BI DEPLIANT CORRIGE.pub - Berrichon de l'Indre.
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APPEL aux <strong>Berrichon</strong>s soucieux <strong>de</strong> préserver et valoriser les ressources locales<br />
SAUVER<br />
SAUVER<br />
la race ovine<br />
BERRICHONNE <strong>de</strong> l’INDRE<br />
Bref historique ...<br />
Strabon, Columelle ou Pline évoquaient déjà la « multitu<strong>de</strong><br />
copieuse <strong>de</strong>s ouailles » bituriges ; mais « l’éducation <strong>de</strong>s bêtes à laine » n’a jamais cessé et, jusqu’à<br />
une époque récente, le Berry est resté « terre à moutons ».<br />
Jadis, avec le fumier nécessaire à l’enrichissement <strong>de</strong>s terres, la laine, seule, comptait !<br />
Nicolas <strong>de</strong> Nicolay, en 1567, signale « que les laines y sont plus fines et déliées qu’en nul aultres endroictz <strong>de</strong> ce royaume…et d’icelles<br />
tirent les Berruyers merveilleux proffict …………… ce qui rend la province très fameuse et riche ».<br />
La fin <strong>de</strong> l’Ancien Régime tente avec succès le croisement Mérinos-berrichon pour l’amélioration <strong>de</strong>s laines : le Marquis <strong>de</strong><br />
Barbençois dans l’Indre et le Chevalier <strong>de</strong> Lamerville dans le Cher en sont les principaux promoteurs. Vers 1830, la concurrence <strong>de</strong>s<br />
draps étrangers contraint les éleveurs à choisir la voie bouchère, par croisement avec les races anglaises à vian<strong>de</strong>.<br />
Nait alors le BERRICHON du CHER, aux gigots affirmés. Dans l’Indre, on revient vite à la fixation d’un type originel, propre<br />
au parcours <strong>de</strong>s chaumes calcaires. La BERRICHONNE <strong>de</strong> l’INDRE, première race française à se doter d’un livre généalogique ou<br />
« FlookBook », affiche 526 866 têtes en 1898 et environ 240 000 en 1935.<br />
Aujourd’hui, tout élevages confondus, la race compte moins <strong>de</strong> 1000 sujets !!!<br />
Créé par la Société d’Agriculture <strong>de</strong> l’Indre, le flook book du <strong>Berrichon</strong> <strong>de</strong><br />
l’Indre date <strong>de</strong> 1895 et tient compte <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux variétés : celle <strong>de</strong> Crevant<br />
(aujourd’hui disparue) et celle <strong>de</strong> Champagne ou « Brionne » ( le berceau<br />
<strong>de</strong> la race est à Brion). Les Comices Agricoles du Second Empire ouvrent la<br />
voie <strong>de</strong>s concours sous la Troisième Ré<strong>pub</strong>lique. Dès 1897, ils contribuent à<br />
l’amélioration et à la fixation <strong>de</strong> la race que <strong>de</strong>s croissements divers avec les<br />
moutons anglais <strong>de</strong> boucherie avaient éloigné, vers 1830, <strong>de</strong> la souche initiale.<br />
Le Teiller-Delafosse puis Léon Charpentier à Villers, Etienne Poisson<br />
à Saint-Maur, Constant Tréfault à Villedieu <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s sélectionneurs<br />
renommés. Récemment encore les élevages Drouin, Vivier, Malou… poursuivaient<br />
l’œuvre <strong>de</strong> sélection.<br />
(Sources : « L’animal domestique dans le Berry traditionnel » Daniel Bernard. Ed Alan Sutton<br />
Génétique ovine et enjeux du futur ...<br />
Actuellement utilisé en croisement industriel, la disparition du<br />
<strong>Berrichon</strong> <strong>de</strong> l’Indre, (comme celle d’autres races relictuelles ) serait<br />
préjudiciable à la diversité génétique ovine du futur.<br />
Aujourd’hui, une dizaine d’éleveurs<br />
professionnels ou amateurs restent<br />
fidèles au mouton <strong>Berrichon</strong> <strong>de</strong> l’Indre.<br />
Mais les problèmes génétiques<br />
propres aux « races à petits effectifs »<br />
se font jour. L’Institut <strong>de</strong> l’Elevage<br />
participe à la mise en place d’un plan<br />
d’accouplement raisonné pour limiter<br />
les dégâts <strong>de</strong> la consanguinité. La semence<br />
congelée <strong>de</strong> béliers <strong>BI</strong> disparus<br />
pourrait ai<strong>de</strong>r à l’élargissement <strong>de</strong> la<br />
base génétique actuelle.
STANDARD et autres singularités <strong>de</strong> la race ...<br />
Race aux multiples qualités d’élevage, le<br />
BERRICHON <strong>de</strong> l’INDRE est un animal sobre, rustique<br />
et bon marcheur, au désaisonnement naturel (6O%<br />
<strong>de</strong>s naissances ont lieu <strong>de</strong> septembre à novembre) et à la<br />
prolificité remarquable (159 % ! une <strong>de</strong>s meilleures<br />
races françaises rustiques pour ce caractère).<br />
Bien que <strong>de</strong> format moyen, ses carcasses sont<br />
lour<strong>de</strong>s et sans gras :<br />
60/70 kg …… chez les femelles<br />
80/ 100 kg….. chez les mâles<br />
* La tête fine, brillante, allongée, légèrement busquée<br />
* Le cou est long, la poitrine profon<strong>de</strong><br />
* le garrot bien charpenté précè<strong>de</strong> un dos et un rein<br />
longs et musclés<br />
* Croupe large et longue. Gigot long et volumineux<br />
* Les membres fins, longs et nerveux doivent avoir <strong>de</strong>s<br />
aplombs réguliers<br />
* La toison blanche découvre la tête, les membres et le<br />
ventre (la poitrine chez les adultes). toison 1.5 à 2.5 kg<br />
GASTRONOMIE : <strong>de</strong> la tradition à la création ...<br />
On le sait,<br />
le commerce <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> préfère le<br />
gigot « rond » du mouton <strong>Berrichon</strong> du Cher au gigot « plat » du<br />
<strong>Berrichon</strong> <strong>de</strong> l’Indre ; ce qui pénalise lour<strong>de</strong>ment ce <strong>de</strong>rnier. Sans<br />
trop se soucier <strong>de</strong>s formes du gigot, les anciens bouchers recherchaient,<br />
pour une clientèle exigeante, les animaux <strong>de</strong> parcours <strong>de</strong>s<br />
« chaumes champagnouses », nourris <strong>de</strong> plantes variées et odorantes.<br />
Les métho<strong>de</strong>s traditionnelles d’élevage seraient-elles à retrouver,<br />
notamment par une transhumance dans les pelouses sèches<br />
préservées du Berry, et l’entretien <strong>de</strong> toutes zones difficiles ?<br />
L’avenir <strong>de</strong> la race est suspendu aux décisions <strong>de</strong>s hommes d’ici.<br />
Comme d’autres races à petits effectifs, le mouton <strong>Berrichon</strong> <strong>de</strong> l’Indre<br />
peut disparaître à jamais ; les élevages professionnels se comptent<br />
aujourd’hui sur les doigts d’une seule main !<br />
Une multitu<strong>de</strong> d’élevages amateurs, <strong>de</strong> 10 à 20 têtes, ayant pour<br />
passions la terre et le pays, pourraient-ils permettre le maintien du<br />
cheptel … voire <strong>de</strong> retrouver une croissance raisonnable <strong>de</strong>s effectifs ?<br />
Dans le contexte <strong>de</strong> l’AGENDA 21 et la perspective d’une agriculture<br />
durable, les instances départementales ont-elles conscience<br />
qu’une ai<strong>de</strong> ultime doit être apportée aux éleveurs avant la catastrophe<br />
?<br />
Prolificité remarquable : souvent 2 agneaux par mère<br />
Les paysans berrichons élevaient le mouton mais appréciaient peu sa<br />
vian<strong>de</strong> ; ils la <strong>de</strong>stinaient au peuple <strong>de</strong> Paris ou <strong>de</strong> Lyon, voire au « rata »<br />
<strong>de</strong>s troupes (le RAGOUT <strong>de</strong> mouton, connu dès le XIV è sous sa forme<br />
haricotée,…. coupée en morceaux !)<br />
La cuisine bourgeoise appréciait le gigot rôti à la broche ou, mieux<br />
encore, cuisiné en braisière, avec oignon en lames, carottes, bouquet garni,<br />
fenouil, persil, thym, laurier, 1 navet, 2 gousses d’ail, 3 grands verres<br />
<strong>de</strong> bouillon, 4 d’eau-<strong>de</strong>-vie et 3 <strong>de</strong> madère. Bardé et ficelé, on le laissait<br />
cuire à feu doux pendant 7 heures !!!<br />
Le gigot « A LA SEPT HEURES » ou « GIGOT A LA CUILLERE »<br />
<strong>de</strong>vient, par sa cuisson lente, à chaleur modérée, une vian<strong>de</strong> fondante<br />
confite dans son jus et que l’on peut servir … à la cuillère ! Ainsi le préparaient,<br />
à Nohant, les cuisinières <strong>de</strong> George SAND.<br />
Nos contemporains veulent trop bannir le goût « marqué » du<br />
mouton et privilégient la vian<strong>de</strong> d’agneau. L’agneau <strong>Berrichon</strong> <strong>de</strong> l’Indre<br />
<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 150 jours conserve une couleur <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> claire et d’une<br />
gran<strong>de</strong> qualité gustative.<br />
Pour <strong>de</strong>main, l’imagination est au pouvoir : un « créateur » berruyer<br />
ne vient-il pas d’inventer le « JAMBON <strong>de</strong> MOUTON » !<br />
L’AVENIR <strong>de</strong> la race et VOUS …<br />
CONTACT<br />
En adoptant <strong>de</strong> nouveaux reflexes alimentaires, en retrouvant <strong>de</strong>s exigences bouchères <strong>de</strong> bon sens - en privilégiant les saveurs<br />
aux formes - en se découvrant une passion raisonnable d’éleveurs amateurs ……….<br />
ILS NOUS FAUT SAUVER LA RACE OVINE BERRICHONNE <strong>de</strong> l’INDRE !<br />
BP 70104<br />
86501<br />
MONTMORILLON ce<strong>de</strong>x<br />
www.geo<strong>de</strong>sheep.co