27 Juillet 1907 - Bibliothèque de Toulouse

3 Organe quotidien de Défense ©octale et Religlètise 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

LENUMËRO-SCENTt'MB 

AJBoyrjpargnvi MIM.'I. __ 

BACTK-GARONNK BT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES 

PKPARTEMENTS NON LIMITROPHES ...... 

triUKGRR (Ubian postilo) ......... 

Trais mol) 

7 - 

40- 

Sû nota 

M tr. 

-3- - 

20 - 

20 * 

24- 

*Q - 

%es Abonnement: partant des i" et 16 de chaque mois et sont payables d'avariée 

Soute àememiii' de ahangement H'Mresse doit lire aetomsag»** OëAO amtttmi. 

ÉDITIONS RÉGIONA1LES 

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal 

Gers, H^Pyrénées, Basses-Pyrénées, L&tid&s 

Tarn-et-Garonne, • • 

h S#ne G te- 80 

•— 4 » 50 

- 2 - » 

***• 3 - » 

Les Annonces et-Héclames ft;-nî reçues dsa» 

ç»« Suresui, rue BoauaiAine, 25. * Toulouse, "et oaaz toa» ilOS OorreSSOIldajatS» 

FiL TÊLÊGRAPH! Samedi 27 17* Année - N* 5,386 BUREAUX £ PARIS : 26, RUE FEYDEAI] 

es Faits OUÏ 

Le Congrès les 

Versatiles. 

flics > a étc clos jeudi à 

-a»~ 

Répontteaii à une question, à la Gnamarô 

foclgs, M. L'tafcaert, ministre tfes finances, a 

ttëcl&i'é

V. 

d! ' 1 s-Calais, a cSèiâé d'toteî$effireir%e>#ou- 

vanterama.à la rentrée du FsoAeaie-t. 

sait que M. Ba&ly reproche à î'owhm- 

du juge ti'Ln::«6rsxH.io.n d'ètae fondée, sut 

ra!ure 

Toulouse. 

Puy-is-KEj. 

PiC-du-Sili.. 

Perpignaa 

Bordeaux 

60.0! 

61.51 

61.5: 

20.2]E.N.E. fâi. n. 

10.3 O.N.O. a. f. h. 

7.3 S.O. fal. nuao;, 

21.4 N.O. as. f . nua 

Sl.C'N.O. niod. cou. 

La foule l'a 

'adjoint et M. 

mont conspués. 

L'ARMÉE ET LA CRISE 

Le colonel du 53° 

Paris, 26 juillet. 

Une note officieuse confirme que le minis- 

tre de la guerre a frappé de trente jours d ar- 

rêts de rigueur le colonel du 53° de ligne, pour 

tro intervenu par lettres auprès des membres 

du Parlement afin de faire rentrer son régi- 

ment de Perpignan à Tarbes. . 

Perpignan, 26 juillet. 

En dénit de-griefs forau-nlés contre lui et qui 

auraient motivé la punition qui te trappe, le 

colonel du 53° d'infanterie, M. Jetant, déclare 

qu'il n'avait fait- intervenir personne pour de- 

mander^que son régiment fût renvoyé à Tar- 

bes, sa garnison. 

Samedi dernier, lors des réceptions des au- 

torités et,des corps constitués par M. Dupré, 

le nouveau préfet des Pyjénées-Orientales.ipré- 

sentant.las officiers de son régiment et se sou- 

venant que M. Dupre est- originaire de Tarbes, 

où le 53e est, en garnison, le colonel, après 

avoir salué le nouveau préfet et l'avoir assuré 

de son attachement à la Képublique, le re- 

mercia d'avoir, dès son arrivée, demandé le 

rapatriement des -troupes appelées pour le 

ma intten de l'ordre. 

M. Dupre répondit en ces termes : « Je sou- 

haite votre prochain départ, car il indiquera 

que l'apaisement est revenu clans les esprits, 

mais les Perpiguanaisle regretteront certaine- 

ment et ils n'oubieront pas votre séjour, » 

Voilà à quoi se serait bornée l'intervention 

de M. Jolant. 

Les Sroupas déménagent 

— ' Carcassonne, 26 juille: 

Cent gendarmes ont quitté hier soir la ville 

pour regagner leurs brigades respectives ; 50 

gendarmes à cheval, venant de Na-rbonne, 

sont arrivés à Garcassonne ; les chevaux ont 

été logés dans la salle de gymnastique de l'A- 

venir. 

Les cimngosnasiîs de garnison 


M. Bourrât, député, vient d'adresser au mi- 

nistre de la guerre le télégramme suivant 

pour le 'maintien du 12° de ligne à Perpignan : 

« Je vous confirme notre entretien qui a eu 

lieu à Péris, le 9 juillet, concernant le non 

déplacement du 12 e de ligne. 

» Je vous supplie, dans l'intérêt de l'apaise 

ment, de maintenir -ce régiment à Perpignan ; 

il convient d'ajouter que l'esprit des soldats et 

des officiers a toujours été au-dessus de tout 

éloge ; gratitudes anticipées. — BOURRÂT, 

député. » 

Lorsque le ministre recevait le télégramme 

de M. Bourrât, le 12° avait déjà quitté le 

camp -du Larza.c à-destination de Tarbes, 

nouvelle garnison. 

Périgueux, 26 juillet, 

Le bruit -court que le 50° d'infanterie, ca- 

serne depuis de longues années à Périgueux 

-etiiécemment envoyé dans l'Aude à cause des 

-troubles viticoles, est- désigné pour tenir gar- 

nison à Toulouse. 

Al-bi, 26 juillet. 

La nouvelle du déptacement du 143 e d'in- 

fanterie et «m remplacement par le 15 e i 

ment a produit en ville une certaine émotion, 

car le régiment était bien vu par la popula- 

tion. 

Le conseil municipal est convoqué pour ce 

soir à ce su-jet. 

Officiels fraps-iés au 123- 

Paris, 26 juillet 

Le Temps publie l'information suivante 

« M. Roustan, colonel du 126' de ligne, ac- 

nent à Perpignan, est envoyé en dis- 

à Langres, au 21' de ligne. 

di3gràoe.du colonel Roustan serait due 

motifs identiques à ceux qui ont pro- 

la punition du colonel Jolant, du 53', 

oh démentie hier et aujourd'hui confir- 

d'iiUed'-'u-ecefl*. M. Andre Haon ; 8*-parts, m* 

daiSeae brorWe, M. Gabriel Hm.; 1~ unxiivm 

e.!.- (rttuo, MM. Gérard Breau. hexm Ov-ït< 

net ; 2* mention, M. liemard Luc. ^ 

Deuxième année. - Concours de aroll ut- 

vil : 1" prix, médcille d'argent, M. Louis «i, 

gaud : 2" prix, médaille de bronze, M. Henri 

Coll ; 1" mention, M. Gorges Ma ri tu ; 2' men- 

tion, M.. Pierre Bressoll-es ; 3° mention, M 

Claude Perrot. 

Concours de droit administratif : t" prix, 

médaille d'argent. M. Louis Rigaud ; 2' prix, 

médaille de bruir/e, M- Rawnond féris.se ; 

1" mention e.r crqvo. MM. Etienne Pujol, Ro- 

bert Ribès ; r mention e.r œano. MM, Henri 

Nanta, Claude Perrot, Paul Planté. 

FACULTÉ DES LETTRES 0Ê$$j$l \ 

Oral du- 26 juillet 1907. 

Baec-illa.iiiié.'.t latin-sciences. — Sont déflnRL 

vernent reçus : 

MM. Salveiat, Vergncs (.bien), Dautheville, 

Lantet, Gros, Fouet, Rendu, île Cou-rrèges d'A- 

gnos, Deflon. 

La session est close. 

A la fin de cette session, nous croyons de- 

oir f-éHiciter le .personnel de la Faculté dois, 

lettres du zèle ot de l'empressement qu'il a 

apportés à satisfaire îe public au milieu de la 

besogne dont il était chargé. U est regrettable 

qu'à la Faculté des sciences on n'observe pas 

la même attitude et on n'apporte aucune bon- 

ne volonté à notre tâche d'isformation en ma- 

tière d'examens en dépit de toutes les protes- 

tations. 

De nos correspondants particuliers : 

Madrid, 26 juillet. 

M. Revoil, ambassadeur de France, présen- 

tera le 5 août la députation des dames fran- 

çaises qui apportent l'album et l'adresse de 

félicitations à la reine pour avoir êeliapoé a 

attentat anarchiste du--31 mai 1903. 


Le Midi contre M. Maujan 

Cette, 26 juillet. 

Le Comité de défense viticole proteste éner- 

giquement, dans une lettre adressée à M. Du- 

biei, président du comité exécutif chargé de 

surveiller les actes du gou-vertnement -pen- 

dant ies vacances, contre la nomination de 

M. Maujan au sous-secrétariat dé l'intérieur. 

Le Comité - y voit un nouveau défi de M. 

Clemenceau et déclare que le Midi saura 

trouver chez lui des hommes . capables d'af- 

franchir le pays de la domination oppressive 

de M. Clemenceau. 

ui l'a 

Î6 juillet, 

•rcassonne, 

ibunal cor- 

condamné, 

Courses de chevaux 

CiSTELSACBAT 

Prccramme des courses qui Auront lieu le diman- 

che 25 août, à 3 heures, hippodrome du.,C&banas : 

Prix Régional, au trot monté;ou attelé, pour che- 

vaux et juments.de trois ans etran-dessus: 125 fr. au 

(premier, CO fr. au deuxième, "40 fr. au troisième, 

25 fr. au quatrièm. Entrée 10 fr. Poids ibre. Dis- 

tance, 3,500 métrées. 

Engagements jusqu'au mardi 20 août, avant 

heures du soir chez M. Dussouy, à Castelsagrat, 

Prix du'Gouvernement de la République et de la 

Viue, au trot monté, pour chevaux entiers et ju- 

ments-de 3 à 5 ans : 350 fr. au premier, 150 fr. et la 

moitié des entrées au deuxième,- 50 fr. et la moitié 

des entrées au troisième. Entrée 15 fr. Distance, 

3,500 mètres. Poids ; 3 ans, 5S kil.; 4 ans, 64 ; 

5 ans, 72. 

Prix du Cabanas, au -trot monté ou attelé, en 

partie liée, beats, 2 sur 3, pour chevaux entiers 

bougres et juments de 3 a 0«

Samedi Juillet 1907 

MAISONS 

@ a Va 

». e-$-* '"'r" -Y"» *-J-> «-^-» »-$-« *"$>-• " 

gsîaîa, HottTsautég, gaàta CaUla, osaîjclbai 

ï.escurs, -oablM, 45, r. d» MéU, Sal.'ail 

j. Béîi_s,_vêlements, place Esquirol. 

^gutieî*, Joaillier, orfèvre r. Pomme. 

pcr>sh62 chemisier, r. Als. -Lorraine. 

APofîbï'Ul'î, cojrona>3 nio-tuairos. r. Feaas. 

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st'.oa, fourni." jbot.'iqaos .•. iUt-Ji 

— l'eïix S..., r* .ans, menuisier à Miltau, : 

MG tramai «fletoertïte pour avoir voyagé sans 

billet/de Càjnpagnac à Tarnesqties. 

— Camille TA..., 33 ans domestique à M-ey- 

irueis, 5 tomes d'amende' pour infraction «ux 

règlements sur Sa police des chemins de fer 

en gare-do Sauclières. 

— Quinze pécheurs, soit en temps prohibe 

-par des modes ou engins prohibés, soit pen- 

dant la nuit, sont, condamnes à diverses amen- 

dos variant de 10 à 25 francs. 

— Philippe Louis Rond 1er. 20 ans, com-mrs- 

'siomiialre sur le Mandaroux. prévenu d'em- 

poisonnement de rivière par l'emploi de 

« coque du Levant », est condamné à un mois 

d'empr i s o 11 n-ement. 

CHAMSAO. — Mercredi, à 10 heures du ma- 

tin, le nommé Calmettes, âgé de 10 ans et de- 

mi, était occupé aux égouttoirs de l'usine, à 

agglomérés, lorsque tout à coup il fut ense- 

veli sous une énorme quantité de charbon. 

Fort heureusement dus jeunes gens qui tra- 

vaillaient près de là furent témoins de l'ac- 

cident et donnèrent liai arme. 

Lej secours furent immédiatement orga-l 

nisés et, au bout de quelques instants le 

malheureux enfant fut découvert. On lui pro- 

digua aussitôt les soins les plus empressés 

et on eut la joie de le voir revenir à la vie 

après un très long évanouissement provoqué 

par la privation d'air à laquelle avait-été sou- 

mis le malheureux enfant. Le jeune Calmet- 

tes a été transporté à l'hospioe-de la Compa- 

gnie de Camipagnac, où les bonnes sœurs es- 

pèrent le remettre sur pied dans quelques 

jours. -— 

SU, î-3 

papeterie gêneras* 

P 

44,r. Alaasj-Lo» 

ïegraffe, sellier, 5, me (h la Poman. 

(iflards Jr.x.vmoueuva.r.S «\uïiiac 

r a uiiie 

T. 13 

ierlin, 52, r. Réaiusit 

jtu Léopard, Fourrures o', coaservatioa de 

fearruïes, plume rue Fourbastard, 19. 

and Hôte! eî Tivoiier restaurant 

Âîtômobile, Mot* à gaz.Ë!ectr?cité 

Martin, construct r , 22,'r. des Couteliers 

pharw ; des Grands Boulevards 

75, Boulevard Carnot. 

Les élections de demain 

AU CONSEIL GÉNÉRAL 

Les meilleures nouvelles nous arrivent de 

tous les cantons du département où d y a 

lutte pour le conseit général. Dans l'arrondis- 

sement de Cahors.ïMM. Bourd m,..'FaDre et Meu- 

le* Misant un succès-assuré aaapremier -tour 

de .scrutin. Dans le -canton de Luzec-h, à cause 

du grand nombre de candidatures, il pourrait 

y avoir ballottage ; cependant le succès de 

M. Mourguès est'- très probable ,-.au premier 

tour. A«Limogne. jusqu'â*ce moment, U n'y a 

que deux cand idats ; le triomphe-do M. Pha 

lip est assuréau premier toux. 

Dans l'arrondissement ,de Figeac, l'élection 

de M. Cadiergues à.LacapeUe-MaTival ne fait 

de douté -pour- personne. A-.Cajapc, M. Bramel 

aussi aura lui beau succès. 

A Bretenoux, la':,ciantfidatare de M. le doc- 

teur Ayroles fait chaque .jour des progrès. Il 

faut- que-la candidature idé ;son adversaire soit 

bien malade pour-qu'on ait recours pour lui 

venir en aide aux moyens extrêmes-. Par la.r- 

; frété préfectoral en. date du 19 "juillet, pris sur 

aâLOLdC. I la Proposition de M. le sous-préfePde Figeac, 

^tSjSSgMê^ |M- 'de JMontniaur, ro&ir-e de'Bietanoux, est sus- 

K pendu de ses fonctions. 

Nous ignorons les liaisons qui ont motivé 

cette suspension. Cela n'empêchera pas M. 

Ayroles d'être élu à une forte majorité. 

i~y- '- AU CONSEIL D'ARRONDISSEMENT 'Si'; 

Oe notre correspondant particulier : 

Montauban, 25 juillet. 

L'assassinat de la femme Marie Biau, épouse 

Gayral, a produit dans notre ville une pénible 

inwression. Chacun apportait son petit rensei- 

gnêmant en racontant les faits. C'est ainsi 

tpie nous avons appris que Gayrel avait, en 

se mariant, légitimé un enfant ; depuis 

quelque temps, il reprochait à sa femme d'a- 

mit de mauvaises fréquentations avec des 

(voisins, et- il lui faisait à ce sujet de violeu- 

ttes scènes de jalousie. Malgré ses menaces, sa 

femme continuait à fréquenter une des mai- 

sons qui lui étaient interdites. Depuis trois 

jjours, Gayrel l'avait chassée de chez lui dé- 

ïinitivement. Mardi soir, Gayrel a été vu sur 

h boulevard Blaise-Doumerc faisant les cent 

pas et paraissant attendre sa victime. Mercre- 

di marin, il s'habilla de non', comme pour al- 

ler à une cérémonie, et il fut déjeuner proba- 

blement sur la place du Marché, où il mon- 

trât à ses voisins un revolver chargé de six 

balles, dont quatre, disait-il, étalent destinées 

a sa femme, et deux à lui-même. 

C'est après avoir déjeuné, à onze heures et 

flemi-e, qu'il eut une rencontre avec sa fem- 

me sur la promenade basse, près de la statue 

d'Ingres. Une nouvelle dispute, suivie de 

coups, eut alors lieu entre les deux époux, à 

la suite de laquelle la femme se dirigea du 

côté du faubourg^du Moustiar, • pour se ren- 

dre chez ses parents, qui habitent Mondai-. 

et à nos. lectrices atteints de ces 

afi,epiio#3Ç'"^rr,&Age à Toulouse-dû renommé 

-'- ' •;.'.".Kte qui 'doit, grâce à l'.iiitervcnt ion -de 

sas-}appanîûs-\ inë^p.ar,aib{les, merveilles de 

îwéeaglsk de puissance, les délivrer de la 

do.ui'oirrfiise infiriirî&é: 

Ajppli^t-ion&^t.ren'seignaments gratuits de 

9 h. du matin à 5 h. du soir, à 

TOUt'OySE, di,manc!he*28, lundi 29 et-mardi 

30 juillet, hôtel capoul, place Lafayette. 

Lft° 

u y 

Mous DMeraîali 

Conseil Caéniéî*al 

Bên **in F S - 

^ J à l I li SJ^' n ^ r0 f U ' Tl aT1R - domestique A' 

^«ecou 1 Sortie T ,'W «arrmiïc -pour 

Samedi 27 Juillet 190/ 

octobre, 17 75 ; i derniers, 17 50 ; tendance nomi- 

nale. 

Suifs. — Paris, 82 50 ; province. 83. _ 

.Avoines. — Courant. 18 60 ; prochain, 18 3o ; 

Beptombre-octobre, 17 Oô ; 4 derniers, 17 65 j ten. 

dancc soutenue. 

Colza. — Oteponible en cuves a nu, 8i ; couram, 

82 :,0 ; prochain, 83 ; 'J derniers, 81 50 ; 4 premiers, 

79 50 ; tendance soutenue. 

Lin. — Disooninle en cuves à mi, 58 75 ; courant, 

58 50 ; prochain, 56 ; juillet-août, 54 ; i derniers, 

51 75 ; tendance faible. 

Alcools. — Disponible. 47 25 : courant, 47 25 ; 

prochain, 47 50 ; septembre, 4 derniers, 41 50 ; 

3 d'octobre, 39 75 ; 4 premiers, 39 75 ; tendance 

ferme ; stock, 19.825 : circulation, 1.725. 

Sucres. — Courant, 26 25 ; prochain, 26 25 ; sep- 

tembre, 26 375 ; 4 d'octobre, 27 25 ; 4 premiers, 

27 S75 ; tendance faible ; roux cuités, 23 50 ; ral- 

flnés, 57 50. 

MARCHE DE LA VILLBI1E 

Du 26 juillet. 

y€aux. _ Amenés 346, vendus 300. Ire qualité 

1 90 1 14 ; 2', 1 70 0 93 ; S*, 1 40, 0 70. 

Prix extrêmes : 1 20, 2 fr., 0 60, 1 20. 

Poids moyen, 85 ; vente passable. 

MARCHE DE BORDEAUX 


Blés. — Bien tenus. On cote : blés nouveaux 

2Ô 50 : Touraine et Orléanais, 24 75 les 108 kilos. 

Karines. — Pennes. On cote : en disponible, 37 

pour les marques du haut-pays cylindres de la 

région, 36 50 ; sous déduction d'usage, sur 4 de sep- 

tembre. 3?. 

Sons et repasses. — Fermes, on cote : pays, 10 i 

. 17 50 ; Plata, 15" ; sons de pays, 13 50 i 15 suivant 

' grosseur. 

Maïs. — Plata roux, 17 50 ; Cinquantini, 18 50 

blanc, 17 75. 

Avoines. — Poitou, 17 50 à 18 ; Bretagne grises, 

17 50 ; Algérie, 16. 

Orges. — Algérie, 17 25. 

HAUTE-GARONNE 

Toulouse, 2G juillet. 

Denrées. — Bladettes, blés vieux, les 80 kilos, 

21 ; bladettes. blés nouveaux, de 19 25 à 19 75 

bladettes et blés ordinaires, de 20 à 20 25 

- blés mitadins fins. 19 75 ; seigle, les 75 kilos, 13 50 

à 14 -, orge, les 60 kilos, d e9 à 9 50 ; avoien, 

9 les 50 kilos ; maïs blanc, les 75 kilos, de 

16 à 17 ; haricots, l'hect., de 28 à 30 ; lèves, les 65 

kilos, de 14 50 à 14 75 ; vesces noires, les 80 kilos, 25. 

Farines et issues. — Premières, les 122 kilos, 44 

secondes, 42 ; farines déclassée, dite R. G., les 100 

kilos, de 17 50 à 18 ; sons gros, les 100 kilos, 14 

repasses, de 15 50 à 16. 

Graines fourragères. — Trèfle, de 135 à 140 ; lu- 

zerne (sainfoin du pays), do 115 à 120 fr., le teut 

les 100 kilos. 

Foin, 4 ; sainfoin, Ire couep (nouveau), 4 90 

2e et 3e coupes, 3 50 ; paille blé. 2 50 ; paille avoine, 

1 80, le tout les 50 kilos. 

Bois à brûler, les 50 kilos, de 1 35 à 1 45. 

Jlonti-éjeau. 

Marché du 22 juillet. — Blé, 20 fr. 50 ; méteil, 

16 fr.; seigle, 15- îi: 50 ; maïs, 19 fr.; sarrazin, 

15 fr. 50 ; avoine, 12 fr. 50 ; haricots, 55 fr.; pom- 

mes de terre. »». 

Poules. 5 fr. 50 ; poulets, 4 fr.; canards, 5 fr 

Œufs, o fr. 7 51a douzaine. 

Bœuf, 0 fr.' 70 ; veau, 0 fr. 95 ; mouton, 0 fr .9 

TARN 

Albi. 

Foire du 2? juillet. — Voici les cours pratiqués ; 

Produits agricoles. — Blé-froment, l'ehctolitre, 

20 fr. 60 ; foin, les 100 kilos, 9 fr. 60. 

Bestiaux. — Chevaux et juments, 700 fr.; mules 

et mulets, S00 fr.: ânes et ânesses, 150 fr., le tout la 

pièce ; bœufs pour lo travail, 900 fr. la paire 

vaches pour le travail, 700 fr.; génisses, 380 fr.; 

bœufs gras 0 fr. 7e ; vaches grasses, 0 fr. 65, le tout 

le kilo ; veaux, O fr. 90 le kilo ; veaux d'élève, !a 

pièce, 45 fr.; moutons gras, û fr. 80 ; brebis grasses, 

0 fr. 75, le tout le kilo ; vaches laitières, la pièce, 

400 fr.. 

Volailles. — Oies vivantes, la paire, 11 fr. 50 

canards vivants, l fr. 70 ; poules et poulets, 1 85 

Œufs, la douzaine, 0 fr. 80. 

Farine de froment. — La balle de 122 k. 500 Ire 

estampe, 44 fr. 38 ; 2" estampe. 42 fr. 83 ; 3' estampe, 

il fr. 50. 

Les 100 kilos de farine de froment, 35 fr. 14. 

AVEYRON 

Villefranche. 

Mercuriale du 22 juillet. — Bestiaux. — Bœufs, 

>2 fr. ; porcs gras, 52 fr., le tout le quintal ; veaux, 

ie kilo, o fr. 85 ; moutons, o fr. 70. 

Volailles. — Poulets jeunes. 0 fr S0 ; poules vieil- 

les, 0 fr. 70 ; dindons, 0 fr. 65 ; lapins domestiques, 

3 fr. 40, le tout le demi-kilo ; pigeons, la paire, 

fr. 50 ; pintades, la paire, 3 fr.; 


Céréales. — Ternies noires, le demi-kilo, 5 fr.; 

pommes de tereé, le «te, 0 fr.; blé froment, 19 50 -, 

fèves grosses HT».; haricots. 34 fr., le tout le sac ; 

avoine 4 fr.'; foin. 4 fr.; paille, 2 fr; faines. de 

trèfle, 130 fr.; graines de luzerne, 110 Cr.î granits 

de sainfoin, 110 fr., le tout le quintal. 

CHEMIN DE FER D'ORLEANS 

RelatioasraDiûes eutreParis-Biarritz-Dax-Pau 

et autres stations thermales du Sud-Ouest 

Voitures directes : Sleening-car, lits-toilette, com- 

partiments-couchettes. 

La Compagnie d'Orléans, d'accord avec la Com- 

pagnie du Midi, met "n marche depuis le 1er juil- 

let un nouveau train rapide quotidien, première et 

deuxième classes, partant de Paris-quaid'Orsay a 

7 h 40 soir, arrivant à Bordeaux à 3 h. 43 matin, a 

Biarritz à 7 h. 21. à Dax à C h. 15. à Pau a 7 h. 35, 

à Lourdes a, 8 h. 58, â Bagnères-de-Bigorre. à 10 h. 17. 

Pour le retour, ce train part de Bagnères-de-Bi- 

gorre il 3 h. 41 soir, de Lourdes à 5 h. 3, de Pau à, 

5 h. 53. de Dax a 7 h. 4-4, de Biarritz à 0 h. 15, de 

Bordeaux i 10 h. 3e et arrive à Paris-quai-d.Orsay. 

à 7 h. 58 matin. 


FaceHtés données aux voyageurs pour se ren- 

dre sur l'une des plages de ia Bretagne des- 

servies par le réseau d'Orléans. 

1' Billets d'aller et retour individuels. Ces billets^ 

de toutes classes, valables SO jours, avec facuUés ddi 

prolongation moyenneant supplément, sont délivrés 

du jeudi qui précède la fête des Rameaux au 31 oc. 

tobre à toutes les stations du réseau d'Orléans pour 

les statioSs suivantes : 

Saint-Nazaire, Pornichet, Escoubiac-la-Baule, Le 

Pouligiien, Batz, Le Croisic, Guérande, Quiberon, 

Saint-Pierre-Quiberon, PlouTiarnel-Cargac, Vannes, 

Lorient, Quimoerlé, Ooncarneau, Quimper, Pont. 

l'Abbé Douarnenez et Châteaulin. 

RéducUon de ÎO à 40 % suivant la classe et le par- 

cours. 

2" Billets d'aller e}. retour collectifs de famille 

pour les stations balnéaires délivrés du jeudi qui 

précède la fête des Rameaux au 1er octobre inclus, 

« toutes les stations du réseau pour . les. stations ci- 

dessus, distantes d'au moins 60 kilomètres de la 

gare de départ et aux famines d'au moins trois per- 

sonnes payant place entière et voyageant eensemble. 

Validité deux mois, avec facilité de prolongaUon. 

Réduction 20 à 50 %, suivant le nombre de per- 

sonnes. 

Faculté pour le cûef de famille do revenir seul 

à son point de départ et de voyager isolément 

moitié prix du tarit" général pendant la durée de 

la viUégiature de la famille entre le point de dé. 

part et le lieu de destination mentionnés sur le 

billet. 

3" Billets d'aller et retour collectifs de famille de 

grandes vacances délivrés à dater du 1er juillet au 

départ des grandes distances d'au moins 125 kilo. 

' mètres, et valables, sans supplément, jusqu'au 

1er novembre inclus. 

BOURSE OE PARIS 

Du 26 Juillet iûépâc&a télégraphique) 

ACTIONS 

Banque de France..... « 

Crédit Foncier 

C i éd 11 Lyonnais 

Banque rie pans...... 

Comptoir d'Escompte 

Société générale 

Banque franco-espagnole 

Banque Ottomane 

Midi *""!"! 

Paris-Lyon-MécUtèrraiiéè 

Nord 

Ouest - 

Est-Algérien 

Ou&5t-Al£.'érien 

BCiie-Guehaa 

Autrichiens 

Lombards 

Nord-Espagne 

Saragosse 

Chemins de fer Portugais 

Charbonnage de Laviana 

Carmîux 

Thomson-Houdton 

Compagnie Parisienne du Gaz— 

Messageries maritimes 

Compagnie transatlantique 

Lflts Congo 

89S5 .. 

653 .. 

1114 .. 

M55 .. 

380 . 

662 ., 

311 ... 

692 50 

110 -4 .. 

i.tr.7 .. 

I;!4 Ï .. 

1750 ,. 

839 .. 

012 .. 

700 .. 

638 .. 

683 .. 

(.1)8 .. 

1M .. 

2e* .. 

379 .. 

472 .. 

117 50 

1785 

615 .. 

31î .. 

ZSJ .. 

213 .. 

S2 75 

JT»5 

1119 

1450 

6!» 

fitii! 

310 

697 

1317 

1748 

844 

6S0 .. 

664 5u 

61ï5 . 

tôt ;8 

261 50 

375 .. 

469 .. 

117 .. 

1783 .. 

219 DO 

215 .. 

83 .. 

MARCHE EN BANQUE 

HuHOcnaea ..»- 

De flfrêts..... 

GoMneldt 

East Haad 

HautS Mines 

May et C"., »,... 

Cbartereu ........ 

Cape Copper 

Brlansk ».».. 

Robinson Goid - 

Syndicat minier 

ïiiarsis 

CHANGE 

Hambourg - 

Londres 

Londres (cbèques) 

MadrK* (papier court) 

Madriu (papier long) , 

Basnos Ayres (or) 

BOURSE DE MADRID 

tiiiêr'eiira 82 7,0 I [extérieure. 

COURS DES PRIMES 

110 50 

5S7 .. 

82 50 

97 50 

t;i4 .. 

57 .. 

33 . 

2E!i . 

27S . 

204 30 

212 50 

173 .. 

100 50 

593 r,0 

82 75 

97 25 

134 50 

57 25 

32 75 

257 50 

27.1 .. 

205 .. 

212 50 

173 .. 

12 13116 

25 16 -I. 

25 J6 ; I 

444 1r. 

441 1[. 

127 22 J. 

OBLIGATIONS 

Vîlle de Paris 1565 

— 1869 - 

— i67i 

1875 

_ 1676 

1892..... 

_ 1894-1898 

— 1S9S 

— 1899 • 

— 1904 

_ 1805 

Foncières 1379 • 

— 1883..... • 

— 18S5 

w 1825 

— 1S03 

Communales 1879 

— 1SS0 

_ 1S91....'» 

_ 1892...:- 

_ 1899. 

Midi 3 % anciennes 

Orléans 3 % anciennes 

Lyon 3 % fusion anciennes 

Nord 3."% anciennes 

Ouest 3 1 % anciennes , 

Est 3 % anciennes - 

Est-Algérien 

OuestcAlgérlen 

Bone-Gueima ... y . 

Saragosse 

Nord-Espagne ' ••• 

Portugais ••• 

Autrichiens 3 % l" hypothèque. 

Lombardes anciennes 

Suez 

Panama lots 1889 

Panama lots libérés 

; Ottomanes 4 % consolidées 

Douanes ottomanes 

Priorités ottomanes 

t 

402 .. 

437 50 

531 50 

364 50 

3*7 .. 

4i0 ,. 

406 .. 

428 50 

384 .. 

501 .. 

424 50 

tâS .. 

463 .. 

41 50 

474 50 

300 .. 

396 75 

442 2-> 

458 .. 

4:6 .. 

4i7 .. 

O 75 

453 .. 

423 .. 

431 50 

421 30 

421 .. 

420 50 

3-Si .. 

388 . 

357 .. 

431 30 

311 . 

5SS 50 

107 50 

iià .'. 

4S5 .. 

945 . - 

53S .. 

477 .. 

402 50 

538 .. 

533 .. 

3ï5 50 

3(9 .. 

421 .. 

408 .. 

428 50 

383 .. 

504 . 

422 50 

459 50 

4G5 .. 

497 25 

475 .. 

500 .. 

395 50 

445 .. 

410 .. 

426 .. 

42S 25 

60 .. 

45S .. 

425 50 

431 .. 

421 .. 

422 .. 

126 30 

382 .. 

367 .. 

E % dont 50 

3 % dont 10". 

Extèr. dont 50.... , 

Banq. cttota. d.5. . - 

Rio dont 10 207 50 

dont 25 

dont 25 

dont 2 fr. 50. 

dont 5 

3 % 

Ma. 

BOURSE DE TOULOUSE 

Fonds d'Etat français. — 3 % porteur, 95 05 

amortissable, 95 40 ; Obligation tunisienne, 45-i 

d ^d^d 'EtaTétrangers. - Russe, Bons du Trésor 

5 % 1904, 492 50 ; Russe 1880, 74 20; Extérieure estam- 

pillée C. 80 98 90; Chinois, 97 85; Autriche,99 75. 

Vaîeui-s diverses (action* - Mines de Cannaux, 

1785 • L'Epargne, ex-coup. 16, 200; Est. 912 ; P.-L.-M., 

13?4 : Nord 1750 : Midi, 1108 ; Orléans, 1357 ; Ouest, 

839 ;' Saragosse, 379 ; Nord-Espagne, 269. 

Obligations diverses. - Moulin du Bazacle. 309 ; 

Ville de Paris 1S69, 474 ; -834-1896 T P, 367 ; 1898, 

'.90 • 1904 libéré. 427 25 ; Communales 18

wmtm 

"T âDUlNlSTRâTIOiM ; Toulouse, Rue Roqueiaine, 25 

Il MOItEû 0 CEMTIIB! 

W^rresErrra po> Uttmuwae» ... : . . . , y - «3 - gas - 

tâ^ST-R (VSr*»n pn»i«i«i -0 - ïf> - J&9 " 

ÎSKÏ .,iUw>»îW2Kwnta jrcjrtt'nt émi t» *8 *o .-Sïsrçr»» aissi» « owa» x*y»MB» «Pavana» 

ÉDITIONS RÉGIONALES 

loi, tonrp>mi Sorrèz». GarttaJ 

§jt**-PyrànéRS, Basses-Pyrénées* Landes 

taps^m-Gatonna, Loi-eî-Garznn» 

Tarn, Aude, *-lérau1î, Pyrmëœ-Orianîaisa 

Hauto-Garonne Ariège 

Edition du matin spéciale m. Toulouso 

- 

KJCALS&. . . . 

» # • • 

.».;......, - a 

» ~ % . -a 

. **:i;-t'J-:- , Wi^«:,.?p:, 

r-asar-'*-!: 

È2RAPHIQUE SFECIfl Samedi 27 Juillet 

——a—g 

17 9 Annés - N® 5,386 | BUREAUX A PARIS : 28, RUE FEYDEA1 

zs raiîs LIT 

fiscs 

a été 0S03 jeudi à 

Le Congrès ie» 

Versailles. 

-9- 

Répondant à un© question, à la Gftasnfere 

beige, Pfi. Lie&acrt, ministre des finances, a 

déclaré qu'au cas de rétablissement, en France 

de l'impôt sur le revenu, les banquiers bsigeo 

ne devraient pas faire connaître l'importance 

ni la provenance des capitaux français dépe- 

sés chez eux. 

Le ministre tle la marine a offert un déjeu- 

ner en l'honneur de l'amiral Ijuin. 

—es— 

Mgr de Boauséjour a relevé agspei du juge- 

mesii le condamnant à 50 franco d'auiersde 

pour avoir béni le mariage de M Me Fondi de 

Niort avec M. Maraval. 

Le colonel Roustan et deux autres officiers 

du 125° sont envoyés en disgrâce à la suite 

d'incidents qui se sont produits à Perpignan. 

ta convention coréo-japonaise consacre la 

main-mise du Japon sur la Corée ; le n.arquis 

lto s'apprête à désarmer l'armée coréenne. 

Raisouli a gagné de nombreux partisans 

da?is les trioiis eî de-mande comme condition 

de ïa délivrance de Mac î-can celic de Mouiai- 

(yjohammed, Irire aîné du aultan, dépoui'iô du 

trône par celui-ci. 

._ g— 

On annonce que l'accord russo-japonais sera 

publié aujourd'hui samedi. 

Les coureurs du Tour de France cycliste 

«ont arrivés à Bordeaux dans l'ordre suivant : 

Garrtgou, Petit-Breton, Emile Georget, etc. 

— 

Lire la dernière heure à la S' page. 

l'ordre, la défense nationale, la famille, 

la fortune publique et les fortunes pri- 

vées, la liberté des âmes et. les libertés 

du citoyen. . 

Ils attestent que l'anarchie monte, que 

tous les intérêts sont en péril, que les 

existences mêmes sont immolées aux 

cupidités d'un syndicat de trafiquants. 

Ils vous disent que jamais on ne vit un 

régime plus funeste, plus exécrable et 

plus honteux. 

Or, vous n'avez pas le droit de négli- 

ger de pareils avertissements, car ce 

sont, encore une fois, des républicains 

honnêtes,des républicains consciencieux, 

avertis et clairvoyants qui vous crient de 

prendre garde aux mauvais instincts dé- 

chaînés sur le pays. Garez-vous donc, 

électeurs, et garez le pays lui-même des 

calamités qu'on vous dénonce. Prévenus 

comme vous l'êtes, toute défaillance de 

votre part serait une trahison sans ex- 

cuse. Quiconque, demain, ne marcherait 

pas contre la République en exercice se- 

rait convaincu d'avoir délibérément 

commis la plus antipatriotique, la plus 

impardonnable et la plus détestable ac- 

tion ! 

Julien de LAGON DE. 

* ' m ^ m—-—— , 

dix mille ans que M. Wilder a im-w 

méthode. Cela lui permet de reconnaître 

les momies les traces de la maladie* dm «3/ 

réduites à cet état et même de retrouver»» 

microbes momifiés avec celui qu'ils ont n». 

Les momies ne ressuscitent qu'en app«n-n- 

ce, mais les microbes pourraient bien redits 

citer tout à fait, ils ont la vie si dure ! Et ce- 

pendant il y en a déjà bien assez. 

—©— Pour gagner de l'argent ! 

Un Madrilène ingénieux, mais dépourvu de 

scrupules, vient d'imaginer un moyen de ga- 

gner de l'argent aux dépens des dupes, digne 

de figurer au nombre des moyens de Panurge. 

11 a fait paraître dons les .journaux de Ma- 

drid une annonce offrant d'enseigner, moyen- 

nant une somme modique, la manière de tou- 

cher de 25 à 30 francs par jour, avec une mise 

de fonds de 300 francs seulement. Nat-ureiUe- 

roent, les bons « gogos » affluèrent à l'adresse 

indiquée. 

Là, notre homme se faisait préalablement 

remettre par chacun d'eux une pièce de 0 

francs ; puis a leur tenait ce langage : « Main- 

tenant, vous n'avez plus, avec les 900 francs 

en question, qu'à louer un cabinet et le meu- 

bler sommairement, comme je l'ai fait moi- 

même, et à mettre dons les journaux une an- 

nonce semblable à le. mienne. Cela me rap- 

'Porte, en effet, de 25 à 30 francs par jour, à 

cent sous la coiïisultaitioii '. » 

On conçoit que les gens ainsi mystifié;-, se 

fâchaient. Mais le moyen de porter plainte ? 

L? malin auteur de l'annonce n'avait-il pas 

» scrupuleusement » rempli ses engagements, 

en leur révélant le secret "qui lui réussissait si 

bien à lui-même ? 

ji-*ty"*" " 'nnwmuiM.il • - r ~ -r- »-!—-- 

aginé sa 

!3BBOr»1ltî,r-,^.-..v. - .r. *.*~*«r,^.,r. 

, Je viens de lire un très grand nombre 

! "de professions de foi, signées par des ré- 

. publicains. 

. Jamais, je, nâvai&entendu un tel con" 

i cert de malédictions contre la Républi- 

; Que. 

U serait à souhaiter qu'on réunît tou- 

' tes les circulaires publiées depuis l'ou- 

verture de la période électorale par les 

adversaires du Bloc. On en ferait un vo- 

lume que je placerais, pour ma part, au 

nombre de mes livres de chevet. 

Ecrites par des partisans du régime 

actuel, ces pages ont la valeur d'un té- 

moignage irrécusable. Elles ne sont pas 

inspirées par la passion, elles ne peu- 

vent pas être taxées de parti-pris, elles 

ne procèdent pas, tant s'en faut, d'une 

pensée de dénigrement à l'égard de nos 

institutions politiques. 

Et leur conclusion à toutes est que la 

République existante ne saurait être sou- 

tenue que par de malhonnêtes gens. 

J'avoue que si j'avais eu besoin d'être 

converti à cette vérité, la lecture de ces 

appels à l'honneur et au bon sens des 

électeurs aurait pleinement éclairé ma 

religion. 

Il est matériellement impossible, en 

effet, que tant d'hommes dont l'esprit et 

le jugement sont réputés lucides, se 

m. trompent à la fois. Il n'y a pas d'halluci- 

p nation se communiquant au même ins- 

tant à quatre ou cinq mille candidats ré- 

publicains, lesquels sont unanimes à dé- 

clarer : la République concrète et tangi 

ble rjuo nous avons sous les yeux est la 

plus odieuse et la plus intolérable tyran- 

nie. 

Ces candidats, il est vrai, font une dis- 

tinction entre cette République pratique 

quils condamnent et la République 

idéale qu ris désirent. Aussi, lorsqu'ils se 

proclament républicains, font-ils enten- 

dre que leur conception du républicanis- 

me diffère essentiellement de la formule 

aujourd'hui victorieuse. De même, lors- 

qu'ils terminent leurs déclarations par 

ces mots : « Vive la République », ce 

n'est pas la présente République qu'ils 

acclament, c'est une autre République 

irréalisée chez nous. 

D'où il résulte que les électeurs, à 

moins d'appartenir à la faction biocarde, 

doivent voter contre tout ce qui repré- 

sente l'élément républicain au pouvoir, 

beur choix est par conséquent facile à 

faire. Tout candidat favorisé de l'appui 

administratif doit être impitoyablement 

É|écarté. Tout candidat combattu par les 

^fonctionnaires et les amis du gouverne- 

ment doit,, au contraire, être énergique- 

ênt .épaulé. 

£cs deux devoirs sont rigoureux. Il ne 

J% pas de refuser son vote au candidat 

^•icl : il faut voler contre lui. Il ne 

^'fti pas de s'interdire tout acte hostile 

candidat indépendant : il faut voter 

^ ce dernier. 

. n'est pas une question de préféren- 

^ Politiques. C'est une question de di- 

rer d m ' 01 ' ale - 11 ne s'agit pas de compa- 

Po-,? 3 opinions. Il s'agit de prendre une 

^épufr militanle c nlre la détestable 

du ni que Que tout le monde, en dehors 

ftiend flétrit et ré l judie - 

d'aiigj. ^. plus simple. Electeurs, avant 

—ez 

cho 

Vers le mfuiard. 

La liquidation des biens des Carmélites 

n'est guère avantageuse pour le Trésor. Les 

journaux ont raconté, l'année dernière, que, 

©our liquider 600 francs de meubles apparte- 

nant aux Carmélites de Versailles, et reven- 

diquer, à tort, un immeuble, le liquidateur, 

un sieur S..., aujourd'hui décédé, avait ex- 

posé plus de 7.000 francs de frais. De sorte 

que. finalement, il en avait coûté 6.200 francs 

au budget, c'est-à-dire aux contribuables, 

pour dépouiller les Carmélites. Le liquida- 

teur avait tout de même bénéficié de 1.000 fr. 

d'honoraires et l'avoué qui l'assistait de 300 

francR d'émoluments hors taxe, pour bons 

soins donnés à l'affaire. Et l'actif n'était que 

de 600 francs ! 

A Niort, la liquidation des biens des Carmé- 

lites a également abouti à un fiasco complet. 

Le compte de la liquidation, homologué par 

jugement du 2C novembre 1906, ne contient 

aucune recette. La revendication formée par 

la Société anonyme des écoles secondaires li- 

bres contre la liquidation des Carmélites 

ayant été admise, le liquidateur a été con- 

damné aux dépens. On ne s'explique même 

pas pourquoi la Société anonyme n'a pas en- 

core réclamé au liquidateur les frais de cette 

instance. 

Le liquidateur en est, tout le premier sur- 

pris. Dans son compte, il expose que « lès dé- 

•pens de cette instance auxquels sa liquidation 

a été condamnée n'ont fait l'objet d'aucune 

réclamation et qu'il n'a pu, dès lors, faire 

figurer de ce chef aucune somme au passif de 

la liquidation. « J'ai lieu de supposer, dit-il, 

que les frais ont été payés à l'avoué de la 

Société. » 

Et voilà comment la R.:. F.:, marche vers le 

milliard. 

—©— Décorations japonaises. 

M. Kurino, ambassadeur du Japon en Fran- 

ce, va remettre au président de la République 

le grand-cordon de l'ordre du Chrysanthème 

et. à notre ministre des affaires étrangères 

l'ordre du Pawlownia, en commémoration de 

la signature du traité franco-japonais. 

Le Chrysanthème est de création toute ré- 

cente : il fut institué, en 1876, par l'empereur 

Mutsu-Hito. Il se compose d'un grand cor- 

don rouge, liseré de violet, auquel est suspen- 

du l'insigne, qui figure un soleil levant entre 

les rayons duquel s'épanouissent des fleurs de 

chrysanthème. 

Mais si cette décoration n'a point l'ancien- 

neté de certains ordres européens, elle est ex- 

cessivement recherchée ; en principe e!le ne 

se donne qu'aux souverains ou chefs d'Etat. 

A cette règle, on comète cependant quelques 

excédions : ainsi le fils du duc de Con- 

naught reçut le Chrysanthème l'année derniè- 

re des mains mêmes du mikado,auprès de qui 

le roi d'Angleterre l'avait envoyé comme am- 

bassadeur extraordinaire ; à la suite de là 

guerre russo-japonaise, en même teoios qu'ils 

étaient faits princes, les généraux Oyama et 

Yamagata, l'amiral Togo, les hommes d'Etat 

Katsura et lto recevaient ledit insigne en ré- 

compense de leurs éminents services. 

L'ordre du Pawlownia, contemporain du 

Chrysanthème, est également et généralement 

réservé aux souverains ou chefs d'Etat. Ce- 

pendant le prince de Bismarck le porta et au- 

jourd'hui M. Pichon va en être décoré. 

—©— Missionnaire massacré au Congo. 

Le courrier du Congo apporte les nouvelles 

suivantes sur la mort tragique d'un mission- 

naire catholique, le P. Pollet : 

« Celui-ci était allé en mission dans le Kes- 

sai. Arrivé au poste d'Ibanka, il voulut gagner 

l'intérieur, ce qui lui fut forteunent décon- 

seillé. 

— Mon devoir do iprêtre et de missionnaire 

m appelle là-bas, répond-il. 

» Et il partit, se dirgeant vers le nord de la 

rivière PUstouandi, où il dressa sa tente. Un 

nègre, nommé Boloambo, lui conseilla de re- 

partir immédiatement, les nègres étant très 

surexcites contre les blancs, et le Père hésitait 

encore quand le chef du vidage prit Boloam- 

bo à partie pour avoir parlé au missionnaire. 

Celui-ci sortit de sa lente pour s'expliquer 

mais il fut immédiatement tué par les indigè- 

nes qui le percèrent de flèches, de même que 

son boy. 

» Le martyr, atteint d'un coup au cœur, se 

traîna sur la place du villase et expira à cet 

endroit, au milieu des sarcasmes des noirs. 1 

—©— Dom Eosco vénérable. 

Le Pape a signé un décret par lequel le fon- 

dateur de l'ordre des Salésiens, dom Bosco 

*n ïuek /^nnïioains opposants. Voy 

668 mai^ ^ i,s jl«ent ^état de ch 

Entier que t SaL êndea-les vous 

06 état dQ choses menace 

est déclaré vénérable, 

Dom Bosco, on le sait, est le dernier des 

grands fondateurs d'ordre. 

Sa congrégation est certainement, de tous 

les ordres religieux modernes, le plus popu- 

laire- en Italie, il est même celui auquel la pro- 

tection du gouvernement italien est le plus 

particulièrement acquise. Les Salésien s ont, 

en effet, un grand nombre d'établissements 

d'éducation en Orient sur lesquels flotte le 

drapeau italien. 

—©— Momies. 

Une momie ressemble d'ordinaire à un pa- 

quet de vieux cordages, et il est, difficile d'y 

reconnaître les personnages que nous van- 

tent les savants. Il n'y a guère de différence 

entre la momie d'un Pharaon mort de viei" 

lesse et celle d'une jeune princesse morte 

20 ans. 

Un savant, M. Wilder, vient de trouver le 

moyen de rendre aux momies leur véritable 

physionomie. Pour cela, il leur fait prendre 

un bain do douze à quarante-huit, heures dans 

une solution de potasse de 1 à 3 %. Les mo- 

mies en sortent avec l'apparence de la vie 

Lo seul ennui est qu'elles ne peuvent .plus être 

conservées que dans uno solution de forma- 

line ; d'où la difficulté de conserver un Pha- 

raon en bocal. 

Ce n'est pas pour la vaine satisfaction de 

faire revivre le teint des Egyptiens d'il y a 

Tous les journaux s'occupent des abus 

auxquels dorment lieu les « cabinets de nii 

nistres ». 

Aucun — mémo parmi les plus blocards 

— n'a osé défendre les errements actuels, 

et ce serait particulièrement difficile le 

jour où un ancien attaché du défroqué est 

condamné par le tribunal correctionnel 

pour avoir trafiqué d'une nomination de 

juae de paix. 

Un député du Bloc, M, Puech, dans le 

Rappel, débride à son tour la « plaie hi- 

deuse » qui ronge notre démocratie. « Cet- 

te plaie, dit-il, c'est la camaraderie mal 

comnrise, la reconnaissance mal entendue, 

la faveur, le népotisme qui tendent à deve- 

nir l'unique façon d'accéder aux fonctions 

publiques — de la plus humble place ar 

poste le plus élevé. » 

Rien de plus exact, sauf que le favoritis- 

me s'exerce plus volontiers et plus facile- 

mont pour 1-S3 hautes situations , que pour 

les autres. 

U 'y a des règlements, des concours, des 

grades requis pour entrer dans une car- 

rière ; on ne peut devenir rédacteur, surnu- 

méraire, instituteur stagiaire, sans passer 

E ar la grande porte, mais on arrive d'em- 

lée à une direction, à une trésorerie, à une 

inspection générale sans avoir à justifier 

d'un autre titre que de l'amitié d'un des 

maîtres du jour. 

U suffit d'avoir une bonne fiche pour ar- 

river... 

Cet abus est autrement grave au point de 

vue pratique que les malversations que peu- 

vent commettre les petits attachés de cabi- 

net qu'une faveur avunculaire investit 

d'une autorité trop lourde pour leurs jeu- 

nes épaules. 

Les concussions, les brocantages de pal- 

mes peuvent n'avoir parfois qu'une portée 

individuelle, mais l'habitude de réserver 

la faveur les postes les plus en vue de nos 

grandes administrations tend à devenir gé- 

érale et elle amènera à bref délai, la ruine 

de ce qui subsiste encore de discipline, dé 

conscience professionnelle, de sentiment du 

devoir dans les grands services publics. 

La France est gouvernée par les politi- 

ciens de la F.:. M.:., mais elle est adminis- 

trée par les bureaux ; c'est ce qui l'a sauvée 

de l'anarchie matérielle jusqu'ici, mais l'a- 

ïarchie sera inévitable et complète quand 

les politiciens de chez Hiràin auront défi- 

nitivement chassé de toutes les adminis- 

trations les fonctionnaires compétents et 

dévoués à leur tâche. 

Il est entendu qu'un adolescent qui n'a 

même-pas encore qualité de citoyen est apte 

à tout connaître et à tout faire, du jour au 

lendemain, pour peu qu'une protection 

puissante l'ait placé près du soleil. N'a-t-on 

pas eu ce spectacle édifiant d'un candidat 

refusé à l'examen d'auditeur à la Cour des 

Comptes, qui est ensuite bombardé d'em- 

blée conseiller référendaire à cette même 

our, avec dix ans d'avance, pour le moins, 

sur le candidat reçu le premier ? 

On n'ose même plus qualifier de scandale 

i tels passe-droits. La Cour de cassation 

n'échappe pas davantage à cette mainmise. 

Un magistrat de carrière n'y entre pas 

avant la soixantaine ; un ancien directeur 

de cabinet y pénètre dès quarante-deux ans. 

Même les carrières les mieux garanties en 

apparence par les examens d'entrée n'arri- 

vent pas à se défendre. Le dernier Congrès 

national des professeurs a émis un vœu 

qui en dit long sous sa forme respectueuse. 

C'est « que le ministre choisisse les inspec- 

teurs généraux parmi les universitaires les 

plus qualifiés par leur compétence scienti- 

fique et professionnelle ». 

Il serait facile de multiplier ces exemples 

et de mettre des noms sur les visages. Mais 

ce n'est pas une question de personnes qui 

nous intéresse. 

Ce n'est pas au « bénéficiaire » que nous 

n avons quand nous protestons contre la 

nomination d'un jeune homme de vingt ans 

comme innpecteur-ad.joint des monuments 

historiques. On peut féliciter le jeune hom- 

me, mais il faut plaindre les monuments. 

C'est le régime de corruption que nous 

subissons qu'il faut rendre responsable ; 

car c'est lui qui bénéficie de la curée. 

Ê!iS,C) . 

cl iialifé 

Une Entrevue avec le îëwal Metzlnier 

Cbalezeule est un minuscule village, pit- 

toresquement blotti dans un repli du 

Doubs, dans un cadre riant et fertile, à une 

dizaine de kilomètres de Besançon. 

J'arrive à l'heure du déjeuner, heure 

laquelle on a le plus de chances de rencon- 

trer qui l'on veut voir. 

Le général Metzinger est ici depuis un 

mois. U vient chaque année, pendant la 

saison chaude, s'y reposer, parmi ses com- 

patriotes, dans sa coquette propriété que 

les gens du pays appellent pompeusement 

le « Château ». 

Je fais passer mon nom au général, et 

toutes les consignes données au personnel 

de sa maison pour dépister les journalistes 

fléchissent pour te reporter, que le général 

connaît depuis bien longtemps. 

— Comment ! me dit l'ancien inspecteur 

d'armée, vous êtes venu tout exprès ? 

Voyons, mon général, vous qui avez 

su, de tout temps, concilier votre devoir 

de soldat avec cette accueillante courtoisie, 

cette bonne humeur dont vous m'avez don- 

né mainte preuve, vous ne pouviez douter 

Opi'on n'apprendrait pas, sans une légitime 

émotion, la nouvelle que vous auriez, tout 

comme le général Hagron, demandé votre 

îniss en disponibilité. 

J'allais justement, me dit le général, 

répandre à votre lettre, reçue hier soir, que 

mon devoir militaire et mon habitude invé- 

térée de discrétion me faisaient une obliga- 

tion de me taire, pour le moment, sur les 

questions que vous m'avez posées. 

— Mais je ne savais pas, mon général, 

au moment où je vous écrivais, que vous 

aviez imité le geste du général Hagron. 

Pendant cette conversation, j'examine 

l'éminent soldat. Ses traits ne trahissent 

aucune maladie, aucune fatigue. C'est la 

même physionomie franche, éveillée et bien 

militaire que j'ai toujours admirée. Il est 

habillé d'un bourgeron gris, d'un pantalon 

de coutil, et, je crois bien, chaussé de sa- 

bots. 

— Je vis ici — reprend-il après quelques 

instants de réflexion, en véritable paysan, 

— vous le voyez à ma tenue, — et "vrai- 

ment, il me répugne d'occuper le public 

de ma personne. Je ne crois pas aujour- 

d'hui devoir me départir de mon silence. 

• Ce silence, je l'ai toujours observé comme 

une obligation qui s'impose à tout officier 

général. Effectivement, j'ai demandé au 

ministre de la guerre de me relever de mon 

inspection d'armée et de mes fonctions de 

membre du conseil supérieur de la guerre. 

Je veux continuer à me taire, car il est ab- 

solument inutile que je parle ; mes senti- 

ments ou mes observations ? de quelle por 

tée seraient-ils pour le public ? J'ai horreu: 

des paroles inutiles. Du reste, les motifs de 

ma détermination ne sont pas tout à fait 

les mêmes que ceux qui ont provoqué la 

démission du général Hagron. 

» Je dois prendre ina retraite au mois de 

novembre pour être placé dans le cadre de 

réserve. J'ai jugé, voici déjà quelques se 

maines, qu'il était inutile que j'allasse, une 

fois encore, cette année, procéder à l'inspec 

tion qui m'était dévolue dans le Midi. Je 

considère — et l'expérience me l'a démontré 

— que cette inspection, en temps ordinaire, 

n'a plus l'importance que jadis on lui atta- 

chait ; que ces fonctions sont devenues sou- 

vent, pour certaines questions de mobili- 

sation qui s'y rattachent, et où mes conseils 

— qui, je ne lo nie pas, de temps en temps, 

furent écoutés, — sont devenues, dir-ai-je, 

presque « platoniques ». Si j'étais plus jeu- 

ne et plus robuste, j'aurais pu réagir, con- 

tinuer à travailler, à lutter ; mais, arrivé 

à la fin do ma carrière, alors que six mois 

seulement me séparent de la période où 

j'aurai « l'oreille fendue », je ne me sens 

ni la volonté ni le courage de faire cette 

inspection sans portée. 

» Au commencement de juin dernier, j'ai 

exposé ces raisons au minisire de la guer- 

re. Le ministre m'a demandé même de re- 

noncer à ma résolution, mais je lui ai expli- 

qué la. situation dans laquelle j'allais me 

trouver vis-à-vis d'officiers que j'inspecte- 

rais pour la dernière fois, qui me demande- 

raient de m'mtéresser à leur situation, et 

pour lesquels je serais comme un inspec- 

teur d'armée qui ne peut plus rien. 

— Comment, mon général, le ministre 

ne tient pas compte de vos propositions ? 

— Le ministre de la guerre m'a dit — et 

cela est exact—en quelle estime il me tenait; 

le général Picquart m'a répété qu'à diver- 

ses reprises il avait donné l'ordre que -l'on 

tînt compte de mes observations ; mais, que 

voulez-vous ? Il est certain que mes propo- 

sitions pour le tableau d'avancement, que 

mes rapports à la direction de l'infanterie 

— pour ne citer que cette direction — n'é- 

taient pas suivis... On ne répondait même 

plus à mes lettres. Dans ces conditions, j'ai 

exposé au ministre qu'il était préférable 

pour tout le monde, y compris l'ensemble 

des troupes appartenant au ressort de mon 

inspection, qu'un inspecteur nouveau,ayant 

quelque temps devant lui, fût nommé pour 

les visiter. 

— Mais, mon général, comment se fait-il 

que votre demande de mise en non-activité 

n'ait point été connue plus tôt et que vous 

n'ayez pas encore de successeur ? 

— Je n'en sais rien. Je n'ai rien dit, et 

ce n'est pas ma faute si on a connu ma 

détermination qui, je vous le répète, ne doit 

intéresser personne. Mais qu'importe ? De- 

puis le commencement de cette année, cinq 

membres du conseil supérieur de la guerre 

sont partis ou atteints par )a limite d'âge, 

ou volontairement. Ce sont les généraux 

Dodds, Duchesne, Pendezec, et, il y a quel- 

ques jours, Hagron et moi. Je suis le seul 

qui ne soit pas encore remplacé. 

—De quand date votre mise en disponibi- 

lité ? 

- Le décret me mettant en la position de 

disponibilité a été signé le 13 juin dernier 

et m'a été notifié par lettre ministérielle. 

- Saviez-vous, mon général, que le géné- 

ral Hagron avait abandonné la vice-prési- 

dence du conseil supérieur de la guerre et 

ses fonctions de généralissime, et qu'en 

pensez-vous ? 

— Mon Dieu ! Hagron ne m'a fait aucune 

confidence spéciale. Pourquoi a-t-il démis- 

sionné maintenant plutôt qu'auparavant ? 

Je ne sais ; il était seul juge du moment. 

Mais il ne m'avait pas caché, au cours de 

nos conversations, qu'il ne resterait pas 

après la classe 1904, dont le départ antici- 

pé — malgré tous ses efforts — désorgani- 

serait, selon lui, dans des proportions tel- 

les nos troupes de couverture de frontière, 

que notre rôle ne lui apparaissait plus sou- 

tenable. Je ne suis donc pas étonné de sa 

détermination, et vous comprendrez bien 

que ce n'est pas avec les dispensés de la 

loi de 18S9, avec des jeunes gens qui, jadis, 

étaient destinés à figurer dans l'armée auxi- 

liaire, qu'il pouvait remplacer les effectifs 

dont on nous prive, surtout après le ren- 

voi do la classe 1903. Et, quant aux renga- 

gés, voyez les résultats que donne la nou- 

velle loi : le renvoi de la classe 190-i est une 

.faute contre laquelle Hagron s'est toujours 

élevé, et il a tout fait pour en montrer 

dès le début, tous les inconvénients. 

» Vous supposez bien avec quelle angois- 

se un officier général, ayant le souci de sa 

responsabilité comme Hagron, dut consta- 

ter que sur notre frontière on clairseniait 

ainsi les troupes chargées de la défense 81 

lorsque, par surcroît, nous voyons que l'é- 

tat d'esprit des hommes change, que l'idée 

de patrie, que la discipline vont s'affaiblis- 

sant chaque jour parmi eux, quand on 

constate cela, il n'est pas besoin d'être 

grand clerc pour deviner ce que le moin- 

dre petit insuccès ,en cas de guerre, pour- 

rait engendrer parmi les réservistes et les 

territoriaux, qui crieraient immédiatement 

à la trahison de leurs généraux. Il est donc 

permis d'avoir cette appréhension du len- 

demain, et c'est cette appréhension qu'a 

eue le général Hagron. 

» C'est très joli de faire faire aux hommes 

des exercices, de grand matin jusqu'à neuf 

heures, de leur donner campo ensuite afin 

de leur éviter chaleur et fatigues ; mais, 

avec ce système, qui est évidemment très 

humanitaire, je ne pense pas qu'on devien- 

ne soldat ? Que voulez-vous, ce sont là des 

conceptions que de vieux soldats et de vieux 

généraux comme moi peuvent encore avoir, 

mais il paraît qu'elles ont fait leur temps. 

— Mais n'a-t-on pas consulté le conseil 

supérieur de la guerre sur tous ces inconvé- 

nients de la nouvelle loi militaire ? 

— Pourquoi me questionner à ce sujet ? 

Vous en savez autant que moi... et cepen- 

dant nos troupes de l'Est ont belle allure, 

je vous en réponds, et si je ne me crois 

plus, étant donné mon âge, capable d'être 

utile dans un poste où j'avais toujours eu 

la confiance de mes chefs, je ne désespère 

pas, pour cela, de l'armée de notre pays, 

et jamais mon patriotisme n'a été plus 

grand, jamais ma confiance plus grande 

aussi dans l'avenir de la France. » 

Le général Metzinger me dit ces paroles 

avec mie émotion qui me gagne, et il ras 

demande avec véhémence de ne pas trop le 

mettre en. avant. 

— Rappelez-vous, me dit-il, que je suis 

toujours en activité et que moins vous par- 

lerez de moi, mieux vous en- parlerez. 

— Et maintenant, mon général.que comp- 

tez-vous faire ? 

— Je compte rester ici jusqu'en novem- 

bre. J'irai passer ensuite l'hiver et la sai- 

son froide en Tunisie, auprès de mon fils, 

et je demeurerai à la campagne pendant 

la belle saison. 

» Et sur ce, au revoir. Et surtout ne me 

faites rien dire. » 

Marcel HUTIN. 

Sur le point de prendre quelques semai- 

nes de repos, M. Caillaux fait annoncer 

qu'il a eu soin, avant son départ, de faire 

le nécessaire pour que les expériences gé- 

nérales d'application d'impôt sur le revenu, 

si brillamment inaugurées par lui dans les 

derniers mois de la législature, soient con- 

tinuées, en son absence, par les soins de son 

personnel et en conformité d'instructions 

très précises qu'il a laissées. 

A cet effet, les préfets ont été invités, par 

circulaire, à faciliter, par tous les moyens 

qui dépendent d'eux, la tâche de l'adminis- 

tration des contributions directes. 

Si le ministre a cru, par cette réclame, 

faire le jeu des candidats radicaux qui vont 

affronter le scrutin de demain, avec un pro- 

gramme où figure le sempiternel article de 

la réforme fiscale, qu'on exhibe périodique- 

ment à chaque consultation électorale, de 

puis cinq ou six lustres, il a eu tort. 

L'impôt sur le revenu n'était déjà pas 

très populaire ; les campagnes de presse 

qui ont été menées autour de lui, depuis le 

dépôt du projet actuel, lui ont fait perdre 

encore beaucoup de terrain, et le dernier 

débat dont il a été l'objet à la Chambre lui 

a porte le dernier coup. Ce boulet attach 

aux pieds des candidats gouvemementau 

n'améliorera pas du tout leur affaire ; au 

contraire. 

Mais l'erreur de M. Caillaux est encor 

plus grave, s'il a pensé tirer des expérien- 

ces, dont il annonce avec quelque solennité 

îa continuation, un profit direct pour son 

œuvre. 

Pour qu'elles servissent à quelque chose, 

il faudrait qu'elles fussent conduites avec 

une bonne foi entière et dont personne ne 

pût douter. 

Or, comment en serait-il ainsi après les 

truquages grossiers dont le pays a déjà été 

témoin ? 

Au début, M. Caillaux avait promis que 

les « sondages » auxquels il convenait, di- 

sait-il, de se livrer seraient faits, pour le 

plus grand nombre, sous les yeux des mem- 

bres de la commission parlementaire. 

Une première expérience a été faite dans 

ces conditions ; les résultats en ont été tels 

qu'on n'a jamais recommencé. Ces mes- 

ieurs des contributions directes ont bien, 

de-ci, de-là, depuis, jeté leur coup de sonde', 

mais en catimini, et loin du contrôle des 

commissaires gêneurs. 

Comment, les choses étant ainsi, M. Cail- 

laux peut-il s'imaginer qu'on aura con- 

fiance dans les chiff res de ses agents ? 

Il vaudrait infiniment mieuxt si l'on veut 

projeter sur cette obscure question une lu- 

mière loyale et décisive de se lancer.dans le 

grand essai à blanc portant sur l'ensemble 

des contribuables français et dont MM 

Chaut ard et Desplas ont tracé les grandes 

lignes dans leur projet. 

Mais ce serait courir gros risque. 

Voilà pourquoi le petit Caillaux préfère 

ses sondages pour rire. 

^'^•.•"^.•'^.•'^s,3&.%J3bfeûV ST. /sr.,«î s*r. 


JOURNAUX ANTIBLOCABDS 

De M. Judet, dans VEclair : \ 

« Ce qui embarrasse le plus nos goûvSs 

liants, c'est moins la tète de Soleilland, c'ea'" 

moins son sort que celui du mouvement d'op 

position aux vieilles coutumes de sévérité. Si 

Fallières cède à la pression dont il n'ignon 

ni la sincérité, ni la force, il rétablit du mê-nn 

coup ce que tous ses amis, tous ses électeurs, 

spéraient détruire. La peine de mort ressus 

cite, alors qu'elle était presque rayée. 

» Nous sommes dans l'époque des amendeé 

honorables et des faillites officielles, une d< 

plus aurait son importance. Après le prési 

dent du conseil, le président de la République 

Plaignons Fa,llières ». 

Du Gaulois : 

« Aujourd'hui, le roi d'Angleterre demanda 

au Parlement d'accorder à son ancien consui 

général au Caire, lord Cromer, une récoift 

pense mitionale de 50,000 livres sterling. L'An- 

ieterre sait honorer ceux qui l'ont fidèlement 

servie et c'est pourquoi l'Angleterre est entre 

toutes une grande nation. 11 n'en est pas dfl 

nême de notre pays, où les services électo- 

raux sont les seuls dont on tienne compte. 

Chez nous, il ne sert de rien de servir son 

pays ; l'essentiel pour parvenir, c'est de sS 

montrer utile aux gens du Bloc et aux francs- 

maçons. Dans la balance du Bloc, une casse» 

rôle vigilante pèse d'un autre poids qu'uH 

grand citoyen civil ou.militaire ». 

Congrès 

Le congrès des « Fïios » 

Versailles, 2G juillet. 

La dernière -séainoe du -congrès a été tenue à 

l'hôtel de ville de Versailles. Les délégués 004 

procédé à l'élection du bureau fédéral qui, 

pour l'année 1907-1908, tiendra ses assises a 

Versailles. Ce bureau est ainsi composé : 

Président, M. Roger, inspecteur des mœurs; 

vioeiprésidents, MM. Bouvrande, agent cy- 

cliste ; Vaillant, sous-inspecteur ; DesimaraiSj 

secrétaire de commissariat : secrétaires : MM. 

Prosnier, brigadier de la sûreté ; Raguenet et 

Martel, agents de la sûreté. 

Les congressistes ont ensuite désigne un3 

commission d'études et de contrôle de seize 

membres qui a été chargée de présenter a M. 

Clemenceau .président du conseil, les diffé- 

rents vœux émis au cours du congres. Parmi 

ceux-ci, notons entre autres : 

1° Vœu sollicitant l'autorisation d'organiser 

une loterie nationale au profit des orphelins 

des agents victimes du devoir ; ^ 

2° Vœu demandant, après vingWinq ans a4 

services, une retraite égale aux deux tiers du 

traitement ou à la moitié pour la veuve ; 

3° Vœu tendant à l'obtention d'une rente de 

50 francs pour les titulaires de médailles du 

sauvetage ; 

' 4° Vœu sollicitant le quart de place sur leâ 

compagnies de chemins de for ; 

50 Vœu demandant que les agents soient rat s 

tachés au ministère Se l'intérieur. 

MM. Huet, de Lorient, et Monfort, de Brest, 

ont été désignés par leurs collègues pour pré 

senter la délégation à M. Clemenceau. 

Avant d-e se séparer, les congressistes ont en 

outre nommé à' runanimité M. Baillet-Revi- 

ron maire d» Versailles, président d'honneuï 

de la Fédération des Amicales de France et 

des colonies. Une nouvelle adresse de félici- 

tations a été également envoyée au ministri 

de l'intérieur. 

Un grand banquet a ensuite réuni tous les 

délégués à l'hôtel Terminus. 

B A Bk3 

i AftlU 


Le ministre de la marine a offert aujour- 

d'hui un déjeuner, au ministère de la marine, 

en l'honneur de l'amiral Ijuin et des officiew 

de sa division. 

La plunart des membres du corps diploma- 

tique et un grand nombre d'officiers séné; 

raux de l'armée et de la marine étaient parmi 

les convives. 

L'IMPOT SUR LE REVENU 

Bruxelles, 26 juillet. 

A la séance de ce matin, à la Chambre belges 

et au cours de la discussion du budget de* 

finances, M. Lepaige, catholique, a demandT' 

au ministre quelle situation exacte sera faite 

aux capitaux français émigrés en Belgique. 

« L'article 128 de la Constitution, a-t-il dit, 

déclare formellement que tout étranger qui sa 

trouve sur Je territoire de la Belgique jouit ds 

la protection accordée aux personnes et aus 

biens, sauf dans les exceptions établies par la 

loi. 

» Les étrangers ont droit à la protection ac- 

cordée aux Be!ges_.et l'on ne peut prendre vis. 

à-vis d'eux, en matière fiscale, comme flfi tout^ 

autre matière, des mesures qui ne seraient pal 

appliquées aux Belges. » 

M. Liebaert, ministre des finances, répon- 

dant à M. Lepaige, a dit qu'il existe une con- 

vention signée en 1843, mais elle a un carac- 

tère purement administratif; c'est une conven- 

tion de services réciproques pour la communi- 

cation d'actes. 

« En principe, dit-il, je suis d'accord sut 

l'interprétation de l'article 128 de la Constitu- 

tion. 

» Quant aux dépôts de fonds.les banquiers et 

les agents de change ne doivent pas faire 

connaître l'importance ni la provenance des 

dépôts faits par des Belges. 

» Par voie de conséquence et en vertu âi 

l'article 128 de la Constitution, il doit en etiW 

de même pour les étrangers au cas où un im- 

pôt sur le revenu serait établi par les payl 

dont ils sont originaires. » 

ap fil Spécial 

VILLÉGIATURÉ MINISTÉRIELLES 


M. Clemenceau, président du conseil, se 

propose de partir le 31 juillet pour Carlsbad 

Le général Picquart se rendra probablement 

en Suisse ; il a nourri de tout temps pour 

l'Helvétio une tendresse secrète ; il n'oublie 

pas, d'ailleurs, qu'elle lui fut accueillante et 

que c'est au Journal de Genève qu'il fit «es 

débuts littéraires. 

Il est possible également qu'au retour de 

M. Clemenceau, lorsque le président du con- 

seil aura fini sa cure à Carlsbad, ils aillent 

ensemble faire un tour en Espagne • ils 

avaient depuis longtemps projeté ce vcWe 

et l'on se souvient qu'il fut remi, s à la veille 

même du départ. 

P;uis, 20 juillet. 

On confirme que M. Clemenceau partira le 

31 judlot pour Qutlsbad, où il va faire sa 

euro annuelle : pendant son absence, le. ser- 

vices du ministère do l'intérieur seront assu- 

ré.! par M. Mnujtui, bOUvsecrctairc d'Euu. 

incidents de rrontiere 

Nansy, 26 juillet. 

M. Voinier, vétérinaire militaire principal 

en retraite, demeurant à SoimevAile, se rendail 

avec sa femme chez un parent, à Cliamtoleyj 

petite paroisse annexée, près de Moneel, lors 

que, à la gare de celte commune, un gendar- 

me allemand lui demanda sas papiers. 

•M. Voinier lui ayant déclaré qu'il était offi- 

cier français en retraite, le gendarme l'invita 

à reprendre sur-leéhaimp le train pour le tert 

ritoire français. 

M. Voinief demanda à voir au moins son 

parent; mais le gendarme refusa et parla mé 

me de le tenir en surveillance dans un local 

de la gare, ajoutant qu'il ne pouvait se rendra 

en Alsace-Lorraine sans autorisation du goui 

vernenient allemand. 

L'officier n'insista pas et reprit la route mi«'y MI! 

des conclusions d'experts (lui se seraient bon 

nés à «-.xaniiiHT eau- «s d vrii in i'i- U 

rejopJosion san* se préoccuper de roJicrohS 

h'i m

Samedi 27 Juillet 1907 

Les Ennuis de M. Chmmiê 

Paris. 26 juillet. 

Voici, d'après une personne qui se dit bien 

renseignée, ce qui s'est passé hier chez lo 

juge d'instruction Boucard. 

M. Géraud, le négociant en vins, a tout 

d'abord été entendu par M. Boucard ; il «a dé- 

claré comment il avait été amené à faire la 

connaissance de M. Téry. agent du Malin ; 

il a raconté à la suite de quelles menaces il 

avait cédé et avait écrit la plainte qui a été 

versée à f'instwactkHi. 

M. Géraud a dénoncé ensuite les agisse- 

ments d'un détective, se disant enquêteur du 

Matin, qui était venu le trouver et l'avait mis 

en relations avec M. Téry. 

— Ce détective, un nommé Chauchat, a 

ajouté M. Géraud avec un grand sang-froid, 

m'a menacé de telle façon que j'ai perdu la 

tète ». 

M. Téry a été ensuite entendu par M. Bou- 

card ; son interrogatoire a duré une demi- 

heure. 

Le juge a ensuite fait entrer de nouveau M. 

Géraud et une confrontation a eu lieu ; M. 

Géraud n'a rien rétracté du tout ; Q a simple- 

ment confirmé ses premières déclarations fai- 

tes lundi dernier au cours de son premier 

interrogatoire. 

A 8 h. 50, !a confrontation était finie. 

La semaine prochaine, le juge entendra une 

dernière fois MM. Téry. Laseombes et Géraud, 

et il s'ensuivra une confrontation générale. 

Il est à peu près certain qu'une ordonnance 

: 'de non lieu interviendra, car M. Téry, qui a 

voulu troD prouver, n'a rien pu prouver du 

tout. 

Le Matin, naturellement, dit exactement le 

k contraire ; deux cloches, deux sons ; ou est 

Va troisième cloche qui donner» la note juste 7 

Pans, 20 juillet. 

AMrTeaâcFeur de la Pressa. M. Téry au- 

ÇèMrenu ce propos : t „ nvomhw 

-n,-,i= fwu anus l'article du o imêm&re, 

d'assises du Lot-et- 

dans la Meuse. M. Lefébure, député ; dans le 

Puy-de-Dôme, M. Varenno, député ; daas les 

Basses-Pytfénées, M. Gontaut-Blron, dé- 

puté ; dans le Rhône, M. de Pressemsé, dé- 

puté ; dans la Sarthe. M. Laroche, député ; 

dons la Haute-Savoie, M. Francoz, sénateur ; 

dans la Setne-ei-Oise, MM. Dalimier et Ai- 

mond députés ; dans la Vendée. M. Chailley, 

député • dans la Haute-Vienne, M. Betoulle, 

député ; dans les Vosges. MM. Mathis et 

Flayelle, députés. 

LA (M8RENCE M LA RAYE 

La Haye. 26 juillet. 

La deuxième sous-commission de la deuxiè- 

commission, réunie ce matin sous la prési- 

dence de M. Aster (Pays-Bas), s'est occupée 

des onze articles supplémentaires à ajouter 

au règlement de 1899 concernant les lois et 

coutumes de la guerre. 

L'article -premier de "la nouvelle section .pro- 

posé par l'Allemagne, lequel dans le.projet du 

règlement-devient l'article-61, esUadopté sans 

vote. 

Il est ainsi conçu : «-Seront-coTisidérées com- 

me personnes •neutres tous .les ressortissants 

d'un Etat qui ne prend .pasrpart à la.guerre. » 

poursuivi devant la cour 

M. Chaumie est un cnet neûiou 

Garonne : « is dir 

e la v«« bien" un chef de 

„ - Air-l nu chef de bande ». Je suis 

«S a n?f coânacreie j étais. resté, au- 

bande 

dit 

Paris, 26 juillet, 

à un rédacteur de 

M. Téry aurait 

l'Intransigeant : . . vmn. 

c, vous ouvriez a la première page iaii- 

nuaire defe magistrature de 1906 et mie vous 

? «Saviez la composition du cabine* de M. 

rham^év U n'y a presque pas un nom qui 

ne soit celui d'un aigrefin ou d'^n escroc. » 

Ft enrobe son interlocuteur lui demandait 

e-il n'ailaît pas un peu loin, M. Téry, s'échauf- 

fant se serait écrié : 

— SI ie vous disais que ] ai entre les mains 

les preuves que M. Chaumié n'àg-norait rien 

de ce qui se pissait autour de lui 1 

— Vous les avez ? 

— Oui, et je les produirai lorsque le mo- 

ment sera venu. » 

LES RELfiTIQMS llîfliïIûM 

L'accord russo-japonais 


On annonce que l'accord russo-japonais 

sera publié samedi. 

Selon le Petit Parisien, cet accord sera don 

ble : à la convention diplomatique s'ajoutera 

une -convention économique qui fixera les 

droits commerciaux en Extrême-Orient et la 

remise de certains tronçons de voie ferrée au 

gouvernement du miJkado. 

Mais c'est surtout la convention diplomati- 

que qui fixera l'attention du dehors. 

Confirmant le statu quo en Extrême-Orient 

et par suite attestant la cordialité des rela- 

tions" russo-japonaises, définitivement réta- 

blies, elle consolidera, la paix du monde. 

A ce titre, elle doit être rapprochée de l'ac 

cord franco-japonais déjà signé et de l'accord 

russo-anglais en préparation, auxquels elle se 

lie d'ailleurs étroitement. 

Etats-Unis et Japon 

New-York. 26 juillet. 

Un télégramme d'Austin (Texas), déclare 

qu'on Japonais a été arrêté sous r inculpation 

d'avoir photographié des forts et-des batteries. 

On affiègue que le prisonnier a visité les di- 

vers camps militaires du Texas. 

La police a trouvé en sa possession un 

grand nombre die photographies de canons, 

de bafcieries, etc. 

«A» KO O 

nmmm 

La Pooftsîto Nationale 

Paris, 26 jiuEïet. 

Les lots (principaux éa deuxième tirage des 

primes de la pochette Nationale viennent d e- 

tre pavés. , , 

Le lot de 100,000 francs est échu à un ou- 

VTKff bordete qui. désirant garder 1 anony- 

me avait chargé la Banque de Bordeaux de 

l'encaisser pour son compte. 

Les-deUx lots de 5,000 francs sont échus 1 un 

a M Duranson ouvrier électricien de la Com- 

pagnie de l'Ouest, demeurant à Paris, 2, rue 

Hérieart, et le second à Mme Fournier, de- 

meurant' à Trignac, près Saiiit-Nazairo (Loire- 

Iniérieure). 

Evasion tW deux bandits 

Redon, 26 juillet. 

Cinq-membre^ de lia bande dite des coffres- 

forts dont les chefs étaient les frères Frey, 

avaient été arrêtés et écroués, au mois de 

mnrs dernier, à la maison d'arrêt de Bedon 

à la suite du vol du coffre-fort d'un établis- 

sement do minoterie. 

La bande Frey avait opéré dans toute la 

Bretagne et les vols commis psT elle étaient 

très nombreux ; les deux frères Frey sont 

parvenus à s'évader de la maison d'arrêt de 

Redon dans la nuit de jeudi à vendredi et 

toutes les recherches pour les découvrir ont 

été vaines jusqu'à présent. 

0f7 res wei 

DU 26 juillet. 

— Depuis unejlruitaine de jours, la plupart des 

départements ministériels' ont envoyé iefirs jiropo. 

skions pour la Légion d'honneur à la grandi; chan- 

ceUerie ; ces nominations ne paraîtront pas avant 

le 8 ou le- 10 août. 

— A la suite de -l'augmentation du prix de la 

viande, 2.000 juifs, après avoir tenu une réunion 

de protestation, sont allés piller -les boucheries do 

Philadelphie ; la'^police est intervenue ; une dou- 

zaine de famines et d'enfants et plusieurs agents ont 

été i>!essés. 

— M. Clemenceau a accepté d'aller, le G octobre, 

présider à Amiens l'inauguration du monument 

élevé à la mémoire de M. Goblet. 

— Le -prince royal de Portugal a reçu des tnvi 

tatioifs officielles pour visiter le Cap, le Natal, 

le Transvaal et l'Orange. 

— Au cours d'un orage, M. Royer Collard, se 

trouvant on voiture près de Chalons-sur-Marne,a été 

tué par la foudre, ainsi que son chc-val. 

— A Kœrysona, petit village hongrois, tous les 

hommes ayant émigré, les femmes ont élu une 

j-eune fiUe comme mairesse, et quatre autres comme 

membres du conseil. 

— A Téhéran, on a célébré, hier, l'anniversaire 

de la Constitution par de'grandes réjouissances pu- 

bliques.; un dîner degala a été offert par le prési- 

dent de l'Assemblée nationale. 

— ne nageur Wolff essaiera, mardi, de traverser 

le Pas de Calais en partant do la côte anglaise 

— La division navale japonaise viendra à Saint 

Sebastien ie 5 août. 

«ne pt«s-Taîue «o 130.999 pesetas sur le même mois 

«e 1908 ; *e japonais vaut 89 SO et le Turc 94 62. 

Les actions des établissements (le crédit sont 1er. 

mes, la Banque de Paris se traite a 1.450 et le 

Lyonnais s'améliore h 1.167. 

Nous laissons 'nos grands chemins sans change- 

ment ; une nouvelle hausse du Sue? est à signale! 

à 4.520. 

Parmi les valeurs de traction, une fermeté de 

bon aloi n'a cessé de régner pendant toute la se- 

mMne sur les actions de la Société Auto-Transport, 

qui valent 120 fr.; les Omnibus coûtent 903, le Mé- 

tro 503 et la Thomson 612. . 

Industrielles russes sans changement. Rio 2.041 

après 2.050 malgré les bruits d'une hausse du cui- 

vre do deux livres. _ 

1t. vlaee Vendôme, Parti. 

BULLETIN FslÉTÊOHOLOeiQUE 

Dtt 26 juillet, 

n est tombé 10 millimètres d'eau à Toulouse, 33 

au Puy-de-Dome, 25 au Pic-du-Midi, 20 à Pcrpi- 

Stl L " vent souffle d'entre-ouest et nord sur nos 

côt°s U «st faible sur la Manche, modéré en Gas- 

cogne'et en Provence. 

£>os- pluies sont tombées sur toute la France, 

sauf dans le Nord. On signale un orage a Lyon. 

La température est restée sensiblement la même 

. M - Saint-Romme, sénateur ; 

«an s i e Jura M Pon50t> député . da j 

médecin 

Voici les derniers arrivés 

17' Tuyaehe 12 h. 39 

19* Maitron 1 

Timmermann i n. t xp, -,-.

Samedi 2Î Juillet 1907 

î5 

Les Eieciioas Gaiitoaal 

Scrutin du 23 Juillet 

U3ï$i m; VILLEFRANCHE 

Gustave de LAPANOUSB 

Ancien conseiller général 

CANTON DE MONESTIÈS , 

Emile FALGUEYRETTES 

CANTON DE PAMPELONKÇ 

Emise FRAV5SSNET 

Propriétaire 

CANTON DE VALENCE 

Adrien CHATARD 

Maire de Saint-Cirgue 

CANTON DE CASTRES 

Gabriel GUY 

'Avocat, conseiller municipal de Castres 

CANTON DE DOURGNE 

Jean de SARRAU de MURATEL 

Propriétaire aux Cammazes 

CANTON DE VIELMUR 

Docteur GU1BAUD 

CANTON DE BRASSAC 

Xavier DUBERNARD 

Conseiller sortant 

CANTON DE VABRE 

Franck de ROUVILLE 

CANTON DE GAILLAC 

Docteur REY 


Conseiller municipal de Gaillae 

CANTON DE VAOUR 

Louis GÉRÉ 

CANTON DE PTJYLAURENS 

Emile SALVETAT 

Conseiller d'arrondissement 

\ti Conseil d'Arrondisisemeat 

CANTON D'ALBAN 

François BOULARAN 

Maire de Miolles 

CANTON DE VALDÉRIÈS 

Célestin RIEUNAUD 

'Ancien suppléant du juge de paix 

Propriétaire à Saint-Jean-de-Marcel 

CANTON D'ANGLES 

M. SIRE 

CANTON DE LABRTJGUIÈRE 

M. COUSINiÉ 


CANTON DE LAUTREC 

RL Gaston GAUSSÉ 

Propriétaire, à Lautrec 

CANTON DE MAZAMET 

Capitaine BOUSQUET 

Adjoint au maire de Maïamél 


CANTON UE MONTREDON-LABESSONHIÉ 

M. ALI SERT 

Main cl'Arif-at 

CASTON DE ROQUECOCRBE 

M. Haretd BARBAZA 


CANTON DE LiSLE-SUR-TARN 

M. Paulin LASSALLE 

CANTON DE CORDES 

Elle CAVALIÉ 

Propriétaire à Saint-Marcel 

CANTON DE CUQ-TOULZA 

flgenor de FALGUEROLLES 

Propriétaire à Lavernède 

CANTON DE GRAULHET 

Auguste JAURÈS 


CANTON DE SAINT-PAUL 

S. DÊVÉZIS 

Adjoint au maire de Fiac 

Henri DESCOLS 

Propriétaire au Margné 

CANTON DE MURAT 

Docteur CAYRAUD 

» Electeurs de bon sens, horranes d'ordre, de 

pa *x. vous qui avez soif d'indépendance et 

Si tout le monde fait son devoir dimanche 

« nous espérons bien que chacun le fera 

««t octeilrs savent un peu se déranger pour 

»uncer ou retarder un voyage, pour être là, 

Y un mot, dimanche, le succès de M. Guy 

S 1 " 119 dont la Dépêche même avoue la po 

"?*ite, est assuré. 

fc»»* urnes QOnc demain ! Que chacun y 

ranoL pou de bonne volonté, sache se dé- 

'«". et nous 

^Présér 

que le scrutin sera ouvert 

matin et fermé à G heures du 

îurons au conseil général un 

Bon ;,- &ntant Qui s occupera de nos intérêts et 

h^nS ? ls ^.v r °V Te& > comme l'a toujours fait 

(js'tateur vie-u. 

A *°us rappelons 

^ heures du 

'«rouêrem S auratent égaré leur carte 

fcmis qu leur en fw-f 

mairis UT1 àe nos 

Sftfin qù'iiVpmsû voter Wrer Un du P^ 

CANTON DE GAILLAC 

La journée de demain m,»» 

m définitive du * débà 

fane candidat, le cituvenôt-rt 

S0Q * aci - 

'Entra l'honorable docteur Rev'et u ,.),,„ 

I& de Gouzy, le député auxôoo balles' 

•hésitation n'est pas possible. "ânes. 

Le citoyen Robert munira la poussière. Et 

m iL d 1 P 1 » 8 . nous, entendrons demain 

tt>art n Ia .Proclamation du scrutin, le 

wit gaillacois de notre ami Ghalou : 

Pt°fu Rou i , ? OTt . ,c°uci tnobos la besto î 

TL -r f f 1 ' SailTOU - Priscu, ion reste, 

".ici troubats, bous aoutres, lou bestou ? 

î^so/c^dmal brav< * g6nS « 

u * urnes pour le docteur Rey. 

Le 

CANTON DE FU

ias?sa»wv.____: 

Samedi 27 Jutïïei 1907: «E_S_____!MK__»»»--" ..riyœrasEff: 

-S derniers, 17 50 

octobre, 17 73 

Haie. 

S ails. — Paris, 82 50 ; province. 83. 

Avoines. — Courant, 18 00 ; prochain, 18 33 ; 

«eptenibrie-cctohre, 17 05 ; 4 derniers, 17 65 ; ten. 

_ïs TIC G sont^smo 

Colza. — TJterïonlble en cuves à nu, 83 ; courant, 

82 50 ; prochain, 82 ; i derniers, 81 50 ; 4 premiers, 

Î3 50 ; tendance soutenue. 

Lin. — Disponible en cuves à nu, 5S 75 ; courant, 

58 50 ; prochain, 50 ; juillet-août, 54 ; 4 derniers, 

51 75 ; tendance faible. 

Alcools. — Disponible. 47 25 ; courant, 47 25 : 

prochain, 47 50 ; septembre, 4 derniers, 41 50 ; 

3 d'octobre, 39 75 ; 4 premiers, 39 75 ; tendance 

ferme ; stock, 19.825 ; circulation, 1.725. 

Sucres. — Courant, 20 25 ; prochain, 26 25 ; sep- 

tembre, 26 375 ; 4 d'octobre, 27 25 ; 4 premiers, 

27 875 ; tendance faible ; roux cuites, 23 50 ; raf- 

finés, 57 50. 

MARCHE DE LA VILLETTE 

Du 26 Juillet. 

Veaux. — Amenés 340, vendus 3O0, Ire qualité 

1 90, 1 14 ; 2*. 1 70 0 93 ; 3-, 1 40 , 0 70. 

Prix extrêmes : 1 20, 2 fr., 0 60, i 20. 

Poids moyen, 85 ; vente passable. 



Blés. — Dion tenus. On cote : blés nouveau* 

25 50 ; Touralne et Orléanais, 24 75 les 100 kilos. 

Farines. — Fermes. On cote : en disponible, 37 ; 

pour les martrues du haut-pays cylindres de la 

région, 36 50 ; sons déduction d'usage, sur 4 de sep- 

tembre. 33. 

Sons et repasses. — Termes, on .cote : pays, 16 h 

17 50 ; Plata, 15 ; sons de pays, 13 50 à 15 suivant 

grosseur. 

Maïs. — Plata roux, 17 50 ; Cinquanttni, 13 50 ; 

blanc, 17 75. 

Avoines. — Poitou, 17 50 à 18 ; Breta-g-ne grises, 

17 50 ; Algérie, 13. 

Orges. - Algérie, 17 2ô. 

HAUTE-GARONNE 

Toulouse, 26 juillet. 

Denrées. — Bladettes, blés vieux, les S0 kilos, 

21 ; bladettes, blés nouveaux, de. 19 25 à 19 75 ; 

:Pj&_8t_» et blés ordinaires, de 20 à 20 25 ; 

UTfles mitadins fins, 19 75 ; seigle les 75 kilos, 13 50 

a. 14 ; orge, les 00 kilos, d e9 à 9 50 ; avoien 

9 les 50 kilos ; maïs blanc, les 75 kilos, ds 

10 à 17 ; haricots, l'hect., de 28 à 30 ; fèves, les 05 

kilos, de 14 50 à 14 75 ; vesces noires, les-80 kilos. 25 

Farines et issues. — Premières, les 122 kilos, 44 ; 


kilos, de 17 50 à IS ; sons gros, les 100 kilos, 14 ; 



zerne (sainfoin du pays), de 115 à 120 fr., le tout 

les 100 kUos. 

Foin, 4 ; sainfoin, Ire epuep (nouveau), 4 90 

213 et 3e coupes, 3 50 ; paille blé. 2 50 ; paille avoine, 


Bois à brûler, les 5-3 kilos, de 1 35 à 1 45. 

Montréjenu 

Marché du 22 juillet. — Blé. 20 fr. 50 ; métell 

10 fr.; seigle, 15 Ir. 50 ; maïs, 19 fr.; sarrazin 

15 fr. .50. ; avoine, 12 fr. 50 ; haricots, 55 fr.; pom 

mes de terre. 

Poules 5 fr. 50 ; poulets, 4 fr.; canards, 5 fr, 

Œufs, "o fr. 7 51a douzaine. 

Bcêuf, 0 fr. 70 ; veau, 0 fr. 95 ; mouton, 0 fr .80, 

TARN 

Albi. 

Foire du 22 juillet. — Voici les cours pratiqués 

Produits agricoles. — Blé-froment, l'ehctolltre, 

20 fr. 60 ; foin, Pis 100 kilos, 9 Ir. 60. 

Bestiaux. — Chevaux et juments, 700 fr.; mules 

et mulets, S00 fr.; ânes et finesses, 150 fr., le tout la 

nièce ; bœufs pour lo travail, 900 fr. la paire 

vaches pour le travail, 700 fr.; génisses, 3S0 fr. 

bœufs gras 0 fr. 70 ; vaches gtasses, o fr. 65, le tout 

le kilo ; veaux, 0 fr. 90 le kUo ; veaux d'élevé, la 

pièce 45 fr.; moutons gras, 0 fr. 80 ; brebis-grasses, 

0 fr. 75, le tout le kilo ; vaches laitières, la pièce, 

400 fr.. 

Volailles. — Oies vivantes, la paire, 11 fr. 50 

canards vivants, 1 fr. 70 ; poules et poulets, 1 85 

Œufs, la douzaino, 0 fr. S0. 


îstampo, 44 fr. 38 ; 2* estampe. 42 fr. 63 ; 3* estampe, 

il fr. 50. 

Les 100 kilos de farine de froment, 35 fr. 14. 

AVEYRON 

Villefranche. 

Mercuriale du 22 juillet. — Bestiaux. — Bœufs 

Î2 fr. ; porcs gras, 52 fr., le tout le quintal ; veaux 

:e kilo, o fr. 85 ; moutons, 0 fr. 70. 

Volailles. — Poulets jeunes. 0 fr. 80 ; poules vieil- 

'es. 0 fr. 70 ; dindons, 0 fr. 65 ; lapins domestiques, 

5 fr. 40, le tout le demi-kilo ; pigeons, la paire, 

i fr. 50 ; pintades, la paire, 3 fr.; 


tendance norai- } Céréales. — rmSes nôtres, demi-ldlo, 5 fr.; 

' pœmaes de tenè.'ie sac, 6 lr.t.blé froment, 19 50 ; 

fèves grosses- 16 ir.; haricots, 34 fr., le tout le sac ; 

avoine, 4 fr,; foin, 4 fr.; paille, 2 fr.; graine» de 

trèfle, 130 fr.; graines do luzerne, 110 fr.; graines 

de sainfoin, 110'fr., to tout le quintal. 


Relations rapides eutreParls-BiarrHz-Dax-Pan 

et autres stations thermales du Sud-Ouest 

Voitures directes : Slecping-car, lits-toilette, com- 

partiments-couchettes. 

ACTIONS 

La Compagnie d'Orléans, d'accord avec la Com- 

pagnie du Midi, met en marche depuis le 1er juil- 

let un nouveau train rapide quotidien, première et 

deuxième classes, partant de Paris-quai-d'Orsay à 

h. 40 soir, arrivant à Bordeaux à 3 h. 43 matin, à 

iarritz a 7 h. 21, à Dax à fi h. 15, à Pau à 7 h. 35, 

a Iiourdcs à 8 h. 53, à Bagnères-de-Bigorre à 10 h. 17. 

Pour le retour, ce train part de Bagnères-Ue-Bl- 

gorre à 3 h. 41 soir, do Lourdes à 5 h. 3, de Pau à 

5 h. 53, de Dax a 7 b. 44, do Biarritz, a G h. 15, de 

Bordeaux à 10 h. 30 et arrive à Paris-quai-d.Orsay, 

à 7 h. 58 matin. 

__s_>- 

CHEMIN DE FER D'ORLÉANS 

Facultés données aux voyageurs pour se ren- 

dre sjir l'une des plages de la Bretagne des. 

servies par lo réseau d'Orléans. 

r Billets d'aller et retour individuels. Ces billets, 

de toutes classes, valables S0 jours, avec facultés de? 

prolongation movenneant supplément, sont délivrés- 

du jeudi qui précède la fête des Rameaux au 31 oc 

tobre à toutes lès stations du réseau d'Orléans, pour 

les stations suivantes : 

Saint-Nazaire, Pomichet, Escoublac-la-Saule, Le 

Poullgûen, Batz, Le Croisie. Guérande. Quiheron, 

Saint-Pierre-Quibsron, Piounarnel-Camac,, Vannes, 

Lôrient, Quimperlâ, Concarneau, Quimper, Pont- 

l'Abbé Douarnensz et Chateaulin. 

Réduction de-20"1- 40 % suivant la classe et lo par- 

cours. .... . , 

2° Billets d'aller et retour collectifs de famille 

pour les stations balnéaires délivrés du jeudi qui 

précède la fête des Rameaux au 1er octobre inclus, 

/. toutes les stations du réseau pour les .stations ci. 

dessus, distantes d'au moins GO kilomètres de. la 

gare de départ et aux familles d'au moins trois per- 

sonnes payant place, entièro et vèyageant eensemble. 

Validité deux mois, avec facilité de prolongation. 

Réduction 20 à 50 %, suivant le nombre de per- 

sonnes. 

Faculté pour le chef de famille de revenir seul 

à son point de départ et de voyager isolément à 

moitié prix du tarif- général pendant la durée de 

la villégiature de la famille entro le point de dé. 

part et le lieu do destination mentionnés sur la 

billet. 

3' Billets d'aller et retour collectifs de famille de 

grandes vacances délivrés à dater du 1er juillet au 

départ des grandes distances d'au mains l2o kilo, 

mètres, et valables, sans supplément, jusqu'au 

1er novembre inclus. 

Banerae de France...., 

Crédit Foncier "»••• 

Crédit Lyonnais...... »•- 1 

Banque de Paris..--. 

1 


Société générale 

Ean'me franctfespagnole 

Banque Ottomane...- 

Midi » 

Orléans : 

Parls-Lybn-Méditerranee 

Nord 

Ouest 

Est 

Est-Algérien 

Ouest-Algérien 

Bôiie-C.uelma 

Autrichiens 

Lombatd3 

Nord-Espagne 

Saragosse •• 

Chemins de fer Portugais 

Charbonnage do Laviana 

Carmaux 

Thomson-IIoudton 

Compagnie Parisienne du Gaz— 

Messageries maritimes 


Lots Congo „ .'. 

S935 ,. 

663 " 

SS35 . 

llfi* .. li s ". 

1*55 .. 15 0 .. 

500 . 69!/ .. 

662 . 662 .. 

311 .. 310 .. 

692 50 697 .. 

1103 .. 

I7 .. iè')'i Y. 

13« .. 1317 .. 

1750 ,. B« .. 

S:!9 .. su .. 

912 .. MO .. 

700 .. 

6118 .. 

6i)3 .. 

6*50 .. 

064 âJ 

193 ... 6;i.ï . 

151 .. tôt '0 

2C6 .. 26; 50 

379 .. 375 .. 

472 .. 4G9 .. 

117 50 

117 .. 

1785 .. fiHI .. 

6i3 .. lu .. 

315 ,, 

211 .. i\b jo- 

215 .. uis .. 

82 75 83 .. 

OBLIGATION- 

vins de Paris 1S53 

— 1863 

— 1871 

— 1S73 

— 1E73 

-. 1892 

— 1894-1SOS •• 

— 1893 

— 1899 

— 190( 

— 1905 

Foncières 1579 

— 18S3 

_ i&fô 

— 18S5 1 

— 1803 


— 1SS0 

— 1881 

_ 1892...V. 

_ 1899..... 


Orléans.^ % oneieenes 

Lvon 3 % fusion- anciennes 

Nord 3 % anciennes. 

Ouest 3 % anciennes 

Est 3 % anciennes 

Est-Algérien 

Ouest-Algfirien 

BfmerGuelma 

Saragosse ......... 

Nord-Espagne 

Portugais 

Autrichiens 3 % l" hypothèque... 


Suez 

Panama lots 1889 -• 


Ottomanes 4 % consolidées 

Dauîin €i3 ottomanes 


BOURSE 

Bu 26 JuiUet (dépêche télégraphique! 

3>E PARU 

m COMPTANT 

FONDS D'ÉTAT 

3 v • 

3 % amortissable 

Dette tunisien ce 

Russe i % 1887 et 1869 

— « % 1Î80 

— 4 or 1839 

— 4 % or 1890. 

— « or 1893 

— 4 % or 1894 

Consolidé 4 % 1" et 2' séries , 

— 4 % 1901 

— 3 % or 1891 

_ 3 % or 1896 

— 3 è % or 1S94 

Russe 1906 

Letres de gagé 3 i 

Bons messes 1904 

Italien 5 % . 

Espagne extérieure (cours 30 p.).. 

Autriche or 4 % 

Hongrois 4 % 

Egypte unifiée 

Argentine (Eépnbi.) 5 % 183a 

Portugal 3 % 

CO-JK9 1 

î'HÊCfia. j COURS 

eu IOUS 

93 03 95 10 

05 40 

«5 30 

45* .. 

452 .. 

76 15 76 . . 

74 20 

73 bs 

73 75 

73 T0 Ti sû 

74 60 74 50 

7;) .. 

73 20 

74 60 74 50. 

74 50 74 43 

60 93 

f'O 60 

60 45 61 40 

06 25 66 25 

87 60 87 zo 

6 '. 20 

63 25 

«_ .. 491 ,. 

101 75 

10 1 82 

91 30 92 (0 

97 8) 97 30 

92 50 

101 40 

92 55 

101 20 

511 .. 511 .. 

Go il) 

60 60 

515 ., 

474 . 

40 2 .. 

437 50 

531 f0 

364 50 

3«7 .. 

420 .. 

400 .. 

428 51 

384 

5?i " 

425 50 

418 .. 

46 J .. 

41 " 50 

474 50 

500 .. 

31)0 75 

442 23 

458 

4:6 

4-7 

4 ?J 75 

455 . 

423 .. 

431 50 

421 50 

421 .. 

420 5J 

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3)8 .. 

357 .. 

431 50 

311 . 

593 59 

107 50 

439 .'. 

4% .. 

945 . 

SU S .. 

477 ., 

402 50 

533 .. 

533 .. 

3^5 50 

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403 .. 

428 50 

K3 .. 

504 .. 

422 50 

439 50 

463 

407 25 

475 

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445 

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426 

428 25 

4;-0 .. 

458 .. 

425 50 

431 .. 

421 .. 

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126 50 

382 .. 

357 '.! 

431 .. 

a.) .. 

5\P .. 

107 50 

ii'ë '.. 

4s7 .. 

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130 50 

5S7 .. 

82 50 

97 50 

134 .. 

57 .. 

33 . 

259 . 

275 . 

204 50 

212 50 

173 .. 

$09 50 

593 CO 

82 75 

87 25 

134 50 

57 25 

32 75 

257 50 

27.; .. 

203 .. 

212 50 

173 .. 

CHANGE 

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Londres 

Londres (chèques) 

Madrh* (napier court) 

Madrit. (papier long! , 

Busnos Ayres (or! 

BOUBSE DE MADP.tD 

intérieurs 82 30 I Kxtêneure. 


dont 25 

•22 15(16 

25 « -I- 

25 18 -I 

44 4 li. 

444 tr. 

127 27 .1. 

S li, dont 53 

e % dont ta 

Extêr. dont 50 

Bauq. ottora. d.5 

Ulo dont 10 2077 50 

dont 25... 

dont 2 fr. 

dont 5.... 

.0... 


Fonds d'Etat fiançais. —.3 % porteur, 95 08 ; » % 

amortissante, 95 40 ; ObUgation tunisienne, 454 ; Ma. 

daâscar SO 00. „ 

Fondi d'Etat étrangers. - Russe, Bons du Trésor 

S «/ IOM 492 50 ; Russe 1SS0, 74 20; Extérieure estam- 

Blllée C.'SO 93 90: Chinois, 97 SS; Autriche, 99 ». 

* "aïeurs diverses (actions). - Mines do Carmaux, 

1785 L'Epargne, ex-coup. 16, 200; Est. 912 ; P.-L.-M., 

B44 : Nordi 1750 ; Midi. 1108 ; Orléans, 1357 ; Ouest. 

839 -'saragosse, 379 ; Nord-Espagne, 2C-S. 

Oblieatioas diverses. — Moulin- du Bazacle. 3M ; 

Ville de Paris 1S69, 474 ; -894,1896 T P. 367; 1W8. 

420 • 1904 libéré.' 427 23 ; Communales 1S79. 4-J . 

1SS0'502- 1896 458 ; Foncières 1S79 , 501 ; 190.3 tout'lf 

niYè iP6 50; Est ancienne. 431 50; Midi ancienne, 

25- Nord nouvelle, 400; Orléans ancienne 427 

nouvelle 426; P.-L.-M. ancienne, 429 75 ; NorcT-Es- 

£aïne. Ire série, cstanrp.. 36S 25r ; Saragosse anoca- 

ne7 ire hypothèque, 381 ; LomSarae X, 313 50. 

Changes. — Espagne, les 100 pesc-tas,4«7 se. 

A TERME 

3 % 

Italien 

Espagne Extérieure , 

Portugais 3 %, 1" série , 

Consolidé anglais 

Turc unifié 4 % 

Métropolitain 

Banque de France 

Crédit Lyonnais 

Banque ottomane 

Nord-Espagne 

Saragosse 

Suez i 

Rio-Tinto 

Sosnowice 

Alagoas 

APRES BOURSE 

3 %. 

De Beers 

East Rand 

Raud Mines 

BOÎ7TÎSE DE LO: 

CousoUdO ar.'lals S3 3,8. i italien 

Z % «rançsJJ— 95 ..].. suez 

Baau. ottoMane. . 17 .1(4. i Egypte 

tmWûm 

Tonte correspondance doit être, sccorcpsgnês 

a-une lettre d? références et d'un timbra pour la 

 

le-Châîeau 

La Conmagnie d'Orléans met en marche, de- 

puis le Ie*1' juillet, un train rapide quotidien 

qui, partant de Paris-quai d'Orsay à 7 heures 

du soir (wagon-restaurant) et de paris-Austew 

litz à 7 h. 9, arrive à Rodea à 6 h. 35 du matai 

et à Sévérac-le-Château à 8 h. 8 du matin. • 

De Sévérac-le-Gliâtcau, on peut soit se retl. 

dre directement aux gorges du Tarn par un 

service régulier de voitures, soit s'y diriger' 

viâ Menue, par les trains coireapondan'is 

la Compagnie du Midi. 

Au retour, le train Midi part de Sévérac-le- 

Château à 9 heures du soir et de Rodez èt 

10 h. 33, pour arriver à Paris-Austerlitz j 

10 h. 32 du matin et à Paris-quai d'Orsay às 

10 h. 4L ^ 


Relations rapides entre Paris et Luclioa 

En vue de faciliter les relations entre Paris 

et la station thermale de Luchon, la Compa- 

gnie du Midi, mettra en marche à l'aller, du 

11 juillet au 22 septembre inclus ; au retour, 

du 12 juillet au 23 septembre inclus, un train 

rapide composé de Ire. 2e et 3e classes, par» 

tant de Paris-Quai d'Orsay à 7 heures du soir; 

de Paris-Austerlitz à 9 heures et arrivant à Lu, 

chon à 8 h. 59 du matin. 

Wagon-restaurant au départ de Paris. 

Pour le retour, ce train part de Luchon $ 

8 h. 45 du soir et arrive à Paris-Austerlitz $ 

10 h. 32 du matin et à Paris-Quai d'Orsay \ 

10 h. 41. 

Il est attelé ià ces trains un sleeping-car da 

la Compagnie des Wagons-Lits. 

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Le LUNDI 29 JUILLET, à 

2 heures et demie du- soir, rue 

des 3-Joumées, n° 4, à Toulou- 

se, par le ministère de M 0 Jean 

Rouilion, commissiaire-priseur. 

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Comprenant : belle salle à 

manger styie Renaissance, 

composée de buffet-dressoir 

panneaux pleins, desserte pan- 

netière, tablé à rallonges, huit 

chaises et glace ; chambre art 

nouveau, composée de lit de 

milieu cuivre doré, larmoire à 

glace à deux portes, commode 

psyché©, deux tables de nuit, 

bureau de dame et vitrine as- 

sortie, cabinet de toilette art 

nouveau, beau mobilier de bu- 

reau, bibliothèque, cartonniers, 

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« Remington », mobilier de sa- 

lon, fauteuils velours de Gê- 

nes, beaux bahuts .style Re- 

naissance, table art nouveau, 

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cheminées et de foyer, porte 

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28 juillet 1907, de 9 heures du 

matin à 6 heures du soir. 

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LEÇONS 

de Danses, (îe r_eimien,

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LE KflMÉMO CENTIMES 

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20 - 

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Fil TÊLÊEli PHIOU! Samedi 27 Juillet 1907. - 17» Annéï -- N* 5,386 ! BUREAUX Â PftRIS : 28, RUE FEYDEAI 

Les Faits o 

Le Congrès les 

Versai nos'. 

flics » a été cïos jeudi à 

Répondant à une question, à (a Chambre 

belge, M. Liefeaert, ministre ries finances, a 

déclaré qu'au cas de l'établissement en France 

tie l'impôt sur le revenu, les bar.quic.rs belgeo 

ne devraient fsas faire connaître l'importance 

ni la provenance des capitaux français dépo- 

sés chez eux. 

-» - 

Le ministre de la marine a offert un déjeu- 

ner eu l'honneur de l'amiral Ijuin. 

—_— 

Mgr de Beauséjour a relevé appel du juge- 

ment le condamnant a 50 franc»; d'amende 

pour avoir béni le mariage de Mlle Fondi de 


-S— 

Le colonel Roustan et deux autres officiers 

du 128e sont envoyés en disgrâce à la fuite 


_a convention coréc-japenaise consacre la 

mstin-mise du Japon sur la Corée ; le marquis 

lto s'apprête à désarmer l'armée coréenne. 

--3- 

Raisanli a gagné de nombreux partisans 

tfaws les tribus et demande comme condition 

de la délivrance de Mae Lean celle de Moulai- 

Mohammed, frère aîné du sultan, dépouillé du 

trône par celui-ci. 

9H- 



—S— 


eont arrivés à Bordeaux dans l'ordre suivant : 

Carrigou, Petit-Breton, Emiie Georget, etc. 

— 

Cire la dernière heure à la S" page. 



vées,' la liberté des âmes et les libertés 

du citoyen. 

Us attestent que l'anarchie monte, que 

tous les intérêts sont en péril, que les 





plus honteux. 




honn.?tes,des républicains consciencieux, 












impardonnable et la. plus détestable ac- 

tion ! 

Julien de LASOÔS, 

dix mille ans que M. Wilder a wmj4J* 

méthode Coda lui permet de reconnaître aa«» 

les momies les traces de la maladie qui les,» 

réduites à. cet état et même de retrouvera*» 

microbes momifiés avec celui qu'ils ont t»'- 

. Les momies ne ressuscitent, qu'en apparen- 

ce, mais les microbes pourraient bien ra»ftf 

citer tout à fait. Ils ont la vie si dure ! ht ce- 


—O— Pour gagner de L'argent ! 


scrupules vient d'imaginer un moyen de ga- 


de fleurer au nombre des moyens de Pa.nurge. 

U a fait paraître dans les journaux de Ma- 

drid-une annonce offrant d'enseigner, moyen- 

nant une somme modique, la manière de tou- 


de fonds de 303 francs seulement. Naturoie-. 

ment, les bons « gogos » affluèrent à l'adresse 

indiquée. 


remettre par chacun d'eux une pièce cle 5 

francs ; puis il leur tenait ce langage : « Main- 


en question, qu'à louer un cabinet et le meu- 


même, et à mettre dans les journaux une an- 

nonce semblable à la mienne. Cela me rap- 

porte, en effet, de 25 à 30 francs par jour, à 

cent sous la consultation ! » 

On conçoit que les gens ainsi mystifies se 

fâchaient.* Mais le moyen de porter plainte ? 

Le malin auteur de l'annonce n'avait-il pas 

« scrupuleusement » rempli ses engagements, 

en leur révélant le secret qui lui réussissait si 

bien à lui-même î 

—«-aœg&—*—^35»" 

Je viens de lire un très grand nombre 

'de professions de foi, signées par des ré- 

publicains. 

Jamais je n'avais, entendu un tel con- 

cert de malédictions' contre la Républi- 

que. 

Il serait à souhaiter qu'on réunît tou- 

tes les circulaires publiées depuis l'ou- 

verture de la période électorale par les 






moignage irrécusable. Elles ne sont pas 


vent pas être taxées de parti-pris, ell 

ne procèdent pas., tant s'en faut, d'une 






J'avoue que si j'avais eu besoin d'être 

converti à cette vérité, la lecture de ces 



religion. 



IMe jugement sont réputés lucides, se 

trompent à la fois. Il n'y a pas 'd'halluci- 

nation se communiquant au même ins- 

tant à quatre ou cinq mille candidats ré- 


clarer : la République concrète et tangi- 

ble rjue nous avons sous les yeux est la 

plus odieuse et la plus intolérable tyran- 

nie. 


tille , on ent f 6 r ?' le ' I' ne s'agit pas de compa- 

cs opinions. Il s'agit de prendre une 

^é'DuTr miHtante c- 0 " 1 la détestable 

du Bio A 6 que tout 1(3 monde > en dehors 

Rien d 

rit 6t ré Pudie. 

'd'aller a Plus • sirap1e ' Electeurs, avant 

Cai >dida( UX - Urnes >us«z les appels des 

•n ûblicains opposants. Voyez 

Officiel eu? 8 Hs ^ ent l ' étal de cn0 " 

* rt Uei' j^pd- Entend«a-les vous af- 

00 éta^ de choses menace 

Vers le milliard. 



journaux ont raconté, l'aimée dernière, que, 

•pour liquider 000 francs de meubles apparte- 



un sieur S..., aujourd'hui décédé, avait ex- 




pour dépouiller les Carmélites. Le liquida- 



francs d'émoluments hors taxe, pour bons 





Le compte de la liquidation, homoloeué par 

jugement du 20 novembre 1900, ne contient 

aucune recette. La revendication formée par 

la Société anonyme des écoles secondaires li- 

bres contre da liquidation des Carmélites 

ayant été admise, le liquidateur a été con- 


pas pourquoi la Société anonyme n'a pas en- 


instance. 


pris. Dans son compte, il expose que « les dé- 

pens de cette instance auxquels sa liquidation 


réclamation et qu'il n'a .pu, dès lors, faire 


la liquidation. « J'ai .lieu de supposer, dit-il, 

que -les frais ont été payés à l'avoué de la 

Société. » 


milliard. 




le grand-cordon de l'ordre du Chrysanthème 

et à notre ministre des affaires étrangères 





Mu.tsu-1-Iito. Il se compose d'un grand cor- 




chrysantlième. 

Mais si cette décoration n'a point l'ancien 

neté de certains ordres européens, elle est ex- 

cessivement ireclierchée ; en principe elle ne 

se donne qu'aux souverains ou chefs d'Etat 

A cette règle, on compte cependant quelques 

exceptons : ainsi le fils du duc de Con- 

nanglit reçut le Chrysanthème l'année derniè- 

re des mains mêmes du mikado, auprès de qui 

le roi d'Angleterre favait envoyé comme am- 

bassadeur extraordinaire ; à la suite de la 

guerre russo-japonaise, en même temns qu'ils 


Yanvagata, l'amiral TOKO, les hommes d'Etat 

Katsu.ra et lto recevaient ledit insigne en ré- 

compensa de leurs éminents services. . 

L'ordre du Pawlownia, contemporain du 




'ourd'hui M. Pichon va en être décoré. 





CeJui-ci était allé en mission dans le Kes- 

saï. Arrivé au poste d'ibanka, il voulut gagner 

l'intérieur, ce qui lui fut fortement décon- 

seille. 

» — Mon devoir de prêtre et de missionnaire 

m'appelle là-bas, répond-il, 

» Et il partit, se- dirgeant vers le nord de- la 

rivière l'Ustouandi, où il dressa sa tente. Un 

nègre, nommé Boloambo, lui conseilla de re- 

partir .immédiatement, les nègres étant très 

surexcites contre les blancs, et le Père hésitait 

encore quand le chef du village prit Boloam- 

bo à partie pour avoir parlé au missionnaire. 

Celui-ci sortit de sa tente -pour s'expliquer, 

mais il fut immédiatement tué par les indigè- 

nes qui lo percèrent de flèches, de même que 

son boy. 

» Le martyr, atteint d'un coup au cœur, se 

traîna sur la place du village et expira à cet 

endroit, au milieu des sarcasmes des noirs. » 

—©— Dom Bosco vénérable. 

Le Pape a signé un décret par lequel le fon- 

dateur de l'ordre des Salésiens, dom Bosco, 

est déclaré vénérable. 

Dom Bosco, on le sait, est le dernier des 

grands fondateurs d'ordre. 

Sa congrégation est certainement, de tous 

les ordres religieux modernes, le plus popu- 

laire, en Italie. 1.1 est même celui auquel la pro- 

tection du gouvernement italien est le plus 

particulièrement acquise. Les Salésiens ont, 

en eifet, un grand nombre d'établissements 

d'éducation en Orient sur lesquels flotte le 

drapeau italien. 

—©— Momies. 

Uno momie ressemble d'ordinaire à un pa- 

quet de vieux cordages, et il est difficile d'y 

•reconnaître les personnages que nou R van- 

tent, les savants. Il n'y a guère do différence 

entre la momie d'un Pharaon mort de vieil- 

lesse et celle d'une jeune princesse morte à 

20 ans. 

Un savant, M. Wilder, vient de trouver le 

moyen de rendre aux momies leur véritable 

physionomie.. Pour' cela, il leur fait prendre 

un bain d© douze à quarante-huit heures dans 

une solution- de potasse de 1 il 3 %. Les mo- 

mies en sortent avec l'apparence do la vie. 

Le seul ennui est qu'elles ne peuvent plus être 

conservées que dans une solution de forma- 

line ; d'où lo difficulté de conserver un. Pha- 

raon en bocal. . 

1 Ce n'est pas pour la vaine satisfaction de 

1 faine revivre le teint des Egyptiens d'il y a 

Tons les journaux s'occupent des abus 

auxquels donnent lieu les « cabinets de -mi- 

nistres ». 

Aucun — même parmi les plus blocards, 

n'a osé défendre les errements actuels, 

et ce serait particulièrement difficile le 

jour où un ancien attaché du défroqué est 

condamné par le tribunal correctionnel 

pour avoir trafiqué d'une nomination de 

juge de paix. 

Un député du Bloc, M. Puech, dans le 

Rappel, débride à son tour la « plaie hi- 

deuse » qui ronge notre démocratie. « Cet- 

te plaie," dit-il, c'est la camaraderie mal 

comprise, la reconnaissance mal entendue, 

la faveur, le népotisme qui tendent à deve- 

nir l'unique façon d'accéder aux fonctions 

publiques — de la plus humble place au 

poste le plus élevé. » 

Rien de plus exact, sauf que le favoritis- 

me s'exerce plus volontiers et plus facile- 

ment pour les hautes situations que pour 

les autres. 

Il y a des règlements, des concours, des 

grades requis pour entrer dans une car- 

rière ; on ne peut devenir rédacteur, surnu- 

méraire, instituteur stagiaire, sans passer 

par la grande porte, mais on arrive d'ein 

blée à une direction, à une trésorerie, à une 

inspection générale sans avoir à justifier 

d'un autre titre que de l'amitié d'un des 

maîtres du jour. 

Il suffit d'avoir une bonne fiche pour ar- 

river... 

Cet abus est autrement grave au point de 

vue pratique-crue les malversations que peu- 

vent commettre les petits attaches de cabi- 

net qu'une faveur avunculaire investit 

d'une autorité trop lourde pour leurs jeu- 

nes épaules. 

Les concussions, les brocantages de pal- 

mes peuvent n'avoir parfois qu'une portée 

individuelle, mais l'habitude de réserver 

à la faveur les postes les plus en vue de nos 

grandes administrations tend à. devenir gé- 

nérale et elle amènera à bref délai la ruine 

de ce qui subsiste encore de discipline, de 

conscience professionnelle, de sentiment du 

devoir dans les grands services publics. 

La France est gouvernée par les politi- 

ciens de la F.:. M.:., mais elle est adminis- 

trée par les bureaux ; c'est ce qui l'a sauvée 

de l'anarchie matérielle jusqu'ici, mais l'a- 

narchie sera inévitable et complète quand 

les politiciens de chez Hiram auront défi- 

nitivement chassé de toutes les adminis- 

trations les fonctionnaires compétents et 

dévoués à leur tâche. 

Il est entendu qu'un adolescent qui n'a 

même pas encore qualité de citoyen est apte 

à tout connaître et à tout faire, du jour au 

lendemain, pour peu qu'une protection 

puissante Tait placé près du soleil. N'a-t-on 

pas eu ce spectacle édifiant d'un candidat 

refusé à l'examen d'auditeur à la Cour des 

Comptes, qui est ensuite bombardé d'em- 

blée conseiller référendaire à cette même 

cour, avec dix ans d'avance, pour le moins, 

sur le candidat reçu le premier ? 

On n'ose même plus qualifier cle scandale 

de tels passe-droits. La Cour de cassation 

n'échappe pas davantage à cette mainmise. 

Un magistrat de carrière n'y entre pas 

avant la soixantaine ; un ancien directeur 

de cabinet y pénètre dès quarante-deux ans. 

Même les carrières les mieux garanties en 

apparence par les examens d'entrée n'arri- 

vent pas à. se défendre. Le dernier Congrès 

national des professeurs a émis un vœu 

qui en dit long sous sa forme respectueuse. 

C'est « que le ministre choisisse les inspec- 

teurs généraux parmi les universitaires les 

plus qualifiés par leur compétence scienti- 

fique et professionnelle ». 

Il serait facile de multiplier ces exemples 

et de mettre des noms sur les visages. Mais 

ce n'est pas une question de personnes qui 

nous intéresse 

Ce n'est pas au « bénéficiaire » que nous 

en avons quand nous protestons contre la 

nomination d'un jeune homme de vingt ans 

comme inspecteur-adjoint des monuments 

historiques. On peut féliciter le jeune hom- 

me, mais il faut plaindre les monuments. 

C'est le régime de corruption que nous 

subissons qu'il faut rendre responsable 

car c'est lui qui bénéficie de la curée. 

y? 

Une Eiiîrevne avec le gênerai Mélanger 

Chalezeule est un minuscule village, pit- 

toresquement blotti dans un repli du 

Doubs, dans un cadre riant et fertile, à une 

dizaine de kilomètres de Besançon. 

J'arrive à l'heure du déjeuner, heure à 

laquelle on a le plus de chances de rencon- 

trer qui l'on veut voir. 

Le général Metzinger est ici depuis un 

mois. Il vient chaque année, pondant' la 

saison chaude, s'y reposer, parmi ses com- 

patriotes, dams sa coquette propriété que 

les gens du pays appellent pompeusement 

le « Château ». 

Je fais passer mon nom au général, et 

toutes les consignes données au personnel 

de sa maison pour dépister les journalistes 

fléchissent pour le reporter, que lo général 

connaît depuis bien longtemps. 

— Comment ! me dit l'ancien inspecteur 

d'année, vous êtes venu tout exprès ? 

— Voyons, mon général, vous qui avez 

su, de tout temps, concilier' votre devoir 

de soldat avec eette accueillante courtoisie, 

cette bonne humeur dont vous m'avez don- 

né mainte preuve, vous ne pouviez douter 

qu'on n'apprendrait pas, sans une légitime 

'émotion, la nouvelle que vous auriez, tout 

comme le général Hagron, demandé votre 

mise en disponibilité. 

— J'allais justement, me dit. le général, 

fépondre à votre lettre, reçue hier soir, que 

mon devoir militaire et mon habitude invé- 

térée de discrétion me faisaient une obliga- 

tion de me taire, pour le moment, sur les 

questions que vous m'avez posées. 

— Mais je ne savais pas, mon général, 

au moment où je vous écrivais, que vous 

aviez imité le geste du général Hagron. 

Pendant cette conversation, j'examine 

rèminent soldat. Ses traits ne trahissent 

aucune maladie, aucune fatigue. Cêst la 

même physionomie franche, éveillée et bien 

utilitaire que j'ai toujours admirée. Il est 

habillé d'un bourgeron gris, d'un pantalon 

'de coutil, et, je crois bien, chaussé de sa- 

bots. 

— .Te vis ici — reprend-il après quelques 

instants de réflexion, en véritable paysan, 

— vous le voyez à ma tenue, — et vrai- 

ment, il me répugne d'occuper le public 

de ma personne. Je no crois pas aujour- 

d'hui devoir me départir de mon silence. 

Ce silence, je l'ai toujours observé comme 

une obligation qui s'impose à tout officier 

général. Effectivement, j'ai demandé au 

ministre de la guerre de me relever de mon 

inspection d'armée et de mes fonctions de 

membre du conseil supérieur de la guerre. 

Je veux continuer à me taire, car il est ab- 

solument inutile que je parle ; mes senti- 

ments ou mes observations ? de quelle por- 

tée- seraient-ils pour le public ? J'ai horreur 

des paroles inutiles. Du reste, les motifs de 

ma détermination ne sont pas tout à fait 

les mêmes que ceux qui ont provoqué la 

démission du général Hagron. 

» Je dois prendre ma retraite au mois de 

novembre pour, être placé dans le cadre de 

réserve. J'ai jugé, voici déjà quelques se- 

maines, qu'il était inutile que j'allasse, une 

fois encore, cette année, procéder à l'inspec- 

tion qui m'était dévolue dans le Midi. Je 

considère —et l'expérience me l'a démontré 

— que eette inspection, en temps ordinaire, 

n'a plus l'importance que jadis on lui atta- 

" chait ; que ces fonctions sont devenues sou- 

-.vent, pour certaines questions de mobili- 

sation qui s'y rattachent, et où mes conseils 

— qui, je ne le nie pas, de temps en temps, 

furent écoutés, — sont devenues, dirai-je, 

presque « platoniques ». Si j'étais plus jeu- 

ne et plus robuste, j'aurais pu réagir, con- 

tinuer à travailler, à lutter ; mais, arrivé 

à la fin do ma carrière, alors que six mois 

seulement me séparent de la période où 

J'aurai « l'oreille fendue », je ne me sens 

ni la volonté ni le courage de faire cette 

inspection sans portée. 

» Au commencement de juin dernier, j'ai 

exposé ces raisons au ministre de la guer- 

re. Le ministre m'a demandé même de re- 

noncer à ma résolution, mais je lui ai expli- 

qué la situation dans laquelle j'allais me 

trouver vis-à-vis d'officiers que j'inspecte- 

rais pour la dernière fois, qui me demande- 

raient de m'intéresser à leur situation, et 

pour lesquels je serais comme un inspec- 

ur d'armée qui ne peut plus rien. 

— Comment, mon général, le ministre 

ne tient pas compte de vos propositions ? 

Le ministre de la guerre m'a dit — et 

cela est exact—en quelle estime il me tenait; 

le général Picquart m'a répété qu'à diver- 

ses reprises il avait donné l'ordre que l'on 

tînt compte de mes observations ; mais, que 

voulez-vous ? Il est certain que mes propo 

sitions pour le tableau d'avancement, que 

mes rapports à la direction de l'infanterie 

pour ne citer que cette direction — n'é- 

taient pas suivis... On ne répondait même 

plus à mes lettres. Dans ces conditions, j'ai 

exposé au ministre qu'il était préférable 

pour tout le monde, y compris l'ensemble 

des troupes appartenant au ressort de mon 

inspection, qu'un inspecteur nouveau,ayant 

quelque temps devant lui, fût nommé pour 

les visiter. 

Mais, mon général, comment se fait-il 

aue votre demande de mise en non-activité 

n'ait point été connue plus tôt et que vous 

n'ayez pas encore de successeur ? 

— Je n'en sais rien. Je n'ai rien dit, et 

ce n'est pas ma faute si on a connu ma 

détermination qui, je vous le répète, ne doit 

intéresser personne. Mais qu'importe '? De 

guis lo commencement de cette année, cinq 

membres du conseil supérieur de la guerre 

sont partis ou atteints par la limite d" 

ou volontairement. Ce sont les généraux 

Dodds, Duchesne, Pendezec, et, il y a quel 

ques jours, Hagron et moi. Je suis 1© seul 

qui ne soit pa.s encore remplacé. 

De quand date votre mise en disponibi- 

lité ? ; .,. 

Le décret me mettant en la position de 

disponibilité a été signé le 13 juin dernier 

et m'a été notifié par lettre ministérielle. 

— Saviez-vous, mon général, que le géné- 

ral Hagron avait abandonné la vice-prési- 

dence du conseil supérieur de la guerre et 

ses fonctions de généralissime, et qu'en 

pensez-vous ? 

— Mon Dieu ! Hagron ne m'a -fait aucune 

confidence spéciale. Pourquoi a-t-il démis- 

sionné maintenant plutôt qu'auparavant ? 

Je ne sais ; il était seul juge du moment. 

Mais il ne m'avait pas caché, au cours de 

nos conversations, qu'il ne resterait pas 

après la classe 1904, dont le départ antici- 

pé — malgré tous ses efforts — désorgani- 

serait, selon lui, dans des proportions tel- 

les nos troupes de couverture de frontière, 

que notre rôle ne lui apparaissait plus sou- 

tenable. Je ne suis donc pas étonné de sa 

détermination, et vous comprendrez bien 

que ce n'est pas avec les dispensés de la 

loi de 1889, avec des jeunes gens qui, jadis, 

étaient destinés à figurer dans l'armée auxi- 

liaire, qu'il pouvait remplacer les effectifs 

dont on nous prive, surtout après le ren- 

voi de la classe 1903. Et, quant aux renga- 

gés, voyez les résultats que donne la nou- 

velle loi : le renvoi de la classe 1904 est une 

faute contre laquelle Hagron s'est toujours 

élevé, et il a tout fait pour en montrer, 

dès 'le début, tous les inconvénients. 

. » Vous supposez bien avec quelle angois- 

se un officier général, ayant le souci de sa 

responsabilité comme Hagron, dut consta- 

ter que sur notre frontière on claiiseinail 

ainsi les troupes chargées de la défense et 

lorsque, par surcroît; nous voyons que l'é- 

tat d'esprit des hommes change, que l'idée 

de patrie, que la discipline vont ^'affaiblis- 

6ant chuque jour parmi eus, quand on 

constate cela, il n'est pas besoin d'être 

grand clerc pour deviner ce que le moin- 

dre petit insuccès ,en cas de guerre, pour- 

rait engendrer par mi les réservistes et les 

territoriaux, qui crieraient immédiatement 

à la trahison de leurs généraux. Il est donc 

permis d'avoir cette appréhension du len- 

demain, et c'est cette appréhension qu'a 

eue le général Hagron. 

» C'est très joli de faire faire aux hommes 

des exercices, de grand matin jusqu'à neuf 

heures, de leur donner campo ensuite afin 

de leur éviter chaleur et fatigues ; mais, 

avec ce système, qui est évidemment très 

humanitaire, je ne pense pas qu'on devien- 

ne soldat ? Que voulez-vous, ce sont là des 

conceptions que de vieux soldats et de vieux 

généraux comme moi peuvent encore avoir, 

mais il paraît qu'elles ont fait leur temps. 

— Mais n'a-t-on pas consulté le conseil 

supérieur de la guerre sur tous ces inconvé- 

nients de la nouvelle loi .militaire ? 

— Pourquoi me questionner à ce sujet ? 

Vous en savez autant, que moi... et cepen- 

dant nos troupes cle l'Est ont belle allure, 

je vous en réponds, et si je ne me crois 

plus, étant donné mon âge, capable d'être 

utile dans un poste où j'avais toujours eu 

la confiance de mes chefs, je ne désespère 

pas, pour cela, de l'armée de notre pays, 

et jamais mon patriotisme n'a été plus 

grand, jamais ma confiance plus grande 

aussi dans l'avenir de la France. » 

Le général Metzinger me dit ces paroles 

avec une émotion qui me gagne, et il me 

demande avec véhémence de ne pas trop le 

mettre en avant. 

— Rappelez-vous, me dit-il, que je suis 

toujours en activité et que moins vous par- 

lerez de moi, mieux vous en parlerez. 

— Et mauitenant, mon général,que comp- 

tez-vous faire ? 

— Je compte rester ici jusqu'en novem- 

bre. J'irai passer ensuite l'hiver et la sai- 

son froide en. Tunisie, auprès de mon fils, 

et je demeurerai à la campagne pendant 

la belle saison. 

» Et sur ce, au revoir. Et surtout ne me 

faites rien dire. » 

Marcel HUTIN. 


JOURNAUX ANTIBLOCARUS 

De M. Judet, dans l'Eclair : 

« Ce qui embarrasse le plus nos gouveï 

nants. c'est moins la tête de SoleiUand, c'esl 

moins son sort que celui du mouvement d'op 

position aux vieilles coutumes de sévérité, â 

Fallières cède à la pression dont il n'ignon 

ni la sincérité, ni la force, il rétablit du mêmt 

coup ce que tous ses amis, tous ses électeurs 

espéraient détruire. La peine de mort ressus 

cite, alors qu'elle était presque rayée. 

» Nous sommes dans l'époque des amende! 

honorables et des faillites officielles, une d< 

plus aurait son importance. Après le prési 

dent du conseil, le président de la République; 

Plaignons Fallières ». 

Du Gaulois : 

« Aujourd'hui, le roi d'Angleterre demandé 

au Parlement d'accorder à son ancien consui 

général au Caire, lord Cromer, une récom- 

pense nationale de 50,000 livres sterling. L'An- 

gleterre sait honorer ceux qui l'ont fidèlement 

;ervie et c'est pourquoi l'Angleterre est entri 

toutes une grande nation. U n'en est pas d« 

même de notre pays, où les services électo- 

raux sont les seuls dont on tienne compte. 

Chez nous, il ne sert de rien de servir son 

pays ; l'essentiel pour parvenir. c'e-.n de s4 

montrer utile aux gens du Bloc et aux francs- 

maçons. Dans la balance du Bloc, une casse» 

rôle vigilante pèse d'un autre poids qu uS 

grand citoyen civil ou militaire ». 

Gonqrà! 

Sur le point de prendre quelques semai- 

nes de repos, M. Caillaux fait annoncer 

qu'il a eu soin, avant son départ, de faire 

le nécessaire pour que les expériences gé- 

nérales d'application d'impôt sur le revenu, 

si brillamment inaugurées par lui dans les 

derniers mois de la législature, soient con- 

tinuées, en son absence, par les soins de son 

personnel et en conformité d'instructions 

très précises qu'il a laissées. 

A cet effet, les préfets ont été invités, par 

circulaire, à faciliter, par tous les moyens 

qûi dépendent deux, la tâche de l'adminis- 

tration des contributions directes. 

Si le ministre a cru, par cette réclame, 

faire le jeu des candidats radicaux qui vont 

affronter le scrutin de demain, avec un pro- 

gramme où figura le sempiternel article de 

la réforme fiscale, qu'on exhibe périodique- 

ment à chaque consultation électorale, de 

puis cinq ou six lustres, il a eu tort. 

L'impôt sur le revenu n'était déjà pas 

très populaire ; les campagnes de press 

qui ont été menées autour de lui, depuis le 

dépôt du projet actuel, lui ont fait perdre 

encore beaucoup de terrain, et le dernier 

débat dent il a été l'objet à la Chambre lui 

a porté le dernier coup. Ce boulet attaché 

aux pieds des candidats gouvernementaux 

n'améliorera pas du tout leur affaire ; 

contraire. 

Mais l'erreur de M. Caillaux est encor 

plus grave, s'il a pensé tirer des expérien 

ces, dont il annonce avec quelque solennité 

la continuation, un profit direct pour son 

œuvre. 

Pour qu'elles servissent à quelque chose, 

il faudrait qu'elles fussent conduites avec 

une bonne foi entière et dont personne ne 

pût douter. 

Or, comment en serait-il ainsi après les 

truquages grossiers dont le pays a déjà été 

témoin ? 

Au début, M. Caillaux avait promis que 

les « sondages » auxquels il convenait, di- 

sait-il, de se livrer seraient faits, pour le 

plus grand nombre, sous les yeux des mem- 

bres de la commission parlementaire. 

Une première expérience a été faite dans 

ces conditions ; les résultats en ont été tels 

qu'on n'a jamais recommencé. Ces mes- 

sieurs des contributions directes ont bien, 

de-ci, de-là, depuis, jeté leur coup de sonde, 

mais en catimini, et loin du contrôle des 

commissaires gêneurs. 

Comment, les choses étant ainsi, M. Cail- 

laux peut-il s'imaginer qu'on aura con- 

fiance dans les chiffres de ses agents ? 

Il vaudrait infiniment mieux, si l'on veut 

projeter sur cotte obscure question une lu- 

mière loyale et décisive de se lancer.dans le 

grand essai à blanc portant sur l'ensemble 

des contribuables français et dont MM 

Chautard et Desplas ont tracé les grandes 

lignes dans leur projet, 

Mais ce serait courir gros risque. 

Voilà pourquoi le petit Caillaux' préfère 

ses sondages pour rire. 

Le congrès des « Flics » 

Versailles, 26 juillet. 

La dernière séance du congrès a été tenue à 

l'hôtel de ville de Versailles. Les délègues ont 

procédé à l'élection du bureau fédéral qui, 

pour l'année 1907-1908, tiendra ses assises a 

Versailles. Ce bureau est ainsi composé : 

Président, M. Roger, inspecteur des mœurs; 

vice-présidents, MM. Bouvrande, agent cy- 

cliste ; Vaillant, sous-inspecteur ; DesmaraiS) 

secrétaire de commissariat ; secrétaires : MM. 

Prosnier, brigadier de la sûreté ; Raguenet el 

Martel, agents de la sûreté. . . 

Les congressistes ont ensuite désigne u.na 

commission d'études et de contrôle de seize 

membres qui a été chargée de présenter à M. 

Clemenceau .président du conseil, les diffé- 

rents vœux émis au cours du congrès. Parmi 

ceux-ci, notons entre autres : 

1» Vœu sollicitant l'autorisation d'organisé* 

une loterie nationale au profit des orphelins 

des agents victimes du devoir ; 

2» Vœu demandant, après vingt-cinq ans de 

services, une retraite égale aux deux tiers du 

traitement ou à la moitié pour Paveuve ; 

3° Vœu tendant à l'obtention d'une rente de 

50 francs pour les titulaires de médailles du 

sauvetage ; 

4° Vœu sollicitant le quart de place sur 1-câ 

compagnies de chemins de fer ; 

5° Vœu demandant que les agents soient rat 

tachés au ministère de l'intérieur. 

MM. Huet, de Lorient, et Monfort, de Brest, 

ont été désignés par leurs collègues pour pré- 

senter la délégation à M. Clemenceau. 

Avant de se séparer, les congressistes ont en 

outre nommé à l'unanimité M. Bai.llct-Revi- 

ron, maire de Versailles, président d'honneu; 

de la Fédération des Amicales de France eî 

dis colonies. Une nouvelle adresse de félici- 

tations a été également envoyée au mmietN 

de l'intérieur. 

Un grand banquet a ensuite réuni tous lei 

délégués à l'hôtel Terminus. 

Par fif Spécial 

miÈGiATluES SïilfSTÉIUELLES 


M. Clameinceau, préaUdent du conseil se 

propose de partir le 31 juillet pour Carlsbad 

Le général Picquart so rendra probablement 

en Suisse ; il a nourri de tout temps pour 

l'Helvétie une tendresse secrète ; il n'oublie 

pas. d'ailleurs, qu'elle lui fut accueillante et 

que c'est au Journal de Genève qu'il fit ses 

débuts littéraires. 

1 

Il est possible également qu'au retour de 

M. Clemenceau, lorsque le président du con- 

seil aura fini sa cure à Carlsbad, ils aillent 

ensemble faire un tour en Espagne • ils 

avaient depuis longtemps projeté ce voyage 

et l'on se souvient qu'il fut remis à lu veille 

même du départ. 

n « PaTis ' 2G Juillet. 

On confirme que M. Clemenceau pariu-u le 

31 juillet pour Canlsbad. où 11 va. fnnv sa 

cure annuello : pendant son absence, JY... ,,. R. 

|. . " i. T 

lo m , u*ibL>_; 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Samedi Juillet" 1007 

r- 

Les Ennuis de M. Ghaumiê 



«wis&ixuée, ce qui s'est passé hier cttez w 

luge d'instruction Boucard. . t 

M. Géraud le négociant en vms, a to«i- 

4'abortl été entendu par M. Boucard ; il a ue- 

îlaré comment il avait été amené à faire ta 

îennaissance de M. Téry, agent du ilann . 

Il a raconté à la suite de quelles menaces u 

irait cédé et avait écrit la plainte qui a tic 

rersée à l'instruction. .•' , „i_ea 

M. Géraud a dénoncé ensuite les agisse 

menu d'un détective, se disant enquêteur OU 

llatiù, qui était venu le trouver et lavait ims 

en relations avec M. Téry. . . 

— Ce détective, un nommé Chauehat, a 

.Jouté M. Géraud avec un grand sang-froid, 

tri'a menacé de telle façon que j'ai perdu la 

été ». 


îard ; son interrogatoire a duré une démi- 

ne ure. 

Le juge a ensuite fait entrer de nouveau M. 

Sérattd et une confrontation a eu lieu : M. 

Géraud n'a rien rétracté du tout ; il a si-mpl-e- 

.ment confirmé ses premières déclarations f ai- 

les lundi dernier au cours de son premier 

interrogatoire. 

A 8 h. 50. la confrontation était finie. 

La semaine prochaine, le iuge entendra une 

dernière fois MM. Téry, Laseombes et Géraud, 

ït il s'ensuivra une confrontation générale. 

B est à pou près certain qu'une ordonnance 

le non lieu interviendra, car M. Téry, qui a 

vculu trop prouver, n'a rien pu prouver du 

fout. 

^ Le Malin, naturellement, dit exactement le 

joatraire : deux cloches, deux sons ; où est 

*t troisième-t-oebe qui donnera la note juste ? 


pssft un rédacteur de la Presse, M. téry au- 

rait tenu ce propos : , 

— Lavais écrit dans l'article du 5 novembre, 

•nom«uivi devant la cour d'assises du Lot-et- 

fcaronne : « M. Chaïunié est un chef de triou, 

i pour ne pas dire un chef de bande ». Je suis 

arrivé à me convaincre qu? i^?**^ 8 .?' 

tessons de la vérité : c'était bien un chef de 

Rade Paris, 26 juillet. 

M Téry aurait dit à un rédacteur de 

l '-î'^s'ôuvriez à la première page l'an- 

maire de la magistrature de 1906 et que vous 

r regardiez la composition du cabinet de M. 

bhaumié. il n'y « presque pas un nom qui 

ne soit celui d'un aigrefin ou dj^n escroc. » 

Et comme son interlocuteur lui uemandait 

s'il n'allait pas un peu loin, M. Téry, s'échauf- 

tant se scm.it écrié : 

— Si je vous disais que j'ai entre les mains 

'.es preuves que M. Chaumié n'ignorait rien 

de ce qui se passait autour de lui ! 




11\>U 1 vIJIvv /-.-.îj - i,,.: -J'-.; 

Perpignan, 26 juillet. 

On apprend du Val-de-Gràce, où il était en 

traitement, la mort du colonel Goutenègre, 

Commandant le 84» colonial, commandeur de 

'.a Légion d'honneur. 

LE DIRIGEABLE « PATRIE » 


Le Patrie, continuant ses expériences, a, ce 

matin, effectué une nouvelle sortie. 

Parti de Chalais-Meudon. le dirigeable mi- 

litaire se dirigea lentement sur Boulogne, où 

il évolua assez longuement. 

Après quelques expériences de stabilité, le 

Patrie passa au-dessus de Sèvres et du bois 

le Saint-Cloud ; luttant contre le vent, il se 

îirigea vers Chaville, Velisy, où U effectua 

iuelques essais au guide-roue, puis ge dirigea 

«ers VHle-d'Avray et Versailles. 

Satisfait do ses expériences, le Patrie rega- 

gnait une heure après Chalais-Meudon. 

RÉSiiRYK 

Sont nommés au grade de chef de bataillon : 

régiment de Rodez, M. Albar, retraité de la 

tu* région ; de Fois. M. Gosseiin. capitaine du 

régiment de Saint-Gaudens : de Mont-de-Mar- 

san, M. Léon, chai de bataillon retraité de la 

18' région. 

Au grade de major de réserve : régiment 

île- Poix. M. Grimai, chef de.bataillon d'infan- 

terie en retraite dans laiî 4 région. 

Au grade-d-e caîVAai.;iG..*:,régiîivefu d'Aurillac, 

M. Cordonnier, de la 1T région ; de Carcus- 

«onue, M. l-'euiUe. de la 16' région ; de Mar- 

mande, MM. Eédacou et Monnior, de la 17* 

région ; de Montauban, M. Reveillaud, de la 

17 'région : de Toulouse. MM. Be.rbier et Ter- 

rait! de la 17' région ; Bôhe, lieutenant de ré- 

• serve au- régiment diinfanterie de Bayonne. 

Au régimeat de Mont-de-Marsan, M. Sans, 

de la 18' lésion ; au bureau de recrutement" 

•J* Mont-de-Marsan, M. Bcsson, capitaine en 

retraite. 

Au grade de lieutenant de réserve : régiment 

de Tulle. M. Albier. : de Brive, M. Dumas ; de 

Rodez, MM. Costa, Deibruel et Mathieu : de 

Perpignan, MM. Puig et Rius : cle Carcasson- 

ne, MM. GoiiiCiry et Martin ; d'Albi, M. Ilialaï- 

re ; d'Agen, M. Toucon : cle Cahors. MM. Ne- 

vias et Verdir : de Toulouse, MM. Taupiac, 

ïïilis ; de Saint-Gaudens. MM. Amiel, Andrieu; 

ûe Mont-de-Marsan, M. Cle-rmontel ; de 

Bayonne, MM. Blonde!, Bouchard, Eschaudié, 

Piria ; de Pau, MM. Guedon, Legay ; de Tar- 

bes. M. Dernau. 

Mutations : Passent au 2» régiment de Pri- 

vas, M. AntoninL du régiment d'Agen; à Saint- 

laudens, M. Fourrier, du régiment de Blois. 

RECRUTEMENT 

M. Languepin, chef d'escadron au 23" régi- 

ment d'artillerie, est mis hors cadres et est 

nommé, à dater du 17 août ISO?, au comman- 

dement du bureau d'Albi. 

M. Jofîot, chef de bataillon au 9e de ligne, 

du bureau de Brest au bureau de Laval. 

COUPS DE SANTÉ 

M. Cahuzac passe du S3» au 103 e ; M Armen- 

raud, de Fhôpatai militaire do Toulouse pes- 

te au S3 e régiment, d'infanterie. 

dans~la Meuse. M. Lef^bure, député ; dans le 

Puy-de-Dôme, M. Varenne. député ; dans les 

Basses-Pyrénées, M. do Gontaut-Biron, dé- 

puté ; dans le Rhône, M. de Pressense, dé- 

puté ; dans la Sarthe. M. Laroche, député ; 

dans la Haute-Savoie, M. Francoz, sénateur ; 

dans la Seineet-Oise, MM. Dalimier et Al- 

niond, députas ; dans la Vendée, M. Chailloy, 

député ; dans la Haute-Vienne, M. Be-toulle, 

député ; dans les Vosges. MM. Mathis et 


M (mmmm m u nm 

La Haye, 26 juillet, 


commission, réunie ce matin sous la prési- 





L'article premier de la nouvelle section pro- 

posé par l'Allemagne, lequel dans le jorojet du; 

.règlement devient l'article 61, est adopté sans-' 

vote. 

Il est ainsi conçu : « Seront considérées com- 

me personnes neutres tous les ressortissants 

d'un Etat qui ne-prend-pas part à la guerre. * 

us mm 'mmmm 

L'accord russo-japonais \-y -" SX 

Paris,. 26 juillet. 

On annonce- .que l'accord" russo-jaî)oaais^ 

sera publié samedi-.. 

Selon ie Petit Parisien, cet accord- sera dou- 

We : à la convention diplomatique s'ajoutera 

une convention économique qur fixera«.Je& 

droits commerciaux en Extrême-Orient e$?la 


gouvernement du mikado. 



Confirmant le statu quo en Extrême-Orient, 


tions russo-japonaises, définitivement réta- 

blies, elle consolidera la paix du monde. 

A ce titre, elle doit être rapprochée de l'ac- 




Etats-Unis et Japon 

New-Yorlc, 26 juillet. 

Un télégramme d'Austin (Texas), déclare 

qu'un Japonais a été arrêté -sous l'inculpation 

d'avoir photographié des forts et des batteries. 

On allègue que le prisonnier a visité les di- 

vers camps militaires-du Texas. 

La police a trouvé en sa possession un 

grand nombre de photographies de canons, 

de batteries, etc. 

Tanger, 2G juillet, 

Selon des nouvelles particulières de Tetuan, 

les troupes commandées par Bouelita-Bagdadi 

ont levé leur camp hier matin en hâte et'-sont 

parties pour Chekouan, point situé non loin 

du quartier général de Raisouli. 

Ce mouvement a été exécuté en vertu d'or- 

dres urgents de Tanger. Londres, 26 juillet. 

Selon le correspondant âv&Times à Tanger;* 

-les tribus se rangeraient du côté de Raisouli. - 

Tanger, 25 juillet: 

Raisouli demande, comme condition prin- 

cipale de la délivrance du caïd Mac-Lean, la- 

libération de - MoulafeMohammed, frère aîné 

du présent sultan ct>qui- fut dépouillé' par; 

celui-ci du troue/ à la mort-'de' Moulai Hassan. 

Beaucoup de Marocains voient en Moulai 

Mohammed lo vrai défenseur dé la foi. 

Tanger, 25 juillet. 

Les routes d'El-Ksar, de Fez et de Tanger, 

qui aboutissent au camp de Kaisoull, sont a 

peu. près impraticables en ce moment ; de 

nombreuses sentinelles sont néanmoins pos- 

tées aux alentours du camp. 

Quant aux conditions exactes que Raisouli 

met à la libération de Mac Lean,* nul, même 

dans l'entourage du bandit, ne les connaît. 

La Pochette Nationale 

Paris, 2fi juffitet. 

Les lots (principaux du deuxième tirage des 

primes de la Pochette Nationale viennent d'ê- 

tre pavés. . : 

Le lot de 100,000 francs est ochu a un ou- 

vTkr bordelais qui désirant garder l'anony- 

me, avait chargé la Banque de Bordeaux de 


Les deux lots de 5,000 francs sont échus l'un 

à M. Duranson, ouvrier électricien de la Com- 


Héficart, et le second à Mme Foumier, de- 

meurant à Trignax, près Saint-Nazaire (Loire- 

Inférieure). 

Evasion de deux bandits 

Redon, 26 juillet. 

Cinq membreg de la bande dite des cofîres- 

fortst dont les chefs étaient les frères Frey, 

avaient été 'arrêtés et écroués, au mois de 

euple hoi 1 - 

nête et laborieux de faire sur mon nom fin** 

protestation efficace. (Bravos proîong/îs.) 

En un mot, citoyens, je veux m'-occupsr uni-- 

quornent de vos affairés, étudier à fond .es 1 

dossiers qui me seront communiqués, on 1 

homme compétent ot non en rêveur, et- je vous 

affirme que je n'accepterai pas des proie» 

comme celui du chemin de fer de Keval qu*. 

est établi contre toutes les règles de l'art- et de 

la sécurité publique. 

En fait d'indépendance, je veux surtout cel-; 

le de l'assemblée départementale qui jusqu'ici 

a été constamment sous la tutelle du gouver-i 

nement. (Applaudissements.) 

Au point de vue des Syndicats, je veux qu'a/ 

la tête de ces groupements -il y ait des homme* 

de métier et non des hommes de politique.; 

(Très bien i) 

Quant aux retraites ouvrières, je ne vous 

pas que leur caisse soit constituée avec WjJJ 

gent des autres. Je ne veux pas faire le l?o.P- 

heiu- des uns avec le malheur des .autres. 

Il faut que cette question soit étudiée g** 

des commissions composées an gartias se»"" 

de toutes les classes de la soci-oU'- vùts ^ 

Telles sont mes idées ; si. elles sant^vow«£ 

vous las niani lesterez dhrîcheJ» mftc^r... 

dan* vos libres suffrages. (Applandiêmems^ 

Geis paroles loyaHes dites sans eu>ph-'S, pw 

voquent une chaleureuse -manuesiation en.j», 

veur de M. Joseph Rochcr.qui remercie la rea» 

nion et déclare se tenir à la disposition owi 

électeurs qui auraient des questions à lui p» 

ser. Mais personne ne demanda la parole pou» 

le contredire ou l'interroger. 

DISCOURS DE M. CHARLES ARNAL 

Lorsque les applaudissements ont- cessé. Mv 

Charles Ardai vient dresser un éloquent récrui*- 

sitoiro contre le parti cnii, .par ses illégalue>. 

par ses abus, par ses coups de force, par soa 

incohérence et par ses violences, a .provoque 

l'état révolutionnaire dans lequel se débat '« 

pays ; ce parti qui sera cloué au pilori d9 

l'Histoire, c'est le parti radical. » (Applaudis-, 

seinents.) 

— Parlez-nous des internationalistes, inter- 

rompt un anarchiste. 

El avec beaucoup de crânerie, M. Clia.ïlc* 

Arnal fait le procès des internationalistes e* 

des sans-patrie. 

v 

Les théories -interïVi-tionaliRteç sont néfastra- 

au peuple. Les uns font profession dVmUcMt 

ricalisine, les autres d'internationaHsnie î- 

tous sent éjâMant les «i«ïanlis *U B& l P»% 

fTrùs &i«t u 

cti 

m 

Pi 


Saraotti 27 Juillet 1907 

M (,ii:ii !i'b Arnal développe brillamment 

thèse, don* l'exposé produit sur r.audi- 

ffjro une impression profonde. 

• L'orateur combat ifs d oc i ri nés socialistes et 

i.ji' -irtiioiin.li^lcs qui menacent lu société et 

'.S Patrie. 

Arrivant à la question du mi lit suie, il 

tioute 

Tout a meure, on m'a deto-mié ce que 

j» ,;:-;! -lis illa Patrie, Je déclara que anus 

Sommes patriotes par dessus tout et que si 

la frontière était menacée nous fe- 

nte devoir de Français. (Applaudis- 

oeil 

rioi 

ten 

L'eu 

etiei 

jeu: 

ta»" 

c nts.) 

•'tri. •: 

pas de cela en ce moment, 

dire, c'est l'ennemi de l'in- 

mciit qui protège les frau- 

ir le peuple et ne cesse d'ac- 

ses provocations. (Applau- 

ca- 

ml flétrit la dernière provo- 

i gouvernement à l'adresse de Ja ea- 

_j Languedoc et qui réside clans le 

jepïacemenl injustifié, dans la disgrâce du 

«o* d'infanterie. (Cris : « Vive le 126° ! A bas 

pic quart !) 

Notre excellent régiment toulousain, a-t-on 

dit. serait remplacé par le 139 e . Cette particu- 

larité, qui souligne l'incohérence et l'incons- 

cience du gouvernement, inspire à M. Arnal 

une vigoureuse protestation longuement ap- 

plaudie. . 

1 jjj, terminant, M. Charles Arnal adjure les 

électeurs du canton Sud de condamner les 

{,.ro vocations du gouvernement en votant- 

contre son candi da t te sénateur Leygues, qui, 

indépendamment de ses ordres du jour de 

confiance au bloc, ne s'est distingué qu'en 

augmentant son traitement parlementaire... 

Les aittiji-îtlitarisies à ïa tribune. — Les ou- 

vriers et M. Rocher 

Le 'discours du jeune maître ïa .otéyà tout- 

tofctent interrompu par de chaleureux" bravos 

et aussi, à plusieurs reprises, parlés n$Énnu- 

jes et les interruptions de cinq à six iîfterna- 

pijtt f;»iK-!cv,wt mémi», txilr ée M. Astirn'ut 

'-•d la seuil;; qui puiaae avoir l'appui des hom- 

mes d'ordee. 

N'ons tso«seateï» f. toi» nos amis de faire 

échec M. sirviea, le FWtical-eoeiail&te, et a 

M. bardiè», t$ si.ciatisi,. pur. 

lopi 

en 

de 

f 1 

réunion étant contradictoire, la parole 

a été donnée ; et pendant demi-heure, 

jeunes antimilitaristes sont-'venus deve- 

sr les théories -hervéistes. D'oibordlécuuiés 

ilsrtce. ils ont soulevé les protestations 

l'auditoire par l'audace de leurs 'afflrrna- 

Ç01!.stri 

la par 

lions 

MM- 

MU 

Ch 

rs appartenant à tous les. partis 

îciaâiste, républicain, libérait et 

ont ensuite pris successivement 

milieu du bruit et des intréruip- 

es sortes. 

s Ebelot; qui a .dirigé les débats 

avec sautant d'autorité que d'impartiial-ité, Jo- 

seph Hocher et Charles Arnal, intervenaient 

géur assurer la. liberté .dé la tribune à leurs 

adversaires. Grâce à letrats .efforts, toutes les 

Miiuions ont pu librement se -reia.njXe&tér. 

il convient, de.^rsoter que, i< pas 'Une seule 

fai s », la candidature si sympathique de' M, 

nocher n'a été attaquée. Aucun des orateurs 

républicains, -socialistes et anarchistes ne 

ît «SEtredit sur l'un quelconque- .des points 

jn large programme. Unanimement, au 

«ire, on a rendu- hommage à sa. loyauté 

Jf à sa sincérité. Plusieurs ouvrier* ont nette- 

ment déclaré, au milieu des applaudisse- 

ments, qu'ils mettraient clans lûrnemn 'bulle- 

tin au nom du candidat 'd'opposition. 

L'un d'eux a dit avec force : 

— Prolétaires, nous sommes les jouets des 

fumistes nïdieaux et secialistes qui se fichent 

de nous. Nous ne Vivons pas de politique, 

nous, comme Leygues qui a su si bien amé- 

liorer son sort. Votons donc pour unrtrayail- 

leur corne nous et 8 envoyons le citoyen Ro- 

gner siéser au. conseil-;général. » G&ravos.) 

La réunion a été levéevà -11 h. & iau .milieu 

idfun enthousiasme .inSësorjpiifcle, après le 

vote à l'unanimité —-*' moifis Pajbste.nl.ion.de 

cinq antimilitaristes — d'un ordre du jour 

acclamant la candidature patriotique de M. 

Rocher. 

A la sortie, le candidat « des braves, gens » 

ainsi qu'un orateur l'a appelé, a été l'objet 

d'une magnifique manifestation dè sympa 

paie de la part des ouvriers patriotes- présent 

qui ont- quitté la salle du Jardin-Royal !âu: 

cris de : « Vive la Patrie 1 Vive la liberté ! 

Vive Rocher ! » 

CARTON D'AVTEIUVE 

M. Bernard Maurel, propriétaire à Auterive, 

a posé, depuis quelques jours, sa candidature 

' contre celle de M. le docteur Guilhem, conseil- 

ler général sortant blocard. 

M. Maurel fait sa campagne sur la- ques- 

tion du sectionnement d'Auterive, Saint-Paul 

et Madeleine. 

Le 18 janvier dernier, M. Maurel a écrit à 

M. Clemenceau" pour lui demander de l'en- 

tendre à ce sujet 

Conseil d\\x*romlissemeiit 

C.iAXO.Y DE MVRET 

L'élection de notre ami TrémouJet est cer- 

taine. 

Il retrouve augmentées les 1,800 voix qu'il 

obtint en 1902 dans noire canton. 

Quoique n'ayant pu convoquer les électeurs 

à des réunions que lia, saison des moissons ne 

permettait pas. M. TrémouJet a reçu dans 

toutes les communes le meilleur accueil et la 

promesso du concours le plus complet. 

U importe que l'élection ait lieu au premier 

tour et qu'on évite un ballottage. 

il serait profondément regrettable que la 

îiouchaience de quelques-uns oblige tout le 

monde à revenir aux urnes le dimanche sui- 

vant. 

Le succès est assuré, mais il faut- que ce soit 

le 23 que nous le célébrions. 

. Le candidat radical a ruiné le budget com- 

munal. Sans profit pour un -faubourg enserré 

par le chemin de fer et la Louge, il -a décapité 

la ville. 

Au lieu de const-jtdre des marchés et des 

Malles, source de revenus, il a grevé les finan- 

ças communales d'un énorme emprunt, pour 

s'installer dans un château et construire des 

écoles Wont îl-n'était .aucun besoin pressant, 

Malgré sas-assertions, des immeubles com- 

munaux resteront, improductifs. 

Lui et ses autisme cherchent; dans !» poli- 

tique, que leur, profit et intérêts personnels. 

L'Amicale laïque -'n'a été créée que-pour 

fournir des revenus à certain marchand de 

limonade, et-d iriser la jeunesse. 

Sous prétexte de l'acheter pour la ville, on 

n payé C00 francs un matériel de fêtes, ' qui 

n'en valait pas deux cents, et qui ne servira 

qu'aux fètes-'de l'Amicale laïque et des F.:.. 

Pour « un seul concert public », on a voté 

une subvent-ion énorme à une harmonie poli- 

tique, tandis que l'Orphéon « Les Enfants de 

Muret », d'Ox, s'est vu supprimer, sur la de- 

mande de M. Gasc, la subvention de cent 

francs qu'il recevait, et l'Orphéon « Sainte-Cé- 

cile », de Muret, s'est vu refuser la plus mini- 

me allocation. 

Il n'y a plus de liberté, on ne peut plus vo- 

yager même en- v cominun ; et tous ceux qui ne 

s disent pas radicaux, ou qui ne favorisent 

ptès l'arrivisme de ceux-ci, sont impitoyable- 

ment frappés. 

Nous courons tant à une faillite d'Etat qu'à 

une faillite communale. 

Electeurs. 

Si vous voulez réagir, ne plus être dupés, 

vous débarrasser des saigneurs du peuple et 

du pays, des protecteurs -des fraudeurs, des 

complices du îusjjjeur de Narbonne ; 

Si. par dessus la tête de Gasc vous voulez 

débarraser le canton du politicien intéressé 

qui s'appelle Leygue, votez pour M. Tr-émou- 

Jet et sus, demain, à l'hv-dre radicale. 

il faut en finir*» vec la fausse Bépubllqua qui 

vi'i'e S*» coi meir-uoes, hff-aine Jas indépen- 

dants, opprime la liberté des citoyens et des 

commanda ; il totrt en finir avec les Sb-ibles- 

ses cOupatoles, avec les complicités ertmtael- 

qui 'uni livré hotte beau pays a l'antimi- 

litainsme, & ttanarchre et ù l'assassinat : il 

faut en finir avec ce régime de dépravation 

morale de pourriture suri aï© dont les diri- 

eeants'gavwt leurs amis avec î* 'budget de 

la **ra.iice'ët"êinp!lHsent leurs poches de l'ar- 

gent volé à vos sueurs et h vos -misères ! 

il fiant reipousser du pied toutes ces promes- 

se-; mensongères, toutes ces tromperies inté- 

ressées et réclamer encore et. de plus fort ces 

qui 

d it . crier . 

dernière,' 

quoi la République -n'est que la PÏBS vm> *®> 

tyrannies : le Droit, la Justice, la Lioerm. le 

par tous et pour xous ! 

1. 

tyrannies 

ouvernemc.nt de f ou; 

Capéran termine en appelant l'avène- 

ment de la vraie République — laquelle, ho- 

las ! est et sera toujours la République exis- 

tante —et réclame pour chacun la garantie 

de ses droitset de ses libertés ; la sauvegar- 

de de ,son travail par une plus juste réparti- 

tion de l'impôt ; une part toujours plus 

grande de bien-être matériel et moral par 

ïa continuité du progrès social, dans i or- 

dre et dans la paix ; la sécurité du lende- 

main par la stricte application, sans arbi- 

traire et sans faveur, de lois sagement de- 

libérées ! » ,. g 

CANTON DE CAWURS 

M. Miègevilie, après s'être décla-xé étran- 

ger -à toute ambition personnelle et îerme- 

iné-nt attaché aux institutions républicai- 

nes, dit : 

K Mes checs amis, n'ètes-vous pas «eœurês, 

comme moi, de constater l'impuissance et la 

inaMionnèLCté du parti au pouvoir ? 

« ParWon, Jouanet. pardon ! » Cette 

qui vivait en mauvaise intellipencc 

a ve;: son gendre et qui savait coanbien celui-ci 

était .KWoutable, fut saisie de trayear, sauta 

par une ieuiHre élevée de 2 m. 20 au-.;les-.us 

nu soi et «lia &e réfugier ehet des voisins. 

1 '" a 5«1 ce temps, Ps tilles de Pi.iiiio.al, Ro- 

sa »^».de 6 ans, et Mario, âsée de 8 ans, se 

• -•î.». ot se rendirent dans la cuisine où la 

;;,'-'; , déronhut. Baron était étendu à terre 

tne cessait de le frapper, soit avec 

sa ii t i,;.. soit avec une hachette qui se trou- 

ûïï, 

1:1 cuisine, soit avec un manche de 

•--' t en bois d'érable. Ces trois instruments 

'î,, ';, retrouvés maculés de sang. A chaque 

. recevait, Baron criait : « Pardon- 

[*e-raoE Joua.net, pardonne-moi. » Piquenial. 

" au „,,,A l . ces supplications répétées, répondait 

en continuant de frapper : « Je vais te par- 

donner ! Je vais te pardonner ! » U ne cessa 

-i .1 ! P 

R. C. 

que B fut 

nus fois sa 

-ait-il, où est 

i) part, oe n n paiS 

seme 

CANTON DE 

sentant perdus 

VILLEFRANCHE 

radicaux 

procédés et ladioaux- 

m'alhonnêtes 

inutilement aux der.niè- 

ftei 

la nu. 

,- i! .m; 

ix nom 

1 pour 1 

Payant 

pi 

ît -le 3 mai, M. Maurel écrivait 

R lettrée au .président- du con- 

inouveier sa requête, 

reçu cle (réponse, il a fait signi- 

it d'huissier, à M. le préfet de 

me, une demande tendant, à ce 

eetions d'Auterive soient appe- 

socialist&s usent d 

qu'ils avaient essayés 

res élections législatives. 

Us espèrent, ainsi tromper l'opinion publi- 

que, que nous avons le devoir d'éclairer. 

En premier lieu, nous devons,s-ighaîer.mne 

erreur volontiaire qui-ts'étalè dans deux feuil- 

les hlocaitfes, qui soutiennent si mal' leurs 

candidats. 

M. le docteur Gailhard, ancien conseilie-T" 

d'a,iTondissjem?eht;et - ïhàire de. VillenaU'Vfelle, 

brigue les sSffragài dc-ses concitoyens avec 

M. le docteur Lassera*, le sympathique-négo-; 

ci/a»! -en grams -de Villefranc «B*. . - 

Les feuilles ministérielles déclarent que. M. 

GaUhaiS fut déjà battu, par deux fois, au 

conseil.cl'arrondissemgnt, et- la anême.-a-ffisma- 

ti-on mensongère a été reproduite par le ci- 

t-oven-r-evenant Galès, dans une réunion de 

vingt partisans de l'assiette au beurre, -tenue 

jeudi soir, à la mairie de Montgaillia-Td. 

L'immense houppelande qu'il a remportée, 

l'année dernière, lui. liait voir des vestes par- 

tout. Nous rétabliss'ô-ns les faits : 

En 1883, la liste « progressiste » comprenait 

noms de MAL Baptiste' Cazala, maire de 

"Gardoueh, et Michel' Gazeneuve, géomètre à 

Ylilenouvalle. Les dandiclats de l'opposition 

lient le docteur Scipion Gailltard'et M. 

'ges Famé," notaire-et marguiliier à Avi- 

' Un candidiat de -chaque liste, MM. Fauré et 

izeneuve restèrent sur le carreau et MM. 

Gailhard et Cazala luxent proclamés élus. 

En 1889, le 28 juillet, M. Gailhard brigu 

obtint le renouvellement, de son mondât 

ouvrières et l'impôt sur le revenu, pour ne 

citer que ces deux graves questions. 

» D'autre part, la guerre- religieuse aboutis 

saut au « milliard des congrégations » depuis 

si longtemps annoncé, et à « la suppression dt 

budget des cultes », cotte grande reforma clou 

ia démocratie devait largement bénéficier, a et 

un- u'nique péSultsat d'enrichir des liquida 

tirs, des séquestres, et autres hommes d'aï 

ïaires du Bloc, alors que nous constatons 

nous, l'augmentation progressive de nos feuil 

les d'impôts... Révolvante malhonnêteté ! 

Je ne puis donc que répéter ce qu'a dé 

claré récemment le citoyen Pelletan (qui es 

pourtant un député xadlcal-sociialisfe et Tui 

des plus fervents défenseurs du Bloc), dans -1; 

Dépêche » du 30 mars 190? : « A dire vrai. 1 

seul résultat de ces douze pfémie'fs mois.-c'es 

tugniento-tion -cle l'indemnité paxiementaire. 

Soif cftiinze mille francs alloués désarmai 

ir eux-mêmes, et sans la moindre .discussion 

nos 591 députés et à nos 300 sénateurs !!! 

• Mais à l'inverse de M. Pelletan, qui 1'; 

îrs favorisée, je me 'déclare avec tout 

gie de mes convictions républicaines 

i cette politique néfaste de dilapidation 

d'impuissance et de tyrannie. 

» Mes chers concitoyens, 

Au point de vue locol, qui doit nous talé 

•er tous, soyez assurés crue.je ne Testera 

étranger à .aucune des réformes ou oœéiliorc 

•tions qui peuvent favoriser notre cher -Canî.cn 

e n'adopterai pas la tactique néSaste o- 

tant-id-e politiciens, qul-consiste à tout promet 

tiê-Hpour ne rién'tfinir.fê n'«i qu'une parole 

et'i© sais'"ce que signifie un engagement... 

» Vivant.au milieu de vous, abn d^ôujeapcE 

o dotoer des couns que lor 

plus en état de proférer des 

Pendant qu'il s'acharnait ains 

thne, Piquemal réclama plus! 

belle mère : « Où est la hyène, di- 

la Iryene ? .Te veux la tuer I » 

' En abandonnant Baron, il se rendit de.ns la 

pièce' contigu.ë à la cuisine où il croyait la 

trouver, et il avait un tel désir de la découvrir 

qu'il renversa sur le sol, pour.la chercher, les 

eoqcliSs du lit, La femme Baron, en sautant 

par la fenêtre, avait sauvé sa vie. C'est à elle 

surtout que Piquemal en voulait, parce qu'elle 

avait, refusé de se démettre de ses biens. Pi- 

quenial alla alors se coucher dans la même 

maison, au premier étage, et ne sortit que le 

ieHjdeirrpin, Après son départ, Baron, aidé par 

Marie et Bosa Piquemal. et en s'appuyant sur 

elles, alla se coucher dans la pièce voisine 

de la cuisine. Lorsqu'ariivèrent,. peu après, 

MM. Pierre Cazaux et Pierre Baron, conseil- 

lers municipaux, chez lesquels s'était réfugiée 

la fatume Baron, la victime, qui était dons un 

état comateux, ne peut les reconuaitre et cria 

à plusieurs reprises : « Je suis mort, il m'a 

tué ! » Le témoin Pierre Baron, nui l'interro- 

geait, crut comprendre que le blessé lui répon- 

dait : « C'est le salaud de Comté. » Comté est 

un surnom de Piquemal. Baron mourut dans 

la nuit du 20 au 21 mai, sans avoir repris con- 

L'autcp de m cadavre a revi 

a -et 

M. 

liste 

d-e mr les élections municipale 

rapport ave 

.portante qu- 

conseillers en 

le leur population, 

lire au conseil général a un ca- 

cotestation contre l'indifférence 

publics à l'égard de'cette im- 

tien. 

La lutte 

ne ; en efî 

D'un côté. 

CANTON DE CARBONNE 

est vive dans le canton de Carbon- 

St, trois -candidats sont -en présence, 

le-radical socialiste, soutenu ouver- 

r la préfecture, absolument étran- 

2 question agricole, et qui, -pour re- 

a.crise viticole, n'a trouvé" que cette 

lui ne sera -pas goûtée par les viti- 

« Begre-fîea vos vignes » ; elle res- 

ôlement à celle que proposait, dans 

du canton, notre député à 

nd il disait- : « Si vous voulez 

vin, -arrachez les vignes ! »Ce 

l'éner 

contrs 

d 

etisie^-tout acquis pour répa 

iovcî-eSSant à nos communes 

DÛT sauvegarder nos. intérêts 

» Mes -chèrs compatriote 

», Voter ,pour .moi-, — je 

-'îsera- voter contre tou 

,~ous 

:pac 

t'il i 

lu et 

de 1'. 

ont é 

néd-eci 

iblabl 

la 

wls. 

Une stupéfaction générale se lit sur tous les 

visage.*. Lés jurés n'ep reviennent pas, encore 

moins l'avocat. M. le procureur de la Républi- 

que se lève et explique l'erreur commise par 

le jury, qui a répondu non à la question oc- 

coups et blessures volontaires et oui à la ques- 

tion que ces couns et blessures — qui n'exis- 

tent donc pas — ont entraîne la mort. . 

On ne voit pas bien ce que viennent faire, 

on ce cas. les circonstances atténuantes accor- 

dées à l'accusé. , 

Malgré l'erreur bien involontaire du jury 

il ne peut revenir sur son verd 

quenial est acquitté. 

PAMIEfIS. — Un document. — La campagne 

loyale mais impitoyable que nous avons en- 

i reprise- contra le maire de Pumiers a Traî- 

nent soulevé la ville eiitière. les uns — ceux 

qui sont las îles caméléons politiques à tous 

'es degrés et qui préfèrent à La gamine nuan- 

ée des couleurs et aux fluctuations sans lin 

J.'inf.i-M i!si;:i-.i Ml o fixité tte* convictions «t la 

dignité du care.etère — nous ont cta.iwlemMit 

remercié et félicite. Les autres — sectaires en- 

iarlisans intéressés, électeurs oscil- 

e tous les partis ou éternels naïfs 

dont la c-oniia.nce, à forco d'être aveugle, 

fait pitié, ont lancé à .fous les éclios, dans 1 i 

déroute de leurs espérances, ces questions in- 

cioyabcs : Pourquoi cette campagne sans 

merci contre ,1e maire ?... Qu'a-t-ïl donc fait 

au chroniqueur de 1' « Express » ?... 

A nsus ? .braves gens, mais rien, absolument 

rien. Seulement., nous avons été trop mêlé, 

ces dernières années, à la vie politique çt so- 

ciale appaméenne pour ne pas connaître 

d'assez près certains .'dessous et certaines hy- 

pocrisies qui -nous écœurent. Et alors, n'écou- 

tant que notre conscience, nous écrivons. 

Tant pis si notre plume a parfois des ullures 

le cravache ! Voudrait-on nous faire adres- 

ser au. maire des madrigaux ?... Au reste, la 

jampagne est finie. Bon prince, nous nous 

arrêtons et — après avoir étudié naguère le 

maire de Ramiers au point de vue religieux, 

après avoir montré qu'il est l'unique ci véri- 

table auteur du renvoi des Sœurs de l'iiospi- 

•une large part à la conflsea- 

îinaire et enfin qu'il n'a abso- 

lu.. 

couvent Notr 

:4tons 

iau ï 

-Da 

de ne pas a 

3int de vue 

ne et les Frc 

icuter ce qui 

politique et 

[>our sati 

res, non: 

le mail', 

admini . 

II 1 l'évi- 

1 iWQUi 

r ofirir 

et For 

ux flllet 

ère, qui 

o;i il 

:ndre 

de la 

cpioi 

ÏOUOJ 

ns n 

stait 

ÎOUtC 

quelle pic 

lyle ; nous 

le marché ne 

it 

TlOC-f i 

tous ! 

les seeieiris 

pour une i 

et delà )H;é 

CANTON DE VISLE-EN-DODC 

«candiidat . Girouett 

îxpress -du Midi » Martin s'étoi 

outi-enne son 

Dre. 

hy- 

que 

rent, 

1' < E 

G; 

•ne 

qu-i a 

moin! 

qué à 

des a 

un M 

watfwï 

Dlabord. c'- 

soutient pas 

;lat patronné 

st m 

la e:a idic 

Bei 

ntfl 

la 

nt de 

lit pas 

oi :nou d'hé 

pi 

nnm u v. 

ies. qu 

i votre sol qui le fait vivre, c'est le per- 

çu! te ir 

semble 

une ci 

41 îru; 

vendre 

n'est -i 

«îrtetL . 

V" autre, socialiste, se recommande de la 

Wise viticole ; il fait de la politique et n'a pas 

wulvi abandonner son drapeau, reconnaît 

|M4 ne sera pas élu et ne sait quelle décision 

**Hn4ra si un deuxième tour de scrutin est 

•re, ayant affaire à deux comités dia 

eut opposés : le comité viticole, sans 

pouvant l'obliger à se maintenir au 

tour, si sa candidature est réelle 

protestation, et le comité socialiste 

Pline, l'obligeant- au désistement en 

t,candidat de Clemenceau, 

ueme, le conseiller général sortant, 

mande de la République, mais, vt 

•nts et 1 honnêteté -de M. Doméjean, 

ute-rons pas sur ses opinions et 

n taxe souvent d'intransigeance, 

ions pas à déclarer ceci • 

î'"DoLi» r ;f Me dG *rsis ëandi- 

c -o=t i homme honnête 

et de l'estime jubli 

de croi- - * dra ' WM 

cipporis 

Witiijoe 

«„n ,s m 

nont ci • 

fer rtit-ï. 

faveur" ^ 

•Le ti-n 

dats 

idée 

Rive 

t - Carcs ïsonna, Raboul, adjudant de rese» 

vc au corps. 

D'Albi, Avérons, sergent réserviste au corps. 

De Maimande, Mouligne, adjudant de- léser, 

ve au régiment de Montauban. 

De Moiitaiihan, Hey, adjudant de réserve au. 

corps ; Ouigaut, sergent réserviste au corps. 

. Do Toulouse, de Bon, sergent réserviste au. 

De Ma.rmande, Bécanne, sergent réserviste 

à Toulouse. 

De. Liboume, Bousquet, adjudant de réserva 

à Albi. 

De Pau, Terre, sergent réserviste au corps. 

De Tarbes, Mulet, sergent réserviste au 

corps. 

Au 105 e , Bureau, adjudant cle réserve à Mar- 

nrnn.de ; au 19* eorps. Dumas, adjudant de ré- 

serve à Mapiriaricle ; .au 19 e corps, Durand, ad- 

judant au 9J « territorial. 

I A ! UTTF 

La grève éSccîorale 

Béziers, 27 juillet. 

Le comité de défense viticole du canton d'O- 

lonzac, sur un mot d'ordre reçu d'Argeliers, 

préconise pour dimanche la grève des candi- 

dats et des électeurs. 

Dans mi nianifoste, il donne le conseil aux 

maire qui voudraient décharger leurs respoa- 

sabiiités d'être à la mairie pour ouvrir le . 

scrutin : quant aux membres dos comités lo- 

caux de défense, leur mission est de faire un» 

active propagande afin d'empêcher les con- 

seillers municipaux de sa prêter à la constity 

lion des bureaux de vote et les électeurs d'al- 

ler voter. 

L'ARMÉE 5T LA CRISE 

Los changements de garnison 

Castelnaudary, 27 juillet. 

M. Durand, député cle Castelnaudary, avait 

télégraphié au ministre de la guerre son in- 

tention de l'interpeMer, a la rentrée, sur la. 

cause du changement du 15° de Ivne. 

M. Picquart a répondu que c'était sur la 

demande du commandant du corps d'année 

que ce régiment, en deux tronçons depuis 

longtemps, était mis sous une direction uni- 

que, mais que le vide serait comblé ot que 1*' 

garnison de 'Castelnaudary ne serait pas ré- 

duite. 

que 

laiss 

Cl Kl 

fur 

insul 

e Api 

SWfiBlti 

er p 

amée 

mal i 

était absent 

ne c 

j.rant 

rnlèr 

ville 

,abl© 

non plus quel, fut son 

grève qui désola l'an 

; nous ne mon tirerons 

• sa faute à toutes les 

s désordres et devenue 

il. 

lirons pas 

l'affreuse 

- Pahiiers 

livrée pa 

à tous ce 

: nous -ne rappellerons pas les 

acidents qui faillirent mettre -aux 

.yndicat indépendant et le Syndicat 

ùidcnts que le maire prévoyait et 

mpêelièr-ent pas de quitter la ville 

les responsabilités. Tout cela est 

ment 

pou VI 

moi 

Si j'ai .pris cette mauvaise habi- 

st ma belle-mère qui en est l«s cause, 

'.elle ne me tenait pas les repas prêts, 

je me rendais à l'auberge, 

si-dent. — Oui, vous vous rendiez a 

i. malheureusement trop souvent, et 

travailliez pas trop, 

sé — Monsieur le président, on ne 

, ma reprocher que je suis un lâche 

nt ! 

ident, — Vous n'avez jamais été 

polarité qu'on, peut -imaginer. Parlez de lui b 

qui vous voudrez, c'est toujours la même ré- 

ponse, que je ne vous dis pas, mais que vous 

devinez. 

Il ©st. impossible de faire accepter par un ré- 

publicain convaincu cette girouette. 

Aussi, dimanche prochahi, les électeurs du 

canton vont se débarrasser de lui pour tou- 

jours. 

Une seul? chose- a surpris tout le monde, 

niais .sans- émouvoir, c'est que deux homme? 

aient voulu, pas. peut-être de gaieté cle cœur 

' issocier à son- .impopularité. 

i 11 JOORDE 

Corsets, Biousos eî 

rae Ahacs-IiDiTife; 3 

AU PRF.ME 

Jupons. — Pris 

S!P>.oaN : son KStel, sea Sou: oss, S9î J -as 

5 AIMT-GAU3S 

crouïe. - - Dans i 

son Mau, veuve 

îuatx, s'est en j 

n'a, !.-::'.;roi ment 

L accr 

tude, c'e 

parce qi 

et alors 

Le ,pr 

l'auberg 

vous ne 

L'accusé, 

peut pas n 

et un fainé 

M. le pré 

condamné ? 

L'accusé. — Trois fois, mais a i-ai 

M. le président. — Oui, c'est toujo 

me ça. » 

Jean Piquemal fut-condanraé pou: 

tion d'armes et outrages aux ge> 

pour coups et blessures et pour ma 

boissons, à deux mois, quinze jours, 

aière fois à-quatre jours de prison. 

mus 1',; 

uix av,< 

i étcrn-i 

.'heure. 

On si 

s nous content-eTons aujourd'hui de 

i sous les yeux de nos lecteurs un docu- 

qui est entre nos m.ains. Jusqu'ici, on 

it nous accuser de ne pas apporter de 

ï'nages. En voici un irrécusable et qui, 

pérons bien, ouvrira enfin les yeux 

igles et- convertira à notre cause les 

s naïfs » dont nous parlions tout- à 

us corn- 

ra util a- 

idarmes, 

tterte de 

st la dsr- 

ouvient qu'aux dernières élections 

l/égisl.ativ.es le nuire laissa 'habilement aré- 

e le bruit qu'il « ne ma.rclia.it pas » 

r-ou.rnier. On ajouta même qu'il servait- 

la cause id-3'M. Ramaury. Ce qu'il y a decer- 

ain. c'est qu'il promit au candidat libéral et 

ratholique d'être avec lui, de surveiller le 

scrutin et de se faire même apporter les repas 

Ions la salle du vote pour 'empêcher toute 

raude. 

Et. les braves gens de s'exclamer : « Le maire 

sst &vec BOUS. Quel bon enfant ! » Eh bien l 

'oici lia, lettre que « le bon enfant. » envoyait 

trois jours avant- les élections à M. Barbe, le 

factotum de M. Tournier : 

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 

:E DE PAMIERS 

U. — Vous viviez d'accord dans I Cabinet du 

M. le pré 

votre maison ? 

R. — Pas trop, de 

me, qui était allée si 

M. le président. - 

avait- fait un testai! 

jUijJ. 

— Oh ! si ! U était en ma faveu.i 

isidont. — Que non ! Vous n'en éti 

uis le départ- de ma i'ern- 

placer" à Toulouse. 

On dit que Pierre Baron 

ent qui ne vous plaisait 

ers, 3 mai. soir, 1906. 

oas bea 

' L'acci 

M. le 

evas ces 

- cs eut 

Gela ne 

la malt 

narents 

" Vous 

uour V; 

L'aec 

M. ie 

Baron 

L'acc 

pauvre 

tent. U avait lais; 

mis et la iouissai 

vous contentait pi 

lise dans votre nu 

n'ont pas voulu i 

,on. 

:ept 

Ay 

chez moi, 

Cordiali 

Nous m 

clo nier 1 

sait, nou; 

Mon cher 

z la boni 

SOULA. 

irs au don 

S'il le fa 

à. les élec 

jdiateme-r 

et vos 

;r ec-if 

-nez pas 

;r « la py 

- Oh ! p; 

dent, — E 

re belle-m ère, 

Pierre p 

usé. — Oui 

homme, 

vt. ie président. — Vous 

MI tendres aujourd'hui 

re que vous ne verrez pli 

— Moïheureus 

verrai plus. » 

ident fait le ré 

je l'aimais beaucoup, 

avez 

mur des acc 

.votre bi 

L'-a-ccUiSé 

ie je -ne 

M. le pr 

•eux dé t 

iroulée ; 

. Sur 1 

tant- 1 

fois : i 

an-ent pour moi 

ils. de la 

Ustou, d: 

s questior 

meurtre, 

Je ne me 

AUDITION 

tatoue te) 

scène 

m.s la 

s de M 

l'accu 

raonail- 

iit du 

de nom 

qui s'es 

19 au 2( 

tient con 

id toute! 

DES' 

min 

TEMOINS 

5, la cour 

LUCHON. - 

de nombretiisK 

re, que tous 1 

se trouvent ' m 

nés suspectes. 

Nous nous fai 

justifiées auprès 

un commiiEisaiTi 

rait-il pas y en 

Lea luaawrS. — Nous recevons 

pia i ntes s ''Cl e 1 a - colonie- -H ran gé- 

s soirs; sur les aillées d'Etigny 

lées à une invasion de penson- 

ons î'écbo cle pas plaintes si 

de la municipalité. 11 y a bie" 

apéctol des/jeux ; ne pour- 

avoir un pour le- contrôle de 

ce .genire'd-exflii'bïtion r 

Théâtre du Casino. — Ce soir, 

Gauche », comédie en trois acte! 

bei- 

te-, d 

1 i Paix chez 

irtc-line. 

soi », comôdi; 

t La Main 

de P. Vc- 

&n un ac- 

CANTON DE LEGUEYIN 

t 1 *îipN C -r s m tmté de nous dié-siiutéresser 

ttaT n ci ' c :atol'nie dans ce canton. 

B*at w r ° iiTofcissious de foi des candi- 

l^^ûo* '^''seigncinents qui nous sont pi 

', ,b C l '"unancloiiit une attitude diffère ir- 

ren- 

, ^-imon, conseiller sortant, nous 

SiT^W 'î S' airu comme un homme politi- 

%1 ? l*'i!,, l,- ,'':' c ' s ' sages dans le fond, cèdent 

IN^citern ; " IIN influences ftidicales qui 

Htc; u l'oint. 1 .j,^' on «talo.ns à .son actif qu'il 

%Z- liaiuo! à tout faire de la coterie 

i^-Ut? 0* Lo,Ses f «l'bToaslve qui gouverne 

tê^^s ^Jfî»*?1 '""i'ruo . lus tnasqiU- 

H, 1 ,« n m,; IU ' 1 "' 'in"» n'.-, pas roula 

h& ace M 

15,^011 rs' 

u*rw "*Sf* ir,ttn c 

'""-a.iî J^^-p> pc^raui-me 

qu 

antiaec- 

îkn©n s 'î '^r le lemj» qul , ,)ur i 

! " v âut de caadsdat .lie 

CANTON DE MONTRLJEAU 

Voici les principaux passages de la pro- 

fession de foi de M.Capéran,maire de Mont- 

réjeau : 

En me donnant, il y o un nn à peine, 400 

voix de majorité contre.un ministre tout puis- 

sant, vous m'avez clairciu-eiit. ot énergjque- 

ment- appelé pour l'élection actuelle au poste 

d'honneur .et de combat. 

Je suis à vous non pas en politicien ambi- 

tieux cherchant dans le mandat de conseiller 

général un moyen 'de se servir et de servir 

ses proches, mais en républicain sincère uni- 

quement soucieux de vous servir et décidé à 

dépenser tous ses .efforts pour le succès de vos 

légi t ii 11 es espérances. 

Je vous disais à l'issue de la dernière ba- 

taille : « Constamment au milieu de vous, 

j'entends être l'ami des bonnes et des mau- 

Hatees heures, celui a qui l'on EaJI partager 

seâ joies, celui dont on vient, dans l'épreuve 

réclamor l'aide et lo secours. » 

Vous me connatesea aujourd hùî. Vbus sa- 

vez eaTOahenS ie liens r«espromesses ; lepas&é 

vous garantit l'avenir ; les longues phra.se.- 

.soa>i iiiiiliJeS. . . 

Cflmma au moi? de mai 190G, i? .vous dus : 

La veuve J 

fier, qui ne 

ut pas amrffier 

qui ait commis le crir 

MM. Pierre Cazaux st Piorr 

lers municipaux, qui ont lait 

constatations. 

L'aubergiste Serval, chez len 

passé la raillée jusqu'au moniei 

Les trois fllleîtes cle .lean Piqi 

été les -seuls témoins de l'acte 

mis par leur père, ne sont p 

barre la cour ayant jugé, 

M' Ravnald. à laquelle s'e 

la République, qi 

jcède à 

igné la rnal- 

-re du meur- 

a ce s-ott son 

Elle le par- 

Baron, conseil 

les première: 

reur de m 

trois enfant 

ble et peut-; 

Le demie 

Jean Pique 

bondant 

1 l'accuse a 

du meurtre, 

ual, qui ont 

misérable com- 

s appelées à la 

sur la demande de 

t joint M. le procu- 

la déposition de' 

K 

Cour d'assises 

Audience du 26 juillet 

je est ouverte à 1 heure de 

l'accusé était bien trop peni 

tre immorale 

- t-uncin entendu est l'épouse de 

nal C'est au milieu de larmes 

qu'elle déclare que son mari n'a 

iama ;s eu l'intention de donner la mort à son 

beaunn-c. « A ce moment-là, dit-elle, il n a- 

ment pas son bon sens, et c'est pour 

i le pardonne de tout mon cœur. » 

vait sur 

ça que } 

QUESTION SUBSIDIAIRE 

audition des témoins terminée 

Maire Pam 

Sarbe, 

de m'envoyer demain matin 

500 bulletins, 

nent ! D r Eug 

ttons le maire de Pami 

xi-stenc-e de cette lettre, 

avertissons d'ores et dé 

ladite lettre serait imn 

salle Saint-Michel, où tout le mont 

en prendre connaissance, 

nteuant, électeurs, concluez. Et vou 

isttiéclis ou cotlioliques hésitants, fa 

dire comme naguère de cesser cet 

•/i sous prétexte qu'elle allait favoi: 

nier. Que nous importe ! L'un v-aui 

,t -les .deux font la paire. Voilà un 

qui a fait le jeu du vieux sectaire 

aux dernières élections ; un homme 

ss avoir promis de surveiller le seru- 

.araît

tendance nom'- 

Samedi 27 Jtiffiet 19(TT ; 

; province. 83. 

18 60 ; prochain, 18 35 ; 

i ; 4 derniers, 17 65 ; ten. 

octobre, 17 VS ; S derniers, 17 50 

pale. 

Suit». — Paris. 82 50 

Avoines. — Courant, 

•eptombre-octobre, 17 C 

fiance soutenue. 

Colza. — rSRpcmujIe en cuves à nu, 88 ; courant, 

83 50 ; prochain, 82 ; i derniers, 81 50 ; * premiers, 

19 50 ; tencl.iuce soutenue. 

Lin. — Disponible en cuves à nu, 58 75 ; courant, 

58 50 ; prochain, 5G ; juillet-août, 54 ; 4 derniers, 

51 "75 ; tendance faible. 

Alcools. — Disponible 47 25 ; courant, 47 2r> ; 

prochain. 47 50 ; septembre, 4 derniers, 4t 50 ; 

3 : . . . 

1ÎÔ0 .'. 

S'iî) 

17i .. 

.. 

82 75 63 .. 

BOURSE DE PAR!"! 

26 Juillet (dépêche télégraphique! 

MARCHE-EN BANQUE 

RnancfisM........ 

De Baers 

UolcMeMa 

East Rand 

RansS Minas 

May et C 1 *.. 

Chartered 

Cape Copper 

Brlansk 

Robtnson Gold... 


Tftarsls 

110 50 

587 .. 

82 50 

97 30 

1.14 .. 

57 .. 

33 . 

259 . 

275 . 

204 50 

212 59 

173 .. 

109 53 

593 r.O 

S2 75 

97 25 

134 50 

57 25 

32 75 

257 50 

273 .. 

205 .. 

212 ro 

173 .. 

CHANGE 

flambeurs * 

Londres • «••• 

Londres (chèques! 

Madrii* (papier court) 

MadriL (papier long) , 

Biîïnos Ayres for! 

BOURSE DE MADRID 

mté.-ietirs 82 50 I Extérieure. 


dunt 55 

122 Î5il6 

25 13 -T. 

44', it. 

444 lr. 

127 27 .[. 

Chauffeur pour automobile, connaissant la 

mecMtîuew muni d'excellentes références, 

dŒCfeè«.^^« irait A 

"ttffîS Su^felente éduc^n. 

ifi «né S'isnseienement, meilleures références, 

dé«i?e Pla«^ d'Institutrice dans famille. (416) 

Fèr» de famillo très sérieux, 55 ans de- 

mand° emploi quelconque 

Jeune homme, bachelier es-lettres donne- 

rait a des prix modérés, leçons de latin et 

d'allemand, donnerait aussi des leçons^de 

P Dame, brevet supérieur,, grande habitude d« 

l'enseignement, ayant dirige Wngtanra «JOTS 

Ûe jeûnes filles, accepterait place d mstitotr - 

ce ou leçons particulières. . „v+fV 

Liquides, employé principal, jeune, actif, 

rlennis 20 ans daiis la partie, demande gé- 

ÎS i5 virfs et spiritueux, néférences 

E % (torif 50 

8 % dent 10 

Extêr. dont 50— 

Bana. ottoui. d.â- • 

Rio dont 10 20 

BOURSE DE 

Fonds d'Etat français. 

dont 25 

dont 2 tr. 50... 

dont 5 

TOULOUSE 

3 % porteur, 

CU 

MJ COMPTANT 

canards vivants, 1 fr. 70 ; poules et poulets, 1 Su 

fEufs, la douzaine, 0 fr. 80. . 


estampe. 44 fr. 38 ; 2' estampe. 42 fr. 83 ; 3" estampe, 

*' fr- so. .„-,., 

Les 100 kilos de farine do froment, 3o fr. 14. 

AVEYRON 

Villefranche. 

Mercuriale du 22 juillet. — Bestiaux. — Bœufs, 

tr. ; por-cs gras. 52 fr., le tout le quintal ; veaux, 

ie kilo, 0 lr. 85 ; moutons, 0 fr. 70. 

Volailles. — Poulets jeunes. 0 fr. 80 ; poules vieil- 

'es o fr. 70 ; dindons. 0 fr. 05 ; lapins domestiques 

1 fr. 40, le tout le demi-kilo ; pigeons, la paire 

i fr. 50 ; pintades, la paire, 3 fr.; 


rapg^.a^sœj»ii.w.+ijgg^^ 

FONDS D'ÉTAT 

g % 

3 %' amortissable 

Ditle tunisienne 

Russe 4 % 1867 et 1869 

— S % l'«80 i 

— 4 or 188S 

— 4 % or 1890 r 

_ 4 or 1893 

— 4 % or 1894 

Consolidé 4 % 1" «t 2" séries 

_ 4 % 1901 

— 8 % or 1891 

— S % or 1890 

— 3 i % or 1894 

Russe 1906 

Letres de gage 3 i 

Bons ruesses 1904 

Italien 5 % 

Espagne extérieure (cours 30 p.).. 


Hongrois 4 % 

Egypte unifiée 

Argentine (Républ.l 5 % 1S86 

Portugal 3 % 

COURS 1 

rstefio. { oe roui! 

95 05 SJ !0 

M5 40 K5 3J 

454 .. 452 .. 

K 15 

76 .. 

74 20 

73 65 

7^1 75 

73 :0 

7.1 tO 

71 60 74 50 

73 .. 

73 20 

74 G0 

74 50. 

7 4 50 7 4 45 

60 05 • 0 60 

60 45 

6v 40 

86 25 K6 25 

87 60 

87 20 

6 i 20 

65 25 

492 .. 491 .. 

101 75 

101 82 

8i 30 

92 (0 

s; sa 

97 S0 

92 f0 

10', 40 

9 2 55 

104 20 

511 .. 511 .. 

6J (0 1 66 6) 

A TERME 

3 % 

Italien 

Espagne Extérieure 

Portugais 3 %, l" série. 


Turc unifié 4 % 





Nord-Espagne 

Saragosse 

Suez 

Rio-Tlnto 

Sosnowice 

Alagoas 

555 .. 

r-'i " 17-7 

4'->2 if,1 50 

437 50 5SS 

53 1 ro 

3 F '4 50 

3^-7 

;Î'0 

4"0 

401 ;! 408 .. 

4'J8 5 1 428 5 0 

384 .. 83? .. 

501 .. 501 . 

424 50 422 50 

4"S . 4"îa 50 

ifil .'. 

4G3 .. 

4 n 50 497 25 

47i 50 475 .. 

500 .. 500 .. 

m 75 a;..5 50 

4'.2 25 4',3 .. 

458 .. 4-0 .. 

4 6 .. 42 ! i .. 

427 .. 41S 25 

4:9 75 4-0 .. 

458 .. 45S .. 

425 .. 425 5J 

431 50 4SI .. 

421 50 421 .. 

421 .. 

426 5J 

421 .. 

42G 59 

381 .. 3S2 •. 

367 .. 

357 357 .. 

431 50 431 .. 

31 1 .. 511 .. 

59S 50 5% .. 

107 50 

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4î9 ! 48C '.. 

4>"7 .. 

945 . 

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95 10 85 In 

10. 90* 

101 80 

92 10 92 35 

66 73 6 1 c-5 

84 10 

91 75 94 62 

504 .. 5a;l . 

3*70 .. 3SÎ5 .. 

115 . 118S .. 

! 684 .. 

6S4 .. 

269 .. 2ti 1 . 

4î(.'5 .. 4320 

i 51 .. 2)41 . 

133 ) .. 

93 05 

Obligation tunisienne, 454 

3 % 

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amortissable, 95 40 

dagasear. SO 60. „ ^^„„„ 

Fondi d'Etat étrangers. — Russe, Bons du Trésor 

5 V 1931 49-"1 50 • Russe 1S80, 74 20; Extérieure estam- 

pillée C '80 98 S0; Chinois. 97 SS; Autriche, 99 75. 

Valeurs diverses (actions). — Mines de Cannaux, 

17S5VL'EDanrne. cx-coup. 16 , 200; Est. 912 ; P.-L.-M., 

13'.', : -Nord Î750 ; Midi, lies ; Orléans, 1357 ; Ouest, 

839 -'saragosse, 379 ; NoM-Espagne, 263. 

Obligations diverses. — Moulin du Dazacle, 309 ; 

Viue de Paris 1869 , 474 ; -S94-1S96 T P, 367 ; 1698, 

4«0 • 1994 libAré 427 23 ; Communales 1879 . 475 ; 

18So' 502"; 1S99 453 ; Foncières 1S79, 501 ; 1903 tout 

pa -t-é 4«ô"'50; Est ancienne, 431 50; Midi ancienne, 

4261426 25- Nord nouv!'présentait tous les signes caractéristique* 

Sl.dc la tuberculose. J«\lui trouvai 'à fauacul- 

l Ton une large lé« :on du ->'dc>ré RU niveau du poumon droit. Je lui 

prescrivis mou traitement à base d'ELIXlR DUPEYROUX. M. Lepeytre 

es!, grâce à ce trailement, depuis loiigtcmps3,ciïeri. Il continue a 

bien aller. »' DUPEYBOUX, 

5,Squarc de Messine, 5, Paris. 

r.-S. — La guérison èt M. Lcpcvlro a éfô obtenue par men n ullement à rEUxir 

Dupévroini au vu et .111 SU de tontgt "les personnes qui le connaissent ou qui fréquentant 

mi conmllallon. Celle guérison 11 est pus une asnpttun ; on compte par millier] les 

malades réputés incarsUa gu*is par l'I'VIiïic-llupejrme!. 

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FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL 

Samedi 27 Juillet 1907. - 17" Aimés - N* 5,386 

Les Faits du Jour 

Le Congrès re» 

Versailles. 

fiics » a été cios jeudi à 

-9- 

RépomJant à une question, à !a Chambre 

beige, M. Lîetiaert, ministre des finances, a 

déclaré qu'au cas de rétablissement en France 

de ['impôt sur le revenu, les banquiers belgeo 

ne Sevraient pas faire connaître l'importance 

ni la provenance des capitaux français dépo- 

sés citez eux. 

Le ministre de îa marine a offert un déjeu- 

ner en l'honneur de l'amiral Ijuin. 

—®— 

Kgr de Beauséjour a relevé appel du juge- 

ment le condamnant à 50 francs d'amende 

pour avoir béni le mariage de Mlle Fondi de 


—@— 

te colonel Roustan et deux autres officiers 

thi 126e sont envoyés en disgrâce à la suite 


-—@ 

la Mtnvmtiinn enréo-ianonafse consacre la 

irt»in-mi8e du Japon sur la Corée ; le marquis 

ito s'apprête à désarmer l'armée coréenne. 

Raisouli a gagné de nombreux partisans 

dans les tribus eî demande comme condition 

& la délivrance de Mac Lean celle de Moulaï- 

fflohammed, frère aîné du sultan, dépouillé du 

fjtône par celai-ci. 




sent arrivés à Bordeaux dans l'ordre suivant : 

Can igou, Petit-Breton, Emile Georget, etc. 

—:~ 

Lire la dernière heure & la $' page. 



vées, la liberté des âmes et les libertés 

du citoyen. 

Ils attestent que l'anarchie monte, que 

tous les intérêts sont en péril, que les' 





plus honteux. 




honnêtes,des républicains consciencieux, 












impardonnable et la plus détestable ac- 

tion ! 

«Julien de L.AGGNDE. 

dix mille ans que M. Wilder a imagû» . »| 

méthode. Cela lui permet de reconnaître ouiib 

les momies les traces de la maladie qui K-S •+ 

réduites à cet état et même de retrouver a*:» 

microbes momifies avec celui ga ils ont wev 

Les •momies ne ressuscitent qu en appai^ 

ce, mais les microbes pourraient bien reB^f 

citer tout à fait, ils ont la vie si dure ! e* ce- 


—©— Pour gagner de l'argent ! ' 


scrupules, vient d'imaginer un moyen de ga- 


de figurer au nombre des moyens de Panurge. 

Il a fait paraître dans les journaux de Ma- 

drid une annonce offrant d'enseigner, moyen- 

nant une somme modique, la manière de tou> 


de fonds de 300 francs seulement. Naturelle- 

ment, les bons « gogos » affluèrent à l'adresse 

indiquée. 


remettre par chacun d'eux une pièce de 5 

francs ; puis il leur tenait ce langage : « Main- 


en question, qu'à louer un cabinet et .le meu- 


même, et à mettre dans les journaux une an- 

nonce semblable à la mienne. Cela me rap- 

porte, en effet, de 25 à 30 francs par jour, à 

cent sous la consultation ! » 

On conçoit que les gens ainsi mystifiés se 

fâchaient.' Mais le moyen de porter plainte ? 

Le malin auteur de l'annonce n'avait-il pas 

« scrupuleusement » rempli ses engagements, 

en leur révélant le secret qui lui réussissait si 

bien à lui-même ? 

——««•&:>-o- -ÇOBB»— ' 

Je 1 viens de lire un très grand nombre 

de professions de foi, signées par des ré 

publicains. 

Jamais je n'avais entendu un tel con 

cetrt de malédictions contre la Républi 

que. 

H serait à souhaiter qu'on réunît tou- 

tes les circulaires publiées depuis l'ou- 

vertur-e de la période électorale par les 






moignage irrécusable 1. Elles ne sont pas 


vent pas être taxées de parti-pris, elles 

ne procèdent pas, tant s'en faut, d'une 






J'avoue que srgfevais eu besoin d'être 

Converti à cette vérité, la lecture de ces 



religion. 



le jugement sont réputés lucides, se 

trompent à la fois. Il n'y a pas d'halluci- 

nation se communiquant au même ins- 

tant à quatre ou cinq mille candidats ré 


clarer : la République concrète et tangi 

ble (jue'noms avons sous les yeux est la 

plus odieuse et la plus intolérable tyran 

nie. 


tinction entre cette République pratique 

quils condamnent et .la République 

meate qu ds désirent. Aussi, lorsqu'ils se 

proclament républicains, font-ils enten- 

dre que leur conception du républicain 

me diffère essentiellement de la formule . 

aujourdhui victorieuse. De même, lors- seilié 

qu'ils terminent leurs déclarations par 

ces mots : « Vive la République », ce 

n'est pas la présente République qu'ils 

acclament, c'est une autre République 

irréalisée chez nous. 

D'où H résulte que les électeurs, à 

moins d'appartenir à la faction biocarde, 

doivent voter contre tout ce qui repré- 

sente l'élément républicain au pouvoir. 

Leur choix est par conséquent facile à 

faire. Tout candidat favorisé de l'appui 

administratif doit être impitoyablement 

1 écarté. Tout candidat combattu par les 

fonctionnaires et les amis du gouverne- 

ment doit,.au contraire, être énergique- 

lg, ment ^épaulé. 

Ces deux devoirs sont rigoureux. Il ne 

Suffit pas do refuser son vote au candidat 

officiel : il faut voter contre lui. Il ne 

«Uiffit pas de s'interdire tout acte hostile 

a u candidat indépendant : il faut voter 

ItoUr ce dernier. 

Ce n'est pas une question de préféren- 

^ Politiques. C'est une question de di- 

gnité morale. Il ne s'agit pas de compa- 

ir des opinions. Il s'agit de prendre une 

Vers le mfViiard. 



journaux ont raconté, l'année dernière, que, 

pour liquider 600 francs de meubles apparte- 



un, sieur S..., aujourd'hui décédé, avait ex- 




peur dépouiller les Carmélites. Le liquida- 



francs d'émoluments hors taxe, pour bons 





Le compte de la liquidation, homologué par 

jugement du 26 novembre 1906, ne contient 

aucune recette. La revendication formée par . 

la Société anonyme des écoles secondaires W~ 

bres contre la liquidation des Caiimélites 

ayant été admis e, le liquidateur a été - c en- 


pas pourquoi la Société anonyme n\ pas en- 


instance. 


pris. Dans son compte, il expose que « les dé- 

pens de cette instance auxquels sa liquidation 


réclamation et qu'il n'a pu, dès lors, faire 


a liquidation. < J'ai lieu de supposer, dit-il, 

que les frais ont été payés à l'avoué de la 

Société. » 


milliard. 




le grand-cordon de l'ordre du Chrv&anthème 

et à notre ministre des affaires étrangères 





Muieu-Hito. 11 se compose d'un grand cor- 




chrysanthème. 

Mais si cette décoration n'a point l'ancien- 

neté d© certains ordres européens, elle est ex- 

cessivement (recherchée ; en principe, elle ne 

se donne qu'aux souverains ou chefs d'Etat. 

A cette règle, on compte cependant quelques 

excédions : ainsi le fils du duc de Con- 

naught reçut le Chrysanthème l'année derniè- 

re des mains mêmes du mikado,auprès de qui 

le roi d'Angleterre l'avait envoyé comme am- 

bassadeur extraordinaire ; à la suite de la 

guerre russo-japonaise, en même temps qu'ils 


Yamagata, l'amiral Togo, les hommes d'Etat 

K-atsura et Ito recevaient ledit insigne en ré- 

compense de leurs éminents services. 

L'ordre du Pawlownia, ' contemporain du 




jourd'hui M. Pichon va en être décoré. 





Celui-ci était allé en mission dans le Kes- 

saï. Arrivé au poste d'Ibanka, il voulut gagner 

l'intérieur, ce qui lui fut fortement décon- 

B^ tlon niilitante contre la détestable 

du o^ 1 ^ 110 1ne tout le monde, en dehors 

Ûioc, flétrit &t répudie . 

d' a p en ^ Plus simple. Electeurs, avant 

caiidk] ^ Ux urnes ,lisez les appels des 

en „ B ^ S rômiblicains opposants. Voyez 

Ses oi,n«lv, dirraii 

du Pas-de-Galats, a décidé irintcrpeliRr lo gmj 

vwiiaillent à la rentrée du Panlemoïut. 

On sait que M. Hasly r-nproi h,, a rmvhrm 

nanco du juge d'tinstructlon d'ûirë fondée «É 

dos conolusiona d'experts qui se AareUm txm 

nés k examiner le,< r.v*> d< Vrmin.'iiih*. U 

l'oxpltislon sains se |»rt'«Kt tfpcï de 1 ci-in-nJia 

h., m î-uUiiJjulJf».!. 


Samedi 27 Juillet-! 907 

Les Ennuis de M. Chaumié 



renseignée, ce qui s'est passé hier chez le 

luge d'instruction Boucard. . 

M. Géraud, ie négociant en vins, a tout 

l'abord été entendu par M. Boucard ; il a de- 

îlaré comment il avait été amené à faire la 

Sbnnaissance de M. Téry, agent du Matin ; 

U a raconté à la suite dè quelles menaces il 

*vait cédé et avait écrit ia plainte qui a été 

rersée à l'instruction. 

M. Géraud a dénoncé ensuite les agisse- 

ments d'un détective, se disant enquêteur du 

Matin, qui était venu le trouver et l'avait mis 

isn relations avec M. Téry. 

— Ce détective, un nommé Chauchat. a 

ajouté M. Géraud avec un grand, sang-froid, 

m'a menacé de telle façon que j'ai perdu la 

?te ». 


tard ; son interrogatoire a duré une demi- 

heure. 

Le juge a ensuite fait entrer.de nouveau M. 

Géraud et une confrontation a eu lieu ; M. 

Géraud n'a rien rétracté du tout ; il a simple- 

ment confirmé ses premières déclarations fai- 

tes lundi dernier au cours de son premier 

.interrogatoire. 

A 8 h. 50, la confrontation était finie. 

La semaine prochaine, le juge entendra une' 

dernière fois MM. Téry, Laseombes et Géraud, 

et il s'ensuivra une confrontation générale. 

Il est à peu près certain qu'une ordonnance 

;. ie non lieu interviendra, car M. Téry, qui a 

voulu tron prouver, n'a rien pu prouver du 

"ou t. 

| , i-e Matin, naturellement, dit exactement le 

-'Outra ire : deux cloches, deux sons ; où est 

a troisième cloche qui donnera la note juste ? 


A unjédacteur de la Pressa, M. Téry au- 

ra ji^Snu ce propos : 

f^- J'avais écrit dans l'article du 5 novembre, 

(poursuivi devant la cour d'assises du Lot-et- 

'Earonne : « M. Chaumié est un chef de tribu, 

» pour ne-.pas dire un chef de bande ».. Je suis 

Arrivé à me convaincre que j'étais resté au- 

tlessous de la vérité : c'était bien un chef de 

liand^ » 


M. Téry aurait dit à un rédacteur de 

'Întransigeant : 

— Si vous ouvriez a la première page l'an- 

.îtuaire de la magistrature de 1906 et que vous 

;f regardiez la. composition du cabinet de M. 

Chaumié il n'y ia presque pas un nom qui 

ue soit celui -d'un aigrefin ou d'jm escroc. » 

Et comme son interlocuteur lui demandait 

fil -n'allait pas un peu loin, M. Téry, s'échauf- 

îant, se sériait écrié : 

— Si je vous disais que j'ai entre les mains 

les preuves que M. Chaumié n'ignorait rien 

de ce qui se passait autour de lui .! 




nouvelles militaires 

Perpignan-, 26 juillet. 

On apprend du Vai-de-Grâce, où il était en 

traitement, la mort du colonel Goutenègre, 

fommandant le 24° colonial, commandeur de 

a Légion d'honneur. 

LE DIRIGEABLE « PATRIE » 


Le Patrie, continuant ses expériences, a, ce 

matin, effectué une nouvelle sortie. 

Parti de Chalais-Meudon, le dirigeable mi- 

litaire se dirigea lentement sur Boulogne, où 

H évolua assez longuement. 

Après quelques expériences de stabilité, le 

Patrie passa au-dessus de Sèvres et du bois 

le Saint-Cloud ; luttant contre le vent, il se 

lirigea vers Chaville, . Velisy, où il effectua 

luelques essais au guide-rope, puis se dirigea 

/ers V-Mle-d'Avray et Versailles. 

Satisfait de ses expériences, le Patrie rega- 

gnait une heure après Chalais-Meudon. 

RÉSERVE 

Sont nommés au grade de chef de bataillon : 

régiment de Rodez, M. Albar, retraité de la 

16' région ; de Fois, M. Gosselin. capitaine du 

régiment de Saint-Gaudens ; de Mont-de-Mar- 

san, M. Léon, chef de bataillon retraité de la 

18' région. 

Au grade de major de réserve : régiment 

ae I-'oix, M. Grimai, chef de bataillon d'infan- 

terie en retraite dans la IT région. 

Au grade de capitaine,;, régiment d-Aurillac, 

M. Cordonnier, de la 17" région ; de Carcas- 

sonne, M. feuille, de la 16* région ; de Mar- 

mande, MM. Fédacou et Monnior, de la 17' 

'région ; de Montauban, M. Reveillaud, de la 

17 'région ; de Toulouse. MM. Barbier et Ter- 

rain de la. 17" région ; Bène, lieutenant de ré- 

serve au régiment d'infanterie de Bayonne. 

' Au régiment de Mont-de-Marsan, M. Sans, 

de la 18* région ; au bureau de recrutement" 

de Mont-de-Marsan, M. Besson, Capitaine en 

wtraite. 

Au grade de lieutenant de réserve : régiment 

de Tulle, M. Albier. ; de Brive, M. Dumas ; de 

'Rodez, MM. Coste, Délbruel et Mathieu ; de 

Perpignan, MM. Puig et Rius ; de Carcasson- 

fie, MM. Goudry et Martin ; d'Albi, M. Hialai- 

re ; d'Agen, M. Toucon : de Cahors, MM. Ne- 

vias et Verdier ; de Toulouse, MM. Taupiac. 

ûilis ; de Saint-Gaudens. MM. Amiel, Andrieu; 

ae Mont-de-Marsén, M. Clermontel ; do 

Bayonne, MM. Blondol, Bouehard, Eschaudié, 

Piria ; de Pau, MM. Guedon, Legay ; de Tar- 

bes. M. Demau. 

Mutations : Passent au 2 e régiment de Pri- 

vas, M. Antonini, du régiment d'Agen; à Saint- 

Gaudens, M. Fourrier, du réghnerît-de Blois. 

RECRUTEMENT 

M. Langue-pin, chef d'escadron au 23° régi- 

ment d'artillerie, est mis hors cadres et est 

nommé, à dater du 17 août 1907, au co-mman- 

•iament du bureau d'Albi. 

M. loiîet, chef de bataillon au 9» do ligne, 

passe du bureau de Brest au bureau de Laval. 

CORPS DE SANTÉ 

£L c9'lvuzac Passe du 83° au 103»; M. Armen- 

puu, de ITiopiitatl militaire de Toulouse pas- 

se au 8d« régiment d'infanterie. 

M. Betoulle, 

MM. Mathis et 

dans la Meuse M. Lefébure, député ; dans le 

Puy-de-Dôme. M. Varenne, député ; dans les 

Basses-Pyrénées, M. de Gontaut-Biron dé- 

mité ' dans le Rhône, M. de Pressensé, dé- 

puté 1 dans la Sarthe, M. Laroche, député ; 

dans la Haute-Savoie, M. Francoz, sénateur ; 

5, la Seineet-Oise, MM. Dalimier et Ai- 

mond. député - dans la Vendée, M. Chailley, 

député ; dans la Haute-Vienne, 

député ; dans les Vosges. 


Mtmm m L\ uni 

La Haye, 26 juillet. 


comimission, réunie ce matin sous la prési- 





L'article premier de la nouvelle section pro- 

posé par l'Allemagne, lequel dans le projet du 

règlement devient l'article 61, est adopté sans' 

vote. 

Il est ainsi conçu : « Seront considérées com- 

me personnes neutres, tous les ressortissants 

d'un Etat qui na-prend .pas part à lp. guerre. » 

LA 

LES mm lïTfflMf MIS 

. „ L'accord russo-japonais 

Paris,. 26 juillet. 

On annonce, que l'accord' russe-japonaiSv 

sera publié samedi. 

Selon le Petit Parisien, cet accord sera don 

ble : à la convention diplomatique s'ajoutera 

une convention économique qui ftxera-.les- 

droits commerciaux en Extrême-Orient e**la 


gouvernement du mikado. 



Confirmant le statu quo en Extrême-Orient, 


tions russo-japonaises, définitivement réta- 

blies, elle consolidera la paix du monde. 

A ce titre, elle doit être rapprochée de l'ac- 




Etats-unis et Japon 

New-York, 26 juillet. 

Un télégramme d'Austin (Texas), déclara 

qu'un Japonais a été arrêté sous l'inculpation 

d'-ayoir photographié des forts et des batteries. 

On allègue que le prisonnier a visité les di- 

vers camps militaires-du Texas. 

"La police a trouvé en sa possession un 

grand nombre de photographies de canons, 

de batteries, etc. 

26 juillet. 

lots principaux du deuxième tirage des 

ss de la Pochette Nationale viennent d'ê- 

l.a pochette National» 

Paris 

Les 

primes 

tre payés. 

Le lot de 100,000 Brames est échu a un ou- 

vrier bordelais qui, désirant garder l'anony- 

me, avait chargé la Banque de Bordeaux de 


Les deux lots de 5,000 francs sont échus l'un 

à M Duranson, ouvrier électricien de la Com- 


Héricart, et le second à Mme Fournies, de- 

meurant à Triguac, près Saint-Nazaire (Loire- 

Inférieure). 

Evasion cîe deux bandits 

Redon. 26 juillet. 

Cinq membre^ de la bande dite des coîtres- 

forts r dont les chefs étaient les frères Frey, 

avaient été 'arrêtés et ôcroués, au mois de 

mars dernier, à la maison d'arrêt de Redon 

à la. suite du vol du coffre-fort d'un établis- 

sement de minoterie. 

La bande Frey avait opéré dans toute la 

Bretagne -et les vols, connais par elle étaient 

très nombreux ; ieyvtleux frères Frey sont 

.parvenus à. s'évader dé*la. maison dlarrêt de 

'Redon d-erns^la-'-nuit 'de jeudi à vendredi et 

.toutes lés recherches-, pour- les découvrir ont 

'étê'*TOinesijusqu'à présent. 

uveues 

' Du 2(5 juillet. 

—-Depuisûae- liuitaine.de jours, la plupart des 

départements ministériels ont envoyé leurs propo- 

sillons pour Isr-Légiooal'nonneur à la grande chan- 

cellerie ;.ces-noaiinations ne'paraltrout pas avant 

le.S ou le 10--août. 

— A la. suite de l'augmentation du prix do la 

viande, 2.000 juifs, après avoir tenu une réunion 

de protestation, sont aUés piUer les boucheries de 

Philadelphie ; la police est intervenue ; une dou- 

zaine de femmes et d'enfants et plusieurs agents ont 

été blessés. 

— II. Clemenceau a accepté d'allor, le 6 octobre, 

présider a Amiens l'inauguration du monument 

élevé à la mémoire de M. Goblet. 

— Le prince royal de Portugal a reçu des invi- 

tations officielles pour visiter le Cap, le Natal, 

le TTansvaal et l'Orange. 

— Au cours d'un orage, M. Royer Cohard, se 

trouvant en voiture près de C-halons-sur-Marne.a été 

tué par la foudre, ainsi que son cheval. 

— A Kœrysona, petit village hongrois, tous les 

hommes ayant émigré, les femmes ont élu une 

jeune aile comme mairessc, et quatre autres comme 

membres du conseU. 

— A Téhéran, on a célébré, hier, l'anniversaire 

de la Constitution par de grandes réjouissances . pu- 

bliques ; un dîner de gala a été offert par le prési- 

'dènt de .'l'Assemblée nationale. 

— Le nageur Wolff essaiera, mardi, de traverser 

le Pas de Calais en partant de la côte anglaise. 

— La division navale japonaise viendra à Saint. 

Sébastien le 5 août. 

nno plus-value de 130.000 pesetas sur le même mois 

de 1906 ; le Japonais vaut 89 50 et le Turc 94 62. 

Les actions des établissements de crédit sont fer. 

mes, la Banque de Paris se traite a 1.450 et 1« 

Lyonnais s'améliore à 1.167. 

Nous laissons nos grands chemins sans change 

ment ; une nouveUe hausse du Suez est a signaler 

à 4.380. . 

Parmi les valeurs de traction, une fermeté ae 

bon aloi n'a cessé de régner pendant toute la se- 

maine sur les actions de la Société Auto-Transport, 

qui valent 1-M fr.; les Omnibus coûtent 908, le Mé- 

tro 503 et la Thomson 612. 

Industrielles russes sans changement, Rio 2.041 

après 2 J050 malgré les bruits d'une hausse du cui- 

vre de deux livres. ^ uvmm . 

It, vlace Vcuiâme, Parti. 

DULLETIM ËÉT 

33 

i Perpi- 

Dll 20 juillet. 

n est tombé 10 millimètres d'eau à Toulouse 

au Puy-de-Dôme, 25 au Pic-du-Midi, 

^Le^vent souffle d'entre-ouest et nord sur nos 

côtes il est faible sur la Manche, modéré en Gas. 

cogne et en Provence. 

Des pluies sont tombées sur toute la Franco, 

sauf dans le Nord. On. signale un ora*e AH 

La t^^^LS^^»^^ 

Biarritz, 21 

MarseiUe, 

dans l'ouest de l'Europe 

Bellort. 17 à Paris, 18 a 

7Uns*beau est probable avec température 

voisine de la normale. . . 

l 1 t 

STATION3 JitlîSt.';tletH. 

I 


Puy-dt-lîas. 

Plc-Ss-Siii.. 

Perpignai 

Bordeaux 

i|Mi. | ÉTAT O'J CI3It 

04.9| 

TÔ.Sj 

C0.0! 

61. 51 

01.5! 

20.2|E.N.E. tûi^,n. 

10.3 O.N.O. a. f. 1>. 

7.3 s.o. tal. tmag, 

21.4 N.O. as. I. nua 

il s N.O. mod. cou, 

.... tollBcî 

ir»îil!ahi»ilh 

15.2 

10.0 

-1 3 

1?.0 

14.3 

25.4 

15.7 

4.0 

22.0 

21.4 


Selon des nouvelles particulières de Tetuan, 

les troupes commandées par Bouchta-Bagdadî 

ont levé leur camp hier matin en hâte et sont 

parties pour Chekouan, point situé non loin 

du quartier général de Raisouli. 

Ce mouvement a été exécuté en vertu d'or- 

dres urgents de Tanger. Londres, 26 juillet. 

Selon le correspondant du Times à Tanger, 

-ies tribus se. rangeraient du côté de Raisouli. 


Raisouli demande, comme condition prin- 

cipale de la dé-livrance du caïd Mac-Lean, la 

libération de Moulaï'.Mohammed, frère aîné 

du présent- sultan et'-qui fut dépouillé par 

celui-ci du trône,.. a la m"ort 4 de Moulai Hassan. 

Beaucoup de Marocains voient en Moulai 

Mohammed le vrai défenseur de la foi. 


Les routes d'Bl-Ksar, de Fez et de Tanger, 

qui aboutissent au camp de Raisouli, sont à 

peu près impraticaiWies en oe moment ; de 

nombreuses sentinelles sont néanmoins pos- 

tées aux alentours du camp. 

Quant aux conditions exactes que Raisouli 

met à la libération de Mac Lean, nul, même 

dans l'entourage du bandit, ne les connaît. 

INCIDENTS iiUTUBËS 

La retraite c!u général Michal 

„„. .. i , Paris, 26 juillet. 

Messidor croit- savoir que la lettre de ser- 

vice confiée au général Michal pour le com- 

mandement éventuel d'une armée a été re- 

mise au général Trémeau, qui vient d'être 

nommé membre- du conseil supérieur da la 

guerre. . 

Lea graves et ie contrat de travail 

Saint-Quentm, 26 iuillet 

MM. Morel et fils, filateurs à Saint-Quen- 

tin, avaient assigné devant le conseil des 

Prud'hommes 25 de leurs ouvrières, leur ré- 

clamant à chacune une somme de 350 francs 

à titre de dommages-intérêts pour réparation 

-*u préjudice qu'elles leur ont causé par la 

rapture de leur contrat de travail sans avoir 

observé les déliais de prévenance. 

. Le jugement a été rendu ; U dit notamment 

ïfue la grève, quelque légitime qu'en soit 

•lex-ercwe, ne modifie en rien les dispositions 

mJiT01ï csvll ^ régts&ent les rapports des 

parties dans les contrats de louage de service 

et ne les dispense pas d'être obligées d'ob- 

server entre elles les délais établis par l'u- 

"sage ou par un règlement d'ate ier 

Les ouvrières, d'après ce jugement, devront 

rentrer dans les ateliers pour y faire une 

ùuitame de congé dans les mêmes con- 

fions que leur dernière huitaine de travail 

et faute par elles de ce faire dans les trois 

jours de la signification du présent jugement 

sales devront payer chacune séparément une 

indemnité de congé évaluée à une semaine 

ie travail 

ieRsiieiiveilSEieet MM 


Parmi les parlementaires non encore pour- 

Les Japonais en Corée 

Séoul, 26 juillet. 

La nouvelle convention de protectorat japo- 

nais a été publié simultanément à Séoul et 

à Tokio. 

A Séoul, cette proclamation a produit une 

agitation intense, qui a gagné rapidement 

toute la péninsule coréenne. 

Le marquis Ito a demandé l'envoi de trou- 

pes à Séoul pour deux raisons principales : 

la nécessité du désarmement de l'armée co- 

réenne et l'urgence qu'il y a à isoler l'ex-em- 

pereur de ses soldats et de ses confidents. 

On attend seulement, pour agir, de disposer 

de forces suffisantes. 

Séoul. 26 juillet 

Dans une interview, le vicomte Hayashi a 

fait les déclarations suivantes : 

« Le nouvel accord contient le programme 

du Japon en Corée ; ma mission terminée, je 

prendrai le premier bateau pour rentrer au 

Japon, laissant la direction des affaires au 

marquis Ito. 

» Les stipulations du nouvel accord n'a- 

-valent pas été prévues lors de l'établissement 

du protectorat en 1905 ijnuaœt à la députation 

coréenne à La Haye, elle est sans importance, 

mais elle fait ressortir la nécessité d'une sur- 

veillance étroite des faits et gestes du trône 

coréen. 

» La convention doit satisfaire tous les Ja- 

ponais, car elle met fin à une situation impos 

sible ; l'empereur était un despote, préoccupé 

seulement de l'exploitation égoïste de son 

peu-pie -; mais l'autorité de l'empereur n'existe 

plus et il devient maintenant possible de diri- 

ger ses actes ». 

Séoul, 26 juillet. 

Le vicomte Hayashi, ministre des affaires 

étrangères du Japon, qui est venu faire une 

visite en Corée, a été interviewé par un jour- 

naliste, auquel il a tenu les propos que voici 

et crue le gouvernement chinois fera sans 

doute bien, de méditer : 

— La Chine, a dit M. Hayashi, peut voir 

une leçon dans le sort de la Corée ; ce doit 

être pour elle un avertissement ; l'exemple de 

la Corée doit, en effet, engager ia Chine à 

mettre de l'ordre chez elle avant que quelque 

puissante nation soit poussée à le faire à sa 

place et à recommencer l'histoire de Séoul. 

» Le despotisme chinois, qui est la pire 

forme de gouvernement, aboutira à une crise, 

car l'Etat deviendra la proie des intrigues le 

jour où disparaîtra la volonté directrice ac- 

tuelle. » 

Tokio. 26 juillet. 

A Tolvio. la publication de la convention 

mppo-ooréenne a produit une très vive satis- 

faction ; les députés du groupe constitution- 

nel ont adopté un ordre du jour déclarant 

que la na tion est satisfaite de la prompte con- 

clusion de cette nouvelle convention avec la 

Corée. 

Us ont télégraphié l'expression de leur gra- 

titude au marquis Ito, résident japonais à 

saoul, qui a conduit les négociations. 

De nos- correspondants particuliers ! 

S/îgr de Beaucipjour en appel 

Carcassonne, 26 juillet. 

' M°T de Beauséjour, evêcrueede Carcassonne, 

a relevé appei du jugement du tribunal- cor- 

rectionnel de Carcassonne qui-Ta condamne, 

^ 16 juillet courant, à 50 francs d'amsjnde avec 

sursis, poux avoir célébré le mariage religieux 

de M. Maraval avec Mlle Fondi de Niort avant 

l'union civile'. 


Madrid, 26 juillet. 

M. Revoit, ambassadeur de France, présen- 

tera le 5 août"la députation des dames fran- 

çaises qui apportent l'album et l'adresse de 

félicitations à la reine pour avoir échappé à 

l'attentat anarchiste du 31 mai 1S06. 

—.—•—«®»' » « • — 

ussie 

A -i . Saint-Pétersbourg, 26 juillet. 

A la-gare de Rentovo, sur la ligne de Mos- 

^lJ iliIU "^ oveOT f d ' un « baô de douze 

hommes armes a attaqué hier deux employés 

dune usine de Rentovo, qui avaient, en leur 

possession une somme de 300,000 roubles 

Les asaaifflants ont tué l'un d'eux et se sont 

•enfuis dans .la direction de Moscou, mais 

dans leur fuite, ois ont laissé tomber 100,000 

», „ , ,. Bakou, 26 juillet. 

M. Paulsen, directeur de l'usine No bal a été 

tue d'un coup de revolver. 

F vois da l'arsenal de Frensy 

'S 

Chambéry, 26 juillet. 

L enquête sur les vols commis à l'arsenal de 

Freney se poursuit ; trois individus inculpés 

ont pris la fuite ; un autre sera incessamment 

vu s d'un mandat de conseiller général et qui transféré de l'asile des aliénés à la prison 

affrontent le scrutin, citons : dans l'Allier M Plusieurs artilleurs libérés seront intarro 

Péronnet, député ; dans les Basses-Alpes' M 

Spyot de VBleneuve, député ; dans les Hautes- 

fmet\ M. Merle, député ; dans .I'Ardêehe M 

Fougeirol, sénateur. MM. Bourélv et Astier, 

députes ; dans l'Aube, M. Paul Meunier, dé- 

pute ; dans la Côte-d'Or, M. Camuzet, député, 

qm se présente contre le sénateur Ricard ; 

'dans les Côtes-du-Nord, M. Le Prévost de Lau- 

«ay. sénateur ; dans la Gironde, M. de La Tré- 

mouille, député, M. du Périer de Larscn dé- 

route ; dans l'Hérault, M. Leroy-Beaulieu' dé- 

pat ; dans 1 Isère, M. Samt-Romme, sénateur : 

ÎSSV? ,Jr U ' r èk M ' Pon S°> dé P uté : dans les 

Courses de shsvaujc 

CASTELSAGRAT 

Programme des courses qui auront lieu le diman- 

che 99 aeût, à 3 heures, hippodrome du Cabanas : 

Prix Régional, au trot monté ou attelé, pour che- 

vaux et juments de trois ans et au-dessus: 125 fr, au 

premier, GO fr. au deuxième, 40 fr. au troisième, 

25 lr. au quatrièm. iintrée 10 lr. Poids ibre. Dis- 

tance, 3,500 mètrees. 


8 heures du soir chez tt. Dussouy, a Castelsagrat. 

Prix du Gouvernement de la République et de la 

Ville, au trot monté, pour chevaux entiers et ju- 

ments de 3 à 5 ans : 350 lr. au premier, 150 fr. et la 

moitié des entrées au deuxième, 50 fr. et la moitié 

des entrées au troisième. Entrée 15 Ir. Distance, 

3*500 mètres. Poids : 3 ans, -60 ldi.; 4 ans, 04 : 

5 ans, 72. 

Prix du Cabanas. au trot monté ou attelé, en 

partie liée, heats, 2 sur 3, pour chevaux entière 

hongres et juments de 3 à 0 ans : 250 tr. et le- tiers 

des entrées au premier ; 100 fr .et le tiers des 

'entrées au' deuxième ; 50 tr. et le tiers des entrées 

au troisième. Entrée 15 lr. Poids libre. Distance 

mlnima. 1.500 mètres ; maxlma, 1,750 mètres. 

Engagements pour ces deux courses jusqu'au 

mardi 20 -août, avant S heures du soir, chez M. 

Aldigé ,à Castelsagrat. 

Prix de la Société Sportive d'Encouragement, 

pour poulains entiers et pouliches de 3 ans, de toute 

espèce, comptant au moins 25 % de sang arabe : 

.400 fr. au premier ; 100- tr. et les entrées au deuxiè- 

me. Entrée, 20 tr. 


2 heures du soir, -chez M. G. Madeleine, 3, rue 

Scribe, à Paris. 

Tout engagement non suivi du droit d'entrée sera 

considéré comme nul et non avenu. 

Pour les conditions exigées à ces- diverses épreu- 

vees, consulter le règlement. 

Coisrses-angîaisas j 

A LIVERPOOI. 

Uverpool, 20j.juillet. 

Résultat, de ; la Liverpool-Sttmraer Cûp. — 1er,- 

DinnefortïtD. Maher), 7/4 ; 2, Gingal (F. BullocK), 

100/9 ; 3', Lady-Hasty(J. piantjy-7,/1. 

Il y;,'ayait dix pariants. iGagne'pai' une-.longueuï 

et dem!è;-,-cinq longuettrs'séparaQt ie deuxième du 

troisième. 

Autoîîiohïissma 

LE CIRCUIT DKS AEMMES 

Bastogne, 26 juillet. 

De-programme du meeting des Ardennes pstn 

aujourd'hui comportait deux épreuves, la Coupe 

Liedekerke, réservée aux voitures de tourisme de 

uh cylindre, maximum 3 lit. 750, et une Coupe de 

motocyclettes. 

Le brouUlard intense qui a régné ce matin a 

forcé les organisateurs a reporter à demain la 

première épreuve. 

A 8 heures, le soleil ayant fait sou apparition, 

les départs ont été donnés de minute en minute à 

24 motocyclettes i» (Krtuin un to«ité**t-des serps constitués, pur M, Dupré, 

Relations commercial-os aêe FAMleîcrrc 

La préfecture nous informe que M. Jean Pé- 

rier, consul de France, attaché commercial à 

l'ambassade deda République à Londres, vient 

d'être chargé, par M. le ministre des affaires 

étrangères, de se rendre dans diverses ré- 

gions du Sud-Ouest en relat ions commerciales 

avec l'Angleterre. 

Il se mettra -à la-disposition des producteurs 

agricoles ou industriels et des commerçants 

désireux d'obtenir des renseignements sur les 

conditions du marché^britannique, sur les mé- 

thodes de vente qui y réussissent le mieux à 

nos coucuïTônts et sur tes 'moyens de- s'y faire 

représenter . 

M. Périer esteront disposé à aller dans les 

.principaux centres industriels pour s'y ren- 

contrer avec tout industriel, agriculteur ou 

négociant souhaitant s'entretenir avec lui. 

Inutile d'ajouter que l'assistance de ce fonc- 

tionnaire est prêtée à titre absolument gratuit 

et qu'il considère toujours comme strictement 

confidentiel tout ce qui lui est dit au cours 

d'un entretien. 

On est prié de lui écrire le pîtts tôt possible 

et en tout cas, avant le SO août, en joignant 

uii timbre de 10 centimes, à l'adresse sui- 

vante : 3 „. ... , 

Poste restante, Bagnères-de-Bigorre (Hautes- 

Pyrénées). 

CONCOURS 

DIRECTION GÉNÉRALE DES MANUFACTURES DE L'ÉTAT 

Un concours pour ie jeor-utement du personnel ad- 

missible aux emplois supérieurs de la culture et de 

la comptabilité dans les manula.ctures aura lieu vers 

la fin de l'année 1907. Les jeunes gens qui désirent 

s'y présenter devront se faire inscrire, avant le 

B octobre 1907, dans les bureaux de l'une des direc. 

tions sises à Alger, Béthune, Cordeaux, Cahors, 

Chambéry, Châteauroux, Dieppe, Dijon, Grenoble, 

le Havre, le Mans, Lille, Limoges .Lyon. Marseille, 

Morlaix Nancy, Nantes, Nice. Orléans, Paris (Reuil- 

ly), Périgueux, Riom, Tonneins, Toulouse et Ve- 

sotil. 

Bulletin Fimneier 

. , Paris, 20 juillet. 

En ce moment, les affaires très rares qui se trai- 

tent sont faites par des spéculateurs au jour le jour 

s'efforçant de gagner leur matérielle en défaisant 

le lendemain ce qu'ils ont fait la veille, mais c'est 

là en définitive une indication excellente pour le 

comptant, parce que ce sont là les dernières oscil- 

lations d'un marché qui a été troublé, mais qui va 

reprendre son équilibre. 

Le capital d'épargne, tombé depuis quelques mois 

en juste torpeur, peut sans danger utiliser le temps 

présent ot se placer sur une foule de titres devenus 

avantageux. 

Notre 3 % rte perd ni ne gagne aucun centime 

su» hier, 11 reste à 95 10 ; l'Extérieure espagnole 

est un peu plus résistante à 92 35, le ministre des 

finances a confirmé las données publiées sur l'aîné- 

^^û de» recettes Un Trésor en juin ; après clag 

M. A. CLAVERIE 

le Grautî^Spêcialïsîe de Paris 

de passage à Toulouse 

Il . est bon de rappeler que ce n'est qu'en 

adoptant les Appareils Pneumatiques imper 

méafcles eî sans ressort (Btés S. G. D. G.), de 

M. A. CLAVERIE, le renommé Spécialiste de 

Paris, fournisseur des Hôpitaux militaires, de 

la Préfecture de la Seine et des Manuf actures 

de l'Etat, que toutes les personnes atteintes de 

Hernies, Efforts, Descentes, Hydrocèles, Vari- 

cocèles, Maladies du ventre, etc., peuvent ob- 

tenir un soulagement immédiat à leurs souf- 

frances. 

Aussi tenons-nous à indiquer à nouveau à 

nos lecteurs et à nos lectrices atteints de ces 

affections le passage à Toulouse du renommé 

Spécialiste qui doit, grâce à l'intervention de 

ses appareils inocanparaba.es, merveilles de 

douceur et de puissance, les délivrer de la 

douloureuse infirmité. 

Applications et renseigneanents gratuits de 

9 U. du matin à 5 iL du soir, à : 

TOULOUSE, dimanche 28, lundi 29 et mardi 

JO jpm*, Jnim CApwi, place iM^yptok 

TOULOUSE. — Canton Sud. 

La candidature rie M. Rocher acclamée es 

réunion publique et contradictoire 

Le vaillant candidat d'opposition a terminé. 

Mer soir, sa campagne électorale par une réii 

nion publique et contradictoire qui a eu lieu, 

ainsi que no us l'avions annoncé, dans la gra» 

de salle du j-ardin-Royal. 

L'auditoire était en majeure partie compost 

d'ouvriers et d'employés. Tous les partis — il 

compris le parti anarchiste — étaient repré-. 

sentes à cette manifestation électorale qui 

s'est terminée par un énorme sticcefl- pour M* 

Rocher. 

A 9 h. 1/4, la réunion a été ouverte. Invitée 

à désigner un président, l'iassistanee a dési- 

gné par acclamations M. Chartes Ebelot quL 

après! la constitution du bureau, s'est ex- 

primé en ces termes : 

DISCOURS DE M. CHARLES ÉBELOT 

— Citoyens, j'espère que tous, à quelque 

parti que vous apparteniez, vous serez assea 

respectueux -de vous-mêmes po-ur respecter la' 

liberté de la tribune, qui est une des demie- 

ies libertés qui nous restent. Je donnerai 3iat . 

parole à tous ceux, qui la demanderont... » 

Cela dit, M. Ebelot a indiqué l'impoxtanca 

du scrutin du 28 juillet. 

— n s'agit, a-t-il dit, de protester contre les 

hommes qui conduisent le pays à la honte et 

à la ruine, contre les politiciens malfaisants 

qui ont tait banqueroute à toutes leurs pro- 

messes n'ont donné aucune réforme au peu- 

ple mais oe sont seulement alloués 15,00(1 

francs par an. (Rires et applaudissements.V 

Ges hommes ont pTis à forfait la destruction 

de la société et de tous les principes sur les- 

quels reposent l'avenir et la prospérité du 

pays. (Applaudissements.) Ils ont fait la guett 

re à la religion et . à l'armée ; ils ont exilé da 

saintes femmes qui faisaient le bien ; à Nar' 

bonne, ils ont fusillé le peuple. C'est conta'î 

leur œuvre néfaste qu'il faut, protester an 

moyen du bulletin de vote. (Applaudisse* 

ment®.) 

Ils représentent la Franc^Maçonnerie. Or la 

Franc-Maçonnerne, c'est l'étranger. » (Très 

bien!) 

M. Charles Ebelot fait éloquemment la d.f-' 

monsiration de cette vérité à l'aide de docu- 

ments sortis des pressas maçonniques et quf 

prouvent péremptoirement que-îes loges sont 

en France ï,instrument d-e l'Angleterre et da 

l'Allemagne. 

Au point de- vue Intérieur, la Franc-Maçon-, 

aeriô n-est pas moins néfaste. Ce sont Usa 

frames-maçons, en effet, qui oui jeté les Ram» 

cals les uns contre les autres et préparent ac 

tuellement la guerre civile et la révolution. 

Jadis la France fut prospère ; elle était la?, 

première nation du monde ; -elle fut forte tant 

qu'elle -demeumai fidèle à oe© traditions, matio-, 

nales. Elle a déchu le jour où eOUe est deve- 

nue la chose de la PrancnMaçeniierie. (Tripla 

salve d'applaudissements.) . 

M faut donc -ccMnia.-nner cette secte infat 

me, il faut marcher sus à lia Franc -Maçonne* 

rie et à ses candidats. (Longue salve d'ap- 

plaudi ssements . ) 

DISCOOBS DE M. JOSEPH' ROCHER 

Lorsque M. Rocher se lève, il est salué par 

des bravos nourris. 

— Citoyens, dit-il, vous connaissez mon, 

programme. J' espère que vous le ratifierez dé 

vos votes. (Cris : Oui ! Oui- f Vive Rocher U) 

Le conseil général n'est pas, ou plutôt ne 

devrait pas être uno assemblée politique ; 

malheureusement on n'y fait que de la politi- 

que. Aussi, faut-il réagir contre les déplora». 

Mes tendances, des politiciens. Si je suis élu, 

homme de travail et, je peux bien le dire, ou- 

vrier comme vous (aippiaudissiamants), je ma 

consacrerai aux questions techniques, c'est-à-- 

dire aux questions que je connais «a ma qua-s 

lité d'architecte. (Très bien 1) 

En parcourant le règlement intérieur du* 

conseil général, on remarque que les travatu'j 

sont répartis entre trois commissions : 1>* 

assistance publique, ina(a»ction publique *t 

cultes ; 2° agriculture, -commerce, objets .dW, 

vers et vœux ; 3° bâtiments et biens dépiaifte- 

mentaux, routes, chemins et cours d'eau. 

Pour l'étude de tous ces éléments techni?. 

crues -oh trouve une quantité d'hommes poli-', 

tiques et un seul ingénieur, M. Dieulafoy,; l'es- 

time et vous estimerez avec moi que oe n'est' 

pas suffisant. 

J'ai pensé qu'il serait bon qu'au moins, «a ' 

autre ingénieur mette ses cor naissances à fâf 

disposition de la coHeotivité, et c'est pour oeîiS, 

que j'ai .pris la détermination de me présen- 

ter ~ù vos suffrage©, persuadé que je-pouraai- 

rendr-e des services à mes «lecteuTs-et à mon 

département. ( Applaudissements. ) 

Au point de vue politique, je m-'effoîroer.ai 

de défendre la liberté. Catholique, je défen- 

drai la religion que l'on persécute et je récla- 

merai sans cesse la liberté et les mêmes' 

droits, aussi bien pour les catholiques com- 

me moi, que -pour ceux qui ne le sont. pas. JC 

veux la liberté de l'école, entière et absolue 

_"e veux que le -gèrè de famille ait le droit d* 

choisir pour ses enlan.ts les maîtres do son 

choix. (Applaudissements.) 

On trompe le peuple avec -des phrases et de* 

mots ; or, je veux permettre au peuple hon- 

nête et laborieux de faire sur mon nom une 

protestation efficace. (Bravos prolongés.) 

En un mot, citoyens, je veux m'occùper uni- 

quement de vos affaires, étudier à fond 2es ] 

dossiers qui me seront communiqués, en 

homme compétent, -et non en rêveur, et je voua' 

affirme que je n'accepterai pas des prol-oi* 

comme celui du chemin de fer de Revel qui 

est établi contre toutes les règles de l'art et de 

la sécurité publique. 

En fait d'indépendance, je veux surtout cel- 

le de l'assemblée départementale qui jusqu'ici 

a été constamment sous la tutelle du gouver-i 

nemerft. (Applaudissements.) 

Au point de yue des Syndicats, je veux qu'à/ 

la tête de ces groupements -il y ait des homme» 

de métier et non des hommes de politique. 

(Très bien !) 

Quant aux retraites ouvrières, je ne veu» 

pas que leur caisse soit constituée avec V&r- 

cent des autres. Je ne veux pas faire le Ibon- 

heniir des uns avec le malheur des autres. 

Il faut que cette question soit étudiée p** 

des oommissions composées en parties égaiK* 

de toutes les classes de lia société. 

Telles sont mes idées ; si elles- sont vOtirj» 

vous les mamfestaroz dimanche ^JS^ffi 

dant vos libres suffrages. (APrf 

&%l 

Ce© paroles loyales dites sans emphase ]pro 

voquent une chaleureuse -man^î 1 ,^^ 

veur de M. Joseph Roeher.qui rernêJai^» 

nion et déclare se tenir à la disposition «a 

électeurs qui auraient des questions à f**JB 

sex. Mais .personne me demande la- Parole pous 

le -contredire ou l'interroger. 

DISCOURS DE M. CHARLES ARNAL 

'Lorsque les applaudissements ont cessé. M* 

Charles Arnal vient dresser un éloquent réqui' 

sitotre contre le parti qui, par ses .illégalités; 

par ses abus, par ses coups de ioroe, par sou, 

inoohérenoe et -par ses violences, a provoqua 

l'état révolutionnaire dans lequel se débat j* 

pays ; oe parti qui sera cloué au pilori d-a 

l'Histoire, c'-est le parti radical. • (Applaudis* 

semants.) 

— Parlez-nous des internationalistes, interv 

rompt un anarchiste. 

Et avec beaucoup de erânerie, M. Charles 

Arnal fait le procès des internationalistes e» 

des sans-patrte. 

Les théories interaiationalistes sont néfastes 

au peuple. Les uns font profession dïantic!e| 

ricalisme. les autres d'mternatiorialisme * 

tous sont également les enneraks dm jjauPis^ 

.(Très fei-ett î). 


Samedi -/ .millet 1907 

Charles \mal développe brillamment 

**" thèse ar^ ' i] fait de la Politique et n'a pas 

hiv2fi sèrï?°nner son drapeau, reconnaît 

Pas élu '»al, an Ba-i 

zacle, pour séance de tir d'entraînement _ r_n 

me de guerre. 

Les téances d'équitatiou devant coimnenrair l« 

mardi 30 juillet, les élèves cavaliers recevrom au 

Stand les instructions de détail . 

lfl.—jcmf mfh mlliy m-fhy infy mriivyymiltijppiK 

LUS VKTRRANS DES ARMEES 11K TI-lIlRR Fi 

m. SIKH 1870-71 (1750- section). - l;s meminm un 

suit partie do la n-o" MH-IM.» sont pries de TOUW 

I; en assister a la réunion trimestrielle nul aun

Samedi 27 Juillet" 1907 

redevables 4s 2 francs pour »^4£*8bâ»it effec- 

Hofl, S* trimestPe, En conséquence Ils û^rou^ ^ 

tuer ce paiement avant le 2 août au »u" ^ Q ^ 

Buoi 11 leur sera présenté mandat Sû".r 

pour frais de recouvrement, tomme an 

MM. les sociétaires oui n'auront pas ip ^ 

BHUtanoes du 2' ^êstre avant le 2 aou 

feront ces quittances de 12 irancs augweu 

» tv 9T noiir t>'ais de recouvrement. 

KM. les sociétaires que l'assemb ee gen;értae u .m 

trielle aura Ueu le dimanche 28 juillet IMI. * 

rcs du matin, salle de Wlfg;/.^SBPte^ndu 

très, rue de Rémusat. Ordre du Jour 

du 2- trimestre et de la IMe » n ^5_ L . jjAUTE- 

VSSOCIATION DES COLON AUX DE LA 1 

- Dimanche. 28 .JU'^ 1 - il ' du Pcu. 

réunion trimestrielle, saMe du . 

GARONNE. — Dimanche. 28 

soir, réunion trimestrielle, salie au .. . , È ,_ ver _ 

nie, rue Gambetta, 35. Ordre du jour P^-J e { 

{.ai élections complémentaires, ÇÇmp^rÛ Qeia 

fêté du 23 juin, questions diverses, adhésions, vei 

sements. 

VOL. - Le commissaire du r arrondissement pro- 

cède à une c»quête relative au vol "e neug îapm., 

commis dans la nuit du 23 au M Juillet, au domi- 

cile et au préjudice de M. Laurent Ribes,, meiajei 

au château du Monédé, route de Cusrnaux. 

TROUVAILLES. — Réclamer : à M. Jean domici- 

lié rue des Changes. 30, une chaîne de montre en 

tir ; à M. Nozes, inspecteur d'hygiène, rue du Rem- 

nart-Matatoiau, 25. une reconnaissance de dette ; au 

bureau des épaves, un bulletin de dépôt d'un colis, 

uélivré par la Compagnie du Midi ; à l'administra- 

tion des tramways, une ombrelle et un trousseau 

de clefs. 

Le Décret du Saint-Office 

' Paris, 27 juillet. 

Nous avons relevé la note de l'Italie mettant 

en cause Mgr Batiffol et nous faisions prévoir 

une réponse du Recteur de l'Institut de Tou- 

louse. Mgr Batiffol n'a pas eu à intervenir. 

VAv mire d'Italia, commentant le nouveau 

Syilabus, relève que quelques-unes des er 

rettrs condamnées appartiennent à la fraction 

libérale des théologiens protestants, mais que 

la majeure partie des propositions frappent 

des auteurs catholiques bien connus. 

M. Loisy est le plus largement touché. D'au 

très idées condamnées appartiennent à M. 

Le Roy ; quel-ques-iines, plus obscurément, au 

P. Tyssel et à Fogazzaro. 

UAvenirc d'Italia ajoute : 

« D'autres reflètent les idées SHr l'agape et 

sur l'eucharistie de quelques protestants et ra- 

tionalistes allemanids combattus dans la belle 

œuvre de Mgr Batiffol sur l'eucharistie. 

» Il y a enfin un résumé des vues des ou 

vra.ges de Harnack, sans omettre son ouvrage 

surla propagation du christianisme, peut-être 

timidement adoptées ou en danger de 1 être 

nar de trop faciles catholiques, sourds a l a- 

vertissement de Mgr Batiffol sur l'obligation 

île déprotestantiser les études religieuses. » 

NOUVELLES MILITAIRES 

UNE GROSSE AFFAIRE 

Limoges. 27 juiLlet. 

La France Militaire annonce en termes gra- 

ves une décision qu'est à la veille de prendre 

M. Piequart. après avoir consulté deux ou 

trois commissions. 

Il, s'agit de la suppression du képi rigide et 

du pompon ; le ministre a reçu plusieurs ki- 

logrammes de rapports, desquels il ressort que 

le képi rigide est disgracieux, qu'il se déforme 

rapidement, qu'il est coûteux, etc., et qu'il 

faut le faire disparaître. 

Bien qu'accablé sous le poids, le ministre 

n'a pas cru devoir prendre sous sa responsa- 

bilité une telle mesure ; U a décidé, dit la 

France Militaire, de consulter les colonels, les 

officiers généraux et les commandants de 

;orps d'armée. 

peut-ètre„gour trancher la question, faudra- 

t-il réunir une Haute-Cour 1 

NOMINATIONS DANS LA RÉSERVE 

Paris, 27 juillet. 

Infanterie. — Sont nommés sotLsiieutenant 

MM.: au régiment de CHateEerault, Darlu, ser- 

gent réserviste au régiment d'Agen ; UEae, ad- 

judant de réserve au régiment de Saint-Gau- 

dens ; Dujat-Desalines, sergent de réserve au 

régiment de Pau. 

De Tours, de Raymond-Cahuzac, sergent ré- 

serviste au régiment de Toulouse ; de Brives, 

Denoix, sergent réserviste au corps. 

De Rodez, Pailous, adjudant de réserve au 

corps ; Bonnefoy-Sibour, sergent réserviste 

au corps ; Simon, sergent réserviste au corps. 

De Narbonne, Mérignaiit, sergent réserviste 

à Bayonne. 

De Perpignan, Lobers, adjudant de réserve 

au 24 e colonial. 

De Carcassonne, Raboul, adjudant de réser- 

ve au corps. 

D'MM, Avérons, sergent réserviste au corps. 

De Marmande, Mouligne, adjudant de réser- 

ve au régiment de Moxitauban. 

De Montauban, Hey, adjudant de réserve au 

corps ; Ourgaut, sergent réserviste au corps. 

De Toulouse, de Bon, sergent réserviste au 

corps. 

De Marmande. Bêcanne, sergent réserviste 

à Toulouse. 

De Libourne, Bousquet, adjudant de réserve 

Albi. 

De Pau, Terre, sergent réserviste au corps. 

De Tarbes, Malet, sergent réserviste au 

corps. 

Ay_105e, Dureau, adjudant de réserve à Mar- 

maiide ; au 19e cor.os, Dumas, adjudant de ré- 

serve à Marmande"; au 19 e corps, Durand, ad- 

iudaant au 95 e territorial. 

Mutations. — Sont affectés, réserve : régi- 

ment de Bernay, M. Giacobbi. lieutenant de 

réserve à Cahors ; régiment de Rouen, Pas- 

quier, major de réserve à Cahors ; régiment 

de Fonterarv-le'Comte, Bissey. chef de batail- 

lon de réserve à Cahors ; régiment de Meaide, 

Bônnafoux, sous-lieutenant de réserve à Car- 

cassonne ; régiment d'Agen, Nux, capitaine 

de réserve à Pau ; régiment de Montauban, 

Vabre, sous-lieutenant de réserve à Narbonne: 

régiment de Toulouse, Béranger, capitaine de 

réserve à Rodez ; régiment de Libourne, Lévy, 

sous-lieutenant de réserve à Monade-Marsan; 

régiment de Bayonne, Lafougère, sous-lieute- 

naitt de réserve à Cahors : régiment de Tar- 

bes, du Terme, sous-lieutenant de réserve a 

Vitré • au 19' corps, Nussas. sous-lieutenant 

de réserve à Cahor* ; Legros, sous-lieutenant 

de réserve au 24' colonial. 

LE PR Paris. 27 juillet. 

Les ministres se réuniront en conseil de ca- 

binet avant le départ de M. Clemenceau pour 

Carlsbad. 

Ce conseil de cabinet sera tenu mardi ma- 

tin, au ministère de l'intérieur. 

Il est probable que l'on examinera dans cet- 

te réunion toutes les éventualités qui pour- 

raient se produire pendant l'absence du pré- 

sident du conseil 

LÂ LUTTE VITICOLE 

v 

i.a grève électorale 

Béziers, 27 juillet. 

Le comité de défense viticole du canton d'O- 

lonzac, sur un mot d'ordre reçu d'Argeliers, 

préconise pour dimanche la grève des oandi- 

dats et des électeurs. 

Dans un manifeste, il donne le conseil aux 

maire qui voudraient décharger leurs respon- 

sabilités d'être à la mairie pour ouvrir le 

scrutin ; quant aux membres des comités lo- 

caux de défense, leur mission est de faire une 

active propagande afin d'empêcher les con- 

seillers municipaux de se prêter à la constitu- 

tion des bureaux de vote et les électeurs d'al- 

ler voter. 

L'ARMÉS ET LA CRISE 

Les changements de garnison 

Castelnaudary, 27 juillet. 

M Durand, député de- Castelnaudary, avait 

télégraphié au ministre de la guerre son in- 

ention de l'interpeller, à la rentrée, sur la 

cause du changement du 15' de ligne. 

M Piequart a répondu que c'était sur la 

demande du commandant du corps d'année 

que ce régiment, .en. deux tronçons depuis 

longtemps," était mis sous une direction uni- 

que, mais que le vide serait comblé et que la 

garnison de Castelnaud-ai-y ne serait pas ré- 

duite. 

Port-Say. 27 juillet. 

Des renseignements précis confirment qu'u- 

ne meha.Ua chérifienne a attaqué la douane 

du Roghi, à Marchica, dans la nuit du 22 au 

23 juillet, vers 8 heures du soir. 

Les troupes du maghzen ont été repoussées; 

elles ont eu 22 tués, dont le caïd Raha-Ali- 

cha-oui et Driss ; eîles ont eu 25 blessés ; le 

prétendant a eu ane dizaine de tués et 6 bles- 

sés. 

REMERCIEMENTS ET MESSE 

Monsieur A. SËRAN, boulanger, juge au tri- 

bunal de commerce. Mesdemoiselles Margue- 

rite et Marcelle SÊRAN remercient sincère- 

ment les pesonnes qui leur ont témoigné leur 

sympathie dans le malheur qui les a frappés 

et qui leur ont fait l'honneur d'assister aux 

obsèques de 

Madame Thérèse SÉRAN, née LACROIX 

et les prient d'assister à la messe de neuvaine 

que l'on dira pour le repos de son âme le 

lundi 29 juillet, à 10 heures, dans l'église pa- 

roissiale Saint-Etienne. 

Il ne sera pas envoyé de lettre de faire part, 

le présent avis en tenant lieu. 

On se réunira à l'église. 

SOCIÉTÉS DU MIDI h PftlIS 

Les Sociétés mutuelles et amicales à Paris des 

départements de la Haute-Vienne, Dordogne, Cor- 

rèze. Lot, Lot-et-Garonne. Tarn, Ariège, Hérault, 

liAude, Gers, et des Pyrénées ont organisé pour tous 

leurs compatriotes un train spécial oui partira le 

10 août, à 7 h. 15 de Paris-AusterUtz arrivera à Li- 

moges à i h. 30, à Brive à 3 heures à Gourdon 

4 heures, à Cahors à 5 heures, à ilontauban a 

6 heures du matiti. 

Ce train desservira les lignes de Limoges-Agen et 

lignes transversales Brive-Toulbuse par Capdenac 

et lignes transversales et des billets aller et retour 

valables quatre-vingt dix jours (retour facultatif) 

seront délivrés pour toutes les gares avec 40 % de 

réduction. 

lies enfants de trois à sept ans paieront demi 

place. 

Suivent quelques prix : 

Limoges, 23 65 ; Périgueux, 29 5C ; Bergerac, 33 35 

Sariat 32 90 ; Ribérac 30 20 ; Nontron, 28 90'; Li 

bos 35 95 ; Agen, 38 50 ; Villeneuve-sur-Lot, 37 50 

Marmande, 37 75 ; Brive, 29 50 ; Gourdon, 33 

Souillac, 31 70 ; Cahors, 35 40 ; Montauban, 39 10 

Toulouse, 42 10 ; Gramat. 32 70 ; Figeac, 34 85 

"Villefrauclie-de -Rouergue 36 90 ; Lexos, 39 ; Tes 

sonnières, 40 80 ; Saint-Sulpice-Tarn, 42 10 ; Albi 

41 80. 

Les originaires des départements intéresses sont 

priés d'adresser des demandes de billets aux. se. 

crétaires do leur Société, ou à M. Cocula, 61, ave- 

nue du Maine, ou -à M. Meynard, 34 bis, rue Vi- 

gnon. 

Prière do se h&ter car le nombre de billets est 

restreint ét les billets seront accordés dans l'ordre 

des demandes. 

NOTA. — La Compagnie du Midi accordera à 

tous les voyageurs munis de billets de ce train spé- 

cial une réduction de 40 % sur les Billets qu'elle 

leur délivrera pour compléter leur voyage sur son 

réseau. 

lOUVEMEl 

VOIfiHcl du 20 juillet publie la stylistique 

du .mouvement des vins , depuis îe 1 er sep- 

tembre M0C• 5, a Paris c! de même 

par correspondance. Un Questionnaire ejt env..ye,gralis sur demande. L Llixir Dupoyroux 

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«ouïcnt les crachements de sang. U gnérit en provoquant la formation d antitoxines dan» 

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manda'. Exiger dans les pharmacies le véritable Elixir Dupeyroux. 

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mon nom sur l'étiquelie et ma signature sur la capsule reçoit- 

vont l>i bouchon^ 

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Le jeudi 8 a&ût 1907, 

à. midi et demi. 

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eroix-Daurade. 

PREMIER LOI 

Petite propriété contenant 

deux villas dites « Villa Kasiii- 

mir » et « Villa Chaudemagor », 

avec jardin et dépendances ; 

contenance oadastr-ale de qua- 

rante et un ares vingt centia- 

res. Mise à prix 4.000 fr. 

DEUXIÈME LOT 

Métairie dite de « Palificat », 

avec dépendances, attenant à 

la rivière de l'Hers ; contenan- 

ce cadastrale de onze hectares 

cinquante-sept axes vingt-neuf, 

centiares. 

Mise à prix 6.000 fr. 

Pour extrait : 

- DEMOUX, avoué, signé. 



Blés. — Bien tenus. On cote : blés nouveaux 

23 50 : Touraine et Orléanais, 24 75 les 100 kilos. 

•«sortîtes — Fermes. On cote : en disponible, 37 ; 

pour les marques du haut-pays cylindres de la 

région, 30 50 ; sous déduction d'usage, sur k de sep- 

tembre. 33. ,„ . 

Sons et repasses. — Fermes, on cote : pays, 16 a 

17 50 ; Plata, 15 ; sons de pays, 13 50 à 15 suivant 

grosseur. 

Haïs. — Plata roux, 17 50 ; Cinquantim, 18 50 ; 

blanc, 17 75. 

Avoines. — Poitou, 17 50 à 18 ; Bretagne grises, 

17 50 ; Algérie, 16. 

Orges. — Algérie, 17 25. 

HAUTE-GARONNE 

Toulouse, 26 juillet. 

Denrées. — Bladettes, blés vieux, les 80 kilos, 

21 ; bladettes, blés nouveaux, de 19 25 a 19 75 ; 

bjadettes et blés ordinaires, de 20 à 20 25 ; 

blés mitadins fins, 19 75 ; seigle, les 75 kilos, 13 50 

à 14 ; orge, les 60 kilos, d e9 à 9 50 ; avoien, 

9 les 50 kilos ; maïs blanc, les 75 kilos, de 

16 à 17 ; haricots, l'hect., de 28 à 30 ; fèves, les 65 

kilos, de 14 50 à 14 75 ; vesces noires, les 80 kilos. 25. 

Farines et issues. — Premières, les 122 .kilos, 44 ; 


kilos, de 17 50 à 18 ; sons gros, les 100 kilos, 14 ; 



zerne (sainfoin du pays), de 115 a 120 fr., le tout 

les 100 kilos. 

Foin, 4 ; sainfoin, Ire couep (nouveau), 4 90 ; 

2o et 3o coupes, 3 50 ; paille blé. 2 50 ; paille avoine, 


Bois à brûler, les 50 kilos, de 1 35 à 1 45. 

EXIGES ES ITEKlTâBm 

3 %' amortissable... 

Dette tunisienne. --- 

^4%.%^.^::::::. 

_ 4 or 1889 

_ 4 % or 1890 

_ 4 «g or 1893 

_ 4 % or 1894 ••• 

COÛ* 4 % r ;et r 

Z S % or 1891 

3 0/ or its9» 

Z 3 i % or 1894 

Russe 1906 ••• '"" 

Letres de gage1 £I l • 

Bons messes 1S04 


Hongrois 4 % 

Egypte unifiée—;*; - i;- - îiii 

Argentine (RêpuM.) 5 % 188a 

Portugal 3 % 

ACTIONS 


Crédit Foncier 

Crédit Lyonnais •• 

Banque de Paris....- 


Société générale • • 

Banque franco-espagnole 

Banque Ottomane 

Midi 

Orléans 

Paris-Lyon-Méditerranée 

Nord 

Ouest 

Est 

Est-AlKérlen • 


Bône-Guelma 

Autrichiens 

Lombards 

Nord-Espagne 

tl n ^S ÔSSG ....••••*••********"*** 

Chemins dé ter Portugais ... 

Charbonnage de Laviana 

Cain>aux 

Thomson-Houdton • • • •• 

Compagnie Parisienne du Gaz.... 

Messageries mari cimes 


Lots Congo 

OBLIGAT£GN8 

Ville de Paris 1865 

— 1869 

— 1871 

_ 1875 

— 1876 ^ 

_ 1892 

_ 1894-1S96-. 

— 1898 

_ 1899 

— 1804.... 

_ 1905..... 

Foncières 1S79 

— 1883 • 

— 1885 

— 1S95 

— 1903 


— 1880 

— 1891 

_ 1892 

_ 1899 


Orléans 3 % anciennes 

Lyon 3 % fusion anciennes 

Nord 3 % anciennes 

Ouest 3 % anciennes 

Est 3 % anciennes 

Est-Algérien 


Bône-Guelma 

Saragosse 

Nord-Espagne 

Portugais •; 

Autrichiens 3 % l" hypothèque. 


Suez ,v 

Panama lots 1889... 


Ottomanes 4 % consolidées 

Douanes ottomanes 


A TERME 

95 05 

95 10 

;.'> vj w5 30 

45; .. 

452 .. 

7t> 15 -ii . . 

74 m 

7;i 65 

73 75 

73 :o 

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3 % 

Italien 

Espagne Extérteuro 

Portugais 3 °/. l" série 


Turc uiillié 4 % 


Banque do France 



Nord-Espagne 

Saragosse- 

Suez 

Rio-Tinto | f, 

Sosnowlce " 

Alagoas 

APRES BOURSE 

3 % I J 

De Béera I 1 

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Consolide, anglais 83 3,8. t Italien .... 

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Madrid (papier court) ...... 

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101 51 

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BOURSE DE MATîIttB 

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Baoq. citotn. d.5. . 

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dont 25.... 

50 

dont 25 

dont s,fr. 50...... 

dont 5 • 


Fonds d'Etat français. — 3 % porteur, 95 05 ; 3 % 

amortissahic, 90 40 ; Obligation tunisienne, 454 ; Ma. 

dagascar, 80 00. . 

Fonds d'Etat étrangers. — Russe. Bons du Irésoi 

5 % 1901, 493' 50 ; Russe 1880, 74 20; Extérieure estant, 

pillée C. 80 , 98 90; Chinois. 97' 85; Autriche, 99 75. 

Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux 

1785 ; L'Epargne, ex-coup. 16 , 200; Est. 912 ; P.-L.-li 

1344 ; Nord, 17S0 ; Midi. 1108 ; Orléans, 1357 ; Ouest' 

839 ; Saragosse. 379 ; Nord-Espagne, 26S. 

Obligations diverses. — Moulin du Bazacle, 309 - 

Ville de- Paris 1969, 474 ; -891-1896 T P, 307 ; 189$ 

420 • 1904 libéré. 427 25 ; Communales 1879, 475 . 

1880 503 ; 1899 458 ; Foncières 1879 , 501 ; 1903 tout 

payé 496 50; Est ancienne, 431 50; Midi ancienne 

426 4-^0 25; Nord nouvelle, 460; Orléans ancienne, 427- 

nouvelle 426; P.-L.-M. ancienne, 429 7a ; Nord-Es- 

awgne l're série, estamp., 368 25 ; Saragosse ancien- 

ne lré hypothèque. 381 ; Lombarde X. 313 50. 

Changes. — Espagne, les iOO pesetas, 87 80. 

Fois È sulivenlloa m ipirtemei 

Sur le budget, une somme ée 3,682,000 francs 

est répartie, à titre de fonds de subvention 

entre les départements qui, à raison de leur 

situation financière, doivent recevoir une al- 

location : 

Les départements de notre région reçoivent ; 

Ariège. 

Aveyron 

Gers 

Lot 

Hautes-Pyrénées 

Pyrénées-Orientales 

131,000 fr. 

81,500 fr. 

4,000 fr. 

53,700 fr. 

81,700 fr. 

93,700 fr. 

Tarn 23,600 ir. 

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pièces et 3 cabinets, jardin at- 

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27 Juillet 1907 - Bibliothèque de Toulouse

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