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VILLENEUVE LES BOULOC HISTORIQUE Vallonnée ... - Blog Gratuit

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<strong>VILLENEUVE</strong> <strong>LES</strong> <strong>BOULOC</strong><br />

Plan géomètrique 1733 – St Pierre de Lézens<br />

<strong>HISTORIQUE</strong><br />

Cadastre Napoléonien 1808 Plan d’assemblage<br />

<strong>Vallonnée</strong>, verdoyante, cette commune rurale s‘étend en croissant au sud de Bouloc et d’est en ouest de la route de Villemur à<br />

Eurocentre et l’autoroute Bordeaux, Paris.<br />

Aucun fait prestigieux, aucun personnage illustre n’agrémente son histoire . Cependant de récentes découvertes archéologiques ont<br />

mis à jour des vestiges antiques appartenant à la proto histoire, à l’époque Romaine, au Moyen age et suscité un regain d’intérêt pour<br />

cette localité.<br />

Elle est limitée au sud par la rivière Girou et la voie Moissaygaise (D 45), voie antique et route de pèlerinage vers Moissac, St<br />

jacques de Compostelle au Moyen Age<br />

« Honorem de Villae novae » est un domaine foncier ; Ce ne fut jamais un lieu d’habitat concentré. A l’origine ‘ villa’ romaine<br />

probablement , son statut n’a guère évolué au cours des temps<br />

Son existence s’inscrit dans les textes à partir du XIII°siècle : en 1221 un contrat de mariage mentionne l’Honor de Villeneuve -LTC n°<br />

1469-<br />

Ses terres appartiennent à cette époque à la famille Blazin , issue de Bruguières dont l’ancêtre Jean Ramon est cité en 1273 ; Ses<br />

descendants accèdent au Capitoulat et siègent au parlement de Toulouse dés 1284 (successivement acquièrent cette charge Paul Vital,<br />

Arnaud, Guillaume, Jean). Les Blazins sont anoblis, en 1428 Jean Joanis est fait chevalier et ils deviennent seigneurs de Villeneuve<br />

aux environs de 1475.<br />

En l’absence de successeur masculin la plupart de leurs biens passèrent à leur fille, comtesse Blazin qui épousa Dominique de Goux,<br />

écuyer. Plus tard le 16 aout 1600 une descendante Gabrielle de Gouts, à son tour, épousa Pierre de Lamaymie et les Lamaymie<br />

restèrent investi de la seigneurie de Villeneuve<br />

Leurs armoiries : De gueules à un lévrier d’argent,<br />

au chef cousu d’azur, chargé de trois molettes d’or<br />

L’organisation de la Communauté villageoise se situe aux environs de 1250 ; A cette époque Bouloc (même paroisse) devient une<br />

Bastide et reçoit une charte de coutume accordée par Sicard Alaman sénéchal du comte de Toulouse, Raymond VII en 1242<br />

L’honneur de Villeneuve est cité dans le Saisimentum Comitatus Tolosani en 1271 (relevé des possessions du comté de Toulouse au<br />

moment de son rattachement au royaume de France) Annales de Toulouse-Lafaille-<br />

1570 - les guerres de religion ruinent le pays, Saint Pierre de Lézens, église paroissiale est incendiée ainsi que toutes les autres<br />

1715 - il y a deux châteaux seigneuriaux et les droits de justice sont divisés en deux parts<br />

1790 - mise en place du Conseil Général de la Commune après la Révolution, première délibération communale le 14 mars. C’est un<br />

Consulat<br />

A cette époque Villeneuve dépend du canton de Bruguières, puis est rattaché définitivement au canton de Fronton en 1808<br />

L’église actuelle a été bâtie en 1837 au centre de la commune, après démolition de l’antique St pierre de Lézens, en partie ruinée.


Textes anciens<br />

1221- un contrat de mariage cite l’honor de Villeneuve – Lay.Trés. Chartes n°1469<br />

38- Après un compromis avec l’évêque de Toulouse, l’église de Villeneuve reste à St Sernin – A.Vidal<br />

ARCHEOLOGIE<br />

Sites préhistoriques<br />

Pédaucou -Plaine d’Autier<br />

Indices Acheuléens<br />

N° cadastral 380 Altitude ; 177m<br />

Coord. Lambert 727 79 – 163 82<br />

Vestiges immobiliers (SN1)<br />

Vestiges mobiliers : biface ,en place dans une coupe.<br />

Source : inédit<br />

Circonstance de découverte : labours<br />

Cap de l’homme - Clos mignon<br />

.<br />

Indices acheuléens<br />

Coord. Lambert : 528,82 - 166, 60 Zone Lambert III<br />

Vestiges immobiliers SNI<br />

Vestiges mobiliers outillage taillé ; dendriculé ; échantillon, une lame, chipper, chopping tod, un racloir -<br />

Paleolithique ancien<br />

Prospection :1980 - Labouysse Février 1982<br />

Fontréal : parcelle n°273<br />

site proto historique ; bronze final / age du fer et site médiéval<br />

Antiquité – Moyen Age<br />

1° Sites de l’Ourmède<br />

4 sites, lieu dit La Nauze situés en grande partie sur la commune de Castelnau d’Estretefonds<br />

n°266 (1) antique<br />

n°2O5 (2) moulin<br />

n° 273 (3) protohistoire : voir Fontreal au dessus<br />

n° 276 (4) médiéval<br />

n° 276 dossier A.F.A.N<br />

propriétaire : syndic mixte Eurocentre<br />

Coord. lambert :X521,540 990 - Y 163 283 645<br />

Document de synthèse : Ch ; Requi, et Ch. Le Noheh – Rodet, Balandi – H Molet<br />

Site archéologique -chronologie bronze final , age du fer, et site médiéval X1°, X11°<br />

Situation - limité à l’ouest par la RN20, au sud par l’ Hers et le Girou<br />

Vestiges immobiliers : silos, séchage de grain, puits<br />

Vestiges mobiliers ; céramiques ,meules, outils agricoles ,lithiques<br />

Résultat<br />

niveau d’épandage diffus de mobilier proto historique et peut être chasséen<br />

Dans le courant du X°, c’est un quartier périphérique d’habitat dévolu au<br />

stockage et séchage des grains .<br />

-Protohistoire sur la partie haute du site, plus de 3 structures en place : foyer à galets chauffés et 2 fosses<br />

-Médiéval, au X° siècle : 200 structures en creux, 2/3 des vestiges sont des fosses ; 2 ensemble de fours<br />

utilisés pour le séchage des grains<br />

2° Et. Rural antique de Fontréal – lieu dit La Tuilerie ( Zone est)<br />

Nom du site : établissement rural antique de Fontreal<br />

Lieu dit cadastral : la Tuilerie<br />

2<br />

2


N° parcelle :I96 – 197 – 194 Ruisseau de la Canelle<br />

Coord.Lambert : 523.260 – 3163.5OO<br />

Opération d’archéologie préventive en 1994. étude Pierre Barbier<br />

Nature du site : site antique matérialisé par des fosses, de fosses parcellaires, fours, fragments d’amphore,<br />

céramiques sigillées et communes<br />

Compris entre chemin de Castelnau et autoroute A62 et le chemin de la Canelle<br />

Superficie : 5000m2<br />

Un décapage ultérieur sur 400m2 a mis à jour un drain et deux larges fossés du I° av.J-C qui témoigneraient<br />

d’une utilisation agricole du site et correspondraient à des limites parcellaires ou des systèmes d’enclos.<br />

A été fouillé un bâtiment dont il ne restait qu’une série de poteaux et des fondations rudimentaires<br />

constituées de tranchées étroites et peu profondes comblées avec des fragments de tégulae et de briques<br />

(dont des briques d’hypocauste) ; vestiges d’une construction en matériaux périssables de récupération,<br />

suggérant la présence d’un édifice proche plus important ;<br />

Chronologie d’occupation: --milieu du I° ap J-C jusqu’au milieu du II°.-- Occupation postérieure, quelques<br />

indices :coupelle en verre du III°, tesson d’amphores africaine II° (P.Barbier –Bilan scientifique 1994 ;<br />

C.Amiel, V.Geneviève -Bilan scientifique 1995)<br />

N° parcelle 446,445 , n° 439 La tuilerie<br />

n°260 -190 St Guilhaut (Bouloc)<br />

n°354 – 375 ?<br />

3° Salustre<br />

. Cadastre section D2 N°274 a, 274b<br />

Coord. lambert : 233,560 – 163, 200 (carte au 1/50.000 grenade sur grne) ; 523,400-3163 ,400<br />

A. Choiset -1974 revue Gallia p. 198 – p.437.décrit des fosses groupées, 5 cabanes, un habitat avec des<br />

poteries décorées<br />

En 1979 au cours de travaux urbains, autoroute, découverte puis fouilles par B. Marty et M.Vidal de<br />

plusieurs fosses rectangulaires peu profondes (long.2,10m ; largeur I,I5m ; prof.60cm dont le comblement est<br />

constitué d’une terre sombre contenant des fragments de charbon de bois, de tegulae et d’imbrices, des<br />

tessons d’amphore (type de Bétique dressel 20) et de céramiques communes et sigillées (drag15/17 ,<br />

18/31,27,29,35,36,37,46) et un moule de lampe à anse et bec rond. Dans l’une des structures présence d’une<br />

sole de foyer. Ces fosses sont considérées comme des restes d’habitat galloromains semi enterrés construits<br />

en matériaux périssable, dont l’occupation se situerait vers la fin du I° siècle Ap.J-C, (revue Gallia-<br />

38,2,1980)<br />

matériel vestige immobilier : cabanes (3)<br />

« « mobilier : poteries<br />

grande période :Gallo romaine<br />

attribution culturelle : haut empire<br />

autre élément de datation : céramique<br />

Sauvetage urgent - 1979 – Mr Choiset ; organismes autres AH<br />

Profondeur de l’enfouissement : O,50m - Zone sud<br />

Vestiges : fosses groupées<br />

céramiques communes, sigillées, amphores, tuiles à rebord<br />

Aucune structure en dur n’a été reconnue.<br />

Seule dans l’habitat n° 1 a été retrouvée une sole de foyer aménagée par le regroupement ‘en lentille’ d’un<br />

amas de sable.<br />

4° La Moussaiguèze<br />

Dépotoir prés de l’autoroute lieu dit la moussayguèze<br />

coord. Lambert :523 ,710 – 3163, 540<br />

Cadastre n°520 (515 – 502) compris entre chemin des Muriers à l’ouest, le Girou au sud<br />

Période : Gallo romain indéterminé (Gri)<br />

Destruction prévue pour la mise en œuvre d’Eurocentre<br />

superficie : 15 m2<br />

nature :du site : fosse dépotoir contenant une grande quantité de vestiges antiques des objets métalliques, des<br />

fragments de verre, des tessons d’amphore, de céramique commune et sigillée<br />

3<br />

3


Observation : fosses à rattacher aux fonds de cabanes antiques. A signaler, vu la richesse du matériel qu’elles<br />

renferment ; repérée lors de la construction de l’autoroute - Barbier 1994<br />

5° Fondada<br />

Sur la commune de Castelnau<br />

Parcelle n° 140<br />

6 ° Fondedis-Guillemroux -<br />

G. Baccrabère – Habitat gallo romain dans le toulousain I983 p 92 :<br />

à Guillemroux prés du village et au champ de Fondedis , un emplacement livre des tegulae et un gros culot<br />

d’amphore de type vinaire et de la céramique rouge, dont 2 fonds de vases<br />

Coord .Lambert : 526 ,345 - 162 ,375 526,400 –3162,320 Z =130<br />

Ref ; (925) 09.02.1966 - Gallia T38 1980 p.487<br />

terrain appartenant à Mr Gleyses, situé 50m environ à l’ouest du chemin de Hillet et à 200m de la D25<br />

7° le Tucas, le Mas (en partie sur le territoire de Cépet)<br />

carte IGN<br />

Le territoire du Tucas et du Mas (château) constitue une enclave dans la cadastre de Villeneuve. Ceci s’explique du fait<br />

de la présence de l’ancien village de Cépet, sur la rive droite du Girou, en zone non inondable sur le côteau.<br />

D’autres sites tels : les Trillous - Sainte Croix (église paroissiale au Moyen Age) nous confirment cette antique localisation<br />

domaniale de Cépet<br />

Archeologie<br />

1980 – Prospection Guillou -<br />

Villeneuve les bouloc N°582<br />

renseignements : J.P.Guiraud - Exposition Villaudric – Avril 8O<br />

Alt. 150 m CL :527,20 – 163, 00<br />

outillage taillé, outillage poli – hache (biface, hachereau)<br />

Datation : :néolithique<br />

2007 –Prospection de surface –M .Yerle-G.Régis<br />

Actuellement, le Tucas et Le Mas (château) sont. propriété de Mr Guillou<br />

Le Tucas est un important bâtiment avec un pigeonnier à chaque extrémité, orienté plein sud, sur la colline. Sur le bord<br />

du chemin y conduisant à partir de la route Moussaygaise, à mi parcours se trouve un abreuvoir et un puits ; dans le<br />

champ contigu à gauche présence de vestige gallo romains : fragments de tegulae et imbrices.(M.Yerle-15/2008 )<br />

4<br />

.<br />

4


8° Gabaldos<br />

8° Gabaldos<br />

Complexe Gabaldos, château de Villefranche ( en partie sur la commune de Cépet )<br />

.<br />

Thèse Catalo 1986<br />

Coord . Lambert 523,540 –3164,480 Alt 160m<br />

Moyen Age – Fortifications : motte castrale<br />

Textes<br />

1132 Un contrat est établi « in castro Cavaldos, in atrio ecclésié Sancte Marie ». Parmi les témoins est cité<br />

Guillaume de Donaville, capellanus de Cavaldos - C.St Sernin n° 259<br />

1181 – Donation à l’Hopital de Fronton, contre 30 sous tolzas, des terres, onor et terrain<br />

Description<br />

Sur le bord du coteau, face à la ferme de Gabaldos, un bois recouvre un tertre artificiel, assez élevé dont la<br />

plate forme sommitale est étroite. Le parcellaire dessine une basse cour tout autour, retaillée sur les faces<br />

sud, ouest et est. A mi chemin entre la ferme et la motte, un labour a mis à jour un matériel archéologique<br />

important : céramique noire, grise, rouge et scories de tuiles<br />

Les textes CstS n° 259, LTC n° 1035indiquent qu’ici se situe un habitat seigneurial avec sa chapelle<br />

castrale, « »in castro Cavaldos, in atrio ecclesie sancti Marii »<br />

Aujourd’hui, plate forme sommitale boisée, basse cour au dessous, située au sud est. Au sud est également<br />

présence d’un point d’eau : source se déversant dans un bassin construit à margelle moulurée située aux<br />

confins du parc du château de Villefranche séparée du site de Gabaldos par un chemin de terre<br />

- ACEV fevrier 2007- (enquête publique pour valider une modification du PLU concernant la création<br />

d’une zone d’activités par la commune de Bouloc au lieu dit Villefranche Calbaldos,cette zone ayant besoin<br />

d’un accès sur la commune de Villeneuve . Le projet de Bouloc a été bloqué par la préfecture pour des<br />

problèmes d’assainissement la station était insuffisante)<br />

9° St Pierre de Lézens<br />

Site actuel Plan géomètrique 1733<br />

Eglise paroissiale de Bouloc et Villeneuve les Bouloc du haut Moyen Age au XV1I°<br />

Coord. lambert 524,480 – 3163,500 moulin St Pierre, cimetière<br />

(Voir brochure St Pierre de Lézens – G. Regis -2OO6)<br />

Description : Fond Lestrade (dessin 1836 avant sa démolition)<br />

Elle est orientée et entourée par le cimetière. Les mordillons qui supportent la corniche de son chevet en<br />

hémicycle accuseraient l’époque romane byzantine. Ce chevet donne à l’édifice un cachet peu banal. Elle est<br />

constituée partie en brique partie en pierres extraites de carrières ouvertes dans la localité<br />

5<br />

5


La porte d’entrée 2m sur 3m, flanquée de deux colonnes, est ouverte à plein cintre dans son flanc méridional Elle<br />

indique par son archivolte ornée de mordillons, le X° ou XI°.<br />

Pas de voussure ; à part cette porte latérale, il y en a une autre plus récente, percée en ogive dans le mur du<br />

couchant.<br />

Le clocher en éventail, mais certainement postérieur à l’église, surmonte la porte d’entrée du midi. Dans son<br />

unique baie il n’y a qu’une cloche dont l’inscription « Ave Maria gracia plena » est formée par des caractères<br />

du XIV° et XV° siècle. Elle mesure 50 cm de haut sur 63 cm de diamètre. Elle sonne le mi bémol<br />

Le clocher s’élève de 5 ou 6m au dessus de la toiture, il était à 14m du sol<br />

Historique :Eglise notifiée dans le Cartulaire de Saint Sernin, dont les premières donations sont transcrites<br />

dés l’an 1035.<br />

In primis de Archidiaconatu [f°7b], dans le dîmaire « ecclésia de Alazencs: II solidos IV<br />

denariosTolosanos ».<br />

Dans le registre des possessions :Charte n°236 : de écclésia Sancti Pétri et Sancti Christofori que est in<br />

terminio de Brugueras. (Datation an 970)<br />

Elle subit les aléas de l’histoire de France, du Catharisme et des guerres de religions ; brulée par les<br />

Huguenots en 1570 ainsi que beaucoup d’autres, elle perdra son titre d’église paroissiale au profit de Notre<br />

Dame de Bouloc reconstruite; devenue église champêtre, elle perd progressivement ses fonctions rituelles au<br />

cours des temps, elle est démolie en 1836 .<br />

10° St Christal<br />

Saint Christal – vestiges : bloc de pierre -- à droite bois et source<br />

.<br />

textes historiques, les origines<br />

970 - C.St S n°236 , St Christalo sur le cadastre napoleonien<br />

1120 - Eglise citée par le légat Ricard comme étant usurpée par Bertrand de Villemur – CstS n° 282 -<br />

1185 - Dimaire : ecclésia sancti christofori – 20 denarios Tolosanos ( CstS in primis de archidiaconatu)<br />

1238 – sentence arbitrale précisant les droits respectifs de l’Evèque de Toulouse et de l’abbaye de St Sernin<br />

sur les églises de St Julien de Villaries, St Christophe de Villeneuve…et confirmant à l’abbaye des privilèges<br />

pontificaux concernant le St chrême et les saintes huiles<br />

Chapelle détruite par les Huguenots lors du siège de Villemur en 1596<br />

Situation :coord. lambert : 527,270 – 3161,350<br />

cadastre : 231-232 . ; 431- 433<br />

Description (visites pastorales de Bouloc en 1626)<br />

St Christal ‘est tombée par terre’. bâtie de parois de 8 cannes de long et 3cannes de large,sans couverture<br />

aucune, les parois ruinées et presque toutes à terre, chevrons et tuiles sont à terre.<br />

autel en brique avec 3 pierres au dessus, avec pierre sacrée, image en bois de St Christal.<br />

Il faudrait 450 livres pour relever cette église<br />

Mobilier, élément de datation : nombreux témoins archeologiques :Céramiques, moellons,<br />

ossements humains, tegulae<br />

Chronologie ; Moyen Age {église cimetière)<br />

Galloromain indéterminé.(mobilier)<br />

6<br />

6


Etat actuel : labour – proximité habitat : (hameau Pedaoucou - La Pancoussière propriété)<br />

Prospection de surface ; 25 /09/2005 Marie Yerle, Gabrielle Régis<br />

Présence de 3 blocs de pierre de taille, nombreuses briques de construction -<br />

petits tessons de poteries grise et rouge, fragments d’ossements.<br />

11° Sainte Croix<br />

7<br />

Site actuel<br />

Cord .Lambert :528,540 - 3164,120 Z= 190<br />

Pineda J. DES 1986 - Inventaire médiéval ou moderne :code AEI :Eglise, inventaire<br />

site traversé par un ‘lineaire en croix’ ancienne voie ferrée, Toulouse Villemur ( le Tortillard )<br />

Historique<br />

1185 – Ecclésia Sancti Crucis : CstS in primis de Archidiaconatu ; 20 dénarios tolosanos<br />

1221 – Un contrat de mariage cite « honorem sancti Crucis infra rivum tortum »<br />

1250 –Sentence arbitrale prononcée le 17 juillet, sur le différent entre Raymond évêque de Toulouse d’une<br />

part et Bernard évêque abbé de St Sernin d’autre part au sujet du dîmaire de St pierre de Lézens, de St<br />

Christophe et de Ste Croix . Pour la dite sentence arbitrale, les divisions et arpentements des dîmaires ont été<br />

faits avec platement de bornes que les parties ont approuvé. Le dit acte retenu par Bernard de Lamaceno –<br />

N°I-Liasse I-Titre55 .<br />

Plan cadastral 1818: section B n°130 église, n° 129 cimetière de 1634 à 1771 (notifié: 3 sépultures)<br />

Située sur un ancien domaine de Cépet, les recteurs de l’église de Sainte Foie, à partir du XV° desservent<br />

Ste Croix.<br />

Brûlée en 1570 pendant les guerres de religion ; en mauvais état en 1646, fut démolie en1834<br />

Actuellement : Au sud ouest de la ferme portant encore le nom de Ste croix, un quadrilatère boisé de<br />

35mx35m a été épargné et reste surélevé par rapport au niveau des champs.<br />

Un ouvrage, nous indique la présence possible d’un site romain juste à coté :<br />

« Dans la commune de Villeneuve les Bouloc , nous avons trouvé un nom de lieu dit, pouvant traduire une<br />

origine romaine ‘Carneja’ Il est situé très, très proche du site de Ste Croix »<br />

--Robbin – L’habitat rural dans la vallée de la Garonne de Boussens à Grenade - in RGP so 1937<br />

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