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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

APPENDICE III<br />

Note additionnelle sur les inscriptions des Ts’in<br />

( 101 )<br />

p.544<br />

Je me propose, dans cette note, de reproduire le texte et de<br />

donner la traduction de quelques inscriptions des Ts’in que Se-ma<br />

Ts’ien a passées sous silence. J’ajouterai certains renseignements<br />

complémentaires sur la première des cinq inscriptions de Ts’in Chehoang-ti<br />

qui nous ont été conservées dans le chapitre VI des <strong>Mémoires</strong><br />

<strong>historiques</strong>, l’inscription du T’ai-chan.<br />

I. - LES IMPRÉCATIONS CONTRE TCH’OU (101)<br />

Les imprécations du roi Hoei-wen (337-311 av. J.-C.), de Ts’in, p.545<br />

contre le roi Hoai (328-299 av. J.-C.) (102), de Tch’ou, nous sont<br />

parvenues en trois rédactions qui ne diffèrent que par le nom de la<br />

divinité qu’elles invoquent ; l’une de ces divinités est appelée Hou-t’ouo<br />

et nous est complètement inconnue ; la <strong>second</strong>e est Ou-hien, ou le<br />

p.546<br />

sorcier Hien (cf. <strong>tome</strong> I, note 03.172) ; la troisième est Ta-tch’en-koutsieou,<br />

c’est-à-dire « l’ancien Tsieou où l’on s’enfonce profondément » ;<br />

c’est sans doute à ce génie du Tsieou, rivière du Kan-sou, que s’adressait<br />

le sacrifice célébré par les Ts’in à Tch’ao-no en l’honneur de l’eau<br />

profonde du Tsieou (cf. p.547 Mém. hist., chap. XXVIII, p. 6 r°). Nous<br />

avons reproduit ici le texte de cette inscription tel qu’il se trouve dans le<br />

<strong>second</strong> chapitre de l’ouvrage épigraphique intitulé Kin hie ling lang<br />

TRADUCTION<br />

« Le roi par hérédité du pays de Ts’in se permet de<br />

présenter (103) un anneau rond fait avec un jade de bon<br />

augure et il charge son prieur ancestral Chao-kao<br />

d’exposer sa peine et de la dire à l’invisible Ta-tch’en-koutsieou,<br />

afin d’établir les crimes nombreux de Hiongsiang<br />

(104), roi de Tch’ou. Autrefois, notre ancien prince le<br />

duc Mou et le roi Tch’eng de Tch’ou avec sincérité ont uni<br />

étroitement leurs forces et ont eu les mêmes sentiments ;<br />

les deux pays n’ont fait, pour ainsi dire qu’un ; ils ont été<br />

liés par les mariages contractés. (Ces deux princes) se<br />

sont revêtus de vêtements noirs pour conclure, après<br />

s’être purifiés, une convention en ces termes :<br />

305<br />

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