14 avril 1930 - Bibliothèque de Toulouse

S9 ? ANNEE - N° 13.526
Les Idées
et les Faits
Une Flotte neuve
Dan. nn« àéptcht â la délégation américain*
le Président Hoower vient de faire
! poTnt des avantage» qu'obtient TAmén-
,ue pai l'accord de Londres
Victoire américaine, avons nous dit : le
Résident Hoowei manifeste en effet sa
S action d. ce que les Etats-Unis ob-
Bennent pour ta première fois la parité
uvale avec l'Angleterre. Et cela, comme
»n US le notions nous-mêmes, aux moindres
frais La parité navale, l'or américain aurait
toujours permis aux Etats-Unis de
l'obtenu- ; mais ils devaient prévoir pour
'il. un e dépense totale de 2 milliards et
demi de dollars ! L'accord de Londres va
l»ur permettre de ramener cette somme à
500 ou 600 millions de dollars.
Ils construiront 18 croiseurs de 10.000
tonnes et renonceront à 5 autres crol-
^Donc économie si l'on veut ; économie
«tir le'pr°8ramme qu'Anglais et Américains
s'étaient tracés pour s'assurer la sunrématle
maritime; il n'en reste pas
rioins que les Etats Unis vont mettre en
chantier pour 500 ou 600 millions de
dollars de bateaux neuf» !
A coups de raiViards
Ces chiffres nous paraissent formidables
. mai» rien n'est formidable aux
Etats Unis...
C'est ainsi que le ministère américain
des finances vient de publier le chiffre officiel
des dépenses des Etals Uni» pendant
la Grande Guerre.
L'addition se monte à la somme coquette
de 31 milliards de dollars : on voii
que le soldat américain n'en était pas réduit
à cinq sous par jour.
L Amérique a, du reste, organisé une
part du combattant.
Depuis la fin des hostilités, 3.524 mil
lions de dollars ont été dépensés pour le *
vétérans de la guerre et de la marine y
compris le paiement du « bonus » aux
anciens combattants.
D'autre part, il a été dépensé 663 millions
de dollars pour les assurances et
483 millions de dollars pour les réductions
accordées aux grands blessés ; en
sorte que le coût net de la guerre pour I
les Etats Unis ressort a 37 milliards 573 1
million» de dollar», soit 958 milliards de
franc* 1
Les dette» européennes vis-a-vU de
l'Amérique ne représentent qu'une goutte
d'eau par rapport à cette importante addition
î
Quant aux dépenses annuelles des Etats
Unis prur la défense nationale (armée de
terre et de mert, elles s'élèvent à 2 milliards
631 millions de dollars (67 milliards
de francs), c'est-à-dire 65 % des
recettes du eouvernement fédéral.
Ma's c'est nous, hien entendu, qui sommes
des InWrHîstes qu'on ne peut arriver
à empêcher de s'armer jusqu'aux
dents !
Les Progrès
de *a Rèpub .que al'eraande
Les nationalistes allemand» viennent,
me fois ae plu», de sauver le ministère
Sruning.
II est vrai que le ministère avait parfalement
l'intention de se sauver tout seul
m besoin ; car en défendant devant le
Reichstag les projets financiers du gouvernement,
le chancelier n'a pas hésité à
dire :
< Le gouvernement ne permettra pa»
que la nouvelle loi de finance» soit di*jointe
du programme de réforme» agraires
ou que ce programme de réforme»
agraires soit voté par le Reichstag avant
que les lois d'assainissement financier
soient adoptées. Au cas où le Reichstag
ne suivrait pas le gouvernement dans cette
voie, la dissolution de l'Assemblée s'imposerait.
»
Là-dessus, 31 députés nationaliste» sur
54 ont voté nour le gouvernement. Uuant
aux député» communistes, menacés d'être
arrêtés, en cas de dissolution du Reichstag,
ils se sont abstenus de paraître à la
séance de peur de provoquer par leur vote
la chute du cabinet et la dissolution.
Grâce au vote des nationalistes et à
l'abstention des communistes, le gouvernement
l'a emporté par 11 voix de majorité.
Mince victoire, mais qui donne une fière
Idée des progrès que font, en Allemagne,
l'idée républicaine et l'institution parlementaire.
On n'y attend qu'un Primo de
Rivera, a moins que ce soit un Mussolini
sous la forme d'un maréchal d'Empire, tujet
très soumis de S. M. Guillaume II.
Anticléricalisme et Elections
La répercussion sur le» élection» de
[1932 du différend qui divise socialistes
et radicaux préoccupe l'Ere Nouvelle ; les
S. F. L O. se refusant a participer et
«'étant donné pour but de conquérir le
pouvoir, il s'ensuit qu'ils doivent logiquement
faire tous leurs efforts pour évincer
les radicaux.
Or, l'Ere Nouvelle prétend découvrir
une position particulière des S. F. I. O.
dans les départements du Midi.
« Au second tour, affirme-t-elle, le» républicains
modérés attachés au catholicisme
voteront pour les S. F. I. O., qui
ne sont jamais anticléricaux, afin de barrer
la route aux radicaux, toujours accusés
de sectarisme récidivant. »
Le Midi répliquera sans doute que les
radicaux ne se sont pas fait faute de solliciter
et qu'ils ont obtenu le concours des
voix modérées à Narbonne, Toulouse,
Aîbi, Perpignan et autres lieux.
C'est que les radicaux, au moins ceux
qui affrontaient la bataille, y faisaient profession
de renoncer à l'anticléricalisme.
Car il y a radicaux et radicaux...
Et l'Ere Nouvelle connaissant la cause
de certaines surprises électorales. 11 ne
tien-trait qu'a elle et à ses amis d'en empêcher
le retour ; mais c'est la seule chose
ît laquelle elle ne songe pas.
ne, songe pas.
22 b 43» SSt»
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Les Combattants Allemands en France
La Chambre aborde la dtscussion d*
la loi de finances et renonce, très heureusement,
à une discussion générale.
M. Deyris demande le rétablissement
de l'article 11, disjoint par le Sénat.
Cet article Institue un nouveau mode
de calcul de l'impôt sur le revenu.
M. Germain Martin, ministre du
budget. — Trop tard En vertu de la
loi sur le douzième provisoire, les rôles
de cette année ont commencé. C'est
précisément pour cela que le Sénat a
disioint une réforme inapplicable cette
année.
M. Devrls. — J'insiste. La Chambre
doit manifester sa volonté de renoncer
au mode actuel de calcul, 11 est insuffisamment
progressif ; il n'est pas
démocratique.
M. de Lasteyrle. — n était l'œuvre
de M. Fallières. Vous trouvez que M.
Fallières n'était pas un bon démocrate
! »
M. Deyris s'obstine, mais U est battu
par 310 voix contre 275.
Une petite station à l'article ÎO concernant
les coopérations artisanales.
Le gouvernement insiste pour le ré
uiblissement de cet article disjoint par
la commission.
Organe Régional Je Reclreaaement National, «le Dé-ferue Religieuse et Je Progrea Social
DIRECTION: 25, Rue Roquelaine, TOULOUSE - Téléphone 2-12, Chèque Postai 4.936
Bureaux de Publicité à PARIS, 13, Boulevard des Italiens &5 centimes LUNDI 14 AVRIL 1930
UNE GAFFE DE M. CLAUDEL
LIT* NATIONS LATINF9 «I ri IBS
VEULENT S'ENTENDRE ET METTRE
FIN A D'INUTILES QUERELLES. PEU
VENT FORMER LE CONTREPOIDS A
LA MENACE ANCL0-SAX0NNE. C'EST
LA SEULE FAÇON POUR ELLES
D'EVITER QU'ELLE SE FORMULE
PLUS NETTEMENT ET DE FAÇON
MENAÇANTE.
CE SONT ÉVIDEMMENT LA CHO-
SES QUE LES DIPLOMATES DOI-
VENT TAIRE ; MAIS ON PEUT SE
TAIRE, TOUT EN VOYANT CLAIR ET
EN AGISSANT EN CONSEQUENCE.
C'EST CE QUE FAIT MUSSOLINI ET
AVEC LUI L'ITALIE, QUI EST UN
PEUPLE GOUVERNE, ALORS QUE LE
NOTRE NIE L'EST PAS.
Paul BARLATÎER,
dans le Sémaphore de MarseVU
Au Concours Hippique
LES ECUYERS DE L'ECOLE DE SAUMUR ONT FAIT DEVANT LE PRÉ-
SIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PLUSIEURS EXHIBITIONS ADMIRA.
ELEMENT REGLEES. VOICI LE SOLDATS REMETTANT LA
PISTE EN ÉTAT Au MOYEN DE CHARS BALAIS.
(Pftoto WUle-warldù
RIORIT! » RICANE
Le vénérable evéque de Carcassonne &
qui ses diocésain* ont fait de &i émouvantes
funérailles était, on l'a déjà rappelé,
un fin lettré. Il a laissé, sur sa province
d'origine, la Franche-Comté, sur ses origines,
ses coutumes, ses illustrations, des
ouvrages qui suffisent à classer son auteur
parmi les écrivains utiles à leur pays,
curieux de son histoire, et que rien de ce
qui touche au passé ne laissent Indifférents.
Ce qu'on sait moins c'est que cet illustre
enfant de nos contrées de l'Est, en devenant
le fils d'adoption de notre Languedoc,
n'avait rien abandonné de son goût très
vif pour le régionalisme, dans ce qu'il a de
profitable à tous et de bien entendu.
Certes 1 les absorbants labeurs de sa
charge — en des temps difficiles — ne
permirent pas au vénérable prélat de prendre
la même part active au mouvement de
renaissance provinciale qui coïncida avec
son arrivée dans notre Midi. Mais il ne
cessa cependant de s'y Intéresser et de
l'encourager.
A tel point qu'on put voir cet évéque
dont l'extérieur, le langage, l'accent, et
tout ce que l'on savait de ses habitudes
et de son caractère, traduisaient une origine
si différente de la nôtre — et qui
n'avait pu parvenir à donner au latin sa
véritable accentuation — non seulement
tenir à honneur de présider les fêtes félibréennes
de son diocèse mais y prendre
la parole pour en rehausser la signification
et l'éclat.
C'est que Mgr de Rea usé jour, avec
cette finesse d'intelligence et d'esprit que
l'on a très justement louée, en sa personne,
avait parfaitement compris l'idée
très grande et très noble qui anime le
mouvement félibréen et qui consiste, en
maintenant les antiques traditions de nos
provinces, à ne rien laisser péricliter des
qualités et des dons particuliers d'une
race — la nôtre ! — qui forme l'un des
plus beaux fleurons, si j'ose dire, de la
magnifique couronne de l'unité nationale
française.
C'est un hommage qu'il fallait rendre
encore à l'énergique et vertueux prélat car
on y trouve la preuve du don absolu de
lui-même qu'il avait fait à ses diocésains.
— h. de F.
Barceiîone, 1S avril.
Divers éléments de la gauche ava'ent
organisé hier une réunion clandestine
au centre républicain de la Ricardes.
La police, alertée, a procédé à la dispersion
de la réunion et a opéré une
quarantaine d'arrestations.
D'antre part, une nombreuse assistance
a fait un accueil enthousiaste
aux auteurs de l'attentat de Garaz qui .
furent récemment graciés par 1© gou- i
vemement
Des incidents se sont produits à la
Srare d'arrivée, puis au Reniblas. La
police a réussi à rétablir l'ordre après
avoir procédé à quelques arrestations.
LES PERSONNES QUI NOUS ADRES
SENT DES CHÈQUES POSTAUX SONT
INSTAMMENT PRIÉES D'INDIQUER
AU VERSO DE LA FORMULE C J CHÈ-
QUE L'OBJET DE LEUR ENVOI.
Les Conquérants de l'espace
Lot* d'un banquet officiel, à New- mineux de la production posent deux question que Vigny sentait venir sur
York, M. Paul Claudel, ambassa- immenses points d'interrogation sur ses lèvres toutes les fois qu'il rendeur
de France, a prononcé les pa- l'horizon américain. L'éventualité contrait un homme caparaçonné
role* suivantes : « Les films muets d'une crise de la famille, cellule so- d'un pouvoir : « Comment va votre
et sonores ont si bien familiarisé ciale, et oeil* d'une crise économi- mensonge social, ce matin ? Se
l'esprit français avec les méthodes que effroyable par ses répercussions soutient-il ? » Nous proposons une
et les manières américaines que cha- multiples, ne sont pas écartées ». variante à l'adresse des Américains.
que aspect de la vie économique et Les Américains demandent a la « Comment va, ce matin, votre sé-
sociale des Etats-Unis est discuté Religion la consécration de la disciquelle de mensonges sociaux ? »
avec passion môme dans les villes pline sociale. Mais quelle étrange re- Cette Amérique, qu'aurions-nous
les plus provinciales. La gazoline ligion est la leur ! L'Amérique est encore à lui envier ?
américaine et les idées américaines sèche ». Mais en dépit de la loi Sa culture intellectuelle î Son nicirculent
dans toute la France, ap- Volstead, les Ivrognes pullulent, la j
portant de nouvelles visions de pouvoir
et un nouveau rythme vital Je
pense que c'est là un symptôme sa-
Sois la conduite de M. LŒBE (notre
photo), président du Reichstag, 1C.000
lutaire ».
La gazoline américaine interrom-
anciens combattants allemands répupant
pour le briser le rythme vital
blicains se rencontreront au Chemin.
d'une nation-mère, d'une civilsation
dcs-Dames, où eurent lieu tant de ba-
vieille de deux mille ans et plu» ?
tailles sanglantes, aveo un nombre égal L'esprit français, fin, mesuré, déli-
d'anciens combattants français, cat, le génie français, impatient de
IClicht relion, Patit) créer avec l'accord de la sensibilité
et de la raison, s'humiliant ensemble
devant la superbe des marchands
de porcs de Chicago T Vous
A LA CHAMBRE n'y pensez pua, Monsieur l'Ambassadeur
? Jusqu'à quel point vous convient-il
de donner à vos hôtes l'im- i
pression d'avoir habité un pays totalement
arriéré ?
Le Budget L'Amérique, ce pudding de races
et de nationalités, ah ! s'il vous
plaît, qu'avons-no us, Français, à lui
retour du Sénat envier î
Sa stabilité politique T Ecovfme
M. Lucien Romier : « La valeur pro-
Paris, 13 avTll. pre d'un régime est plue théorique
La séance est ouverte a 15 h. 15,
que pratique. En pratique, elle dé-
sous la présidence de M. Fernand pend des cadres permanents, des
Bouisson.
conseillers, agents et soutiens du
Trois cents parlementaires n'ont pas pouvoir, autrement dit d'une aristo-
déserté la discussion budgétaire.
cratie ». L'aristocratie française, di-
MM. Tardieu, Paul R^ynaud, Germain
Martin, Baréty sont au banc du
sons, si vous voulez, le bloc de nos
gouvernement.
autorités sociales, a autrement d>fficiency,
que son ersatz d'Amérique.
PROJETS DIVERS
Sa stabilité sociale î Des observa-
Symptôme de libération prochaine. teurs perspicaces, venus de tous les
U Uianibr de l'aveu^des Américal. s pers
nuit, dans les rues de New-York et picaces, est extrêmement bas. Les
ies mondaines se grisent systémati- étudiants de ses Universités font
quement dans leur boudoir en bu- surtout du football. Leurs profesvant
des cocktails. C'est à peine si
seurs débitent gravement, solennel-
un Américain sur cinq conforme sa
lement, avec la conviction qu'ils ré-
conduite à la loi. « La loi de prohipandent,
sur le monde un nouvel
bition, a dit en propres termes l'ar-
Evangile, de solides vérités premièchevêque
de Baltimore, engendre
res.
l'hypocrisie ; elle * une Influence
Son goût artistique ? Songez que
déplorable sur la jeunesse. »
des Impres&rii, venus de là-bas, ont
osé représenter chez nous un
L'Amérique est vertueuse. Maie
« Bourgeois Gentilhomme » dansant
M. Maurice Dekobra nous apprend
en smoking au son du jazz 1 Ces
que de nombreux, très nombreux ac
mêmes gens produisent en peinture
«dente sentimentaux ont eu Pr K ^ ' haute-forme
origine l'extrême liberté d'à lure de T eur musimJe> ^ ,
,
LE CHAMPION ALLEMAND OU VOL A VOILE, A. KELTERBORH, .
A CONSTRUIT EN SECRET UN APPAREIL, LE PLUS
GRAND DES AVIONS SANS MOTEUR. IL FERA SES ES-
SAIS PROCHAINEMENT PRES DE L0S-ANCELES.
{Photo Wiile-woria.)
LA VIE PARISIENNE
le Jmï
la collje gtrl amértcaine et l'ai»' *
hur]
^
nentai 8es
des pecbtmg parues (traduisez : des
miaule
*
en
'
de chat 9e9 diable
'r1e6s parues de caresses). Les vacarmes de train. Cherchez un
TOUJOURS KOUTEPOFF
Que dites-vous du Juge américain nom do compositeur anglo-saxon :
siégeant au tribunal de la Prohibi j IJ n'y en a pas.
tion avec un flacon de whisky dans Demanderons-nous enfin aux Amé-
sa poche ? On songe à l'ironique ricains une leçon d'humanitarisme î
Vous savez que les préjugés de cou- L'affaire Koutepoff, après l'acca- . nom 1 Et puis, pourquoi pas non
leur «ont tout-puissants là-bas. Pour blant témoignage de M' Grandcollot, i plus, puisque " l'honnête M. Perrier
les Américains, un noir — ou un rebondit'; et nous sommes heureux , ne demande qu'à trouver l'ém/ma
INSTANTANE DES SIX JOURS rouge — n'est qu'une caricature d'avoir récemment, ici-même, laissé j de l'affaire, ne point chercher les
d homme, une manière de pithécan- !
t dre ta coupon de la Guepéou ! gens qui auraient pu, en vertu de
fchrope, un primate. Le jaune est
; fit dfts diplomates de la rue de Gre fewr «ifuaffon dans la police, prêter
nelle (pour ne pas dire celle de la main-forte aux instigateurs de l'en-
pas traité différemment M. Kalmi-
Sûreté ) dans l'enlèvement de l'inlèvement ? Les noms circulent, à
Cohen intitule son dernier livre :
fortuné générai}.
cette heure, dans tous les milieux
l'Abomination américaine. Leur ni-
bien renseignée : on parle notamveau
de civilisation ne préserve pas La version de l'avocat parisien ment d'un certain commissaire dont
les Américains des passions grégai- est, on ne peut plus vraisemblable, les intrigues avec Trotsky seraient
res ou des fanatisme» aveugles. et ne fait que corroborer les asser- notoire* ; on parle d'un juge qui ne
Conclusion : Lee anciens disaient tions parues ces jours-ci dans la tient pas à pousser l'enquête trop
que l'avenir dort sur Je» genoux des presse russe de la capitale : un des loin ; on parle d'un procureur géné-
Dieux. Ne croyons pas qu'il dorme individus reconnus dans la voiture' ral...
aujourd'hui SUT les genoux des fils tragique serait le principal chef N'insistons pas. Au moment où,
de l'Amérique. Noue, les fils selon tchékiste en France, le fameux Sa- dans un souci de justice ei d'équité,
l'esprit des Grecs et des Romains, novitch dont il fut tant parlé aux ! le gouvernement a limogé le tortion-
1 n'avons pas à nous mettre à la re- premières heures du dramatique naire Benoist et s'est préoccwpé
morque des Américains, ce peuple- événement. La femme dudit, d'autre d'assainir la P. J., le privilège de
enfant sans traditions ni passé. part, ne serait autre que la « dame faire apparaître toute la vérité dans
Monsieur l'Ambassadeur de France, au manteau beige » avec laquelle une machination aussi criminelle,
louez vos hôtes, si cela vous plaît, s'entretint le pseudo-agent de la rue doit appartenir à une autorité plus
d'un tas de choses, excepté d'avoir Rousselet.
forte et plus compétente que celle
installé chez eux, en vue de l'expor- Voici ce qui semble apporter des d'un quarteron de journalistes pa
tation, un ordre plus conforme que preuves à la thèse que n'ont cessé triotes et courageux.
le nôtre à la raison et à te morale. de soutenir les réfugiés russes et
Jean KERVIU
F4 considérez qu'au surplus le près- quelques courageux journalistes
tige du nom français et celui de la français. La piste normande est Le Navire «aspect va être identifié
culture européenne «ont loin, très ainsi la bonne, encore que celle de
loin, d'être épuisés en Amérique. Sèvres pourrait l'être tout aussi
Parts, 13 avril.
Les inspecteurs du service de rensei-
René LANVOLLON, bien, rien ne prouvant que l'auto gnements envoyés dès mardi dernier
grise n'ait point emprunté l'avenue au Havre pour eclaircir les déclarations
LA LOI DE FINANCES
de Versailles, après le pont de l'Ai- du capitaine d'un bâtiment de la ligné
Le Havre-Caen viennent de rentrer,
Charles PÉLISSIER, sans Interrompre
ma, pour rattraper ensuite la route nantis de renseignements de la plus
la ronde, prend possession
de Trouville par le haut de Saint- | liaute imiportance qui vont faire en-
de son courrier. L'Opposition en Espape Oîoud et Saint-Geamain. En outre, trer l'enquête dans sa phase décisive.
Cliché m Bteord m.
l'embarquement du Général a cer-
Les enquêteurs ont acquis la certitude
gue le mystérieux navire aperçu
tainement eu lieu en un point quel- par divers témoins au large de Villers
conque de la côte dans les envi- transtf-OTta vers un port lointain le gérons
de Cabourg, à en juger par la néral Koutepoff.
On possède désarmais du vaisseau
multitude des témoignages qui si- fantôme un signalement à peu près
Au Jour îe Jour
tuent dans ces parages la présence complet Si le bateau aperçu par les
d'un vapeur pour le moins louche. témoins dont nous allons publier le*
dépositions est le navire du rapt, son
Mgr DE BEAU3BJ0UR,
identification n'est plus qu'une ques-
REGIONALISTB
tion de jours. Ne le serait-il pas que,
de toutes façons, cette identification
permettrait d'être fixé sur la valeur de
certains témoignages concernant l'enquête
actuelle.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
On peut donc reconstituer à présent
l'enlèvement du malheureux
Koutepoff et, partant, incriminer la
perpétration du forfait par les représentants
officiels ou officieux de
VU. R. S. S. en France qu'ils appartiennent
à la Guépéou ou à l'ambassade
soviétique. Lors, pourquoi
garder à Paris les véritables coupables
que l'on connaît actuellement ;
et pourquoi ne pas remettre au
sieur-pardon, à Son Excellence-Dowgalewski
les passeports qui de
vraient déjà être établis en son
Instantanés des Six Jours
2T GAUCHE, EN HAUT : HAESENDONuK SE PREPARE POUR LA RELEVE.
EN BAS ; GOSSENS SE DE3ARBOUILLE.
AU CPNTRE, EN HAUT : UNE VUE CENERALE PENDANT LA RONDE
EN BAS : D"V ' SE REPOSE.
A DROITE, EN HAUT : HOURN0N A R0N APPÉTIT.
EN BAS : GIRARD ENC0 SE NETTOIE. Photo Wide Worta.
UNE ENQUETE MINUTIEUSB
C'est une enquête minutieuse au He»
vre, dans le but d'obtenir une confirmation
des importantes déclarations
du capitaine Delec et du lieutenant 4é
garde mobile qui aperçut de Trouville,
le matin et le soir, le 26 janvier, la
vaisseau fantôme, qui permit aux enquêteurs
de recueillir de nouvelles et
précieuses précisions. Le bateau signalé
par les deux premiers témoins a été,
en effet, rencontré, entre Villers et
Houlgate, par les deux steamers
1* « Emile-Descham » et 1' « Adolphe-
Leprince » qui assurent le service régulier
entre Le Havre et Caen,
DÉCLARATIONS
OU CAPITAINE VANYPRB
Le capitaine Vanypre, commandant
t L'Emile-Descham et son maître
d'équipage ont tout d'abord déclaré :
t Le 26 janvier dernier, nous avons
quitté Le Havre paur Caen à 7 h. 15
du matin. Vers 9 heures, nous avons
rencontré, à CC0 mètres par tribord, entre
Villers et Houlgate et à environ
5 milles de la côte, un cargo dont nous
n'avons pu voir le nom, mais que noua
avons remarqué parce nue des bateaux
de ce genre se rencontrent très rarement
sur ia ligne que nous suivons ha«
bituellement.
« L'Adolphe-Leprince », de notre Compagnie,
faisant route sur Le Havre, est
passé au même moment, mais beaucoup
plus près que nous du navire en
question Pensant sans doute que celuici
ét.iit peTdu dans la brume et cherchait
la passe de Ouistreham, le capitaine
de o L'Adolphe-Leprince > lui
a fait des signaux pour l'inviter à nous
suivre.
« Arrivas à Ouistreham, le bateau pilota
de co port est venu à notre rencontre
et à ce moment, à notre surprise,
nous avons vu que le cargo oui
nous avait suivis jusque là, virait de
bord pour s'éloi

RÉCIT OU CAPITAINE FEUILLOLEY
Le capitaine Feullloley, comman-
dant « L'AJolphe-Leprince », égale-
ment e.'.tenuu, fit alors les déclara-
tions suivantes :
» J'ai quitte Caen pour le Havre 6ur
« L'-Uolphe-Leprime » le 26 Janvier
dernier, j î 11 (i Vers 9 h. 10. entre
Houlgate et Villers, à 5 milles de la
côte, i'at nncontrê à bâbord, un ba-
tf-au venant du large et gouvernant
droit vers la terre.
i Ce bâtiment est passé à environ
40 mètres devant « L'Adolphe-Leprin-
ce • et j'ai du manœuvrer pour ne pas
1 aborder. Voyant que sa direction ne
le menait A aucun port, je lut ai tait
rtsrie avec la main, de changer de cap
et de suivre • L'Emile-Desnhamps »,
que je venais de croiser
« Un de? deux ou trois o'flcters qui
ge tenaient dans la cabine de comman
dément et dont la tenue ma surpris
par sa crrection est sorti porr répon-
dre S mon geste et ie P?nse pour me
faire un sisne de remerciement.
. J'ai perdu de vue ce hnteau alors
qu'il suivait • L'Emlle-Dpwhamps »•
PRÉCIEUX ÉCLAIRCISSEMENT
L'un des nouveaux témoins a f'Uirni
une précision dont l'intérêt ne saurait
lia déclaré, en effet, que le navire ne
pondait ni un oavillon anzliis ni un
pavillon français et il «««»JJfl
saakMHt ou d'un pavillon »vlM!«m«
ou d'un navition letton ou des autres
pays limitrophes
Faits Divers
LUNDI 1* AVRIL 1930
Un Gros Débat sur les Pensions à la Chambre
Le Grand Prix de Rome
DE COMPOSITION MUSICALE
Paris, 13 avril.
Pour le concours d'essai, au Palais
de Fontainebleau : entrée en loge ven-
ciedi i mai i 10 heures du matin :
sottie le jeudi 8 mai à 10 heures ou 1
malin. Jugement au Conservatoire le
samedi 10 mai à 9 heures du matin.
Pour le concours définitif au Palais
de Fontainebleau : entrée en loge le
vendredi 2 mai. à 10 heures du matin:
sortie le vendredi 20 juin à 10 heures
du matin.
Jugement préparatoire au Conserva-
toire le vendredi 4 juillet a 2 heures,
et. jugement définitif à l'Institut, le
samedi 5 juillet à midi.
L candidats doivent se faire ins-
ÇTÎ- sous-secrétariat d'Etat des
Beaux-Arts (bureau des théâtres). 3. rue
de Valois de 10 heures à midi et de
1? heure, à 17 heures avant le 1 er mai
193v.
Un Ami de la Forêt
L'INAUCURATION
DU MONUMENT DE PAUL BOURDE
Sfax, 14 avril
C'est un triple hommage : celui du
gouvernement français, celui de la Ré-
>ence de Tunis et celui de la popula-
tion sfaxienne, que Paul Bourde a reçu
aujourd'hui à Sfax. dont II fut le bien-
faite ur.
Les fêtes données en son honneur, et
notamment l'inauguration de la statue
qui lui a été élevée sur la place de la
Municipalité, ont provoqué dans la
ville une grande animation.
Rues et avenues des quartiers euro-
péens ont été abondamment décotées,
et aussi les portes et tes ruelles de la
ville indigène, où une réception par
les notables indigènes des personnalités
européennes venues assister aux fêtes
aura lieu. .
C est donc la reconnaissance unani-
me des colons européens et indigènes
de ia ville et de la région qui est ap-
portée à l'ancien directeur de l'agr.cul-
ture et des contrôles civils en Tunisie,
au père de la forêt.
M Robert Sérot, sous-secréiaire
d'Etat à l'agriculture, représente le
gouvernement et M d» Marcllly am-
bassad -iur, le ministre des affaires
étrangères.
D'abord preservear-veue, pré-
servez autant que vous te pourre*
vos amis OES DOCTRINES PER
VERSES ET INSENSÉES DU PA
CIFISME, DE L'ANTI MILITARI S
ME, DE L'INTERNATIONALISME
Ne soyez pas de ceux qui veulent
a tout ortx la suppression de la
guerre. La justice et la charité
encore une 'ois, nous les appe-
lons de tous nos vœux ; e nou
veaux envahissements de notre
territoire, des desastres compara
mes a ceux de 1870 et de 1P14.
non, non. nous ne nous y résigne-
rons iamals.
Mgr SAGOT DU VAUROUX
Evègve d'Ajen.
UNE CROISSANTE EXAGÉRÉE
. . Bucarest, 13 avril.
„n. £
h „ 6 ,? ital de 'a ville de Cluj.
actuellement en traitement et doit
subir sous peu une opérat j 0rj chirur-
fncale destinée à interrompre sa
croissance.
En effet, malgré son âge, cette jeune
personne, qui mesure déjà 2 m. 08
continue à grandir
UN PARI STUPIDE
Saint Sébastien. 13 avril.
«n populaire individu de Pasaaes
surnonuié Ollagare et réputé pour
avoir ua) estomac d'autruche, avait
parié, dans un bar. d'avaler dix œufs
et leur coquille.
Les œufs disparurent dans ton esto-
mac, aidés par l'absorption d'un litre
et demi de vin.
Mais quelques moments après avoir
accompli cet exploit gastronomique.
OHagara mourait
Ul SOLDAT SE NOYE
L&vaur, 13 avril.
Deux militaires occupés au déblaie-
ment de l'usine Rascols, détruite par
l'inondation, voulurent, après leur re-
pas faire une promenade en barque.
Mais ne sachant ramer, leur bateau
fut vite entraîné a la dérive.
Vovan le danger ut> des deux sol-
dats put SP sauver à la nage ; mais le
second, le nommé Louis Rigal. origi-
naire dt l'Aveyron, coula à pic.
Son corps, retrouvé peu après, a été
transporté h l'hôpital.
LES PASSAGES A NIVEAU
MEURTRIERS
Marseille, 13 avril
Au passage à niveau de Saint-Menet,
sur la ligne rie Ma aile & Nue, un
nommé Albert Rarsaehi. 45 ans. a été
surpris par un tram et déchiqueté.
Un ami qui l'accompagnait a été griè-
vement blessé. On l'a transporté à l'hô-
pital, mais son état n'a pas permis de
l'interroger pour l'identifier.
UN COMPLICE DE CASERIO
Metz, 13 avril.
Hier, on amenait au Parquet de Metz
l'Italien Luigi Cossu), maintenant âgé
de 06 ans, qui joua un rôle de cftm-
panse dans l'attentat contre le prési
dent Carnot en 181*4.
Co dernier, expulsé de France, s'était
fixé au Luxembourg.
Se croyant oublié, il était venu à
Hettanpe-Orande. ou les gendarmes
l'ont arrêté.
GRAVE ACCIDENT DE MINE
Trente ouvriers sont ensevelis
New-York. 13 avril.
Un terrible coun de grisou s'est pro-
duit à la min- de Cardosmado, Etat de
Washingt . ensevelissant une trentai-
ne de mineurs.
On a ramené jusqu'ici à la surface
dix-sept cadavre^ et l'on craint que les
autres ouvriers n'aient péri.
On Cinéma en flammes
DIX-HUIT PERSONNES TUÉES
Kowno, 13 avril.
On mande de Moscou que dix-huit
personnes ont été tuées lors d'un
incendie de cinéma dans le village de
Nalimowo. dans l'Oural.
Un Tramway dôrai'ls
UN MORT — SOIXANTE BLESSES
Glasgow, 13 avril.
Un peu avant minuit, un tram, qui
tra\er:-aii une des artères les plus
animées oe la ville, a déraillé.
Après avoir défoncé la vitrine d'un
magasin, la voiture s'est renversée sur
le côte.
Soixante personnes ont été blessées ;
une trentaine seraient dans un état
grave
On annonce en dernière heure
qu'une des victimes a succombé.
L'Ensemble du Budget est voté
LE REGIME ABJECT
NT M. F. AUBURTIH i
• Ce jue mes yeiiz ont %
vu comment on fat»
mourir la front* • .j
Gniv . i 11 î« Editions de la
rPIX . I U IF. Renaissance Moderne
99 Bd St-Michel. PARIS
f 8 TISANE AMERICAINE
des !
SHAKERS
Remède exclusivement végétal ei illicite-
Madras, 14 avril.
En application du programme dd
boycottage des marchandions étrangè-
res, on a fait, à Madras, à Calieul, à
Bellary et à Comnator». des feux de
joie avec des étoffes importées.
La Conférence
Navale
Londres. U avril.
Le comité de rédaction a poursuivi
toute la journée 1 élaboration du pro-
jet de traité.
M. Hosso a maintenu la réserve gé-
nérale de la délégation italienne vi
sant la méthode de 1 Imitation des ar-
mements uavaLs. l'Italie demeurant
favorable à la limitation par ton-
nage global et les chiffres de son ton-
nage ne figurant pas dans le traité
tin isâ^é.
M. Mac Donald se proopose, assure-
t-ttn, de conférer à ce sujet, ce matin,
avec M. Grandi. U semble i.e phts en
plus douteux que le texte final du
traité ouisse être signé jeudi.
Toutefois on ne sera définitivement
fixé, à cet égard, qu'après la séance
plénlère que la conférence tiendra au-
•ourd'hul, à midi et demi, au palais
de Saint-James.
M. Grandi espère pouvoir v assiter
bien qu'il ait encore gardé la chambre
hier.
L'AMENDEMENT COUYSSOU
EST ADOPTÉ
On apprend dans les couloirs le ré-
sultat du pointage sur l'amend-ment
Bouyssou Cet amendement toi adopté
pat 367 voix contre 2o5,
SEANCE DE NUIT
Paris, 14 avril
La séance est reprise à 21 h. 15, sous
la présidence de M. Fernand Bouis-
son, MM Piaul Reynaud et Germain
Martin sont au banc du gouverne-
ment ; le président, après avoir pro-
clamé le résultat du pointage précé-
demment publié sur l'amendement
Léo Bouyssou, rétablissant le texte pri-
mitif de la Chambre, annonce que ia
commission propose une addition limi-
tant à un semeisitre l'application des
dispositions de l'article.
En dépit de l'opposition du gouver-
nement, cette addition est adoptée.
Un nouvel article 58 F, ainsi conçu :
« Le ministre des Finances est auto-
risé a procéder à toutes opérations
de conversion de remboursement ou
d'amortissement de la dette exté-
rieure commerciale », est adopté.
La Chambre adopte également une
nouvelle disposition accordant une al-
location à certains ouvriers et ouvriè-
res de l'Etat licenciés par suite d'in-
terruption de travail : on vote égale-
ment sans discussion un article ainsi
conçu : > Le ministre des Finances est
autorisé à conclure, avec les grands
réseaux de chemins de fer et les com-
pagnies de navigation subventionnées
des conventions aux termes desquel- Casablanca, 14 avril,
les l'Etat mettra à leur disposition sur 1 L'état du comte d'Haicourt est stè-
les ressources générales de la tréso- tioimaire
rerie, t titre d'avances portant intérêt, 1-a comtesse d'Harcourt est arrivée
les sommes nécessaires au rembourse- de France par avion.
ment anticipé des emprunts que les
dites collectivités ont contractés à
l'étranger.
« L'EJat sera remboursé des avances
au moyen d'a;nnuités. »
Un bref débat a lieu ensuite sur les
tocomipatibilités parlementaires.
M. Lefas. — L'art. 60 bis contrevient
à la loi sur les incompatibilités parle-
mentaires ; cette loi resipecte les prin-
cipes constitutionnels et fait cesser des
abus critiquables, car en avait vu que
des parlementaires chargés de mis-
sions n'ont pas toujours joué un rôle
particulièrement brillant. Je demande
donc la disjonction de l'art. 60 bis.
M. de Chappedelaine, rapporteur gé-
néral. — Au contraire, des parlemen-
taires ont rendu de grands services au
rays, soit comme ambassadeurs, soit
comme gouverneurs généraux des co-
lonies : la commission repousse donc
la demande de disjonction.
M. Tardieu. — Le gouvernement éga-
lement. »
Et par 370 voix contre 210. la dis-
jonction est prononcée, mais la com-
mission propose une nouvelle rédac-
tion, qui est adoptée.
A propos des crédits relatifs aux rou-
tes et chemins vicinaux (63 G à 63 I),
Elections législatives
ELECTION DE SAINT-GIRONS
Foix, 14 avril.
A minuit 4; seulement, on nous cura»
mumque les résultats suivants ;
Mil Mazajd, s^ialiste. S F.I.O., 7.359
voi élu . Vidal, rèp. soc, 7 281.
Les résultats de la ville de Massai
n'odit été connus qu'à minuit 4Q.
ELECTION DE LANION
Lanion 14 avrt».
Scrutin de ballottage. — Inscrits ,
2C.650; votants : 18.806; suffrages expîï
nié : 18.381.
Ont obtenu :
MM. Lecozanner (dém.), 9.075 voi*
(élu); Legac irad.-soc), 8.817.
Il s'agissait de remplacer M. Evea
irad.-soc.l étu sénateur.
Au premier toux, tes voix s'étaient
ainsi réparties :
Votants : 18.958; MM. Lecozanner,
7 970 voix Avril trad.-soc), 6.4/1; doc»
leur Auregan rép. de g.), 2.611; Le»
guyon (rép. soc), 1.383.
M. Avril s'est retiré purement e|
simplement, remplacé par M. Legac.
ELECTION DE CUINGAMP
Guingamp, 14 avril.
2« Circonscription. — inscrits, 17.584 «
votants. 13.608 ; suffrages exprimés,^
13.3ùl.
Ont obtenu ; MM. de Kerouartz Os«
w. i. U.R.L.. 6-512 voix, élu ; William
Loth. rar! soc , 6.445.
Il s'agissait de remplacer M. Le Troc*
quer, rep. de gauche, élu sénateur.
Au premier tour de scrutin, les voÎJC
s'étaient ainsi réparties.
Votants 13.872 MM William Lotn#
ra 1 soc. 3.59» voix ; de Kerouartz Os.
wen, 3.273 . Pierre Serandour. gauche!
rad„ 1.899 ; Ernest Berthod, S.F 10.,
1827 . Le Joliff, parti agtaire 1 623 j
François Rriand, dém. pop.. 1 097: G oui*
ven Mazeas, autonomiste breton, 349.
L'Etat du comte d'Harcourt
UN CONSEIL D'AMI...
N'allez pima (« a loii.onse «ans faire
un repas au Grand Cale-Restaurant de
la Paix, place du Capi'.oie.
etii Mêriioi
LA TEMPÉRATURE
BULLETIN AGRICOLE
DE LA TOUR EIFFEL
pour la journée du 14 avril
Massif Central. — Ciel nuageux ou
très nuageux avec éclaircies, averses
ou grains. Vent d'ouest, 5 à 7 mètres.
Température en baisse de 1 à 2°.
Sud-Ouest, idem.
Le Monument
d'Edition i Rostand
Marseille, 14 avril.
On a Inauguré ce uiatui, au para
Chapot, le monument d'Edmond Ros-
tand
Les Marseillais n'ont pas montré uni
grand empressement pour se rendre à
la cérémonie.
Etait-o^ l'effet du changement d'heu-
re ou la menace de la pluie î Tou-
jours est-il que le public était très
clairsemé.
Une arsistance de choix était cepea»
dant préseiite.
il y avait Jà Mme Rosemonde Gé-
rard, M. Maurice Rostand, M. Lautier,
sous-sserétuire d'Etat aux Beaux-Art»,
M Maurice Donnay, de l'Académie
française, M Gaston Rageot, prési-
dent de la Société des Gens de lettres,-
M. Charles Méré, président de la So-
ciété de* Auteurs dramatiques. M,
Fmile Ripert, président du Comité du
monument, et les autorités munici-
pales.
On découvre le monument.
M. Flai6sières. maire, le reçoit, ei
ayant fan l'éloge du poète, présente
se. hommages à la famille Rostand.
M Alexis parle au nom du Comité
général.
Puis la parolo est à MM. Charte»
Méré Gaston Rageot. Maurice Donnay
et Lautier.
55 Feuilleton du 14 avril 1930.
L'AGONIE DE JERUSALEM
œuvre s
m de Jean-Charles REY 4ÂU 0 e! André ROMANE
CHAPITRE XXI
Mais aujourd'hui que certains d'entre
eux. courageux, soulevés par la foi et dé-
couvrant â vif la blessure dont saigne
le cœur d'Israël, ont jeté le premier cri,
les ghettos essaimmês par le monde et
tous les quartiers des villes où, d'un bout
à l'autre du vaste globe, sont parqués les
destendants d Héber et de Jacob, s'agi-
tent et cherchent â unir leurs faiblesses
d'isolés pour devenir une force collective
sous la tutelle d'un même gouvernement...
Jean-Louis lâcha, soudain, un rire sar-
castique
— Pour s'asservir à des chefs communs
après l'avoit été à des chefs différents,
veux-tu dire L, Cela reviendra au même
et ils resteront, comme devant, dans leur
bassesse d'individue qui acceptent cette
monstruosité de n'être pas les maîtres ab-
solus de leur propre personne...
La violence, la révolte, l'indignation
s'inscrivaient dans ses traits. Mais, sans
doute, son affection s'apeura-t-elle de la
peine qu'il devinait dans chaque cœur et
sur chaque visage, car il fit un puissant
effort pour 6e maîtriser et, après quel-
ques minutes durant lesquelles on vit sa
figure s'apaiser, il déclara d'une voix
adoucie :
| — Je ne sais, mon cher papa, si tes
; paroles étaient tendancieuses... .Mais, vois-
tu, c'est plus fort que moi.. Dès que ma
doctrine se sent le moins du monde heur
tée, elle s'insurge en moi irrésistiblement.
; Comprenez donc, je vous en prie, que tous,
malgré vos efforts, vous ne parviendrez
pas à me convaincre... Essayez dé ne pas
j trop m'en vouloir... Je n'y puis, hélas !
rien, sinon vous demander pardon une
fois de plus...
Comme sous le poids de l'espoir mort
définitivement de ce dernier coup, le père,
la mère, Simone et l'oncle Septime fléchis-
saient la tête avec un air de tristesse im-
mense..»
CHAPITRE XXII
Dès lors, la douleur régna de façon si
profonde, si continue, à la Villa Fran-
çaise, que, bien qu'elle s'efforçât à de-
meurer silencieuse, Jean-Louis la sentit
autour de lui ainsi qu'une tangible pré-
sence. Il la sentit d'autant mieux qu'il
était doué de cette sensibilité qui, chez les
aveugles, supplée au sens disparu et en
forme comme un sixième. Il devinait son
père et son oncle s'absorbant volontaire-
ment dans leurs travaux, les larmes ca-
chées de sa mère, les consolations mur-
murées qu'on lui prodiguait, et 11 en
éprouvait, pour sa part, la pire souf-
france.
Ce qu'il ne sentait pas, toutefois, c'était
l'intensité du drame qui occupait le cœur
de Simone. La conviction où elle était,
désormais, que les théories de l'anarchiste
n'offraient aucune prise à une conversion
possible, enlevait à son amour toute es-
pérance. Comment parviendm-t-ellr main-
tenant à le faire partager, quand la doc-
trine de son cousin le rendait lointain à
tous, élevait entre elle et lui une sorte
de mur contre lequel viendrait se briser
toute effusion d'âme de sa part, faisait,
en tout cas, entrer dans leurs rapports
un élément préjudiciable aux abandons,
aux confiantes intimités, aux vrais rap-
prochements ? Sans doute, n'y avait-il
au fond, rien de changé, puisque, cette
doctrine navait cessé d'exister en lui,
mais, réveillée par Larsac, professée deux
foi par Jean-Louis devant les siens, elle
constituait aujourd'hui une forer vive,
un ennemi qu on ne saurait surprendre.
Ainsi, du fait que Jean-Louis était aveu-
gle, ces deux cœurs, qui n'aspiraient qu'à
se joindre, s'éloignaient davantage l'un
de l'autre. Si l'intuitioD peut, en effet, se
méprendre sur ce qui se passe dans une
âme, il y a des expressions qui ne trom-
pent point sur un visage, et il eût suffi
que le libertaire vît quelques minutes seu.
lement elui de Simone pour être persua-
dé qu'elle concevait à son égard autre
chose que de l'afîection et ue la pitié, et
pour que l'aveu de son propre amour lui
jaillît aux lèvres, sans souci des incom-
patibilités de croyances, et capable de
tous les miracles.
Mais le propre de l'amour véritable est
d'être pur rie tout facteur utilitaire. U
s'exerce au seul profit de l'être aimé et
dans l'oubli de soi-même. Si fermée qu'elle
fût à l'espoir, Simone n'en continuait pas
moins d entourer Jean-Louis de sa solli-
citude habituelle. Redoutant les effets de
la solitude et du manque de distraction
sur son cousin, elle succéda à son oncle
Marc dans le souci d'apporter à l'esprit de
l'aveugle des éléments d'intérêt.
Le petit déjeuner du matin n'était pas
plus tôt achevé qu'elle proposait une pro-
menade. Il acceptait toujours avec plaisir,
heureux aussi d'être détourné des pen-
sées pénibles qui l'assaillaient des qu'il
restait et inactif, heureux aussi de
savoir la jeune fille à ses côtés et de la
sentir tout occupée de lui. Mais ceci U
ne voulait pas se le confesser, car, com-
m» nous le savons, il croyait Simone ins-
pirée par une pitié qu'il se refusait à
accepter et il se flattait d'être fortement
résolu à repousser toute circonstance fa-
vorable au développement d'un sentiment
qui serait, pour lui ie même crue pour
les autres, le pire ennemi de sa fermeté
doctrinaire
Les matinées étaient réservées, en gé-
nérai, â des promenades dans la campa-
gne Parfois, ils avançaient for loin sur
la route de lerictio. D'autres fois, ils re-
venaient sur leurs pas bien avant d'avoir
atteint Bethanie. Et. autour d'eux, le prin-
temps palestinien fleurissait, divers et
parfumé Fn tel noint. c'étaient des « as-
phodèles des rois », ici, des « lis de la
vallée », là, des « crocus des prophât-
te» •>. Des terrasses de villas montraient
des romarins et des basilics : des pierres
en ruines s'ornaient d bysopes et de câ-
priers. Il arrivait que Simone arrachât
des fleurs au passage et les mît sous le
nez de l'aveugle.
— Que tu sentes, du moins, puisque tu
ne vois pas, disait-elle.
Jean-Louis, après l'avoir remerciée dans
un tendre sourire, prenait un air de tris-
tesse profonde, et secouait la tête.
— En effet, je ne vois ^ac-, je ne verrai
jamais plus... ".ette Palestine où. je suia
venu alors que j'étais tout petit et dont
le souvenir s'est, depuis, aux trois quarts
effacé en moi. je ne puis me la représen-
ter qu'à travers vos descriptions qui. si
affectueuses quelles soient, ne parvien-
dront jamais a faire entier dans mon -:er-
veau l'exacte réalité qui est sous vos
! yeux... La lumière de Jérusalem, dont on
i Parle, par exemple, je ne la connaîtrai
latnais
Et sa voix s'assourdissait jusqu'à la li-
mite du sanglot pour ajouter
/ .
(A suicie.''
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LUNDI U AVRIL 1930
LA JOURNEE SPORTIVE
A Toulouse
l'U. S. Quillai rise bat le i. A, B.
par 10 points (deux esartie p" contre-attaques de la der-
nière heure furent souvent bien inspi-
rées. — GRELET.
HAGET
le brillant demi d'ouverture
du Biarritz-Olympique
Le jeu a à peine repris que, sur tin
coup de pied venu d une touche, Du-
puy marque un troisième essai, en
reprenant l'ovale mal bloqué par Pé-
dentour. Gulrai fait le but.
S. U. A. : 15 spoints.
Agen domine manifestement et man-
que encore l'essai de peu, la balle sor-
tant en touche de but puis, attaquant
sans cesse, 11 le réussit bientôt sur
superbe percée de Augras, terminée
victorieusement par Samatan.
S. U. A : 18 points.
C'est maintenant le hand-ball dans
toute sa, beauté, et Tarbes est visible-
ment débordé. C'est certainement un
soulagement pour les sut porters tar-
bais d'entendre retentir lé COHJ
sifflet final.
Considérations
SA1NT.&ERMX1N
trois-quart centre du Stade Français
je-jer son va-tout. Un sprint de Soler,
d abord, une percée de Baillette en-
seuite, gagnent un terrain appréciable.
Les Girondins, par de belles « ombinai-
sons à la touche, récupèrent peu à peu.
Un duel de coups ds pied se termine
à l'avantage des Bordelais et le jeu
évolue au centre.
Raynaud jeune, assez sérieusement
touche à la mâchoire, est emporté du
groimd.
Quillan ne joue donc plu* qu'à qua-
torze. Bordeaux domine sérieusement
«t manque « in extremis » un essai de
coin. Miraculeusement, les Quillanais
se dégagent et Barbazange se blesse
en plaquant Bonnin.
Le jeu languit un moment 6ur la
ligne médiane, où Harguindeguy est
touché. Raynaud jeune, avec la mâ-
choire fracturée, revient sur '.o ground
pour doubler Destarac. Vraiment, ie
Quiilai.ais a du cran et du courage !
Les sprinters audois amorcent quel-
ques mouvements. Hélas ! ils ne peu-
vent trouver le chemin des buts giron-
dins 1 Ribère est légèrement blessé,
tandis qu'un Bordelais s'écroule.
A la remise en jeu, les Quillanais
conduisent un mouvement qui expire
aux 22 mètres sabistes sur Soler. Ds-
-on est expulsé provisoirement du
terrain. Les hommes, un par un, tom-
bent comme des mouches. La partie,
*J° ce fait, perd beaucoup de son éclat.
Dans dix minutes, ce sera la fin
s deux équipes s'accrochent
s-ussi i?
adverses que les Sabistes. il faut dire,
également, que les Bordelais ne se
montrèrent pas inférieurs aux Audois
dans la conduite de leurs divers mou-
vements.
Si les champions de France eurent à
souffrir du départ de Raynaud — obli-
gé par une douloureuse hlessure à dou-
bler Destarac à l'arrière — par contre,
les Girondins jouaient avec, deux rem-
plaçants, l'amèr> Badets et le centre
Dupouv laisant défaut dans leurs
rangs.
Après ces succinctes considérations,
il apparaît que. pour ane fois, on nt
saurait prononcer la phrase classique ,
« Le meilleu. a gagné 1... »
Jouant avec un bel esprit et un cœui
admirai..:, les forwards bordelais tin-
rent la dragée haute, bien haute, au
« huit » audois qui à certains mo-
ments, délaissant h 1s a fair play »,
eut recoure à des moyens un peu troji
nerveu et énergiques pour ne pas se
laisse, submerger.
Rodri-'o, Duhau, Baillas, Lescarret
ém rgèrent du côté Bordelais, alors que
Galia, Ribère, Delort. Bigot se signalè-
re-t à Quilla
Corbin un peu trop truqueur, eut
né nmoins d" belles choses à son ac-
tif, tan qre Peyssé faisait une par-
tie méritoi e.
Cntzach lança bien sa ligne et tout
comme son vis-à-vis Duclaux. eut une
11 déf us au pied des plus précieuses.
-J Leàjl attaquants quillanais mon'trc-
, née par les avants, permet à Perpi-
pas à. la hautew de leur tache, à ipan I glla n de réaliser le même exploit,
le vaillant petit allier Daguerre";~ le:
autres cafouillèrent souvent et laissè-
rent échapper plusieurs occasions d'al-
ler à l'essai.
L'arrière fut franchement malheu-
reux sur l'homme et sur le ballon.
En définitive, on peut affirmer que
la victoire est revenue à l'équipe la
plus complète, la plus combative et qui
marqua vers la fin lorsque la fatigue
se fit sentir chez les Basques, une su-
périorité indiscutable dans la qualité
et l'efficacité, du jeu.
L'esbitrage de M. Raynal fut excel-
lent et énergique.
A CLERMONT-FERRAND
Sectio.i Paloise bai $tade Français
par 5 points à 3.
Une finale de championnat de France
d'équipes secondes un match quart de
finale le plus ouvért de la journée en-
tre deux équipas de la réputation de
Pau et du Stade Français, les deux
seuls représentants des deux restant en
course dans la compétition nationale,
c'était là une des manifestations les
plus importantes qui ait eu lieu à
Clermont.
Aussi le beau temps aidant une foule
considérai le sfi pressait dans les diver.
ses enceintes du stade de ISA. S. Mont-
ferranoaise et tous les records de re-
celé furert battus.
La réunion débute ipar le match des
équipes secondés. Les réserves du Sta-
de Français et de l'U. S. Perpignanaise
so: aux prises pour ]p titre.
La première mi-temps est assez équi-
librée.
Orvrer 1 marque un essai pour le Sta-
de, essai qui est transformé, tandis
qu'une attaque ài trois-quarts, terni i-
Et le repos arrive sur le score de
5 pointa a 3 au profit des Parisiens.
A la reprise l'ardeur des Perpigna-
nals, le uns Initiatives plus nombreuses,
leur bel esprit offensif eut raison de j
la résistance des stadtites. Deux nou-
veaux essais et un but sur coup franc
sont réussis par les 6ang et or qui en-
lèvent le titre de. champion ds France
par 14 points (3 essais, un but, un but
sur couo franc) à 5 points
C'est maintenant le grand match. A
Pau. Laborde remplace Laclau et
Arros jeue en seconde ligne à la place
de Aguilar. Au Stade Français, il man-
que Hertzowich et Houdet.
Pau, qui à la balle en mêlée, attaque
par passes et domine. Le Stade se res-
saisit et tente a son tour quelques
offensives qui échouent à l'aile de Jau-
réguy se faisant plaquer par Rechède.
Le jeu s'équilibre les deux équipes
se montrent tour à tour menaçantes
sans réussir à conclure.
Cependant. Taillantou perce, passe a
l'ailier Réctiède qui botte haut sur les
avants, la balle rebondit dans les buts
un paquet d'avants stadistes et palois
s'écroUe dessus, c'est le palois Labor-
de qui a la chance de toucher.
A la mi-temps, Pau mène par 5 à 0,
le but avant été réussi par Mounes.
Le Stade entame la seconde mi-
temps sans grande ardeur, le jeu four-
ni par les deux équipes est lent, les
cafouillages et les fautes sont nom-
breuses.
L'arbitre, M. Heurtin tolère tout.
Sur départ de trois quarts, l'ailier
palois Laborde saute l'arrière et tombe
à 50 centimètres de la ligne blanche. •
Pau parait vouloir vivre sur sa mai-
gre avance, il joue la touche, s'efforce
d'en neutraliser par des obstructions
A BORDEAUX
Sporiing-Union Agenais
bat Sladoteste Tarbois par 18 points
(4 essais dont un transformé, 1 drop)
à zéro
Voici donc face à face nos huit res-
capés des poules du Championnat de
France. En ce dimanche des Rameaux
ils vont maintenant batailler entre eux
car ce soir la moitié de cet effectif
seulement pourra pourusivre plus
avant sa route vers le titre national.
C'est dire toute l'ardeur qu'apportera
chaque adversaire dans la lutte. Le
Parc de Lescure, avec ses vastes en-
ceintes, a été choisi pour cadre de
l'explication entre Agenais et Tarbais.
Nos pontifes fédéraux ne sauraient le
regretter puisque la foule des grands
jours s'est déplacée en masse, et tan-
dis que chacun dicute âprement avec
ses voisins les chances respectives des
belligérants, quinze heures arrivent.
Bientôt un coup de sifflet retentit.
C'est B. Lahitte qui vient de le donner
et les deux équipes s'affrontent dans
la formation suivante :
S.-V. Agenais (maillot rouge) ?,
Arrière : Guiral.
Trois-quarts • Augras, Vigerie, La-
moulie, Samatan.
Demis : mêlée, Capgras ; ouverture,
Pradié.
Avants : Soulès, Sourbier, Fau, Du-
pouy, Bédôre, Meyaa, Dattas, Dupuy.
Stadoceste Tabais (maillot blancs)
Arrière : Dedentoitr.
Trois-quarts : Galin, Molia Benson,
Mégie.
Demis : mêlée, Doseat ; ouverture,
Piquemal.
Avants : Pailhé. Carnicas, Crémey,
Delrieu, Dasee, Canerie, Montôgut,
Marin.
La partis s'engage à toute allure.
Dès lo début, Agen affirme une maî-
trise incontestable en mêlées et tou-
ches longues. De suite, les lignes arriè
res sont alertées et paraissent fort
dangereuses.
Quelques coups francs sont distri-
bués par l'arbitre, mais les reuges do-
minent quand même.
Dedentour, très à l'ouvrage, commet
une première faute en ne trouvant pas
la touche. Capgias amorce la contre-
attaque, mais Tarbes bloque a temps.
Les trois-quarts agenais, sans cesse
en action, font merveille et bientôt
leurs efforts seront récompensés.
SUT une attaque classique, Lamoulie
tape à suivre pour Samatan. C'est
Dedetntour qui reçoit, mais a l'ailier
international sur lui et ne peut déga-
ger Il hésite et n'a que la ressource de
toucher dans ses buts.
C'est une mêlée qui, victorieuse pour
Agen, permet à Vigerie de réussir le
drop.
S U. A . 4 points ; S. T., 0.
T irbes attaque à son tour en ouvrant
également le jeu ; mais deux belles
touches de Guirai maintiennent les hos-
tilités dans le camp blanc.
Agen se fait ensuite pénaliser de
nombreux coups francs, ce qui permev
à Tarbes de tenter par deux fois 1«=
but. Benso • les manque.
Les Agenais attaquent constamment,
Gui-al, magnifique depuis le début,
trouve la touche à 2 mètres des buts
adverse-j.
Tarbes éloigne un instant le danger,
mas à U trentière minute, les avants
agenais ramassent la balle qui traîne
à terre et de= 30 mètres les blancs
partent en passes. Sourbié, dernier
servi, marque enfin l'essai qui. malgré
un beau coup de pied, n'est pas trans-
forrr
S. U. A. • 7 points.
Dans les dix dernières minutes. Agen
mè.ie toujours l'offensive, manque le
dr A n de peu et amorce deux dange-
reuses attaques bloquées de justesse.
Piquemal s'éenappe, sort en touche
au centre et c'est la mi-temps.
A la reprise, Tarbes ayant un peu
plu= souvent la balle, attaque par ses
trois-quarts ; mais Molia et Benson
sont étroitement marqués. Guiral blo-
que tovt et renvoie loin. Piquemal part
à son tour et tro ive 'Ja touche aux
30 mètres rouges où Dossat est blessé.
Il quitte le terrain et Montégut prend
S« place
Réduit? à sept les avants tarbais
éprouvnt de grosses difficultés à parer
aux déparu des forwards adverses.
Cependant, ils se procurent une fois
la, balle en touche longue, lancent
leurs trois-quarts ; mais Augras souf-
fle, la balle à Galin juste au moment
où celui-ci la re.xoit. Augras 'file., tope
vers les buts et Vigerie touche le pre-
•nièr.
S. U. A. : 10 points.
La victoire agenaise fut nette, très
nette, même au tableau.
Sur le terrain, elle ie fut tout autant
et vraiment une bonne classe séparait
aujourd'hui les deux équipes en pré-
sence. Les poulains du Bédère ont lit-
téralement emballé les milliers de
spectateurs présents et pour notre part
seule l'équipe des Champions de
France nous a produit, jusqu'ici, sem-
blable impression.
On ne peut que tresser des lauriers
aux sympathiques agenais. Tous ont
rivalisé d'adresse, de vitesse, de dé-
tente, de souplesse et de conception,
et c'est à peine si Guirai, Vigerie, La-
moulie, Dupuy et Bédère ont émergé
de ce lot si brillant.
Les premiers artisans de ce beau
succès furent les avants qui du début
à la fin s'octroyèrent la balle tant en
mêlées fermées qu'en touches longues.
Dans le jeu ouvert, ils brillèrent
d'un aussi vif éclat participant aux
offensives de leurs arrières et ren-
forçant ceux-ci lorsque le danger
apparaissait.
Les attaquants rouges, que ce soit
demis ou trois quarts, nous arrivaient
précédés d'une belle réputation.
Ce fut sans difficultés bien réelles
tout au moins en apparente, qu'il l'a
confirmèrent à nos lyeux. Ce n'est
pas exagéré de dire que les centres
Lamoulie et Vigerie éclipsèrent leurs
vis-à-vis aussi bien en attaque qu'en
défense. Au xailes, Samatan se mon-
tra lui-même, c'est tout dire et de
l'autre côté, Augras fut au moins son
égal, quoique moins rapide^ Et pour
compléter cette phalange.
Match International
A Paris
LONDRES BAT PARIS
PAR 20 POINTS A 3
Les équipes de Paris et Londres pé-
nètrent sur le terrain dans la forma-
tion a&noncée, à l'exception de Gérald
remplace par Mounes.
M. Bardou siffle le coup d'envoi
à 15 h. 30.
La Partie
D'entrée, les Parisiens envahissent lé
camo londonien, mais un départ des
trois-quarts anglais ramène le jeu près
d'î la ligne des buts parisiens.
Deux coups francs accordés aux
Anglais sont ratés de peu. Le jeu est
très mobile et les Londonniens font
preuve dj beaucoup de mordant, accu*
îant Pans sur ses buts
Départ des trois-quarts anglais. Le I
Pothier laisse échapper Turnbull et
Gantm. sauve de justesse en touchant
dans ses buts. K^tz s'échappe ie long
de la touche et tape à suivre. Géreintes
et Sibieude ont bien suivi, mais Hut-
ton se saisit de la balle et dégage
aux 22.
Gantner tente un but sur coup franc
et le manque de peu. L'arrière londo-
nien Witeley se fait remarquer par ia
sûreté de son jeu. Londres touche dans
ses buts. Sur coup franc aux 30 mè-
tres anglais, Gantner manque le but.
Belle descente anglaise. Sur contre-
attaque, Johnson file le long de la tou-
che et échoue de peu. Mêlée à 10 mè-
tres des buts parisiens. Mais les Pari-
siens se dégagent. Sur la mêlée qui
suit, Key contourne le pac et aplatit.
Pearce transforme.
La mi-temps est sifflée aussitôt après,
Londres menant par 5 points à Ô.
Londres s'installe sur la ligne des 22
de Paris. Peu après, de la droite une
attaque fuse vers l'autre aile mais
l'essai est évité par un beau plaquage.
Paris se dégage et porte le jeu dans le
camp adverse. Mais, sur touche bien
jouée par les visiteurs, Paris est à
nouveau menacé.
Snj^sortie de mêlée favorable aux
Ang^W, Johnson évite son adversaire
et va marquer derrière la ligne de
but et cela après avoir sauté deux
avants français. Le but est réussi.
Londres, 10 points; Paris, 0.
Peu après, sur dégagement, Mounes
sert Le Pothier par une mauvaise
passe mais, l'ailier de l'U.A.I est projeté
en touche à 15 mètres des buts lon-
doniens.
Londres domine et les trois-quarts
parisiens se montrent faibles et man-
quent de détente. Sur départ des trois-
quarts parisiens Finat file le lo:i,g de
la touche déplace au centre, en but
londonien, mars, un Anglais touche le
premier.
Sur mauvaise passe de Bonnet-Finat.
Johnson reprend la balle et sert Huton
qui perce et va marquer entre les po-
teaux. Pearce transforme.
La pluie tombe avec force, les pa-
risiens se reprennent et rem' ntent aux
22 mètres de Londres. Pas pour long-
temps car un rush anglais ramène le
jeu sur, les buts r»a.ri.-— Sur mêlées
de
COSSARIEU
du Stade Français
Guiral fut
parfait à l'arrière.
Quant à l'équipe tarbaise elle nous 1 , , , , „ ' . „ ...
a grandement déçu. Nous avons eu i Prês des buts ds Pans _Collisso marque
beaucoup de peine à reconnaître en
elle les vainqueurs du Stade Toulou-
sain. A aucun moment elle ne présen-
ta, pour son adversaire, un réel danger.
Le fait qu'elle dut évoluer presque tou-
te la seconde rni-temps sans son demi
de mêlée, Dossat, ne doit venir à sa
décharge que bien faiblement. Sa dé-
faite apparaissait certaine avant cet
accident et il semble peu probable qu'à
effectif complet le vieux Stadoceste
aurait réussi à diminuer sensiblement
son débit au tableau.
Camiéas fut nuettement barré au ta-
lonnage par Sourbié et dans les autres
compartiments du jeu, les avants fu-
rent autant éclipsés Les lignes arriè-
res elles-mêmes, si brillantes contre
Toulouse, se montrèrent ternes et sans
mordant dans l'attaque.
Molia et Benson les rares fois où ils
partirent se dirigèrent vers la touche ;
ils ne lancèrent jamais convenable-
ment leurs ailiers, peu brillants déjà
un nouvel essai que Pearce transfor-
me.
Les parisiens se font huer. Sur tou-
che près des buts londoniens Billon
marque l'esai pour Paris.
Finalement Londres bat Paris par
20 points à 3.
par ailleurs. Enfin, l'arrière Pédentour i ni arqués
Tournoi des Six
A BAVONNE
Stade Toulousain bat Aviron Bayonnais
par 11 points (trois essais, un but)
à 8 points (deux essais, un but)
Ce match, comptant pour le Tournoi
des Six, s'est joué devant une belle
assistance, moins nombreuse cepen-
dant qu'on pouvait l'escompter.
L'Aviron Bayonnais ouvrit le score
par suite d'un recentrage de Pascal
sur quatre avants complètement dé-
fut désastreux pour son équipe à qui
il coûta fort cher.
En résumé, superbe partie toute à
l'avantage des vainqueurs et arbitrage
excellent de M. Lahitte, de la Côte
d'Argent.
Equipes Inférieures
FINALE
EQUIPES DEUXIEMES
A CLERMONT-FERRAND
En lever de rideau du match Pau-Sta-
de Français, l'U. S. Perpignanaise (2)
bat le Stade Français (2) par 13
points à 5.
Dans les séries Mmm
TROISIEME SERIE
A CARCASSONNE
Eymet bat Saïnt-Marcellin par 12 à 6
Devant un public assez clairsemé,
Eymet, qui possède une équipe assez
athlétique, remporta le championnat
de France. 3° série en battant Saint-
Marcellin ptr 12 points à 6, soit ur.
essai transformé, un drop-goal '.et un
but sur coup franc, à deux essais non
transformés.
Arbitrage très discuté de M. Chamo-
rin. qui parut favoriser leis rou,;es.
SIXIÈME SÉRIE
A NARBONNE
La match Bordeaux E. C. contre Salon
Peu après, deux bleus tardant à tou-
cher la balle, parvenue à la limite du
ballon mort. «Corbarrieu les devança,
donnant ainsi trois points à sen équipe.
Bioussa s'adjugea ensuite un bel essai
entre les poteaux, celui-là transformé.
A la reprise, Magnanou tint quelques
instants le poste d'arrière et s'y fit
applaudir. Dès le coup d'envoi, un
recentrage judicieux de Palassié abou-
tit à un bel essai transformé des
Bayonnais.
Les avants toulousains réussirent
alors à prendre une avance de trois
points qu'ils devaient conserver jusqu'à
la fin du match, bien que l'Aviron ait
nettement dominé durant les dernières
minutes du jeu, attaquant sans cesse
par ses trois-quarts. Un ' départ de
Pétrissans aurait dû même aboutir si
ce joueur n'avait commis la faute
d'oublier ses partenaires complètement
démarqués.
La partie fut jouée avec beaucoup
d'ardeur et trop souvent de confusion ;
une légère bagarre, vite apaisée, se
produisit même en deuxième mi-temps,
prouvant que les rugbymen demeu-
rent des hommes, même sous le signe
du Tournoi.
Les déplacements de jeu, l'énergie
déployée, l'incertitude du résultat sub-
sistant jusqu'à l'ultime minute, rendi-
rent la partie intéressante, bien que
le ieu ait rarement été de qualité
suneripure.
Parmi les avants toulousains,
Bioussa émergea nettement du lot par
son activité et sa grande classe : les
demis firent bien leur tâche ; Corbar-
rieu et l'ailier gauche furent les meil-
leurs trois-quarts Raymond n'étant
jamais servi en bonne condition ; Ma-
gnol fut souvent ovationné.
A Bayonne, Domengine. Atnclart et
Païns'Sié furent les plus en vedette ;
les trois-quarts attaquèrent à maintes
reprises et auraient pu marquer avec
moins de personnalité : Macrnanou, au
ne s'est pas joué, la F. F. R. ayant ' en ( rP comme à l'arrière, déploya ses
'pâlit
annula la rencontre Bordeaux E. C
contre Niort.
L'Avant-Gardo Narbotinaisebal Sport
Athlétique Narbonnais par 3 à 0.
Grandes qualité' et Marsan ne
pas devant MftgnnL
M. Lacoste arbitra moins clairement
que de coutume. - Jean LABOURD.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

LUNDI 14 AVRIL 1930
TOULOUSE
Georges Mollet.. 26 mois, rue Fieux, t«.
Marie Bleusses, veuve Te#cbenné, 70 ans,
G-R. Saint Michel, 47. c-stela rue
M,ne Dupuy. S8 ans, veuve Casteia. ru
A 3 heures et à 9 b.. d'Auriol, 18. „.„„• nanal
' Adèle Chassaret. 91 ans. veuve Banal.
rue des 36-Ponts. 62. „ , .„„., aQ
Jean Bolry. 86 ans, r. de la Colombette. 89
AMERICAN-COSMOGR APH.- Ce son
ti 9 heures. te gagnant au Derby comédie
d aventures s.ortive . Le secret 'tu Jade
LE ROYAL. -
prisonniers de la montagne.
LA JCinNRf
DU 14 AVRIL 1930
Saint du tour saiu Tiburce
Fête a souhaiter • sainte Anastiste.
?0 h 30. Théâtre des Variétés
ieouté et sa femme ».
Les Secours
aux Sinistrés
— La Chambre de Commerce de Tou
louse et les Groupements industriels
et commerciaux ont recueilli, pour les
victimes des inondations, à la date du
12 avril. 414.435 trancs.
Les souscriptions continuent à être
reçues au secrétariat de la Chambre
(Compte postal 11.995) et au siège des
groupements.
NOTES D'ART
Une Opinion sur Toulouse
11 est toujours intéressant pour un
Toulousain de savoir ce que les étran-
gers pensent de lui, de sa ville, de ses
habitudes, aussi ai-je profité de la pré-
sence d'une noble visiteuse, éprise
d'aï t et de poésie, pour lui montrer en
déiails quelques-uns de ces recoins se-
creis où se cachent dans des ruelles
mal odorantes, les merveilles laissées
dans notre cite par les siècles passés.
Circonstance fâcheuse : notre légen-
daire soleil d'or (revenu heureusement
depuis lors) boudait obstinément et une
brume froide semblait nous transporter
dans une de ces grises villes du Nord
où l'hiver résiste durement aux avan-
ces du Printemps.
C'est dans la langue des Dieux que
la distinguée Parisienne a traduit cette
première impression ,qui se ressent
auelquo peu, cela se voit, de l'absence
du Magicien céleste sans lequel a les
choses ne seraient que ce qu'elles
sont » ; privées de ce fard et de cet
éclat nos antiques pierres n'ont pu dis-
simuler la décrépitude d'une vieillesse
plusieurs fois centenaire, mais aussi
la justice rendue à leur beauté, si par-
ticulière, n'en a que plus de valeur et
de force. Jugez-en et ne cherchez pas
le vrai nom de la spirituelle poétesse :
>h l Toulouse, étrange cité.
Qui te plais dans ta saleté
Sous tes guenilles de pauvresse
Et qui gardes, comme Harpagon,
Des trésors caches tout ai; tond
De ta cassette de princesse.
Tu recois mal le voyageur t
ïl ne volt d'abord que laideur.
Bues étroites et mal lavées
Et qui s'en vont en serpentant
Pour combattre le vent d'autan
Sans trottoirs, grasses, dépavées.
Des ruisseaux sortant de taudis,
De» murs branlants, disjoints, jaunis
Où s'accrochent des ravenelles ;
Des maisons aux étroits portails
Qui portent sur leur» vieux poitrails
De légers balcons de dentelles.
Et quand on ose pénétrer
Dans quelque couloir encombre
Et plein de relents méphitique--.
On découvre tant bien que mal
Un Joyau architectural
Avec sa tourelle de briques.
Quelque palais trop bien caché
Où parmi le linge à sécher
Sont des sculptures merveilleuses 1
Ses vieux murs aux reflets vermeils
Montent rougis par les soleils
Comme un hymne à la vie heureuse I
Quand elle a vu l'audacieux
Déchirer son voile crasseux
Elle sourit et s'abandonne.
Et c'est un pur ravissement
Qu'elle prodigue à ses amants
Elle est brillante, elle bourdonne.
Elle vous Jette sans compter
Tous les joyaux de la cité.
Ses fleurs, palais, ses musées,
Se> chansons, sa fièvre, son cceur,
Son incomparable saveur
Et sa verve .'amals usée.
Ah ! Toulouse, étrange heautê
Tu te plats à nous dérouter I
Comme dans l'antique féerie,
A qui cherche i te conquérir
Tu donnes, selon ton plaisir.
Des crapauds ou des pic. reries 1
Toulouse, 26 mars 1930
François ROBIZETJX.
M. Roger Grillon
La galerie André Arbus demeure fidèle
aux principes qui ont présidé à sa fonda-
tion en organisant une exposition d'oeuvres
de M. Roger Grillon. N'entre pas chez
Arbus qui veut. Il faut montrer patte
blanche, c'est-à-dire prouver qu'on est
capable de faire de la bonne, de la vraie
peinture.
M. Grillon est un de ces élus. Est-il
nécessaire de le présenter davantage ?
Non, sans doute, mais l'artiste y tient et,
tour à tour, Jean Lehau et François-Paul
Alibert se sont, à sa demande, acquittés
de ce soin.
Disons donc que M. Roger Grillon n'est
pas un méridional, mais qu'il s'est épris
des paysages de notre Midi, que le Rous-
sillon et l'Aude, Lagrasse notamment,
sont ses terroirs de prédilection.
Rendons lui cette justice qu'il les a bien
compris et qu'il les traduit bien. Il nous
en fait voir la lumière grise, décolorante,
que rend encore plus subtile l'argent léger
des oliviers. Ces paysages sont harmo-
nieux et Justes ; ciels et terrains y fuient
dans une même atmosphère fort bien
notée parce que profondément sentie.
De savoureuses natures mortes les com-
plètent ; l'une rutilante, avec ses fruits
verts et rouges : une autre, d'une éton-
nante justesse, nous montre un intérieur
où éclate le vert étrange de la couverture
du Crapoulllot que l'on reconnaît rien
qu'à la tache ; une troisième est la clas-
sique, l'inévitable nature morte à la fenê-
tre, que tout peintre se doit de commettre
pour éprouver sa force, parce que c'est
très difficile. Bernadot en a peint d'admi-
rables. Celle de M. Grillon n'a pas cette
haute classe, mais est tout de même fort
honorable.
Ajoutons-y une tête de femme d'une
oâte robuste et sobre et nous aurons fait
le tour de l'exposition de M. Grillon dont
nous ne savons pas du tout s'il est génial,
mais dont nous pourrons affirmer doréna-
vant qu'il est un peintre.
M. Paul Manant
Après avoir été Invités à aller visiter
au Grand Cercle, place Lafayette, une
petite exposition de peinture, nous fûmes
priés, pour des raisons d'ordre intérieur,
de n'en rien dire, ce à quoi nous déférâ-
mes.
Un de nos confrères n'ayant pas observé
la même réserve, nous n'avons plus au-
cune raison de taire tout le bien que
nous pensons des aquarelles que M. Ma-
naut a consacrées aux dernières inonda-
tions et dont, dans sa manière rapide,
cursive et si personnelle, il a rendu lé
caractère tragique. Un aspect de Montau-
ban sous les éléments déchaînés ; une
vision des vignes de l'Aude enlisées dans
la boue Jaune, sont des pages vraiment
saisissantes.
Ajoutons que M. Manant te» vend au
profit des sinistrés et cela lui fait double-
ment honnneur. — Paul MESPLE.
PROPRIÉTAIRE ET LOCATAIRE
Mme Lmma Vàyssières, demeurant 2.
rue Maunee-Fott, a porté plainte con-
ne sa voisine et locataire Mlle Camille
Constats, qui se sêrait livrée à des
voies de fait sur sa personne.
Mlle Constals prétend au contraire
avoir été frappée par Mme Vàyssières
Quoi qu'il en soit, toutes deux ont
fourni un certificat médical.
Une enquête a été ouverte par M. le
commissaire de permanence.
CAMBRIOLACE
Dimanche après-midi, entre 1 heure
et 3 heures, des malfaiteurs se sont in
troduits dans le magasin d'orthopédie
tenu par Mme et M. Gendre, rue des
Couteliers.
Après avoir fracturé une porte, les
malfaiteurs ont fouillé divers meubles,
mais n'auraient rien emporté.
Une enquête a été néanmoins ouverte.
BROSSE ET BROSSE
M. Eugène Pélissier, gàragiste, de-
meurant 16, boulevard de Strasbourg,
a Béziers, a eu la mauvaise surprise
de trouver dans la valise de son auto
mobile laissée en stationnement devant
un hôtel, une vieille brosse, en rempla-
cement de divers objets de toilette
Se trouve-t-on en présence d'une plai-
santerie ? Tout porte lieu à le croire.
Parmi les engagés nous avions remarqué
Bilan), gagnant du 1er Ha» DOBlop, Lhe-
mann. Artigues, U.eyses, Sa.vau, Ger...
Après une course ardemment disputée, i
mais qui heureusement se termina sans In- I
cidents. voci l'ordre des arrivées et les !
premiers de cette très originale ipétl- |
tion, où Salvan gagne de nombreuses pri-
mes à Grenade.
le classement
Deux coureurs seulement se sont très net-
tement détachés du groupa, se sont les
nommes Canelas ei Brocard, successivement
premier et second. Un peloton de quatorze
conçu rient» suivit eusuite et celte arrivée
par trop triomphale retarda considérable-
me t le» opérations du classement.
Le premier a mis exactement 1 h. 45 pour
rouler les 54 kilomètres du parcours.
I. Canelas (Union Cycliste Toulousaine) ;
2 Brocard ; 3. ex-sequo •. Gcr, Salvan,,
Gleyzes, Vital, Jean Lacave, Déga, Monna,
Adrien Van Chedel, Maraquette, Coulomè-
res. Sainte Marie, Kondy. Antonin Van Che-
del. Marion, Lhemann, soit 15 ex-aujuo ;
18. Montenon ; 19. Nérenc ; 20. Ferrl, 21
Castan ; 22. Fignetora ; 23. Boubita ; 24.
Pon?, 25. Mânes, etc..
Cette course, qui a obtenu un grand
succès, a permis à de nombreux Jeunes cy-
clistes de se démontrert et â de Jeunes es-
poirs de se faire connaître.
VWM • 3 h. et 9 h
Le triomphe du Film Français
1rs 3 mousauBiâiros
Œuvre immortelle ri'A DUMAS
(en entier à chaque séance)
Une attraction extraordinaire
Gérard et î o a Jtsï
musiciens virtuoses
COURONNES MORTUAIRES COSTES
25. rue de Remusal 25
AVIS DE DÉCÈS

LUNDI 14 AVRIL 1930
. ^•"ifUnifiïlHI
La «Journée Sportive
(Suite de notre information de 3* page
f HIPPISME 1
AU B0IS-DE-B0U10GNE
Parla, 13 avril.
PRIX De LA QRO IT6
(a réclamer). 10.000 fr., 1.700 m.
1 Merle-Blanc (Keogh) G 38 50
à M Maurice Lecerf P 12 50
t. Kït-Bag iGarner)
à M. Edward Esmond.... P 10 50
8. Roll-Call Bohson)
à lord Derby P 19 50
Non placés : Daily Mail, Golban.
Gratte-Ciel, Trophée, Flapper, La Capu-
cine, Chandelle, Tramontane-II, Chan-
son -de-France, Canne-Blanche, Sinfra.
Eolia. Sikasso. Country-Girl.
Merle-Blanc iGuemul et Mountatn-
Light). entraîné par R. Robert.
PRIX DS BARBEVILLE
80.000 fr . 3-000 m.
J. Picaflor (Torterolo) G 7 •»
à M. F. de Alzaga-Ungue P 5 50
2 Martyr (Bouillon;
à M. André Vagliano.... P 6 50
Non placés ; Largo, Talon-Rouge.
Picaflor Town-Guard et Naftalina),
entraîne par J. torterolo.
LA BOURSE
40 000 francs — 2 200 mètres
J Brian-Borcirnhc (Cordell,.. G 47 50
â Mlle D. Esmond P 15 50
8. Mélèze Goidini
à M Raoul Meyer P 25 50
3. Putiphar V'atard;
à M. J. D Colin P 8 50
Non placés • Le Cariderquet, Djafou,
Faisan-Doré, Taicoun, Volcelest, £ bre-
an-C.lair, patay
Brian-Circimhe (Zagreus-La Belliè-
re;, entiamé par F. Carter.
PRIX JUICNÊ
101.003 francs, 2.100 mètres
1. FAYOUM (Scanlan) G 282 50
à M. Jacques Wittouck.. P 63 »»
S. Alcyon (Carner)
à M. Edward Esmond... P 10»»
t. Le-Tourbilion «.Torterolo)
à M. F. de Aizaga-Unzue P 16 »»
Non plaoâs Dark-Pirat, Broie-Fort,
Khan, Numiro-Un. Romarin, Arbitre,
Nelusko-il, Ordre-du-jour, Alcide, Ted-
dngnes. L'Habit-Rouge. Huit-Sous, Le-
Magicien, Janeiro, Cassius, Sire Ed-
ward. D?michu, Hecla, Diamant-Rose,
Heurtevent.
FAYOUM (Condover et Lo-jinks) est
entraîné par F Buliock.
PRIX DE FONTAINEBLEAU
30.000 fr. ; 2.000 mètres
1. Commanderie (Hervé) G 19 50
a M. Edouaid Henriquet P 7 50
S. Guernanville (Brethes) )
â M. Léon Ory-Rœderer P 6 50
Non placés : Grain d'Orge, Sphinx,
Flying Fool, Liny.
Commanderie (Belfonds-Corset), en-
traîné par P. Carter,
PRIX DE VILLERON
(handicap), 25.000 fr., 1.850 m.
1 Mamelet-IV (Vatard) G 9 50
à M. R ioul Meyer P 21 »•
% Cardenio (Haynes)
à M. Allen Lœbl P 33 »»
S. Pégase-VllI Duforez)
à M. Léon Renier P 21 •»
Non placés : Typhon, The-Briton,
Panhenis. Royale-Basoche, Péribole,
St;.rry. Christabelle, Escaladeur, Yes-
Dear, Diveite-ill, Mlle-Albertine, Myr-
rhis, 's-de-Rose, Menade.
Hamelet-ll iSeiauket-Hérodiade), en-
traîné par Le Carier.
A TOU' "USE
Toulouse, 13 avril.
PRIX DE L'HERS
2.400 francs, 2.400 mètres
J. EPINARD - III La- G 22 .. 22 50
poutge), M. Bénech P 6 50 7 50
2. Damoclès III (Cass.;
a M. Caries p 10 50 9 50
3. DÉDALE. C (Bosqu.)
à M Bou^s P 6 50 6 5b
Non placés : Djémila. Egyptienne 11,
Eliane-IV, Avant-Toi, Caipiice-lV et Ba
tailleur.
4' 18" 1/5 4' 19", 4' 20" 4/5.
Epinardlll (Gentleman et OriflaTn-
me).
PRIX DES JONQUILLES
3.000 fr., 1.800 m.
1. Hermina (Hawkins; G 20 .» 17 »•
a M. D de Picard P 6 ». 6 50
2. NADAR - Il St-Fior.)
à Mme Dslas P 5 50 6 »»
3. Adriena (Panel)
à M. Couzinet.
Non placé : I.utèce-II.
Demi-longueur, une longueur.
Hermina iGrand-Fleet et Hermine-V)
est entraîné par R. de Tauzia.
Damodès-IV. Diemila et Dédale-C I Non placés
formèrent au début le groupe de tète. | Diastase.
Cautice-lV et Eptna.'d amélioraient
peu à peu leur position, et, tandis que
Djemila disparaissait entre les tour-
nants. Epina'd attaquait les leaders
qu'il réglait facilement lans la l\yrne
droite. Oamoclès-lll et Dédale conser-
vaient les places dans cet ordre.
Nadar-ll était le grand favori du
Prix des Jonquilles. Mais la mauvaise
tactique de son jockey lui coûta peut-
être la victoire Hermina et Adriena
menèrent un faux train jusqu'à l'en-
trée de la ligne droite, et Hadar-ll ne
chercha pas à assurer une allure plus
sévère. Cette circonstance permit à la
jument de M Dehoey de Sicard d'uti-
liser sa pointe de vitesse et d'enlever
l'épreuve, réduite à un déboulé de
600 mètres. Nadar-I était second de-
vant Adriena.
Avanl-Toi parti en tête dans le
Prix de la Garonne ne tardait pas à
être débordé par Espèrance-lV, Cer-
bère, qui avait fait une faute au dé-
part, Xania-V et Armagnacaise se rap-
prochaient petit à petit, emmenant
Célibataire dans leur sillage. Entre les
derniers tournants. Cerbère et Céliba-
taire avaient le commandement. Celui-
ci réunissait à prendre l'avantage sur
son rival, tandis qu'Espérance-/!/, bien
revenue, s'adjugeait la troisième place.
Dans le Prix des Fusains, Djinn re
nouvela son succès d'il y a huit jours
mais beaucoup moins facilement cette
fois. Talonné par Commodore-lV pen-
dant ,a majeure partie du parcours
il dut ensuite s'employer sérieusement
pour résister à l'attaque bien ména-
gée de GloHnia La course de Cnm
modore qui faisait sa rentrée, est à
retenir.
Célibataire-} mit une deuxième vie
loire à son actif avec le Prix du Tarn
En tête, peu a^rès le signal, il mena
toute la course suivi par BêbéRose-lll
Le cavalier — si l'on peut dire — de ce
dernier eut !e tout de refaire beau
coup fop vite sont handicap II est
probable que. plus sagement monté,
Bébé-Rose aurait eu rnison de son
vainqueur. Il garda l'accessit devant
Umble.
Dubonnet. Antinêa IX.
Soiferino Hppolyte et Héliante), en-
tiainé par R. Expert.
PRIX O'AUTEUIL
15.000 francs, 4.000 mètres
1 Galadi (Chancelier), G 15 50
a M. Sédard P 6 50
La Fraise Costadoat),
M. Giresse P 6 50
Bltde VI, à M Boucheron.
Non placés : Draga, Saumon (tombé).
Caladl (Martiai III et Galette), en-
ti-.îné par G. Sibé.
A AGEN
Agen, 13 avril.
PRIX DE DEAUVILLE
Six inscrits, six pat ants
1. Ida til (Prindglaud), à M. G. 18 50
A -11. Masson P- s 50
2. Vedette IV ;F. Soubagne)
à M. Paul Antier
3. Busi, Lizzie iBulan). à M.
A. Jaa.es
4 Francr. Tarbaise (Caze-
dessus). à M. Boy-Sonve.
GRAND PRIX D'AGEN
Tro monté, attelé ; partie liée-
1 Buridan du Verdier (Ro- G. 35 50
' mieu), à M. A. Souiroub. P. 14 oO
2 DauY < Dubois (Champar-
naud), a M. A. Tetaud).. P
3. Tristan iGourgues), à M.
A. Lecuassau "
PRIX DO HAVRE
Lystrre (Rabbe), Pouding (Frtgoul), Ma*
caret Vaulato), Brodeur (Breritnall). LiUle-
Fleet Sautour), Farewell iGulgormet), Der-
nier Nanill (Fsling), Dilemna (Jlvcovlts).
Tonka (Reinette), Hallatte (Chérot). Ther-
midor Semblât). Conseil d'F.tat (Bouillon).
Reggarès Wlnkfleld), InteUectuel (Jumo),
Bel Ecuyer (Hubert).
PRIX MISS CLAD1ATOR
Verni (Eymard). château Bouscat (Rabbe),
Blueskles Bouillon), Propylée (Bouillon),
Fata Morgana (Keogh).
PRIX JONGLEUR
Castel-Sardo (Flora), Blarrlti (Vlncentl.
Saneau Turner), Œuf de-Piques Dlez),
Golden-Fleet (Rosso), Novo 'Bêche), Mesnll-
Cher Morel), Porto-FUp Grantham). Par-
tant douteux : Plmenton (Leroux).
PRIX DE BF.SSAN
Ratsln-de-Mer (Tondu), Scylla (Garuert,
île Mêdlcls Rabbe). Mtrande (BreUies). Me-
ftsto (Slbbrltt), Kouyrou (Toche), Gai Lu
ron Dalro), Tortoisesbell (G. Bouillon),
Saint-Ignorant E Bouillon). Urgach Sem-
blât), Toeaste recqueux), L Ahbosse-de-Me-
nln (Simmous), Bruyère (OheretL
pronostics
AERONAUTIQUE
61 50
17
CHAMPIONNAT DE LA UGUE DU MIDI
A CAZÈRES-SUR-CARONNE
R. O. Aulon bal Cugnaux par 4 buta à l
La rencontre opposant ces deux mê-
mes clubs dimanche dernier n'avait pu
les départager, le résultat étant de
1 but à 1.
Aujourd'hui il s'en fallut de peu que
le résultat fût identique, Cugnaux avant
mis dehors deux penalty.
Très Jolie partie dans' son ensemble
et disputée d une façon fort correcte et
courtoise.
Le vainqueur, classé pour la finale,
disputera le titre de champion de Ire
série A lTtalia-Football-Club.
A LUXEMBOURG
France bat Luxembourg par 2 but* ft O.
A BALE
La Suisse et la Hongrie font m a ton nul
par 2 buts à 2.
CHALLENGE PERPICNAM-SPORT
Le Football Olub Perpignanal»
bat t* Oas*i Calai* par S but* à •
h» Casai Catala se présente sur le terrain
amputé des < tatre joueurs suivants : Cas-
ta, Bertran. Germain et Putg.
Devant ce pareU handicap, le Vernet
PRIX DES DAMES
Steenle ".hase, cross country militaire
Ire série, 3.750 fr., 5.000 mètres.
1 Jongleur (lieut. Peret) au G. 33 50
' cao Girardon. S» spahis. P. 12 50
12 SU
A TAHBES
Tnrbes, 13 avril.
2« PRIX DE LA SOCIÉTÉ SPORTIVE
D ENCOURAGEMENT
6.000 francs. 2.000 mètres.
1 Loi,-. G. Labro> G 6 »»
à M. Pelletier
2 Papill n II G. Lantat), au
Baron Gasquet
3. Liroi il. Puyau), au Ba-
ron Gasquet
Lola, par Comtat et La Nouba. En-
traîné pur O. Tirlot.
PRIX O- LALOUBÉRE
2.500 francs, 1.900 mètres.
1. Frango (L Puyau G 6 50
11 »»
7 50
6 »»
14 »
PRIX DE LA GARONNE
3.000 francs — 2.4t. rrMres
1. Célibaîaire ll (Tastet) G 11 • 13 50
a M. Bouas P 6 » 7 »
ï. Cerb.-re propriét.)
à M. «:aint-Agné-. P 7 » 7 50
3. Espérance-VI (Cou-
nié' i M. Bénech.. P 8 » 11 »
Non places Caprlce-IV, Rahadur C,
Xama Yès.Ar magnacaise.
' 5" Z 5 - 4' 21" 1/5 - 4' 22" 4/5.
Celibataire.il Halifax et Odessa).
PRIX DES FUSAINS
3.< francs — 2.800 mètres
l DJI:;:I Ory G 12 > 13 »
au Mur. de Pontevès.
t. Gloxinia Lartigue)
à M Eseheiianc
8. COMMOOORE.lv iPariel)
a M. Crêange
Une encolure, une longueur.
Djinn F.x-Voto et Disetle-ll), entraîné
fcai R. de Tauzia.
PRIX DU TPRN
3.60" francs 2.800 mètres.
1 Célibataire II Tas- G 21 50 37 50
tet) a M Bouas.... P 8 50 12 »»
2. Bebe-Hose III (Bais)
à Mme Brau P 9 50 14 .,
3. Unibte ipropr.) à
M. Tourniè P 14 •» 17 ••
Non places . Crécy II. Bahadure, Bas-
se- Brise-Tout, Thymol, Biair-Athol,
Alononsitie.
4' 1 1/5; 4' 43"; 4' 47".
Célibataue H (Halifax et Odessa).
La réunion d'hier fut plus favorisée
pat le temps que celle de dimanche
dernier.
Ceux que le ciel cris avait intimides
eurent tort, car la pluie ne fit pas
son armrttion et les courses, très dis-
putées, présentèrent un ré"l int-rèt
Hpinard-IH, que recommandait sa
bonne cour e du dimanche précèdent,
enleva facilement lo Prix de l'Hers.
au Bâton Gasquet.
2 Prunier tG. Marquestaut)
à M Sempé.
3. Caprica VU (G. Estebenet)
à M. Lapierre.
Frango Velox et Ninon) entraîné par
son propriétaire,
DEUXIÈME PRIX
DE LA SOCIÉTÉ D'ENCOURAGEMENT
6.000 fr., 2.200 m.
1 Le Vaillant (Bourdely) G 10 •»
au comte de l.astours.... P 6 •»
2 Fleur de-Lys-IIl G. Labro)
à M. Mounez P 6 50
3. Tsé-Tsê (Langham)
à M. Lyne
Non placés : Monsahalos (Vérole),
L'Adour (A. Chevaline), . Liebrtine-IV
(Morêras), Monhartres (G. Estebenet).
Trois quarts de longueur, quatre lon-
gueurs, trois longueurs.
Le Vaillant (Phrynus et La Ville-
Rose), entraîné par M. de La Vernhe.
PRIX D'AUREILHAN
2.500 fr.. 1.800 m.
1. Le Béda à M. Sempé G 5 50
2. Gabizos ,à M Latines
Le Bédat (Danbtk et Souveraine)
entraîné par B Atidoubert.
1. Le Bédat, à M. Sempé G 5 50
HANDICAP RÉGIONAL
DE LA SO'-'iÊTÊ DE SPORT
DE FRANCE
4.000 francs. 4.000 mètres
1 Carpincho M Mélix) G 17 50
à M Lartegain P 6 50
2. Coquin-II (M. de Suarez)
au baron de Palaminy P 6 00
3. Lonne (Buylac
à M Lacrouts. dérobé et ramené.
Non placé : Galletteux. (M. de Seynes)
dérobé.
Deux longueurs.
Carpincho, par Grey-Fox-II et Com
tessiue, entraîné par son propriétaire
A BORDEAUX TALENCE
Bordeaux, 13 avril. t
PRIX DU GOUVERNEMENT
5.000 irancs, 2.600 mètres
1. Fides (O'Br.-hin)
a M Boudel G 10 50
2. Cérons lExpert), à M Canilhac.
3. Djeddah (Hugues,, à M. Lasserre
Fides, par Bit;-Veda et Maltine, en-
ixtilne pus O'Bréhin.
PRIX DE CHANTILLY
8 400 irancs, 2.200 mètres
1. Rose-Cocktail 'Chancelier)
â M. Verst-ln G 7 50
2. N'.rrow River Painter)
a M Eschcnauer
3. Mac-J Crockett)
à Mme Mouillefarine.
2 Up au lieutenant G. Hervet
19» d'artillerie P.
3 Trouville III, au lieutenant
Voyer, Ecole militaire....
4 Artilleur, au lieutenant Fa-
bia
GRAND PRIX D'AGEN
partie liée. 2 e épreuve
16 inscrits 13 partants.
1 Atlae (Maumy)
à M. Rouleau
2. Bau'ire (Lasse! re)
à M. H. Masson...
3. Triton (Gourgues)
à M. Lécussan
4. Buridun-du-Verdier (Romi*u)
à M. Soorroubille.
PRIX DE CHANTILLY
6 400 francs, 1.800 mètres
12 ins-Tits, 7 partants.
1 Junker F Soubagne)
à M G. Claverie.
2. Vantard (Abnol,
à M Em'le Voigt
3. Cc.mélia-XIIl (Pndgland)
à M André Boulet. ^
PRIX DU GOUVERNEMENT
DE LA RÉPUBLIQUE
trot attelé, 6.000 francs, 2.500 mères
14 inscrits, 8 partnnts.
L Bisar (propriétaire) G
à M Marguet P
2. Donzy (Marty)
â Mme Marty P
3. Evette (Laval;
à M J. Dassy P
4. Eliine (Maumy). à M. Rouleau.
PRIX DU GOUVERNEMENT
3" partie
26 inscrits, 9 panante.
1 Triton (Gouraues)
à M. Lécus?a,n
2 Atlas (M'iumy), à M. Rouleau
3. Buiridm-du-Verdier (Romieu)
à M. Sourroubiile.
8» EPREUVE FINALE
partie liée
Paris Sport. — Maddy et Galante — Bara
et Domtuator — Consetl-d Etat et Lysure -
Château Bouscat et Fata Morgassa — Sar-
ceau et Novo — Scylla et Urgach..
La Veine. —- Monarchie et Maddy — Do
mlnator et Mtstlgrls — Conseil ri état et
Tonka — Chiteau Bouscat et Doriflor -
Castelsardo et Goldeiifleet — Scylla et Le-
Ctu'ri tien.
Le Jockey. — Maddy et Princes» Roxa
na — Bara et de Mêdlcls — Conseil d Etat
et Tonka — Château l'ouscaut et Bine Skies
— sarceau et Porto-Fup — M Iran de et
Cylla.
L'intransigeant. — Maddy, la Scala, et
Miss-France — Manteau-Bleu, Petit Paris
et Vieux Lafitte. — Tonka, Marlchou et La
î-.avière. — Château-Bouscaut, DorlflOT et
Fata-Amorgana. — Golden Fleet, Castélsar
do et Porto Fltp. — Raislu-de-M.er, Com
mandeiie et Le-Chêrifien.
di latures, réuni le 8 avril 1930. au siège
du C F. P. A., sous la présidence du
maréchal Lyautey a décerné le prix
dei pilote^ d'avions de tour 'î série)
an pilote Antoine, de la Compagnie
Générale Aéropostale, qui du 2 août 1929
au 1er février 1930 a parcouru 75.383 ki-
lomètres s- 11 ligne Toulonse-Casa-
blanca-Dakai. n transportant 91 pas-
sagers et 31 756 kilos de frêt.
UN NOUVEAU RECORD D'ALTITUDE
San Francisco, 13 avriL
La section aérienne de l'armée a
battu hier un nouveau record d'altitu-
de. Une vaingtaine d'avions de combat
évoluant au-dessus du camp de Crois-
sy, ont atteint une hauteur approxima-
tive de 10(Vio mètres. L'ancien record
était de 6 000 mètres.
LE RETOUR DE LA MISSION
GOULET TE
Le ministère de l'Air a reçu ce matin
le télégramme suivant :
t Niamey. — Nos pièces de rechange
arriveront à Niamey le 16 avril. Nous
reprendrons notre vol le 19 pour
Paris, via Reggan, Fez et Lisbonne.
- Signé : GOULETTE. •
PILOTE RÉCOMPENSE
Paris, 13 avril.
Le Comiti français de propagande
aéronautique a créé, en 1929. quatre
prix annuels à attribuer aux pilotes
a-'aut accompli sans accident aux per-
sonnes, ni avaries au matériel et aux
marchandises, le plus grand nombre de
kilomètres de vol.
Ces prix sont constitués chacun par
vu i somme de 3.000 francs en espèces,
un diplôme et une plaquette. Us sont
décernés en avril et octobre aux pilo-
tes d'avions de jours, en juin aux pilo-
tes d'avion de nuit et, en novembre, f pr6nd immédiatement courage et attaque
aux pilotes d'hydravions. carrément Le premier but est marqué sur
Le Jurt chargé d examiner les can- 1 aBe mAtD PocU. Le vent soufflant très
fort en faveur du Vernet, le Casai se can-
tonnait dans la défensive.
Son adversaire multipliait ses offensives
et arrivait ainsi devant les buts du Casai
Reyes shootait et Sallas, l'arrière du Casai,
essayant de dégager et de passer au goal,
envoyait la balle dans ses propres filets.
Une descente foudroyante est opérée par
le Vernet et l'avant centre Ros shoote et
réussit le trol.-lème but. Un instant après,
le Casai bénéficie d'un penalty, mais très
maladroitement Touro envole la balle dans
les mains de Poublll. le gardien du Vernet.
C'est la ml-temps.
A la reprise Le Casai prend l'offensive,
mais Publll ne laisse rien rentrer Sa dé
fense est Impeccable, ses arrêts sont très
sûrs.
Une nouvelle descente da Vernet est très
menaçante, lee passes sont assurées entre
demis et avants. Ros passe à son Inter droi-
te Sola qui marque le quatrième but Le
Casai domine un moment, mais Xtpray dé-
gage habilement.
Sola profite de l'avance des arrières du
Casai pour se trouver seul à seul avec
Sat.martl et shooter le cinquième but
Cinq minutes après arrive la On.
U est regrettable qu'une équipe eomme
le Casai n'ait pas PU présenter son tout
premier onze, le match y aurait gagné en
intérêt.
19 50
7 50
9 »»
7 »»
CYCLISME
DEUXIEME ELIMINATOIRE
DU GUIDON SAINT-CYPRIEN
Toulouse, 13 avril.
1 Canelas; 8. Broca.
Un peloton de quatorze coureurs
arrivent ensuite ex-œquo.
TOUR DES FLANDRES
Bruxelles, 13 avril,
t. Bonduel, en 7 h. 3' ; 8. Aimé
Dossche, en 7 h. 12' ; 3. Joly ; 4. De-
waele ; 5. Adolphe Van Bruœrie.
A BÉZIERS
Le Grand Prix Ourmet
t Vie ; 8. Plantîn ; 3, Valère : 4.
Perrier ; 5. Le borde.
Arrivée en peloton»
La Course des six jours
1. Triton.
2. Allas
A MARSEILLE
Marseille, 13 avril.
PRIX DU ROVE
1. Meklno (Jaffeux G 12 ••
P 7 oh
2. Kiteou (3. Hanson) P 24 »»
Non places : Fontanges, Baronnet,
Sweelaine, Mont-Dosne (tombé).
PRIX REGIONAL
1. Noiraud (Vlaurin) ....
G PP
2. Astre du Midi (Bos)no)...
Commodore V (Mapcau)
Non placés : Wasio. Tendresses.
PRIX DE MEJEAN
1. Le Séraphin (Bianconnet). G
1. Phantlne (P. Taylor) G P
7 50
5 50
7 »»
5 50
6 •>
7 .»
8 50
Rose-Cocktail, par Vineuil et Régina,
entraîné- par son propriétaire.
PRIX KŒNISBERG
5.000 francs — 2.800 mètres
1. Demos.hène (Hugues G 25 50
à M. Ferret P 9 50
3 F.pervier (Fournier)
à M de la Tournisse P 9 50
3. F.merau.le fpropr )
à M. Masson p 10 »»
Démosthéne 'Quastmodo II et Ravis
santé) ; entr par L. Huyues.
PRIX DU PRINCE NOIR
10.000 francs - 2.500 mètres
î. Cap d'Antifer dionin)— ... G 146 •»
à Mme Mouillefarine P ï7 5(i
2 Soir i:toile Herbette)
à M. Fould p io 50
3. Cartoui-he VIII (Veschembes)
à M Uuboscq.
Non placés ; Pie d'Or, La Maréchale
111. Fine Mouche, Pèliraise, Le Grand
Croyant, Bon Espoir IV, Bebu Hocher.
Cap d'Enfer Le Prodige et Cartouche
VI) ; entr par V. Hontans.
PRIX DU CHATEAU-TROMPETTE
6.0D0 francs. 3.000 mètres
1. Solterino Expert), G 12 50
à Mme Legros P 7 50
î Bouline o Brthin),
â M. Roiidel P 10 •»
3 Cri du Nord illugues),
à M. Ferret.
3. Limousine (J. Hanson).
Non placés : Forêt, Auvray, Methasca
PRIX DES CIGALES
1 Radlna (E. Tailor)......... G 19 50
P 8 »»
2 Tirriia (C Wakford) P 6 50
3 Scintillation (H. Toche).
Non placés : Nougat's Star et Estra-
madour.
PRIX D'AVRIL
1 Serfleur (A. Combes) G 17 50
p 8 »
2. Tout-Feu (Maucau) P JA«»
3. Lacavaie B Vellay) P R *»
Non placés : Genevois, Lest, Belle-
Rive, Sans-Ami, Le Cornac, Saladar,
Sairue-Gauburge.
LA COUPE DE MARSEILLE
51.000 francs. 2.000 mètres
1. Atano 'C. Wakford), G 15 »»
au Comte d'Estournel. .. P 11 50
2. IVquet 'Rançonne) ........ P 11 50
3 Karnak (R. Vellay).
Non placés : Borrokoria, Flambo, Pè
riwinkle.
PRIX DU ROUCAS BLANO
1 La Maréchale II iMoore)-. G 12 •»
P 6 50
2 Le Parasite ,VV Bâtes).... P 14 50
3 Nisard II iRossio) P 10 50
Non placés : Salpêtre II, Hérouville,
Ayou, Pioumanach, Porteno.
Paris, 13 avril.
La lutte est encore longtemps ar-
dente, de nombreux tours sont pris.
V 8 heurts du matin, soit après
122 heures de course. 2.835 k. 600
étaient couverts.
L'Américain Beckmann décide alors
de se retirer ; son co-équipier Horan
forme immédiatement une nouvelle
équipe avec Buschenhagen, qui roulait
seul depuis l'abandon de Bichli.
Le classement s'établit ainsi après
les sprints de 2 heures du matin :
1 Buschenhagen-Horan, 2«J6 points ;
8. Pélisier-Blanchonnet 236; 3. Choury-
Fabre. 131 4. Belloni-Piemontesi. 109;
5. Marcillac-Mouton, 94 : à un tour :
6. Choury-Cordier. 2t*0 ; 7. Raynaud-
Dayen, 157: 8. Wambst-Lacquehay. 63;
a trois tours 9. Hournon-Pecqueux,
271 : à quatre tours : 10. Charlier-
Duray, 140 à cinq tours : 11. Le-
moine-Guimbretière. 191 à six tours :
12. Goosens-Deneef, 223 ; 13. Degràeve-
Haesendonckx, 79.
A 3 heures, soit après 123 heures de
course. 2.8C3 k. 250 étaient effectués.
Durant ia nuit, 56.000 francs de
primes ont été offertes, ce qui en porte
le total à 288.000 francs.
A 11 heures, soit après 131 heures
de course, 2.960 k 250 étaient par-
courus. A ce moment il y avait envi-
ron 7.000 personnes au vélodrome.
Le classement est toujours inchangé
avec cinq équipes en tête, où Busche-
nha>;eri et Horan mènent aux points.
A midi, 132 e heure de course,
2.t>72 kilomètres étaient parcourus
Bien ne se produit depuis midi. Pê-
lisster et Blanchonnet firent plusieurs
tentatives et la dernière est couronnée
de succès. A 17 heures, l'équipe fran
caise Charles Pélishiei-Blanchonnet,
compte un tour d'avanve sur Horan-
Uuschenhagen , Choury Kabre , Belloni-
Piemontesi et Maircillac-Mouton. Le
classement â la suite des sprints de 17
heures, est le suivant :
l. Pélissier-Blanclionnet, 244 points
et couvrant après 138 heures de course,
la distance de 3.126 km. 250. A un tour,
HOiân-BUscheRhagen. 320 p ; 3. Choury.
Fabre. 187 p.; 4. Belloni-Plêemontesi,
169 p. 5. Marcillac-Mouton, 102 points.
A 2' tours : 6. Coupry-Cordier, 308
points ; 7. Raynaud-Daten, 185 p. ; 8.
Wambst-Lacquehay, «7 points.
A 4 tours : 9. Hournon-Peccrueux.
283 points.
A5 tours : 10. Charlier-Duray. 144
points.
A six tours : U. Lemoine-Guhnbre-
tière, 197 points.
A 7 tours : 12. Goossens Dneef, 147
p. ; 13. Dègraeve-Haeseridonckx. 79 p
A la 143e heure c'est-à-dire à 23 h.,
3 303 km 2D sont parcourus.
DegBaeve et Goossens abandonnent à
23 heures.
LA COURSE DES MILLE MILLES
Brescia, 13 avril.
Volet le classement de la course
automobile des mille milles :
t. Nivolari. sur Alfa-Romio, en
16 h 18' 59" (moyenne 100 k. 400);
8. Varai, sur Alfa-Roméo (moyenne :
39 k. 348); 3. Campari. sur Alfa-Romio
(moyenne : 36 k. 421).
LE GRAND PRIX D'AUTOMOBILE
DU MAROC EST RENVOYE
Casablanca, 13 avril.
Le départ du grand prix Automobile-
Club Marocain devait être donné ce
matin, à 8 heures.
Le temps, pluvieux depuis plusieurs
Jours, malgré des éclaircies constatées
dans la journée du 12 avril, s'est ma-
nifesté de nouveau violemment ce ma-
tin, mr l'ensemble du circuit.
Aussi 1 Automobile-Glub Marocain s
dâoid" d'annuler, par mesure de sé-
curité, l'épreuve, qui a été reportée à
une date ultérieure, vraisemblable-
ment le lundi de Pâques.
BASKETT-BALL
CHAMPIONNAT D'EUROPE
Nice, 13 avril.
Match International de basket-bail
féminin
La France bai l'Italie par 34 points
à 8.
Matches Amicaux
Un Peu Partout
A BERGERAO
Association Sportive Bayonnalse
bat Union Sportive Bergeracoise p«
11 points (3 essais, 1 but) à 5 point
(un essai transformé)
Ce match, qui servait de rideau
la saison bergeracoise n'a pas tenu toi
tes ses promesses, n. côté des Jolie
choses réalisées de part et d'autre
y a eu beaucoup de maladresses, rêsu
tat de la mixture des deux équipe:
Celle qui a fait montre de plus de rap
dité, de plus de fini a enlevé la déc
sion. — PIC.
A NIORT
Niort bat B.E.C. par 9 points ft 6.
A PERPIGNAN
U. S. P. bat Stade Bordelais par 16 ft 1
A PERIGUEUX
Le O. A. Béglais a battu le O. A. Pér
gourdin par e points (deux essaif
à zéro.
«* !
A TOULON
Toulon a battu Romans par 3 p. ft f
A AUCH
Le Football-Club Auscitaln a battu P
Sélection du Gers par 8 points (2 e"
sais, un but) à 6 points (2 essais), '
A VILLEFRANCHE-DEROUERGUE
Match ds propagande
La Sélection du Centre a battu L
Sélection des Pyrénées par 11 ponts
à 8 points.
La partie, qui se'st jouée sur le teC
tain du Teullel, a été des plus miere
santés, et le public, très nombreuj
qui y assistait, a applaudi vivemei
les belles phases de jeu plaisant {.
exempt de brutalité. A la première m.
temps, les centraux marquent 2 essai
dont un transformé, 8 points. La si
lection des Pyrénées, 1 essai, 3 point;.
A la reprise, le jeu continue, tri
actif de part et d'autre. La sélectioj
des Pyrénées réagit et veut marque^
mais les centraux font une belle de
fense. La fin est sifflée sur le score,
sélection du Centre, 11 points; séle\
tion des Pyrénées, 8 points.
La partie a été remarquableme^
arbitrée par M. Faur, de Toulouse
Un accident regrettable a marqué \
partie : un des joueurs a dû être r|
levé avec une doubla fracture à UT;
jambes
CROSS COUNTRY
TOUS LES AUTOMOBILISTES dot
vent are la Reçue iutomobtle du Mtdî
Parce qu elle les renseigne sur toui
ce qu ils ont Intérêt a savoir Chaque
numéro contient un e*trsti illustré du
Code de la route expliqué et commenté
par un spécialiste de ces questions
MT ERANO PRIX
Bg LA FOIRE COMMERCIALE
B« LILLE
Lille, U avril.
Cette wnuis* a été disputée par relais.
Classement général • 1. Ractng Club de
France, les M kilomètres en 57' 46" 1/5 ;
! C. A. S. G., 88' u" ; a. a O. Billancourt,
Ul' 1/5.
LE TOUR O'ORLCANS
Orléans, U avril.
S. femettard (Blols). les to klL 500 en 33
13" . S. Desrooues (Orléans).
CHAMPIONNAT DE FRANCE
Colombes. 13 avril/
Racîng-CJub de France bat Inqueter;
Boulogne par 5 à 1.
nssoeiATioK
LA BELGIQUE BAT LA FRANCE
Par six buts ft un
Colombes, 13 avril.
ETAT D'ENNEICEMENT
Ou 13 avril 1330
LUCHON-SUPERBAGNERES. 1.800 m.
d'altitude. — Température maxima, 6° ;
température minima, 1°; épaisseur de
la neige. 0 m. 25 ; état de l!atmosphère,
pluie.
A SAJHT GLOUD
PRIX DE LA FRETTE
Trie (Rinnrttt), Ma Fortune (Esllng). Bom
bonne (X). La Scala (' irnerl. Maddy Utah
bel, Mahomet Chéret), Weptng-Wtl! (Vin-
cent), L'Acclamateur (Ariderson), Caleopsis
(liou lion), Bras de Fer X), F.1 Ctolea (Hila
rlo). Stora 'Leray), Alante 'Slade), Vendel-
lo (Reinette), Lamelle (Bech).
PRIX F1TERAR1
Para (Denton). Gratitude iP.ougerolles).
Phénomène Esllng), Thuuderer 'Toussaint)
Dominator Tondu). Manteau bleu iFlorai
I VVIlIihar nierl. Petit Paris 'Slhhrltt). Kit.
bustier (Rasselet), Sauta Monica (Robsou)
Le classement
1er, pélissier-Blanehumet, couvrant
3 338 km 250 mètres. 314 points ; 2", a
un tour Buschenhagen-Horan. 780 p.;
3« Choury-Fabre. 587 p.; 4«, Belloni-Pie-
montesi 519 p.; 5 e , Marcillac-Mouton.
152 p 6", à deux tours, Coupry Cordier.
483 p.; 7" Raynaud Daydn. 355 p ; 8».
W'ambst-Lacquehave. 67 p.: 9» quatre
tour Hournon-Pecqueux. 343 p.; 10".
Cliari'ier-nuiav. 162 p.: 11». à cinq tours,
Lemcine-Guimbretière, 257 p.
Le vingt et unième match Fi&nce-
Beigique a atuie, cet upius-nuUi, au
sude tves du Manoir 15.000 personnes
environ,
A 13 heures, en lever de rideau, les
juniors du F. C. Rouemiais battent les
juniors du Stade Français par cinq
buis a deu...
A 15 heures, les équipes françaises
et belges émergent du tuiuiel et pénè-
trent sur le terrain, sous la pluie, aux
acceutto de la MarseMuise et de la llra-
Lanciiune.
A 15 h. 05, M. RuuS siffle le coup
d'eaivoi qui échoit aux Belges..
Tout de suite, b>s betgui, bénéficient
d'un coup traite qui ne donne pas de
résultai. Un conter dangereux, botté
par Vorhooi, est arrêté de justesse par
Lozes. Korb s'échappe et shoote. C'est
la première atiaqu? française.
Les bieus semblent alors s'ectiaullei
et la partie prend un pe-u d'animation.
Les Belges joueni mieux, et â la on-
zième muiute. Braille termine par un
shoot sur un joli mouvement de gau-
chi;. Surpris, Lozes laisse passer la
balle.
Biilgique, 1 but ; France, zéro.
Les Belges ne s'en Leimcnt pas là et,
deux minutes après, sur passe de Bas-
tin. Adauis obtient un second but su-
perbe.
Belgique. 2 buts ; Fiance, zéro.
Les événements se précipitent et, à la
quinzième iniiiuie. Van lialine marque
tranquillement un troisième but.
Belgique, 3 buis.
Bans le camp français, c'est de la
stupéfaction, et cependant les Belges
ne jouent qu à dtx depuis une dizaine
de minutes. Lo: Fiançais tentent quel-
ques réactions ; mais les Belges restent
maîtres du terrain ot à la trentième
minute, Lozes, décevant au possible,
laisse passer la balle pourtant facile à
parer.
Belgique, 4 buts.
C'est un véritable désastre, aggravé
par l'apathie de Lozes qui laisse passer
un cinquième but.
Dubus réussit un but et. à la mi-
temps, la Belgique mène par 5 buts à 1.
A la reprise les Français paraissent
disposés à mieux figurer. Ils att-iquent
mais les Peines puissants et tranqui
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Foire de Bardeaux
15-30 Juin
HAESENDONCK ET DENEEF
ABANDONNENT
Paris. 13 avril
La course continue a être animée et
de nombreux tours sont pris.
Un peu avant 19 heures, les belges
Haesendonek et Deneef décident d'aban-
donner.
Degraeve et Goosens forment immé-
diatement une nouvelle équipe.
A 20 heures, soit après 140 heures de
course. 3.191 kilomètres sont effectués
SON NOUVEAU VISAGE
Tous ies ans, au printemps, la Foire
de Bordeaux, grande dame songe à
ses toilettes et se préoccupe de faire
bon visage à ses hôtes pendant la
deuxième quinzaine de Juin.
Et tous les ans, visiteurs et expo-
sants, touristes et curieux trouvent
la Foire d-3 Bordeaux plus grande,
plus belle et admirent son nouveau
visage
Quel sera le visage de la Foire de
Bordeaux en 1930î C'est là une ques-
tion que tous ses amis se posent et
c'est a "êsoudre ce problème que tra-
vaille son Comité-directeur.
Travail complexe et combien déli-
cat! Il s'agit «n somme, sur la place
des Quinconces, jugée depuis des
années trop petite (bien qu'elle i..esure
120.000 mètres carrés avec ses bas-
côtés!), il s'agit de logrer tous les ans
plus d'exposants que l'année récé-
dente. tout en conservant à l'ensemble
un aspect avenant et gracieux, tout
en ménageant les allées et les spa^es
nécessaires au passage de plus d'un
million de visiteurs I
les opposent 6ans ce*so leur technique ' En 1930. sur les conseils de son
supérieure. 1 habile architecte, le Comité a adopté
Cependant. Kob et Cheva se prodi- un plan qui tout en respectant les
*uent du mieux qu'ils peuvent Korb lignes générales devenues classiques
botte un coup franc qui fait sensation I de lo grande manifestation girondine,
mais la balle pa«se de peu à côté Les! a permis un groupement judicieux
Français continuent à prendre une le- tout à l'avantage dps exposants et des
ç n de football. i visiteurs Les sections ont été assem
Paris-Evreux
Paris. 13 avril
Voici les résultats de cette épreuve
pour indépendants et unateurs :
1 paul 1 hocque V C. L ). les cent
kilomètres, en 2 h 42 15"; 2. Iranloul
(V. C. L.',. a cent mètres; 3. Léon Le-
ralvez G.S I.',.; 4. Harnm»rlin-. 5. Amet;
6. Tellier; 7. Kigaux; 8. Margareli.
Une échappée de Dubus échoue de
justesse. Lucien Laur»nt gâche une
occasion en shotant au-der-sus au lieu
rie passpr a ses camarades. Par contre
les Belges continuent à évoluer de fa-
çon satisfaisante, pour ainel dire en
une exhibition de leu fournie brillam-
ment.
t e match perd son intérêt et ne sou-
lève aucun enthousiasme dans la foule
déçue l.en Belges vivent tranquilo
ment sur leur avance.
Dans lflà dernières minutes de la
wirtlp l'avnnt-rentre bplee Varden-
nwdp marqup un sixième but. Fina
blées par affinité le passage d'une
classe à l'antre s'effectuant par gra-
dations nsensibles Des pnspnibles
nouveaux de bâtiments ont été prévus,
tels par exemple, celui qui abritera
le meuble.
Enfin des massifs de fleurs et de
verdure placés avec »?o0t. coptri-
bueront à créer une perspective, ce-
pendant pie des dispositions nouvpllps
ont été arrêtéps pour l'inauguration
et les visites oftlclplles. dispositions
heureuses qui permettront aux auto
rités Invitées de se rendre compte
d'un coup d'œi] dp l'importance dp la
DE RESTEZ PAS
INCOMMODÉ
APRES VOS REPAS
Si vous avez une sensation de gêne
sprès vos repas, si vous souffrez de
brûlures, d'aigreurs, de pesanteurs ou
de 1* flatulence, i) est plus que probable
que l'acidité stomacale est la cauie de
vos malaises. Les troubles digestifs *ont
très souvent occasionnés par un excès
d'acidité qui, en provoquant la l'eimen-
tr.tion des aliments, entrave les fonctions
de la digestion. Pour prévenir les malais-s
dûs à l'hyperacidité. Il faut se servir d' în
sel alcalin tel que la Magnésie Bismurée.
Cet anti-acide corrige en très peu de
temps l'acidité stomacale, fait disparaî-
tre les brûlures, aigreurs, flatulences et
autres malaises qui vous ont fait tant
souffrir *t permet i l'estomac d'achever
ses fonctious digestives sans gêne La
Magnésie Bismurée qui est Inoffensive et
facile à prendre se trouve en vente dans
toutes les pharmacies.
loment la Belgique bat la France par, Foire de Bordeaux, dp l'pffort dp son
C> buts à 1. I Comité et de celui de ses exposants.
^111 11 II I II llll II III III lil II M lit 11»^
= jnaos vous auFaz 10m essiyâ I
Z contre tes maladies de in peat* Z
- Dartres. Eczémas. Ulcères. Vices "i
Z du sang, et QUE RIEN N'AURA j ,
Z REUSSI ne rtPsespPr»w pas ore- »
; tez IF
! DEPURATIF LATA
m HS trous rfuraulia i'acliuij suie ue m
Z se traitement La Pommade 1*1 ta- «
- yte est indispensable dans les Z
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M0ÉM H imm mi
jVLTRAGADOL
I remplace l'huile de foie de morue
dont il contient tous les principes actifs 7
imprégnant ûc Vi-
tamines toutes ies
parties du corps,
VUitragadol favorise
a croissance, le dé-
veloppement et tes
'/onctions du sque-
lette et des organes.
11 triomphe du
Tachitîsme, remet sur
oied les convales-
cents et rend la
vigueur aux surmte
eéset auxafîaiblis. j
Elixir irradies'
^ *ar le»
rayon* ullra-vîoleM
Anémie*
Convaltscettce
Croissance difficile
1 flacon d'Ukragadpi — 3 utres fftmQe de foie de sToroe
L'éloge des propriétés fortifiantes de t'huile ds
foie de morue n'est plus à taire ; malheureuseméut
le t véhicule », c'est-à-dire le liquide qui contient en"
dissolution les .principes actifs, est celte huile si
lourde à la digesUon, cette huile dont l'odeur et le
goût sont si peu engageants.
Nous avons voulu sélectionner ros eems
principes actifs, qui ont fait leurs preuves, et nous
avonsreconstituêunesolufion, dans un liquide agré-
able au goût et qui ne présente aucun des inconvé-
nients de l'huile.
L'ULTR AG ADOL est donc un réel succédané de
l'huile de foie rie morue fraîche, et U en possède
toutes les propriétés, sans avoir aucun des Incon-
vénients dûs à la présence de l'huile elle-même, ce
qui permet d'affirmer que l'ULTRAGADOL «8t
l'huile de foie de morue moins l'huile.
Etablissements CHATELAIN Faumltseuredes Hôpitaux de Paris. 1 et 1 bit. Rue de Val'enciennes,Paris et toutes Pharmacies
Le flacon I2.S0. franco 13.50. Le litre pour une cure, franco 33 60.
Mangez tout
qui vous plait
CHARBON Dl BELLOC
U CHARBON DE BELLOC «s k —*l
kw
2 Tours sur la colonne ouverte.
24 D é 8 — d 7
Tel — c 2 25 R g 8 — f 8
D é 3 — cl 26 1 b 8 — c 8
F b 5 — a 4 27
Menaçant b 4 — b 5. Mais la ré»&
crue des Noirs ne peut que retarder la
27 b 6 — b S
28 R f 8 - t 8
29 R é 8 — d 1
4 D d 7 — é 8
31 abandonnent.
(Notes d'après The Field.)
ECHIQUIER TOULOUSAIN
Le tournoi-championnat s'est 1er.
miné par la victoire de M. Bergraser,
déjà tenant du titre.
X...
Adresser les solutions des problèmes»
parus dans le mois précèdent, en tma
seule fois, avant te 15 du mots courant.
Adresser ie correspondance a l'Ex-
press du Midi en indL>uAn$ SUE
! adresse • Rubrique des Bchee».
606
VOIE» URINAtRBa
•ypnillt - Analyse du MR*
•Onsult a* t* * 19 s « •»*
nonces eî envoyer 1er lettres aux Bl»v
reflux da P « Express du K.idi »
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