Céréales : Préparer la récolte Elevage : Le sorgho fourrager BIO ...
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La plupart des parcelles sont au stade<br />
G4 (premières siliques bosselées).<br />
Malgré quelques incidents de culture<br />
(dégats de méligèthes, grêle ou gel à<br />
<strong>la</strong> floraison) le climat frais et humide a<br />
permis une compensation par formation<br />
de nouvelles siliques sur les ramifications<br />
secondaires. Par ailleurs, les<br />
pluies de ces derniers jours ont été<br />
profitables pour le remplissage des<br />
grains<br />
n Oïdium<br />
Risque faible en raison de <strong>la</strong> pluviométrie.<br />
n Charançons des<br />
siliques / cécidomyies<br />
(Source BSV n° 24 du 16 mai 2012)<br />
La pression reste faible et stable par<br />
rapport à <strong>la</strong> semaine dernière. <strong>Le</strong>s<br />
charançons des siliques ne sont<br />
observés que dans 8 % des parcelles<br />
suivies cette semaine.<br />
<strong>Le</strong>s premiers éc<strong>la</strong>tements de siliques<br />
ont été observés sur 2 parcelles.<br />
informations cultures<br />
Évaluez le stade optimal de <strong>récolte</strong> : c’est un compromis<br />
entre le maximum de graines virant au noir sur les ramifications<br />
et un minimum de siliques à sur-maturité sur <strong>la</strong> tige<br />
principale.<br />
Une silique molle qui nécessite un déchirement à l’ongle<br />
est une silique qui ne s’égrènera pas au battage.<br />
Récolte trop précoce = fortes pertes par siliques non<br />
battues (> 10 qx/ha à 17 % d’humidité).<br />
Récolte trop tardive = pertes par égrenage (1 à 3 qx/ha)<br />
Vous pouvez démarrer <strong>la</strong> <strong>récolte</strong> à partir de 12–13 % d’humidité,<br />
pour terminer le chantier à 8 %.<br />
En cas de sur maturité (humidité inférieure à 8 %), <strong>récolte</strong>z<br />
le matin.<br />
Rég<strong>la</strong>ges de <strong>la</strong> moissonneuse :<br />
– les rabatteurs doivent être relevés au maximum pour<br />
une coupe «c<strong>la</strong>ssique »,<br />
COLZA : SITUATION DES CULTURES<br />
Dans ces situations, non protégées,<br />
les dégâts sont re<strong>la</strong>tivement faibles<br />
et sont inférieurs à 5 % de siliques<br />
touchées. Ils sont liés aux pontes de<br />
cécidomyies qui ont utilisé les piqûres<br />
des charançons des siliques comme<br />
« portes d’entrée ». Ce sont ensuite les<br />
<strong>la</strong>rves de cécidomyies qui provoquent<br />
ces éc<strong>la</strong>tements.<br />
Période de risque<br />
Du stade G2 (10 premières siliques<br />
ont une longueur comprise entre 2<br />
et 4 cm) au stade G4 (10 premières<br />
siliques bosselées).<br />
NB : dans le cas d’une floraison<br />
perturbée (meligèthe, gel des 1 res<br />
fleurs, grêle…), pour <strong>la</strong>quelle de<br />
nombreuses compensations se<br />
traduisent par une floraison rallongée<br />
et tardive sur les inflorescences secondaires,<br />
l’offre de jeunes siliques aux<br />
piqûres peut se poursuivre au-delà<br />
du stade G4 de <strong>la</strong> hampe principale.<br />
Dans ce cas de figure exceptionnel,<br />
le stade G4 pourra être déterminé à<br />
partir des ramifications secondaires<br />
RÉCOLTE DU COLZA<br />
Seuil de nuisibilité<br />
1 charançon pour 2 p<strong>la</strong>ntes, en<br />
moyenne. Pour l’évaluation du seuil,<br />
gérez séparément les bordures et<br />
l’intérieur de <strong>la</strong> parcelle. <strong>Le</strong>s dégâts<br />
significatifs s’observent principalement<br />
en bordure des parcelles.<br />
Attention<br />
<strong>Le</strong> comptage se réalise sur une<br />
moyenne de p<strong>la</strong>ntes consécutives<br />
(4 fois 5 p<strong>la</strong>ntes par exemple). Elle<br />
doit donc se faire sur des p<strong>la</strong>ntes avec<br />
ET sans charançons des siliques.<br />
Poursuivez très attentivement les<br />
observations jusqu’au début du stade<br />
G4.<br />
Évaluation du risque<br />
<strong>Le</strong> risque est faible et 71 % des<br />
parcelles ont dépassé <strong>la</strong> période de<br />
risque.<br />
n Puceron cendré<br />
Risque réduit, surveillez les parcelles.<br />
– <strong>la</strong> coupe doit être réalisée le plus haut possible pour<br />
limiter <strong>la</strong> masse végétale passant en machine (ralentissement<br />
du chantier, égrenage arrière),<br />
– <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion doit être minimale,<br />
– le contre batteur doit être ouvert au maximum.<br />
<strong>Le</strong>s rég<strong>la</strong>ges (venti<strong>la</strong>tion, écartement batteur/contre<br />
batteur et vitesse du batteur, grille) sont propres à chaque<br />
machine et dépendent de l’état de <strong>la</strong> culture (développement,<br />
humidité, verse).<br />
Source : Cetiom Zone Sud<br />
Norme collecte :<br />
Humidité : 9% maxi.<br />
Impuretés : 2 % maxi.<br />
VALORISATION DE LA PAILLE DE LIN<br />
La paille issue des cultures de lin oléagineux peut, dans certains cas, poser des problèmes pour reprendre les sols après<br />
<strong>la</strong> <strong>récolte</strong>. En 2011, <strong>la</strong> paille produite sur le secteur de <strong>la</strong> CAPLA a été récupérée et livrée à l’usine Agrofibre de Cazères<br />
dans le cadre d’un essai de valorisation. <strong>Le</strong> rendement et <strong>la</strong> qualité des fibres étant au rendez-vous, Agrofibre a donc<br />
décidé de rémunérer <strong>la</strong> paille récoltée en 2012.<br />
page 4 VAL SAISON – Mai-Juin 2012