FRANCE ET POLOGNE Conseil des Ministres L'IRLANDE ...

Edition de Toulousê
VENDREDI 20 AVRIL 1S23 - S2« Année -N° 11.019
Téléphone s 2-12 — Chèque Posta! s C. N« 4.936
Organe de Défense Sociale et Religieuse
DIRECTION : 25, Rue Roquelaine, TOULOUSE 15 PRIX DES ABONNEMENTS f E
3 mois 6 mois £ an
France et Colonies 12 fr. 24 fr.
Etranger 15 fr, 30 fr.
G5 fr,
60 fr.
illions Mystérî
'On signale de divers côtés un redouble-
ment d'activité du défaitisme pro-boche.
Le voyage de M. Loue heur à Londres, le
légitime mécontentement des anciens com-
battants, déçus par le projet de l'Office
national et se demandant ai on ne veut
pas leur voler leur « Part », surtout le
înaintien sous les drapeaux, pendant quel-
ques semaines, de la classe 21, les moin-
dres incidents, en un mot, de l'occupation
de la Ruhr, les moindres nuages diplo-
matiques, comme les plus légers malen-
tendus entre no3 alliés et nous, tout est
aussitôt exploité, colporté, amplifié dans
le sens antifrançais par une presse tantôt
(sournoisement hostile au 1 moral du pays,
tantôt violemment agressive à l'égard de
pos intérêts et éperdûment dévouée à
l'Allemagne.
Quiconque revient de la Ruhr ou de
Khénanie, témoigne que, malgré les pré-
cautions prises, l'Humanité, l'Ere Nou-
velle, le Quotidien, l'Œuvre, la nuée des
petits illustrés caillautistes et pre-boches
parviennent jusqu'à nos troupes. On trou-
ve fréquemment, les articles les plus veni-
meux et les plus tendancieux affichés dans
les chambrées.
Certes, nos soldais ne sont pas dupes,
Sis méprisent ces excitations et même sou-
vent ils les répriment. Mais la persistance
ifle l'effort indique une organisation puis-
sante, des agents nombreux, des ressour-
ces abondantes.
Il est hors de doute que le budget du
Béfaitisme se chiffre par des dizaines de
millions. Tant que ne sera pas votée la
proposition de loi Barres permettant la
répression de ces agissements et la recher-
che de ces budgets mystérieux, nous se-
rons à la merci de cette propagande en-
nemi».
On ne saurait donc suivre de trop près
tous les mouvements de finance suspecte
qui se manifestent dans les troubles mi-
lieux de la presse révolutionnaire et défai-
tiste. Et la vigilance du gouvernement,
soutenue par celle de tous les bons ci-
toyens, devrait être, en ce moment, spé-
cialement active.
Au cours de procès récents, intentés
sous îe couvert de l'incohérente loi sur la
presse, à divers journaux patriotes de pro-
vince par un mégalomane ténébreux, fon-
dateur et directeur, à grands coups de
millions, d'organes mal définie, il fut don-
né connaissance aux juges d'une circu-
laire confidentielle de M. Tirard, haut
commissaire en Rhénanie, recommandant
aux fonctionnaires sous ses ordres de se
méfier de la propagande dangereuse, pour-
suivie dans les pays occupés par certains
journaux parisiens.
Cette circulaire était excellente et bien
nécessaire. Les juges en ont tenu compte,
dans la plupart des cas, en déboutant i'au-
Sacieux et impudent plaignant. Mais n'est-
*e pas un intolérable scandale de voir
Sue ce sont les défaitistes qui osent pour-
suivre les patriotes, alors que les pouvoirs
publies ne consentent à défendre la France
Que confidentiellement ? Si la circulaire de
M. Tirard, si d'autres circulaires des mi-
nistres de l'intérieur et de la justice soute-
naient publiquement et fermement la dé-
fense nationale, est-ce que noue verrions
Ce que nous voyons 1
Tous les journaux du pays ne devraient
avoir qu'à reproduire les indications et les
directions, les dénonciations et les flétris-
sures venues du gouvernement, qui sait et
qui voit, en attendant qu'il ait à sa dispo-
sition la loi nouvelle qui châtiera.
Et le moment serait particulièrement
opportun, ear les millions mystérieux ruis-
sellent plus que jamais. La presse défai-
tiste se vante de les manier à la pelle.
Bien entendu, afin d en dissimuler l'ori-
gine Idont personne au surplus ne doute),
L'Opposition
qui relève la Tête
Do temps en temps, on représente M.
Mussolini comme ayant affaire aux sur-
sauts d*> l'opposition On parle d'un réveil
du libéralisme contre le gouvernement au-
toritaire et les pleins pouvoirs. On parle
aussi des difficultés que rencontre le fas-
cisme dans son œuvre de restauration éco-
nomique et financière.
FRANCE ET POLOGNE
En l'Honneur
du Général Le Rond
Assurément, tout ne va pas tout seul
tous les jours. Quand un pays

VENDREDI 20 AVRIL 1923
De nombreux dossiers nous
animent encore tous les jours.
Nous rappelons à nos lecteurs
et amis que le délai de récep-
tion expire aujourd'hui
20 ÂVBSL INCLUS
EXPLOIT OE BRIGANDS
DIRECTEUR DE MANUFACTURE DE TABACS
ASSOMMÉ ET VOLÉ
Lyon, 19 avril.
Cet après-midi, vers 15 heures, des incon-
nus ont pénétré dans le bureau du directeur
de la Manufacture des tabacs de Lyon, à
Permette, et l'ont poignardé dans le dos. Puis,
après avoir raflé 150.000 francs. Os ont réussi
à prendre la fuite en auto dans la direction
du centre de la ville.
Cette auto, portent le numéro 6450-C-l, a
été vue.
Des agents en auto sont a. sa recherche.
UNE AUTRE VERSION
Lyon, 19 avril.
Contrairement à la première information,
l'attentat n'a pas été commis au bureau du
directeur, mais sur le quai Pernache même,
au moment ou le directeur se rendait au dé-
pôt des tabacs avec cette somme sur lui. Il
avait été suivi depuis son bureau probable-
ment.
Le directeur se nomme M. Ricard. Il ne se-
rait pas mort. Ce n'est pas 150.000 francs,
mais 300.000 qui ont été dérobés.
LES CIRCONSTANCES DU DRAME
Voici des détails sur cette audacieuse
agression.
Elle a eu lieu à 14 h. 30, quai Perrache, à
la 1) auteur des abattoirs.
M Ricard se rendait à pied à la Trésorerie
pour y déposer une somme d'environ 150.000
francs, et non 300.000, qu'il portait dans une
sacoche.
A la hauteur des abattoirs il croisa une
voiture automobile moteur en marche dans
, laquelle se trouvaient deux hommes.
A son approche, l'un do ceux-ci descendit
de la voiture et vint vers le canot comme
pour vérifier quelques détails de la ma-
' Chine.
M. Ricard l'avait à peine dépassé que
l'homme se dressait, une barre de fer à la
main, se précipitait sur lui, lui assénait sur
la nuque un violent coup qui le terrassa, ar-
racha sa sacoche, bondit sur l'auto qui dé-
marra en vitesse.
Le drame s'était déroulé en quelques se-
' «ondes à peine.
Un inspecteur de la brigade mobile qui se
trouvait là, bondit sur le marchepied de la
voi l'ire, mais il fut renversé par les agres-
seurs qui partirent à tonte allure dans la di-
rection* de la Muîatière.
Tandis que des témoins de cette agression
téi.éponaieht à la Sûreté et à la brigade mo-
bite, d'autres relevaient M. Ricard et lui don-
naient les premiers soins.
Le- olessé était moins touché qu'on eût pu le
supposer, son chapeau avait amorti la vio-
lence du coup, qui eût dû normalement l'as-
stiiinifirs 1 dut néanmoins être transporté à
l'Hôteï'Uieu par une voiture d'ambulance.
L-'uhqufite s'organisa avec une rapidité dont
il toit louer les services de police.
IE brigade mobile prévenait toutes les gen-
atffterirts des environs en donnant le signa-
lement de l'auto et des deux individus qui
1 '«.curaient.
! > 1rs témoins avaient vu et retenu le
nu.ru ro de la voiture : 6.804-C.-I.
Ur par une circonstance singulière, la
Sure-é connaissait cette voiture et son signa'
lames i* très exact.
A l'heure en effet où s'accomplissait le
crime, M. René Chevalier, externe à l'hopi
tai Saint-Pothin, venait déclarer que sa vol
titre lui avait été volée, vers 12 n. 30, rue
Monte'aello, où il l'avait laissée pour aller dé-
jeuner.
En revenant, n'ayant pas retrouvé sa voi-
ture, il apprit d'un commerçant voisin que
deux individus, l'un correctement vêtu,
l'autre en vêtement de mécanicien étaient
montés sans se cacher dans la voiture et
étaient partis sans hâte.
pr, cette voiture, torpédo à quatre places,
de 7-HP, peinte en rouge foncé, portait préci-
sément le numéro 6.804-CA
Ou peut, ainsi reconstituer l'affaire.
les deux hommes qui avaient de longue
cjate combiné le coup, volaient à 12 h. 30
l'auto qui devait assurer leur fuite, la con-
duisaient quai Perrache a l'heure où ils
savaient que devait passer M. Ricard, atten-
daient ce dernier, l'assommaient, prenaient
sa s&ooche et s'enfuyaient .
Leur signalement précis ayant été donné &
toutes les gendarmeries de la région, Ils ne
garderont pas longtemps leur liberté.
«M, ««*. —--~
Les Trains de Plaisir
Paris, 19 avril.
M. Xavier Vallaft, député de l'Ardèche, vient
S'appeler par lettre l'attention du ministre
des travaux publics sur l'opportunité qu'il y
aurait à faire revivre, à l'occasion do la Fête
nationale, les conditions spéciales de trans-
port qui étaient admises avant la guerre pour
le 14 juillet.
k
Les Compagnies de chenaons de fer orga-
nlsaisnt pour cette date, à destination de Pa-
ris des trams spéciaux dont les tarifs pou-
vaient être réduits sur l'autorisation ministé-
rielle à moins de 50 % du tarif plein.
Londres, 19 avril.
Le rédacteur diplomatique du Daily Tete-
graph écrit i
t L'impression d»s diplomates étrangers à
Berlin confirme qu» les socialistes démocra-
tes exercent la plus grande pression sur le
chancelier et ses collègues et l'exhortent à
faire, le plus tôt possible, une nouvelle et
meilleure offre aux Alliés.
t l.ej socialistes démocrates sont détermi-
nés, dans le cas où le gouvernement actuel
n'accepterait pas leur décision," a publier le
texte du projet d'accord qu'ils ont eux-mêmes
élaboré, en collaboration avec les représen-
tants des partis travaillistes à l'étranger.
« Certains observateurs pensent que, dans
le cas où ce plan serait bien accueilli de
l'étranger, les socialistes démocrates remon-
teraient au pouvoir. »
LE RAPPORT DES DÉLÉGUÉS
TRAVAILLISTES
Londres, 19 avril.
La délégation du parti ouvrier britanni-
que, qui a récemment fait une enquête dans
la Ruhr, vient de publier son rapport.
Après avoir rendu hommage à la conduite
des troupes françaises d'occupation et cons-
taté que les ouvriers allemands, tout en re-
poussant l'idée de séparation, admettent que
l'Allemagne doit exécuter les réparations, le
rapport arrive a cette conclusion que la
Grande-Bretagne devrait exposer franche-
ment et nettement sa politique et proposer
aux gouvernements français et allemand de
soumettre des propositions à un, tribunal in-
ternational.
Le Daily Mail publie les passages suivants
du rapport rédigé par les députés travail-
listes :
« En général, dit ce rapport, l'attitude des
ouvriers est raisonnable et modérée ; beau-
coup d'entre eux admettent que l'Allemagne
doit payer pour les réparations : eux-mêmes
patent déjà 10 % sur leurs salaires ; mais ils
sont résolument opposés comme un seul hom-
me à toute séparation d'avec le Reich.
« Les usines Krupp emploient plus d'ou-
vriers qu'avant la guerre ; cela tient en
partie à la loi de huit heures. Ces usines pré-
sentent un spectacle d'activité intense et, si
les circonstances actuelles se maintiennent,
l'accumulation d'objets manufacturés sera
prodigieuse.
« L'armée française a été répartie dans la
Ruhr avec une grande habileté ; personne ne
saurait soupçonner la présence d'un corps
qui atteint quatre divisions.
i La tâche de l'armée française est tout
ensemble difficile et délicate, et le merveil-
leux est qu'il n'y ait pas eu davantage de
conflits avec la population.
« Les soldats vivent au milieu d'une popu-
lation hostile ; leur tâche est à la fois mono-
tone et énervante. Dans leurs moments de
loisir, ils ont peu de distractions ou d'amu-
sements et ne peuvent même pas se prome-
ner seuls sans courir de graves risqués. >
RÉCRIMINATIONS BRITANNIQUES
Londres, 19 avril.-
Le rédacteur diplomatique de la Westmins-
ter Gazette écrit que l'expulsion du commis-
saire du Reich dans la Rhénanie martiue
combien l'influence britannique a diminué
dans cette région.
11 semble, en effet, que les premiers minis-
tres français et belge avaient arrêté cette
mesure à la réunion de Bruxelles, le 12 mars,
mais qu'à la suite des objections du gouver-
nement britannique la mesure n'avait pas été
appliquée.
Le gouvernement belge, du reste, à ce mo-
ment, n'en semblait pas être partisan con-
vaincu.
« Mais maintenant que la chose est faite,
I L'impression i
de nos Minisires
DÉCLARATIONS DE M. DE LASTEYiïlE
Lu ministre des finances a fait, sur les im-
pressions qu'il rapporte de sa visite dans la
Ruhr, les déclarations suivantes :
* Je suis allé dans la Ruhr non seulement
pour inspecter nos services financiers, mais
encore et surtout pour examiner, d'accord
avec le général Dégoutte, M. Tirard et le
baron Roland Jacquemins, le renforcement
des diverses mesures déjà prises concernant
la perception du kohlensteuer des douanes,
des licences, etc.
> J'ai fait deux tournées à travers le pays,
allant voir nos postes de bouclage, le* entre-
pôts et autres services.
« Je dois tout d'abord rendre liommaKe à
nos agents de tout ordre et tout particulière-
ment à nos douaniers, qui sont, comme nos
cheminots, admirables de dévouement et de
conscience et qui se rendent parfaitement
compte d« l'importance de la mission qu'ils
remplissent.
« Un brave douanier que j'interrotreai m'a
répondu textuellement : « Si je pouvais faire
« venir ma femme, je resterais ici vingt ans,
« s'il te fallait. >.
« Nos perceptions ont été presque nulles
dans les débuts, car les Allemands nous
boycottaient. Ce régime ne peut durer indé-
finiment. Les Allemands sont bien obligés de
vivre et de s'adresser à nous
« La progression des ausfuhrabgaden, c'est-
a-dire dos, taxas à l'exportation, perçues en
devises appréciées, s'établit ainsi qu'il suit,
traduite en francs au cours du 9 avril : du
7 au 20 février, 8.640 ; du 20 au 28 février,
.94.010 ; du 1" au 10 mars, 213.038 : du 10
au 20 mars, 204.385 ; du 20 TU 31 mars,
432.33S.
* J'ai profité de mon voyage pour me ren-
seigner sur la. situation financière de l'Alle-
magne. Elle est* effroyable. D'aorès les chif-
fres officiels, le Reich a dépensé, dans la
deuxième décade de mars, 1.55'J milliards
et demi de marks ; pendant la troisième dé-
cade 882 milliards de marks. Ces dépenses
n'ont été couvertes, par le produit dès im-
pôts, que jusqu'à concurrence de 102 mil-
lian'ds pendant la deuxiède décade, c'est-à-
dire 10 % environ, et de 80 milliards pendant
la troisième décade.
« La dette flottante du Reich a suivi, d'au-
tre part, les progressions suivantes : le 1" jan-
vier 1923, à 1.611.048 millions de marks-pa-
pier : le 1" février, à 2.415.622 millions ; le
1" mars, à 3.588.245 millions ; le 10 mars, à
4.345.266 millions ; le 20 mars, à 5.800.842 mil-
lions ; le 31 mars, à 6.601.142 millions.
« Les Allemands battent les records russes.
* En un mois, le montant des émissions a
doublé. Ils ont essayé d'améliorer quelque
peu leur situation par l'émission d'un em-
prunt. Or, cet emprunt a lamentablement
échoué : 50 millions de souscriptions sur 200
demandés.
« Les Allemands ont engagé des dépenses
folles pour soutenir la résistance de la Ruhr.
Ils ont institué un fonds spécial, sur lequel
sont imputées les indemnités versées aux
industriels et les sommes mises à leur dispo-
sition pour assurer le paiement des salaires.
Ils versent également des indemnités de chô-
mage presque équivalentes aux salaires eux-
mêmes et l'on sait que le traitement des che-
minots sst intégralement assuré.
«.Tout cela se chiffre par des centaines de
milliards, sans qu'on puisse même préciser,
de manière absolument nette, la dépense
réelle qui en résulte pour le gouvernement
allemand.
« 11 est évident qu'un Etat ne peut pas ré-
sister indéfiniment à une pareille politique
et que l'Allemagne court, dans ces condi-
tions, à une catastrophe certaine. Quand se
produira-t-elle ? Je l'ignore. Mais le mark
peut s'effondrer en quelques jours et l'Alle-
magne devra s'avouer alors définitivement
vaincue.
« L'impression epu© je rapporte de mon
voyage est très nette.
« Français et Belges, sans oublier nos alliés
les Italiens, sont absolument décidés à avoir
la victoire, et ils l'auront, comme en 1918. »
M. LE TROCQUER EST SATISFAIT
Paris, 19 avril.
M. Le Trocquer, qui est rentré ce matin à
Paris, a fait les déclarations suivantes à la
presse :
t II y a un mois, revenant de la Ruhr,
COURSES DE CHEVAUX
conclut la Westminster Gazette les Français | {£t^Mon oot^
sont devenus maîtres absolus de la situation, i "*»• Mon optimisme, croyez lenien.iieiepj
excepté dans le petit îlot britannique de Co-
logne. »,
COUPS DE FEU
Dusseldorf, 19 avril.
Dans la nuit du 16 au 17, des coups de feu
ont été tirés sur deux postes français, à la
gare de Dusseldorî-EUer.
Personne ne fut atteint.
LA MANIFESTATION DES SANS-TRAVAIL
Dusseldorf, 19 avril.
D'après des renseignements qui sont donnés
ce matin, il y aurait eu trois tués et une
vingtaine de blessés au cours de la bagarre
de Mulheim-sur-Ruhr.
Plus de 100 carreaux ont été brisés à l'hôtel
de ville.
La manifestation de Dusseldorf, commencée
à Tc-nhale, a eu également des suites fâcheu-
ses: Lorsque la foule des manifestants eût
décidé de se rendre en cortège au poste de
police pour délivrer deux sans-travail arrêtés
par des agents, elle se heurta à un barrage
des schupos organisé à la Kreuzstrasse,
La foule força le barrage. Une bagarre s'en-
suivit et des arrestations furent opérées. Six
ouvriers furent blessés. Finalement, les sans-
travail ont décidé de se réunir samedi pro-
chain, à Barmen.
En attendant leur comité se réunit à la
Maison du Peuple et décida que les sans-
travail et les ouvriers chômeurs employés à
des travaux divers par la municipalité ne se
présenteraient plus au contrôle des cartes de
chômage.
En outre, il rédigea deux lettres, une pour
la municipalité et l'autre pour le Reich, dans
lesquelles il menaça d'offrir les services des
chômeurs aux Français si leurs revendica-
tions n'étaient pas prises en considération.
BATAILLE ENTRE CHOMEURS
ET POLICIERS ALLEMANDS
Dusseldorf, 19 avril
A Mulheim, les sans-travail, armés de vieux
fusils, se sont retranchés dans un quartier
de la ville, où ils empêchent toute circula-
tion Ils arrêtent, dans les rues, les piétons
Il semble que pareilles conditions pour- . et les véhicules,
rptent être remises en vigueur et étendu** aux i Des rencontres ont déjà eu Heu avec la
doux nouvelles Fêtes nationales : la Fête de i police qui s'est efforcée, sans succès, de dis-
Jeanne d'Arc et la Fête de la Victoire. perser tes manifestants
11 y aurait eu plusieurs blessés.
sait pas seulement sur une impression,
mais sur - la certitude des résultats qui de-
vaient être obtenus.
« Aujourd'hui, je peux vous parler des ré-
sultats acquis.
« Au milieu du mois de mars, il n'y avait
en activité qu'un seul chantier d'enlèvement
de coke, qui débitait 500 tonnes par jour ;
aujourd'hui, il y a 29 chantiers en activité ou
en Cours d'organisation.
« Voici d'autres chiffres :
« Hier, 8.G50 tonnes de coke ont été char-
ies. Avant huit jours, nous serons à 10.000
tonnes, et cela ne fera que progresser trf.s
rapidement jusqu'à ce que nous ayons atteint
et même dépassé le chiffre des 12.000 tonnes
par jour que nous recevions en 1922.
« Parallèlement à ces opérations, ont com-
mencé les transports de charbon : ils s'effec-
tuent par le Rhin et par la voie ferrée.
« En ce qui concerne les transports par vote
d'eau, je tiens à rendre hommage à tous ceux
qui ont réussi à maintenir le trafic rur le
Rhin et sur l'Herne-Canal, malgré les sabo-
tages de tous ordres exécutée à l'instigation
du Reich. .,
« J'ai visité la station française de pilotage
créée à Salnt-Goer par la Commission de
navigation et la flottille du Rhin. J'ai remer-
cié le commandant, les états-majors et les
équipages de leur dévouement.
« Grâce à l'effort soutenu de tous, sans ou-
blier les Compagnies françaises de naviga-
tion sur le Rhin, les transports Indispensa-
bles en blé et en charbon sont dès aujour-
d'hui assurés.
< Quant aux chemins de fer, je me suis
rendu compte de l'admirable labeur des che-
minots, accompli d'abord sous les ordres du
général Payot, puis sous la direction de M.
Breaud, directeur de la régie civile.
« On ne saurait trop insister sur ce point.
Non seulement nous assurons tous les trans-
ports de l'armée, du charbon des réparations
et le service des trains internationaux, mais
encore nous développons chaque jour te
transport des voyageurs, ainsi que le trafic
des marchandises en grande et petite vitesse,
« Je rappelle, à ce propos, que le gouver-
nement du Reich, comprenant l'importance
de notre effort, a été jusqu'à menacer de -rois
mois de prison les Allemands qui prendraient
nos trains.
« Voici la réponse • La semaine dernière,
la gare d'Essen livrait en moyenne 50 billets
A AUTEUSL
Paris, 19 avril.
Prix Jason (course de haies, à vendre aux
«iBhèresh 4.090 ïr„ 3.100 mètres environ. —
1. Le Stitf, h M. Raymond Kalm (Ed. Haes);
2. Rigolo-VUl. à M. S. Sevadjian (L. Barré);
3. Gargantua, à M. André Boas (P. Riolfo).
Non placés : Imprésario (P. Thibault), Pol-
kantehyk (G. Mitchell), BLue-Boy (A. Benson),
Ii-on-Duke (F. Hervé), Red-Branch (J. Ayot),
•Caurlahdon (F. Gaudinet;, Cadence (L. Du-
fourc).
Mutuel. — Pesage : gagnant, 51,50 ; placés :
Le Stiff, 17,51); Rigolo-VHI, 13,50; Gargantua,
24,50.
Pelouse : gagnant, 33 ; placés : Le Stitf, 12 ;
Rigolo-VHI, 8 ; Gargantua, 17.
Prix do Dangu, steeple-chase, handicap,
6.400 ti'., 3.500 mètres environ. — 1. Le Nor-
mand, a M. Henri Blurn (P. Michel) ; 2 Vi-
trail, à M. Emile Thiébaux (A. Petit); 3. Gra-
vity, à M. Robert. Vigers (F. Romain).
Non placés : Britanic (F. Hervé), Agiaure
(F. Rovela), Deliys (L. Niaudot), La Trinité
(F. Gaudinet), Musset (P. Legrand!.
Mutuel : gagnant 72, placés Le Normand
24, Vitrail 30 50, Gravity 49 50.
Mutuel : Pelouse, gagnant 48, placés Le
Normand 14 50, Vitrail 16, Gravity 2$,
Prix d'Arqués, course de haies, handicap,
8.000 fr., 3.8U0 mètres environ. — ,1. Phi-Phi,
au baron M. de ùexon (L. Barré) ; 2. Kvang-
Su, à M. E. de Saint-Alary (R. Head); 3. Chà-
teau-du-Loir, à M. Henri Blum (P. Michel).
Non placés : Chandelier (M. Ory), Pergola
(G. Mitchei), Prince-Coquerico (P. Riolfo),
Hermon (P. Thibault), Decurion (F. Gaudi-
net).
Mutuel : gagnant 35 50, placés Phi-Phi 15 50,
Kvang-Su 21 50, Chateau-du-Loir 18 50.
Mutuel : Pelouse, gagnant 13 50, placés Phi-
Phi r 50, Kvang-Su Ï0 50, Château-du-Loir
12 50.
Prix JU Poir.t-du-Jour (steeple-chase), 4.800
francs. 3.500 mètres environ. — 1. Carabas,
à M. Bernard Guv (L. Barré); 2. Rêve-de-
Mondaine. à M. André Boas (R. Caron).
Non placés : Le Vadon (P. Michel), Patouil-
lot (Paillier).
Mutuel. —- Pesage : gagnant, 17,50; placés :
Carabas, 13; Rêve-de-Mondaine, 16.
Pelouse : gagnant, 7,50 ; placés : Carabas,
6,50; Rêve-de-Mondaine, 9.
Prix Gifefla (course de haies), 5.600 francs,
3.100 mètres environ. — 1. jacqueminot, à M.
M. Creery (R Head',: 2. Adrastus, à M. ie
duc Decasés (L. Barré)
Non placés : Monsieur-l'lnterprôte (L. Niau-
dot), Protos (F. Gaudinet).
Mutuel. — Pesage : gagnant, 47 ; placés :
Jacqueminot, 15, Adrastas, 12.
Pelouse : gagnant, 26.50; placés : Jacque-
minot, 9: Adrastas, 0,50
Prix du Grand-Terrier (steeple-chase, che-
vaux de selle, handicap), 5.600 fr., 3.800 mè-
tres environ. — L Clarinette, à M. Georges
Pouchet. (P. Michel); 2. Moonlight, à M. J.
Larregain (R. Juste).
Non placés • Boule-de-Neige-VHI (M. de
Breil), Soldat-IH (Bezeî).
Mutuel. — Pesage : gagnant, 42 ; placés :
Clarinette, 19,50; MoonJight-II, 18,50.
Pelouse .: gagnant, 25; placés : Clarinette,
9,50; Mooniight-II, 7,50.
A MAISONS-LAFFiTTE
Paris, S0 avril.
Demain courses à Maisons-LafMtte. Partants et
montes probables :
Prix du Val Notre-Dame : Faire-le-Faut (J Vil-
cock). Glotlis 8R. Caron), La-CJiamibote (R, Ferre),
Fine-Son (F. Williams). Morelia (E Haynes) Rib-
nitsa (F. O'JîelU), Blanchaille 'il. Pagnr) Presti-
gieuse (M. Anaouard), Mils-Pourquoi (J. Clay), Fa-
dasse m. Haes), Rocfcaway (M. FruJiiiiâliolt), TJoosse
(E. Davis), Sea-Wise (M. Aleman), Swecarte (X),
Onamibaixterase ,J.-B. Leprovost)
Prix Masque : Salamaciqiue (F. WUliams), BoaMil
(A. Vriglht). Lansguenst-II (G. Vatard). Hélium (C.
Bouillon), Solignao il. Maiden), Sylvan (IL Bosh),
Héros-de-Lè?ende (E. Flaokhart), Gaspard-de-Besae
(J. Clay), Pré-aux-Olercs 13. Lepinte), La-Thuir (M.
Eutie), ïtamonaie (N. oreenwell), Kalousa-Ill (B.
Bretnes).
Prix des Grésillons : Arrowtead £F. O'Neill), Oit-
boul; (C. Sauteur). Ma-Camarade (J. Jennings),
Quichsand (J. Clay), Oronge (H. Semblât), Selenite
!G. Bartholomew). Panache (ai. Allemand), Mile-
Colette (J. Lepinte), Asnleroise (G. Vatard).
Prix Penetape : AnaBolena CF. O Neill), Svansea
CF. Williams), Ondulation (M. Allemand), Fiasque
(J. Jennings), Quoi (G. Vatard). BramWe (E. Alla-
man), Sêvigmé (H, SemMat), Oriane ou Amycla (M.
Mac Gée). Solange (G. Garner), Galte-de-CœuT (F.
RovtMla), Alha-IÎI (P. Bretîies), Lowe (J. Winkfleld),
Partant douteux : Contredance (J. Maiden!.
Prix de Fresnay : LU (M. Allemand), Holiotis (G.
Mitchei), Tahaa (d'Enstilander), Vieence (R Vayar);
Garde-Noble {Ch. Hobs). Ramier (C. Bouillon,), Va-
leoh (A. Earet). Aigrelette on Oriîaba (H. Sem-
blât), Le-Helly ou Chrysalide (M. Fruihlnsholtz), Pa-
Tade (R. Dangeard). Tortillard (G. Bartholomew),
Graeimar (M. AndouaTd), Avarn-y (F. Williams), Tri-
plet (J, VUcock), Joli-Rien (G. Vatard), Magttuen
(J. Lepinte), Carabinier tJ. Clay), Erdaraz (M Bel-
11er), Bcbert (H. Tafs), Quinault (WindeT), Verdun
R Bretnes), Mars (R. Lamid&y), BTlglitwaters (C.
ReniLd). Pas-tant douteux : Marmltoè-H (X), GU

VENDREDI 20 AVRIL 1923
Un Maire de Toulonse
sous ia Restauration
M. DE V1LLÈLE
A la dernière séance de l'Académie des
Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de
Toulouse, M. Gros a lait sur « Un maire do
Toulouse sous Ja Restauration : M. de VII-
jele ». une communication qui peut se résu-
mer ainsi :
Joseph de Yiltelc, né à Toulouse le 14 avril
1773, entra dans ia marine à 15 ans et dé-
missionna cinq ans plus tard, en 1703 ; ar-
rêté comme suspect, il rut rendu a la liberté
au bout de deux mois. Pour vivre, il s'oc-
euoa de travaux agricoles a l'île Bourbon.
Il épouse une riche héritière de l'île, se fait
élire à l'Assemblée coloniale de Bourbon et
devient président de l'Administration colo-
niale de l'M?' 1' se prépare ainsi au rôle lm
portant qu'il jouera plus tard comme minis-
i fe puis comme président du conseil :,ous
ia 'Restauration.
En 1867, H rentre en France ; 11 est nommé
irr'ïre de Mourvilles-Basses. puis conseUier
vénérai. Il accueille avec joie là Restaura- ,
non 4prés Waterloo, le Duc d'Angouléine te j
nomme maire de Toulouse (23 juillet 1810).
en remplacement de M. de Malaret. partisan 1
a » j'F.inpire. Il prend sa tâche à cœur, recom-
mande la modération ei l'Union, sans pou-
voir empêcher l'assassinat du général Ramel.
Quelques jours plus tard, il est nommé dé-
puté {23 août 1815) et va siéger parmi les
ultras. Sur les instances de ses amis, il con-
sent à rester maire. En son absence, le con-
seil municipal réglait les questions de mi-
nime importance ; mais les grosses affaires
lui étaient soumises ; il s'en occupait aussi
dans l'intervalle des sessions, plus courtes
airaujouid'hui.
' L'une de ses grandes préoccupations, pen-
dant les années 1815, 1810 et même 1817, qui
avaient été mauvaises, fut d'assurer du pain
à la population. Pour donner du travail aux
ouvriers, il les occupa à démolir Vas rem-
parts et à faire les allées I.afa.yette. Grâce
au legs Lagàne. il put préparer l'améliora-
tion du service des eaux ; il réorganisa le
corps des pompiers, s'intéressa au classe-
ment des archives de la ville, étudia la ques-
tion des assurances ; il eut de grosses diffi-
cultés avec la guerre au sujet des nombreux
bâtiments militaires dont l'entretien ruinait"
la ville. Il aurait voulu rétablir un certain
nombre de congrégations et faire revivre te
collège de l'Rsquile.
Ménager des finances toulousaines, il or-
ganisa l'octroi, dont les taxes, minutieuse-
mont fixées, formaient à peu près le 9/10» du
budget municipal, lequel s'élevait à Un peu
moins d'un million. L'une des plus grosses
dépenses qu'il dut faire alors fut la restau-
ration de la salle de spectacle. Le premier de-
vis, de 115.000 francs, fut vite porté à 230.000,
puis, par une série dé devis supplémentaires,
augmenté encore de 200.000 francs.
La place de plus en plus large qu'il avait
conquise rapidement à la Chambre des dépu-
tés le détermina à résigner ses fonctions de
maire (11 février 1818).
Ses qualités d'administrateur, son inté-
grité, son esprit pratique et son dévouement
aux intérêts de Toulouse lui valaient une
très grande autorité et le désignaient pour de
plus hautes destinées.
Tosca, du Barbier de Sêville, des Noces de , m
raffî «â&Fï^^^ :s? et Préparation Militaire 1 Spectack^Corçcerts de Toulouse f
pathlquc COfniqUe mondain Théo dont te ré- '
pertoire déride les plus austères.
Mais 1P clou de la soirée était certainement
la curieuse comédie que louèrent à la perfec-
tion quelques annamites de la garnison
En résumé, belle matinée d'art et de «tant
et magnifique succès pour les organisateurs
et les artistes (Mlles Kerlys et Chandv et
MM. Claverle. Lucius, Ferrus et Viau) que
nous tenons à félicter. — E. C.
Nouvelles Religieuses
OU-
1° Retraite de Dames (7, rue Deville).
jvr-rture le 23 avril, à 4 heures.
2° Retraita fermée. — Ouverture le 15 tuai,
à 4 heures.
Théâtre du Capitole
Dans sa séance du 16 avril 1023, le conseil
municipal de Toulouse a décidé d'exploiter le
théâtre du Capitole par vote de régie pendant
la saison 1923-24.
Les candidats à la direction pourront adres-
ser leur demande à M .le maire de Toulouse,
au Capitoie, avant le 26 avril, dernier délai,
et joindre à l'appui de leur requête les titres
ét références de toute nature dont ils sont
possesseurs .
cole Ménagère Agricole
Ambulante
MM. les maires des communes du départe-
ment sont, informés que l'Ecole ménagère
agricole ambulante de la Haute-Garonne qui
fonctionne actuellement à Muret, doit tenir
une nouvelle session de trois mois à partir
du 1er octobre prochain.
Les municipalités qui désirent bénéficier de
cet enseignement doivent adresser une de-
mande dans ce sens, à M. le Préfet (3* divi-
sion). Il est rapelé que seul, le loyer, le
chauffage et l'éclairage et, dans certains cas,
le transport du matériel sont à la charge des
communes.
Le personnel, le matériel, les frais de cours
et le fonctionnement sont a. la charge de
l'Etat et du département.
Un programme détaillé des cours sera
: c. à tous les maires qui en feront la
demande à la direction des services agrico-
les. Hôtel de la Préfecture à Toulouse.
La première demande Inscrite recevra
l'Ecole ménagère au 1er octobre, après en-
quête, pour se rendre compte si la commune
dispose d'un lrcal de 6 pièces comprenant :
salles de classe, cuisine, salle de travaux pra-
tiques, salle de matériel de laiterie ou d'éle-
vage des volailles et deux chambres pour les
'maîtresses.
Distinction Honorifique
Nous apprenons avec plaisir que Mlle M.
•Bersac. le distingué Professeur de chant,
.l'élève préférée de Mme Magnes, vient de re-
cevoir te- palmes académiques.
Toutes nos félicitations pour cette dtsUnc-
tiom, si méritée.
La Foire de Lyon
M, Herriot. maire de Lyon, et M. Claudius
Bas administrateur de la Foire, arriveront
aujourd'hui à Toulouse. Il nous sera dode
Kôisfhie de refiîeigner nos lecteurs sur la
da>o de la prochaine réunion de propagande
en faveur de la « Foire de Lyon » que nous
Indiquerons.
Us Œuvres d'Assisté ce
CONSULTATIONS DES NOURRISSONS
àssiâtéS par te Bureau de Bîsnfaiea-.ça
Toutes les mères de famille, assistées
py^iiit un nourrls&on, sont invitées d'apporter
f*ur enfant îi la rohsmtfcttnri de leur canton :
Dr; la naissance à 1 an, une lois par mois ;
«e 1 an à 2 ans, une fois par trimestre; de 2
a"s à 3 ans. tlrttt fois par settietre.
"° Carton Centre, bureau général, rue Saint-
«rôme, 41, le jeudi.
, 2» Canton Sud Dispensaire, rue Sainf-tean.
*.„!e jeudi.
, -:' Canton Nord, Crèche ni: du Taur. 73,
jeudi.
4° CatVViO Ouest Crèche, rue Varsovi-». 5,
le vendredi
^r-e Matinée au Foyer du Soldat
' Lue matinée de gain était donnée, hier, au
*\°.>er ,-iu Soldat, pour fêter te départ de la
Classe. Ifttf.
tPn.° mme (1'«abitude, l'appel des organisa-
gurg avait été entendu et nombreux étaient
sTiiri^ ec, ,ateur8 qui se pressaient, à côté des
la r,, ,dfi la garnison, dans la vaste salle de
»• rue du T aur
cir * ru ,stuiUe salie de spectacle avait, pour la
de «i, s 'ance . revêtu une magnifique parure
A ,,„ r ;,es ,vertes et de faisceaux tricolores,
officiel f - uros u'ès exactement, le cortège
siqiu> m i ! ,(m e"trée, cependant que la mu-
J l,,f »re attaque la Marseillaise.
Faits Divers
UN MARI VIOLENT
A la suite d'une courte scène, Mme Jeanne
B..., propriétaire a Croix-Daurade, a été 'rap-
pée mercredi pair son mari.
Celui-ci serait d'ailleurs d'un caractère as-
sez violent.
Une enquête est ouverte.
SCÈNE DE JALOUSIE
Une curieuse scène de jaisijjs*' s'est dérou-
lée jeudi soir, vers 8 heures, dans un café
(te la place Esquirol.
M. Pierre V..., maçon, rue des Paradoux,
était en train de prendre son caifé, lorsqu'il
a «té rajolrn par son ancienne amie. Ma-
ria B...
Celle-ci, aussitôt, l'inault* et le frappe au
Visage avec son sac à main. Elle a même
lancé dans sa direction un encrier ; ce pro-
jectile a été évité par M. V... qui, blessé par
le sac à l'arcade sourciltère droite, s'est aus-
sitôt rendu à la Permanence porter plainte
contre son ancienne compagne.
LA NOYADE DE MERCREDI
Les obsèques du soldat Gazelle, victime de
l'accident que nous avons relaté hier, au-
ront lieu, demain samedi, à 8 heures du ma-
Un. Le convoi partira de l'hôpital militaire.
LE CHIEN N'ÉTAIT PAS VOLE...
Mme Adèle Glanternik, bijoutière, rue La-
fayette, qui avait porté plainte contre in-
connu pour vol d'un chien fox-terrier, s'est
présentée à nouveau au commissariat et a
déclaré que son chien avait été retrouvé.
LA ROBE, NON PLUS !
Mlle Claire Kirby, de nationalité améri-
càta«, de passage à Toulouse, hôtel Capoul,
avait porté plainte, le 11 avril, contre in-
connu, (pour vol d'une robe en crêpe de chine
valant 850 francs. Cette robe a été retrouvée
par la plaignante, à Nice, dans une valise
qu'elle avait expédiée elle-même.
ACCIDENT DE LA CIRCULATION
M. R... a heurté et renversé, mercredi
après-midi, avec sa bicyclette à moteur, Mme
Desbots et Mlle Gardés, âgée de 15 ans, domi-
ciliées toutes deux allées Saint -Etienne.
Mlle Gardés a eu la jambe gauche frac-
turée au-dessus de la cheville et Mme Des-
bots a reçu des contusions dans la région
lombaire droite.
Après avoir reçu des soins à la pharma-
cie Dore, voisine du lieu de l'accident, elles
ont été transportées à leur domicile respec-
tif par la camionnette de la police.
Cours et Conférence
CHARLES MAURRAS ÉCRIVAIN
Nous rappelons que la conférence précédem-
ment annoncée de M. Jean Souiairol nur
i Charles Maurras écrivain », sera donnée
ce soir vendredi, à 17 h. 30, sale du Sénéchal.
Cartes d'entrée au prix de 1 fr.. aux librai-
ries Privât, rue des Arts : Marqueste, rue
Ozenne ; Richard, rue Lafayette ; Balaran,
rue du Taur. et chez Laffaurie, rue d'Alsace.
A LA SOCIÉTÉ DE G*ÉOCRAPHIE
M. Carbou, chef du contentieux de la ville,
fera mardi prochain, à S h. 30, à. l'Hôtel
d'Assézat. uen conférence avec protections,
SUT » Les confins de la Tripolitaine ».
Chargé en qualité d'officier de tirailleurs
d'assurer dans l'extrême-sud de la Tunisie, la
sécurité des communications, M. Barfoou a
vécu quatre ans dans ce désert de Lybie, sur-
nommé à juste titre le Pays de la Soif et qui
servit de cadre sinistre et sauvage aux Toua-
regs, assassins du marquis de Mores
Le conférencier, orateur entraînant, à ta pa-
role chaude et colorée, donnera de ces terres
de désolation un impression inoubliable.
HISTOIRE POPULAIRE DE TOULOUSE
Programme du cours public municipal, au-
jourd'hui vendredi, t l'ancienne Faculté des
sciences, rue Lalcanal, n° L
Renan et Jasmin (Souvenirs toulousains).
e>3*—— —
MM US SOCIÉTÉS SAVANTES
SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE
DE LA HAUTE-GARONNE
Réunion ce samedi 21 avril, à 20 il. 30, au
siège de 3a Société. 20, rue Saint-Antoine
du T.
Ordre du jour : 1° Revue des publications
par M. te baron de La Faite • 2° et réorgani-
sation des richesses fluviales, par M. Joseph
de Guiiiebert des Essars.
COMITÉS El SBOUFES
Ligue d'Action F tançai je. — La conférence
sur Charles Maurras. par M. Souiairol. annon-
cée dans l'A. F. pour ce soir aura lieu seule-
ment après demain samedi, à la Permanence
[entrée : 34, rue de Metz), à 3 h. 30 du soir.
M. Souiairol fera pour te public d'Actl n
française une conférence toute différente de
celle donnée la veille, à la salle du Sénéchal,
sons les auspices de la revue « Feuilles au
Vent t.
Nous engageons vivement tous tes ligueurs,
alliés et amis de l'Action française à assister
à celte intéressante réunion.
Les daines et jeunes lllles sont invitées.
Tous la» étudiants, lycéens et collégiens
pans distinction d'opinion" sont également con-
voqués.
TERRAIN WALLON
Dimanche, grande rencontre do championnat gui
mettra aux prîtes le Uallla-Club Toulousain, cham-
pion dos Pyrénées do deuxième série avec l'Arlo-
«tuluvClub Perplguanais, champion du Languedoc
•ie deuxième série
Le prix des places a été fixe à deux et quatre
francs.
AU PARC DES SPORTS
Dimanclie 30 Jouera la demi finale du champion-
nat de Ptuios (i* série) qui opposera les Arlequins
Perplgnamus au (.tailla-Club Toulousain.
Ouldon Salnt-Cyprlsn. - Ce soir, au siège, à
9 h. 15, distribution des prix de la course des Ponts
0* «s «Basas» «» «^a^œaa
Aujourd'hui VENDREDI, à 9 heures
GRANDE SOIREE DE GALA
Scènes de la vie londonienne
avec Betty BALFOTJR i
LA MAISON DU MYSTERE, 5» épisode
BOBBY ET LE REGIME SEC, Comique
ROLLET, fantaisiste à voix
Gaumonî-Palace
Ce soir VENDREDI, à 8 h. 45
La Forêt en Feu
avec Betty Blythe, l'incomparable héroïne de
la « Reine de Saba s, et Lon Charsey,
l'artiste au talent si puissant
L'AFFAIRE DU
Courrier de Lyon
LE DERNIER SOURIRE
Dernier chapitre des
POMPIERS DE PARIS
Très imporatnte partie sportive
ALLÉES DES ZÉPHIRS H
i a
H
H
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H 8 jours seulement ^
^ du Lundi ta au Lundi 23 Avril inclus
1^
J; Tous Iss soirs, & 8 h. 30
H Jeudi, Dimanche, Matinée à 2 h. 30
K -°~
H Seimce de Trams à la sortie
te SéijéFat Weygaijd
HAUT COMMISSAIRE EH SYRIE
Paris. 20 avril.
A la suite d'une entrevue qu'il a eu, hier
après-midi, avec M. Poincaré. le général
Weygand a accepté, te poste vacant de haut
commissaire de France en Syrie, eu rem-
placement du général Gouraud. Dès hier
soir, M. Poincaré a soumis le décret nom-
mant le général Weygand à la signature du
président de la République.
On se demande si le général Weygand qui
esc l'auteur d'un plan destiné a venir à bout
de la résistance de l'Allemagne ne devrait
pas se tenir sur place pour être prêt à l'appli-
quer le cas échéant. Sans doute te maréchal
Foch n'a pas ju«é que la présence de son
principal lieutenant fut indispensable puis-
qu'il lui a permis de s'éloigner.
Nous croyons que te général Wevgand sera
remplacé à la tète de l'état-major du géné-
ralissime par le général Desticker qui en a
été jusqu'ici le sous-chef.
BIOGRAPHIE DU GENERAL WEYGAND
Le général Maxime Weygand, qui va suc-
céder au général Gouraud comme haut com-
missaire en Syrie, est un des plus jeunes
et des plus brillants officiers généraux de
l'année française. Il est né le 31 janvier 1867
a Bruxelles ; il débuta en 1888 comme sous-
lieutenant ; il était lieutenant-colonel au dé-
but de la guerre, colonel te 21 décembre 1914.
Il fut successivement général de brigade te
8 août 1918 et général de division le 26 juin
1919. Il fut attaché à l'état-major du maré-
chal Foch pendant la plus grande partie de
la guerre et ne cessa pas, depuis la paix,
d'être son principatl collaborateur comme
chef de son état-major.
On se souvient du rôle décisif qu'il joua en
Pologne, en 1920, en repoussant par une ma
nceuvre stratégique de l'armée polonaise ap
puyée des forces françaises, l'offensive des
troupes bolchevistes sur Varsovie. A la suite
die ce brillant succès, le général Weygand
fut d'ailleurs nommé grand officier de liai Lé.
gion d'honneur le 1 er septembre 1920.
FOOTBALL RUGBY
Paris. 20 avril.
Hier après-midi, au Stade Bergeyre, l'équipe
sélectionnée des scolaires de Paris a battu,
l'équipe sélectionnée des Universitaires, par
% buts à 1.
BOXE
Londres, 20 avril.
Hier soir, Henri Dupont, champion dès
poids légers de Belgique, a battu l'Ecossais
'A'illie Dewaney . l'arbitre tt arrêté te iiiatah
a la troisième reprise «par suite de la supé-
riorité manifeste de Dupont.
—. —c-e»:)»
Les Anciens
de la Trouée des Charmes
Paris, 20 avril.
Une assemblée générale des anciens com-
battants ayant participé aux actions de la
Trouée des Charmes, auxquels s'étaient joints
les membres de l'œuvre du monument « la
Viotoire de Lorraine «, a été tenue sous la
présidence du général de Castelnau, député
de l'Aveyron.
L'assemblée a étudié les dispositions fJ lait ; mal, 309 tait ;
juin 310 l&lt ; jalUet-aout, 312 lait. Tendance
ferme.
ClotUTe : Courant, 307 i 308 ; mai, 309,50 à 313,50;
juin. 310 a 319 ; jatUet-août, 313 lait. Tendance ter-
me.
Officiel : 308 à 309.
MARCHÉ DE LA VILLETTE
Du 19 avril.
Bœufs. — Amenés, 13S4. invendus 38. Première
qualité. 636 net, 381 vif; 2\ 5SO net. 290 vif; 3*.
510 net. 255 vif. Extrêmes : 33*696 net, 160-357 vif.
Vaches. — Amenées 716, inveaidues, 13. Premiè-
re qualité, 626 net, 375 vif; 3", 54» net, STO vil ;
3% 500 net, 250 viï. Extrêmes : 320-726 net. 160-435
vif.
Taureaux. — Amenés. 300, invendus, 4. Première
qualité, 540 net. 324 vit; 2\ 510 net, 256 vif; 3*, 490
net, 245 vil. Extrêmes : 32O-580 net, 160-3777 Vif.
Veaux. — Amenés 1300, invendus, 12. Première ,
qualité. 1.040 net, 624 vif; 2", S20 net, 460 vif; 3\
750 net, 375 vif. Extrêmes : 500-1.10» net, 250-660 vif.
Moutons. — Amenés 79J2, invendus 169. Première
qualité. 1.J30 net, 565 vif; 2", 1.000 net, 50O vif; 3".
SS0 net. 440 vif. Extrêmes : 660-1230 net. 330-876 vif.
Porcs. — Amenés 2340. Première qualité, 903 net,
630 vif; 2", 872 net, 61» vif, 3", 828 net, 580 vif. Ex-
trêmes, 686-914 net, 480-640 vif.
Vente facile, prix en ii..usse sur le #ros bétaU et
les moutons, prix sans changement sur les porcs,
MARCHÉ DU HAVRE
Du 19 avrU.
Cotons. — Tendance calme. Ventes, 6.10} balles
Avril 521, mai 517, juin 506, juillet 495, août 4SC.
septembre «58, octobre 442, novembre 434 décembre
429, Janvier 424, février 420, mars 417.
Cales. — Tendance calme. Ventes 3.500 sacs Avril
208,25, mai 195,25, juin 185, juillet 180,75, août
174,25, septembre 169,25, octobre 168, novembre 1C5,
décembre 160,75, janvier 159,25 février 157,75. mars
156,75.
Laines. — Tendance calme. Avril ].M5, mai 1.015,
Juin 1,015, juin î.Jiô, juillet, 1.015. ao'dt l.MO, sep-
tembre 1.005. Le resta incoté.
MARCHÉ DES RÉSIMEUX
Londres, le avril.
Térébenthine. — Tendance inanimée. Disponible,
110 1/4 ; avril, 110 3/ ; Juillet-décemin-e. 89 1/4.
Résine. — Américaine, B F G H 13 3/4 ; WW
1S 3/4.
Françaiié, F G, 13 è ; W~W, 15 i
New-York, 19 avril.
Essence de térébenthine, 147. Tendance faible.
Savanati, 19 avril.
Essence de térébenthine, 139 cents pour un igalion
de 3 k. ôX). Ter-.dance inanimée.
MARCHE DE TOULOUSE
Du 18 avril.
Sainfoin : Ire qualité, 16 â 17 fr.; 2" qualité 13
à a
48 fr. La Chambre de commerce cole officie'le-
ment : Vins rouges, récolte 19î\\ de 8 ft 9", 42 à
48 fr.; de 9 à 10V 48 a 56 fr.; de 10 à H*. 56 à
65 fr.; de il à 12°, G 5à 76 fr. l'heftto, nu, pris en
cave du récoltant, tous frais en sus.
Alcools, pas d'affaires.
CHRONOMÈTRE 1
En Vente c&ear les Bons Korf -,-,>—-, ^
APÉRITIF SUPÉRIEUR AU QUINQUINA^
[if* I
Tonique et fortifiant.
Très apprécié dea familles H
Par caisse de 6 b., 8.50 le litre franco. M
PERPIGNAN
ConroDses mortuaires S 9 a^
.CES
Madame Elie BORDENAVE, née ADER ;
Monsieur Elie BOHDEISAVE, et leur fille Mur-
the, ont la douleur de faire part à leurs amija
et connaissances de la perte cruelle qu'ils
viennent d'éprouver en la personne de
Monsieur Jean-Baptiste FAURE
Plombier-zingueur
leur oncle et grand-oncle, pieusement décédé
te 18 avril 1923, à l'âge de 71 ans, et les p) : u
d'assister à ses obsèques qui auront lien au-
jourd'hui vendredi 20 avril 1923, à 15 h. 30,
sur la paroisse Saint-Exupère (Saint-Michel).
On se réunira à la maison mortuaire, allée
Saint-Michel, n° 12.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
Pomp. Fuo. Munlctp., S», r. Parirammléres. f. 11/40
Ramerciemente et Avis as Neuva'nï
Les familles DANGLA, JAUSSELY, FER-
RAN, BOULS, GREARD, SCARPA, MALBREIL
et BOSC remercient sincèrement les person-
nes qui leur ont témoigné des marques de
sympathie à l'occasion du décès de
Monsieur Henri DANGLA
et les (priant de vouloir assister à te, messe
de neuvain.e qui sera célébrée, pour te repos
de son finie, te samedi 21 avril 1923, à 10 h.
du matin, en la chapelle Saint-Antoine.
Om se réunira il la chapelle, rue Pharaon.
11 ne sera pas fait, d'autre invitation,
Pomp Van M mlclp., 34. r Parjratmnlérea. r 11/40
cowohies mma res
PALMES DE BKCN'ÂB
Pompes Funèbres Générales
_+ .. Rue LAFAVETVt". I
^aag fr-ramas SEftura eawig'&i aMsifc ûSJSiù iflsanr
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

4 «Ë
HUTGHINSO
Four Banclss pleines 4s Causons et Voitures attelées
gnements
militaires
Les renseignements donnés son' gratuits,
cependant certains lecteurs des . Renseignements
Militaires o ont pris l'habitude de join~
dre une offrande à leurs demandes. Celles-ci
continueront a être versées â notre caisse de
propagande.
"***»
Avis relatif aux emplois réservée. — Les
examens pour l'obtention du certificat d'aptitude
professionnelle aux emplois réservés des
1" et 2« catégories auront U«u, au titre du
3» trimestre 1923, dans les conditions indiquées
pour le V trimestre.
Les listes d'inscription de candidatures à
ces emplois seront arrêtées au 20 mai 1923,
en ce qui concerne le s postes de la V catégorie,
dont les examens auront lieu du
1" au 31 juillet, et au 20 juin 1923 en ce qui
touqhe les emplois de la î* catégorie, dont
les examens seront passés du r" août au
30 septembre.
Les demandes d'emploi qui seraient produites
après ces dates seront ajournées au
4 e trimestre 1923, sauf dans le cas où ces
demandes porteraient sur des emplois pour
lesquels des candidatures auraient été précédemment
signalées dans la subdivision intéressée.
La date de l'examen à subir par les postulants
aux emplois réservés de la 3 e catégorie,
à l'exception d'expéditionnaire aux chemins
de fer de l'Etat, est fixée au lundi 2 juillet
\m.
Pourront seuls prendre part à ces examens
les militaires qui, avant la promulgation de
la loi du 30 janvier 1923, réunissaient les conditions
requises pour postuler un emploi réservé.
Dès que le règlement d'administration publique
prévu par l'art 2 de la loi précitée
aura été publié .des datés seront fixées pour
la passation des examens afférents aux nouveaux
emplois réservés par la loi et le» nouveaux
bénéficiaires pourront participer a tous
les examens.
Les militaires réunissant les conditions de
la loi du 21 mars 1905 rie "peuvent pas concourir,
actuellement, pour les emploi* qui ne
figurent pas dans les tableaux E, F et G annexés
à ladite loi. (Exemple : l'emploi de
commis de chancellerie, poste mentionné au
tableau A de la nouvelle loi.) (Journal officiel
du 15 avril 1923.)
Jésus-Marie-.!oseph. — l» Comme toutes les
infirmités contractées ou aggravées par le
îait du service, l'emphysème est susceptible
de motiver l'octroi d'une pension, d'après le
dejrré d'invalidité reconnu à l'expertise médicale.
Mais, lorsque cette pension a été accordée
pour une invalidité supérieure A
10 %, elle peut être supprimée, après nouvelle
expertise médicale, si lMnvalidité a été déclarée
inférieure à 10 % ; 2» La suppression doit
courir de la date à laquelle la commission de
réforme a prononcé la réduction du pourcentage
de l'invalidité ; 3° Malgré cette réduction,
le edroit de la gratuité des soins médicaux
reste valable, par application de l'article
5 du décret du 26 septembre 1919. (J. Off.
du Va octobre 1919.)
Commandant i. lOUVILLt.
Etudes de M» L. HL'OONNET, avoué à Toulouse,
rue des Tourneurs, n° 60. et de M*
CAHUSAO, avoué, à Toulouse, rue du Retapart-Saint-Eiienne,
n» 11.
A VENDRE
aux Enchères Publique»
A suite de Licitation
Au Palais de Justice, à Toulouse
Le Jeudi 3 mai 1923, à 13 heure»
UNE MAISON D'HABITATION avec jardin,
située à Toulouse, route de Revei, n" 100
Mise à prix 10.000 te.
Pour extrait :
L. HUGONNET, avoué, signé.
BOURSE DE PARIS
PARQUET
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— 1917 4 % ..
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Crédit Nat 1919.
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