musee des tissus - Musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon

MUSEE DES TISSUS
DE LYON
DOSSIER DE PRESSE

SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
p. 4 COMMUNIQUE DE PRESSE
p. 6 INTRODUCTION
p. 7 L’EVOLUTION DU COSTUME FEMININ
p. 10 L’EVOLUTION DU COSTUME MASCULIN
p. 11 LA RESTAURATION DES COSTUMES DU MUSEE DES TISSUS
p. 12 LE PARCOURS DE L’EXPOSITION
p.14 AUTOUR DE L’EXPOSITION
p.16 AGENDA - Les grands rendez-vous
p. 17 LES PARTENAIRES DES MUSEES
p. 20 INFORMATIONS PRATIQUES
p. 22 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE (téléchargement des visuels)
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
Commissariat général et scientifique de l’exposition :
Dorothée Lécrivain, assistante de conservation des Musées des Tissus et des Arts décoratifs
Marie Schoefer, responsable de l’atelier de restauration du Musée des Tissus
Contacts presse :
Véronique Rouanet
Responsable du service Communication des Musées des Tissus et des Arts décoratifs
rouanet@museedestissus.com
Tél : +33 (0)4 78 38 42 16
Véronique Damian
Assistante du service Communication des Musées des Tissus et des Arts décoratifs
damian@museedestissus.com
Tél : +33 (0)4 78 38 42 18
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
L’exposition Si le XVIII e siècle m’était conté..., costumes d’exception, présentée du
21 avril au 18 septembre 2011, s’inscrit parfaitement dans la politique de la Chambre
de Commerce et d’Industrie de Lyon de mettre en valeur les collections des Musées
des Tissus et des Arts décoratifs, dont elle est à la fois le fondateur et l’animateur.
Cette exposition présente la remarquable collection de costumes du Musée des
Tissus et des pièces de mobilier du Musée des Arts décoratifs.
L’exposition s’ouvre sur l’illustration des principales étapes de la fabrication d’un
costume masculin et féminin du siècle des Lumières, ainsi que sur les accessoires
utilisés, rubans et dentelles...
Le second volet se veut plus ludique par la mise en situation, au travers de scènes
quotidiennes, d’une série inédite de costumes de noblesse et de cour dans un état
exceptionnel de conservation.
Colbert a écrit : « La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à
l’Espagne ».
En effet, au XVIII e siècle la mode est la première manifestation de la hiérarchie
sociale. Les lois somptuaires édictent depuis le Moyen-âge que « chacun devra
s’habiller selon son rang : la forme des vêtements devra être conforme à sa
situation ».
Le début du XVIII e siècle vit l’avènement d’un nouveau roi et apporte par là même un
nouvel espoir à la France : Louis XV et une période de gaieté succèdent à la fin de
règne rigide et endeuillé de Louis XIV.
La lourdeur et les couleurs sombres de la période précédente disparaissent, laissant
la place aux pastels, à la lumière et à une certaine liberté d’esprit.
Le costume masculin du XVIII e siècle comporte déjà les éléments essentiels du
costume moderne : un vêtement de dessus, le justaucorps, un autre de dessous, la
veste et un vêtement couvrant les jambes jusqu’aux genoux, la culotte.
La mode féminine connaît une évolution constante : se succèdent les robes volantes
et les paniers, puis vers 1740, la robe dite à la française, à l’exemple de la robe dite à
la Pompadour datée des années 1760.
Les robes à la française sont des pièces de très grand prix réservées à une élite
aristocratique, elles conservent le pli dans le dos à la Watteau mais le panier prend
une forme plus ovale.
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
Vers la fin du XVIII e siècle, la robe à la française est concurrencée par la robe à
l’anglaise, qui met à l’honneur une certaine sobriété. Cette nouvelle forme de robe se
diffuse très largement durant la seconde moitié du XVIII e siècle.
La simplification du costume
conduit à la fin du XVIII e siècle à la
création de robes souples et
légères, aux imprimés gais et à
l’apparition du pantalon, tenue du
futur sans-culotte.
Cette exposition d’ambiance
présentée sous forme de scénettes
est également le prétexte à faire
redécouvrir au public lyonnais
quelques pièces de mobilier
appartenant aux collections du
Musée des Arts décoratifs :
tableaux, miroirs, fauteuils,
commodes, instruments de
musique, chaises à porteurs...
Une belle promenade dans le XVIII e
siècle qui met l’accent, au-delà des
modes vestimentaires, sur
l’évolution des mentalités et des
habitudes sociales.
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Robe à la française
Tissu J. Revel (1710-1715)

SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
A l’opposé du rejet contemporain de l’uniforme, la coutume au XVIII e siècle assignait
à chacun son habit en même temps que son rang social.
L’apparence est fondamentale, ayant pour fonction de théâtraliser la hiérarchie
sociale : le grand seigneur porte sur son dos sa richesse foncière, pour la montrer, au
risque de la dilapider.
L’indépendance d’esprit de l’aristocratie se manifeste à certaines époques par la mise
en valeur libertine du corps.
La presse de mode qui apparaît peu avant la révolution française (avec les almanachs
de mode illustrés) fait connaître la mode de Paris aux lectrices de province et
d’Europe. Le même phénomène s’est produit plus tôt en Angleterre. L’apparition de
la presse sera un vecteur essentiel de la libéralisation de l’habit. Avec les sansculottes,
le vêtement prend une signification politique.
Il faut savoir que les vêtements de cour sont rares : l’étiquette très stricte obligeait
les courtisans à donner leurs vêtements précieux à leur entourage, de ce fait la
plupart des habits de cour ont été retaillés et réutilisés sous d’autres formes.
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
La robe à la française qui dérive de la robe battante (appelée également robe volante
ou robe à paniers) est un costume de femme très en vogue durant le XVIII e siècle.
Elle se compose d’un haut ajusté, d’un vêtement de dessus (appelé manteau ou
robe) et d’un jupon. Le dos du manteau est constitué de plis creux qui descendent
jusqu’au sol.
Le peintre Antoine Watteau (1684-1721) a immortalisé la robe à la française en
peignant avec précision ces plis caractéristiques sur toute la largeur du dos comme
en témoigne le fameux tableau L’enseigne de Gersaint (1720, conservé au Château de
Charlottenbourg, Berlin)
De ce fait, on parle aussi pour rendre hommage au peintre et par tradition, de robe à
la Watteau.
Le corps à baleines et le panier dessinent la silhouette féminine. Le corps à baleines
(ou corset) est porté sur la chemise, il est recouvert d’étoffe plus ou moins ornée. Le
corset est caché par la pièce d’estomac sur laquelle est épinglée la robe. Elle est
décorée par de la dentelle, de la broderie ou par une échelle de ruban bouclé. Les
manches se terminent au coude par des volants agrémentés d’engageantes,
manchettes à deux ou trois volants de dentelle ou de gaze.
Le panier qui s’étend à gauche et à droite du buste peut atteindre une largeur de
2,50 m pour les robes de cour. Les brocards aux couleurs très vives laissent place aux
couleurs moins voyantes. La robe s’ouvre pour montrer le jupon qu’on décore de
volants horizontaux. On remplace les manchettes par une à trois couches de volants
dans le même tissu que la robe. Vers 1760, les rayures sont très prisées.
Les étoffes lyonnaises et la broderie s’imposent comme l’ornementation à la mode. A
cela s’ajoutent des dentelles, de la passementerie et des applications d’éléments
décoratifs tels que des fleurs en ruban, des plumes, des cabochons et des bijoux,
augmentant le prix de l’étoffe.
C’est pourquoi les marchands merciers présentaient, avant de lancer la production,
des échantillons à leurs clients.
Les années 1780 marquent le déclin de la robe à la française, remplacée
progressivement par la robe à l’anglaise.
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
La robe à l’anglaise mise au goût du jour en France par la Reine Marie-Antoinette fait
référence à l’Angleterre et apporte une certaine sobriété.
En effet, dès le premier tiers du XVIII e siècle, les aristocrates anglais ont pris
l’habitude de se vêtir plus simplement lorsqu’ils vivent retirés sur leurs terres.
Menant une existence plus près de la nature que la grande noblesse française,
obligée de se montrer proche de la cour de Versailles, leurs vêtements habituels
perdent rapidement le caractère ostentatoire qui caractérise l’habit de cérémonie.
Le costume gagne en confort et en simplicité.
A noter que ce sont les anglais qui relancent la mode du chapeau féminin.
Cette vague d’anglophilie en matière d’habillement se retrouve relayée par les idées
de certains philosophes, tel Jean-Jacques Rousseau qui prône un idéal de vie plus
simple et plus en adéquation avec la nature. Ainsi, la liberté du corps participe à cette
recherche de simplicité.
La robe à l’anglaise est constituée des mêmes éléments que la robe à la française : un
large décolleté, une taille fine et une pointe dans le dos. Mais les plis dans le dos ont
disparu.
Le dos, rendu très étroit par le port du corset, est coupé en quatre parties incurvées
de façon à épouser parfaitement la forme conique du buste corseté. Au milieu du
dos, le corsage descend en dessous de la ligne de taille de manière à former une
pointe.
Elle peut être portée aussi bien à la ville que pour les cérémonies. Il suffit que l’étoffe
utilisée et sa décoration soient appropriées aux circonstances.
La recherche de la simplicité a tout naturellement conduit à l’utilisation de soies
fines, de taffetas et d’étoffes légères pour confectionner ces robes. Certaines
cherchent à imiter les soies peintes de la Compagnie des Indes.
La robe à la française a régné sur les portraits de cour du règne de Louis XV tandis
que la robe à l’anglaise est mise en valeur dans les scènes intimistes et champêtres
de la fin du XVIII e siècle, très appréciées par la Reine Marie-Antoinette.
Avec la célèbre marchande de mode Rose Bertin, la Reine fait référence en matière
d’élégance. Elle s’habille de robes légères de taffetas et se chausse de souliers de soie
dont le talon est de faible taille (cf. le célèbre portrait de Marie-Antoinette par
Madame E. Louise Vigée-Lebrun).
La simplicité à l’antique louée par Rousseau est privilégiée, abandonnant les corps à
baleines au profit de robes chemises à taille haute sur un corset plus petit.
Ces dernières sont portées par les dames de haut rang.
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
La coiffure change également : d’abord basse, elle s’élève vers 1770. On coiffe les
cheveux sur un coussinet de plus en plus volumineux, posé sur le crâne. De savantes
constructions symboliques sont ajoutées, ces extravagances sont tellement
compliquées à exécuter qu’elles deviennent la chasse gardée de certains coiffeurs
très prisés à la cour de Versailles.
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Robe dite parée vers 1785

SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
Le costume masculin se compose du
justaucorps, de la veste (ou gilet), de la
culotte et de la chemise.
Au début du siècle, les vestes sont aussi
longues que le justaucorps. Le col est au
ras du cou. Les poches sont basses et
verticales puis deviennent horizontales
et remontent sous la taille.
Le décor des vestes se concentre
généralement sur les parements de
devant et les poches. Comme le
vêtement féminin, le costume masculin
utilise à profusion les décors floraux
brodés. La culotte s’arrête au niveau du
genou.
Vers 1740, les soufflets latéraux du
justaucorps se multiplient sur les
hanches donnant ainsi un volume
maximal à la silhouette masculine. Les
revers des poignets se réduisent et les
boutons s’arrêtent sous la taille.
A partir de la seconde moitié du XVIII e siècle, pour des raisons de confort, les
manches de la veste disparaissent : on parle alors de gilet. Les plis latéraux du
justaucorps se réduisent en se rejetant sur l’arrière.
A partir de 1770, la hauteur du gilet diminue ; les revers des poches, toujours brodés,
se réduisent. Les boutons ne sont présents qu’en partie supérieure du justaucorps et
un petit col dit officier apparaît.
A la fin du siècle, le col du justaucorps devient à grands revers et s’étale sur les
épaules. En revanche les revers des manches disparaissent et ceux des poches ne
sont plus que des bandes étroites comme ceux des gilets, dont la ligne de la taille se
met à l’horizontale. On peut trouver une double rangée de boutonnage sur le devant
du justaucorps (ou habit) qui se croise.
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Habit d’homme, vers 1790

SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
La restauration des costumes d’hommes et de femmes applique la même méthode
d’intervention que celle utilisée pour les autres textiles anciens : observation des
matériaux, essais de nettoyage, remise en forme (sans repassage), consolidation
réversible, mise sur mannequin construit aux mesures exactes de chaque costume.
Quelques robes étaient conservées dans les réserves du Musée des Tissus en pièces
décousues, incomplètes ou encore transformées. Aussi ne pouvaient-elles pas être
présentées au public en l’état sans restauration.
C’est le cas en particulier pour la robe dite parée, dont le haut manquait. La robe
était encore constituée de sa jupe et de son jupon portant des décors dignes de ceux
décrits dans les mémoires de la baronne d’Oberkirch évoquant l’atelier de Rose
Bertin, la marchande de mode préférée de la reine Marie-Antoinette.
Une telle robe ne pouvait être présentée sans un haut. Il a été décidé d’en récréer
un, dans l’esprit de l’original et en tenant compte des traces laissées sur la taille de la
jupe. Ces dernières n’indiquant pas une forme à l’anglaise, la restauration a opté
pour un caraco indépendant, solution assurant ainsi la réversibilité de la restauration.
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Robe manteau dite à la
française, vers 1770,
détail

SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
PREMIERE PARTIE: les principales étapes de fabrication et de composition des
costumes
Présentation :
- de dessins pour broderies et modèles de broderies
- d’échantillons pour le choix des tissus
- de vestes d’hommes et de robes brodées à disposition : les costumes étaient
vendus en pièces, prêts à être coupés et montés par le tailleur
- d’éléments du costume : pièces d’estomac, bretelles ...
- d’assemblage du costume
- de dessous du costume féminin
- d’accessoires : chaussures, bas, bonnets d’intérieur, bourses, éventails...
DEUXIEME PARTIE : la mise en situation de scènes de la vie quotidienne
Le XVIII e siècle se caractérise par le raffinement des arts décoratifs et par le
développement d’une nouvelle forme de culture fondée sur la communication et la
convivialité.
La critique d’art devient un genre littéraire nouveau dès la seconde moitié du siècle,
les salons du Louvre sont remis au goût du jour à partir de 1736 par le surintendant
des bâtiments et contrôleur des finances Orry.
Les intérieurs changent, aux grands espaces sans confort les architectes préfèrent des
petits appartements aux pièces meublées simplement.
Le boudoir
L’apparition du boudoir correspond à une évolution des mœurs liée à celle des
rapports hommes-femmes et a une incidence sur l’architecture d’intérieur.
Le boudoir est une petite pièce aménagée entre la salle à manger et la chambre à
coucher. Il est le pendant du fumoir.
Le marquis de Sade (1740-1814), auteur littéraire, a contribué à donner une
renommée à cette pièce dédiée à l’intimité des causeries féminines et à leurs
activités manuelles.
En effet, le salon de réception est réservé à l’expression officielle principalement
masculine tandis que les femmes se retrouvent dans le boudoir, espace plus secret.
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
La leçon de musique
La musique occupe au XVIII e siècle une place prépondérante et privilégiée dans
toutes les couches de la société. La pratique amateur est très développée au
quotidien. Parmi les instruments phare présentés ici, on trouve la harpe issue des
ateliers Nadermann, qu’on associe fréquemment à la reine Marie-Antoinette.
La collation
Le siècle des Lumières consacre le chocolat qui a connu une évolution considérable
sans laquelle il aurait certainement disparu : celle de l’addition de sucre. Consommé
dès le matin, le chocolat est souvent accompagné d’un verre d’eau.
Pièce essentielle des services, la chocolatière est un récipient évasé vers le bas muni
d’un bec verseur et d’une poignée en bois horizontale. Son couvercle est percé d’un
orifice pour la tige du moussoir.
Le jardin
Se déplacer au XVIII e siècle est difficile et la chaise à porteurs est le moyen le plus
approprié aux courts trajets en ville. Importée d’Angleterre à la fin du XVII e siècle, elle
devient un symbole du transport urbain, se frayant un passage au milieu des rues
sales et encombrées.
Elle peut être ornée de soies tendues et peintes comme celle présentée dans
l’exposition dans le goût de Jean Pillement (1729-1808) dessinateur d’arabesques
d’origine lyonnaise.
Boite à ouvrage, marqueterie de paille, XVIIIe siècle
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VISITES
SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
VISITES COMMENTEES DE L’EXPOSITION
Les dimanches à 15h (8-12 €) :
- 15, 22, 29 mai 2011
- 5, 19, 26 juin 2011
- 3, 10, 17, 24, 31 juillet 2011
- 4, 11, 18 septembre 2011
Fiches de salles disponibles en anglais
LES ACTIVITES JEUNE PUBLIC
- Mercredis des plus grands (7-12 ans)
Ateliers autour de l’exposition : mercredis 11 mai et 22 juin 2011 à 15h30 (8 €)
- Mercredis des tout-petits (4-6 ans)
Atelier « Chut, un cadeau pour maman ! » : mercredi 25 mai 2011 à 15h30 (8 €)
Atelier « Chut, un cadeau pour papa ! » : mercredi 15 juin 2011 à 15h30 (8 €)
- Vacances au musée (mini-stage pour les 4 à 12 ans)
Mardi 5, mercredi 6 et jeudi 7 juillet 2011 : 10h15-12h15 / 15h-17h
Thème différent à chaque séance (12 € la séance, 22 € les 2 séances)
LIBRAIRIE-BOUTIQUE
Objets, livres, jeux éducatifs, cartes postales et catalogues pour le plaisir de chacun, en
accès libre de 10hà 17h30 du mardi au dimanche sauf jours fériés.
Livret de coloriage, carnet à décor de costumes
Echarpe spéciale exposition, à décor de costumes masculins,
made in France, 57 €
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
OUVRAGE EN LIEN AVEC L’EXPOSITION
Parfum XVIII e , une journée au cœur du siècle des Lumières par Brigitte Guilhermin,
Christophe Magnette, Maria-Anne Privat-Savigny, Clémence Ronze et Céline Vautey,
Editions LivresEMCC, 10,50 €
(Versions française et anglaise)
MULTIMEDIA
Certains des costumes présentés dans cette exposition, acquis au fil des années depuis
la création du Musée des Tissus en 1864, sont montrés au public pour la première fois.
Leur restauration, assurée par l’atelier de restauration du Musée des Tissus, leur a
permis de retrouver leur forme originelle. Cette étape décisive dans la conservation et
la compréhension des œuvres fait l’objet de deux présentations audiovisuelles créées
spécialement pour l’exposition.
Deux autres films retracent l’histoire du costume au XVIII e siècle ainsi qu’une
présentation en contexte, selon les heures de la journée.
Ces documentaires permettent de faire un parallèle entre le fonds iconographique des
musées, principalement à travers les gravures de mode du XVIII e siècle, et les costumes
de la collection du Musée des Tissus.
Il est important de préciser que pour les éléments du costume les dates sont parfois
difficiles à établir avec exactitude. On sait par exemple que les gravures présentent un
état idéal de la mode à un moment donné et que l’utilisation réelle du vêtement était
toute autre.
Vidéos de l’exposition : www.dailymotion.com/musee_des_tissus
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Arts décoratifs de Lyon (officiel)- et devenez fan !
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
EXPOSITION
« SOUS LE SIGNE DES
METAMORPHOSES
D’OVIDE,
Psyché et l’Amour »
Jusqu’au 29 mai 2011
RENDEZ-VOUS AU JARDIN
Vendredi 3, samedi 4 et
dimanche 5 juin 2011
Accès gratuit au jardin du
Musée des Arts décoratifs
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7 e NUIT DES MUSEES
Samedi 14 mai 2011
de 18h à 22h
- Musée des Tissus : entrée
gratuite
- Exposition : entrée payante
EXPOSITION
« SOUS LE SIGNE DES
METAMORPHOSES
D’OVIDE,
Diane et Apollon »
24 juin - 30 septembre 2011

SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
Ateliers Guedj :
Implantés dans la région lyonnaise depuis 1953, Les Ateliers Guedj ont développé un savoir-faire
reconnu dans les domaines de la fabrication et la pose de supports d'identité visuelle.
Enseignes, signalétique intérieure et extérieure, impression grands formats et marquage de flottes de
véhicules sont les principaux champs de compétence de la société.
Situés à Saint-Priest, Les Ateliers Guedj posent leurs réalisations sur tout le territoire national.
Depuis 2001 la société s'est investie dans le mécénat culturel en soutenant particulièrement :
- Le Musée des Tissus et des Arts décoratifs
- L'Institut Lumière
- Grand Lyon Film Festival
- Le Centre Culturel de Rencontres d'Ambronay
- Le Festival d'Ambronay
- Jazz à Vienne
- Les Nuits de Fourvière
Fort vecteur de lien social, la culture sous toutes ses formes doit être soutenue par l'entreprise sans
que celle-ci ait à se substituer aux financements publics.
Le mécénat d'entreprise, trop souvent méconnu des PME qui pensent que celui-ci est essentiellement
accessible aux grands groupes, offre à celles qui le pratiquent un champ d'intérêts insoupçonné.
Ateliers Guedj
54 chemin de Genas
69800 Saint-Priest
Tél : 04 78 90 61 74
contact@guedj.fr
Editions LivresEMCC :
La curiosité de tous les publics pour le patrimoine matériel et immatériel s’aiguise d’année en année.
Pour répondre à la demande croissante d’informations sur ces legs du passé – sites et monuments
hérités des générations qui nous ont précédés, usages sociaux, traditions – les Editions LivresEMCC
ont, depuis une vingtaine d’années, lancé un programme éditorial original qui vise à présenter le
patrimoine régional sous différents aspects afin d’en appréhender toutes les perspectives.
Près de cent titres (plus de dix collections différentes) ont étés publiés. Destinés à tous les publics, ils
n’en sont pas moins scientifiquement irréprochables, les textes étant rédigés ou validés par des
conservateurs ou des historiens. L’iconographie, toujours originale, est conçue comme partie
intégrante du projet éditorial, rendant la présentation attrayante.
Les prix de vente au public, particulièrement étudiés, tout comme la présentation dynamique et
attrayante contribuent à rendre ces livres accessibles au plus grand nombre.
Editions LivresEMCC
18 rue Childebert
69002 Lyon
Tél : 04 78 29 76 22
www.livresEMCC.com
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
Groupe Apicil :
Leader régional et 5 e groupe français de protection sociale, APICIL se développe autour de
quatre pôles d’expertise : santé, prévoyance, épargne, retraite. Depuis 70 ans, APICIL fonctionne
sur un mode paritaire et mutualiste, garantie constante de la prise en compte des intérêts des
salariés.
A but non lucratif, APICIL consacre chaque année une partie de ses ressources à un mécénat
social diversifié. En 2009, plus de 16 millions d’euros ont permis d'initier de nombreuses actions
de prévention et de soutenir les personnes fragilisées par la maladie, le deuil, le handicap ou le
grand âge.
APICIL soutient le musée des Tissus dans ses projets visant à permettre aux personnes en
situation de handicap visuel ou auditif d’avoir accès aux bâtiments, aux collections, et aux
prestations culturelles de la même manière que tout autre public tout en se sentant
parfaitement intégré : ce partenariat se concrétise par la mise à disposition des visiteurs de
documents en braille afin de donner accès au plus grand nombre aux richesses des collections
exposées dans ce lieu.
Responsable et solidaire, APICIL est engagé pour une Protection Sociale Durable.
Groupe Apicil
38 rue François Peissel
69300 Caluire et Cuire
Tél : 04 26 23 83 88
Société Declerck traiteur
Implantée à Vienne en 1983, la société Declerck traiteur apporte son expérience depuis plus de
28 ans aux particuliers, entreprises et collectivités. Disposant d’une unité de production de 1850
m2, son rayon d’action est de plus de 100 kilomètres autour de Lyon (Mâcon, Bourg, Annonay,
Saint Etienne, Valence, Grenoble ...)
Agrément communautaire, certification ISO 9001-2000
Declerck traiteur
28 rue Francisque Bonnier
CS 301 38217 Vienne cedex
Tél : 04 74 78 37 50
traiteur@declerck.fr
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
Société Zolpan :
Zolpan, filiale du Groupe MATERIS, l’un des leaders mondiaux de la chimie de spécialités pour la
construction, est une entreprise de référence sur le marché de la peinture Bâtiment. Depuis 1959,
Zolpan a construit son histoire sur le savoir-faire technique, la qualité des produits, la protection de
l’environnement et l’accompagnement des clients.
Zolpan est engagée depuis 2008 dans une démarche responsable et prend en compte le
développement durable tant dans sa politique de ressources humaines que dans son approche
environnementale produits/services.
L’entreprise, historiquement présente dans la région Rhône Alpes (le siège social se situe à Lyon, le
site de production est en Savoie à La Bridoire), emploie 1 200 collaborateurs qui mettent toute leur
expertise au service des professionnels au travers d’un réseau de 137 agences en France et Outre-mer.
Avec une gamme de peintures regroupant plus de 200 références, ZOLPAN couvre l’ensemble des
besoins des applicateurs professionnels en peintures intérieures et revêtements décoratifs, en
peintures et revêtements façades ainsi qu’en peintures techniques comme l’imperméabilité des
façades et des sols, l’étanchéité des sols et des toitures, l’Isolation Thermique par l’Extérieur, la
protection du bois. L’offre commerciale comprend également des produits complémentaires comme
les revêtements murs et sols ainsi que l’outillage et le matériel nécessaires à la mise en œuvre des
produits.
Son expertise de la façade fait de ZOLPAN l’une des entreprises majeures en matière d’ITE avec 35 ans
d’expérience et plus de 11 millions de m² posés.
ZOLPAN SAS
17, quai Joseph Gillet - 69316 LYON Cedex 04
Tél : 04 72 10 70 60
www.zolpan.fr
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
Musée des Tissus et Musée des Arts décoratifs de Lyon
34 rue de la Charité 69002 Lyon
Tél : 04 78 38 42 00
Fax : 04 72 40 25 12
info@museedestissus.com
www.museedestissus.com
Horaires de l’exposition
« Si le 18 e siècle m’était conté… costumes d’exception »
21 avril - 18 septembre 2011
Tous les jours du mardi au dimanche sauf jours fériés, dimanches de Pâques et de
Pentecôte
10h -17h30
Tarifs entrées
Billets exposition
Adultes : 7 €
Groupes sans conférencière : 6€
Groupes avec conférencière du musée : 4,50 €
Etudiants (12-25 ans), Chômeurs, Handicapés,
Amis des musées de la CCI de Lyon : 4,50 €
Enfants jusqu’à 12 ans, : entrée gratuite
Lycées techniques (mode, textile et arts décoratifs) de Lyon,
ICOM, Maison des artistes
Billets jumelés exposition et collections du Musée des Tissus et du Musée des Arts
décoratifs
Adultes : 10 €
Groupes sans conférencière : 9 €
Groupes avec conférencière du musée : 7,50 €
Etudiants (12-25 ans), Chômeurs, Handicapés : 7,50 €
Enfants jusqu’à 12 ans, : entrée gratuite
Lycées techniques (mode, textile et arts décoratifs) de Lyon,
ICOM, Maison des artistes
(Tarifs en vigueur au 21 avril 2011)
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
Centre de documentation
Entrée libre.
Tout public : du mardi au vendredi de 13h à 17h30
(fermeture la 1 ère semaine de chaque mois).
Chercheurs, groupes : sur rendez-vous
bibliotheque@museedestissus.com
Tél : 04 78 38 42 03
Location d’espaces
Renseignements : Véronique Rouanet
rouanet@museedestissus.com
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SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
MT 29 796
France, entre 1780 et 1790
Robe dite « parée »
Pékin liseré : taffetas, taffetas
liseré et satin de 8, chaîne.
Soie. Broderie : point lancé,
de tige, de nœud. Soie, filé
métallique doré, paillettes.
DR
MAD 1587
France, d’après Marie Louise
Elisabeth Vigée-Le Brun
Marie-Antoinette d'Autriche,
reine de France
Peinture à l’huile sur toile. DR
MT 31 007
Europe, vers 1790
Caraco avec gilet brodé
Caraco : pékin rayé, ombré :
satin de 8 et taffetas. Soie.
Veste : pékin : satin de 8 et
taffetas. Soie. DR
MT 31936
France, entre 1740 et 1750
(étoffe de 1710-1715)
Robe à la française
Lampas fond satin de 8 liseré
et broché, latté. Soie.
Photo Pierre Verrier. DR
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MT 29593
France ?, époque Louis XV
Petits souliers à talon
Velours miniature. Soie.
Talon en chevreau blanc.
Photo Pierre Verrier. DR
MT 49545
France, époque Louis XV
Robe à la Pompadour
Satin de 8 chaînes,
broderie. Soie. DR

SI LE 18 e SIECLE M’ETAIT CONTE… COSTUMES D’EXCEPTION
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