PROBLEME MONDIAL VOYAGE SOCIETE

- SOCIETE -
Politique démographique en Corée
Du contrôle à l’encouragement
TRAIT D’UNION
Mai-Juin 2010
À partir de 1963, pendant 30 ans, les gouvernements militaires ont mené
une politique de contrôle de la population. Pour réussir à diminuer le
taux de naissance, ils ont fermé les yeux sur les opérations de
stérilisation et d’avortement. Cependant ce taux est trop bas depuis une
dizaine d’années et l’État a décidé d’intervenir de nouveau dans la vie
privée des femmes en interdisant les opérations d’avortement illégales.
À quel moment l’État s’arrêtera-t-il de contrôler le corps des femmes
coréennes ?
Politique du contrôle de la population
Dans les années 60, il était normal d’avoir plus de six enfants pour
les familles coréennes. Les fils étaient la source du bonheur dans les
familles à ce moment là sous l’aire culturelle du confucianisme. Il
fallait que les femmes coréennes accouchent jusqu’à ce qu’elles
obtiennent plus de deux fils. Cependant, le gouvernement de Pak
Jeong-hee(1961-1979) trouvait que le haut taux d’augmentation de
la population était un obstacle pour mener à bien son projet de
développement économique.
Pour diminuer ce taux, le gouvernement coréen a encouragé à créer
une association civile : « L’association du planning familial coréenne
(Dehan Gajok Gehoek Hyuphoe) ». Cette association était
Bien élever deux enfants
sans distinguer les
garçons des filles
officiellement non gouvernementale et volontaire, cependant,
officieusement elle suivait la
direction et les objectifs du
gouvernement. Elle a posté deux agents au service
de santé publique dans tout le pays et a mis en place
un agent sur toutes les villes pour distribuer des
contraceptifs et offrir des opérations de stérilisation.
Dans les années 60 et 70, il y a eu plus de deux mille
agents de planning familial partout dans le pays qui
ont travaillé pour atteindre le taux désiré. Deux
slogans célèbres à cette époque-là étaient «Bien
élever deux enfants sans distinguer les garçons des
filles » et « Une fille bien élevée prévaut dix
garçons ».
"Enfants uniques, levez la main"
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