<strong>Thomas</strong> <strong>MORISSON</strong> Toiles récentes du 4 au 22 juin 2012 Galerie Songe d’Icare 21, r.Edmond Rostand 13006-Marseille 0491817634 - ma. sam. : 11-12.30/14-19h www.<strong>songe</strong>dicarelagalerie.com Couverture : « l’Albatros » - acrylique sur toile- 64 x 49cm-2012
<strong>Thomas</strong> Morissson Biographie <strong>Thomas</strong> Morisson est un jeune (21 ans!) plasticien marseillais. En dépit de sa jeunesse, il a déjà un passé non négligeable d’activitésartistiques. Il a toujours néanmoins refusé de se plier à la discipline de l’enseignement des Beaux- Arts, même s’il n’a jamais envisagé, dès son plus jeune âge, de faire autre chose que de se consacrer entièrement à l’expression artistique. Il dessinait, peignait, un peu n’importe quoi, n’importe comment, n’importe où...La vidéo, le graphe ont été pour lui les grands inspirateurs. <strong>Le</strong>s jeux vidéo ont nourri son imaginaire, au point de l’addiction. Il lui a fallu en sortir... Comme beaucoup de jeunes artistes contemporains, il a cherché sa voie dans le détournement d’objets utilitaires, triviaux. On l’a vu un temps rechercher obstinément la pierre philosophale dans cette quête de l’objet méprisé, voire disparu : il démontait des pièces d’ordinateur, les réarrangeait dans un espace donné, pour les détruire ensuite, n’en conservant que des traces photographiques éphémères...Il n’est pas dit qu’il ne reviendra pas à l’avenir à des semblables recherches. Entre-temps, il s’adonne à des modes d’expression plus classiques, comme la peinture, mais avec une identique recherche d’absolu, d’engagement total. C’est ainsi que pour lui, le dialogue ne se borne pas à celui du peintre et de son modèle (quel que soit ce modèle); la toile elle-même, dans sa réalité physique, est une compagne nécessaire, et non un simple moyen technique...avec parfois des curieuses libertés prises avec elle, comme le montre la « toile martyre » : objet mutilé, blessé, rescapé in fine, n’est-ce pas la toile qui compte, avant l’objet même représenté? <strong>Le</strong> chemin, pour Morisson, ne fait que commencer, et on le suivra volontiers dans ses futures pistes, avec une certitude, celle de l’authenticité.