ministre
de l’Energie et des Mines,
Youcef Yousfi, rapportée
par l’APS à partir de Doha,
on sait que «le Conseil ministériel
du Forum des pays
exportateurs de gaz (FPEG)
a adopté dimanche une proposition
algérienne concernant
la création d’un institut
de recherches en gaz naturel,
dont le siège sera basé à Alger.
L’Algérie présentera au
forum un «projet complet», a
déclaré M. Yousfi à la presse.
Cet institut aura pour objectif
de «fournir aux pays membres
des données sur l’industrie
gazière et les moyens d’en
tirer les meilleurs avantages»,
a précisé le ministre ajoutant
que «des experts issus des
pays membres travailleront
dans cette structure». Selon
le ministre, les travaux de la
réunion porteront notamment
sur «l’examen de la situation
des marchés gaziers et la promotion
du gaz naturel comme
énergie propre».
Selon la même source, le
ministre a estimé que ce
forum se veut «un espace
de consultation et d’échange
d’informations et d’expériences
entre les pays membres»,
ajoutant que «les pays du
forum détenaient les deux
tiers des réserves mondiales
de gaz naturel, en assuraient
40% de la production et
60% des exportations». Du
La 7 e réunion ministérielle des pays exportateurs
de gaz à Moscou le 23 décembre 2008
côté des organisateurs, on
a annoncé la participation
de sept chefs d’Etat à ce
premier sommet. Le président
Bouteflika est arrivé à
Doha hier, selon l’APS. Le
président iranien, Mahmoud
Ahmadinejad, aurait assisté à
la réunion interministérielle
de dimanche, une réunion
qui a retenu la demande d’adhésion
du sultanat d’Oman.
La date de ce premier sommet
avait été annoncée le
14 octobre dernier dans un
communiqué diffusé par le
secrétariat général à Doha.
Le secrétaire général, Leonid
Bokhanovski, avait annoncé
que le premier sommet serait
consacré «à la présentation
de la stratégie de développement
à long terme du marché
gazier mondial».
Le Forum dont la première
réunion s’était tenue à Téhéran
en 2001, a poursuivi le
PHOTO : D.R.
cycle des rencontres organisées
dans les capitales des
principaux pays exportateurs
de gaz jusqu’en 2008, année
où les pays membres du Forum
ont décidé de créer une
organisation appelée FPEG,
perçue par les pays consommateurs
comme une «OPEP
du gaz». L’Algérie avait accueilli
deux fois la réunion
ministérielle en février 2002
à Alger et en avril 2010 à
Oran. C’est en 2008 à Moscou
que les pays membres du
Forum, au nombre de onze,
ont décidé de se doter d’une
organisation souple avec un
secrétariat général basé à
Doha, la capitale du Qatar.
Le forum regroupait alors 11
pays membres (Algérie, Bolivie,
Egypte, Guinée équatoriale,
Iran, Libye, Nigeria,
Qatar, Russie, Trinité et Tobago,
Venezuela) et trois pays
observateurs (Kazakhstan,
Norvège et Pays-Bas). Depuis
hier, ils ont été rejoints
par Oman qui est devenu
le douzième pays membre.
Selon un communiqué rendu
public dimanche, la réunion
ministérielle a étudié «les défis
auxquels fait face l’industrie
du gaz naturel ainsi que
la coopération entre les pays
membres du FPEG, dans le
but d’établir un marché du
gaz stable et transparent».
Les pays exportateurs de gaz
ont été confrontés à la baisse
de la demande mondiale de
gaz après la crise économique
de 2008-2009 et à une baisse
des prix sur le marché spot
américain après le développement
de la production des
gisements de gaz non conventionnels
aux Etats-Unis. Les
pays exportateurs de gaz font
l’objet de pressions de la
part des pays consommateurs
pour faire baisser les prix du
gaz qui sont indexés sur le
pétrole en leur demandant de
les aligner sur les bas prix du
marché spot. Pour l’instant,
aucun pays exportateur n’a
abandonné le principe de
l’indexation du prix du gaz
sur celui du pétrole surtout
lorsqu’on sait que la baisse
des prix pourrait entraîner
un recul des investissements
dans l’industrie
du gaz et donner lieu par
la suite à une baisse de
l’offre. Officiellement le
sommet est organisé pour
«coordonner les efforts des
pays producteurs pour promouvoir
l’industrie gazière
mondiale», «échanger les
expertises» et «assurer la
sécurité des approvisionnements».
Lies Sahar
POINT DE VUE
L’âge d’or du gaz
naturel Par Leonid Bokhanovsky (*)
L
’ère du gaz naturel est à
nos portes. Nombreux
sont les experts mon-
diaux de l’énergie qui reconnaissent
sa valeur, non seulement
pour ses caractéristiques
en tant que source d’électricité
fiable, sûre et rentable pour
la génération de cette énergie
et la production industrielle,
mais aussi pour les avantages
environnementaux établis
que le gaz naturel peut offrir.
Plusieurs grands exportateurs
mondiaux de gaz se réuniront
aujourd’hui à Doha, au Qatar,
dans le cadre du premier
sommet sur le gaz. Cet événement,
organisé par le Forum
des pays exportateurs de gaz
(GECF), est destiné à élargir
la conscience sur le rôle de
plus en plus important du
gaz naturel parmi les sources
d’énergie mondiales.
Depuis 2001, les pays membres
du GECF – dont l’Algérie – se
sont engagés formellement et
informellement à promouvoir
la stabilité et la sécurité de
l’approvisionnement dans les
marchés du gaz naturel et ont
encouragé un grand dialogue
entre les pays producteurs
et les pays consommateurs
de gaz. Les pays membres
du GECF gèrent ensemble
environ 70% des ressources
mondiales de gaz naturel et, à
cet égard, la coopération entre
les membres permet de créer
une plus grande fiabilité sur le
marché et un développement
plus efficace des ressources.
La promotion des contrats à
long terme indexés sur le prix
du pétrole constitue l’un des
moyens les plus importants
utilisés par notre organisation
pour atteindre une plus grande
stabilité et sécurité dans l’approvisionnement.
Ces contrats
fournissent une sécurité mutuelle
tout au long de la chaîne
de valeur du gaz, protégeant
les consommateurs contre les
grandes fluctuations des prix
«spot» et protégeant aussi les
investissements des producteurs
et fournisseurs en amont.
Dans ce cadre, le prix est lié au
panier des produits pétroliers
qui permet de distribuer les
risques équitablement et aide
à faire disparaître les fluctuations
des prix observées sur
les marchés «spot». Les fluctuations
récentes dans les prix
du gaz n’ont fait que renforcer
le besoin de l’utilisation de
ce type de contrats. D’aucuns
sont favorables aux marchés
«spot» et à un mécanisme de
PHOTO : DR
détermination des prix similaire
à celui utilisé pour fixer
le prix du pétrole, mais il est
important de se souvenir que,
malgré les liens importants
existant entre les prix des
matières premières, le marché
du gaz diffère beaucoup du
marché du pétrole. Ceci est
largement dû aux caractéristiques
physiques du gaz qui est
plus difficile à transporter et
à stocker. En outre, le marché
du gaz naturel est plus petit et
moins liquide que le marché
du pétrole, où des volumes
de gaz sont typiquement vendus
à l’avance à travers des
précontrats à long terme. Une
des priorités des membres du
GECF est de souligner que
l’organisation est ouverte aux
investissements croisés et à la
collaboration technologique,
y compris l’accès non discriminatoire
des producteurs aux
installations de l’aval du côté
du consommateur (telles que
les stations de distribution de
gaz et les centrales électriques
thermiques.) Enfin, il est important
de souligner que le
GECF n’a aucun rôle dans la
définition des quotas de production,
et qu’il n’influence
pas la détermination des prix.
Nos pays membres croient
simplement qu’il est important
que les consommateurs
reçoivent le gaz dont ils ont
besoin dans toutes les conditions
climatiques, tout en protégeant
les investissements de
plusieurs milliards de dollars
engagés par des sociétés gazières,
nationales et indépendantes,
dans les domaines de
l’exploration, de la production
et du transport. Tout au long
de ce nouvel âge d’or du
gaz naturel, les membres du
GECF continueront de jouer
leur rôle pour encourager un
dialogue constructif entre les
producteurs et les clients afin
d’assurer que le gaz naturel,
souvent appelé «le combustible
bleu», soit disponible à
tout moment et partout. L. B.
(*)Leonid Bokhanovsky est
le secrétaire général du Forum
des pays exportateurs de gaz

El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 8
ÉCONOMIE
RUMEURS SUR UN CHANGEMENT À LA TÊTE DE SONATRACH
Yousfi -Cherouati, les noces rebelles
L
a rumeur a commencé à grossir
depuis mercredi dernier ; Nor-
dine Cherouati, fraîchement
installé à la tête de Sonatrach, serait
sur le point d’être remercié.
Depuis la semaine dernière, ces rumeurs
revenaient comme une prière,
assaisonnées de noms invoquant
d’éventuels successeurs à l’actuel
PDG de la compagnie publique des
hydrocarbures. Nordine Cherouati
était, hier, toujours en poste. Il a tenu
à apporter des réponses à certaines
de nos questions, traitant d’un climat
social peu confortable sur lequel sont
assises les populations actives des
régions de Sonatrach au Sud.
Cependant, sollicité afin de répondre
à cette interrogation : «Nous voudrions
également vous faire réagir
à propos d’un autre sujet ; quelle est
la réaction de l’actuel PDG de Sonatrach
(c’est-à-dire vous-même) face
aux rumeurs persistantes de votre
retrait de la gestion de l’entreprise
et qu’en est-il réellement de l’état
de vos relations avec le ministre
de l’Energie et des Mines, Youcef
Yousfi ?» Le PDG de la première
entreprise africaine a tenu à répondre
par ces quelques mots, rapportés par
son attaché de presse, M. Khelfi :
Youcef Yousfi
es travailleurs de Sonatrach se préparent
L à créer un syndicat autonome. Si le projet
aboutit, ce serait une première pour le secteur
économique et pourrait même enfoncer l’Union
générale des travailleurs, dont la représentativité
a, plusieurs fois, été remise en cause. L’initiative
est née d’abord au sein des pétroliers du
site de production de Hassi R’mel qui, lassés de
voir leurs revendications insatisfaites, veulent
élire «une nouvelle structure syndicale, légitime
et représentative».
Le collectif des travailleurs de Hassi R’mel a
d’ailleurs tenu aujourd’hui un sit-in devant le
siège de la direction régionale de l’entreprise
afin de relancer leur plateforme de revendications.
Il est vrai aussi que les pétroliers du
Sud manifestent depuis plusieurs semaines
leur mécontentement face, disent-ils, au retard
pris par la direction de la compagnie nationale
des hydrocarbures dans la satisfaction de leurs
revendications. Mais le plus gros des griefs du
collectif des travailleurs est adressé à la section
syndicale UGTA de Hassi R’mel et plus généralement
au syndicat d’entreprise Sonatrach.
Les travailleurs du site envisagent même la dissolution
de la section.
Ainsi dans une correspondance adressée dimanche
au secrétaire général de la section
syndicale Hassi R’mel, les travailleurs demandent
la tenue dans les plus brefs délais d’une
assemblée générale extraordinaire «afin de
décider de l’avenir de leurs revendications». Le
«Nordine Cherouati ne répond pas
aux rumeurs.» Cela n’empêche pas
la persistance des «vrombissements»
dans les coulisses du groupe, annonçant
des noces rebelles auxquelles
s’adonnaient les deux hommes du
secteur, Youcef Yousfi et Nordine
Cherouati, respectivement ministre
de l’Energie et des Mines et PDG
de Sonatrach. «Les deux hommes
divergent sur des aspects subjectifs,
relevant de leurs deux personnalités
respectives, mais aussi sur des ques-
collectif des travailleurs estime aussi que «les
membres de la section syndicale, nouvellement
élus, sont en désaccord total entre eux-mêmes,
et ce, depuis leur installation». Et que «cette
situation menace les intérêts des travailleurs
et a donné une opportunité à la direction de
l’entreprise pour geler la prise en charge de
la plateforme de nos revendications». Une
affirmation que la direction de Sonatrach a
démentie, affirmant que les revendications des
travailleurs sont prises en charge. Le PDG de la
compagnie pétrolière nous a d’ailleurs indiqué,
hier, que les accords signés le 3 juin dernier entre
la direction générale et le syndicat national
ont porté sur l’augmentation substantielle, avec
effet rétroactif, des indemnités servies par l’entreprise,
telles que l’ITP, l’IZCV et l’Indemnité
de nuisance et l’indexation sur le salaire de base
en vigueur des indemnités concernant les
heures supplémentaires, allocation de fin de
carrière ainsi que son déplafonnement. Il s’agit
également de la généralisation du système de
travail (4x4), de l’augmentation du montant de
l’indemnité de nourriture ainsi que celle relative
au salaire unique (IPSU) et, enfin, la prise
en compte du congé de maternité dans le calcul
de la prime d’intéressement.
Le même responsable a également annoncé que
le problème de la régularisation des agents «faisant
fonction» et celui des titulaires de DEUA et
TS, notamment, a été réglé en octobre dernier.
Et d’ajouter que des réunions tenues les 9 et 10
Nordine Cherouati
tions en relation avec le modèle de
gestion de l’entreprise et de la vision
de chacune des deux personnes»,
nous témoigne un cadre de la compagnie,
très au fait des secrets de la
«boîte».
Contrairement à Youcef Yousfi,
considéré comme étant une personne
«discrète, extrêmement prudente,
qui aime consulter et être consulté»,
Nordine Cherouati est réputé, lui,
«d’être très indépendant, voire une
personne qui précipite beaucoup
la prise de décision». A l’étude des
caractères des deux hommes, il apparaît,
en conclusion, une différence
criante entre deux ensembles, dont
l’un est constitué d’éléments subjectifs
qui n’appartiennent pas à l’autre.
La «différence de potentiel» entre
les deux personnes provoque donc
naturellement la tension qui les
sépare actuellement. Mais dans les
faits, il est reproché à l’actuel patron
de la première entreprise africaine
d’avoir «pondu» un organigramme
«qui n’est aucunement adapté à la
situation actuelle», affirme un autre
cadre qui a voulu s’exprimer sous le
couvert de l’anonymat pour des rai-
sons évidemment professionnelles.
Selon notre interlocuteur, le PDG
de Sonatrach est critiqué également
sur le fait d’avoir «mis en place des
structures qui ne peuvent pas faire
face à la concurrence étrangère».
Mais il est à son désavantage d’avoir
hérité d’une situation catastrophique
dans laquelle s’était embourbée
Sonatrach des années durant. Désinvestissement,
grogne dans les
plateformes de production, démotivation
chez les cadres, scandales de
corruption, etc. Cet amalgame, dont
la dose de toxicité est maximale,
novembre ont permis de se pencher sur le traitement
de la situation des personnels n’ayant
pas connu d’évolution de carrière durant cinq
années et plus, ainsi que sur l’unification des
taux de revalorisation de certaines fonctions
de soutien/support fixés, initialement, à 08%,
10%, 13% et 15%, à un seul taux, à savoir celui
de 18%.
DES MESURES POUR APAISER
LE FRONT SOCIAL
Ces mesures concernent, selon la même source,
tout le personnel travaillant dans les bases et
chantiers pétroliers, le personnel travaillant en
usine et assujetti à la relève, le personnel de
soutien et certaines autres catégories d’agents.
Il va sans dire que la direction de l’entreprise
se montre complaisante et veut tout faire pour
apaiser un climat social qui continue à se détériorer.
On nous affirme d’ailleurs que Sonatrach
reste «attentive aux préoccupations des
collectifs de travailleurs et procède, au fur et à
mesure, aux ajustements nécessaires pour corriger
certaines distorsions dans la gestion des
ressources humaines et accessoirement celles
apparues lors de la mise en œuvre du nouveau
système de rémunération». Toutes ces mesures
ne semblent pourtant pas calmer les travailleurs
qui déversent aujourd’hui leur rage sur leurs
représentants syndicaux.
Les représentants du collectif des travailleurs
à Hassi R’mel veulent retirer leur confiance
était confié à l’actuel dirigeant qui
devait, à son arrivée, redresser le
navire et relooker son image à l’international.
Cependant, les firmes ne
se bousculent plus au portillon, une
situation bien visible au lancement
de chacune des dernières séries d’appels
d’offres. «Ce n’est pas la faute
à Cherouati, mais c’est l’actuelle loi
sur les hydrocarbures qui fait fuir les
investisseurs étrangers par son caractère
très restrictif», nous explique
un spécialiste du secteur. Autrement
dit, les découvertes ne peuvent plus
répondre à une fiscalité beaucoup
trop élevée par rapport au volume
des découvertes. En définitive, la
situation au niveau de Sonatrach ne
s’est pas encore redressée depuis les
derniers scandales de corruption qui
ont décapité son ancienne direction.
La guerre froide que se livrent les
deux hommes du secteur a compliqué
davantage la donne. Selon le scénario
le plus en vue, «le divorce des deux
hommes devrait se confirmer tôt ou
tard», par «manque de compatibilité
de caractères et de visions». Mais
s’il y a décision de ce genre, celle-ci
devrait être acquiescée inévitablement
par certaines hautes sphères du
régime. Ali Titouche
LES TRAVAILLEURS REMETTENT EN CAUSE LA REPRÉSENTATIVITÉ DE L’UGTA
Vers la création d’un syndicat autonome à Sonatrach
● Les travailleurs de Sonatrach se préparent à créer un syndicat autonome ● Si le projet aboutit, ce serait une première pour le secteur
économique et pourrait même enfoncer l’Union générale des travailleurs, dont la représentativité a, plusieurs fois, été remise en cause.
PHOTOS : D. R.
au syndicat UGTA qu’ils assimilent à un organe
qui ne fait qu’«obéir aux orientations
gouvernementales, faisant obstacle à toutes les
initiatives de la masse ouvrière». Et c’est sur
cet argument qu’ils s’appuient pour réactiver
le projet de création d’un syndicat autonome. Il
faut rappeler dans ce sens que la création d’un
syndicat obéit à la loi 90-14 du 2 juin 1990 relative
aux modalités d’exercice du droit syndical.
Si une telle initiative aboutit, cela constituerait
un précédent dans le secteur économique,
d’autant que les syndicats autonomes n’existent
actuellement que dans la Fonction publique.
Une telle possibilité risque de mettre à mal la
centrale syndicale UGTA laquelle doit déjà se
débattre avec des problèmes de représentativité
dans la Fonction publique. Le «syndicat
officiel» fonde d’ailleurs son assise sur les
travailleurs du secteur économique. Et Sonatrach
est de loin l’entreprise publique la plus
importante du pays.
Il ne sera donc pas aisé pour les initiateurs de
voir les autorités en place faciliter la concrétisation
de leur projet. D’ailleurs, les travailleurs
de Sonatrach avaient tenté de créer un syndicat
autonome au début des années 1990. Tentative
avortée puisqu’ils n’ont pas pu obtenir d’agrément.
Ce passif ne semble pourtant pas décourager
le collectif des travailleurs de Hassi R’mel
qui entend aller jusqu’au bout de ses revendications
«en démontrant sa représentativité par le
nombre de ses effectifs». Melissa Roumadi

A
LYON
De notre correspondant
zzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane
à Villeurbanne, ancien président du Conseil
régional du culte musulman Rhône-Alpes, et
Vincent Feroldi, délégué épiscopal du diocèse de Lyon,
chargé des relations avec les musulmans, annoncent un
week-end de réflexion, les samedi et dimanche 26 et 27
novembre, au domaine Saint-Joseph, à Sainte-Foy-lès-
Lyon, dans le Rhône.
«Entre le débat sur la laïcité et les célébrations du 25 e
anniversaire de la Rencontre d’Assise qui vient d’avoir
lieu, les communautés chrétienne et musulmane de
France sont invitées au quotidien à vivre ensemble et
à faire face aux défis de notre époque que sont la mondialisation,
les flux migratoires, le statut de la famille,
la préservation de l’environnement, l’indifférence
religieuse, etc.», estiment les initiateurs. Un challenge
difficile, contraignant et que chacun vit avec sa culture,
sa sensibilité, sa religion : «Tout cela n’est pas facile,
d’autant que la diversité des cultures, l’indifférence
religieuse, la peur de l’autre et le repli identitaire peuvent
être de sérieux obstacles à une vie commune et
paisible». Lors de cet espace de liberté, d’échanges
et de réflexions, les chrétiens (catholiques et protestants)
et les musulmans se confronteront à la réalité
de la société française, à travers quatre thématiques :
perspectives du dialogue islamo-chrétien en France ;
les aumôneries en hôpital, en prison et dans l’armée:
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 9
FRANCE-ACTU
FORUM ISLAMO-CHRÉTIEN
«Débattre et construire ensemble»
enjeux, questions et partenariat ; le mariage civil,
religieux et mixte : un défi pour notre temps ; laïcité,
religion et politique.
«Un programme lourd et complexe» pour un cardinal,
des imams, des pasteurs, des prêtres, des professeurs
d’université, des aumôniers d’hôpital ou de prison,
des responsables des relations avec les musulmans ou
Imam, cardinal et pasteur, à chacun sa religion
avec les chrétiens, des théologiens, des enseignants …
Ce forum concerne des «hommes et des femmes
convaincus de l’importance de la rencontre» et de
«l’entre-connaître» pour aller de l’avant, et «de tracer
des pistes de travail et de formuler des recommandations
pour répondre aux attentes fortes de nos contemporains».
Walid Mebarek
Une éducation algéroise, une fresque de 1950 à 1964
● C’est un véritable roman d’Alger comme il y en a peu, que propose Mustafa Haciane
● Ce livre se décline sur le rythme d’un feuilleton dont chaque épisode incite à vouloir connaître la suite.
’est le livre le plus revigorant qu’il
C nous ait été donné de lire sur l’Algérie
des années 1950 pendant le tumulte
de la guerre. Mustafa Haciane, qui a le
privilège de l’âge, puisqu’il est né en
1935, offre à ses lecteurs une fresque
remarquable sur Alger de 1950 à 1964.
Le tableau qu’il dépeint ne laisse rien à
la nostalgie, au contraire, il est dans le
réalisme le plus absolu.
Une éducation algéroise, paru aux
éditions Encre d’Orient, mérite les
556 pages de récit finement débité en
tranches de temps. «Il m’a fallu six
ans, entre l’idée de ce roman et sa réalisation»,
nous a indiqué l’auteur. «La
trame que j’ai imaginée, c’est Alger des
années 1950, pour dire comment étaient
les rapports des communautés à ce
moment-là et comment progressivement
elles se dissocient par les événements
qui s’installent. C’est un peu le constat
d’une situation qui a prévalu avant la
guerre de libération, pendant et après.»
Le plus de Mustafa Haciane, ce sont des
cahiers qui l’ont accompagné toute sa
vie : «Je tenais des notes dans un journal,
même le climat, le soleil, des détails
infimes que je consignais sur un cahier
d’écolier. C’est grâce à ces éléments-là
que j’ai pu retrouver des ambiances, des
situations que j’avais notées et cela m’a
rafraîchi la mémoire.»
Au commencement du roman, c’est une
ville en paix qui accueille le lecteur :
«A cette époque, il régnait à Alger une
atmosphère d’insouciance et de torpeur
égale à celle de l’heure de la sieste. Peu
de riches et peu de pauvres. Dans cette
dernière catégorie de la population,
il existait une véritable solidarité. On
partageait le pain quotidien. On célébrait
ensemble les fêtes religieuses, sans
aucun a priori, dans les éclats de rire
et les mêmes blagues mille fois répétées.»
Rien d’idyllique cependant. S’il
apparaît d’abord comme le roman d’un
mélange, celui-ci se révèle impossible.
Le mélange est beau, mais dès que la
guerre éclate, il n’est plus possible.
C’est un simple constat, dit l’auteur :
«Cette période des années 1950 est une
période où on peut souffler juste après
la fin de la Seconde Guerre mondiale».
Personne ne sait encore que le mouvement
nationaliste va réussir à soulever
la poussière pour tendre le drapeau
de la liberté.» Après 1954, le fond de
vie paisible va peu à peu changer. Avec
moult détails, Mustapha Haciane, restant
dans la trame de ses personnages
d’une grande ville mélangée, plonge
son lecteur dans cette nouvelle réalité.
«L’engagement n’est pas naturel», explique-t-il,
et il y a ainsi «une Algérie qui
continue en parallèle de la révolution».
Le mépris que cette lutte engendre est
patent : «En 1954, mon héros est encore
étudiant et en 1956 il intègre une librairie
où il est jalousé par un rouquin, on
sent là le mépris vis-à-vis d’un Algérien
qui peut être mieux qu’un pied-noir
et cela n’était pas admis, il le jalouse,
car il occupe un poste qu’il aurait aimé
avoir, lui. D’ailleurs, il ne lui parle jamais.
C’est-à-dire que les personnages
et leurs sentiments, à ce moment- là,
s’avèrent réels, se révèlent, peut-être
étaient-ils en attente, je ne sais pas, mais
dès lors qu’il y a confrontation, chacun
LE WEB «DÉBATHALAL.FR» CONDAMNÉ
En janvier 2011, le site Web «DébatHalal.fr» avait publié une analyse qui aurait
été réalisée par le laboratoire Eurofins indiquant que des traces infinitésimales
d’ADN de porc auraient été trouvées dans un échantillon de knackis volaille
Herta certifié halal par SFCVH/Mosquée de Paris. La SFCVH a alors intenté une
action en justice contre Baker Aldilaimi, gestionnaire du site «DébatHalal.fr»
pour «dénigrement» visant à mettre en doute sa certification halal.
Le Tribunal de grande instance de Nantes a rendu son jugement en date du
7 novembre 2011 dans lequel il est stipulé que le juge des référés, enjoint
à M. Aldaimi de «cesser toute publication mettant en cause la qualité des
contrôles de conformité à la norme ‘‘halal’’ pratiqués par la société SFCVH
(…) assortie à cette interdiction d’une astreinte de 1000 euros par infraction
constatée (…) et condamne M. Aldaimi aux dépens et à payer à la société SFCVH
la somme de 1000 euros en application de l’article 700 du Code de procédure
civile».
choisit son camp. Jusqu’au départ des
pieds-noirs, la folie de la joie d’être enfin
libre, l’euphorie d’une nouvelle ère».
Avec certainement aussi de nouvelles
complications que seuls les gens lucides
pouvaient déjà imaginer.
Le retour en arrière était en tout cas
exclu, de même que la continuation
de la vie avec les populations diverses
qui constituaient l’Algérie : «Il y a eu
tellement de crimes, d’attentats dans les
premières années, la déchirure était trop
forte, mais si on avait pu dépasser ces
premières années, je ne sais pas, je suppose
que tout aurait été de nouveau possible.
Lorsque les blessures saignaient,
c’était difficile de s’accepter. Il aurait
fallu un peu de partage des colons et de
reconnaissance, de la fraternité. Lorsque
de Gaulle en parle, ils le refusent.
Parce que le statut de l’Algérien n’était
pas un statut égalitaire avec celui des
Européens, c’est ça le drame.» Mustafa
Haciane est lucide et son exceptionnel
roman, légué à la postérité, en est un
signe. Il ne manque plus qu’un cinéaste
ou qu’un réalisateur de télévision s’en
empare. Souvent, on dit qu’on manque
de scénarios. En voici un dont la force
des détails de description des personnages
et des lieux est telle qu’il suffit
de s’y pencher pour en tirer un scénario
de feuilleton digne de ce nom. Avis aux
amateurs ! W. M.
* Une éducation algéroise, Mustafa
Haciane, éditions Encre d’Orient, Paris
2011.
PHOTO : D. R.
Charlot hebdo
pour répondre
à Charlie Hebdo
umour contre humour !
H Après le numéro spécial
du journal satirique Charlie
Hebdo, rebaptisé Charia Hebdo,
le mercredi 3 novembre, un
groupe de personnes sous la signature
de Foulexpress, en collaboration
avec les éditions du
BDouin ont publié sur Internet
un quatre pages intitulé Charlot
hebdo. Ils répondent au contenu
de Charia Hebdo, qui, avec notamment
ses représentations du
prophète Mohamed, et ses dessins
vus comme islamophobes,
avait alimenté la chronique médiatique.
A la suite de l’annonce
de la parution de ce numéro,
des cocktails Molotov avaient
détruit les locaux du journal,
sans que l’on sache encore qui
sont les auteurs de cet attentat.
Si le journal «n’a pas fait rire
les musulmans», Charlot hebdo
veut reprendre la main, le temps
d’un numéro pour s’amuser et
rire de Charlie Hebdo, «sous
une forme humoristique face
à la provoc’». Dans un texte,
on y lit : «J’accuse… J’accuse
l’Islam et les musulmans d’être
responsables de la dette publique.
J’accuse l’Islam et les
musulmans d’être les complices
du réchauffement climatique.
J’accuse l’Islam et les musulmans
de prendre les places
de parkings des handicapés.
J’accuse l’Islam et les musulmans
de manger en douce mes
Kinder Pingouin. Zola ! Sors de
ce coooorps !» Le responsable
de ce Charlot hebdo signe le
«jugement fictif» de Charlie
Hebdo, par «le tribunal des flagrants
dénis» avec ce contenu :
«Attendu que cette publication
est en détresse économique, au
point d’avoir recours à l’humour
le plus vulgaire et le plus
salace pour attirer et racoler, à
défaut de pouvoir faire preuve
de liberté d’esprit ou de créativité,
attendu que Charlie Hebdo
s’applique périodiquement à
salir l’Islam et les musulmans,
se cachant derrière la liberté
d’expression pour s’arroger
celle d’insulter, portant ainsi
atteinte à la dignité d’êtres humains,
sans autre résultat que
d’instiller la haine (et accessoirement
de vendre des journaux),
(…) le tribunal des flagrants
dénis condamne donc Charlie
Hebdo à... Rien.
Vraiment rien, car ce serait
faire trop d’honneur à des gens
qui s’en dispensent que de faire
d’eux, ici, les victimes qu’ils ne
sont pas. Que les médias continuent
à s’indigner, unis comme
un troupeau, d’une prétendue
censure qui n’existe pas».
On peut trouver le lien de ce
journal en allant sur le site saphirsnews.com.
W. M.

El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 11
L’INTERNATIONALE
TÉHÉRAN ARRÊTE DEUX KOWEÏTIENS POUR ESPIONNAGE
Le ton monte
entre l’Iran et le Koweït
L a
lune de miel entre Téhéran
et Koweït City aura été de
courte durée. En tout et
pour tout elle n’a résisté que 6 petits
mois. Hier, le ton est encore
monté entre les deux capitales
à cause d’une énième histoire
d’espionnage. A l’inverse de ce
qui s’est produit il y a un an, cette
fois c’est l’Iran qui a accusé de
koweïtiens de s’être livré à des
activités d’espionnage. Dimanche,
des responsables de la ville
d’Abadan (localité située dans
le sud-ouest iranien), cités par la
télévision iranienne en langue
arabe Al Alam, avaient annoncé
l’arrestation, deux jours plus tôt,
de deux Koweïtiens entrés illégalement
en Iran et en possession de
«matériel d’espionnage».
Le gouvernement koweïtien a
aussitôt «catégoriquement» démenti
que deux de ses ressortissants
arrêtés en Iran se soient livrés
à des activités d’espionnage.
Les deux hommes «travaillent
L
pour une chaîne de télévision privée
et tournaient un programme à
caractère social pour cette chaîne»,
a expliqué un communiqué
publié dans la nuit de dimanche
par l’agence officielle Kuna, précisant
qu’ils étaient entrés en Iran
avec un visa.
Face à l’évolution de la situation,
le ministère koweïtien des Affaires
étrangères a convoqué, hier,
l’ambassadeur d’Iran, Rohallah
Qahramani, et lui a demandé
«leur libération au plus vite».
Selon les médias koweïtiens, les
deux hommes sont Adel Al Yahya,
un avocat qui travaille comme
présentateur pour la chaîne
satellitaire Al Adalah, et Raed Al
Majed, un caméraman. La chaîne
appartient à l’homme d’affaires
Mahmoud Haider, un chiite
koweïtien considéré comme un
partisan de l’Iran.
Les relations entre l’Iran et le
Koweït s’étaient, rappelle-t-on,
tendues en mars dernier après no-
tamment la condamnation par un
tribunal koweïtien deux Iraniens
et un Koweïtien à la perpétuité
pour espionnage au profit de Téhéran.
A l’époque, le Koweït avait
rappelé son ambassadeur et l’Iran
avait pris une mesure identique.
Les deux ambassadeurs avaient
néanmoins repris leur poste en
mai, à la suite d’une visite au
Koweït du ministre iranien des
Affaires étrangères, Ali Akbar
Salehi. En outre, les relations entre
l’Iran et les monarchies arabes
du Golfe sont tendues depuis l’intervention
saoudienne à Bahreïn,
vivement condamnée par Téhéran,
pour soutenir la dynastie sunnite
et réprimer un mouvement de
contestation animé par les chiites,
majoritaires dans la population. Il
faut probablement s’attendre à ce
que les choses se corsent davantage
dans la mesure où Manama
a directement accusé, dimanche,
Téhéran de chercher à déstabiliser
la région. Ces accusations
font suite à l’arrestation de cinq
Bahreïnis auxquels il a été reproché
de préparer des attentats dans
le royaume et de «rouler» pour
Téhéran.
La crise qui se profile à l’horizon
entre l’Iran et le Koweït intervient,
faut-il le souligner, dans
un contexte régional particulièrement
explosif. En plus des graves
crises qui secouent la Syrie et le
Yémen et qui risquent à tout moment
d’embraser la région, l’Iran
se trouve, depuis la semaine dernière,
dans le viseur d’Israël,
des Etats-Unis et de l’Union
européenne. Ces pays accusent,
en effet, Téhéran d’être en train
fabriquer une bombe atomique.
Aussi, rien n’interdit de penser
que toute cette série d’«incidents
diplomatiques» n’est pas faite
pour servir de lit à une opération
militaire de grande envergure
afin de redéfinir les rapports de
force dans la région.
Zine Cherfaoui
DERRIN R. SMITH AU SUJET DE LA PROLIFÉRATION
DES ARMES LIBYENNES
«L’inventaire peut prendre des mois»
e convoi intercepté au Niger provenant
des tribus libyennes ne contient aucun
missile ou l’une de ses composantes», affirme
le docteur Derrin R. Smith, chargé du groupe
de travail consacré à la lutte contre la prolifération
des armes provenant de Libye. Lors
d’une conférence de presse animée hier à
l’ambassade des Etat- Unis à Alger, M. Smith
a souligné qu’il existait 20 000 missiles aériens
à courte portée (MATCP) sous le régime
d’El Gueddafi, mais à présent, il dit ignorer le
nombre de missiles qui pourraient être entre
les mains des terroristes dans la région. Le
conférencier reconnaît que l’inventaire n’est
pas facile : «Ce n’est pas une question de
jours ou de mois. Il faut faire l’inventaire de
ces armes pour les contrôler. Des missiles
sont toujours sous des décombres.» Ce qui,
d’après lui, compliquera l’inventaire de ces
armes. Et d’ajouter : «Le contrôle des armes
en Libye relève du rôle souverain du gouvernement
libyen», précisant que la communauté
internationale pourra tout de même aider les
Libyens. Ces missiles «ont peut-être quitté la
Libye pour être utilisés
contre l’aviation civile
et militaire», estime
Derrin R. Smith. Les
chiffres communiqués
jusque-là sur le nombre
d’unités ayant quitté
la Libye sont contradictoires
: «Certains
parlent de 3000 unités.
Le gouvernement
libyen déclare 5000.
Alors que d’autres font
état de 8000 unités.»
C’est la raison pour
laquelle le groupe de
travail sur la récupération
des armes provenant de Libye a été conçu
dans un cadre multilatéral. Ce groupe compte
surtout sur la coopération des pays voisins
de la Libye, notamment en ce qui concerne
l’échange d’informations sur les armes récupérées.
D’après Derrin R. Smith, la coordination
s’effectue également à partir de la Libye
PHOTO : H. LYÈS
et à travers toute la région,
à savoir les pays
du Maghreb et ceux
du Sahel, pour mettre
fin à cette menace.
Le conférencier insiste
sur le fait que
l’aide portera sur trois
volets ; en premier
lieu sur la lutte antiterroriste
; le développementéconomique
dans la région
ainsi que l’aide hu-
manitaire. L’aide au
développement des
économies de ces régions
se traduira par le contrôle de la circulation
des marchandises légales ou illégales.
Derrin R. Smith n’a pas manqué de souligner
que l’Algérie dispose d’un des systèmes de
protection aérienne les plus rigoureux dans le
monde, et ce, depuis 1994.
Djedjiga Rahmani
L ’Iran
ALORS QUE
BAHREIN ACCUSE
L’IRAN DE
TENTATIVE DE
DÉSTABILISATION
Téhéran
rejette tout
lien avec
le terrorisme
rejette les accusations «ridicules» et «sans
fondement» des autorités de Bahreïn selon les-
quelles il serait lié à un groupe de Bahreïnis pla-
nifiant des attentats dans ce pays, a rapporté hier l’AFP
citant les déclarations d’un haut responsable des Affaires
étrangères à la télévision d’Etat. «Ce genre d’allégations
sans fondement ne fait que répéter, à la façon bahreïnie,
un scénario ridicule fabriqué par les Etats-Unis», a estimé
Amir Abdolahian, vice-ministre iranien des Affaires
étrangères pour les affaires arabes et africaines, selon le
site internet de la télévision. «La poursuite d’une politique
d’iranophobie inefficace et l’accroissement de la
pression sécuritaire ne permettront pas de résoudre les
problèmes» de Bahreïn, dont le régime ferait «mieux de
travailler à rétablir la confiance pour combler l’abîme
qui s’est créé» avec la population, a-t-il ajouté.
Manama a affirmé dimanche qu’une cellule récemment
démantelée de cinq Bahreïnis projetant des attentats
dans le royaume appartenait à une «organisation terroriste»
liée à l’Iran. De son côté, le ministère bahreïni des
Affaires étrangères s’est déclaré hier «surpris» par les
déclarations de Amir Abdolahian «qui vont à l’encontre
des principes de diplomatie et de bon voisinage» et
constituent «une ingérence flagrante» dans les affaires
du royaume, dans un communiqué diffusé par l’agence
officielle BNA. Le ministère a souligné que «les organisations
terroristes liées à l’Iran sont sans aucun doute
impliquées dans la propagation du terrorisme et minent
la sécurité et la stabilité dans la région».
Les relations entre Téhéran et Manama sont sous tension
depuis la répression, en mars, par la dynastie sunnite
au pouvoir d’un mouvement de contestation populaire
animé par les chiites, majoritaires dans la population
à Bahreïn comme en Iran. Téhéran a condamné cette
répression et prédit la chute des dirigeants bahreïnis. Ces
derniers, soutenus par les autres monarchies arabes du
Golfe, ont accusé l’Iran d’ingérence pour avoir encouragé
les manifestations. La détérioration des relations
entre l’Iran et ses voisins arabes du Golfe a été alimentée
par plusieurs autres affaires d’espionnage ou de projets
d’attentats imputés depuis un an à Téhéran, qui a tout
démenti en bloc en accusant ses détracteurs «d’iranophobie».
En octobre, l’Arabie Saoudite a accusé l’Iran
d’être derrière des troubles dans le nord-est du royaume
à population chiite, et a dit vouloir «demander des comptes»
à Téhéran après la découverte d’un complot que les
Etats-Unis disent piloté par l’Iran pour assassiner l’ambassadeur
saoudien à Washington. En juillet, Bahreïn a
condamné un Bahreïni et deux diplomates iraniens (par
contumace) à dix ans de prison pour avoir animé un réseau
d’espionnage au profit de Téhéran, quelques mois
après une affaire similaire à Koweït. R. I.

TENTATIVE DE VIOL À
LA CITÉ UNIVERSITAIRE
D’OULED FAYET :
LES ÉTUDIANTES
DÉNONCENT
L’INSÉCURITÉ
Une étudiante a été
victime d’une tentative de
viol, samedi soir, à la cité
universitaire des jeunes
filles d’Ouled Fayet 2.
Selon le témoignage d’une
étudiante présente sur les
lieux lors de l’agression,
un homme ivre, étranger
à l’établissement, s’est
introduit par infraction
à l’intérieur de la cité,
et ce, sans éveiller
l’attention des agents de
sécurité. «L’étudiante a
été violemment agressée,
des séquelles de griffures
sont présentes sur son
visage», a-t-elle raconté.
Une fois entré à l’intérieur
de la cité, l’assaillant se
dirige vers le pavillon
G, s’introduit dans la
chambre de la victime
et ferme la porte à clé.
Affolée, la jeune fille crie
de toutes ses forces. A ce
moment-là, ses copines
préviennent les agents de
sécurité. Aussitôt l’alerte
donnée, l’agresseur a
été arrêté en flagrant
délit de tentative de viol.
Traumatisée, l’étudiante
n’a pas prononcé un mot,
et s’est enfermée dans sa
chambre durant toute la
journée. Choquées, ses
amies ont été transférées
vers l’infirmerie. Les
étudiantes dénoncent le
laxisme des agents de
sécurité.
OPÉRATION TIROIR À
OUED KORICHE : LA LISTE
DES BÉNÉFICIAIRES
CONTESTÉE
La liste des bénéficiaires
de l’opération «dite
tiroir», à Oued Koriche,
qui consiste à réaménager
les appartements en les
jumelant par paires pour
en aménager d’autres
plus spacieux, n’a, à ce
jour, pas été affichée au
niveau du siège de l’APC,
assurent des habitants
de la cité Pérez, dont une
quinzaine d’immeubles
sont concernés par ces
travaux. Le représentant
des habitants du quartier,
Kridech Mohammed dira :
«Nous avons établi une
liste de 193 bénéficiaires
que nous avons remise à
l’APC, cette dernière n’en
a, apparemment, pas
tenu compte. Une autre
liste a été établie par les
responsables locaux,
cette dernière n’a pas été
affichée pour le grand
public.»
HORAIRES
DES PRIERES
Fe djr 05h56
Dohr 12h32
Asser 15h19
Maghreb 17h42
Icha 19h03
P
lusieurs citoyens ont trouvé la
mort sur la route principale qui
traverse le chef-lieu de la com-
mune des Eucalyptus. Pratiquement,
aucune semaine ne passe sans que des
habitants ne soient fauchés par des
chauffards. Jeudi dernier, une vieille
femme a été violemment percutée, elle
est dans le coma et souffre de blessures
graves, croit-on savoir.
Un accident qui a failli tourner à
l’émeute, après que des jeunes de plusieurs
cités aient procédé à la fermeture
de la route, en posant des pierres et des
troncs d’arbres.
La circulation a été bloquée pendant
plus de trois heures, créant un
immense encombrement sur la voie
menant des Eucalyptus vers Larbaâ,
ainsi que vers le centre d’Alger.
Des centaines de bus de transport de
voyageurs, des poids lourds et autres
véhicules ont été bloqués sur place. Les
protestataires ne revendiquaient que la
réalisation de dos d’âne.
Une revendication qui date depuis des
lustres et que les autorités locales tardent
à concrétiser, indiquent les citoyens.
«Les responsables de la commune ont
toujours fermé les yeux sur ce problème,
ils disent que cela ne relève pas
de leurs prérogatives», raconte un résidant
d’une cité limitrophe. Et un autre
d’ajouter : «Je ne sais pas à quoi ils
peuvent servir. Ils n’arrivent même pas
à prendre des décisions pour assurer
notre sécurité.» «La route a été bloquée
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 12
ALGER INFO
La route de la mort
● Des accidents sont enregistrés quotidiennement sur le tronçon routier qui relie les Eucalyptus à Larbaâ.
Autorité, CNES
et administré
L
depuis des heures et aucun responsable
de l’APC n’est encore venu s’enquérir
de la situation», dénonce-t-il. Après
de longues discussions, les services de
sécurité ont pu convaincre les représentants
des habitants d’ouvrir la route à
la circulation, avec un engagement de
régler le problème dès dimanche.
Un rendez-vous a d’ailleurs été pris
le matin au niveau du siège de la mairie.
Les habitants, préoccupés par la
sécurité de leurs enfants, ont ordonné
aux jeunes protestataires de libérer la
voie, sans pour autant que la colère,
l’indignation et la peur ne quittent les
ors des cinq dernières années, la wilaya a réussi à éradiquer une centaine
de sites de logements précaires. C’est de bonne guerre dans la mesure où
cette action sociale a permis d’améliorer les conditions de vie de plus de
300 000 personnes en les relogeant dans des habitations décentes et de
récupérer plusieurs assiettes foncières destinées aux projets publics. Toujours
est-il que le tissu urbain souffre de la bonne gouvernance de la cité, à cause
de l’incurie des collectivités locales, adoubée du laisser-aller des administrés
dont le comportement incivique rend quasi ingérable leur cadre de vie. Ces
derniers peinent, sommes-nous tenus de constater, à se constituer en association
pour contribuer à la prise en charge des préoccupations de leurs quartiers
en déliquescence. N’est-ce pas que nombre d’immeubles AADL fraîchement
attribués commencent déjà à se dégrader ? Leurs propriétaires crient leur colère,
à cause des services (ascenseur, gardiennage, propreté des espaces verts,
éclairage, entretien…) qui font défaut. Le rapprochement ou la politique de
proximité administration locale-citoyen à laquelle le CNES appelle de tous
ses vœux doit être une culture. «Alger constitue un pôle de la souveraineté
nationale et requiert une attention particulière et un traitement spécifique
de la part des autorités locales (…)», selon Mohamed Seghir Babès. Les
walis délégués de la wilaya d’Alger, quant à eux, estiment «la nécessité de se
rapprocher des citoyens et de les impliquer dans les projets de développement
de leurs cités». Une réflexion sensée qui, malheureusement, n’arrive pas à se
traduire sur le terrain. Mais comment réussir, nom du Ciel, à tisser des liens
avec le citoyen lorsque des élus n’arrivent pas à sortir de leur tour d’ivoire ?
Ceux-là mêmes qui adhèrent à la vision de bonne gouvernance, tout en refusant
d’aller vers le citoyen. Rappelons-nous de l’initiative Coville qui, sitôt
lancée, il y a une dizaine d’années, dans certaines communes, sitôt balayée
pour laisser place à du vide. Les élus-poncifs ont fini, pour des convenances
personnelles ou des motifs d’incompétence, par jeter l’éponge. Ce qui était
vu comme un signe salutaire s’est révélé en fin de la poudre de perlimpinpin.
On agit par à-coup et sans prospective. Loin de verser dans le fatalisme, mais
il est fantaisiste de croire ou de voir Alger échapper à la «rurbanisation» s’il
n’y aura pas un véritable sursaut d’orgueil dans la gestion d’une ville classée,
cette année par une enquête menée par The Economist intelligence Unit au
rang de bonnet d’âne, soit l’une des six mégalopoles les plus inhospitalières
dans le monde. En somme, pendant que le cadre de vie dans la capitale et sa
périphérie se détériore – excepté les quartiers huppés et gérés par les coups de
fil – le fossé entre les autorités locales et la société civile demeure grand en
surface et en volume. Grand comme la géographie que nous occupons.
CENTRE DES EUCALYPTUS
L’irresponsabilité de certains automobilistes et l’état dégradé des routes sont les principales causes des accidents
résidants. Et pour cause, de véritables
drames se sont produits sur cette «route
de la mort». Il y a quelques semaines,
un enfant de 13 ans a perdu la vie sur
cette même voie, tué par un automobiliste
qui conduisait à vive allure.
«Ses parents sont inconsolables, il était
le fils aîné», raconte un citoyen. Avant
lui, c’était un homme d’un certain âge
qui est mort dans les mêmes circonstances.
Il y a près de trois semaines, un
homme qui roulait à bicyclette a fait les
frais de l’absence de dos d’âne. Durant
le Ramadhan, plusieurs autres accidents
ont été enregistrés, et la plupart
des victimes, croit-on savoir, sont des
personnes âgées ou des enfants. «Hélas,
les autorités locales ne daignent
procéder ni à l’installation de passerelles
ni de dos d’âne», s’inquiète un
père de famille, qui dit que ce problème
n’a que trop duré et que les citoyens ne
peuvent plus supporter cette situation.
«Nous n’allons plus accepter de voir
nos enfants renversés par des véhicules
et être handicapés à vie. Les responsables
locaux doivent comprendre que
nos vies sont plus chères qu’un dos
d’âne en goudron», tempête un jeune
habitant. Djamel G.
INSTANTANÉ
M. Tchoubane
BORDJ EL BAHRI
LES ORDURES ENVAHISSENT
LA CITÉ COSIDER
L
e ramassage des ordures ménagères,
à la cité Cosider dans
la commune de Bordj El Bahri, se
fait de manière aléatoire. D’après
les habitants de la cité, les camions
de l’APC interviennent rarement
pour collecter les ordures, favorisant
ainsi l’amoncellement des détritus
dans les moindres recoins de la
cité, et donnant à cette dernière une
image ternie. Mais l’incivisme des
habitants est beaucoup dans la dégradation
du cadre de vie. Certains
automobilistes n’hésitent pas à s’arrêter
au bord de la route qui mène
vers la cité pour y déposer des sachets
remplis d’ordures. Face à cette
situation, les habitants ont bloqué la
COMMUNE DE BARAKI
MANQUE DE TRANSPORT
route à deux reprises afin d’attirer
l’attention des autorités locales sur la
nécessité de renforcer les opérations
de ramassages des ordures ménagères
et d’interdire par la même
occasion aux habitants indisciplinés
de jeter leurs ordures partout. Aussi
paradoxal que cela puisse paraître,
certains quartiers de la commune de
Bordj El Bahri ne sont couverts par
les camions de ramassage des ordures
que partiellement. Pis encore,
certains espaces de la commune
servent de dépotoir aux ordures. Les
engins de l’APC interviennent une
fois par semaine pour ramasser ces
tonnes de déchets nuisibles à la santé
des habitants. K. S.
e grandes foules de voyageurs fréquentent quotidiennement la seule
D station de bus qui existe au centre-ville de Baraki. Cette station urbaine
de transport public a été installée au centre-ville à titre provisoire seulement,
néanmoins cette situation dure depuis 2008, date à laquelle les autorités locales
ont procédé à la démolition d’une soixantaine d’anciennes habitations qui
étaient anarchiquement implantées sur l’assiette de l’ancienne station de bus.
Alors, elle a été définitivement fermée afin d’en construire une autre «plus
moderne». Cependant, ce projet est à ce jour qu’en phase d’initiation. Pour
cause, le nombre de transporteurs privés qui assurent le transport des usagers
est en deçà des capacités réelles de la station. Sur plus de 80 000 habitants
que compte la commune de Baraki, un bon nombre de travailleurs, fonctionnaires,
chefs de famille et commerçants se déplacent chaque jour vers le
centre-ville, où les différents services administratifs y sont encore concentrés
et ce, malgré le fait que Baraki abrite, depuis plusieurs années, le siège de la
wilaya déléguée qui supervise également les deux communes de Sidi Moussa
et des Eucalyptus. Une structure publique qui fait que cette même ville draine
aujourd’hui une masse importante aussi bien de citoyens que d’opérateurs
économiques en quête d’investissements, et ce, dans le contexte d’une dynamique
urbaine accélérée à partir de 2007. E. Y.
PHOTO : H. LYES

CONSTANTINE
Retrait de 3 349
permis de
conduire au
mois d’octobre
Trente points noirs ont
été recensés sur le réseau
routier par le groupement
de la gendarmerie de la
wilaya de Constantine.
Selon le chargé de communication
du groupement,
Tahar Khada, la plupart de
ces points ont été relevés
au niveau de la RN 3, entre
la commune de Zighoud
Youcef et celle d’Ouled
Rahmoune, la RN 5 entre la
commune de Aïn Smara et
celle de Constantine, et le
tronçon de la RN20 dans la
wilaya.
Notre interlocuteur a révélé
que le nombre d’accidents
dans la wilaya durant le
mois d’octobre est en
hausse. «Nous avons noté
une augmentation de
plus de 41% par rapport
au même mois de l’année
2010 ; le mois d’octobre
compte 48 accidents, avec
4 morts et 70 blessés, et il
a été procédé au retrait de
3 349 permis de conduire»,
a-t-il déclaré lors de la
conférence de presse ayant
eu lieu au siège du groupement.
Ratiba B.
GUELMA
Toujours
des accidents
Ni les amendes et encore
moins les retraits de permis
de conduire n’ont pu
dissuader les automobilistes.
Le constat est sans
appel, les chiffres de la
Gendarmerie nationale de
Guelma ont parlé hier lors
d’un point de presse.
A titre d’exemple, 724
retraits de permis ont été
notifiés durant le mois de
l’année en cours contre
636 pour ce même mois de
l’année 2010.
Les mesures du nouveau
code n’ont pas véritablement
donné leurs fruits
puisqu’il a été enregistré
en 2011, 30 accidents avec
3 morts, et 36 accidents
avec 3 morts durant la
même période 2010, soit
une baisse de 16,66%.
Les amendes inscrites
au titre de la prévention
routière accusent une
hausse de 42% avec respectivement
3 242 P.-V.,
pour le mois de septembre
2011 contre 4 987 durant le
mois d’octobre de la même
année.
La gendarmerie organise
une semaine de sensibilisation
en direction des
usagers de la route du 15
au 21 novembre en cours.
Elle ciblera, entre autres,
les établissements scolaires
et l’université du 8 Mai
1945 de Guelma.
Une douzaine de radars
seront répartis au niveau
des axes routiers et points
noirs les plus meurtriers.
Karim Dadci
A
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 12
RÉGION EST
POLLUTION SONORE ET AUTRES
NUISANCES À BORDJ BOU ARRÉRIDJ
La ville se transforme
en zone d’activité
● Divers métiers investissent les quartiers censés être résidentiels,
et l’on imagine aisément les retombées.
Bordj Bou Arréridj, toutes
les nuisances sono-
res se conjuguent pour
compliquer la vie du citoyen.
Les tapages, aussi bien diurnes
que nocturnes, n’ont jamais
donné matière à réflexion à
ceux qui ont en charge la
gestion de la chose publique.
Malgré les nombreux plans
d’aménagement urbains et
l’extension de la ville, aucun
changement ne pointe encore
à l’horizon en ce qui concerne
toutes ces atteintes qui ne cessent
de prendre de l’ampleur.
Ainsi, la capitale des Bibans
n’est plus celle des quartiers
résidentiels où les habitants
vivaient paisiblement dans un
environnement sain. C’est la
raison pour laquelle, ça et là,
à travers la ville, les tracasseries
de tout ordre ne cessent
d’inquiéter les habitants qui
n’aspirent qu’à vivre en paix.
Dans n’importe quel quartier
ou cité de la ville, les
tapages prennent une telle
Les habitants de Aïn Soltane
dénoncent l’enclavement
e village de Aïn Soltane, relevant de la com-
Lmune de Medjana, à 10 km du chef-lieu de
wilaya, fait face encore face à plusieurs aléas,
compliquant la vie de la population. En plus
de l’absence d’un aménagement urbain étudié,
c’est le chômage qui frappe les habitants de
cette localité, surtout les jeunes. «Le choix
du terrain pour l’implantation des locaux du
Président afin d’absorber le chômage a été une
grosse erreur car ces lieux sont devenus un dépotoir»,
dira un jeune artisan du village.
La dégradation du chemin qui relie leur village
envergure, au point de devenir
une source de bagarres entre
citoyens. «Dans mon quartier,
12 Hectares, entre un garage
et un garage, il y a un garage»,
dira un jeune étudiant. Et
d’ajouter : «Toutes les activités
du monde y sont exercées
: menuiserie, mécanique,
tôlerie, soudure, électricitéauto,
tournage, couture, lavage-graissage,
réparation de
pompes hydrauliques et électriques,
plâtrerie, plomberie,
commerce informel, transport
clandestin, colportage d’eau.
Il y a aussi les chantiers perpétuels,
les deux-roues, les
camions qui évitent le centre-
ville, l’élevage de bétail,
surtout ovin, dans des garages,
etc. Comment voulezvous
qu’un bébé, un malade
ou une personne âgée, puisse
se reposer au milieu de tous
les vacarmes caractérisant les
quartiers.» Généralement, ces
occupations n’ont ni horaire
fixe ni jour de repos ; elles
sont presque opérationnelles
en permanence. La nuit,
d’autres tapages apparaissent,
ils ont pour origine l’ivresse,
les veillées musicales, la circulation
de motos et les aboiements
de chiens. Ces derniers
s’en prennent aux poubelles et
aux passants. Pourtant, dans
les années précédentes, la ville
de Bordj Bou Arréridj avait
créé une zone d’activité pour
bon nombre d’artisans auxquels
des lots de terrain ont
été attribués en priorité, mais
rien n’a changé. Ces lots ont
été revendus ou sont encore
inexploités. Le bruit reste, à
Bordj Bou Arréridj, la première
source de nuisances vécues
par la population citadine.
Pour plus d’un Bordjien sur
deux, le bruit représente une
réelle pollution qui dégrade
la qualité de vie et peut avoir
de graves conséquences sur la
santé (troubles du sommeil,
maladies cardio-vasculaires,
etc.) Adlène B.
au chef-lieu de la commune, sur environ 6 km,
est dans un état lamentable. «Pour se rendre à
l’APC, nous devons partir à Bordj Bou Arréridj,
ensuite prendre la route vers Medjana»,
dira ce chauffeur de taxi. «La route est impraticable»,
ajoute-t-il. De plus, ce village dépourvu
de la moindre source d’emploi, est devenu un
lieu d’élevage à l’intérieur du périmètre urbain.
«Les odeurs, les bruits et ordures sont les spécificités
de notre localité», dira cet enseignant
qui espère que les autorités locales feront faire
quelque chose. A. B.
L
KHENCHELA
Disparition
d’une adolescente
a jeune Hadjer Djebaïli,
âgée de 14 ans, qui
a disparu le deuxième jour
de Aïd El Adha, demeure introuvable
malgré les recherches
importantes effectuées par
les services de sécurité, avec la
participation des habitants de
Khenchela. Selon les déclarations
de son père, la fillette est
sortie du domicile parental sis à
la cité El Aurès pour une visite
familiale, pour ne plus revenir.
C’est une grande inquiétude qui règne au sein de sa famille.
Aucun indice n’a été signalé, permettant de suivre une piste fiable.
Kaltoum Rabia
CHÉLIA
Les habitants bloquent
la route
L
es habitants de la commune de Chélia, daïra de Bouhmama,
située à 75 km du chef-lieu de wilaya, ont bloqué hier matin
la route reliant Bouhmama à Kaïs en signe de protestation contre
l’insuffisance de transport scolaire, surtout après que les deux
bus dont dispose l’APC au service des élèves, sont tombés
en panne. Les enfants rencontrent d’énormes difficultés pour
rejoindre leurs établissements ; ils sont contraints de faire plusieurs
kilomètres à pied, notamment ceux qui sont scolarisés à
Kaïs. Les parents ne sont pas restés de marbre face à cette situation.
«Nous avons interpellé en vain les responsables concernés
à plusieurs pour mettre des bus à la disposition de nos enfants,
surtout que l’hiver arrive à grands pas», s’indignent des parents.
K. R.
BISKRA
Les employés
communaux ferment
le siège de la mairie
lusieurs centaines d’employés communaux de l’APC de Bis-
Pkra, las d’attendre le mandatement de leurs rappels et autres
primes, de rendement notamment, ont fermé, hier matin, le siège
de la mairie en plein centre-ville, au grand dam des citoyens venus
retirer des documents.
Les protestataires disent qu’ils n’ont pas perçu leurs dus depuis
2008, ajoutant qu’ils en ont marre des promesses non tenues
par les responsables, lesquels pourtant leur avaient assuré qu’ils
toucheront leurs rappels avant l’Aïd El Fitr. «Faute d’argent
nous n’avons pas pu célébrer comme il se doit cette fête ; voilà
pourquoi personne n’entrera ni sortira du siège de la mairie tant
qu’on nous a pas payés», fulmine un représentant des ces employés
municipaux. Bachir Mebarek
SOUK AHRAS
Un enfant victime
d’une erreur médicale
D
. Zineddine, un enfant qui venait à peine de vivre son neuvième
printemps, admis à l’hôpital régional de Souk Ahras, une nuit
d’été de l’année 2008, pour subir une intervention chirurgicale au
niveau des testicules, décédera dans des conditions contestées à ce
jour par ses parents. Son père, sa mère, ses proches et ses voisins
ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya de Souk
Ahras pour demander que toute la lumière soit faite sur la cause
de sa mort. Même si la version officielle retenue à l’époque par
la justice, penchait vers l’erreur médicale, la famille du défunt
tente depuis des années de défendre la thèse d’une négligence
professionnelle ayant entraîné mort d’homme. Ils partent surtout
du fait que l’opération chirurgicale en question ne représentait pas
de risques pour Zineddine, et ce de l’avis des médecins. Les investigations
judiciaires ainsi que le rapport de l’autopsie n’avaient
pas décelé des complications post-opératoires. On était plutôt unanime
s’agissant de défaillances techniques dans le matériel utilisé
lors de l’anesthésie du patient. Les contestataires ont été reçus par
les responsables de la wilaya qui ont promis de prendre en charge
leur demande. A. Djafri

El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 12
KABYLIE INFO
Le chanteur Djamel Chir
honoré
● Abdelkader Chaou, El Hasnaoui Amechtouh, Belkhir Mohand Akli et Ouazib, entre autres, ont pris part à
cette rencontre ● Djamel Chir a interprété, à l’occasion, des chansons en hommage à Dahmane El Harrachi
et Matoub Lounès.
L ’artiste
kabyle Djamel
Chir a été honoré, ven-
dredi dernier, par un
hommage sublime organisé
à la maison de la culture
Mouloud Mammeri de Tizi
Ouzou.
Cette rencontre pleine de beaucoup
d’émotion a regroupé
des anciens chanteurs qui ont
connu et côtoyé Djamel durant
sa carrière artistique. Des
moments pleins d’anecdotes.
«J’ai fait connaissance avec
Matoub Lounès à Bouira où
j’étais percussionniste dans
un gala animé par Lounis Ait
Menguellet. Puis, Matoub qui
n’était pas programmé pour
chanter, a quand même, interprété
des chansons engagées.
A la fin du spectacle, j’ai été
intercepté par des policiers
en ville parce qu’ils m’ont
vu discuter avec Matoub», a
raconté Djamel Chir devant
une assistance nombreuse, et
ce, avant de chanter sa célèbre
chanson «Ayemas Heguiyas
Avernous», un texte repris en
DERNIÈRE
LAKHDARIA : LES
PATRIOTES RÉCLAMENT
LEURS PENSIONS
Des dizaines de patriotes
de Lakhdaria, victimes du
terrorisme et les invalides
blessés lors des
opérations antiterroristes
et autres atteints de
maladies chroniques,
n’ont pas perçu leurs
pensions depuis 20 mois.
Dans un document qui
nous a été remis, les
protestataires attirent
l’attention des pouvoirs
publics sur leur situation
qu’ils qualifient de
lamentable.
«Nous étions les premiers
ayant pris les armes aux
côtés de l’ANP, pour
combattre le terrorisme
dans les maquis, pour un
salaire de 11 000DA»,
rappellent-ils. Il est utile
de préciser que le premier
groupe formé dans le
cadre de la lutte
antiterroriste avait été
formé à Lakhdaria par
Zidane El Makhfi avant
que d’autres groupes
similaires aient été crées
aux quatre coins du pays.
Depuis le mois de janvier
2010, et après avoir
effectué des tests
médicaux au niveau de la
caserne militaire de
Haizer, les patriotes
affirment qu’ils n’ont
perçu aucun sou. Devant
cette situation, ils
interpellent les pouvoirs
publics, à leur tête le chef
de l’Etat pour les rétablir
dans leurs droits. A. F.
MAISON DE LA CULTURE DE TIZI OUZOU
L
chœur par le public comme
par enchantement.
D’autres artistes se sont succédé
pour agrémenter cet
hommage de belles productions
et de moments plein
de joie. Ouazib Mohammed
e secteur de la santé à Bouira vient d’être
renforcé par la réception de trois structures à
Lakhdaria, Bechloul et Ath Mansour.
Les 47 dialysés issus de la commune de Lakhdaria
ne vont plus faire le déplacement vers l’hôpital
de la ville, puisque une nouvelle structure vient
d’être ouverte au profit des malades qui, faut-t-il le
souligner, ont longuement souffert, non seulement
des déplacements, mais aussi du manque de prise
en charge.
Réalisé par un médecin privé, le centre en question
est équipé de 8 générateurs. Il va assurer des soins
pour les malades de la région. Le montant global
de sa réalisation avoisine trois milliards de cen-
L
Djamel Chir sur scène
Ameziane monte sur scène
pour ouvrir le bal d’une soirée
pleine de beaucoup d’ambiance
puisqu’il a même
interprété un couplet de l’une
de ses chansons qui devait
être chantée par Chir. El Has-
naoui Amechtouh et Abdelkader
Chaou ont, eux aussi,
interprété quelques chansons,
à l’occasion, et surtout au
grand bonheur d’une assistance
nombreuse venue prendre
part à cet hommage. Ould
Ali El Hadi, directeur de la
culture a précisé, lors de son
allocution, que «Djamel Chir
est un artiste qui mérite amplement
cet hommage». Il y
avait dans la salle d’autres
hommes de culture, à l’image
de Abdenour Abdeslam et
Belkhir Mohand Akli.
Notons que Djamel Chir a
également chanté deux chansons,
l’une en hommage à Dahmane
El Harrachi et l’autre à
la mémoire du rebelle. Par
ailleurs, rappelons que Djamel
Chir a marqué les années
80, notamment avec son fameux
tube Ayemas Heguiyas
Avernous, une chanson qui
agrémentait et qui continue
d’agrémenter toujours les fêtes
de mariage surtout en Kabylie.
Hafid Azzouzi
De nouvelles structures
sanitaires
times. Le ministre de la santé et de la population
ayant procédé à son inauguration, avait insisté sur
le volet hygiène. Il a averti le médecin propriétaire
de cette structure sanitaire que la tutelle ne badine
pas sur ce volet précis. Et pour étayer ses propos, il
avait indiqué que sur les 116 structures que compte
son secteur, 109 ont fait l’objet d’une enquête.
Selon lui, 47 ont été blâmés, 26 mises en demeure
et trois autres centres devaient être fermés dans les
wilayas de Chlef, Annaba et Guelma.
Par ailleurs, l’EPH de Lakhdaria vient de se doter
également d’une unité médicale chirurgicale. Le
projet a nécessité une enveloppe de 15 milliards de
centimes. A. F.
L’association des
diabétiques en diffi culté
’association des diabétiques «Afud Iw Mudhin
» qui regroupe les communes de la daïra de
M’chedallah est en difficulté financière.
En effet, cette association vient de bénéficier de
la modique somme de 13 millions de centimes de
subvention annuelle allouée par le fond de wilaya.
Une somme jugée insuffisante par le président de
l’association. «Notre association compte plus de
500 adhérents, la plupart sont des nécessiteux»,
déclare Azeddine Khellah, président de cette
association.
Et de rétorquer : «Si on fait un simple calcul de
division de la somme allouée par la wilaya, on
obtiendra 900 DA pour chaque patient annuellement,
alors qu’il y a des ordonnances qui dépassent
les 10000 DA !». Plus de 400 de ses membres
souffrent du diabète (Type 2) qui nécessite un
traitement à base de nombreux médicaments tels
BOUIRA
PHOTO: EL WATAN
M’CHEDALLAH
l’Amarelle de 1 à 5, le Glucophage, le Novonorm…etc.
Des médicaments qui coûtent cher.
Le comble est que ces patients vivent dans la précarité,
et ne sont pas affiliés à la caisse nationale
de la sécurité sociale (CNAS) pour recevoir les
remboursements. La moyenne de consommation
d’un seul diabétique de Type 2 est de 5000 DA
pour une période de trois mois.
L’association des diabétiques «Afud Iw Mudhin»
met à la disposition de ses membres démunis et
sans assurance, des quantités de médicaments
provenant des donations. «C’est notre association
qui délivre ces médicaments aux membres sur
ordonnance médicale. Ce sont des bienfaiteurs
qui nous assurent les médicaments. Alors qu’on
constate que les autres associations bénéficient
de sommes d’argent colossales », s’indigne A.Kh
ellal. Omar Arbane
SEMMACHE (BOUIRA)
PROJETS À L’ARRÊT
S
emmache, importante agglomération, souffre du manque
d’eau en dépit de la mise en service du barrage Tilesdit.
L’eau ne coule dans les robinets, à en croire certains habitants,
que deux heures en 48 h. Le réseau AEP, en plus de sa
vétusté, constitue un danger pour la santé publique du fait
de l’amiante. Et pourtant, un nouveau projet d’AEP a été
entamé en 2008. Cependant, les travaux ne sont pas achevés.
Cinq ans après, le projet est abandonné.
Lasse d’attendre, la population, après des démarches vaines,
a eu recours à la fermeture du siège de l’APC et barricader
l’autoroute est-ouest. Ces actions ont amené l’administration
à réagir ; les travaux ont repris pendant quatre jours uniquement.
Du côté de l’APC, on explique cette situation par le
manque de financements, le projet étant inscrit au chapitre
des PCD.
Le projet de la fibre optique connaît le même sort. Les
citoyens ont frappé à toutes les portes. En vain. Plusieurs
commodités manquent aux villageois. En outre, la localité
d’Agouilal, située à quelques kilomètres au nord de Semmache,
souffre du problème de transport scolaire. Une quarantaine
d’écoliers attendent que l’APC tienne sa promesse en
mettant à leur disposition un bus. A. Cherarak
OULED RACHED
UNE SALLE
POLYVALENTE À
L’ABANDON
T
rois ans après sa réception, la salle polyvalente du village
Assif Lakhmis (Ouled Rached) demeure toujours fermée
au grand public. Les jeunes de cette région qui attendaient
impatiemment la réalisation d’une telle structure, leur
permettant d’occuper leur temps libre, semblent de plus
en plus désespérés. Après avoir nourri l’espoir de disposer
enfin d’un établissement pour pratiquer le sport, jouer de la
musique,etc, les jeunes du village Assif Lekhmis et ceux des
localités voisines sont confrontés à la dure et âpre réalité.
La salle est abandonnée à son sort.
Des milliards ont été investis dans ce projet. Eu égard au
sous-développement dans lequel baignent les villages de
la commune de Ouled Rached, notamment Assif Lekhmis,
Tizza, Hellassa Ihgil N’Ath Mhand, etc, les pouvoirs publics
doivent agir pour améliorer les conditions de vie de la population
locale. Ainsi, la couverture sanitaire fait défaut dans ce
village. La salle de soins n’est ouverte que deux jours par semaine
par un infirmier, affirme-t-on. Pour voir un médecin,
les personnes concernées sont contraintes de faire un déplacement
jusqu’à la commune d’Ahl Lekseur, distante d’une
dizaine de kilomètres. A. C.
AÏN LALOUI
UNITÉ DE SOINS SANS
MATÉRIEL
S
ituée sur l’axe routier de la RN 18, 15 km à l’ouest de
Bouira, la commune de Ain Laloui ne dispose pas de
structures sanitaires dignes de ce nom. La seule salle de soins
existante ne répond pas aux besoins de la population. Elle
accuse un manque criard de moyens.
La structure de santé en question n’est pas dotée de matériel
médical. Les patients de la commune sont contraints de se
déplacer vers d’autres établissements de santé des communes
limitrophes, à l’image de Ain Bessem et Bouira, et ce,
même pour une simple consultation médicale. Les permanences
ne sont jamais assurées durant les week-ends, selon le
témoignage des citoyens.
Pour les cas d’urgence, les patients trouvent toutes les peines
du monde pour rejoindre les établissements sanitaires à
cause de l’absence des moyens du transport. Les habitants
de cette commune demandent des autorités compétentes
l’ouverture d’une polyclinique dotée de personnel qualifié et
de matériels nécessaires. M. Guergaoui
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NAÂMA
Six protestataires
sur le toit
de la wilaya
N’ayant rien obtenu du
P/APC ni du chef de la daïra
de Mecheria, au sujet de
la distribution de l’habitat
rural, six jeunes adultes, visiblement
en colère, se sont
adressés dimanche matin à
la wilaya, afin qu’on prenne
au sérieux leurs doléances,
nous dit-on. Ces derniers ont
fini par escalader la bâtisse
du siège de la wilaya pour se
retrouver sur le toit, armés de
plusieurs bouteilles de gaz
butane. Venus en nombre, les
éléments de la sûreté et ceux
de la protection civile n’ont
pu, durant toute la journée,
persuader ces protestataires,
perchés sur le toit, de
redescendre. Pour le moment
on ignore l’heure à laquelle
le dénouement se produira
pour cette affaire qui semble
hors du commun. D. S.
Distribution
de logements
C’est décidé, 280 logements
flambant neuf seront distribués
au plus tard le mois de
décembre prochain, soit 200
à Aïn Sefra et 80 à Naâma. Il
n’est pas inutile de rappeler
que 800 logements à caractère
social locatif ont déjà été
distribués récemment à travers
plusieurs communes de
la wilaya. Notons au passage
que, dans son volet consacré
aux enquêtes sur ses biens
immobiliers, l’OPGI a épinglé
par le biais d’un huissier 34
attributaires indélicats à
Mecheria et 35 à Naâma qui,
par appât du gain, n’ont pas
hésité à mettre leur logement
en sous location. Ces présumés
infracteurs, frappés par
cette opération aussi rapide
que cinglante, devront certainement
répondre de leurs
actes. Il est à noter aussi que
cette même opération est
en cours dans la ville de Aïn
Sefra. D. S.
TISSEMSILT
Bilan mensuel de
la sûreté nationale
Dans son bilan mensuel du
mois d’octobre de l’année en
cours, la sûreté nationale de
la wilaya de Tissemsilt a indiqué
que les petites criminalités
connaissent ces derniers
mois une régression remarquable.
Selon le chargé de la
communication, 16 affaires
impliquant 13 personnes ont
été enregistrées aboutissant
à la mise en détention
préventive de 6 personnes
tandis que les 7 restants
ont bénéficié d’une citation
directe. La même période a
connu 8 arrestations pour
coups et blessures volontaires
totalisant 5 impliqués
parmi lesquels on a écroué
1 personne. Pour ce qui est
du trafic des stupéfiants 3
délinquants ont été mis sous
les verrous. B. E. H.
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 12
RÉGION OUEST
CHLEF
Rencontre économique
avec une délégation
polonaise
● Ce rendez-vous constituait une occasion pour les opérateurs
locaux et la mission polonaise de nouer une relation de partenariat
et d’étudier les possibilités d’investissement et d’échanges.
La délégation hôte était composée d’un représentant du ministère de l’Économie à Varsovie, du viceprésident
de la banque BGK (banque étatique), du président de KUKE S.A (corporation d’assurances de
crédit à l’exportation) ainsi que de sept compagnies polonaises
U
ne rencontre économique
entre opérateurs
locaux et une mission
polonaise a eu lieu hier, à
la salle des conférences de
l’APW de Chlef, sous l’égide
de la Chambre de commerce
et d’industrie du Cheliff et la
Chambre polonaise. Conduite
par le secrétaire général de
cette dernière institution et
de représentants de l’ambassade
de Pologne à Alger, la
délégation hôte était composée
d’un représentant du ministère
de l’Economie à Varsovie, du
vice-président de la banque
BGK (banque étatique), du
président de KUKE S.A (corporation
d’assurances de crédit
à l’exportation ) ainsi que
de sept compagnies polonaises
activant dans le BTPH, les
services, l’industrie, l’agroalimentaire,
la sous-traitance
et la construction navale.
Côté opérateurs locaux, on
notait la présence de nombreux
entrepreneurs représentant
les secteurs du bâtiment,
de l’industrie, du textile, de
l’industrie pharmaceutique
et de la transformation des
produits agricoles. Dans une
allocution, le président de la
CCI du Cheliff, Nourredine
Saadadou, s’est félicité de la
tenue de cette journée qui,
a-t-il dit, permet d’établir des
relations économiques avantageuses
pour les deux parties.
APPROCHE DES MARCHÉS
ÉTRANGERS
Les travaux ont débuté par un
séminaire d’information animé
par le représentant du ministère
de l’Economie à Varsovie,
le président de la Banque
BGK et le président de KUKE
Assurances, sur les thèmes
«Présentation des bonnes pratiques
dans la promotion internationale»,
«Présentation de
l’expérience polonaise dans
le secteur d’instruments financiers
aux petites et moyennes
entreprises» et «Corporation
d’assurances de crédit à l’exportation,
un instrument favorisant
l’approche des marchés
étrangers par les PME».
Les exposés ont été suivis
par un large débat avec les
opérateurs économiques de
Chlef et d’autres wilayas du
centre-ouest du pays. Dans
l’après-midi, des rencontres
directes ont été organisées
entres les entrepreneurs des
deux pays, en présence des dirigeants
de la CCI et ceux de la
chambre polonaise. De l’avis
des présents, ce rendez-vous
constituait une occasion pour
les deux parties de nouer une
relation de partenariat et d’étudier
les possibilités d’investissement
et d’échanges dans les
domaines précités.
A. Yechkour
ŒUVRES UNIVERSITAIRES À TIARET
L’UNEA bloque l’accès à la DOU
ier matin, des dizaines de jeunes étudiants
Hont bloqué l’accès au siège à l’encontre du
directeur et du personnel de la direction des
œuvres universitaires (Dou), situé au niveau de la
cité «Sonatiba». Les étudiants protestataires, si
l’on se fie à la teneur de la déclaration remise à El
Watan, voudraient «voir le directeur de l’ONOU
s’impliquer personnellement dans le processus
des réformes avec la participation de tous les
partenaires», «revoir la nomination de certains
directeurs de cités universitaires, incapables
de gérer leurs entités et accusés de n’avoir pas
appliqué la décision de la tutelle concernant
le placement de femmes à le tête des cités des
filles». Les rédacteurs de la longue lettre expé-
diée au ministre, au wali et à qui de droit, disent
«inviter la Dou à s’occuper des préoccupations
des étudiants, notamment l’amélioration de leurs
conditions de vie». Ils finiront par demander
«que cessent toutes les formes de corruption et
d’exclure les gens qui ont prouvé leur incapacité
à mieux gérer le secteur» non sans «demander
la mise sur pied d’une commission d’enquête
par la tutelle pour éluder certains marchés».
M.Belarbi, directeur, joint hier par téléphone,
s’est dit étonné que «les étudiants évoquent des
sujets qui ne les concernent pas et qui restent du
ressort exclusif de l’administration» mais a «affiché
sa volonté de dialoguer si tel est le vœu des
protestataires». A. F.
PHOTO : YECHKOUR
B
RELIZANE
L’investissement,
un créneau qui bat
de l’aile
ien qu’elle dispose de grands et réels atouts de développement,
Relizane, la wilaya qui compte huit zones d’activités
offrant dans leur totalité 607 parcelles destinées à la créa-
tion des entreprises, n’arrive pas à séduire l’opérateur industriel.
C’est ce qui ressort de la première lecture de la commission de
l’APW lors d’un débat organisé dans la salle des délibérations
et orienté sur les réalités et les perspectives de l’investissement
industriel dans la wilaya. Le manque d’aménagement des sites
d’activités et le non-respect des clauses retenues dans les cahiers
des charges sont, selon les élus, les facteurs essentiels ayant
limité l’essor de l’investissement, industriel notamment. «Pour
encourager l’investisseur à venir s’installer dans notre wilaya et
profiter de ses avantages, on doit d’abord assainir nos assiettes
foncières et instaurer un climat propice à l’activité», dira un élu
en insinuant le bitumage des routes, la pose du réseau d’assainissement,
le raccordement au gaz de ville, l’éclairage, etc. Il est
aussi sujet d’entreprendre des procédures judiciaires pour restituer
les parcelles désaffectées de leur vocation.
À Oued Djemaâ, à titre d’exemple, certains bénéficiaires n’ont
pas hésité à transformer leurs parcelles en étables pour l’élevage
et même en habitation sans qu’aucun responsable ne bouge le
petit doigt. Cela dit, les responsables du secteur, conscients de
l’importance du comptoir économique de Relizane (près de 750
millions de m 3 d’eau retenus dans les trois barrages, la grande
superficie agricole estimée à 350.000 m², la position géographique
à moins de 3h de route d’Alger et à 1h d’Oran en plus
d’autres ressources minières) comptent réunir tous les moyens en
mesure de séduire l’opérateur. «Nous tâcherons de réunir toutes
les dispositions pouvant faciliter la venue des industriels à Relizane»,
a tenu à souligner un cadre de la PME (petite et moyenne
entreprise) qui n’omet pas de préciser que les services de l’ANDI
(Agence nationale du développement industriel) a reçu jusque-là
760 dossiers portant la création d’entreprises dont seulement 46
ont un lien avec le développement industriel, soit 6%. «Relizane
peut devenir un maillon fort de l’économie nationale pour peu
que l’on trouve les meilleurs mécanismes pouvant encourager les
entreprises privées et publiques pour y venir s’investir», a souligné
le wali lors de son intervention non sans tirer à boulets rouges
sur les responsables directs du secteur. Il a aussi exprimé son rasle-bol
au sujet du foncier industriel.
La dilapidation du foncier et la faible exploitation des sites créés
nous obligent à désamorcer cette bombe à retardement pour
rendre à César ce qui appartient à César, disait-il, en insinuant
l’ouverture d’une enquête sur les «faux» investisseurs ayant déjà
bénéficié des avantages qu’offrent tous les dispositifs initiés
jusque là pour la promotion de l’investissement dans la wilaya.
Enfin, il est à souligner que les différents dispositifs créés jusquelà
(ANSEJ, ANGEM, CNAC) ont contribué à la création de 5855
unités de production. Issac B.
BÉCHAR
Les responsables
des crèches sommés
de se conformer à la loi
14 responsables de crèches agréées et un nombre indéfini d’autres
qui activent illégalement à travers les communes de la wilaya se
sont rencontrés sous l’égide de la direction de l’animation sociale
(DAS) dans une journée d’étude, de sensibilisation et d’information.
Le but de la rencontre visait principalement à mettre
un terme au désordre sévissant au sein des établissements de la
petite enfance et à sensibiliser leurs premiers responsables sur le
fonctionnement, la gestion de ces établissements et ainsi que leur
mise à niveau en conformité avec le décret 08-287 du 17 décembre
2008. Il a été rappelé aux gestionnaires des crèches la nécessité
de créer les bonnes conditions d’accueil de la petite enfance
notamment par la disponibilité du programme pédagogique, du
personnel d’encadrement qualifié, de la structure d’accueil
aménagée, de la superficie requise, des sanitaires et de tout un ensemble
de conditions concourant à l’épanouissement de la petite
enfance. L’insistance a été faite sur la présence indispensable d’un
psychologue qui pourrait déceler à l’âge précoce de l’enfance des
signes de troubles chez l’enfant afin de pouvoir mener ensuite
les actions à caractère prophylactique et curatif. S’agissant des
crèches échappant au contrôle des services de l’État et activant illégalement
et appartement à plusieurs associations, et institutions
publiques (APC, université, etc.), leurs responsables ont été saisis
et sommés de se conformer à la loi et de se mettre à la disposition
de l’organisme public gestionnaire des crèches pour les informations
relatives à leur mise à niveau. M. Nadjah

R
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 12
RÉGION SUD
NOUVELLE PROUESSE AGRICOLE À OUED SOUF
7,2 millions de quintaux
de pomme de terre récoltés
● La récolte de la pomme de terre d’arrière-saison bat son plein depuis le 1 er novembre à Oued Souf,
où les agriculteurs se félicitent d’une saison agricole gagnante.
égion phoenicicole de terroir,
Oued Souf a réalisé en
deux décennies des proues-
ses remarquables dans la culture
de la pomme de terre. Un défi de
l’agriculteur du pays des ghouts qui
le placent dans le peloton des zones
leaders en la matière. El Oued assure
en effet 30% de la production nationale
en pomme de terre, et pour
la seule saison 2010/2011, quelque
7,2 millions de quintaux ont été récoltés
sur une surface utilisée de 18
200 hectares dédiés à cette culture.
La direction des services estime à
24 000 ha la surface plantée pour la
saison agricole 2011/2012, soit une
augmentation de 14% par rapport
à l’année dernière. Selon Ahmed
Labrara, directeur des services agricoles
d’El Oued, les prévisions de
production de la seule arrière-saison
sont de l’ordre de 6,4 millions
de quintaux. Qu’est-ce qui fait la
particularité de cette wilaya saharienne
enfouie dans les sables de
l’erg oriental ? La réponse semble
évidente pour ceux qui connaissent
la mentalité de la région : l’esprit
commercial et la recherche du
profit. Mais ce qui différencie le
cultivateur soufi de ses collègues
des wilayas environnantes, c’est
qu’il est aussi bien commerçant
qu’agriculteur, il a une volonté de
fer et ne rechigne pas devant l’effort
à fournir pour arriver à son but. La
pomme de terre d’El Oued a aussi
ses particularités non pas variétales
comme on tend à le penser, car ce
sont les variétés classiques Spounta,
Condor et Bartina qui ont réussi
leur adaptation au sol sablonneux.
Cette pomme de terre cultivée sur
un sol squelettique enrichi et irriguée
avec une eau saline donne un
tubercule d’un beau calibre, savoureux
et qui n’absorbe pas beaucoup
d’huile de friture. Encore un caractère
soufi qui cherche l’économie et
l’efficacité en tout, si bien que les
rendements à l’hectare sont passés
de 200 qx en 1991/1992 à 350 qx en
2010/2011. Les premiers essais de
la culture de la pomme de terre dans
la zone du Souf ont été lancés dès
1991 avec l’assistance technique
de la direction des services agricoles,
en étroite collaboration avec
des instituts spécialisés, en l’oc-
currence l’Institut technique des
cultures maraîchères et industrielles
(ITCMI), l’Institut technique
de développement de l’agriculture
saharienne (ITDAS) et l’Institut
national d’agronomie (INRA). Les
résultats des expérimentations menées
par ces instituts ont donné
des rendements appréciables qui
ont favorisé l’émergence de la
culture de la pomme terre à El Oued
encouragée par la qualité du sol,
l’eau abondante et peu profonde
donc facilement exploitable par
les agriculteurs, le climat saharien
à faible pluviométrie et les grands
◗ Un accord de partenariat avec des professionnels
français de la filière pommes de terre, affiliées à la
Chambre d’agriculture française a été signé pour la
plantation de 12 espèces de semences de pomme de
terre d’origine française et la prospection des pistes
d’un partenariat à moyen terme.
Il s’agit de la société française France Obtention,
spécialisée dans la production de semences de pomme
de terre. Selon les responsables de la Chambre
d’agriculture de Oued Souf, la société France Obtention
a choisi la région d’El Oued au regard des conditions
climatiques favorables et presque identiques à celles
des régions sud de la France. «Les experts de France
Obtention se sont engagés à planter des variétés
adaptables au climat de la région et d’expliquer aux
écarts d’amplitude de température.
La création de nouveaux périmètres
d’exploitation a été très favorable à
l’essor de la pomme de terre. Depuis
l’avènement de l’APFA, plus
de 150 000 ha ont été distribués à
20 000 concessionnaires de la wilaya
attirés par les réussites individuelles
et collectives. Le cycle
cultural de la pomme de terre a
également permis de réaliser deux
récoltes par an à El Oued : la culture
de saison où la plantation démarre
début février jusqu’au début mai, et
l’arrière-saison qui débute en août
pour s’achever à la fin décembre.
Reste à souligner que le génie local
a contribué à réduire les coûts de
production en utilisant exclusivement
la technique d’irrigation par
aspersion avec des pivots made in
Oued Souf. Houria Hadji
exploitants la source des semences et les lieux où elles
sont implantées», lit-on dans le procès-verbal. France
Obtention ne limite pas son action au contrôle
technique des variétés françaises, mais procède,
également, à prodiguer des conseils techniques aux
producteurs locaux de la pomme de terre.
◗ L’année 2007 a enregistré un début d’exportation de
la pomme de terre du Souf vers l’Italie. Un accord-cadre
entre des producteurs de pomme de terre du Souf et le
groupe italien Lumica, sous l’égide la chambre locale
d’agriculture, a permis l’exportation de 20 tonnes de
pomme de terre d’El Oued via le port tunisien de Sfax
vers le port italien de Gênes.
OUARGLA
La maison du diabétique, 11 ans déjà
ontre toute attente, il existe un service médical
C public qui fait l’unanimité auprès du corps médical
et des patients de la ville de Ouargla. Il s’agit
de la maison du diabétique créée en 2000 et qui n’a
cessé de rendre service aux malades qui y trouvent
des soins spécialisés. Cette structure sanitaire se
charge du suivi de quelque 2000 malades adultes
atteints du diabète de type 2.
Des cas compliqués au dépistage systématique, le
déroulement d’une journée type est fait de soins
consacrés au malades souffrant du pied du diabétique,
du dépistage de la rétinopathie diabétique à la
consultation classique pour les différentes complications
micro ou macro-angiopathiques du diabète.
Selon le D r Bensaci, chef du service de la maison
du diabétique, outre les malades qui consultent en
ambulatoire, la maison compte une affluence quotidienne
d’une quinzaine de personnes souffrant
du pied du diabétique en nette recrudescence à
Ouargla. D’où le soin particulier donné à l’aspect
éducation du malade qui se fait mensuellement
pour des groupes d’une cinquantaine de malades,
avec des séances consacrées à l’hygiène alimentaire
et de vie animées par un éducateur spécialisé
de Ghardaïa. Le D r Bensaci estime que la tâche de
la maison du diabétique va au-delà des soins particuliers
aux malades chroniques pour englober les
membres de leurs familles, en tant que candidats
Une production record pour cette année encore…
PHOTO : DR
potentiels, mais aussi l’ensemble de la population à
risque vu les mœurs de sédentarité et de mauvaise
alimentation qui tendent à se généraliser. Selon
lui, le dépistage devrait toucher six catégories de
la population, à savoir les personnes âgées de plus
de 35 ans, celles en surcharge pondérale, celles
atteintes d’hypertension artérielle ou de troubles du
métabolisme, les parents ou proches de diabétiques
et les mamans dont le poids du bébé a dépassé les
3,5 kg. Reste à souligner que la maison du diabétique
exploite depuis une année un rétinographe
sans dilatation préalable qui permet d’effectuer des
examens du fond d’œil rapides et nombreux sans
attente de dilatation.
EL MÉNÉA
(GHARDAÏA)
Les habitants
de la cité
«El Madhi» rêvent
de gaz de ville…
Les habitants de la cité dite El Madhi
qui se situe sur la rive est de la daïra
d’El Ménéa (270 km au sud de cheflieu
de la wilaya de Ghardaïa)
endurent l’insupportable à cause de
la privation de leurs foyers de gaz de
ville, et ce, en dépit du raccordement
de toute l’agglomération au réseau
censé à acheminer cette matière qui
tarde à faire leur joie. Ils attendent
depuis plus de deux ans un miracle
pour l’hiver à venir.
En réalité, les habitants de cette
bourgade éprouvent toutes les peines
du monde à cause de ce retard
injustifié, sachant que les
branchements individuels ont touché
l’ensemble des bâtisses. Pour pallier
ce manque, l’alternative est la
bouteille de gaz butane qui arrive à
peine à surmonter le froid qui sévit
dans la périphérie durant la période
hivernale. Le froid est accentué par le
taux d’humidité dû à l’existence d’un
immense lac à proximité. L’autre
alternative est l’utilisation du bois de
chauffage, une autre réalité amère
qui pénalise cette population réduite
à couper du bois ou à le sous-traiter
auprès d’autrui dans un manque total
de confort et de modernité
nonobstant l’atteinte à
l’environnement. A souligner dans ce
sillage que la majorité des jeunes
issus de la cité El Madhi se targuent
d’exercer dans des sociétés
étatiques, mais sans qu’ils puissent
peser sur une quelconque décision
d’accélérer le cours de choses.
Farid Azzoug
OUARGLA
Nouvelle tentative
d’immolation
d’un chômeur
Ajouté aux séries des tentatives de
suicide par le feu en Algérie et
particulièrement dans les zones
pétrolière au chômage endémique,
un jeune chômeur a tenté, lundi
matin, de mettre fin à ses jours à côté
de la direction d’emploi de la cité
administrative de Ouargla. Après un
spectacle épouvantable, le jeune a
été évacué par la Protection civile à
l’hôpital Mohamed Boudiaf où des
brûlures du 3 e degré ont été
constatées. Il est actuellement
hospitalisé sous surveillance
médicale, selon une source de
l’hôpital. D’après des témoignages
concordants, tout a commencé
lorsque le directeur de l’emploi a
refusé d’accueillir ce jeune qui a
voulu lui soumettre ses
préoccupations concernant la
discrimination dans le marché de
l’emploi.
Il faut savoir que la ville de Ouargla a
connu une vague de protestation
intermittente avec la poursuite, à ce
jour, du sit-in qui a été lancé depuis
deux semaines près du siège de l’APC
contre l’implantation de l’agence
d’emploi communale au chef-lieu de
la daïra voisine de Sidi Khouiled,
alors qu’il existait un bureau au
niveau de la commune de Aïn Beida.
Mohamed Ali Algmi

El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 13
CONSTANTINE INFO
JOURNÉE MONDIALE DU DIABÈTE
L’impact économique
est énorme
● Le secteur de la santé s’est dégradé au moment où de lourdes pathologies sont en augmentation
exponentielle, comme le diabète
epuis hier, date coïncidant
avec la journée
D
mondiale du diabète,
une semaine de prévention est
lancée aux quatre coins de la
wilaya de Constantine dans
le cadre d’une campagne de
sensibilisation et de détection
précoce de la maladie. Pour ce
faire, les citoyens peuvent se
présenter aux établissements
de santé publique où leur seront
prodigués des tests glycémiques
et des conseils d’usage
visant à prévenir, autant que
faire se peut, cette maladie
sournoise et très dangereuse.
Les prévisionnistes de la santé
estiment à près de 2 millions
le nombre de diabétiques en
Algérie. Chiffre qui pourrait
atteindre, d’après cette source,
3,3 millions de malades à
l’horizon 2025.
De nombreux indicateurs objectifs
indiquent que la prise
en charge d’un malade insulinodépendant
et affecté par
l’hypertension ou toute autre
pathologie découlant du diabète,
coûte à l’Etat algérien
907 056 DA/an.
Doyen des médecins en poste
à la plus ancienne clinique
de diabétologie de Constantine
(en l’occurrence celle de
Bellevue), D r Mustafa Sidi-
Mansour, déclare que «le diabète
est une crise financière
pour le pays et qu’il émerge
aujourd’hui comme une véritable
catastrophe sanitaire
pouvant engloutir d’énormes
ressources en soins de santé si
l’on n’agit pas énergiquement,
et c’est pourquoi combattre le
a plupart des artisans que nous avons
Lrencontrés hier au 10e salon national
de la dinanderie, abrité par le palais de la
culture Malek Haddad, étaient unanimes à
déclarer que ce noble métier est tout simplement
en déperdition.
Comment ne pourraient-ils pas moins en
penser, si déjà la relève n’est guère assurée
! Et ce n’est pas un avis isolé. L’amère
réalité s’impose d’elle-même face au
manque de moyens pour promouvoir ce
savoir-faire ancestral. Cela fait des années
que le cuivre, pour disponible qu’il soit,
est vendu, par le biais d’importateurs
privés, au double et même au triple de son
prix réel, soit entre 900 à 2500 DA, selon
la qualité et la période.
Nous avons eu la merveilleuse surprise de
découvrir, à ce salon, le travail d’un maître-dinandier,
parmi les plus anciens de
Constantine, Driss Ali-Khodja ; sa famille,
nous révèle son ami et porte-parole en son
absence, Abdelwahab Kara-Ali, pratique
le métier à la Médina (Souika) depuis…
1827. Il utilise une technique héritée de
père en fils, dont rares sont les artisans qui
pourraient se vanter de maîtriser.
Ses objets, entre plateaux délicatement
ciselés à l’ancien style en cuivre rouge,
diabète est l’un des défis majeurs
à relever en matière de
politique de santé publique»,
ajoutant qu’«il est urgent de
mesurer au plus vite l’impact
économique de cette maladie
car, aux coûts de la prise en
charge de la maladie et de ses
complications, vient s’ajouter
la perte de productivité du fait
de la diminution de la capacité
de travail, des congés de
Une semaine de dépistage de la maladie est lancée dans la wilaya
maladie, du départ anticipé à
la retraite et des décès prématurés.
De ce fait, les coûts du
diabète pèsent sur les malades
et leurs familles».
OÙ EN EST LE SYSTÈME
DE SURVEILLANCE
DU DIABÈTE ?
Affichant l’ambition, en sa
qualité de «mécanisme idoine
à même de produire des don-
DÉPISTAGE DU DIABÈTE AUX UNITÉS
DE LA PROTECTION CIVILE
Une opération de dépistage du diabète a été effectuée dernièrement
dans toutes les unités de la direction de la Protection civile
de la wilaya de Constantine, en collaboration avec le laboratoire
Novo-Nordisk, spécialisé dans le dépistage du diabète. Selon un
communiqué de cette direction, plusieurs glucomètres ont été
distribués par le laboratoire Roche aux agents diabétiques de la
Protection civile. Un suivi médical sera également assuré par le
P r . Laouar du CHU Benbadis. Ratiba B.
ARTISANAT
nées fiables sur le diabète,
d’articuler et d’établir des
stratégies efficaces de prévention
et de contrôle, d’améliorer
les données nationales
et régionale sur le diabète et
ses complications et de ce fait
devant constituer une priorité
stratégique dans la prochaine
réforme du système de santé
en Algérie», ce fameux système
national de surveillance du
diabète ne serait malheureusement
pas encore tout à fait
opérationnel, selon d’autres
sources, qui tendent à créditer
la thèse d’un accouchement
difficile.
Il est pourtant essentiel, affirme-ces
mêmes canaux d’information,
d’activer au plus
vite ce dispositif en raison du
terrain gagné par cette véritable
épidémie du diabète.
Ahmed Boussaïd
La dinanderie en déperdition
et autres accessoires féminins traditionnels,
pots à kaolin, petits ustensiles pour
le henné et panoplie du hammam, sont
entièrement façonnés à la main et enduits
de vert-de-gris pour leur donner la patine
de l’ancienneté. «Il a 55 ans, et il est déjà
fatigué, car c’est un métier qui vous prend
complètement ; son rêve est qu’on lui
donne l’opportunité de le transmettre aux
formateurs dans les centres, pour qu’ils
forment à leur tour des jeunes. Il souhaiterait
également équiper le palais du Bey,
tant son amour de la dinanderie est grand
», témoigne son ami.
LES ARTISANS TIRENT LA SONNETTE
D’ALARME
Les préoccupations sont les mêmes chez
les autres artisans de Constantine, car en
matière de cuivre, il faut reconnaître que la
ville des Ponts est le leader incontesté. Des
maîtres-dinandiers connus, à l’instar de
Mohamed-Salah Filali, ne cessent de tirer
la sonnette d’alarme depuis des années.
Un autre artisan, ayant plus de 32 ans
d’expérience dans le travail du cuivre,
nous en parle : «J’ai appris ce métier
grâce à aux anciens, qui ont malheureusement
disparu. Il est navrant que je ne
puisse pas à mon tour le transmettre.» Selon
d’autres exposants, la dinanderie fait
aujourd’hui face à moult difficultés : «Par
le passé, le cuivre brut était importé par
l’Etat, qui livrait jusqu’à 12 conteneurs/
an, soit l’équivalent de 220 kg, et les prix
nous arrangeaient, ils nous permettaient
d’avoir de la main-d’œuvre ; on pouvait
faire travailler plus de 12 personnes.
Actuellement, l’importation a considérablement
baissé (4 conteneurs/an) à cause
de la cherté du cuivre qui est importé par
les particuliers, nous obligeant ainsi à travailler
chacun pour soi.» Par conséquent,
l’artisan, gagne-pain oblige, se concentre
beaucoup plus sur l’aspect commercial,
faisant l’impasse sur la créativité. «L’on
ne peut s’aventurer dans la vraie création
; aujourd’hui on se limite à faire de la
reproduction», déplore l’un d’eux. L’absence
de locaux est aussi un frein de taille
au métier.
Beaucoup ont renoncé à leurs boutiques
(ateliers) à cause du loyer, exorbitant.
Il faudrait créer un lieu adéquat pour
rassembler les artisans, et sauver ce qui
reste de cet art ancestral, préconisent les
visiteurs du salon.
Farida Hamadou et O.S.Merrouche
PHOTO: EL WATAN
MESSAOUD BOUDJERIOU
DES PROJETS POUR
LA COMMUNE
L
a commune de Messaoud Boudjeriou, une localité distante
de 4 km de la daïra d’Ibn Ziad, dont elle dépend administrativement
vient de bénéficier d’un important projet de réhabilitation
du principal axe routier traversant le village, à savoir
l’avenue de l’ALN.
Considérée comme étant le seul accès à la commune, la route
en question s’est tellement dégradée au fil des ans qu’elle a
fini par être réduite à l’état de piste caillouteuse. Une situation
décriée depuis des lustres par les habitants. Selon les indications
du maire de cette commune, des travaux sont déjà en cours à
l’entrée du village. Ils concernent la réfection totale des VRD,
l’aménagement des trottoirs, le bitumage de l’avenue de l’ALN
et surtout l’installation de l’éclairage public, jusque-là inexistant.
Tous ces travaux qui devraient durer six mois, précise notre
interlocuteur, vont coûter 60 millions de dinars alors qu’une
seconde enveloppe de 50 millions de dinars a été dégagée pour
la réalisation d’une salle omnisports pour les jeunes de la commune.
F. Raoui
CONFLIT À L’UGTA
SIDI SAÏD SE PENCHE
SUR LE DOSSIER
A
yant jusque-là laissé l’UGTA de Constantine fonctionner
dans le désordre depuis plus d’une année, le patron de la
centrale syndicale pourrait finalement, laisse t-on entendre, se
pencher sérieusement sur ce problème. Selon certaines informations,
Sidi Saïd a rencontré, récemment, une délégation de
représentants des travailleurs de la ville du vieux rocher et les
aurait rassurés quant à son intention de résoudre cette affaire.
A cet effet, un déplacement du patron de l’UGTA à Constantine
est prévu prochainement afin d’en finir avec un conflit qui a
porté préjudice à la maison du syndicat Abdelhak Benhamouda,
réputée pour être un véritable bastion du mouvement syndical.
Un déplacement de Sidi Saïd, s’il venait à se matérialiser, permettrait
de remettre de l’ordre au niveau du bureau de wilaya,
dont l’élection a été reportée sine die, d’autant que chacune des
deux parties en conflit se targue d’être représentative et aspire à
diriger l’opération de renouvellement des structures de base de
l’UGTA locale. Cette dernière se retrouve, ainsi, prise en otage
entre les partisans de Mehdi, ex-secrétaire de wilaya, refusant
de céder malgré son éviction sur décision de Sidi Saïd, et ceux
de Bediaf, chargé d’organiser l’AG élective.
Fort du soutien de ses partisans, le premier remet en cause la décision
de la centrale syndicale et se réfugie derrière la légalité du
mandat électoral, alors que le second bénéficie de la légitimité
de la direction et envisage de mener à bien la mission qui lui a
été confiée. L. R.
L’ASSOCIATION MAC,
UN ESPOIR POUR
L’ATHLÉTISME
L
a conférence pour les bilans moral technique et financier,
de l’association sportive «Mawahib athletic Constantine»
(MAC), a eu lieu ce samedi, à la maison de jeunes de Filali en
l’absence de sa présidente, la championne olympique, Hassiba
Boulmerka, qui s’est excusée à la dernière minute. Pour rappel,
cette dernière a été désignée par les plus hautes instances pour
booster l’athlétisme à Constantine, et éventuellement découvrir
et encourager de nouveaux talents.
Le directeur administratif et financier, Abboud El Abed, qui a
présidé la réunion à laquelle ont participé, outre ses membres,
et de jeunes sportifs en activité, d’anciens athlètes ayant fait
la gloire de la wilaya, a intégralement livré à l’assistance l’état
financier de l’association.
Il déplorera, toutefois, l’insuffisance de la subvention, les ayant
«fait renoncer à certains projets compris dans la feuille de route
du MAC, allant des déplacements, aux primes, à l’aménagement
de douches, au transport…».. Des parents de jeunes sportifs au
talent prometteur, ont soulevé le problème de l’absence de douches
et du transport. Certains ont même été contraints de mettre
fin à la carrière sportive de leurs enfants, surtout les filles, qui ne
peuvent se déplacer le soir pour les entraînements. Pour sa part,
le responsable du service sport, Abdelhamid Houam, dira qu’il
s’agit surtout de changer les mentalités et de revenir au sport
désintéressé d’antan. «On ne doit plus laisser faire les opportunistes
et ceux qui veulent utiliser le sport pour s’enrichir ; les
hommes de bonne volonté doivent agir ; la guerre est déclarée
aux mauvaises habitudes», dit-il, entre autres. La réunion s’est
achevée avec la remise de prix à quelques athlètes et autres anciens
cadres de la DJS. F. H.

El Watan - Mardi 15 Novembre 2011 - 13
KABYLIE INFO
BOUZEGUÈNE (TIZI OUZOU)
Pénurie d’eau dans les
villages
● Bouzeguène, l’une des daïras les plus importantes de la wilaya de Tizi ouzou, a du mal à subvenir aux
besoins en eau de sa population en pleine croissance.
grande majorité des habitants ont
vécu une saison estivale catastro-
L a
phique en matière de restriction de
l’alimentation en eau potable. Les restrictions
se prolongent encore en ce mois
de novembre et pire encore, la population
a passé un Aïd sans eau, poussant les habitants
à aller la chercher plus loin, dans
leurs véhicules. Depuis le mois de juin,
l’agence ADE de Bouzeguène a instauré
un régime drastique à la population qui
s’est rabattue à l’achat de citernes pour
stocker ce précieux liquide. Mais faudrait-il
encore avoir la chance de remplir
la citerne quand la majorité de la population
a juste le temps de remplir quelques
jerricans avant que l’eau ne disparaisse
des robinets. Depuis quelques années, la
daïra de Bouzeguène est sans doute l’une
des dernières localités de la wilaya de
Tizi Ouzou en matière d’alimentation en
eau potable. L’unique projet de la source
d’Aderdar, réalisé du temps du parti
unique, à la fin des années 70, ne suffit
plus. Depuis plus de 30 ans, les autorités
locales n’ont plus consenti un seul centime,
à d’autres formules d’alimentation
de commune pour renforcer les capacités
existantes et apaiser les souffrances de la
population.
La semaine dernière, les citoyens ont
investi l’agence ADE de Bouzeguène
pour réclamer de l’eau. Certains villageois
n’ont pas vu l’eau couler de leurs
robinets depuis deux semaines alors que
la durée moyenne est de 8 jours. Le responsable
de l’agence, tout en mettant en
cause le manque de pluviométrie, a été
très clair avec eux. «Il n’y a pas d’eau !
L
», s’efforce-t-il de leur expliquer. En effet
le débit à la source, quantifié, ne dépasse
pas les 1200 mètres cubes par jour. Ce
qui, en termes de capacité ne permettra
même pas de satisfaire le seul quartier
de Tahemalt. Alors que l’unique solution
pour la population de Bouzeguène
reste le raccordement au barrage de Taksebt,
on continue de maintenir, vaille que
vaille, le projet d’une retenue collinaire
au contrebas de la source d’Aderdar
qui, selon des spécialistes en eau, ne
résoudra pas le problème avec un réseau
d’adduction corrodé, voire pourri et
une conduite principale piratée à divers
endroits. De nombreux réseaux de distributions
(Ait Salah, Bouzeguène-village,
Ihitoussène, Plateau de Loudha, Sahel…
etc.) et une grande partie de la nouvelle
conduite réalisée sur le CW251, réalisés
à coûts de milliards sont à l’abandon,
c’est-à-dire enterrés sans brancher les
clients et parfois même détruits par les
engins d’adduction du gaz de ville.
Le projet de la retenue collinaire d’une
capacité de 800 milles mètres cubes qui
est estimé à 20 milliards de centimes, n’a
pas encore vu le jour en raison du manque
de financement. Alors que le réseau
de la chaîne de Taksebt, qui pourra soulager
toute la population de Bouzeguène, a
atteint la commune d’Ifigha, distante de
Bouzeguène d’à peine 15 km, on continue
encore de rêver à résoudre le problème
de l’eau par des projets coûteux et
peu porteurs. Kamel K.
Une antenne de mairie à Aït Khelfoun
es travaux de réalisation d’une antenne de mairie au village Aït
Khelfoun, dans la commune d’Aït Mahmoud, sont en cours
depuis le mois d’août dernier.
Leur taux d’avancement est de 40%. Ce projet, qui a été retenu
dans le cadre des fonds communs des collectivités locales
(FCCL), a nécessité une enveloppe financière de 663 millions
de centimes. Pour tout besoin de document administratif, les ha-
es jeunes éléments constituant le grou-
Lpe Acharchar ont réussi à se faire un
nom auprès d’un large public.
Le parcours tumultueux de ce groupe ne
l’a pas dissuadé à travailler davantage et
à réaliser un franc succès ces dernières
années en Algérie en matière d’animation
des fêtes. Il faut reconnaître que le groupe
Acharchar est devenu célèbre grâce au
travail de recherche sur la musique berbère
ancienne. Avec de belles sonorités,
tirées d’un terroir ancien, le groupe qui
raconte bien une culture millénaire, s’est
classé sur une liste d’artistes rénovateurs
de la musique traditionnelle. Créé dans
les années quatre 90, le groupe Acharchar
a réussi la prouesse de mettre sur le marché
plusieurs CD.
Son nouvel album porte le titre «Idir
a-teslad», (Vis, tu entendras !), édité l’été
dernier aux éditions Miracle de Maâtkas
et contient sept titres. Le groupe a consacré
un mois au studio et une longue année
L’unique solution pour la population reste le raccordement au barrage de Taksebt
bitants d’Aït Khelfoun sont obligés de faire tout un détour par la
commune d’Aït Douala, chef-lieu de daïra, pour aboutir au cheflieu
de leur commune, Aït Mahmoud. Un sexagénaire du village
a accueilli l’idée de ce projet avec joie. «Ce serait une bouffée
d’oxygène pour les villageois d’Aït Khelfoun», clame-t-il. Ce projet
vise à «rapprocher l’administration des citoyens», disent de
leur côté les responsables municipaux. Mouloud N’Aït Maamar
MUSIQUE FOLKLORIQUE
Acharchar en vedette
de travail pour réaliser ce produit. Acherchar
a gagné une notoriété indéniable sur
le territoire national et même à l’étranger,
notamment en France où vit une importante
communauté de Maghrébins et
d’Africains.
Acharchar est une troupe composée de
cinq jeunes, qui ne cesse de séduire des
mélomanes en apportant à ce genre de
musique kabyle traditionnelle des sonorités
innovantes, avec l’intégration de
nouveaux instruments musicaux.
Le travail principal de ce groupe est de
préserver le patrimoine musical kabyle.
Arezki, un des membres du groupe, dira:
«Notre travail s’oriente vers l’enrichissement
et l’épanouissement de la culture
amazighe. Nous œuvrons à donner une
nouvelle touche à ce genre musical traditionnel
pour enrichir notre patrimoine
culturel tout en gardant ce qui est déjà
acquis». Si les habitués connaissent ce
genre de musique à travers le «Tbal» et la
PHOTO: ELWATAN
TIZI OUZOU
LE GAZODUC TADMAIT-
AZAZGA LIVRÉ FIN 2011
a mise en service du réseau de gazoduc, qui alimentera
Ldésormais la périphérie nord de la wilaya de Tizi Ouzou,
allant de Tadmait à Azazga, sur une distance de 42 kilomètres,
est prévue pour la fi n de l’année en cours, a-t-on appris
de M. Moussa Menina, directeur régional de l’Energie et des
mines. Selon le même responsable, avec la livraison de cet
ambitieux projet de renforcement en gaz naturel des communes
se trouvant au niveau du fl anc nord de Tizi Ouzou, dont
les travaux de réalisation ont été entamés en 2008, et auquel
a été allouée une enveloppe fi nancière avoisinant les deux
milliards de dinars, le taux d’alimentation des foyers en gaz
atteindra les 60 %. Djemaâ Timzouert
ATH AÏSSI
480 MILLIONS POUR
LE PROGRAMME
INTEMPÉRIES
L
a commune d’Ath Aïssi (daïra d’Ath Douala), a bénéfi -
cié d’une enveloppe de 480 millions de centimes dans
le cadre du programme Intempéries de cette année. Cette
enveloppe sera consacrée aux travaux d’aménagement et de
confortement des routes dégradées et à la réalisation de caniveaux
de drainage des eaux pluviales. Selon le maire d’Ath
Aïssi, cette cagnotte dont a bénéfi cié la municipalité sera
réservée aux travaux d’entretien et à la réalisation de réseaux
des eaux pluviales.
Les travaux seront lancés incessamment pour les villages de
Taberkoukt, Tamaright et Ighil Bouzrou. La commune a bénéfi
cié également, dans le cadre des PCD complémentaires,
d’une autre enveloppe de 500 millions de centimes. Le maire
indique que «cette enveloppe est consacrée pour de petites
opérations à travers la localité, à savoir le dallage au niveau
du quartier Sidi Abdellah, la réalisation de trottoir à partir
du village Taberkoukt jusqu’à Tala Bounane, ainsi qu’un mur
de soutènement pour la route menant vers le centre de santé
du village». M. A. Maamar
BOUIRA
LE QUARTIER 104
LOGEMENTS SANS GAZ
NATUREL
L
es habitants du quartier 104 logements de la ville de
Bouira attendent avec impatience le raccordement de
leurs foyers au gaz naturel. Les résidants de la cité dénoncent
le fait que les autorités locales n’aient pas tenu à leurs promesses
de raccorder leurs maisons au réseau du gaz lors de
la remise des clés. Face à cette situation, les citoyens et pour
faire face à ce manque, se trouvent obligés de se rabattre sur
les bonbonnes du gaz butane, qui parfois sont introuvables
dans les dépôts.
La pénurie de ce combustible se fait sentir notamment durant
la saison du froid, car il y a une forte demande. «Nous lançons
notre appel aux autorités concernés afi n de procéder
au raccordement de notre quartier au réseau du gaz», réclament-ils.
M. G.
«Gheita», chez Acharchar des nouveautés
y ont été associées. On y retrouve, en plus
de ce qu’il y a de traditionnel, des paroles,
de la danse, de l’animation, des gestes et
des exhibitions. En plus de la promotion
et l’enrichissement de la culture berbère
et après avoir sillonné plusieurs villes du
pays, le groupe ambitionne de présent
faire connaître son propre style en dehors
des frontières du pays.
En Kabylie, faut-il le rappeler par ailleurs,
Vente-dédicace de
Karim Younès
L’ancien président de l’Assemblée populaire nationale
(APN), Karim Younès, sera présent le samedi 19 novembre
2011, à 14 h, à la librairie Ait Mouloud de Tizi Ouzou (En
face de l’ex salle de cinéma Djurdjura) pour une séance
vente-dédicace de son ouvrage intitulé De la Numidie à l’Algérie
Grandeurs et ruptures, paru aux éditions Casbah.
les troupes Idhabalen (les tambourins),
un genre que ce groupe ne néglige pas,
sont en train revenir en force, notamment El Watan
dans l’animation des fêtes diverses, détrônant
progressivement les disc-jockeys,
dont certains «polluent» plus avec leur
vacarme nocturne qu’ils en «égaient».
Slimane, un mordu des Idhabalen, avoue
Bureau de TIZI OUZOU
qu’il ne peut concevoir de fête, de ma- Boulevard Amena Mahieddine, Lotissement Hasnaoua.
riage notamment, sans ces agréables N°1 (axe école paramédicale - stade du 1
groupes de tambourinaires avec leurs
adoucissantes ghaïtas. B. Brahim
er Novembre).
Tél./Fax : 026 21 76 86

O
ran abritera, jusqu’au 17 novembre
prochain, le premier Carrefour
National du Jeune Entrepreneur qui
est organisé par la Direction Générale de
la PME et de la promotion du département
de l’Industrie avec la collaboration d’un
organisme de coopération allemand (GIZ).
Le coup d’envoi de ce carrefour, qui se
déroule au Centre des conventions d’Oran,
a été donné ce dimanche par le ministre de
l’Industrie, Mohamed Bemeradi, qui était
entouré des autorités locales ainsi que de
nombreux invités. Ce carrefour, qui est
dédie exclusivement aux jeunes diplômés
porteurs de projets pour la création de PMI
es bibliothèques commu-
Lnales de la wilaya d’Oran
ont été enrichies cette année
par 67.000 nouveaux titres.
Cette opération s’inscrit dans
le cadre du programme du
ministère de la Culture visant
à encourager la lecture et élever
le niveau du lectorat. Ces
livres ont été repartis sur neuf
bibliothèques nouvellement
ouvertes dans les communes
d’Oued Tlélat, Tafraoui, Aïn
et PME, regroupe, du 13 au 17 novembre
au CCO, une cinquantaine d’agences du
dispositif d’aide à l’emploi des jeunes,
des institutions financières et d’autres
organismes de formations concernés par
les actions d’accompagnement dans le
domaine de la gestion, surtout les jeunes
qui sont intéressés par la création de leur
propre entreprise PMI-PME.
INNOVATION
Dans une déclaration, le ministre de l’Industrie
a indiqué que cette manifestation,
la première du genre à travers le pays,
s’inscrit en droite ligne du programme
El Turck, Gdyel, Benfréha,
Hassi Bounif, Es-Sénia, El
Braya et El Kerma. Ces ouvrages
concernent différentes
spécialités dont l’informatique,
la culture générale, la
philosophie, les sciences humaines,
les arts et les langues,
l’histoire ainsi que des livres
pour enfants. Dans le cadre du
programme «une bibliothèque
pour chaque commune», la
wilaya d’Oran a bénéficié d’un
’éradication des fosses septiques, dans la wilaya d’Oran, va
L bon train dans bon nombre de communes, s’agissant d’un
projet jugé de première nécessité. En fait, la wilaya, qui compte
plus de 30000 fosses septiques, vivait sur une bombe à retardement,
ces fosses septiques étant des fosses perdues car elles ne
répondent pas aux normes. Dans la commune de Misserghine, le
message est bien passé car deux grands projets d’éradication de
800 fosses septiques sont en cours d’être concrétisés. Ces projets
toucheront deux localités: douar Hchaichia et Haï El Wiam. 300
fosses sceptiques seront éradiquées à douar Hchiachia et 500
autres à Hai El Wiam, a fait savoir M.Tiferchat, maire de Misserghine.
Dans ces deux localités, un réseau d’assainissement est
DES ACTIONS DE SENSIBILISATION AU
DIABÈTE DES ENFANTS
Plusieurs actions de sensibilisation au
profit des enfants âgés de moins de 15
ans sont organisées depuis samedi
dernier, a indiqué Dr Malika Bouri,
membre du réseau et des associations
militant pour la prise en charge des
malades.
Ces actions, qui s’inscrivent dans le
cadre de la célébration de la Journée
Mondiale du Diabète, sont chapeautées
par le Lion’s Club d’Oran. Une première
action a eu pour cadre le Palais des
Sports où des activités culturelles et
sportives avec des remises de cadeaux
ont été organisées.
Pour la journée du 16 novembre, il est
programmé un spectacle, à partir de
18h30 au TRO, qui sera animé par
l’humoriste Abdelkader Secteur. La
PME/PMI
programme de réalisation de
30 bibliothèques de lecture publique
qui seront réalisées sur
l’ensemble du territoire de la
wilaya et, ce, dans le cadre du
plan quinquennal 2010-2014.
Certaines ont été réceptionnées
et d’autres sont en cours
de réalisation. Les communes
de Sidi Chahmi, Bir El Djir,
Oran et Es-Sénia ont bénéficié
de deux bibliothèques chacune
en raison de la densité de leurs
recette de ce spectacle sera versée au
réseau diabétique d’Oran. Selon le
professeur Touhami du service de
Pédiatrie du CHU, chaque année,
quelque 200 nouveaux cas de diabète
dont l’âge ne dépasse pas les 15 ans
sont enregistrés à travers la wilaya. T. K.
LA COUR DE LA CATHÉDRALE RENOUE
AVEC LA SALETÉ
La Bibliothèque Régionale
(ex-Cathédrale) est redevenue un
dépotoir où s’entassent les ordures
ménagères et le lieu privilégié des sans
domicile fixe. Un spectacle qui défigure
ce lieu historique qui a bénéficié d’un
relookage. La clôture qui entourait
l’enceinte de la cour a été totalement
nettoyée des immondices qui la
transformaient en une véritable
décharge à ciel ouvert. Les espaces ont
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 13
ORAN INFO
50 agences d’aide à l’emploi au
carrefour national du jeune entrepreneur
● La manifestation, la première du genre à travers le pays, s’inscrit en droite ligne
du programme de soutien à la croissance économique du gouvernement qui va engendrer,
d’ici l’horizon 2015, la création de 200 000 petites et moyennes entreprises.
POUR PROMOUVOIR LA LECTURE
de soutien à la croissance économique
du gouvernement qui va engendrer, d’ici
l’horizon 2015, la création de 200 000 petites
et moyennes entreprises. La présence
d’experts allemands, à ce carrefour, est
une opportunité pour les jeunes porteurs
de projets auprès du partenaire allemand
grâce à l’expérience acquise dans le domaine
de la création et de la gestion de
la PMI-PME. En plus des expositions, le
programme des conférences prévoit, durant
ces trois jours, une série de communications
qui vont traiter des opportunités
pour la création, la gestion, l’innovation et
le développement d’une entreprise. T. K.
67 000 ouvrages pour 9 bibliothèques
municipales
MISSERGHINE
populations. Pour la bibliothèque
de wilaya, qui sera une
annexe de la bibliothèque nationale
d’El Hamma à Alger, le
choix du bureau d’études pour
sa réalisation a été fait. Elle
sera édifiée sur un terrain d’un
hectare. Oran a aussi bénéficié
d’un projet de réalisation
d’une bibliothèque principale
entrant dans le cadre du plan
quinquennal 2010-2014.
Cherifa K.
L’éradication de 800 fosses septiques en cours
EN BREF
en cours de réalisation. Les entreprises sont en place et le taux
d’avancement est appréciable, selon le premier responsable de
la commune. M.Tifarchat a ajouté que des travaux de voirie et
d’aménagement sont également lancés à douar Hchaichia qui a
été doté, au courant de l’année dernière, d’une salle de soins. Cette
localité compte, en fait, 1000 habitants qui, il y a quelques années,
se disaient vivre dans un douar. A Misserghine, au courant
de cette année, des travaux de réhabilitation de la voirie ont été
exécutés. Le boulevard central de cette commune a bénéficié de
l’installation d’un nouveau tapis et d’autres localités et quartiers
ont bénéficié de projets de réhabilitation de la voirie. Miserghine
change de visage. Hafida B.
été semés pour un environnement
verdoyant. Mais comme le naturel
reprend toujours ses droits voilà que
tout ce beau cadre a été littéralement
défiguré. Les espaces verts ont perdu
leur couleur car jonchés de cannettes et
piétinés par les indus occupants. H. S.
UN NOUVEAU PRÉSIDENT À LA CAM
Les 27 membres constituant
l’Assemblée générale de la Chambre de
l’Artisanat et des métiers (CAM) ont
procédé, hier, à l’élection des membres
du bureau ainsi que celle du président.
Trois candidats étaient en lice, à savoir
Madame Ouali Khadidja, Gherras
Abdelaziz et Boukhari Ferhat. Les
électeurs ont porté leur choix sur la
personne de Boukhari Ferhat, bijoutier
de profession, qui a ainsi été élu sur le
fil avec 13 voix contre 11. H. S.
TRAMWAY
LA PREMIÈRE PHASE
DE RÉCEPTION
EN SEPTEMBRE 2012
L
a date prévisionnelle de la réception du tramway est fixée à
septembre 2012, suivie d’une phase d’essais techniques sur
une durée de six mois ponctuée par des campagnes d’information
et de sensibilisation autour de l’usage du nouveau mode de
transport, a indiqué le directeur des transports. Dans ce cadre, une
étude portant restructuration du réseau urbain de la ville d’Oran a
été lancée en perspective de la mise en exploitation de la première
ligne du tramway, a annoncé le directeur des transports de la
wilaya. Cette initiative a pour objectif l’élaboration d’un nouveau
plan de transport urbain, en prévision des changements qui seront
induits par le futur mode de transport, a-t-on précisé de même
source. L’étude, menée par un organisme algérien, permettra, a-til
estimé, d’harmoniser la circulation dans la capitale de l’Ouest,
sachant que le tracé de la première ligne du tramway s’étend sur
18,3 km. Les travaux relatifs à la déviation des lignes de transport
urbain, situées sur le tracé du tramway, figurent parmi les modifications
naturellement prévues, en plus d’autres mesures à définir
par l’étude, a-t-il expliqué. S’agissant de l’avancement des travaux
sur les quatre tronçons de la première ligne (Sénia-Institut
de télécommunications-Place Mokrani-Carrefour des cliniques-
Sidi Marouf), les taux d’exécution sont estimés respectivement à
99%, 82%, 58%, et 82%, a-t-on affirmé.
Le total de la voie posée s’élève actuellement à 14 km tandis que
les chantiers restants se situent au centre-ville et concernent une
portion du boulevard Maâta (200 m), la rue Emir Abdelkader et
un site mitoyen pour la réalisation d’une boucle dite de retournement.
Le directeur des transports a indiqué, en outre, que cette
ligne du tramway fera l’objet de quatre extensions programmées
côté est de la ville (Bir El-Djir et Belgaïd à proximité du pôle universitaire),
sud (vers l’aéroport) et ouest (vers Haï Benarba), soit
un tracé total de 49,5 km. B. Alami
EMEC
LA 7 e ÉDITION DU BÂTI WEST
JUSQU’AU 19 NOVEMBRE
e Palais des expositions de l’EMEC abrite, jusqu’au 19
Lnovembre prochain, la 7ème édition du Salon International
du Bâtiment et de la Construction «Bâti West». Organisé par
l’entreprise «SOGEXPO», cette manifestation regroupe, pour
cette nouvelle édition, 310 exposants nationaux et internationaux
représentant 13 pays étrangers (7 pays européens) dont
la Pologne qui est l’invitée d’honneur. Dans une déclaration
faite lors d’un point de presse, le manager de Sogexpo, Ouali
Zoubir, a indiqué que «ce salon a toujours constitué une plate
forme pour des opportunités d’affaires et de partenariat compte
tenu de l’ambitieux programme de logement prévu dans le
Plan Quinquennal 2010-2014». T. K.
CRIME À PETIT LAC
15 ANS DE PRISON
POUR L’AUTEUR
Q
uinze années de réclusion criminelle ont été infligées à un
meurtrier ayant asséné 84 coups de couteau à sa victime,
un marchand de casse-croute ayant exercé de son vivant dans
le quartier populaire de Petit lac. L’acharnement et l’atrocité
des gestes avec lesquels le meurtrier a mis fin à la vie de la victime
s’expliquent, selon l’avocat du prévenu, par «les sévices
sexuels qu’aurait infligés l’assassin à son bourreau». Pourtant,
le mobile du meurtre est cité dans le document à charge comme
étant le vol et rien d’autre. L’assassin, qui avait été invité chez sa
victime pour une soirée qui devait être arrosée, avait emporté
avec lui, après son forfait, un téléviseur plasma, un téléphone
mobile, deux horloges et une somme d’argent évaluée à trente
millions de centimes. Dans son réquisitoire, le représentant du
parquet général a requis la peine perpétuelle alors que la défense
s’est contentée de réclamer les circonstances atténuantes pour son
mandant qui avait reconnu durant les débats avoir bel bien tué son
«hôte» mais seulement pour avoir été agressé sexuellement. Les
faits s’étaient déroulés au domicile de la victime vers deux heures
du matin, le 11 mai de cette année, rappelle-t-on. A. Belkedrouci
PHOTO : ABDELKRIM

El Watan - Mardi 15 Novembre 2011 - 15
JIJ EL INFO
ZONE INDUSTRIELLE DE BELLARA
Les Qataris arrivent
● Les responsables s’empressent toujours d’annoncer officiellement des investisseurs,
avant même l’aboutissement des négociations.
A
près les Egyptiens, les
Indiens, les Italiens,
les Japonais et les
Emiratis, c’est au tour des
Qataris de faire part de leurs
intentions d’investir dans la
désormais célèbre zone de
Bellara, un vaste terrain en
jachère de 523 ha.
La nouvelle annoncée par le
ministre de l’Industrie et de
la Petite et Moyenne entreprise,
et largement reprise
par les médias nationaux,
n’a pas laissé indifférent
le commun des Jijelis. Et
pour cause, le projet de
Bellara a nourri, pendant
quatre décennies, d’immenses
espoirs pour la région
avant de tomber dans les
projets chimériques, tour à
tour annoncés par différents
ministres.
Erigée en zone industrielle
d’intérêt régional en 2004,
Bellara est toujours dans
l’attente d’un sérieux prétendant.
En 2007, l’on retient
la venue sur ce site, de
Ahmed El Ezz, l’homme
fort du parti national démocratique
de Hosni Moubarak,
aujourd’hui incarcéré
avec ce dernier en Egypte,
qui y avait annoncé l’investissement
de 750 millions
de dollars pour la réalisation
d’un complexe sidérurgique.
Quelques années plus
tard, le pharaon de l’industrie
égyptienne, comme
l’avait si bien qualifié à
l’époque un titre de la presse
national, a emporté avec lui
le projet dans la cellule où
il croupit. Pour l’anecdote,
selon l’aveu d’un responsable
local, les autorités de
la wilaya s’étaient même
DERNIÈRE
UN NOUVEL ESPOIR
Les dernières déclarations du
ministre de l’Industrie et la
Petite et Moyenne entreprise,
Mohamed Benmeradi, devant
le Conseil de la nation, éveille
un brin d’espoir de voir la zone
Bellara, dans la commune d’El
Milia, bénéficier de quelque
activité industrielle à l’avenir.
Même si l’affirmation n’est pas
catégorique, - on n’aura pas
manqué de relever le
conditionnel, avec le «pourrait
être réalisée» -, l’information
en a réjoui plus d’un. L’usine
qui devrait produire 75 000
véhicules /an dans une
première phase, avant
d’atteindre les 150 000,
siègera dans la zone avec
l’autre projet mené par des
Qataris qui comptent y
implanter, en partenariat avec
les Algériens, une usine
sidérurgique.
Il reste à espérer que ces
annonces se traduiront
réellement sur le terrain. Les
déceptions ont été si
nombreuses qu’on attend de
voir de visu avant de crier
victoire. Fodil S.
retrouvées, lors de cette visite,
dans une situation des
plus embarrassantes lorsque
l’homme d’affaires leur
eut exigé, pour son déplacement
à Bellara, des Mercedes
de luxe ?!
L’Indien ArcelorMittal, le
géant mondial de l’acier, a
fait de même, promettant
d’investir dans le domaine
sidérurgique, avant de
s’éclipser en se disant non
intéressé par le projet.
Dans le sillage de ces projets
ratés, évoquons la visite
sur les lieux, en 2008, d’une
délégation de représentants
d’un groupe mondial de
l’aluminium qui a projeté de
monter, en partenariat avec
Issaâd Rebrab, un complexe.
Plusieurs offres émanant
des groupes à capitaux du
Golfe ou connus à l’échelle
a ville de Jijel vient
Lde perdre en la personne
de Hocine Djemame,
dit Djamel, un de ses
meilleurs enfants.
Elevé dans une ancienne
famille qui compte de
nombreux lettrés, il s’engage
résolument dès sa
tendre adolescence, dans
le mouvement associatif
et sportif, notamment
comme joueur au sein de
la glorieuse Jeunesse sportive
djidjellienne (JSD)
avant 1954, puis comme
dirigeant de l’équipe.
Apres avoir milité dans
les rangs du FLN/ALN, il
est chargé, dans la région
jijellienne, de plusieurs
missions dans le cadre de
la lutte pour la Libération
nationale.
A l’indépendance, il est
joueur puis membre di-
Un terrain vague dans l’attente d’un projet sérieux
mondiale et européenne, ont
été faites sans jamais voir le
jour pour des raisons qui demeurent
inconnues. Bellara
est-elle une zone à risque
parce que située en aval du
barrage de Beni Haroun,
comme le laissent entendre
certains ?
La région est-elle victime
d’un blocage qui ne dit pas
son nom, comme le supputent
d’autres ?
Ou est-ce tout simplement
le contexte économique et
politique du pays qui n’encourage
pas l’investissement
étranger?
Beaucoup d’interrogations
sont soulevées dans cette
wilaya restée suspendue aux
nouvelles des va-et-vient
des délégations étrangères
à ce site. Après la toute
dernière annonce de Ben-
meradi sur les négociations
en cours avec Renault pour
la réalisation d’une usine
de montage de voitures sur
ce site, tout juste après avoir
fait part de l’intérêt des
Qataris pour ce dernier, le
signe indien sera-t-il vaincu
par ces deux groupes pour
«chasser la malédiction»
qui poursuit cette zone ?
L’émergence d’un projet
d’envergure sur le site sera
des plus bénéfiques pour
le développement de cette
wilaya aux potentialités
énormes avec, notamment,
un port, l’un des plus grands
à l’échelle continental, un
aéroport et un réseau ferroviaire,
en plus de l’axe
autoroutier envisagé pour
relier Jijel à l’autoroute Est-
Ouest.
Zouikri A.
FIGURE EMBLÉMATIQUE DE LA JSD
Hommage à
Hocine Djemame
rigeant de la JSD avant
d’être, enfin, directeur
sportif. Pour dépeindre
l’homme, les premiers
mots qui viennent à l’esprit
sont généreux, dynamique,
persévérant,
communicatif… il avait
le don de la persuasion.
Un magnifique parcours
atypique où Da Djamel,
comme l’appelaient si
bien les sportifs, martelait
à loisir le verbe
pour régler un différend
entre les groupes
et les personnes. Sa
connaissance aiguisée
du milieu sportif a fait
de lui un pédagogue,
un spécialiste du secteur.
Travailleur infatigable,
il occupa plusieurs
postes de responsabilité
dans les assurances.
Affable, il faisait aussi
montre de perspicacité ;
il était l’enfant chéri de
la société civile. Il est né
à Jijel le 5 février 1933
et est décédé le 5 novembre
2011 à la suite d’une
longue maladie. «A Dieu
nous appartenons et à Lui
nous retournerons.»
Abderrahim Sekfali
PHOTO: D. R.
PHOTO: D. R.
DES MALADES SANS
TRAITEMENT, FAUTE
DE MÉDICAMENTS
C
’est comme si on était au temps des Souks El Fellah, où les pénuries
faisaient rage ; le pharmacien est entre deux feux : face à son malade
qui revendique ses médicaments, et affrontant le diktat de la vente
concomitante que lui imposent les grossîtes; le quota n’est satisfait que
par la condition de cette pratique, pourtant interdite par la loi. Chaque
fois qu’un produit en rupture est demandé, on nous impose d’autres
dont on n’en veut pas, toute commande est soumise à ce marchandage.
Quelle honte pour ce secteur pourri par des pratiques mercantiles, qui
n’en a cure de la santé du malade, et même de sa vie !» !
C’est en ces termes qu’un pharmacien qui a visiblement gros sur le
cœur, a abordé avec nous la question des produits manquants. «Aucun
produit n’est épargné par les ruptures», dit-il. Cette situation a conduit,
confesse-t-il, à des pratiques mafieuses et de «trabendo» qui nuisent à la
santé du malade. Des produits sont introduits frauduleusement de Tunisie,
d’autres sont ramenés par cabas via des circuits non contrôlés. Des
médicaments non agrées en Algérie sont vendus comme des bonbons au
triple de leurs prix. Traînant une lourde pathologie chronique compliquée
par une atteinte cardiaque, un malade raconte qu’il n’a pas pris son
médicament depuis une année. «Je sais que mon pharmacien le ramène
de Tunisie, mais moi je n’ai pas les moyens de l’acheter au triple de son
prix ; et mon médecin m’a dit qu’il est irremplaçable», révèle, à bout de
souffle, ce malade. «Pourquoi je suis assuré si je n’arrive pas à me soigner
dans ce pays ? Qui peut se mettre à ma place et me comprendre, je
suis souffrant et je risque de mourir à tout moment», s’indigne-t-il. Sur
le même ton, un médecin spécialiste soutient que tout malade qu’il ausculte
le revoit deux à trois fois pour lui changer d’ordonnance et lui prescrire
un autre médicament pour remplacer celui en rupture. Les femmes
enceintes, hypertendues sont les premières victimes de cette situation,
avoue un praticien. L’Adomet, le seul remède à leur mal, est introuvable.
Ce médicament a fait une brève apparition avant de disparaître. On se le
procure en Tunisie, fait-on savoir.
Des centaines de produits tout aussi indispensables les uns que les autres,
sont introuvables. Les malades atteints de pathologies rénales, cardiaques,
de rhumatismes, pour ne citer que ces cas, sont livrés au risque de
graves complications, faute de médicaments. Djihane Z.
TRANSPORT
UNE HAUSSE DES PRIX
INJUSTIFIÉE
L
’on s’était habitué à la hausse des prix des produits alimentaires,
particulièrement les légumes secs, et au yoyo de ceux des fruits et
légumes frais, mais depuis quelques semaines, le commun des citoyens
est particulièrement pénalisé par l’augmentation des tarifs des transports
urbains et interurbains, sans que quelque autorité, – que ce soit la direction
du commerce ou celle des transports –, ne trouve à redire sur cette
décision prise unilatéralement par les transporteurs privés. Plus d’un
usager nous a interpellé sur cette hausse, que ne justifie même pas la
qualité de service, bien au contraire, celle-ci est toujours à la baisse. Si
ailleurs la hausse des tarifs ne dépasse guère les 10%, ici, l’on enregistre
50% d’un coup. On l’a vu par exemple au chef-lieu de wilaya où le ticket
de transport d’une ligne ne dépassant pas les 3 km, passer de 10 à 15 DA
du jour au lendemain.
Les parents ayant des enfants obligés de prendre le bus pour rejoindre
leurs établissements scolaires, sont particulièrement inquiets de cette
mesure qui obère considérablement leur budget. Fodil S.
EMIR ABDELKADER
500 MILLIONS DE DINARS
POUR L’ÉCHANGEUR
DE TASSOUST
L
es travaux de réalisation de l’échangeur de Tassoust ont débuté ces
derniers jours, avons-nous constaté sur le site, lequel se trouve à 8
km à l’est de Jijel, dans la commune de l’Emir Abdelkader. La société
d’étude et de réalisation d’ouvrages d’art de l’Est (Sero-Est Batna), à
laquelle les travaux ont été confiés, a déjà installé son chantier.
Cet échangeur devrait être réalisé dans un délai de 16 mois pour un
montant de 500 millions de dinars. Cet ouvrage d’art permettra de rendre
l’accès au campus de Tassoust plus facile, directement à partir de la
RN43. A présent, l’accès se fait à partir de la RN77 puis le CW147, qui
passe par Boukhertoum. L’augmentation du trafic a rendu la circulation
difficile sur la RN77, principalement au niveau du croisement du 5ème kilomètre pour prendre le CW147. L’échangeur de Tassoust se trouve à
quelques centaines de mètres au sud du rivage. L’ouvrage devra enjamber
la RN43 dédoublée, ainsi que la ligne de chemin de fer qui passe non
loin de la clôture du campus.
A l’avenir, les pouvoirs publics devraient penser à encourager le train
ferroviaire près de l’université permettra de desservir, d’un côté le cheflieu
de wilaya à l’ouest et les localités d’El Kennar, Sidi Abdelaziz, El
Ancer et El Milia, à l’Est. Siradj D.

I
l y a longtemps que le cimetière de
Sidi Amar a fini par afficher com-
plet. Depuis quelques années déjà,
les passages et les petites allées réservés
à la circulation piétonne accueillent de
nouvelles tombes. Du coup, les visiteurs
sont contraints d’enjamber ou carrément
de piétiner des tombes pour se recueillir
sur celles des proches. «À chaque enterrement
on se rend compte que le cimetière
n’est plus en mesure d’accueillir d’autres
inhumations mais on trouve toujours
un petit espace entre deux tombes pour
en creuser une nouvelle», s’indigne un
habitant. Et d’ajouter: «si l’on continue
ainsi on risque de déterrer des ossements
en creusant de nouvelles tombes». Les
habitants face à cette situation qui ne fait
que durer se disent consternés de constater
que les enterrements se font dans des
conditions déplorables loin des préceptes
de notre religion. D’ailleurs, même la
prière mortuaire s’accomplit à l’extérieur
du cimetière, sur la route, bloquant ainsi
la circulation automobile et piétonne.
Souvent les lycéens et les collégiens se
voient contraints d’attendre que s’achève
la prière pour rejoindre leurs établissements
respectifs avec, bien sûr, un peu de
retard. Pourtant, il faut reconnaître qu’il y
a environ deux ans, l’APC avait aménagé
un nouveau cimetière, aujourd’hui prêt
à recevoir les inhumations, situé à une
centaine de mètres de l’ancien; mais les
habitants refusent d’y enterrer leurs morts
sous prétexte que le terrain est rocheux
et rend plus difficile le creusage des
tombes. D’ailleurs, l’on se souvient que
l’aménagement du nouveau cimetière a
donné naissance à un conflit qui a opposé
l’administration de la justice à l’APC à
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 15
On entasse les morts
a culture du pistachier frui-
L tier occupe une part importante
dans les actions du développement
en milieu rural.
Une constatation faite par le
chercheur et directeur de l’Institut
national de la recherche
forestière, Morsli Boutkhil.
C’est durant une journée de
vulgarisation sur le développement
du pistachier fruitier
(pistacia vera) que l’assistance
apprendra que les plantations
arboricoles rustiques ont été
fortement prescrites dans les
programmes nationaux et
constituent un axe stratégique
rganisé par le Centre national de
Orecherches préhistoriques, anthropologiques
et historiques (CNRPAH) en
partenariat avec l’université Abou Bekr
Belkaïd, le colloque international sur
Tlemcen et sa région dans le mouvement
national et la guerre d’Algérie, réunit,
depuis samedi dernier, d’illustres personnalités
du pays et de l’étranger. Une
rencontre qui a visé à réfléchir sur le statut
de la cité (Tlemcen) et de son arrièrepays
comme conservatoire de la tradition
et laboratoire de nouvelles formes de
sociabilité. Ahmed Abid dira dans son
intervention sur les foyers pré-insurrectionnels
dans la wilaya de Tlemcen à la
CIMETIÈRE DE SIDI AMAR
dans l’agriculture en sec. «Il
s’agit de répondre à des besoins
d’une population rurale
et de lutter efficacement contre
l’érosion et la désertification»,
a estimé le conférencier. Parmi
ces plantations, la culture du
pistachier fruitier. «Cette importance,
a-t-il ajouté, est liée
à sa remarquable résistance à
la sécheresse et sa tolérance
à la salinité d’une part et,
d’autre part, à son intérêt économique
procurant des revenus
non négligeables» (un arbre
donne 20 kg ). Seulement,
malgré cette importance, la
culture du pistachier n’a pas
connu une extension escomptée
et, ce, par méconnaissance
de l’espèce. «Conscient de
cette problématique, l’Institut
national de la recherche
forestière (INRF) a mis en
place un réseau de quelques
placettes de démonstration à
travers le territoire national.
La placette de Sidi Djilali dans
la wilaya de Tlemcen en fait
partie». Selon M.Boutkhil, les
objectifs de ces placettes sont
de maîtriser, de développer
le pistachier, de sélectionner
des provenances pour le choix
vielle du 1 er novembre 1954 : comment expliquer
l’aventurisme, selon le qualificatif
d’antan, d’un groupuscule de militants
qui ont déclenché la guerre de libération
nationale ? Si on approche la question
par «le-haut», par une analyse linéaire
des «États majors» politiques, on aboutit
à une impasse. En effet, devant l’inertie
du mouvement national à concrétiser
l’objectif de l’indépendance, plus particulièrement
par la scission qui affecta le
parti nationaliste le plus populaire avec
tout ce qu’elle a comporté comme effet
mobilisateur sur ses militants. Il apparaissait
dans ce contexte difficile d’admettre
qu’un groupe de militants arrivât à dé-
TLEMCEN INFO
● Les enterrements au cimetière de Sidi Amar se font dans des conditions déplorables
loin des préceptes de notre religion.
L’aménagement du nouveau cimetière a donné naissance à un conflit qui a opposé
l’administration de la justice à l’APC à cause d’une parcelle de terrain
cause d’une parcelle de terrain. Du coup
il aura fallu l’intervention du wali qui s’est
déplacé sur les lieux pour mettre un terme
à ce conflit et accorder une enveloppe financière
supplémentaire d’un milliard de
centimes pour l’aménagement de ce lieu
de repos éternel. O. E. B.
PLANTATIONS ARBORICOLES RUSTIQUES
Développement du pistachier fruitier
du meilleur porte greffe, en
vue de leur utilisation dans les
futurs programmes de développement
et d’assurer l’extension
à l’échelle nationale.
«La wilaya de Tlemcen, avec
toutes ses diversités, dispose
de potentialités importantes,
ce qui justifie le choix porté
sur la culture du pistachier»,
a affirmé le chercheur et de
conclure: «Cette espèce possède
un avenir économique
certain et des perspectives de
développement dans les régions
semi-arides du nordouest
de l’Algérie».C. Berriah
COLLOQUE INTERNATIONAL
Le mouvement national et la guerre
de libération à Tlemcen
passer cette crise et réussir «leur coup».
M. Abid s’étalera sur cette analyse pour
aboutir à cette constatation. «Il n’est donc
pas surprenant dans ce cas de constater
que le plus gros des 22 historiens appartenaient
à l’OS».
Une thèse suggérée, selon le conférencier,
par les diverses manifestations contestataires,
inscrites pour l’année 1951 seulement,
qui révèlent une disposition pré-insurrectionnelle
au sein des couches populaires
en diverses circonstances, électorales et
syndicales, entre autres. Ces manifestations
couvrent Tlemcen, mais surtout sa
banlieue (Maghnia, Nedroma, Ghazaouet,
Sebdou). C. B.
PHOTO : O. E. B.
ÉDUCATION
L’ÉCOLE ELBACHIR
BOUMEDIENE MANQUE
DE COMMODITÉS
’école primaire El Bachir Boumediène, située à Sidi Amar
L et datant de l’ère Coloniale, manque cruellement de commodités
de base nécessaires à la vie des écoliers au niveau de
cette structure éducative. C’est en tout cas ce qui ressort de la
réunion des parents d’élèves tenue il y a quelques jours dans
l’enceinte de cet établissement. Les parents d’élèves venus
très nombreux et ravis de retrouver les bancs de l’école pour
le temps d’une réunion ont très vite désenchanté quand ils ont
appris que l’école où leurs bambins passent la plus grande partie
de la journée n’est pas alimentée en eau potable. «Pourtant
l’alimentation du village en matière d’eau potable s’est nettement
améliorée ces derniers temps», s’étonne un parent. «C’est
insensé qu’une école soit alimentée par citerne alors que l’eau
potable ruisselle dans les rues à cause des fuites», s’indigne
un autre. Les classes sont dotées de chauffage mais l’école
n’est pas encore raccordée au réseau du gaz de ville. La cantine
scolaire est dans un état lamentable. Les conditions d’hygiène
requises font amplement défaut. Les femmes de ménage ne
disposent même pas d’un évier pour laver la vaisselle. Du
coup, elles s’acquittent de cette tâche à même la terre dans des
conditions d’hygiène approximatives. O. E. B.
AUTISME
UNE LUEUR D’ESPOIR
a naissance d’un enfant reste sûrement le moment le
«Lplus marquant dans la vie d’un couple… mais ces instants
de bonheur s’estompent brutalement lorsque les parents
découvrent que leur enfant n’est pas comme les autres. Il est
autiste. Et c’est l’histoire de milliers d’enfants pour qui la prise
en charge reste assez précaire…», s’exprime, attristé, un papa.
Et c’est justement pour sensibiliser la société sur les particularités
des enfants autistes, mais aussi pour améliorer leur prise
en charge, qu’une association dénommée «Association Autisme
Tlemcen» (AAT) est née. À l’heure actuelle, elle regroupe une
trentaine de membres dont des parents autistes, des praticiens
de la santé, des psychologues et des chercheurs universitaires.
«Cette association est née à la faveur d’une rencontre scientifique
organisée au sein de l’université Abou Bekr Belkaïd sur
l’autisme. Ses objectifs sont la formation qualifiante de spécialistes
en autisme, l’accompagnement du psychologue dans
l’ouverture de petits centres de prise en charge au sein de la wilaya
et l’insertion scolaire. En plus de ces objectifs, elle permet
d’ouvrir un espace de débats entre les parents pour partager
leurs expériences et leur vécu», explique le président. Pour information,
une première expérience de prise en charge au sein
d’un centre pilote est en train d’être menée avec l’appui de deux
psychologues formées à l’université de Tlemcen ayant bénéficié
d’une bourse Averroes (projet financé par la commission
européenne). L’expérience, qui sera capitalisée grâce à ce centre
pilote, sera exploitée par les futurs petits centres qui seront
déployés à travers la wilaya, «à condition d’avoir un personnel
qualifié dans le domaine de l’autisme», précise le président
avant d’expliquer: Notre association met en exergue l’urgente
nécessité de multiplier les actions de formations qualifiantes
et/ou diplômantes pour justement pourvoir ces petits centres
en institutions capables d’appliquer les méthodes modernes de
prises en charge telles que ABA, TEACH etc. Pour aider cette
association, les coordonnées sont : autismtlemcen@yahoo.fr
et tél/fax : 043 26 29 37 et 05 60 34 63 67. Chahreddine B.
SUR LE VIF
«Le groupe de femmes de la chanson Saf de Béni Snouss, un des
rares groupes qui préservent cette tradition de musique
traditionnelle»
PHOTO : BERRIAH

U
ne nouvelle gamme de pièces de suspension
et de direction vient d’être lancée sur
le marché international. Elle
comporte plus de 3000 références,
composée de rotules de suspension,
de triangles de suspension,
de biellettes de direction, de
biellettes de barre stabilisatrice,
de butées d’amortisseurs (MK),
et de crémaillères et pompes de
direction, selon un communiqué de
Tenneco, représentant de Monroe
dans plusieurs marchés, parvenu à
notre rédaction «Cette gamme de
pièces de suspension et de direction
complète idéalement la famille des
produits Monroe et vient renforcer le
positionnement de la marque en tant
que spécialiste de la suspension»,
déclare Didier Longret. Le directeur
du développement au sein de la division
Pièces de rechange Europe précise
que grâce à la nouvelle gamme de
produits de suspension et de direction
de Monroe, «les installateurs ont à
leur disposition un éventail encore
plus large de pièces Monroe de haute
qualité, qui leur permettront désormais
d’offrir des prestations complètes en
matière de suspension et de contribuer ainsi
à améliorer la sécurité et le confort des véhicules.
Nous souhaitons donc leur apporter une expertise
et un savoir-faire technique de pointe pour une
prestation complète sur la suspension». Avec plus
de 3000 références, la nouvelle gamme de pièces
BRÈVES
Les meilleures ventes en
octobre 2011 pour Suzuki
Octobre 2011 est le meilleur mois de ventes réalisées par
Suzuki Algérie. En effet, l’exercice commercial du 10 e mois de
l’année en cours a été clos avec 1786 immatriculations. Un
chiffre en progression par rapport aux résultats obtenus
durant le reste de l’année. Avant ce mois, les meilleures
performances ont été enregistrées aux mois de mai et juin,
avec respectivement 1563 et 1475 ventes. Le modèle le plus
vendu chez Elsecom Suzuki est la Celerio GLX climatisée avec
139 ventes en octobre est un total de 1080 depuis le
début de l’année. Elle est suivie par la Alto 800 LX
climatisée pour un total de 107 unités en octobre et
589 depuis janvier 2011. Au cumul par modèles, la
Célerio GA climatisée arrive 2 e du peloton avec 916
ventes depuis le début de l’année. Depuis le début
de cette année et jusqu’à octobre 2011, Suzuki
Algérie a vendu 13 251 véhicules tous modèles
confondus, ce qui est une bonne performance.
Jusqu’à 100 000 DA
de remise sur le Hilux
Toyota Algérie accorde actuellement des remises
sur le Hilux Simple et Double Cabine. Des
remises qui varient entre 25 000 et 100 000 DA,
selon la carrosserie et la version. Ainsi, le pickup
le plus vendu en Algérie bénéficie d’une
remise de 25 000 DA pour le Simple Cabine sans
climatisation et d’une autre remise de 40 000 DA
pour la même carrosserie avec climatisation.
Pour le Hilux Double Cabine, Toyota Algérie
accorde une remise de 70 000 DA sur la version
4X2, 70 000 DA sur la version 4X4 et 100 000 DA
sur la série spéciale Pack Luxe.
5 étoiles pour
la new BMW série 1
La nouvelle BMW Série 1 a obtenu 5 étoiles à
l’occasion des derniers crash-tests Euro NCAP.
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 16
AUTOMOBILE
PIÈCES DE SUSPENSION ET DE DIRECTION
Monroe lance sa gamme
● Avec plus de 3000 références, la nouvelle gamme de pièces de suspension et de direction place Monroe comme marque leader
et fournisseur global auprès des professionnels de l’installation en matière de suspension.
de suspension et de direction place Monroe comme
marque leader et fournisseur global auprès des
professionnels de
l’installation en matière
de suspension. Les pièces de
suspension et de direction représentent
une part importante et primordiale des véhicules
modernes, et permettent aux conducteurs de
bénéficier d’une plus grande maîtrise et d’un
meilleur confort. Monroe offre ainsi une gamme
de pièces de haute qualité à ses clients, complétée
par les amortisseurs et les ressorts Monroe, afin
d’assurer une performance optimale des systèmes
de suspension pour une conduite sûre et confortable.
Offre complète et réseau international, l’offre
Monroe se compose notamment, toujours selon
l e communiqué, de 1051 références
en pièces de direction, 1620
références en pièces
de suspension
ainsi
que 468
références concernant les
barres stabilisatrices. L’offre se décline
sous un catalogue disponible en plusieurs langues.
Chaque application est présentée sous forme de
photos produits en couleur et haute définition afin
de faciliter l’identification des pièces. Il s’agit d’un
large éventail de produits couvrant la majorité des
véhicules européens, japonais et coréens. Mis à jour
régulièrement, ce catalogue offre une couverture
optimale adaptée aux marchés. Conformément à
la tradition de Monroe, ces pièces de suspension
et de direction sont supportées par des actions
de marketing et communication, ainsi que des
Elle a obtenu l’excellente note de 91 % pour la sécurité des
passagers. Elle a également obtenu la note maximum
pour la sécurité des enfants de 3 ans ; pour la sécurité des
enfants en général, elle a obtenu 83 %, ainsi que 63%
pour la sécurité des piétons.
L’habitacle est resté stable durant l’impact frontal.
Les mannequins ont montré que la protection des genoux
et des fémurs des conducteurs et passagers est bonne.
Dans le test de l’impact latéral, la protection de la poitrine
et des autres zones du corps est également adéquate.
En ce qui concerne les chocs frontaux et latéraux, les tests
ont montré que la protection est optimale pour les enfants
modules de formation destinés à développer les
compétences techniques des installateurs.Afin
d’ancrer davantage sa présence au Maghreb, le
groupe Tenneco a ouvert un bureau de liaison
en Algérie. Le choix de ce pays a été dicté par
l’importance de la croissance du marché algérien.
Cette représentation pour toute l’Afrique du Nord
est dirigée par le responsable régional, Mounir
Aït Aïssa, afin d’apporter l’aide et le support
marketing pour tous les produits Monroe à tous
les distributeurs officiels en Algérie et autres pays
du Maghreb. Tenneco s’appuie, entre autres, sur
son expertise en première monte pour
développer ses produits destinés
au marché de la rechange. Le
groupe est aujourd’hui
un équipementier
a u t o m o b i l e
incontournable de part son
offre produits en suspension
et systèmes d’échappement,
ses marques reconnues, ses
programmes de formation, ses
services, ses outils de diagnostic
et ses programmes de marketing
impactant. «L’ensemble de nos
produits dédiés au marché de la rechange bénéficie
de notre expertise en première monte. Nous créons
et proposons sans relâche de nouvelles lignes de
produits, de nouveaux services et supports à nos
clients, positionnant ainsi Tenneco comme un réel
fournisseur de solutions», explique Alex Gelbcke,
vice-président Aftermarket Europe, Moyen-Orient
et Afrique.
Nadir Kerri
de 3 ans. Avec la BMW Série 1, il est possible de désactiver
les airbags, ce qui permet l’installation d’un siège pour
bébés dans le sens inverse de la marche. Utiliser une telle
configuration avec les airbags en marche est dangereux,
comme indiqué dans le véhicule.
Dans toutes les zones qui sont susceptibles de heurter la
tête d’un enfant, le capot offre une bonne protection, si
bien que le véhicule a obtenu la note maximum pour ce
test. Par contre, ce même test pour les adultes a donné de
faibles résultats. Le pare-chocs protège de façon
adéquate les jambes des piétons.

D
ESSAI
évoilée au dernier Salon
de l’automobile d’Alger et
commercialisée depuis août
dernier, la nouvelle Renault Mégane
CC arrive pour répondre aux besoins
d’une clientèle avide de séduction
et de performances. Le dernier-né
des Mégane adopte un style à la fois
élégant et distinctif, grâce à sa ligne
harmonieuse et à son toit entièrement
noir, grand brillant et verre teinté. Avec
4,5 m de longueur et un empattement
de 2,6 m, cette nouvelle-venue affiche
un profil élancé et statutaire. A l’avant,
on retrouve la nervure en arc de cercle
sur le capot et le bouclier de la version
coupé, alors que la porte du coffre
accueille la partie supérieure des
nouveaux blocs optiques arrière. Les
deux feux de position arrière en LED
confèrent à ce nouveau coupé cabriolet
«une signature lumineuse élégante et
instantanément reconnaissable».
UN TOIT EN VERRE ESCAMOTABLE
Equipée d’un toit en verre escamotable,
la nouvelle venue de la marque
au losange apparaît plus fascinante au
regard. Vous ne pouvez sûrement pas
passer inaperçu au volant de ce bolide.
Et si vous veniez à enlever le haut grâce
à l’interrupteur situé sur la console
(en 21 secondes seulement), vous
êtes assuré d’entendre toutes sortes de
compliments, comme «Allah Ibarek»
(Dieu bénisse votre véhicule), ou
encore, «Ça c’est une voiture», là où
vous passez. En effet, la cinématique
de ce toit rétractable en deux parties
est assurée par un mécanisme électrohydraulique
entièrement assisté. Pour
sécuriser cette manœuvre, le tendelet
de séparation de coffre doit être installé
et la porte de coffre fermée. En
cas d’oubli d’une de ces consignes,
le conducteur en est informé par un
message sur le tableau de bord sur
lequel un signal sonore et un message
indiquent au conducteur la fin de la
manœuvre. A l’intérieur, on retrouve
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 17
AUTOMOBILE
RENAULT MÉGANE COUPÉ CABRIOLET 2 LITRES CVT 140 CV
Elégance et sportivité
Distinguée, la nouvelle Mégane sort des sentiers battus
dans l’habitacle le dessin de la planche
de bord de la berline, des compteurs
bien lisibles et un salon en cuir. L’accès
aux places arrière est facilité par
des sièges électriques qui peuvent
avancer avec une seule touche. Les
places arrière demeurent assez étroites
et peuvent servir pour installer vos
enfants. Côté équipements, le client
de cette Mégane CC peut profiter de
la carte de démarrage «mains libres»
avec condamnation des ouvrants et
de la boîte à gants à l’éloignement du
véhicule, un frein de parking assisté,
une climatisation automatique bi-zone
avec 3 modes, Soft-Auto-Fast et un
compteur à affichage mixte numérique
et analogique. Il peut également
trouver la direction assistée, 6 airbags,
lève-vitres électriques, radio CD MP3,
jantes aluminium de 16 pouces, ainsi
qu’un système audio 3D sound by
PULSE, LA NOUVELLE CITADINE
INDIENNE DE RENAULT
Renault dévoile Pulse, une citadine bien équipée,
spécialement conçue pour le marché indien par le Centre
de design Renault de Mumbai. Elle sera commercialisée à
partir de janvier 2012. Venant après Fluence et Koléos,
Pulse est le troisième des cinq véhicules qui seront
commercialisés en Inde en à peine plus d’un an. Elle
s’adresse au segment de clientèle le plus large. Ce
déploiement rapide traduit la volonté de Renault de se
développer en Inde, un des trois pays prioritaires de la
stratégie internationale du groupe. Pulse, qui s’adresse à
une clientèle jeune, urbaine et en pleine ascension
KIA MOTORS CORPORATION
Croissance annuelle de 18,8%
ia Motors Corporation vient
K de rendre publics ses chiffres
de ventes concernant les véhicules
touristiques (à l’exportation, en vente
locale et outremer), des véhicules
utilitaires et SUV pour octobre 2011
donnant un total de 216 603 unités
vendues. Ces chiffres représentent
une croissance annuelle de 18,8%.
Selon un communiqué parvenu à
notre rédaction, Kia Motors a réalisé,
en octobre, de belles performances
dans toutes les régions du
monde : 41,4% en Chine (44 009
unités vendues), 20,1% en Amérique
du Nord (42 870 unités vendues),
35,4% en Europe (45 810 unités
vendues) et 10,7% en divers marchés
Arkamys associé à la connectique plug
& music.
SÉCURITÉ AU TOP
De nombreux équipements sont proposés
pour aider le conducteur à anticiper
les risques de la route, comme le
système de surveillance de la pression
des pneumatiques, les projecteurs directionnels
bi-xénon avec orientation
des feux de croisement en virage, le
sociale, reflète la volonté de Renault de mettre la voiture
et l’innovation technologique à la portée de tous. Pulse
est équipée d’un moteur 1.5 dCi, l’un des meilleurs de sa
catégorie en termes de consommation et de
performances. Il a notamment bénéficié, en matière
d’efficience énergétique, des avancées réalisées en
Formule 1 par les ingénieurs de Renault. La voiture et son
moteur sont produits à Chennai, dans le premier site de
production de véhicules commun à l’alliance Renault-
Nissan. Inaugurée en 2010, l’usine accompagne les
ambitions de l’Alliance sur le marché indien.
PHOTOS : D. R.
(42 612 unités vendues). La Corée
a enregistré un déclin de l’ordre de
4,3% (soit 41 302 unités vendues).
Durant les dix premiers mois de
l’année 2011, Kia Motors a enregistré
une augmentation annuelle de ses
ventes de 18,2% avec 2 044 225
unités vendues. L’Amérique du Nord
a enregistré les plus grosses ventes
depuis le début le l’année 2011, avec
une croissance annuelle de 33,5%
(461 945 unités vendues), quant
aux autres régions, elles ont toutes
affiché un énorme cumul doublé d’un
chiffre de vente annuel en croissance
: 28,7% en Chine (soit 365 786 unités
vendues), 20,6% en Europe (soit
395 588 unités vendues), 9,7% en
système d’allumage automatique des
projecteurs, celui du déclenchement
automatique des essuie-glaces ou encore
le limiteur-régulateur de vitesse.
Le nouveau coupé cabriolet de Renault
est doté de l’ensemble des systèmes
d’aide à la conduite, comme l’ABS
avec répartiteur électronique de freinage
EBV, (aide au freinage d’urgence)
et ESC avec fonction de contrôle de
sous-virage. La nouvelle Mégane CC
adopte une structure à déformation
programmée en aciers à haute et très
haute limite d’élasticité. Cette structure
garantit un potentiel d’absorption et de
dissipation maximal de l’énergie cinétique
en cas de choc, afin de préserver
au mieux l’intégrité de l’habitacle et la
vie de ses occupants.
TRÈS BONNE TENUE DE ROUTE
Nous avons eu droit, tout au long des
journées d’essais, à des sensations fortes
à bord de la Mégane CC. C’est ainsi
que nous avons pu tester l’efficacité
des systèmes ESP et ABS sur un grand
parking sécurisé et nous avons pu la
pousser presque à sa limite. Conçue
d’une manière à soigner davantage sa
liaison au sol avec une posture abaissée,
la nouvelle venue est propulsée
par une motorisation essence de 2.0
litres 16v développant 140 cv à 6 000
tr/min et dispose d’un couple de 195
Nm disponible dès 3750 tr/min. Ce
moteur est associé à la transmission à
variation continue CVT (Continously
Variable Transmission), une nouvelle
transmission automatique qui procure
au conducteur le plaisir d’une conduite
facile et agréable. Séductrice, la nouvelle
Mégane CC s’avère un véritable
bolide avec de solides qualités routières.
Sur le ruban d’asphalte des autoroutes
ou sur les routes de campagne
que nous avons eu à emprunter, elle
longe les routes à grande vitesse et les
chemins en toute sécurité, suscitant la
curiosité des automobilistes et autres
piétons. Nadir Kerri
divers marchés (soit 411 990 unités
vendues) et 3,5% en Corée (soit 408
916 unités vendues). Kia Motors
a été classé meilleur constructeur
automobile à l’exportation pour le
mois d’octobre avec certains modèles
qui lui ont permis ce succès ; la Rio
dans le segment B (connue sous le
nom «K2» en Chine) avec 33 797
unités vendues. Le nouveau Sportage
remporte la deuxième position avec
30 622 unités vendues. Quant à la
Cerato (connue sous le nom «Forte»
dans certains marchés), au Sorento
et à l’Optima dans le segment D, ils
ont enregistré un chiffre de vente de
27 556, 19 031 et 13 962 unités
vendues respectivement. R. A.

PHOTO : D. R.
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 19
CULTURE
DEUX OUVRAGES ÉDITÉS PAR L’AMBASSADE D’ITALIE
L’histoire
algéro-italienne en livre
● Après la publication, en début d’année, d’un beau livre consacré à la Villa Hesperia, résidence
de l’ambassade d’Italie à El Biar, l’ambassade d’Italie vient d’éditer deux nouveaux livres de référence.
La publication des deux livres,
Enrico Mattei et l’Algérie pendant
la guerre de Libération
nationale et La contribution
de l’Italie à la construction de
l’Algérie indépendante s’inscrivent dans le
sillage des célébrations du 150 e anniversaire
de l’unité italienne et la célébration prochaine
du 50 e anniversaire
de l’indépendance
de l’Algérie.
Les
deux livres
en question
ont été présentés,dimanche
dernier,
au cours d’un
point de presse
animé par l’ambassadeurd’Italie
en Algérie,
M. Giampaolo
Cantini au sein de
son ambassade à
El Biar. Le conférencier
a d’emblée
indiqué que la découverte des deux ouvrages
sera l’occasion de mettre en exergue l’histoire
millénaire des rapports entre l’Italie et
l’Algérie qui remontent à l’époque des premières
traversées en Méditerranée, avec une
attention particulière sur des aspects significatifs
des relations bilatérales durant ce dernier
demi-siècle. «A travers ces publications,
nous avons voulu contribuer à l’écriture des
pages de l’histoire de l’Algérie dans l’aspect
de ses relations avec l’Italie. Les relations
n’ont jamais été interrompues. Nous avons
voulu reconstruire ces relations historiques
et le tissu de fond sur lesquels elles se sont développées».
Le premier livre, intitulé Enrico
Mattei et l’Algérie pendant La guerre de Libération
nationale, regroupe les actes du colloque
organisé en décembre 2010, à Alger,
sur Enrico Mattei. Ce dernier était un fervent
défenseur de l’indépen- dance de
l’Algérie. Le colloque en question a recueilli
des témoignages poignants de certaines
personnalités ayant connu ou vécu l’époque
des relations entre l’Algérie et l’Italie grâce,
notamment, à l’œuvre d’Enrico Mattei, fondateur
et président de l’ENI (société italienne
des hydrocarbures) de 1953 à 1962.
Les conférenciers ont mis l’accent sur le
soutien apporté par l’Italie à la guerre de Libération
nationale. «Mattei a remis plusieurs
documents officiels au Gouvernement provisoire
algérien, contribuant ainsi à la réussite
des négociateurs algériens à Evian», a rap-
pelé le conférencier. Rappelons qu’Enrico
Mattei est décédé le 26 octobre 1962 dans
un crash d’avion dans des circonstances
mystérieuses. Le second ouvrage intitulé La
contribution de l’Italie à la reconstruction de
l’Algérie indépendante aborde la thématique
de l’histoire de l’ambassade d’Italie en Algérie
depuis son installation en 1953,
ainsi que les
différentes
restaurationseffectuées.
Cette
publication
revient, en
effet, sur les
différentes réalisations
de la
collaboration
algéro-italienne
effectuées après
l’indépendance,
notamment dans
les secteurs de la
formation, l’énergie
et les travaux
publics.
Giampaolo Cantini
avoue que la restauration du
Bastion 23 à Alger est le plus beau symbole
de cette relation. De nouveaux projets de
partenariat entre l’Algérie et l’Italie sont à
l’ordre du jour. A titre d’exemple, une mosaïque
datant de l’époque romaine à Sétif et la
restauration du site de Djemila viennent tout
juste d’être lancées.
Il est à noter par ailleurs que les deux livres
seront présentés à l’occasion d’une rencontre-débat
qui aura lieu mercredi 16 novembre
à 18h, au sein du théâtre de l’ambassade
d’Italie à Alger. Nacima Chabani
THÉÂTRE RÉGIONAL DE SKIKDA
Le renouveau par le chaos
● La générale de Amaliat Nouh (Opération Noé), réalisée par Amar Mohsen et produite
par le Théâtre régional de Skikda, a convaincu le public venu assister au spectacle jeudi
dernier, mais les connaisseurs restent insatisfaits du point de vue mise en scène et décor.
La bourgeoisie, l’argent et l’opportunisme
sur les planches
mar Mohsen revient aux plan-
A ches après une vingtaine d’années
d’absence avec la reprise d’une
pièce qu’il déclare avoir adaptée au
contexte actuel. Amaliat Nouh (Opération
Noé), produite par le Théâtre
régional de Skikda, est l’œuvre
du dramaturge égyptien Ali Salem.
Elle relate dans la nouvelle version
les péripéties de trois personnages :
«Hikmane, représentant la bourgeoisie
compradore, Rihane, la propriété
foncière et Hibane, l’opportunisme».
Ces trois personnages, qui n’ont eu
de cesse de profiter de tous les biens
et de tous les privilèges, sont les
premiers informés sur une grande catastrophe
qui ne tardera pas à s’abattre
sur le pays. Afin de sauver leur peau
et celle des leurs, ils font appel à un
expert du nom de Noé pour parer à
l’imminence d’un grand tsunami. Celui-ci
propose la construction de trois
grands bateaux dans lesquels seront
embarqués des couples capables de
reconstruire le pays une fois le danger
écarté. Seulement, nos protagonistes,
dans la continuité de leur politique,
choisissent leurs proches aux dépens
des compétences préconisées par
Noé. Cette manière d’aborder le
remède aux maux qui malmènent
les pays, tels que le nôtre, est somme
toute classique. En effet, depuis Babor
Ghraq de Slimane Ben Aïssa,
nos auteurs optent, pour la plupart,
à ce type de stratagème : une catastrophe
purificatrice ! A la limite du
nihilisme. La mise en scène, qualifiée
de «radiophonique» par un spectateur
connaisseur, n’a pas créé l’illusion
attendue, bien que le réalisateur ait
introduit des techniques cinématographiques.
Ayant longtemps travaillé
pour le compte de la télévision, il
n’a pas pu s’empêcher de faire appel
à l’écran et d’illustrer des scènes
extérieures. Le décor exécuté par
Zaâboubi est pour le moins rudimentaire,
tant il ne suscite quasiment pas
l’atmosphère attendue. Néanmoins,
le public a réagi positivement au jeu et
à l’humour des comédiens et a beaucoup
apprécié la montée en puissance
d’un jeune talent, Kamal Bilek. Loufoque,
espiègle et très agile sur scène,
il a su retenir l’attention du public et
apporter un plus. Lounès Gribissa
PROGRAMME TÉLÉ
TF1 France 2
06:30 Charlie et Lola
06:45 Tfou
08:25 Téléshopping
09:22 Le destin de Lisa
11:55 Petits plats en
équilibre
12:00 Les 12 Coups de
Midi !
12:50 L’affi che du jour
13:40 Petits plats en
équilibre
13:45 Météo
13:55 Les feux de
l’amour
14:55 L’enfant du secret
16:35 Les frères Scott
17:25 Grey’s Anatomy
18:20 Une famille en or
19:05 Le juste prix
20:00 Journal
20:30 C’est ma Terre
20:35 Après le 20h, c’est
Canteloup
20:50 France -
Belgique
23:10 Les Experts :
Manhattan
00:00 Les Experts :
Manhattan
01:40 L’âme du mal
France 3
06:00 Euronews
08:55 Des histoires et des
vies
10:45 Consomag
13:45 En course sur
France 3
14:05 Inspecteur Derrick
16:40 Culturebox
16:45 Slam
17:20 Un livre un jour
17:25 Des chiffres et des
lettres
18:05 Ouifi
18:10 Questions pour un
champion
20:00 Journal
20:08 Comprendre la
route, c’est pas sorcier
20:10 Plus belle la vie
20:35 J’étais à
Nuremberg
22:15 Talk-show
00:50 Questions cribles
au Sénat
01:45 Journal
F5-Arte
06:00 Philippe Jaroussky,
voix haute
06:45 Karambolage
07:00 Globalmag
08:00 La médecine au XXI e
siècle
09:15 L’âge de raison
10:10 Tempo
12:15 Globalmag
13:00 360°- Géo
13:01 Islay, le secret du
whisky
14:00 Hawaii, l’archipel de
feu
16:35 Akbulak
18:15 L’invasion des espèces
exotiques
19:00 Arte Journal
19:30 Globalmag
19:55 Vivre en enfer
20:40 Thema
20:41 Des médecins
formidables
21:35 Mon médecin va
craquer
22:00 Le débat
09:05 Dans quelle étagère
09:10 Des jours et des
vies
09:35 Amour, gloire et
beauté
10:00 C’est au
programme
11:00 Motus
11:30 Les Z’Amours
12:00 Tout le monde veut
prendre sa place
14:05 Talk-show
15:15 Comment ça va
bien !
16:20 Rex
17:05 Côté match
17:55 On n’demande
qu’à en rire
19:48 Et si on changeait
le monde
19:55 La minute du Chat
20:35 Leurs secrets
du bonheur
22:40 Paris en plus grand
22:45 Réunion de famille
00:52 Dans quelle étagère
01:10 Ciné club
M6
06:00 M6 Music
07:05 M6 clips
07:20 Disney Kid Club
08:10 M6 Kid
08:50 M6 boutique
10:00 Météo
10:05 Worst Week
10:45 Un, Dos, Tres
13:00 Scènes de ménages
13:45 Samantha, star de
l’ombre
15:30 Une famille pour
Charlie
17:40 Un dîner presque
parfait
18:45 100 % mag
20:05 Scènes de ménages
20:50 Ma femme, ma
fille, 2 bébés
22:30 Un bébé à tout
prix, deux ans après
00:50 Le premier cri
02:50 Clips
03:30 Les nuits de M6
TV5Monde
08:45 Et si vous me
disiez toute la vérité ?
09:15 Les plus belles
îles du littoral français
10:05 Jardins kréols
12:30 C’est quoi être
un bon parti ?
13:00 Coquelicot &
Canapé
14:00 Vincent,
François, Paul et les
autres
16:25 Questions pour
un champion
17:00 Les jardins de
Guadeloupe
18:25 Le journal de
l’économie
18:30 L’invité
18:40 François en série
19:30 Tout le monde
veut prendre sa place
21:00 Mort
d’un président
23:20 Mise au point
00:15 Géopolitis

HORIZONTALEMENT : 1.Qui est fondée sur des essais 2.
Lignes saillantes sur une surface. Qui dégrade progressivement
3.Hurlement. De tir à la foire. Compagnie pétrolière 4.
Mouches. Assassin 5.Mettrait à l'écart. Soulagea un besoin 6.
Il se livrait à la traite des Noirs. Refus 7.Tableau de maître.
Lettres pour coopérant. Anneau de mousse. Egare 8.Marier.
Invente. Issu. Cube de jeu 9.Mouette. Produit de remplacement
10.Code postal. Fleuve d'Afrique. Tuniques des yeux 11.
Non accompagnées. Licencieux 12.Mesure linéaire. Item.
Avant patres 13.Plante ornementale. Association de reporters.
Nazis. En plus 14.Symbole de nudité. Ecole de profs.
Copulative. Termine une prière 15.Nomme par un vote.
Certainement.
Biffe Tout N° 3047
D
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Définition
du mot encadré
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M
Tout Codé N° 3047
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M
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F
A
G
I
Penchant à dire ou à faire de petites méchancetés.
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El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 21
JEUX - DÉTENTE
RÈGLE DU JEU
Biffer tous les mots de la
liste que vous retrouverez
dans la grille, en utilisant
tous les sens possibles.
Les lettres qui
n'auront pas été cochées
serviront à former le mot
défini ci dessous.
DÉFINITION
Diminution, adoucissement
(11 lettres)
Solution Biffe Tout
précédent :
NAUPLIUS
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez
la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et
vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
EUBÉE - CHARLES BRONSON
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENT :
HORIZONTALEMENT : VENERABLE / VALIDITE / REVES / RI / QUART / AGGLUTINE /
OUIE / RAT / ANEE / TETA / DRU / IN / DA / NAEVI / GATERIES / HESITER / SECS / EOR
VERTICALEMENT : DEVERGONDAGES / NAVIGUER / ASE / HELE / LIEU / TIC / RISQUE /
NETS / LAD / UT / TIARE / BI / AIRE / EIRE / ALTERNATIVE / EE / TETANISER.
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1
15
13
11
1
P
AEROTRAIN - AFFLUX - BATILLAGE -
BAVEUX - CAPITEUX - CITRATE - DEXTRINE
- DIOXINE - EMBRUINE - EMPORIUM -
FIXEMENT - FLAVINE - GAFFEUR - GALAXIE
- HIRSUTE - HONTEUX - INCLUSIF - INDULT
- LAXISME - LENDIT - MATEFAIM - MINE -
NARTHEX - NEVROGLIE - OPIACE -
ORBITALE - PLANCHE - PLANTE - PORT -
REHAUT - RELIEF - SEUL - TULLE
personnelles
cuirasses
tenir bon
arrêt de la
circulation
petit lot de
terre en mer
adverbe
de lieu
affaiblie
grades
attribués
renvoi
dominical
anc. femme
d’Etat
roi d’un
petit Etat
substance
tinctoriale
sur la rose
des vents
Quinze sur 15 N° 3047
1
2
3
4
5
6
7
8
VERTICALEMENT : 1.Coins. Grain de chapelet 2.Vin 9
blanc. Mondial 3.Geôle. C'est-à-dire. Sélection 4.En ville.
10
Thallium. Sanguinaire 5.Regimbèrent. Verte contrée 6.Fin de
verbe. Tranche d'histoire. Supposé. Sodium 7.Envoyé spécial. 11
Des Etats désunis 8.Orient. Point vraies 9.Exciter. Ouvert en
12
tirant 10.Mince. Fin de participe. Enduré. Tour 11.Zèle.
Mauvais films 12.Saint de la Manche. Ville de Chaldée. 13
Exploser. Oncle d'Amérique 13.Alcaloïde. Lettre grecque. 14
Réfléchi 14.Avant nous. Le dessus des cartes. Malade du sida
15
15.Dons. Explosif.
SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : VERTICALEMENT : 1.PROLONGATIONS 2.REPAREES. EPOUSE
1.PREDECESSEURS 2.RECRUES. ECROUER 3.OPE. TATILLON. NA 4. 3.ECERVELES. EN. UV 4.DR. DESOSSER. API 5.EUT. ETABLES 6.
LARD. NEO. ODEONS 5.ORVETS. CREOLES 6.NEES. ORIEL. EMU CEANS. EO. RE 7.ESTE. STERILES 8.IO. RA. RNA. AT 9.SEL.
7.GELOSE. AT. ET. IL 8.ASEB. OS. SASSA 9.SSE. TROP. NA 10.IE. CITRON. ACTE 10.ECLORE. PERDUES 11.URODELES. SAIS 12.
ETRENNES. VUE 11.OPERA. RA. RAMENE 12.NON. BAI. ADIEU 13. RONEO. TAN. METTE 13.SU. OLE. SAVEUR 14.ENNEMIS. UN. ETC
SU. AL. LACUSTRE 14.SUPERETTE. TR 15.DEVISES. ESSENCE. 15.CRASSULACEES. RE.
méprisable
concrétisations
alcaloïde
toxique
coupé court
très
médiocres
créature
dernier
souffle
pilote de
lignes
compartiment
Mots Croisés N°3046
Par M. IRATNI
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
HORIZONTALEMENT
I- Ils font des raies. II- Individu excentrique. III- Ile grecque
- Parfaite. IV- Le cumulus en est une - Incarnes - Le noir
s’enflamme. V- Coq de bruyère - Arbuste. VI- Astate - Sert à
lier - Cil. VII- Congé d’office - Il mène une vie de château -
Clef des songes. VIII- Grands cimetières. IX- Symbole de
dureté - Refus péremptoire. X- Compartiments réservés aux
bagages - Fiable.
VERTICALEMENT
1-Vagues. 2- Passereau. 3- Pigeon sauvage - Non blanchi.
4- Fleuve froid - Epoque - Attendu après la tétée. 5- Canton
hevétique - Cruel. 6- Plis - Pour classer un numéro musical.
7- Jobardées - Pièce de jeu. 8- Pays à étoiles Casse-tête
chinois. 9- Prénom. 10- Inhiber l’imagination.
SOLUTION N° 3045
HORIZONTALEMENT
I- DECHIFFRER. II-IDEATION. III- DU - MO - RAID.
IV- AQUEUSE - LI. V- CURA. VI-TENUS - SUIE. VII-
EXACTES. VIII- LIS - CUITES. IX- EN - FRIPE.
X- PRETE - OR.
VERTICALEMENT
1- DIDACTYLES. 2- EDUQUE - IN. 3- CE - URNES.
4- HAMEAUX - FR. 5- ITOU - SACRE. 6- FI - SI - CUIT.
7-FORE - STIPE. 8-RNA - QUETE. 9- IL - ISE.
10- RADINE - SUR.
Fléchés Express N° 3047
article
espagnol
tendu avec
force
peut passer
en courant
d’avoir
point
imaginaire
historien
grec
ingurgité
hasard
demi-dieu
débutants
symbole
personne
versatile
Jeux proposés par gym C Magazine

ON VOUS LE DIT
Le maire de Khemis Miliana
suspendu
Le président de l’Assemblée populaire communale
de la ville de Khemis Miliana (wilaya de Aïn Defla),
Mustapha Kebbah, a écopé, hier, d’une mesure de
suspension, a-t-on appris de sources sûres. Cette
mesure intervient suite aux démêlés du concerné
avec la justice. Pour rappel, le tribunal de première
instance de Miliana avait condamné le maire,
le 26 octobre dernier, à 3 ans de prison ferme,
assortis d’une amende 200 000 DA pour une
affaire de détournement de biens publics. En
attendant le jugement définitif que devra rendre le
tribunal de Chlef, c’est le premier adjoint, directeur
d’un CEM, qui assure l’intérim au sein de cette
assemblée, a indiqué la même source.
Des ralentisseurs
de la «honte» à Médéa
La pose à la hâte, ces dernières semaines, de trois
«grossiers» ralentisseurs hors normes par leur
épaisseur sur la RN1, non loin du pôle universitaire
Yahia Farès de Médéa, pose d’énormes problèmes
aux nombreux automobilistes qui fréquentent cet
important axe routier. Dans un premier temps, la
pose de ces ralentisseurs en goudron a été faite
pour calmer, en urgence, des émeutiers qui se sont
soulevés contre l’accident ayant coûté la vie à une
jeune écolière sur les lieux.
Toutefois, ces «gros obstacles» provoquent des
bouchons et causent plusieurs endommagements
aux voitures. Les ambulanciers transportant des
malades graves vers l’hôpital de Médéa arrivent
souvent en retard… au détriment même des
patients. Certains habitués de cet axe routier
reliant le nord au sud du pays ont carrément laissé
le carter de leur véhicule sur les lieux à cause de
ces «gros dos d’âne» de la honte.
Le wali de Blida
et la directive de l’ENTV
Lors de la couverture médiatique du ministre de la
Santé et de la Population, hier à Blida, pour donner
le coup d’envoi de la caravane de sensibilisation
contre le diabète à la place de Bab Essebt, la
journaliste de l’ENTV a sollicité Ouchen Mohamed,
wali de Blida, afin qu’il soit aux côtés du ministre
au moment de la déclaration de ce dernier à la
télévision nationale.
Une «invitation» qui n’a pas été du goût du wali
de Blida. « Vous avez une directive selon laquelle
le wali ne doit pas apparaître à côté des ministres
au moment des déclarations à la télévision. Je suis
désolé et la directive est pourtant bien claire», n’a
pas cessé alors d’insister M. Ouchen, l’air ferme.
La journaliste, dans la gêne, a voulu pourtant lui
faire comprendre que cette directive n’est plus à
l’ordre du jour, et sa présence sur l’écran avec Ould
Abbes était la bienvenue et même indispensable,
en vain. L’ENTV devrait se professionnaliser
davantage au lieu de s’occuper des faux
problèmes !
Les robinets à sec à Aïn Defla
La commune enclavée d’El Hassania, sur le mont
de l’Ouarsenis, dans la wilaya de Aïn Defla,
continue à souffrir d’une grave pénurie d’eau
potable. Selon des habitants de cette localité,
l’eau coule une fois par mois dans les robinets, et
l’approvisionnement se fait habituellement par
citerne. L’unique CEM de cette commune n’est pas
en reste. Interrogé sur cette question, le P/APC
a répondu : «Ceux qui parlent de pénurie d’eau au
niveau de ce CEM cherchent uniquement à nuire au
bon fonctionnement de la municipalité.»
Une réponse édifiante qui en dit long sur les
rapports des responsables avec leurs administrés.
El Watan - Le Quotidien Indépendant
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au capital social de 61 008 000 DA. Directeur de la
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El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 25
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L’ÉPOQUE
RENCONTRE DES DIRECTEURS DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
Comment mettre le tourisme
à l’abri de l’improvisation ?
n présidant hier les travaux de la rencontre
nationale périodique des directeurs de wilaya
E du tourisme et de l’artisanat, Smaïl Mimoune,
ministre du secteur, n’a pas fait dans la nuance. Il a
adressé plusieurs messages et exhorté les responsables,
à différents échelons de l’administration, à
«surmonter les difficultés et privilégier la remise
en cause de soi à l’autosatisfaction, la créativité et
l’imagination à la routine et à l’improvisation». Si
le ministre parle ainsi, c’est qu’il a constaté, depuis
qu’il a la charge de ce secteur, que plusieurs cadres
sont plutôt dans l’inaction, la résistance au changement
et l’attentisme que dans l’esprit d’initiative.
En d’autres termes, il faut sortir de l’engrenage
où tout vient d’en haut, du sommet, d’Alger et du
ministre.
La mission confiée aux directeurs du tourisme et de
l’artisanat est d’orienter, fédérer, accompagner et
favoriser le rapprochement des acteurs (porteurs de
projets). Il y eut un temps pour définir une stratégie,
mais aujourd’hui, «nous n’avons plus le choix que
de mettre notre démarche au même niveau des pratiques
internationales». Nous devons prendre exemple
sur ce qui a été réalisé à Sharm El Cheikh (Egypte),
Hammamet (Tunisie) ou El Akaba (Jordanie).
Plus direct, le ministre dira : «Il faut accélérer notre
passage du statut d’un des plus beaux pays au mon-
C
Espionnage, terrorisme et trafi c
de drogue au menu
inquante-huit affaires criminelles
sont enrôlées dans la dernière session
criminelle de cette année, qui s est
ouverte hier au siège du pôle pénal de
l’Ouest (Oran). L’affaire la plus en vue
dans le rôle de cette session est celle
ayant trait à l’affaire d’espionnage dont
est accusé un ressortissant égyptien
répondant au nom de Mohamed Ahmed
Mohamed Ibrahim (27 ans). Ce dernier
a exercé en qualité de plongeur spécialisé
dans les manœuvres de montage
sous-marin pour le compte d’une entreprise
installée dans la zone industrielle
d’Arzew. Ses agissements douteux ont
contraint les services de sécurité spécia-
MIS EN ŒUVRE PAR LE DOCTEUR AKLI KEBAÏLI
Amekti, un jeu de cartes en tamazight
mekti est un jeu de cartes destiné aux enfants et aux
A adultes. Le but du jeu est l’entretien de la mémoire,
d’une part, et l’apprentissage de tamazight (plus précisément
du kabyle), d’autre part. Sur chaque carte se trouve
une photo au-dessus de laquelle se trouve le nom de son
contenu, une des lettres est mise en évidence.
Chaque lettre de l’alphabet amazigh est sur au moins une
des cartes du jeu. Il est destiné à toute personne, enfant et
adulte (de 4 à 90 ans). Il importe peu que les participants
sachent lire et écrire ou pas, avec ce jeu de mémoire, on
peut apprendre à lire et écrire la langue amazighe. Ce jeu
peut être joué individuellement ou par équipes. Comment
y jouer ? Placer toutes les cartes sur la table du côté de
leurs faces cachées. Le premier joueur prend la première
carte et la retourne sur la face avec la photo, ensuite, il
prend la deuxième carte, s’il trouve son double (sa sœur
jumelle), il continue à jouer jusqu’au moment où il ne
trouve plus de cartes doubles. Alors, c’est à l’adversaire
de jouer à son tour. Celui qui obtient le plus de cartes
gagne la partie. On peut aussi continuer le jeu jusqu’à
la centième carte comme au jeu de dominos. Amekti
peut rassembler la famille entière et même des amis. Le
PÔLE PÉNAL DE L’OUEST
lisés à diligenter une enquête qui s’est
soldée par la découverte chez lui d’un
CD comportant des photos d’endroits
stratégiques de la zone pétrochimique,
interdits à la photographie. C’est une
femme originaire de Sétif qui était
chargée d’acheminer vers l’Egypte les
CD que confectionnait ce désormais
présumé espion. La mise en cause a été
condamnée à dix ans de prison ferme,
alors que l’Egyptien s’est vu infliger une
peine de quinze ans de prison ferme à
l’issue de leur premier procès qui s’est
déroulé le 16 novembre 2009, rappellet-on.
Ils seront rejugés le 27 novembre,
après le pourvoi en cassation qu’ils
de au statut d’un des espaces les plus fréquentés au
monde.» Décrypté, cela veut dire que c’est le produit
qui fait le tourisme et non le potentiel.
Le plus souvent, les discours mettent l’accent sur
les 1200 km de côte, la diversité des paysages et la
douceur du climat ensoleillé, mais lorsqu’il y a un
début d’intérêt du touriste étranger, il ne trouve pas
de circuit bien tracé ni de produit commercialisable.
C’est la même remarque qu’on peut formuler pour
notre participation aux salons étrangers. Des brochures
sont distribuées, des prospectus sont offerts, mais
aucun bilan n’est effectué par l’ONT après le retour
des «représentants» algériens.
Smaïl Mimoune affirme aussi que sans une profonde
conviction, le tourisme restera un secteur
sans vigueur. «L’investissement devra continuer à
faire l’objet de votre préoccupation majeure, tout
en considérant le promoteur non pas comme une
source de problèmes et de tracasseries, mais comme
une personne qui a préféré investir son argent dans
le tourisme ; s’il est bien accompagné et entouré,
il pourra à l’avenir décider d’investir davantage
et convaincre ses pairs à faire la même chose.» Il
a recommandé cependant d’être vigilant en matière
de préservation du foncier touristique grâce à des
opérations de contrôle régulières. Les idées sont là.
Reste le passage à l’action. Kamel Benelkadi
jeu exerce et entraîne la mémoire avec l’observation.
Ce jeu, publié par L’Amazigh Cultural Association in
America (ACAA) aux USA, est commercialisé par plusieurs
associations aux USA, Canada, France, Suède et
L’Allemagne.
UN COIN DE LA KABYLIE EN ALLEMAGNE
Un nouveau livre sous le titre Ein Stück Kabylei in Deutschland,
A wi yawin tamurt-is er Lalman ou Un coin de la
Kabylie en Allemagne, est publié par les éditions Donata
Kinzelbach, en Allemagne et a été présenté à la Foire internationale
du livre de Francfort le 16 octobre dernier.
Il contient deux chapitres principaux : le premier est un recueil
de photos de paysages de la Kabylie illustrées par des
textes en kabyle et en allemand ; le deuxième est consacré
à l’analyse de la vie quotidienne d’un émigré en Allemagne.
L’auteur, vivant lui-même en Allemagne depuis plus
de 30 ans, insiste sur les difficultés que beaucoup d’immigrés
rencontrent dans un pays d’accueil comme l’Allemagne.
Il compare également les modes de vie de la Kabylie
et de l’Allemagne et y découvre beaucoup de points
communs. Ali Aït Mouhoub
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
Yahia, Hydra. Tél : 021 56 32 77 - Tél/Fax : 021 56 10 75
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC-
Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diff usion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 30 89 09 - Est :
Société de distribution El Khabar.
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diff usion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran)
ont introduit juste après leur condamnation.
Deux autres procès non moins
importants seront traités par ce même
tribunal. Il s’agit de la comparution de
deux groupes de présumés terroristes
accusés de pose d’objets explosifs sur
la voie publique, meurtres et association
de terroristes. Leurs procès sont prévus
respectivement les 27 novembre et 7 décembre
2011. Ce même tribunal aura à
juger d’autres affaires ayant trait notamment
à l’assassinat, attentat à la pudeur,
falsification de billets de banque et trafic
de drogue. La clôture de cette session est
prévue pour le 15 décembre prochain,
rappelle-t-on. A. Belkedrouci
Tél : 041 41 23 62 - Fax : 041 40 91 66
Les manuscrits, photographies ou tout
autre document et illustration adressés
ou remis à la rédaction ne seront pas
rendus et ne feront l’objet
d’aucune réclamation.
Reproduction interdite de tous articles
sauf accord de la rédaction.
FESTIVAL
D’IMZAD
Atri
N’assouf
enflamme
la scène
Comme il fallait s’y
attendre, la maison
internationale
des artistes Dar El
Imzad, inaugurée
vendredi à l’occasion
de la 3 e Rencontre
internationale d’Imzad
organisée dans la
ville de Tamanrasset,
s’est transformée en
un véritable temple
de défoulement et de
déchaînement lors du
concert de musique
du groupe nigérien
tant attendu par le
public, Atri N’assouf
(Etoile du désert).
Rissa Ag Wanaghli,
au micro, Mohamed
Al Hassane Karzo à
la guitare rythmique,
Ahmed Cissé à la
basse et Mama au
chœur, le groupe, en
digne roi du blue-rock
touareg, accueilli
par un tonnerre
d’applaudissements,
a été fidèle à sa
réputation.
Les festivaliers et les
convives ont dansé au
rythme effréné de leur
musique en répétant
en chœur les titres
les plus célèbres qui
ont fait la renommée
internationale du
groupe.
Atri N’assouf a été
époustouflant et s’est
distingué avec le
répertoire de son album
Akal (pays) faisant
vibrer la foule qui
entonnait avec tant de
plaisir et de ferveur les
chansons, notamment
Tidet (justice), Ile Elan
(l’exil), Tamiditne (mon
amour) et N’marha
(amour). Inspiré de la
musique traditionnelle
tamasheq, des
sonorités amazighes
et plus largement de
la musique d’Afrique
de l’Ouest, le groupe,
créé en 2009, a fait
carton plein avec un
public connaisseur et
entièrement conquis.
A coup sûr, ce rendezvous
restera longtemps
gravé dans la mémoire
de ceux qui ont eu la
chance d’y assister, et
par conséquent Dar El
Imzad a été le lieu où il
fallait être. Ravah Ighil

Procom.
Events
prépare
des matchs
de gala
L’Agence de promotion
de la communication
événementielle (Procom.
Events), spécialisée entre
autres dans l’organisation
de compétitions
sportives, projette de
faire venir en Algérie des
équipes de clubs et des
sélections nationales.
Selon son directeur
général, Badr Ezzine
Belkacemi, «Procom.
Events est sur plusieurs
dossiers d’organisation de
manifestations sportives,
dont le football bien sûr,
en collaboration avec des
partenaires étrangers
qui veulent faire venir de
prestigieuses équipes de
football. Des clubs français
fi gurent dans la liste des
hôtes susceptibles de venir
se préparer chez nous et
donner la réplique à des
équipes algériennes. Pour
l’instant, il est prématuré
d’avancer des noms
avant qu’il n’y ait accord
total entre les diff érentes
parties», indique l’ancien
vice-président du CR
Belouizdad. Y. O.
KARATÉ
4 clubs
algériens
au Mondial
Quatre clubs
algériens seniors,
messieurs et dames, de
karaté vont participer
à la 2 e Coupe du monde
de karaté qui aura lieu à
Istanbul en Turquie les
26 et 27 novembre du mois
courant. Ces clubs sont
le Groupement sportif
des pétroliers (GSP),
la Jeunesse sportive
de Barika, l’Olympique
Madinet Birtouta et
le HS Mahelma. Avant
leur déplacement en
Turquie, les représentants
algériens, dont
certains forment l’élite
nationale, vont eff ectuer un
stage de préparation en
commun avec l’équipe
nationale. Celle-ci
entamera la préparation
à partir du 17 novembre
à Alger, et ce, dans
l’optique des prochains
Jeux arabes de Doha (9 au
22 décembre 2011). C. B.
PHOTO : D. R.
B
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 26
SPORTS
(U23) ALGÉRIE - AFRIQUE DU SUD (AUJOURD’HUI À BLIDA)
Ultimes réglages
eaux vainqueurs lors de
la première rencontre
amicale face à leurs
homologues de l’Afrique du
Sud (2-0), les joueurs de la
sélection nationale olympique
(U23) tenteront de confirmer
aujourd’hui à 15h30 face
au même adversaire dans le
cadre de la deuxième joute
amicale entre les deux pays
qui se préparent au tournoi
final qualificatif aux JO 2012
de Londres. Ce deuxième rendez-vous
entre l’Algérie et
l’Afrique du Sud se jouera sur
la belle pelouse du stade Tchaker
de Blida. Ce match revêt
une importance particulière
pour le sélectionneur national
Azzedine Aït-Djoudi.
Ce dernier entend opérer de
grands changements sur le
onze de départ. Il veut, en
effet, voir à l’œuvre d’autres
joueurs, surtout qu’Aït-Djoudi
devra annoncer dans les
prochains jours la liste des
21 appelés à disputer le tournoi
final qualificatif aux JO
2012 (CHAN U23) abrité par
le Maroc, du 26 novembre
au 10 décembre de l’année
en cours. Le technicien en
question annonce, en tout cas,
avoir l’intention d’opérer des
Pepe et ses coéquipiers jouent gros
e Portugal, tenu en échec à l’aller
L (0-0), devra faire attention à la Bosnie
mardi en match de barrage retour de
qualification à l’Euro-2012, pour lequel
la Croatie a quasiment validé son billet
avec un succès 3-0 en Turquie lors de
la première manche. «Je m’attends à
une victoire certaine à Lisbonne. Nous
sommes meilleurs que la Bosnie et nous
Un dernier test pour les camarades de Chellali avant le tournoi final pour les JO-2012
changements sur l’équipe
type. Ecoutons-le : «Je dois
voir à l’œuvre le maximum
de joueurs. Je vais injecter
un onze remanié comparativement
à celui aligné samedi
dernier. Cela me permettra
d’avoir une idée fixe sur les
21 devant participer au tournoi
final du Maroc.» Et de
renchérir : «Je crois que cette
deuxième partie contre une si
bonne équipe de l’Afrique du
Sud revêt une grande importance.
Après avoir constaté
quelques carences défensives,
je vais m’y atteler pour apporter
les correctifs nécessaires.
D’où la nécessité du maximum
de matches amicaux avant le
tournoi final.» En prévision
du match d’aujourd’hui, Aït-
Djoudi pourra compter sur les
services de Jugurtha Hamroun
(Chernomorets Burgas/Bulgarie),
qui a rejoint hier la
capitale algérienne après avoir
participé la veille avec son
club à un match de championnat
capital contre Ludogorets
1947 (0-0). Rappelons qu’au
Maroc, les Verts évolueront
dans un groupe où figure le
EURO-2012. MATCHS DE BARRAGE (RETOUR)
La Croatie dans un fauteuil
le prouverons lors du match retour», a
fanfaronné Cristiano Ronaldo après le
match aller, disputé sur une épouvantable
pelouse à Zenica. Les Bosniens
n’étaient pas mécontents de ce résultat
nul qui leur laisse une chance de qualification,
et leur sélectionneur, Safet Susic,
a pronostiqué un 2-2 qui enverrait pour
la première fois sa sélection à une gran-
de compétition internationale. En 2009,
la Bosnie était passée tout près d’une
qualification pour le Mondial sud-africain,
butant sur... le Portugal. L’affaire
est en revanche très bien engagée pour
la Croatie de Slaven Bilic, qui recevra
la Turquie à Zagreb, avec le grand
confort d’une victoire 3-0 au match
aller à Istanbul. Les Turcs ne se font plus
aucune illusion, et le quotidien Sabah
titrait dès samedi : «Adieu l’Europe».
Ce devraient être également les adieux
de Guus Hiddink, car le Néerlandais dirigera
très vraisemblablement la Turquie
pour la dernière fois. Au passage, les
Croates devraient effacer mardi le très
mauvais souvenir de leur élimination
face à la Turquie en quarts de finale de
l’Euro-2008.
LES IRLANDAIS À L’ABRI
En 2009, les barrages du Mondial-2010
avaient été fatals à l’Eire, éliminée par
la France avec le fameux épisode de la
main de Thierry Henry lors du match
retour au Stade de France. Les Irlandais
semblent, cette fois, à l’abri de ce genre
de désillusion grâce à leur balade du
match aller en Estonie, où ils se sont
imposés 4-0. Sauf très improbable accident
mardi à Dublin, Robbie Keane et
les siens devraient donc voir l’Ukraine
pays organisateur, le Nigeria
et le Sénégal. Ce dernier sera
le premier adversaire de l’Algérie
(27 novembre à Tanger).
Les Verts enchaîneront trois
jours plus tard contre le Maroc
dans le même stade. Ils boucleront
la phase des poules par
un match contre le Nigeria le
3 décembre à Marrakech.
K. Yamine
et la Pologne cet été. Les Irlandais n’ont
plus participé à un grand tournoi depuis
2002 et le Mondial au Japon et en
Corée du Sud. Le dernier barrage entre
la République tchèque et le Monténégro
est peut-être plus ouvert qu’il n’y
paraît, même si les partenaires de Petr
Cech ont les faveurs du pronostic grâce
à leur succès 2-0 à domicile au match
aller. Mais les Tchèques ne se sont pas
amusés lors de cette première manche et
n’ont inscrit leur deuxième but que dans
le temps additionnel. Dans leur stade de
Podgorica, où les supporters sont très
chauds, les Monténégrins vendront leur
peau très cher. Les équipes déjà qualifiées
pour l’Euro (8 juin-1er juillet 2012)
sont l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie,
les Pays-Bas, l’Angleterre, la Grèce,
la Russie, le Danemark, la Suède, la
France, ainsi que l’Ukraine et la Pologne,
pays co-organisateurs.
◗ PROGRAMME
Zagreb :
Croatie - Turquie à Zagreb 3-0
Podgorica :
Monténégro – R. Tchèque 0-2
Dublin :
Eire - Estonie 4-0
Lisbonne :
Portugal - Bosnie 0-0
PHOTO : M. SALIM

FOOT DER
■ ARBITRAGE. Djamel
Haïmoudi, Mohamed
Benouza (arbitres de centre)
et Abdelhak Itchiali (juge de
touche) sont les trois arbitres
internationaux algériens
sélectionnés pour participer
à un séminaire international
sur l’arbitrage au Caire. Ayant
débuté ce dimanche, ledit
séminaire devra prendre fi n
le 20 de ce mois. Il faut noter
à ce titre qu’au terme de ce
séminaire, la CAF arrêtera la
liste des arbitres qui devront
offi cier lors de la phase fi nale
de la CAN 2012 qu’abriteront
conjointement, du 21 janvier
au 12 février 2012, la Guinée
Equatoriale et le Gabon. K. T.
■ USM ALGER. Dans un
communiqué transmis hier à
notre rédaction, l’USM Alger
(Ligue 1 professionnelle)
annonce la tenue de son
assemblée générale ordinaire
(AGO) le 4 décembre prochain
à 16h30 au siège de la CSA/
USMA, sis au 12 avenue
Abderrahmane Mira (Alger). A
cette occasion, il est
demandé, précise le
communiqué, à tous les
membres de l’AG de bien
vouloir s’acquitter des
cotisations 2010/2011. Les
réfractaires ne seront pas
autorisés à y assister. A. B.
■ CR BELOUIZDAD. Trop de
bruit pour rien. Au CRB, les
joueurs n’entendent pas
débrayer pour réclamer leurs
arriérés. Les joueurs
participent, d’ailleurs,
massivement aux
entraînements de l’équipe, à
l’exception de deux éléments
pour cause de blessure.
Deuxième au classement
général du championnat de
Ligue 1, le Chabab aff ronte
aujourd’hui l’EN espoirs en
matche amical. A. S.
■ LNFA. Ligue nationale
football amateur (LNFA) a
lourdement suspendu le club
de l’USMM Hadjout en lui
infl igeant une suspension de
deux matches à huis clos
assortie d’une amende de 8
millions de centimes. Une
décision qui fait suite aux
incidents enregistrés lors du
match contre Chéraga. La
Ligue a décidé, en outre, une
sanction d’un match à huis
clos et une amende de 15 000
DA à l’encontre du SC Aïn-
Defl a. Ainsi, l’entraîneur du
WA Boufarik, Hakim Bouzidi,
est suspendu deux matches
pour contestation de
décisions de l’arbitre. R.B.
■ INTERRÉGIONS. Le club du
championnat Interrégions, le
WR Ramdan Djamel (groupe
Est) a perdu par pénalité son
match contre le CRB Aïn
Fekroun, qui s’est vu attribuer
les 3 points de la victoire.
Rappelons que le match
WRRD-CRBAF n’est pas allé à
son terme après la décision
de l’arbitre d’arrêter
défi nitivement la rencontre à
la 80 e minute. Un arrêt décidé
par le fait que les offi ciels
n’étaient pas en sécurité
suite au 3 e but ajouté par le
CRBAF qui menait au score
par 2 à 0. K. T.
A
ttendu hier matin,
l’équipe du Cameroun
a finalement retardé son
déplacement à Alger via Marrakech.
Après leur consécration,
la veille, au tournoi LG contre
le Maroc, les joueurs camerounais
ont enclenché un mouvement
de grève pour réclamer
une prime de présence pour
le match contre l’Algérie. La
star et capitaine d’équipe, Samuel
Eto’o, a immédiatement
quitter les lieux en direction de
Barcelone. Les responsables
de la Fédération ont improvisé
une réunion d’urgence avec
les joueurs présents. Après une
première tentative infructueuse
qui a failli solder par la sanction
des cadres de l’équipe,
les responsables camerounais
ont adopté une démarche plus
souple. «Ce n’est pas une affaire
de cadres, mais plutôt
d’un groupe», a déclaré le
coach Denis Lavagne, qui s’est
opposé à cette manière d’agir
pour protéger son groupe. Une
deuxième réunion, hier matin,
s’est finalement soldée par
un accord, a annoncé le coach
français dans les colonnes du
quotidiens sportif L’Equipe.
«Les choses se sont débloquées
lundi matin. Le litige portait
sur une prime de présence, tout
semble arrangé et nous allons
rejoindre Alger lundi soir ou
mardi matin.» Selon le site camerounais
Camfoot.com, une
prime de 25 millions de francs
CFA a été attribuée aux joueurs.
Chaque joueur devait percevoir
un million de francs CFA lors
d’une réunion qui devait se
tenir juste après la séance de
mise en forme à Marrakech.
L
El Watan - Mardi 15 novembre 2011 - 27
SPORTS
POUR UNE HISTOIRE DE PRIMES
L’arrivée de l’équipe
du Cameroun retardée
Cependant, selon une source
autorisée de la Fédération algérienne
de football (FAF), la
délégation camerounaise devrait
arriver aujourd’hui à 2h.
Elle sera hébergée à l’hôtel
Sheraton (Alger). Les Lions
indomptables seront privés de
Idriss Carlos Kameni (blessé)
et probablement de Alexandre
Song.
FEGHOULI OPÉRATIONNEL
Loin d’être perturbés par cette
affaire, les joueurs algériens se
sont préparés convenablement
pour le match qui aura lieu ce
soir à 18h au stade du 5 Juillet.
Une dernière séance a eu lieu
PHOTO : SAMI K.
dans l’enceinte olympique en
présence de tous les joueurs, y
compris le gardien de but Raïs
M’Bolhi, le milieu offensif
Sofiane Feghouli et l’attaquant
Karim Matmour, qui sont opérationnels
pour le match.
RÉUNION DU BF DEMAIN
Le bureau fédéral de la FAF se
réunira demain sous la présidence
de Mohamed Raouraoua
pour débattre plusieurs points
relatifs au football national.
L’ordre du jour portera sur les
différentes équipes nationales,
notamment l’EN olympique, le
championnat national et l’arbitrage.
S. M.
MONDIAL 2014 - 1 er TOUR
(MATCH RETOUR)
L’Algérie attend son
premier adversaire
es douze pays qualifiés au premier tour des
éliminatoires du Mondial 2014, zone Afrique,
seront connus aujourd’hui et demain à l’issue
des matches retour. Certains pays comme la
Namibie, le Congo, la RD Congo et le Kenya ont
pris déjà une avance lors des matches aller qu’ils
ont remporté hors de leurs bases. La manche
retour ne sera qu’une simple formalité.
En revanche, d’autres pays doivent confirmer
leurs performances à domicile, comme la Guinée
équatoriale. Le Burundi, drivé par l’Algérien
Adel Amrouche, doit surmonter un but de retard
contre le Lesotho pour espérer se qualifier. Le
match qui concerne le groupe H où figurent l’Algérie,
le Mali et le Bénin, opposera le Rwanda
à l’Erythrée. A l’aller, les deux nations ont fait
match nul et le Rwanda a donc pris une sérieuse
option sur la qualification.
En cas de qualification au prochain tour, les Guêpes
(surnom de la sélection du Rwanda) seront
les premiers adversaires des Verts au mois de
juin à Alger. Un scénario qui ressemble à celui
des éliminatoires pour le Mondial 2010, mais
ce jour-là, l’Algérie, drivée par Rabah Saâdane,
avait débuté à Kigali (0-0).
A noter que les équipes qualifiées rejoindront les
Soudani s’est illustré face à la Tunisie
28 pays déjà qualifiés dans la phase de poule qui
réunira 40 sélections africaines réparties en dix
groupes de quatre. Les matches se dérouleront
entre le mois de juin 2012 et le mois de septembre
2013. Les vainqueurs de chaque groupe
(10 au total) s’affronteront en aller et retour pour
désigner les cinq représentants africains au Mondial
2014 au Brésil. S. M.
◗ PROGRAMME DES RENCONTRES
Aujourd’hui
Antananarivo :
Madagascar - Guinée équatoriale 0-2
Nairobi : Kenya - Seychelles 3-0
Bujumbura : Burundi - Lesotho 0-1
Kigali : Rwanda - Erythrée 1-1
Kinshasa : RD Congo - Swaziland 3-1
Pointe Noire : Congo - Sao Tomé Principe 5-0
Lomé : Togo - Guinée-Bissau 1-1
Dar Es Salam : Tanzanie - Tchad 2-1
Maputo : Mozambique - Comores 1-0
Windhoek : Namibie - Djibouti 4-0
Demain
Addis Abeba : Ethiopie - Somalie 0-0
Exempt: Liberia
JSM BÉJAÏA
Un attaquant
africain en renfort
e président de la JSM Béjaïa, Boualem Tiab, a tenu une confé-
L rence de presse, dimanche, où il est revenu sur plusieurs points
liés à la gestion de son équipe.
D’emblée, le boss béjaoui s’est dit satisfait du parcours de son
équipe, tout en estimant que le bilan se fera à la fin de saison.
Tiab a tenu également à réitérer sa confiance au staff technique
et surtout son entraîneur Bouali. Abordant le renforcement de
l’équipe en prévision de la compétition africaine, Tiab a affirmé
: «Effectivement, en prévision de la Champion’s league africaine,
nous sommes à la recherche d’un attaquant africain et d’autres
joueurs locaux pour renforcer l’équipe.» Toutefois, le boss de la
JSM Béjaïa n’a pas raté cette opportunité pour affirmer qu’il rencontrera
les cadres de l’équipe pour leur demander de prolonger
leurs contrats.
A propos de la situation financière du club, le président béjaoui a
déclaré : «La situation financière du club est bonne, surtout que
l’argent du transfert de l’attaquant N’Djeng est dans les caisses
du club.» Enfin, un tournoi à la mémoire du regretté Lahmar est
prévu pour les prochains jours avec la participation d’équipes
algériennes et étrangères, alors que le stage de préparation durant
la trêve hivernale pourrait se dérouler au Maroc, a conclu le président
Tiab. L. H.
LIGUE 2 – 10 e JOURNÉE
Chocs à Bordj
et à Béjaïa
a dixième journée du championnat de la Ligue 2, programmée
L aujourd’hui, sera marquée par deux chocs. Le premier opposera
deux anciens pensionnaires de la Ligue 1. Le CA Bordj Bou Arréridj,
leader incontesté de la Ligue 2 qui reçoit l’USM Blida dans
un match palpitant et qui va drainer la grande foule. Une victoire
des Bordjiens accroîtrait leur avance en tête du classement, mais
aussi elle enfoncerait davantage l’équipe de la ville des Roses.
Un match qui s’annonce toutefois difficile pour les deux formations,
surtout que les visiteurs n’ont pas le droit à l’erreur.
Cependant, la tâche s’annonce encore compliquée pour l’ASM
Oran, qui se déplacera à Merouana pour y affronter l’ABM locale,
condamnée elle aussi à réagir pour éviter de se compliquer la tâche
à l’avenir.
La formation de l’USM Bel Abbès effectuera aussi un périlleux
déplacement à Batna pour en découdre avec le MSP Batna, dans
un match important pour les deux formations, d’autant plus que
les gars de l’USMBA comptent rester dans le haut du tableau. Cela
dit, au moment où les Béjaouis du MOB qui restent sur deux faux
pas consécutifs, dont l’un à domicile, n’auront plus droit à l’erreur
et doivent arracher la victoire en recevant une équipe du RC Kouba
qui reste toutefois en mesure de créer des difficultés aux poulains
du coach Mourad Rahmouni. La JS Saoura, de son côté, qui reste
sur une défaite à Alger devant le RC Kouba, tentera de se ressaisir
en recevant l’O Médéa, alors que l’USM Annaba, qui n’arrive pas
à décoller encore, aura une tâche difficile en rendant visite à une
équipe de l’ES Mostaganem à la recherche de points. Dans les
autres rencontres, le Paradou AC recevra l’US Biskra, alors que le
MO Constantine aura l’opportunité d’améliorer son classement en
accueillant le SA Mohammadia. L. H.
Programme
Aujourd’hui à 15h
JS Saoura - O Médéa
MSP Batna - USM Bel Abbès
Paradou AC - US Biskra
AB Merouana - ASM Oran
À 18h
MO Constantine - SA Mohammadia
MO Béjaïa - RC Kouba
CABB Arréridj - USM Blida
ES Mostaganem - USM Annaba
COUPE D’ALGÉRIE
4 e tour régional
a Ligue régionale de football d’Alger a procédé hier au tirage
L au sort du 4e tour régional qui aura lieu les 24 et 25 novembre.
IB Khemis El Kéchna – JS El Biar
IR Bir Mourad Raïs – CMB Thenia
RCB Kiffan – ESM Boudouaou
MO Béjaïa – USM Chéraga
ES Kouba – WA Rouiba
Pradou AC – RC Kouba
Hydra AC – ES Azzefoun
JS Haï Djabel – ES Ben Aknoun

PHOTO : DR
El Watan
C
L
omment savoir ce que pensent les autres ? De la
gouvernance ou des gouvernants, de la mayonnaise sur
les pizzas, de l’école, de la boxe féminine ou des
courants politiques ? A part leur demander ou s’adonner à la
télépathie de masse, il n’y a pas grand-chose à faire. Dans les
sociétés avancées, il y a les instituts de sondage, privés ou
publics, qui donnent régulièrement l’opinion de leurs peuples
sur diverses questions. Ces instruments permettent ainsi aux
gouvernants de réagir aux changements, de s’adapter à la
société et d’entrer sans frapper dans le cerveau de
l’administré. Pour les particuliers, ces bases de données sont
tout aussi utiles et servent de thermomètre, c’est-à-dire à
connaître l’avis du voisin, même si par définition, en Algérie, le
voisin a toujours tort. On le sait, mais l’on n’y pense plus, il n’y
a pas d’institut de sondage en Algérie et même l’ONS, l’office
des statistiques, préfère se cantonner dans de vagues
ALGER 10° ORAN 15°
17°
CONSTANTINE 7°
20°
17°
OUARGLA 8°
21°
Retrouvez les prévisions complètes sur www.elwatan.com
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 15 novembre 2011
LA FAMILLE DE LA PRESSE EN DEUIL
Décès du journaliste
Othmane Oudina
a famille de la presse algérienne perd
encore un de ses fi ls. Othmane Oudina est
décédé à l’âge de 65 ans suite à un
malaise. La profession perd en lui un homme
d’une grande valeur.
Le parcours professionnel de Othmane Oudina
débute avec le poste de chef du protocole de
l’ancien ministre Kaïd Ahmed. Le défunt décide
de rejoindre le monde de la presse en intégrant
l’équipe du journal El Moudjahid, où il fait ses
preuves. Il a été un des membres fondateurs du
journal Horizon, avant de créer, à la faveur de
l’ouverture médiatique de 1990, le premier
journal de proximité en Algérie qu’il baptisa Ici
POINT ZÉRO
Apologie de l’endoscopie
Alger. L’hebdomadaire d’Oudina, qui ne fi t
malheureusement pas long feu, était consacré à
Alger, sa ville natale qu’il chérissait tant. Les
terribles années de terreur qu’a connues
l’Algérie et dont a souffert la profession, au
même titre que tout le peuple algérien, sont
derrière la décision du regretté Oudina de
quitter la famille de la presse. L’image de cet
homme dynamique, aux idées bouillonnantes,
ne quittera pas ses confrères qui l’ont côtoyé
durant son passage dans la presse nationale.
Le collectif du journal El Watan présente à la
famille du défunt ses sincères condoléances et
compatit à sa douleur. R. N.
Par Chawki Amari
questions en restant en dehors de l’intimité nationale.
Résultat : personne ne sait combien pèse tel parti ou tel
courant de pensée en dehors du trucage des urnes, ce qui
permet aux gestionnaires du pays d’entretenir un flou sur leurs
légitimité et action, et oblige les citoyens à s’accrocher à un
vague magma dominant, convaincus par défaut que tout le
monde pense ce que pense tout le monde. Autre résultat : ce
sera le courant de pensée le plus agressif qui touchera le plus
de monde. Autre résultat enfin : les minorités sont largement
bafouées par la prédominance d’une majorité morale supposée
dont on ne sait même pas combien elle compte de personnes
estimant qu’il faut protéger les minorités. Comment savoir ce
que les autres pensent ? Penser comme lui, en pensant qu’il
pense comme vous, qui pensez comme tout le monde. Avec
une conséquence effrayante, un dénominateur de base, penser
le moins possible pour ne pas avoir à penser les autres.
COMMENTAIRE
Le sommet de l’or bleu
Par Lies Sahar
Malgré les pressions pour baisser les prix du gaz
dans les contrats afi n de les aligner sur les bas prix
du marché spot américain et les accusations dont
ils font l’objet pour avoir décidé de s’organiser, les
pays producteurs et exportateurs de gaz naturel poursuivent le
travail qu’ils ont entamé depuis une décennie. Un travail constant
de concertation et d’échange d’expériences non seulement pour
défendre leurs intérêts dans la mesure où le gaz est une matière
non renouvelable et assurer les conditions d’investissement qui
permettent de garantir un approvisionnement sécurisé. Surtout
que l’utilisation du gaz naturel dans la production de l’énergie
électrique et dans l’industrie est en train de prendre des
proportions importantes dans le bilan énergétique de plusieurs
régions du monde.
De plus, les dernières décisions de plusieurs pays développés
d’abandonner à terme le nucléaire vont encore faire augmenter
la demande mondiale en gaz naturel.
En 2005 déjà, le gaz naturel représentait presque le quart de
l’énergie consommée dans le monde après le pétrole et le
charbon. Cette part devrait connaître une hausse pour les
décennies à venir. Ce qui positionne déjà le gaz comme la source
d’énergie d’avenir grâce aussi à ses atouts environnementaux.
Mais pour sécuriser les approvisionnements, les producteurs de
gaz naturel ont besoin de marchés stables et de prix qui assurent
des investissements qui sont très lourds à réaliser aussi bien dans
l’exploration, la production que le transport. Pour certains pays,
le caractère non renouvelable de cette matière doit procurer
une rémunération qui permette de fi nancer un développement
qui assure la sortie de la dépendance de l’économie des
hydrocarbures. Sur un autre plan, le prix des énergies non
renouvelables peut promouvoir les investissements stratégiques
pour le développement des énergies renouvelables aussi bien
dans les pays producteurs que chez les pays consommateurs
qui bénéfi cient d’une fi scalité importante.
L’expérience du marché gazier a montré que les contrats à long
terme et l’indexation du prix du gaz sur celui du pétrole ont
assuré une grande stabilité à l’industrie et a permis des relations
de confi ance pour les pays producteurs et les consommateurs
dans un partenariat qualifi é d’historique.
Aujourd’hui à Doha, les chefs d’Etat réunis dans le premier
sommet des pays exportateurs de gaz devraient lancer un
appel au dialogue aux pays consommateurs pour renforcer la
compréhension et poursuivre les actions qui ont déjà fait leurs
preuves pour assurer la sécurité des approvisionnements.
NÉGOCIATION SUR LE DOSSIER DJEZZY
«UNE ISSUE RAPIDE EST POSSIBLE»
■ Les négociations sur le
devenir de l’opérateur de
téléphonie mobile Djezzy
évoluent rapidement, selon
le ministre des Finances,
Karim Djoudi, qui ne donne
pas, cependant, de délais
précis quant à l’issue
des pourparlers avec le
groupe russe Vimpelcom,
actionnaire majoritaire
d’Orascom Telecom Algérie
(OTA). «Il est possible que
nous arrivions rapidement
à un accord, car il y a une
volonté de la partie adverse
d’aller vite sur ce dossier»,
a notamment déclaré à la
presse M. Djoudi, en marge
de la présentation de la loi
de finances pour 2012 devant
le Conseil de la nation. Selon
le ministre, les cabinets des
deux parties planchent sur
l’évaluation de l’opérateur
et devraient arriver à
s’entendre dans des délais
proches. «Il est possible que
les choses aillent vite car
nous avons ouvert un data
room qui nous donne accès à
toutes les données d’OTA», a
précisé le ministre.
Zhor Hadjam
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