Context N° 3 2012 - Jeunesse (PDF, 8021 kb) - Sec Suisse
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Postcode 1 SEC <strong>Suisse</strong> – CP 3072 – 2001 Neuchâtel<br />
JAB<br />
CH-2001 Neuchâtel<br />
PP/Journal<br />
Le magazine des employés de commerce<br />
Cybermobbing<br />
Un fléau toujours plus<br />
intrusif<br />
Jeux vidéo<br />
Une passion qui peut<br />
devenir dévorante<br />
03 <strong>2012</strong><br />
Réseaux sociaux<br />
A quoi ça sert et lesquels<br />
utiliser?
Les spécialistes romands de la formation<br />
professionnelle commerciale supérieure<br />
MANAGEMENT, GESTION ET ADMINISTRATION<br />
Brevet fédéral de cadre (Formation en Management et Leadership) ✔ ✔<br />
E<strong>Sec</strong>o – Ecole supérieure d’économie ✔ ✔<br />
Brevet fédéral d’assistant-e de direction ✔ ✔<br />
Diplôme SEC<strong>Suisse</strong> de secrétaire juridique ✔ ✔ ✔<br />
Gestion de projet ✔ ✔ ✔<br />
RESSOURCES HUMAINES<br />
Plus d’infos sur:<br />
www.secformation.ch<br />
Brevet fédéral de spécialiste en ressources humaines ✔ ✔ ✔<br />
Certificat d’assistant-e en gestion du personnel ✔ ✔ ✔<br />
Recrutement et sélection du personnel ✔ ✔<br />
Brevet fédéral de spécialiste en assurances sociales ✔<br />
Généraliste en assurances sociales ✔<br />
Gestion des ressources humaines pour manager ✔ ✔<br />
Notions générales en ressources humaines<br />
FINANCE ET COMPTABILITÉ<br />
✔ ✔<br />
Brevet fédéral de spécialiste en finance et comptabilité ✔ ✔ ✔ ✔<br />
Certificat SEC<strong>Suisse</strong> Edupool.ch Veb.ch-Swisco.ch de comptable spécialisé ✔ ✔ ✔ ✔ ✔ ✔<br />
Cours de fiscalité pour généraliste ✔<br />
Comptabilité et finance pour manager ✔ ✔<br />
Notions générales de TQG<br />
VENTE ET MARKETING<br />
✔ ✔ ✔ ✔<br />
Brevet fédéral de technicien de vente ✔<br />
Diplôme professionnel de force de vente ✔<br />
Le marketing pour manager ✔ ✔<br />
Généraliste en marketing et communication - MARKOM ✔ ✔<br />
SEC Chx-Fds • Ne<br />
SEC Fribourg<br />
SEC Lausanne<br />
SEC Jura<br />
SEC Genève<br />
SEC Sion<br />
SEC Lausanne<br />
Rue Centrale 6<br />
Case postle 7476<br />
1002 Lausanne<br />
Tél. 021 312 93 47<br />
formation@seclausanne.ch<br />
www.seclausanne.ch<br />
SEC Chaux-de-Fonds • Neuchâtel<br />
Rue Neuve 16<br />
2300 La Chaux-de-Fonds<br />
Tél. 032 968 56 46<br />
formation@sec-ne.ch<br />
www.sec-ne.ch<br />
SEC Fribourg<br />
Case postale 1416<br />
1701 Fribourg<br />
Tél. 026 321 29 21<br />
info@secfribourg.ch<br />
www.secfribourg.ch<br />
SEC Jura<br />
Rue du 23 Juin<br />
2900 Porrentruy<br />
Tél. 032 465 81 50<br />
sec.jura@medhop.ch<br />
www.avenirformation.ch<br />
SEC Genève<br />
Case postale 330<br />
1211 Genève 4<br />
Tél. 022 328 06 77<br />
geneve@secformation.ch<br />
www.secgeneve.ch<br />
SEC Sion<br />
Place de la Gare 2<br />
case postale 1250<br />
1951 Sion<br />
Tél. - FAX : 027 203 55 65<br />
sec-formation@netplus.ch<br />
www.sec-sion.ch
Editorial<br />
De coup de cœur<br />
en coup de cœur<br />
Le Caire, juillet 1982. Il est midi, la chaleur<br />
est étouffante. L’appel du Muezzin me sort<br />
de ma torpeur. Je me réfugie dans le dortoir<br />
de l’auberge de jeunesse. Je rencontre<br />
Maggy, une Américaine de 44 ans. Nous<br />
sympathisons et je me confie à elle. A 25<br />
ans, licence de droit en poche, je fais avec<br />
mon mari un tour du monde. J’avoue à<br />
Maggy que je suis contente de retarder<br />
mon entrée dans la vie dite «active», d’éviter<br />
les plans de carrière et les voies toutes<br />
tracées. J’ai soif de connaissances et d’expériences<br />
nouvelles.<br />
A l’époque, un parcours professionnel se<br />
devait d’être linéaire, lisse. La moindre<br />
originalité était taxée d’incartade et le<br />
postulant qualifié d’instable. Maggy souriait<br />
de son plus beau sourire… Elle avait<br />
été tour à tour enseignante, propriétaire<br />
terrienne, responsable RH, publiciste,<br />
journaliste… Son parcours professionnel<br />
avait été fait de coups de cœur.<br />
Les connaissances évoluent sans cesse et<br />
les jeunes savent aujourd’hui qu’ils devront<br />
changer plusieurs fois de domaine<br />
d’activité. Encore en gestation, une loi fédérale<br />
sur la formation continue vise à implanter<br />
celle-ci au cœur même du parcours<br />
de vie. Tant il est vrai qu’une bonne<br />
formation, régulièrement mise à jour, sera<br />
essentielle pour répondre aux exigences<br />
toujours plus élevées et variées du marché<br />
du travail.<br />
Couvrant un champ très large, la formation<br />
commerciale constitue une base solide<br />
et sûre pour l’acquisition de futurs savoirs.<br />
Avec le CFC et les conseils avisés de<br />
la SEC <strong>Suisse</strong>, les jeunes adultes seront<br />
bien armés pour réussir.<br />
Marie-Line VUILLEUMIER<br />
<strong>Sec</strong>rétaire romande de la SEC <strong>Suisse</strong><br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
Sommaire<br />
Cybermobbing 5<br />
Un fléau toujours plus intrusif<br />
Internet envahit les salles de classe et les cours d’école.<br />
Mais ce n’est pas toujours pour le bien des élèves.<br />
Jeux vidéo 6<br />
Une passion qui peut devenir dévorante<br />
Surfer sur Internet, jouer en ligne et chatter ne sont pas<br />
des activités malsaines si on ne se laisse pas envahir<br />
par la passion.<br />
Réseaux sociaux 8<br />
A quoi ça sert et lesquels utiliser?<br />
S’inscrire à un réseau social permet de se relier à un groupe<br />
de personnes pour communiquer, échanger des idées, des<br />
photos et des vidéos.<br />
Communication 10<br />
Les adolescents évoluent dans un autre monde<br />
En dehors des rencontres personnelles, la majorité<br />
des adolescents américains ne renonceraient pas<br />
volontiers aux messages par sms.<br />
Interview 11<br />
Un destin multiculturel étonnant<br />
Ty Kim est entré dans le monde du travail en commençant<br />
un apprentissage d’employé de commerce avant de se lancer<br />
dans l’informatique.<br />
En bref 4<br />
Justice en marche: Gratification: les règles fluctuent 12<br />
Nouvelles de la centrale 13<br />
Nouvelles des sections 14
4<br />
Actualités<br />
qUoI dE NEUf?<br />
Soutien aux apprentis<br />
dans le canton de Vaud<br />
Le service de l’emploi du canton de Vaud s’est<br />
vu alloué un montant de 5 millions de francs<br />
par la commission des finances du canton<br />
pour le fonds cantonal de lutte contre le chômage.<br />
Celui-ci sera utilisé pour encourager financièrement<br />
les entreprises qui embauchent<br />
des apprentis, ce qui permettra de soutenir<br />
l’entrée des jeunes dans la formation professionnelle.<br />
Baisser les salaires des frontaliers<br />
est illicite<br />
Le tribunal de district d’Arlesheim, dans le<br />
canton de Bâle campagne, a condamné l’entreprise<br />
Stöcklin Logistik à verser six mois de<br />
salaires à six de ses employés frontaliers. Elle<br />
les avait licenciés parce qu’ils avaient refusé<br />
de voir leur salaire réduit en raison de la<br />
baisse du taux de change de l’euro. Une pratique<br />
illicite du fait qu’elle est proscrite par<br />
l’accord sur la libre circulation des personnes<br />
avec l’Union européenne.<br />
Hausse dans le commerce de détail<br />
En décembre 2011, le chiffre d’affaires réalisé<br />
dans le commerce de détail a augmenté de<br />
0,6% en termes réels par rapport à décembre<br />
2010, révèle l’Office fédéral des statistiques.<br />
Ajusté des variations saisonnières, il a reculé<br />
de 2,95 en termes réels par rapport à la fin du<br />
mois précédent. Sans les carburants, le commerce<br />
de détail a progressé de 0,4% en<br />
termes réels. Par contre, durant la même période,<br />
le chiffre d’affaires du commerce de détail<br />
des denrées alimentaires, boissons et tabac<br />
a reculé de 0,2% en termes réels.<br />
Incertitudes sur le marché de l’emploi<br />
En <strong>Suisse</strong>, les opportunités en matière d’emploi<br />
sont mitigées pour le premier trimestre<br />
<strong>2012</strong>, indique l’étude de Manpower sur les<br />
perspectives dans ce domaine. Sur les 754<br />
employeurs interrogés dans le cadre de cette<br />
enquête, 5% prévoient une augmentation de<br />
leurs effectifs et 5% un recul, alors que 89%<br />
d’entre eux n’envisagent aucun changement.<br />
Plus mitigé qu’au trimestre 2011, ce résultat<br />
semble démontrer que les employeurs suisses<br />
ressentent l’essoufflement de la dynamique<br />
de la croissance.<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
Nouveau directeur pour Management Training<br />
Jean-Marc Miauton vient de reprendre le<br />
poste de directeur de l’entreprise de pratique<br />
commerciale Management training,<br />
qui a son siège à Lausanne.<br />
Economiste d’entreprise, il possède une<br />
longue expérience professionnelle dans<br />
les PME et les télécommunications. Financée<br />
par le <strong>Sec</strong>rétariat d’Etat à l’économie,<br />
et créée en 1995, cette structure a<br />
comme objectif de permettre à ses stagiaires<br />
d’acquérir des compétences réelles<br />
de la gestion administrative et des ressources<br />
humaines, de l’organisation, du<br />
marketing et de la vente ainsi que du secrétariat.<br />
Grâce aux stages effectués dans<br />
cette entreprise, quelque 40% des per-<br />
L’argent n’est pas primordial<br />
Les jeunes nés après 1980 attachent beaucoup<br />
plus importance à un bon équilibre<br />
entre la vie professionnelle et leur vie privée,<br />
ainsi qu’à l’égalité des chances sur<br />
leur lieu de travail que leurs aînés, révèle<br />
une enquête réalisée en <strong>Suisse</strong> par le cabinet<br />
de conseil d’entreprise Pricewaterhouse<br />
Cooper. Affublée du terme «Millenials»,<br />
cette génération déplore que<br />
l’égalité des chances ne soit qu’un vœu<br />
pieux chez leur employeur. Ils préfèrent la<br />
sonnes en recherche d’emploi qui y travaillent<br />
retrouvent un emploi durant les<br />
trois mois d’activité effectués au sein de<br />
celle-ci.<br />
communication par voie électronique au<br />
contact direct ou téléphonique. Trois<br />
quarts d’entre eux pensent que ce genre<br />
de technologie leur permet de travailler<br />
de manière plus efficiente, tout en admettant<br />
qu’elle entraîne souvent des conflits<br />
intergénérationnels sur leur lieu de travail.<br />
Ils sont plus attirés par les possibilités<br />
de développement personnel que leur<br />
offre leur emploi que par l’appât du gain.<br />
Une formation obligatoire jusqu’à 18 ans<br />
Le mouvement citoyen genevois (MCG)<br />
dirigé par Eric Stauffer a demandé que la<br />
loi genevoise sur l’instruction publique<br />
soit modifiée en vue de prolonger la durée<br />
de la formation obligatoire jusqu’à l’âge de<br />
18 ans. L’objectif de cette initiative est<br />
d’assurer une formation scolaire (collège<br />
ou HES) ou professionnelle (apprentissage)<br />
de qualité pour réduire le taux de<br />
chômage des jeunes habitants du canton<br />
et leur assurer un bagage professionnel de<br />
qualité. Selon le MCG, cela freinerait l’af-<br />
Neuchâtel soutient l’apprentissage<br />
Les milieux économiques et le canton de<br />
Neuchâtel se sont alliés pour concrétiser<br />
un plan d’action visant à promouvoir l’apprentissage<br />
en entreprise. L’objectif de<br />
cette initiative basée sur un partenariat<br />
public-privé consiste à créer 400 places<br />
d’apprentissages supplémentaires en l’espace<br />
de deux législatives. Concrètement,<br />
ce projet entend promouvoir la création<br />
Jean-Marc Miauton,<br />
nouveau directeur de<br />
la société Management<br />
Training.<br />
flux d’étrangers toujours plus important<br />
que l’on constate depuis l’instauration des<br />
accords de libre circulation et réduirait la<br />
pression sur les salaires et le dumping salarial.<br />
Les milieux concernés de la formation<br />
saluent cette initiative, mais relèvent<br />
quelques obstacles à cette mesure, car il<br />
serait difficile d’obliger les jeunes à rester<br />
scolarisés contre leur gré. Mieux vaut, selon<br />
eux, renforcer l’appui scolaire en<br />
amont pour les aider à entrer dans une filière<br />
de formation.<br />
de réseaux d’entreprises qui permettront<br />
de professionnaliser la fonction de formateur<br />
en ayant un responsable pédagogique<br />
qui suit les apprentis dans le cadre<br />
d’ateliers didactiques ou de postes d’apprentissage<br />
en entreprise, en complément<br />
des employés accompagnant les apprentis<br />
dans leur travail quotidien.
context 03-<strong>2012</strong><br />
Un fléau toujours plus intrusif<br />
Internet envahit les salles de classe et les cours d’école. Mais ce n’est pas<br />
toujours pour le bien des élèves. Certains d’entre eux peuvent devenir de<br />
véritables bourreaux. D’autres des victimes expiatoires.<br />
Le phénomène du harcèlement par<br />
Internet prend actuellement une telle<br />
ampleur qu’il devient préoccupant pour les<br />
jeunes et leurs parents. Les cas de cybermobbing<br />
sont toujours plus préoccupants<br />
et se multiplient. Plaisanteries de mauvais<br />
goût, commentaires désobligeants sur l’habillement<br />
d’une personne, qu’il s’agisse<br />
Les téléphones portables sont souvent utilisés pour<br />
exprimer, au vu et au su de tous, des sentiments<br />
plus ou moins louables sur les réseaux sociaux.<br />
d’un élève ou d’un professeur, font désormais<br />
partie du quotidien des cours d’école.<br />
Un phénomène qui fait tache d’huile<br />
L’irruption du cybermobbing chez les<br />
jeunes prend une dimension inquiétante.<br />
Les conflits naissant dans les salles de<br />
classe trouvent leur prolongation sur les réseaux<br />
sociaux. Les différents antagonismes<br />
qui apparaissent immanquablement entre<br />
les jeunes en raison de leurs origines,<br />
classes sociales, cultures et habitudes familiales<br />
ne manquent pas d’avoir des répercussions<br />
dans le cadre scolaire ou dans leur<br />
environnement de vie.<br />
Les clans de quartier sont aussi fortement<br />
influencés par ce phénomène. L’essor<br />
des réseaux sociaux exacerbe l’impact<br />
des conflits qui naissent dans la vie réelle.<br />
Ceux-ci ne peuvent plus être qualifiés de<br />
broutilles, car même si leur expression ne<br />
s’affiche que sur les réseaux sociaux, ils<br />
peuvent largement dépasser le seuil de<br />
l’acceptable et provoquer des réactions<br />
inattendues de la part des personnes touchées<br />
par ces attaques de cybermobbing.<br />
Leurs conséquences sont multiples et on<br />
a même recensé des suicides de la part<br />
d’élèves qui en étaient la cible. Quand on<br />
est victime de ce genre d’attaque, il ne faut<br />
pas hésiter à en parler à ses parents, à ses<br />
professeurs ou à des tiers en qui on a<br />
pleine confiance.<br />
Ce phénomène touche aussi la <strong>Suisse</strong><br />
Les jeunes victimes de ces agressions virtuelles<br />
risquent de se renfermer sur ellesmême,<br />
de tomber en dépression et de se couper<br />
de tout lien social. «Les élèves deviennent<br />
paranoïaques, et c’est justifié», confiait récemment<br />
Sébastien Gognat, enseignant et<br />
collaborateur pédagogique du canton de<br />
Vaud à un journaliste de 24 Heures. Lors<br />
d’un camp, il a par exemple constaté avec effarement<br />
que les élèves conservaient leurs<br />
caleçons quand ils se douchaient, de crainte<br />
de retrouver leur photo prise dans leur<br />
simple appareil sur les réseaux sociaux.<br />
Selon un sondage réalisé par l’université<br />
de Zurich, un écolier sur cinq a déjà<br />
été victime de cybermobbing au cours des<br />
quatre derniers mois. Cela peut même<br />
pousser la famille à déménager. Les photos<br />
de victimes de ces comportements irrévérencieux<br />
sont parfois retouchées pour<br />
accentuer encore leur humiliation. «Le<br />
plus effrayant est de constater que certains<br />
jeunes créent de faux comptes facebook»<br />
relève Nadia Garcia, du portail de<br />
conseil au parent elternet.ch.<br />
Mais facebook est aussi utilisé par les<br />
jeunes pour exprimer leur mécontentement.<br />
Par exemple quand un garçon se<br />
Pierre-Henri Badel<br />
fait larguer par sa petite amie. Et dans de<br />
tels cas, certains n’hésitent pas à afficher<br />
la lâcheuse en petite tenue sur le réseau<br />
social pour l’humilier aux yeux des autres.<br />
Il ne faut pas hésiter à en parler<br />
Les actes de harcèlement sur les réseaux sociaux<br />
sont répréhensibles et on peut déposer<br />
une plainte pour faire cesser ce phénomène.<br />
L’association Telme – qui regroupe<br />
une quarantaine de répondants spécialisés<br />
dans l’enfance (psychologues, éducateurs<br />
et assistants sociaux) – est mandatée par<br />
Pro Juventute pour gérer les appels sur la<br />
ligne 147. Cette dernière fonctionne 24 h sur<br />
24. Les appels sont gratuits. Ce numéro est<br />
aussi opérationnel par SMS. Tous les moins<br />
de 18 ans peuvent en faire usage pour être<br />
écoutés et conseillés, quelle que soit la nature<br />
de leur problème. Telme propose des<br />
consultations personnelles, pour les parents,<br />
les enfants ou en famille. De nombreux<br />
conseils et informations sont également<br />
disponibles sur le site Ciao, destiné<br />
aux jeunes Romands de 13 à 20 ans.<br />
Pour en savoir plus:<br />
www.telme.ch www.ciao.ch<br />
LES INSULTES SUR fACE-<br />
Book SoNT PUNISSABLES<br />
Une jeune Saint-Galloise a été condamnée<br />
à une amende en décembre 2010 pour<br />
avoir traité un homme de «couillon» sur<br />
facebook. L’affaire avait débuté au printemps<br />
2010, rapportait à cette époque le<br />
journal 20 minutes. En raison du bruit occasionné<br />
par les concerts qui étaient donnés<br />
dans un local culturel jusqu’à 5 heures<br />
du matin en fin de semaine, un citoyen<br />
avait obtenu de limiter ses heures d’ouverture.<br />
Ce qui déplut à la jeune femme de<br />
19 ans qui dut s’acquitter d’une peine de<br />
7 jours-amende de 30 francs ainsi que<br />
d’un montant 100 francs.<br />
5<br />
Cybermobbing
6<br />
Jeux vidéo<br />
Une passion qui peut devenir<br />
dévorante<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
Surfer sur Internet, jouer en ligne et chatter ne sont pas des activités malsaines<br />
si on ne se laisse pas envahir par la passion. Mais elles peuvent malgré tout<br />
s’avérer dévorantes.<br />
Pierre-Henri Badel<br />
Les jeux vidéo permettent d’explorer des mondes différents à un âge où l’on construit<br />
son propre monde.<br />
L ’engouement des jeunes pour les jeux<br />
vidéo est bien compréhensible et<br />
n’est pas fondamentalement nuisible car<br />
ils stimulent l’interactivité, l’éveil, la capacité<br />
de réflexion et l’habileté manuelle des<br />
joueurs. Sans compter qu’il leur apprend<br />
à travailler en équipe et à élaborer des<br />
stratégies de groupe. Toutes ces qualités<br />
leur seront incontestablement utiles dans<br />
leur future orientation professionnelle et<br />
leur carrière. Le tout est de ne pas tomber<br />
dans une tendance compulsive.<br />
Ne pas dépasser les bornes<br />
La frontière entre la dépendance et l’addiction<br />
est parfois difficile à déceler chez<br />
les personnes qui s’adonnent aux jeux vidéo.<br />
«La dépendance est une habitude qui<br />
procure du plaisir, alors que l’addiction<br />
implique un besoin dont on ne peut se<br />
soustraire» rappelle Eric Jeunet, psychiatre<br />
et psychothérapeute FMH à Nyon.<br />
Il faut pourtant savoir que tous les jeux ne<br />
présentent pas le même attrait. Ceux qui<br />
s’exercent à plusieurs dans le cadre de<br />
groupes et rassemblent des personnes se<br />
trouvant aux quatre coins du globe attirent<br />
actuellement une très large frange<br />
d’accrocs de ce passe-temps. Et c’est encore<br />
plus vrai quand il s’agit de jeux de<br />
rôle qui se déroulent en temps réel.<br />
Dans le jargon, ces jeux sont désignés<br />
sous le vocable de MMORPG, abréviation<br />
de «massively multiplayer online roleplaying<br />
games». Il s’agit de jeux dans lesquels<br />
les joueurs sont représentés par des<br />
avatars et au cours desquels ils doivent<br />
exercer des tâches sans fin au fur et à mesure<br />
de leur déroulement. Cet attrait provient<br />
surtout du fait que les jeunes constituent<br />
des groupes au sein desquels chaque<br />
personnage doit effectuer des missions au<br />
sein d’un monde virtuel.<br />
difficile de lâcher la main<br />
«Les jeux de rôle en ligne attirent surtout<br />
les jeunes parce qu’ils sont particulièrement<br />
attractifs sur le plan graphique. Ils<br />
permettent d’explorer un monde différent<br />
à un âge où l’on se construit son propre<br />
monde» reconnaît Ségolène Samouiller<br />
de l’entité Addiction Info à Lausanne. «Ce<br />
phénomène et généralement le fait de personnes<br />
introverties et/ou qui n’ont que<br />
peu de gratification dans la vie réelle»<br />
poursuit-elle. «On le décèle à partir d’un<br />
faisceau d’indices, en particulier parce<br />
que les jeunes se renferment dans la solitude,<br />
l’isolement, deviennent irritables et<br />
commencent à ressentir des problèmes<br />
physiques, tels que maux de dos, irritation<br />
des yeux, etc.».<br />
Une fois embarqué dans un jeu de<br />
rôle, il est dès lors très difficile de se désolidariser<br />
de ses coéquipiers, de crainte<br />
d’être déconsidéré par ceux-ci. Surtout<br />
que l’avatar que l’on a créé poursuivra son<br />
périple sans qu’on puisse le contrôler dès<br />
que l’on quittera la partie. Le joueur est<br />
donc pris au piège, car seuls les plus assidus<br />
vont pouvoir progresser vers les niveaux<br />
supérieurs, ce qui leur attirera les<br />
éloges et la reconnaissance des autres<br />
joueurs.<br />
«L’addiction aux jeux touche surtout<br />
les jeunes, car il faut bien constater qu’un<br />
autre aspect de ce phénomène est l’enfermement»<br />
note à ce sujet Eric Jeunet. «Les<br />
joueurs addictifs se projettent dans un<br />
autre monde qui leur permet de s’échapper<br />
de la réalité, de se replier sur euxmêmes.<br />
Ils expriment ainsi leur désintérêt<br />
par rapport au monde extérieur.»<br />
Les facteurs déclencheurs<br />
du comportement compulsif<br />
«Certains facteurs à risque sont liés à l’individu.<br />
D’autres aux caractéristiques d’un<br />
jeu particulier ou des jeux de ce type en<br />
général», admet Simon Frey, porte-parole<br />
de l’entité Addiction <strong>Suisse</strong> à Lausanne.<br />
«Les caractéristiques inhérentes aux jeux<br />
qui sont susceptible de conduire à une<br />
utilisation excessive sont l’accès 24 h sur<br />
24, la satisfaction immédiate du besoin,<br />
l’offre pratiquement illimitée, l’anonymat,<br />
la possibilité de tester de nouvelles identités,<br />
l’expérience de reconnaissance, de<br />
succès, de contrôle et d’appartenance.
Ainsi que le fait que les limites spatiales<br />
disparaissent et la perception du temps se<br />
modifie» poursuit-il, comparant ce sentiment<br />
à celui de l’ivresse.<br />
«Les facteurs individuels liés à une<br />
personne qui peuvent mener à une utilisa-<br />
tion excessive d’un jeu en ligne peuvent<br />
provenir, par exemple, d’un développement<br />
déficient des compétences psychosociales,<br />
telles que manque d’estime de<br />
soi, une dépression, attentes irréalistes<br />
concernant Internet, angoisse sociale ou<br />
stratégies d’évitement des conflits ou du<br />
stress» précise encore Simon Frey. Il relève<br />
également que l’environnement social<br />
peut évidemment lui aussi influencer le<br />
risque de cette dépendance, par exemple<br />
en raison de tensions familiales ou des<br />
problèmes rencontrés dans le cadre scolaire.<br />
Par contre, il avoue qu’à sa connaissance,<br />
les facteurs déclencheurs ne sont<br />
pas spécifiquement connus. «Un problème<br />
d’addiction est d’ailleurs en général dû à<br />
une variété de facteurs» admet-il.<br />
«Les jeunes s’y enferment parce qu’ils<br />
sont certainement moins solides et qu’ils<br />
ont peur d’entrer dans le monde des<br />
adultes» note encore Eric Jeunet. «Les jeux<br />
n’ont pas de conséquence sur la vie réelle.<br />
Le monde des adultes est un univers de<br />
compromis, de renoncements, d’efforts et<br />
d’embêtements. Les jeunes ne veulent pas<br />
en payer le prix et ils se persuadent que la<br />
vraie vie se passe dans les jeux vidéo.»<br />
Les signaux de la dépendance<br />
Les critères classiques de toutes sortes<br />
sont souvent utilisés pour déterminer si<br />
une personne est victime d’une addiction<br />
aux jeux vidéo. Les caractéristiques sont,<br />
notamment, un usage compulsif d’Internet,<br />
une partie de contrôle de son utilisa-<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
tion, une augmentation du temps passé<br />
sur l’ordinateur, des intérêts qui se limitent<br />
à Internet, des symptômes tels que<br />
la nervosité lorsque Internet n’est pas utilisé<br />
et le fait de l’utiliser malgré les conséquences<br />
négatives, souligne Simon Frey.<br />
Souvent, l’addiction aux jeux vidéo peut cacher<br />
d’autres problèmes présents au sein de la famille.<br />
«Mais tous ces signes ne doivent pas être<br />
forcément présents pour que l’on parle de<br />
cyberaddiction» tempère-il. «Le temps<br />
d’utilisation n’est pas en soi une indication<br />
suffisamment claire pour déterminer<br />
si l’on a affaire à une consommation problématique<br />
ou à une cyberaddiction.»<br />
Il n’existe pas de limite bien définie<br />
permettant d’affirmer que quelqu’un se<br />
trouve en situation addictive. «La frontière<br />
se situe quand on s’aperçoit que cela<br />
a des répercussions directes sur la vie<br />
réelle et que cela met en péril, par<br />
exemple, la famille, le travail ou que la<br />
personne peut provoquer des accidents de<br />
circulation» enchaîne Eric Jeunet.<br />
LES JEUx VIdéo<br />
LES PLUS PoPULAIRES<br />
World of Warcraft<br />
Guild Wars<br />
Star Wars The Old Republic<br />
Aion<br />
Flyff<br />
Rappelz<br />
Rift<br />
Age of Wulin<br />
Dragon Ball Online<br />
Source: jeuxonline.fr/jeuxvideo.com<br />
CoMMENT RéAgIR?<br />
Dès que les parents ou d’autres personnes<br />
de contact décèlent des phénomènes<br />
de dépendance ou des signes<br />
avant-coureurs, il est important de parler<br />
aux adolescents concernés. Il s’agit<br />
d’éliminer les facteurs à risque liés à la<br />
personne et de développer les compétences<br />
personnelles permettant de gérer<br />
les médias de manière générale<br />
dans le cadre de l’éducation du jeune<br />
concerné. La lutte contre cette dépendance<br />
passe également par des efforts<br />
visant à élargir l’éventail des activités<br />
de loisirs de manière diversifiée. L’essentiel<br />
étant d’établir des règles précises<br />
sur la manière d’utiliser les jeux<br />
vidéo.<br />
Une abstinence temporaire ou persistante<br />
de l’utilisation d’un jeu spécifique<br />
ou de tout jeu en ligne peut parfois<br />
s’avérer salutaire et même indispensable<br />
pour s’affranchir de cette dépendance.<br />
Il est pourtant nécessaire pour<br />
cela de faire appel à un centre de<br />
consultation en addiction et/ou en éducation.<br />
«Les sujets à l’addiction sont généralement<br />
dans un état de dénégation de leur<br />
situation. Ils ne se rendent même pas<br />
compte qu’ils se trouvent dans cet état.<br />
Ils essayent de contrôler la situation,<br />
mais aussi se perdent dans les méandres<br />
de ce phénomène» souligne Eric Jeunet.<br />
Quant aux proches de la personne<br />
concernée, ils doivent tenter de poser<br />
des limites, par exemple éteindre l’ordinateur<br />
à une heure déterminée ou limiter<br />
la durée des jeux.<br />
Pour en savoir plus:<br />
www.stop-jeu.ch<br />
www.cybersmart.ch<br />
www.suchtschweiz.ch<br />
www.infoset.ch<br />
7<br />
Jeux vidéo
8<br />
Réseaux sociaux<br />
A quoi ça sert et lesquels utiliser?<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
S’inscrire à un réseau social permet, comme son nom le laisse supposer,<br />
de se relier à un groupe de personnes pour communiquer, échanger des idées<br />
ou des services. Ils ont fleuri ces dernières années et deviennent des moyens<br />
de communications incontournables.<br />
Claude Duval<br />
C’est l’essor des téléphones dits intelligents («smartphone») qui a fait le succès<br />
des réseaux sociaux de nouvelle génération et des systèmes de micro-blogging<br />
tels que twitter.<br />
L ’utilisation des réseaux sociaux attire<br />
chaque année une plus large frange<br />
de la population, surtout parmi les jeunes.<br />
Mais avant de s’y lancer tête baissée, mieux<br />
vaut en analyser les risques et éviter de se<br />
retrouver embarqué dans une aventure<br />
dont on ne sortira pas sans quelques égratignures.<br />
En <strong>Suisse</strong>, quelque 70 000 personnes<br />
sont en effet cyberdépendantes et<br />
11 000 considérées comme étant des personnes<br />
à risque. Les internautes sont fascinés<br />
par les réseaux sociaux en raison de<br />
leur capacité de constituer des vastes<br />
cercles d’amis et surtout de se targuer,<br />
dans la vie réelle, de leur nombre.<br />
Un succès planétaire<br />
Les réseaux sociaux n’offrent pourtant pas<br />
que la possibilité de converser avec ses<br />
amis proches ou lointains, mais aussi<br />
d’échanger des messages, des photos, des<br />
vidéos et ses propres impressions sur un<br />
événement qui est en train de se dérouler.<br />
Et surtout de le faire de manière instantanée<br />
depuis un téléphone portable, c’est-àdire<br />
partout et à n’importe quelle heure<br />
du jour et de la nuit. Ils permettent surtout<br />
de déposer (ou «poster» dans le langage<br />
des internautes) des messages de manière<br />
presque instantanée avec une facilité déconcertante.<br />
Et cela que l’on soit chez soi,<br />
dans le train ou à la terrasse d’un café, à la<br />
plage ou même en classe ou pendant la récréation.<br />
L’attrait des réseaux sociaux est de<br />
pouvoir partager et commenter à tout moments<br />
que l’on est en train de vivre, que ce<br />
soit lors d’une soirée entre amis, d’un<br />
match de football, en vacances sous les<br />
palmiers, sur une piste de danse, etc. Une<br />
sorte de mise en valeur de ses propres expériences,<br />
comme s’il s’agissait d’un reportage<br />
en direct à la télévision. Et surtout<br />
de savoir que les destinataires de ces messages<br />
vont les voir de manière instantanée.<br />
Cette banalisation de la communication<br />
planétaire peut naturellement aussi<br />
être utilisée dans le cadre de son travail et<br />
nombreuses sont les entreprises qui y ont<br />
recours pour faire connaître leurs produits<br />
ou leurs services par ce biais. Leur<br />
intérêt est surtout d’attirer de jeunes<br />
clients dans leurs filets pour leur vendre<br />
leurs produits ou leurs prestations.<br />
Assurer la confidentialité<br />
de ses données personnelles<br />
Tous les réseaux sociaux exigent de créer<br />
un compte pour permettre d’accéder à<br />
leurs fonctions. Quand on s’y inscrit, il<br />
faut dévoiler un certain nombre d’informations<br />
personnelles, telles que son année<br />
de naissance, sa formation, son métier<br />
et même les entreprises ou organismes<br />
pour lesquels on travaille et, surtout, son<br />
adresse de messagerie. On est aussi incité<br />
à joindre une photo de soi-même. Toutes<br />
ces informations ne sont pas anodines et<br />
sont souvent utilisées à des fins commerciales,<br />
à savoir envoyer de la publicité ciblée<br />
en fonction de son «profil».<br />
Comme les autres membres de ces réseaux<br />
peuvent aussi accéder à tout ou partie<br />
de ces informations, si l’on veut rester<br />
à l’abri de leur curiosité, il vaut mieux se<br />
limiter à n’indiquer que les informations<br />
absolument indispensables dans les formulaires<br />
d’inscription. Il faut surtout éviter<br />
de dévoiler toute son intimité, car elle<br />
risque de tomber devant les yeux de personnes<br />
inconnues ou qui ne nous veulent<br />
pas forcément du bien.<br />
Cela peut par contre être très utile de<br />
préciser sa formation et ses expériences<br />
quand on cherche un emploi et que l’on<br />
peut ainsi faire part de ses compétences à<br />
toutes les entreprises qui sont actives<br />
dans un secteur donné. Tout en sachant<br />
que ces informations, ainsi que les photos<br />
et vidéos, peuvent être reprises par<br />
d’autres et nous suivre plus loin et plus<br />
longtemps qu’on ne le désire réellement.<br />
On aura donc bien soin de n’indiquer<br />
les informations sensibles qu’à ses véritables<br />
amis. En ne perdant pas de vue<br />
que le piratage des réseaux sociaux est<br />
un phénomène toujours plus en vogue<br />
et que même les données intimes
LES dIfféRENTS RéSEAUx SoCIAUx<br />
facebook<br />
Avec plus de 850 millions d’utilisateurs à travers le monde, ce réseau social est de loin<br />
le plus populaire de la planète. Tout internaute peut créer gratuitement un compte (profil)<br />
sur ce réseau et partager ainsi des photos, des messages personnels et des rendez-vous<br />
avec le cercle d’amis qu’il invite à le rejoindre dans son groupe.<br />
www.facebook.com<br />
Twitter<br />
Deuxième réseau social le plus populaire, il s’agit d’un système de communication permettant<br />
d’envoyer des messages cours (140 caractères, appelés «tweets»), qui permet<br />
de suivre l’actualité en temps réel et a été à l’origine des mouvements révolutionnaires<br />
dans les pays arabes en 2011.<br />
www.twitter.com<br />
flickR<br />
Ce réseau social et spécialisé dans le partage (gratuit ou payant) de photos. On peut y<br />
stocker des photos pendant ses vacances pour les mettre immédiatement à disposition<br />
de ses amis et de les revoir chez soi. Il compte près de 400 millions d’utilisateurs.<br />
www.flickr.com<br />
Linkedin<br />
Il s’agit d’un réseau social à vocation professionnelle qui permet de diffuser des informations<br />
de nature professionnelle et d’abriter son curriculum vitae, de faire part de<br />
ses compétences et d’annoncer, par exemple, un changement d’emploi.<br />
www.linkedin.com<br />
MySpace<br />
Ce réseau social a été le pionner de ce mouvement. Il a entre-temps perdu de son audience<br />
et de son aura du mode de communication qui a été à l’origine de la révolution du Web 2.0.<br />
www.myspace.com<br />
xing<br />
Réseau social professionnel surtout en vogue dans les pays du centre et du Nord de<br />
l’Europe.<br />
www.xing.com<br />
Viadeo<br />
Réseau social à vocation essentiellement professionnelle surtout répandu dans la communauté<br />
francophone.<br />
www.viadeo.com<br />
Force mentale<br />
Certi cat de participation<br />
Témoignage de Jean Troillet, alpiniste, guide et marin<br />
Le concept «Force Mentale» apporte les outils nécessaires à évoluer vers la réussite.<br />
Je ne peux qu’encourager celles et ceux qui veulent révéler leur plein potentiel<br />
à expérimenter ce séminaire<br />
Le jeudi 26 avril <strong>2012</strong> de 8h30 à 17h30<br />
Un séminaire exclusif développé et animé par :<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
peuvent être subtilisées par des personnes<br />
mal intentionnées.<br />
Le phénomène va-t-il être durable?<br />
Les réseaux sociaux permettent aussi de<br />
créer des groupes spécialisés dans un domaine<br />
particulier, c’est-à-dire d’attirer des<br />
internautes partageant certains centres<br />
d’intérêts ou issus de certaines régions. Ces<br />
derniers permettent de déboucher sur des<br />
rencontres dans la vie réelle et de mobiliser<br />
toute une frange de la population pour certaines<br />
causes, par exemple la lutte contre la<br />
pollution, la défense des opprimés et des<br />
prisonniers politiques, la lutte contre certains<br />
régimes, etc.<br />
Il faut pourtant être conscient que<br />
chaque médaille a son revers. L’éclipse rapide<br />
du premier réseau social apparu dans<br />
le monde, à savoir MySpace, incite pourtant<br />
à se demander quelle sera la pérennité<br />
des différentes sociétés qui ont lancé ces<br />
réseaux. MySpace a par exemple fermé les<br />
bureaux qu’elle avait en France. L’entrée en<br />
bourse – récente – de Facebook n’a, pour sa<br />
part, pas été saluée à la hauteur de l’événement,<br />
car les investisseurs sont assez sceptiques<br />
quant à son réel avenir.<br />
Peut-être que de nouvelles formes de<br />
communication encore plus novatrices<br />
vont voir le jour d’ici quelques mois ou<br />
quelques années, rendant caducs les réseaux<br />
sociaux tels que nous les connaissons<br />
aujourd’hui. D’autres étoiles filantes<br />
se sont déjà éclipsées de la planète<br />
Internet: ce fut le cas en son temps d’Altavista,<br />
Netscape, etc. Il s’agit donc de garder<br />
un minimum de recul face aux nouvelles<br />
technologies qui tentent de nous<br />
accaparer chaque jour un peu plus.<br />
www.seclausanne.ch info@seclausanne.ch 021 312 93 47<br />
9<br />
Réseaux sociaux
10<br />
Communication<br />
Les adolescents évoluent<br />
dans un autre monde<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
En dehors des rencontres personnelles, la majorité des adolescents américains<br />
ne renonceraient pas volontiers aux messages par SMS. Ils plébiscitent ce mode<br />
de communication pour se donner rendez-vous.<br />
Michel Héritier<br />
Consulter son profil facebook sur son téléphone<br />
portable permet aux jeunes de flatter<br />
leur ego.<br />
Dans leurs relations à autrui, les adolescents<br />
se distinguent par un comportement<br />
très différent de ce que l’on peut<br />
constater chez leurs aînés et s’adaptent<br />
plus facilement aux nouveaux moyens de<br />
communication. Ils continuent à utiliser<br />
couramment les SMS, facebook et du chat<br />
vidéo, mais ils ont aussi réalisé que l’envoi<br />
de courriel et les discussions de vive voix<br />
et face à face sont aussi importantes s’ils<br />
veulent rester dans le coup.<br />
Photo: Pro Juventus<br />
Le romantisme n’est pas mort<br />
Les jeunes ont compris quelles étaient les<br />
limites des nouveaux moyens de communication.<br />
Ils se rendent compte que s’ils<br />
veulent conserver des relations suivies et<br />
approfondies avec leurs amis, rien ne<br />
remplace les conversations en tête-à-tête<br />
et les activités en groupe. C’est ce que révèle<br />
une étude réalisée aux Etats-Unis par<br />
la société Ericsson. Cette prise de<br />
conscience de l’importance qu’il y a chez<br />
les jeunes à se rencontrer dans la vraie vie<br />
est assurément aussi transposable en dehors<br />
des Etats-Unis.<br />
Les jeunes utilisent surtout les SMS et<br />
facebook pour organiser des rencontres<br />
avec leurs amis. Cela leur permet de fixer<br />
des rendez-vous intimistes et des moments<br />
privilégiés dans des environnements<br />
propices à la drague. Il ressort de<br />
cette étude que c’est encore lors de classiques<br />
moments d’intimité que s’initient<br />
les rencontres amoureuses. Mais c’est par<br />
contre sur la toile mondiale que s’officialisent<br />
ces relations de manière durable<br />
entre les jeunes. Cela se traduit concrètement<br />
par un changement de statut sur fa-<br />
cebook. C’est là que toutes les connaissances<br />
du groupe découvrent qu’ils ont<br />
passé du stade d’ami à petit ami ou fiancé.<br />
Tous les amis des jeunes concernés sont<br />
ainsi informés officiellement de la relation<br />
privilégiée qui les unit.<br />
Les habitudes évoluent<br />
La plate-forme de communication facebook<br />
est extrêmement prisée par les adolescents<br />
pour servir de miroir à leur ego. Ils<br />
l’utilisent aussi pour transmettre des messages<br />
reflétant leurs émotions. Le nombre<br />
d’amis qu’ils ont collecté sur facebook atteint<br />
en moyenne 265 individus, soit cinq<br />
fois plus que le nombre de contacts qu’ils<br />
ont enregistrés dans la mémoire de leur téléphone<br />
portable. Le nombre maximum<br />
d’amis enregistrés par les jeunes sur leur<br />
compte facebook ne dépasse pourtant généralement<br />
pas la limite des 350.<br />
Ce n’est que lorsque les rencontres en<br />
tête en tête s’avèrent trop difficiles que les<br />
jeunes se rabattent sur les échanges<br />
d’idées, d’expérience ou d’opinion par<br />
SMS. Ces petits messages courts leur permettent<br />
de communiquer sans pour autant<br />
interrompre le déroulement de leurs<br />
occupations quotidiennes.<br />
Aussi étonnant que cela paraisse, les appels<br />
téléphoniques sont en revanche perçus<br />
par les adolescents comme appartenant<br />
déjà à la catégorie des anciens modes de<br />
communication et, à ce titre, plus conformes<br />
aux habitudes de la population adulte. Par<br />
contre, l’engouement pour le chat vidéo est<br />
en plein essor. Son utilisation a progressé de<br />
23% par rapport à l’année précédente. Il n’en<br />
reste pas moins que la possession d’un<br />
smartphone est ressentie comme un désir<br />
beaucoup plus intense chez les adolescents<br />
de 13 ans qui n’en ont pas déjà un, que chez<br />
C’est grâce à facebook que les jeunes découvrent<br />
que leurs amis sont tombés amoureux.<br />
les jeunes qui ont atteint l’âge de 17 ans.<br />
Pourtant, si on demande aux jeunes quel est<br />
le vecteur de communication dont ils se<br />
passeraient le plus facilement, on constate<br />
que tant facebook que les téléphones portables<br />
sont ceux dont ils pourraient le moins<br />
se séparer (5%). C’est beaucoup moins que<br />
les échanges personnels (58%) et les SMS<br />
(26%).<br />
Le chat vidéo gagne en popularité<br />
Un tiers des jeunes interrogés dans le<br />
cadre de cette enquête avouent aussi utiliser<br />
le chat vidéo pour s’aider dans leurs<br />
devoirs scolaires. Ce mode de communication<br />
est surtout très apprécié des jeunes<br />
filles de 13 à 15 ans afin de se retrouver en<br />
même temps avec plusieurs amies sur le<br />
net. D’où le succès du service ooVoo<br />
constaté aux Etats-Unis.<br />
Bien que les habitudes évoluent en<br />
matière de communication au fil des années,<br />
les jeunes continuent à faire usage<br />
des services qui leurs sont familiers et<br />
utiles une fois arrivé à l’âge adulte. C’est<br />
pour cette raison que les moyens de communication<br />
tirant parti de la vidéo vont<br />
encore gagner en popularité au cours de<br />
ces prochaines années.
context 03-<strong>2012</strong><br />
Un destin multiculturel<br />
étonnant<br />
Chinois d’origine, mais vivant en <strong>Suisse</strong> depuis 1982, Ty Kim est entré<br />
dans le monde du travail en commençant un apprentissage d’employé de<br />
commerce. Il est actuellement en train d’achever une formation en cours<br />
d’emploi en informatique.<br />
Agé de 30 ans, Ty kim est arrivé en <strong>Suisse</strong><br />
juste après sa naissance sur la frontière<br />
entre le Cambodge et la Thaïlande.<br />
Ty Kim, qu’est ce qui vous a amené en<br />
<strong>Suisse</strong>?<br />
C’est un peu par hasard que je me suis retrouvé<br />
à Bienne où j’habite avec une partie<br />
de ma famille depuis 1982. Mes grands-parents<br />
avaient dû fuir la Chine pour des raisons<br />
politiques et s’étaient réfugiés au Vietnam.<br />
Toujours en raison de la situation<br />
politique, ma famille a ensuite fui vers le<br />
Cambodge. Je suis né à la frontière avec la<br />
Thaïlande voici 30 ans avant d’être pris en<br />
charge par la Croix Rouge. J’ai suivi toutes<br />
mes études à Bienne dans les écoles germanophones<br />
depuis le niveau primaire.<br />
Comment se fait-il que vous parliez si<br />
bien le français?<br />
Comme nous étions dans une ville bilingue,<br />
ma famille a décidé que la moitié<br />
des enfants apprendrait le français et<br />
l’autre moitié l’allemand, ce qui nous donnerait<br />
de meilleures chances à tous. Cela<br />
ne s’est pas passé exactement ainsi. J’ai finalement<br />
été le seul à suivre les écoles en<br />
allemand, ce qui fait que notre famille est<br />
plus francophone que germanophone.<br />
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer<br />
dans un apprentissage de commerce?<br />
J’ai toujours eu une affection particulière<br />
pour l’informatique. Il m’a semblé qu’un<br />
apprentissage d’employé de commerce<br />
pourrait constituer une bonne base pour<br />
s’orienter sur cette voie, tout en apprenant<br />
aussi les rudiments du commerce et de la<br />
gestion. Je suis ensuite parti une année à<br />
Taiwan suivre des cours de mandarin par<br />
intérêt personnel. De retour en <strong>Suisse</strong>, j’ai<br />
poursuivi mes études pour décrocher une<br />
maturité professionnelle avant de m’engager<br />
dans des études d’informatique à la<br />
HES de Bienne et Berne que je vais terminer<br />
cette année.<br />
Qu’est-ce qui vous a motivé à poursuivre<br />
vos études après l’apprentissage?<br />
L’informatique m’a passionné dès mon<br />
plus jeune âge et je voulais en faire mon<br />
métier.<br />
C’est toujours difficile de combiner son<br />
travail et de poursuivre des études en parallèle.<br />
Comment vivez-vous cette situation?<br />
C’est vrai que la vie sociale est un peu laissée<br />
de côté.<br />
Est-ce que les employeurs montrent de la<br />
compréhension pour ceux qui suivent une<br />
formation en parallèle avec leur emploi?<br />
Dans mon cas, oui. Ils m’ont laissé un peu<br />
de temps pris sur mon horaire de travail<br />
pour étudier.<br />
Vous semblez aimer particulièrement les<br />
langues. D’où vous vient cette passion?<br />
C’est probablement une prédisposition<br />
naturelle. J’aime bien les cultures quelles<br />
qu’elles soient, les gens. Dès lors que l’on<br />
maîtrise quelques langues, on commence<br />
à se poser des questions. On se demande<br />
pourquoi, dans un pays on s’exprime dans<br />
une langue ou une autre, d’où proviennent<br />
les accents, etc.<br />
Est-ce que quand on parle déjà plusieurs<br />
langues, c’est plus facile d’en apprendre<br />
une nouvelle?<br />
Propos recueillis par Pierre-Henri Badel<br />
S’il s’agit de langues de la même famille, je<br />
pense que oui. En étant en contact avec des<br />
gens qui parlent une autre langue quand on<br />
est jeune, cela s’avère beaucoup plus facile.<br />
Est-ce que vos connaissances linguistiques<br />
vous aident dans votre travail ou<br />
est-ce qu’elles vous sont utiles dans votre<br />
vie privée?<br />
Cela m’aide surtout dans la vie privée,<br />
mais également dans la vie professionnelle.<br />
Mais cela m’est surtout très utile sur<br />
le plan de la communication. Quand on<br />
maîtrise plusieurs langues, on a plus<br />
confiance en soi.<br />
Comment faites-vous pour allier vie professionnelle<br />
et vie privée?<br />
J’essaye de bien séparer ces deux aspects<br />
dans ma vie, mais ce n’est pas toujours facile.<br />
On a parfois l’impression de ne plus<br />
avoir un seul moment pour soi et sa famille.<br />
Que faudrait-il améliorer dans l’enseignement?<br />
Dans certaines branches, il faudrait que<br />
l’acquisition des connaissances soit un<br />
peu plus axée sur l’aspect pratique des<br />
choses. Il faudrait surtout que ça nous<br />
laisse plus de liberté d’organisation.<br />
Quels sont vos loisirs?<br />
Je prends le temps d’en avoir, même s’ils<br />
se passent souvent devant un ordinateur.<br />
Faites-vous du sport?<br />
J’ai fait du football, mais j’ai arrêté parce<br />
que je n’avais plus le temps.<br />
Quels sont actuellement vos projets et<br />
ambitions personnelles?<br />
J’aimerais beaucoup travailler dans le développement<br />
d’applications pour les dispositifs<br />
mobiles. Il y a encore un énorme<br />
potentiel d’évolution dans ce domaine et<br />
il s’agit d’un champ d’investigation qui est<br />
très largement inexploité.<br />
11<br />
Interview
12<br />
Justice en marche<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
Justice en marche<br />
Gratification: les règles fluctuent<br />
Un bonus n’est pas forcément alloué dans sa<br />
totalité à un travailleur si ses prestations sont<br />
inférieures à celles que l’on pourrait raisonnablement<br />
attendre de sa part.<br />
Baptiste a été engagé par une entreprise<br />
d’horlogerie le 1 er janvier 2007 en qualité de<br />
directeur général. Le salaire annuel était<br />
fixé à 330 000 francs, y compris une indemnité<br />
de 12 000 francs pour frais de représentation.<br />
Un bonus de 60 000 francs lui fut<br />
versé au mois d’avril 2008. En août 2008, la<br />
société a résilié le contrat de travail. Baptiste<br />
a alors intenté une action contre son<br />
employeur, estimant qu’il avait droit à un<br />
solde de gratification.<br />
La rémunération peut être constituée<br />
du salaire…<br />
Il n’est pas contesté que le contrat de travail<br />
prévoyait un salaire annuel de 330 000<br />
francs. Par contre, la gratification de 60 000<br />
francs versée de manière discrétionnaire<br />
n’est pas soumise au même régime. Le salaire<br />
est une prestation en argent versée en<br />
contrepartie du travail. Il se calcule en fonction<br />
du travail effectivement fourni, dans le<br />
cas du travail aux pièces ou à la tâche, ou en<br />
fonction du temps que le travailleur<br />
consacre à l’employeur. En l’espèce, le salaire<br />
expressément convenu était dû pour<br />
chaque année de travail et réparti en treize<br />
mensualités.<br />
… et de la gratification<br />
Une gratification est une rétribution spéciale<br />
que l’employeur verse en sus du salaire,<br />
par exemple une fois par année. Elle<br />
se distingue du salaire, en ceci qu’elle dépend<br />
au moins partiellement du bon vouloir<br />
de l’employeur. Si le versement d’une<br />
gratification n’est pas convenu expressément<br />
ou par actes concluants, cette prestation<br />
est entièrement facultative. Par contre,<br />
si un versement de ce genre est expressément<br />
prévu, l’employeur est tenu d’y procéder,<br />
mais jouit d’une certaine liberté dans<br />
la fixation du montant à allouer.<br />
La gratification est accessoire par rapport<br />
au salaire et elle ne peut avoir qu’une importance<br />
secondaire dans la rétribution du<br />
travailleur. Un montant très élevé en comparaison<br />
du salaire annuel, équivalent ou<br />
même supérieur à ce dernier et versé régulièrement,<br />
doit être considéré comme un salaire<br />
variable même si l’employeur en réservait<br />
le caractère facultatif.<br />
Nicole de Cerjat,<br />
juriste, responsable<br />
du service juridique<br />
au secrétariat romand<br />
de la SEC <strong>Suisse</strong>,<br />
Neuchâtel<br />
La gratification était soumise<br />
à des conditions<br />
Le versement du bonus, pour l’employeur<br />
de Baptiste et pour l’année 2007 dépendait<br />
des résultats financiers du groupe et de la<br />
société. La seconde condition du paiement<br />
consistait en une appréciation positive de la<br />
performance du travailleur.<br />
des exigences insatisfaites<br />
La condition liée à la personne avait pour<br />
but de stimuler les travailleurs et de les motiver<br />
à fournir un travail abondant et efficace.<br />
Dans ce cadre, l’employeur se réservait<br />
la faculté d’évaluer la performance de<br />
chaque travailleur et de décider individuellement,<br />
sur la base de sa propre évaluation,<br />
si le bonus serait versé ou non. Il s’agissait<br />
pour l’employeur d’un moyen de récompenser<br />
les travailleurs méritants et de signifier<br />
à ceux qui l’étaient moins, qu’ils ne donnaient<br />
pas entièrement satisfaction.<br />
Le tribunal a constaté, sur la base d’un rapport<br />
d’évaluation établit par l’employeur et<br />
qui n’avait pas été contesté par Baptiste, que<br />
l’appréciation de son travail n’était pas favorable.<br />
Cette constatation justifie dès lors<br />
que le bonus maximum ait été refusé.<br />
SEC <strong>Suisse</strong><br />
service juridique<br />
Case postale 3072<br />
2001 Neuchâtel<br />
Tél. 0848 810 910 (membres)<br />
Tél. 0901 555 717<br />
(non-membres Fr. 2.50/min)
Portrait<br />
Patricia Jordan, coordinatrice<br />
de SEC-Formation en Valais<br />
Née en 1968 à Lausanne, Patricia Jordan a ses origines bien<br />
enracinées dans le Vieux-Pays. Elle y a effectué toute sa<br />
scolarité et sa carrière, tout comme son père et ses frères.<br />
Ses grands-parents paternels ont longtemps vécu en<br />
Valais.<br />
Patricia Jordan a commencé sa<br />
carrière professionnelle par<br />
une formation d’assistante en<br />
pharmacie, puis de préparatrice<br />
en pharmacie à Genève<br />
tout en continuant à travailler<br />
en parallèle dans l’officine de<br />
son village. Après quelques années,<br />
la loi sanitaire valaisanne<br />
changea, enlevant à la profession<br />
de préparateur la prérogative<br />
de remplacer le pharmacien<br />
en cas d’absences de<br />
celui-ci. A l’époque, elle avait<br />
déjà un pied dans l’entreprise<br />
familiale, un grossiste en matériel<br />
de chauffage. Elle y donnait<br />
des cours d’appui à l’apprentie<br />
et effectuait la facturation du<br />
SAV. Elle décida de se reconvertir<br />
pour aider son père, qui l’engagea<br />
comme employée de<br />
Certifcat SECLausanne<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
commerce non qualifiée. Elle se<br />
rendit compte de la nécessité de<br />
valider ses compétences professionnelles<br />
et suivit des cours<br />
pour y parvenir en profitant des<br />
clauses de l’article 41 de l’ancienne<br />
loi sur la formation professionnelle.<br />
C’est durant cette<br />
période qu’elle découvrit ses<br />
qualités de formatrice, en donnant<br />
divers coups de main aux<br />
élèves de sa volée. Ses prédispositions<br />
furent unanimement saluées<br />
aussi bien par les professeurs<br />
que les élèves. Elle<br />
rejoignit donc l’équipe des formateurs<br />
des cours interentreprises<br />
de la CIFC Valais et en<br />
parallèle, suivit une filière<br />
agréée de formateur pour<br />
adultes dans le cadre d’un institut<br />
de formation à distance,<br />
puis une autre en tant qu’experte<br />
aux examens de fin d’apprentissage.<br />
L’année 2008 fut pour elle une<br />
période charnière. Dans le<br />
cadre de cours interentreprises,<br />
quelques apprentis<br />
confrontés à des difficultés<br />
scolaires lui demandèrent de<br />
leur donner des cours d’appui<br />
en économie et société, à savoir<br />
comptabilité, droit, civisme et<br />
économie.<br />
Devant le succès rencontré par<br />
cette initiative, Patricia approcha<br />
la SEC Valais pour organiser<br />
de tels cours de manière<br />
plus formelle. Cette formation<br />
prit de l’ampleur et nécessita<br />
d’engager d’autres enseignants.<br />
Elle fut désignée coordinatrice<br />
de la SEC Formation<br />
en Valais. Le président de la<br />
section lui confia en septembre<br />
dernier la mission d’étoffer<br />
l’éventail des formations. Son<br />
premier projet fut de mettre en<br />
place une filière débouchant<br />
sur le certificat de comptable<br />
spécialisé SEC <strong>Suisse</strong> – Edupool.<br />
En plus de cette activité, elle effectue<br />
des travaux de comptabilité<br />
et de bouclement pour<br />
des tiers, ce qui lui permet de<br />
faire le lien entre la réalité des<br />
Généraliste en<br />
assurances sociales<br />
Formation destinée à toutes personnes<br />
en relation avec la gestion du personnel<br />
Début des cours : 15 mars <strong>2012</strong><br />
«dans la vie, il faut toujours<br />
rester positive si l’on veut aller<br />
de l’avant» pourrait être la devise<br />
de Patricia Jordan.<br />
entreprises et la théorie. Elle<br />
possède le titre de spécialiste<br />
Winbiz, un logiciel de comptabilité<br />
et de gestion d’entreprise.<br />
Elle peut ainsi apporter son appui<br />
aux entreprises qui utilisent<br />
ce logiciel.<br />
Parallèlement, elle travaille<br />
comme bénévole à la SEC<br />
<strong>Suisse</strong>, à l’Harmonie Municipale<br />
de Sion, dans sa paroisse<br />
et elle est membre de HR Valais.<br />
Toute cette palette d’activités<br />
ne lui laisse pas beaucoup<br />
de temps pour les loisirs. «Je<br />
profite de mes moments libres<br />
pour faire de longues balades<br />
dans la nature avec mon mari<br />
et mon chien» nous confie Patricia<br />
Jordan.<br />
www.seclausanne.ch info@seclausanne.ch 021 312 93 47<br />
13<br />
Personnalité au sein de la SEC <strong>Suisse</strong>
14<br />
Nouvelles des sections<br />
fRIBoURg<br />
Tél. 026 321 29 21<br />
info@secfribourg.ch<br />
www.secfribourg.ch<br />
Brevet fédéral d’assistante<br />
de direction<br />
La session 2011 des examens fédéraux<br />
du brevet fédéral d’assistante<br />
de direction s’est terminée le 27<br />
janvier <strong>2012</strong> à Berne par la proclamation<br />
des résultats et la remise<br />
des brevets. Le pourcentage de<br />
réussite de la SEC Fribourg est de<br />
90% et la note moyenne pour Fribourg<br />
est de 4,7.<br />
Les nouveaux brevetés de la SEC<br />
Formation Fribourg sont: Virginie<br />
Baechler, Marie-Pierre Genoud,<br />
Emilie Jeandupeux, Nadine Koenigsmark,<br />
Françoise Lachat, Malika Marchon,<br />
Catarina Moreira Da Cruz,<br />
Béatrice Scherwey, Véronique<br />
Schnabel.<br />
Certificats en comptabilité<br />
Laetitia Braillard, Samuel Chatton,<br />
Silvia Isabel De Oliveira Grosso,<br />
Marie-Françoise Dubosson, Mélanie<br />
Gilot, Florian Jaquier, Jasmine<br />
Moulin, Alina Stefania Muller, Sarah<br />
Pasquier, Rodolphe Rimaz, Olivier<br />
Rouvenaz, Marie Serrao ont obtenu<br />
le certificat en comptabilité<br />
financière.<br />
Stéfanie Pereira Castillo, Audrey Sapin<br />
ont obtenu le certificat en comptabilité<br />
de gestion.<br />
Séverine Berger, Vanessa Bovet,<br />
Noémie Brodard, Delphine Charrière,<br />
Sandra Chevalley, Fabrice Corminbœuf,<br />
Stéphane Dugué, Murielle<br />
Guillet, Sandrine Isufi,<br />
Tiémoko Konaté, Claire Marchello,<br />
Sonia Meeres, Nadine Messerli,<br />
Shérine Noorjan, Maude Pilet, Xin<br />
Qi Zosso, Amélie Raboud, Grégory<br />
Savary, Vincent Sommer, Irena<br />
Steinmann, Delphine Tinguely ont<br />
obtenu le certificat de comptable<br />
spécialisé en comptabilité financière<br />
et de gestion.<br />
Prochaines formations : consultez<br />
le site Internet ou contactez-nous.<br />
Ergonomie au poste de travail<br />
informatisé<br />
Deux soirées d’information sur le<br />
thème «ergonomie au poste de travail<br />
informatisé» ont été organisées<br />
en ce début d’année. Elles ont rencontré<br />
un bon succès et nous remercions<br />
SWICA qui a mis à notre disposition<br />
deux spécialistes<br />
physiothérapeutes d’entreprise<br />
pour dispenser ces cours.<br />
context 03-<strong>2012</strong><br />
LAUSANNE<br />
Tél. 021 312 93 47<br />
membres@seclausanne.ch<br />
www.seclausanne.ch<br />
généraliste en assurances<br />
sociales<br />
Les prochains cours qui débuteront<br />
le 22 mars <strong>2012</strong> seront axés sur une<br />
approche du système des assurances<br />
sociales suisses. Ils permettent<br />
de maîtriser le système des<br />
trois piliers et de conseiller des personnes<br />
à ce sujet.<br />
Séminaire de force mentale<br />
Notre nouveau séminaire débute le<br />
jeudi 26 avril à Lausanne. Au programme:<br />
découverte du fonctionnement<br />
de l’être humain, fixer et atteindre<br />
les objectifs, se surpasser<br />
en repoussant ses limites.<br />
Lauréats<br />
Les personnes suivantes ont décroché<br />
un diplôme de spécialiste en recrutement<br />
et sélection du personnel,<br />
secrétaire juridique et<br />
comptable spécialisé:<br />
Antonio Anaya, Jessica Argese, Patricia<br />
Claude, Mélanie Henry, Jelena<br />
Jovanovic, Anne Menétrey, Simplice<br />
Tsempzang, Elisabeth Al Wandi, Ginette<br />
Demont, Christophe Ecknauer,<br />
Nathalie Guillermo, Catherine Occioni,<br />
Sébastien Penon, Franziska<br />
Sahin, Valérie Franco, Karine Kern,<br />
Joanna Freindorf, Gordana Ceh, Antoinette<br />
Bagnoud, Vanessa Cataldo,<br />
Aïcha Dridah, Gonçalves da Silva<br />
Quelia, Yann Monnier, Scarlett Monnin,<br />
Marina Petracca, Fanny Rodel,<br />
Tania Santos, Murielle Verdon, Andrée<br />
Chevalley, Myriam Collet, Kelly<br />
Gallo, Carlo Malgioglio, Dianick<br />
Masson, Sophia Roquier, Isabelle<br />
Roux, Carole Désir, Carina Bento,<br />
Caroline Cugnasse, Patricia Kadiri,<br />
Magda Rozga, Hanane Salhi, Tania<br />
Soares Nussbaum, Fanny Spezia,<br />
Nicolas Strub, Alice Texeira-Santos,<br />
Béatrice Winkler, Diana Teixeira<br />
Prochains cours<br />
_ Notions générales en comptabilité:<br />
14 mars <strong>2012</strong><br />
_ Assistant-e en gestion du personnel:<br />
14 mars <strong>2012</strong><br />
_ Généraliste en assurances sociales:<br />
15 mars <strong>2012</strong><br />
_ Comptabilité de gestion pour manager:<br />
17 mars <strong>2012</strong><br />
_ Spécialiste en ressources humaines<br />
- Conseil en personnel:<br />
28 mars <strong>2012</strong><br />
_ Gestion de projet pour manager:<br />
15 mai <strong>2012</strong><br />
SIoN VALAIS/WALLIS<br />
Tél. 027 203 55 65<br />
sec.valais@netplus.ch<br />
www.sec-sion.ch<br />
<strong>Sec</strong>rétariat<br />
Notre secrétariat est ouvert les mardis<br />
et jeudis après-midi de 14h à<br />
17h30.<br />
formation<br />
Une classe a démarré sa formation<br />
de comptable spécialisé le 13 février<br />
dernier, nous lui souhaitons<br />
plein succès!<br />
Avantages pour les membres<br />
Chèques Reka par membre et par<br />
année: fr. 600.- avec 10% de rabais<br />
et bons CFF avec 2,5% de rabais,<br />
illimités.<br />
offRE SPéCIALE PoUR LES MEMBRES<br />
dE LA SEC SUISSE<br />
Une station enchanteresse qui se situe au fond du magique Val<br />
d’Anniviers et au pied de la couronne impériale des célèbres sommets<br />
de plus de 4000 mètres. Berceau de l’alpinisme au XIX e , Zinal<br />
qui accueille des voyageurs depuis plus de 150 ans, n’a pas perdu<br />
sa vocation. Zinal, c’est aussi l’ancien mayen, avec ses habitations<br />
en bois d’arolle et ses toits de bardeaux. En toute saison, de nombreuses<br />
possibilités d’évasion sont offertes aux visiteurs. Profitez<br />
de quelques jours de repos dans un cadre enchanteur. Les membres<br />
de la SEC <strong>Suisse</strong> obtiennent une remise de 15% sur les tarifs.<br />
www.erables253.ch.<br />
édITIoN fRANçAISE<br />
Editeur<br />
SEC <strong>Suisse</strong><br />
Société suisse<br />
des employés de commerce<br />
Hans Huber-Strasse 4<br />
case postale<br />
8027 Zurich<br />
Tél. 044 283 45 45<br />
<strong>Sec</strong>rétariat romand<br />
SEC <strong>Suisse</strong><br />
Société suisse<br />
des employés de commerce<br />
3, rue Saint-Honoré<br />
case postale 3072<br />
2001 Neuchâtel<br />
Tél. 032 721 21 37<br />
Fax 032 721 21 38<br />
info@secsuisse.ch<br />
www.secsuisse.ch<br />
directrice de la publication<br />
Marie-Line Vuilleumier<br />
Rédaction<br />
Les Editions du Couchant SA<br />
44, rte de Divonne, 1260 Nyon<br />
Tél. 022 361 90 25<br />
Fax 022 362 05 13<br />
Pierre-Henri Badel, rédacteur en chef<br />
phbadel@ch.inter.net<br />
Claude Bieri<br />
Florence Déruaz<br />
Publicité<br />
JMB Publicité<br />
Jean-Maurice Bloch<br />
8, ch. de Crève-Cœur<br />
1290 Versoix<br />
Tél. 022 755 39 06<br />
jmb@span.ch<br />
Parution<br />
Mensuelle (9 numéros par an)<br />
6 500 exemplaires<br />
Tirage vendu selon REMP:<br />
4140 exemplaires<br />
Conception graphique<br />
Partner & Partner AG<br />
www.partner-partner.com<br />
Réalisation et impression<br />
Imprimerie Saint-Paul, Fribourg<br />
ISDN 026 429 06 26<br />
ISSN 1424 – 5353<br />
Abonnements<br />
<strong>Suisse</strong>: 12 mois Fr. 46.–<br />
Site Internet<br />
www.context.ch/fr
Teea (17 ans), assistante de bureau AFP en formation et Maria Andres, formatrice en entreprise au <strong>Sec</strong>rétariat de Direction du Canton de Zoug<br />
Attestation fédérale de<br />
formation professionnelle AFP:<br />
+ compétences pratiques<br />
+ productivité<br />
+ fiabilité<br />
= force de travail sur le terrain<br />
La formation initiale de deux ans, couronnée par une attestation fédérale de formation<br />
professionnelle (AFP), permet à des jeunes ayant de bonnes capacités pratiques<br />
d’obtenir un diplôme reconnu et de pouvoir accéder ensuite à des apprentissages<br />
débouchant sur un certificat fédéral de capacités (CFC). Dans le cadre de leur formation,<br />
ces jeunes acquièrent une première expérience professionnelle. Ainsi, lorsqu’ils<br />
intègrent leur premier emploi, ils sont immédiatement opérationnels. Nous nous<br />
engageons aux côtés de ces jeunes diplômés. Ainsi, chacun y trouve son compte.<br />
Ne manquez pas notre numéro consacré à la formation<br />
Parution: 3 mai <strong>2012</strong><br />
Délai de remise de vos annonces:<br />
2 avril <strong>2012</strong><br />
Publication des examens <strong>2012</strong><br />
La Société <strong>Suisse</strong> des employés de<br />
commerce organise en <strong>2012</strong>, les<br />
examens suivants:<br />
Délai d’inscription: 31 mars <strong>2012</strong><br />
sur www.examen.ch<br />
Taxe d’examen CHF 2 100. –<br />
Examen professionnel d’assistante/<br />
assistant de direction<br />
Règlement d’examen du 10 avril 2001<br />
(pour répétante et répétant)<br />
Examens écrits: 8, 9, 10 octobre <strong>2012</strong><br />
Examens oraux: 11, 12 octobre <strong>2012</strong><br />
Règlement d’examen du 20 juin 2011<br />
Examens écrits: 8, 9 octobre <strong>2012</strong><br />
Examens oraux: 10, 11, 12 octobre <strong>2012</strong><br />
Pour en savoir plus:<br />
www.context.ch/fr<br />
Envoi des documents:<br />
Société <strong>Suisse</strong> des employés de<br />
commerce, Département formation<br />
Case postale 3013<br />
2001 Neuchâtel<br />
Le Président de la commission d’examen<br />
Kurt Graf
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Ou par téléphone au 0800 80 44 70<br />
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