Les fractures de cheville chez l'enfant et l'adulte.
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<strong>Les</strong> <strong>fractures</strong> <strong>de</strong> <strong>cheville</strong><br />
<strong>chez</strong> l’enfant <strong>et</strong> l’adulte.
1. Anatomie <strong>et</strong> Physiologie<br />
2. Fractures <strong>de</strong> l’enfant<br />
3. Fractures <strong>de</strong> l’adulte<br />
-Plan-
I-Anatomie <strong>et</strong> Physiologie<br />
1) Généralités<br />
• Articulation <strong>de</strong> la <strong>cheville</strong> = articulation tibio-tarsienne<br />
• Articulation très serrée, très emboitée, qui subit d’importantes contraintes<br />
en tant qu’articulation distale du membre inférieur<br />
• Articulation la plus importante du complexe articulaire <strong>de</strong> l’arrière pied =<br />
articulation tibio-tarsienne + 2 articulations sous talienne + articulation<br />
médiotarsienne <strong>de</strong> Chopart (talo-naviculaire <strong>et</strong> calcanéo-cuboïdienne)<br />
• L’articulation tibio-tarsienne a un seul <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté dans le plan<br />
sagittal, le complexe articulaire, aidé <strong>de</strong> la rotation axiale du genou, a<br />
trois <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> liberté
2) Anatomie<br />
Surfaces articulaires tibio tarsiennes<br />
• Poulie astragalienne:<br />
ü Face supérieure du talus: - surface convexe d’avant en arrière<br />
- surface plus large en avant qu’en arrière<br />
- une gorge <strong>et</strong> <strong>de</strong>ux versants formant une trochlée<br />
- articulée avec la face inférieure du pilon tibial,<br />
ü Joue interne (plane): articulée avec la malléole interne<br />
ü Joue externe (oblique en avant <strong>et</strong> en <strong>de</strong>hors): articulée avec la malléole fibulaire<br />
• <strong>Les</strong> malléoles:<br />
ü Sont opposées point par point, l’externe étant plus volumineuse, plus basse <strong>et</strong> plus<br />
postérieure que l’interne<br />
ü Une 3ème malléole postérieure existe: la marge postérieure <strong>de</strong> la surface tibiale<br />
qui est plus basse que l’antérieure.
Surfaces articulaires tibio-fibulaires<br />
• Surfaces mécaniquement liées à l’articulation tibio-tarsienne<br />
• Supérieure: arthrodie<br />
• Inférieure: - syn<strong>de</strong>smose(pas <strong>de</strong> surface cartilagineuse)<br />
- un ligament tibio-fibulaire antérieur<br />
- un ligament tibio-fibulaire postérieur plus épais <strong>et</strong> plus large<br />
- leurs bords inférieurs empiètent sur la poulie astragalienne<br />
- normalement, sur une radio, l’ombre <strong>de</strong> la fibula empiète plus sur le tubercule<br />
tibial antérieure (8mm) qu’elle n’est éloignée du tubercule tibial postérieur(2mm), si ce n’est pas<br />
le cas, il existe un diastasis tibio-fibulaire<br />
• Membrane interosseuse
<strong>Les</strong> ligaments tibio-tarsiaux<br />
• Ligament latéral externe: 3 faisceaux antérieur, moyen <strong>et</strong> postérieur<br />
• Ligament latéral interne:<br />
ü un plan profond avec faisceaux antérieur <strong>et</strong> postérieur<br />
ü Un plan superficiel qui recouvre le plan profond<br />
• Ligaments antérieur <strong>et</strong> postérieur qui sont <strong>de</strong>s renforcements <strong>de</strong> la<br />
capsule articulaire
3) Fonction <strong>de</strong> l’articulation<br />
• Articulation à un seul <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> liberté dans le plan saggital qui perm<strong>et</strong> les<br />
mouvements <strong>de</strong> flexion/extension<br />
ü Flexion=flexion dorsale=dorsiflexion=20-30°<br />
ü Extension=flexion plantaire=30-50°<br />
ü Amplitu<strong>de</strong> globale=70-80°<br />
ü Quelques <strong>de</strong>grés d’amplitu<strong>de</strong> sont donnés par les articulations du tarse<br />
lors <strong>de</strong>s flexion <strong>et</strong> extension extrêmes<br />
• Limitation <strong>de</strong> la flexion/extension par <strong>de</strong>s facteurs osseux(marges ant <strong>et</strong><br />
post <strong>de</strong> la surface tibiale), capsulo-ligamentaires <strong>et</strong> musculaires(triceps en<br />
flexion, fléchisseurs en extension)
3) Fonction <strong>de</strong> l’articulation (suite)<br />
• Stabilité antéro-postérieure assurée par ligaments latéraux, muscles,<br />
marges ant <strong>et</strong> postérieures tibiales<br />
• Stabilité transversale grâce à l’encastrement étroit<br />
ténon(talus)/mortaise(tibiale), la pince bi-malléolaire qui contient<br />
latéralement l’astragale, ce qui nécessite l’intégrité <strong>de</strong>s malléoles, <strong>de</strong>s<br />
ligaments tibio-fibulaires inférieurs <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ligaments latéraux.
II-Fractures <strong>de</strong> l’enfant<br />
1) Généralités<br />
• <strong>Les</strong> principes biomécaniques <strong>de</strong> ces <strong>fractures</strong> sont liés à la présence <strong>de</strong>s<br />
cartilages <strong>de</strong> croissance<br />
• Le cartilage <strong>de</strong> croissance tibial distal est présent jusqu’à 15-16ans <strong>chez</strong> la<br />
fille <strong>et</strong> 17-18ans <strong>chez</strong> le garçon, <strong>et</strong> est responsable <strong>de</strong> 45% <strong>de</strong> la croissance<br />
du tibia<br />
• <strong>Les</strong> cartilages <strong>de</strong> croissance sont <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> faiblesse; les ligaments, eux,<br />
sont peu atteints contrairement aux cas <strong>de</strong>s traumatismes <strong>chez</strong> l’adulte<br />
• La fracture <strong>de</strong> <strong>cheville</strong> est fréquente <strong>chez</strong> l’enfant, elle concerne les<br />
garçons dans 70% <strong>de</strong>s cas<br />
• Le mécanisme est le plus souvent indirect
•<br />
2) Classification<br />
Salter 1 <strong>de</strong> la fibula<br />
• Trait <strong>de</strong> fracture passant par le cartilage <strong>de</strong> croissance<br />
• Le type 1 concerne essentiellement le cartilage <strong>de</strong> croissance fibulaire distal<br />
• Mécanisme: traumatisme en varus forcé, il n’y a pas <strong>de</strong> distension<br />
ligamentaire mais un décollement épiphysaire au niveau <strong>de</strong> la fibula, le plus<br />
souvent sans déplacement<br />
• Clinique évocatrice: douleur élective à la palpation <strong>de</strong> la plaque <strong>de</strong><br />
croissance fibulaire distale <strong>et</strong> œdème
Ouverture du cartilage <strong>de</strong> croissance distal <strong>de</strong> la fibula type Salter 1, sans lésion <strong>de</strong> la<br />
plaque <strong>de</strong> croissance.
Salter 2<br />
• Touche principalement le tibia:<br />
• Le trait <strong>de</strong> fracture passe par le cartilage <strong>de</strong> croissance <strong>et</strong> se termine dans la<br />
métaphyse, la zone germinative sur le versant épiphysaire n’est pas touchée<br />
Le pronostic <strong>de</strong> ces <strong>fractures</strong> est bon tant qu’il n’y a pas mécanisme à haute<br />
énergie <strong>et</strong> pas <strong>de</strong> compression du cartilage <strong>de</strong> croissance<br />
• Le traitement nécessite <strong>de</strong> réduire parfaitement en évitant <strong>de</strong> léser le cartilage <strong>de</strong><br />
croissance avec une ostéosynthèse innapropriée
Fracture Salter 2 <strong>de</strong> l'extrémité distale du tibia associée à une fracture en bois vert<br />
diaphysaire <strong>de</strong> la fibula
Salter 3 <strong>et</strong> Fracture <strong>de</strong> Tillaux<br />
• Le trait <strong>de</strong> fracture passe par le cartilage <strong>de</strong> croissance pour se terminer via<br />
l’épiphyse dans l’articulation, c’est donc une fracture articulaire lésant la zone<br />
germinative<br />
• Le pronostic est plus sombre, une épiphysiodèse <strong>et</strong> une arthrose à long terme sont<br />
possibles<br />
• La fracture <strong>de</strong> Tillaux est une Salter 3 fréquente <strong>chez</strong> l’adolescent, <strong>chez</strong> qui la<br />
partie externe du cartilage <strong>de</strong> croissance n’a pas encore fusionné<br />
• Le mécanisme <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te fracture est un traumatisme en rotation externe, avec un<br />
fragment antéro-externe <strong>de</strong> l’épiphyse tibiale détaché du fait <strong>de</strong> l’insertion du<br />
ligament tibio-fibulaire antérieur<br />
• Le traitement est chirurgical dès que l’écart inter-fragmentaire est supérieur à<br />
1mm
Fracture <strong>de</strong> Tillaux (salter 3), déplacement antéro-externe du fragment antéro-externe<br />
<strong>de</strong> l'épiphyse tibiale
Salter 4 <strong>et</strong> Fracture <strong>de</strong> Mac Farland<br />
• Le trait <strong>de</strong> fracture <strong>de</strong> la métaphyse tibiale distale se poursuit dans le cartilage <strong>de</strong><br />
croissance pour se terminer dans l’épiphyse. Fracture articulaire atteignant la zone<br />
germinative.<br />
• Risque d'épiphysiodèse <strong>et</strong> d'arthrose<br />
• La fracture <strong>de</strong> Mac Farland est l’exemple type <strong>de</strong> la fracture Salter 4 sur la<br />
malléole interne<br />
• Son mécanisme est l’adduction ou le cisaillement<br />
• Il faut également rechercher systématiquement une fracture du dôme<br />
astragalien associée<br />
• Un traitement chirurgical s’impose si l’écart inter-fragmentaire est<br />
supérieur à 2mm
Fracture <strong>de</strong> Mac Farland, type Salter 4,
Salter 5<br />
• Traumatisme à type <strong>de</strong> compression au niveau <strong>de</strong> la plaque <strong>de</strong> croissance nocif<br />
pour la zone germinative<br />
• Peut être théoriquement associée à tous les autres types <strong>de</strong> fracture<br />
• Le diagnostic est souvent rétrospectif après observation d’une épiphysiodèse <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />
ses conséquences au cours du suivi d’une fracture <strong>de</strong> <strong>cheville</strong>
Fractures triplanes<br />
• Fracture particulière <strong>de</strong> l’adolescent: trait <strong>de</strong><br />
fracture passant dans les trois plans <strong>de</strong><br />
l’espace:<br />
•<br />
● Dans un plan frontal au niveau métaphysaire ou<br />
métaphyso-épiphysaire postérieur(trait à type <strong>de</strong><br />
Salter 2 ou 4)<br />
● Dans un plan horizontal dans le cartilage <strong>de</strong><br />
croissance distal: il y a décollement <strong>de</strong> la plaque<br />
<strong>de</strong> croissance<br />
● Dans un plan sagittal dans l’épiphyse(souvent<br />
équivalent Salter 3)
3) Prise en charge<br />
• Le traitement est orthopédique, réduction si nécessaire <strong>et</strong> contention par<br />
plâtre, pour les <strong>fractures</strong>:<br />
● Extra articulaires <strong>de</strong> <strong>cheville</strong> = Salter 1, Salter 2, Motte <strong>de</strong> beurre,<br />
Gillepsie<br />
● Intra articulaires non déplacées Salter 3 ou 4<br />
• Le traitement est chirurgical, réduction <strong>et</strong> ostéosynthèse, pour les<br />
<strong>fractures</strong>:<br />
● Intra articulaires déplacées Salter 3 ou 4<br />
● Bimalléolaires<br />
● Triplanes
4) Séquelles<br />
Epiphysiodèse<br />
• Ferm<strong>et</strong>ure prématurée <strong>de</strong> tout ou d’une partie du cartilage <strong>de</strong> croissance<br />
distal<br />
• Provoque une inégalité <strong>de</strong> longueur si elle est totale, une désaxation si elle<br />
est partielle<br />
• Son risque est largement augmenté quand il y a atteinte <strong>de</strong> la zone<br />
germinative<br />
• Le traitement dépend <strong>de</strong> la taille du pont d’épiphysiodèse par rapport à la<br />
surface du cartilage <strong>de</strong> croissance <strong>et</strong> du temps <strong>de</strong> croissance restant:<br />
évolaution postive spontanée, désépiphysiodèse avec ou sans distraction…
4) Séquelles<br />
Arthrose tibio-talienne précoce<br />
• Peut être due à un défaut <strong>de</strong> réduction d’une fracture articulaire<br />
Cal vicieux<br />
• Le cal vicieux en rotation est le seul qui ne peut pas espérer <strong>de</strong> correction<br />
par la croissance restante <strong>de</strong> la <strong>cheville</strong>.
III-Fractures <strong>de</strong> l’adulte<br />
1)Généralités<br />
• La fracture <strong>de</strong> <strong>cheville</strong> la plus fréquente <strong>chez</strong> l’adulte est la fracture<br />
bimalléolaire<br />
• Le mécanisme le plus fréquent <strong>de</strong> la fracture <strong>de</strong> <strong>cheville</strong> <strong>chez</strong> l’adulte est<br />
indirect, c’est un mécanisme en valgus<br />
• Il existe <strong>de</strong>s <strong>fractures</strong> bimalléolaires par adduction elles sont rares, le plus<br />
souvent la supination provoque une rupture du LLE
2)Fractures en adduction<br />
● Trait externe horizontal<br />
● Trait interne oblique
3)Fractures en valgus<br />
Fractures sus-ligamentaires<br />
• Clinique évocatrice (en particulier pour les <strong>fractures</strong> sus-ligamentaires<br />
hautes): élargissement du cou-<strong>de</strong>-pied, déformation en coup <strong>de</strong> hache<br />
latéral, saillie <strong>de</strong> la malléole médiale sous la peau, raccourcissement du<br />
dos du pied, saillie antérieur du pilon tibial<br />
• Trait <strong>de</strong> fracture fibulaire au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s ligaments tibio-fibulaires<br />
distaux, le déplacement raccourcit fréquemment la malléole latérale.<br />
• Le trait sur la malléole médiale est bas situé, plus ou moins transversal<br />
avec butoir médial(empêchant l’hyper-réduction), parfois remplacé par<br />
un arrachement interne du LLI(équivalent bimalléolaire)
• Il existe parfois un 3ème fragment marginal postérieur qui augmente<br />
l’instabilité <strong>de</strong> la fracture car autorise la subluxation postérieure du<br />
talus<br />
• Il existe une rupture <strong>de</strong>s ligaments tibio-fibulaires distaux <strong>et</strong>/ou <strong>de</strong> la<br />
membrane inter-osseuse provoquant ainsi un diastasis vrai tibiofibulaire.<br />
• Une forme particulière <strong>de</strong> ces <strong>fractures</strong> est la fracture <strong>de</strong> Maisonneuve<br />
= lésion malléolaire interne + fracture du col <strong>de</strong> la fibula souvent<br />
spiroï<strong>de</strong> + lésion étendue <strong>de</strong> la membrane interosseuse<br />
• Il est important <strong>de</strong> vérifier l’intégrité du nerf fibulaire commun dans les<br />
<strong>fractures</strong> <strong>de</strong> Maisonneuve
Fractures sus-ligamentaires
Fractures intra-ligamentaires<br />
• Le trait <strong>de</strong> fracture fibulaire est oblique ou spiroï<strong>de</strong>, entre les <strong>de</strong>ux<br />
ligaments tibio-fibulaires<br />
• Le trait sur la malléole médiale est similaire à celui <strong>de</strong>s <strong>fractures</strong> sus-<br />
ligamentaires<br />
• Il peut également exister un 3ème fragment marginal postérieur<br />
augmentant l’instabilité<br />
• <strong>Les</strong> ligaments tibio-fibulaires distaux <strong>et</strong> la membrane interosseuse ne<br />
sont pas rompus, il existe un diastasis intra fibulaire(ou intra<br />
ligamentaire)
Fractures intra-ligamentaires
Fractures sous-ligamentaires<br />
• Le trait <strong>de</strong> fracture fibulaire est sous-ligamentaire, plus ou moins<br />
horizontal<br />
• Le trait sur la malléole interne est oblique vers haut <strong>et</strong> le <strong>de</strong>dans,<br />
débutant à l’angle <strong>de</strong> la mortaise, sans butoir pour gui<strong>de</strong>r la réduction,<br />
c’est une fracture instable (ttt chirurgical)<br />
• <strong>Les</strong> ligaments tibio-fibulaires <strong>et</strong> la membrane inter-osseuse sont<br />
intactes, il n’y a pas <strong>de</strong> diastasis tibio-fibulaire<br />
• Il faut toujours rechercher dans ces <strong>fractures</strong> une impaction <strong>de</strong> la<br />
partie médiale du pilon tibial associée
Fractures sous-ligamentaires
3) Traitement<br />
• En cas <strong>de</strong> luxation, une réduction doit être réalisée en urgence suivie d’une<br />
immobilisation par attelle jusqu’à l’indication définitive.<br />
• Orthopédique: pour les <strong>fractures</strong> non déplacées ou stables après réduction(inter-<br />
ligamentaires)<br />
ü Réduction par manœuvres externes sous anesthésie avec contrôle par<br />
amplificateur, le but étant d’obtenir un centrage du talus dans la mortaise <strong>de</strong> face<br />
comme <strong>de</strong> profil.<br />
ü Contention par plâtre<br />
ü Pas d’appui pendant 60jours<br />
ü Puis résine <strong>de</strong> marche jusque 90jours<br />
ü Puis appui libre
• Chirurgical: obligatoire pour les sous-ligamentaires, pour les <strong>fractures</strong> déplacées <strong>et</strong><br />
instables après réduction<br />
ü Réduction par manœuvres externes sous anesthésie avec contrôle par<br />
amplificateur, le but étant d’obtenir un centrage du talus dans la mortaise <strong>de</strong> face<br />
comme <strong>de</strong> profil <strong>et</strong> une réduction parfaite <strong>de</strong>s malléoles<br />
ü Ostéosynthèse par vis, vis/plaque, hauban<br />
ü Botte plâtrée post-opératoire, 6 semaines sans appui<br />
ü Puis botte <strong>de</strong> marche pendant 3 semaines<br />
• Rééducation:<br />
ü Mobilisation <strong>de</strong>s orteils<br />
ü Entr<strong>et</strong>ien isométrique <strong>de</strong> la musculature<br />
ü Après sevrage du plâtre: récupération <strong>de</strong> la mobilité, travail musculaire,<br />
proprioception<br />
ü Physiothérapie <strong>et</strong> lutte contre les troubles trophiques
4) Complications<br />
• Secondaires: déplacement sous plâtre, lésions cutanées secondaires, acci<strong>de</strong>nts<br />
thrombo-emboliques, ostéoarthrite <strong>de</strong> <strong>cheville</strong><br />
• Tardives: cals vicieux, pseudarthrose(rare), troubles trophiques, arthrose post-<br />
traumatique