janvier mars 2013 - Mémorial de la Shoah

Programme
janvier
mars
2013

éditorial
La spoliation des biens appartenant aux Juifs constitue un sujet
moins connu du grand public.
Mise en œuvre dès 1933 dans l’Allemagne nazie, cette politique
est pourtant exportée dans les territoires occupés par le III e Reich
et dans les pays alliés des nazis.
Elle joue un rôle important dans la politique d’exclusion et de persécution.
L’appauvrissement des Juifs, le vol organisé à leur encontre,
légal et systématique, fut un moyen supplémentaire pour identifier,
localiser et fragiliser les familles juives qu’on envoya ensuite à la mort.
L’exposition qui ouvre le 30 janvier 2013, ainsi que le cycle
de conférences qui l’accompagne, permet de décrire, dans le contexte
d’une Europe nazifiée, cette politique d’État, rigoureuse
et soigneusement exécutée.
En 2013, de nombreuses activités se dérouleront au Mémorial :
expositions, projections, rencontres et ateliers. Nos voyages se
poursuivront, avec notamment plusieurs déplacements sur le site
d’Auschwitz-Birkenau, une visite au Camp des Milles et, au printemps,
un voyage sur les lieux du soulèvement du ghetto de Varsovie.
L’œuvre entreprise par le Mémorial de la Shoah est importante
mais elle n’a de sens que si vous la partagez.
En 2013, nous comptons encore sur vous. Pour que cette année soit,
une fois de plus, celle de la connaissance, du souvenir
et de la transmission.
Jacques Fredj, directeur
1

Ci-dessous :
Instruction
générale et
mémento-guide
à l’usage des
administrateurs
provisoires,
2 e édition
rédigée par le
Service de
contrôle des
administrateurs
provisoires
du commissariat
général aux
Questions juives.
Crédit : Mémorial
de la Shoah.

ÉDITORIAL...................... p..1
EXPOSITIONS................. p..4
La spoliation des Juifs :
une politique d’État (1940-1944).... p..6
Les nouveaux
musées-mémoriaux
de la Shoah en France................. p..8
autour des expositions...............p.10
RENCONTRES............... p..14
PROJECTIONS.............. p..18
TÉMOIGNAGES............ p..22
ATELIERS........................ p..26
pour enfants ........................... p..27
pour adultes .......................... .p..28
VOYAGES
DE MÉMOIRE................ p..34
Auschwitz............................... p..35
Le Mémorial
de la Shoah de Drancy................p.36
Site-Mémorial
du camp des Milles................... p..36
70 ans après l’insurrection
du ghetto de Varsovie................ p..36
VIE DU MÉMORIAL.... p..38
une photographie,
une histoire............................. p..39
commémorations..................... p..40
RESSOURCES ............... p..42
publications............................ p..43
Librairie................................. p..44
Centre d’enseignement
multimédia ............................ p..45
Centre de documentation .......... p..45
HORS LES MURS.......... p..46
AGENDA......................... p..50
INFORMATIONS
PRATIQUES.................... p..52
3

EXPOS

ITIONS

ExPOSITION
du 30 janvier
au 29 septembre 2013
La spoliation des Juifs :
une politique d’État
(1940-1944)
À partir de 1933 dans le Reich, les campagnes
de boycott des entreprises appartenant aux Juifs
et les expropriations sauvages se multiplient.
Cette politique, fondée sur un dispositif légal, se généralise.
Elle est bientôt exportée dans les territoires occupés
et adoptée par les régimes alliés au Reich, à l’instar
de Vichy. L’État français en intègre dès 1940 les principes
dans le cadre de sa politique antisémite. Il promulgue
à cet effet un arsenal législatif spécifique visant
à « éliminer toute influence juive dans l’économie
nationale » (loi du 22 juillet 1941).
La spoliation systématique des entreprises et des biens
appartenant aux Juifs est ainsi engagée sur l’ensemble
du territoire français. De l’identification des Juifs
et de leurs biens jusqu’à l’ « aryanisation » de ces derniers
par la vente ou la liquidation, c’est un processus
administratif efficace qui est mis en place, impliquant
non seulement un nombre important d’administrations
de l’État français, mais également de larges pans
de la société. En France, et plus largement en Europe,
les spoliations furent un rouage essentiel du processus
d’exclusion, qui facilita par la suite la mise en œuvre
de la « Solution finale de la Question juive ».
En s’appuyant sur de nombreux documents provenant
notamment des fonds des Archives nationales
et départementales, l’exposition propose d’expliquer
les bases et les rouages de cette politique d’État,
en la réinscrivant dans le contexte de l’Europe nazie.
Commissariat scientifique :
Tal Bruttmann, historien,
chargé de mission
à la Ville de Grenoble.
Coordination :
Sophie Nagiscarde
et Émilie Simon,
Mémorial de la Shoah.
Scénographie :
Julia Kravtsova
et Olivia Berthon.
Création graphique :
Michael Levin
et Hélène Marian.
Exposition réalisée en partenariat
avec la Ville de Grenoble
et les Archives départementales
de l’Isère.
Entrée libre
niveau 1
Affiche publiée par le commissariat
général aux Questions juives annonçant
la vente d’une propriété appartenant
à M. Henri Mayer située dans le Loiret
dans le cadre de l’aryanisation des « biens
juifs ». France, ca 1942-1944. Dimension :
60 x 40cm. Crédit : Mémorial de la Shoah.
6

ExPOSITION
du 16 septembre 2012
au 31 mars 2013
Les nouveaux
musées-mémoriaux
de la Shoah en France
Ces dernières années, plusieurs musées-mémoriaux
ont vu le jour ou sont en construction. En France,
nombre d’entre eux se trouvent sur les lieux mêmes
de la mémoire de la Shoah : sur les sites des camps
de Royallieu (Oise), de Natzweiler (Bas-Rhin), des Milles
(Bouches-du-Rhône), de Drancy (Seine-Saint-Denis),
de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Ainsi, ces lieux
ont-ils été repensés par les architectes, les historiens et
les collectivités pour permettre l’intégration d’un espace
d’accueil et d’information dédié au public, sans les
dénaturer et tout en préservant leur vocation mémorielle.
En Allemagne, d’autres mémoriaux ont été édifiés
notamment ex nihilo, tels le célèbre musée juif de Berlin
réalisé par Daniel Libeskind ou encore le Mémorial
aux Juifs assassinés d’Europe de Peter Eisenman.
Dans le reste de l’Europe, en Italie, en Pologne, ou encore
en Belgique, de nombreux projets sont en cours.
À travers des images de synthèse, des photographies,
des archives et des extraits audiovisuels, l’exposition
propose de découvrir ces projets d’un point de vue
architectural et scénographique.
8
Textes :
Myriam Bacha,
historienne de l’architecture,
Dominique Chevalier, maître
de conférences, université Lyon 1,
Olivier Lalieu, historien,
responsable de l’aménagement
des lieux de mémoire et des
projets externes au Mémorial
de la Shoah, Elena Pirazzoli,
journaliste, et Jean-Yves Potel,
correspondant du Mémorial
de la Shoah pour la Pologne.
Coordination et recherches :
Caroline François
assistée d’Alison Astre,
Mémorial de la Shoah.
Sur une proposition
de Sophie Nagiscarde,
Mémorial de la Shoah.
Graphisme :
Estelle Martin
avec la collaboration
de Joachim Werner.
Entrée libre
niveau crypte et entresol
De bas en haut et de gauche à droite :
Musées-mémoriaux situés sur les sites
des Milles, de Rivesaltes, de Royallieu,
de Drancy, d’Izieu et Natzweiler.
© Atelier Novembre, Agence Rudy Ricciotti,
Mémorial de l’internement et de la
déportation, Diener & Diener Architekten,
Du Besset-Lyon architectes, Agence Faloci.

AUTOUR DES ExPOSITIONS
La spoliation des Juifs :
une politique d’État (1940-1944)
visites guidées
Visites guidées gratuites de l’exposition
pour les individuels les jeudis
7 et 28 février, 14 et 28 mars 2013 de
19 h 30 à 21 h, sans réservation préalable.
Les visites guidées sont proposées
sur demande aux groupes.
Tél. : 01 53 01 17 26
publication
La spoliation des Juifs :
une politique d’État (1940-1944)
Catalogue de l’exposition
(éd. Mémorial de la Shoah)
Disponible en janvier 2013
En vente à la librairie du Mémorial de la Shoah
ou sur www.memorialdelashoah.org
cycle de rencontres
et de projections
du 31 janvier à septembre 2013
Le Mémorial propose un cycle
de rencontres et de projections
autour de l’exposition La spoliation
des Juifs : une politique d’État
(1940-1944). La première partie
de cette programmation, qui se
poursuivra au trimestre prochain,
aborde la spoliation par le prisme
local, français et européen.
Tarifs pour chaque séance :
5 euros / réduit 3 euros
(sauf mention particulière)
3 séances achetées = 3 euros la séance
Auditorium Edmond J. Safra
rencontre
jeudi 31 janvier 2013 → 19 h
L’« aryanisation »
dans l’Europe nazie
10
La politique d’« aryanisation » est initiée
par les nazis dès 1933 en Allemagne
et s’étend rapidement à toute l’Europe.
Il s’agit d’une politique de spoliation
systématique des entreprises et des biens
appartenant aux Juifs. Ce mécanisme,
qui consistait dans le transfert des
« biens juifs » vers des « mains aryennes »
selon l’idéologie nazie, va être adopté
par d’autres régimes : en Italie, en France
ou encore en Hongrie.
En présence de Gabor Kadar, historien principal
aux Archives juives hongroises,
Christoph Kreutzmüller, professeur d’ histoire
moderne de l’Allemagne, université Humboldt,
Marie-Anne Matard-Bonucci, professeur
d’ histoire contemporaine, université Paris 8.
Animée par Tal Bruttmann,
historien, commissaire de l’exposition.
Entrée libre sur réservation

Page de gauche :
À Francfort,
le magasin
« Gummi-Weil »
appartenant
à un commerçant
rencontre
juif est aryanisé et
devient « Stamm
et Bassermann ».
Allemagne, vers
1938. Crédit : AKG.
dimanche 3 février 2013 → 14 h 30
Götz Aly,
l’historien allemand
des spoliations
Page de droite :
© Sentana Film.
L’historien Götz Aly interroge les liens
cachés entre politique criminelle nazie
et intérêts économiques. Le régime
hitlérien a tiré parti d’une popularité
acquise notamment par le biais
de ses mesures de spoliations.
Quels mécanismes ont favorisé un accord
tacite entre la population allemande
et le régime imposant l’effort de guerre ?
suivie de la projection de
autour des expositions
Menschliches Versagen
(Défaut d’humanité)
de.Michael.Verhœven
(Allemagne, documentaire, 2008,
90 mn, Sentana Filmproduktion,
traduction française diffusée par casques)
11
S’appuyant sur des archives,
jusque-là considérées comme perdues,
ce documentaire remonte le fil de la
spoliation comme processus idéologique.
Animée par Christian Ingrao,
directeur de l’ IHTP (CNRS).
En présence de Götz Aly, historien et journaliste,
et de Michael Verhœven, réalisateur.
Tarifs : 5 euros / réduit 3 euros
En partenariat avec

La spoliation des Juifs : une politique d’État (1940-1944)
rencontre
jeudi 14 février 2013 → 19 h
La spoliation financière :
l’État et les banques en France
Les politiques de spoliation ont visé
entre autres les avoirs déposés dans
les établissements de crédit et d’épargne,
ainsi que les capitaux confiés aux
assurances. Ces spoliations financières
ont été opérées par blocage des comptes,
prélèvement-consignation, prélèvementvirement
à la Reichskreditkasse (RKK)...
Comment la profession bancaire française
et les sociétés d’assurance ont-elles pu
porter une atteinte massive à certains
dépôts sans s’opposer à ces intrusions
de l’État dans leur gestion courante ?
En présence d’Alya Aglan, professeur,
université Paris 1 - Panthéon Sorbonne,
Michel Margairaz, professeur d’histoire
économique contemporaine,
université Paris 1 - Panthéon Sorbonne,
Philippe Verheyde, maître de conférences
en histoire contemporaine, université Paris 8.
Animée par Pierre Saragoussi, ancien
Conseiller auprès du Directeur Général
de la Caisse des Dépôts et Consignations,
responsable du groupe d’étude sur les
spoliations et les restitutions.
Tarifs : 5 euros / réduit 3 euros
Page de droite,
de gauche à droite :
Vue de l’installation
de MenschenDinge
de Lausanne.
© Esther
Shalev-Gerz,
MenschenDinge,
2006-2008,
Vue d’installation,
2012, Musée
Cantonal des
Beaux-Arts
de Lausanne,
photographie:
Nora Rupp.
Michal Rovner,
Living Landscape,
2004-2005,
Video Installation,
Unique, Courtesy
the artist
& Yad Vashem.
Copyright : 2012
rencontre
dimanche 24 février 2013 → 14 h 30
L’« aryanisation » en France :
une politique nationale,
des exemples locaux
Les mesures d’« aryanisation »
économique pratiquées par Vichy
s’appuyaient sur un large arsenal
législatif, dont l’application a été confiée
aux services du commissariat général
aux Questions juives (CGQJ).
L’efficacité du processus reposait
aussi sur la participation de larges
pans de la société. De récents travaux
d’historiens mettent en lumière
la politique de dépossession des Juifs
sur l’ensemble du territoire français.
En présence de Tal Bruttmann,
historien, commissaire de l’exposition,
Alexandre Doulut, doctorant en histoire,
université Paris 7-Diderot,
Romain Dupré, doctorant en histoire,
université Paris 1 - Panthéon Sorbonne,
et Jean Laloum, historien, chercheur
au CNRS (Groupe Sociétés Religions Laïcités).
Animée par Denis Peschanski, directeur
de recherche au CNRS.
Tarifs : 5 euros / réduit 3 euros
Michal Rovner /
Artist Rights
Society (ARS),
New York.
Monument
à la mémoire
des otages et
résistants fusillés
au Mont-Valérien
entre 1941 et 1944.
Pascal Convert.
© Photo
droits réservés.
12

visites guidées
Visites guidées gratuites de l’exposition
pour les individuels les jeudis 17 janvier,
21 février, 21 mars 2013 de 19 h 30
à 20 h 30, sans réservation préalable.
Les visites guidées sont proposées
sur demande aux groupes.
Tél. : 01 53 01 17 26
cycle de projections
et rencontres
du 16 septembre 2012 au 24 janvier 2013
Le Mémorial de la Shoah clôt son cycle
autour de l’aménagement architectural
et scénographique de sites en France
et à l’étranger avec la venue de trois
artistes contemporains.
Auditorium Edmond J. Safra
rencontre
jeudi 24 janvier 2013 → 19 h
Art contemporain : musées,
mémoriaux et monuments
13
Depuis une trentaine d’années,
les artistes contemporains, qui abordent
la Shoah dans leurs travaux, étendent
leur réflexion à l’espace public, concevant
des œuvres pour des lieux ou musées
de mémoire et d’histoire. Leurs œuvres
sont devenues incontournables à toute
réflexion sur la transmission de l’histoire,
dans la manière dont elles abordent
les sources de l’histoire (lieux, images,
films, documents, récits).
En présence des artistes Pascal Convert,
Michal Rovner et Esther Shalev-Gerz.
Animée par Raphaël Zagury-Orly, philosophe,
directeur d’études à l’École des beaux-arts
et de design de Bezalel, Jérusalem.
Entrée libre sur réservation
autour des expositions
Les nouveaux musées-mémoriaux
de la Shoah en France
Avec le soutien des services culturels
de l’ambassade d’Israël en France

RENCONTRES
auditorium Edmond J. Safra
14

Isaac Celnikier,
Ghetto Bialystok,
2006, huile sur
toile, 63 x 52 cm,
©Jacob Celnikier.
dimanche 20 janvier 2013 → 14 h 30
Hommage au peintre
Isaac Celnikier (1923-2011)
Dans le cadre du 27 janvier,
Journée internationale de commémoration
en mémoire des victimes de l’Holocauste
Isaac Celnikier est l’un des artistes
les plus remarquables ayant témoigné
de la Shoah : il est survivant du ghetto
de Bialystok, d’Auschwitz et d’autres
camps, des trains et des marches
de la mort. Tout son œuvre en est
imprégné mais apparaît aussi comme
un vibrant hommage à la vie.
Isaac Celnikier est reconnu
en Pologne, en Israël et en France.
En présence de Brigitte Haus,
historienne de l’art.
Entrée libre sur réservation
En partenariat avec
jeudi 7 février 2013 → 19 h
rencontres
À pas aveugles de par le monde
(À l’occasion de la parution de l’ouvrage
À pas aveugles de par le monde de Leïb Rochman
traduit du yiddish par Rachel Ertel, préface
d’Élie Wiesel, éd. Denoël et d’Ailleurs, 2012)
Chef-d’œuvre de la littérature yiddish,
inédit en France, cet ouvrage écrit
en 1968 détonne non par son sujet,
la Shoah, mais par la façon dont
il l’aborde. S’ouvrant au lendemain
de la guerre, le roman parle de rescapés
qui, pris entre le passé et le présent,
tentent de revenir vers l’humanité.
Fait de récits dans des récits et mêlé
à une méditation plus générale,
À pas aveugles de par le monde
offre un texte fort, unique.
En présence de Georges Bensoussan,
historien et responsable des éditions
du Mémorial de la Shoah, Miriam Rivka,
poète, fille de Leïb Rochman, et Marc Semo,
journaliste.
Animée par Claude Hampel,
Cahiers Bernard Lazare (cahiers yiddish).
Tarifs : 5 euros / réduit 3 euros
15

À gauche :
Pose de la
première pierre du
Mémorial du
Martyr juif inconnu,
27 mai 1953.
Crédit : Mémorial
de la Shoah.
À droite :
© DR.
dimanche 17 février 2013
→ 17 h
Le mythe
du grand silence
(À l’occasion de la parution de Le mythe du grand
silence de François Azouvi, éd. Fayard, 2012)
Les Français n’ont ni oublié ni refoulé
la Shoah. Dès le lendemain de la guerre,
une véritable pensée du génocide a été
élaborée. Des intellectuels de tout bord
ont parlé de la spécificité de ce phénomène.
Si dans les années 1970-1980, l’opinion
française a changé vis-à-vis de Vichy, elle
n’a pas pour autant occulté
l’extermination des Juifs.
En présence de François Azouvi, directeur de
recherche au CNRS, directeur d’études à l’EHESS.
Animée par Henry Rousso,
directeur de recherche à l’IHTP-CNRS.
Tarifs : 5 euros / réduit 3 euros
jeudi 21 février 2013
→ 19 h
Aux origines
de l’antiracisme
(À l’occasion de la parution de Aux origines
de l’antiracisme. La LICA, 1927-1940
d’Emmanuel Debono, éd. CNRS, 2012)
16
Construit à partir de fonds d’archives
inédits, parmi lesquels les archives
internes de la LICA rapatriées de Moscou
au début des années 2000, cet ouvrage
retrace l’histoire des pionniers
du militantisme antiraciste en France,
de la fin des années 1920 à l’Occupation.
Il étudie les diverses manifestations de
l’antisémitisme dans la société française
et les réactions qui lui sont opposées.
En présence d’Emmanuel Debono, docteur
en histoire de l’IEP de Paris.
Animée par Antoine Spire, journaliste.
Tarifs : 5 euros / réduit 3 euros

Portrait
d’Odette Abadi.
France, 1947-1948.
Crédit : Mémorial
de la Shoah /
Coll. Jeannette
Wolgust.
jeudi 28 février 2013 → 19 h
Hommage à Odette Abadi
(À l’occasion de la réédition de l’ouvrage Terre
de détresse d’Odette Abadi, éd. L’Harmattan, 2013.
Préface d’Annette Wieviorka,
postface de Pierre-Emmanuel Dauzat)
En 1943, Odette Rosenstock
et Moussa Abadi créent, avec
Monseigneur Paul Rémond, évêque
de Nice, et l’aide des pasteurs Gagnier
et Évrard, le « Réseau Marcel » pour
lutter contre le nazisme et les lois
antijuives de Vichy. Ils cachent
et sauvent ainsi 527 enfants juifs.
Odette est arrêtée le 25 avril 1944
et déportée 7 jours plus tard
à Auschwitz par le convoi n° 74.
Sélectionnée, elle est nommée
médecin au Revier (« l’hôpital »
du camp) sous l’autorité de Mengele.
Elle est libérée à Bergen-Belsen
le 15 avril 1945.
En présence de Marthe Kuperminc,
Andrée Poch-Karsenti et Jeannette Wolgust,
témoins, et Annette Wieviorka,
directrice de recherche au CNRS.
Animée par Pierre-Emmanuel Dauzat,
écrivain et traducteur.
Entrée libre sur réservation
rencontres
17

PROJECTIONS
auditorium Edmond J. Safra

© Photo
Irina Tübbecke.
dimanche 20 janvier 2013 → 16 h 30
Orchestra of Exiles
(L’Orchestre des exilés)
de.Josh.Aronson
(É-U/Allemagne/Israël, documentaire, 2012,
85 mn, Josh Aronson, vostf)
avant-première
« L’Orchestre des exilés » conte
l’histoire de la naissance de l’Orchestre
philharmonique de Palestine (aujourd’hui
d’Israël) en 1936, et celle d’un homme,
Bronislaw Huberman, célèbre violoniste
polonais qui sauva de nombreux Juifs
musiciens de l’Europe nazie.
En présence d’Ivry Gitlis, violoniste,
et Michèle Tauber, interprète et enseignante.
Entrée libre sur réservation
dimanche 27 janvier 2013 → 16 h 30
Pologne aller-retour
d’Anna.Pitoun
(France, documentaire, 2012, 70 mn,
caravane films. Avec le soutien de la Fondation
pour la Mémoire de la Shoah)
Dans le cadre du 27 janvier,
Journée internationale de commémoration
en mémoire des victimes de l’Holocauste
Tous les ans, l’Union des étudiants
juifs de France (UEJF) organise
des voyages de mémoire en Pologne.
Pour la première fois, en mars 2011,
des Tsiganes de France se joignent
à eux, aux côtés de Benjamin Orenstein,
rescapé d’Auschwitz.
19
En présence de Peggy Demestre,
médiatrice sociale à l’Association
pour l’accueil des Voyageurs du 92 (ASAV),
Laurent El Ghozi, président de la Fédération
nationale des associations solidaires d’action
avec les Tsiganes (FNASAT), Jonathan Hayoun,
président de l’UEJF, Stéphanie Kébir,
étudiante en histoire sur les Tsiganes
du Rhône, Benjamin Orenstein, témoin,
président de l’Amicale des déportés
d’Auschwitz du Rhône, Anna Pitoun,
réalisatrice, Stella-Meritxelle Pradier,
sociologue, Francine Schutt-Jacob,
Union française des associations tsiganes,
Arielle Schwab, ancienne présidente
de l’UEJF, et Sacha Zanko, président
de « Roms en France ».
Animée par Olivier Lalieu, historien,
responsable de l’aménagement
des lieux de mémoire et projets externes
au Mémorial de la Shoah.
Entrée libre sur réservation

Page de gauche :
© Bo Travail.
Page de droite :
En haut :
Page extraite
du manuscrit
du Journal
d’Hélène Berr.
Crédit : Mémorial
de la Shoah /
Coll. Job.
En bas :
Portrait d’Hélène
Berr. Paris, années
1940. Crédit :
Mémorial de la
Shoah / Coll. Job.
dimanche 10 février 2013 → 16 h
Namibie :
Le Génocide du II e Reich
d’Anne.Poiret
(France, documentaire, 2012, 52 mn,
Bo Travail !, France Télévisions, CNC)
Entre 1904 et 1907, en Namibie,
l’Allemagne de Bismarck (le II e Reich)
a pour la première fois planifié
l’extermination de deux peuples :
les Namas et les Héréros. Ce pays
africain a aussi connu les premiers
camps de concentration et les études
raciales. Ce documentaire soulève la
question du lien entre la politique raciale
de l’Allemagne coloniale des années
1900 et celle de l’Allemagne nazie.
En présence d’Anne Poiret,
réalisatrice, et Joël Kotek, professeur
à l’Université libre de Bruxelles.
Tarifs : 5 euros / réduit 3 euros
Dans le cadre du Festival international du Film
des Droits de l’Homme de Paris (5 -12 février 2013)
jeudi 21 mars 2013 → 19 h 30
Enfants à Bergen-Belsen
de.Teri.Wehn-Damisch.
coécrit.par.Raymond.Riquier
(France, documentaire, 52 mn, 2013, Fabienne
Servan-Schreiber/Cinétévé, France Télévisions)
avant-première
En mai et juillet 1944, 4 convois
d’épouses et d’enfants de prisonniers
de guerre juifs français ont été déportés
depuis Drancy vers Bergen-Belsen.
Ils sont évacués par train début avril
1945. Ce convoi est libéré le 23 avril
1945 par l’armée soviétique à Trobitz,
à l’est de Torgau. Un petit groupe
de ces enfants survivants, dont certains
n’ont encore jamais témoigné, réagissent
à des images projetées, qui provoquent
des souvenirs divers et poignants.
En présence d’Anna Brandsdorfer,
Francine Christophe, Rosette Doncourt,
Victor Perahia, Samuel Pintel, Léon Placek,
Daniel Régent, Jacques Saurel,
Denise Schuhmann et Maurice Zylberstein,
témoins, Raymond Riquier, coauteur,
et Teri Wehn-Damisch, réalisatrice.
Animée par Katy Hazan, historienne,
responsable du service Archives
et Histoire de l’OSE.
Entrée libre sur réservation
20

mercredi 27 mars 2013 → 19 h 30
Le Journal d’Hélène Berr
de.Jérôme.Prieur
(France, documentaire, 2013, 65 mn,
Mélisande Films, France Télévisions.
Avec le soutien de la Fondation pour
la Mémoire de la Shoah)
À l’occasion de l’anniversaire
d’Hélène Berr et du départ du convoi n° 70
par lequel elle fut déportée.
avant-première
Agrégative d’anglais, Hélène Berr
a 21 ans lorsqu’elle commence à écrire
son journal. L’année 1942 et les lois
antijuives de Vichy vont faire lentement
basculer sa vie. Elle est déportée avec
sa famille le 27 mars 1944, jour
de son anniversaire, vers Auschwitz.
Son journal restera soixante ans durant
un trésor familial et sera publié en 2008.
En présence de Mariette Job, nièce
d’Hélène Berr, et Jérôme Prieur, réalisateur.
Entrée libre sur réservation
projections
21

TÉMOIGNAGES
auditorium Edmond J. Safra
22

Portrait
de Gabriel
Bénichou. France,
années 1930.
Crédit : Mémorial
de la Shoah / Coll.
Benichou.
Le Mémorial de la Shoah initie depuis
plusieurs années des rendez-vous avec
des témoins : anciens déportés, résistants
ou encore enfants cachés. Ces rencontres
avec le public sont des moments précieux
d’écoute et de dialogue. C’est aussi
une autre manière de découvrir l’histoire
de la Shoah par le récit de destins
individuels.
Ce trimestre le Mémorial vous convie
aux témoignages de Gabriel Bénichou,
d’Ida Grinspan, de Tereza Stiland
et de Frania Haverland.
dimanche 13 janvier 2013
→ 15 h 30
Gabriel Bénichou
23
Né en 1927 à Tlemcen en Algérie,
Gabriel Bénichou part rejoindre sa sœur
et son beau-frère à Marseille en 1941,
pour pouvoir poursuivre ses études.
Ils sont arrêtés le 8 avril 1943. Alors âgé
de 16 ans, Gabriel est transféré à la prison
Saint-Pierre, puis de Drancy vers
Auschwitz le 18 juillet 1943 par le convoi
n° 57. En octobre de la même année,
il est affecté au commando qui effectue
le nettoyage du ghetto de Varsovie.
Entre août 1944 et avril 1945, il est
emmené dans les « Marches de la mort ».
Il sera libéré le 2 mai 1945.
En présence de Gabriel Bénichou, témoin.
Animé par Catherine Bernstein, réalisatrice.
Entrée libre sur réservation

Témoignage
d’Ida Grinspan au
Mémorial de la
Shoah. Paris, 2012.
Crédit : Mémorial
de la Shoah / photo
Michel Isaac.
dimanche 27 janvier 2013
→ 14 h
Ida Grinspan
Dans le cadre du 27 janvier, Journée
internationale de commémoration en mémoire
des victimes de l’Holocauste
(À l’occasion de l’édition d’un DVD et d’un site Internet
dédié autour de son témoignage Ida Grinspan,
la Shoah et la vie réalisé par Michel Chaumet
et Patrice Desenne et produit par le Scérén CNDP)
Ida Fensterzab Grinspan est née en 1929
à Paris de parents juifs polonais de
nationalité française. Dès le printemps
1940, elle vit chez une famille de fermiers,
Alice et Paul Marché, dans le hameau
de Lié (Deux-Sèvres), et fréquente l’école
de Sompt. Sa mère est arrêtée lors
de la rafle du Vél’ d’Hiv et déportée ;
Ida le sera à son tour à l’âge de 14 ans
le 10 février 1944 par le convoi n°68.
Le dernier convoi du 31 juillet 1944
emportera son père.
En présence de Michel Chaumet
et Patrice Desenne, coréalisateurs,
Ida Grinspan, témoin, et Jean-Marc Merriaux,
directeur général du CNDP.
Animé par Olivier Lalieu, historien,
responsable de l’aménagement des lieux
de mémoire et projets externes au Mémorial
de la Shoah.
suivi de la projection d’extraits du film
Avoir 15 ans
à Auschwitz
de.Michel.Chaumet..
et.Patrice.Desenne
(France, documentaire, 100 mn, scérén-cndp)
Entrée libre sur réservation
En partenariat avec le Scérén (services
culture éditions ressources pour l’éducation
nationale) - CNDP
24

Tereza Stiland.
© DR.
dimanche 17 février 2013 → 14 h 30
Tereza Stiland
Frania Haverland
© Bernadette
Picard.
Tereza Stiland, née Matla Mazzia
Rozenberg en 1925 en Pologne, a grandi
à Lodz. Dès avril 1940, le ghetto est créé.
Lorsque celui-ci est liquidé le 21 août
1944, elle est déportée à Auschwitz.
Elle sera ensuite envoyée au camp
de Sasel, près de Hambourg, où elle
travaillera au déblaiement sur un chantier
de construction. Le 7 avril 1945, elle est
transférée à Bergen-Belsen. Elle est
libérée le 15 avril. Sa grand-mère, ayant
refusé d’être emmenée par les nazis,
a été fusillée ; le reste de sa famille a été
assassiné à Treblinka et à Auschwitz.
En présence de Yolande Bismuth,
fille de Tereza Stiland, et Tereza Stiland, témoin.
Animé par Alban Perrin, formateur
au Mémorial de la Shoah.
Entrée libre sur réservation
dimanche 24 mars 2013 → 15 h 30
Frania Haverland
Frania Eisenbach-Haverland est née
en 1926 à Tarnow, au sud de la Pologne.
En 1939, les soldats allemands occupent
la ville. En 1941, Frania est enfermée
dans le ghetto. Deux ans plus tard, celui-ci
est liquidé. Frania est alors déportée au
camp de Plaszow, où elle est affectée à des
travaux de construction et de confection.
En mai 1944, elle est transférée à
Auschwitz et quelques mois plus tard
à Flossenburg. À partir d’avril 1945, elle
est emmenée dans les « Marches de la
mort » jusqu’à Terezin où elle sera libérée.
En présence de Frania Haverland, témoin.
Animé par le docteur Rémi Picard,
praticien hospitalier.
Entrée libre sur réservation
témoignages
25

ATELIERS

© Lamalo.
pour enfants
ateliers
mercredi 6 mars 2013 → de 15 h à 17 h 30
(pendant les vacances d’hiver)
Et la lumière fut !
À partir d’un conte et des ressources
du Mémorial, les enfants découvrent
l’univers des Shtetls (communautés
villageoises) d’Europe avant la Seconde
Guerre mondiale. En s’appuyant sur
la revue Lamalo, magazine trimestriel
destiné aux 7-12 ans, les participants
sont amenés à s’interroger sur le rôle
de la lumière dans le judaïsme. Ils
réalisent ensuite un objet en lien
avec la thématique.
Animé par Leslie Siboni et Adeline Salmon.
Pour plus de renseignements sur la revue Lamalo
www.lamalo.net
Pour les enfants de 8 à 12 ans
Tarif : 6 euros sur réservation
mercredi 13 mars 2013
→ de 15 h à 17 h
(pendant les vacances d’hiver)
Où sont mes racines ?
Quels métiers exerçaient mes
grands-parents ? Où vivaient-ils ?
Et avant eux, leurs propres parents
et grands-parents ? À travers des
questions simples et essentielles,
cet atelier se veut une initiation
des enfants, accompagnés de leurs
parents ou grands-parents, à l’histoire
de leur famille. Les participants
complètent ainsi les premières branches
de leur arbre généalogique.
Animé par Bruno Bloch,
président du Cercle de généalogie juive.
Pour les enfants de 8 à 12 ans
Tarif : 6 euros sur réservation
27

pour adultes
ateliers
du jeudi 15 novembre 2012
au jeudi 13 juin 2013 →18 h 30
Archives et généalogie
Au rythme d’une séance par mois,
de novembre 2012 à juin 2013,
ce rendez-vous propose une initiation
à la recherche généalogique, à sa
méthode et à ses sources. Les séances
se font selon une approche thématique
et géographique et sont présentées en
partenariat avec les Archives nationales
et le Cercle de généalogie juive. Cette
année, le thème « À la recherche de
mes grands-parents » est à l’honneur.
Cycle de huit séances.
Possibilité de venir à une seule séance.
Tarif : 5 euros la séance.
Programme complet sur
www.memorialdelashoah.org
séance 3 : jeudi 17 janvier 2013
La vie des Juifs d’Alsace à travers
les sources des généalogistes.
Les sources disponibles et la vie
de trois communautés juives d’Alsace :
Strasbourg, Sélestat (Scherwiller)
et Westhouse.
suivie de la projection du documentaire
Le Premier du nom de Sabine Franel
(France-Suisse, documentaire, 2000,
112 mn, Ognon Pictures). En 1987,
une centaine de personnes, tous cousins,
se retrouvent en Alsace le temps
d’un week-end. Ils ne se connaissent pas,
et pourtant ils ont un ancêtre commun.
En présence de Sabine Franel, réalisatrice
(sous réserve) et Éliane Roos-Schuhl,
docteur en histoire (EPHE).
Animée par Marini Bambi et Fanny Paragot,
service pédagogique au Mémorial de la Shoah.
28

© Florence
Brochoire.
séance 4 : jeudi 14 février 2013
Les grands-parents :
entre histoires et Histoire.
La place et le rôle des grands-parents
dans l’histoire et le vécu des familles
juives, à travers les approches de trois
disciplines : histoire, anthropologie
et psychologie.
En présence de Paul-André Rosental,
professeur des universités, Sciences Po Paris,
Martine Segalen, anthropologue, professeur
émérite des universités, et Nathalie Zajde,
maître de conférences en psychologie,
université Paris 8 - Centre Georges - Devereux.
Animée par Claude Singer, historien,
responsable du service pédagogique
au Mémorial de la Shoah et concepteur de
l’atelier « Archives et Généalogie ».
séance 5 : jeudi 21 mars 2013
ateliers
Les Juifs de Salonique au début du XXe siècle
(jusqu’aux déportations de mars 1943).
Avant la Seconde Guerre mondiale,
la ville de Salonique (aujourd’hui
Thessalonique) a abrité la plus
importante communauté juive de Grèce.
suivie de la projection du documentaire
29
Salonique, ville du silence de Maurice
Amaraggi (Belgique, documentaire,
2005, 52 mn, Nemo Films. Avec le soutien
de la Fondation pour la Mémoire
de la Shoah.). Ce documentaire propose
une visite de la ville actuelle guidée
par la parole de quelques survivants.
En présence d’Anne-Marie Rychner-Faraggi,
Cercle de généalogie juive, et Haïm Vidal
Séphiha, professeur émérite des universités.
Animée par Evelyne Oliel-Grausz, maître de
conférences, université Paris 1 - Panthéon Sorbonne.

© Emmanuel
Rioufol.
Les jeudis 14 février, 21 mars,
11 et 18 avril, 23 et 30 mai et 13 juin 2013
→ de 19 h 30 à 21 h
Concert le vendredi 21 juin 2013,
dans le cadre de la Fête de la musique.
Mai en chantant
La musique et le chant sont créateurs
de liens intergénérationnels et culturels.
Cet atelier-chorale constitue un moment
de partage vocal entre les participants
autour d’un répertoire musical varié
(en hébreu, en français, en yiddish…).
Ces séances proposent de revisiter
des chants relatifs à la résistance.
Cycle de sept séances de préparation
et une représentation le 21 juin,
animé par Rosy Farhat, chef de chœur.
15 participants maximum, sur réservation
Tarifs : une séance 6 euros, sept séances 30 euros
les jeudis 21 mars et 18 avril 2013
→ de 19 h 30 à 21 h 30,
et les dimanches 24 mars et 14 avril 2013
→ de 15 h 30 à 17 h 30
À vos plumes !
30
En s’appuyant sur des photographies
et extraits de livres, cet atelier invite
à retrouver, par le plaisir d’écrire,
le chemin de la mémoire. Se retrouver
au sein d’un groupe d’adultes, et partager
des souvenirs mais également inventer,
créer, établir le lien avec une mémoire
ancienne et héritée.
Cycle de 4 ateliers animé par
Myriam Ruszniewski-Dahan,
professeur de lettres.
Possibilité de venir à une seule séance.
Tarifs : une séance 6 euros, quatre séances 20 euros

jeudis cinéma
Portraits de femmes
Quelle place les femmes occupent-elles
au sein de l’imaginaire de la persécution
et de l’extermination des Juifs européens ?
Alors qu’après-guerre, l’image type
du déporté est celle d’un homme
résistant, ce sont essentiellement des
témoignages de femmes qui sensibilisent
l’opinion au thème de la déportation
et au sort tragique des Juifs.
C’est également une femme qui tourne
à Birkenau la première fiction consacrée
à l’univers concentrationnaire. Y a-t-il eu
une expérience spécifiquement féminine
de la Shoah ? Existe-t-il une approche
particulière de cette question de la part
des réalisatrices, des actrices
et des témoins qui s’en sont saisis ?
Animés par Ophir Lévy, doctorant
à Paris 1 et chargé de cours en études
cinématographiques à Paris 3.
Entrée libre sur réservation
Tél. : 01 53 01 17 03
cem@memorialdelashoah.org
Programme complet sur
www.memorialdelashoah.org
jeudi 10 janvier 2013 → 18 h 30
Marceline Loridan-Ivens,
l’insoumise
32
« J’ai 15 ans, l’âge du traumatisme.
On a toujours l’âge de son traumatisme. »,
écrit Marceline Loridan-Ivens au sujet
de sa déportation en 1944 à Auschwitz.
La vie de ce trublion rebelle à tout,
hantée par la Shoah, s’illumine suite
à sa « rencontre fortuite » avec le cinéma.
Elle en tire une œuvre pleine d’audace
et de poésie. Voyage à travers sa
mémoire, son histoire familiale marquée
par la mort du père en déportation,
ses combats de femme et ses films.
En présence de Marceline Loridan-Ivens, cinéaste.
jeudi 31 janvier 2013 → 18 h 30
Marguerite Duras :
le cinéma de « l’indicible »
Il existe un lien fort entre le cinéma
et les œuvres de Marguerite Duras.
Son écriture cinématographique est très
proche de son écriture littéraire dont
les thèmes de prédilection sont l’amour,
la sensualité féminine, la mort
et la destruction. La Seconde Guerre
mondiale, la déportation en 1944
de son mari, Robert Antelme, et surtout
la Shoah ont marqué d’une empreinte
indélébile son existence, et par
conséquent, son œuvre aussi bien
littéraire que cinématographique.
En présence de Christiane Blot-Labarrère,
maître de conférences et présidente de la Société
internationale Marguerite Duras.

Chronique d’un été.
© Tamasa.
jeudi 21 février 2013 → 18 h 30
Briser les tabous
Dans les années 1960-1970,
de nombreuses œuvres littéraires
et cinématographiques ont développé
un discours, souvent creux, sur
l’érotisation du pouvoir, faisant
du nazisme le lieu de tous les
défoulements et transgressions, comme
l’a relevé l’historien Saul Friedländer.
Pourtant, sous le poids de la honte,
de la culpabilité et de la morale,
des sujets comme les violences sexuelles
au sein du monde concentrationnaire
sont difficilement traités. Comment
le cinéma peut-il échapper aux
stéréotypes qu’il a lui-même créés ?
En présence de Pauline Le Diset,
scénariste et enseignante en histoire du cinéma.
jeudi 21 mars 2013 → 18 h 30
ateliers
Gila Almagor : le visage
d’une mémoire israélienne
tourmentée
33
L’actrice Gila Almagor figure dans
nombre de films qui, des années 1960
à nos jours, ont constitué les grands
succès du cinéma israélien. À plusieurs
reprises, elle y a incarné des personnages
associés à la mémoire de la Shoah,
y compris celui de sa propre mère
dans L’Été d’Aviya et Under the Domim
Tree où les zones d’ombre de son histoire
familiale se révèlent symptomatiques
du rapport obsessionnel qu’entretient
la société israélienne avec le souvenir
de la Shoah.
En présence de Georges Bensoussan, historien.

VOYAGES
DE MÉMOIRE

Le site
d’Auschwitz II
(Birkenau).
© Jean-Marc
Lebaz.
Auschwitz
dimanche 20 janvier 2013
dimanche 3 février 2013
dimanche 24 février 2013
dimanche 24 mars 2013
Chaque année, le Mémorial
de la Shoah organise des visites
d’une journée sur le site d’Auschwitz-
Birkenau, camp de concentration
et d’extermination mis en place
par les nazis où plus d’un million
de victimes trouvèrent la mort.
35
La journée débute par une visite
d’Auschwitz II (Birkenau), site
sur lequel se trouvaient les installations
de mise à mort. L’après-midi est consacré
à une visite du site d’Auschwitz I,
devenu musée d’État après-guerre.
La participation des enfants en dessous
de quinze ans est déconseillée.
Tarif : 360 euros
Renseignements et inscriptions :
Tél. : 01 53 01 17 15
valerie.ezra@memorialdelashoah.org

Page de droite :
Marquage au sol
indiquant
l’emplacement
de l’ancien mur
Le Mémorial de la Shoah
de Drancy
janvier à mars 2013
Le Mémorial de la Shoah de Paris
organise des visites guidées du Mémorial
de la Shoah de Drancy, inauguré en
septembre 2012. Situé en face de la Cité
de la Muette qui servit de camp
d’internement et de transit des Juifs
déportés de France vers les centres
de mise à mort en Pologne, ce nouveau
Mémorial propose notamment une
exposition permanente sur l’histoire
de ce camp.
Le déplacement se fait en navette depuis Paris :
tous les dimanches jusqu’au 31 mars 2013 inclus
14 h : départ du Mémorial de la Shoah de Paris
(17 rue Geoffroy-l’Asnier, 75004 Paris)
17 h : retour pour le Mémorial de la Shoah de Paris
Tarif : gratuit, sans réservation préalable,
dans la limite des places disponibles.
Visites guidées du Mémorial de la Shoah de Drancy :
tous les dimanches à 15 h jusqu’au 31 mars 2013 inclus.
Tarif : gratuit, sans réservation préalable,
dans la limite des places disponibles.
Site-Mémorial
du camp des Milles
mars 2013
du ghetto dans une
rue de Varsovie.
© Mémorial de
la Shoah.
Le Mémorial de la Shoah organise une
visite guidée du Site-Mémorial du camp
des Milles (près d’Aix-en-Provence),
inauguré en septembre 2012.
Le déplacement a lieu en TGV sur une journée.
Tarifs, renseignements et inscriptions :
Tél.: 01 53 01 17 18
mathias.orjekh@memorialdelashoah.org
70 ans après l’insurrection
du ghetto de Varsovie
printemps 2013
À l’occasion du 70 e anniversaire
de l’insurrection du ghetto de Varsovie,
le Mémorial de la Shoah organise
un voyage de mémoire en Pologne.
Le voyage se déroulera sur les sites
de l’ancien ghetto de Varsovie
et du centre de mise à mort de Treblinka.
Le voyage permettra également d’aller
à la rencontre de la communauté juive.
Tarifs, renseignements et inscriptions :
Tél.: 01 53 01 17 18
mathias.orjekh@memorialdelashoah.org
36

VIE DU MÉMORIAL

© Mémorial
de la Shoah.
une photographie,
une histoire
La résistance allemande
Juin 1942, à Munich, quelques
étudiants et un professeur de philosophie
forment le mouvement « La Rose
blanche ». Ce groupe de résistance
pacifiste veut ébranler la confiance
des Allemands envers Hitler et son
régime jusque-là très populaire.
Son action se traduit essentiellement
par des inscriptions FREIHEIT
(« liberté ») tracées au goudron sur
les murs de bâtiments publics
ou encore par la réalisation de tracts.
De juin 1942 à février 1943, « La Rose
blanche » dénonce ainsi ouvertement
le nazisme mais aussi, fait plus rare
en Allemagne nazie, sa politique
d’extermination des Juifs. Le 18 février
1943, dans la cour de l’université
de Munich, Hans et Sophie Scholl,
deux membres actifs du mouvement,
distribuent le sixième tract.
Pris sur le fait, le frère et la sœur
sont arrêtés par la Gestapo. À la suite
d’un interrogatoire qui aura duré
quatre jours, ils sont jugés et condamnés
à mort par décapitation. Dans les mois
qui suivirent, le réseau de « La Rose
blanche » fut démantelé. Malgré la
répression, une certaine opposition
allemande contre l’État nazi exista
mais de façon minoritaire et isolée,
du moins jusqu’à la fin de l’année 1942,
marquée par le début de la défaite
de l’armée allemande à Stalingrad.
Au Mémorial de la Shoah, un panneau
est consacré à la résistance allemande
pendant la Seconde Guerre mondiale.
Tous les dimanches à 15 h,
un guide-conférencier du Mémorial
de la Shoah propose une visite gratuite
de l’institution et de l’exposition permanente.
Durée : 1 h 30
Entrée libre sans réservation préalable
Visites pour les groupes sur demande :
voir modalités de réservation page 52
39

© Jean-Marc
Lebaz.
commémorations
Cérémonies à la mémoire
des déportés des convois
de l’année 1943
du samedi 9 février
au mardi 17 décembre 2013
En partenariat avec la Fondation pour
la Mémoire de la Shoah et le Mémorial
de la Shoah, l’Association des Fils et Filles
des Déportés Juifs de France commémore
le départ des convois de l’année 1943.
Lors des cérémonies, les noms
des déportés de chaque convoi sont lus.
Renseignements et inscriptions pour participer
à la lecture des noms des déportés des convois de
l’année 1943 : mathias.orjekh@memorialdelashoah.org
ou 01 53 01 17 18
Les cérémonies se déroulent au Mémorial de la Shoah.
samedi 9 février 2013 → 12 h
départ du convoi n° 46
lundi 11 février 2013 → 12 h
départ du convoi n° 47
mercredi 13 février 2013 → 12 h
départ du convoi n° 48
samedi 2 mars 2013 → 12 h
départ du convoi n° 49
lundi 4 mars 2013 → 12 h
départ du convoi n° 50
mercredi 6 mars 2013 → 12 h
départ du convoi n° 51
samedi 23 mars 2013 → 12 h
départ du convoi n° 52
lundi 25 mars 2013 → 12 h
départ du convoi n° 53
dimanche 23 juin 2013 → 12 h
départ du convoi n° 55
jeudi 18 juillet 2013 → 12 h
départ du convoi n° 57
mercredi 31 juillet 2013 → 12 h
départ du convoi n° 58
lundi 2 septembre 2013 → 12 h
départ du convoi n° 59
lundi 7 octobre 2013 → 12 h
départ du convoi n° 60
lundi 28 octobre 2013 → 12 h
départ du convoi n° 61
40
mercredi 20 novembre 2013 → 12 h
départ du convoi n° 62
samedi 7 décembre 2013 → 12 h
départ du convoi n° 64
mardi 17 décembre 2013 → 12 h
départ du convoi n° 63

vie du mémorial
41

RESSOURCES

© DR
publications
Le Livre noir
des Juifs de Pologne
Édition de 1943
de.Jacob.Apenszlak.
(Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire Darmon,
édition française inédite établie par Willy Coutin,
coéd. Calmann-Lévy/Mémorial de la Shoah,
janvier 2013)
« Le Livre noir des Juifs de Pologne
constitue un témoignage pour le tribunal
qui siégera un jour et devra juger
les crimes perpétrés par un pays de 80
millions d’habitants. Il réclame à haute
voix le châtiment des coupables […]. »
Ainsi parle un responsable juif américain
en 1943. Mais quand cet ouvrage est publié
en octobre de cette même année, plus de
85 % des victimes de la Shoah ont déjà été
assassinées, et l’Aktion Reinhardt touche
à sa fin. Diffusé dans les librairies de la
côte Est des États-Unis, chroniqué dans
les rubriques littéraires de la presse écrite,
ce Livre noir montre combien la Shoah
était le secret le moins bien gardé du monde.
L’antisémitisme français
sous l’Occupation
(Revue d’histoire de la Shoah n° 198,
éd. Mémorial de la Shoah, mars 2013)
43
Si l’antisémitisme français se déchaîne
à partir de juillet 1940, c’est dans les
années 1935-1939 que cette violence se
prépare. Ce numéro de la Revue d’histoire
de la Shoah entend montrer les réseaux
et les hommes qui vont pousser
l’antisémitisme français sur le chemin
des politiques nazies. De l’environnement
culturel à la propagande antisémite,
cet ouvrage questionne cette quête
d’un monde « pur et sans ennemis ».

© DR
Mickey à Gurs
de.Horst.Rosenthal
(Édition critique établie par Joël Kotek
et Didier Pasamonik avec la participation
de Tal Bruttmann, coéd. Calmann-Lévy/
Mémorial de la Shoah, mars 2013)
Parce qu’il était juif et socialiste,
un jeune illustrateur de 18 ans,
Horst Rosenthal fuit l’Allemagne
en 1933. Réfugié en France,
il se retrouve pourtant interné
en 1940, parce que sujet allemand.
En 1942, parce que juif cette fois,
il est livré à l’Allemagne nazie.
Déporté à Auschwitz, il y sera
assassiné dès son arrivée en septembre
1942. 70 ans après, trois carnets de
croquis, composés alors que Horst
était interné à Gurs, sont publiés.
Mêlant l’humour au tragique, ses carnets
content à la manière d’une bande
dessinée le quotidien du camp à travers
le personnage de Mickey Mouse.
Librairie
Première librairie en France sur le sujet,
la librairie du Mémorial de la Shoah
propose plus de 7 000 ouvrages
de référence.
Retrouvez tous les ouvrages présentés
dans ce programme sur place, ou sur
le site de la boutique en ligne :
http://librairie.memorialdelashoah.org
Entrée libre - niveau 0
44

© Vincent
Pfrunner.
Centre d’enseignement
multimédia
Le Centre d’enseignement multimédia
est constitué d’une vidéothèque,
d’une phonothèque et de ressources
multimédias. Des films, des documents
audio sont consultables sur demande,
des CD-ROM et DVD-ROM
sont en accès direct.
Entrée libre, niveau 0
Voir informations pratiques page 52
Centre de documentation
Le Centre de documentation possède
un important fonds d’archives,
de photographies et d’ouvrages sur
la Shoah, consultable sur place. C’est
aujourd’hui en Europe le plus grand
centre de documentation consacré
à l’histoire de la Shoah et au sort des Juifs
pendant la Seconde Guerre mondiale.
Entrée libre, niveau 4
Voir informations pratiques page 52
ressources
45

HORS LES MURS

Juifs construisant
un des murs du
ghetto de Varsovie.
Pologne, 1940.
Béziers
exposition du lundi 7 janvier
au samedi 19 janvier 2013
Les Justes
Maison de la vie associative
15, rue Général-Margueritte
34500 Béziers
Tél. : 04 67 49 89 00
Coutances
exposition du vendredi 8
au vendredi 15 février 2013
Le ghetto
de Varsovie
Crédit : Mémorial
de la Shoah.
Les Sentiers de la Mémoire
50200 Coutances
Marseille
hors les murs
exposition du mercredi 23 janvier
au jeudi 21 février 2013
Sport, sportifs
et Jeux Olympiques
dans l’Europe en guerre
(1936-1948)
Centre Edmond-Fleg
4, impasse Dragon
13006 Marseille
Tél. : 04 91 37 42 01
Exposition labellisée « Marseille-Provence 2013 »
conférence
mercredi 23 janvier 2013
→ 20 h
Le sport
sous le régime de Vichy
En présence de Patrick Clastres, historien,
chercheur associé au Centre d’histoire
de Sciences Po.
projection-débat
mardi 29 janvier 2013
→ 19 h
Albert Richter,
le champion qui a dit non
En présence de Michel Viotte, réalisateur.
47

Le Consul général
du Portugal, en
poste à Bordeaux,
Aristides de Sousa
Mendes, en
compagnie du
Rabin Chaïm Kruger,
Metz
exposition du mardi 15 janvier
au vendredi 15 février 2013
Les Juifs de France
dans la Shoah
Hôtel de Ville
1, place d’Armes
57000 Metz
Tél. : 03 87 55 50 00
représentant de la
communauté juive
à Bordeaux, 1940.
Reconnu comme
« Juste parmi les
nations » à titre
posthume en 1966,
Aristides de Sousa
Mendes délivra
entre mai et
octobre 1940
plusieurs milliers
de visas à des Juifs
fuyant la France
occupée.
Crédit : Mémorial
de la Shoah.
Montpellier
table-ronde
jeudi 24 janvier 2013
→ 20 h
Qui sont les Justes ?
Salle Pétrarque
2, place Pétrarque
34000 Montpellier
Renseignements auprès de l’Institut Maïmonide :
Tél. : 04 67 02 70 11
En présence d’Édith Moskovic, déléguée
régionale du Comité français pour Yad Vashem,
Michaël Iancu, historien et délégué régional
du Comité français pour Yad Vashem,
Philippe Boukara, historien et coordinateur
de la formation au Mémorial de la Shoah,
Karen Taieb, responsable des Archives
au Mémorial de la Shoah et Hubert Strouk,
coordinateur du Mémorial de la Shoah pour
le sud de la France.
Soirée organisée par l’Institut Maïmonide.
exposition janvier-février 2013
Sport, sportifs
et Jeux Olympiques
dans l’Europe en guerre
(1936-1948)
Médiathèque Émile-Zola
218, boulevard de l’Aéroport international
34000 Montpellier
Renseignements auprès de l’Institut Maïmonide :
Tél. : 04 67 02 70 11
En partenariat avec la Communauté d’agglomération
de Montpellier et l’Institut Maïmonide
48

Nice
exposition du lundi 21 janvier
au vendredi 8 février 2013
Les Juifs de France
dans la Shoah
Musée Masséna
65, rue de France
06000 Nice
Tél. : 04 93 91 19 10
Oradour-sur-Glane
exposition du vendredi 15 juin 2012
au dimanche 28 avril 2013
Juger Eichmann,
Jérusalem 1961
Centre de la mémoire d’Oradour
87520 Oradour-sur-Glane
Tél. : 05 55 43 04 30
Paris
hors les murs
cérémonie le lundi 28 janvier 2013 → 19 h 30
Journée internationale
de commémoration en mémoire
des victimes de l’Holocauste
et de la prévention des crimes
contre l’humanité
Programme détaillé sur
www.memorialdelashoah.org
Maison de l’UNESCO
7, place de Fontenoy
75007 Paris
Tél. : 01 45 68 10 00
Thouars
exposition du lundi 5 novembre 2012
au vendredi 22 février 2013
Mus/Mouse/Maus.
Variations suédoises autour
de la BD d’Art Spiegelman
Centre régional « Résistance & Liberté »
Les anciennes écuries du château
Rond-point du 19-mars-1962
79100 Thouars
Tél. : 05 49 66 42 99
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agenda
janvier
du 16 septembre 2012
au 31 mars 2013
exposition
Les nouveaux-musées mémoriaux
de la Shoah en France.........p.8
jeudi 10 janvier 2013, 18 h 30
jeudi cinéma
Marceline Loridan-Ivens,
l’insoumise................. p.32
dimanche 13 janvier 2013, 15 h 30
témoignage
Gabriel Bénichou............ p.23
jeudi 17 janvier 2013, 18 h 30
atelier pour adultes
Archives et généalogie....... p.28
19 h 30
visite guidée
Les nouveaux musées-mémoriaux
de la Shoah en France....... p.13
dimanche 20 janvier 2013
voyage de mémoire
Auschwitz .................. p.35
14 h 30
rencontre
Hommage au peintre
Isaac Celnikier (1923-2011)... p.15
16 h 30
projection
Orchestra of Exiles
(L’Orchestre des exilés)
de Josh Aronson............. p.19
jeudi 24 janvier 2013, 19 h
rencontre
Art contemporain : musées,
mémoriaux et monuments... p.13
dimanche 27 janvier 2013, 14 h
témoignage
Ida Grinspan................ p.24
16 h 30
projection
Pologne aller-retour
d’Anna Pitoun............... p.19
du 30 janvier
au 29 septembre 2013
exposition
La spoliation des Juifs : une
politique d’État (1940-1944)....p.6
jeudi 31 janvier 2013, 18 h 30
jeudi cinéma
Marguerite Duras : le cinéma
de « l’indicible »............. p. 32
19 h
rencontre
L’ « aryanisation »
dans l’Europe nazie.......... p.10
février
dimanche 3 février 2013
voyage de mémoire
Auschwitz................... p.35
14 h 30
rencontre
Götz Aly, l’historien allemand des
spoliations.................. p.11
jeudi 7 février 2013, 19 h
rencontre
À pas aveugles
de par le monde............. p.15
19 h 30
visite guidée
La spoliation des Juifs : une
politique d’État (1940-1944).. p.10
samedi 9 février 2013, 12 h
commémoration
départ du convoi n° 46....... p.40
dimanche 10 février 2013, 16 h
projection
Namibie : Le Génocide du II e Reich
d’Anne Poiret................ p.20
50
lundi 11 février 2013, 12 h
commémoration
départ du convoi n° 47....... p.40
mercredi 13 février 2013, 12 h
commémoration
départ du convoi n° 48....... p.40
jeudi 14 février 2013, 18 h 30
atelier pour adultes
Archives et généalogie....... p.29
19 h
rencontre
La spoliation financière : l’État
et les banques en France..... p.12
19 h 30
atelier pour adultes
Mai en chantant............. p.30
dimanche 17 février 2013, 14 h 30
témoignage
Tereza Stiland............... p.25
17 h
rencontre
Le mythe du grand silence... p.16
jeudi 21 février 2013, 18 h 30
jeudi cinéma
Briser les tabous............ p. 33
19 h
rencontre
Aux origines de l’antiracisme. p.16
19 h 30
visite guidée
Les nouveaux musées-mémoriaux
de la Shoah en France....... p.13
dimanche 24 février 2013
voyage de mémoire
Auschwitz................... p.35
14 h 30
rencontre
L’ « aryanisation » en France :
une politique nationale,
des exemples locaux......... p.12

jeudi 28 février 2013, 19 h
rencontre
Hommage à Odette Abadi.... p.17
19 h 30
visite guidée
La spoliation des Juifs :
une politique d’État
(1940-1944)................. p.10
mars
mars 2013
voyage de mémoire
Site-Mémorial
du camp des Milles.......... p.36
samedi 2 mars 2013, 12 h
commémoration
départ du convoi n° 49....... p.40
lundi 4 mars 2013, 12 h
commémoration
départ du convoi n° 50....... p.40
mercredi 6 mars 2013, 12 h
commémoration
départ du convoi n° 51....... p.40
15 h
atelier pour enfants
Et la lumière fut !............ p.27
mercredi 13 mars 2013, 15 h
atelier pour enfants
Où sont mes racines ? ....... p.27
jeudi 14 mars 2013, 19 h 30
visite guidée
La spoliation des Juifs : une
politique d’État (1940-1944).. p.10
jeudi 21 mars 2013, 18 h 30
atelier pour adultes
Archives et généalogie....... p.29
18 h 30
jeudi cinéma
Gila Almagor : le visage
d’une mémoire israélienne
tourmentée................ .p. 33
19 h 30
projection
Enfants à Bergen-Belsen
de Teri Wehn-Damisch....... p.20
19 h 30
atelier pour adultes
Mai en chantant............. p.30
19 h 30
atelier pour adultes
À vos plumes !.............. p.30
19 h 30
visite guidée
Les nouveaux
musées-mémoriaux
de la Shoah
en France................... p.13
samedi 23 mars 2013, 12 h
commémoration
départ du convoi n° 52 ....... p.40
dimanche 24 mars 2013
voyage de mémoire
Auschwitz................... p.35
15 h 30
témoignage
Frania Haverland ........... p.25
15 h 30
atelier pour adultes
À vos plumes ! .............. p.30
lundi 25 mars 2013, 12 h
commémoration
départ du convoi n° 53 ....... .p.40
mercredi 27 mars 2013, 19 h 30
projection
Le Journal d’Hélène Berr
de Jérôme Prieur ........... p.21
jeudi 28 mars 2013, 19 h 30
visite guidée
La spoliation des Juifs :
une politique d’État
(1940-1944)................. p.10
Les activités éducatives
sont proposées par le service
pédagogique du Mémorial
de la Shoah-Institut pédagogique
Edmond J. Safra.
Déclaration d’activité
de formateur enregistrée
sous le numéro 11 75 43938 75
Registre des opérateurs
de voyages et de séjours
n° IM75100280.
Le Mémorial de la Shoah est
partenaire agréé du ministère
de l’Éducation nationale.
51

informations
pratiques
Mémorial de la Shoah
17, rue Geoffroy-l’Asnier
75004 Paris
Tél. : 01 42 77 44 72
Fax : 01 53 01 17 44
contact@memorialdelashoah.org
www.memorialdelashoah.org
accès
Métro Saint-Paul, Hôtel-de-Ville,
Pont-Marie
Bus 67, 69, 76, 96, Balabus
Parcs de stationnement
• Pont-Marie,
48, rue de l’Hôtel-de-Ville
• Baudoyer, place Baudoyer
• Lobau, rue Lobau
Facilités d’accès
pour le public handicapé
ouverture
Tous les jours sauf le samedi,
de 10 h à 18 h,
et le jeudi jusqu’à 22 h.
Fermé le 1er janvier,
le 26 mars et le 1er avril 2013.
Centre de documentation
Ouvert tous les jours
sauf le samedi de 10 h à 17 h 30,
le jeudi jusqu’à 19 h 30.
Tél. : 01 42 77 44 72
archives@memorialdelashoah.org
phototheque@memorialdelashoah.org
bibliotheque@memorialdelashoah.org
Salle des Noms
Ouverte du lundi au vendredi
de 10 h à 17 h 30
de préférence sur rendez-vous.
Tél. : 01 42 77 44 72
noms@memorialdelashoah.org
Centre d’enseignement
multimédia
Ouvert tous les jours
sauf le samedi de 10 h à 17 h 30,
le jeudi jusqu’à 19 h 30.
Tél. : 01 53 01 17 03
cem@memorialdelashoah.org
Librairie Ouverte tous les jours
sauf le samedi de 10 h à 18 h,
le jeudi jusqu’à 19 h 30.
Tél. : 01 53 01 17 01
librairie@memorialdelashoah.org
tarifs
Musée et expositions temporaires
Entrée libre
Visites guidées
Individuels :
Tous les dimanches, à 15 h :
visite guidée gratuite de l’institution
et de l’exposition permanente (durée
1 h 30). Chaque deuxième dimanche
du mois, la visite est en anglais.
Sans réservation préalable.
Groupes : 45 € /sur réservation
Rendez-vous de l’auditorium
5 € / 3 € réduit
(sauf indication particulière)
Tarif réduit : jeunes -26 ans,
étudiants, + 60 ans, demandeurs
d’emploi (justificatif indispensable)
réservations
Auditorium
Manifestations payantes :
Achat des billets sur place avant
la séance ou tous les jours de 14 h
à 18 h sauf le samedi, ou sur
www.memorialdelashoah.org
Manifestations gratuites :
Réservations au 01 53 01 17 42
ou sur www.memorialdelashoah.org
placement libre
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Visites en groupes
Tél. : 01 53 01 17 26
education@memorialdelashoah.org
du lundi au vendredi
de 9 h 30 à 13 h.
Ateliers pour adultes
Tél. : 01 53 01 17 25
marini.bambi@memorialdelashoah.org
du lundi au vendredi
de 9 h 30 à 13 h.
Ateliers pour enfants
Tél. : 01 53 01 17 87
adeline.salmon@memorialdelashoah.org
du lundi au vendredi
de 9 h 30 à 13 h.
Le Mémorial de la Shoah bénéficie
du soutien permanent de :
– la Fondation pour la Mémoire
de la Shoah
– la Mairie de Paris
– le Conseil régional
d’Île-de-France
– la Direction régionale
des affaires culturelles
d’Île-de-France, ministère de la
Culture et de la Communication
– le ministère de l’Éducation,
nationale
– La Fondation philanthropique
Edmond J. Safra
– SNCF-principale entreprise
partenaire.

Mémorial de la Shoah
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SNCF
ÉQUIVALENCE QUADRI
SNC_11_0000_Logo2011
16/02/2011
24, rue Salomon de Rothschild - 92288 Suresnes - FRANCE
Tél. : +33 (0)1 57 32 87 00 / Fax : +33 (0)1 57 32 87 87
Web : www.carrenoir.com
DÉGRADÉ CYAN MAGENTA YELLOW
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Couverture : Un magasin vendant les affiches bilingues destinées à marquer les « entreprises juives ».
Crédit : Mémorial de la Shoah/fonds BHVP, Paris. Conception graphique : les designers anonymes. / Impression Stipa.