Les objets de l'Escalade - Etat de Genève

Les objets de l’Escalade
Informations sur l’objet Suggestions / guide d’observation
Vue de Genève
Gravure de Visscher sur un
dessin de Chastillon, vers 1630
© Musée d’art et d’histoire
La dessin de base de cette
gravure avait été réalisé depuis le
Bois de la Bâtie par Claude
Chastillon (1547-1616) qui était le
topographe du roi de France Henri
IV. Il montre la ville à la toute fin
du 16 ème siècle.
Emphase sur les temples : vue de
la « Rome protestante »
Maison Tavel, 1 er étage
1ère salle sur la gauche
Identification de l’objet :
gravure, procédé reproductible, seul moyen de reproduire une
même image et de la diffuser avant la photo et la photocopie
Identification du sujet :
- ville (maisons, remparts)
- Genève (inscription, armoiries)
- Bâtiments repères (St-Gervais, Tour de l’Île, pont de
l’île, Saint-Germain, Cathédrale – existent encore
aujourd’hui et sont très visibles sur l’image)
- La Treille
- La Tour Baudet (Hôtel de Ville)
- Lac et Rhône
- Repérer la Maison Tavel
Observer le système de remparts avec des murs et des
bastions avancés.
Observer les alentours de la ville
Comparer avec l’iconographie de l’Escalade (même point de
vue)
Avant/Après
Mettre en lien la taille de Genève à cette époque et la taille de
la ville actuelle
Marquer sur un plan actuel les limites de la ville ancienne
Aller voir les lieux repérés : Tour Baudet, Treille, descendre sur
la place de Neuve regarder la plaque montrant le Bastion de
l’Oie – comparer sa forme avec l’iconographie
Dossier de Visite enseignants
Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
Secteur de Médiation culturelle des Musées d’art et d’histoire - Novembre 2007

Vue aux banderoles
« Genève délivrée de ses
ennemis par le bras du Tout-
Puissant »,
vers 1620, huile sur toile (CIG,
inv. 11572)
© Musée d’art et d’histoire
Sur cette peinture, des anges
tiennent des phylactères sur
lesquels figurent des phrases des
Psaumes (Ancien testament) : les
genevois sont délivrés par le Tout
Puissant, Ce qu’é l’aino (Celui qui
est en haut)
Maison Tavel, rez-dechaussée
Identification du sujet :
ville de Genève + événement, mise en lien avec inscriptions
Repérer les armoiries (tableau = document officiel commandé
par les autorités)
Déchiffrer l’inscription – elle signale les raisons de l’exécution
du tableau
Observer : comment le peintre a-t-il rendu la nuit ? Ciel noir,
halo lumineux, rendu des coups de feu
Repérer les différentes actions (montée de savoyards sur les
échelles, troupes en attente à Plainpalais, mantelets
descendants la Treille, combats sur la Corraterie etc.)
Comparer avec le vitrail du MAH
(ville et événements + anges)
Avant/Après
Mettre en lien la taille de Genève à cette époque et la taille de
la ville actuelle
Marquer sur un plan actuel les limites de la ville ancienne
Aller voir les lieux repérés : Tour Baudet, Treille, descendre sur
la place de Neuve regarder la plaque montrant le Bastion de
l’Oie – comparer sa forme avec l’iconographie
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Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
Secteur de Médiation culturelle des Musées d’art et d’histoire - Novembre 2007

Vitrail dit de l’Escalade
entre 1603 et 1606, peinture
sur verre, (MAH, inv. 4702)
© Musée d’art et d’histoire
Musée d’art et d’histoire,
salle des armures, 204, rezde-chaussée
Armet Savoyard
Italie du Nord, vers 1600, acier
noirci
© Musée d’art et d’histoire
Ce type de casque s’appelle
« savoyard » Ce nom a été donné
par les spécialistes des armes
d’après la collection du Musée de
Genève – à l’époque de
l’Escalade, c’était un casque très à
la mode dans l’Europe entière.
Les récits de l’Escalade
mentionnent toutefois que les
savoyards étaient vêtus de
« casques à têtes »
Identification de l’objet :
vitrail (verre + métal plomb), généralement fenêtre d’Eglise (c.f.
vitraux de la Cathédrale quelques salles plus loin) mais aussi
commémoratif
Identification du sujet
Mettre en lien avec les échelles juste à côté
Repérer les différentes actions et personnages (Alexandre
Hume, montée de savoyards sur les échelles, troupes en
attente à Plainpalais, mantelets descendants la Treille, combats
sur la Corraterie etc.)
Dans le ciel, échelle des anges (référence à l’échelle de
Jacob), œil dans un triangle, présence divine comme dans le
tableau
Comparer avec le tableau de la Maison Tavel
Avant/Après
Lire des récits de l’Escalade et/ou de textes de chansons qui
détaillent les événements
Suite aux lectures, faire dessiner l’Escalade aux élèves telle
qu’ils se l’imaginent
Identification de l’objet :
casque, arme défensive, pièce d’armure, matière (acier)
Observation de ces curieux casques
Mimer leur expression
Réfléchir à l’usage : pourquoi un masque : faire peur ? se
reconnaître ? faire rire ?
On ne sait pas exactement
Comparer avec armets traditionnels (moins d’ouvertures) :
avantages et inconvénients
Comparer avec d’autres types de casques
Voir sur le vitrail si les soldats en sont équipés !
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Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
Secteur de Médiation culturelle des Musées d’art et d’histoire - Novembre 2007

Musée d’art et d’histoire,
salle des armures 204,
rez-de-chaussée mais aussi
2 exemples à la Maison
Tavel, rez-de-chaussée
Echelles de l’Escalade
Turin vers 1602, bois, acier,
tissu. Le Musée conserve 14
tronçons.
© Musée d’art et d’histoire
Pour atteindre le haut de la
courtine de la Corraterie, il en
fallait 5 de 1,71 à 1,74 mètre
chacun pour un hauteur totale de
6m89.
Musée d’art et d’histoire,
salle des armures, 204, rezde-chaussée
Mettre en lien avec les récits de l’Escalade
Faire les activités proposées dans Les casques
http://www.geneve.ch/ecoles-musees/pedagogie/
Dossiers_pedagogiques/D_escalad_mah/Objets/casque.pdf
Avant/Après
Bricoler des casques ou des masques ou des casques à
masques en papier, carton, tissu, papier mâché etc. pour
réaliser un déguisement pour l’Escalade !
Identification de l’objet :
Observer l’objet et Noter ses caractéristiques :
- Démontables : pourquoi ? Les Savoyards auraient-ils pu venir
avec des échelles de 8 mètres.
- Comment s’assemblent-elles ?
- Qu’est-ce qui caractérise l’élément du bas et pourquoi (picots
pour stabiliser) et élément du haut (rouelle pour absorber le
mouvement)
- Matière : bois (montants sapin, échelon chêne, métal)
- Marques : fabrication, assemblage
Repérer comment les Savoyards montent sur le vitrail (flux
continu)
Imaginer la hauteur du rempart
Avant/Après
S’imaginer les échelles que pouvaient avoir les Savoyards pour
grimper un rempart de 7 mètres (3x hauteur plafond d’une salle
de classe), transport, discrétion
Lire des récits où les échelles sont décrites et comment les
Savoyards y montent
Essayer : Faire l’exercice avec un escabeau de quelques
marches (monter les uns derrière les autres)
En sortant du MAH aller voir le bastion de Saint-Antoine depuis
la passerelle Charles-Galland, puis depuis le boulevard
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Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
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Portrait de Charles-
Emmanuel de Savoie
Jan Kraek, dit Giovanni
Carraca, dernier quart du 17 ème
siècle
Inv. 1980-0144
© Musée d’art et d’histoire
Musée d’art et d’histoire,
salle des armures, 204, rezde-chaussée
Jaques-Dalcroze (ce n’est pas celui monté par les Savoyards
mais il est de la même époque, et de la même hauteur)
Composition
Quels sont les différents éléments qui composent ce tableau ?
Quelles sont la place et la position occupées par le
personnage ?
Dans quel lieu le personnage se tient-il ?
Qu’est ce que le lion fait là ?
Noblesse de l’attitude du personnage
Observer et mimer la position du personnage : Debout, de troisquarts
face, la main gauche sur la hanche, la droite en appui
sur un lion
Expérimenter la tension du corps, le port de tête altier, l’air
sérieux et le regard fixe
Imaginer les séances de pause
Parure
Noter les éléments de vêtements et les accessoires portés par
le personnage et le décrire :
- Une armure : avec décor ciselé dans des bandes dorées,
composée d’un plastron, d’épaulières, de cubitières et de
brassard et d’un colletin
- Une chemise aux poignets et col (fraise) de dentelles
- Une culotte bouffante appelée haut-de-chausse, au décor
assorti à l’armure
- des bas blancs et des pantoufles de cuir blanc
- des armes : épée et dague
- un bijou : collier d’or avec pierres précieuses
Identification du personnage
De quel genre de personnages fait-on le portrait ?
Quels sont les indices qui permettent d’identifier cet homme ?
Observer le motif décoratif de l’armure et des hauts de
chausse. Il s’agit du «lacs d’amour» ou « nœud de Savoie ».
C’est un motif qui figure sur les armes de la famille de Savoie
qui symbolise la fidélité. Repérer ce même motif sur l’épée dite
de Charles-Emmanuel et sur une lance d’un garde de Charles-
Emmanuel
Des pièces de cette armure sont conservées à l’Armurerie
royale de Turin.
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Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
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Channe
Attribution incertaine Pierre II
ou Pierre III Royaume
poinçon de potier d'étain; daté (sur
le couvercle) : PIERRE
ROYAUME/1609
armoiries (sur le couvercle)
© Musée d’art et d’histoire
Maison Tavel, salle des
étains, après la cuisine, 2 ème
étage
Réaliser les activités proposées dans Le Duc de Savoie
http://www.geneve.ch/ecoles-musees/pedagogie/
Dossiers_pedagogiques/D_escalad_mah/Objets/charlesEm.pdf
Identification de l’objet :
Récipient en étain
Observer / deviner usage – forme de cruche, couvercle qui se
soulève, décor de béliers
Raconter l’histoire :
A Genève à l’époque de l’Escalade, vaisselle et ustensile en
étain – les Royaume sont Potiers d’étain de père en fils. Pierre,
le mari de la Mère Royaume était aussi graveur de la Monnaie,
la famille vivait dans locaux officiels à la porte de la Monnaie.
Associer : Au 17 ème siècle, « pot » et « marmite» sont
synonymes c.f. pot au feu, poule au pot Mère Royaume a-t-elle
jeté Marmite ou pot ?
Faire les activités proposée dans La Mère Royaume
http://www.geneve.ch/ecoles-musees/pedagogie/
Dossiers_pedagogiques/D_escalad_mah/Objets/mereroyaume.
pdf
Avant/Après
Aller voir la marmite exposée dans la cheminée de la cuisine de
la Maison Tavel. Elle date du 19 ème mais a la même forme que
les marmites du 17 ème – une marmite caractérisée par ses trois
pieds comme celle en chocolat que l’on mange à l’Escalade !
La Mère Royaume faisait-elle de la soupe au milieu de la nuit ?
Imaginer/associer : la soupe cuisait en permanence. C’était le
repas du matin, constitué de tous les restes qui cuisaient
ensembles. Elle restait au chaud dans cheminée…
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Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
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Armure dite de Brunaulieu
Milan, vers 1620, Acier, cuir,
poids 35 kg
MAH Inv. E.15
© Musée d’art et d’histoire
Armure de cuirassier, en acier
bruni, typique de l’époque de
l’Escalade, la tradition attribue
cette armure à celui qui dirigeait
les Savoyards montés par les
échelles et qui périt sur les
remparts de la Corraterie. Il s’agit
d’une des plus belles armures de
cette époque provenant des
collections du Musée de l’Arsenal,
il était naturel de l’attribuer à une
personnalité !
Identification de l’objet :
Armure en acier bruni
Repérer : les différents éléments casque (armet savoyard)
protège la tête, gorgerin (cou), plastron (la poitrine), dossière
(dos) cuissards en deux parties (jambes), épaulières
asymétriques, brassards fermés à la saignée par lamelles
- Comment s’assemblent-ils ?
- Pourquoi les mollets ne sont-ils pas protégés ? Un indice :
armure portée par cavaliers (c.f. peinture de l’Escalade) qui
portent des bottes
-
Observer : son système de lamelles (c.f. carapaces des
crevettes, des tatous etc.) Pourquoi ? L’armure est une
protection mais ne doit pas entraver mouvements.
Les récits de l’Escalade nous indiquent que les Savoyards
montés sur les échelles ne portaient probablement pas
d’armures complètes mais une cuirasse et un armet, même si
certains textes les disent équipés de pied en cap. Pourquoi ?
-
Comparer cette armure avec d’autres conservées dans la salle.
Observer les similitudes et les différences dans l’agencement et
le décor.
Mettre en relation avec épée dite de Brunaulieu exposée à côté
(MAH. Inv. B 92)
Avant/Après
Essayer : avec un vêtement lourd (veste de moto blouson de
cuir lesté) pesant la moitié du poids de l’enfant faire
l’expérience de ce mouvoir ou à l’aide de protection pour le
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sport– on s’habitue au poids… Attention, dans une armure le
poids est réparti partout !
Observer : système d’articulation par lamelles – carapaces des
crustacés fonctionnent sur le même principe – observation de
spécimens…
Essayer : avec des morceaux de carton et des attaches
parisiennes, réaliser un essai de lamelles articulées
Associer : l’anatomie d’une armure en regard de l’anatomie du
corps – identification des points faibles, les « défauts
d’armure » (jointures, saignée du coude, aisselles)
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Demi armure dite de la
cavalerie genevoise,
Italie du Nord vers 1570-1580,
Acier, cuir (restitution moderne
des sangles), poids 12,200 kg
MAH. Inv, D 51)
© Musée d’art et d’histoire
Musée d’art et d’histoire,
salle des armures
Pétard dit de l’Escalade
Piémont ou Genève vers 1602,
cuivre ou alliage de cuivre,
longueur 395 mm, poids 26,8
kg, (MAH, Inv. K 24)
© Musée d’art et d’histoire
Musée d’art et d’histoire,
salle des armures
Identification de l’objet :
Observer et détailler les différentes parties de l’armure armet
(casque), gorgerin, plastron, dossière, épaulières symétriques,
brassards, cubitières (protection du coude) qui laissent une
partie du bras nu quand le bras est déplié, et tassette
(protection hanches) + système d’articulation + décor
Noter les manques : protection des mains – gantelets
Noter : cette une armure pour cavaliers, armés d’épée + pistolet
à rouets (pas arquebuse car visée entravée par l’armet).
Observer le casque : protège très bien pas d’ouverture sur la
gauche qui reçoit généralement les coups.
Associer : l’armure est en acier naturel « blanc », d’où légende
des Genevois en blanc et Savoyards en noir
Avant/Après
(c.f. supra Armure de Brunaulieu)
Identification de l’objet
Pétard
Observer : récipient tronconique noirci, pourvu d’une anse
(portable), tuyau de fusée (petit embout pour allumer), bouchon
de cire et paille pour éviter fuite de la poudre + protection
contre humidité
Objet bourré de poudre se fixait à madrier, le tout attaché à
porte. On allumait pour faire sauter
Objet pas très parlant mais opération compliquée – à mettre en
lien avec l’équipement du pétardier Picot
Avant/Après
Mise en relation avec événements de la porte de Neuve (lieu :
aller voir plaque commémorative en bas de la Treille,
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Armure dite du pétardier
Picot
Italie du Nord vers 1602, Acier,
cuir poids de l’armure 18kg,
poids du Chapel 11,4 kg (MAH,
inv. E 30 et C 236)
Attribution à Picot depuis 1867
(casque) et 1917 (armure)
© Musée d’art et d’histoire
Musée d’art et d’histoire,
salle des armures
Iconographie de l’Escalade : Picot pas visible…) importance de
faire sauter porte extérieure pour permettre l’entrée du gros des
troupes en attente à Plainpalais
Identification de l’objet
Armure de pétardier
Observation de l’objet et comparaison avec armure de
Brunaulieu
- plus épais + lourd + grossier, ne protège que le haut
du corps, laisse les bras libres (nécessité de pouvoir
installer le pétard sans entrave) mais risque de coup à
bout portant
- différence de structure et de décor (composite)
- casque appelé chapel de siège (forme de chapeau)
large bord pour protection visage, repérer rivets (pour
fixer le rembourrage)
Les pétardiers au pied des remparts risquent des coups qui
viennent d’en haut !
- repérer la « marque d’épreuve », le coup de feu tiré
sur le casque pour en vérifier la solidité.
Avant/Après
Récit de l’épisode du pétardier Picot (différentes versions ?)
Confrontation avec l’iconographie
Elzingre
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Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
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Epée dite de Charles-
Emmanuel
Italie, 2 ème ¼ du 17ème siècle
(MAH, Inv. 2153)
Acheté par le Musée en 1933 à
Charles Buttin, collectionneur
privé.
© Musée d’art et d’histoire
Musée d’art et d’histoire,
salle des armures
Carton préparatoire pour
une frise murale
G. de Beaumont
© Musée d’art et d’histoire
Le bâtiment occupé aujourd’hui
par les Archives d’Etat, ancien
arsenal, devenu Musée de
l’Arsenal (ancêtre de la salle des
Armures) et initialement Grenette,
local d’entrepôt des réserves de
blés de Genève et marché couvert,
est décoré d’une frise. Elle illustre
l’histoire genevoise et a été peinte
au 19 ème siècle par Gustave de
Beaumont. Le Musée d’art et
d’histoire conserve les cartons
préparatoires de la frise.
Mur du Bâtiment des
archives d’état, en face de la
Maison Tavel
Identification de l’objet
Epée que la tradition attribue au Duc lui-même
Comparaison avec épées de la salle : observation des
différents systèmes de protection la main dits « gardes ».
Sur les coquilles ajourées de la garde, repérage des initiales
CE entrecroisée sous une couronne.
Parallèle avec le portrait de Charles-Emmanuel
En entrant ou en sortant de Tavel, jeter un coup d’œil à cette
frise murale qui raconte l’histoire de Genève – épisode de
l’Escalade.
La scène est-elle aisément identifiable ? Qu’est-ce qui n’est pas
montrés ?
Repérer les équipements des combattants : les Savoyards en
armures noires portant l’armet et les genevois sans protection,
exception faite d’un morion. Les épées immenses, la
hallebarde.
Comparer avec les exemples conservés dans la salle des
armures.
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Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
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Illustrations d’Edouard
Elzingre pour « La nuit de
l’Escalade ».
© Musée d’art et d’histoire
L’artiste Edouard Elzingre (1880-
1966) a réalisé une série de 33
aquarelles rehaussées de gouache
pour illustrer le livre La Nuit de
l’Escalade, en
1915. Les dessins orignaux ont été
offerts au Musée à condition d’être
exposé chaque année à l’époque
de l’Escalade afin que les enfants
des écoles puissent venir les voir.
Ainsi, la salle des Armures est
chaque année durant le mois de
décembre, peuplée de ces images
qui font échos aux objets
souvenirs de l’Escalade.
Les illustrations d’Elzingre et quelques
dessins préparatoires sont exposés en
décembre uniquement.
Musée d’art et d’histoire,
salle des armures
Confronter l’iconographie d’Elzingre aux récits de l’Escalade. - -
Quels épisodes sont présents dans les sources, quels épisodes
sont en plus ?
Quelle vision est proposée ? Réaliste ? Romancée ?
Idéalisée ?
Comparer l’image de la ville à l’iconographie de l’époque.
Edouard Elzingre s’est inspiré du matériel et des armes
conservées dans la salle des Armures. Certaines ont été
récoltées par les Genevois après l’Escalade, d’autres faisaient
déjà partie de leur arsenal, d’autres enfin sont plus tardives et
proviennent de dons ou d’achats.
Comparer et repérer les armes et armures de la salle sur les
images.
Effectuer l’activité proposée : L’Escalade entre image et objets
http://www.geneve.ch/ecoles-musees/pedagogie/
Dossiers_pedagogiques/D_escalad_mah/Objets/Elzingre.pdf
Dossier de Visite enseignants
Escalade au Musée d’art et d’histoire et à la Maison Tavel
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