Le Chaperon Rouge - Index of

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INTRODUCTION En août 2009, j’ai reçu un script intitulé La Jeune Fille au chaperon rouge, de David Leslie Johnson, d’après une idée de Leonardo DiCaprio. La société de production de ce dernier, Appian Way, travaillait alors sur ce projet avec Warner Bros. Et j’ai tout de suite adoré cette nouvelle version, plus sombre et plus fouillée, d’un classique de la littérature. Les contes de fées sont riches en enseignements. Ils nous permettent de comprendre et de bâtir notre propre monde, et c’est très précisément ce que j’ai cherché à faire avec ce projet. J’avais des images et des idées plein la tête et je souhaitais donner vie à cet univers. Je me suis inspirée de différentes sources : de l’atmosphère et de la magie des tableaux de ma sœur, des défilés de mode du moment pour les vêtements, et d’un petit livre d’architecture sur le nord de la Russie, que j’avais gardé depuis mon adolescence, et dont je me suis servi pour tracer le plan de Daggerhorn. Dans cette version du Petit Chaperon rouge, je me suis intéressée aux aspects les plus modernes des personnages et aux relations qu’ils entretiennent. Cette histoire aborde différents thèmes liés aux angoisses de l’adolescence, aux difficultés du passage à l’âge adulte et au sentiment amoureux. Il y a bien entendu aussi un grand méchant loup. Le loup représente le côté obscur et dangereux qui sommeille en chaque homme, à l’origine d’une société paranoïaque. J’ai toujours gardé cette psychose sociale à l’esprit à mesure que j’avançais sur le script. Elle fonde l’identité architecturale du village de Daggerhorn : les habitants vivent dans des maisons qui ressemblent à des forteresses miniatures, montées sur pilotis et protégées par des volets en bois ; on ne peut y accéder que par une échelle que l’on retire à la nuit tombée. Les villageois sont aussi méfiants sur le plan émotionnel que sur le plan physique, ainsi, lorsque prend fin la trêve qu’ils avaient conclue avec le Loup quelques décennies plus tôt, leurs liens commencent alors à se défaire. Plus nous avancions dans notre étude, plus il nous apparaissait que les personnages et leurs histoires personnelles étaient bien trop denses pour un simple film. J’ai donc voulu participer à l’écriture d’un roman qui puisse explorer pleinement la complexité des habitants de Daggerhorn. À l’occasion d’un séjour à New York, j’ai retrouvé mon amie Sarah Blakley-Cartwright, qui venait tout juste de terminer ses études au Barnard Collège, forte d’un diplôme en « écriture créative » obtenu avec mention. Je connais Sarah depuis que j’ai treize ans. Elle a même joué de petits rôles dans quatre de mes précédents films. Elle a toujours eu un esprit original, poétique et plein de fantaisie : elle était donc parfaite pour ce projet. À peine l’avais-je évoqué qu’elle fonçait tête baissée. Elle a sauté dans un avion pour Vancouver, où nous étions en train d’installer les décors du film, et elle s’est totalement immergée dans le monde du Petit Chaperon rouge. Sarah a interrogé chacun des acteurs sur son personnage. Elle a assisté à toutes les répétitions, et elle a même dansé sur des charbons ardents lors du tournage de la scène des festivités. Elle n’a jamais cessé de participer à l’élaboration de cette histoire. Sarah a écrit un roman magnifique. Elle a approfondi les personnages, et s’est
notamment attardée sur les scènes les plus chargées d’émotions qui montrent que Le Petit Chaperon rouge ne se résume pas à un conte de fées, mais qu’il s’agit bien d’une histoire universelle qui parle de passage à l’âge adulte, d’amour et de courage. Bonne lecture. Catherine Hardwicke
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s’inclina avec respect mais garda
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épondre, mais Salomon crut qu’il
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La voix du Loup résonnait dans sa
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29. Revenant à elle, Valérie éme
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découvrant la suture irrégulière
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