13.07.2013 Views

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

Mémoires historiques, tome second - Chine ancienne

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Se-ma Ts’ien — <strong>Mémoires</strong> Historiques<br />

Tome II<br />

attaque dans le plus grand secret. Dans le Tcheou li, livre XXXVII, on voit<br />

mentionné le hien mei che ou officier préposé au bâillon ; il est chargé de<br />

maintenir le silence lors des grands sacrifices et de bâillonner les hommes au<br />

moment des chasses et des expéditions militaires (cf. Tcheou li, trad. Biot, t.<br />

II, p. 180 et 393).<br />

08.(164) On a vu plus haut (p. 322) que lorsque Hiang Yu fut mort, Kao-tsou le<br />

fit enterrer comme s’il avait été un duc de Lou.<br />

08.(165) Ling yn était, dans le pays de Tch’ou, l’équivalent du titre de K’ing<br />

« haut dignitaire », dans les autres pays.<br />

08.(166) Le roi de Tchao se trouvait alors assiégé dans Kiu-lou par l’armée de<br />

Ts’in.<br />

08.(167) Cf. note 06.481.<br />

08.(168) Cf. p. 255.<br />

08.(169) Le royaume de Tch’ou dont il est ici question n’est pas celui du roi<br />

Hoai, mais celui qui avait été fondé par Tch’en Ché. Malgré ses premiers<br />

succès, Tch’en Ché avait fini par périr, et, peu de temps après, Hiang Leang,<br />

père de Hiang Yu, avait été battu et était mort sous les murs de Ting-t’ao. Il<br />

semble donc que la ligne de conduite adoptée par Tch’en Ché et Hiang Leang<br />

doive être abandonnée ; ce n’est plus sur la violence qu’il faut compter, mais<br />

sur la justice, et c’est pourquoi il faut préférer le gouverneur de P’ei à Hiang<br />

Yu.<br />

08.(170) Yen Che-kou dit que le caractère [] se prononce ici Kiang. Kiang-li<br />

était une préfecture à l’époque des Ts’in, mais les commentateurs n’indiquent<br />

pas exactement où elle se trouvait.<br />

08.(171) La leçon que donnent toutes les éditions de Se-ma Ts’ien me paraît<br />

ne présenter aucun sens satisfaisant. Le Ts’ien Han chou (chap. 1, 1 e partie, p.<br />

7 r°) donne la leçon [] : « (Le gouverneur de P’ei) attaqua le camp retranché<br />

de Ts’in et écrasa ses deux armées. » On lit en effet dans le Tableau<br />

chronologique de Se-ma Ts’ien (Mém. hist., chap. XVI, p. 4 v°) que, le 10 e<br />

mois de la troisième année de Eul-che-hoang-ti (25 nov. — 23 déc. 208) le<br />

gouverneur de P’ei attaqua et défit au sud de Ou-tch’eng l’armée du<br />

gouverneur militaire de la commanderie de Tong et l’armée de Wang Li. La<br />

leçon du Ts’ien Han chou est donc d’accord avec ce texte, puisqu’il est bien<br />

établi que le gouverneur de P’ei défit deux armées de Ts’in.<br />

449

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!