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monographie - Histogen Dol

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Jacques Jarnoüen, sieur des Nouettes, fut marié à Marguerite Ledien [alias Ledean] de la Vigne 53 le 30 avril<br />

1658. De ce mariage naquit Françoise le 13 novembre 1659, lequel fut tenu sur les saints fonts le 15 novembre<br />

1659 par écuyer Charles de la Cornillère, sieur de la Garenne, et Françoise Ledien, demoiselle de la Vigne,<br />

épouse Noble Homme Julien Collet sieur de Terlabouet. Marguerite Ledien trépassa le 16 novembre 1669 à Roz.<br />

Jacques fut appelé à la réformation de 1668 pour justifier de sa qualité d’écuyer.<br />

Gilette Jarnoüen des Nouettes, également fille de Raoul et de Gabrielle Grohand, s’unit dans l’église des Carmes<br />

de Rennes, le 14 septembre 1658, à écuyer Charles de la Cornillère, originaire de La Fontenelle. Le mariage fut<br />

célébré par Messire Charles Cheville, chanoine de Saint-Malo, assisté de son confrère Messire Pierre de la<br />

Cornillère recteur de la Fontenelle, tous les deux oncles du jeune époux.<br />

Celui-ci était fils d’écuyer Pierre de la Cornillère et petit-fils de Thomas et de Marguerite Liger, laquelle dame<br />

Marguerite Liger était fille de Jean Liger et de Guyonne d’Argentré, tante propre du célèbre Bertrand d’Argentré<br />

sénéchal de Bretagne, historien et savant jurisconsulte dont la statue se dresse aujourd’hui sur le parvis du Palais<br />

de Justice de Rennes. Jean Liger était fils d’Yvon Liger, écuyer de Jeanne d’Arc (Bellanger, Maison de la<br />

Cornillière, page 54).<br />

La famille de la Cornillière était alors apparentée aux premières maisons de Bretagne, notamment aux Budes de<br />

Guébriant qui venait de donner Jean Budes, maréchal de Guébriant. Elle portait d’azur à trois fleurs de lys<br />

d’argent.<br />

Les deux jeunes époux vécurent d’abord au manoir de la Maillardais, très agréablement bâti sur le versant d’une<br />

colline en Bazouges-la-Pérouse, puis dans leur maison noble de Launay-Debord en La Fontenelle.<br />

Gilette Jarnoüen eut neuf enfants. Elle mourut à la Fontenelle en 1672.<br />

Charles de la Cornillère convola en secondes noces et épousa à Saint-Marcan le 21 février 1678 Jacqueline<br />

Lambert, dame de Narbone, fille de Jean Lambert, veuve de Jacques Jarnoüen des Nouettes de Roz-sur-<br />

Couesnon qu’elle avait épousé le 30 juin 1670 après dispense de consanguinité.<br />

Noble Homme Jean Jarnoüen, sieur de la Roche-Bernard et de Montlieu, né à Roz-sur-Couesnon le 14 mars<br />

1613 de François de Closbouvier eut l’honneur d’être tenu sur les saints fonts par messire Jean Duine, recteur de<br />

Roz, dont le Père Lobineau nous a retracé les vertus dans ses Vies des saints de Bretagne ; il est marié à <strong>Dol</strong> le 3<br />

février 1636 dans la chapelle Saint-Lazare à Marguerite de Trémaudan 54 , en présence de Messire Guillaume de<br />

Trémaudan 55 , sieur de Belle Lande, chanoine de <strong>Dol</strong>. De ce mariage naquit : Guillaume en 1637 qui fut inhumé<br />

en mars 1650, Guillemette le 27 novembre 1639, Jean 56 le 6 avril 1641 et Jacques le 16 novembre 1644 qui eut<br />

pour parrain Jacques de la Palluelle, seigneur de la Gautraye, et pour marraine Jeanne Simon.<br />

Jacques Jarnoüen, sieur du Pont-Bécart, fut marié à <strong>Dol</strong> le 2 avril 1672 à Françoise Letourneux (ou Letourneur),<br />

originaire de Saint-Georges-de-Grehaigne. De cette union naquirent cinq enfants : Julienne épouse Julien<br />

Gauthier, Pierre (1673 – 1678), Anne (3 septembre 1675, nommée par Noble Homme Jean Letourneur, sieur de<br />

l’Esnaudières – 1751) qui fut mariée le 27 juin 1719 à Guillaume Pelé, laboureur (3 septembre 1679 – 20<br />

53 Elle était fille de Olivier Ledien qui épousa le 13 novembre 1612 à Cancale Françoise Ambrouchart décédée le 12 février 1662<br />

Michael Ambrouchart, mort en 1575, avait épousé Gilette Frote, décédée en 1597, dont Thomas Ambrouchart (7 novembre 1572-24 octobre<br />

1630) marié le 19 avril 1594 à Roberte Baudouin dont au moins quatre enfants : Jean qui suivra, Françoise, François et Janne qui suivra.<br />

Françoise Ambrouchart épouse Olivier Ledéan, sieur de la Vigne, laissa au moins huit enfants : Françoise mariée à Julien<br />

Collet, Marguerite dont il est ici question épouse Jacques Jarnoüen, Thomas (né en 1621), Raoul (né en 1622), Josselin (né en 1625), Etienne<br />

(né en 1626), Jacquemine (1633-1695) épouse le 25 novembre 1657 à Cancale Pierre Chenu et Guillaume (né en 1635).<br />

Jean Ambrouchart (ci-dessus) fut marié le 28 septembre 1599 à Guillemette Avice à Cancale. Guillemette Avice, née le 15<br />

juillet 1581 et décédée le 27 juillet 1611, était fille de Etienne Avice époux de Jeanne Gicquel en 1573 à Cancale.<br />

Etienne Avice était né en 1545 à Saint-Côme-du-Mont, - département de la Manche - de Michel Avice, seigneur de Turqueville et d’Atteville<br />

et de Catherine de Gonneville. Michel Avice avait pour parent Jacques Avice, seigneur de Turqueville et de Mary qui avait contracté mariage<br />

avec Barbe L’Enfant, dame d’Atteville. Etienne Avice, fils puîné, s’établit en la paroisse de Cancale. Il est cité dans le contrat de mariage<br />

qu’il passa le 10 mai 1573 devant Quinin et de Guelnac, notaires des cours de Chateauneuf et du Plessis-Bertrand. Dans cet acte, il est<br />

qualifié de fils de Michel Avice, écuyer. De son union avec Jeanne Gicquel, il eut : Jean (1575-1616) ; Bertrand né en 1579 ; Guillemette<br />

dont il est question, Jeanne née en 1584, mariée le 5 juillet 1608 à Etienne Robinot et décédée le 30 septembre 1629 ; Robert (1588-1661).<br />

Jane Ambrouchart (ci-dessus) épousa le 24 janvier 1623 à Cancale Philippe Cormier dont 10 enfants parmi lesquels on peut<br />

citer Josselin né en 1623 épousa le 28 avril 1648 Françoise Ledean née en 1626. Philippe Cormier était né le 23 avril 1595 de Josselin<br />

Cormier marié le 14 juin 1594 à Guillemette Grossin (née le 25 novembre 1571, fille de Johanna Grossin épouse le 25 novembre 1571<br />

Briandus Grossin).<br />

54 Trémaudan, nom de langue bretonne, rappelle une vieille terre de Combourg qui « atteste sa noblesse par un colombier » a écrit<br />

Châteaubriant<br />

55 Guillaume Trémaudan, sieur de Belle-Lande, fut recteur de Vieux-Viel de 1610 à 1628 puis chanoine de <strong>Dol</strong> entre 1630 et 1634. Vicaire<br />

perpétuel de la paroisse du Crucifix de <strong>Dol</strong>, il fut présenté le 12 novembre 1639 comme recteur de cette paroisse et en prit possession le 15<br />

novembre. Il trépassa le 29 mars 1642 dans sa maison de Dingé et fut inhumé le 31 mars dans la chapelle Saint-Jean de la cathédrale de <strong>Dol</strong>.<br />

56 Jean, sieur de la Roche-Bernard, fut marié le 15 février 1667 à Perrine Letourneux, dont Jacques, né le 26 août 1667 et Marie Mathurine<br />

baptisée le 14 juillet 1669. Jean fut inhumé le 2 septembre 1669 dans l’église de Roz-sur-Couesnon.<br />

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