Cyberjourn@al - Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec
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TENDANCES INFIRMIÈRES<br />
LE BUREAU D'AIDE À L'INNOVATION : UNE SOLUTION PROCHE DES<br />
INFIRMIÈRES<br />
Par Rose-Anne Buteau, inf. Ph. D., (cand.). infirmière clinicienne spécialisée <strong>et</strong> coordonnatrice<br />
<strong>du</strong> BAI<br />
Groupe de travail – Salle multimédia <strong>du</strong> Bureau d'aide à l'innovation<br />
Intervention indivi<strong>du</strong>elle – Salle multimédia <strong>du</strong> Bureau d'aide à l'innovation<br />
L'origine <strong>du</strong> proj<strong>et</strong><br />
La création <strong>du</strong> Bureau d'aide à l'innovation (BAI) provient à la fois de la consultation <strong>des</strong> écrits<br />
scientifiques concernant le développement de la culture de recherche <strong>et</strong> le courtage de
connaissances, que de la consultation <strong>des</strong> partenaires <strong>du</strong> réseau impliqués en recherche<br />
infirmière <strong>et</strong> <strong>des</strong> obstacles que vivent les <strong>infirmières</strong> <strong>du</strong> Centre hospitalier universitaire de<br />
<strong>Québec</strong> (CHUQ) lorsqu'elles utilisent les résultats de la recherche.<br />
L'analyse de ces données a permis d'établir un portrait de l'état actuel de la recherche, de<br />
l'utilisation <strong>des</strong> données probantes <strong>et</strong> <strong>du</strong> besoin de soutien <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> dans de tels proj<strong>et</strong>s.<br />
Les obstacles à l'utilisation <strong>des</strong> résultats de recherche<br />
Ce portrait m<strong>et</strong> en lumière différents facteurs qui ralentissent le développement de la culture de<br />
recherche en soins <strong>infirmiers</strong> :<br />
• l'existence d'une tradition embryonnaire de recherche en soins <strong>infirmiers</strong> dans les milieux de<br />
soins;<br />
• <strong>des</strong> obstacles à l'utilisation <strong>des</strong> résultats de recherche dans la pratique (accès difficile aux<br />
ressources <strong>et</strong> aux chercheurs, manque de temps <strong>et</strong> de matériel, absence de soutien <strong>des</strong> équipes,<br />
manque d'expertise <strong>et</strong> de connaissances);<br />
• <strong>des</strong> obstacles à la diffusion <strong>des</strong> résultats de recherche auprès <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> (accès, langue,<br />
compréhension de la démarche, interprétation <strong>des</strong> données statistiques, évaluation <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s<br />
de changement).<br />
Les enjeux<br />
Malgré les obstacles, les <strong>infirmières</strong> sont de plus en plus interpellées pour relever les défis de la<br />
modernisation, de la mondialisation <strong>et</strong> de l'évolution démographique. Elles doivent s'adapter à la<br />
complexité <strong>des</strong> soins, à l'abondance de connaissances, à la demande d'expertise de pointe <strong>des</strong><br />
épiso<strong>des</strong> de soins, à la diminution <strong>des</strong> séjours <strong>et</strong> à l'augmentation de la demande. Le défi est<br />
d'adopter une pratique inspirée <strong>des</strong> résultats de recherche afin d'améliorer <strong>et</strong> de maintenir<br />
l'efficacité <strong>et</strong> l'efficience <strong>des</strong> soins.<br />
Développer la culture de recherche en soins <strong>infirmiers</strong><br />
Le concept de « culture de recherche » fait appel à <strong>des</strong> notions, <strong>des</strong> valeurs, <strong>des</strong> comportements<br />
<strong>et</strong> <strong>des</strong> actions partagées par un groupe d'indivi<strong>du</strong>s. L'instauration d'une telle culture ne pouvant<br />
avoir un caractère indivi<strong>du</strong>el (Gardner & Numan, 2007), elle suppose que le groupe <strong>des</strong><br />
<strong>infirmières</strong> utilise <strong>des</strong> comportements inspirés de la recherche <strong>et</strong> de ses résultats lors de la<br />
planification, de la réflexion, de l'innovation, de la mesure <strong>et</strong> de l'amélioration de la pratique<br />
clinique. Comme les résultats probants doivent être interprétés <strong>et</strong> transformés pour être utilisés<br />
en clinique, les <strong>infirmières</strong> se sentent souvent déstabilisées <strong>et</strong> mal préparées pour relever seules<br />
ce défi.<br />
Au CHUQ, le développement d'une culture de recherche consiste à mobiliser, stimuler ainsi qu'à<br />
soutenir la recherche, l'utilisation <strong>des</strong> données probantes <strong>et</strong> le transfert <strong>et</strong> l'échange de<br />
connaissances auprès de plus de 2 800 <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> intervenants <strong>des</strong> équipes de soins. Le BAI<br />
est donc un moyen qui contribue au développement de la culture de recherche en soins<br />
<strong>infirmiers</strong>. Il vise à organiser <strong>et</strong> à animer <strong>des</strong> activités d'initiation <strong>et</strong> de formation à l'utilisation <strong>des</strong><br />
résultats probants. Il offre aussi un accompagnement dans la recherche de données probantes,<br />
leur vulgarisation <strong>et</strong> leur interprétation dans <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s visant à changer la pratique infirmière. Le<br />
BAI offre un soutien pour effectuer une recension <strong>des</strong> écrits ou un proj<strong>et</strong> de recherche <strong>et</strong> favorise<br />
le développement <strong>des</strong> habil<strong>et</strong>és <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> novices en recherche. Il contribue aussi au<br />
partage <strong>des</strong> connaissances par la publication <strong>et</strong> la diffusion de résultats au sein <strong>des</strong> différentes<br />
communautés <strong>infirmières</strong> <strong>du</strong> CHUQ <strong>et</strong> <strong>des</strong> réseaux <strong>des</strong> partenaires externes.<br />
Le BAI offre aux <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> aux décideurs un lieu physique, <strong>des</strong> ressources <strong>et</strong> <strong>des</strong> occasions<br />
pour réfléchir, échanger, <strong>et</strong> surtout, passer à l'action face à leurs préoccupations de soins.
Ce bureau s'adresse à toute infirmière <strong>du</strong> CHUQ qui désire :<br />
• faire <strong>des</strong> changements de pratiques appuyés sur les données probantes;<br />
• développer un proj<strong>et</strong> de recherche;<br />
• trouver <strong>des</strong> solutions à <strong>des</strong> situations de soins complexes ou problématiques qui la préoccupent.<br />
Au BAI, nous croyons que le développement d'une culture de recherche en soins <strong>infirmiers</strong><br />
demande <strong>des</strong> efforts importants consacrés à l'intégration <strong>et</strong> au transfert <strong>des</strong> connaissances pour<br />
que le résultat de la recherche devienne un outil d'aide à la décision <strong>et</strong> à l'action pour les<br />
<strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> les professionnels.<br />
La mission <strong>du</strong> BAI :<br />
• développer la culture de recherche en soins <strong>infirmiers</strong>;<br />
• soutenir l'utilisation de résultats probants;<br />
• accompagner les proj<strong>et</strong>s de changement de la pratique infirmière;<br />
• soutenir le développement de recensions <strong>des</strong> écrits <strong>et</strong> de proj<strong>et</strong>s de recherche;<br />
• développer les habil<strong>et</strong>és de recherche;<br />
• faciliter le partage <strong>des</strong> connaissances <strong>et</strong> le réseautage.<br />
Le BAI, c'est :<br />
• une salle de travail collaboratif;<br />
• une programmation d'activités;<br />
• un service de consultation <strong>et</strong> de gestion de proj<strong>et</strong>;<br />
• un service de courtage <strong>des</strong> connaissances.
BABILLARD<br />
COCKTAIL RECONNAISSANCE DE L'ORIIQ 2011<br />
Chaque année, l'<strong>Ordre</strong> régional <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> <strong>infirmiers</strong> de <strong>Québec</strong> (ORIIQ) honore les<br />
<strong>infirmières</strong> de la région lors <strong>du</strong> cocktail Reconnaissance professionnelle. C<strong>et</strong>te année, ce cocktail<br />
aura lieu à la chapelle <strong>du</strong> Musée de l'Amérique française, le jeudi 6 octobre. C'est un rendezvous<br />
à ne pas manquer. Inscrivez-vous en communiquant avec Jacqueline Giguère au 418 527-<br />
2507 avant 16 h, le mercredi 28 septembre 2011. Revoyez les meilleurs moments <strong>du</strong> cocktail<br />
2010.<br />
5 E CONGRÈS MONDIAL DU SECRÉTARIAT INTERNATIONAL DES INFIRMIÈRES<br />
ET INFIRMIERS DE L'ESPACE FRANCOPHONE (SIDIIEF)<br />
Assistez au 5 e Congrès mondial <strong>du</strong> Secrétariat international <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> <strong>infirmiers</strong> de<br />
l'espace francophone (SIDIIEF) à Genève, <strong>du</strong> 20 au 24 mai 2012<br />
Une chance exceptionnelle est offerte aux <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> <strong>infirmiers</strong> membres de la région 3.<br />
Vous avez jusqu'au 3 octobre pour vous inscrire. Participez en grand nombre. Consultez le site<br />
de l'ORIIQ <strong>et</strong> le site <strong>du</strong> SIDIIEF.<br />
FORMATIONS CONTINUES OFFERTES DANS LA RÉGION PAR L'OIIQ<br />
Pour plus de renseignements, consultez le site Web de l'OIIQ.<br />
Titre de la formation Date<br />
Surveillance clinique <strong>et</strong> paraclinique : assurer la sécurité <strong>des</strong><br />
clients tout au long d'un épisode de soins<br />
L'examen clinique sommaire de l'a<strong>du</strong>lte : systèmes<br />
cardiovasculaire (cœur) <strong>et</strong> respiratoire<br />
28 septembre<br />
29 septembre<br />
Enjeux éthiques dans la pratique infirmière 10 novembre<br />
Les défis de l'infirmière praticienne spécialisée en soins de<br />
première ligne (IPSPL) dans le dépistage <strong>du</strong> cancer <strong>du</strong> sein <strong>et</strong> le<br />
suivi <strong>des</strong> femmes<br />
Assurer la qualité <strong>des</strong> soins aux clients porteurs d'un cathéter<br />
veineux central : <strong>des</strong> actions au quotidien<br />
L'examen clinique sommaire de l'a<strong>du</strong>lte : système neurologique<br />
<strong>et</strong> abdomen<br />
11 novembre<br />
28 novembre<br />
8 décembre
CONGRÈS ET COLLOQUES<br />
La Société québécoise de gériatrie<br />
24 e Congrès scientifique annuel<br />
6 <strong>et</strong> 7 octobre – Estrimont, Suites <strong>et</strong> spas Orford, Orford<br />
Association <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> <strong>infirmiers</strong> autorisés de l'Ontario/Registered Nurses'<br />
Association of Ontario<br />
Excellent Care for All: Evidence Based Practice and Quality Improvement Conference<br />
18 <strong>et</strong> 19 octobre 2011 – Toronto<br />
<strong>Ordre</strong> <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> <strong>infirmiers</strong> <strong>du</strong> <strong>Québec</strong><br />
Regards sur la formation infirmière : Où se situe le <strong>Québec</strong>?<br />
24 <strong>et</strong> 25 octobre – Palais <strong>des</strong> congrès de Montréal<br />
Centre d'expertise en santé de Sherbrooke<br />
Congrès international<br />
Démarche SMAF : pour de meilleures pratiques auprès <strong>des</strong> personnes en perte d'autonomie<br />
17 <strong>et</strong> 18 novembre – Château Frontenac, <strong>Québec</strong><br />
AVIS DE RECHERCHE; DÉJÀ 35 ANS!<br />
Vous êtes un(e) diplômé(e) de la promotion 1976 en techniques <strong>infirmières</strong> au Cégep Lévis-<br />
Lauzon. Des r<strong>et</strong>rouvailles se préparent.<br />
Communiquez avec : Hélène Minville au 418 248-8964 ou par courriel à l'adresse<br />
suivante : helmin@glob<strong>et</strong>rotter.n<strong>et</strong>
CLINIQUEMENT VÔTRE<br />
APPEL À UN ENGAGEMENT COLLECTIF POUR UNE VISION INTÉGRÉE DU<br />
RÔLE DE L'INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS)<br />
Louise Bujold<br />
Par Louise Bujold, inf., Ph. D., Faculté <strong>des</strong> sciences <strong>infirmières</strong>, Université Laval<br />
L'implantation <strong>du</strong> rôle d'infirmière praticiennespécialisée (IPS) dans le système de santé<br />
québécois se présente comme une stratégie susceptible d'améliorer l'accès aux services de<br />
santé <strong>et</strong> la qualité <strong>des</strong> soins (CESSS, 2000; DiCenso & Bryant-Lukosius, 2010; OIIQ & CMQ,<br />
2006; OIIQ, 2009). L'appui de la collectivité infirmière est l'un <strong>des</strong> facteurs facilitant l'implantation<br />
d'un nouveau rôle infirmier ainsi que l'intégration <strong>des</strong> IPS dans les équipes de soins (AIIC, 2008;<br />
OIIQ, 2009). Selon DiCenso <strong>et</strong> Bryant-Lukosius (2010), c<strong>et</strong> appui s'avère également une<br />
condition nécessaire à la viabilité <strong>des</strong> rôles de pratique infirmière avancée. Afin de mobiliser leurs<br />
collègues <strong>infirmières</strong> dans <strong>des</strong> actions concrètes d'appui <strong>et</strong> de favoriser la collaboration, ce court<br />
article convie les IPS <strong>et</strong> leurs gestionnaires de la région de la Capitale-Nationale à faire connaître<br />
la valeur ajoutée de ce nouveau rôle dans les termes de pratique infirmière avancée.<br />
Pour bon nombre d'<strong>infirmières</strong>, comme pour d'autres professionnels, il demeure difficile de bien<br />
cerner le rôle de l'IPS. Ce constat n'a rien d'étonnant : la région ne dispose pas encore d'une<br />
masse critique d'IPS sur le terrain pour exploiter le plein potentiel de ce rôle de pratique avancée<br />
<strong>et</strong> rendre visibles les résultats de leur contribution à la santé de la population (OIIQ, 2009). En<br />
2006, la région de la Capitale-Nationale accueillait fièrement les premières IPS formées dans les<br />
domaines de la cardiologie (2) <strong>et</strong> de la néphrologie (3). Depuis, quatre autres IPS en cardiologie<br />
<strong>et</strong> six en soins de première ligne (IPS-SPL) se sont progressivement ajoutées aux équipes<br />
soignantes. Aucune IPS en néonatalogie ne pratique encore dans la région, <strong>et</strong> ce, malgré la<br />
présence d'un centre de soins tertiaires de c<strong>et</strong>te spécialité. D'ici cinq ans, la situation en première<br />
ligne devrait toutefois s'améliorer : le plan de déploiement <strong>et</strong> d'implantation ministériel prévoit<br />
qu'une trentaine d'IPS-SPL aura intégré les équipes de soins (MSSS, 2010; 2011). Le Ministère<br />
<strong>et</strong> ses instances restent toutefois mu<strong>et</strong>s quant au déploiement <strong>des</strong> IPS dans les autres<br />
spécialités.<br />
D'un autre coté, il n'est pas certain que l'ensemble <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> de la région sache<br />
précisément à quels besoins de soins <strong>infirmiers</strong> les IPS sont censées répondre. En eff<strong>et</strong>, les IPS<br />
exercent leur rôle dans différents milieux de soins <strong>et</strong> leur pratique varie selon : l'évolution <strong>des</strong><br />
besoins, les types de clientèle, les ressources <strong>du</strong> milieu, les ententes de collaboration avec les<br />
médecins partenaires <strong>et</strong> leurs organisations ainsi que les priorités de pratique dans les milieux de<br />
travail (DiCenso & Bryant-Lukosius, 2010; OIIQ, 2009).
L'accent maintenu sur la pratique de certains actes médicaux autorisés a pu porter ombrage aux<br />
aspects de la pratique infirmière avancée (PIA) <strong>et</strong> ainsi, contribuer à une perception étroite <strong>du</strong><br />
rôle de l'IPS. Au cours de leur formation, les IPS ont cependant acquis <strong>des</strong> connaissances<br />
fondamentales, cliniques <strong>et</strong> thérapeutiques, à la fois en sciences <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> en sciences<br />
médicales, qu'elles intègrent dans le quotidien à celles se construisant à partir <strong>des</strong> expériences<br />
de soins directs (Dallaire & Dallaire, 2009).<br />
Primordiales, les connaissances approfondies en sciences <strong>infirmières</strong> perm<strong>et</strong>tent de saisir <strong>et</strong> de<br />
comprendre, dans une approche globale, les expériences de santé/maladie <strong>et</strong> l'instabilité <strong>des</strong><br />
diverses conditions qu'elles peuvent engendrer chez les soignés <strong>et</strong> leur famille (Dallaire &<br />
Dallaire, 2009). Les connaissances disciplinaires perm<strong>et</strong>tent par ailleurs d'approfondir les<br />
principes scientifiques sous-jacents aux habil<strong>et</strong>és complexes d'évaluation, de réflexion critique,<br />
d'analyse <strong>et</strong> de prise de décision (CESSS, 2000), de même que ceux sous-jacents au large<br />
éventail d'interventions (soins d'entr<strong>et</strong>ien de la vie, de stimulation, de compensation, soins<br />
techniques spécialisés, <strong>et</strong>c.) (Dallaire & Dallaire, 2009; 2008). C'est également dans les sciences<br />
<strong>infirmières</strong> que les IPS acquièrent les connaissances nécessaires à l'actualisation de leur rôle<br />
infirmier dans les soins directs aux patients en termes de prise de décision éthique, de leadership<br />
professionnel, de collaboration ainsi que dans leurs fonctions d'expert-conseil, de consultation <strong>et</strong><br />
de recherche (Hamric, Spross, & Hanson, 2009).<br />
À notre avis, c'est en rendant plus explicite, dans la pratique <strong>et</strong> dans le discours,leur contribution<br />
spécifique sous l'angle de la PIA que les IPS seront davantage en mesure de faire reconnaître la<br />
valeur ajoutée <strong>du</strong> service ren<strong>du</strong> à la société. La littérature reconnaît qu'une meilleure<br />
compréhension <strong>des</strong> rôles de PIA <strong>et</strong> <strong>des</strong> différences entre les IPS <strong>et</strong> les <strong>infirmières</strong> cliniciennes<br />
spécialisées facilite l'intégration <strong>du</strong> rôle (DiCenso <strong>et</strong> Bryant-Lukosius, 2010). Ces dernières<br />
années, dans la perspective de favoriser la collaboration interdisciplinaire, les IPS se sont<br />
stratégiquement attardées à faire connaître leur rôle <strong>et</strong> l'éten<strong>du</strong>e de leur pratique auprès de la<br />
profession médicale <strong>et</strong> <strong>des</strong> autres professionnels. Le temps est venu de s'adresser à la<br />
collectivité infirmière. Dans la perspective de rendre compte d'une vision intégrée <strong>du</strong> rôle de l'IPS,<br />
<strong>et</strong> d'avoir « les mots pour le dire », les intéressées pourront recourir aux trois approches<br />
proposées par (Roch, & Ouell<strong>et</strong>, 2010) qui aident à situer les rôles de pratique avancée au<br />
<strong>Québec</strong> dans les organisations de santé québécoises.<br />
Vous pouvez consulter la liste de références de c<strong>et</strong> article sur le site Web de l'ORIIQ.
ACTUALITÉS RÉGIONALES<br />
AU REVOIR LUCIE!<br />
Lucie Lévesque<br />
Après de longs mois d'attente, en mars, Lucie a enfin reçu le nouveau cœur tant espéré.<br />
Malheureusement, c<strong>et</strong>te renaissance n'a été que de courte <strong>du</strong>rée, car Lucie est décédée le<br />
18 août dernier.<br />
Très impliquée au sein de l'<strong>Ordre</strong> régional <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> <strong>infirmiers</strong> de <strong>Québec</strong> (ORIIQ), Lucie<br />
était infirmière-chef à l'Hôpital de l'Enfant-Jésus. Le souci qu'elle apportait à améliorer la qualité<br />
<strong>des</strong> soins aux patients <strong>et</strong> le soutien expérimenté qu'elle offrait à la relève <strong>et</strong> à ses collègues<br />
faisaient d'elle une grande infirmière, mais surtout une femme aux qualités humaines incroyables,<br />
toujours à l'écoute, compréhensive <strong>et</strong> généreuse.<br />
C'est avec tristesse que nous lui faisons un dernier adieu.<br />
Lucie, tu vas nous manquer!<br />
Christine Danjou, inf.
TÊTES D'AFFICHE<br />
DÉPART DE MADAME GIGUÈRE<br />
Jacqueline Giguère<br />
C'est avec le cœur rempli d'émotion que je vous convie à souligner en grand nombre le départ<br />
de Jacqueline Giguère. C'est sous la présidence de Raymond Boulay que, le 23 octobre 1975,<br />
M me Giguère s'est jointe à l'<strong>Ordre</strong> régional. Vous comprendrez donc l'importante contribution de<br />
c<strong>et</strong>te femme d'exception au sein de notre <strong>Ordre</strong> depuis 36 ans. Les membres <strong>du</strong> Conseil de<br />
section <strong>et</strong> ceux <strong>des</strong> comités de l'<strong>Ordre</strong> régional <strong>des</strong> <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong> <strong>infirmiers</strong> de <strong>Québec</strong> ont eu le<br />
privilège de compter sur une excellente collaboratrice, efficace, dévouée, prévoyante <strong>et</strong><br />
professionnelle pour les épauler dans leurs différents mandats. Elle a assuré la continuité à<br />
l'<strong>Ordre</strong> régional, malgré tous les changements au sein <strong>du</strong> Conseil.<br />
En décembre, M me Giguère prendra une r<strong>et</strong>raite bien méritée. Voici donc une belle occasion de<br />
venir la remercier pour son dévouement. C'est donc un rendez-vous le 6 octobre, lors <strong>du</strong> Cocktail<br />
reconnaissance professionnelle qui se déroulera à la chapelle <strong>du</strong> Musée <strong>du</strong> Séminaire de<br />
l'Amérique française.<br />
Claudia Gallant, inf.<br />
Présidente de l'ORIIQ
COMITÉ JEUNESSE<br />
LE COMITÉ JEUNESSE A MAINTENANT SA PAGE FACEBOOK<br />
Charlène Joyal<br />
Le Comité jeunesse a comme objectifs de se faire connaître <strong>et</strong> de joindre davantage la relève<br />
infirmière de la région. Plusieurs moyens de communication sont déjà utilisés, dont la section<br />
« Comité jeunesse » sur le site Web de l'ORIIQ <strong>et</strong> sa rubrique éponyme dans le Cyberjourn@l de<br />
l'ORIIQ. Constatant l'engouement <strong>des</strong> jeunes pour les réseaux sociaux, <strong>et</strong> surtout, la facilité de<br />
transmission de l'information par ce média, le Comité jeunesse a décidé d'aller de l'avant <strong>et</strong> a<br />
créé sa page Facebook. Le lancement officiel a eu lieu le 25 mai lors <strong>du</strong> cocktail précédant<br />
l'Assemblée générale annuelle (AGA) de l'ORIIQ.<br />
C<strong>et</strong>te page perm<strong>et</strong> à tous les utilisateurs de Facebook de suivre les activités <strong>du</strong> Comité jeunesse<br />
de l'ORIIQ, en temps réel, en plus de faciliter le réseautage entre les jeunes <strong>infirmières</strong> <strong>et</strong><br />
<strong>infirmiers</strong>. La page présentée sous la forme d'une page corporative est accessible au nom<br />
« Comité jeunesse de l'ORIIQ ». Pour connaître l'actualité, les activités <strong>du</strong> Comité <strong>et</strong> pour<br />
communiquer directement sur le mur <strong>du</strong> Comité jeunesse, rien de plus simple. Il vous suffit<br />
de trouver la page sur Facebook <strong>et</strong> de cliquer sur le bouton j'aime.<br />
Je vous encourage à faire connaître la page à vos collègues <strong>et</strong> amis de la grande région de<br />
<strong>Québec</strong>, de Portneuf à Charlevoix. De nombreuses personnes nous ont déjà rejoints, faites<br />
comme elles.<br />
Charlène Joyal, inf. M. Sc. (c),<br />
Présidente <strong>du</strong> Comité jeunesse de l'ORIIQ