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4<br />
5 6<br />
1<br />
Paul Lacroix, Les Arts au Moyen-Âge<br />
et à l’époque de la Renaissance,<br />
Paris, éditions Firmin Didot frères,<br />
fils et compagnie, 1871, 3 e édition,<br />
ex-libris Paul Helbronner, belle reliure<br />
chagrin, tranche or. Ouvrage contenant<br />
19 planches chromolithographiques<br />
exécutées par F. Kellehoven et 400<br />
gravures sur bois.<br />
100 / 150 €<br />
2<br />
Henry-René d’Allemagne, Musée du<br />
luminaire à l’Exposition universelle<br />
de 1900, Paris, édition J. Schemit, 1900.<br />
Ouvrage contenant 94 bois dans le texte,<br />
20 phototypies et 2 gravures en couleur<br />
tirées hors-texte.<br />
150 / 200 €<br />
3<br />
Marcel Aubert, La Sculpture française<br />
au Moyen-Âge, Paris, éditions<br />
Flammarion, 1947, relié.<br />
50 / 100 €<br />
4<br />
Pierre calcaire de forme rectangulaire<br />
sculptée d’un panneau en réserve<br />
avec bas-relief représentant une tête<br />
mi-taureau mi-humaine.<br />
Art gallo-romain, Ier /IIe siècle<br />
Hauteur : 27,8 cm - Largeur : 30,5 cm -<br />
Profondeur : 15 cm<br />
Pierre qui devait orner vraisemblablement<br />
un autel taurobolique, monument servant<br />
à commémorer un sacrifice pratiqué en<br />
l’honneur de la déesse Cybèle.<br />
2 500 / 3 000 €<br />
5<br />
Rare bouche de fontaine en marbre,<br />
en forme de mascaron à visage grotesque.<br />
Yeux dissymétriques en amande avec<br />
pupilles évidées ; nez écrasé marqué de<br />
bourrelets ; sillons naso-labiaux ; bouche<br />
aux lèvres épaisses, menton à fossette.<br />
Italie, XIe /XIIe siècle<br />
Hauteur : 30 cm - Largeur : 28 cm -<br />
Profondeur : 19 cm<br />
4 000 / 6 000 €<br />
6<br />
Fragment en os sculpté représentant<br />
deux têtes de personnages, l’un au buste<br />
nu tournant son visage vers un autre<br />
qui le regarde.<br />
Méditerranée orientale, seconde moitié<br />
du VIe siècle<br />
Hauteur : 4,2 cm - Largeur : 3,7 cm<br />
Soclé<br />
300 / 400 €<br />
2
7<br />
Rare croix en marbre sculpté en bas-relief.<br />
Elle a été réalisée dès l’origine en cinq<br />
parties : le centre et les quatre branches.<br />
Le centre est orné de la Main divine<br />
verticale entre la lune et le soleil dans un<br />
cercle d’entrelacs ; les branches sont à<br />
décor d’une course de rinceaux nervurés,<br />
les boucles circulaires enserrant trois<br />
feuilles aux cinq limbes aigus, deux autres<br />
avec six limbes arrondis, trois volatiles,<br />
un griffon et deux graines en forme<br />
de lentille ; extrémités des branches<br />
légèrement épatées avec, dans les angles,<br />
des feuilles lancéolées.<br />
Italie du Nord, Veneto-byzantin, XIe siècle<br />
Hauteur : 118 cm - Longueur : 87 cm<br />
Elle est présentée encastrée dans un bâti<br />
en bois.<br />
Hauteur totale : 189,5 cm - Longueur : 112 cm<br />
(une plaque fracturée, léger manque, érosion)<br />
La Main de Dieu entre la lune et le soleil est<br />
identifiée au Dieu en Majesté.<br />
Cette représentation d’origine paléochrétienne<br />
a été diffusée à partir du IXe siècle tant dans<br />
l’ère occidentale que dans l’ère byzantine.<br />
On peut notamment voir dans l’île de Torcello<br />
ce type de croix, aux extrémités épatées,<br />
portant en son centre la Main divine et des<br />
entrelacs de rinceaux sur les bras. une plaque<br />
en marbre provenant de l’église Saint-Thomas<br />
des Bourguignons, une église de l’île<br />
aujourd’hui détruite, replacée à présent à la<br />
porte d’entrée du musée (Palais du Conseil),<br />
en montre ainsi une version épurée (fig. a).<br />
Encore in situ, une croix en marbre incrustée<br />
sur le mur du pignon de l’église Santa-Fosca,<br />
toujours à Torcello, donne une idée de la<br />
manière comment la croix proposée ici se<br />
présentait à l’origine (fig. b). Sa légère érosion<br />
témoigne d’ailleurs de son ancienne exposition<br />
sur un mur extérieur. Son iconographie, avec<br />
ses animaux et la diversité de ses feuilles, est<br />
plus riche que celle des exemples retrouvés.<br />
Elle fait de cette croix un rare et intéressant<br />
témoignage de ce style veneto-byzantin<br />
qui trouve son apogée durant la période<br />
« contarinienne », du nom du premier doge<br />
de Venise, Domenico Contarini, qui dirigea<br />
la République de Venise de 1043 à 1070.<br />
Ouvrage consulté :<br />
Renato Polacco, Sculture paleocristiane<br />
e altomedioevali di Torcello, éd. Marton,<br />
Trévise, 1976, p. 148-150.<br />
12 000 / 15 000 €<br />
3<br />
fig. a<br />
fig. b<br />
7
8<br />
Chapiteau en pierre calcaire sculptée<br />
toutes faces. Corbeille légèrement évasée<br />
et base circulaire. Sous des arcatures,<br />
tête d’homme à chaque angle aux yeux<br />
proéminents, au nez fort et à la bouche<br />
fendue et, se répondant sur chaque<br />
face, un oiseau à la tête retournée,<br />
des personnages accroupis, l’un avec<br />
la tête, les bras et les jambes de profil<br />
et le corps de face, l’autre de face,<br />
la tête levée et les cuisses écartées.<br />
Vers 1100<br />
Hauteur : 21,4 cm - Largeur : 23,7 cm -<br />
Profondeur : 24,4 cm<br />
3 500 / 4 500 €<br />
8 (plusieurs vues)<br />
4
5<br />
9<br />
Paire d’importants corbeaux en pierre<br />
calcaire sculptée. Sous une arcature en<br />
quart de cercle, moine portant un livre sur<br />
l’un et tête de lion dévorant un homme<br />
sur l’autre. Le moine, à la tête ovale<br />
surdimensionnée, est courbé tenant<br />
de ses deux mains un livre fermé sur<br />
ses genoux. Sous une frise de volutes,<br />
la gueule du lion aux yeux en amande<br />
enserre dans ses mâchoires à l’impressionnante<br />
denture un homme nu assis<br />
dont la tête disparaît entièrement.<br />
Gironde, abbaye de la Sauve-Majeure,<br />
XIIe siècle<br />
Hauteurs : 32,5 cm et 34,5 cm -<br />
Largeurs : 14,5 cm et 20 cm -<br />
Profondeurs : 52,5 cm et 54 cm<br />
(Accidents, cassés, recollés)<br />
3 000 / 5 000 €<br />
La Sauve-Majeure, située dans l’Entre-Deux-Mers, était une<br />
importante abbaye bénédictine fondée en 1079. À la tête d’un<br />
important bourg monastique au XIIe siècle, elle connut ensuite<br />
une décadence après la guerre de Cent Ans. En 1160, reprise<br />
par les Maurisques, elle vécut une seconde naissance jusqu’à<br />
la Révolution où elle fut désaffectée et ses bâtiments transformés<br />
en carrière de pierre. Classée monument historique en 1840<br />
et acquise par l’État en 1960, l’abbaye est inscrite à présent<br />
au patrimoine mondial de l’unesco au titre des Chemins de<br />
Saint-Jacques-de-Compostelle.<br />
Le Metropolitan Museum de New York conserve, réintégrés dans<br />
la maçonnerie des Cloisters, plusieurs corbeaux de la même<br />
typologie provenant de l’abbaye de la Sauve-Majeure donnés<br />
en 1935 au musée par George et Florence Blumenthal (34.21.1-<br />
4-5-6-7-8, 35.35.15-16). Trois de ces corbeaux, notamment celui<br />
avec une tête d’animal fantastique tenant dans sa gueule<br />
un branchage feuillagé (fig.), présentent les mêmes volutes<br />
courant sous l’arcature comme on peut l’observer sur le<br />
corbeau à la tête de lion. fig.<br />
9
10<br />
10<br />
Élément d’applique en pierre calcaire<br />
dure sculptée en fort relief. Décor de<br />
deux animaux serpentiformes aux têtes<br />
retournées et aux queues adossées,<br />
s’entrelaçant avec des branches ; partie<br />
supérieure avec masques fantastiques<br />
et têtes de félins sur les côtés.<br />
Languedoc, XIIe siècle<br />
Hauteur : 23 cm - Largeur : 25,5 cm -<br />
Profondeur : 15 cm<br />
2 000 / 3 000 €<br />
11<br />
Important chapiteau d’applique<br />
en pierre calcaire sculptée en fort relief,<br />
intérieur évidé. Corbeille légèrement<br />
évasée ornée, au centre, d’un homme<br />
les bras levés, tenant dans chaque main<br />
des gerbes de blé (?) et, à chaque angle,<br />
d’hommes debout, l’un les bras repliés,<br />
les mains sur la poitrine, l’autre les mains<br />
posées sur les hanches ; ces personnages<br />
sont entourés de sarments de pampres<br />
dont une branche passe devant la taille<br />
de celui de la façade ; terminaisons<br />
des rameaux sur les côtés en une large<br />
feuille revenant vers l’avant en palmettes<br />
nervurées.<br />
Bourbonnais, Saint-Bonnet-de-Tison<br />
(Allier), première moitié du XIIe siècle<br />
Hauteur : 54 cm - Largeur : 75 cm -<br />
Profondeur : 38,5 cm<br />
(Évidé en auge et percé à une époque<br />
postérieure, érosion)<br />
11 12<br />
Ce chapiteau a été trouvé dans une maison<br />
construite sur l’emplacement de l’ancienne<br />
église de Saint-Bonnet de Tizon. Ce bâtiment<br />
à nef unique avec un chœur semi-circulaire et<br />
deux chapelles latérales a été vendu comme<br />
bien national à la Révolution et fut ensuite<br />
entièrement détruit sous la Restauration.<br />
Le nom même du village, devenu Tison,<br />
a lui-même disparu, ce village ayant été<br />
rattaché à la commune voisine de Bellenaves.<br />
Ce chapiteau est donc un des rares vestiges<br />
de cette église parvenu jusqu’à nous ; on doit<br />
peut-être sa conservation à sa transformation<br />
ancienne en auge - comme en témoigne son<br />
intérieur creusé et le trou d’évacuation de<br />
l’eau par la bouche du personnage principal -<br />
qui en faisait un bel ornement décoratif.<br />
4 000 / 5 000 €<br />
12<br />
Tête d’animal fantastique en pierre<br />
calcaire sculptée. Mufle écrasé aux<br />
narines creusées, yeux cerclés de lignes<br />
parallèles avec globes oculaires saillants<br />
à la pupille évidée, gueule ouverte<br />
montrant des dents pointues.<br />
XIIe siècle<br />
Hauteur : 11 cm - Largeur : 10 cm<br />
Soclée<br />
1 000 / 1 500 €<br />
6
13<br />
Plaque centrale de croix en cuivre<br />
champlevé, gravé, émaillé avec traces<br />
de dorure. Émail bleu foncé, bleu lavande,<br />
turquoise, vert, jaune, blanc. Christ<br />
d’applique en fort relief. Yeux en perles<br />
de verre. Tête large avec chevelure<br />
tombant sur les épaules, bras légèrement<br />
au-dessus de l’horizontale, corps trapu<br />
avec long perizonium descendant<br />
jusqu’aux genoux avec jambes<br />
dissymétriques aux pieds juxtaposés<br />
avec le droit placé plus haut. Croix<br />
parsemée d’ocelles et de losanges,<br />
titulus.<br />
Limoges, vers 1220/1230<br />
Hauteur : 19,7 cm - Largeur : 10,8 cm<br />
(Manques notamment aux émaux<br />
et à la couronne, usures)<br />
5 000 / 6 000 €<br />
7<br />
14<br />
Tête de Christ ou d’Apôtre en pierre<br />
calcaire sculptée en haut relief et<br />
polychromée. Tête tournée de trois-quarts<br />
vers la droite ; traits expressifs avec<br />
le regard marqué par l’étonnement<br />
et la bouche ouverte ; oreilles surdimensionnées,<br />
barbe et moustache en mèches<br />
parallèles se terminant par des crochets ;<br />
chevelure formée de deux gros cordons<br />
encadrant le front avec mèches verticales<br />
à l’arrière de la tête. Ancien numéro de<br />
collection.<br />
Roussillon, XIIe siècle<br />
Hauteur : 25,5 cm - Largeur : 17,5 cm -<br />
Épaisseur : 10 cm<br />
(Petits accidents visibles)<br />
Provenance :<br />
collection Charles Maillant, Paris<br />
8 000 / 10 000 €<br />
13 14<br />
14 (profil)
un examen de la pierre a été fait par Annie Blanc, géologue. Cette pierre noire et polie est constituée de minéraux noirs et verts ;<br />
il s’agit d’une roche siliceuse ne contenant pas de calcite et appartenant à la famille des serpentinites ou serpentines. D’après<br />
sa couleur sombre, elle pourrait provenir de Grèce ou de Turquie où les gisements sont nombreux. Les fissures observées sur le dos<br />
et sur la tranche droite dues à la décompression de la roche attestent de l’ancienneté de son extraction. Ce phénomène très lent<br />
à se manifester montre en effet que la roche a été extraite il y a de très nombreuses années.<br />
Ce type d’images saintes, icônes, courantes dans le monde byzantin ont été dans leur très grande majorité réalisées en ivoire,<br />
quelques unes en stéatite ou en métal. On n’en connaît qu’exceptionnellement sculptées dans d’autres matériaux comme<br />
le lapis-lazuli (musée du Kremlin, Moscou, DK 143, musée du Louvre, Paris, OA MR 95) ou encore le schiste (musée de Cluny, Paris,<br />
Cl. 21602). La serpentine n’est toutefois pas ignorée par les ateliers byzantins comme le montrent le grand médaillon représentant<br />
la Vierge orante en buste, Constantinople, vers 1071-81, conservé au Victoria and Albert Museum de Londres (A.I.-1927) ou deux<br />
pièces couleur vert-gris, une coupe et un vase, appartenant au trésor de Saint-Marc à Venise. Cependant le Musée de l’Hermitage<br />
conserve une icône taillée dans une pierre de couleur jaune-brun qui a été identifiée comme de la serpentine. Datant de la fin<br />
du XIe siècle ou du début du siècle suivant et figurant le Christ Pantocrator en buste, elle a été considérée comme unique en son<br />
genre par Alice Bank, la responsable du département byzantin du musée.<br />
La Deesis est l’un des thèmes fréquemment représentés sur les plaquettes byzantines en ivoire. On la trouve notamment ornant le<br />
plat de reliure d’un Evangile de la cathédrale d’Hildescheim (DS 18) ou encore une icône du Metropolitan Museum of Art de New York<br />
(17.190.133). Le musée du Louvre conserve également une plaque en ivoire illustrant ce même sujet (OA 11332) mais avec la position<br />
inversée de la Vierge et du prophète entourant le Christ (fig.). La plaque en serpentine proposée ici, profondément sculptée, est<br />
d’une remarquable facture rivalisant avec les meilleurs ateliers ayant travaillé l’ivoire comme ceux du groupe dit Romanos du nom<br />
d’un panneau conservé au Cabinet des Médailles. Rien dans son style n’indique une quelconque décadence dans son interprétation<br />
et il semble légitime de la rattacher à un atelier actif à Constantinople dans le courant du XIe ou du XIIe siècle.<br />
Ouvrages consultés :<br />
A. Bank, « une icône en pierre représentant le Christ Pantocrator » dans Deltion de la société archéologique chrétienne,<br />
Athènes, 1981 ;<br />
J. P. Caillet, L’Antiquité classique, le haut Moyen Âge et Byzance au musée de Cluny, Paris, 1985 ;<br />
Byzance-L’art byzantin dans les collections publiques françaises, Paris, musée du Louvre, catalogue, 1997 ;<br />
The Glory of Byzantium, New York, The Metropolitan Museum, catalogue ;<br />
D. Gaborit-Chopin, Ivoires médiévaux Ve-XVe siècle, Musée du Louvre - Département des objets d’art, Paris, 2003.<br />
15 (côté) 15 (fermé) fig.<br />
15<br />
Plaque en serpentine profondément<br />
sculptée représentant la Deesis, groupe<br />
traditionnel formé du Christ entouré<br />
de la Vierge et de saint Jean-Baptiste.<br />
Au centre, debout sur un piédestal<br />
et dominant le groupe, le Christ bénit<br />
d’une main et porte le Livre de l’autre ;<br />
à gauche, la Vierge, revêtue du maphorion<br />
ponctué des croix marquant le haut<br />
de son voile, son épaule et ses genoux,<br />
incline la tête vers son Fils ; à droite,<br />
le prophète Jean-Baptiste, son manteau<br />
frangé noué sur la poitrine, présente<br />
les paumes offertes de ses deux mains<br />
dans un geste d’admiration. La scène<br />
est abritée sous un baldaquin à l’arc<br />
surbaissé bordé de palmettes et reposant<br />
sur des colonnettes lisses couronnées<br />
de chapiteaux aux feuilles stylisées.<br />
Inscriptions en lettres grecques sur le<br />
fond : au-dessus de la Vierge, MH[τη]P<br />
Θ[εο]Y (Mère de Dieu), de part et d’autre<br />
de la tête du Christ, I[ησοΰ]C et X[ριστό]C<br />
(Jésus-Christ), au-dessus de saint<br />
Jean-Baptiste, O A[γιος] Iω[άννης] O<br />
ΠPOΔPO[MOC] (saint Jean-Baptiste).<br />
Belle qualité d’exécution.<br />
Les tranches gauche et droite de la plaque<br />
portent des traces indiquant la présence<br />
ancienne de charnières ou de fixation.<br />
Constantinople (?), XI/XIIe siècle<br />
Hauteur : 11,2 cm - Largeur : 8,8 cm<br />
Épaisseur : 1,9 cm<br />
(Petit manque à l’encadrement supérieur,<br />
quelques épaufrures aux angles)<br />
25 000 / 30 000 €<br />
8
16 16<br />
17 (avers)<br />
18<br />
17 (revers)<br />
16<br />
Deux enluminures sur parchemin<br />
provenant d’une même grande bible<br />
avec, au dos, texte en onciales avec<br />
petites lettrines rouge et bleu.<br />
Initiale C représentant la Visitation :<br />
sur fond or, debout sur l’arrondi inférieur<br />
du C, Marie et Elisabeth s’étreignent<br />
tendrement entourant chacune de leurs<br />
bras les épaules de l’autre ; de part<br />
et d’autre, un arbre stylisé aux feuillages<br />
en forme de pommes de pin ; entourage<br />
à damiers avec résille losangée.<br />
Initiale D représentant la Trinité : sur fond<br />
or, assis sur un banc, le Christ et Dieu<br />
le Père, dans une position symétrique,<br />
tournent leur visage l’un vers l’autre,<br />
levant chacun un bras vers la colombe<br />
du Saint-Esprit aux ailes étalées et dont<br />
le cou et la tête sont placés verticalement<br />
entre leurs deux têtes ; leur autre main<br />
est glissée sous leur manteau et tient un<br />
livre ; ils posent chacun un de leurs pieds<br />
sur la courbe inférieure du D ; entourage<br />
à damiers.<br />
Italie centrale, Ombrie, Pérouse ?,<br />
XIIIe siècle<br />
10,8 cm x 11 cm et 12,5 cm x 10,8 cm<br />
État : froissées, usures, quelques lacunes<br />
et légers repeints à la Visitation<br />
600 / 800 €<br />
17<br />
Poids en bronze d’un quart de livre<br />
de la ville de Toulouse.<br />
Avers : inscription en onciales CARTARO<br />
DE LIVRA (1/4 de livre) avec un château<br />
aux trois tours, meuble de la ville.<br />
Revers : AN : M : CC : XXXVIII + (An : 1239)<br />
avec le clocher de Saint-Sernin de forme<br />
primitive.<br />
Toulouse, 1239<br />
Diamètre : 4,6 cm - Poids : 93 g<br />
600 / 800 €<br />
18<br />
Épitaphe en plomb portant une<br />
inscription formée de lettres onciales<br />
en langue catalane (?) sur huit lignes<br />
commençant par une croix, portant<br />
la date 1317, et qui semble être la<br />
consécration d’une chapelle.<br />
Catalogne, premier quart du XIVe siècle,<br />
1317<br />
Hauteur : 17,3 cm - Longueur : 46,2 cm<br />
(Légère usure et manques)<br />
400 / 600 €<br />
10
11<br />
19<br />
Pendentif en or repoussé représentant<br />
le Christ Pantocrator bénissant de la<br />
main droite et tenant le Livre de l’autre ;<br />
incrustations d’un grenat et d’os (?) dans<br />
le nimbe crucifère et la croix ornant le plat<br />
du livre. Monture à grènetis et cabochons<br />
intercalés de pierres semi-précieuses<br />
rouges et vertes avec des perles,<br />
un cabochon en verre bleu à la partie<br />
supérieure ; trois pendeloques en cristal<br />
de roche à la partie inférieure ; bélière<br />
en forme de tonnelet.<br />
Art byzantin, XIe /XVe siècle<br />
Hauteur : 7,8 cm - Largeur : 3,2 cm<br />
(Petites restaurations, dépôt d’argile)<br />
Provenance :<br />
ancienne collection, Grande-Bretagne<br />
Ce bijou, qui garde encore des traces d’argile<br />
témoignant de son enfouissement durant<br />
de nombreuses années, présente plusieurs<br />
caractères qui le rattachent à l’orfèvrerie<br />
religieuse byzantine de la fin du Moyen Âge.<br />
Le travail de grènetis, le mélange des pierres<br />
semi-précieuses et de perles, sa bélière<br />
en forme de tonnelet, la représentation du<br />
Christ Pantocrator à la chevelure volumineuse<br />
laissant échapper une mèche sur un côté du<br />
cou peuvent se retrouver sur certains objets<br />
précieux, comme des plats de reliure, des<br />
boucles d’oreilles, des encolpions ou des<br />
médaillons appartenant à la sphère byzantine<br />
de cette époque. On peut notamment<br />
rapprocher ce pendentif de certaines pièces<br />
d’orfèvrerie conservées dans les trésors du<br />
Mont Athos.<br />
Ouvrages consultés :<br />
1992/1993, Byzance - L’art byzantin dans les<br />
collections publiques françaises, Paris, musée<br />
du Louvre, catalogue ;<br />
1997, The Glory of Byzantium, New York,<br />
The Metropolitan Museum, catalogue ;<br />
2009, Le Mont Athos et l’Empire byzantin -<br />
Trésors de la Saine Montagne, Paris, Petit<br />
palais - Musée des Beaux-Arts de la Ville<br />
de Paris, catalogue.<br />
10 000 / 12 000 €<br />
19 (dos)<br />
19 (agrandi)
20<br />
21<br />
22<br />
23<br />
20<br />
Statue acéphale d’un saint évêque<br />
en pierre calcaire sculptée en ronde-bosse<br />
avec restes de polychromie. Debout,<br />
il porte une tunique aux plis verticaux,<br />
une étole frangée et une chape retenue<br />
sur la poitrine par un fermail en forme<br />
de fleuron posé sur un quadrilobe ; socle<br />
mouluré monolithe.<br />
XIVe siècle<br />
Hauteur : 84,5 cm<br />
(Manques et accidents visibles)<br />
1 200 / 1 500 €<br />
21<br />
Modillon en pierre calcaire sculptée<br />
d’une tête aux traits grotesques avec<br />
globes oculaires proéminents, nez<br />
épaté, joues épaisses et grandes oreilles<br />
découpées.<br />
XIIIe / XIVe siècle<br />
Hauteur : 15,5 - Profondeur : 37 cm -<br />
Largeur : 17 cm<br />
(Accident au nez)<br />
800 / 1 200 €<br />
22<br />
Chapiteau d’applique en pierre calcaire.<br />
Haute corbeille légèrement évasée<br />
ornée en façade d’une tête d’homme à<br />
la coiffure mi-longue accostée de deux<br />
animaux chimériques à tête de chien, au<br />
corps de poisson surmonté d’une crête<br />
feuillagée et aux pattes griffues ; abaque<br />
moulurée.<br />
XIVe siècle<br />
Hauteur : 25 cm - Largeur : 25 cm -<br />
Profondeur : 26 cm<br />
(usures et accidents, érosion)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
23<br />
Paire de panneaux, éléments<br />
d’architecture, en pierre calcaire<br />
profondément sculptée à décor de<br />
quadrilobes dans des cercles.<br />
XIVe siècle<br />
Hauteurs : 44,5 cm et 45 cm -<br />
Longueurs : 35,4 cm et 35,4 cm -<br />
Épaisseurs : 11,8 cm et 11,5 cm<br />
(quelques érosions)<br />
800 / 1 200 €<br />
12
13<br />
24<br />
Belle Vierge à l’Enfant assise en bois<br />
sculpté, polychromé avec restes de<br />
dorure. Dos évidé. La Vierge est assise sur<br />
un banc trône mouluré portant le Christ<br />
sur son genou gauche ; tête ovale au<br />
haut front bombé ; traits aimables avec<br />
les yeux en amande, un long nez droit et<br />
une bouche aux lèvres minces dont les<br />
commissures sont légèrement relevées ;<br />
chevelure ondulée encadrée par un voile<br />
débordant sur lequel est posée une<br />
couronne en galette ; les plis du manteau<br />
qui revient sur le devant des genoux sont<br />
profonds et se cassent avec souplesse<br />
sur le sol ; Marie pose sa main gauche<br />
sur l’épaule de son Fils dans un geste<br />
protecteur ; Jésus est assis, revêtu d’une<br />
longue tunique, portant un globe dans sa<br />
main gauche ; son visage rond présente<br />
une expression souriante et enfantine.<br />
Espagne, Castille, Valladolid,<br />
fin du XIIIe /début du XIVe siècle<br />
Hauteur : 66 cm - Largeur : 32 cm -<br />
Profondeur : 23,5 cm<br />
(quelques accidents et manques dont les<br />
avant-bras droits de Marie et du Christ)<br />
Cette Vierge est caractéristique des<br />
productions castillanes et plus précisément de<br />
l’école de Valladolid. Sa typologie appartient<br />
en effet au type 2, tel que défini dans l’ouvrage<br />
de Mme Ara Gil consacré à la sculpture<br />
gothique de cette région, avec l’Enfant assis<br />
frontalement sur le genou gauche de sa Mère<br />
(voir fig.). Cependant le geste protecteur que<br />
fait Marie en posant sa main gauche sur<br />
l’épaule de son Fils annonce le passage vers le<br />
type suivant quand Jésus adopte une position<br />
dissymétrique avec ses pieds reposant sur<br />
le genou droit. Cette évolution tendant à<br />
abandonner la stricte frontalité des premières<br />
Vierges assises permettent de la placer dans<br />
les dernières années du XIIIe et le premier<br />
tiers du siècle suivant. Cette datation est<br />
également en accord avec celle proposée par<br />
M. Georg Weise dans sa thèse sur la sculpture<br />
espagnole.<br />
Ouvrages consultés :<br />
Weise Georg, Spanisches Plastik aus sieben<br />
Jahrunderten, Reutlingen, 1927, T. II,<br />
vol. I, pp 83 à 88 ;<br />
C.-J. Ara Gil, Escultura gótica en Valladolid<br />
y su provincia, Valladolid, 1977.<br />
17 000 / 20 000 €<br />
fig.<br />
24
25<br />
25<br />
Moine en chêne sculpté, dos évidé.<br />
De canon longiligne, il est debout,<br />
vêtu d’une chasuble marquée d’une<br />
croix ; visage allongé, aux yeux en<br />
soucoupe, aux joues affaissées et<br />
aux lèvres épaisses ; chevelure en<br />
mèches parallèles, courte et taillée<br />
au bol formant une couronne autour<br />
de la tête.<br />
XIVe siècle<br />
Hauteur : 100,5 cm<br />
(Rajout sur l’épaule droite, avant-bras<br />
manquants)<br />
2 500 / 3 000 €<br />
26<br />
26<br />
Petite plaquette de coffret en<br />
ivoire sculpté à thème courtois<br />
représentant deux couples sous<br />
des arcatures de part et d’autre<br />
d’un arbre. À gauche, un homme<br />
tenant un gant d’une main passe<br />
dans un geste d’affection le bras<br />
derrière le dos d’une femme ; à<br />
droite, un homme, un faucon posé<br />
sur son poing converse avec une<br />
femme à la posture déhanchée ;<br />
arcs cintrés avec arcatures trilobées<br />
et rosette entre les deux.<br />
Paris, vers 1300-1330<br />
Hauteur : 5,8 cm - Longueur : 7,6 cm<br />
(Six trous de fixation et petit manque<br />
sur la gauche)<br />
3 500 / 4 500 €<br />
27 27 (côté)<br />
27<br />
Ciboire en cuivre doré, gravé et repercé.<br />
Coupe couverte surmontée d’un clocheton<br />
à pans, ajouré d’arcatures jumelles<br />
lancéolées, coiffé d’une couronne<br />
crénelée et d’un toit hexagonal ;<br />
fermeture à moraillon et charnière<br />
avec motif végétal accosté d’une rosace<br />
aux cinq pétales découpés ; tige<br />
interrompue par un nœud fortement<br />
godronné entre deux disques moulurés ;<br />
base circulaire bordée d’un bourrelet.<br />
Numéro de collection sous le pied.<br />
Rhin moyen, première moitié du XIVe siècle<br />
Hauteur : 33 cm<br />
(Légère déformation du couvercle, petit<br />
accident au nœud, manque sommital<br />
au clocheton)<br />
3 200 / 3 500 €<br />
14
28<br />
Rare Vierge à l’Enfant en bronze<br />
et cuivre doré, fondu, gravé et repercé.<br />
Debout et déhanchée, la Vierge porte<br />
l’Enfant sur son côté droit, tenant<br />
un sceptre dans la main gauche.<br />
Tête ceinte d’une couronne alternant<br />
les feuilles d’ache et les perles. Visage<br />
aux traits délicats avec yeux en amande<br />
et paupières ourlées, nez fin, bouche<br />
menue aux lèvres dessinées ; chevelure<br />
ondulée cachée en grande partie par<br />
le voile tombant en chutes tuyautées de<br />
part et d’autre de la tête ; elle est revêtue<br />
d’une robe et d’un manteau aux plis<br />
volumineux formant des amas de chutes<br />
ondulées sous les bras et des plis évasés<br />
dans le dos. L’Enfant, entièrement nu,<br />
tient un livre ouvert des deux mains et<br />
croise les jambes exposant la plante de<br />
son pied gauche ; beau visage aux formes<br />
pleines et chevelure formée de petites<br />
boucles en escargot. Base à pans.<br />
Socle octogonal présentant des panneaux<br />
ornés de remplages à claire-voie avec<br />
arcatures lancéolées, mouchettes et<br />
quatre-feuilles ; forte mouluration<br />
débordante à la partie supérieure et base<br />
moulurée en gradin à la partie inférieure.<br />
15<br />
Rhin moyen, Cologne, vers 1360/70<br />
Hauteur totale : 18,9 cm<br />
(Petits manques à la couronne et au sceptre,<br />
socle désolidarisé)<br />
Peu de Vierge à l’Enfant en cuivre doré<br />
du XIVe siècle nous sont parvenues. On peut<br />
mettre en relation celle-ci avec la Vierge<br />
conservée à l’église paroissiale Saint-<br />
Pantaleon de Cologne que l’on situe à présent<br />
vers 1390. (fig. a). Avec son déhanchement<br />
accusé, son canon plus trapu et ses drapés<br />
volumineux, la Vierge présentée ici est<br />
cependant d’un style antérieur, proche des<br />
œuvres colonaises du milieu du siècle. On<br />
pense notamment à l’Annonciation du baiser<br />
de Paix en argent (?) doré de l’église Saint-<br />
Jean-Baptiste de Cologne, vers 1340, où Marie<br />
adopte la même attitude, le corps drapé dans<br />
un manteau aux plis étagés (fig. b).<br />
Ouvrages consultés :<br />
1972, Rhin-Meuse Art et Civilisation 800-1400,<br />
Cologne, Kunstahlle, Bruxelles, Musées<br />
Royaux d’Art et d’Histoire, catalogue ;<br />
1978, Die Parler und der schöne Stil 1350-1400,<br />
Cologne, Kunsthalle, catalogue, T1.<br />
15 000 / 20 000 €<br />
fig. a fig. b<br />
28 (dos) 28 (détail)<br />
28
29<br />
Rare saint Martin en pierre calcaire<br />
sculptée en ronde-bosse avec restes<br />
de polychromie. Le saint à cheval se<br />
retourne, le buste tourné de trois-quarts,<br />
en saisissant de sa main gauche<br />
un pan de son manteau pour le couper<br />
à l’aide de l’épée, aujourd’hui disparue,<br />
tenue par l’autre main ; tête légèrement<br />
inclinée au visage large encadré d’une<br />
chevelure mi-longue tombant en boucles<br />
ondulées ; traits juvéniles avec les yeux<br />
étirés vers les tempes, un long nez droit,<br />
une bouche aux lèvres minces et serrées<br />
aux commissures marquées ; il porte<br />
un bonnet au bord relevé, une tunique<br />
ceinturée à l’encolure arrondie et un<br />
manteau posé sur ses épaules tombant<br />
en chutes ondulées sur le devant<br />
et en dessous de la main gauche ;<br />
les pieds protégés par des solerets<br />
et munis d’éperons prennent appui<br />
sur les étriers, les pointes vers le bas.<br />
Le cheval à l’encolure arrondie et à la<br />
crinière ondulée porte un harnachement<br />
soigneusement détaillé avec bride<br />
retenue par une boucle, mors orné de<br />
disques rayonnants, rênes aux bords<br />
légèrement festonnés, étriers et sousventrière.<br />
Le mendiant agenouillé derrière<br />
le cheval saisit un pan du manteau de sa<br />
main droite ; son visage barbu, encadré<br />
d’une longue chevelure, présente les<br />
traits émaciés avec les pommettes<br />
saillantes. Terrasse naturaliste avec<br />
plantes feuillagées entre les antérieurs<br />
du cheval.<br />
Poitou ?, seconde moitié du XIVe siècle<br />
Hauteur : 70 cm - Longueur : 73,5 cm -<br />
Profondeur : 20,5 cm<br />
(quelques usures et manques dont l’épée,<br />
tête du saint cassée et recollée, coiffure<br />
en deux parties)<br />
25 000 / 35 000 € 29 (détail)<br />
29<br />
16
30<br />
31<br />
33<br />
30<br />
Chapiteau d’applique en pierre calcaire<br />
sculptée à décor de trois feuilles de vigne<br />
aux lobes découpés et nervurés.<br />
Seconde moitié du XVe siècle<br />
Hauteur : 18 cm - Longueur : 24 cm -<br />
Largeur : 17 cm<br />
800 / 1 200 €<br />
31<br />
Lion en pierre calcaire sculptée servant<br />
de support. L’animal est allongé, le dos<br />
arasé, la tête relevée ; museau large, à la<br />
gueule entrouverte, aux oreilles couchées<br />
vers l’arrière ; poils longs des joues,<br />
du menton, de la crinière et des pattes<br />
traités en frange stylisée.<br />
Italie, XVe siècle<br />
Hauteur : 14,5 cm - Longueur : 29 cm -<br />
Largeur : 16,5 cm<br />
800 / 1 000 €<br />
32<br />
32<br />
Chapiteau d’applique en pierre calcaire<br />
sculptée en très fort relief à décor de trois<br />
fleurons nervurés ; astragale moulurée.<br />
Anjou, XVe / XVIe siècle<br />
Hauteur : 28 cm - Largeur : 37 cm -<br />
Profondeur : 24 cm<br />
(quelques accidents et manques)<br />
800 / 1 000 €<br />
33<br />
Paire de lions en pierre calcaire<br />
sculptée. De forme trapue avec une<br />
gueule surdimensionnée, ils sont<br />
représentés couchés, les antérieurs<br />
allongés, la tête relevée ; mufle large,<br />
petites oreilles et yeux aux pupilles<br />
évidées.<br />
Meuse, XIVe siècle<br />
Hauteur : 32 cm - Longueur : 52 cm -<br />
Largeur : 15 cm<br />
6 000 / 7 000 €<br />
18
34<br />
Corbeau en pierre calcaire sculptée<br />
en haut relief représentant un ange.<br />
En position agenouillée, la tête penchée<br />
vers l’avant, il tient un phylactère posé<br />
sur ses genoux ; visage souriant aux joues<br />
rebondies et à la bouche entrouverte ;<br />
tunique ceinturée dont le plastron bombé<br />
est souligné de plis parallèles allant<br />
en s’écartant à partir du col.<br />
Ardennes ?, XVe siècle<br />
Hauteur : 33 cm - Largeur : 21 cm -<br />
Profondeur : 22 cm<br />
Soclé<br />
(Accident et réparation, quelques usures)<br />
1 800 / 2 000 €<br />
35<br />
Bénitier en pierre calcaire sculptée,<br />
cuve moulurée à pans ornée en façade<br />
d’un écu portant les lettres Iu en<br />
minuscules gothiques.<br />
XVe siècle<br />
Hauteur : 16 cm - Largeur : 26 cm -<br />
Profondeur : 33 cm<br />
1 800 / 2 000 €<br />
19<br />
36<br />
Gable en pierre calcaire sculptée, partie<br />
supérieure d’une niche. Arcature brisée<br />
meublée d’un d’arc trilobé et surmontée<br />
d’un fronton meublé de feuillages sous<br />
un gable aigu aux rampants ornés de<br />
crochets feuillagés.<br />
XVe siècle<br />
Hauteur : 40 cm - Largeur : 37 cm -<br />
Profondeur : 32 cm<br />
(Accidents et restaurations visibles)<br />
800 / 1 200 €<br />
37<br />
Protomé de lion en pierre calcaire<br />
sculptée. L’animal est dressé, la gueule<br />
ouverte, la crinière tombant en mèches<br />
ondulées et bouclées ; anneau en fer<br />
forgé fixé au dos.<br />
XVe siècle<br />
Hauteur : 40 cm<br />
Soclé<br />
(Fragment)<br />
2 000 / 2 500 €<br />
34<br />
35<br />
36<br />
37
38<br />
38<br />
Importante Vierge à l’Enfant en ivoire<br />
sculpté en ronde-bosse. De canon élancé<br />
et légèrement arqué, la Vierge tient un<br />
aigle et porte Jésus sur son bras gauche ;<br />
celui-ci, les mains jointes, la regarde<br />
tendrement. Socle en bois orné de<br />
quadrilobes.<br />
Dans le style médiéval, première moitié<br />
du XXe siècle<br />
Hauteur : 72 cm - Hauteur totale : 89,5 cm<br />
4 000 / 6 000 €<br />
39<br />
40<br />
39<br />
Console en pierre calcaire sculptée<br />
représentant un ange en buste aux bras<br />
en arrière et dont les ailes déployées<br />
soutiennent la plaque d’appui ; il est<br />
vêtu d’une tunique avec rabat et blousant<br />
à la taille.<br />
XVe siècle<br />
Hauteur : 23 cm - Largeur : 35 cm -<br />
Profondeur : 28 cm<br />
(Restauration au visage, érosion)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
40<br />
Console à pans en pierre calcaire<br />
sculptée d’un buste de femme à la tête<br />
encadrée de longs cheveux avec visage<br />
aux formes pleines.<br />
XVe siècle<br />
Hauteur : 15,5 cm - Largeur : 19 cm -<br />
Profondeur : 18 cm<br />
(Érosion)<br />
400 / 600 €<br />
41<br />
Bois gravé de forme rectangulaire<br />
représentant la Vierge à l’Enfant dans<br />
un médaillon ovale sur fond hachuré.<br />
Belle patine.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 5,5 cm - Largeur : 4,5 cm -<br />
Épaisseur : 3,2 cm<br />
300 / 400 €<br />
42<br />
Poids en bronze de la ville de Nîmes.<br />
Socle à huit pans avec écu armorié en<br />
relief : crocodile enchaîné à un palmier,<br />
armes de la ville.<br />
Nîmes, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 3,2 cm - Largeur : 3,1 cm -<br />
Poids : 104 g<br />
300 / 500 €<br />
43<br />
Lot comprenant :<br />
- poids en bronze à huit pans avec<br />
bande verticale médiane en relief.<br />
Contremarques : Fleur de lys, Écu chargé<br />
d’un tourteau<br />
Montpellier, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 5,5 cm - Largeur : 5,2 cm -<br />
Épaisseur : 1,8 cm - Poids : 407 g<br />
- poids en bronze à huit pans avec Fleur<br />
de lys et un Écu chargé d’un tourteau.<br />
Montpellier, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 5,2 cm - Largeur : 5 cm -<br />
Épaisseur : 1,8 cm - Poids :410 g<br />
200 / 300 €<br />
41 43 42 43<br />
20
44<br />
Baiser de Paix en bronze doré.<br />
Encadrement architecturé avec fronton<br />
circulaire avec une présentation de Dieu<br />
le Père en buste dans une mandorle,<br />
les mains écartées, entre deux têtes<br />
de putti ; frises et pilastres ornés en<br />
alternance de coquilles et de rosaces ;<br />
inscription à la partie inférieure SANTVS<br />
SALVATOR MONDI (« Saint [Jesus] Sauveur<br />
du Monde). Au dos, poignée en S feuillagé.<br />
Italie du Nord, Venise, fin du XVe siècle<br />
Hauteur : 13 cm - Largeur : 8,2 cm<br />
(Manque la plaque ornementale, crochet<br />
fixé postérieurement)<br />
Référence :<br />
un baiser de paix identique portant une<br />
plaquette en argent représentant La<br />
Résurrection figure dans la collection Mario<br />
Scaglia (F. Rossi, La Collezione Mario Scaglia -<br />
Placchette, éd. Lubrina, Bergame, 2011,<br />
XIV. 7, V. 11.)<br />
800 / 1 000 €<br />
21<br />
45<br />
Fragment de pierre tombale (?)<br />
en pierre calcaire grise à grain fin<br />
sculptée en fort relief de pampres et de<br />
phylactères avec inscriptions en lettres<br />
gothiques en français et latin : .CA<br />
CONGAu DANT VERITATI (Ces vertus se<br />
réjouissent avec la vérité), …S[ch]ARITES<br />
CONGOT VERITE, JuSTICE, FOY ET LOYAuTE<br />
(Charité rassemble vérité, justice, foi et<br />
loyauté), CA[r]itas D[om]IN[i] SuFFERT<br />
(L’amour du Seigneur supporte …).<br />
Numéros à l’encre au dos.<br />
XVe siècle<br />
Hauteur : 30,5 cm - Largeur : 33,3 cm<br />
2 500 / 3 500 €<br />
46<br />
Enluminure représentant saint Antoine<br />
dans un encadrement cintré.<br />
Feuillet de livre d’Heures sur parchemin ;<br />
texte avec grande lettrine A meublée d’un<br />
rameau de lierre sur fond or ; marges<br />
fleuries avec rinceaux de fraisiers, de<br />
pervenches et de violettes. Le saint est<br />
debout, tenant le livre de la règle des<br />
Antonins d’une main et le bâton de<br />
l’autre, le cochon à ses côtés ; de ses<br />
pieds émergent des rayons lumineux<br />
symbolisant le mal des ardents dont<br />
il peut délivrer ; il est revêtu d’un long<br />
manteau se cassant en plis anguleux.<br />
Flandres, seconde moitié du XVe siècle<br />
Hauteur : 17,7 cm - Largeur : 14 cm<br />
Dans un cadre ancien en bois doré<br />
(Rajouts, restaurations et taches dans les<br />
marges)<br />
800 / 1 000 €<br />
44<br />
45<br />
46
47<br />
Vierge et saint Jean de Calvaire<br />
en bois sculpté, polychromé et doré.<br />
Dos évidés et refermés. La Vierge,<br />
les mains jointes, baisse les yeux dans<br />
une attitude de recueillement ; visage<br />
à l’expression empreinte de douceur ;<br />
elle est revêtue d’une longue robe dont<br />
l’encolure carrée laisse voir la chemise<br />
et d’un manteau aux manches très<br />
amples ; ce manteau est lui-même<br />
posé sur un voile aux bords tuyautés<br />
et recouvre entièrement la tête cachant<br />
la chevelure. Jean, le buste légèrement<br />
penché vers la droite, porte un livre fermé<br />
dans sa main gauche et lève l’autre<br />
main dans un geste d’étonnement teinté<br />
d’affliction ; visage imberbe encadré<br />
d’une chevelure aux boucles serrées ;<br />
il est revêtu d’une longue tunique<br />
blousante au-dessus d’une ceinture<br />
qui se termine par des glands et d’un<br />
manteau attaché sur la poitrine.<br />
Picardie, seconde moitié du XVe siècle<br />
Hauteurs : 99 cm et 107,8 cm<br />
(quelques accidents, polychromies postérieures)<br />
3 000 / 4 000 €<br />
48<br />
Saint Sébastien en chêne sculpté<br />
en ronde-bosse, polychromé et doré.<br />
Le jeune saint a les deux poignets<br />
attachés dans le dos au tronc auquel<br />
il est adossé ; tête au visage triangulaire<br />
entourée d’une couronne de cheveux<br />
bouclés sur deux rangs ; morphologie du<br />
torse sommaire avec pectoraux saillants ;<br />
linge noué sur sa hanche gauche.<br />
Picardie, seconde moitié du XVe siècle<br />
Hauteur : 102 cm<br />
(Légers accidents, polychromie postérieure)<br />
1 200 / 1 500 €<br />
47 48 49<br />
49<br />
Saint Mammès de Césarée en<br />
Cappadoce en noyer sculpté avec<br />
traces de polychromie. Il porte devant<br />
lui dans ses mains ses entrailles ;<br />
chevelure longue bouclée retombant sur<br />
les épaules ; il est revêtu d’une tunique<br />
courte ceinturée entrouverte sur ses<br />
cuisses et d’un manteau attaché<br />
sur le devant de la poitrine reposant<br />
sur ses épaules.<br />
Italie du Sud, XVe siècle<br />
Hauteur : 50 cm<br />
(quelque vermoulures et manques)<br />
Rarement représenté, ce saint était un ermite<br />
berger qui fut étripé en 275 d’un coup de<br />
trident dans le ventre, d’où ses entrailles<br />
mises à nu se seraient échappées.<br />
1 500 / 1 800 €<br />
22
50<br />
Vierge à l’Enfant en pierre calcaire<br />
sculptée et polychromée, dos plat.<br />
Debout, la Vierge porte l’Enfant sur son<br />
bras droit ; tête ceinte d’une couronne<br />
fleuronnée qui retient un voile aux<br />
extrémités réunies devant la poitrine<br />
par un fermail en forme de rosace ; visage<br />
ovale aux traits harmonieux avec un<br />
haut front bombé, des yeux en amande,<br />
une bouche aux lèvres fines et un petit<br />
menton rond ; elle est vêtue d’une robe à<br />
l’encolure rectangulaire et d’un manteau<br />
revenant sur le devant dont les bords sont<br />
ornés d’orfrois.<br />
Seconde moitié du XVe siècle<br />
Hauteur : 70,5 cm<br />
(Tête de l’Enfant cassée et recollée,<br />
restauration au nez de la Vierge, quelques<br />
manques notamment le bras droit de l’Enfant<br />
et à la base, reprises à la polychromie,<br />
terrasse postérieure)<br />
12 000 / 15 000 € 50<br />
23
51<br />
52 53<br />
51<br />
Christ en noyer sculpté avec restes de<br />
dorure et de polychromie. Tête couronnée,<br />
perizonium long tombant au dessus<br />
des genoux, jambes en V aux pieds<br />
superposés.<br />
Hauteur : 38,5 cm<br />
Espagne, XVe /XVIe siècle<br />
Soclé<br />
(Légers accidents)<br />
600 / 800 €<br />
52<br />
Rare représentation de Job en bois<br />
de résineux sculpté et monochromé.<br />
Il est assis sur son tas de fumier, le regard<br />
tourné vers le ciel, sa main droite posée<br />
sur la poitrine.<br />
Allemagne, XVIe siècle<br />
Hauteur : 57,7 cm<br />
(quelques accidents et manques notamment<br />
aux pieds et aux doigts de la main gauche)<br />
2 000 / 2 500 €<br />
53<br />
Vierge à l’Enfant en bois sculpté<br />
en applique et polychromé. Assise<br />
sur un rocher, les mains jointes, l’Enfant<br />
étendu sur un pan de son manteau<br />
revenant sur les genoux.<br />
Italie, XVe siècle<br />
Hauteur : 35 cm - Largeur : 25 cm<br />
(quelques accidents à la polychromie)<br />
800 / 1 200 €<br />
24
25<br />
54<br />
Christ aux liens en noyer sculpté,<br />
doré et polychromé, dos plat. Debout,<br />
la tête ceinte d’une couronne d’épines<br />
entrelacées, il est revêtu d’un long<br />
manteau ouvert descendant jusqu’au sol<br />
en plis profonds et souples.<br />
Champagne, XVe siècle<br />
Hauteur : 51 cm<br />
(Mains manquantes)<br />
1 600 / 2 000 €<br />
54 55<br />
55<br />
Consécration d’un saint évêque<br />
en chêne sculpté en applique. Au centre,<br />
le saint est assis sur une cathèdre à haut<br />
dossier, la main droite levée dans un<br />
geste de bénédiction ; il est revêtu d’une<br />
chasuble et tient dans sa main gauche<br />
la crosse ; il est coiffé d’une mitre tenue<br />
par deux évêques consécrateurs qui<br />
l’entourent ; chacun d’eux est vêtu d’une<br />
chape retenue par un fermail pectoral,<br />
l’un en forme d’écu, et coiffé également<br />
d’une mitre ; sur la droite, un diacre à<br />
genoux vêtu d’une dalmatique porte le<br />
lectionnaire ; deux acolytes se tiennent<br />
debout à l’arrière plan, l’un thuriféraire,<br />
à gauche, avec la navette et l’encensoir,<br />
l’autre à droite, tenant le seau à eau<br />
bénite. Visages aux traits réalistes avec<br />
rides d’expression, joues creusées, chairs<br />
affaissées avec souci d’exprimer les<br />
sentiments qui animent les personnages.<br />
Allemagne du Nord, fin du XVe siècle<br />
Hauteur : 53,5 cm - Largeur : 49,5 cm -<br />
Profondeur : 17 cm<br />
(Petits manques à la base)<br />
3 000 / 5 000 €
56<br />
Importante plaque en faïence à décor<br />
en bas-relief bleu et lustré représentant<br />
la Vierge à l’Enfant assise dans un quatrefeuilles<br />
avec anges dans les écoinçons<br />
tenant une étoile, le soleil, la lune et<br />
la terre ; inscription en lettres onciales<br />
sur le quadrilobe.<br />
Dans le style médiéval, XIXe siècle<br />
Hauteur : 57 cm - Largeur : 47 cm -<br />
Épaisseur : 6 cm<br />
(Légers accidents)<br />
L’ornementation de cette plaque très<br />
décorative est un mélange de plusieurs<br />
époques. Le quadrilobe cantonné d’anges<br />
dans les écoinçons et les inscriptions en<br />
écriture onciale se voient sur plusieurs<br />
retables du Piémont de la première moitié<br />
du XIVe siècle tandis que le style de la Vierge<br />
assise appartient à un style plus tardif dans<br />
le Moyen Âge.<br />
2 500 / 3 000 €<br />
56<br />
57<br />
Lot comprenant :<br />
- trois fourchettes en laiton à trois<br />
dents, l’une au manche se terminant par<br />
un sabot, une autre au manche à section<br />
losangée, la troisième avec un manche<br />
plat à l’extrémité arrondie.<br />
XVe siècle<br />
Longueur : 13,3 cm<br />
(Manque une dent)<br />
- une cuillère en laiton au manche<br />
poinçonné de deux fleurs de lys.<br />
XVIe et XVIIe siècles<br />
Longueurs : 12 cm, 14,2 cm et 16,2 cm<br />
200 / 300 €<br />
58<br />
Cuillère en laiton moulé ; manche<br />
en forme de gaine surmontée d’un buste<br />
féminin.<br />
Fin du XVIe siècle<br />
Longueur : 11,7 cm<br />
200 / 250 €<br />
59<br />
59<br />
Tête d’ange en pierre calcaire sculptée.<br />
Chevelure ceinte d’un diadème<br />
présentant deux mèches en crocs<br />
sur le front, yeux en amande bordés<br />
de paupières ourlées.<br />
XVe siècle<br />
Hauteur : 14 cm<br />
Soclée<br />
(Restauration aux lèvres et au nez)<br />
600 / 800 €<br />
57 57 57<br />
58<br />
57<br />
26
27<br />
60<br />
Ange en pierre calcaire sculptée en ronde<br />
bosse. Il est debout tenant le stipe<br />
de la Croix de sa main gauche, le marteau<br />
et les clous de l’autre ; visage juvénile<br />
ovale avec les yeux en amande aux<br />
paupières épaisses, la bouche aux lèvres<br />
esquissées, le menton rond et lourd ;<br />
sa chevelure forme une frange sur<br />
le haut du front et tombe latéralement<br />
en mèches légèrement ondulées allant<br />
en s’évasant et formant des boucles<br />
en rouleaux pointus aux extrémités;<br />
il est richement habillé d’une longue<br />
robe descendant jusqu’au sol, d’une<br />
dalmatique ceinturée et bordée de<br />
fourrure avec large col brodé et pompons<br />
tombant sur les épaules ; drapé serré<br />
avec plis verticaux légèrement accidentés ;<br />
belle qualité de la main tenant la croix<br />
aux longs doigts fins et souples.<br />
Bourguigno-champenois, vers 1480<br />
Hauteur : 63 cm<br />
(Accidents et restaurations dont la tête cassée<br />
et recollée, la partie supérieure de la croix<br />
manquante et restauration à l’angle inférieur<br />
droit)<br />
Certains caractères de cette jolie sculpture<br />
relèvent de l’art bourguignon tandis que<br />
d’autres font penser à la Champagne.<br />
Les traits du visage avec ses paupières<br />
épaisses et ses petits yeux en amande,<br />
la richesse du vêtement liturgique avec<br />
son haut col ouvragé, les pompons sur les<br />
épaules, les échancrures bordées de fourrure<br />
renvoient aux nombreuses représentations<br />
de diacres de l’école de Le Moiturier.<br />
La densité des plis verticaux et le souci des<br />
détails vestimentaires se retrouvent par contre<br />
davantage dans la sculpture champenoise.<br />
Particularité remarquable propre à l’artiste<br />
est le traitement de la chevelure avec les<br />
terminaisons des boucles en cônes inversés,<br />
interprétation rarement observée que l’on<br />
remarque dès la fin du XIVe siècle sur certains<br />
grands saints de la chapelle de Rieux à<br />
Toulouse.<br />
10 000 / 15 000 €<br />
60 (détail)<br />
60
61<br />
Reliquaire-monstrance en cuivre<br />
moulé, gravé avec traces de dorure.<br />
Boîte aux angles cantonnés de pinacles<br />
avec les pignons ajourés d’un large<br />
disque central et coiffés d’une accolade<br />
surmontée d’un pinacle ; les quatre faces<br />
présentent une trame losangique dont<br />
les carrés sont alternativement lisses<br />
ou gravés de zigzags ; tige de section<br />
hexagonale interrompue par un nœud<br />
à six cabochons ; base rectangulaire<br />
à pans coupés à décor de flammes.<br />
Limoges, fin du XVe siècle<br />
Hauteur : 26,5 cm - Largeur : 14,3 cm<br />
(Légers accidents)<br />
1 000 / 1 500 €<br />
61<br />
62<br />
Paire de chenets en fonte de fer,<br />
montants ornés d’un écu surmonté<br />
d’une tête stylisée aux yeux globuleux<br />
et à la bouche lippue.<br />
Fin du XVe siècle<br />
Hauteur : 56,5 cm - Profondeur : 71,5 cm<br />
(Chevalets postérieurs)<br />
600 / 800 €<br />
62 63<br />
63<br />
Croix de procession en cuivre gravé<br />
et découpé. Branches aux extrémités<br />
en fleur de lys avec cartouches ovales ;<br />
intersection carrée portant, d’un côté,<br />
le nimbe crucifère avec la silhouette du<br />
Christ et, de l’autre, une rosace ; décor de<br />
frises de quatre feuilles sur les branches.<br />
Fixée sur un court balustre en bronze.<br />
Limoges, XIVe siècle<br />
Hauteur : 40 cm - Largeur : 33,8 cm<br />
(Accidents, restaurations et manques,<br />
balustre d’époque postérieure)<br />
1 200 / 1 500 €<br />
28
29<br />
64<br />
Tête de Vierge en pierre calcaire<br />
sculptée, polychromée et dorée.<br />
Doucement inclinée sur la droite,<br />
elle présente un front bombé, un long<br />
nez droit, une bouche avec les lèvres<br />
serrées et aux commissures légèrement<br />
tombantes, un menton aigu et un long<br />
cou marqué par un faible bourrelet sous<br />
le menton ; chevelure abondante traitée<br />
en mèches ondulées au relief souligné ;<br />
voile posé à l’arrière de la tête au plissé<br />
épais et souple. La partie supérieure de la<br />
tête est arasée d’origine afin de recevoir<br />
l’importante couronne.<br />
Bohême, début du XVe siècle<br />
Hauteur : 23 cm<br />
(Manque sur la gauche, restauration au nez,<br />
quelques reprises à la polychromie)<br />
3 200 / 3 500 €<br />
65<br />
Rare croix de clocher en fer forgé<br />
avec coq en cuivre découpé. Croix avec<br />
extrémités des branches latérales en<br />
forme de fleuron ajouré ; centre orné<br />
d’un quatre-feuilles ; deux volutes<br />
en forme de crochet à la base.<br />
XVe /XVIe siècle<br />
Hauteur : 210,2 cm - Largeur : 96 cm<br />
(Oxydation, tête du coq refaite, fer peint)<br />
3 000 / 5 000 €<br />
64<br />
65
66<br />
67<br />
68<br />
69<br />
66<br />
Broderie en laine, soie, fils d’or et<br />
d’argent sur fond de velours et toile de lin<br />
cousue sur une toile de jute représentant<br />
saint Pierre et saint Paul ; fond avec semis<br />
de larges bouquets brodés en applique ;<br />
bordure avec rinceaux feuillagés. Sur la<br />
droite, saint Paul porte l’épée appuyée<br />
sur son épaule gauche et une feuille de<br />
papier dans sa main droite évoquant<br />
les lettres adressées aux premières<br />
communautés chrétiennes ; sur la<br />
gauche, saint Pierre, debout, une main<br />
sur la poitrine, l’autre tenant les clefs<br />
de l’Eglise.<br />
Italie, Rome ?, XVe siècle<br />
Hauteur : 128 cm - Largeur : 128 cm<br />
(usures et manques)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
67<br />
Buste d’Enfant Jésus en pierre calcaire<br />
sculptée avec traces de polychromie.<br />
Visage rond et joues pleines, yeux fendus<br />
aux paupières inférieures gonflées,<br />
chevelure bouclée encadrant le visage<br />
de façon symétrique.<br />
XVe siècle<br />
Hauteur : 22 cm<br />
(Tête cassée et recollée, soclée)<br />
3 000 / 5 000 €<br />
68<br />
Tête d’homme barbu en pierre calcaire<br />
sculptée. Yeux aux paupières soulignées<br />
avec rides d’expression en patte d’oie,<br />
barbiche triangulaire et pommettes<br />
saillantes.<br />
Espagne, XVIe siècle<br />
Hauteur : 17,5 cm - Profondeur : 9 cm<br />
(Fragment)<br />
400 / 600 €<br />
69<br />
Christ en bois sculpté avec restes<br />
de badigeon noir. La tête, sculptée à part,<br />
présente un visage allongé aux yeux<br />
en fort relief ; chevelure longue dont<br />
une mèche revient sur une épaule ; thorax<br />
aux côtes saillantes ; perizonium stylisé<br />
aux bords soulignés de bourrelets avec<br />
un V sur le devant ; jambes parallèles<br />
avec la droite légèrement fléchie.<br />
Art populaire, XVIe / XVIIe siècle<br />
Hauteur : 71 cm<br />
Soclé<br />
(Accidents et manques visibles)<br />
800 / 1 000 €<br />
30
70<br />
Important panneau en tilleul sculpté<br />
en haut-relief représentant la Nativité<br />
avec les bergers, traces de polychromie<br />
Sur la gauche, Joseph et Marie sont<br />
agenouillés autour de l’Enfant ; entre<br />
eux et à l’arrière-plan, le bœuf et l’âne<br />
regardant par une fenêtre ; derrière la<br />
Vierge, trois bergers sont agenouillés,<br />
les bras croisés sur la poitrine pour<br />
le premier d’entre eux dans un geste<br />
d’adoration.<br />
Allemagne du Sud, Souabe, vers 1520/30<br />
Hauteur : 50 cm - Longueur : 63,7 cm<br />
Sur un socle de velours rouge<br />
3 500 / 4 000 €<br />
71<br />
Buste de Vierge en peuplier sculpté,<br />
anciennement polychromé. La Vierge<br />
incline sa tête sur la droite dans une<br />
attitude de douce affliction ; visage<br />
entouré d’une guimpe et d’un voile<br />
tombant en plis verticaux et ondulés.<br />
Italie, XVIe siècle<br />
Hauteur : 35,5 cm<br />
Soclé<br />
(quelques fentes)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
72<br />
Importante tête de Christ en noyer<br />
sculpté en ronde-bosse. Yeux en amande<br />
légèrement dissymétriques, long nez<br />
droit, bouche entrouverte à la lèvre<br />
inférieure charnue ; la chevelure traitée<br />
en mèches souples est interrompue,<br />
à l’arrière, par une ligne horizontale<br />
marquant l’emplacement de la couronne<br />
d’épines.<br />
Italie, XVe siècle<br />
Hauteur : 27,5 cm<br />
(Fentes)<br />
2 000 / 3 000 €<br />
31<br />
71 72<br />
70
73<br />
Collier de chien en fer forgé articulé<br />
en 6 maillons hérissés de pics. Ce type<br />
de collier était utilisé lors de la chasse<br />
au loup afin de protéger les chiens contre<br />
les morsures à la gorge.<br />
Allemagne, XVIe siècle<br />
Diamètre : 18 cm - Largeur : 8 cm<br />
Sur une plaque avec fond de tissu rouge<br />
(Corrosion ancienne)<br />
1 000 / 1 200 €<br />
73<br />
74<br />
74<br />
Porte-cierge en fer forgé à base tripode,<br />
au fût torsadé, avec grande coupelle<br />
formée de deux cercles retenus par une<br />
croix aux extrémités bifides recourbées<br />
en moustaches.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 79 cm<br />
600 / 1 000 €<br />
75<br />
76<br />
75<br />
Plaque ornementale, plaque de<br />
bouterolle ?, de forme légèrement évasée<br />
en fer repoussé, gravé et ciselé. Décor<br />
sur trois registres : Crucifixion avec<br />
la Vierge et saint Jean, arabesques<br />
à enroulements, lansquenet.<br />
Allemagne, fin du XVIe siècle<br />
Hauteur : 22 cm - Longueur : 10 cm<br />
(Légers manques)<br />
300 / 400 €<br />
76<br />
Étui à livre d’Heures en cuir bouilli<br />
à décor de rinceaux de végétaux dans<br />
des encadrements ; dos à résille<br />
losangée. Entrée de serrure et crochets<br />
en fer forgé.<br />
Début du XVIe siècle<br />
Hauteur : 14,2 cm - Largeur : 10,2 cm -<br />
Profondeur : 4 cm<br />
1 800 / 2 500 €<br />
32
33<br />
77<br />
Coffret en fer gravé à l’eau-forte.<br />
Il est orné de panneaux d’entrelacs<br />
à la mauresque dans des encadrements<br />
soulignés de torsades ; serrure à quatre<br />
pênes sous le couvercle ; poignée<br />
sommitale et quatre petits pieds tournés.<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg,<br />
seconde moitié du XVIe siècle<br />
Hauteur : 10,2 cm - Largeur : 17,3 cm -<br />
Profondeur : 10 cm<br />
2 000 / 2 500 €<br />
78<br />
Coffre avec dessus bombé à âme en<br />
bois recouverte de cuir noir orné de cinq<br />
bandes en fer forgé et repercé ; poignées<br />
latérales, serrure à bosse avec moraillon<br />
en fer forgé.<br />
Allemagne, XVIe siècle<br />
Hauteur : 34,5 cm - Longueur : 64 cm -<br />
Profondeur : 44 cm<br />
(Accidents et restaurations en façade)<br />
4 000 / 6 000 €<br />
79<br />
Coffret de forme pyramidale à âme<br />
en bois recouverte de velours rouge avec<br />
restes de guipure ; serrure à moraillon,<br />
poignées latérales, cornières, pentures<br />
fleurdelisées en fer doré et découpé.<br />
Espagne, fin du XVIe siècle<br />
Hauteur : 23,5 cm - Largeur : 18,5 cm -<br />
Profondeur : 15,3 cm<br />
(Velours usé, une cornière refaite,<br />
quelques manques)<br />
2 800 / 3 000 €<br />
77<br />
78 (ouvert)<br />
78<br />
79
80 81<br />
82<br />
80<br />
Saint Sébastien en tilleul sculpté<br />
et polychromé. Debout contre un tronc<br />
d’arbre, il présente le bras gauche levé,<br />
l’autre bras passant derrière son dos ;<br />
une corde lie son poignet gauche<br />
au-dessus de sa tête et une autre entoure<br />
une de ses chevilles ; les hanches sont<br />
ceintes d’un linge noué sur un côté ;<br />
chevelure mi-longue terminée par des<br />
rouleaux ; torse aux stries sternales<br />
marquées.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 88,8 cm<br />
(quelques vermoulures à la base)<br />
2 500 / 3 000 €<br />
81<br />
Saint Jean en bois sculpté, doré et<br />
polychromé. Il porte dans sa main droite<br />
la coupe empoisonnée d’où sort le dragon<br />
et tient un livre dans l’autre ; il est revêtu<br />
d’une longue tunique ceinturée<br />
et d’un manteau ouvert.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 76 cm<br />
1 800 / 2 000 €<br />
82<br />
Christ mort d’une Mise au tombeau en<br />
bois polychrome. Allongé, il pose les bras<br />
croisés sur son bas-ventre, les hanches<br />
ceintes d’un perizonium noué ; visage aux<br />
yeux clos, à la bouche entrouverte, bordé<br />
d’une barbe courte.<br />
Sud de la France, XVIe siècle<br />
Longueur : 162 cm<br />
2 800 / 3 200 €<br />
34
35<br />
83<br />
Saint Yves en tilleul sculpté en rondebosse.<br />
De canon élancé, il est debout,<br />
les deux pieds écartés en rotation<br />
externe, la jambe droite vers l’arrière,<br />
levant sa main droite dans un geste<br />
d’éloquence et tenant le rôle d’un procès<br />
dans sa main gauche ; torse étroit avec<br />
l’abdomen en avant ; beau visage aux<br />
traits émaciés encadré d’une longue<br />
chevelure dont les mèches tombent<br />
devant les épaules et dans le dos ;<br />
il est coiffé d’une barrette de docteur<br />
à la bordure d’hermine et porte à ses<br />
pieds des chaussures à patte d’ours ;<br />
il est revêtu d’une robe ceinturée et<br />
d’un manteau reposant sur les épaules,<br />
attaché sur le haut de la poitrine par une<br />
agrafe et dont un pan est retenu par la<br />
ceinture ; drapé volumineux formant un<br />
amas de plis accidentés et anguleux sur<br />
le côté droit, plis larges et profonds dans<br />
le dos.<br />
Autriche, Carinthie ?, vers 1530<br />
Hauteur : 92 cm<br />
(Légers accidents et quelques reprises<br />
anciennes à la polychromie)<br />
7 000 / 9 000 €<br />
83 (dos)<br />
83
84<br />
Mise au tombeau en chêne sculpté en<br />
applique. Le Christ, soutenu par Joseph<br />
d’Arimathie et Nicodème, est allongé<br />
horizontalement au-dessus du tombeau,<br />
la jambe gauche fléchie ; à l’arrière-plan,<br />
la Vierge et saint Jean assistent à la scène,<br />
la première, les mains jointes, le second,<br />
portant la main à sa joue dans un geste<br />
d’affliction. Le parement du tombeau est<br />
orné d’une suite d’arcatures évoquant les<br />
remplages gothiques ; sous le sépulcre,<br />
sur un sol naturaliste, sont figurés des<br />
instruments de la Passion : le marteau,<br />
la couronne d’épines, les tenailles et les<br />
clous. Belle qualité d’exécution.<br />
Picardie, Beauvais ou Abbeville,<br />
vers 1500/1510<br />
Hauteur : 29,5 cm - Largeur : 26 cm -<br />
Épaisseur : 4 cm<br />
Sur fond de velours avec encadrement<br />
en bois mouluré<br />
8 000 / 10 000 €<br />
84 fig. b<br />
Le sujet, la composition, le style et la facture<br />
de ce haut-relief renvoient à une production<br />
bien documentée dont plusieurs exemples<br />
sont conservés dans les musées français<br />
et étrangers. On peut citer notamment dans<br />
le nord de la France, les musées d’Abbeville<br />
ou de Lille (fig. a et b), mais aussi ceux de<br />
Chartres ou de Marseille et, dans le monde,<br />
le Metropolitan Museum de New York ou<br />
le Staatliche Museen de Berlin. Beaucoup<br />
de similitudes s’observent en effet dans la<br />
composition de ces scènes d’ensevelissement<br />
animées, quand elles sont complètes, d’au<br />
moins cinq personnages comme ici : le corps<br />
du Christ est présenté horizontalement<br />
au-dessus du sépulcre, porté à chaque<br />
extrémité par Joseph d’Arimathie et Nicodème,<br />
à l’arrière, Marie et Jean. L’interprétation<br />
par les sculpteurs picards de ce sujet<br />
traditionnel est souvent la même avec des<br />
caractères stylistiques récurrents : canons<br />
élancés des personnages, gracilité des<br />
membres, raideur des attitudes, finesse dans<br />
l’exécution des visages, décor d’arcatures du<br />
tombeau, figuration à la partie inférieure des<br />
instruments de la Passion. Le groupe présenté<br />
ici réunit tous ces caractères et constitue en<br />
quelque sorte l’archétype de ces Mises au<br />
tombeau picardes qui ornaient les nombreux<br />
retables de la Passion évoqués dans les textes<br />
de l’époque.<br />
Ouvrage consulté :<br />
P. Béguerie-De Pape (dir.), La Sculpture<br />
picarde à Abbeville vers 1500 autour du<br />
retable de Thuison, éd. Renaissance du Livre,<br />
Tournai, 2001<br />
fig. a<br />
36
85<br />
86 87<br />
85<br />
Fragment de Christ en pierre calcaire<br />
sculptée, polychromée et dorée.<br />
Tête ceinte d’une couronne entrelacée<br />
inclinée vers l’avant ; visage aux<br />
paupières baissées et à la bouche<br />
expirante, bordé d’une petite barbe<br />
courte ; mèche de cheveux tombant sur<br />
une épaule ; abdomen creusé dessinant<br />
la cage thoracique ; perizonium noué sur<br />
la hanche droite.<br />
Vers 1500<br />
Hauteur : 56,5 cm<br />
Soclé<br />
1 000 / 1 500 €<br />
86<br />
Tête d’ange en pierre calcaire sculptée<br />
en fort relief, élément d’architecture.<br />
Adossé à une colonne à pans, l’ange<br />
présente un visage large encadré d’une<br />
coiffure bouclée avec mèche au milieu<br />
du front.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 27,5 cm - Largeur : 20,5 cm -<br />
Profondeur : 16 cm<br />
Soclée<br />
(quelques usures et accidents visibles)<br />
1 500 / 1 800 €<br />
87<br />
Lion en pierre calcaire. Vraisemblablement<br />
destiné à être placé à l’origine contre<br />
un mur se tenant debout sur ses pattes<br />
antérieures relevées ; gueule entrouverte<br />
laissant apparaître les crocs, belle<br />
crinière fournie aux mèches ondulées,<br />
queue ramenée sur le dos.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 61 cm - Largeur : 37 cm -<br />
Profondeur : 15 cm<br />
2 500 / 3 000 €<br />
38
39<br />
88<br />
Donatrice agenouillée les mains jointes<br />
en pierre calcaire sculptée en applique<br />
avec traces de polychromie. Beau visage<br />
entouré d’une guimpe au tissu froncé ;<br />
traits encore juvéniles avec les yeux<br />
bien dessinés aux pupilles creusées,<br />
bouche aux lèvres aiguës légèrement<br />
entrouvertes, petit menton ; elle est<br />
revêtue d’une robe ceinturée par une<br />
cordelière, aux manches boutonnées,<br />
ainsi que d’un manteau entourant sa tête<br />
et reposant sur ses épaules.<br />
Champagne ?, milieu du XVIe siècle<br />
Hauteur : 55,5 cm<br />
Sur un socle en velours avec dosseret<br />
(Accidents et manques visibles)<br />
2 000 / 3 000 €<br />
88 89<br />
89<br />
Important crucifix en chêne polychrome.<br />
Christ à la tête ceinte d’une lourde<br />
couronne d’épines entrelacées, inclinée<br />
sur l’épaule droite ; visage aux paupières<br />
baissées et à la bouche expirante ; barbe<br />
et chevelure aux ondulations souples<br />
avec mèche tombant sur l’épaule droite ;<br />
abdomen proéminent ; perizonium<br />
drapé autour des hanches ; jambes<br />
parallèles aux pieds superposés dans le<br />
prolongement. Croix : extrémités des bras<br />
ornées de quadrilobes dans lesquels sont<br />
figurés le tétramorphe, nimbe crucifère<br />
à la croisée.<br />
Brabant, vers 1500<br />
Hauteur : 141,5 cm - Largeur : 111,5 cm<br />
(Renfort au dos de la croix)<br />
10 000 / 15 000 €<br />
89 (détail)
90<br />
90<br />
Tête d’homme jeune en marbre<br />
sculpté à l’antique. Haut front bombé<br />
à la légère calvitie, visage émacié,<br />
arcades sourcilières proéminentes,<br />
mèches de cheveux tombant dans le cou.<br />
Italie, XVIe siècle<br />
Hauteur : 22,3 cm<br />
Soclée<br />
(Accident au nez)<br />
1 200 / 1 500 €<br />
91 91 (détail)<br />
91<br />
Sainte Catherine acéphale en pierre<br />
calcaire sculptée, dos ébauché. Debout<br />
et déhanchée, elle prend appui sur<br />
sa jambe gauche, la droite légèrement<br />
fléchie ; elle est entièrement drapée<br />
par une robe moulant en partie son corps<br />
et formant une cascade de plis étagés<br />
en V ouverts ; à ses pieds, l’empereur<br />
Maximilien est représenté en buste vêtu<br />
d’une cuirasse à l’antique ; il saisit d’une<br />
main une mèche de sa longue barbe<br />
tout en désignant de son index la sainte<br />
victorieuse.<br />
Espagne ?, XVIe siècle<br />
Hauteur : 76 cm<br />
(Manques visibles et accidents)<br />
6 000 / 8 000 €<br />
40
92<br />
Panneau en tilleul sculpté en haut-relief<br />
avec rehaut de dorure représentant<br />
La Crucifixion animée de nombreux<br />
personnages. Sur un fond de nuées<br />
stylisées, le Christ sur sa croix domine<br />
la composition avec son corps longiligne,<br />
aux membres tendus, sa tête inclinée<br />
sur la poitrine ; de part et d’autre sont<br />
placées les croix des deux Larrons :<br />
celle de gauche, de face, avec le Bon<br />
Larron vêtu d’une longue tunique,<br />
un pan s’envolant vers l’arrière ; celle<br />
de droite, de dos, avec le Mauvais Larron<br />
41<br />
en position rétractée, le corps attaché<br />
à la croix par des cordes ; un bourreau<br />
monté sur une échelle et muni d’un grand<br />
couteau vient couper ses liens. Les trois<br />
croix sont traitées en troncs d’arbre avec<br />
l’écorce partant en lambeaux.<br />
À la partie inférieure sont figurés de<br />
nombreux personnages avec, sur la<br />
gauche, un groupe marqué par l’affliction.<br />
Au premier plan, la Vierge évanouie<br />
réconfortée par une sainte Femme et saint<br />
Jean ; au second plan, deux autres saintes<br />
Femmes et, plus loin encore, représentés<br />
en petite taille, des soldats dont on voit<br />
les casques et les lances sur fond de<br />
rochers. Sur la droite, par opposition,<br />
un groupe tumultueux de personnages<br />
illustre la rixe pour la tunique du Christ ;<br />
un homme debout et de dos, dont le<br />
corps élancé est drapé dans le manteau<br />
convoité qui lui laisse l’épaule droite<br />
découverte, est refoulé par un soldat<br />
à l’aide d’une arme d’hast tandis qu’à<br />
ses pieds deux autres personnages se<br />
battent, l’un armé d’une masse d’arme<br />
écrasant de son genou un homme<br />
renversé à terre au crâne volumineux ;<br />
à l’arrière-plan, on devine entre autres<br />
un cavalier à la mine patibulaire<br />
et sa monture.<br />
Allemagne du Sud, Bavière, Landshut,<br />
attribué à Hans Leinberger<br />
(actif de 1505 à 1530), vers 1525/30<br />
Hauteur : 27 cm - Largeur : 21,8 cm<br />
Dans un cadre en bois noirci et mouluré<br />
du XVIIe siècle fermé par une vitre<br />
coulissante<br />
Hauteur : 40,7 cm - Largeur : 35,7 cm<br />
(Légers accidents et manques dont la main<br />
droite du Christ)<br />
10 000 / 12 000 €<br />
92
fig. a<br />
fig. c<br />
fig. b fig. d<br />
92 (détail) 92 (détail) 92 (détail)<br />
Cette étonnante Crucifixion est à replacer dans l’école du gothique tardif allemand en<br />
Bavière et du nord de l’Autriche que l’on a appelée la Donauschule, « École du Danube ».<br />
C’est une école essentiellement picturale avec des artistes comme Albert Aldorfer ou Wolf<br />
Hüber qui transfigurèrent en particulier les traditionnels sujets religieux en les replaçant<br />
dans des paysages grandioses et en s’attachant à faire ressentir une sensibilité exacerbée<br />
des personnages. Sur ce panneau, la présence de la nature se traduit par le traitement<br />
des croix, véritables troncs d’arbre aux écorces déchiquetées, et celle du nuage aux<br />
épais bords dentelés derrière la croix du Christ, nuée à la densité oppressante. Plusieurs<br />
sculpteurs se sont rapprochés de cette école pour exprimer à leur façon cette nouvelle<br />
sensibilité comme Hirschvogel, Lackner, le Maître IP et surtout Hans Leinberger.<br />
On ne connaît pas grand-chose des débuts de ce sculpteur, le plus important dans la Bavière<br />
de la première moitié du XVIe siècle, qui a du trouver à Vienne les sources de son art,<br />
notamment auprès d’Anton Pilgram, architecte et sculpteur morave mort en 1515 dans<br />
la capitale du Saint Empire romain germanique. quand il commence en effet son activité<br />
à Landshut, en Forêt noire, Leinberger est déjà en possession de tout son talent.<br />
L’attribution de cette Crucifixion à Hans Leinberger semble légitime ; outre la prouesse<br />
de l’exécution, révélatrice de la main d’un grand maître, plusieurs caractères et détails<br />
appartiennent à son style. On peut notamment rapprocher ce panneau de celui conservé<br />
au Bayerisches Nationalmuseum de Munich (Inv. Nr. R 171, fig. a), monogrammé HL et<br />
daté 1516, représentant également le même thème. Bien que d’une composition moins<br />
complexe, il présente de nombreux points communs : attitudes semblables dans la<br />
Pamoison de la Vierge, en bas à gauche, envolée du perizonium rappelant celle du pan<br />
de la tunique du Bon Larron, position comparable du corps du Mauvais Larron avec une<br />
chevelure tombant en mèches parallèles - manière employée sur plusieurs personnages<br />
du panneau - croix traitées en troncs d’arbre, voiles des femmes enserrant les visages<br />
comme des casques, similitude dans la représentation des pièces d’armure, morphologie<br />
de certaines têtes de soldats, grosses et au crâne au développement excessif, similaire<br />
à celle du soldat couché au premier plan en bas à droite. Il est possible d’établir bien<br />
d’autres relations avec plusieurs œuvres de ou attribuées à Leinberger comme le retable<br />
de Moosburg (vers 1511-14, fig. b et c), la Descente de Croix du Staatliche Museum de<br />
Berlin (Inv.5941) ou encore la Vierge de Calvaire en tilleul conservée au Bayerisches<br />
Nationalmuseum de Munich (Inv. MA 424, fig. d) pour ne citer que celles-là.<br />
un autre sculpteur appartenant à la même école du Danube, le Maître IP, est également<br />
l’auteur de panneaux mettant en scène la Passion. Son style est proche de celui de<br />
Leinberger sans toutefois atteindre sa puissance pathétique. Le panneau présenté ici<br />
appartient vraisemblablement à la fin de l’activité connue de l’artiste à Landshut que l’on<br />
situe en 1530, date au-delà de laquelle il n’est plus documenté. La virtuosité du ciseau est<br />
à son sommet avec un souci du détail rendu aussi bien dans les physionomies, le modelé<br />
des corps, les drapés des vêtements, l’aspect des matières et des végétaux. L’agitation<br />
des acteurs est ici poussée à son paroxysme et l’effet dramatique à son aboutissement.<br />
Références :<br />
G. Habich, « Hans Leinberger, des Meister des Moosburger Altares » dans Münchner<br />
Jahrbuch der bildenden Kunst, I, 1906, p 113 ;<br />
M. Lossnitzer, Hans Leinberger Nachbildungen seiner Kupferstiche und Holzschnitte,<br />
Berlin, 1913 ;<br />
O. Bramm, « Hans Leinberger, seine Werkstatt aund Schule : Ein Scheidungs - und<br />
Klärungversuch » dans Münchner Jahrbuch der bildenden Kunst, V, 1928, p. 116 ;<br />
T. Müller, « Hans leinberger : Zur Ausstellung in Landshut » dans Zeitschrift für<br />
Kunstgeschichte, I, 1932, p. 273 ;<br />
V. Liedke, « War Hans Leinberger ein gebürtiger Nürnberger ? Marginalien zur Herkunft<br />
des grossen Landshuter Bildschnitzer » dans Ars Bavarica, IV, 1975, p. I ;<br />
A. Schädler, « Zur künstlerischen Entwikling Hans leinbergers » dans Münchner Jahrbuch<br />
der bildenden Kunst, XXVIII, 1977, p. 59 ;<br />
M. Baxandall, The Limewood Sculptors of Renaissance Germany, New Haven-London, 1980 ;<br />
Bayerisches Nationalmuseum München, Munich, 1991, no 38 ;<br />
Sculptures allemandes de la fin du Moyen Âge dans les collections publiques françaises<br />
1400-1530, Paris, Musée du Louvre, 1991-1992, catalogue.<br />
42
43<br />
92
93<br />
Puisette en bronze, corps globulaire,<br />
anse mouvementée munie d’un anneau.<br />
Flandres, XVIe siècle<br />
Hauteur sans l’anse : 11 cm -<br />
Longueur : 28,5 cm<br />
500 / 700 €<br />
93 94<br />
95<br />
94<br />
Seau à eau bénite en laiton coulé.<br />
Corps hexagonal mouluré, anse en laiton<br />
aux terminaisons en volutes.<br />
Flandres, XVIe siècle<br />
Hauteur sans l’anse : 8,2 cm<br />
(Petit manque à l’arrière)<br />
400 / 500 €<br />
95<br />
Deux pique-cierges en bronze pouvant<br />
faire paire. Fûts tournés en balustres et<br />
vases ; bases hautes et moulurées.<br />
Allemagne, XVIe siècle<br />
Hauteur : 32 cm<br />
(quelques réparations)<br />
2 000 / 3 000 €<br />
96<br />
Chandelier de type Heemskerk en<br />
bronze. Fût tourné en balustre, haut<br />
binet, base circulaire tronconique avec<br />
coupelle.<br />
Pays Bas, fin de XVIe / début du XVIIe siècle<br />
Hauteur : 15,1 cm<br />
Comparaison :<br />
modèle similaire dans la collection Lear (vente<br />
Christie’s, Londres, 15 décembre 1998, The<br />
Lear collection of socket candlesticks, lot 71)<br />
100 / 200 €<br />
97<br />
Chandelier en bronze. Fût tourné en<br />
colonne baguée, haut binet cylindrique<br />
percé de deux trous, base circulaire<br />
moulurée.<br />
Fin du XVIe siècle<br />
Hauteur : 21,3 cm<br />
(Légère déformation)<br />
400 / 600 €<br />
96<br />
97<br />
44
45<br />
98<br />
Saint Wolfgang de Ratisbonne<br />
en tilleul sculpté, dos évidé. Debout et<br />
coiffé d’une mitre, il porte dans sa main<br />
droite la maquette d’une église ; visage<br />
d’un réalisme accusé avec les yeux aux<br />
paupières inférieures gonflées, le nez<br />
droit et fort, les sillons naso-labiaux<br />
profonds et le menton lourd ; chevelure<br />
traitée en petites boucles fournies ;<br />
un pan de sa chape revient sur le devant<br />
en formant un amas de plis cassés<br />
et volumineux.<br />
Rhin supérieur, Bâle, vers 1500<br />
Hauteur : 123 cm<br />
15 000 / 20 000 €<br />
98 (détail)<br />
98
99<br />
Croix pattée de type manuélin<br />
en cuivre doré et gravé. Décor sur une<br />
face d’un cœur entouré des instruments<br />
de la Passion, les clous, l’échelle et la<br />
lanterne et sur l’autre face d’une branche<br />
feuillagée sous une banderole ; bélière<br />
et anneau.<br />
Portugal ?, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 4,5 cm<br />
(usure à la bélière)<br />
300 / 400 €<br />
99<br />
100<br />
100<br />
Collier en argent doré à cabochons de<br />
pierres dures gravées de caractères<br />
persans et d’intailles représentant les<br />
instruments de la Passion (coq, tunique,<br />
lanterne, clous, paire de tenailles,<br />
marteau, fouet, couronne d’épines, lance,<br />
main) ; cabochons plus petits avec perles<br />
et turquoises ; revers orné de feuillages<br />
et de figures chimériques.<br />
Europe centrale, XIXe siècle<br />
Longueur : 39 cm<br />
(quelques manques)<br />
400 / 600 €<br />
101<br />
Médaille de dévotion en argent doré<br />
représentant le Christ du profil droit,<br />
inscription EGO . SVM . VIA . VERITA S. ET.<br />
VITA . (Je suis la voie, la vérité et la vie) ;<br />
signature C. PRICA. Au revers, le Christ<br />
ressuscité assis sur le tombeau et adossé<br />
à la croix entouré d’un verset du livre<br />
d’Isaïe ET . LIVORE . EIVS SANATI . SuM9<br />
ESA : 53 (Et par sa meurtrissure nous<br />
avons été guéris. Is 53, 5), signature PRIC.<br />
Bélière.<br />
Italie ?, XVIe /XVIIe siècle<br />
Diamètre : 3,9 cm - Poids : 14 g<br />
150 / 200 €<br />
101 (avers)<br />
101 (revers)<br />
46
47<br />
102<br />
Reliquaire pendentif en argent fondu<br />
et filigrané de forme circulaire. Médaillon<br />
orné d’un côté d’une Vierge à l’Enfant<br />
en buste et d’un Christ en croix de<br />
l’autre, sur fond de rosaces en filigranes<br />
ponctuées de perles ; entourage à sept<br />
fleurons, un huitième portant une bélière.<br />
Italie, XVIe siècle<br />
Hauteur : 9,5 cm - Largeur : 8,2 cm<br />
(usure)<br />
1 100 / 1 500 €<br />
102<br />
102 (dos) 103<br />
103<br />
Importante crosse d’abbé en argent<br />
doré et ciselé. Volute entièrement ornée<br />
de feuilles d’acanthe nervurées portant à<br />
son extrémité la colombe du Saint-Esprit<br />
(en bronze argenté ?) ; crête ponctuée<br />
de petits enroulements en escargot qui<br />
s’achève par une crossette retournée<br />
accostant la partie verticale de la volute ;<br />
présence d’une figure de saint abbé en<br />
applique debout et tenant une crosse<br />
sous la crossette.<br />
Espagne, XVIe siècle<br />
Hauteur : 26,9 cm - Largeur : 16,5 cm -<br />
Poids : 714,2 g<br />
Soclée<br />
(Cassure réparée avec renfort intérieur et soudure<br />
au niveau de l’extrémité de la crossette)<br />
6 000 / 8 000 €
104<br />
105<br />
106 107<br />
104<br />
Chapiteau corinthien en pierre calcaire<br />
sculptée sur quatre faces dont une<br />
ébauchée, traces d’apprêt. Corbeille<br />
à décor de feuilles d’acanthe sur deux<br />
registres surmontée de crosses à<br />
enroulement aux angles et aux centres ;<br />
abaque mouluré orné au centre d’une<br />
rosace stylisée.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 21,6 cm - Largeur : 27,5 cm -<br />
Profondeur : 27,5 cm<br />
(quelques accidents et manques)<br />
800 / 1 000 €<br />
105<br />
Apôtre endormi au jardin des<br />
Oliviers en bois de résineux sculpté en<br />
applique et polychromé. Représenté de<br />
trois-quarts, le saint est allongé, la tête<br />
appuyée sur la main gauche, les yeux<br />
clos ; il est vêtu d’une tunique rouge<br />
avec un col et des revers aux manches,<br />
enveloppé dans un manteau.<br />
Allemagne, fin du XVIe siècle<br />
Longueur : 62 cm - Hauteur : 30,5 cm<br />
(Légers manques à la polychromie)<br />
2 000 / 3 000 €<br />
106<br />
Larron en bois sculpté et polychromé.<br />
Tête expressive avec chevelure revenant<br />
sur le devant et barbe bifide ; jambe<br />
gauche relevée ; hanches ceintes d’un<br />
linge laissant la jambe droite découverte.<br />
Allemagne du Sud ou Italie du Nord,<br />
fin du XVIe siècle<br />
Hauteur : 27,5 cm<br />
Soclé<br />
(Manques visibles)<br />
2 000 / 2 500 €<br />
107<br />
Christ en bois sculpté et polychromé.<br />
Tête inclinée vers l’épaule droite, visage<br />
aux yeux clos, mèches de la chevelure<br />
tombant sur l’épaule droite, bras en V,<br />
perizonium noué sur la hanche et laissant<br />
découverte la jambe droite, jambes<br />
fléchies et pieds superposés.<br />
Espagne, XVIe /XVIIe siècle<br />
Hauteur : 39,5 cm<br />
(Manques aux extrémités et coupé<br />
au niveau de l’abdomen)<br />
500 / 800 €<br />
48
108<br />
Plaque en albâtre sculpté avec rehauts<br />
d’or représentant l’Adoration des mages.<br />
À gauche, la Vierge assise présente<br />
l’Enfant nu à Melchior agenouillé ; debout<br />
au second plan, Joseph sous l’auvent<br />
de l’étable et les deux autres mages<br />
portant des vases. Cadre a pastilla décoré<br />
de rinceaux inséré dans un encadrement<br />
de baguettes en bois doré et sculpté.<br />
Malines, fin du XVIe /début du XVIIe siècle<br />
Hauteur totale : 21,1 cm - Largeur : 18 cm<br />
(Deux fentes, très légers accidents<br />
et manques, baguette rapportée)<br />
1 000 / 1 200 €<br />
49<br />
109<br />
Plaque en albâtre sculpté en bas relief<br />
avec rehauts d’or représentant l’Entrée<br />
du Christ à Jérusalem ; cadre a pastilla<br />
à décor d’entrelacs dans une moulure<br />
en bois noirci.<br />
Malines, fin du XVIe /début du XVIIe siècle<br />
Hauteur totale : 22,2 cm - Largeur : 19,4 cm<br />
(Fentes et quelques manques au cadre)<br />
1 000 / 1 200 €<br />
110<br />
Plaque en albâtre sculpté en fort relief<br />
avec rehauts d’or représentant la Mise<br />
au tombeau ; cartouche monogrammé<br />
GNN. ; cadre a pastilla à décor d’entrelacs<br />
avec encadrement mouluré,<br />
Malines, atelier de Gielis Neins (variante<br />
B de la signature), début du XVIIe siècle<br />
Hauteur totale : 22,5 cm - Largeur : 20 cm<br />
(Fentes et manques au coin supérieur gauche)<br />
Ouvrage consulté :<br />
G. Bès de Berc, Sculptures d’albâtre<br />
de Malines, autoédition, 2003<br />
900 / 1 200 €<br />
108 110<br />
109
111<br />
111<br />
112 (fermé) 112 (ouvert)<br />
« Vierge à l’Enfant à la poire<br />
accompagnée d’un ange »<br />
Huile sur panneau.<br />
Pays-Bas méridionaux, milieu du XVIe siècle<br />
13,9 x 10,9 cm<br />
(quelques retouches)<br />
700 / 900 €<br />
112<br />
Petit triptyque en bois sculpté, doré<br />
et polychromé à la partie supérieure<br />
trilobée et surmontée d’un fleuron.<br />
Devant un fond peint figurant une ville<br />
dans un paysage se tient la Vierge de Pitié<br />
sculptée en relief au pied d’une croix avec<br />
titulus ; Marie regarde son Fils allongé<br />
sur ses genoux, les mains jointes devant<br />
sa poitrine ; à ses pieds, des ossements<br />
et le crâne d’Adam. Intérieurs des volets<br />
ornés de peintures figurant sur celui de<br />
gauche saint Michel terrassant le dragon<br />
et sur celui de droite saint Jean tenant<br />
un calice sur fond de paysage. Au revers,<br />
deux cartouches armoriés suspendus<br />
à des lanières entrelacées : à gauche,<br />
les armes de la ville flamande de Loon<br />
(Pas-de-Calais) d’or semé de billettes de<br />
sable au lion du même, armé et lampassé<br />
de gueules, brochant sur le tout ; à droite,<br />
mi partie, au 1 : d’or semé de billettes de<br />
sable au lion du même, armé et lampassé<br />
de gueules, brochant sur le tout ; au 2 :<br />
d’or à deux jumelles de gueules.<br />
Flandres, première moitié du XVIe siècle<br />
Hauteur : 31 cm - Profondeur : 5 cm -<br />
Largeur fermé : 15 cm -<br />
Largeur ouvert : 30 cm<br />
(Petit accident au fronton, quelques<br />
soulèvements, restaurations et manques<br />
à la peinture, charnières changées)<br />
3 800 / 4 500 €<br />
50
51<br />
113<br />
Triptyque avec scène de La Crucifixion<br />
en bois sculpté, polychromé et doré. Sur<br />
un fond peint d’un ciel nuageux et gris,<br />
se dressent trois croix plantées dans un<br />
tertre parsemé de feuilles ; au centre,<br />
celle du Christ est surmontée de Dieu<br />
le Père, bénissant de sa main droite et<br />
tenant le globe dans sa main gauche,<br />
accompagné de la colombe du saint<br />
Esprit ; à la base figure le crâne d’Adam ;<br />
le sang versé par les plaies du Christ est<br />
recueilli dans des coupes portées par<br />
trois anges. De part et d’autre, les deux<br />
Larrons, le bon à sa droite, dont un ange<br />
emporte l’âme, le mauvais à sa gauche,<br />
dont l’âme est saisie par le Diable.<br />
Au pied des croix, à gauche et à droite,<br />
se trouvent Marie et Jean debout sur des<br />
piédestaux, au centre Marie Madeleine<br />
agenouillée et les mains jointes. Dans<br />
une cavité sous le tertre, gît un transi<br />
au corps parsemé de grenouilles.<br />
Intérieurs des volets ornés de peintures<br />
figurant sur celui de gauche le Meurtre<br />
d’Abel par Caïn et sur celui de droite le<br />
Sacrifice d’Abraham.<br />
Caisse architecturée peinte en noir avec<br />
rehauts d’or au fronton orné d’une tête<br />
d’angelot; inscription en latin sur le<br />
socle : DISPARIB° MERITIS PENDENT TRIA<br />
CORPORA RAMIS DISMAS ET GESMAS,<br />
MEDIuS DIVINA POTESTAS SuMMA PETIT<br />
DISMAS, IN FELIX INFIMA GESMAS (« Pour<br />
des motifs divers trois corps pendent au<br />
bois : Dismas et Gesmas, au milieu la<br />
puissance divine. Dismas tend vers le<br />
haut, le malheureux Gesmas vers le bas »)<br />
Flandres, fin du XVIe siècle<br />
Hauteur : 65,4 - Profondeur : 10,5 cm -<br />
Largeur fermé : 36,5 cm -<br />
Largeur ouvert : 64,5 cm<br />
(Très légers manques sur le fronton,<br />
petites restaurations)<br />
10 000 / 15 000 €<br />
113
114<br />
115 116<br />
114<br />
Petit plat d’offrandes en laiton<br />
repoussé, estampé et poinçonné<br />
à décor du Lion de saint Marc tenant<br />
un phylactère dans un entourage de<br />
rosettes ; godrons sur le marli et frise de<br />
chardons sur l’aile. Trou de suspension.<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg, XVIe siècle<br />
Diamètre : 20 cm<br />
(Légers accidents)<br />
800 / 1 000 €<br />
115<br />
Plat d’offrandes en laiton à décor<br />
repoussé et poinçonné. Centre orné du<br />
Pressoir mystique entouré de deux rangs<br />
d’inscriptions ; aile bordée de fleurons.<br />
Allemagne, Nuremberg, XVIe siècle<br />
Diamètre : 40,4 cm<br />
(Légers accidents)<br />
700 / 900 €<br />
116<br />
Plat d’offrandes en laiton à décor<br />
repoussé et poinçonné ; ombilic à godrons<br />
spiralés entouré d’une inscription ;<br />
monogramme gravé sous l’aile GBF.<br />
Trou de suspension.<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg, XVIe siècle<br />
Diamètre : 39 cm<br />
(usures et perces)<br />
400 / 500 €<br />
52
117<br />
Bassin en laiton repoussé et poinçonné<br />
à décor d’Adam et Ève de part et d’autre<br />
de l’Arbre de la Science du Bien et du<br />
Mal ; chardons, tiges fleuries de lys<br />
et phylactères ; aile à frise de canards.<br />
Deux trous de suspension.<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg, XVIe siècle<br />
Diamètre : 24,3 cm - Hauteur : 6,5 cm<br />
2 000 / 2 500 €<br />
53<br />
118<br />
Grand plat d’offrandes en laiton à décor<br />
repoussé, estampé et poinçonné ; ombilic<br />
à décor d’un ange tenant deux écus<br />
entouré de plusieurs rangs circulaires<br />
dont le premier est une frise de fleurons<br />
feuillagés dans un entrelacs, le suivant<br />
est composé d’inscriptions et le dernier<br />
également d’une frise de fleurons ; marli<br />
godronné.<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg, XVIe siècle<br />
Diamètre : 52,8 cm<br />
(quelques usures)<br />
1 800 / 2 000 €<br />
119<br />
Bassin en laiton à décor repoussé et<br />
poinçonné ; fond orné d’un quintefeuille<br />
dans un cercle de perles ; aile bordée<br />
de fleurons.<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg, XVIe siècle<br />
Diamètre : 26,5 cm<br />
(Restaurations)<br />
500 / 600 €<br />
117 119<br />
118
120<br />
121 122<br />
120<br />
Paire de chenets en fer forgé ; fûts munis<br />
de deux crochets en façade et surmontés<br />
d’une boule godronnée.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 71 cm - Profondeur : 60 cm<br />
(Chevalets affaissés)<br />
600 / 800 €<br />
121<br />
Plaque de cheminée en fonte de fer aux<br />
angles supérieurs abattus. Au centre,<br />
dans un cartouche ovale, Cupidon avec<br />
un arc et une flèche ; de part et d’autre,<br />
têtes d’angelots tenant des chutes de<br />
feuilles et de fruits terminées par des<br />
blasons ; à la partie supérieure, rinceaux<br />
symétriques de feuilles d’acanthe.<br />
Fin du XVIe siècle<br />
Hauteur : 62 cm - Largeur : 64,5 cm<br />
un exemplaire de cette plaque, daté 1587,<br />
est conservé au musée de Châlons-en-<br />
Champagne, voir H. Carpentier, Plaques de<br />
cheminées, Paris, 1912, no 255<br />
300 / 500 €<br />
122<br />
Plaque de cheminée en fonte de fer<br />
à double registres verticaux. Trois scènes<br />
vraisemblablement tirées de la Bible<br />
sont figurées et répétées à l’identique<br />
sur les deux registres ; encadrements<br />
architecturaux entre deux montants<br />
ornés d’écailles ; une demi-colonnette<br />
en fort relief ornée d’écailles et de rosaces<br />
sépare les deux registres.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 72,2 cm - Largeur : 94 cm<br />
1 000 / 1 500 €<br />
54
123<br />
Rare cœur reliquaire en plomb. Formé<br />
de deux parties ressoudées, ce cœur était<br />
destiné à renfermer le cœur d’un défunt.<br />
Il était parfois d’usage au Moyen Âge<br />
jusqu’au XVIIe siècle, pour des personnes<br />
de haut rang, de réaliser ce type de<br />
reliquaire et de le placer ensuite dans le<br />
caveau. Par sa taille, il est vraisemblable<br />
qu’il s’agit plutôt ici d’un cœur de<br />
nouveau-né. Il est accompagné d’un<br />
fragment manuscrit de parchemin ancien<br />
qui ne donne malheureusement aucune<br />
indication sur l’identité de cet enfant.<br />
XVIe /XVIIe siècle<br />
Hauteur : 7,5 cm - Largeur : 6 cm<br />
Présenté dans un écrin<br />
Certificat de Mme Jacqueline Boccador<br />
600 / 800 €<br />
55<br />
124<br />
Paire de chenets en bronze et fer forgé.<br />
Fûts tournés en balustres, vases et<br />
sphères godronnées avec amortissements<br />
ornés de quatre têtes ; bases à volutes.<br />
Italie, XVIe siècle<br />
Hauteur : 66,5 cm - Profondeur : 51,5 cm<br />
(Petit manque à l’un)<br />
600 / 800 €<br />
125<br />
Belle plaque de cheminée en fonte<br />
ornée de cinq écus, trois aux armes de<br />
France aux trois fleurs de lys, deux au lion<br />
contourné, accompagnés de deux croix<br />
à huit branches cordées (ieschrismon),<br />
symboles du Christ.<br />
XVIe siècle<br />
Hauteur : 57,7 cm - Largeur : 63 cm<br />
Référence :<br />
H. Carpentier, Plaques de cheminées, Paris,<br />
1912, pl. 814,<br />
1 500 / 2 000 €<br />
123 125<br />
124
126<br />
127<br />
128<br />
126<br />
Belle Pietà en bois fruitier sculpté.<br />
De composition pyramidale, cette<br />
sculpture reprend un modèle que l’on voit<br />
sur des plaquettes en bronze attribuées<br />
à la ville d’Augsbourg et que l’on date<br />
de la fin du XVIe siècle. Le modèle<br />
d’origine est vraisemblablement italien<br />
et puise son inspiration dans la sculpture<br />
michelangelesque ; le Greco, fortement<br />
influencé par l’œuvre de Michel-Ange,<br />
réalisa ainsi, lors de son séjour à<br />
Rome de 1570 à 1576, une Pietà d’une<br />
composition assez proche conservée dans<br />
les collections du musée de Philadelphie<br />
(E.u.). Le sculpteur a amplifié ici le report<br />
des jambes du Christ sur la gauche et<br />
l’inclinaison de la tête de Marie vers<br />
l’arrière, accusant le maniérisme de la<br />
composition.<br />
Espagne ou Italie, fin du XVIe siècle<br />
Hauteur : 33,5 cm - Largeur : 21 cm<br />
8 000 / 10 000 €<br />
127<br />
Plaque en plomb représentant La Mise<br />
au tombeau. Au premier plan, Nicodème<br />
et Joseph d’Arimathie portent le corps du<br />
Christ ; au second plan, la Vierge entourée<br />
des trois saintes Femmes avec saint Jean<br />
sur la droite ; fond architecturé à l’arrièreplan<br />
ponctué de touffes de végétation.<br />
Numéro 69 au dos et trace d’étiquette<br />
de collection.<br />
Italie, d’après Guglielmo Della Porta<br />
(Porlezza, vers 1515-1577, Rome),<br />
XVIe /XVIIe siècle<br />
Hauteur : 24,5 cm - Largeur : 19,3 cm<br />
Dans un cadre en bois doré<br />
Référence :<br />
F. Rossi, La Collezione Mario Scaglia,<br />
éd. Lubrina, Bergame, 2011, VIII. 39.<br />
600 / 800 €<br />
128<br />
Vierge à l’Enfant en pierre sculptée.<br />
Debout, elle se tient légèrement<br />
déhanchée, portant l’enfant Jésus sur<br />
son coté droit ; visage aux yeux étirés<br />
et bouche entrouverte, coiffure relevée<br />
en mèches ondulées ; elle est revêtue<br />
d’une longue robe ceinturée dont<br />
l’encolure est arrondie, d’un manteau<br />
formant voile retenu par une couronne<br />
et reposant sur ses épaules.<br />
Flandres, milieu du XVIe siècle<br />
Hauteur : 43 cm<br />
Soclée<br />
(Accidents dont la tête cassée et recollée,<br />
manques et restaurations)<br />
2 500 / 3 500 €<br />
56
57<br />
129<br />
Beau saint Sébastien en bois<br />
de résineux sculpté avec restes<br />
de polychromie. Le jeune saint présente<br />
un fort déhanchement, prenant appui sur<br />
sa jambe droite et tenant l’autre fléchie ;<br />
il est adossé à un tronc d’arbre, les bras<br />
rejetés en arrière et s’appuyant aux<br />
branches écôtées ; belle tête triangulaire<br />
aux yeux enfoncés, au nez droit et à la<br />
bouche entrouverte ; chevelure ondulée<br />
tombant à l’arrière de la tête et formant<br />
une touffe au-dessus du crâne ; corps<br />
à la musculature réaliste ; linge entourant<br />
les hanches près du corps au plissé serré.<br />
École de Valladolid, atelier d’Alonso<br />
Berruguete, milieu du XVIe siècle<br />
Hauteur : 95 cm<br />
(Manque une partie du bras droit, base<br />
érodée)<br />
Plusieurs détails originaux permettent<br />
de rapprocher cette sculpture des œuvres<br />
du plus connu des artistes castillans,<br />
Alonso Berruguete. Élève de Michel-Ange, il fut<br />
marqué par son long séjour en Italie comme en<br />
témoigne ce saint Sébastien au contrapposto<br />
prononcé. L’attitude générale à la limite de<br />
l’affectation, le visage aux arcades sourcilières<br />
marquées et à la bouche entrouverte, le linge<br />
aux nombreux plis qui ceint les hanches en<br />
épousant au plus près le corps appartiennent<br />
bien au style de ce grand sculpteur.<br />
10 000 / 15 000 €<br />
129 (détail)<br />
129
130 131<br />
132 133<br />
130<br />
Christ mort en bronze. Tête inclinée<br />
sur son épaule droite, couronne d’épines<br />
torsadée, barbe triangulaire, perizonium<br />
noué sur la hanche droite, jambes<br />
dissymétriques aux pieds superposés<br />
en rotation interne.<br />
Allemagne, fin du XVIe siècle<br />
Hauteur : 18 cm<br />
600 / 800 €<br />
131<br />
Enfant en bronze doré représenté assis,<br />
la tête tournée vers la gauche, les bras<br />
s’écartant du corps. Deux trous de<br />
fixation au dos.<br />
Italie, XVIe siècle<br />
Hauteur : 10,2 cm<br />
Soclé<br />
(Attributs manquants)<br />
500 / 600 €<br />
132<br />
Rare masque de fontaine en terre cuite<br />
en forme de tête de Silène, barbu et chauve,<br />
couronné de pampres.<br />
Italie, XVIe siècle<br />
Hauteur : 22,8 cm<br />
Soclé<br />
(Cassures et restaurations)<br />
3 000 / 5 000 €<br />
133<br />
Tête d’applique en albâtre sculpté<br />
représentant une jeune femme dont<br />
la coiffure est surmontée d’un arc aigu<br />
formé de deux guirlandes de laurier<br />
entourées de rubans aux extrémités<br />
accostées. Long visage ovale aux traits<br />
réguliers et fins ; chevelure ceinte d’un<br />
diadème dont les mèches ondulées<br />
s’étalent en auréole autour du visage.<br />
Seconde Renaissance, vers 1570/80<br />
Hauteur : 37 cm - Largeur : 20,5 cm<br />
Soclée<br />
(Importante érosion)<br />
Provenance :<br />
ancienne collection Jacques Hollander,<br />
Ohain près de Bruxelles (Belgique)<br />
5 000 / 8 000 €<br />
58
59<br />
fig. a<br />
fig. b<br />
fig. c<br />
134<br />
Jeune faune en bronze doré. En position<br />
assise, le torse penché vers l’arrière,<br />
il lève son bras droit dont la main tient<br />
une grappe de raisins ; tête inclinée sur la<br />
gauche à l’expression vivante et mutine.<br />
Italie du Nord, Venise, vers 1600<br />
Hauteur : 16,5 cm<br />
Socle en marbre noir<br />
(Reprise ancienne à la dorure)<br />
Ce charmant petit bronze est à rapprocher des<br />
productions vénitiennes qui ont beaucoup<br />
illustré le thème de l’enfance à travers de<br />
nombreuses représentations de putti ou<br />
de jeunes garçons. On pense notamment à<br />
certaines œuvres de Girolamo Gampagna<br />
(Vérone 1549 - Venise après 1617) ou de Niccolò<br />
Roccatagliata (Gênes vers 1560 - vers 1636).<br />
On retrouve ici la morphologie des visages<br />
avec le front bombé, les yeux fendus, les<br />
joues rebondies et le petit menton rond et<br />
également celle des corps aux proportions<br />
ramassées avec les jambes courtes et<br />
épaisses. De Campagna, on pense notamment<br />
aux putti de l’église de San Lorenzo ou à<br />
ceux aux jambes fléchies et au bras droit<br />
levé du Musée Correr qui étaient d’ailleurs<br />
précédemment attribués à Roccatagliata tant<br />
il est parfois difficile de distinguer la manière<br />
respective de ces deux artistes (fig. a). Le<br />
dernier semble avoir été le plus prolixe dans<br />
la représentation de la jeunesse avec ses putti<br />
musiciens ou ses groupes d’enfants (fig. b).<br />
Ce petit faune, thème ici plus original, peut<br />
être mis en relation avec l’Enfant portant un<br />
coq du Bode-Museum de Berlin (Inv. 18/67) ;<br />
également en bronze doré ; on y observe une<br />
même grâce dans l’attitude et l’expression<br />
enjouée du garçonnet (fig. c).<br />
Ouvrages consultés :<br />
G. Mariacher, Bronzetti veneti del<br />
Rinascimento, éd. Neri Pozza, Vicenze, 1971 ;<br />
A. Gibbon, Guide des bronzes de la<br />
Renaissance italienne, éd. Isabelle Boisgirard,<br />
Paris, 1990 ;<br />
V. Krahn, Bronzetti veneziani - Die<br />
Kleinbronzen des Renaissance aus dem<br />
Bode-Museum Berlin, (n. s.), 2003.<br />
6 000 / 8 000 € 134 (détail)<br />
134
135 136<br />
135<br />
Pique-cierge en fer forgé à base tripode ;<br />
coupelle soutenue par quatre feuilles<br />
de chêne découpées et repoussées ; tige<br />
interrompue par un nœud intermédiaire<br />
en sphère aplatie ; pieds de la base ornés<br />
de rosaces sur des feuilles découpées.<br />
Italie du Nord, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 119 cm<br />
900 / 1 000 €<br />
136<br />
Étau à main en fer forgé à décor gravé de<br />
croisillons, vis de serrage ciselée de têtes<br />
stylisées ; axe de rotation en rosette.<br />
XVIIe siècle<br />
Longueur : 12 cm<br />
180 / 200 €<br />
137 138<br />
137<br />
Coffret en fer forgé à dessus bombé.<br />
Corps cerclé de trois frettes dont deux<br />
munies de moraillons actionnés par un<br />
système à secret ; poignée sommitale.<br />
Deux clefs.<br />
Vers 1600<br />
Hauteur : 14,4 cm - Longueur : 19,5 cm -<br />
Profondeur : 12 cm<br />
(Clefs postérieures)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
138<br />
Nécessaire à détartrer dans un étui<br />
cylindrique en chagrin. Il comprend un<br />
manche spiralé et six différents outils<br />
en acier.<br />
XVIIe /XVIIIe siècle<br />
Longueur : 7,6 cm<br />
(Petits accidents à l’étui, un instrument<br />
manquant)<br />
400 / 500 €<br />
60
61<br />
139<br />
Aigle de lutrin en bois sculpté et<br />
polychromé. Les ailes déployées, il se<br />
dresse et enserre une sphère, un serpent<br />
entourant une de ses pattes ; support<br />
de livre en fer forgé fixé sur ses ailes.<br />
Meuse, XVIe siècle<br />
Hauteur : 186 cm - Largeur : 72 cm<br />
(Pied postérieur)<br />
6 000 / 8 000 €<br />
140<br />
La Nativité en noyer sculpté en hautrelief,<br />
doré et polychromé. L’Enfant<br />
Jésus est encadré de Joseph et de Marie<br />
agenouillés ; au-dessus de lui, deux<br />
anges aux visages d’enfants sont en<br />
prière ; derrière la Vierge, le bœuf et<br />
l’âne ; la crèche est séparée par une<br />
colonne des bergers qui sur la gauche<br />
regardent la scène ; au-dessus et dans<br />
le fond est représentée l’Annonce aux<br />
Bergers.<br />
Val de Loire, seconde moitié du XVIe siècle<br />
Hauteur : 43,8 cm - Largeur : 32 cm -<br />
Profondeur : 9 cm<br />
(quelques manques notamment<br />
à l’angle supérieur gauche)<br />
Destiné à un retable domestique, ce haut-relief<br />
est un rare témoignage de l’art de la vallée<br />
de la Loire durant la seconde Renaissance.<br />
On peut y reconnaître une influence de l’Italie<br />
dans le classicisme des visages et la douceur<br />
qui s’en dégage. une polychromie ancienne<br />
semble recouvrir en grande partie la dorure<br />
d’origine.<br />
5 500 / 7 000 €<br />
139<br />
140
141<br />
141<br />
Important écu en marbre sculpté.<br />
Cartouche « à la foi » représentant deux<br />
mains serrées (mani in fede) dans<br />
un entourage de cuir découpé avec<br />
enroulements et guirlandes, surmonté<br />
d’un masque grimaçant couronné<br />
d’une coquille.<br />
Italie, XVIe siècle<br />
Hauteur : 92 cm - Largeur : 51 cm<br />
(Petits accidents)<br />
6 000 / 8 000 €<br />
62
142<br />
Bel écu armorié en marbre sculpté<br />
en haut-relief. Médaillon ovale aux treize<br />
tourteaux qui pourrait correspondre aux<br />
armes du deuxième comte de Basto de<br />
la famille Castro, vice-roi du Portugal ;<br />
cartouche en cuir découpé avec godrons,<br />
feuilles d’acanthe, écailles et masque à<br />
la partie inférieure ; timbre avec casque<br />
de baron ou de gentilhomme. Travail au<br />
trépan. Anneau de suspension en fer<br />
forgé au dos.<br />
Italie, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 59 cm - Largueur : 53 cm<br />
6 500 / 8 000 € 142<br />
63
143<br />
144 145 146<br />
143<br />
Plaque rectangulaire en pierre calcaire<br />
sculptée en bas-relief de deux épées aux<br />
lames croisées.<br />
XVIIe siècle<br />
Longueur : 47 cm - Hauteur : 26 cm -<br />
Profondeur : 11 cm<br />
400 / 500 €<br />
144<br />
Stilet en fer forgé. Pommeau partagé en<br />
quatre quartiers et terminé par une petite<br />
boule, fusée filigranée, quillons courbes<br />
gravés de rainures, lame à quatre pans<br />
à section carrée puis losangée.<br />
XIXe siècle, dans le style du XVIIe siècle<br />
Longueur : 36 cm<br />
100 / 150 €<br />
145<br />
Dague dite main gauche en fer forgé.<br />
Pommeau ovoïde gravé, fusée en bois,<br />
garde avec quillons droits et anneau.<br />
Allemagne ?, fin du XVIe /<br />
début du XVIIe siècle<br />
Longueur : 31,3 cm<br />
(Fer nettoyé, remontage possible)<br />
500 / 600 €<br />
146<br />
Dague dite main gauche en fer<br />
forgé. Poignée de forme balustre,<br />
quillons terminés par des sphères<br />
godronnées, lame de section losangée.<br />
Italie du Nord, milieu du XVIIe siècle<br />
Longueur : 21,9 cm<br />
(Corrosion)<br />
300 / 400 €<br />
64
147<br />
Paire d’éperons en fer forgé. Branches<br />
ornées d’un nœud formé de deux sphères<br />
à pans et d’un disque ; molettes en forme<br />
d’étoile ajourée de cercles ; boucle à volutes.<br />
Espagne ?, XVIIe siècle<br />
Longueur : 23,5 cm<br />
700 / 800 €<br />
65<br />
148<br />
Gantelet de main gauche en fer uni.<br />
Manchette allongée à bordure en<br />
cordelières, métacarpe à cinq lames,<br />
renfort en arête, rivets en bronze.<br />
XVIe /XVIIe siècle<br />
Longueur : 31 cm<br />
800 / 1 200 €<br />
149<br />
Manche en os sculpté représentant un<br />
lion debout dressé sur ses pattes arrière,<br />
les antérieurs posés sur un rocher, belle<br />
crinière fournie.<br />
XVIIe siècle<br />
Longueur : 10,3 cm<br />
Soclé<br />
800 / 1 000 €<br />
147 149<br />
148
150 151<br />
152 153<br />
150<br />
Saint Jean-Baptiste en bois fruitier<br />
sculpté. Dos ébauché. Le saint est debout,<br />
les cheveux longs tombant sur les épaules,<br />
revêtu de la mélote, un agneau couché<br />
à ses pieds.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 58 cm<br />
(Avant-bras gauche refait, fentes et manques)<br />
400 / 600 €<br />
151<br />
Sainte Anne enseignante en bois<br />
sculpté. Assise sur une chaise dont les<br />
montants se terminent en volutes, Anne<br />
montre de son index droit le livre ouvert<br />
sur ses genoux à Marie qui se tient<br />
agenouillée auprès d’elle sur un tabouret.<br />
Socle mouluré à pans.<br />
Espagne, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 68 cm<br />
(Petit manque au voile, socle postérieur)<br />
800 / 1 200 €<br />
152<br />
Paire d’anges en bois sculpté en<br />
ronde-bosse et reste de polychromie.<br />
Ils tiennent dans leurs mains les<br />
instruments de la Passion, la croix et la<br />
bourse aux trente deniers pour l’un, les<br />
clous et la paire de tenailles pour l’autre ;<br />
ils sont revêtus d’une tunique ceinturée,<br />
aux plis retombant au-dessus de la<br />
ceinture ; visages marqués par l’affliction.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteurs : 78 cm et 75,5 cm<br />
(Restaurations)<br />
3 000 / 4 000 €<br />
153<br />
Saint Jean-Baptiste en peuplier sculpté<br />
en ronde-bosse. Debout, il prend appui<br />
sur sa jambe droite, l’autre fléchie,<br />
l’agneau couché à ses pieds ; tête tournée<br />
sur la droite avec visage aux traits<br />
émaciés levé vers le ciel ; sa main gauche<br />
tient un pan de la mélote qui revient sur<br />
le devant.<br />
Italie, XVIe /XVIIe siècle<br />
Hauteur : 96,5 cm<br />
(Avant-bras droit manquant, quelques<br />
vermoulures, restauration ancienne au bras<br />
gauche)<br />
2 000 / 3 000 €<br />
66
67<br />
154<br />
Grand Christ en bois fruitier sculpté.<br />
Tête levée vers le ciel, bouche ouverte<br />
avec dentition visible, perizonium retenu<br />
par une cordelette laissant la jambe<br />
droite complètement découverte ; jambes<br />
parallèles légèrement fléchies.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 52,5 cm - Largeur : 37 cm<br />
(Manques aux doigts et à un pied)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
154 155<br />
155<br />
Paire de personnages céroféraire<br />
en bois sculpté, doré et polychromé.<br />
Debout, déhanchés avec une jambe<br />
en avant, ils tiennent chacun d’une<br />
main une corne d’abondance servant de<br />
porte-cierge ; ils sont vêtus d’une tunique<br />
courte et fendue avec un plastron orné de<br />
rinceaux ; chevelure abondante et bouclée<br />
avec des mèches tombant de chaque côté<br />
du cou ; socle triangulaire reposant<br />
sur des enroulements de feuillages.<br />
Italie, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 91 cm<br />
(quelques reprises à la polychromie,<br />
accidents aux doigts d’une main)<br />
4 000 / 6 000 €
157<br />
158 159<br />
160<br />
156<br />
Statuette en granit sculpté représentant<br />
une femme en buste portant un voile et<br />
les mains jointes.<br />
Art populaire, Basse-Normandie,<br />
XVIe /XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 20 cm - Largeur : 9,5 cm -<br />
Profondeur : 7 cm<br />
D’après la tradition familiale, cette figure en<br />
pierre aux reliefs émoussés, ex voto ?, aurait<br />
été trouvée derrière une plaque de cheminée<br />
dans une maison de Falaise (Calvados).<br />
150 / 200 €<br />
157<br />
Porte de tabernacle de forme cintrée<br />
en bois sculpté, doré et polychromé<br />
représentant en haut-relief le Christ<br />
sauveur. Debout, il porte le globe dans<br />
la main gauche et lève le bras droit.<br />
Espagne, XVIIe siècle<br />
Hauteur 39,5 - Largeur : 19,4 cm<br />
(Accidents et manques)<br />
300 / 400 €<br />
158<br />
Enfant en bois fruitier sculpté en<br />
ronde-bosse avec traces de polychromie.<br />
Entièrement nu, il est debout tenant<br />
une guirlande dans la main gauche<br />
et levant le bras droit.<br />
Sud de la France, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 27 cm<br />
(Petits accidents et manques)<br />
300 / 500 €<br />
159<br />
Personnage en bois noirci sculpté<br />
en ronde-bosse et évidé. Debout, il est<br />
revêtu d’une toge à l’antique dont<br />
il retient un pan de sa main gauche ;<br />
cheveux mi-longs retenus par un bandeau<br />
noué à l’arrière de la tête. Ancienne<br />
étiquette de collection au dos.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 14 cm<br />
(quelques fentes)<br />
200 / 500 €<br />
160<br />
Panneau en chêne sculpté orné<br />
d’enroulements feuillagés et fleuris<br />
avec, au centre, cartouche et masque<br />
grotesque.<br />
Flandres, XVIIe siècle<br />
Longueur : 61 cm - Hauteur : 10 cm<br />
80 / 120 €<br />
68
161<br />
Vierge de calvaire en noyer sculpté<br />
et dos creusé. Debout la jambe droite<br />
en avant, les deux mains enlacées.<br />
Alsace, fin du XVIIe siècle<br />
Hauteur : 78 cm<br />
Terrasse<br />
2 000 / 3 000 €<br />
69<br />
162<br />
Vierge de l’Annonciation en granit<br />
sculpté en ronde-bosse. Agenouillée,<br />
elle tient un livre ouvert de sa main<br />
gauche posé sur un prie-Dieu et pose<br />
l’autre main sur sa poitrine ; à ses pieds<br />
un vase godronné portant la branche de<br />
lys. Signature du sculpteur sur la façade<br />
du prie-Dieu G . GVIRIEC. F.<br />
Bretagne, G. Guiriec, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 73 cm - Longueur : 33 cm -<br />
Largeur : 25 cm<br />
3 000 / 4 000 €<br />
161 162
163 163 (détail)<br />
163<br />
Tableau crucifix. Beau Christ vivant en<br />
buis finement sculpté ; tête ceinte d’une<br />
couronne d’épines entrelacées inclinée<br />
sur l’épaule droite ; visage émouvant au<br />
long nez droit, à la bouche entrouverte<br />
et à la barbe courte ; mèches de cheveux<br />
tombant en boucles sur les épaules ;<br />
morphologie du torse naturaliste ;<br />
perizonium entourant le bas des hanches<br />
retenu par un ruban attaché sur le haut<br />
de la cuisse droite laissée découverte ;<br />
jambes fléchies et dissymétriques aux<br />
pieds juxtaposés dont le droit placé plus<br />
haut. Croix en noyer sur fond de damas de<br />
soie rose. Cadre à ressauts entièrement<br />
sculpté de rinceaux feuillagés avec les<br />
instruments de la Passion et le Pélican<br />
à la partie inférieure.<br />
Est de la France, atelier des Bagard pour<br />
le cadre, seconde moitié du XVIIe siècle<br />
Hauteur : 76 cm - Largeur : 52 cm<br />
Christ : Hauteur : 34,3 cm<br />
(Petites vermoulures au cadre, croix<br />
postérieure, très légers manques au Christ<br />
notamment à la couronne)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
70
71<br />
164<br />
Importante paire de panneaux en chêne<br />
maillé, sculpté en bas-relief représentant<br />
les bustes du Christ et de la Vierge de<br />
profil. Profil droit du Christ à l’expression<br />
vigoureuse avec abondante chevelure<br />
bouclée tombant dans le cou ; profil<br />
gauche de la Vierge à l’expression plus<br />
intériorisée ; elle porte un voile posé à<br />
l’arrière de la tête et noué sur la poitrine,<br />
laissant voir sa chevelure relevée.<br />
Nord de la France, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 84,8 cm - Largeur : 90,2 cm<br />
(Légers manques)<br />
Ces pendants appelés « regards » au XVIIe siècle,<br />
thème abondamment interprété dans le mobilier<br />
religieux, illustrent particulièrement ici le beau<br />
style classique du Grand Siècle ; la finesse et la<br />
précision du modelé des visages, le traitement<br />
des drapés et des chevelures manifestent<br />
la volonté de la part du sculpteur de traduire<br />
la majesté des personnages.<br />
2 000 / 3000 €<br />
164 164
165<br />
166<br />
167<br />
165<br />
Lanterne en laiton repoussé de forme<br />
octogonale avec verres soufflés de couleur<br />
teintée verte reposant sur des pieds<br />
en forme de buste d’angelot ; frise<br />
de rinceaux sur le dessus et anneau<br />
de suspension.<br />
Flandres, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 51,5 cm<br />
(Petits accidents)<br />
800 / 1 000 €<br />
166<br />
Gril tripode en fer forgé. Manche plat<br />
en forme de balustre muni d’un crochet<br />
d’où part un éventail de sept branches<br />
aux extrémités réunies par une tige<br />
perpendiculaire.<br />
XVIIe siècle<br />
Longueur : 60 cm - Largeur : 22,5 cm<br />
400 / 500 €<br />
167<br />
Paire de chenets en bronze ; fûts tournés<br />
en grosse sphère surmontée d’une<br />
pampille ; bases ornées d’un mufle<br />
de lion tenant un anneau et reposant sur<br />
des pieds griffe enserrant des sphères.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 47,5 cm - Profondeur : 46 cm<br />
(Chevalets refaits)<br />
800 / 1 200 €<br />
168<br />
Heurtoir en fer forgé, découpé et gravé.<br />
Modèle en boucle de gibecière et anneau<br />
en cuisses de grenouille ; avant-bras<br />
figurant un fleuron repercé ; fronton<br />
arrondi orné de lettres entrelacées dans<br />
un entourage d’entrelacs.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 34 cm - Largeur : 24 cm<br />
800 / 1 200 €<br />
168<br />
169<br />
169<br />
Plaque de cheminée à pans en fonte<br />
de fer à décor de l’écu aux armes de<br />
France surmonté de la couronne royale<br />
et encadré de deux palmes ; datée 1659.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 50 cm - Largeur : 50 cm<br />
300 / 500 €<br />
72
170<br />
Aiguille d’horloge de beffroi en fer et<br />
tôle de fer peints. Extrémité de l’aiguille<br />
en forme de fleuron repoussé et découpé.<br />
Flandres, XVIIe siècle<br />
Longueur : 114 cm<br />
500 / 800 €<br />
171<br />
Cloche-cage à suspendre avec cloche<br />
en bronze et cage en fer forgé ornée<br />
d’une plaque découpée et repercée<br />
représentant saint Georges terrassant le<br />
dragon dans un entourage de rinceaux.<br />
Allemagne, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 32,5 cm - Largeur : 30 cm -<br />
Profondeur : 12 cm<br />
1 500 / 2 000 €<br />
172<br />
Lutrin en chêne avec porte-livre tournant<br />
en bois polychrome à quatre faces<br />
surmonté d’un balustre quadrangulaire ;<br />
pied tourné en colonne fuselée, base<br />
à trois patins.<br />
Espagne, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 175 cm - Largeur : 74,3 cm<br />
(Base décapée)<br />
3 000 / 4 000 € 170<br />
73<br />
171 172
173<br />
174 175<br />
173<br />
Grand chandelier en bronze. Tige à pans<br />
avec nœud intermédiaire à facettes ; base<br />
tripode en forme de pyramide aux bords<br />
découpés et reposant sur des coquilles<br />
stylisées.<br />
Italie ?, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 149 cm<br />
(Accidents et réparations, bague d’époque<br />
postérieure reliant la tige à la base, composite ?)<br />
3 000 / 5 000 €<br />
174<br />
Oculus en fer forgé et doré de forme<br />
ovale. Au centre, cercle meublé du<br />
monogramme du Christ IHS surmonté<br />
d’une croix et accompagné d’un Sacré<br />
cœur ; entourage orné de flammes<br />
et de volutes.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 40 cm - Longueur : 53 cm<br />
Présenté dans un cadre formant socle<br />
3 000 / 5 000 €<br />
175<br />
Coq de clocher en fer forgé, découpé et<br />
peint ; les yeux sont percés et la queue est<br />
formée de deux rangs de plumes ; monté<br />
sur une pique en fer avec base en bois<br />
doré et sculpté représentant des nuées.<br />
Coq : XVIe siècle<br />
Pique : Allemagne, XVIIIe siècle<br />
Hauteur totale : 142 cm<br />
2 200 / 2 500 €<br />
74
176<br />
Important épi de faîtage en fer forgé.<br />
Tige carrée ornée de volutes par groupe<br />
de quatre enserrées par des colliers ;<br />
le groupe inférieur forme la base<br />
quadripode, le groupe médian est enrichi<br />
d’épis spiralés, le groupe supérieur, plus<br />
petit, est surmonté d’une pique losangée<br />
et évidée.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 197,5 cm - Largeur : 50,6 cm<br />
(Manque à un fleuron spiralé, oxydation)<br />
1 000 / 1 500 €<br />
75<br />
177<br />
Très important lutrin en fer forgé<br />
reposant sur trois volutes reliées à la tige<br />
centrale cylindrique. Porte-livre tournant<br />
à double face orné des monogrammes SP<br />
et SF dans des médaillons accostés de S ;<br />
amortissement en accolade avec fleuron ;<br />
il est muni sur chaque côté de bougeoir<br />
articulé et pivotant.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 243,5 cm - Largeur : 70 cm<br />
(Manque le bras articulé de l’un des bougeoirs)<br />
10 000 / 15 000 €<br />
176 177
178<br />
179<br />
178<br />
Table pliante en noyer et bois<br />
de résineux. Barres d’entretoise<br />
découpées d’une accolade réunies<br />
au plateau par une tige en fer forgé ;<br />
charnières à la terminaison bifide<br />
incrustées dans le bois. Piètement<br />
se rabattant.<br />
Espagne, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 76 cm - Longueur : 131 cm -<br />
Largeur : 84,5 cm<br />
(Le plateau, à l’origine pliant, est à présent<br />
fixé au piètement)<br />
800 / 1 200 €<br />
180 181<br />
179<br />
Table bureau en noyer ouvrant à un<br />
tiroir. Piètement entièrement tourné en<br />
balustre avec entretoise en H surmontée<br />
d’une grande toupie ; plateau bordé<br />
d’une moulure.<br />
Époque Louis XIV<br />
Hauteur : 75 cm - Longueur : 131,5 cm -<br />
Largeur : 84 cm<br />
(Tiroir refait, pieds boule postérieurs)<br />
400 / 600 €<br />
180<br />
Malle en cuir clouté à décor<br />
d’enroulements, d’une tulipe<br />
et de fleurs de lys stylisées.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 60,2 cm - Longueur : 119,5 cm -<br />
Profondeur : 55 cm<br />
(une poignée latérale manquante, petits<br />
accidents notamment à la poignée de façade<br />
et au cuir)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
181<br />
Suite de six chaises en noyer à haut<br />
dossier, légères différences. Piètements<br />
tournés en balustre avec pieds arrière<br />
droits et chanfreinés reliés par une<br />
entretoise plate en H.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 97,5 cm - Largeur : 41,5 cm -<br />
Profondeur : 43cm<br />
(quelques vermoulures)<br />
Provenance :<br />
collection privée, Marseille<br />
800 / 1 200 €<br />
182<br />
Table en chêne à large plateau<br />
monoxyle ; ceinture ouvrant à trois tiroirs<br />
en façade ; deux fers forgés terminés par<br />
des volutes relient les barres d’entretoise<br />
au plateau ; pieds droits évasés.<br />
Espagne, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 80,5 cm - Longueur : 169 cm -<br />
Largeur : 72 cm<br />
(Légère déformation du plateau, poignées<br />
des tiroirs refaites, petites restaurations)<br />
3 000 / 4 000 €<br />
183<br />
Grand cassone en noyer sculpté à<br />
panneau longitudinal orné de volutes<br />
de feuillages affrontées de part et<br />
d’autre d’un cartouche ; encadrement et<br />
montants reprenant le thème végétal avec<br />
guirlandes de petites feuilles, acanthe et<br />
fleurons ; pieds découpés en façade avec<br />
cartouche et volutes ; poignées latérales<br />
en fer forgé au centre d’un quadrilobe ;<br />
intérieur à casier double<br />
Italie du Nord, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 73 cm - Longueur : 178 cm -<br />
Profondeur : 65 cm<br />
(Légères restaurations, pieds peut-être refaits<br />
anciennement)<br />
4 000 / 6 000 €<br />
76
77<br />
182<br />
183
184<br />
185<br />
186 187<br />
184<br />
Important rafraîchissoir en cuivre<br />
repoussé. Corps à décor de godrons<br />
et d’oves ; poignées latérales mobiles<br />
torsadées tenues par des mufles de lion ;<br />
quatre pieds en forme de griffes.<br />
Italie, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 31,5 cm - Longueur : 67 cm -<br />
Largeur : 50,5 cm<br />
(quelques légers accidents aux pieds)<br />
1 500 / 1 800 €<br />
185<br />
Important plateau de brasero en cuivre<br />
repoussé à décor d’une croix fleurdelisée<br />
sur un fleuron avec, sur la croisée, un<br />
losange portant une rosace ; côtés à décor<br />
de festons et de rosaces ; rebord orné<br />
d’oves et poignées en lacets.<br />
Italie ou Espagne, XVIIe /XVIIIe siècle<br />
Diamètre : 64 cm - Profondeur : 14,4 cm<br />
500 / 800 €<br />
186<br />
Grand plat en laiton à décor repoussé<br />
et gravé, patiné cuivre ; fond bombé orné<br />
du Pressoir mystique dans un entourage<br />
d’entrelacs et de rosaces à quatre feuilles.<br />
Flandres, XVIIe siècle<br />
Diamètre : 57 cm<br />
(quelques perces et légers accidents)<br />
1 000 / 1 500 €<br />
187<br />
Bénitier mural en laiton coulé, repoussé<br />
et repercé. Fronton orné d’une scène<br />
de Crucifixion dans un entourage de<br />
cuirs enroulés et de feuilles d’acanthe ;<br />
coupelle semi circulaire.<br />
XVIIe /XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 23,7 cm<br />
180 / 200 €<br />
78
189<br />
Important griffon en terre cuite sculptée<br />
en ronde-bosse. La tête levée, le cou<br />
arqué, le bec crochu ouvert, il déploie ses<br />
ailes de chauve-souris ; son corps revêtu<br />
d’écailles ondule comme une queue de<br />
serpent.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 71 cm - Longueur : 78 cm<br />
(Accidents et manques visibles notamment<br />
aux ailes et aux pattes)<br />
3 500 / 4 500 €<br />
79<br />
188<br />
Masque de fontaine en pierre calcaire<br />
sculptée en forme de tête feuillagée.<br />
Yeux en amande sous des arcatures<br />
sourcilières épaisses ; feuilles recourbées<br />
et éventail au-dessus du front composé<br />
de cosses de pois.<br />
Midi de la France, début du XVIIe siècle<br />
Hauteur : 33 cm - Largeur : 31,5 cm -<br />
Profondeur : 31 cm<br />
(une cassure recollée, petit accident au nez)<br />
1 100 / 1 500 € 188<br />
189
190 (ouvert)<br />
190<br />
Cabinet en noyer au riche décor incrusté<br />
d’ivoire, d’os en partie teinté et de bois<br />
de différentes couleurs rehaussés de<br />
gravure ; il ouvre à un abattant découvrant<br />
trois tiroirs sur deux rangs avec un faux<br />
tiroir à la partie supérieure qui forme<br />
coffre, le dessus du cabinet faisant<br />
couvercle ; façades des tiroirs à décor<br />
d’échassiers, d’escargots, d’oiseaux et<br />
de fleurs ; intérieurs de l’abattant et du<br />
couvercle ornés d’arcatures, d’entrelacs,<br />
de vases fleuris, d’étoiles et de rosaces.<br />
Façade à double arcature abritant des<br />
candélabres cantonnés d’enroulements<br />
sur lesquels sont posés des oiseaux ;<br />
côtés munis de poignées en fer forgé<br />
à décor d’arcature, d’enroulements,<br />
d’oiseaux et de rosaces ; dessus<br />
également à décor incrusté d’une grande<br />
rosace et d’enroulements de rinceaux ;<br />
pentures, entrée de serrure, serrure<br />
en fer forgé et doré.<br />
Péninsule ibérique, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 35 cm - Longueur : 58 cm -<br />
Profondeur : 35 cm<br />
(quelques manques et restaurations,<br />
notamment aux tiroirs avec le tiroir<br />
inférieur refait)<br />
10 000 / 12 000 €<br />
190 (fermé)<br />
190 (côté)<br />
80
81<br />
191<br />
Cabinet en noyer au riche décor incrusté<br />
d’ivoire, d’os et de bois de différentes<br />
couleurs rehaussés de gravure ; il ouvre<br />
à un abattant découvrant trois tiroirs sur<br />
deux rangs avec un faux tiroir à la partie<br />
supérieure qui forme coffre, le dessus<br />
du cabinet faisant couvercle ; façades<br />
des tiroirs à décor d’oiseaux de profil<br />
se faisant face à face de part et d’autre<br />
de vases feuillagés ou de bouquets de<br />
fleurs ; intérieurs de l’abattant et du<br />
couvercle ornés d’arcatures et d’entrelacs<br />
avec courses de rinceaux agrémentés de<br />
graines en sphères aplaties, de feuilles<br />
lancéolées et en éventail. Façade à<br />
double arcature abritant des candélabres<br />
surmontés de fleurons et accostés de<br />
rinceaux animés de volatiles ; côtés<br />
munis de poignées en fer forgé à décor de<br />
rosace et fleurs de lys stylisées ; dessus<br />
également à décor incrusté d’une grande<br />
rosace et d’enroulements de rinceaux ;<br />
pentures, entrée de serrure, serrure<br />
en fer forgé et doré.<br />
Péninsule ibérique, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 35 cm - Longueur : 58 cm -<br />
Profondeur : 35 cm<br />
(quelques manques et restaurations<br />
dont le tiroir inférieur refait)<br />
10 000 / 12 000 €<br />
191 (fermé)<br />
191 (côté)<br />
191 (ouvert)
192<br />
Vierge à l’Enfant en bois sculpté en<br />
ronde-bosse avec traces de polychromie.<br />
Debout sur le globe et foulant le Serpent,<br />
elle porte Jésus sur son bras gauche ; elle<br />
est vêtue d’une longue robe ceinturée<br />
et d’un manteau aux bords festonnés<br />
revenant sur le devant. Socle monoxyle<br />
feuillagé.<br />
Indo-portugais, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 68 cm<br />
(Accidents et manques visibles)<br />
800 / 1 000 €<br />
193<br />
Vierge noire, Iemanjà, statue de<br />
procession en bois exotique sculpté et<br />
polychromé, yeux en verre et chevelure<br />
en cheveux naturels. De canon élancé,<br />
elle présente un visage allongé aux traits<br />
réguliers avec yeux en amande, long nez<br />
droit et bouche menue ; oreilles percées<br />
avec pendants d’oreilles ; bras articulés.<br />
On joint une tunique et un manteau.<br />
Amérique du Sud, Brésil, XVIIIe siècle<br />
Hauteur totale : 64,5 cm<br />
(quelques accidents notamment aux doigts de<br />
la main droite)<br />
Importée au Brésil par les esclaves noirs,<br />
la divinité africaine, Iemanjà ou Yemaya,<br />
a été récupérée par l’Église pour être assimilée<br />
à la figure de la Vierge. Fortement encouragé<br />
par le clergé brésilien, ce syncrétisme<br />
a facilité la conversion de cette population<br />
arrachée à la terre de ses ancêtres. Dans<br />
la tradition du peuple Yoruba de l’Afrique de<br />
l’Ouest, il s’agissait à l’origine d’une divinité<br />
aquatique, protectrice des femmes et plus<br />
particulièrement des femmes enceintes.<br />
1 600 / 1 800 €<br />
192<br />
193<br />
194<br />
194<br />
Vierge de l’Assomption en ivoire sculpté<br />
en ronde-bosse avec rehauts d’or et de<br />
polychromie. Debout sur un croissant, les<br />
mains jointes devant la poitrine, elle est<br />
vêtue d’une tunique, d’une robe et d’un<br />
manteau dont les bords sont décorés de<br />
franges et de cercles ; longue chevelure<br />
tombant dans le dos. Socle orné de perles<br />
et de feuilles d’acanthe.<br />
Indo-portugais, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 16,2 cm<br />
500 / 800 €<br />
82
195<br />
Important Jésus Bon Pasteur en ivoire<br />
sculpté. Le Christ assis sur un rocher,<br />
la tête posée sur son bras droit lui-même<br />
appuyé sur une gourde en calebasse,<br />
les yeux clos, semble dormir ; il est vêtu<br />
d’un long gilet de peau ceinturé et caresse<br />
un mouton posé sur sa jambe gauche.<br />
Au registre inférieur, une Fontaine<br />
de Vie, couronnée d’un ange, avec vasque<br />
où nagent deux oiseaux et à laquelle<br />
s’abreuvent brebis et volatiles, un chien<br />
montant la garde couché dessous ;<br />
à l’arrière, deux buissons fleuris avec,<br />
de part et d’autre, le Pélican et saint<br />
Jean-Baptiste ; sur la base, sont figurés<br />
dans des grottes, saint Pierre en prière<br />
avec le coq, sainte Marie-Madeleine<br />
allongée, lisant les Écritures devant<br />
une croix, le coude posé sur un crâne et<br />
saint Jérôme agenouillé devant un crucifix.<br />
Indo-portugais, Goa, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 24,5 cm<br />
(Très léger manque à la fontaine)<br />
3 000 / 5 000 €<br />
83<br />
195 (détail)<br />
195 (détail)<br />
195 (détail)<br />
195
196<br />
197<br />
196<br />
Tête de Christ ou de saint en ivoire<br />
sculpté avec rehaut de polychromie,<br />
chevelure en terre séchée et yeux en<br />
verre. Visage aux traits émaciés avec<br />
grands yeux enfoncés, nez droit et bouche<br />
aux lèvres entrouvertes laissant voir les<br />
dents de la rangée supérieure.<br />
Hispano-philippin, fin du XVIIe /<br />
début du XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 8 cm - Profondeur : 6,3 cm<br />
1 500 / 2 000 €<br />
197<br />
Importante tête en ivoire sculpté avec<br />
rehauts de polychromie. Yeux en verre.<br />
Visage ovale avec de grands yeux, un nez<br />
pointu, une bouche aux commissures<br />
relevées et un menton aigu ; oreilles<br />
aux pavillons ourlés avec lobes percés ;<br />
arrière du crâne arasé. Calotte en bois à<br />
la partie supérieure servant à accrocher la<br />
chevelure. Belle qualité d’exécution avec<br />
grande douceur dans l’expression.<br />
Indo ou singalo-portugais, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 16,5 cm - Profondeur : 10,5 cm<br />
(Petit manque à la base du cou et petites<br />
fentes)<br />
4 000 / 6 000 €<br />
84
85<br />
fig. a<br />
198<br />
Important mascaron de fontaine<br />
représentant une tête d’homme en pierre<br />
calcaire patinée façon terre cuite avec<br />
infimes traces de polychromie. L’homme<br />
est coiffé d’un turban passant dans une<br />
monture d’orfèvrerie et surmonté d’une<br />
aigrette ; le visage est marqué d’un<br />
regard intense tourné vers la gauche,<br />
les sourcils froncés, les paupières<br />
supérieures épaisses et lourdes tombant<br />
sur les orbites, les pupilles des yeux<br />
profondément creusées, les moustaches<br />
volumineuses.<br />
Provence, Aix-en-Provence,<br />
attribué à Jean-Pancrace Chastel,<br />
milieu du XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 40 cm - Largeur : 31 cm -<br />
Profondeur : 26 cm<br />
(quelques accidents dont manques<br />
à la partie inférieure)<br />
Né à Avignon en 1726, Jean-Pancrace Chastel<br />
fit son apprentissage chez un sculpteur de<br />
sa ville natale Jean-Baptiste Peru et travailla<br />
par la suite sous la direction de Pierre Puget.<br />
Arrivé vers 28 ans à Aix, il y fit l’essentiel<br />
de sa carrière, embellissant la ville par la<br />
réalisation de fontaines et la décoration<br />
d’hôtels particuliers. Cette bouche de fontaine<br />
est à rapprocher plus particulièrement des<br />
mascarons d’hommes barbus de la fontaine<br />
de la place de l’Hôtel de ville à Aix-en-Provence<br />
érigée en 1755. On y retrouve le même regard<br />
farouche, un traitement identique des<br />
pupilles, des rides semblables creusant le<br />
front et les épaisses moustaches (fig. a et b).<br />
Cette tête d’Oriental d’une grande force<br />
expressive pourrait très bien provenir d’une<br />
ancienne fontaine de la ville d’Aix ; on sait en<br />
effet que Chastel avait également collaboré<br />
à certains de ces monuments aujourd’hui<br />
disparus.<br />
Ouvrage consulté :<br />
R. Borricand et J. Boyer, Les Fontaines d’Aix,<br />
Avignon, éd. Borricand, 1986<br />
7 000 / 10 000 €<br />
fig. b<br />
198
199<br />
199<br />
Grande vasque ovale sur pied en pierre<br />
marbrière rosée ; vasque à décor de<br />
godrons et pied cylindrique s’évasant<br />
vers le bas, souligné d’un tore à la partie<br />
supérieure et creusé d’une moulure<br />
à la base.<br />
Fin du XVIIe siècle<br />
Hauteur : 93 cm - Longueur : 105 cm -<br />
Largeur : 92 cm<br />
(Éclat à l’arrière, petits manques)<br />
7 000 / 10 000 €<br />
86
87<br />
200 (détail ouvert)<br />
200<br />
200<br />
Coffre dit de marine en fer forgé et peint.<br />
Façade ornée de paysages avec maison,<br />
église, arche, bateau et arbres dans un<br />
entourage de rinceaux fleuris ; importante<br />
fausse entrée de serrure en fer découpé et<br />
gravé ; faces latérales munies de poignées<br />
torsadées à décor également de fleurs ;<br />
serrure ouvrant à cinq pênes sous le<br />
couvercle avec grande plaque décorative<br />
en fer découpé et gravé représentant<br />
sur deux panneaux symétriques deux<br />
hommes armés de massue entourés<br />
du soleil, de la lune, d’une étoile, d’un<br />
oiseau perché sur un rocher et d’oiseaux<br />
nageant à leurs pieds, un arbre à gauche<br />
et à droite de la composition. Intérieur<br />
peint en rouge avec casier fermant à clef.<br />
Complet avec ses deux clefs.<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 37,5 cm - Longueur : 68,8 cm -<br />
Profondeur : 38,7 cm<br />
(Polychromie usée sur le dessus)<br />
4 000 / 5 000 €
201<br />
Mortier en bronze à six contreforts<br />
alternant avec des médaillons ovales<br />
représentant une Vierge à l’Enfant en<br />
buste et des médaillons carrés à décor<br />
d’une représentation de Marie-Madeleine<br />
(?) ; médaillon circulaire portant<br />
la signature CAVET.TOIIIE entourant<br />
une cloche ; bord incurvé à fleurs de lys<br />
inclinées.<br />
Lyonnais, Toine Cavet, deuxième<br />
quart du XVIIe siècle<br />
Hauteur : 10,7 cm<br />
Comparaisons :<br />
modèle qui semble identique dans<br />
la collection de mortiers de trois générations<br />
de pharmaciens vendue à Lyon, M e Chaussin-<br />
Bremens-Guillaumot, 28 mai 2002, expert<br />
J. Roudillon, lot 70 ;<br />
un mortier du même fondeur conservé<br />
au musée national de la Renaissance,<br />
Ecouen (inv. 113) ;<br />
du même fondeur également, un mortier dans<br />
la collection Michel Rullier (vente Drouot,<br />
M e Fraysse, expert M. Houze, 10 mars 2012,<br />
lot 405).<br />
400 / 500 €<br />
201 202<br />
202<br />
Mortier en bronze avec pilon. Corps<br />
mouluré muni de deux prises en forme<br />
de dauphin ; inscription à la partie<br />
supérieure MARGARETA . CHRISTINA .<br />
SNETHLAGE. 1685.<br />
Allemagne du Nord, 1685<br />
Hauteur : 15,2 cm<br />
D’après des éléments généalogiques,<br />
Margaretha Christina Snethlage était membre<br />
d’une famille de Wesphalie de religion<br />
évangélique. Elle serait née à Westerkappeln<br />
en 1659 et décédée à Lienen vers 1749.<br />
Ce mortier aurait été réalisé peu après son<br />
mariage avec Johann Ludwig Smend en 1681.<br />
600 / 800 €<br />
203 204 205 206<br />
203<br />
Mortier à corps mouluré muni<br />
de deux prises.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 11,8 cm<br />
180 / 250 €<br />
204<br />
Petit mortier en bronze. Corps mouluré<br />
à deux prises en forme de tête d’animaux<br />
stylisés.<br />
Italie, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 7,4 cm<br />
(Très légers accidents)<br />
150 / 200 €<br />
205<br />
Petit mortier en bronze à décor de huit<br />
fleurs de lys ; col mouluré d’un épais<br />
quart-de-rond.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 7,8 cm<br />
200 / 250 €<br />
206<br />
Mortier en bronze. Corps légèrement<br />
évasé muni d’une prise et gravé<br />
d’armoiries avec les lettres DW<br />
et daté 1730.<br />
Première moitié du XVIIIe siècle, 1730<br />
Hauteur : 12,1 cm<br />
150 / 200 €<br />
88
207<br />
Coupe sur piédouche en terre vernissée<br />
à émail blanc crème et bleu. Décor<br />
sur deux registres, à la partie inférieure,<br />
trois personnages dans des flammes<br />
stylisées (?), à la partie supérieure,<br />
flammes stylisées et cartouche avec<br />
monogramme PT entouré des lettres<br />
EL. Piédouche mouluré.<br />
Espagne ou Italie, XVIIe /XVIIIe siècle<br />
Diamètre : 25 cm - Hauteur : 6,5 cm<br />
(quelques éclats, manque sur la partie droite,<br />
restauration en bordure)<br />
300 / 400 €<br />
208<br />
Bénitier mural en terre vernissée<br />
à glaçure verte. Dosseret orné d’une<br />
Vierge à l’Enfant en fort relief surmontée<br />
de la colombe du Saint Esprit sous un<br />
dais à coquille ; fond gravé d’arbres<br />
fleuris ; cadre architectural formé par<br />
des colonnettes cannelées et spiralées<br />
avec mascarons ; coupelle godronnée ;<br />
inscription sur le fond LAN SANO LESCVRE<br />
1666. Trou de fixation.<br />
Saintonge, La Chapelle-des-Pots, 1666<br />
Hauteur : 35 cm - Largeur : 19 cm -<br />
Profondeur : 7,2 cm<br />
(quelques accidents et manques à l’émail<br />
en haut à droite)<br />
On connaît plusieurs bénitiers attribués<br />
à La Chapelle-des-Pots (Charente-Maritime)<br />
dont certains sont ornés d’une Vierge à l’Enfant<br />
dans un cadre architecturé. La conception<br />
de celui-ci est particulièrement aboutie<br />
avec son décor en relief et gravé, sa coupe<br />
godronnée et ses mascarons à visage humain.<br />
Signé et daté, il est un précieux témoignage<br />
de cette production populaire.<br />
Ouvrage consulté :<br />
J. Y. Hugoniot, Terres de Saintonge,<br />
Paris-Saintes, 2002<br />
600 / 800 €<br />
209<br />
Albarello de forme légèrement cintrée<br />
orné en façade d’un mascaron féminin<br />
portant un diadème entouré de rinceaux<br />
symétriques blancs sur fond bleu ; dos<br />
avec volutes feuillagées bleues sur fond<br />
blanc ; col souligné de filets.<br />
Sicile, Trapani, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 26 cm<br />
(Petites fêlures sur le col)<br />
600 /800 €<br />
89<br />
210<br />
Plaque de forme circulaire en faïence<br />
polychrome représentant la Vierge en buste<br />
les mains jointes ; filets en bordure.<br />
Castelli, XVIIIe siècle<br />
Diamètre : 16, 5 cm<br />
700 / 800€<br />
207 207<br />
208<br />
210<br />
209
211<br />
211<br />
Vierge à l’Enfant en ivoire sculpté en<br />
ronde-bosse. La Vierge debout, vêtue<br />
d’une tunique et d’un manteau formant<br />
voile, porte l’Enfant sur son bras droit ;<br />
socle en ébène tourné.<br />
Dieppe, XIXe siècle dans le style<br />
du XVIIe siècle<br />
Hauteur totale : 17,8 cm<br />
(Main gauche de l’enfant manquante)<br />
700 / 1 000 €<br />
213 213<br />
214<br />
Vierge « allaitante près du foyer ».<br />
Inscription à la partie inférieure :<br />
EXVGENS CVM LACTE TE DEVM, LACTE<br />
ABSTINÉT INTANS qVID MAICR, qVANDO<br />
HAEC PARVVLVSEGIT AGET (Épuisant Dieu<br />
en même temps que le lait, l’enfant<br />
refuse le lait).<br />
Huile sur toile<br />
XVIIe 212<br />
Paire de panneaux en chêne sculpté<br />
représentant, sur l’un, un roi de profil<br />
droit tenant une clef et, sur l’autre, un<br />
homme barbu portant un objet de forme<br />
circulaire.<br />
Basse-Normandie, XVII<br />
siècle<br />
22,8 x 17,8 cm<br />
(Accidents)<br />
300 / 600 €<br />
e siècle<br />
Hauteur : 33,5 cm - Largeur : 23,6 cm<br />
150 / 200 €<br />
213<br />
Paire de panneaux de forme ovale en<br />
chêne sculpté en bas-relief représentant,<br />
sur l’un, un saint barbu céphalophore<br />
et, sur l’autre, Salomé portant le chef de<br />
saint Jean-Baptiste, sur fond de ville et de<br />
paysage. Cadre mouluré monoxyle.<br />
Nord de la France, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 35,7 cm et 32,7 cm<br />
300 / 500 €<br />
212 212<br />
214<br />
90
91<br />
215<br />
Crâne en argent fondu aux arcades<br />
sourcilières épaisses et orbites très<br />
creusées.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 2,8 cm - Poids : 51 g<br />
450 / 500 €<br />
216<br />
Lot comprenant :<br />
- un grain de chapelet en ivoire sculpté<br />
double face représentant la tête du Christ<br />
et un crâne. XVIIe siècle. Hauteur : 2,5 cm<br />
- un petit grain de chapelet en os<br />
sculpté double face de même décor.<br />
XVIIe siècle. Hauteur : 1,1cm<br />
- un crâne en ivoire sculpté, memento mori.<br />
XVIIe siècle. Hauteur : 0,8 cm<br />
600 / 800 €<br />
218<br />
Crane en ivoire sculpté. Anatomie<br />
étudiée et complète avec le maxillaire<br />
inférieur.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 2,4 cm - Longueur : 3,5 cm<br />
600 / 800 €<br />
219<br />
Poignée en bronze doré, ciselé et gravé.<br />
En forme de mufle de chien portant une<br />
coiffure évoquant un casque fantaisiste<br />
avec chien couché sur la visière, accosté<br />
à l’arrière d’un mascaron grimaçant, les<br />
bords en volutes affrontées se terminant<br />
sur un côté par une tête de chèvre et par<br />
une tête de taureau sur l’autre ; décor<br />
végétal et d’écailles au pointillé.<br />
Indes néerlandaises, XVIIe /XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 9 cm<br />
Soclée<br />
(Deux trous de fixation d’époque postérieure)<br />
2 500 / 3 000 €<br />
217<br />
Plaquette en ivoire de forme ovale<br />
sculpté en bas relief d’une allégorie<br />
ésotérique représentant un angelot<br />
tenant dans sa main gauche un cœur<br />
enflammé recevant les rayons d’un<br />
triangle la pointe en bas et dans l’autre<br />
main une pyramide (?) recevant les rayons<br />
d’une étoile ; inscription IE ME TOVRNE<br />
VERS VOVS.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 6,7 cm - Largeur : 5,1 cm<br />
(Trous de suspension, légers accidents et<br />
petite usure)<br />
400 / 600 €<br />
215 216 216 216<br />
219<br />
217 218
220<br />
221<br />
222<br />
223<br />
220<br />
Volets de fenêtre en bois de résineux<br />
avec son huisserie et sa grille en fer<br />
forgé ornée d’un losange accosté de C en<br />
son centre ; volets à panneaux fixes à la<br />
partie inférieure et ouvrants à la partie<br />
supérieure munis de leurs ferronneries<br />
avec crémone, pentures et pendeloque<br />
de tirage.<br />
Espagne, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 80 cm - Largeur : 71,7 cm -<br />
Profondeur : 20 cm<br />
(Accidents)<br />
1 000 / 1 500 €<br />
221<br />
Saint Antoine en bois sculpté et<br />
polychromé. Dos ébauché. Debout, il tient<br />
devant lui un livre ouvert dans ses mains ;<br />
visage aux traits émaciés portant une très<br />
longue barbe aux mèches ondulées ; il<br />
est revêtu de son habit de moine ; seule<br />
subsiste la partie supérieure d’une canne<br />
appuyée sur sa poitrine. Socle.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 95 cm<br />
(Accidents, manques, vermoulures)<br />
400 / 600 €<br />
222<br />
Saint Roch en orme sculpté et<br />
polychromé. Debout, il soulève un pan de<br />
sa robe de sa main droite pour découvrir<br />
son bubon pesteux ; il devait s’appuyer<br />
de l’autre main sur un bâton aujourd’hui<br />
disparu. Socle monoxyle.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 85 cm<br />
(quelques accidents, manques et restaurations)<br />
400 / 600 €<br />
223<br />
Christ de la Flagellation en bois<br />
sculpté, polychromé et doré. Debout et<br />
couronné d’épines, les hanches ceintes<br />
d’un linge, il croise ses bras sur la<br />
poitrine, une main tenant le faisceau de<br />
verges, l’autre le manche d’un fouet.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 53 cm<br />
Sur une petite console<br />
(Petits accidents et manques)<br />
300 / 400 €<br />
92
224<br />
Important mascaron en chêne sculpté<br />
représentant un visage grotesque aux<br />
arcades sourcilières saillantes, aux yeux<br />
en bille avec les pupilles évidées et à la<br />
bouche grimaçante, coiffé de feuilles de<br />
chêne.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 30,3 cm - Longueur : 45 cm<br />
(Manque à la partie inférieure droite)<br />
400 / 600 €<br />
225<br />
Élément décoratif en bois de résineux<br />
sculpté en applique en partie laqué<br />
et doré. Il représente une femme<br />
ailée au buste nu et à la queue bifide<br />
s’entrelaçant.<br />
Italie, première moitié du XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 66 cm - Largeur : 48 cm<br />
(quelques manques)<br />
1 500 / 2 000 €<br />
226<br />
Premier Mage en noyer sculpté en<br />
ronde-bosse. Debout, le crâne dégarni<br />
et la barbe fournie, il s’avance, une<br />
couronne posée sur le coussin qu’il tient<br />
dans ses mains ; il est vêtu d’un manteau<br />
aux pans frangés et porte un collier<br />
autour du cou.<br />
XVIIe siècle.<br />
Hauteur : 64 cm<br />
(Fente)<br />
Parmi les présents apportés par les Mages,<br />
l’or porté par le premier d’entre eux était<br />
souvent symbolisé par une couronne.<br />
700 / 900 €<br />
227<br />
Sainte Marguerite en bois sculpté,<br />
polychromé et doré. Dos ébauché. Debout<br />
sur le Démon au corps de dragon, elle<br />
devait tenir une croix dans sa main droite<br />
aujourd’hui disparue ; tête juvénile aux<br />
joues pleines et à la chevelure bouclée<br />
en partie recouverte par un voile ; longue<br />
robe ceinturée et lourd manteau revenant<br />
sur le devant à la riche ornementation de<br />
rinceaux feuillagés.<br />
Espagne, XVIIe siècle<br />
Hauteur : 60 cm<br />
(quelques accidents et manques<br />
dont la main droite)<br />
600 / 800 €<br />
93<br />
228<br />
Buste de saint Jean Baptiste en<br />
terre cuite. Le saint, la tête tournée<br />
sur la droite, le regard levé vers le ciel,<br />
est représenté le buste nu, l’épaule<br />
droite drapée d’un manteau ; visage<br />
allongé, aux joues creusées, à la bouche<br />
entrouverte ; longue chevelure tombant<br />
en mèches ondulées dans le dos et barbe<br />
courte couvrant une partie des joues et<br />
du menton.<br />
Italie, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 62 cm - Largeur : 60 cm -<br />
Profondeur : 38 cm<br />
(Manques visibles)<br />
1 800 / 2 000 €<br />
224<br />
225<br />
228<br />
226 227
229<br />
230<br />
231<br />
232<br />
233<br />
234 235<br />
229<br />
Sainte Rose de Lima en bois de<br />
résineux sculpté en ronde-bosse et<br />
polychromé. Yeux en verre. Le genou<br />
gauche appuyé sur un rocher, revêtue<br />
de l’habit de dominicaine, la bure et le<br />
scapulaire blancs ainsi que le manteau<br />
noir, elle tient l’Enfant Jésus dans ses<br />
bras ; visage à l’expression aimable<br />
encadré d’un voile et d’une guimpe.<br />
Espagne, XVIIIe /XIXe siècle<br />
Hauteur : 28 cm<br />
(quelques accidents et manques)<br />
300 / 400 €<br />
230<br />
Ange en tilleul sculpté, polychromé et<br />
doré. Abondante chevelure tombant sur<br />
les épaules en mèches ondulées ; tunique<br />
accrochée sur l’épaule droite laissant le<br />
torse découvert.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 103 cm<br />
(Accidents et manques dont le bras gauche)<br />
600 / 800 €<br />
231<br />
Vierge à l’Enfant en noyer sculpté avec<br />
traces de polychromie. Debout, elle<br />
porte l’Enfant sur le bras droit ; tête nue<br />
avec des cheveux longs revenant sur les<br />
épaules ; elle est vêtue d’une tunique et<br />
d’un manteau ; l’Enfant tient une sphère<br />
dans sa main gauche ; terrasse moulurée.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 80,5 cm<br />
(Manques visibles à l’Enfant)<br />
600 / 800 €<br />
232<br />
Vierge de calvaire en bois sculpté,<br />
polychromé et argenté. Debout, elle est<br />
déhanchée déportant ses mains jointes<br />
vers la droite ; elle est revêtue d’une<br />
longue robe ceinturée et d’un manteau<br />
tombant derrière son dos, un pan retenu<br />
par le bras gauche.<br />
Allemagne, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 32,5 cm<br />
(Petits accidents)<br />
400 / 600 €<br />
233<br />
Évêque en noyer sculpté en ronde-bosse,<br />
doré et polychromé. Debout, il lève la main<br />
gauche dans un geste de bénédiction,<br />
un anneau au doigt ; il est coiffé d’une<br />
mitre et porte une aube, un surplis<br />
et une chape retenue par un fermail<br />
losangé ; socle monoxyle.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 92 cm<br />
(Manques et accidents)<br />
400 / 600 €<br />
234<br />
Vierge de l’Assomption en bois sculpté<br />
en ronde-bosse, polychromé et doré.<br />
Les mains jointes, elle est debout sur<br />
un globe orné d’une tête d’angelot.<br />
Socle pyramidal à décor floral et de frises<br />
de perles.<br />
Espagne, XVIIIe siècle<br />
Hauteur totale : 56,5 cm<br />
(quelques manques à la polychromie)<br />
600 / 800 €<br />
235<br />
Saint évangéliste en bois sculpté<br />
et polychromé. Debout, il tient d’une<br />
main une plume et de l’autre le livre<br />
des Évangiles.<br />
Allemagne, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 23,5 cm<br />
(Très légers accidents)<br />
350 / 400 €<br />
94
236<br />
Pendentif en forme de Colombe<br />
du Saint-Esprit en argent et pierres du<br />
Rhin, bec en pierre rouge ; ailes déployées<br />
et queue étalée munie d’un crochet.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 3 cm - Largeur : 3,2 cm<br />
(Monté en broche)<br />
500 / 600 €<br />
237<br />
Bague de foi en or. Chaton en forme de<br />
cœur tenu par deux mains, épaulement<br />
orné de pyramide. Traces de poinçons.<br />
Allemagne, XVIIe /XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 2,3 cm<br />
Poids : 8 g<br />
Ce type de bague dont le modèle est tiré<br />
de l’antiquité fit une réapparition à partir<br />
du XIIe siècle et resta très populaire pendant<br />
au moins six cents ans en s’adaptant aux<br />
différentes modes. Les deux mains jointes<br />
ou les deux mains tenant un cœur sont le<br />
symbole d’un attachement profond conduisant<br />
généralement à des fiançailles ou au<br />
mariage. C’est à ce type de bague de foi que<br />
Shakespeare fait allusion dans La Tempête<br />
lorsque Ferdinando déclare « Voici ma main »<br />
et que Miranda lui répond « Voici la mienne,<br />
et qui détient mon cœur ».<br />
Ouvrage consulté :<br />
D. Scarisbrick, Bagues - Bijoux de pouvoir,<br />
d’amour et de loyauté, éd. Thames & Hudson,<br />
Londres, 2007<br />
800 / 1 000 €<br />
238<br />
Christ vivant en argent fondu et ciselé,<br />
fonte creuse. Tête ceinte d’une couronne<br />
entrelacée inclinée sur l’épaule droite<br />
chevelure tombant à l’arrière et sur les<br />
épaules en mèches ondulées ; perizonium<br />
court drapé autour des hanches<br />
avec chute latérale droite ; jambes<br />
dissymétriques aux pieds juxtaposés.<br />
XVIIe /XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 33,5 cm - Poids : 496 g<br />
(Petits accidents de fonte)<br />
700 / 1 000 €<br />
239<br />
Coffret en argent à décor ciselé et<br />
repoussé. Couvercle orné, au centre<br />
et aux angles, de réserves aux bords<br />
chantournés avec décor de treillis dans<br />
un encadrement à losanges ; tête des<br />
rivets de fixation en forme de rosette à six<br />
pétales ; entrée de serrure découpée en<br />
cœur ; poignées latérales ; quatre pieds<br />
tournés. Poinçons de contrôle.<br />
Colonies hollandaises, Batavia, XVIIIe siècle<br />
Muni d’une clef<br />
Hauteur : 7 cm - Longueur : 14,4 cm -<br />
Profondeur : 10,1 cm<br />
800 / 1 000 €<br />
95<br />
240<br />
Crucifix avec croix en ébène, Christ,<br />
titulus, crâne et ossements en argent<br />
fondu. Christ avec tête inclinée sur<br />
l’épaule droite et perizonium drapé<br />
retenu par une cordelette ; haute base<br />
moulurée à gradins.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur totale : 63,5 cm<br />
Hauteur du Christ : 20 cm<br />
1 000 / 1 500 €<br />
236<br />
237<br />
238<br />
239<br />
240
241 (détail)<br />
241 (détail)<br />
241<br />
Modello en terre cuite représentant le<br />
roi David. Debout, la tête tournée sur<br />
la gauche, le regard levé vers le ciel, il<br />
pose une main sur la tête de sa harpe et<br />
l’autre main sur sa poitrine ; beau visage<br />
expressif aux yeux extatiques soulignés<br />
de pattes d’oie, à la bouche entrouverte,<br />
aux cheveux et à la barbe mouvementés ;<br />
il est vêtu d’une robe ceinte par une<br />
écharpe à franges nouée et d’un manteau<br />
à rabats et au col bordé de festons<br />
se terminant par des boules. Détails<br />
soignés avec bas de la robe et chausses<br />
ornés de broderies et tête de la harpe<br />
sculptée d’une tête d’enfant. Belle qualité<br />
d’exécution.<br />
Flandres, Tamise, Egide-Adrien Nijs<br />
(1683-1771), 1712-1716<br />
Hauteur : 31,5 cm<br />
(Très légers accidents, petites fentes<br />
et manques)<br />
Ce modello est une étude pour la statue du<br />
roi David appartenant au confessionnal du<br />
transept sud de l’église Notre-Dame de Tamise<br />
(Belgique), ville natale d’Egide-Adrien Nijs<br />
(fig. a, b, c). Ce sculpteur, qui fit son apprentissage<br />
fig. a<br />
fig. b fig. c<br />
à Anvers, est l’auteur de nombreuses œuvres<br />
encore conservées dans les églises de la<br />
région comme des confessionnaux, des<br />
chaires de vérité, des bancs de communion,<br />
des crucifix ou encore des représentations<br />
de Vierges et de saints. Ce David fait pendant<br />
sur le confessionnal à saint Pierre, entre<br />
les figures de Marie-Madeleine et du Fils<br />
prodigue. Dans l’iconographie de la Contre-<br />
Réforme baroque, saint Pierre et la Madeleine<br />
sont des images du repentir tandis que David<br />
et le Fils prodigue, des images du pardon.<br />
Ce sont d’ailleurs ces mêmes représentations<br />
que l’on retrouve sur un autre confessionnal<br />
attribué à Adrien Nijs visible à l’église Saint-<br />
Gilles de Sint-Gillis-Waas. Le musée Mayer van<br />
den Bergh d’Anvers conserve un modello de<br />
Nijs représentant saint Pierre daté de 1742 et<br />
monogrammé A.N. de dimension comparable<br />
au David mais avec un surpeint blanchâtre<br />
imitant la pierre (n° 151703).<br />
Ouvrage consulté :<br />
P. Philippot, D. Coekelberghs, P. Loze, D. Vautier,<br />
L’Architecture religieuse et la sculpture<br />
baroques dans les Pays-Bas méridionaux et la<br />
principauté de Liège 1600-1770, éd. Mardaga,<br />
Sprimont, 2003.<br />
2 500 / 3 000 €<br />
96
242<br />
243<br />
242<br />
Râpe à tabac en ivoire sculpté<br />
en bas-relief représentant sur chaque<br />
face un buveur assis surmonté de deux<br />
aigles portant une draperie ; au registre<br />
inférieur, deux cornes d’abondance<br />
croisées entourant un mascaron et,<br />
de l’autre coté, une armoirie sur fond<br />
de pointillés.<br />
XVIIIe siècle<br />
Longueur : 16,9 cm<br />
600 / 800 €<br />
240<br />
243<br />
Boîte ovale en ivoire avec scène peinte<br />
sur le couvercle représentant Vénus<br />
dénudée et alanguie sur laquelle se<br />
penchent deux femmes ; un page bandant<br />
son arc à ses pieds. Inscription et numéro<br />
de collection en dessous.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 2,3 cm - Longueur : 11,3 cm<br />
(Accidents et manques)<br />
800 / 1 000 €<br />
244<br />
245<br />
246<br />
244<br />
Plaque ovale en ivoire sculpté en fort<br />
relief représentant la Vierge à l’Enfant.<br />
Figurée en buste, Marie, la tête ceinte<br />
d’un diadème, serre l’Enfant contre elle<br />
tendrement ; celui-ci, entièrement nu,<br />
pose sa joue sur sa main gauche ellemême<br />
appuyée sur l’épaule de sa Mère.<br />
Monogramme MK gravé sur la tranche.<br />
Montée en agrafe.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 7,8 cm - Largeur : 5,3 cm<br />
(Épingle de l’agrafe manquante)<br />
500 / 600 €<br />
245<br />
Râpe à tabac de forme légèrement<br />
courbe en bois incrusté de nacre<br />
et de filets de laiton ; décor de cercles,<br />
d’un cœur et de larmes.<br />
Pays-Bas, XVIIIe siècle<br />
Longueur : 16,5 cm<br />
(quelques manques aux incrustations)<br />
300 / 400 €<br />
246<br />
Boîte à tabac de forme allongée<br />
en laiton et cuivre ornée, sur une face,<br />
de la bataille navale devant Carthagène<br />
qui vit s’affronter les bateaux du<br />
gouverneur français Duquesne et de<br />
l’anglais Osborne en 1758 et, sur l’autre<br />
face, des bustes de l’Empereur Frédéric<br />
II de Prusse (1712-1786) et du Prince<br />
Frédéric-Henri de Prusse (1726-1802) et<br />
d’une scène de bataille dans un médaillon<br />
ovale portant la date du 5 novembre 1757.<br />
Nombreuses inscriptions.<br />
Allemagne, XVIIIe siècle<br />
Longueur : 16,2 cm<br />
250 / 350 €<br />
98
247<br />
Panneau d’azulejos composé de<br />
cinquante-six carreaux blanc et bleu<br />
à décor d’un grand vase fleuri relié<br />
par des guirlandes à deux candélabres ;<br />
bordure de rinceaux.<br />
Portugal, Albarrada, XVIIIe 248<br />
Panneau d’azulejos composé de<br />
soixante-quatre carreaux polychromes<br />
avec, au centre, un camélia entouré de<br />
branches fleuries dans un encadrement<br />
de guirlandes et de rai-de-cœur.<br />
siècle<br />
Portugal, XVII<br />
Hauteur : 100 cm - Largeur : 115 cm<br />
1 200 / 1 500 €<br />
e siècle<br />
Hauteur : 120 cm - Largeur : 120 cm<br />
2 500 / 3 000 €<br />
247<br />
99<br />
249<br />
Paire de panneaux d’azulejos<br />
composés chacun de cinquante-six<br />
carreaux blanc et bleu à décor de panier<br />
de fruits et de fleurs posé sur un socle et<br />
encadré par des angelots et des volutes.<br />
Portugal, Albarrada, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 85 cm - Largeur : 70 cm<br />
(un carreau restauré)<br />
2 500 / 3 000 €<br />
249 249<br />
248
250<br />
250<br />
Rare miroir de forme circulaire en velours<br />
violet brodé à fils d’argent et d’or avec<br />
paillettes. Décor d’un panier fleuri<br />
et d’un nœud en forme d’étoile entouré<br />
d’une guirlande.<br />
XVIIIe siècle<br />
Diamètre : 19 cm<br />
600 / 800 €<br />
251<br />
Bourse de forme allongée en fil d’argent<br />
et fil de soie noire à décor d’armoiries de<br />
sable au chevron d’argent à trois étoiles<br />
d’argent ; en chef, de sable aux trois croix<br />
d’argent accostées par des lions dans<br />
un entourage de rinceaux ; extrémités<br />
des cordons en pompons de rubans de<br />
soie rose.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 7,4 cm - Longueur : 13,5 cm<br />
(Accidents et manques)<br />
Provenance :<br />
ancienne collection Charles Maillant<br />
400 / 600 €<br />
251 252<br />
252<br />
Bourse de forme triangulaire en résille de<br />
fil d’or avec broderie de perles ; pompons<br />
à la partie inférieure et aux extrémités<br />
des cordons.<br />
XVIIe siècle<br />
Hauteur : 15 cm - Largeur : 11,8 cm<br />
(quelques accidents et manques)<br />
Provenance :<br />
ancienne collection Charles Maillant<br />
500 / 800 €<br />
100
101<br />
253<br />
Aumônière tissée en fil d’argent<br />
et de soie en forme d’écu à décor floral ;<br />
monture en argent doré.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 11,5cm - Largeur : 9,2 cm<br />
(quelques usures et manques)<br />
Provenance :<br />
ancienne collection Charles Maillant<br />
600 / 800 €<br />
254<br />
Grande aumônière tissée de fils<br />
d’argent et de perles d’or jaune,<br />
d’or rouge et d’argent à décor de frises<br />
d’entrelacs et de lambrequins.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 17,9 cm - Largeur 15,2<br />
(quelques accidents et manques)<br />
Provenance :<br />
ancienne collection Charles Maillant<br />
500 / 700 €<br />
256<br />
255<br />
Bourse en soie brodée de fils de soie,<br />
d’argent et d’or à décor d’un lambrequin,<br />
de branches fleuries, de tiges de volubilis<br />
et de feuilles découpées .<br />
Fin XVIIe / première moitié du XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 11,2 cm - Longueur : 14,7 cm<br />
(Cordons manquants)<br />
Provenance :<br />
ancienne collection Charles Maillant<br />
600 / 800 €<br />
256<br />
Aumônière en velours rouge brodé<br />
de fils d’argent à décor de fleurons<br />
et d’une rosace.<br />
Fin du XVIIe /début du XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 7,7 cm - Largeur : 14,5 cm<br />
Provenance :<br />
ancienne collection Charles Maillant<br />
(quelques usures)<br />
600 / 800 €<br />
253 254 255
257<br />
258<br />
259<br />
259<br />
257<br />
Paperoles ornées au centre d’une<br />
gravure gouachée représentant saint<br />
François d’Assise en buste embrassant<br />
la Croix ; entourage de paniers fleuris<br />
et de rinceaux, reliques ; cadre en bois<br />
sculpté et doré.<br />
Première moitié du XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 19,8 cm - Largeur : 23 cm -<br />
Profondeur : 6,8 cm<br />
(quelques accidents)<br />
400 / 600 €<br />
258<br />
Tableau en chenille de soie et parties<br />
gouachées représentant un moulin à eau<br />
dans un paysage avec personnage<br />
à une fenêtre. Sous-verre dans un cadre<br />
en bois noirci.<br />
Fin du XVIIIe /début du XIXe siècle<br />
Hauteur : 29 cm - Largeur : 37,8 cm<br />
Hauteur totale : 38,2 cm -<br />
Largeur totale : 46,8 cm<br />
(Très léger accident)<br />
600 / 800 €<br />
259<br />
Paire de paperoles figurant en broderie<br />
de soie les bustes de la Vierge et du Christ<br />
accompagnés des reliques de saint<br />
Eutrope et saint Constant. Sous-verres<br />
en marqueterie de paille.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 23 cm - Largeur : 21,8 cm<br />
(Accidents et manques)<br />
150 / 200 €<br />
102
103<br />
260<br />
Tableau « Paradis » en paperoles, verre<br />
de Nevers et papier mâché sur fond de<br />
miroir. Partie inférieure avec crèche où<br />
sont disposés Marie et Joseph derrière le<br />
berceau, le bœuf et l’âne ainsi que deux<br />
personnages en verre filé dont l’un tient<br />
un oiseau dans sa main au milieu de<br />
nombreux animaux et de quelques vases<br />
fleuris. Au registre supérieur, un crucifix<br />
avec Christ, Marie Madeleine, titulus et<br />
crâne d’Adam en verre filé, entouré de<br />
quatre lances dont une avec une éponge ;<br />
décor d’architecture en verre et vases<br />
fleuris en paperoles. Seize reliques sur<br />
le pourtour de l’encadrement dont les<br />
noms sont inscrits sur des bandes fines<br />
de papier (Prospère, Dona, Vénérand,<br />
Vincent, Tranquillin, Libérat, Optacl,<br />
Angus Dei, Christine, Restitut, Vincent,<br />
Boniface, Firmin, plusieurs martyrs,<br />
Hyppolite, Clément).<br />
Nevers, seconde moitié du XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 40,8 cm - Largeur : 34 cm -<br />
Profondeur : 13 cm<br />
(Éléments décrochés et petits accidents)<br />
3 500 / 5 000 €<br />
260 (détail)<br />
260
261<br />
262<br />
263<br />
264 265<br />
261<br />
Paire de ciseaux de tailleur en fer<br />
forgé et ciselé. Branches avec moulures<br />
parallèles et obliques, anneaux<br />
cantonnés de petites volutes.<br />
Espagne, XVIIIe siècle<br />
Longueur : 30 cm<br />
1 000 / 1 200 €<br />
262<br />
Balance à fléau en fer forgé, ciselé<br />
et repercé. Sommier muni de crochets<br />
à chaque extrémité ; aiguille à motif<br />
de fleuron ajouré. Complète de sa chape,<br />
du touret et de la bride.<br />
XVIIIe siècle<br />
Longueur : 46 cm - Hauteur : 28 cm<br />
300 / 400 €<br />
263<br />
Lot composé de deux scies de<br />
chirurgien en fer forgé avec prises<br />
à nœud intermédiaire et poignées en<br />
bois chanfreinées en forme de crosse et<br />
d’une autre scie, entièrement en fer forgé,<br />
aux extrémités ciselées en forme de tête<br />
d’animal.<br />
XVIIIe siècle<br />
Longueurs : 50,5 cm, 49 cm et 42 cm<br />
(Lame manquante pour l’une)<br />
500 / 800 €<br />
264<br />
Deux scies à métaux en fer forgé<br />
et ciselé. L’une en forme de branche<br />
stylisée et agrémentée d’une volute,<br />
l’autre ornée de feuillages et portant<br />
la date 1727 accompagnée de la lettre M.<br />
Première moitié du XVIIIe siècle<br />
Hauteurs : 45,5 cm et 44 cm<br />
(Lames manquantes)<br />
Référence :<br />
voir une scie à métaux au musée Le Secq des<br />
Tournelles, Rouen, dans R. Verdier, Glossaire<br />
du Collectionneur d’Outils, Éditions du cabinet<br />
d’expertise, 2002, T 2, p. 27, no 42<br />
400 / 500 €<br />
265<br />
Deux marmites de communauté<br />
tripodes en bronze munies de poignées<br />
et d’une anse en fer pour l’une ; le corps<br />
souligné de filets pour l’autre porte par<br />
deux fois dans un ovale les lettres PM<br />
intercalées d’une croix issue d’un cœur.<br />
XVIIIe /XIXe siècle<br />
Hauteur : 19,5 cm<br />
200 / 300 €<br />
104
266<br />
Compas de charpentier et compas de<br />
tailleur de pierre en fer forgé, découpé<br />
et ciselé. Branches à engagement simple,<br />
pointes à section losangée, axes de<br />
rotation traités en tas de sable et décorés<br />
d’un fleuron, rencontres des pointes<br />
et des branches ornées de découpes<br />
dessinant des cœurs. une branche est<br />
marquée des lettres GB.<br />
XVIIIe siècle<br />
Longueurs : 81,3 cm et 54 cm<br />
300 / 500 €<br />
267<br />
Deux compas de charpentier en fer<br />
forgé. Branches à engagement double,<br />
axes de rotation circulaires, rencontres<br />
des pointes et des branches ornées de<br />
découpes formant un cœur pour l’un et un<br />
cercle pour l’autre ; inscription des lettres<br />
LA*L. sur l’un et JC sur l’autre.<br />
XVIIIe siècle<br />
Longueurs : 77,7 cm et 61,5 cm<br />
(Piques raccourcies sur l’un)<br />
300 / 500 €<br />
268<br />
Compas de charpentier en fer forgé<br />
et découpé. Branches à engagement<br />
simple, pointes à section losangée,<br />
axe de rotation circulaire à décor d’un<br />
motif de lambrequin repercé, rencontres<br />
de la pointe et de la branche ornées<br />
de découpes en forme de dauphins ;<br />
inscription BORDAuT * 1789 sur une<br />
branche.<br />
Seconde moitié du XVIIIe siècle, 1789<br />
Longueur : 74,3 cm<br />
(Restauration ancienne avec pique refixée<br />
à l’envers, piques raccourcies)<br />
200 / 400 €<br />
269<br />
Compas d’appareilleur en fer forgé,<br />
découpé et ciselé. Branches à engagement<br />
simple, pointes à section losangée, axe<br />
de rotation traité en tas de sable avec<br />
fleuron feuillagé ; rencontres de la pointe<br />
et de la branche ornées de dauphins.<br />
XVIIIe siècle<br />
Longueur : 65,6 cm<br />
200 / 400 €<br />
270<br />
Compas d’épaisseur de tailleur de<br />
pierre en fer forgé et découpé. Branches<br />
à engagement simple, pointes arquées à<br />
section losangée, axe de rotation à décor<br />
de fleuron, rencontres de la pointe et de<br />
la branche ornées de découpes formant<br />
un cœur ; inscription estampée YVONNET.<br />
Fin du XVIIIe , début du XIXe siècle<br />
Longueur : 52 cm<br />
200 / 300 €<br />
105<br />
271<br />
Deux grands compas de charpentier<br />
en fer forgé, découpé et ciselé. Branches<br />
à engagement simple, pointes à section<br />
losangée, axes de rotation décorés d’un<br />
fleuron, rencontres des pointes et des<br />
branches ornées de découpes dessinant<br />
des cœurs.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteurs : 59 cm et 51,5 cm<br />
300 / 500 €<br />
267<br />
267<br />
272<br />
Pinces à braise en fer forgé avec décor<br />
gravé. Mâchoires plates munies de becs<br />
découpés en demi-lune ; assemblage<br />
à simple croisement ; manche se<br />
terminant par des glands ; inscriptions :<br />
sur une face, Viba Sr Guiler y Sta Gulator<br />
(Vive Monsieur Guiler et Mademoiselle<br />
Gulator), sur l’autre, branches feuillagées<br />
stylisées.<br />
Espagne, XVIIIe siècle<br />
Longueur : 39 cm<br />
150 / 200 €<br />
266 266<br />
268 269 270 271 271<br />
272
273<br />
274<br />
(les 7)<br />
273<br />
Bloc gnomonique, de forme<br />
parallélépipédique, avec cadrans solaires<br />
sur cinq faces en pierre calcaire gravée<br />
avec styles en laiton découpé.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 24,5 cm<br />
Largeur (lames non comprises) : 13 cm<br />
1 000 / 1 500 €<br />
277<br />
274<br />
Lot de sept piles de poids en bronze<br />
allant du quart de livre à une livre.<br />
XIXe siècle<br />
(Incomplètes et manques)<br />
100 / 150 €<br />
275<br />
Deux piles de poids en bronze de deux<br />
livres, l’une portant le poinçon au calice<br />
d’un balancier de la famille Fleischmann,<br />
l’autre à la flèche et à la clef de Johann<br />
Wolfgang Ziegengeist (1713-1728).<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg,<br />
première moitié du XVIIIe siècle<br />
(Accidents, manques et incomplètes)<br />
300 / 400 €<br />
276<br />
Lot de quatre piles de poids en bronze<br />
de taille dégressive allant de la livre au<br />
quart de livre, une portant le poinçon à<br />
la flèche et à la clef d’un balancier de la<br />
famille Fleischmann, une autre une fleur<br />
de lys.<br />
Allemagne du Sud, XVIIIe siècle<br />
Hauteurs : de 2,5 cm à 5,8 cm<br />
400 / 600 €<br />
276<br />
(les 4)<br />
277<br />
Pile de poids en bronze de 4 marcs.<br />
Boîte à cinq champs ornés d’étoiles,<br />
de pointillés et d’entrelacs ; poinçon<br />
au calice d’un balancier de la famille<br />
Fleischmann.<br />
Allemagne du Sud, Nuremberg, XVIIIe siècle<br />
(Incomplète)<br />
300 / 400 €<br />
278<br />
Sablier avec monture en fer en forme<br />
d’accolade feuillagée avec anneau<br />
et griffes en rosaces ; sable de couleur<br />
orangé.<br />
Allemagne du Sud, XVIIe /XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 6,2 cm<br />
150 / 200 €<br />
275<br />
(les 2)<br />
278<br />
106
107<br />
279<br />
Globe céleste. La sphère est tenue par<br />
un cercle méridien en laiton gravé et<br />
une goupille-axe en laiton reposant sur<br />
un support où sont disposés les jours<br />
du mois dans les calendriers julien et<br />
grégorien indiquant les jours saints.<br />
Gravures colorées représentant l’atlas<br />
céleste avec les douze fuseaux avec<br />
zone équatoriale graduée et signes<br />
du zodiaque accompagnés de leurs<br />
noms ; les étoiles sont représentées<br />
selon six ordres de grandeur avec leurs<br />
nébuleuses, les constellations par des<br />
bêtes mythiques, des figures et des<br />
instruments scientifiques ; indications<br />
aussi de certaines comètes portant des<br />
mentions telles que Via cometa ani 1683<br />
observ ex. Elle repose sur un piétement à<br />
cinq colonnettes en bois noirci dont une<br />
centrale.<br />
Cartouche portant l’inscription GLOBuS<br />
COELESTIS NOVuS Stellarum fixarum<br />
Loca secundam celeberrimi Astronomi<br />
Dantiscani IOHANNIS HEVELII Catalogum<br />
ad añum Chr. 1730. compl. sistens,<br />
opera IOH. GABR. DOPPELMAIERI, M.P.P.<br />
exhibit. à Iohanne Georgio Puschnero<br />
Chalcogrpaho Noribergensi A.C. 1728.<br />
Allemagne, Nuremberg, Johann Gabriel<br />
Doppelmayr (1671-1750), 1728<br />
Hauteur : 51 cm - Largeur : 46,5 cm<br />
(Piétement d’époque postérieure,<br />
très léger accident)<br />
8 000 / 12 000 €<br />
279 (détail)<br />
279
280<br />
281<br />
280<br />
Porte-fer à repasser en fer forgé et<br />
repercé. Fond avec la lettre M inscrite<br />
dans un soleil entourée d’une résille,<br />
d’enroulements, de palmettes, d’une<br />
étoile et portant la date 1849 ; galerie<br />
à croisillons surmontée d’une lyre<br />
à l’extrémité.<br />
Milieu du XIXe siècle, 1849<br />
Longueur : 16,5 cm - Largeur : 10,8 cm<br />
200 / 300 €<br />
281<br />
Bénitier mural en laiton coulé et<br />
repoussé. Platine ovale au fond guilloché<br />
ornée d’une scène de Crucifixion entourée<br />
de branchages fleuris ; coupelle en forme<br />
de coquille ; bélière.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 25 cm<br />
200 / 300 €<br />
282<br />
Pince à chandelle en fer forgé « Wax<br />
Jack » reposant sur quatre pieds courbés<br />
terminés par une petite boule ; manche<br />
portant plusieurs poinçons.<br />
Italie du Nord, XVIIIe siècle<br />
Longueur : 18,7 cm<br />
500 / 600 €<br />
282<br />
283<br />
283<br />
Collier de chien en laiton gravé monté<br />
sur cuir rouge ; décor d’étoiles et de<br />
losanges ; réglable et muni d’un anneau.<br />
XIXe siècle<br />
Diamètre : 14,5 cm<br />
400 / 600 €<br />
108
284<br />
Reliquaire en argent de forme ovale<br />
avec effigie de saint Vincent de Paul<br />
en buste et relique sur tissu de soie<br />
dans un encadrement de petites feuilles.<br />
Anneau de suspension.<br />
Fin du XVIIIe siècle<br />
Hauteur sans l’anneau : 4,7 cm<br />
100 / 150 €<br />
285<br />
Tabatière en porcelana avec monture<br />
en argent. Poinçon de contrôle.<br />
Pays-Bas ou Angleterre, fin du XVIIIe siècle<br />
Longueur : 6,8 cm<br />
400 / 600 €<br />
109<br />
287<br />
286<br />
Secouette ou pulvérin formé<br />
par une moule avec monture en argent<br />
à bord feuillagé, embout à vis.<br />
Pays-Bas, XVIIIe siècle<br />
Longueur : 9 cm<br />
600 / 800 €<br />
287<br />
Sceau à cacheter avec manche en ivoire<br />
tourné et sceau en bronze et corps<br />
à balustre et poignée en boule aplatie ;<br />
armoiries de marquis avec deux calices<br />
accompagnés d’un cœur couronné et<br />
entourés de deux rameaux.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 6,5 cm<br />
(Léger accident)<br />
150 / 200 €<br />
284 284 (dos)<br />
288<br />
288<br />
Sceau à cacheter avec manche en bois<br />
tourné et sceau en argent de la famille<br />
Chièvres d’argent à l’aigle éployée de<br />
sable - couronne de marquis - collier<br />
d’ordre du Saint-Esprit - supports :<br />
deux lions rampants .<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 9,2 cm<br />
150 / 200 €<br />
289<br />
Lot comprenant :<br />
- un sceau à cacheter cylindrique<br />
en argent avec armoiries d’un coté<br />
et monogramme de l’autre.<br />
XVIIIe siècle. Longueur : 8,3 cm<br />
- un sceau à cacheter en argent, bronze<br />
et fer avec triple matrice pivotante à trois<br />
faces et prise avec petit balustre accosté<br />
de rinceaux.<br />
XVIIIe siècle. Hauteur : 3,7 cm<br />
- un sceau à cacheter en argent avec<br />
monogramme surmonté d’une couronne<br />
et prise en forme de fleuron.<br />
XVIIIe siècle. Hauteur : 3,2 cm<br />
200 / 400 €<br />
289 289 289<br />
285<br />
286<br />
290<br />
Gourde annulaire en verre soufflé<br />
transparent à décor de quatre pastilles<br />
sur chaque faces, trois filets travaillés<br />
à la pince sur les côtés, col orné d’un filet<br />
en spirale.<br />
Normandie, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 21 cm<br />
150 / 200 €<br />
291<br />
Gourde en étain ornée en bas-relief<br />
sur les deux faces de saint Georges<br />
terrassant le dragon dans un cartouche<br />
avec la partie supérieure en accolade ;<br />
côtés à décor de frises de rinceaux avec<br />
gravures au tremblé ; bouchon se vissant<br />
avec prise en forme de tête munie d’un<br />
anneau.<br />
Pays orthodoxes, XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 18,5 cm - Largeur : 7,5 cm -<br />
Épaisseur : 5,5 cm<br />
500 / 800 €<br />
290<br />
291
292<br />
292<br />
Crucifix avec Christ, crâne et titulus<br />
en ivoire dans un cadre en bois doré<br />
de forme violonée sculpté et ajouré<br />
de pampres et d’épis de blé ainsi que<br />
surmonté d’une coquille. Christ vivant<br />
à tête tournée vers la gauche, les hanches<br />
ceintes d’un perizonium retenu par une<br />
cordelette avec chute latérale, jambes<br />
et pieds parallèles.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur totale : 85,7 cm -<br />
Largeur totale : 55,7 cm -<br />
Hauteur du Christ : 29 cm<br />
(Ossements manquants)<br />
700 / 900 €<br />
293<br />
Crucifix avec Christ en ivoire sur croix<br />
en ébène. Tête inclinée sur la droite,<br />
perizonium noué sur la hanche droite,<br />
jambes et pieds parallèles ; titulus<br />
en ivoire.<br />
Fin du XVIIIe siècle<br />
Hauteur totale : 53 cm -<br />
Hauteur du Christ : 23,5 cm<br />
(Accidents et manques aux doigts<br />
et à la couronne)<br />
300 / 500 €<br />
294<br />
Crucifix avec Christ, titulus, crâne et<br />
ossements en ivoire sculpté sur une croix<br />
en acajou incrustée de filets de bois clair.<br />
XIXe siècle, époque Charles X<br />
Hauteur totale : 57 cm - Largeur : 27,5 cm<br />
Hauteur du Christ : 22,5 cm<br />
600 / 800 €<br />
293 294 295 296<br />
295<br />
Christ vivant en ivoire sculpté.<br />
Tête inclinée sur l’épaule droite,<br />
périzonium court avec chute latérale<br />
droite, jambes et pieds parallèles.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 27 cm<br />
(Très légers accidents)<br />
400 / 600 €<br />
296<br />
Statuette en hêtre sculpté en rondebosse<br />
représentant une fermière portant<br />
une cruche sur sa tête ; socle ajouré<br />
où figure une coupe de fruits.<br />
Art populaire, première moitié<br />
du XIXe siècle<br />
Hauteur : 23,3 cm<br />
(Manque à la cruche)<br />
150 / 200 €<br />
110
297<br />
Plaque décorative en fer ornée<br />
en très fort relief d’un chat allongé<br />
sur un rinceau rocaille. Corps de profil,<br />
la queue ramenée vers l’avant, et tête<br />
de face à la gueule entrouverte laissant<br />
apparaitre les crocs et au museau planté<br />
de moustaches. Trace d’inscription.<br />
Six trous de fixation.<br />
XVIIIe /XIXe siècle<br />
Hauteur : 20 cm - Longueur : 36,5 cm -<br />
Profondeur : 9 cm<br />
(Fentes)<br />
800 / 1 200 €<br />
298<br />
Important robinet en bronze à décor<br />
de tête de dauphin feuillagé, poignée<br />
ornée de palmettes.<br />
XIXe siècle<br />
Longueur : 45,8 cm - Hauteur : 19 cm<br />
1 500 / 2 000 €<br />
111<br />
297<br />
298<br />
299<br />
Paire de consoles en terre cuite à décor<br />
de masques de lion feuillagés ; gaines<br />
soulignées de cannelures se terminant<br />
en enroulement et feuilles d’acanthe.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 58 cm - Largeur : 21 cm<br />
(Cassures et restaurations)<br />
1 800 / 2 500 €<br />
299
300<br />
300<br />
Saint religieux en bois sculpté<br />
anciennement polychromé. Debout, il<br />
tient un livre ouvert dans la main gauche ;<br />
tête tonsurée avec couronne de cheveux ;<br />
il est vêtu d’une longue bure plissée<br />
et d’un camail. Socle monoxyle.<br />
XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 87,5 cm<br />
(Fentes, terrasse postérieure)<br />
1 000 / 1 200 €<br />
301<br />
Fragment de tapisserie à décor<br />
d’une scène dans un sous-bois avec<br />
personnages, cheval et chiens. Bordures<br />
ornées de frises de fleurs, de fruits<br />
et de feuilles.<br />
Flandres, fin du XVIIe /début du XVIIIe siècle<br />
Hauteur : 214 cm - Largeur : 155 cm<br />
(quelques restaurations)<br />
Provenance :<br />
collection privée, Marseille<br />
2 000 / 3 000 €<br />
301<br />
112
aVis iMpOrtant auX achEtEurs.<br />
stOcKaGE Et EnLèVEMEnt dEs achats.<br />
Les acquéreurs sont invités à examiner les biens pouvant<br />
les intéresser et à constater leur état avant la vente aux<br />
enchères, notamment pendant les expositions. <strong>Piasa</strong> se<br />
tient à leur disposition pour leur fournir des rapports sur<br />
l’état des lots. En conséquence, aucune réclamation ne sera<br />
recevable dès l’adjudication prononcée.<br />
1<br />
les meubles, tableaux et objets volumineux<br />
adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs<br />
le lendemain de la vente, avant 10 heures, en salle à<br />
Drouot Richelieu seront entreposés au 3 e sous-sol de l’hôtel<br />
Drouot où ils pourront être retirés aux horaires suivants :<br />
9h-10h et 13h-17h30 du lundi au vendredi - 8h-10h le samedi<br />
magasinage :<br />
6 bis, rue Rossini - 75009 Paris - Tél. : 33 (0)1 48 00 20 56<br />
Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en<br />
vigueur devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot<br />
avant enlèvement des lots et sur présentation du bordereau<br />
acquitté.<br />
2 les achats de petit volume seront transportés chez<br />
PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze<br />
jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par<br />
les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot..<br />
3 assurance<br />
Dès l’adjudication prononcée, les objets adjugés sont placés<br />
sous l’entière responsabilité de l’acheteur. Il lui appartiendra<br />
de faire assurer les lots dès l’adjudication. Les biens<br />
non retirés seront entreposés aux frais, risques et périls de<br />
l’acheteur. PIASA ne sera tenue d’aucune garantie concernant<br />
ces dépôts.<br />
piasa en ligne<br />
Si vous souhaitez recevoir<br />
gratuitement par e-mail<br />
nos catalogues ainsi que<br />
les informations sur nos ventes<br />
en préparation, veuillez<br />
nous adresser par e-mail à :<br />
contact@piasa.fr<br />
vos nom, adresse et numéro<br />
de téléphone en mentionnant<br />
les spécialités qui retiennent<br />
particulièrement<br />
votre attention.<br />
Vous pouvez aussi imprimer<br />
vos ordres d’achat, consulter<br />
nos catalogues ainsi que<br />
les <strong>résultats</strong> complets<br />
de nos ventes sur notre site :<br />
www. piasa.fr<br />
113<br />
coNdiTions GénÉraLeS de veNTe<br />
Estimations<br />
Dans le catalogue, le prix de vente estimé fi gure à la suite de<br />
chaque lot. Il ne s’agit que d’une indication, le prix d’adjudication<br />
pouvant varier.<br />
conditions de vente<br />
L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur,<br />
et aura pour obligation de remettre ses nom et adresse.<br />
Aucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement<br />
de l’intégralité des sommes dues.<br />
En cas de paiement par chèque ou par virement, la délivrance<br />
des objets, pourra être différée jusqu’à l’encaissement.<br />
Les frais de dépôt sont, en ce cas, à la charge de l’adjudicataire.<br />
Il devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par<br />
lot, les frais et taxes suivants :<br />
frais de vente<br />
27,508 % TTC sur les premiers 15 000 € (23 % HT + TVA 19,6 %)<br />
puis 23,92 % TTC de 15 001 € à 600 000 € (20 % HT + TVA 19,6 %)<br />
et 14,352 % TTC au-delà de 600 000 € (12 % HT + TVA 19,6 %)<br />
Pour les livres :<br />
24,61 % TTC sur les premiers 15 000 € (23 % HT + TVA 7 %)<br />
puis 21,40 % TTC de 15 001 € à 600 000 € (20 % HT + TVA 7 %)<br />
et 12,84 % TTC au-delà de 600 000 € (12 % HT + TVA 7 %)<br />
Pour le vin :<br />
23,528 % TTC (18% HT + TVA 19,6%)<br />
Les lots dont le n° est précédé par le symbole ƒ sont soumis<br />
à des frais additionnels de 7 % HT, soit 8,372 % TTC du prix de<br />
l’adjudication. Les lots dont le n° est précédé par le symbole •<br />
sont soumis à des frais additionnels de 19,6 % HT, soit 23,44 %.<br />
TTC du prix d’adjudication.<br />
Dans certains cas, ces frais additionnels peuvent faire l’objet<br />
d’un remboursement à l’acheteur. Pour de plus amples renseignements,<br />
veuillez contacter notre service comptabilité au :<br />
+33 (0)1 53 34 10 17.<br />
En cas de contestation au moment des adjudications, c’està-dire<br />
s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont<br />
simultanément porté une enchère équivalente, soit à haute<br />
voix, soit par signe, et réclament en même temps cet objet après<br />
le prononcé du mot « adjugé », le dit objet sera immédiatement<br />
remis en adjudication au prix proposé par les enchérisseurs<br />
et tout le public présent sera admis à enchérir à nouveau.<br />
Les éventuelles modifi cations aux conditions de vente ou aux<br />
descriptions du catalogue seront annoncées verbalement<br />
pendant la vente et notées sur le procès-verbal.<br />
paiement<br />
1 la vente sera conduite en Euros. Le règlement des objets,<br />
ainsi que celui des taxes s’y appliquant, sera effectué dans<br />
la même monnaie.<br />
2 le paiement doit être effectué immédiatement après la vente.<br />
3 l’adjudicataire pourra s’acquitter par les moyens suivants :<br />
- Par carte bancaire en salle : VISA et MASTERCARD.<br />
- Par chèque bancaire certifi é en euros avec présentation obligatoire<br />
d’une pièce d’identité en cours de validité.<br />
- Par virement bancaire en euros :<br />
Code SWIFT : Numéro de compte international (IBAN) :<br />
BNPPARB Paris A CENTRALE FR 76 3 000 4008 2800 0105 9294 176<br />
BIC (Bank identifi cation Code) : PIASA SA DEPOT CLIENT :<br />
BNPAFRPPPAC 16 boulevard des Italiens 75009 Paris<br />
SVV ART L 321 6 CC<br />
Code banque Code guichet Numéro de compte Clé<br />
3 0004 00828 00010592941 76<br />
4 les chèques tirés sur une banque étrangère ne seront autorisés<br />
qu’après l’accord préalable de PIASA, pour cela, il est<br />
conseillé aux acheteurs d’obtenir, avant la vente, une lettre<br />
accréditrive de leur banque pour une valeur avoisinant leur<br />
intention d’achat, qu’il transmettront à PIASA.<br />
5 en espèces :<br />
- jusqu’à 3 000 € frais et taxes comprises lorsque le débiteur<br />
a son domicile fi scal en France ou agit pour les besoins d’une<br />
activité professionnelle.<br />
- jusqu’à 15 000 € frais et taxes comprises lorsque le débiteur<br />
justifi e qu’il n’a pas son domicile fi scal en France et n’agit pas<br />
pour les besoins d’une activité professionnelle.<br />
<strong>Piasa</strong>-Comptabilité Acheteurs est ouverte aux jours ouvrables<br />
de 9 h à 18 h sans interruption : (Tél. +33 (0)1 53 34 10 17)<br />
Ordres d’achat<br />
Un enchérisseur ne pouvant assister à la vente devra remplir le formulaire d’ordre d’achat<br />
inclus dans ce catalogue.<br />
PIASA agira pour le compte de l’enchérisseur, selon les instructions contenues dans le formulaire<br />
d’ordre d’achat, et au mieux des intérêts de ce dernier.<br />
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA,<br />
ni ses employés ne pourront être tenus pour responsables en cas d’erreurs éventuelles<br />
ou omissions dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci.<br />
Lorsque deux ordres d’achat sont identiques, la priorité revient au premier ordre reçu.<br />
Il ne sera accepté aucune enchère téléphonique pour les lots<br />
dont l’estimation est inférieure à 300 €.
coNdiTionS of sALe<br />
Estimates<br />
An estimate in euros of the likely sale price is published after<br />
each lot. This is provided for indication only. The hammer price<br />
may of course be above or below this estimate.<br />
conditions of sale<br />
The highest and fi nal bidder is deemed to be the purchaser,<br />
and must provide his / her name and address.<br />
No lot will be transferred to the purchaser before it has been<br />
paid for in full.<br />
In the event of payment by cheque or bank transfer, property<br />
may be withheld until payment has been cleared. Any storage<br />
costs that may result are to be paid by the purchaser.<br />
In addition to the amount of the winning bid, the following<br />
premium per lot is also due :<br />
Buyer’s premium<br />
27.508 % inc. tax, up to 15 000 € (23 % + VAT 19.6 %)<br />
23.92 % inc. tax, from 15 001 € to 600 000 € (20 % + VAT 19.6 %)<br />
14.352 % inc. tax, above 600 000 € (12 % + VAT 19.6 %)<br />
For books:<br />
24.61 % inc. tax, up to 15 000 € (23 % + VAT 7 %)<br />
21.40 % inc. tax, from 15 001 € to 600 000 € (20 % + VAT 7 %)<br />
12.84 % inc. tax, above 600 000 € (12 % + VAT 7 %)<br />
For wines:<br />
21.528% inc. tax (18 % + VAT 19.6 %)<br />
Lots preceded by the symbol ƒ are subject to an additional<br />
premium of 7% + VAT (8.372 % inc. VAT) on the hammer<br />
price. Lots preceded by the symbol • are subject to an<br />
additional premium of 19.6 % + VAT (23.44 % inc. VAT) on<br />
the hammer price. In some instances these additional costs<br />
may be reimbursed. For further information, please call our<br />
accounts department on +33 (0)1 53 34 10 17.<br />
In the event of a dispute at the fall of the hammer, i.e. if two<br />
or more bidders simultaneously make the same bid, either vocally<br />
or by sign, and claim title to the lot after the word « adjugé<br />
»has been pronounced, the said lot shall be immediately<br />
reoffered for sale, at the price of the fi nal bid, and all those<br />
present may take part in the bidding.<br />
Any changes to the conditions of sale or to the descriptions in<br />
the catalogue shall be announced verbally during the sale, and<br />
appended to the offi cial sale record (procès-verbal).<br />
payment<br />
1 the sale shall be conducted in euros. All payments must be<br />
effected in the same currency.<br />
2 payment is due immediately after the sale.<br />
3 property may be paid for in the following ways :<br />
- by credit card in the saleroom (VISA or MASTERCARD)<br />
- by crossed cheque in euros, upon presentation of valid proof<br />
of identity<br />
- by bank transfer in euros :<br />
Code SWIFT : Numéro de compte international (IBAN) :<br />
BNPPARB Paris A CENTRALE FR 76 3 000 4008 2800 0105 9294 176<br />
BIC (Bank identifi cation Code) : PIASA SA DEPOT CLIENT :<br />
BNPAFRPPPAC 16 boulevard des Italiens 75009 Paris<br />
SVV ART L 321 6 CC<br />
Code banque Code guichet Numéro de compte Clé<br />
3 0004 00828 00010592941 76<br />
4 wherever payment is made by cheque from a foreign bank<br />
account, the purchase will not be delivered until <strong>Piasa</strong> receives<br />
the bank agreement.<br />
5 in cash :<br />
- up to € 3 000 (inc. premium) for French citizens or professionnal<br />
activities<br />
- up to € 15 000 (inc. premium) for foreign non professionnal<br />
citizens upon presentation of valid proof of identity.<br />
PIASA’s Buyers’ Accounts Department is open weekdays<br />
9am - 6pm. (tel +33 (0)1 53 34 10 17)<br />
absentee bids<br />
Bidders unable to attend the sale must complete the absentee bid form in this catalogue.<br />
PIASA will act on behalf of the bidder, in accordance with the instructions contained in the<br />
absentee bid form, and try to purchase the lot(s) at the lowest possible price, in no circumstances<br />
exceeding the maximum amount stipulated by the bidder.<br />
Written absentee bids and telephone bidding are services provided for clients. PIASA and its<br />
employees decline responsibility for any errors or omissions that may occur.<br />
Should two written bids be identical, the fi rst one shall take precedence.<br />
Telephone bids are not accepted for lots estimated less than 300 €.<br />
iMpOrtant nOticE tO BuYErs On<br />
stOraGE & cOLLEctiOn Of purchasEs<br />
Potential purchasers are invited to examine and assess the<br />
condition of items they may wish to buy before the auction,<br />
notably during the pre-sale viewing. PIASA is happy to<br />
provide condition reports for individual lots upon request.<br />
No claims will therefore be entertained after the fall of the<br />
hammer.<br />
1 bulky items (furniture, pictures & objects)<br />
purchased at auction, and not collected from the saleroom<br />
by 10am the day after the sale, will be stored in Basement<br />
Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at the following<br />
times: Monday-Friday: 9am-10am & 1pm-5.30pm - Saturday:<br />
8am-10am<br />
warehouse :<br />
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tel. : +33 (0)1 48 00 20 56<br />
The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment,<br />
must be presented when property is collected. Storage costs<br />
are due at the current rate.<br />
2 small items purchased at auction and not collected after<br />
the sale will be transported to the PIASA offi ces and kept free<br />
of charge for a fortnight.<br />
Thereafter the purchaser will be charged storage costs at the<br />
rate of € 3 + tax, per day and per lot.<br />
3 insurance<br />
At the fall of the hammer the title of property shall be transferred<br />
to the purchaser, who assumes immediate responsibility<br />
for insurance. uncollected property will be stored at the<br />
buyer’s risk and expense.<br />
PIASA declines liability for lots placed in storage.<br />
piasa on line<br />
If you wish to receive<br />
information about our<br />
sales, please contact :<br />
contact@piasa.fr<br />
quoting your name,<br />
address, telephone number,<br />
and fi elds<br />
of interest.<br />
To print out absentee bid<br />
forms and consult our<br />
catalogues and auction<br />
results, please visit<br />
our website :<br />
www. piasa.fr<br />
114
1<br />
les meubles, tableaux et objets volumineux<br />
adjugés qui n’auront pas été retirés par leurs acquéreurs<br />
le lendemain de la vente, avant 10 heures, en salle à Drouot<br />
Richelieu seront entreposés au 3 e sous-sol de l’hôtel Drouot<br />
où ils pourront être retirés aux horaires suivants : 9h-10h<br />
et 13h-17h30 du lundi au vendredi - 8h-10h le samedi<br />
magasinage :<br />
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tél. : +33 (0)1 48 00 20 56<br />
Tous les frais de stockage dus aux conditions tarifaires en<br />
vigueur devront être réglés au magasinage de l’hôtel Drouot<br />
avant enlèvement des lots et sur présentation du bordereau<br />
acquitté.<br />
bulky items (furniture, pictures & objects)<br />
purchased at auction, and not collected from the saleroom<br />
by 10am the day after the sale, will be stored in Basement<br />
Level 3 at the Hôtel Drouot, and can be collected at the<br />
times: Monday - Friday: 9am-10am & 1pm / 5.30pm Saturday :<br />
8am -10am<br />
warehouse :<br />
6 bis, rue Rossini 75009 Paris - Tel. : +33 (0)1 48 00 20 56<br />
The bordereau (bidding slip), indicating proof of payment,<br />
must be presented when property is collected. Storage costs<br />
are due at the current rate.<br />
2 les achats de petit volume seront transportés chez<br />
PIASA où ils seront gardés à titre gracieux durant quatorze<br />
jours. Passé ce délai des frais de dépôt seront supportés par<br />
les acquéreurs au tarif de 3 € HT par jour calendaire et par lot.<br />
small items purchased at auction and not collected after<br />
the sale will be transported to the PIASA offi ces and kept free<br />
of charge for a fortnight.<br />
Thereafter the purchaser will be charged storage costs at the<br />
rate of € 3 + tax, per day and per lot.<br />
115<br />
les ordres d’achat doivent être reçus<br />
au moins 24 heures avant la vente -<br />
VOUS POUVEZ AUSSI IMPRIMER<br />
VOS ORDRES D’ACHAT EN LIGNE SUR :<br />
www.piasa.fr<br />
Absentee Bid Forms must be received<br />
at least 24 hours before the sale -<br />
ABSENTEE BID FORMS MAY ALSO<br />
BE PRINTED FROM OUR WEBSITE :<br />
www.piasa.fr<br />
5, rue Drouot 75009 Paris<br />
Tel. : +33 (0)1 53 34 10 10<br />
Fax : +33 (0)1 53 34 10 11<br />
contact@piasa.fr<br />
www.piasa.fr<br />
v<br />
Haute Époque<br />
mercredi 5 décembre 2012 / wednesday 5 december 2012<br />
piasa - drouot richelieu - salle 10 / room 10<br />
ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID<br />
ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE / BIDDING BY TELEPHONE<br />
nom et prénom / surname & first name:<br />
adresse / address:<br />
téléphone / telephone:<br />
portable / cellphone:<br />
téléphone pendant la vente / telephone during the sale:<br />
E-mail / fax:<br />
Banque / Bank:<br />
personne à contacter / person to contact:<br />
adresse / address:<br />
téléphone / telephone:<br />
numéro du compte / account number:<br />
code banque / Bank code:<br />
code guichet / Branch code:<br />
piasa - 5, rue drouot - 75009 paris - fax : +33 (0)1 53 34 10 11<br />
Joindre obligatoirement un RIB ainsi qu’une copie d’une pièce d’identité (passeport ou carte nationale d’identité).<br />
Please enclose your bank details and a copy of your identity card or your passport.<br />
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront<br />
être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci.<br />
Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept liability for any errors or<br />
omissions that may occur in carrying out these services.<br />
LOT n o DESCRIPTION DU LOT / LOT DESCRIPTION LIMITE EN € / LIMIT IN €<br />
J’ai pris connaissance des conditions générales, informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi<br />
que par toute modication pouvant leur être apportée, soit par avis affi ché dans la salle de vente, soit par annonce faite avant ou pendant la vente.<br />
Je vous prie d’acquérir pour mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés ci-contre (les limites ne comprenant pas les frais à la<br />
charge de l’acheteur).<br />
I have read the terms and conditions of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifi cations that may<br />
be made to them, indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to the limit stipulated in<br />
euros, for the lot(s) designated opposite (exclusive of buyer’s premium).<br />
DATE :<br />
Signature obligatoire /<br />
Signature (obligatory) :
spÉciaLitÉs Et sErVicEs<br />
hautE-ÉpOQuE<br />
Benoît Bertrand<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 89<br />
b.bertrand@piasa.fr<br />
taBLEauX, dEssins<br />
Et scuLpturEs<br />
dEs XiXe Et XXe siècLEs<br />
Delphine de Courtry<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 18<br />
d.decourtry@piasa.fr<br />
art cOntEMpOrain<br />
Geoffroy Jossaume<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 02<br />
g.jossaume@piasa.fr<br />
BiJOuX Et arGEntEriE<br />
EstaMpEs<br />
Françoise Le Guen<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 36<br />
f.leguen@piasa.fr<br />
Grands Vins<br />
Et spirituEuX<br />
BandEs dEssinÉEs<br />
James Fattori<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 04<br />
j.fattori@piasa.fr<br />
arts dÉcOratifs<br />
du XXe François de Malafosse<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 16<br />
f.demalafosse@piasa.fr<br />
cOMptaBiLitÉ<br />
ACHETEuRS :<br />
Gaëlle Le Dréau<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 17<br />
LiVrEs anciEns<br />
Et MOdErnEs<br />
art d’asiE<br />
g.ledreau@piasa.fr<br />
VENDEuRS :<br />
Odile de Coudenhove<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 85<br />
o.decoudenhove@piasa.fr<br />
MaGasins<br />
siècLE<br />
Maxime Grail<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 38<br />
m.grail@piasa.fr<br />
cÉraMiQuE<br />
Marie-Amélie Pignal<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 12<br />
ma.pignal@piasa.fr<br />
taBLEauX Et<br />
Du lundi au vendredi<br />
de 9h à 18h<br />
MOBiLiEr<br />
OBJEts d’art<br />
dEssins anciEns<br />
MOdE<br />
DÉPÔTS :<br />
François de Malafosse<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 16<br />
phOtOGraphiEs<br />
chassE Et art<br />
aniMaLiEr<br />
Alix de Saint-Hilaire<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 15<br />
a.desainthilaire@piasa.fr<br />
f.demalafosse@piasa.fr<br />
RETRAIT DES ACHATS :<br />
Frédéric Farnier<br />
arMEs Et sOuVEnirs<br />
histOriQuEs<br />
art isLaMiQuE<br />
LEttrEs Et<br />
Manuscrits<br />
autOGraphEs<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 14<br />
l.leviguelloux@piasa.fr<br />
aBOnnEMEnt cataLOGuEs<br />
Tél : +33 (0)1 53 34 10 10<br />
contact@piasa.fr<br />
archÉOLOGiE<br />
Pascale Humbert<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 19<br />
p.humbert@piasa.fr<br />
VEntEs GÉnÉraListEs<br />
Carole Siméons<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 39<br />
c.simeons@piasa.fr<br />
5, rue Drouot - 75009 Paris<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10<br />
Fax : +33 (0)1 53 34 10 11<br />
contact@piasa.fr<br />
www.piasa.fr<br />
<strong>Piasa</strong> SA<br />
Ventes volontaires aux enchères publiques -<br />
agrément no2001-020<br />
inVEntairEs<br />
Henri-Pierre Teissèdre, Delphine de Courtry,<br />
James Fattori, les directeurs, sont à votre disposition<br />
pour estimer vos œuvres ou collections<br />
en vue de vente, partage, dation ou assurance.<br />
Pour tout renseignement ou rendez-vous,<br />
merci de contacter :<br />
Laurence Dussart<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 87<br />
l.dussart@piasa.fr<br />
piasa s.a.<br />
prÉsidEnt du cOnsEiL<br />
d’adMinistratiOn<br />
Jérôme Clément<br />
dirEctEur GÉnÉraL<br />
Alain Cadiou<br />
dirEctiOn dEs VEntEs<br />
Françoise Le Guen<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 36<br />
f.leguen@piasa.fr<br />
dirEctiOn ÉditOriaLE<br />
Lucie-Éléonore Riveron<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 12 37<br />
le.riveron@piasa.fr<br />
nOtrE rÉsEau<br />
En prOVincE<br />
Première de couverture : lot 92 (détail), deuxième de couverture : lot 241 (détail), quatrième de couverture : lot 46 (détail)<br />
Photographies : Antoine Mercier et Xavier Defaix<br />
Impression : Telliez Communication - Tél. : +33 (0)3 44 20 21 50<br />
nantEs & anGErs<br />
GEOrGEs GautiEr<br />
3 place Graslin 44000 Nantes<br />
Tél. : +33 (0)2 28 09 09 19<br />
27 rue des Arènes 49000 Angers<br />
Tél. : +33 (0)2 41 42 04 04<br />
Port. : +33 (0)6 08 69 81 07<br />
georges@gautierfi neart.com<br />
MarsEiLLE & LYOn<br />
JEan-BaptistE rEnart<br />
35 rue du dragon 13006 Marseille<br />
Tél. : +33 (0)4 91 02 00 45<br />
21 rue Gasparin 69002 Lyon<br />
Tél. : +33 (0)4 72 40 23 09<br />
Port. : +33 (0)6 37 15 22 73<br />
jb.renart@orange.fr<br />
nOtrE cOrrEspOndant En BELGiQuE<br />
MichEL wittaMEr<br />
379, avenue Louise<br />
Boîte 6 - 1050 Bruxelles<br />
Tél. : +32 (0) 474 010 010<br />
galeriewittamer@swing.be
NoveMbre<br />
HERGÉ<br />
Dimanche 18 novembre<br />
GRANDS VINS ET SPIRITUEUX<br />
Mardi 19 novembre<br />
VENTE CLASSIQUE<br />
Mercredi 21 novembre<br />
ART GREC DU XXe SIÈCLE<br />
Lundi 26 novembre<br />
MOBILIER ET OBJETS D’ART<br />
Mercredi 28 novembre<br />
CÉRAMIQUE ANCIENNE<br />
Jeudi 29 novembre<br />
ART CONTEMPORAIN<br />
ET ART URBAIN<br />
Vendredi 30 novembre<br />
Espace Pierre Cardin<br />
CALENDRIER DES VENTES<br />
déceMbRe<br />
HAUTE ÉPOQUE<br />
Mercredi 5 décembre<br />
ESTAMPES H. M. PETIET<br />
Jeudi 6 décembre<br />
CARTES ET MANUSCRITS<br />
Mardi 11 décembre<br />
TABLEAUX ANCIENS<br />
Mercredi 12 décembre<br />
BIJOUX ET ARGENTERIE<br />
Mardi 18 décembre<br />
ART MODERNE<br />
Mercredi 19 décembre<br />
ART D’ASIE<br />
Jeudi 20 décembre<br />
2 e semestre 2012
Henri-Pierre TEISSÈDRE<br />
Delphine de COURTRY<br />
James FATTORI<br />
Commissaires-priseurs<br />
5 rue Drouot 75009 Paris<br />
Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10<br />
Fax : +33 (0)1 53 34 10 11<br />
contact@piasa.fr<br />
www.piasa.fr<br />
PIASA SA<br />
Ventes volontaires aux enchères<br />
publiques - agrément n o 2001-020