Les études d'impact sur l'environnement

Les études d’impact sur 

l’environnement 

KOUROUMA Dan Lansana et SAMOURA Karim 

GÉIGER, UQAM / CERE, Université de Conakry 

(d’après Gaétan Leduc, Jean Philippe Waaub, Jean Hebert, Michel 

Raymond, Luc Valiquete, Pierre André)

• Introduction 

Plan de la présentation 

• Concepts, définitions et objectifs de l’EIE 

• Typologie des relations activités-effets-impacts 

• Démarche générale d’une étude d’impact sur 

l’environnement : cas de Guinée 

• Impacts environnementaux du Barrage de 

Garafiri sur le bassin et l’estuaire du Konkouré

Introduction 

• Historique des EIE 

– 1969 - USA, pionniers en implantant le NEPA ; 

– 1972-Tenue de la Conférence de Stockholm et 

création du programme des Nations Unies pour 

l’environnement (PNUE) ; 

– 1987-Publication du rapport Brundtland ; 

– 1992-Tenue de la Conférence mondiale sur 

l’environnement et le développement (CMED) et 

mise en œuvre de l’Agenda 21: 

Adoption de vingt-sept principes relatifs au lien entre 

Développement et Environnement 

dix-sept des principes relevaient de la mise en œuvre des 

études d’impact sur l’environnement.

Système global d ’évaluation 

Imbrication 

environnementale 

Études et stratégies 

logique de gestion Évaluation environnementale stratégique 

Évaluation du cycle de vie 

ÉTUDE D ’IMPACT SUR L ’ENVIRONNEMENT (ÉIE) 

Évaluation environnementale interne 

Audit d ’environnement

Évaluation 

Impact 

Environnement 

Évaluation des impacts 

environnementaux 

• Examen d’une question, d’un 

problème 

• Confrontation de points de vue 

• Processus 

• Conséquence d’une action sur 

l’état dynamique d’un élément de 


• Milieux naturel et humain

Le concept 

d’impact 

Actions physiques 

Connaissances 

Consultations 

Projet 

Impacts sur systèmes 

biophysiques 

Gérer les 

impacts 

Actions économiques 

Impacts sur les 

systèmes 

humains 

Évaluer les 

impacts

Définition: ÉIE 

« Processus d ’examen et de négociation 

de l ’ensemble des conséquences d ’un 

projet (programme ou politique) sur les 

éléments (naturels et humains) de son 

milieu d ’insertion »

Objectifs 

• Identifier et évaluer les conséquences sur 

l ’environnement 

• Réduire les répercussions négatives et 

optimiser les positives 

• Permettre l ’approbation du projet par les 

acteurs impliqués

Place et portée de l ’ÉIE 

Planification 

d'ensemble 

Planification financière Planification 

Planification ressources 

environnementale humaines 

Politique 


Audits 


Évaluation 




Programmes 


Évaluation des risques 

technologiques

Niveaux d ’évaluation des 

impacts 


régionale 

(ÉIR) 

Évaluation stratégique 

des impacts 

(ÉSI) 

Évaluation d'impacts de 

projets 

(ÉIE ou ÉIP) 

Évaluation d'impacts 

sectorielle 

(ÉIS)

L ’impact sur l ’environnement 

Activités 

du projet 

Effets sur 

l'environnement 

Impacts sur 

l'environnement

Définition: effet (selon Veuve) 

« Description d ’un événement qui est la 

conséquence objective de l ’action 

envisagée (l ’activité), le déboisement 

d ’une surface de territoire, par exemple»


Route 

d'accès 

Déboisement 

Compaction 

Érosion 

Bilan hydrique 

Composition animale 

Perte qualité visuelle 

Perte de biodiversité 

Densité de la végétation 

Nappe phréatique 

Perte de fertilité 

Engorgement des retenues 

Qualité de l'eau


IMPACT 

Fonction non linéaire 

Fonction linéaire 

Fonction non linéaire 

complexe 

Effet

Définition: impact (selon Veuve) 

« Transposition subjective d ’un effet 

environnemental sur une échelle de 

valeurs; il est donc le résultat d ’une 

comparaison entre deux états. »


+ 

- 

P 

Évolution sans projet 

Amplitude 

de l'impact 

Évolution avec projet 

Évolution temporelle de l'écosystème 

A 

B

Domaines de référence 

• États de référence 

– L ’état original avant l ’action 

– La projection dans l ’avenir de l ’état original, 

sans l ’action 

– L ’état « virtuel », défini par un but 

• Espaces de référence 

• Horizons de référence

Caractéristiques générales 

de l’étude d’impact 

• Instrument de planification 

– intégrer les préoccupations environnementales 

de la conception à la réalisation du projet 

– concevoir un projet s’harmonisant bien à 


– éviter des modifications coûteuses une fois le 

projet réalisé

Caractéristiques générales (suite) 

• Prise en compte des facteurs 


– balayage des composantes du milieu naturel et 

du milieu humain susceptibles d’être affectées 

par le projet 

– analyse des relations entre les facteurs 

influençant 

• les écosystèmes 

• les ressources 

• la qualité de vie

Caractéristiques générales (suite) 

• Moyen de rendre compte des 

préoccupations des parties 

prenantes 

• Exercice de synthèse de 

l’information 

– détermination des facteurs subissant 

un impact important 

• Recherche des facteurs 

décisionnels

Exigences gouvernementales 

• L’étude d’impact doit satisfaire les exigences du 

gouvernement en regard de l’analyse du projet , de la 

consultation du public et de la décision. Elle doit : 

• préciser les caractéristiques du projet et expliquer la 

raison d’être compte tenu du contexte d’insertion 

• tracer un portrait de l’évolution du milieu pendant et 

après l’implantation du projet 

• démontrer comment le projet s’insère dans le milieu : 

– analyse des impacts des variantes de réalisation 

– mesures d’atténuation des impacts

Les étapes 

administratives typiques 

Dépôt de l'avis de projet 

Réalisation de l'étude 

d'impact 

Surveillance, contrôle 

et suivi 

Élaboration de la 

directive 

Analyse de recevabilité 

Analyse 


Consultation du public 

Décision 

gouvernementale

Les étapes administratives en 

Dépôt de l'avis de projet 

Réalisation de l'étude 

d'impact 

- Évaluation des impacts 

-Enquêtes et 

consultations souhaitées 

-(Promoteur ou Consult.) 

Surveillance, contrôle 

et suivi 

DNE et Promoteur 

Guinée 

Élaboration de la 

directive 

Analyse de recevabilité 

Analyse 


-Observation de terrain 

-TDR (DNE) 

Analyse techniques (DNE) 

Consultation du public 

Recommandation DNE (aspects 

techniques et préoccupations du public) 

Exposition publique du 

rapport d’EIE 

Décision 

gouvernementale 

Décision ministérielle

Liste des projets soumis 

• Aménagement rural: exploitation forestière 

• Domaine public maritime et fluvial: 

endigage, ports, exploitation des ressources 

minérales, aquaculture, pêche industrielle, 

rejets de substances 

• Secteur de l ’énergie: barrages 

hydroélectriques et centrales thermiques, 

lignes électrices et stockage souterrain 

d ’hydrocarbures

Liste des projets soumis (suite) 

• Extraction de matériaux: exploitation de 

carrière, concession et exploitation minière, 

stockage souterrain de déchets industriels 

• Infrastructures de transport: aérodromes, 

voies ferrées, routes, oléoducs et gazoducs 

• Installations classées: usines et 

manufactures de premières classes

Liste de projets soumis (suite) 

• Tourisme et loisirs: camping, hôtels (>50 

lits), établissements de loisirs de nuit 

• Aménagement des eaux continentales: 

aménagement des cours d ’eau, ouvrages 

d ’adduction, programmes d ’irrigation 

• Urbanisme: grands projets d ’urbanisation 

dont stations d ’épuration et de traitement

Contenu type d ’une ÉIE 

• Mise en contexte du projet 

• Description du milieu récepteur 

• Description du projet et des variantes 

• Analyse des impacts 

• Mesures d ’atténuation et de compensation 

• Programme de surveillance et suivi

Contenu d ’une ÉIE guinéenne 

• Analyse de l ’état initial du site 

– Géologie, pédologie 

– Hydrogéologie 

– Hydrologie 

– Milieu naturel, faune et flore 

– Paysages et sites 

– Bruits, odeurs, pollution atmosphérique 

– Circulation et infrastructures 

– Activités socio-économiques

Démarche d’élaboration d’une étude d’impact 

Mise en contexte du projet 

Description du 

milieu récepteur 

Analyse des impacts des 

variantes sélectionnées 

Description des 

variantes de réalisation 

Choix de la variante optimale 

Gestion des risques d’accident 

Surveillance et suivi


• Présenter le projet et l’initiateur 

• Contexte et raison d’être du projet 

• objectifs 

• problèmes 

• facteurs sociaux 

• préoccupations des parties prenantes 

• contraintes écologiques 

• exigences techno-économiques et 

administratives 

• politiques gouvernementales 

• Solutions de rechange 

• Solution retenue

Description du milieu récepteur 

• Délimitation de la zone d’étude 

• Description des composantes 

– avant la réalisation du projet 

– des milieux naturel et humain 

– relations entre les composantes 

– selon les impacts anticipés 

– raisons du choix des composantes 

– exercice factuel 

– inventaires


• Délimitation de la zone d’étude 

• Description des composantes 

– avant la réalisation du projet 

– des milieux naturel et humain 

– relations entre les composantes 

– selon les impacts anticipés 

– raisons du choix des composantes 

– exercice factuel 

– inventaires

Zone d’étude 

• déterminée en fonction de 

l’étendue des impacts 

appréhendés 

• limites justifiées 

• peut être morcelée selon plusieurs 

zones ou axes

Description des variantes de réalisation 

• Identification des variantes 

possibles 

– faisabilité technique 

– faisabilité économique 

– capacité à répondre aux besoins 

– performance environnementale (a priori) 

• Sélection des variantes réalisables 

– avantages et inconvénients 

– présentation des critères techniques, 

économiques et environnementaux 

• Description des variantes 

sélectionnées

Caractéristiques des variantes (1 de 2) 

• plan d’ensemble des composantes du 

projet 

• activités d’aménagement 

• activités de construction 

• déblais et remblais 

• eaux de ruissellement et drainage 

• émissions atmosphériques 

• déchets 

• mesures de protection (sols, eaux, 

atmosphère, faune et flore)

Caractéristiques des variantes (2 de 2) 

• installations de chantier ou 

temporaires 

• bâtiments et structures permanentes 

• infrastructures et installations 

connexes 

• modes d’exploitation, procédés et 

équipements 

• matières premières et additifs 

• rejets 

• mesures d’utilisation rationnelles et de 

conservation des ressources 

• plans de fermeture

Analyse des impacts des 

variantes sélectionnées 

• Objectif : comprendre comment la réalisation ou 

l’exploitation de chaque variante affectera le 

milieu, ses ressources et ses habitants 

• Contenu 

– identification des impacts 

– évaluation des impacts 

– Atténuation des impacts 

– justification du choix de la variante préférable 

– synthèse du projet et compensation des impacts 

résiduels

Identification des impacts 

• vise à décrire les relations entre le projet et 

les impacts 

• réfère à des critères et à des méthodes 

– aussi objectif que possible 

– aussi factuel que possible 

– quantification et qualification 

• explication du raisonnement 

• reproductibilité

Critères d’identification des impacts 

• nature (source produit impact) 

• intensité, ampleur, degré de perturbation 

• étendue 

• durée 

Autres critères 

• fréquence 

• niveau d’incertitude 

• probabilité 

• effet d’entraînement

Évaluation de l’importance des impacts 

• comporte un jugement de valeur 

• varie selon 

– degré de changement des composantes 

du milieu (étendue, durée, intensité) 

– valeurs sociales, culturelles, 

économiques, esthétiques 

– danger pour la santé 

• réfère à une méthodologie

Critères d’évaluation de 

l’importance des impacts 

• critères d’identification des 

impacts 

• critères associés à la ressource 

– sensibilité ou vulnérabilité 

– unicité ou rareté 

– valeur accordée par la population 

• risques à la santé ou la sécurité

Atténuation des impacts 

• vise la meilleure intégration possible du 

projet au milieu 

• proposition de mesures pour les impacts de 

chaque variante

Justification du choix de la 

variante préférable 

• Bilan comparatif des variantes 

– impacts résiduels 

– coûts 

• Choix de l’initiateur, selon 

– impacts 

– coûts 

– objectifs du projet

Synthèse du projet et compensation des 

impacts résiduels 

• modalités de réalisation et d’exploitation 

• localisation cadastrale, statut de propriété, 

conformité aux réglementations 

• mesures de compensation des impacts 

résiduels négatifs importants

Programmes de surveillance et de suivi 

• Surveillance 

– assure le respect des mesures environnementales 

envisagées dans l’étude d’impact et des lois et 

règlements 

• Suivi 

– suit l’évolution de certaines composantes du milieu 

– vérifie la justesse de la prévision de certains impacts 

et l’efficacité de certaines mesures d’atténuation

Eléments méthodologiques de 

l’EIE 

Dan Lansana Kourouma 

Goupe d’Étude Interdisciplinaire en 

Géographie et Environnement Régional 

UQAM 

Mars 2004


• Le contexte 

• Les domaines de référence 

• L’identification des activités, éléments, 

interactions, effets, impacts… 

• L’évaluation de l’importance des impacts 

• Les systèmes de cotation 

• L’agrégation des impacts 

• La comparaison des variantes 

• Les mesures d’atténuation et de compensation


• Présentation de l ’initiateur 

• Le contexte et la raison d ’être du projet 

• Les solutions de rechange 

• Justification du projet 

• Projets connexes

Mise en contexte: l ’initiateur 

• Renseignements généraux sur l ’initiateur 

• Antécédents relatifs au projet 

• Le secteur d ’activité 

• La politique environnementale

Mise en contexte: l ’initiateur 

• Renseignements généraux sur l ’initiateur 

• Antécédents relatifs au projet 

• Le secteur d ’activité 

• La politique environnementale

Mise en contexte: la raison 

d ’être du projet 

• L ’état de la situation 

– L ’historique 

– Les problèmes à résoudre 

– Les besoins à combler 

– Les occasions de marché 

• Les objectifs liés au projet 

• Avantages et inconvénients du projet

Mise en contexte: la raison 

d ’être du projet 

• Les intérêts et préoccupations des 

principales parties prenantes 

• Les contraintes écologiques du milieu 

• Les exigences techniques et économiques 

• Les politiques et orientations 

gouvernementales 

• Les ententes

Mise en contexte: les solutions 

de rechange 

• Description des solutions de rechange 

• Non-réalisation ou report du projet 

• Autres solutions proposées

Mise en contexte: la justification 

• En fonction des objectifs poursuivis 

• En fonction des enjeux environnementaux, 

sociaux, économiques et techniques 

• Les critères et le raisonnement utilisés

Mise en contexte: les projets 

connexes 

• Description des aménagements ou projets 

connexes 

• Description des interactions et des 

• Description des interactions et des 

conséquences









• Zone d ’étude 

• Description des composantes pertinentes 

– Milieu physique 

– Milieu biologique 

– Milieu humain

Zone d ’étude 

• Détermination de la zone d ’étude 

• Les espaces de référence

Détermination de la zone d ’étude 

• L ’envergure du projet 

• Le milieu physique 

• Le cadre administratif

Les espaces de références 

• Celui du site d ’implantation du projet 

• Celui des impacts environnementaux 

• Celui des impacts de longue portée 

• Celui des bénéficiaires du projet 

• Celui du gouvernement et de 

l ’administration

Liste des composantes 

• Le milieu physique 

• Le milieu biologique 

• Le milieu humain

Le milieu physique 

• Réseau hydrographique 

• Formes de terrain et relief 

• Nature des dépôts 

• Climat et air ambiant

Le réseau hydrographique 

• Qualités physicochimiques 

• Eaux de surface 

• Eaux souterraines et 

nappe phréatique 

• Retenues 

• Fossés de drainage 

• Sources d ’eau 

• Eaux de mer 

• Zone côtière 

• Zones humides: 

marais et marécages 

• Zones inondables

Formes de terrain et relief 

• Topographie générale 

• Escarpements rocheux 

• Ravins 

• Zones à faible capacité 

portante 

• Zones à risque 

d ’érosion 

• Zones de glissements 

ou d ’éboulis 

• Entités géographiques 

• Zones propices aux 

séismes 

• Zones sensibles à la 

désertification

• Géomorphologie du 

sol 

• Géologie du sol 

Nature des dépôts 

• Nature des dépôts de 

surface 

• Profil du sol 

(horizons)

Climat et air ambiant 

• Qualité de l ’air (gaz, 

poussières, odeurs...) 

• Climat (saisons, 

précipitations, 

températures, bilan 

hydrique…) 

• Micro-climat 

• Ambiance sonore 

• Autres nuisances

• Faune 

• Flore 

Le milieu biologique

• Habitats fauniques 

d ’intérêt particulier 

• Aires de répartition 

d ’espèces menacées 

ou en danger 

• Aire de reproduction 

et de repos d ’espèces 

protégées 

La faune 

• Aires de concentration 

d ’oiseaux migrateurs 

et/ou aquatiques 

• Colonies d ’oiseaux 

• Habitat et population 

des espèces d ’intérêt

• Espèces fauniques 

protégées par les lois ( 

réserves écologiques, 

réserve nationale de 

faune…) 

• Barrières migratoires 

(faune terrestre ou 

aquatique) 

La faune (suite) 

• Frayères reconnues 

• Saisons de chasse et 

de pêche 

• Braconnage

• Forêts classées, forêts 

denses 

• Ceinture verte 

régionale 

• Forêt de protection 

• Boisé rare 

• Site d ’intérêt 

écologique 

La flore 

• Aménagements 

sylvicoles 

• Arbres en bordure de 

routes 

• Arbustaies et friche 

arbustive 

• Zone de mise en 

valeur de la forêt

• Forêt et ferme 

d ’enseignement et de 

recherche 

• Maquis 

• Pépinière 

• Peuplements forestiers 

• Plantation d ’ombrage 

La flore (suite) 

• Potentiels 

d ’exploitation 

• Productivité et 

succession 

• Vergers 

• Réserves forestières

• Camp forestier 

• Zones de coupes 

• Zones de cueillette 

• Zones de cueillette 

(alimentation et 

plantes médicinales) 

La flore (suite)

Le milieu humain 

• Cadre socio-économique 

• Limites administratives et tenure 

• Espace urbain 

• Espace agricole 

• Espace récréo-touristique et patrimoine 

• Aires d ’extraction et d ’enfouissement 

• Infrastructures 

• Paysage

Cadre socio-économique 

• Démographie 

• Déplacement de 

population 

• Qualité de vie, santé et 

hygiène 

• Ensemble témoin de 

mode de vie 

traditionnel 

• Ethnies ou tribus: 

coutumes 

• Évolution des marchés 

domiciliaires 

• Évolution saisonnière 

et quinquennale 

• Entreprises 

d ’importance

Cadre socio-économique (suite) 

• Portrait régional par 

secteurs d ’activité 

– primaire: mines, 

forêts, agriculture… 

– secondaire: 

transformation, 

industrie 

manufacturière 

– tertiaire: tourisme, 

commerce de gros 

• Répartition de la 

population par secteur 

• Marché et commerce

Limites administratives 

• Limites 

administratives 

• Lot et cadastre 

• Terres publiques ou 

privées 

• Grandes propriétés 

privées 

• Base militaire 

• Terres agricoles

• Plan d ’urbanisme 

• Périmètre 

d ’urbanisation 

• Alimentation et 

approvisionnement en 

eau potable 

• Lieux de culte ou 

rituel 

• Cimetières 

Espace urbain 

• Habitat rural (village, 

hameaux…) 

• Zone de villégiature 

actuelle ou projetée 

• Zone bâtie ou 

résidentielle actuelle 

ou projetée

Espace urbain (suite) 

• Zonage résidentiel, 

commercial, 

institutionnel, 

industriel, etc. 

• Zone d ’hôpital, 

d ’école...

• Calendrier et saisons 

agricoles 

• Superficies à vocation 

agricole 

• Potentiel agricole des 

sols 

• Dynamisme agricole 

(politique, mise en 

valeur…) 

Espace agricole 

• Cultures irriguées 

• Terres bonifiées 

(drainage…) 

• Fermes expérimentales 

• Forêt naturelle 

cultivée

Espace agricole (suite) 

• Grande culture, 

pâturage, friche 

herbacées 

• Haies de fruitiers 

• Infrastructure 

agroalimentaire 

• Maraîchage 

• Pépinière 

• Culture traditionnelle 

• Bâtiments de ferme, 

d ’élevage spécialisé 

• Vergers 

• Serre 

• Types de culture

Espace agricole (suite) 

• Types d ’élevage 

• Zone de migration des 

animaux 

• Caractéristiques du 

cheptel

Espace récréo-touristique et 

• Circuit touristique 

• Complexe récréotouristique 

• Circuit et aire 

d ’intérêt historique ou 

culturel 

patrimoine 

• Ensembles protégés 

(arrondissement 

historique ou naturel, 

site historique classé, 

monuments, 

bâtiments...)


• Espace de récréation 

intensive 

• Potentiel 

archéologique (site de 

fouille…) 

• Site archéologique 

classé et site 

exceptionnel 

patrimoine 

• Territoire d ’intérêt 

historique, culturel ou 

esthétique 

• Projet de mise en 

valeur du patrimoine 

• Projet 

d ’aménagement ou de 

développement 

important


• Secteurs d ’intérêts 

publics (jardins, 

terrains de sports…) 

• Parc national de 

récréation ou de 

conservation 

patrimoine 

• Réserve de chasse 

• Zone de villégiature

Aires d ’extraction et 

• Mines actuelles et 

futures 

• Territoire sous bail 

minier 

• Carrières, sablières 

d ’enfouissement 

• Dépotoir à ciel ouvert 

• Site d ’enfouissement 

de déchets secs 

• Site d ’enfouissement 

sanitaire et décharge 

publique

• Autoroute, route, piste 

(fréquentation, état…) 

• Aérodromes 

• Barrages et digues 

• Réseau et canaux 

d ’irrigation / 

d ’aqueduc 

Infrastructures 

• Centrale électrique 

• Chemin de fer 

• Chemin forestier 

• Lignes électriques et 

téléphoniques 

• Voie navigable 

• Antenne de 

télécommunication

• Unité visuelle du 

paysage 

• Lieu d ’intérêt visuel 

remarquable (tourisme 

actuel ou futur) 

• Noyau d ’habitations 

ou agglomérations de 

valeur 

Paysage 

• Champ visuel 

privilégié (zones de 

villégiatures ou de 

tourisme) 

• Route panoramique 

• Points d ’observation 

privilégiés

Description des composantes du 

milieu 

• La recherche de l ’information existante 

– Les documents 

– Les personnes ressources 

– La visite « sommaire » sur le terrain 

• Les inventaires 

• Les informations « manquantes » 

• La valeur environnementale des éléments 

du milieu

L ’information existante 

• Les documents 

– Les textes (études et inventaires) 

– Les bases de données 

– Les photographies 

– Les cartes


• Les personnes ressources 

– Les spécialistes 

– Les administrations 

– Les résidents (autochtones)

La visite sur le terrain 

Suivant le thème choisi, remplir les fiches suivantes: 

1. Fiche d’information


Éléments du milieu Sources de références

Les inventaires 

• Pour compléter l ’information 

• Méthodes spécialisées conformes aux règles 

de l ’art

Les informations «manquantes» 

• Liste des informations manquantes ou 

incomplètes 

• Justification 

• Conséquences sur l ’ÉIE 

• Plan ou programme d ’acquisition de 

données

La valeur environnementale 

• Conscience environnementale vs besoins de 

développement 

• Classement des éléments du milieu 

• Critères: sensibilité, contrainte, valeur 


• Valeur vs administrations, spécialistes, 

public, populations locales...

Valeur environnementale 

Exemple de détermination de la valeur environnementale 

Valeur attribuée 

par le public 

Forte 

Moyenne 

Faible 

Valeur attribuée 

par par les les spécialistes 

spécialistes 

Forte Moyenne Faible 

Forte 

Forte 

Moyenne 

Forte 

Moyenne 

Faible 

Moyenne 

Faible 

Faible

Description du projet et des 

variantes 

• Les horizons de référence 

• Les considérations techniques et 

économiques

Considérations techniques 

• Les plans 

• Les sources d ’impact ou activités du projet 

• Les autres informations types

Les plans 

• Plan d ’ensemble des composantes, des 

aménagements et des ouvrages 

• Plan de détails des éléments de conception 

(dimension, capacité...) 

• Plan et description des équipements déjà en 

place

Les sources d ’impact 

• Période d ’exploration 

ou de préaménagement: 

• Études préliminaires 

• Exploration 

• Acquisitions 

• Arpentage et 

signalisation 

• Chantiers temporaires 

• Aménagement des 

accès, transport et 

circulation 

• Déboisement 

• Etc.

• Période de 

construction: 


• Activités 

d ’aménagement et de 

construction et les 

opérations prévues 

(déboisement, forage, 

excavation, 

dynamitage, 

• creusage, remblayage, 

franchissement de 

cours d ’eau, 

enlèvement du sol 

arable, utilisation de 

machinerie lourde, 

d ’herbicides, de 

pesticides, 

démolition…)



construction (suite): 

• Les déblais et remblais 

(volume, provenance, 

transport, entreposage, 

élimination) 

• Les eaux de 

ruissellement et de 

drainage (collecte, 

contrôle, dérivation, 

élimination) 

• Émissions 

atmosphériques 

(nature, quantité…) 

• Déchets (volumes et 

modes d ’élimination)




• Les installations et 

structures temporaires 

(chemins d ’accès, 

points de 

raccordement, aires 

d ’entreposage, 

• parcs pour la 

machinerie, 

installations sanitaires, 

hébergement du 

personnel, cafétéria, 

bureaux, 

stationnement, …)




• Bâtiments et autres 

structures permanentes 

et installations 

connexes (routes, 

voies ferrées, ports, 

aéroports, 

• Prises d ’eau, garages 

et entrepôts, aires de 

réception et 

d ’expédition, de 

manipulation et 

d ’entreposage…)

• Période 

d ’exploitation: 


• Activités et modes 


(entretien des 

ouvrages, des 

aménagements et des 

installations…) 

• Les procédés et 

équipements (les 

schémas de procédé, 

les bilans de masse 

pour les étapes de 

production et de 

gestion des déchets, 

schémas de circulation 

des eaux…)

• Période 

d ’exploitation: 


• Les mesures 

d ’utilisation 

rationnelle et de 

conservation des 

ressources 

• Plans de fermeture ou 

de désaffectation des 

installations et des 

activités

Les autres informations types 

• Le calendrier de réalisation 

• La durée des travaux 

• La main d ’oeuvre requise 

• Les horaires quotidiens de travail 

• La durée de vie du projet et les phases 

ultérieures de développement 

• Les coûts estimatifs du projet et des 

variantes








Analyse des impacts 

• États de référence 

• Identification des interrelations 

• Détermination ou l ’identification des 

impacts 

• Évaluation de l ’importance des impacts

Les états de référence 

• L ’état original avant l ’action projetée 

• L ’évolution de l ’état original dans le 

temps, sans l ’action projetée 

• L ’état virtuel, défini par un but ou un 

objectif

Phase 

d ’identification 

Impact 

appréhendé 

Les impacts 

Phase 

d ’évaluation 

Degré de certitude de l ’estimation 

Impact 

potentiel 

Mesure 

d ’atténuation 

Impact 

résiduel 

Phase 

de contrôle 

Impact 

réel

Identification des interrelations 

• Matrice ou réseau des interrelations 

• Désagrégation

Matrice des interrelations 

Éléments de l'environnement Préparation du site 

Milieu naturel 

Sols 

Eaux souterraines 

Eau de surface 

Qualité de l'air 

Végétation et habitats floristiques 

Habitats et faune terrestres 

Habitats et faune ichtyennes 

Amphibiens et leurs habitats 

Milieu humain 

Climat sonore 

Activité agricole 

Milieu bâti 

Circulation et sécurité routière 

Patrimoine culturel et archéologie 

Milieu visuel 

Socioéconomique 

Santé publique 

Composantes du projet 

Transport des déchets et 

des matériaux d'emprunt 

Aménagement des 

infrastructures 

Présence du site en 

exploitation 

Période postfermeture

Descripteurs d ’impacts 

• Altération de la qualité 

des eaux de surface: 

• Variation de DBO, T°, 

pH, MES, O2 dissous, 

matières organiques, 

traces de substances 

toxiques (métaux 

lourds, pesticides...), 

bactéries, virus, etc....


• Modification de la 

faune et de son 

habitat: 

• Structure, densité et 

composition des 

populations et des 

peuplements, surfaces 

disponibles, diversité, 

richesse, fécondité, 

taux de reproduction, 

espèces rares et 

menacées, etc...


• Modification de la 

santé et des conditions 

de vie: 

• Disponibilité de l ’eau 

potable, dispensaires, 

médecins, infirmières, 

taux de prévalence des 

maladies infectueuses, 

taux de survie 

infantile, espérance de 

vie, etc...

Identification des impacts 

• Description 

• Caractérisation (importance absolue) 

– Intensité ou ampleur ou amplitude 

– Étendue ou portée 

– Durée 

– Fréquence 

– Probabilité 

– Effet d ’entraînement

Fiche d ’impact 

Activité: 

Élément: 

Description de l'impact 

Évaluation de l'impact potentiel 


Durée 

Intensité 

Portée 

Importance 

de l'impact 

Mesures d'atténuation 

Évaluation de l'impact résiduel 

Forte Moyenne Faible Nulle 

Durée 

Intensité 

Portée 

Impact 

résiduel 

Mesures de compensation

Les systèmes de cotation 

Intensité Portée Durée Importance 

Longue Majeure 

Nationale Moyenne Majeure 

Courte Majeure 


Forte Régionale Moyenne Moyenne 

Courte Moyenne 


Locale Moyenne Moyenne 

Courte Mineure 


Nationale Moyenne Moyenne 


Longue Moyenne 

Moyenne Régionale Moyenne Moyenne 



Locale Moyenne Moyenne 



Nationale Moyenne Moyenne 



Faible Régionale Moyenne Moyenne 


Longue Mineure 

Locale Moyenne Mineure 

Courte Mineure

Les systèmes de cotation 

• Pondération égale 

• Deux cotes équivalentes 

• Trois cotes différentes

L ’évaluation de l ’importance 

des impacts 

• Critères de détermination précédents 

(importance relative) 

• Sensibilité ou vulnérabilité 

• Unicité ou rareté 

• Durabilité 

• Valeur environnementale 

• Reconnaissance formelle 

• Risques pour la santé, la sécurité et le bienêtre 

de la population


Activité: 

Élément: 




Durée 

Intensité 

Portée 

Importance 

de l'impact 




Durée 

Intensité 

Portée 

Impact 

résiduel 


Détermination de l ’importance 

des impacts 

Exemple de détermination de l ’importance des impacts 

Valeur 


Forte 

Moyenne 

Faible 

Importance absolue 

Majeure Moyenne Mineure 

Majeure 

Majeure 

Moyenne 

Majeure 

Moyenne 

Mineure 

Moyenne 

Mineure 

Mineure

Matrice des impacts 

potentiels 








exploitation 


Sols 

Eaux souterraines Légende 


Qualité de l'air majeur - 

Végétation et habitats floristiques moyen - 

Habitats et faune terrestres mineur - 


Amphibiens et leurs habitats négligeable 

Milieu humain 

Climat sonore majeur + 

Activité agricole moyen + 

Milieu bâti mineure + 



Milieu visuel 











Atténuation et compensation 

• Atténuation 

– Mesures générales 

– Mesures particulières 

• Compensation

Mesures d ’atténuation générales 

• Respecter un périmètre de protection autour 

des zones sensibles suivantes: rives des lacs 

et cours d ’eau, habitats fauniques 

importants, bassins d ’alimentation en eau, 

pentes raides et sensibles à l ’érosion, 

marécages... 

• Encourager l ’emploi de la main d ’oeuvre 

locale


• Mettre en place un code de « bonne 

pratique » environnementale pour les 

travaux de construction 

• Favoriser la réutilisation des matériaux et 

équipements ayant servi à la construction 

• A la fin des travaux, nettoyer et remettre en 

état les éléments du milieu et restaurer le 

site


• Coordonner les travaux de construction 

avec les autres utilisateurs du territoire 

• Réduire au minimum la durée des travaux 

dans les zones sensibles 

• Contrôler l ’accès au site de façon 

sécuritaire 

• Choisir les sites des installations 

temporaires de façon à minimiser les 

perturbations

Mesures d ’atténuation 

• Impact potentiel: 

érosion et 

déstabilisation des 

sols: 

• Mesures d ’atténuation 

• Stabiliser le sol 

mécaniquement pour 

réduire l e potentiel 

d ’érosion 

particulières 

• Éviter les sols de forte 

pente 

• Limiter les 

interventions sur les 

sols érodables; choisir 

des véhicules adaptés 

• Éviter les 

aménagements dans 

l ’axe des longues 

pentes continues...

Mesures d ’atténuation 

• Impact potentiel: 

santé et sécurité 

• Mesures d ’atténuation 

• Renforcer la sécurité 

des travailleurs par 

l ’établissement d ’un 

plan d ’urgence 

particulières 

• Informer les 

opérateurs de 

machines des normes 

de sécurité à respecter 

• Obliger les travailleurs 

à porter les 

équipements de 

protection adéquats...

Mesures de compensation 

• Mesures monétaires 

• Mesures de remplacement 

• Programme de mise en valeur de 

• Programme de mise en valeur de 

l ’environnement


résiduels 








exploitation 


Sols 








Milieu humain 






Milieu visuel 





Activité: 

Élément: 




Durée 

Intensité 

Portée 

Importance 

de l'impact 




Durée 

Intensité 

Portée 

Impact 

résiduel 


Comparaison de variantes 

Valeur de 

l'élément 

Éléments de l'environnement Tracé A Tracé B 

Choix 

optimal 

Microchamps 8,5 km 6,6 km B 

Nombre de villages 6 7 A 

Majeure Accessibilité aux travaux faible moyenne B 

Coût du projet 480 510 A 

Nuisance - Route nationale 13,5 km 28 km A 

Résultat A 

Glissement de terrain moyen faible B 

Moyenne Vergers et vignes 8 km 13,2 km A 

Impact sonore moyen faible B 

Résultat B 

Arbres en bordure de route 0 km 3 km A 

Mineure Traversée de cours d'eau inntermittants 4 4 A ou B 

Terres à céréales 30,5 km 34,5 km A 

Résultat A 

Choix du tracé préférentiel A

Synthèse des impacts 

Élément 


Valeur 

environne- 

mentale 

Végétation et 

habitats Grande 

floristiques 

Etc…… 

Milieu humain 

Circulation et 

sécurité 

routière 

Etc… 

Grande 

Composante 

du projet Description de l'impact 

Préparation du 

site 

Transport des 

déchets et 

des matériaux 

d'emprunts 

Intensité 

Durée 

Portée 

Forte 

Enlèvement de la végétation Longue Majeure 

Régionale 

Augmentation de la circulation 

routière, détérioration du 

réseau routier et risques 

d'accidents routiers 

Moyenne 

Moyenne 

Locale 

Importance 

de l'impact Mesure d'atténuation 

Moyenne 

Suivi, relocalisation et 

compensation 

Compensation pour 

l'usure du réseau, 

signalisation routière 

accrue, respect 

rigoureux des limites 

de vitesse 

Importance 

de l'impact 

résiduel 

Mineure 

Moyenne








Programmes de surveillance et de suivi 

• Surveillance 

– assure le respect des mesures environnementales 

envisagées dans l’étude d’impact et des lois et 

règlements 

• Suivi 

– suit l’évolution de certaines composantes du milieu 

– vérifie la justesse de la prévision de certains impacts 

et l’efficacité de certaines mesures d’atténuation

Programmes de surveillance et de 

suivi 

• La surveillance des travaux 

• Le suivi d ’exploitation 

• Le suivi postprojet


potentiels 








exploitation 


Sols 








Milieu humain 






Milieu visuel 




Programme de surveillance des 

travaux 

• Les mesures d ’atténuation 

• Les conditions d ’application de 

l ’autorisation 

• Le respect des lois, règlements et normes 

• Code de bonnes pratiques 

• Plan de sensibilisation et d ’information 

• Plan d ’intervention d ’urgence 

• Impacts imprévus

Programme de suivi 


• Choix des enjeux ou des éléments du milieu 

• Aspects méthodologiques 

• Composantes du protocole de suivi

Aspects méthodologiques 

• Les éléments du suivi peuvent être 

effectivement mesurés 

• Les éléments peuvent être mesurés par des 

méthodes reconnues 

• Les variations mesurées excèdent les 

variations du « bruit de fond »

Composantes de protocole 

• Pour chaque enjeu ou élément du milieu 

retenu 

– les éléments et impacts en cause 

– la fréquence et l ’horaire d ’échantillonnage 

– la méthode d ’échantillonnage 

– les méthodes d ’analyse 

– les résultats escomptés 

– les mesures « d ’urgence »

Programme de suivi postprojet 

• Aspects méthodologiques 

– Suivi d ’exploitation 

– Les interférences 

– Les mesures comparatives

Programme de suivi posprojet 

• Composantes du protocole 

– estimation rétrospective de l ’évolution 

« naturelle » de l ’environnement 

– détermination des autres causes de perturbation 

– évolution du milieu induite par le projet 

– comparaison des impacts réels à ceux prévus 

– validité des estimations et des modèles 

d ’évaluation

Programme de suivi postprojet 

• Composantes du protocole (suite) 

– efficacité réelle des mesures d ’atténuation 

– résultats imprévus 

– les enseignements et recommandations

La participation publique

Rôle Rôle du du du public public dans 

dans 

l’évaluation l’évaluation des des impacts 

impacts 

L’évaluation des impacts dépend de 

critères factuels, mais aussi de perceptions 

Connaître les préoccupations du public 

permet d’améliorer la qualité de 

l’évaluation environnementale

Participation publique 

Elle se définit comme l’engagement du public 

dans le processus de décision d’une organisation 

La participation publique en évaluation 

La participation publique en évaluation 


– fait l’objet d’une demande expresse du rapport 

Brundtland 

– est prévue dans les législations nationales d’EIE 

– constitue une exigence des bailleurs de fonds nationaux

Participation publique 

L’évaluation environnementale est un processus de 

négociation entre des acteurs qui ont des valeurs, 

des intérêts, des horizons spatiaux et temporels 

variés

Raison d’être de la participation publique 

• Intérêts privés et intérêts publics divergent 

• Intérêt collectif difficile à percevoir 

• Réaliser un meilleur projet, minimiser ses impacts 

négatifs, augmenter ses impacts sociaux positifs 

• Obtenir l’appui au projet par l’offre de 

compensations le cas échéant 

• Informer, éduquer 

• Obtenir des informations privilégiées 

(bidirectionnel)

Paradigmes dominants 

Période approximative 

Avant 1970 

Études de faisabilité économique et technique 

Analyse coûts-avantages et Planning Programming Budgeting System (P.P.B.S.) 

Participation: aucune possibilité 

1970-1975 

Introduction de l'évaluation de l'impact sur l'environnement (ÉIE) 

Accent sur la description et la prévision des impacts 

Participation: fonction de validation 

1975-1980 

Dimension plus large de l'ÉIE (ex. étude des impacts sociaux, étude du risque) 

Accent sur la justification des projets 

Participation: devient partie intégrante de la planification 

1980-1990 

Liens entre évaluation, planification et gestion des impacts 

Accent sur la surveillance et l'évaluation des politiques 

Participation: expérimentation de la négociation et de la médiation 

Depuis 1990 

Généralisation des procédures d'ÉIE (C.É.E, Banque mondiale) 

Plus grande portée de l'évaluation environnementale 

Vers la gestion de l'environnement, avec suivi et vérification 

Participation: formalisation de la médiation 

Adapté de: (Gariépy, 1995, p. 20; 

Sadler, 1986b, p. 102; 

Sadler et Jacobs, 1990, p. 21).

Avantages de la participation publique (1 de 2) 

La participation publique permet : 

• de mieux informer le public et le décideur 

• l’apprentissage des acteurs 

• l’expression de points de vue divergents 

• de mieux apprécier les intérêts en présence 

• l’expression des craintes et inquiétudes 

• de conclure des accords 

• d’établir une confiance mutuelle 

• de diminuer les tensions et les conflits

Avantages de la participation publique (2 de 2) 

La participation publique permet : 

• de rejoindre un large auditoire 

• de repousser ou d’exclure les recours judiciaires 

• une prise de décision facilitée et plus acceptable par les 

citoyens 

• l’émergence de solutions innovatrices 

• d’établir des comportements responsables 

• d’accroître l’engagement communautaire envers le projet 

• d’accroître l’engagement du promoteur vers une meilleure 

qualité de vie du milieu d’implantation du projet 

Sources : Leduc et Raymond(1999), et Valiquette (1999)

Conditions à une participation publique efficace 

et utile 

Gariepy 1997 

Dialogue véritable permis par la procédure 

Crédibilité des acteurs 

Pédagogie du projet à l’étude 

Planification cohérente des mécanismes de 

participation publique 

Influence sur la décision finale 

Inclure une démarche de suivi significative 

Source : Leduc et Raymond(1999)

Conditions à une participation publique efficace 

et harmonieuse Thibault 1991 

Consultation initiée par les autorités 

Choisir un moment opportun pour tenir la 

consultation (le plus tôt possible) 

Projet avec alternatives 

Information claire, honnête et vraie 

Effectuer la consultation dans l’optique finale 

d’une prise de décision 

Consultation effectuée de façon à être accessible 

pour le public 

Source : Leduc et Raymond(1999)

Techniques de consultation publique 

Visites de terrain 

Réunions communautaires informelles 

Affichages de dessins ou pancartes 

Documents écrits, journaux 

Radio, télévision, Internet 

Séance structurée d’information publique 

Audience publique 

Comités de suivi 

Autres

Portée de la participation publique 

Simple information 

des résultats de l’EIE 

Pas de participation 

réelle au processus 

d’évaluation 

Source : Leduc et Raymond(1999) 

Participation à toutes les 

étapes du processus d’EIE 

Le public transmet ses 

informations, ses valeurs, 

ses enjeux et son 

interprétation de l’examen

Les huit niveaux de la participation 

des citoyens selon Arnstein (1969) 

Pouvoir symbolique 

Manipulation 

Pouvoir des citoyens 

Thérapie 

Information 

Consultation 

Conciliation 

Partenariat 

Délégation 

Non-participation 

Contrôle

Typologie simplifiée de la 

négociation environnementale 

Informelle 

Formelle 

Privée Publique 

Entente privée 

Médiation 

Débat dans 

les médias 

Audience 

publique 

Nombre de participants 

Volonté de négocier

Techniques de 

communication 

avec le public 

Source : Leduc et Raymond (1999)

Qualité de la participation publique 

• Elle est fonction des éléments suivants : 

• information : 

– claire, complète, de qualité, compréhensible 

– fournie à temps 

– accessible 

• laisser le temps de réaction 

• formation des intervenants gouvernementaux qui consultent : 

– relations publiques 

– gestion de projets 

– conservation de l’environnement 

– Source : Leduc et Raymond(1999)

Caractéristiques d’une audience publique (1 de 2) 

• Règles de procédures connues à l’avance 

• Information relative au projet vulgarisée, connue à 

l’avance, accessible 

• Audience dirigée par une commission neutre, indépendante 

et impartiale 

• Audience favorise les échanges entre le promoteur, le 

public et les experts 

• Mandat de la commission clair et connu d’avance 

• Mandat permet un débat de fond 

• Temps nécessaire pour : 

– préparer et tenir l’audience publique 

– réflexion et réactions des intervenants 

Source : André et al. (1999)

Caractéristiques d’une audience publique (2 de 2) 

• audience ouverte à tous les intéressés, qui peuvent tous 

intervenir 

• contre expertise du projet, en collaboration avec les 

agences 

• rapport écrit de la commission portant sur les constatations 

de la commission, son analyse du dossier, ses 

recommandations 

• rapport de la commission rendu public 

• engagement du pouvoir politique contrôlant le processus 

de tenir compte des recommandations de la commission 

Source : André et al. (1999)

Avantages de l’audience publique 

• rejoindre un large auditoire 

• permet à chacun de s’exprimer 

• accès aux transcriptions écrites 

• moyen efficace de communiquer 

• développements des habilités d’expression en 

public 

Source : André et al.(1999)

Inconvénients de l’audience publique 

• formalité de la procédure 

• domination possible par les personnes les mieux 

articulées 

• représentativité des intervenants parfois 

inadéquate 

• taux parfois décevant de participation

Médiation 

Utilisée lorsque 

– conflits entre acteurs déterminés 

– conflits ne portent pas sur la raison d’être du projet 

– les objets de conflit sont mineurs et circonscrits 

Trois phases 

• regroupement du promoteur et des requérants 

• analyse et consentement à la médiation 

• tenue de la médiation proprement dite 

– rencontres 

– rapport faisant état de l’analyse et des constats

Avantages d’un comité de suivi 

• circulation d’informations privilégiées entre 

acteurs 

• modifications de l’image de l’entreprise 

• souplesse et adaptabilité accrue du programme de 

suivi 

• démarche de collaboration

Conditions de succès d’un comité de suivi 

– Recevoir une légitimité des autorités 

– Représentativité et crédibilité des acteurs 

– Partage du pouvoir 

– Fonctionnement structuré et accepté par tous 

– Maintien de l ’intérêt en regard du projet 

– Diffusion et information du public 

– Source : Leduc et Raymond(1999)

Revue des principales 

méthodes d’EIE et d’EES

• Définitions 

• Historique 


• Types de méthodes

"L'absence de réflexion critique sur le mode 

d'évaluation et surtout sur le mode d'agrégation 

de ces évaluations introduit des biais 

méthodologiques d'autant plus dangereux 

qu'ils sont occultes" 

Jean Simos 

Évaluer l'impact sur l'environnement

Définitions (1 de 3) 

• les techniques sont des outils qui permettent 

la prévision, la détermination de 

l'importance absolue ("magnitude") de 

chacun des impacts ou des types d'impact 

• les techniques sont aussi appelées 

“méthodes de prévision", "expertises 

scientifiques (et techniques)" 

• il est clair que les techniques sont 

extrêmement variées, chacune étant référée 

à une discipline


• la méthode est l'énoncé des étapes à suivre, 

dans un certain ordre, pour atteindre un but 

donné 

• les méthodes abordent l'évaluation de 

l'information sur les impacts potentiels 

• elles permettent de déterminer l'importance 

relative des impacts dans une approche où les 

différentes disciplines scientifiques ne peuvent 

plus être sollicités puisque il s'agit de les 

transcender et de comparer ce qui, au regard de 

chacune d'elles est incomparable.


• les méthodes sont des instruments qui 

permettent la détermination de la signification 

des impacts, de leur importance ou de leur coût 

aux yeux de la société, permettant d'aboutir à 

une liste des impacts significatifs. Ces 

méthodes sont liées à la fonction décisionnelle 

de l'évaluation environnementale

Historique (1 de 5) 

USA 

• En 1969, la section 102(2)(B) de la NEPA prévoyait que 

chaque agence fédérale devait développer des méthodes et 

des procédures 

• Les méthodes d'évaluation environnementale reposent sur 

l'identification de trois phases successives dans l'analyse 

environnementale et sont souvent liées, de manière presque 

univoque, à chacune d'entre elles : 

– l'identification minutieuse et complète des impacts sur chacun 

de attributs de l'environnement 

– la mesure des ces impacts et la quantification 

– leur synthèse pour définir l'impact global d'un projet ou de 

chacune de ces options et les méthodes de comparaison et 

d'agrégation


• on demande aux méthodes d'agrégation des 

impacts de soutenir des décisions rationnelles et 

objectives en fournissant une réponse sur 

l’acceptabilité d’une multiplicité d’impacts 

• plus la diversité initiale est grande, plus ces 

méthodes apparaissent indispensables pour 

aboutir à une présentation qui favorise la prise 

d'une décision et plus, en conséquence, ces 

méthodes influencent les conclusions finales des 

études.


• ces méthodes sont entachées de la volonté 

d'exhaustivité et de la tentation de proposer une 

approche "objective" qui évacue les dimensions 

subjectives, c'est-à-dire politiques de l'évaluation 

environnementale. 

• certains auteurs parlent ainsi du "foisonnement 

du début des années 70" qui sera suivi d'une 

profonde désillusion sur les méthodes et d'une 

"longue période de stagnation”

France 


• "l'obstacle méthodologique est [...] une des 

difficultés majeures que rencontrent les différents 

agents concernés par les études d'impact ..." 

[POUTREL, 1977] 

• la méthode n'est plus conseillée par l'autorité qui 

contrôle le processus d'évaluation 

environnementale, elle relève des organismes 

(grands promoteurs ou sociétés d'études qui 

interviennent comme consultants)


• dans les années 80, les interventions prendront 

une seule forme : celle de guides thématiques 

pour éclairer les promoteurs dans chacun des 

domaines 

• la question de la méthode est donc déplacée par 

rapport au contexte qui prévalait aux États-Unis

Québec 

Situation au Québec 

• pour l'identification des impacts, les directives réfèrent à des 

outils méthodologiques précis, comme la matrice d'impact, 

ou de critères comme la nature, l'intensité, l'étendue ou la 

durée (1991) 

• quelques directives recommandent l'utilisation d'outils 

méthodologiques, comme la matrice d'impact (1991) 

• aucune orientation n’est donnée quant à l'évaluation de 

l'impact global du projet ou aux méthodes d'agrégation 

• dans la pratique, le promoteur est responsable du choix de la 

méthode (influence des directives sectorielles et des guides) 

• le MENV hésite à imposer une méthode d’agrégation

Types de méthodes et modèles 

Classification proposée par 

Leduc et Raymond (1999) 

• Méthodes d’expertise 

• Modèles et systèmes 

• Représentations spatiale et cartographique 

• Méthodes comparatives unicritères 

• Méthodes comparatives multicritères

Méthodes pionnières 

• McHarg (1968) 

• Léopold (1971) 

• Sorenson (1971) 

• Holmes (1972) 

• Batelle (1972)

• listes de contrôle 

• enquêtes 

• fiche d ’impact 

• Méthodes ad hoc 

Méthodes d’expertise 

> l’identification supplante l’évaluation 

> autant un effort de synthèse qu’un processus 

d’analyse


Listes de contrôle 

Caractéristiques 

> identification des paramètres à considérer, sans les apprécier 

> intégrées dans les autres méthodes d’identification ou d’évaluation 

> spécifiques à des types de projet 

Avantages 

> relative simplicité 

> rapide identification des paramètres à prendre en compte 

> expertise antérieure utilisée 

Inconvénients 

> aide mémoire peut être incomplet 

> absence d’interrelations entre causes, effets et impacts 

> absence d’évaluation des impacts

Liste de 

contrôle 

d’activités 

Tiré de Leduc et Raymond

Caractéristique 


Enquêtes 

• Recherche de consensus progressif à l’aide de questionnaires successifs 

• Les questionnaires subséquents au premier 

– synthétisent les résultats obtenus 

– demandent aux personnes consultées si elles révisent leur position 

– permettent de formuler de nouvelles questions 

• Les personnes consultées ne se rencontrent pas 

• Utilisée pour pondérer des critères 

Avantages 

• Recherche d’une solution dans des situations conflictuelles 

• Minimise les aspects subjectifs 


• Temps requis, coût 

• Nécessite des attitudes non conflictuelles si les personnes questionnées sont 

réunies

Caractéristique 


Fiche d’impact 

• présentation de l’activité source d’impact, des critères 

d’identification et d’évaluation de l ’impact 

• complément indispensable d’autres approches d’évaluation 

(matrices, méthodes cartographiques) 

Avantages 

• permet de retrouver sous forme synthétique l’information relative 

à un impact 


• vision incomplète de l’évaluation des impacts d’un projet 

• absence d’interrelations entre les impacts

Fiche 

d’impact 

Source : Valiquette 1999 

FICHE D’IMPACT 

Activité source de l’impact : 

Élément de l’environnement potentiellement affecté : 

DESCRIPTION DE L’IMPACT POTENTIEL 

Nature de de l’impact : : 

Durée : 

Intensité : 

Étendue : 

Autre critère : 

Autre critère : 

ÉVALUATION DE L’IMPACT POTENTIEL 

Valorisation de l’élément affecté : 

Contrainte légale : 

Préoccupation publique exprimée : 

Importance de l’impact potentiel : Élevée Faible 

ATTÉNUATION DE L’IMPACT 

ÉVALUATION DE L’IMPACT RÉSIDUEL

Caractéristiques 


Méthodes ad hoc 

• les évaluateurs indiquent le sens et la nature des impacts anticipés 

• développées à partir du jugement et de l’expérience 

• font de plus en plus appel à de multiples méthodes 

• généralement applicables à un seul cas 

Avantages 

• permet de retrouver sous forme synthétique l’information relative 

à un impact 


• vision incomplète de l’évaluation des impacts d ’un projet 

• absence d’interrelations entre les impacts 

• pas de règle pour déterminer l'importance relative des différentes

Présentation finale 

des résultats 

d’une approche 

ad hoc 




Directive 

– dérivée des méthodes ad hoc 

– dresse un plan des éléments que devrait traiter 

l’étude d’impact 

– élaborée pour un projet particulier ou pour une 

catégorie de projets 

• Caractéristiques 

– se situe plus au niveau de la table des matière de 

l’étude d’impact (les guides techniques sont plus 

appropriés pour la description des impacts) 

– constitue une liste de contrôle



Guide 

– liste exhaustive, aides-mémoire pour s'assurer qu'aucun 

impact n'a été oublié. C’est alors un instrument 

d'identification simple des composantes de 

l'environnement pouvant être affectés par le projet 


– pas de liens directs entre les causes et les effets, entre 

le projet particulier et son environnement 

– réservées à l’identification des impacts


Modèles et systèmes 

Matrices 

– présentation synthétique 

– permettent une double lecture 

– habituellement, seuls les effets directs sont analysés 

– méthode bien adaptée pour les pré-études d’impact 

• Utilisation 

– fréquente au Québec

• Matrices 

• Réseaux 


• Modèles et modélisation


Matrices 

• aussi appelées grilles ou tableaux synoptiques 

• description 

– mettent en relations 

• activités comprises dans le projet (ses composantes) 

• liste de contrôle des impacts potentiels sur les éléments de 

l'environnement susceptibles d'être affectés par le projet 

– appréciation de l'impact 

• qualitative : 

– impacts positifs ou négatifs 

– faibles, moyens et (très) forts 

• quantitative

Section supérieure de la matrice de Léopold 


Matrice de Léopold 

• Grille à double entrée (groupes d’activités et catégories 

d’éléments) 

– 101 activités humaines 

– 86 éléments de l ’environnement 

• 8600 cases d’interactions possibles 

– Intensité de l’impact (de 1 à 10, + ou -, hors contexte d’insertion) 

– Importance relative de l’impact (de 1 à 10 ) selon le contexte d’insertion) 

– Impact global : produit des deux cotations 

• Avantages 

– approche systématique des impacts de projets complexes 

– présentation compréhensible 

• Inconvénients 

– étendue de l’échelle de cotation 

– impacts secondaires non pris en compte 

– liste des éléments humains incomplète 

– ne tient pas compte des aspects temporels, spatiaux et des impacts cumulatifs

Matrice des 

impacts d’un 

projet à Hawaï 


Matrice type 

d’interactions 

Potentielles 

Source : Leduc et 

Raymond (1999)

Source : Leduc 

et Raymond 

(1999) 

Présentation comparative d’une même matrice


Réseaux 


– fonctionnent à partir d’une liste des activités projetées 

pour établir les relations de cause à effet 

– les séquences causes-effets qui engendrent les 

impacts sont analysées 

– les impacts peuvent être classés selon qu’ils sont 

directs ou indirects, primaires ou secondaires 


– tiennent compte du caractère dynamique des impacts 

– permettent de prendre en compte les synergies 

– constituent une ébauche de modélisation



Réseaux 

– l’arbre des impacts montre bien la globalité des interventions sur l’environnement 

et leur dynamique 

– point de départ d’une évaluation des impacts : une quantification est proposée pour 

chacun des nœuds et ces valeurs sont cumulées, pour chaque branche, pour arriver 

à la sommation finale de tous les impacts 

• Avantages 

– impacts secondaires et tertiaires 


– pas d’évaluation de l’importance de l’impact 

– devient vite très complexe 

– le niveau d’incertitude lié au calcul de chaque nœud devient plus élevé que la 

valeur calculée 

– demande des efforts considérables pour acquérir les données et faire la 

modélisation

• Réseau de matrices 

Réseau de Sorenson 

– Interactions entre activités et effets 

– Liens entre effets anticipés et conditions initiales du milieu 

– Interactions entre conditions initiales et conditions finales du 

milieu 

• Avantages 

– tient compte des impacts indirects et secondaires 

– tient compte des mesures d’atténuation 


– limité à des projets de faible envergure 

– pas d’évaluation de l’importance des impacts

Représentation 

du réseau de 

Sorenson 5.10

Réseau des 

interactions 

d’un système 

pastoral 

Source : Leduc et Raymond 1999

Types de méthodes cartographiques 

• superposition cartographique 

– vision globale pour la comparaison de tracés 

– certains paramètres ne sont pas cartographiables 

• emploi de photos, de vidéos et d’illustration 

– caractérisation du milieu 

– superposition photographiques 

– facilite la communication 

• systèmes d’information géographiques (SIG) 

– intégration de l’aspect temporel 

– les biais reliés à la précision des données et aux traitements effectués 

pour construire le SIG ne sont pas évidents pour l’utilisateur 

– coûteux, difficile à utiliser 

– outil d’avenir

Méthodes cartographiques 


– reposent sur la superposition de cartes de base et de 

cartes thématiques sur les différents paramètres de 


– permettent d’aboutir à un document de synthèse qui 

met en évidence les potentialités et les contraintes du 

milieu sur lequel des travaux sont envisagés 

– mettent au premier plan la notion de facteur limitant 

– les cartes de synthèse permettent aussi d’identifier 

les zones sensibles et parfois leur niveau de 

sensibilité.

Méthodes cartographiques 

• Utilisation 

– bons outils pour l’aménagement spatial (grands 

aménagements ou sélection de couloirs) 

– approche performante dans la mesure où il existe une 

information géographique de qualité (composantes 

physiques, écologiques, esthétiques, sociales et 

économiques, etc.) et facilement mobilisable à des 

échelles identiques 

– n’intègre pas les données socio-économiques et ne permet 

pas de pondérer les critères 

– utilisées avec d’autres méthodes permettant d’évaluer les 

impacts

Superpositions 

cartographiques 

à la McHarg 


Démarche type de la méthode de 

superposition cartographique 


Évolution 

temporelle 

par superposition 

Cartographique 



Réseaux 


– fonctionnent à partir d’une liste des activités projetées 

pour établir les relations de cause à effet 

– les séquences causes-effets qui engendrent les 

impacts sont analysées 

– les impacts peuvent être classés selon qu’ils sont 

directs ou indirects, primaires ou secondaires 


– tiennent compte du caractère dynamique des impacts 

– permettent de prendre en compte les synergies 

– constituent une ébauche de modélisation



Réseaux 

– l’arbre des impacts montre bien la globalité des interventions sur l’environnement 

et leur dynamique 

– point de départ d’une évaluation des impacts : une quantification est proposée pour 

chacun des nœuds et ces valeurs sont cumulées, pour chaque branche, pour arriver 

à la sommation finale de tous les impacts 

• Avantages 

– impacts secondaires et tertiaires 


– pas d’évaluation de l’importance de l’impact 

– devient vite très complexe 

– le niveau d’incertitude lié au calcul de chaque nœud devient plus élevé que la 

valeur calculée 

– demande des efforts considérables pour acquérir les données et faire la 

modélisation

• Réseau de matrices 

Réseau de Sorenson 

– Interactions entre activités et effets 

– Liens entre effets anticipés et conditions initiales du milieu 

– Interactions entre conditions initiales et conditions finales du 

milieu 

• Avantages 

– tient compte des impacts indirects et secondaires 

– tient compte des mesures d’atténuation 


– limité à des projets de faible envergure 

– pas d’évaluation de l’importance des impacts

Représentation 

du réseau de 

Sorenson 5.10

Réseau des 

interactions 


pastoral 


Modèles 

Bien que les modèles soient couramment utilisés 

pour prédire un type particulier d’impact (dispersion 

atmosphérique, cône de diffusion, sédimentation), ils 

relèvent plutôt du domaine des études disciplinaires 

et sont difficilement utilisables pour analyser 

l’ensemble des impacts d’un projet

Modèles 

• Avantages 

– fort utiles dans leur discipline d ’origine 


– lourds et coûteux 

– peu compréhensibles par la population

Classification des modèles par Pavé 

• modèles mathématiques 

• modèles logiques 

• modèles de simulation 

• modèles géométriques 

• modèles de structure de données 

• modèles d’intelligence artificielle

Modèles utilisés en EIE 

• dispersion atmosphérique 

• hydrologiques et hydrodynamiques 

• de qualité de l’eau 

• érosion et sédimentation 

• nappes d’hydrocarbures et de gaz naturel 

• analyse de risque 

• biologiques

Modélisation 

mathématique 


biologique 

(Pavé) 


Méthodes comparatives unicritères 

• Un seul critère de comparaison 

• Objectif : comparaison de variantes 

• Elles servent généralement à pondérer les éléments 


– pas de valeur de référence unique pour certains paramètres 

– sous-estimation de la globalité des enjeux en cause 

– démarche peu compréhensible pour le public 

• Deux ensembles de méthodes 

– numériques 

– économiques

Méthodes numériques 

• Objectif : normaliser les impacts sur une 

base comparable 

• Coûteux en temps et en moyens 

• Difficulté d’établir les pondérations

Méthode de Batelle 

• Deux étapes 

– déterminer l’importance des impacts 

• élaboration de courbes de qualité reliant les paramètres de 

l’environnement à des cotes variant de 0 à 1 

• calcul de l’importance de l’impact EQI = EQI avec projet - EQI sans projet 

– distribuer la valeur relative des éléments affectés par ces 

impacts (à l’aide de liste d’éléments pondérés) 

• 78 indicateurs d’environnement 

• somme des valeurs de ces 78 éléments = 1000 unités PIU 

• Conjugaison de ces étapes dans un indice 

– pour chaque indicateur : EIU = EQI * PIU 

– impact global du projet : Σ EIU

Méthode de Batelle 


– apparente rationalité 

– paramètres pertinents pour les seuls projets en milieu 

hydrique 

– agrégation de catégories différentes de paramètres 

– dissimulation de la présence d’un impact majeur 

– méthode non explicite quant à la nature des impacts 

– impacts indirects non considérés 

– inexplicable au public 

• Avantages 

– valeur pédagogique indéniable 

– approche rigoureuse et systématique, reproductible 

– permet de comparer des variantes

Courbe de qualité 

d’un paramètre 

(utilisation de la méthode 

Delphi) 


Méthodes économiques 

• Objectif : normaliser les impacts sur une base comparable, soit le 

critère argent 


– pas de valeur économique pour la majorité des éléments de 

l’environnement (inconvénient très sérieux) 

– absence de prise en compte des coûts évités reliés aux bénéfices 

– absence de prise en compte des générations futures 

– voir les inconvénients de la méthode Batelle 

– à n’utiliser qu’en complément d ’autres méthodes

Méthodes 

économiques 

par fixation 

de la valeur

Méthodes comparatives 

multicritères 

• Plusieurs critères sont utilisés pour comparer des 

variantes ou des projets 

• Examen synthèse comparatif plutôt qu’une approche 

globale d’évaluation d’un projet 

• Complémentaires à l’utilisation d’autres méthodes 

• Les critères qualitatifs, plus incertains, peuvent 

influencer autant le résultat que les critères quantitatifs 

• Deux types de méthodes 

– techniques ordinales 

– modèles multicritères

Méthodes comparatives 

• Avantages 

multicritères 

– présentation des résultats simples et 

facilement compréhensibles 

– les jugements de valeur peuvent s’exprimer 

clairement 

– facilement modifiables

Méthode d’ordonnancement de Holmes 

• Objectif : déterminer le choix optimal entre diverses 

variantes 

• simplification de la pondération entre différents impacts 

ou éléments de l’environnement par l’utilisation d’une 

hiérarchisation d’un nombre réduit de classes regroupant 

des paramètres d’égale importance 

• permet d’intégrer des critères techniques et 

économiques à l’examen 

• Trois étapes 

– choix et hiérarchisation des critères 

– positionnement des variantes 

– classement final des variantes

Critères/performance 

1ere 

place 

2eme 3eme 4eme 

1ere importance A B C D 

2e D A B C 

3e B D A C 

4e C A B D

Critère/ 

Coresp 

Positionnement classement des 

1ere 

place 

variantes 

1ere A B C D 

2e 3e 4e 5e 6e 7e 

2e D A B C 

3e B D A C 

4e C A D B

Matrice 

de 

Holmes 

Source : Leduc et Raymond 

(1999)

Matrice détaillée 

de hiérarchisation 

(inspirée de 

Holmes) 


Tableau du 

classement 

final des 

Alternatives 


Série d’indicateurs 

selon les éléments 

et les impacts 

choisis 


Modèles multicritères 

• Ils suivent les mêmes principes que les méthodes ordinales 

• Quatre étapes 

– définition de scénarios et de la problématique 

– analyse des conséquences de chaque action 

• choix de critères 

• évaluation de chaque action sur les critères (tableau de performance) 

– modélisation des préférences 

• critères à retenir 

• agrégation des performances 

• importance relative des critères 

– synthèse multicritère 

• analyse de résultats 

• analyse de sensibilité

Modèles multicritères 

• Grande capacité d’analyse et de traitement des données 

grâce à l’informatique 

• Peu utilisés en EIE 

• Très utilisés en EES 


– Démarche partielle d’évaluation en EIE 

– Coûteux en ressources et en temps 

– Apprentissage laborieux, limites difficiles à comprendre 

– Non adapté à l’ampleur de la majorité des projets

Modèle de jugement réflexif 

STADE MYTHE NATURE DU DEGRÉ DE CERTITUDE JUSTIFICATION DES 

SAVOIR 

CROYANCES 

I Réalisme Savoir directe- Le savoir est une certitude Aucune 

ment accessible 

par les sens 

absolue 

II Dogmatisme - Savoir reçu Le savoir est une certitude Croyances non justifiées ou 

Mythe des experts 

absolue, accessible parfois que 

par une autorité 

justifiées par une autorité 

III-IV Scepticisme et Savoir subjectif Savoir parfois incertain. Alors, Présence d’une argumentation 

subjectivisme - 

Pensée 

égocentrique 

mon opinion vaut la tienne. idiosyncratique 

V-VI Relativisme Savoir procédural Omniprésence de l’incertitude. Le Justification par le contexte et 

procédural - 

savoir est fonction des 

l’enquête. Certains peuvent 

Mythe de la 

perceptions de chacun. La choisir avec des critères 

méthode 

méthode élimine les perceptions 

et garantit l’objectivité 

personnels 

VII Relativisme Savoir construit Omniprésence de l’incertitude. Justification par les preuves 

global - Pensée 

On construit un réseau qui évolue factuelles, des arguments, des 

réflexive 

avec le temps, établi et objectivé critères d’évaluation. La 

par la collaboration et le solution offerte est plus 

consensus de groupes 

appropriée dans le contexte 

scientifiques. Enquête pour compte tenu de la 

construire une compréhension compréhension que l’on a 

L.V. 

bien informée 

d’une situation

Recommandations et 

décision

Recommandations et décision 

• Recommandations 

– dans l’étude d’impact 

– par l’organisme de contrôle 

– par les organismes consultés 

• Décision 

– promoteur 

– gouvernement

Recommandations 

• Dans l’étude d’impact, elles sont influencées 

par : 

– spécificités socio-culturelles 

– contexte démocratique 

• Elles peuvent être effectuées à plusieurs 

étapes du processus d’évaluation

Portée des recommandations 

• dimension technique 

– correctifs à une composante du projet 

– mesures d’atténuation 

– programme de suivi 

• dimension scientifique 

– validité des résultats obtenus 

– méthodes employées 

– objets spécifiques 

– diversité écologique 

• dimension politique 

– raison d’être du projet 

– préoccupations de la population 

– acceptabilité du projet

Décision 

• Influencée par : 

– recommandations issues du processus d’EIE 

– autres sources et influences 

Préoccupations 

environnementales 

Dimensions technique et 

économique

Décision ultime 

• Accepter le projet avec ou sans modifications 

• Refuser le projet 

La décision est tributaire des valeurs et des 

procédures de la société dans laquelle elle 

s’exerce

Décisions intermédiaires 

• assujettissement du projet 

• élaboration de la directive 

• réalisation de l’étude d’impact 

• analyse de la qualité de l’étude d’impact 

• analyse de l’acceptabilité du projet 

• consultations effectuées

Aide multicritère à la décision et 

gestion intégrée de l’environnement et du 

territoire


1. Utilité de l’AMCD 

2. Aspects théoriques 

1. Aide à la décison 

2. Prométhée 

3. Exemple unidécideur

Définitions 

1. Utilité de l’AMCD 

• L’aide multicritère à la décision est une activité 

qui se traduit par une démarche qui construit, 

assoit et fait partager des convictions dans une 

recherche de solutions (Simos, 1990).

• L’aide à décision est définie par B. Roy (1985) de la façon 

suivante: 

«...l’activité de celui qui, prenant appui sur des modèles 

clairement explicités mais non nécessairement 

complètement formalisés, aide à obtenir des éléments de 

réponses aux questions que se pose un intervenant dans un 

processus de décision, éléments concourant à éclairer la 

décision et normalement à prescrire, ou simplement à 

favoriser, un comportement de nature à accroître la 

cohérence entre l’évolution du processus d’une part, les 

objectifs et le système de valeurs au service desquels cet 

intervenant se trouve placé d’autre part.»

4 principes importants reliés à la 

• Ouverture des options. 

gestion intégrée 

• Perspective sociétale versus la prise en compte 

des intérêts d'un groupe particulier. 

• Prise en compte systématique de 

l'environnement. 

• Implications des acteurs (démocratisation).

Analyse multicritère: POURQUOI? 

• Aide à la décision: recherche d'une solution 

acceptable par tous (consensus) 

– existence de plusieurs rationalités 

– présence de diverses logiques d'acteurs 

• Processus de décision: approche résolutique 

et sociétale.

• S'oppose à la recherche d'un optimum 

unique, possible et objectif (convaincant 

mais sujet à controverse car un système de 

valeurs pas toujours transparent ni partagé). 

• Monétisation difficile en environnement 

• Critères qualitatifs et quantitatifs 

• Critères qualitatifs et quantitatifs 

(représentant la diversité systémique: 

aborder la complexité sans compliquer)

• carences de l'analyse coût-bénéfices, 

• signification réelle des fonctions d'utilité, 

• compensation des critères

Liens entre analyse multicritère et 

gestion intégrée 

• Prise en considération de plusieurs choix 

d'action. 

• Outil permettant de traiter des questions 

environnementales et sociales

• Outil permettant d'impliquer les acteurs s'il n'est 

pas utilisé comme une "boîte noire" aux mains 

d'"experts". Processus de décision négociée ou 

de médiation dans un contexte multi-acteurs 

multiobjectifs. 

• Mise en évidence des modes d'agrégation des 

évaluations et ce pour des données qualitatives 

et quantitatives.

Rôles des acteurs 

• Ouvrir les options: choix des scénarios 

• Choix des critères d'évaluation et des échelles de 

mesure: influence du nombre de critères, 

compréhension mutuelle (A venir: possibilité de 

ne pas avoir les mêmes critères). 

• Introduction du flou et traitement des incertitudes 

reliées à l'évaluation des critères

• Choix de la pondération des critères (analyse 

de sensibilité): systèmes de valeurs 

• Mettre l'accent sur l'importance relative des 

critères plutôt que sur le choix d'une action. 

• Recevoir une formation pour la 

compréhension des outils

• Remarque, on peut: 

– agréger les systèmes de pondération de tous les 

acteurs, 

– fonctionner avec le système de chacun des 

acteurs et discuter des résultats obtenus de 

façon itérative jusqu'à obtention d'une solution 

acceptable

Les pré-requis 

pour un processus AMCD participatif (1) 

• Volonté de négocier des parties (définition du 

rapport de pouvoir) 

• Reconnaissance d’évaluer sur plusieurs critères 

• Table de travail représentative des “univers de 

pertinence” 

• Humilité de l’homme d’étude 

(éviter la tentation technocratique)

Les pré-requis 

pour un processus AMCD participatif (2) 

• Éviter la tentation des «super systèmes» de type 

boîte noire...(avoir confiance dans les outils) 

• Sentiment d’équité: importance d’un 

médiateur/facilitateur/communicateur

Proposition de processus participatif (1) 

• Mise sur pied d’une table de travail 

– recherche active des acteurs 

– représentative du milieu 

– possibilité d’acteurs fictifs 

– entente sur un médiateur 

– acceptation de l’équipe de soutien 

– formation au processus 

• Imbrication des mécanismes cognitifs et de la 

négociation en tenant compte des valeurs de chacun et 

de la dimension politique

Processus de gestion intégrée 

technique 

Temps 

technique 

politique 

technique 

politique politique 

Planification réactive Planification participative 

La démarche peut être linéaire ou itérative


• S’entendre sur la définition du problème 

• Identifier les enjeux: 

– ils se construisent et se définissent dans l’interaction 

des acteurs 

– avant les scénarios détaillés, pour éviter la tentation des 

acteurs d’orienter les enjeux en fonction d’un scénario 

particulier 

– ils sont formalisés en critères par l’équipe de soutien


• Validation des enjeux auprès de la table de travail 

et ajustements (itérations) 

• Détermination par la table de travail, des scénarios 

à évaluer (itérations) 

• Évaluation des scénarios (indicateurs) et 

constitution d’un tableau des performances: la 

table commande les expertises sectorielles 

nécessaires


• Fixation des seuils de préférence par la table de 

travail 

• Prise en compte des systèmes de valeurs des 

acteurs et pondération des critères 

• Procédures d’agrégation multicritère 

uni-acteur (chaque jeux de poids) 

• Compréhension et validation par chacun des 

acteurs, et analyses de sensibilité et de robustesse 

(appropriation)


• Procédure d’agrégation multicritère 

multi-acteurs (prise en compte du poids respectif 

des acteurs) et analyses de sensibilité 

• Période de négociations (itérations) et émergence 

d’un consensus. 

– Construction d’une solution négociée 

– Pas de nécessité de retourner au logiciel 

• Validation sociale en consultation publique

Rôles, avantages et limites des logiciels 

Ici méthodes de surclassement de synthèse 

• Outil servant à l’agrégation multicritère 

– Classer les décisions de la meilleure à la moins bonne 

– Mettre en évidence les meilleurs compromis 

• Interface de questionnement au service des utilisateurs 

– Visualisation de sa position, de celle des autres, de celle du 

groupe 

– Analyses de sensibilité et de robustesse

• Outil permettant d'impliquer les acteurs s'il n'est 

pas utilisé comme une "boîte noire" aux mains 

d'"experts". Processus de décision négociée ou 

de médiation dans un contexte multi-acteurs 

multiobjectifs. 

• Mise en évidence des modes d'agrégation des 

évaluations et ce pour des données qualitatives 

et quantitatives.

• Remarque, on peut: 

– agréger les systèmes de pondération de tous les 

acteurs, 

– fonctionner avec le système de chacun des 

acteurs et discuter des résultats obtenus de 

façon itérative jusqu'à obtention d'une solution 

acceptable

2. Aspects théoriques 

• Aide à la décision 

– Modèle unicritère 

– Modèle multicritère 

– Processus d’aide à la décision 

• PROMETHEE 

– Les 3 phases

Prise de Décision 

Réalité 

•Sociale 

•Environnemental 

e 

•Politique 

•Économique 

•Industrielle 

•Militaire

Prise de Décision 

Réalité 

•Sociale 

•Environnementale 

•Politique 



•Militaire 

• Décrire la Réalité 

• Comprendre la Réalité 

• Gérer la Réalité 

2 Approches : 

• Approche Qualitative 

• Approche Quantitative

Aide à la Décision 

Réalité 

•Sociale 

•Environnemental 

e 

•Politique 



•Militaire 

Modèle quantitatif 

• Décisions possibles ? 

• Comment les comparer ? 

• Préférences, Objectifs ?

Quelques Problèmes de Décision 

• Choisir le site d’implantation d’une nouvelle 

usine 

• Évaluer des scénarios d’aménagement, de 

gestion des ressources 

• Évaluer des projets 

• Engager du personnel 

• Acheter du matériel

Modèle unicritère

Modèle multicritère

Les six étapes de la démarche de l’AMCD 

1. Identifier la problématique décisionnelle à laquelle fait face le 

décideur. 

2. Définir l'ensemble des actions. 

3. Identifier les critères d'évaluation des actions. 

4. Pour chaque critère, la performance de chacune des actions est 

évaluée. 

5. Selon la problématique décisionnelle, il faut choisir une 

approche opérationnelle pour permettre de modéliser et 

d'agréger les préférences. 

6. Mettre en opération la méthode d'agrégation des préférences 

choisie et aboutir à une prescription répondant à la 

problématique identifiée à l'étape 1.

Remarque 

Cette séquence n'est pas nécessairement 

linéaire puisque plusieurs méthodes 

permettent des retours en arrière. Le rôle de 

ou des analystes est important du point de 

vue de l'aide à la décision lors de ces 

rétroactions. Les analystes interagissent 

alors avec le décideur ou les parties 

prenantes.

E1. Problématique décisionnelle 

Pour élaborer les critères et les actions dans un processus de décision, 

il est nécessaire d’identifier, dès le début, les acteurs. 

• Selon Roy (1985), un acteur est: 

«Un individu ou un groupe d’individus qui, par son système de 

valeur, influence directement ou indirectement la décision.» 

• Les acteurs (parties prenantes) peuvent être nombreux. Une 

distinction entre les divers acteurs est toutefois importante pour 

vraiment identifier les décideurs. Ces derniers sont les personnes à 

qui s’adressent l’aide à la décision.

Problématique décisionnelle (suite) 

1. soit déterminer un sous-ensemble d'actions considérées 

comme les meilleures parmi l'ensemble des solutions 

réalisables, le problème est alors un problème de choix; 

2. soit partitionner l'ensemble des solutions réalisables en sous- 

ensembles suivant des normes préétablies, le problème en est 

un de tri; 

3. soit ranger les actions de l'ensemble des actions de la 

meilleure à la moins bonne, le problème est alors un 

problème de rangement; 

4. soit le cas où le décideur a seulement à décrire les actions de 

l'ensemble des actions et leurs conséquences.

E2. Définition des actions 

L'action de décider porte toujours sur un 

ensemble d'actions candidates à la 

problématique. Celui-ci (souvent 

caractérisé par la lettre A) peut être défini 

explicitement en extension en énumérant et 

décrivant chacune de ses actions. 

L'ensemble d'actions est alors fini.

E3. Définition des critères 

et de leur poids 

• Dans le cas des problèmes de rangement, on 

recherchera particulièrement des critères g(i) 

correspondants à des enjeux et donc susceptibles d'être 

discriminants pour les actions. 

• Bouyssou (1989) recommande de construire plusieurs 

• Bouyssou (1989) recommande de construire plusieurs 

critères de façon à ce que les différences de dimensions 

soient représentées par différents axes de signification, 

compris et admis par les intervenants du processus de 

décision et sur lesquels ils pourront argumenter leurs 

préférences.

Indicateurs 

• Pour chaque critère, un indicateur doit pouvoir 

évaluer la performance d'une action sur une 

échelle monotonique. 

• Pour les critères incommensurables, cette échelle 

doit être tout au moins ordinale. 

• On s'entend généralement pour dire qu'une 

augmentation de la valeur sur cette échelle 

augmente la préférence de l'action évaluée

Pondération des critères 

• Certaines méthodes proposent une pondération des 

critères. Chaque critère se voit alors attribué un 

poids faisant ressortir son importance relative. 

• Cette information affecte directement l'agrégation 

des préférences. 

• Même pour des évaluations techniques, des 

divergences d'écoles étant susceptibles 

d'apparaître, il peut être utile de formuler 

différents jeux de poids.

E4. Évaluation des performances 

• À la phase d’évaluation, chaque action est jugée selon 

chaque critère. 

• L’ensemble des évaluations peut être présenté par un 

tableau à double entrée, appelé matrice ou tableau des 

performances. 

• Une fois que la matrice est remplie, les spécialistes en 

aide à la décision appliquent l’approche opérationnelle 

avec l'outil d'analyse multicritère. 

• L'évaluation de la performance de l'action a selon gi est 

appelée gi(a)

E5. Modélisation des préférences et 

méthode d'agrégation 

La comparaison entre deux actions a et b, amène le décideur à réagir 

de trois façons: 

• Il peut préférer une action à l'autre (aPb ou bPa). 

• Il peut être indifférent à l'une comme à l'autre (aIb). 

• Il peut refuser de comparer (incomparabilité) (aRb). 

Ces trois relations constituent la structure de préférences sur A 

(Vincke, 1989). Elles peuvent être entièrement caractérisées par 

une relation de surclassement "S", où aSb ssi aPb ou aIb.

Tableau Multicritère 

Marque Prix PuissanceConsomm.Habitabilité Confort 

Moyenne A 360000 75 8,0 3 3 

Sport 390000 110 9,0 1 2 

Moyenne B 355000 85 7,0 4 3 

Luxe 1 480000 90 8,5 4 5 

Economic 250000 50 7,5 2 1 

Luxe 2 450000 85 9,0 5 4 

• Quel est le meilleur achat ?



Moyenne A 360000 75 8,0 3 3 

Sport 390000 110 9,0 1 2 

Moyenne B 355000 85 7,0 4 3 

Luxe 1 480000 90 8,5 4 5 

Economic 250000 50 7,5 2 1 

Luxe 2 450000 85 9,0 5 4 

• Quel est le meilleur achat ? 

• Quel est le meilleur compromis ?



Moyenne A 360000 75 8,0 3 3 

Sport 390000 110 9,0 1 2 

Moyenne B 355000 85 7,0 4 3 

Luxe 1 480000 90 8,5 4 5 

Economic 250000 50 7,5 2 1 

Luxe 2 450000 85 9,0 5 4 


• Quel est le meilleur compromis ? 

• Quelles sont les priorités de l’acheteur ?



Moyenne A 360000 75 8,0 3 3 

Sport 390000 110 9,0 1 2 

Moyenne B 355000 85 7,0 4 3 

Luxe 1 480000 90 8,5 4 5 

Economic 250000 50 7,5 2 1 

Luxe 2 450000 85 9,0 5 4 


• Quel est le meilleur compromis ? 

• Quelles sont les priorités de l’acheteur ?

Méthodes d’Aide à la Décision 

• Information supplémentaire 

Perception des échelles (fonctions de préférence) 

• Procédure d’analyse 

Pondération des critères 

Approche prescriptive : PROMETHEE 

Approche descriptive : GAIA

• Classer les décisions 

de la meilleure à la 

moins bonne 

• Mettre en évidence les 

• Mettre en évidence les 

meilleurs compromis 

PROMETHEE

PROMETHEE

• Représentation 

graphique 

• 5 dimensions ! 

GAIA

• Représentation 

graphique 

• 5 dimensions ! 

GAIA 

Projection sur un plan :

• Mettre en 

évidence les 

conflits entre 

critères 

• Identifier les 

compromis 

possibles 

• Aider à fixer 

les priorités 

GAIA

Représentation GAIA-Groupe 

• Acteurs remplacent les critères. 

• Détection des conflits entre les acteurs. 

• Meilleur consensus en fonction des poids 

des acteurs. 

• Positions d’une action particulière pour 

différents acteurs.

Cadres réglementaires 

Dan Lansana Kourouma 

Goupe d’Étude Interdisciplinaire en 

Géographie et Environnement Régional 

UQAM 

Mars 2004


• Procédure québécoise d’ÉIE 

• Procédure guinéenne 

• Procédures des bailleurs de fonds 

internationaux

Introduction 

• Nécessité de bien connaître la legislation à 

caractère environnemental du pays où est envisagé 

la réalisation d’un projet ; 

• Cette connaissance est primordiale tant pour la 

planification de ce projet que pour sa réalisation ; 

• Les lois et règlements déterminent les normes de 

localisation et d’exploitation à respecter et les 

autorisations gouvernementales et autres permis à 

obtenir avant le début des travaux ou encore, 

durant les différentes phases de réalisation ou 

d’exploitation d’un projet

Législation nationale au Québec 

• Loi d’hygiène publique de 1901 ; 

• Loi de la qualité de l’environnement de 

1972 

– Instrument de lutte contre la pollution 

– Premier effort de regroupement des dispositions 

législatives en environnement 

– Ne dispose pas à elle seule de toutes les 

questions d’environnement

Législation nationale au 

Québec(suite) 

• Loi sur la qualité de l’environnement de 

1978 

– Reconnaît le droit à la qualité de 


– Introduit un régime spécial d’injonction 

– Fait de la protection de l’environnement une 

préoccupation importante 

– Établit un code de normes et de pratiques

Procédure d’évaluation et d’examen 

des impacts environnementaux (Sud 

• Projets assujettis 

du Québec) 

– Centrales de puissance≥5 MW 

– Lignes et postes de tension≥315kV 

– Barrages et digues créant un réservoir>50 000 

m2 

– Dérivation d’une rivière

Grandes étapes de la procédure 

québécoise d’évaluation et d’examen 

des impacts sur l’environnement 

• Dépôt de l’avis de projet par le promoteur 

• Directives 

• Dépôt de l’étude d’impact par le promoteur 

• Recevabilité de l’étude et questions 

additionnelles 

• Information et consultation publique 

• Audience publique

Grandes étapes de la procédure 

québécoise d’évaluation et d’examen 

des impacts sur l’environnement 

• Analyse du rapport du BAPE 

• Autorisation du projet et recommandations 

• Décret d’autorisation 

• Certificat d’autorisation

Procédure guinéenne d’ÉIE 

• Principales dispositions législatives et réglementaires en 

EIE 

– Ordonnance no 045/PRG/87/SGG du 28 mai 1987 portant Code 

sur la protection et la mise en valeur de l’environnement ; 

– Décret no 199/PRG/SGG/89 du 8 novembre 1989 codifiant les 

études d’impact sur l’environnement et les rend obligatoires ; 

– Arrêté no 990/MRNE/SGG du 31 mars 1990 réglementant le 

contenu, la méthodologie et la procédure administrative d’ÉIE 

– Arrêté d’application no 8993/PRG/SGG/93 du 11 octobre 1993, 

fixant la nomenclature technique des installations classées pour la 

protection de l’environnement

Procédure guinéenne d’ÉIE (suite) 

• Étapes 

– a) Établissement des TdR par le ministère de 


– b) Réalisation et soumission de l’EIE par le 

pétitionnaire (incidence directe ou indirecte du projet 

sur l’équilibre écologique guinéen, le cadre et la qualité 

de vie de la population et l’incidence sur 

l’environnement en générale) au Ministère chargé de 

l’environnement

Procédure des bailleurs de fonds 

internationaux 

• Banque mondiale : 

– L’obligation d’incorporer systématiquement les préoccupations 

environnementales dans chacun des projets financés par la Banque 

– Le développement d’une fonction Environnement à la Banque 

• Directives opérationnelles 

– Évaluation environnementale (O.D.4.01) 

– Déplacement et rélocalisation des populations (O.D.4.30) 

– Participation de la population et des ONG 

– Intégration des groupes vulnérables (ethnie, genre) 

– Plan de gestion environnementale 

– Audit environnemental



• Banque africaines de développement 

– Signature d’une déclaration des Politiques et procédures 

environnementales liées au développement économique 

• Lignes directrices sur l’environnement 

– Guide pour la réalisation d’évaluation environnementale 

– Guide pour la réalisation de Plan de déplacement et relocalisation 

de la population



• Agence canadienne de développement international : 

– Possede une politique environnementale ayant pour objectif de 

renforcer la capacité des pays en voie de développement de 

contribuer à résoudre les problèmes environnementaux 

d’envergure mondiale et régional, tout en atteignant leurs propres 

objectifs de développement 

• Guide d’intervention 

– Guide pour la réalisation d’évaluation environnementale conforme 

à la Loi candiene sur l’évaluation environnementale (LCEE-1995) 

– Liste des impacts potentiels par type de projet 

– Évaluation environnementale des politiques et programmes 

– Les projets hors-Canada qui bénéficient de l’appui financier du 

gouvernement canadien seront soumis aux directives de la LCEE 

– Les évaluations réalisées hors Canada le seront dans le respect de 

la souveraineté du pays étranger, du droit international, et des 

ententes et accords internationaux auxquels le Canada est partie

Conclusion 

• La Guinée tout comme plusieurs pays africains possèdent 

des législations et des structures administratives en matière 

d’environnement ; 

• De nombreux problèmes restent à régler au niveau de la 

volonté politique, de la cordination des activités et de la 

participation du public ; 

• L’environnement est intégré dans les politiques officielles 

des agences financières ; 

• Le bilan est mitigé pour ce qui est des moyens disponibles 

et des réalisations concrètes ; 

• Les connaissances environnementales sont encore limitées; 

• La culture environnementale du personnel de ces 

institutions financières s’améliore

Merci de votre bien aimable 

attention!

Les études d'impact sur l'environnement

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