programme de Chevetogne un peu cochon 2012 - Domaine ...
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Dans <strong>un</strong>e société qui se « dualise » chaque jour<br />
et voit apparaître <strong>un</strong> zonage sociologique <strong>de</strong><br />
quartiers que l’on dit huppés, friqués, <strong>de</strong> quartiers<br />
d’affaires, <strong>de</strong> lotissements ou <strong>de</strong> banlieues<br />
pourries..., le Parc reste <strong>un</strong>e <strong>de</strong>s seules « hétérotopies<br />
» comme disait Michel Foucault — où<br />
il nous est permis <strong>de</strong> « rencontrer l’autre », <strong>de</strong><br />
nous éveiller et <strong>de</strong> nous enrichir <strong>de</strong> sa pensée,<br />
d’apprendre <strong>de</strong>s connaissances que nous ne supposions<br />
pas... et parfois même <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir ami<br />
avec quelqu’<strong>un</strong> — sur <strong>un</strong>e plaine <strong>de</strong> jeux — qui ne<br />
partageait avec nous, qu’<strong>un</strong> enfant du même âge.<br />
« Aux parcs citoyens ! » a l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> crier dans<br />
<strong>un</strong> bel aphorisme le chercheur français Frédéric<br />
Barthe, résumant par <strong>un</strong> slogan fort que le Parc<br />
est d’abord et avant tout le <strong>de</strong>rnier lieu d’<strong>un</strong>e<br />
socialisation qui disparaît chaque jour davantage.<br />
Le Parc <strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong> organise aujourd’hui <strong>un</strong>e<br />
fête du <strong>cochon</strong>. Chouette, je vais rencontrer <strong>de</strong>s<br />
éleveurs qui m’expliqueront l’avantage d’élever<br />
les bêtes aux champs, <strong>de</strong>s bouchers qui m’enseigneront<br />
la maturation <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s charcutiers<br />
qui me diront la différence entre <strong>un</strong>e saucisse<br />
et <strong>un</strong> saucisson.<br />
On parlera <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> nos grands-mères, on<br />
écoutera <strong>de</strong>s musiciens qui viendront s’asseoir à<br />
notre table pour nous faire chanter... et on rentrera<br />
le soir remplis <strong>de</strong> connaissances éclectiques<br />
et riches <strong>de</strong> nouveaux amis...<br />
Ce Parc-là n’est pas que la plus belle plaine <strong>de</strong> jeux<br />
du pays, c’est <strong>un</strong>e excellente <strong>un</strong>iversité aussi !<br />
Valéry Zuinen<br />
Greffier Provincial<br />
Il n’est auc<strong>un</strong>e connaissance, auc<strong>un</strong> domaine<br />
où l’homme cultivé ne trouve matière à apprendre,<br />
à fabriquer, à pratiquer l’art et à générer<br />
du plaisir. À ce titre, la gastronomie que la<br />
France a récemment fait reconnaître comme<br />
composante fondamentale <strong>de</strong> son patrimoine<br />
immatériel - est <strong>un</strong>e branche <strong>de</strong> la connaissance<br />
essentielle puisqu’elle relève à la fois <strong>de</strong> l’envie <strong>de</strong><br />
satisfaction d’<strong>un</strong> besoin fondamental, mais qu’elle<br />
empr<strong>un</strong>te également aux religions, à la culture,<br />
à la chimie, à la botanique.... et qu’elle ne s’envisage<br />
ni sans littérature ni poésie.<br />
Il est bien utile <strong>de</strong> se pencher sur le sort réservé<br />
à notre gastronomie, menacée par les promoteurs<br />
du goût <strong>un</strong>ique. Le steak haché popularisé par<br />
les chaînes dites du fast food en fournit <strong>un</strong>e éloquente<br />
illustration.<br />
Il n’y a pas <strong>de</strong> risque à manger <strong>un</strong> steak haché<br />
<strong>un</strong> jour, il y a <strong>un</strong> risque à manger <strong>un</strong> steak haché<br />
tous les jours ! Le risque <strong>de</strong> perdre la perception<br />
<strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong> toutes ces parties <strong>de</strong> l’animal<br />
qui avaient chac<strong>un</strong>e <strong>un</strong> goût, <strong>un</strong>e texture et <strong>un</strong>e<br />
o<strong>de</strong>ur. Le pâté qui fondait sur la langue, le lard<br />
qui chantait dans la poêle. Il y avait le goût du<br />
saindoux, du boudin, du saucisson, le croquant<br />
<strong>de</strong>s pieds, <strong>de</strong>s oreilles... et surtout le plaisir impossible<br />
à raconter <strong>de</strong> ces énormes fêtes que l’on<br />
faisait quand chaque famille tuait le <strong>cochon</strong> et<br />
que toute la rue venait donner <strong>un</strong> coup <strong>de</strong> main<br />
en échange d’<strong>un</strong>e omelette au lard et d’<strong>un</strong>e grosse<br />
tranche <strong>de</strong> pain.<br />
À ne plus « tuer le <strong>cochon</strong> », on a perdu la fête,<br />
les contacts avec les voisins, le goût d’<strong>un</strong>e poêlée<br />
<strong>de</strong> sang qu’on prenait au cou du <strong>cochon</strong> et qu’on<br />
faisait revenir avec quelques oignons ! À ne manger<br />
que du steak haché, on perdra d’abord la sensibilité<br />
<strong>de</strong> la langue qui faisait la différence entre<br />
le fa<strong>de</strong> et le piquant, le mou et le croquant, le dur<br />
et le tendre et à force <strong>de</strong> manger mou, et <strong>un</strong> jour<br />
on y perdra aussi les <strong>de</strong>nts, c’est dit-on, <strong>un</strong>e <strong>de</strong>s<br />
règles <strong>de</strong> l’évolution.<br />
Le Parc <strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong> cè<strong>de</strong> aujourd’hui au plaisir<br />
<strong>de</strong> la gastronomie et <strong>de</strong> son plus illustre représentant<br />
: le <strong>cochon</strong> !<br />
<strong>Chevetogne</strong> n’est pas qu’<strong>un</strong> sanctuaire <strong>de</strong> la biodiversité,<br />
c’est <strong>un</strong> temple du patrimoine gastronomique<br />
wallon, <strong>un</strong> conservatoire du goût.<br />
Br<strong>un</strong>o Belvaux<br />
Directeur du Parc<br />
Musée Félicien Rops<br />
rue Fumal 12, 5000 Namur<br />
www.museerops.be<br />
De tous les tableaux du peintre et graveur<br />
namurois Félicien Rops, Pornocratès ou La<br />
femme au <strong>cochon</strong> est vraisemblablement le plus<br />
célèbre. Sans qu’on puisse donner avec certitu<strong>de</strong><br />
<strong>un</strong>e interprétation à chaque détail du tableau, on<br />
ne commettra pas gran<strong>de</strong> maladresse en disant<br />
que l’œuvre symboliste abor<strong>de</strong> la question <strong>de</strong> l’attirance<br />
pour les plaisirs <strong>de</strong> la chair.<br />
Comme souvent en art, le mystère <strong>de</strong> l’œuvre<br />
procè<strong>de</strong> par ses sous entendus et, à l’égal <strong>de</strong> tout<br />
tableau, il suscite chez nous spectateur <strong>de</strong>s interprétations<br />
toutes différentes qui sont d’abord et<br />
avant tout <strong>de</strong>s “projections” <strong>de</strong> nos propres fantasmes.<br />
Elle piétinerait les beaux arts selon certains. Elle<br />
exprimerait la femme avi<strong>de</strong> <strong>de</strong> luxure pour d’autres.<br />
La queue dorée du <strong>cochon</strong> attesterait <strong>de</strong> son caractère<br />
vénal. Mais qui donc aller croire quand auc<strong>un</strong><br />
critique ne <strong>peu</strong>t affirmer avec certitu<strong>de</strong> si c’est la<br />
femme qui mène le <strong>cochon</strong> en laisse et le domine ou<br />
si au contraire, elle est attirée par lui.<br />
Lorsque nous avons cherché à composer <strong>un</strong>e affiche<br />
pour notre <strong>Chevetogne</strong> <strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>cochon</strong>, la<br />
dame au <strong>cochon</strong> s’est rapi<strong>de</strong>ment imposée.<br />
Parce que Rops est <strong>un</strong> véritable artiste populaire<br />
en Namurois, mais aussi et surtout parce<br />
que Rops avait la réputation d’être <strong>un</strong> bon vivant,<br />
appréciant en épicurien les fêtes, les amis, les<br />
ivresses et les femmes.<br />
En cela, il incarne bien l’homme paradoxal qui<br />
cherche, par l’art, à se distancer <strong>de</strong> sa condition<br />
<strong>de</strong> mortel mais ne <strong>peu</strong>t s’empêcher <strong>de</strong> revenir<br />
sans cesse à l’attirance irrésistible qu’il éprouve<br />
pour les plaisirs dits charnels.<br />
Pour nous, organisateurs <strong>de</strong> la manifestation, <strong>un</strong>e<br />
telle référence livrée sous forme <strong>de</strong> clin d’œil,<br />
renforcée par le jeu <strong>de</strong> mots <strong>Chevetogne</strong> <strong>un</strong> <strong>peu</strong><br />
<strong>cochon</strong> vient rappeler à propos que l’événement<br />
<strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong> n’est pas que gastronomique mais<br />
qu’il vaut également par l’apport <strong>de</strong> ses artistes :<br />
sculpteurs, céramistes, poètes, comédiens ...<br />
Nous ne sommes d’ailleurs pas les premiers à<br />
détourner l’image <strong>de</strong> la Namuroise la plus célèbre<br />
puisqu’elle a déjà été utilisée comme logo<br />
<strong>de</strong> « Tout cela ne nous rendra pas le Congo » et<br />
qu’elle apparut également dans l’émission <strong>de</strong>venue<br />
culte « Bye Bye Belgium. »<br />
À l’image <strong>de</strong> La Jocon<strong>de</strong> ou <strong>de</strong> La Statue <strong>de</strong> la Liberté,<br />
ses nombreuses déclinaisons sont à la fois<br />
la cause et le résultat <strong>de</strong> sa célébrité.<br />
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Depuis quinze ans, le nom <strong>de</strong> Dirk<br />
Claesen est indissociable du déve-<br />
loppement du parc <strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong>.<br />
Visite <strong>de</strong> l’atelier <strong>de</strong> celui qui est passé<br />
maître dans l’art <strong>de</strong> simuler le réel et<br />
le vivant, <strong>un</strong> lieu secret et magique,<br />
qui offre <strong>un</strong> tendre moment <strong>de</strong> poésie.<br />
Le 3 mars 1973, les Nations<br />
ré<strong>un</strong>ies pour la convention <strong>de</strong><br />
Washington adoptent la convention<br />
CITES, ce qui signifie<br />
Convention sur le commerce international<br />
<strong>de</strong>s espèces <strong>de</strong> fa<strong>un</strong>e<br />
et <strong>de</strong> flore sauvages menacées<br />
d’extinction.<br />
Quelques années plus tard, Dirk<br />
Claesen, sculpteur diplômé <strong>de</strong><br />
l’académie d’Anvers, se rend<br />
compte <strong>de</strong> la formidable opport<strong>un</strong>ité<br />
commerciale que représentent les musées, les parcs d’attraction, les<br />
centres d’interprétations, la scénographie <strong>de</strong> spectacle et <strong>de</strong> cinéma. Faute<br />
<strong>de</strong> disposer d’animaux empaillés, ceux-ci doivent en effet se tourner vers les<br />
sculpteurs pour fabriquer désormais <strong>de</strong>s répliques <strong>de</strong> la vie sauvage.<br />
Contrairement à bon nombre <strong>de</strong> sculpteurs, Dirk Claesen ne considère pas le<br />
moulage comme <strong>un</strong> genre mineur <strong>de</strong> la sculpture. Au contraire, il y voit l’opport<strong>un</strong>ité<br />
<strong>de</strong> reproduire à l’infini la réplique exacte, fidèle jusqu’à la moindre<br />
écaille d’<strong>un</strong> animal protégé, mort <strong>de</strong> vieillesse dans <strong>un</strong> zoo. Il réalise presque<br />
immédiatement que le polyester lui permet <strong>un</strong>e liberté quasi infinie dans les<br />
poses et les expressions et que les interdits <strong>de</strong> la convention <strong>de</strong> Washington<br />
représentent pour qui veut les dépasser, <strong>un</strong>e extraordinaire opport<strong>un</strong>ité pour<br />
aller vers plus <strong>de</strong> liberté dans la mise en scène.<br />
Il opte pour la technique du moule en silicone. Il achète avec les autorisations<br />
requises, les peaux <strong>de</strong>s rhinos et <strong>de</strong>s éléphants morts en captivité. Il les tanne<br />
et les dispose ensuite autour d’<strong>un</strong>e sculpture. La peau authentique servira<br />
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à reproduire le moindre relief <strong>de</strong> la texture originale. Autour<br />
<strong>de</strong> cet animal reproduit, il coule <strong>un</strong> moule en silicone<br />
qui autorise <strong>un</strong> travail extrêmement fin et permet <strong>de</strong>s tirages<br />
absolument bluffants, tant ils sont fidèles à l’original.<br />
Si les premières réalisations reproduisent <strong>de</strong>s animaux à<br />
carapace ou à écailles, <strong>un</strong>e parfaite maîtrise <strong>de</strong> la technique<br />
lui permet bientôt <strong>de</strong> faire naître <strong>de</strong>s cerfs, <strong>de</strong>s buffles, et<br />
même <strong>de</strong>s néan<strong>de</strong>rthaliens puisqu’il réalise pour le compte<br />
du Centre national <strong>de</strong> la recherche scientifique français les<br />
personnages du musée du Néan<strong>de</strong>rthal à Quinson.<br />
Pour s’approcher au plus près <strong>de</strong> la stature<br />
<strong>de</strong> l’homme préhistorique petit et musclé,<br />
les chercheurs lui recomman<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> mouler les<br />
joueurs <strong>de</strong> Rugby du club <strong>de</strong> Lille, particulièrement<br />
baraqués.<br />
Plus il moule <strong>de</strong>s animaux et plus les comman<strong>de</strong>s<br />
qu’il reçoit lui font découvrir <strong>de</strong>s tas d’applications<br />
qu’il n’avait pas imaginées pour <strong>un</strong>e technique<br />
qui offre désormais <strong>de</strong>s débouchés dans le<br />
cinéma, la décoration, la construction.<br />
Pour <strong>un</strong>e chaîne <strong>de</strong> boulangerie bien connue, il<br />
reproduit <strong>de</strong>s pains et <strong>de</strong>s croissants à mettre<br />
en vitrine et pour le <strong>Domaine</strong> <strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong>, il<br />
reproduit les meules <strong>de</strong> foin <strong>de</strong> la petite ferme<br />
et <strong>un</strong> escargot <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mètres <strong>de</strong> haut pour le<br />
Jardin Rops.<br />
Certains détracteurs parlent d’<strong>un</strong>e disneylandisation<br />
<strong>de</strong> la fa<strong>un</strong>e et du paysage, pour dénoncer <strong>un</strong><br />
recours au faux. À <strong>Chevetogne</strong>, nous préférons<br />
parler d’<strong>un</strong>e évolution vers <strong>un</strong> concept ludo-pédagogique<br />
qui permet <strong>de</strong> grimper sur le dos <strong>de</strong>s<br />
rhinocéros et <strong>de</strong> caresser <strong>un</strong> minotaure ! C’est le<br />
choix que nous faisons du respect <strong>de</strong> la fa<strong>un</strong>e, <strong>de</strong><br />
la flore, en <strong>un</strong> mot <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong>s espèces<br />
menacées.<br />
Pour les mêmes raisons, le Musée égyptien du<br />
Caire fait aujourd’hui voyager <strong>un</strong>e copie <strong>de</strong><br />
la chambre <strong>de</strong> Toutânkhamon et l’on visite à<br />
quelques centaines <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> l’originale <strong>un</strong>e<br />
copie <strong>de</strong> la Grotte <strong>de</strong> Lascaux !<br />
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Marché du <strong>cochon</strong><br />
Ré<strong>un</strong>ies sous le chapiteau, toutes les<br />
spécialités d’Ar<strong>de</strong>nnes, <strong>de</strong> Wallonie<br />
et <strong>de</strong> Gaume, les accordailles gargantuesques<br />
du pain, du vin, <strong>de</strong> la bière et<br />
<strong>de</strong> la <strong>cochon</strong>naille<br />
(chapiteau marché du <strong>cochon</strong>).<br />
La tradition du <strong>cochon</strong> en<br />
namurois<br />
Des tranches <strong>de</strong> vie comme <strong>de</strong>s ron<strong>de</strong>lles<br />
<strong>de</strong> saucisson. Un <strong>peu</strong>ple c’est <strong>un</strong>e<br />
culture liée à <strong>de</strong>s fonctions premières,<br />
se loger et faire <strong>de</strong>s bâtiments, se nourrir<br />
et inventer sa gastronomie et ses<br />
fêtes du temps où on « tuait le <strong>cochon</strong>. »<br />
(Expo champêtre sur l’esplana<strong>de</strong>)<br />
De l’Art et du <strong>cochon</strong><br />
Les déclinaisons symboliques du <strong>cochon</strong><br />
sont nombreuses : goinfrerie, voracité,<br />
luxure mais aussi épargne, richesse et<br />
prospérité.<br />
Quelques gran<strong>de</strong>s évocations du <strong>cochon</strong><br />
dans la culture occi<strong>de</strong>ntale sont ré<strong>un</strong>ies<br />
dans <strong>un</strong>e expo champêtre qui vous ouvrira<br />
l’appétit.<br />
(parc paysager à l’arrière du château).<br />
Ateliers / démonstration<br />
(chapiteau/marché)<br />
Durant toute la durée <strong>de</strong> « <strong>Chevetogne</strong><br />
<strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>cochon</strong> » écoles et charcutiers<br />
font <strong>de</strong>s démonstrations <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong><br />
charcuteries traditionnelles. Des recettes<br />
faciles à apprendre ici et à refaire chez soi.<br />
Les opérateurs <strong>de</strong> la filière viennent présenter<br />
le quotidien <strong>de</strong> leur profession et<br />
dialoguer avec le public. Maurice Van<br />
<strong>de</strong> Weyer, auteur, essayiste, et gastronome<br />
<strong>de</strong>vant l’éternel anime les débats.<br />
Chaque jour le <strong>programme</strong> <strong>de</strong>s interventions<br />
sera annoncé sur le stand.<br />
Cri <strong>de</strong> <strong>cochon</strong><br />
Gran<strong>de</strong> finale du concours <strong>de</strong> cri <strong>de</strong><br />
<strong>cochon</strong> (dimanche dès 15 heures)<br />
chapiteau, inscription dès ce jour au<br />
083/687.220<br />
Arbalète<br />
Pour faire <strong>de</strong> la compote, il faut broyer<br />
<strong>de</strong>s pommes et c’est tellement plus gai à<br />
l’arbalète comme Guillaume Tell (chapiteau<br />
/atelier Materne)<br />
Rik Delrue<br />
Installati(e) on<br />
Rik Delrue céramiste et artiste conceptuel<br />
fait varier à l’infini les déclinaisons<br />
poétiques d’<strong>un</strong> objet « sériel et banal » :<br />
le <strong>cochon</strong> tirelire.<br />
(Pelouse du château et expobox avec<br />
la collaboration amicale du Musée <strong>de</strong> la<br />
céramique d’An<strong>de</strong>nne).<br />
Musique<br />
A l’Aquarium : Passant Parole le samedi<br />
<strong>de</strong> 11 à 18 h – BACK on the road le dimanche<br />
<strong>de</strong> 11 à 18 heures<br />
Au Héron dans l’Eau : LOUVAT BROS –<br />
samedi et dimanche <strong>de</strong> 11 à 18 heures<br />
Au Chapiteau/Guinguette : Albrapsodie<br />
– <strong>de</strong> 11 à 18 heures.<br />
Roi <strong>de</strong>s <strong>cochon</strong>s<br />
Si <strong>un</strong>e personne mal intentionnée vous<br />
a traité <strong>de</strong> « Roi <strong>de</strong>s <strong>cochon</strong>s » n’hésitez<br />
pas à vous faire photographier dans<br />
votre costume d’apparat !!! (Marché du<br />
<strong>cochon</strong>)<br />
Atelier Pork burger et compote<br />
Tous à votre tablier !<br />
Le temps d’<strong>un</strong>e pause gastronomique,<br />
venez réaliser votre « Pork burger » et<br />
<strong>un</strong>e délicieuse compote (chapiteau)<br />
Atelier Rik Delrue ou <strong>de</strong>s<br />
<strong>cochon</strong>s tirelires revisités<br />
En choisissant le <strong>cochon</strong>, symbole <strong>de</strong><br />
l’interdit et <strong>de</strong> la saleté en passant par<br />
l’épargne, l’artiste vous invite à laisser<br />
libre cours à votre sens artistique en<br />
créant vous-même votre <strong>cochon</strong> tirelire.<br />
(Expobox, esplana<strong>de</strong>)<br />
Replacer la queue du <strong>cochon</strong><br />
Maman truie et ses cent petits <strong>cochon</strong>s<br />
vous atten<strong>de</strong>nt à la ferme pour repositionner<br />
votre queue en tire-bouchon.<br />
(Pour tous mais la ferme pour les moins<br />
<strong>de</strong> 7 ans <strong>un</strong>iquement)<br />
Jouets <strong>de</strong> la ferme<br />
Assis <strong>de</strong>vant <strong>un</strong>e petite ferme, avant<br />
même <strong>de</strong> marcher, nous avons voulu<br />
être fermiers. (Mini ferme, <strong>un</strong>iquement<br />
pour les moins <strong>de</strong> 6 ans)<br />
Théâtre<br />
Pas sûr que l’agence pour la sécurité<br />
<strong>de</strong> la chaîne alimentaire agrée le Pikz<br />
Théâtre et leur boucherie Bacul. (Près<br />
du Marché du <strong>cochon</strong>).<br />
Chiens <strong>de</strong> troupeau<br />
Monsieur Censier nous offre <strong>de</strong> merveilleux<br />
moments à observer le travail qui<br />
ré<strong>un</strong>it autour <strong>de</strong> l’élevage l’homme et le<br />
chien. (Prairie à côté du chapiteau)<br />
Les cabanes <strong>de</strong>s trois<br />
petits <strong>cochon</strong>s<br />
Le « terrain d’aventures du Péri » (Liège)<br />
spécialisé dans « l’anarchitecture » <strong>de</strong><br />
maisons champêtres pour provoquer les<br />
méchants loups <strong>de</strong> l’urbanisme. (Atelier<br />
<strong>de</strong> construction <strong>de</strong> cabane/esplana<strong>de</strong>)<br />
Cinéma <strong>cochon</strong><br />
Quelques minutes en enfance pour retrouver<br />
la magie totale <strong>de</strong> Walt Disney et<br />
<strong>de</strong> ses 3 petits <strong>cochon</strong>s. Avec l’aimable<br />
autorisation <strong>de</strong> Buena Vista. (Amphithéâtre<br />
du Musée)<br />
Mat <strong>de</strong> Cocagne<br />
Pas <strong>de</strong> vraie fête breughelienne sans<br />
« mat <strong>de</strong> cocagne » à nous veaux,<br />
vaches, <strong>cochon</strong>s, couvées. (Espace chapiteau/marché<br />
du <strong>cochon</strong>)<br />
Exposition <strong>de</strong> nos <strong>cochon</strong>s<br />
en collaboration avec la Filière Porcine<br />
et ses éleveurs.<br />
Les <strong>cochon</strong>s <strong>de</strong> chez nous : Monsieur<br />
Piétrain, Monsieur Landrace, Monsieur<br />
Large White, Monsieur Duroc. (Prairie à<br />
côté du chapiteau).<br />
Les Menus<br />
L’Aquarium<br />
Choucroute royale • 16 €<br />
Filet <strong>de</strong> porc à la Spéciale <strong>de</strong>s Fagnes • 13 €<br />
Florilège <strong>de</strong>s boulettes <strong>de</strong> chez « Eddy Bourgeau »<br />
Adultes • 9,80 € / Enfants • 7,80 €<br />
Duo <strong>de</strong> Boudin, purée au beurre et compote Materne • 10 €<br />
Table ouverte <strong>de</strong> 11 à 22 heures<br />
Menu Musical<br />
• Passant Parole / samedi <strong>de</strong> 11 à 18 h •<br />
• BACK on the road / dimanche <strong>de</strong> 11 à 18 h •<br />
Contact • 083/687.210 / pierrenoel01@hotmail.com<br />
L’Héron dans l’eau<br />
Buffet froid et chaud à volonté<br />
adulte • 30,00 € / enfant -12 ans 15,00 €<br />
Buffet froid : duo <strong>de</strong> mousses <strong>de</strong> butternut et <strong>de</strong> jambon<br />
• tête pressée • saucisson pur porc • jambon sêché • jambon<br />
cuit aux herbes • jambon fumé marcassin • rôti <strong>de</strong> porc •<br />
toutes sortes <strong>de</strong> crudités et fruits <strong>de</strong> saison • assortiment <strong>de</strong><br />
petits pains (tomate, mais, olives, nature etc.).<br />
Buffet chaud : <strong>cochon</strong> <strong>de</strong> lait grillé • filet <strong>de</strong> porc aux pickles<br />
• spareribbs au miel • boudin <strong>de</strong> Leignon/compote • joues <strong>de</strong><br />
porc à la Kriek • boulettes sauce tomates • petites côtes saumurées<br />
• tajine <strong>de</strong> légumes • riz aux truffes • frites<br />
Menu Musical<br />
• LOUVAT BROS / samedi et dimanche <strong>de</strong> 11 à 18 h •<br />
Contact • 083/687.229 / johan.bosmans@gmx.fr<br />
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Nancy Dieudonné<br />
Chac<strong>un</strong> <strong>de</strong>s établissements du Parc <strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong><br />
se distingue par <strong>un</strong>e typologie architecturale<br />
et <strong>un</strong> choix <strong>de</strong>s matériaux particuliers. Le<br />
très gastronomique restaurant Les Rhodos, blotti<br />
au cœur <strong>de</strong>s jardins formels du Parc est <strong>un</strong> pavillon<br />
anglais aux larges tuiles rouges et aux toits<br />
imbriqués. Son style cottage et les haies sculptées<br />
dont il est entouré en ont fait <strong>un</strong> oasis <strong>de</strong> silence<br />
où les visiteurs aiment venir goûter au calme <strong>de</strong><br />
terrasses entièrement tournées vers le paysage.<br />
C’est ici qu’Hervé Bazin a écrit son roman Le démon<br />
<strong>de</strong> minuit.<br />
L’Aquarium ou L’Héron dans l’Eau sont <strong>de</strong>s tavernes<br />
dans lesquelles entre la nature. Grâce aux<br />
jardins <strong>de</strong> buis ou <strong>de</strong> graminées et vivaces qui<br />
viennent lécher les murs aux parois <strong>de</strong> verre, il<br />
est possible <strong>de</strong> ressentir les inflexions <strong>de</strong> chaque<br />
saison, lorsque le soleil <strong>de</strong> printemps invite aux<br />
sala<strong>de</strong>s ou quand la pluie battante qui s’abat sur<br />
le lac donne au site <strong>de</strong>s allures <strong>de</strong> phare breton.<br />
Pour les Robinsons qui affectionnent <strong>un</strong>e émotion<br />
brute, la Taverne du Bout du Mon<strong>de</strong> perchée<br />
sur <strong>de</strong> hauts pilotis régale par <strong>un</strong>e carte bio <strong>de</strong><br />
hambourgeois qui privilégie le terroir et le circuit<br />
court.<br />
Confiture <strong>de</strong> pr<strong>un</strong>es<br />
reine clau<strong>de</strong> dorée au cumin<br />
Les Rhodos<br />
Nancy Dieudonné<br />
1 kg <strong>de</strong> pr<strong>un</strong>es reine clau<strong>de</strong> dorée • 500 g <strong>de</strong> sucre<br />
semoule • 1 c à café <strong>de</strong> cumin en poudre • 3 g <strong>de</strong><br />
pectine pure<br />
Nettoyer les pr<strong>un</strong>es, les fendre en <strong>de</strong>ux et les<br />
dénoyauter.<br />
Les mettre dans <strong>un</strong>e casserole avec le sucre, le<br />
cumin et la pectine.<br />
Porter à ébullition et cuire à frémissements<br />
durant 30 min, en remuant régulièrement.<br />
Écumer et mettre en pots la confiture chau<strong>de</strong>.<br />
Fermer immédiatement.<br />
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L’hambourgeois <strong>de</strong> Bœuf<br />
Le bout du mon<strong>de</strong><br />
Frédéric Schein et Carole Lebr<strong>un</strong><br />
Pour 6 personnes<br />
1 kg <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> bœuf haché • 2 oignons hachés<br />
• 1 botte <strong>de</strong> persil haché • 5 œufs entiers •<br />
200 g <strong>de</strong> chapelure • 200 ml <strong>de</strong> lait <strong>de</strong>mi-écrémé •<br />
Sel, poivre, piment d’Espelette<br />
Dans <strong>un</strong> bol, mélanger tous les ingrédients. Façonner<br />
6 hambourgeois <strong>de</strong> ± 250 g. Les cuire à la<br />
poêle, au grill ou au barbecue, 5 min <strong>de</strong> chaque<br />
côté à feu vif. Si nécessaire les conserver dans<br />
<strong>un</strong> four chaud à 150°C, recouverts d’<strong>un</strong>e feuille<br />
aluminium.<br />
Pour la garniture<br />
6 pans bagnats au sésame • 1 cœur <strong>de</strong> laitue •<br />
2 oignons émincés et rissolés au beurre, avec <strong>un</strong><br />
<strong>peu</strong> <strong>de</strong> sucre semoule • 1 pincée <strong>de</strong> sucre semoule<br />
• Ketchup maison à volonté<br />
Le Ketchup maison<br />
1 kg <strong>de</strong> tomates bien mûres • 2 oignons • 1 belle<br />
gousse d’ail • 1 petite c à café <strong>de</strong> clous <strong>de</strong> girofle<br />
en poudre • 3 pincées <strong>de</strong> piment doux •<br />
1 c à café <strong>de</strong> sel • 1 c à café <strong>de</strong> poivre • 200 g <strong>de</strong><br />
sucre semoule • 200 ml <strong>de</strong> vinaigre<br />
Dans <strong>un</strong>e sauteuse, mettre les tomates coupées<br />
en morceaux, les oignons émincés, l’ail écrasé, les<br />
clous <strong>de</strong> girofle en poudre, le piment, le sel et le<br />
poivre.<br />
Faire mijoter durant 45 minutes à feu doux, en<br />
écrasant les tomates en milieu <strong>de</strong> cuisson.<br />
Frédéric Schein et Carole Lebr<strong>un</strong><br />
Ajouter le sucre et le vinaigre, bien mélanger puis<br />
cuire environ 1 h 30 (jusqu’à épaississement) en<br />
remuant <strong>de</strong> temps à autre.<br />
Passer la sauce au moulin à légumes. Si nécessaire,<br />
mixer <strong>de</strong> manière à obtenir <strong>un</strong>e consistance<br />
fine. Mettre dans <strong>de</strong>s bocaux propres, fermer hermétiquement,<br />
faire refroidir et conserver au frigo.<br />
Filet <strong>de</strong> porc<br />
à la Spéciale <strong>de</strong>s Fagnes<br />
L’Aquarium<br />
Pierre Noël<br />
Pour 4 personnes<br />
800 g <strong>de</strong> filet <strong>de</strong> porc • 2 c à soupe <strong>de</strong> moutar<strong>de</strong><br />
• 1 c à soupe <strong>de</strong> miel d’acacia • 250 ml <strong>de</strong> bière<br />
Spéciale <strong>de</strong>s Fagnes br<strong>un</strong>e • 2 c à soupe <strong>de</strong> sauce<br />
<strong>de</strong>mi-glace • 40 ml <strong>de</strong> crème fraîche à 40 % MG •<br />
1 noix <strong>de</strong> beurre • Sel et poivre<br />
Enduire les filets <strong>de</strong> porc du mélange <strong>de</strong> moutar<strong>de</strong>,<br />
miel, sel et poivre.<br />
Colorer les filets dans <strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>de</strong> beurre dans <strong>un</strong>e<br />
casserole.<br />
Ajouter la bière et la sauce <strong>de</strong>mi-glace.<br />
Laisser cuire à couvert pendant 30 minutes.<br />
En fin <strong>de</strong> cuisson, ajouter la crème et faire épaissir.<br />
Accompagner <strong>de</strong> haricots verts et <strong>de</strong> compote<br />
d’abricot Materne, <strong>de</strong> pommes frites ou <strong>de</strong> croquettes<br />
<strong>de</strong> pommes <strong>de</strong> terre.<br />
Pierre Noël<br />
Johan Bosmans<br />
Crêpes maison<br />
glace vanille et à l’Advocaat<br />
L’héron dans l’eau<br />
Johan Bosmans<br />
Pour 20 personnes<br />
40 crêpes <strong>de</strong> 20 cm • 500 g <strong>de</strong> farine tamisée<br />
1 l <strong>de</strong> lait • 5 œufs • 100 g <strong>de</strong> sucre semoule fin •<br />
100 g <strong>de</strong> sucre vanillé • huile d’arachi<strong>de</strong> pour la<br />
cuisson<br />
Pour les poires<br />
20 poires beurré hardy • 2 l <strong>de</strong> vin blanc <strong>de</strong> table<br />
Pour le service<br />
200 ml <strong>de</strong> chocolat noir fondu • 250 ml <strong>de</strong> crème<br />
fraîche à fouetter • 200 ml d’ Advocaat • 20 boules<br />
<strong>de</strong> glace vanille • 100 g <strong>de</strong> copeaux <strong>de</strong> chocolat<br />
Dans le bol d’<strong>un</strong> robot équipé du fouet, bien mélanger<br />
la farine, les sucres, le lait et les œufs, afin<br />
d’éviter la formation <strong>de</strong> grumeaux. Laisser reposer<br />
la pâte obtenue durant 30 min au moins.<br />
Pendant ce temps, porter le vin à ébullition et y<br />
pocher ensuite les poires pelées durant 10 min, à<br />
feu moyen. Laisser refroidir, égoutter les poires<br />
et les couper en <strong>de</strong>ux ; les évi<strong>de</strong>r.<br />
Pour les crêpes, verser <strong>un</strong> filet d’huile d’arachi<strong>de</strong><br />
dans <strong>un</strong>e crêpière. Répartir <strong>un</strong>iformément la pâte.<br />
Préparer <strong>de</strong>ux crêpes pliées en <strong>de</strong>ux sur <strong>un</strong>e assiette,<br />
ajouter <strong>un</strong>e <strong>de</strong>mi-poire sur <strong>un</strong>e crêpe et<br />
sur l’autre <strong>un</strong>e boule <strong>de</strong> glace vanille.<br />
Sur la poire, verser <strong>un</strong> <strong>peu</strong> d’Advocaat chaud, et<br />
sur la boule <strong>de</strong> glace vanille <strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>de</strong> chocolat<br />
fondu. Terminer par <strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>de</strong> chantilly et les<br />
copeaux <strong>de</strong> chocolat.<br />
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Pub voitures<br />
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On a tous <strong>un</strong>e bonne adresse. Encore faut-il la partager.<br />
C’est pour cela qu’on retrouvera ceux et celles qui sont réu-<br />
nis dans les pages qui suivent à <strong>Chevetogne</strong>. Leur mon<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
saveurs s’offre à nos palais, sans filet. Comme tout artisan du<br />
goût, ils signent leurs œuvres avec la conviction qu’ils y ont<br />
mis le meilleur d’eux-mêmes. Notre panier gourmand sera<br />
non seulement riche <strong>de</strong> saveurs, mais aussi <strong>de</strong> souvenirs par-<br />
tagés, <strong>de</strong> visages, <strong>de</strong> propos échangés, <strong>de</strong> ces suppléments<br />
d’âme qui ren<strong>de</strong>nt les bonnes choses encore meilleures.<br />
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1 • Maison Lambot<br />
On se déplace <strong>de</strong> loin, par exemple, pour les<br />
boudins <strong>de</strong> chez Lambot. Le Cobourg fumé et la<br />
noix d’Ar<strong>de</strong>nnes rencontrent <strong>un</strong> succès similaire.<br />
À côté d’<strong>un</strong>e multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> saucissons, la maison<br />
s’attache aussi à quelques spécialités, comme du<br />
jambon persillé, <strong>un</strong>e recette qui sent bon la Bourgogne.<br />
21, rue <strong>de</strong> l’Aubépine<br />
5570 Beauraing<br />
082/71.14.04<br />
boucherie-lambot@skynet.be<br />
Du mardi au samedi <strong>de</strong> 8h30 à 12h30 et <strong>de</strong> 13h30 à<br />
18h30. Le dimanche <strong>de</strong> 8h30 à 12h. Fermé le l<strong>un</strong>di.<br />
N<br />
2 • Boucherie Ligot<br />
Clau<strong>de</strong> Ligot perpétue le savoir faire du bon charcutier<br />
<strong>de</strong> campagne. Mieux, il le développe en<br />
proposant <strong>de</strong>s produits <strong>un</strong>iques comme ses jambons<br />
crus (non fumés) <strong>de</strong> 18 mois ou son assortiment<br />
<strong>de</strong> 15 saucissons d’Ar<strong>de</strong>nnes différents,<br />
comme ceux au thé vert ou au cacahuètes, très<br />
délicats <strong>de</strong> facture. Son leitmotiv : offrir le goût<br />
en diminuant le gras.<br />
18, place <strong>de</strong> l’Église<br />
6681 Lavacherie (Sainte-O<strong>de</strong>)<br />
061/68.80.19<br />
boucherie.ligot@skynet.be<br />
Du mardi au samedi <strong>de</strong> 8h à 12h et <strong>de</strong> 13h à 19h. Le<br />
dimanche <strong>de</strong> 8h à 13h. Fermé le l<strong>un</strong>di.<br />
N<br />
3 • La Table Des Champions<br />
Que serait Saint-Hubert sans son borquin, ce saucisson<br />
pur porc cuit et fumé à la sciure <strong>de</strong> hêtre?<br />
C’est en tout cas le cheval <strong>de</strong> bataille <strong>de</strong> la table<br />
<strong>de</strong>s champions, <strong>un</strong> lieu à la fois boucherie et restaurant.<br />
Que <strong>de</strong> la bonne chère en perspective !<br />
14, place du Marché<br />
6870 Saint-Hubert<br />
061/61.10.11<br />
Tous les jours <strong>de</strong> 9h30 à 13h et <strong>de</strong> 14h à 18h.<br />
Fermé le mardi et le mercredi.<br />
4 • D’<strong>un</strong> Goût à l’Autre<br />
Un boucher qui adore cuisiner, voilà le profil <strong>de</strong><br />
Sébastien Dubru, surdoué du goût. Toutes les<br />
charcuteries sont faites maison à l’exception <strong>de</strong>s<br />
jambons secs et autres produits avec label <strong>de</strong><br />
qualité. Inutile d’aligner <strong>un</strong>e liste. Elle ne ferait<br />
que confirmer qu’on a affaire à <strong>un</strong>e très gran<strong>de</strong><br />
maison.<br />
72, rue Gran<strong>de</strong><br />
7330 Saint-Ghislain<br />
065/52.17.01<br />
www.d<strong>un</strong>goutalautre.be<br />
Du mardi au samedi <strong>de</strong> 8h à 18h30, le dimanche et<br />
les jours fériés <strong>de</strong> 9h à 12h30. Fermé le l<strong>un</strong>di.<br />
5 • La Ferme <strong>de</strong>s Sanglochons<br />
À Verlaine, <strong>de</strong> Neufchâteau, tout juste après la<br />
sortie <strong>de</strong> l’autoroute, la Ferme <strong>de</strong>s Sanglochons<br />
est <strong>de</strong>venue <strong>un</strong>e halte gastronomique incontournable...où<br />
le cuistot comme le bétail <strong>de</strong> jadis,<br />
n’hésite pas à empr<strong>un</strong>ter <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> traverse<br />
: joues <strong>de</strong> porc et museau sont souvent audacieusement<br />
au menu.<br />
42, chaussée <strong>de</strong> Namur<br />
6840 Verlaine<br />
061/22.22.33<br />
sanglochons@skynet.be<br />
www.sanglochon.be<br />
Du l<strong>un</strong>di au vendredi <strong>de</strong> 10h à 19h et le week-end <strong>de</strong><br />
10h à 20h.<br />
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6 • Maison Duterme<br />
Eric Duterme propose <strong>un</strong>e charcuterie élaborée<br />
avec du porc fermier <strong>de</strong> la région. Mais son cheval<br />
<strong>de</strong> bataille est le fameux boudin – le noir et le<br />
blanc - <strong>de</strong> Leignon, <strong>un</strong> boudin réputé autrefois,<br />
qu’il a ressuscité avec panache.<br />
118, rue <strong>de</strong> la Gare<br />
5590 Leignon<br />
083/21.12.28<br />
Du mardi au vendredi <strong>de</strong> 9h à 12h30 et <strong>de</strong> 13h30 à<br />
18h. Le samedi <strong>de</strong> 9h à 18h30 et le dimanche <strong>de</strong> 9h à<br />
midi. Fermé le l<strong>un</strong>di.<br />
7 • La Bouch’ Bio<br />
Boucher bio <strong>de</strong>puis 1995, Stéphane Marchand a<br />
développé quelques spécialités très gourman<strong>de</strong>s.<br />
C’est le cas <strong>de</strong> ses rillettes pur porc aux herbes<br />
fraîches, <strong>un</strong>e recette qui lui vient tout droit <strong>de</strong> la<br />
Sarthe ou <strong>de</strong> sa rouelle <strong>de</strong> lard braisé cuite dans <strong>un</strong><br />
four très doux. La tête pressée répond à la même<br />
logique : cuisson lente <strong>de</strong> 12 h dans <strong>un</strong> bouillon à<br />
peine frémissant. Et que dire <strong>de</strong> ses jambons cuits,<br />
saucissons au jambon, pâtés <strong>de</strong> campagne …<br />
8, place <strong>de</strong> Saint-Marc<br />
5003 Namur - St-Marc<br />
081/71.75.17<br />
www.labouchbio.com<br />
Mardi et mercredi <strong>de</strong> 8h30 à 12h30 et <strong>de</strong> 15h30 à<br />
18h30, vendredi <strong>de</strong> 8h30 à 12h30.<br />
Sur les marchés <strong>de</strong> Louvain-La-Neuve, mardi <strong>de</strong> 9h<br />
à 16h, Namur (La Plante), vendredi <strong>de</strong> 16h à 20h et<br />
Woluwé-St-Lambert (Roo<strong>de</strong>beek), samedi <strong>de</strong> 8h à 13h.<br />
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8 • Maison Bourgeau<br />
Outre la vian<strong>de</strong> et le gibier, choisis dans les environs<br />
et les charcuteries (jambons séchés, pâtés,<br />
saucissons,...), la gran<strong>de</strong> fierté d’Eddy Bourgeau<br />
c’est la tarte Saint-Maurice, <strong>un</strong>e tourte couverte<br />
<strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, préparée, entre autres, avec <strong>de</strong>s côtes<br />
<strong>de</strong> porc au spiringue hachées et <strong>de</strong>s légumes.<br />
148, rue <strong>de</strong> Barvaux<br />
5590 Haversin<br />
083/22.03.88<br />
Du mardi au samedi, <strong>de</strong> 9h à 12h30 et <strong>de</strong> 13h30 à<br />
19h. Le dimanche matin <strong>de</strong> 9 heures à midi. Fermé<br />
le l<strong>un</strong>di matin.<br />
9 • Le Petit Boucher<br />
Outre <strong>un</strong>e belle gamme <strong>de</strong> pâtés et autres préparations<br />
classiques (différents boudins blancs<br />
ou noirs agrémentés d’aromates divers selon les<br />
saisons), Didier Léonard élabore <strong>un</strong> très beau<br />
jambon sec – appelé <strong>de</strong> L’Eau Noire - au sel <strong>de</strong><br />
Guéran<strong>de</strong> ou <strong>de</strong>s jambons cuits, dont <strong>un</strong> superbe<br />
jambon braisé.<br />
6, rue Saint Roch<br />
5670 Nismes<br />
060/31.17.01<br />
Tous les jours <strong>de</strong> 9h à 12h et <strong>de</strong> 14h à 18h30. Fermé<br />
le dimanche après-midi et le l<strong>un</strong>di.<br />
10 • Roland et Fils<br />
Le naturel, la finesse et la justesse du goût c’est<br />
bien cela qui ressort <strong>de</strong> chaque chose que vous<br />
goûtez chez Roland : le jambon, le pâté <strong>de</strong> foie, le<br />
boudin blanc, les 6 terrines <strong>de</strong> gibier, le saucisson<br />
<strong>de</strong>mi sec ...<br />
Une maison pleine <strong>de</strong> sincérité, celle <strong>de</strong>s gens et<br />
du produit.<br />
65, avenue du Bourgmestre Jean Materne<br />
5100 Jambes<br />
081/30.11.79<br />
Du l<strong>un</strong>di au vendredi <strong>de</strong> 8h30 à 12h45 et <strong>de</strong> 14h à<br />
18h. Le samedi <strong>de</strong> 8h30 à 18h / le dimanche <strong>de</strong> 9h à<br />
midi. Fermé le mercredi.<br />
11 • Maison Taviet-Collard<br />
Louis-Noël Taviet est <strong>un</strong> artisan, <strong>un</strong> vrai, qui élabore<br />
lui-même toutes ses charcuteries, à l’image<br />
<strong>de</strong> son jambon cuit à l’ancienne ou, bien entendu,<br />
son jambon à l’os. Ne quittez pas les lieux sans<br />
déguster ses fines saucisses, qui pen<strong>de</strong>nt par dizaines<br />
dans la boucherie.<br />
8, rue <strong>de</strong>s Alliés<br />
6953 Forrieres (Nassogne)<br />
084/21.15.41<br />
Tous les jours <strong>de</strong> 8h30 à 12h30 et <strong>de</strong> 14h à 18h30. En<br />
été, fermé le l<strong>un</strong>di matin et le dimanche après-midi.<br />
12 • Salaisons du Pont d’amour<br />
L’enseigne porte <strong>un</strong> joli nom : les salaisons du<br />
Pont d’Amour. Pierre Beghin, le fondateur a commencé<br />
avec son épouse Chantal <strong>un</strong> commerce <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>mi-gros <strong>de</strong> charcuteries et <strong>de</strong> fromages.<br />
Aujourd’hui, les quatre sœurs Beghin ont l’<strong>un</strong>e<br />
après l’autre rejoint cet atelier <strong>de</strong> charcuterie qui<br />
produit : jambons, cobourg, noix, saucissons et<br />
salamis, pâtés, cervelas....<br />
4, Pont d’Amour<br />
5500 Dinant<br />
082/22.48.92<br />
salaisondupontdamour@hotmail.com<br />
Ouvert du l<strong>un</strong>di au vendredi <strong>de</strong> 8h à 18h.<br />
Fermé le samedi et le dimanche.<br />
13 • Boucherie Libotte-Flahaux<br />
Chez Libotte, on vit le commerce comme <strong>un</strong><br />
dialogue avec le client. On suggère aux esprits<br />
curieux <strong>un</strong>e sala<strong>de</strong> <strong>de</strong> joues <strong>de</strong> porcs.<br />
Et pourquoi pas <strong>un</strong>e tourte au jambon à la crème<br />
et au fromage <strong>de</strong> Rochefort ou les petites côtes <strong>de</strong><br />
<strong>cochon</strong> <strong>de</strong> lait au thym et au miel.<br />
18, rue <strong>de</strong> Behogne<br />
5580 Rochefort<br />
084/21.04.45<br />
Du l<strong>un</strong>di au jeudi <strong>de</strong> 8h30 à 18h30. Vendredi, samedi<br />
et dimanche <strong>de</strong> 8h30 à 19h.<br />
14 • La Ferme Tock<br />
À la différence <strong>de</strong> ceux qui allient <strong>un</strong>e activité<br />
bouchère à leur ferme, Pascal Tock a fait le chemin<br />
inverse. Boucher <strong>de</strong> formation, installé au cœur du<br />
village, il s’est mué en éleveur. Dans <strong>un</strong>e telle région<br />
bénie <strong>de</strong>s dieux, Pascal transforme la vian<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> porc en jambons à l’os, saucisson gaumais et<br />
autres charcuteries, sans oublier le pâté gaumais.<br />
218, Grand Rue<br />
6740 Sainte Marie Sur Semois<br />
063/45.53.96<br />
www.boucherie-tock.be<br />
De 8h30 à 12h et <strong>de</strong> 14h à 18h30.<br />
Fermé le l<strong>un</strong>di et le dimanche.<br />
15 • Maison Kesch-Doyen<br />
Il est impossible <strong>de</strong> trouver <strong>un</strong> produit que l’on<br />
n’aime pas chez Kesch-Doyen. Il faut goûter le petit<br />
jambon <strong>de</strong> ferme, le menhir lavé à la Trappiste<br />
<strong>de</strong> Rochefort, le saucisson aux noisettes ou celui<br />
au fromage <strong>de</strong> chèvre, le boudin noir, le jambon<br />
d’Ar<strong>de</strong>nne. Même le cervelas vaut le détour !<br />
39, avenue <strong>de</strong> Ninove<br />
5580 Jemelle<br />
084/21.19.28<br />
www.kesch-doyen.be<br />
Du mardi au vendredi <strong>de</strong> 9h à 12h30 et <strong>de</strong> 14h à<br />
18h30 et le samedi <strong>de</strong> 9h à 18h30.<br />
Fermé le l<strong>un</strong>di et le dimanche<br />
119, Chaussée <strong>de</strong> Rochefort<br />
6900 Marloie<br />
084/31.10.21<br />
Le l<strong>un</strong>di <strong>de</strong> 14h à 18h30.<br />
Du mardi au vendredi <strong>de</strong> 9h à 12h30 et <strong>de</strong> 14h à 18h30.<br />
Le samedi <strong>de</strong> 9h à 18h30, le dimanche <strong>de</strong> 9h à 12h.<br />
16 • Maison Thill<br />
Les jambons qu’élabore Marc Fouss sont <strong>un</strong>iques.<br />
Fumés entiers, avec l’os. Ils s’affinent durant 15<br />
mois au moins. Et surtout, ce qui fait la fierté <strong>de</strong><br />
Marc Fouss, ce sont sans doute les <strong>de</strong>rniers à ne<br />
pas être fumés avec <strong>de</strong> la sciure mais bien avec<br />
<strong>de</strong>s rondins <strong>de</strong> bois <strong>de</strong> hêtre bien secs. N’oubliez<br />
surtout pas <strong>de</strong> déguster au passage sa baudruche !<br />
201, rue <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux Églises<br />
6717 Attert<br />
063/22.56.15<br />
De 8h30 à 18h45 tous les jours. Fermé le l<strong>un</strong>di.<br />
N<br />
17 • Ferme à l’Arbre <strong>de</strong> Liège<br />
En agriculture biologique <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> trente<br />
ans, la ferme à l’Arbre propose <strong>un</strong> vaste assortiment<br />
<strong>de</strong> produits cultivés sur place. La boucherie<br />
<strong>de</strong> la ferme s’approvisionne en direct, pour<br />
les porcs et les bovins. De ce circuit ultra-court<br />
sortent <strong>de</strong>s merveilles : les côtes <strong>de</strong> porc ou le boudin<br />
noir qui a reçu cette année <strong>un</strong> coq <strong>de</strong> cristal !<br />
39, rue <strong>de</strong> Liège 39<br />
4450 Lantin<br />
04/263.58.01<br />
www.ferme-paque.be<br />
Du mardi au jeudi <strong>de</strong> 9h à 18h. Vendredi <strong>de</strong> 9h à 20h.<br />
Samedi <strong>de</strong> 9h à 16h. Fermé le dimanche.<br />
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18 • Gaël Leblanc<br />
Gaël Leblanc interprète avec maestria les spécialités<br />
<strong>de</strong> sa région que sont l’andouillette et – surtout<br />
– l’andouille. Il est aussi reconnu (et primé)<br />
pour les charcuteries maison: pâtés dont celui <strong>de</strong><br />
gibier, boudins ou quenelles <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> à la sauce<br />
escavèche, autre tradition <strong>de</strong> son terroir.<br />
39, chaussée <strong>de</strong> l’Europe<br />
4660 Cul-<strong>de</strong>s-Sarts<br />
060/37.88.85<br />
L<strong>un</strong>di <strong>de</strong> 13h à 18h30. Du mardi au samedi <strong>de</strong> 8h30<br />
à 12h30 et <strong>de</strong> 14h à 18h30. Le dimanche <strong>de</strong> 8h30 à<br />
12h30.<br />
19 • Maison Janvier<br />
A Oignies, et bien au-<strong>de</strong>là, la famille Buchet fait<br />
partie du paysage, au même titre que le clocher<br />
<strong>de</strong> l’église ou que l’école du village.<br />
Eddy dispose d’<strong>un</strong> magnifique atelier <strong>de</strong> découpe<br />
aux normes où il transforme les animaux <strong>de</strong>s<br />
nombreuses chasses du voisinage. En attendant,<br />
goûtez son jambon <strong>de</strong> type forêt noire au poivre.<br />
6, rue J-B Périquet<br />
5670 Oignies-En-Thierache<br />
060/39.05.52<br />
Du jeudi au samedi <strong>de</strong> 9h à 12h30 et <strong>de</strong> 14h à 18h30,<br />
dimanche <strong>de</strong> 9h00 à 12h30.<br />
N<br />
20 N • Boucherie du Lac<br />
Michael Lobet est maître dans l’art <strong>de</strong>s spécialités<br />
locales comme l’andouille et l’andouillette. Il<br />
fabrique aussi tous ses pâtés, jambons cuits, <strong>de</strong>s<br />
boudins (le noir est remarquable). Une <strong>de</strong> ses<br />
préparations préférées : la galantine princière, <strong>un</strong><br />
pâté farci au fromage <strong>de</strong> Chimay.<br />
18, rue du Lac<br />
6461 Virelles (Chimay)<br />
060/21.16.94<br />
Du mardi au samedi <strong>de</strong> 9h à 12h30 et <strong>de</strong> 14h à 19h.<br />
Le dimanche <strong>de</strong> 9h à 12h. Fermé le l<strong>un</strong>di.<br />
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Définie par le Larousse gastronomique<br />
comme <strong>un</strong>e charcuterie cuite préparée<br />
avec l’appareil digestif du porc mais<br />
aussi du veau, du mouton du cheval,<br />
la fabrication <strong>de</strong> l’andouille est déjà<br />
décrite en 1393 par l’auteur du Mesnagier<br />
<strong>de</strong> Paris. Elle fait partie du terroir culinaire<br />
<strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Couvin et Chimay.<br />
Rabelais l’a mise en scène dans le combat<br />
<strong>de</strong> Pantagruel contre les Andouilles.<br />
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32<br />
Les boyaux et l’estomac refroidis sont alors endossés<br />
dans <strong>un</strong> gros intestin <strong>de</strong> bœuf. Il s’agit <strong>de</strong><br />
la baudruche qui n’est autre que « la membrane<br />
péritonéale du bœuf (ou du mouton). Dégraissée<br />
et préparée en pellicule presque transparente,<br />
elle sert à <strong>de</strong> nombreux usages, notamment<br />
à la fabrication d’objets gonflables. »<br />
Vient alors la <strong>de</strong>rnière cuisson d’environ<br />
1 heure dans <strong>de</strong> l’eau à 80°C au moins, <strong>de</strong> manière<br />
à obtenir <strong>un</strong>e température <strong>de</strong> 68°C au<br />
cœur <strong>de</strong> cette masse <strong>de</strong> 4 à 5 kg, ce qui garantit<br />
<strong>un</strong>e forme <strong>de</strong> pasteurisation.<br />
Au total, l’ensemble <strong>de</strong> ces opérations aura provoqué<br />
<strong>un</strong>e perte <strong>de</strong> poids <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50% et <strong>de</strong><br />
nombreuses heures <strong>de</strong> travail. Le résultat, gras<br />
en bouche et frais à la fois, mérite le détour…<br />
jusque Couvin et ses environs qui sont d’<strong>un</strong>e<br />
beauté brute à vous couper le souffle.<br />
L’andouille est <strong>un</strong> produit à consommer froid,<br />
sans auc<strong>un</strong>e préparation. Elle se coupe en ron<strong>de</strong>lles,<br />
fine pour les <strong>un</strong>s, d’<strong>un</strong> <strong>de</strong>mi centimètre<br />
d’épaisseur, pour les autres. La peau est retirée<br />
avant dégustation. Elle fait merveille à l’apéritif,<br />
sur <strong>de</strong> petites tranches <strong>de</strong> pain <strong>de</strong> campagne<br />
tartinées <strong>de</strong> beurre salé. Rabelais suggère<br />
quant à lui qu’elle doit être consommée<br />
avec <strong>de</strong> la moutar<strong>de</strong>.<br />
Page <strong>de</strong> gauche : Gael Leblanc<br />
À droite : Michael Lobet<br />
Didier Léonard<br />
Couvin, l’andouille se prépare selon <strong>de</strong>s recettes<br />
À héritées <strong>de</strong>s anciens, que les charcutiers se<br />
transmettent au cours <strong>de</strong> leur formation. Les ingrédients<br />
<strong>de</strong> base sont i<strong>de</strong>ntiques. Une bonne recette incorpore<br />
2/3 <strong>de</strong> gros intestin <strong>de</strong> porc et 1/3 d’estomac.<br />
Toutes les étapes <strong>de</strong> la fabrication ont leur importance<br />
pour garantir la qualité du produit fini. Tout<br />
d’abord, <strong>un</strong> lavage soigneux s’impose. La règle veut<br />
que l’on retourne les tronçons <strong>de</strong> gros intestins, <strong>de</strong> 2<br />
à 3 m <strong>de</strong> long, sans les fendre. Il faut alors les laver, les<br />
brosser, les gratter, les relaver et les relaver encore.<br />
L’estomac subit les mêmes manipulations en veillant<br />
à éliminer les glaires qui subsisteraient. Certains bouchers<br />
mettent alors les boyaux et estomacs 2 jours<br />
dans <strong>un</strong>e saumure saline. Egouttés et rincés, il sont<br />
alors soumis à la première cuisson dans <strong>un</strong> bouillon<br />
aromatisé ; la graisse <strong>de</strong>s boyaux agissant comme <strong>un</strong>e<br />
éponge pour se parfumer <strong>de</strong> leurs huiles essentielles.<br />
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33
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34<br />
Du cousté <strong>de</strong> la Transmontane advola <strong>un</strong><br />
grand, gras, gros, gris pourceau ayant<br />
aesles longues & amples comme sont les aesles<br />
d’<strong>un</strong> moulin à vent. Et estoit le pennaige<br />
rouge cramoisy, comme est d’<strong>un</strong> Phoenicoptère:<br />
qui en Languegoth est appellé Flammant.<br />
Les oeilz avoit rouges & flamboyans, comme <strong>un</strong><br />
Pyrope. Les aureilles ver<strong>de</strong>s comme <strong>un</strong>e Esmeraul<strong>de</strong><br />
prassine: les <strong>de</strong>ns iaulnes comme <strong>un</strong><br />
Topaze: la queue longue noire comme marbre<br />
Lucullian: les pieds blancs, diaphanes & transparens,<br />
comme <strong>un</strong> Dimant: & estoient largement<br />
pattez, comme sont <strong>de</strong>s Oyes, & comme<br />
iadis à Tholose les portoit la royne Pedaucque.<br />
(…) Le temps estoit beau & clair. Mais à la venue<br />
<strong>de</strong> ce monstre il tonna du cousté guausche<br />
si fort, que nous restames tous estonnez.<br />
Les Andouilles soubdain que l’apperceurent<br />
iectèrent leurs armes & bastons, & à terre toutes<br />
se agenouillèrent, levantes hault leurs mains<br />
ioinctes sans mot dire, comme si elles le adorassent.<br />
Frère Ian avecques ses gens frappoit<br />
tousiours & embrochoit Andouilles. Mais par<br />
le commen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Pantagruel feut sonnée<br />
retraicte, & cessèrent toutes armes. Le monstre<br />
ayant plusieurs foys volé & revolé entre les<br />
<strong>de</strong>ux armées iecta plus <strong>de</strong> vingt & sept pippes<br />
<strong>de</strong> moustar<strong>de</strong> en terre: puys disparut volant par<br />
l’air & criant sans cesse. Mardigras, Mardigras,<br />
Mardigras.<br />
François Rabelais<br />
extrait du Quart Livre (1552) chapitre XLI.<br />
Norbert Haas, le chef propriétaire du res-<br />
taurant La Fontaine, cuit l’andouillette <strong>de</strong><br />
Didier Léonard à la poêle et l’accompagne<br />
<strong>de</strong> pommes amandine et d’<strong>un</strong>e sauce dijonnaise.<br />
Ci-<strong>de</strong>ssous, <strong>de</strong>ux autres spécialités inspirées<br />
<strong>de</strong>s produits régionaux. À gauche, les<br />
quenelles <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> à la sauce escavèche<br />
<strong>de</strong> Gaël Leblanc. À droite, la galantine princière,<br />
<strong>un</strong> pâté au fromage <strong>de</strong> Chimay <strong>de</strong><br />
Michael Lobet.<br />
La Fontaine, 2, Place Saint- Méen à 5660<br />
Brûly-<strong>de</strong>-Pesche - Tél 060/37.89.92<br />
p<br />
35
p<br />
36<br />
p<br />
37
p<br />
38<br />
ITCA<br />
Institut <strong>de</strong>s Techniques et <strong>de</strong>s<br />
Commerces Agro-Alimentaires<br />
Voilà plus <strong>de</strong> 50 ans que l’ITCA forme parmi les meilleurs<br />
bouchers-charcutiers <strong>de</strong> Wallonie. C’est en 1953, rue Saint-<br />
Nicolas à Namur, que naît la toute première « École professionnelle<br />
<strong>de</strong> boucherie-charcuterie » dans le sud du pays.<br />
Très vite, la réputation <strong>de</strong> l’établissement dépasse la région namuroise<br />
: on vient <strong>de</strong> partout pour s’y former. En 1963, l’école,<br />
alors dénommée « Institut technique <strong>de</strong> boucherie-charcuterie<br />
<strong>de</strong> l’État », s’installe boulevard Cauchy et 15 ans plus tard à<br />
Suarlée.<br />
•<br />
Que <strong>peu</strong>t-on y apprendre ?<br />
Découvrir l’art du salage et du fumage, <strong>de</strong> jambon d’Ar<strong>de</strong>nne<br />
au saucisson, sans oublier les saumons et les truites...<br />
• Découvrir et à mettre au point la charcuterie à base <strong>de</strong> vian<strong>de</strong><br />
diverses : volaille, gibier, boulettes aux légumes, saucisses<br />
<strong>de</strong> volaille, pain <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, roula<strong>de</strong>, aspic...<br />
• Découvrir l’élaboration <strong>de</strong> nouveaux produits<br />
• Entreprendre <strong>un</strong>e carrière qui ouvre beaucoup <strong>de</strong> portes<br />
•<br />
pour <strong>de</strong>main<br />
Confectionner les plats cuisinés à emporter<br />
Au menu <strong>de</strong> la formation<br />
• Pied <strong>de</strong> porc, tête pressée, fromage <strong>de</strong> tête, crépine<br />
<strong>de</strong> pied <strong>de</strong> porc, le pied <strong>de</strong> porc farci, la<br />
hure, le persillé...<br />
• Côté pâtés, il y a les terrines à l’ancienne, pâté<br />
fermier, pâté d’Ar<strong>de</strong>nne, pâté crème, mousse <strong>de</strong><br />
foie, crème <strong>de</strong> foie. Sans oublier toute la gamme<br />
<strong>de</strong>s pâtés en croûte.<br />
• La salaison d’hier et d’aujourd’hui : jambon mosan,<br />
jambons salés, fumés, jambons cuits, sans<br />
oublier les jambonneaux et les jambonneaux<br />
farcis.<br />
• Les saucissons cuits, fumés et secs : le saucisson<br />
<strong>de</strong> jambon, <strong>de</strong> Paris, lyonnais, gaumais, polonais,<br />
ainsi que toute la gamme <strong>de</strong> saucissons<br />
secs, d’Ar<strong>de</strong>nne, pur porc, colliers, Boulogne,<br />
chorizo…<br />
ITCA - École <strong>de</strong> Boucherie<br />
204, Chaussée <strong>de</strong> Nivelles<br />
5020 SUARLE (Namur)<br />
081/56 90 64 - www.itca.be<br />
IFA PME<br />
Institut wallon <strong>de</strong> Formation en Alternance et <strong>de</strong>s indépendants<br />
et <strong>de</strong>s Petites et Moyennes Entreprises<br />
Tu Tu veux <strong>de</strong>venir boucher ou ou bouchère ? ?<br />
Un bel avenir et <strong>un</strong> emploi <strong>de</strong> qualité assuré !<br />
Pour <strong>de</strong>venir boucher charcutier, il te faut avant tout l’amour du<br />
métier et apprendre les techniques <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong>s produits<br />
à base <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> en école, en apprentissage ou en formationchef<br />
d’entreprise. Mais il est aussi indispensable <strong>de</strong> parfaire sa<br />
formation en entreprise au contact d’<strong>un</strong> professionnel expérimenté.<br />
Les filières classiques existent dès l’âge <strong>de</strong> 15 ans,<br />
comme l’apprentissage et la formation-chef d’entreprise,<br />
par la filière <strong>de</strong>s formations en alternance <strong>de</strong> l’IFAPME<br />
L’IFAPME est <strong>un</strong> organisme d’intérêt public subventionné<br />
par la Région wallonne. L’objectif <strong>de</strong> l’IFAPME est <strong>de</strong> proposer,<br />
sur le principe <strong>de</strong> la formation en alternance et dans<br />
<strong>un</strong>e multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> secteurs professionnels, <strong>un</strong>e offre <strong>de</strong> formations<br />
diverses basées sur trois formules : l’apprentissage,<br />
la formation <strong>de</strong> chef d’entreprise et la formation continue.<br />
Pour le métier <strong>de</strong> boucher charcutier, il s’agit d’<strong>un</strong> apprentissage<br />
classique : 1 à 2 jours/semaine en centre <strong>de</strong> formation<br />
où les cours sont dispensés par <strong>de</strong>s professionnels en<br />
activité dans le secteur et les autres jours dans <strong>un</strong>e entreprise<br />
artisanale ou <strong>de</strong> la distribution.<br />
En apprentissage, l’IFAPME organise également la formation <strong>de</strong><br />
ven<strong>de</strong>ur / ven<strong>de</strong>use préparateur / préparatrice en boucherie,<br />
charcuterie et plats préparés à emporter.<br />
D’autre part, la formation-chef d’entreprise (patronat<br />
dès 18 ans) <strong>de</strong> boucher charcutier traiteur<br />
permet <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir indépendant ou proche collaborateur<br />
d’<strong>un</strong>e entreprise. Elle compte 2 ans <strong>de</strong><br />
formation (1 jour ou 2 soirées / semaine) - ou 3<br />
ans, si <strong>un</strong>e année préparatoire est nécessaire.<br />
Pour les adultes, l’IFAPME propose également <strong>un</strong>e<br />
formation en alternance d’ouvrier boucher, en 1 an.<br />
Pour connaître les différents centres <strong>de</strong> formation,<br />
rends-toi sur www.ifapme.be ou contacte le 0800 90<br />
133 (gratuit).<br />
IFAPME<br />
Institut wallon <strong>de</strong> Formation en Alternance<br />
et <strong>de</strong>s Indépendants et <strong>de</strong>s Petites et<br />
Moyennes Entreprises<br />
0800 90 133 - www.ifapme.be<br />
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40<br />
Il faut que les agriculteurs recréent<br />
<strong>un</strong> lien avec les consommateurs en<br />
valorisant directement leurs produits.<br />
« De la terre à la fourchette ;<br />
c’est notre philosophie.<br />
Les « <strong>Chevetogne</strong> <strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>cochon</strong> » se suivent et ne se ressemblent<br />
pas. Quatre ans déjà que le <strong>Domaine</strong> <strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong> met à l’honneur<br />
le savoir-faire <strong>de</strong> nos producteurs et artisans-charcutiers.<br />
Un succès grandissant puisque <strong>de</strong> 5.000 personnes la première année,<br />
nous sommes passés à 12.000 l’année <strong>de</strong>rnière. Mais <strong>peu</strong>t-être<br />
serez-vous encore plus nombreux cette année pour le <strong>cochon</strong> et ce<br />
qu’on en fait pour chatouiller nos papilles lors <strong>de</strong> nos agapes.<br />
<strong>Chevetogne</strong> <strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>cochon</strong>, c’est <strong>un</strong>e vitrine <strong>un</strong>ique qui met à l’affiche<br />
les artisans bouchers, charcutiers et salaisonniers régionaux,<br />
nombreux à faire découvrir leurs talents le temps d’<strong>un</strong> week-end.<br />
La Filière Porcine Wallonne qui rassemble tous les acteurs, du producteur<br />
au transformateur en passant par le consommateur et le<br />
distributeur, participe <strong>de</strong>puis le début à cet évènement désormais<br />
incontournable. Nous vous apporterons notamment <strong>un</strong> éclairage sur<br />
ce qui se fait dans les élevages <strong>de</strong> nos campagnes. Et nous sommes<br />
particulièrement heureux <strong>de</strong> constater que <strong>de</strong>puis la première édition<br />
<strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong> <strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>cochon</strong> les artisans mettent <strong>un</strong> point<br />
d’honneur à valoriser <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s régionales et issues <strong>de</strong> filières <strong>de</strong><br />
qualité wallonnes dans leurs produits.<br />
Nous vous expliquerons qui sont les producteurs <strong>de</strong> porcs wallons,<br />
comment ils gèrent l’alimentation <strong>de</strong>s animaux, leur hébergement,<br />
leur bien-être, leur reproduction, les reconnaissances officielles <strong>de</strong><br />
qualité, quelles sont les filières, ...<br />
Alors, ne vous vous abstenez pas ! En ce week-end <strong>un</strong> <strong>peu</strong> particulier,<br />
votez <strong>cochon</strong> en venant passer <strong>un</strong> agréable moment <strong>de</strong> détente, … Et<br />
émoustillez vos papilles <strong>de</strong>s mille et <strong>un</strong>e saveurs <strong>cochon</strong>nes !<br />
Alain De Bruyn<br />
Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Filière Porcine Wallonne<br />
www.fpw.be<br />
Vanessa et Patrick Feller-Bruyninckx<br />
Agriculteurs à Tenneville<br />
• Bovins vian<strong>de</strong>ux (25 Angus) • Moutons (100 Roux ar<strong>de</strong>nnais) • Chevaux & ânes (10) • 15<br />
truies-mères Sattelschwein plein air bio + 200 places d’engraissement <strong>de</strong> porcs en filière Bio en<br />
plein air • 77 ha <strong>de</strong> cultures (pois, seigle) et prairies • Boucherie à la ferme (www.biofarm.be)<br />
p<br />
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p<br />
42<br />
Le Piétrain est <strong>de</strong>venu incontournable<br />
en croisement et synonyme<br />
<strong>de</strong> <strong>cochon</strong> à haut potentiel<br />
vian<strong>de</strong>ux. A force <strong>de</strong> patience<br />
et <strong>de</strong> travail nous avons créé le<br />
<strong>cochon</strong> aux quatre jambons !<br />
Le porc wallon<br />
Il y a cent ans d’ici, on trouvait <strong>de</strong>s <strong>cochon</strong>s dans<br />
presque toutes les fermes et pratiquement partout<br />
en Wallonie. Depuis, le contexte a changé<br />
et la production porcine est <strong>de</strong>venue <strong>un</strong>e affaire<br />
<strong>de</strong> spécialistes. Ces éleveurs se sont préférentiellement<br />
développés dans <strong>de</strong>s zones propices à la<br />
valorisation <strong>de</strong>s animaux (proches <strong>de</strong>s abattoirs)<br />
ou d’approvisionnement en aliments pour les animaux<br />
(cultures <strong>de</strong> céréales et voies navigables).<br />
Les provinces <strong>de</strong> Liège et <strong>de</strong> Hainaut regroupent<br />
à l’heure actuelle 60 % <strong>de</strong>s éleveurs et 65 % <strong>de</strong>s<br />
animaux hébergés.<br />
Si le porc n’est pas <strong>un</strong>e spéculation très visible<br />
dans les campagnes wallonnes, elle n’en est pas<br />
pour le moins présente.<br />
Année 2011<br />
Nombre <strong>de</strong><br />
détenteurs <strong>de</strong><br />
porcs<br />
Nombre <strong>de</strong><br />
porcs hébergés<br />
Brabant<br />
wallon<br />
Hainaut Liège<br />
Henri Stas<br />
Agriculteur à Piétrain<br />
La Ferme :<br />
• Bovins vian<strong>de</strong>ux (30 Blanc-Bleu-Belges en sélection) •<br />
20 truies-mères en sélection génétique <strong>de</strong> souche Piétrain<br />
stress-positif <strong>de</strong>puis 3 générations et stress-négatif <strong>de</strong>puis<br />
près <strong>de</strong> 15 ans • 30 ha <strong>de</strong> cultures (escourgeon, maïs, betterave,<br />
froment, triticale) et prairies<br />
Ainsi en 2011, sur les 13.521 fermes que comptait<br />
la Wallonie, 667 d’entre-elles produisaient <strong>de</strong>s<br />
porcs avec <strong>un</strong>e capacité moyenne <strong>de</strong> 555 porcs<br />
par ferme porcine. Par ailleurs, seules 157 exploitations<br />
wallonnes disposent d’<strong>un</strong>e capacité d’hébergement<br />
<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 500 porcs à l’engrais.<br />
Ce sont environ 370.000 <strong>cochon</strong>s (soit 6 % du<br />
cheptel porcin belge) qui ont été accueillis en<br />
permanence dans les exploitations <strong>de</strong> nos cinq<br />
provinces. Chaque exploitation porcine réalisant<br />
près <strong>de</strong> 2,3 cycles d’engraissement <strong>de</strong> porcs par<br />
an, 850.000 porcs charcutiers d’origine wallonne<br />
partent annuellement vers les abattoirs.<br />
Selon leurs convictions, les producteurs posent le<br />
choix <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s animaux en mo<strong>de</strong> conventionnel,<br />
ou pour environ <strong>un</strong> tiers d’entre-eux,<br />
selon l’<strong>un</strong>e <strong>de</strong>s 9 filières <strong>de</strong> qualités officiellement<br />
reconnues ou en Bio. Ces filières, au travers d’<strong>un</strong><br />
cahier <strong>de</strong>s charges, imposent <strong>de</strong>s contraintes particulières<br />
en matière d’origine <strong>de</strong>s animaux, <strong>de</strong><br />
races, d’alimentation, <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> d’hébergement, …<br />
qui garantissent la qualité <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> que vous<br />
choisirez <strong>de</strong> consommer.<br />
Pour tous les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> production, que ce soit en<br />
bâtiments, sur paille, ou en plein air, les animaux<br />
sont hébergés dans <strong>de</strong>s conditions strictes garantissant<br />
leur bien-être, leur santé et leur développement<br />
optimal. L’espace disponible, la luminosité,<br />
la température tout comme la qualité <strong>de</strong> l’air<br />
dans les installations sont adaptés aux besoins<br />
<strong>de</strong>s animaux durant toute leur vie jusqu’à leur<br />
départ vers l’abattoir.<br />
Luxembourg<br />
Namur<br />
Total<br />
Wallonie 2011<br />
Total<br />
Wallonie 2001<br />
45 209 195 110 108 667 1.172<br />
25.310 142.928 99.832 31.129 71.072 370.271 325.279<br />
Partie diététique et culinaire<br />
• La vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> porc<br />
Tous les spécialistes en biologie animale ou humaine<br />
s’accor<strong>de</strong>nt sur le fait que l’alimentation<br />
est le premier facteur maîtrisable jouant sur la<br />
santé d’<strong>un</strong> être humain.<br />
Dans cette alimentation, la vian<strong>de</strong> tient <strong>un</strong>e place<br />
importante. Ses protéines fournissent la matière<br />
première à la construction du système musculaire<br />
et cérébral. La vian<strong>de</strong> amène également <strong>de</strong>s vitamines<br />
indispensables au métabolisme : À (vue,<br />
peau), D (absorption et fixation osseuse du calcium),<br />
B12 (système nerveux, hémosynthèse)<br />
ainsi que du fer (hémoglobine) et <strong>de</strong>s oméga 3<br />
(système neurologique, prévention <strong>de</strong> maladies<br />
cardiovasculaires et <strong>de</strong> certains cancers). Des<br />
sels minéraux et <strong>un</strong>e forte teneur en eau complètent<br />
la composition générale <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong>.<br />
Les graisses sont également présentes dans la<br />
vian<strong>de</strong> dans <strong>de</strong>s proportions variables selon le<br />
type <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> consommée et la pièce considérée.<br />
Bien choisir <strong>un</strong> morceau <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> selon ses<br />
goûts et varier les types et pièces <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> permet<br />
donc d’équilibrer son alimentation et d’éviter<br />
les excès autant que la routine alimentaire.<br />
Pierre Pirson<br />
Pour s’engager dans le Bio,<br />
il faut vouloir comprendre la<br />
Terre et les animaux et accepter<br />
<strong>de</strong> suivre leurs rythmes.<br />
Agriculteur à Sugny<br />
La Ferme :<br />
• Bovins vian<strong>de</strong>ux (25 Montbéliar<strong>de</strong> x Aquitaine) • 35<br />
truies-mères (Duroc x Piétrain) en plein air avec 250<br />
places d’engraissement en filière Bio • 80 ha <strong>de</strong> cultures<br />
(pois, orge, avoine) et prairies en Bio<br />
Le porc est moins gras qu’on ne le pense !<br />
La teneur en matières grasses <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
porc est souvent surestimée. En fait, les lipi<strong>de</strong>s<br />
du porc sont majoritairement rassemblés sous<br />
la peau, en couches adi<strong>peu</strong>ses plus ou moins<br />
épaisses, faciles à enlever avant ou après cuisson.<br />
Généralement, les plus gros muscles du porc sont<br />
pauvres en lipi<strong>de</strong>s, c’est donc la coupe qui détermine<br />
le taux <strong>de</strong> graisses. À titre <strong>de</strong> comparaison,<br />
le filet <strong>de</strong> porc contient environ 2,3 % <strong>de</strong> lipi<strong>de</strong>s;<br />
le mignon 1,9 %, les carbonna<strong>de</strong>s 6 à 10 %; et la<br />
vian<strong>de</strong> hachée jusqu’à 25 %.<br />
Par ailleurs, environ 50 % <strong>de</strong>s lipi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> porc sont <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s gras mono-insaturés,<br />
principalement <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> oléique, ce qui la situe<br />
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43
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44<br />
Pour être agriculteur aujourd’hui,<br />
il ne faut pas<br />
rester inactif ; il faut évoluer<br />
… En innovant et<br />
me diversifiant, j’espère<br />
<strong>de</strong>vancer ces attentes.<br />
entre le poulet et le bœuf. Le porc est aussi <strong>un</strong>e très bonne source<br />
<strong>de</strong> protéines, riche en zinc, en sélénium et en vitamines du groupe B,<br />
spécialement la vitamine B1 (thiamine) dont les taux surpassent<br />
ceux <strong>de</strong>s autres vian<strong>de</strong>s.<br />
• Choisir le bon morceau<br />
Le Belge aime faire bonne chère. La preuve, comptez le nombre <strong>de</strong><br />
produits à base <strong>de</strong> porc dans lesquels les artisans locaux expriment<br />
leur talent. Saucisses, boudins, saucissons, pâtés, jambons … natures,<br />
assaisonnés, fumés, maturés … d’Ar<strong>de</strong>nne, <strong>de</strong> Gaume ou d’ailleurs.<br />
Tous fleurent bon l’histoire d’<strong>un</strong>e gastronomie wallonne ancrée<br />
dans son territoire jusque dans la tradition <strong>de</strong> son plus petit village.<br />
Il est bien connu que « Dans le <strong>cochon</strong>, tout est bon ! ». Le porc<br />
inspire tous ceux qui aiment à se mettre aux fourneaux. En fonction<br />
<strong>de</strong> vos envies, laissez-vous aller vers <strong>un</strong>e pièce <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> fraîche qui<br />
plaira à vous et vos convives.<br />
Quoi qu’il en soit : four, cocotte, poêle, tous les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cuisson<br />
sont adaptés pour le porc en fonction du morceau choisi.<br />
Le filet ou le carré (cuit avec l’os) sont excellents au four. La côtelette<br />
est idéale pour confectionner <strong>un</strong> repas rapi<strong>de</strong> à la poêle.<br />
La vian<strong>de</strong> entrelardée comme l’échiné ou le jarret, s’accommo<strong>de</strong>ront<br />
mieux <strong>de</strong> la cuisson en cocotte. Plus la cuisson sera lente, meilleur<br />
sera le résultat. Quant au lard maigre, c’est grillé ou poêlé qu’il est le<br />
mieux mis en valeur.<br />
Les déclinaisons <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> sont également nombreuses dans les<br />
styles <strong>de</strong> cuisines.<br />
La cuisine à l’instinct vous inspire ; faites <strong>un</strong> pain <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> maison !<br />
Le traditionnel vous tente ; partez vers l’andouillette ou le jarret !<br />
L’exotisme vous attire ; faites sauter <strong>un</strong> émincé et <strong>de</strong>s légumes dans<br />
<strong>un</strong> wok et jouez sur le sucré-salé !<br />
Le soleil est là ? Barbecue saucisses et côtelettes alors !<br />
Enfin, bien d’autres préparations comme le boudin ou les salaisons<br />
sont aussi <strong>de</strong>s façons d’apprécier cette vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> qualité.<br />
• Savoir le savourer<br />
Un bon produit doit également être respecté. Conserver la vian<strong>de</strong><br />
dans le respect <strong>de</strong> la chaîne du froid et savoir la préparer sont <strong>de</strong>s<br />
éléments importants qui permettront d’éviter que le produit se trouve<br />
gâché « par acci<strong>de</strong>nt ».<br />
Une fois préparée les qualités <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> porc ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt<br />
qu’à s’exprimer. Alors évitez les comportements alimentaires néfastes<br />
pour la santé comme saucer ou saler à outrance qui réduisent<br />
à néant non seulement le goût mais aussi les caractéristiques nutritionnelles<br />
et diététiques <strong>de</strong> tout ingrédient, dont la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> porc.<br />
Lionel Plaquette<br />
Agriculteur à Mesnil-Saint-Blaise<br />
La Ferme :<br />
• Bovins laitiers (150 Blanc-Bleu Mixtes) • Bovins vian<strong>de</strong>ux (50 Blon<strong>de</strong>s d’Aquitaine) • 1.200<br />
places + 800 places d’engraissement <strong>de</strong> porcs en filière <strong>de</strong> qualité Pass’Por • 110 ha <strong>de</strong> cultures<br />
(froment, épeautre, orge, maïs) et prairies • atelier <strong>de</strong> fromagerie et beurrerie à la ferme<br />
p<br />
45
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46<br />
Éric Delizée<br />
Dans le chapiteau à Miroirs <strong>de</strong> <strong>Chevetogne</strong> <strong>un</strong><br />
<strong>peu</strong> <strong>cochon</strong>, Éric Delizée (Mise au vert) interprète<br />
à sa manière le <strong>cochon</strong> dans tous ses états<br />
Le <strong>cochon</strong> dans tous ses états<br />
• Le duo <strong>de</strong> boudins sélectionné auprès <strong>de</strong><br />
bouchers primés <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années sont<br />
magnifiés par <strong>un</strong>e cuisson légère au barbecue.<br />
• La sala<strong>de</strong> liégeoise, <strong>un</strong> plat wallon pour<br />
retrouver légumes et féculents et surtout<br />
cette saucisse grillée, moelleuse, se retrouvant<br />
à tous les barbecues.<br />
• Les joues <strong>de</strong> <strong>cochon</strong> sont travaillées<br />
toute l’année et déclinées avec différentes<br />
bières. Moelleuses, onctueuses, tendres,<br />
délicieuses sont <strong>de</strong>s adjectifs glanés parmi<br />
les commentaires <strong>de</strong>s convives.<br />
• Une découverte gastronomique et surtout<br />
typiquement namuroise, la dispouille<br />
se doit <strong>de</strong> figurer sur <strong>un</strong>e assiette <strong>cochon</strong>ne<br />
en province <strong>de</strong> Namur. Un plat qui<br />
ne se prépare qu’aux Fêtes <strong>de</strong> Wallonie,<br />
Namuroises s’entend.<br />
• Une omelette au lard, croustillante, cuite<br />
dans sa propre graisse, rien que l’o<strong>de</strong>ur<br />
nous rappelle nos grands-parents.<br />
• Les petites côtes <strong>de</strong> porcelet, légèrement<br />
saumurées, cuites à basse température,<br />
<strong>un</strong> cheval <strong>de</strong> bataille qui allie saveurs<br />
<strong>de</strong> toujours et technologie d’aujourd’hui.<br />
Joues <strong>de</strong> <strong>cochon</strong> à la Super <strong>de</strong>s Fagnes<br />
recette <strong>de</strong> Éric Delizée<br />
• 8 joues <strong>de</strong> <strong>cochon</strong><br />
• 500 ml <strong>de</strong> Super <strong>de</strong>s Fagnes<br />
• 2 gros oignons<br />
• 1 c à soupe <strong>de</strong> farine.<br />
• 500 ml <strong>de</strong> fond <strong>de</strong> veau ou <strong>de</strong> bouillon <strong>de</strong> volaille<br />
• 1 cuillère à soupe <strong>de</strong> cassona<strong>de</strong><br />
• 1 cuillère à soupe <strong>de</strong> moutar<strong>de</strong><br />
• 1 noix <strong>de</strong> beurre – sel – poivre – laurier<br />
Faire fondre le beurre dans <strong>un</strong>e cocotte, faire<br />
suer les oignons jusqu’à ce qu’ils soient fondants.<br />
Les réserver et colorer les joues <strong>de</strong> porc. Les singer<br />
avec la farine.<br />
Mouiller le tout avec la bière et le fond <strong>de</strong> veau.<br />
Ajouter le laurier, la moutar<strong>de</strong> et la cassona<strong>de</strong>.<br />
Saler et poivrer laisser cuire à couvert pendant 45<br />
min à 1 h, en remuant régulièrement.<br />
Rectifier l’assaisonnement.<br />
Conception et réalisation : Creative Comm<strong>un</strong>ication : Jean-Pierre Gabriel, Benjamin Gaspart, Jacqueline Kacik.<br />
Couverture : Samuel Evrard. Éditeur responsable : Br<strong>un</strong>o Belvaux, Directeur du domaine Provincial - 5590 - <strong>Chevetogne</strong><br />
p<br />
47
Un authentique palais <strong>de</strong> danse pour<br />
accueillir la taverne du "<strong>cochon</strong>"<br />
• Duo <strong>de</strong> boudins blanc (Duterme) et noir (Lambot)<br />
• Dispouille <strong>de</strong> chez Roland (spécialité namuroise)<br />
• Joues <strong>de</strong> porc Super <strong>de</strong>s Fagnes (Mise au Vert)<br />
• Petites côtes <strong>de</strong> Porc à la moutar<strong>de</strong> Bister<br />
• Groin <strong>de</strong> <strong>cochon</strong> Sambre et Meuse,<br />
façon Le Temps <strong>de</strong>s Cerises<br />
• Omelette au lard<br />
Menu<br />
• Sala<strong>de</strong> liégeoise, saucisse <strong>de</strong> campagne<br />
Accompagnements<br />
frites, gratin dauphinois, compote Materne,<br />
sala<strong>de</strong>s, mayonnaise, moutar<strong>de</strong>, pickles.<br />
• Assiette <strong>de</strong> dégustation <strong>cochon</strong>ne - <strong>un</strong> <strong>peu</strong> <strong>de</strong> tout<br />
Géographie namuroise du porc<br />
Menu musical<br />
<strong>de</strong> 11 à 18 heures<br />
le groupe<br />
• 10 €<br />
• 12 €<br />
• 12 €<br />
• 18 €<br />
• 15 €<br />
• 6 €<br />
• 10 €<br />
• 18 €<br />
• Terrine <strong>de</strong> chez Leblanc (Cul-<strong>de</strong>s-Sarts) • Terrine <strong>de</strong> chez<br />
Bourgeau (Haversin) • Saucisson <strong>de</strong> chez Kesch (Je-<br />
melle) • Saucisse <strong>de</strong>mi-sèche <strong>de</strong> chez Roland (Jambes) •<br />
Boudin blanc <strong>de</strong> chez Duterme (Leignon) • Boudin noir <strong>de</strong><br />
chez Lambot (Beauraing) • Jambon cru <strong>de</strong> l’Eau Noire <strong>de</strong><br />
chez Léonard Nismes • Jambon cuit <strong>de</strong> chez Taviet (For-<br />
rières) • Piquanterie <strong>de</strong> chez Libotte (Rochefort) •<br />
Accompagnée <strong>de</strong> 4 crudités, 1 féculent, 2 sauces.<br />
Fasli, Hekuran, et Gazmir les musiciens<br />
virtuoses <strong>de</strong> Albrapsodie font remonter les accords<br />
tziganes.