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Gazette n°12 - Lycée Pablo Neruda

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« L’unité » © Marie Mathias<br />

LA GAZETTE<br />

N°12 décembre 2012<br />

Humains sur la même planète<br />

<strong>Lycée</strong> <strong>Lycée</strong> <strong>Pablo</strong> <strong>Pablo</strong> <strong>Neruda</strong> <strong>Neruda</strong> 35, 35, rue rue Henri Henri WALLON WALLON 38400 38400 St St MARTIN MARTIN D D<br />

’ ’ HH H ERES ERES - http:\\www.lycee<br />

http:\\www.lycee-pabloneruda38.fr<br />

http:\\www.lycee pabloneruda38.fr<br />

pabloneruda38.fr- pabloneruda38.fr rubrique rubrique rubrique vie vie lycéenne<br />

lycéenne<br />

« L’art n’est-il qu’un divertissement ? »<br />

Il s’agit là d’un sujet de dissertation de philosophie… L’art est-il un divertissement<br />

? L’intitulé du sujet semble le (pré)supposer. N’est-il que cela ? Mais<br />

d’abord, qu’est-ce qu’un « divertissement » ? Pascal, auteur des Pensées,<br />

nous dit : « Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils<br />

se sont avisés pour se rendre heureux de n’y point penser ». L’art est, fort<br />

probablement, en ce sens, divertissement, comme de nombreuses - voire<br />

toutes ? - activités humaines.<br />

Mais n’est-il que cela ? Si l’art nous distrait des rudesses de la réalité, ne<br />

nous permet-il pas, aussi, de les approcher d’une manière autre que celle à<br />

laquelle nous sommes habitués ? Et puis, « la réalité » n’est pas réductible à<br />

ce que nous rencontrons journellement dans nos perceptions : il y a aussi la<br />

réalité psychique et corporelle de nos affects. Les artistes nous donnent à voir<br />

ce que nous négligeons, ils nous arrêtent, dans notre agitation, et nous imposent<br />

des temps de méditation.<br />

Cela dit, il n’y a pas que l’art dans la vie… Il y a aussi « l’écolonomie »*<br />

Qu’est-ce à dire ? L’écologie doublée d’une réflexion économique, que présentent<br />

Laetitia Blanc et Karèle Marty. * Attention ! Ce mot n’existe pas.<br />

« Deux univers coexistent, l’un que nos organes sensoriels nous permettent de percevoir et l’autre invisible, y compris par les appareils les plus élaborés. Il est clair que ce<br />

qui nous est perceptible ne représente qu’une infime partie de l’existant et qu’en ce qui concerne les quelques éléments prétendument réels, nous devions admettre que nos<br />

impressions subjectives ne s’accordent pas à la réalité que l’on considère comme objective. » L’art survivra à ses ruines, Anselm Kiefer au Collège de France<br />

Conférences d’histoire de l’art, de H. Lauret, au lycée <strong>Pablo</strong> <strong>Neruda</strong>, en salle 109<br />

Des conférences d’histoire de l’art sont organisées,<br />

depuis trois ans, au <strong>Lycée</strong> <strong>Pablo</strong><br />

<strong>Neruda</strong>. Bien que destinées prioritairement<br />

aux élèves de TL, dans le cadre du programme<br />

de philosophie, elles sont ouvertes<br />

à toutes les personnes intéressées, élèves et<br />

personnels du lycée.<br />

Elles sont présentées par Hervé Lauret, professeur<br />

de physique-chimie, mais aussi diplômé<br />

de l’université Pierre Mendès-France<br />

en histoire de l’art.<br />

Les thèmes qui y sont abordés sont très variés<br />

et les conférences peuvent aussi bien<br />

porter sur une époque ou un courant artistique,<br />

un artiste particulier, une œuvre particulière.<br />

Lors des années précédentes, on a<br />

pu ainsi découvrir un panorama de l’art<br />

grec, ainsi que de l’art égyptien, étudier en<br />

détail un tableau d’Agnolo Bronzino, une<br />

allégorie de l’Amour, l’histoire des musées<br />

et de la muséographie, l’histoire de la photographie,<br />

les enjeux de pouvoir dans l’image<br />

médiévale, l’œuvre de Salvador Dali…<br />

Cette année les thèmes abordés (ils peuvent<br />

encore changer, au gré des humeurs du<br />

conférencier et des élèves…) seront les suivants<br />

:<br />

Jeudi 22 novembre 12h15-13h15 : Qu'estce<br />

qu'une œuvre d'art ?<br />

On parle beaucoup d’ « œuvre d’art » mais<br />

peut-on définir facilement ce concept ?<br />

Quels sont les critères qui permettent de<br />

décider qu’un objet est une œuvre d’art ?<br />

Une œuvre d’art est-elle forcément un objet<br />

? Tous ces aspects seront discutés lors de<br />

cette présentation.<br />

Mardi 11 décembre 16h30-17h30 : Les<br />

peintres voyageurs dans l'empire ottoman<br />

au XIX° s.<br />

Dans la mouvance des peintres voyageurs<br />

du 18°s qui effectuaient leur « Grand<br />

Tour », les artistes du 19°s ont poussé plus<br />

loin l’aventure en ne se limitant plus à l’Europe.<br />

Ceux qui se sont rendus en Orient, et<br />

plus particulièrement dans l’Empire Ottoman,<br />

ont découvert un monde nouveau et<br />

merveilleux. Quel est le regard qu’ils ont<br />

porté sur cet « autre » monde ? Ont-ils été<br />

objectifs ? Ont-ils été artistes « reporters » ?<br />

Ont-ils tous vu ce qu’ils nous montrent ?<br />

Jeudi 17 janvier 12h15-13h15 : Le Caravage,<br />

un peintre de son temps qu'on dit hors normes.<br />

Longtemps il est passé pour un peintre maudit,<br />

incompris. Cette réputation est-elle bien<br />

conforme à la réalité du 17°s ou bien est-elle une<br />

vision romantique anachronique de cet artiste,<br />

universellement célébré comme un génie… à<br />

raison ?<br />

Mardi 19 février 16h30-17h30 : Peintres de la<br />

réalité, peintres réalistes et peintres hyperréalistes.<br />

Le 17°s a vu émerger un débat passionné sur la<br />

représentation de la réalité avec les tenants du<br />

Caravage et ceux de Nicolas Poussin. Ce débat<br />

s’est poursuivi au 18°s et a culminé au 19°s avec<br />

le mouvement réaliste. Dans l’art contemporain,<br />

un mouvement hyperréaliste a vu le jour au milieu<br />

du 20°s. Quelles sont les différentes approches<br />

des artistes concernés face à la réalité.<br />

L’art peut-il être une représentation de la réalité<br />

?<br />

B. Kodat Roc² juin 2010


Jeudi x mars (date à définir) 12h15-13h15 : Le<br />

Street Art, formes d'expression.<br />

Le Street Art, qu’on pourrait traduire par « art de<br />

rue » recouvre en fait une partie de ce qui se fait<br />

« dans la rue ». Il s’agit des formes graphiques qui<br />

s’expriment en osmose avec le milieu urbain. Cet<br />

art est multiforme et dans cette séance ce sera une<br />

revue de ces formes qui sera effectuée.<br />

Mardi x avril (date à définir) 16h30-17h30 : Le<br />

Street art et le marché de l'art.<br />

Les artistes du Street Art revendiquent volontiers<br />

une liberté, voire une forme de subversion ou de<br />

contestation. Mais comment vivent-ils et comment<br />

s’insèrent-ils dans le « marché de l’art » ? Autrement<br />

dit, le Street Art se vend-il ?<br />

Une séance hors programmation sera prévue pour<br />

les élèves qui le souhaitent. Elle est surtout destinée<br />

à ceux qui participent au voyage en Sicile.<br />

Elle est intitulée : L’art au temps des rois normands<br />

de Sicile (date et lieu à définir).<br />

Comment comprendre cet art hybride, celui des<br />

palais et cathédrales de Sicile, qui a su réaliser<br />

une synthèse harmonieuse entre art chrétien et<br />

islamique, dans un contexte politique mondial complexe,<br />

celui d’un moyen-âge du temps des Croisades,<br />

de l’empire Byzantin et de l’Empire Germanique<br />

?<br />

Si les élèves le souhaitent, s’il y a une demande,<br />

des séances peuvent être ajoutées, d’autres thèmes<br />

proposés, selon les disponibilités de chacun.<br />

Parmi ceux qui peuvent déjà être proposés on peut<br />

envisager les thèmes suivants (liste non exhaustive)<br />

: l’art des Celtes (8°s av., 1°s ap.), la sculpture<br />

grecque antique, le Grand Tour au 18°s et la naissance<br />

du « tourisme », manuscrits médiévaux d’exception<br />

et art de l’enluminure, Jan Van Eyck un<br />

sommet de l’art flamand.<br />

Hervé Lauret,<br />

professeur de physique-chimie<br />

Qui est<br />

l’auteur<br />

de cette<br />

poésie ?<br />

« Elle est retrouvée<br />

Quoi ? - L'Éternité.<br />

C'est la mer mêlée<br />

Au soleil.<br />

Mon âme éternelle,<br />

Observe ton vœu<br />

Malgré la nuit seule<br />

Et le jour en feu.<br />

Donc tu te dégages<br />

Des humains suffrages<br />

Des communs élans !<br />

Tu voles selon…<br />

- Jamais l’espérance<br />

Pas d'orietur.<br />

Science et patience,<br />

Plus de lendemain,<br />

Braises de satin,<br />

Votre ardeur<br />

Est le devoir.<br />

Elle est retrouvée !<br />

- Quoi ? - L'Éternité.<br />

C'est la mer mêlée<br />

Au soleil. »<br />

Compostage !<br />

Souvenez-vous...<br />

L'année dernière, le 5 avril 2012,<br />

un maître composteur<br />

Christian NANCHEN<br />

nous faisait découvrir qu'un<br />

bon terreau sans odeur<br />

peut être conçu à partir de déchets !<br />

Comment faire un bon<br />

compost ?<br />

Ingrédient de base : avoir des personnes<br />

motivées !<br />

Ustensiles : un bon seau, des composteurs<br />

plastiques (vous pouvez aller voir<br />

ceux qui sont situés à côté de l'intendance),<br />

de la matière sèche (feuilles d'automne,<br />

copeaux de bois...).<br />

Recette : récupérer tous les aliments<br />

crus, les déposer dans les composteurs,<br />

mélanger le tout avec la matière sèche à<br />

l'aide d'un bon coup de fourche.<br />

Résultat garanti dès quelques mois : du<br />

compost bien beau, bien bon pour les<br />

plantations de P. Néruda !<br />

Karèle Marty,<br />

secrétaire<br />

La nouvelle écologie<br />

politique<br />

Ecologie et<br />

développement humain<br />

Jean Fitoussi, Eloi Laurent<br />

La République des idées,<br />

Ed. Le Seuil, 2008<br />

C’est un ouvrage stimulant, permettant de mettre<br />

en dynamique la réflexion sur les relations<br />

entre écologie, développement et démocratie<br />

que proposent Jean-Paul Fitoussi, président de<br />

l’OFCE et Eloi Laurent, économiste à l’OFCE<br />

et professeur à Sciences-po.<br />

Pour ces auteurs, la décroissance et le retour à la<br />

nature sont des voies sans issue pour concilier<br />

développement et environnement. «C’est au<br />

contraire en assumant leur modernité, en étant<br />

pleinement eux-mêmes - des êtres intelligents et<br />

socialisés mus par une soif inépuisable de liberté<br />

et de justice - que les hommes pourront le mieux<br />

protéger leur environnement et vivre en harmonie<br />

avec lui. (page 88])». C’est ainsi, pour les<br />

auteurs « en élevant le niveau de leur exigence<br />

démocratique qu’ils seront le mieux à même de<br />

maîtriser le système dynamique qu’est l’économie<br />

politique. »<br />

L’ouvrage est construit comme une valse à trois<br />

temps qui permet d’élaborer de manière concise<br />

et efficace l’argumentation en distinguant trois<br />

approches théoriques des relations entre économie<br />

et écologie : l’économie finie, l’économie<br />

dynamique, l’économie ouverte : écologie et<br />

développement humain.<br />

Dans un premier temps, les deux économistes<br />

exposent les problématiques, pour mieux les<br />

révoquer, de ce qu’ils nomment l’économie<br />

finie. Les auteurs soulignent que l’économie ne<br />

découvre pas aujourd’hui la question des<br />

contraintes imposées par la nature. Ils présentent<br />

alors comment les Classiques 1 puis quelques<br />

Néoclassiques 2 perçoivent les finitudes de l’environnement.<br />

Le rapport Meadows, publié en<br />

1972, traduit le basculement des logiques de<br />

rareté des ressources vers celle de l’épuisement<br />

de ces dernières, lié au développement économique.<br />

Nous serions donc passés d’un monde<br />

dans lequel l’homme est soumis à la nature à<br />

celui dans lequel la nature est dominée par<br />

l’homme. Dans ce cadre d’analyse, celui de<br />

l’économie fermée, les solutions sont minces<br />

pour échapper à l’épuisement des ressources<br />

naturelles (Jevons/ Club de Rome) ou à la limitation<br />

de notre enrichissement. Il s’agit, en effet,<br />

soit de retarder l’avènement de l’état stationnaire<br />

en jouant sur le progrès technique ou la<br />

mondialisation (Ricardo), soit d’autolimiter les<br />

besoins en arrêtant la course à la consommation,<br />

perspective difficilement envisageable à court<br />

terme, tant elle suppose de changements de nor-


mes et valeurs et parait peu compatible avec la<br />

réalité des inégalités sociales. 3<br />

La perception dynamique de l’économie permet<br />

alors de dépasser les limites conceptuelles<br />

de la première approche et d’ouvrir de nouveaux<br />

horizons dans la conciliation de l’économie et<br />

de l’écologie.<br />

Les auteurs se distinguent nettement de l’approche<br />

néoclassique standard faisant de la croissance<br />

du revenu national un processus indéfini<br />

alimenté par la croissance de la population et<br />

celle du stock de capital, tout en cherchant à<br />

échapper au fatalisme de l’état stationnaire.<br />

Il convient pour eux de prendre en considération<br />

les deux flèches du temps. La première flèche<br />

est celle des irréversibilités liées à la croissance<br />

économique, bien étudiées par N. Georgescu-<br />

Roegen, soulignant que nous laissons aux générations<br />

futures un patrimoine naturel moindre.<br />

Mais il faut alors ajouter la deuxième flèche,<br />

celle de l’augmentation des connaissances.<br />

C’est ainsi une double irréversibilité qui marque<br />

le développement de l’humanité, la<br />

« décumulation » des stocks de ressources épuisables<br />

et, dans le même temps, l’accumulation<br />

de savoirs et de progrès techniques. 4 Cette double<br />

irréversibilité brise la fatalité de l’état stationnaire,<br />

et permet de «tenter de maintenir<br />

grandes ouvertes les lames de la paire de ciseaux<br />

en investissant dans l’éducation et la recherche»<br />

(p. 57), stratégie qui suppose une intervention<br />

avisée des pouvoirs publics, et la prise en<br />

compte de délais ( entendus comme processus<br />

continu d’informations, recherche, économie,<br />

investissement…) qui nécessitent le temps long<br />

de la démocratie.<br />

C’est pourquoi la troisième partie de l’ouvrage<br />

insiste sur le fait que seule une économie politique<br />

peut être une économie écologique. Il est<br />

possible de poursuivre le chemin du développement<br />

humain sans sacrifier les écosystèmes,<br />

mais seulement en élevant notre niveau d’exigence<br />

démocratique et en baissant le niveau des<br />

inégalités. L’économie ouverte permettrait<br />

ainsi de concilier écologie et progrès humain.<br />

Les deux auteurs insistent tout d’abord sur la<br />

portée et les limites de l’économie, en insistant<br />

sur le fait que la justice sociale, au centre de leur<br />

analyse, ne se joue que sur le terrain politique.<br />

L’économie n’est donc pas une science autonome,<br />

et ne peut que donner des outils d’analyse,<br />

d’évaluation pour éclairer des décisions<br />

prises dans le champ du politique. Les travaux<br />

de A. Sen ont, par exemple, permis de démontrer<br />

que les dites «catastrophes naturelles» sont<br />

avant tout des catastrophes sociales nourries par<br />

les inégalités 5 .<br />

S’il faut aller vers une décroissance pour préserver<br />

les équilibres écologiques, c’est donc vers<br />

une décroissance des inégalités 6 , et non vers une<br />

décroissance économique, les auteurs s’accordant<br />

avec Nordhaus et Tobin, déclarant, il y a plus de<br />

trente ans, que « l’état stationnaire classique ne<br />

doit pas devenir notre norme utopiste. ». (p.76)<br />

Or, les inégalités intra-nationales et internationales<br />

ne se réduisent plus. Il y a une inertie du développement<br />

humain, depuis trois décennies, avec<br />

une stabilité des écarts d’IDH * entre les vingt pays<br />

les plus riches et les vingt pays les plus pauvres.<br />

Dans ce contexte, l’arrêt de la croissance, voire la<br />

décroissance, ne permettrait alors pas de réduire<br />

les écarts. Il s’agit donc de repenser le développement<br />

humain, comme « processus d’expansion<br />

des libertés réelles dont jouissent les individus » 7 ,<br />

pour concilier convergence et stabilisations des<br />

dégradations environnementales. La clé est alors<br />

de faire progresser la démocratie, qui<br />

«[…] après Rawls et Sen, [peut être] définie<br />

aujourd’hui comme le régime qui vise à répartir<br />

le plus justement possible les biens premiers<br />

et à corriger autant que faire se peut les inégalités<br />

de capacité. »<br />

La boucle est bouclée, «C’est en élevant le niveau<br />

de leur exigence démocratique qu’ils seront le<br />

mieux à même de maîtriser le système dynamique<br />

qu’est l’économie politique. » (page 88)<br />

Laetitia Blanc,<br />

professeure de sciences économiques et sociales<br />

* IDH : Indice de développement humain<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%<br />

A9veloppement_humain<br />

Lecture en lien avec les programmes :<br />

En première :<br />

Regards croisés : Action publique et régulation<br />

« Comment un phénomène social<br />

devient-il un problème public ? »<br />

En terminale :<br />

Thème 3 : Economie du développement durable.<br />

3.1 La croissance économique est-elle compatible<br />

avec la préservation de l’environnement ?<br />

3.2 Quels instruments économiques pour la politique<br />

climatique ?<br />

Notes :<br />

Maxime<br />

Maxime<br />

éco éco-responsable éco<br />

responsable :<br />

Un Un trajet trajet trajet sur sur 2,<br />

2,<br />

en en moyenne,<br />

moyenne,<br />

fait fait moins moins de<br />

de<br />

3 3 3 kms. kms.<br />

kms.<br />

Or, Or,<br />

3 3 kms kms à à vélo<br />

vélo<br />

se se font font en en<br />

en<br />

¼ ¼ d'heure. d'heure.<br />

d'heure.<br />

Donc, Donc,<br />

Donc,<br />

je je prends prends mon<br />

mon<br />

vélo vélo !!! !!! *<br />

*<br />

(* chiffres de l'ADEME)<br />

Agence de l'Environnement et de la Maîtrise<br />

de l'Energie<br />

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?<br />

id=11433&m=3&cid=96<br />

Karèle Marty, secrétaire<br />

1. Pour les Classiques (Ricardo), la croissance n’est possible<br />

que tant que toutes les terres disponibles ne sont pas<br />

exploitées, car la productivité des terres est non manipulable.<br />

La rente ricardienne mesure la parcimonie de la nature,<br />

la contrainte qu’elle impose aux activités humaines,<br />

conduisant à l’état stationnaire.<br />

2. S. Jevons dans The Coal Question (1865), souligne que<br />

l’épuisement du charbon, ressource clé de la croissance, ne<br />

peut conduire qu’à une stagnation du revenu par tête.<br />

3. Les auteurs se demandent ainsi comment être décroissants<br />

avec, par exemple, 8 millions de pauvres en<br />

France.<br />

4. « On peut ainsi décider d’une croissance aussi forte que<br />

l’on veut ( et donc d’un prélèvement correspondant sur les<br />

stocks de ressources), à condition de disposer d’un niveau<br />

de connaissances suffisant pour assurer la pérennité du<br />

système. » page 54<br />

5. (amines ; pénuries d’eau liées au réchauffement climatiques…)<br />

6. Le rapport Brundtland (1987)souligne que « (…) notre<br />

incapacité à œuvrer en faveur du bien commun dans le<br />

cadre du développement humain est souvent le produit de<br />

notre indifférence relative pour la justice sociale, dans un<br />

même pays et entre les nations. »<br />

7. Tel qu’il est définit par A. Sen.<br />

8. Pour illustrer, les auteurs prennent l’exemple de l’éducation<br />

et la recherche jouant un rôle essentiel dans la formation<br />

du capital humain et du progrès technique d’une<br />

nation, facteurs qui contribuent à son développement<br />

humain. Dans le même temps, éducation et recherche, par<br />

le biais du progrès technique ont un impact écologique<br />

majeur.


Réponse à la devinette proposée par<br />

Nicole Ponson :<br />

Le Tulipier de Virginie !<br />

Que l’on peut voir du patio « du labo de sciences » et de la salle 109…<br />

Le tulipier de Virginie, arbre aux lis ou bois-jaune (Liriodendron tulipifera, du grec leiros, lis et dendron, arbre) est un arbre feuillu<br />

de la famille des Magnoliacées originaire du sud et de l'est des États-Unis d'Amérique.<br />

L'arbre a été introduit en Europe en 1663 et il est depuis courant dans les parcs du continent. Il a été introduit en France à partir du<br />

début du XVIII e siècle. Les plus connus furent plantés au Petit Trianon de Versailles pour la Reine Marie-Antoinette en 1771 et abattus<br />

par la tempête de décembre 1999.<br />

Le tulipier du lycée a été planté à la construction du lycée, vers 1974.<br />

L'arbre supporte des gelées courtes jusqu'à -30 °C et apprécie énormément le soleil. Il a besoin de beaucoup d'eau en terrain bien drainé.<br />

Son exploitation est étudiée actuellement dans le Sud-Ouest de la France dont le climat humide lui conviendrait bien.<br />

Ses feuilles caduques sont presque aussi larges que longues (8 à 15 centimètres) et pendent au bout d’un long pétiole. Elles comprennent<br />

quatre pointes, ce qui les fait ressembler à une tulipe vue de face. Ses fleurs n’apparaissent qu’au bout d’un bon nombre d’années.<br />

Verdâtres et orange, également en forme de tulipe, elles s’épanouissent en mai-juin. Elles se transforment en fruits secs ailés,<br />

ressemblant à des cônes dressés brun clair et qui mûrissent en automne.<br />

L'Éternité<br />

Elle est retrouvée.<br />

Quoi ? - L'Éternité.<br />

C'est la mer allée<br />

Avec le soleil.<br />

Fruit<br />

Âme sentinelle<br />

Murmurons l'aveu<br />

De la nuit si nulle<br />

Et du jour en feu.<br />

Feuille Fleur<br />

http://www.futura-sciences.com<br />

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liriodendron_tulipifera<br />

http://www.lesarbres.fr/<br />

Des humains suffrages,<br />

Des communs élans<br />

Là tu te dégages<br />

Et voles selon.<br />

Puisque de vous seules,<br />

Braises de satin,<br />

Le Devoir s'exhale<br />

Sans qu'on dise : enfin.<br />

« Femmes feuilles »<br />

de<br />

Marie Mathias<br />

Là pas d'espérance,<br />

Nul orietur.<br />

Science avec patience,<br />

Le supplice est sûr.<br />

Elle est retrouvée.<br />

Quoi ? - L'Éternité.<br />

C'est la mer allée<br />

Avec le soleil.<br />

Qui est l’auteur<br />

Tronc<br />

de cette poésie ?<br />

Afrique Asie Europe Océanie

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