Les Impots locaux à Marsillargues - Le blog de Jean Daumas dit ...
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3/ S’y ajoute ensuite <strong>de</strong>s éléments <strong>dit</strong>s secondaires (Garage, Cave, Buan<strong>de</strong>rie, Terrasse, Toit terrasse,<br />
Piscine) a la superficie pondérée par divers coefficients allant <strong>de</strong> 0,2 <strong>à</strong> 0,6.<br />
4 / Sur le total <strong>de</strong> cette superficie et selon son entretien estimé, s’appliquent <strong>de</strong>s coefficients :<br />
Qui sont: Bon = k 1,20 - Assez bon = k 1,10 - Passable = k 1- Médiocre = k 0,90 et Mauvais = k 0,80.<br />
Cette opération donne au final une surface théorique <strong>dit</strong>e pondérée nette.<br />
5/ Viennent enfin s’y ajouter les éléments <strong>de</strong> confort appelées aussi équivalences superficielles<br />
convertis et exprimés forfaitairement en mètres carrés.<br />
Soit : Eau = 4 m2 – Gaz = 2 m2 – électricité = 2 m2 – Baignoire = 5 m2 –Lavabo = 3 m2 –<br />
Douche = 4 m2 – WC = 3 m2 – Egout = 3 m2 – Chauffage central = 2m2 par pièce.<br />
NB : Tous ces éléments figurent en principe sur la fiche <strong>de</strong> calcul 6674 H.<br />
C’est en ad<strong>dit</strong>ionnant cet ensemble que l’on obtient les m2 <strong>de</strong> la surface pondérée <strong>dit</strong>e définitive qui<br />
constitue la valeur locative retenue qui apparaît sur les appels d’impôts et qui détermine aussi par<br />
extension la base foncière bâtie du logement par l’application d’un abattement <strong>de</strong> 50 %.<br />
Ce sont sur ces valeurs locatives et ces bases foncières que s’appliquent chaque année les divers taux<br />
votés par la Commune, le Département, la Région, ainsi que celui <strong>de</strong> la Taxe d’ordures ménagères.<br />
Cette opération détermine le montant <strong>de</strong> l’imposition dont découle la pression fiscale. S’y ajoute<br />
un prélèvement automatique <strong>de</strong> 8 % sur la taxe foncière bâtie et <strong>de</strong> 4,4% sur la taxe d’habitation.<br />
NB : <strong><strong>Le</strong>s</strong> montants <strong>de</strong> ces prélèvements <strong>dit</strong>s fiscaux sont en principe <strong>de</strong>stinés <strong>à</strong> financer les exonérations légales.<br />
Mais dans les faits, la compensation <strong>de</strong> l’Etat n’est jamais reversée intégralement <strong>à</strong> la Commune !<br />
Voyons ce que pense la Cour <strong>de</strong>s comptes <strong>de</strong> ce système d’imposition :<br />
« L’enquête <strong>de</strong> la Cour, montre que le processus d’établissement <strong>de</strong>s bases cadastrales par la DGFIF<br />
est d’une gran<strong>de</strong> opacité. Il est <strong>à</strong> la fois exagérément complexe, fragile et d’un coût mal cerné. En<br />
outre l’absence <strong>de</strong> révision générale <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong>puis 1970, combinée avec la mise en œuvre trop<br />
restreinte du procédé d’évaluation par les services fiscaux,dans la cadre du Droit existant, produit<br />
une situation obsolète et inéquitable. » (Fin <strong>de</strong> citation)<br />
Que faut-il en penser ?<br />
Il est patent que <strong>de</strong>puis prés <strong>de</strong> 40 ans, le parc <strong>de</strong>s logements a nettement évolué en standing et en<br />
confort. On peut donc quasiment affirmer que les références <strong>de</strong>s immeubles types retenus <strong>à</strong> l’époque,<br />
sont <strong>de</strong>puis le temps inadaptées voire obsolètes pour pouvoir faire objectivement une évaluation par<br />
comparaison..<br />
Si aujourd’hui a <strong>Marsillargues</strong>,et dans l’hexagone on contrôlait visuellement tous les logements<br />
comme en 1970-1971, par rapport aux critères toujours en vigueur il y aurait au bout <strong>de</strong> nombreuses<br />
surprises désagréables. Et si l’on réadaptait ces mêmes valeurs locatives au m2, par rapport <strong>à</strong> la<br />
moyenne du prix <strong>de</strong>s loyers <strong>de</strong> 2011 ce serait pire. L’augmentation serait telle, que beaucoup <strong>de</strong><br />
contribuables auraient <strong>de</strong>s difficultés financières pour payer les redressements fiscaux.<br />
(Source INSEE .Moyenne <strong>de</strong>s loyers entre 1970 et 2011 = 716% pour une inflation <strong>de</strong> 610% alors que les<br />
bases mobilières imposables ont évoluées <strong>de</strong> 427,8%)<br />
Dernièrement, dans une commune du Nord les élus municipaux avaient <strong>de</strong>mandé au fisc dans la plus<br />
stricte légalité un contrôle physique pour tout le parc <strong>de</strong>s logements <strong>de</strong> la ville. Quand le constat <strong>de</strong>s<br />
éléments non déclarés fut rajouté aux bases réactualisées et mis en application, il déboucha pour<br />
certains sur un triplement et même un quadruplement <strong>de</strong> l’impôt.<br />
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