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Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

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Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

« Cet écrit en caractères tchoan de Li Se se trouvait à l’origine au<br />

sommet de la montagne T’ai, au bord de « l’étang de la femme<br />

merveilleuse » ; si nous considérons d’abord le texte (119) ... Lieou<br />

K’i (120) à l’époque des Song (121), les caractères qu’on pouvait y lire<br />

étaient au nombre de 146. Sous les Ming, pendant la période kia-tsing<br />

(1522-1566), (la stèle) fut transportée dans le bâtiment oriental du<br />

temple Pi-kia ; il n’y avait plus que vingt-neuf caractères qui fussent<br />

conservés. Dans l’année keng-chen (1740) de K’ien-long (la stèle) fut<br />

détruite dans un incendie. Plus tard, on en recopia la gravure dans le<br />

temple Tai ; en outre, un homme de la ville, Nie Kien-koang, en grava<br />

un exemplaire dans le sanctuaire du sol et de la terre, dans le palais du<br />

sous-préfet. Plus tard, le texte du temple Tai fut aussi détruit ; il n’est<br />

plus resté que le texte de Nie. En l’année kia-siu (1814) du règne<br />

p.559<br />

de Kia-k’ing, le se-li (122) maître Siu Che Fen dit au ts’e-che Wang (?)<br />

Mong-yen Jou-pi :<br />

« Sur le sommet de (la montagne) Tai, il y a un vieillard appelé<br />

Tchao, qui est âgé de plus de quatre-vingt-dix ans. Il y a quelques<br />

dizaines d’années, s’étant rendu (?) auprès de « l’étang de la femme<br />

merveilleuse », il y vit une stèle endommagée où il semblait qu’il y eût<br />

des caractères. » L’année suivante, maître Tsiang Po... et l’instructeur<br />

Tch’ai Jen-ts’ieou Lan-kao, originaire de..., descendirent, au moyen de<br />

cordes dans l’excavation pour y rechercher (la stèle) ; ils trouvèrent<br />

deux pierres endommagées sur lesquelles étaient dix caractères. On en<br />

recopia la gravure dans le temple de la Littérature à la capitale<br />

provinciale ; on y ajouta (les annotations ?) de divers maîtres tels que<br />

Yun-t’ai et Yuen-jou. La stèle originale fut maçonnée à l’ouest du<br />

temple tong yo, au sommet de la montagne, dans une chambre<br />

nouvellement construite ; c’est cette chambre que Fong Yen-hai, dans<br />

le Kin-che-souo, appelle le pavillon Pao-se ; ensuite elle reçut le nom<br />

de pavillon de la stèle lue. L’année ping-siu (1826), en automne, le<br />

fang po Leang Tche-lin (123) prit l’estampage qu’il avait conservé des<br />

vingt-neuf caractères et le fit recopier dans le sanctuaire p.560 de Kongchou-tse,<br />

dans le temple de Tai. Cependant ceux qui aiment l’antiquité<br />

rechercheront certainement les dix caractères de la stèle endommagée,<br />

car l’inspiration divine n’est jamais la même dans une copie (que dans<br />

l’original). L’année jen-tch’en (1832), au quatrième mois, le mur<br />

occidental du temple tong-yo s’effondra sur la chambre ; on s’empressa<br />

de rechercher la stèle endommagée parmi les briques et les débris... le<br />

soin de la transporter et on la transféra au bas de la montagne dans les<br />

murs du temple taoïste K’ien-pao. Il est à espérer qu’il sera aisé ainsi<br />

de la préserver et qu’elle ne risquera pas de disparaître.<br />

En l’année jen-tch’en (1832) de Tao-koang, au <strong>second</strong> mois de l’été,<br />

Siu Tsong-kan, originaire de Tch’ong-tch’oan... »<br />

@<br />

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