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La puissance de ses brakhot<br />
<strong>le</strong> abir ya’akov et ses fils<br />
Lorsqu’on <strong>com</strong>mença à connaitre sa grandeur et la puissance de ses<br />
brakhot, qui se réalisaient toutes, des centaines et des milliers de juifs<br />
du Maroc et des pays a<strong>le</strong>ntour se mirent à affluer vers sa demeure,<br />
n'hésitant pas à coucher devant l'entrée de sa porte dans l'attente de<br />
recevoir une bénédiction de sa part.<br />
L'histoire suivante montre à quel point sa réputation dépassait<br />
de loin <strong>le</strong>s frontières du Maroc et prouve la force exceptionnel<strong>le</strong><br />
contenue dans ses brakhot : en 5592, et alors que <strong>le</strong> Abir Ya'akov<br />
n'était âgé que de 26 ans, <strong>le</strong> Rav Eliyahou 'Hayim, <strong>le</strong> plus grand des<br />
Rabbanim de Bagdad en Irak, envoya au Abir Ya'akov une demande<br />
de bénédiction pour lui et sa femme, qui étaient restés sans enfants<br />
depuis de nombreuses années. Le Abir Ya'akov <strong>le</strong>s bénit, <strong>le</strong>ur assurant<br />
qu'ils mettraient au monde un fils qui éclairerait tout <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> juif par<br />
sa <strong>Torah</strong>. Et il en fut ainsi : environ un an après la bénédiction du Abir<br />
Ya'akov, <strong>le</strong> 27 av 5594, la femme du Rav Eliyahou enfanta un fils qu'ils<br />
nommèrent Yossef, et qui devint plus tard <strong>le</strong> célèbre Ben Ich 'Hay, que<br />
son mérite nous protège. Le Rav Eliyahou ‘Hayim et sa femme eurent<br />
encore d'autres enfants, qui se distinguèrent tous en <strong>Torah</strong>.<br />
Dans <strong>le</strong> livre publié en 5743 « Sur <strong>le</strong>s traces de nos Maîtres » tome<br />
4 du Rav Menahem Mendel Garlitz chlita qui retrace la vie du Ben Ich<br />
‘Hay, cette histoire est rapportée avec quelques changements mineurs :<br />
la mère du Ben Ich ‘Hay qui était extrêmement pieuse prit la peine<br />
de se déplacer en louant <strong>le</strong>s services d’une caravane de chameaux<br />
jusqu’à la région du Tafila<strong>le</strong>t pour bénéficier de la bénédiction de Rabbi<br />
Ya’akov. La sainte femme se répandit en larmes devant <strong>le</strong> tsadik lui<br />
contant qu’el<strong>le</strong> était mariée depuis dix ans et qu’el<strong>le</strong> n’avait toujours<br />
pas d’enfant. Rabbi Ya’akov, touché par sa détresse, lui annonça qu’el<strong>le</strong><br />
enfanterait prochainement un fils qui illuminerait <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> juif dans<br />
son dernier exil et qu’el<strong>le</strong> devrait l’éduquer dans la sainteté dès l’aube<br />
de sa vie.<br />
Dans <strong>le</strong> livre « Téhilot Yossef » du Rav hagaon Ya’akov Hil<strong>le</strong>l, Roch<br />
yéchivat Ahavat Chalom, p. 5, cette même histoire est rapportée avec<br />
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