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L'Action<br />

LE NUMÉRO 5 cornues<br />

RBLioisuag<br />

DES HAXJTES-PYRÉ1VEES<br />

LENUMËRO 5 CENTIME!<br />

IpAIJTKS PYKF.NRKK F.T CRUS.<br />

AOjttKS WJ»A.HTEMJKIirrS„<br />

frrKANCiKR (Union poète ta).<br />

...»—. "*Tt<br />

• - • — i m M I »<br />

. .... « • Mncn<br />

Les Abonnem«n(« partent *»* T** et Ifl *•<br />

rouie gmantfe ("f c*c»y;-»p«nf <br />

volera <strong>de</strong> clocher en clocher. Ou il faut réa-<br />

gir ou il faut nous résigner au vol <strong>de</strong> nos<br />

mitrailleuses et même <strong>de</strong> nos. canons <strong>de</strong><br />

siège. Il n'y a malheureusement pas <strong>de</strong><br />

doute : nous nous résignerons.<br />

pluie <strong>de</strong> grenouilles et d'où viennent ces<br />

grenouilles, tous répon<strong>de</strong>nt à l'envi et ne<br />

répon<strong>de</strong>nt que ceci : « Une trombe est pas-<br />

sée sur une mare, sur UTI étang du voisi-<br />

nage, elle en a aspiré l'eau, qui était pleine<br />

<strong>de</strong> grenouilles, et elle a laissé tomber cel-<br />

les-ci avec la pluie lorsqu'elle est arrivée à<br />

sa pério<strong>de</strong> finale. » Oh ! mon Dieu, c'est<br />

simple. Mais en France il né se passe pas<br />

d'été où l'on ne signale <strong>de</strong>s pluies <strong>de</strong> gre-<br />

nouilles rapportées à l'envi par les jour-<br />

naux, qui saA'ent tout aujourd'hui, et ja-<br />

mais il n'est question <strong>de</strong> trombes, car ja-<br />

mais chez nous personne n'en observe.Est-il<br />

admissible que la fin du phénomène, les<br />

grenouilles tombant du ciel, soit si souvent<br />

constaté, alors que son commencement,<br />

Tabsorption <strong>de</strong> la mare par la trombe, ne<br />

le soit jamais ? Ce n'est pas un événement<br />

météorologique insignifiant qu'une trombe,<br />

c'est une perturbation atmosphérique énor-<br />

me, effrayante, inoubliable pour ceux qui<br />

en ont été témoins, et jamais, au grand ja-<br />

mais, il n'en est question dans l'eue t fle<br />

l'Europe, alors, encore une fois, que les<br />

pluies <strong>de</strong> grenouilles y sont presque fré-<br />

quentes.<br />

Il faudrait donc admettre que ces batra-<br />

ciens ont été enlevés par la trombe dans<br />

<strong>de</strong>s contrées éloignées, l'Asie, l'Afrique,<br />

l'Amérique peut-être, et apportés jusque<br />

ctySz nous. Gela, en soi, ne paraît guère ad-<br />

missible : une trombe ne fait pas un tel par-<br />

cours, et la suspension <strong>de</strong>s petites bêtes<br />

dans les nuages ne saurait être si longue ;<br />

mais l'hypothèse tombe irrémédiablement<br />

si l'on considère que les batraciens dont la<br />

soi-disant chute a été observée sérieuse-<br />

ment en Europe appartiennent exclusive-<br />

ment à <strong>de</strong>s espèces indigènes.<br />

Autre considération, qui suffirait à elle<br />

seule pour faire écarter l'hypothèse do la<br />

trombe vidant l'étang : il ne pleut jamais<br />

que <strong>de</strong>s grenouilles (encore nous verrons<br />

tout à l'heure que ces grenouilles sont tou-<br />

jours <strong>de</strong>s crapauds), que <strong>de</strong> toutes petites<br />

grenouilles rigoureusement du même âge et<br />

do la même taille. Or, comment admettrons-<br />

nous que si c'est la trombe qui a transporté<br />

virent I à distance l'eau <strong>de</strong> la mare, il n'y ait en<br />

1 l'air jamais, sûrement jamais, suivant 'es<br />

très nombreuses observations que j'ai rele-<br />

vées, que <strong>de</strong> petites grenouilles, sans <strong>de</strong>s<br />

insectes aquatiques plus légers, sans <strong>de</strong>s<br />

graines, <strong>de</strong>s tiges, <strong>de</strong>s fleurs ou <strong>de</strong>s frag-<br />

ments <strong>de</strong>s plantes qui vivent dans l'eau ?<br />

Cependant l'étang ou la mare ont dû être<br />

raclés jusqu'à la vase par la trombe, car<br />

îous ceux qui ont péché dans ces pièces<br />

Veau savent à merveille qu'a 1 arrivée <strong>de</strong><br />

'orage tout ce qui vit dans leurs on<strong>de</strong>s com-<br />

.„.„,.,„ nar <strong>de</strong>scendre sur le fond, et il faut<br />

e, 1 retomberaient retentissants dans les jourJ<br />

naux, qui ne laisseraient pas un si lx»au<br />

f. iit, divers passer inaperçu, c'est bien cer-<br />

tain ? Or, encore une fois, je n'ai jamais lu<br />

dans leurs colonnes l'histoire d'une trombe<br />

passant sur la France en nous emportant<br />

nos étangs.<br />

Il est certain cependant, que <strong>de</strong>s « pluies »'<br />

<strong>de</strong> batraciens sont souvent observées, ai l'on<br />

prend le mot pluie non pour caractériser la<br />

chute, mais pour donner l'idée <strong>de</strong> son ré-<br />

sultat. Il y a panors. tellement <strong>de</strong> « gre-<br />

nouilles » par terre que c'est < comme une<br />

pluie », et la comparaison se fait tf n.a'.ant<br />

plus naturellement que c'est touionra, abso-<br />

lument toujours par la grosse averse sur-<br />

venant après <strong>de</strong>s jours secs que l'on voit<br />

ces nappes grouillantes sur le soi. Tous les<br />

récits sérieux que j'ai lus ou entendus rela-<br />

tent ces conditions.<br />

J'ai été moi-même <strong>de</strong>ux fois témoin (tu<br />

phénomène, et U s'est, les <strong>de</strong>ux fois, pré-<br />

senté avec les mémos éléments. Comme on<br />

n'est pas habitué à voir tant <strong>de</strong> batraciens ><br />

la fois,_ comme on ignore aussi la quantité<br />

prodigieuse qui en naît chaque aiuici?, car<br />

ils vivent fort, cachés, on cherche et l'on ad-<br />

met l'explication fantastique do leur chute<br />

qui rendrait compte <strong>de</strong> leur soudaine appa-<br />

rition en nombre si considérbale. J'ajoute<br />

que ceux que j'ai vus étaient <strong>de</strong>s crapaud"<br />

et que les observateurs attentif.* n'ont ja-<br />

mais, à ma connaissance dn moins, vu que<br />

<strong>de</strong>s nappes do crapauds. Les jeunes gre-<br />

nouilles, en effet, restent dans l'eau long-<br />

temps après leur transformation, tandis<br />

que les crapauds en sortent dès qu'ils ont<br />

assez <strong>de</strong> pattes pour marcher.<br />

•Souvent dans les « pluies », on en voit<br />

qui n'ont encore que les pattes du <strong>de</strong>vant et<br />

qui portent encore un embrvon <strong>de</strong> queue ;<br />

cela, leur suffit pour se mettre en route.<br />

Vienne une sécheresse sévère, qui les empê-<br />

che <strong>de</strong> Tamper sans souffrir ils se fourrent<br />

tous dans les ferles <strong>de</strong> la. terre, sous les<br />

pierrailles, sous les racines, et ils en sor-<br />

tant en masse profon<strong>de</strong>, avec une joyeuse<br />

précipitation, aussitôt on'une forte pluie<br />

mouille le sol sur leauel ils peuvent <strong>de</strong> nou-<br />

veau marcher sans peine ; je ne dis pas<br />

sauter, car les crapauds ne sautent pas,<br />

malgré l'opinion répandue et l'expression<br />

inexacte « saut <strong>de</strong> crapaud ».<br />

Les observateurs sérieux qui ont pris la<br />

peine <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r les pluies <strong>de</strong> crapauds<br />

sans se laisser gui<strong>de</strong>r par leur imagination<br />

sont nombreux. Je ne veux en citer qu'un,<br />

mais d'une compétence universellement re-<br />

connue. M. Victor Fatio, le très savant na-<br />

turaliste suisse, tranche définitivement la<br />

question, à mon sens, dans sa Faune <strong>de</strong>s<br />

202 ) brÉS dS l Page<br />

atlqu« n'ont pas<br />

lî corc produit, tous les résultats désirables et<br />

parafent même s'être heurtés parfois à une<br />

certaine Indifférence <strong>de</strong> la part du mini&teae<br />

P t*l!i C 'Vmportc cependant, à tous égards, que<br />

la loi du * juillet 1SÔ0. dite loi Granwimnit, dont<br />

la circulaire <strong>de</strong> ila chanoeHerie du 13 déeem-<br />

&eflffitla déjà souligné 1'(importance, reçoive,<br />

» ^STrie^n^teuenoe, do donner *.<br />

' «^Hute toutes les instructions n****<br />

usivement envt<br />

Les^eXrts 'dt la société protectrice <strong>de</strong>s.<br />

L6S et autres groupements similaires pour<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


ieudi 2 Sô.4embre 1909<br />

TROUPES M IMO-«<br />

Les ce m bat 6 contre le Dé-Tham<br />

Marseille, 1" septembre.<br />

Les journaux d'Extrême-Orient, arrivés ce<br />

matin aiMiarséifie par le paquebot Calédonien,<br />

<strong>de</strong>s Messageries Maritime», apportent les nou-<br />

velles suivantes.<br />

Le journal le. Courrier Saïgonais a publié <strong>de</strong><br />

çstmbrenses dé&êches <strong>de</strong> son correspond ont a<br />

Hanoï sur l'engagement <strong>de</strong>s 2© et 26 juillet à<br />

Ku-Long, où le capitaine Pcirta-uis trouva la<br />

mort.<br />

Nous en extrayons les détails suivants :<br />

Le 25 juillet, la compagnie 'lu capitaine Per-<br />

tliuis c-st tombée; dans une embusca<strong>de</strong> dressée<br />

par le Dé-Tham, au village da Yen-Hung, à<br />

ani-chemin <strong>de</strong> l'hu-Lo et do Phu-Da-Ohtic, 4<br />

sept kilomètres à '.gauche <strong>de</strong> la voie terrée<br />

allant à Victri.<br />

Le combat, commence à cinq heures du ma-<br />

tin, fut aeiiai-ué ; il dura jusqu'à huit heures<br />

du soir ; MOUS avons treize morts, dont le<br />

capitaine Perthuis, tué en marchant a l'as-<br />

saut ; un lieutenant- : a été blessé, mortelle-<br />

ment.<br />

Les positions <strong>de</strong>s pirates ont été enlevées<br />

après un. combat très vit, qui nous a malheu-<br />

reusement coûté <strong>de</strong>s pertes sensibles, une frac-<br />

tion «.'étant heurtée à un réduit très fort dis-<br />

simulé par <strong>de</strong>s bambous et ayant subi une<br />

décharge à bout portant.<br />

Nos morfs sont au nombre <strong>de</strong> quatre pour<br />

la légion et neuf pour l'infanterie coloniale ;<br />

on compte sept légionaires et onze soldats<br />

d'infanterie blessés.<br />

Les troupes blanches seules ont donné en<br />

première ligne.<br />

Du côté dos pirates, le chiffre exact <strong>de</strong>s per-<br />

tes est encore inconnu, mais il est très élevé.<br />

L'action, Interrompue à la nuit, a repris au<br />

matin et paraît <strong>de</strong>voir être décisive.<br />

A signaler la belle conduite du lieutenant<br />

d'artillerie Rouzier, qui, avec quelques artil-<br />

leurs, à la. faveur d© la nuit, s'est avancé près<br />

du fortin occupé par les pirates et l'a fait<br />

sauter avec <strong>de</strong>s cartouches <strong>de</strong> mé-linite.<br />

Une trentaine <strong>de</strong> pirates auraie^ été tués<br />

et il y aurait re nombreux blessés.<br />

Les pirates, au moment <strong>de</strong> l'attaque, étaient<br />

cachés dans une mare, ïa tête seule émergeant<br />

<strong>de</strong> l'eau, ainsi que leurs fusils.<br />

Un nommé .N'Guyer Van Sao, pirate <strong>de</strong> la<br />

ban<strong>de</strong> du- Dé-Tham, blessé dans l'affaire <strong>de</strong><br />

Hiou-Lung, a été 4r,ansporié à Ninh-Bach-<br />

Thuong par les pirates, qui l'abandonnèrent<br />

au borjt .d'une mare, sans secours.<br />

A rapproche <strong>de</strong> nos troupes, le blessé essaya<br />

<strong>de</strong> fuir, mais il fut rejoint ; interrogé, Sao a<br />

donné les renseignements suivants :<br />

La ban<strong>de</strong> do Hieu-Ltuig comptait, cent <strong>de</strong>ux<br />

fusils ; elle se fierait réfugiée a Nui-Van g,<br />

dans le .contrefort est <strong>de</strong> Tamdao.<br />

Le Dé-Tham serait caché dans la forêt du<br />

Nhauh-Tai, dans la pago<strong>de</strong> .4e Lang-Cham,<br />

près <strong>de</strong> Thai -Loc, et dans différentes grottes ;<br />

ses.négociations seraient <strong>de</strong>s subte<br />

gagner ou temps ; le Dé-Tham ne<br />

pas d'argent.<br />

Le corps du capitaine Perthui<br />

obsèques viennent d'avoir Heu à<br />

transporté ultérieurement en Fr<br />

foule considérable — à peu près te<br />

assistait aux obsèques.<br />

rfuges pour<br />

louerait<br />

les<br />

Duel entre les capitaines Gérard et Augé<br />

Paris, 1er eeptembre.<br />

Oit se soutient obes inci<strong>de</strong>nts qui eo sont<br />

KKSMB, le 23 août dietr-iiier, dans Sa cour <strong>de</strong><br />

ta caserne <strong>de</strong> Beauvais, entre îles carpitain-ee<br />

iGéi'ard et Augé, du. 51° d'infanterie.<br />

Ces inci<strong>de</strong>nts avaient pris nates-ance à la<br />

suite <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong> Méru : le capitaine Gé-<br />

rard, coîl'.abarateur d'un journal socialiste,<br />

quoique officier en activité, tint certaine pro-<br />

pos contré l'attïtu-Je <strong>de</strong>s officiers -commandant<br />

1© détachement do gendarmerie chargé d'as-<br />

surer l'oidre dans .Ja réjrj.on.<br />

Ces propos fureiat relevés par un officier,<br />

également <strong>de</strong> la garnisom do Beauvais, le ca-<br />

pitaine Augé ; <strong>de</strong>s explications, suivies do<br />

voies <strong>de</strong> fait, eurent lieu entre les dieux offi-<br />

ciers.<br />

L'enquête ouverte, sur Perdre du général<br />

conum'ancant la division, n'est pas encore ter:<br />

minée.<br />

Le capitaine Gstirard. en <strong>de</strong>rnier lieu, avait<br />

été mis en observation, au Yul-<strong>de</strong>-G'iàee.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt s'est dénoué <strong>de</strong> la façon suivan-<br />

te : Des téniolms avaient été constitués <strong>de</strong><br />

part et d'autre ; urne rencontre a été jugée<br />

inévitable, et elle a eu lieu ce matin, à 'la<br />

Gran<strong>de</strong>-Roue.<br />

Le lieu et la date <strong>de</strong> la rencontre avaient été<br />

tenu secrets ; cinq personnes seulement assis-<br />

taient au duel ; loi» témoins du capitaine Gut<br />

tenvillers et le c-awUaine Caron ; ceux du ca-<br />

pitaine Gérard, ,1e capitaine Ledoux. et le ca-<br />

pitaine CaieouatiOt ; &e méJecin-inajor Bausse-<br />

tnait assistait, <strong>de</strong>s combattants.<br />

Le combat, qui a nécessité sept reprises, a<br />

duré exactement 55 minutes.<br />

Dès lie début, on a l'impression que la par<br />

tie est sérieuse ; la mise en gar<strong>de</strong> seule suffi!<br />

pour mettre aux prises lse <strong>de</strong>ux adversaires<br />

(Pesetas, préparant (leurs coups et les lançant<br />

vigoureusement avec l'intention <strong>de</strong> leur don<br />

ner la plus profon<strong>de</strong> pénéitration.<br />

Dans les premiers engagements, le capitaine<br />

Gérard est atteint au bras ; le combat est ar<br />

reté ; on panse le blessé, mais celui-ci veut<br />

continuer et il revient, sur la piste.<br />

C'est le tour du capitaine Augé d'être touché<br />

au bras assez profondément ; on le panse et<br />

le combat reprend.<br />

Le capitaine Gérard <strong>de</strong> nouveau, reçoit un<br />

coup à un centimètre <strong>de</strong> l'autre à travers le<br />

pansement <strong>de</strong> fortune qui lui entoure le bras,<br />

et le combat reprend une fois encore.<br />

Le capitaine Augé [reçoit alors un <strong>de</strong>uxième<br />

puis et presqfte .aussitôt après un troisième<br />

coup d'épée au poignet ; la pointe est dure<br />

le traumatisme' douloureux, la main enfle<br />

les doigts sont paralysés ; les témoins du ca<br />

pltaine Augé déci<strong>de</strong>nt d'arrêter le duel.<br />

Au total, en sept reprises <strong>de</strong> trois rainut<br />

Chacune, les <strong>de</strong>ux .combattants ont donc reçu<br />

cinq blessures, <strong>de</strong>ux au capitaine Gérard<br />

trois au capitaine Augé.<br />

Les <strong>de</strong>ux adversaires se saluent et<br />

sans proférer un mot.<br />

Détail à signaler i le capitaine L<br />

dirigea, ce combat, non seulement n<br />

mais battu, mais n'avait jamais vu :<br />

s en vont<br />

ïux qu<br />

s'est ja<br />

-duel.<br />

re » <strong>de</strong> M«mo.sque, le « Cercle flpowtirte<br />

nos » <strong>de</strong> Toulon,, le groupe d.'Auberv.J.llei-s tfee<br />

L.bres-Pen&eurs <strong>de</strong> finance, le» Ré-pub 1 crains <strong>de</strong><br />

Il ràut que M. Briand se fonte pat soutenu<br />

par l'opinion, pour sotlftW-lnr et afficher avec<br />

une swllSifactin non ein.), à Mme Cf. Procureur.<br />

ivEutuel. — Gagnant, Roi-Héro<strong>de</strong>, 20 50.<br />

Cor.coura hï^ntuo<br />

A BAfiNKRSS-BE-BICORRE<br />

iitals <strong>de</strong> la première journée<br />

<strong>de</strong> ta Maitzcrff i 003 contre<br />

»S contre 480.<br />

recherchées ; Bo Beers 430.<br />

île mémo, les mines dor ont<br />

Rand-Mines, 252; Eastrand^ 1^34 ^<br />

IfAL^Benard «t<br />

"c";est à partir <strong>de</strong> lundi S Wtembr^que^ia naj<br />

dront<br />

llluale,<br />

te conimandéiiieiit pot<br />

iriiiii l'aut<br />

i-!.- . p.'-riij,<br />

lllSl VrriMé<br />

PB iToirpti<br />

en l'-pren.<br />

la véi-iod»<br />

* corps et .nm<br />

d le (rendrai ij-on et <strong>de</strong> Metz,<br />

viennent à peina <strong>de</strong> quitter Lour<strong>de</strong>s, que<br />

l'Onest répond à son tour ft l'appel <strong>de</strong> la<br />

Vierge <strong>de</strong> Massabieiie. C'est le gracieux pèle-<br />

rinage <strong>de</strong> Vannes qui vient redire sa foi ro-<br />

buste.<br />

Ils sont venus 2,000 Bretons et Bretonnes.<br />

Les uns en costume armoricain, veste <strong>de</strong> ve-<br />

lours galonnée, culotte étroite, chapeau <strong>de</strong><br />

velours garni


.Jeudi 2 Seplemlire 1909<br />

GRANDE 1<br />

SOURCE<br />

sans similaire ù<br />

VlTTEL<br />

îvléi'ix© Ayricolo<br />

Sont nommés chevalier* :<br />

Florenty, a. Saint-Gaprais (Lot) Fourcad-e. a.<br />

t'isJe ; Fourreau, à A'gen ; Fraisstmct. maire<br />

<strong>de</strong> Loze (Tani-et-Gnrouno).<br />

Cannai, à, Culiors ; Gourme, e, Miran<strong>de</strong>.<br />

-' iiiHirtea, à Vic-Kezousac (Gara).<br />

Labnils, à Sulnte-Gemnie-Martaillo (Lot-et-<br />

Garonne) : Lacome, à Ordizan (Hautes-Pyré-<br />

nées) ; La<strong>de</strong>vôze, procureur <strong>de</strong> la République<br />

a Pau ; Ladleu, à Fleurante. (Gers) ; Laloy,<br />

•lieutenant-colonel en retraite à Leste-Ile ; La-<br />

tmazères, à Sorbets (Gers) ; Lappale, mé<strong>de</strong>cin<br />

â Pau ; Larouy, à Riselo (Géra) ; Larisse, a<br />

«lajan (Haute-Garonne) ; Loret, à Arrens<br />

(Hautes-Pyrénées).<br />

Maynard-Castéra, à. Bouzet (Tam-ot-Garon-<br />

ne) ; Men-esoal, à Montauban ; Meymier, à<br />

:Bur (Hautes-Pyrénées) ; Organ, à "VleTle-Aure<br />

(Hautes-Pyrénées) .<br />

Péduran, ù Castelsarrnsin : Péré, à Oztn<br />

,(Haute»-Pyrenées) ; Péré, adjoint à Père (Hau-<br />

tes-Pyrénées).<br />

Garraux, maire à Arguenos (Haute-Garon-<br />

ne) ; Gineste, à Labi-Uorgue (Aveyron) ; Gour-<br />

don, à Lauzerville (Haute-Garonne) ; Gouzy,<br />

a Daumazan (Ariège) ; Cuilliarbart, à Arzac<br />

(Tarn) ; Guilhabert, à Labasti<strong>de</strong>-<strong>de</strong>-Lévls<br />

,(Tarn).<br />

Rustal, à <strong>Toulouse</strong> : .lalabert. à Laplame<br />

(Au<strong>de</strong>) ; Jam, à Saint-Ma-rtin-le-Viel (Au<strong>de</strong>) ;<br />

Jourdan, propriétaire aux Forges (Au<strong>de</strong>) ; Ju-<br />

lio, industriel à Cette.<br />

Labadie, maire d'Humeaux (Au<strong>de</strong>) ; Lafon,<br />

à Mesles (Haute-Garonne) ; Lamjtta<strong>de</strong>, à -Mazè-<br />

ros (Ariège) ; Lasbugno, à Castillon-<strong>de</strong>-Saint-<br />

Martory (Haute-Garonne) ; Loubet, à Biert<br />

(Ariège).<br />

Marouie, maire <strong>de</strong> Mollcville (Au<strong>de</strong>) ; Mé-<br />

tenier, à Rieux (Ariège) ; Monnler, à Tou-<br />

louse ; Montagne, à Duilhac (Au<strong>de</strong>) ; Monta-<br />

gne, maire do Tuchan (Au<strong>de</strong>).<br />

Orehesner <strong>de</strong> Conninck, professeur à Mont-<br />

pellier ; OuBié, à Aigrefeuille (Haute-Garon-<br />

ne) ; Oustalet, à Sa i n t-Aventin (Haute-Ga-<br />

ronne). ,<br />

Pages, à Gensac (Haute-Garonne) ; Palrna, a<br />

Paulhac (Haute-Garonne) ; Pauton, à. Nar-<br />

boane.<br />

reproduis <strong>de</strong> M. Cabarbaye. qui se plaint <strong>de</strong> 1<br />

n'avoir pu consulter assez tôt le rapport sur<br />

le budget supplémentaire, M. Boyé répond<br />

que ce rapport a été déposé lundi au secréta<br />

rtart <strong>de</strong> la imalrie.<br />

Lecture est ensuite donnée <strong>de</strong> ce rapport,<br />

puis <strong>de</strong>s divers chapitres do budget, et le tout<br />

est approuvé, non sans an'une discussion<br />

bruyante, confuse, se produise et luun vio-<br />

lent inci<strong>de</strong>nt éclate en tire M. Tandis et B.<br />

Boué.<br />

Contre l'hôtel Terminus. — (M. Sempé dé-<br />

pose un voeu tendant à combattre Ja cons-<br />

truction à. Tarbiw d 'un bétel Terminus par la<br />

Compagnie du Midi, car ,U .porterait préjudice<br />

à l'industrie hôtelière <strong>de</strong> la ville.<br />

On renvoie le vœu à la commission.<br />

Téléphone. — M. Dupont dépose uni vœu nui<br />

est adapté et tendant à l'organisation, it Tar-<br />

be», d'un service téléphonique nocturne.<br />

Clou «le lia séance. — Sur lu proposition <strong>de</strong><br />

•M. Lacoste, l'assemblée vote, à l'unanimité,<br />

une adresse <strong>de</strong> félicitations et <strong>de</strong> confiance au<br />

niinistère Rriand..<br />

Bravo ! les moutons <strong>de</strong> P.auurge l<br />

Nécrologie. — M. Cazeaux, ancien député,<br />

ancien procureur général à Paris, est mort<br />

hier à Bénnc, S l'âge <strong>de</strong> 73 ans.<br />

iM. Cazeaux était un, homme <strong>de</strong> grand talent<br />

ayant <strong>de</strong> fortes convictions religieuses ; il<br />

était beau-père do M. d'Elissagaray.<br />

Nous adressons à sa famille nos plus 6inoè<br />

res condoléances.<br />

Mort subite. — Le nommé Adolphe Bonnet<br />

chiffonnier et propriétaire, rue <strong>de</strong>s Carmes,<br />

âgé <strong>de</strong> 68 ans, a été trouvé, hier matin, affaissé<br />

sur son pallier et ne donnant plus signe <strong>de</strong> vie.<br />

Le défunt, qui avait passé la soirée à 1 au-<br />

berge avait, parait-il, trébuché dans 1 Je corri-<br />

dor d'entrée à un chariot qui s'y trouvait habi-<br />

tuellement remisé' ; H monta cependant il'es-<br />

calier, mit la clé <strong>de</strong> sa chambre dans la ser-<br />

rure ; les voisins l'entendirent trébucher en-<br />

core, pis le silence se fit.<br />

11 est probable que De vieillard a ét éfrapipé<br />

par une congesti on cérébrale ; il morte au sont-<br />

met du crâne <strong>de</strong>ux blessures qui ont dû être<br />

occasionnées par la chute.<br />

Bonnet vivait seul ; il n'avait que <strong>de</strong>s pa<br />

rents éloignés. Son père, sa mère, son frère et<br />

sa sœur sont, paraît-il, subitement décédés<br />

comme lui.<br />

M. Je docteur Salles, qui a examiné le corps,<br />

a conclu â une mort naturelle.<br />

m .HunwwiHHHniuumii<br />

A la prison. — 'M. Luro, juge d'instruction,<br />

s'est rendu onardi, dans l'après-midi, assisté <strong>de</strong><br />

/greffier, M .Rascans, à lia maison d'arrêt,<br />

où 11 a interrogé ,1e nommé !>.... rte Tournay,<br />

qui a été arrêté pour avoir blesse 'le sieur C...<br />

d'un coup <strong>de</strong> faucille à la tête.<br />

D... sera poursuivi <strong>de</strong>vant le tribunal cor<br />

rectionnel.<br />

ARRONDISSEM' <strong>de</strong> BAGNERES DE-BIGOIIRU<br />

BAGNÈRES DE BICORRE. — On recommen-<br />

cera. — Un <strong>de</strong>s soirs do la semaine qui vient<br />

<strong>de</strong> s'écouler, <strong>de</strong>ux hommes causaient dans le<br />

parc du Casino, pendant un outr'aete ; l'un<br />

«l/lKiriciiait au inon<strong>de</strong> officiel baguerais, que<br />

l'on dit cependant peu sectaire et point mé-<br />

chant jnmr <strong>de</strong>ux sous, enfin un fonctionnaire<br />

qui pourrait faire un sous-préfet assez repré-<br />

sentatif <strong>de</strong> îa monarchie s'il n'entrait dans le<br />

dan, paralt-il, <strong>de</strong>s futures réformes <strong>de</strong> la<br />

onarchie restaurée <strong>de</strong> faire disparaître ce<br />

rouage inutile. et tout au plus indispensable,<br />

comme nous le voyons aujourd'hui sous un<br />

gouvernement, où l'on a besoin d'un cuisinier<br />

plus ou moins expert pour préparer l'élection<br />

toujours prochaine ; peu sectaire ,.at-je dit, sur<br />

la foi <strong>de</strong>s traités; mais ill faut avancer, n'ost-co<br />

pus ? î.'nutre appartenant a une situation libé-<br />

rale mats beaucoup plus, aasure-t-on, à. la<br />

FranciMaçonnerie dont il se dit, sans dissi- 1<br />

mutation d'ailleurs, Il faut le reconnaître, le \<br />

plus fervent serviteur. Los allées et venues<br />

<strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier dans la. tournée du 2-4 avaient<br />

particulièrement attiré 'l'attention <strong>de</strong>s gens<br />

es moins curieux. On ont dit un général en<br />

chef préparant une bataille ; & 7 heures moins<br />

un quart — précisons — il s'était, porte mémo<br />

place iLafayctte, avec un empressement .remar-<br />

que, au-<strong>de</strong>vant <strong>de</strong> notre alca<strong>de</strong>, qui ne fut ja-<br />

mais aussi casinotier -que ce Joiu'-là, et, dans<br />

une conversation précipitée, il semblait lui<br />

rendre compte... d'ordres exécutés peut-être...<br />

supposition _.e}jnisei 111<br />

• Donc, ces <strong>de</strong>ux hommes causaient. De quoi<br />

vou! rez-vOus qu'ils parlent î De ce qui a réussi<br />

a mettre sens <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>ssous tous nos répu-<br />

blicains baguerais, <strong>de</strong> la réunion royaliste.<br />

Et sur la Un do la causerie, emporté par son<br />

sujet, la satisfaction du 'beau cour/ accompli,<br />

ou le désir <strong>de</strong> complaire a ce franc-maçon<br />

qui, appartenant aux Loges, détient, cela est<br />

évi<strong>de</strong>nt, une parcelle <strong>de</strong> la puissance publique,<br />

ici monsieur -officiel dit à l'autre : « Enfin, je<br />

pense que nous leur avons fait perdre l'en-<br />

vie <strong>de</strong> recommencer <strong>de</strong> sitôt une réunion roya-<br />

litiste 1 »<br />

Parole qui ne tomba point dans l'oreille<br />

d'une sour<strong>de</strong> !<br />

Méfiez-vous <strong>de</strong>s femmes, mon cher mon-<br />

sieur ! Elles ont les sens subtils et la langue<br />

longue..<br />

Or, dans le Courrier Républicain, dans un<br />

entrefilet qui sent un peu trop la Faculté —<br />

d'une façon, d'ailleurs, qui semble rancu-<br />

nière — pas signé, cela va sans dire (nous<br />

n'aurions pas eu, autrement, le plaisir <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>viner), nous trouvons cette nlira.se : « Voici<br />

donc un inci<strong>de</strong>nt qui no se renouvellera pas<br />

<strong>de</strong> sitôt dams notre cher Bagnères ! »<br />

'Réédition tout ,simpllem-en.t n,ar le monsieur<br />

appartenant à une situation iiUïalS mains<br />

qu'A la Franc-Maçonnerie cependant, <strong>de</strong> m<br />

phrase prononcée l'autre soir par le monsieur<br />

Armée.<br />

glaire, a<br />

hussards.<br />

— M. Jonquières", ai<strong>de</strong>-vétérinaire sta<br />

été nomuné ai<strong>de</strong>-vétérinaire au 10°<br />

TARBES<br />

Cour d'Assises ûes Hautes-Pyrénées<br />

Audience du 1" septembre 1909<br />

Homici<strong>de</strong><br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. Airis, conseiller à la cour ; mi-<br />

nistère public, M. Sabatier, substitut ; dé-<br />

fenseur, M' Dangos.<br />

Accusé : Bernard Régna u-lt, rsecommo<strong>de</strong>ur<br />

<strong>de</strong> parapluies, né le 1G octobre 1«80, à Rennes.<br />

Begnauit est accusé d'avoir, le 10 juin 1909,<br />

étant à Vic-Bigorre,sur la promena<strong>de</strong> du Midi,<br />

à la suite d'une scène d'injures et <strong>de</strong> violences<br />

graves, fait usage <strong>de</strong> son revolver, blessé le<br />

sieur Lubet, et atteint mortellement le sieur<br />

Caz-aux, qui, dut subir plusieurs opérations et<br />

mourut le 26 juillet, à l'hôpital <strong>de</strong> Vie, après<br />

quarante-six jours <strong>de</strong> souffrances.<br />

Regnault qui prétend avoir été provoqué, dé-<br />

clare qu'il s'est cru en- danger et qu'il a perdu<br />

"la tête. Mais il n'a jamais cessé <strong>de</strong> nier toute<br />

intention homici<strong>de</strong>. Les renseignements tour-<br />

nis sur l'accusé ne sont pas mauvais.<br />

Après l'interrogatoire, séize témoins sont<br />

entendus. U résulte <strong>de</strong>s témoignages que Re-<br />

gnault, occupé à travailler sous la halle, fut<br />

attaqué 4 coups <strong>de</strong> pierres ; sa femme fut in-<br />

sultée par <strong>de</strong>s indMdus <strong>de</strong> Vie, ensuite Re-<br />

nault, entouré et menacé, fit usage d'un re-<br />

volver.<br />

Après un réquisitoire modéré et nne émou-<br />

vante plaidoirie <strong>de</strong> -M* Daugas le jury délibère<br />

2t a six heures un quant rend on verdict d'ac-<br />

quittement aux applaudissements <strong>de</strong> l'audi-<br />

ioire.<br />

Séance du Si août<br />

La séance est ouverte à neuf heures, Sont<br />

.rue <strong>de</strong> I.aingoUe. 11 porte plusieurs contusions<br />

HUIT tout te côté gauobo, mais son étal ne pré-<br />

sen» uaiKUMi danger.<br />

Mordu par Ul1 chien.— Lundi, Georges Pour-<br />

tau, flgé <strong>de</strong> 11 ans, a été, mordu par mu chien,<br />

IMbiee Oui, ,Maivadal.<br />

l.'a.iiiinuiil a été I| I,T-ÏS .aussi (AI et enfermé dans<br />

lin local <strong>de</strong> la mairie où H sera &oum*s a la<br />

visite du vétérinaire municipal.<br />

8<br />

AUCH. — Mgr Ricard saisi. — Lire à la<br />

page.<br />

A l'hôpital d'Auch. — La commission ad-<br />

ministrative <strong>de</strong> i'hôpital-hoapice d'Auch a dé-<br />

si'ié ,ie <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au conseil général que le<br />

prix <strong>de</strong> journée (les mala<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'assisinin -i'<br />

médicale gratuite placés dans cet établisse-<br />

ment en vertu <strong>de</strong> la loi du 15 juillet 18913 soit<br />

porté <strong>de</strong> 1 fr. 80 à 1 fr. 50.<br />

Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est appuyée d'une décompte<br />

établissant que le prix do ïovient d'une jour-<br />

née do mala<strong>de</strong> s'élève à 1 fr. 48.<br />

Acci<strong>de</strong>nt. — Ces jours-ci, un train assez long<br />

barrait la route do Ressan. Quelques ouvriers<br />

<strong>de</strong> l'usine Lartigue ne trouvèrent rien <strong>de</strong><br />

mieux que <strong>de</strong> passer sous le train. L'un d'eux,<br />

nommé Marambat, se releva trop tôt et frappa<br />

la tète contre le wagon et se blessa griève<br />

mont.<br />

Les premiers soins lui furent donnés par le<br />

docteur Mir.<br />

Un peu moins d'impru<strong>de</strong>nce et nous n'au-<br />

rions pas à signaler cet acci<strong>de</strong>nt.<br />

Acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> travail. — Le steur Henri Pel-<br />

legrin, 25 ans, employé chez M. Trouette, in-<br />

dustriel, s'est si grièvement blessé à la main<br />

droite qu'il en est résulté un phlegmon, et M.<br />

le docteur Mir a conclu à une incapacité <strong>de</strong><br />

travail d'au moins quinze jours.<br />

Concerts Daroiles. — Programme <strong>de</strong> ce soir,<br />

<strong>de</strong> 9 à 10 heures et <strong>de</strong>mie. — Première partie<br />

— Coeurs joyeux, marche (Turtet); 2. Rêve<br />

d'Artiste, valse (G. Auvray) ; Villanelile Louis<br />

XV (G. Nardon); La Fille du Tambour-Major,<br />

fantaisie (Offenbach).<br />

Deuxième partie. — Loin du Pays, valse<br />

(Berger); Nuit d'Eté, rêverie (G. Roche) ; Le<br />

Pré aux Clercs, fantaisie (Hérold); My Dar-<br />

ling Niger, cake-walk (Lebert).<br />

Concert du 81°. — Programme <strong>de</strong> ce soir., sur<br />

les allées d'Etignv :<br />

Allegro (X) j Fantaisie-Ouv<br />

I léS U#0/lt;<br />

.•-.-' tuC» pou<br />

INCIDENTS Mît IT AIR<br />

Le vol d'une mitrailleuse<br />

C.liàlons-sur-Marne, l" septembre."<br />

L'interrogatoire du brigadier et, <strong>de</strong>s «<br />

'luatie enfants :mUi ngres au<br />

anivo<br />

sanatmium <strong>de</strong> Capbrelon<br />

,&*S;:!;!;:'- rl<br />

fois émis d,.-s , J arbais lusieurs<br />

Tarbi's d', S e, s n t, ," ,,||u "t à & création à<br />

w ouvert'Te c,;,<br />

Ul "' noiureUa enqjuâte<br />

Duur pranoter î Jt '' "imucipalités<br />

*ece vœu Lii ''"" s " !l '•' irenouve.llk'ment<br />

i BurtnUr ..'J^,i e P^mnsitwn est adopMe.<br />

*>«t siwiéimentaire. - Apres quoique»<br />

ARRONDISSEMENT DE TARBES<br />

ODOS. — La paroisse d'Odos a été dépouil-<br />

lée par la loi <strong>de</strong> séparation <strong>de</strong>s biens suivants:<br />

Une rente <strong>de</strong> 16 francs (provenant d'une do-<br />

nation Dangay ; une rente <strong>de</strong> 7 fr. provenant<br />

du legs Jean Bouygue ; sept rentes <strong>de</strong> 18 fr. :<br />

6 fr.; 14 tr., 41 fr., 75 fr., 24 fr.. 23 fr.; une<br />

rente <strong>de</strong> 15 fr. due par Jean Aiguillon, <strong>de</strong> La-<br />

loubère ; une rente <strong>de</strong> 15 fr. duo par Jean<br />

Pays-Gaye, <strong>de</strong> Laloubère ; une rente <strong>de</strong> 3 fr.<br />

due par Dangays Bernis, d"0dos ; une rente <strong>de</strong><br />

8 fr. 50 due par Duboé, <strong>de</strong> Juifflan ; une rente<br />

<strong>de</strong> 3 fr. due par Guillaume Garassus, d'Odos;<br />

une rente <strong>de</strong> 3 ,fr. due par la veuve Pousadoux,<br />

d'Odos ; une rente <strong>de</strong> 3 fr. due par Jean La-<br />

marque, d'Odos ; une rente <strong>de</strong> 3 tr. 85 due par<br />

Pats, <strong>de</strong> Juiilan ; une rente do 80 fr. due par<br />

Raymond Pax, <strong>de</strong> Barry ; une rente <strong>de</strong> 3 fr.<br />

du© par Jean ViUleneuve, d'Odos ; une rente<br />

<strong>de</strong> 0 fr. 85 due par Jean Trézèi'-es, d'Odos; une<br />

rente <strong>de</strong> 3 fr. due par Réiboïlis Pouytou. d'O-<br />

dos ; une rente <strong>de</strong> 3 ïr. due par Mailles Cau-<br />

te-t, d'Odos ; une somtmedo 500 fr. donnée par<br />

Jean Dangay et son, épouse Françoise Duffuu<br />

en 1808 ; une somme <strong>de</strong> 200 fr., léguée par<br />

l'abbé Jean Bouigue ; une rente <strong>de</strong> 135 livres,<br />

léguée par l'abbé Pierre Dumoret, curé d'Odos<br />

et <strong>de</strong> Laloubère ; une rente <strong>de</strong> 75 fr. à 3 % lé<br />

guôo par Jacques Clarac en 1861 ; <strong>de</strong>s immeu<br />

bles <strong>de</strong> la valeur do 1,100 fr. laissés .par Ma<strong>de</strong>-<br />

leine Baradoat en 1838 ; la somme <strong>de</strong> 100 fr.<br />

léguée par Gênac Métollle en 1845 ; la. somme<br />

<strong>de</strong> 100 fr. léguée par l'abbé Jacques Darossy<br />

en 1852 ; la sominie <strong>de</strong> 120 fr. léguée en 1852<br />

par Marie Clarac ; une rente annuelle perpé-<br />

tuelle <strong>de</strong> 40 fr. léguée par Pierre Rousse en<br />

1855 ; la somme <strong>de</strong> 150 ifr. léguée en 1807 par<br />

Jean Muiricassus, dit Paulin,<br />

JUILLAN. — Agrégé. — Nous apprenons que<br />

M. Jean-Marie Vincent vient <strong>de</strong> passer avec<br />

éclat son examen d'agrégation.<br />

Nos félicitations au jeune lauréat et à sa<br />

miillle.<br />

SOMBRUN. — Mori subite. — Samedi soir<br />

une jeune fille <strong>de</strong> notre commune, Mille l'upi<br />

âgée do 15 ans gardait les vaches dans un<br />

chamip voisin dto sa ,m«i.i«on d'habitatlom No<br />

lit voywnt pas rentrer à il'lienire habituelle, sa<br />

nièro aillli à sa .rencoiuit.re ol ila lirouva. mog-l/o<br />

dans le chamip. On, peut litnaglmar sa surpirise<br />

cl sa douleur.<br />

Cette mort, a jn'ité d'unis ,1a, eomistiei'iiatioii.<br />

Ton le la commuuiic <strong>de</strong> Sonnibruin, où la iain-itlilo<br />

«le iiï défunte est, dos (i.lliiis cstiinées.<br />

f,es obsèques die la toun'C ftHo oint eu, lieu<br />

l'iindt soir au, m.iil'ieu fii<br />

A.tj<br />

1" septembre.<br />

produites dans la séance du<br />

nisti'es tenu aujourd'hui, le c<br />

léfinitivemeut sa démission<br />

hargé MM. Paclutcht et Stô'i<br />

ner un ministère.<br />

Ces <strong>de</strong>ux hommes d'Etat c<br />

ci un délai <strong>de</strong> 24 heures.<br />

LES HFFfUBES 00<br />

Les Espagnols à Meîilla<br />

A ai<br />

L'.<br />

dépêche annonçant qu'un ijétit détachement<br />

monté, appartenant à la police indigène <strong>de</strong><br />

Melilla, est passé à l'ennemi avec armes et<br />

bagages.<br />

T Incendias tfis forêts<br />

Toulon, 1" sep<br />

La piéfccture maritime vient d'èt.<br />

par les sémaphores qu'un .viole.tit e avisée<br />

incendie<br />

's, à peu<br />

tucïle,.*<br />

s'est déclaré dans la forêt, <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> distance du village <strong>de</strong><br />

soixante kilomètres <strong>de</strong> Toulon.<br />

Le village est sérieusèmeut menacé ; une<br />

pluie d'étincelles s'abat, en effet, sur lui et<br />

risque <strong>de</strong> provoquer à chaque instant <strong>de</strong> nou-<br />

veaux sinistres.<br />

Les habitants font tous leurs efforts pouf<br />

arrêter les progrès du feu qui, après avoir<br />

ravagé plusieurs centaines d'hectares, entre<br />

Tanneron et les Adrets, semble vouloir ga-<br />

gner Auribeau.<br />

Le préfet du Var et le préfet maritime ont<br />

envoyé <strong>de</strong>s secours.<br />

Les bandits <strong>de</strong> la Brome<br />

Rambouillet, 1" septembre.<br />

M' Jûulié. défenseur <strong>de</strong> David, et M' Pey,<br />

défenseur <strong>de</strong> Berruyer, qui avaient été convo-<br />

qués par la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Bépublique,, ont<br />

été reçus ce soir, à 5 heures, par M. Falliores,<br />

.à Rambouillet.<br />

Dans cette entrevue,' qui n'a duré qu'un<br />

quart d'heure à peine, les <strong>de</strong>ux défenseurs ont<br />

soumis au prési<strong>de</strong>nt du conseil les raisaris<br />

qui leur paraissent <strong>de</strong> nature à faire béiié-<br />

ficier d'une commutation do peine leurs<br />

clients condamnés à mort.<br />

«M. Fallières a écouté les avocats avec alion-<br />

tien, mais n'a laissé paraître aucune impres-<br />

sion, se réservant, a-t-il dit, d'examiner avec<br />

soin le dossier qui lui sera soumis par la com-<br />

mission <strong>de</strong>s grâces.<br />

Les <strong>de</strong>ux avocats ont aussitôt quitté Ram-<br />

bouillet, et, tout en, déclarant que le prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> la République les a accueillis avec une<br />

certaine cordialité, ils n'ont pas, semble-t-il,<br />

le sentiment que leur démarche aboutira.<br />

M' Ferlin, défefrseur <strong>de</strong> Liotard, le troisiè*<br />

me <strong>de</strong>s condamnés à mort, ne s'était pas joint<br />

à ses confrères, n'ayant pas encore reçu la<br />

convocation prési<strong>de</strong>ntielle.<br />

ARRIVE AU POLE NORD<br />

Copenhague, 1" septembre.<br />

Le vapeur ftans-Eginic, appartenant à l'ad-<br />

ministration <strong>de</strong>s oolonies danoises au Groen-<br />

land, a passé aujourd'hui à Lerwiok, aux îles<br />

Shetland.<br />

L'inspecteur <strong>de</strong>s colonies du Groenland sep-<br />

tentrional, qui se trouve à bord, a télégraphié<br />

h l'administration que l'explorateur améri-<br />

cain, le docteur Cook, a atteint le pôle nord<br />

le 21 avril 1908 et qu'il est arrivée eu mai 1909,<br />

venant du cap York, à Upernivik.<br />

Les esquimaux du cap York ont confirmé<br />

l'arrivée du docteur Gook iahs leur région ;<br />

le docteur Gook se trouve à bord du Hans-<br />

Egè<strong>de</strong>.<br />

COURSES DE CHEVAL<br />

A SAlftr-C1.0CB<br />

Demain, c.ui.-c? i Saint-Cloud. Départs et monte»<br />

probables.<br />

Prix Kasba. — Glorieux (Josquin). Gaina (M F.<br />

Lallonet). Gardénia (C. Daubtchon), Gèdéon (Clé-<br />

ran). Gamin (L. Dufour). Glorieux (I»icardl, Gas-<br />

pard (P. Daubichon), Garnlsaire (Coeui


Jeudi 2 Septembre 1303<br />

Blés. — Ctrorant, 33 70; prochain, 9S 65; septembre-<br />

octobre. 33 70 ; 4 OBI'Uleri, 24 tlô; tendance soutenue.<br />

Seigles. — Courant. 16 ; flrocaaia, 16 25 ; septembre-<br />

octobre, M 60; 4 <strong>de</strong>rniers, 17; tendance soutenue.<br />

A-voines. — Courant, 18; prochain, 17 90; septem-<br />

bre-octobre, 1X50; 4 <strong>de</strong>rniers, 17 75.<br />

Lin. — rwsponiljle. en- cuves à nu, 56 50; courant,<br />

80 50; prochain, 56 50 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 56; 4 premiers,<br />

85 50; tendance calme.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 50; courant,<br />

58 75; prochain , 09 25; 4 <strong>de</strong>mie rs, 89 76 ; 4 premiers.<br />

60 60 ; tendance calme.<br />

Alooois. — Disponible, 42 25; courant, 49 95; pro-<br />

chain, 40 50; 4 <strong>de</strong>rniers, 40 50 ; 3 d'octobre, 40 75 ; 4<br />

Urémie ra, 41 70; tendance lour<strong>de</strong> ; stock. 12.800 ;<br />

circulation, 1,250.<br />

Sucres. — Disponible, 32 875; courant, 44; pro-<br />

chain, 30 126; 4 d'octobre, 90 25; 4 premiers, 30 75;<br />

tendance terme ; roux cuttés 29 625 ; autires jets,<br />

00 G2ô ; raffines, 61 60.<br />

MAH.CIIE DE BORDEAUX<br />

Du l" septembre.<br />

Blés. — On cote -par 100 kilos gares <strong>de</strong> départ :<br />

centre, 18 75; (hl« da pays, <strong>de</strong> 22 65 à 22 75 ; les blés<br />

<strong>de</strong> notre région sont cotés 18 75 l'hectolitre.<br />

Farines. — Supérieures du haut pays, 32 75; pre-<br />

mières marques, 32 50.<br />

. Sons et ropasses. — On cote : sons gros disponible,<br />

17; livrable, 16; ordin.n ire disponible, 16; livrable. 16;<br />

remoulages disponible, 18; livrable, 17; repasse or-<br />

dinaire, 16 50; livrable, 15 50; Plata, 15 50 logé.<br />

Maïs. — Plata roux disponible, <strong>de</strong> -18 50 à 1« 76;<br />

livrable, 19 7ô; Oiwpjantinl, 23 50 logé.<br />

Avoines. — Grises Poitou, <strong>de</strong> 18 50 à 18 76; Breta-<br />

gne grises, 18.<br />

Orges. — Pavs, 19: Algérie. 17 75.<br />

Seigles. — On cote : n 50 les 100 kilos.<br />

LE CONGRES ANNUEL DES GRAINS<br />

Dijon, 30 août.<br />

Lundi, pour la clnquante-clnquièane fois, s'est<br />

tenu, à Dijon, le congrès grains annuel. De<br />

nombreux négociants sont venus, comme chaque an-<br />

née, <strong>de</strong> Paris, Marseille. Reims, Tours, Rennes, Gre-<br />

noble, etc. ; les étrangers étaient peu nombreux.<br />

Les transactions ont été difficiles et limitées, les<br />

acheteurs et les ven<strong>de</strong>urs se tenant sur la réserve,<br />

et attendant le congrès <strong>de</strong> lundi, 6 septembre, à<br />

Nancy.<br />

On cote : blé <strong>de</strong> première qualité, <strong>de</strong> la région,<br />

ée 22 75 â 23 25; blé da centre, <strong>de</strong> 23 50 à 23 76; sei-<br />

gle, <strong>de</strong> 15 5ûil6;orge brasserie, <strong>de</strong> 16 50 à 1S; orge<br />

mouture, <strong>de</strong> 16 à.16 50; avoine noire, <strong>de</strong> 1S à 18 50;<br />

avoine grise, <strong>de</strong> 17 50 à 17 60; avoine blanche, <strong>de</strong><br />

17 à 17 30; son- gros, <strong>de</strong> 15 à 16; son fin. <strong>de</strong> 14 à 14 50;<br />

farines, <strong>de</strong> 45 à 46; farines premières, <strong>de</strong> 43 à 44;<br />

farines <strong>de</strong>uxièmes, <strong>de</strong> 43 à 44; farines troisièmes, <strong>de</strong><br />

SI à 38 toutes les farines à 125 kilos; farines <strong>de</strong><br />

fève, <strong>de</strong> 3-2 à 33 50 les 100 kilos ; remoulage, <strong>de</strong> 16 50<br />

à 17; colza <strong>de</strong> Normandie, <strong>de</strong> 26 50 à 26 75. — B.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 1" septembre.<br />

Bla<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs vieux, les 80 kilos, 18 75;<br />

Bouveaux, 18 25.<br />

"tsraiiïs grossiers. — Seigle, les 75 kBos, <strong>de</strong> 13 50<br />

à 14; orge, les 60 kilos, <strong>de</strong> 10 50 à 11; avoine, les 50<br />

kilos, <strong>de</strong> 9 à 9 50; maïs blanc, les 75 kilos, <strong>de</strong><br />

15 à 15 25; lèves, les 65 kilos, <strong>de</strong> 13 à 13 50; vesces,<br />

noires, les 80 kilos, <strong>de</strong> 19 à 20.<br />

Farines et issues. — Mlnot fleur, les 122 kilos,<br />

41 50; minot extra on premières, 39 50; R. G., les<br />

100 kilos, 19 50-, repasses, ^^^l&.<br />

A AULH, plmnnaçie ^{fj^n .-iis pharmacie<br />

pharmacie Lafont ; ji|.;n pharma-<br />

es; ffl^^asv, t<br />

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foo Fa.y<br />

gggggjgjt mal—ai<br />

SI Feuilleton du 2 septembre 1909.<br />

PAR<br />

Le Capitaine DANRÏT<br />

(Gomm' DRIANT)<br />

ble vis-a-vis <strong>de</strong> mes chefs, <strong>de</strong> ce ballon<br />

responsable, enten<strong>de</strong>z-vous ? Le hasard<br />

m'en a fait le maître. Mais, dans ce coin<br />

perdu <strong>de</strong>s rivages arctiques, je représen-<br />

te à moi seul toute la hiérarchie mili-<br />

taire. Je dois agir comme si j'étais en , veille en moi <strong>de</strong>s<br />

communication constante avec les chefs ' me connaissais<br />

<strong>de</strong> l'armée. Or, il n'est pas douteux que, 1<br />

si ceux-ci pouvaient m'envoyer un or-<br />

dre, ce serait celui-ci : « Ramenez le Pa-<br />

trie à son hangar, où il a son utilité com-<br />

me cng'in <strong>de</strong> guerre, où il peut être indis-<br />

pensable <strong>de</strong>main ». Là est le <strong>de</strong>voir.<br />

GhriStiane <strong>de</strong> Soignes secoua la tête.<br />

Non, monsieur, il n'est pas là. Vous<br />

permettant do manger comme avec ses <strong>de</strong>nts natu-<br />

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ne se serait pas embarrassé d'une consi-<br />

gne étroite, lui. Il aurait vu âuta S? JS2^2^Ï&^? raction ' mais je . les profon<strong>de</strong>urs glacées où je vous souriant ; sans vous, les choses n'eussent<br />

t vu, au-<strong>de</strong>ssus ne suis arrivée qu'a lasser mon corps entraîne, nous y resterons ensemble !...<br />

flan u TVl COQ c-inm m/wi niA Dnie wAirA A î -i ; . ~: _ _ i<br />

d'elle le renom <strong>de</strong> la France et du roi<br />

li


9 L'EXPRESS DU MIDI<br />

LE NUMERO5CENTIMES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

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FSL TELEGRAPHIQUE SPECIA1 Jeudi 2 Septembre 1989. - 19 e Année - N° 6,143.<br />

BUREAUX A PARIS: 26. RUE FETDEAU<br />

do<br />

on<br />

JLes Faits_du Jout<br />

lie fisc a tait saisir les meubles <strong>de</strong> Mgr Ri-<br />

card et onjtA «tes ouret-doyens poursuivis avec<br />

tw», pour a* «ouvrir <strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s frais<br />

ota jugemantl in* oonctamnant pour la lettre<br />

f-Jj l'&3t4i«véjfU« d'Auch sur l'école laïque.<br />

NOIM publions un mouvement judiciaire in-<br />

tUfvt.'VU notre région.<br />

-.. -.(WUt I.W.'I L ... . .. ... °.<br />

Mains ou tout autre coït]*; oélleste. En 11)00, liros<br />

était ù 31 radions <strong>de</strong> milles <strong>de</strong> nou6 ; mais efl;<br />

1931 la distance n© sera, que <strong>de</strong> 15 miMions et<br />

diemri <strong>de</strong> mi'l'les.<br />

L'importance capitale <strong>de</strong> ce fait consiste en •<br />

ce qu'il offrira une occasion unique <strong>de</strong> iincns |<br />

étucasr Ja parallaxe du Soleil ainsi que les<br />

masses terrestres et lunaire.<br />

La Famille du Lac<br />

Le P. du Lac, qui vient <strong>de</strong> mourir, était<br />

issu d'une vieille famille d'Auvergne dont<br />

les <strong>de</strong>scendants s'établirent <strong>de</strong> bonne heure<br />

en Velay et y occupèrent <strong>de</strong>s charges hono-<br />

rifiques dans le consulat et la magistrature.<br />

En 1206, un Pierre du Lac figur au <br />

mais d'obstacle, piloté par un corsaire <strong>de</strong><br />

l'air pins ou moins gauchissabUi ; «i bien<br />

rru'une fois emballé sur le chemin <strong>de</strong>s hypo-<br />

thèses, en présence d'un phénomène aussi<br />

extraordinaire que le vol d'une mitrailleuse,<br />

toutes les .suppositions <strong>de</strong>viennent vraisem-<br />

blables.<br />

On finirait, par eotemplo, par découvrir<br />

que la mitrailleuse «le Châlons a été enle-<br />

vée par l'aviateur Dunau-Varilla pour le<br />

compte


t.<br />

)<br />

*1<br />

NOS TROUPES IN UtO-O^Ë<br />

Les comfcpjts contre le Oé-Tham<br />

SiarseOte, V septembre.<br />

">-* joiimmx d'Extrême-Orient, arrivés ce<br />

mutin à tMurseiljie g»ar ie twaïucbot Caliitontcn,<br />

<strong>de</strong>s Messageries -MariMmes, apportent les nou-<br />

vel lu s suivantes.<br />

Le jûurhal le Vannier Sal^gonais a publié <strong>de</strong><br />

nombreuses dépêches do son eoerespoudjiH<br />

Hanoi sur rengageaient <strong>de</strong>s 35 et 26 juillet à<br />

Hii-!.u'.ig, «u is eaipétame Partirais trouva la<br />

mo rt.<br />

Nous en extrayons les détails suivants :<br />

Le •:;> juillet, ,ki i-omtKig-uicJu capitarrao.PM'<br />

tliuis est tombée dans une embusca<strong>de</strong> dressée<br />

par le Dé-Tham, au village <strong>de</strong> Yen-Huns, à<br />

Hit-chemin <strong>de</strong> Phu-Lo et <strong>de</strong> Phu-Da-Qhuc, à<br />

sept Kilomètre-; à gauche He* la, voîe 'ferrée "j<br />

allant à Vrétr.i.<br />

Le combat, commencé» à-oHup heures du ma-<br />

Nstin, futaeua.ru»-; il dura.jusq.u'à huit heures<br />

du soir ; mous a vous treize morts, dont le<br />

capitaine PerUuùs. tué tu marchant à l'as-<br />

I saut ; un lic.ute.naat u. été blessé mortelle-<br />

ment.<br />

Les positions <strong>de</strong>s pirates ont été enlevées<br />

après un, combat très vif, nui nous a malheu-<br />

reusement eoû-té<strong>de</strong>s partes sensibles, une. frac-<br />

tion s-'étanl heurtés à un réduit très fort dis-<br />

simulé par dos bambous et ayant subi une<br />

déc-hai-sc à bout portant.<br />

Nos morts sont au «ombre <strong>de</strong> quatre pour<br />

ila légion et neuf pour Pinfanferia coloniale ;<br />

on compte sept légionaixes et .onze soldats<br />

(l'infanterie blessés.<br />

Les troupes blanches seules ont donné en<br />

première liïgné.<br />

Du côté <strong>de</strong>s pirates, te chiffre exact <strong>de</strong>s per-<br />

tes est encore, inconnu, niais U est très élevé.<br />

L'action, interrompue à la nuit, a repris au<br />

matin et paraît <strong>de</strong>voir être décisive.<br />

A signaler la belle conduite du lieutenant<br />

d'artillerie Ronzier, nui, avec quelques artil-<br />

leurs, à la faveur ,3e la. nuit, s'est avancé près<br />

du fortin occupé par les pirates et l'a fait<br />

sauter avec <strong>de</strong>s cartooehes <strong>de</strong> méltaMe.<br />

Une trentaine <strong>de</strong>. pirates auraient été tués<br />

et il y aurait re nombreux blessas.<br />

Les pirates, an moment dé l'attaque, étaient<br />

cachés dans une mare, ïafête. seule émergeant<br />

<strong>de</strong> l'eau, ainsi que leurs fusils.<br />

Un nommé .N'tiuyeiv Van SSw, pirate <strong>de</strong> la<br />

ban<strong>de</strong> du Dé-Tham. blessé dans l'affaire' <strong>de</strong><br />

Hieu-Lung, a été iransporié à Niuh-Bach-<br />

Thuotig. par les «pirates, qui l'abandonnèrent<br />

au bord d'une mare, sans secours.<br />

A rapproche <strong>de</strong> nos troupes, le blessé essaya<br />

<strong>de</strong> fuir, mais il fut rejoint : interrogé, San a<br />

lÉWinûi lu i reoseigaemeiits suivants :<br />

'La bon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Hteu-i .iMisr comptait cent <strong>de</strong>ux<br />

fusils ; «Us se serait réfugiée ù Xui-Voi--.<br />

dans le contrefort est <strong>de</strong> Tamdaio.<br />

Le Dé-Tham serait caché dans la forêt; du,<br />

Ntmuh-Tut, dans la pago<strong>de</strong> ,4e T.ang-Cham,<br />

près <strong>de</strong> *fh»r-Loc, et dans différentes- grottes :<br />

ses mégoeiialions seraient <strong>de</strong>s subterfuges pour<br />

gagner du twirps ; te Ué-Ttein no mmsKera»<br />

ças d'argent.<br />

La corps du capitaine Pertbuis. dont -tes<br />

obsèques viennent d'avoir lieu à Ilanoi, sera<br />

transporté •rfiterteurement en France : une<br />

ÉWe considérable —- à peu près tout Hanoï —-<br />

assistait, aux obsèques.<br />

' Le vol isfuiî» mitrailleuse<br />

Paris, î cr septembre.- ;<br />

L'émotion soulevée par i» vcî <strong>de</strong> la mitr-aii-<br />

îewse est loi® <strong>de</strong> «Apaiser ; tes" versions les<br />

oins gurprensaïtea sont mises en circuiatiarr ;<br />

un parte aussi, à mois, couverts-, <strong>de</strong> faits gra-<br />

ves dont il coovûan* %ïaît«udare eoni'iraiafian.<br />

C'est ainsi qu'en aurait constaté après le<br />

durant du caporal DescSiamgis la disptu'iUou.<br />

<strong>de</strong> 150 capotes confiées 'à sa gar<strong>de</strong>, ; est-ce uns<br />

îwtsaUHÏtatten on mae reprise <strong>de</strong> la vieille, af-<br />

faire Taantou.riani ?<br />

Mais on paste d'un fait glas grasve et qui<br />

ne manquera pas <strong>de</strong> ravivée a'émotioa «u pa-<br />

tbliic : ou. rarjouita. .en effet, que certains <strong>de</strong>ou-<br />

taectB du jiian 16 <strong>de</strong> mobilisation auraient<br />

disparu «te» la caserne du 106 e , à Cbâloais.<br />

: TeOis sont les <strong>de</strong>rnièies noure'tes féiïêpho-<br />

niea au ministère <strong>de</strong> la gnewe, ou on se» re-<br />

£ase à don-ner la moi-. 3xpf.»cation snr-lot»<br />

ces bsateiSu<br />

Sans répétons qu'il convient <strong>de</strong> ne les en-<br />

rcsrisîrer que "sous ïase-rv-es.<br />

Le fait suivant montre, en, effet, qu'il me<br />

faist pas se hâter d'aecneûrtr tous tes- bi'iuts<br />

mis en e ironietioa.<br />

Un jo-LÈi-ftal du malin avait annopeé ense le<br />

caporal Besehamps non ateïfienaÉBt n'avait<br />

pais quitté la France, mais qu'il s'était réfugié<br />

à Paris ;. le caporal t:e serait même présenté,<br />

s 15, rue Béraniger, chez rhoaiorable M. McmM,<br />

(Secrétaire <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Enfants <strong>de</strong> î'You-<br />

ine, «atfne-lil aurait eu ï'andaee <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

un secouas, en sa qualité d'ancien Bee.mbre da<br />

la Société.<br />

Nous avons via, à ce sujet, M. Moi; lu. «pii a<br />

démenti- en ces termes- la noaveùte, dont nous<br />

pensons Int <strong>de</strong>ims,fnd«r «anfiimailteH s-<br />

« Les Deschamps qui s'est p lésante chez,<br />

rnoi m mon «fosenee n'est nisrlfroesM le iraï-<br />

:tre„ avec kquei, «"aiîteurs, d'aursè te sigstafle-<br />

meiït efui m'en- a été fait, U n'a obsecùmewt<br />

iten, ,d,e eominu».<br />

» Voici exactement en qui- s'est pasiatè : m«-<br />

ma qualtte' <strong>de</strong> s®u.tu'.u- <strong>de</strong> te. Soefelé <strong>de</strong> se*<br />

,ow*BB mutnefe <strong>de</strong>s Enfants <strong>de</strong> -l'Yonne, i"«n-<br />

voie gi'atntteawnt à toute personne uni en<br />

fais ^ dwaanSe- TA noua-ire <strong>de</strong>, notre Société ;<br />

<strong>de</strong> nombreuses adresse» y lig-i-Tent.<br />

» L'individu qui. a'«st p-nèsêiité chez moi a-<br />

t-iH eu cet Anntii.aia-e «OMIS. .Ses j^ux ? A-d-il Du<br />

que j'étais- secréfaiss et, s'est-iî dit q.u-a .t'étais<br />

tout hndirmt? pour lui d'omi-ei- us secèors ?<br />

' Ces» possible.<br />

» Le nom,. Deschamps est, il';> " JUTS, très<br />

Kxxamm dans l'Yoniii- : biii.Kmrs est-ii que le<br />

iDatettiunns en question, qui parait avoir île :I0<br />

,-. iài 35 sius, qui était- <strong>de</strong>- «erctt.e imo<strong>de</strong>ste .isnis ss-<br />

&aiml peussi caa"; s„ cl£iiixjiwta. t, m*. > -- • ,<br />

ON ksi iHé»oïii.'l i-t que i'éiars abseaC i'U uwliqua.<br />

vt d'n-n's la dure nécessité <strong>de</strong> a*aitlon i-<br />

«asiori» sn-r tes lettres saisies.<br />

Va» foule noTObieuse a attendu vainement<br />

rifHW la cour <strong>de</strong> l.u giare, l>R*firé>r #u frairi<br />

msipids <strong>de</strong> Paris qui <strong>de</strong>vait, d'après mv bruit<br />

mmeaor, avec fa mitrailleuse volée, te capo-<br />

ir^.Dssct3a«j(is, «aa4*aa disait arrêté.<br />

Espionnage et Trahisons<br />

Une nouvelle affairé (2'espinonage<br />

Charlevilie, 1 er septembre.<br />

Une affaire d'espionnage a été découverte à<br />

Sedan et a amené l'arrestation d'un cafetier,<br />

nommé B..., d'origine étrangère, qui a été<br />

emmené à Châlons par <strong>de</strong>s inspecteurs <strong>de</strong> la<br />

Sûreté.<br />

Plusisurs personnes sont compromises ;<br />

l'une d'elles aurait installé un colombier mi-<br />

litaire allemand.<br />

LES VINS DE CRU<br />

La détimitatisn du Bcrsleîais<br />

Paris, 1" septembre.<br />

W Briand, nrési<strong>de</strong>nt du conseil, a reçu,<br />

hier après-midi, M. Dureault, préfet <strong>de</strong> la Gi-<br />

ron<strong>de</strong>, qui l'a entretenu <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> la<br />

délimijation <strong>de</strong> la région bor<strong>de</strong>laise.<br />

M. Dureault a été également reçn par M.<br />

Ruan.<br />

NOTRS MAioa^fe<br />

L'amiral Csrminet<br />

Paris, l or septembre.<br />

On annonce que l'un <strong>de</strong>s quatre posies d'ins-<br />

pecteurs généraux, dont la création a été déci-<br />

dée par lo ministre <strong>de</strong> la marine, serait 'attri-<br />

bué » l'ainixal Germinet.<br />

Los réformes <strong>de</strong> lalnarina<br />

Toulon, 1" septembre.<br />

L'inspectenr générai Pollard est arrivé à.<br />

Toulon dans la soirée d'hier, pour se livrer à<br />

une encfttete surles transformations importan-<br />

tes à apporter dans le fonctionnement <strong>de</strong>s ate-<br />

liers et chantiers <strong>de</strong> l'arsenal. -<br />

Les. modifications porteront particulière-<br />

ment sur l'outillage <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> cons^<br />

truction du Kfonrillon.<br />

L'inspecteur général Pollard entendra à cet<br />

effet tous les chefs <strong>de</strong> service.<br />

Sons-marins avariés<br />

^y -Tmihin, i" septembre.<br />

On a constaté hier que les sous-marins<br />

Circé et Calyvso avaient subi certaines ava-<br />

ries immobilisant un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pendant un as-<br />

sez long tempe, ; par suite le raid qui <strong>de</strong>vait<br />

avoir lieu incessamment, «nfere Toulon, Boni-<br />

facïo et Menton, est remis à plus tard.<br />

Les tirs sur I' < lôna »<br />

Toulon, 1" septembre.<br />

Hier soir, te croiseur-écolo (<strong>de</strong>- canonnage<br />

Lateniehe-Tv&vUle a terminé la première par-<br />

tie dé ses. tirs sur l'Zéttn, qui se pOursuïvaieiEt<br />

<strong>de</strong>puis près d'un mois.<br />

Plusieurs chus <strong>de</strong> 10" furent lancés et permi-<br />

rent d'établir que tes effets produits. étaient<br />

considérables, notamment sur les points m-<br />

euifis»man»nt nrotéçôs<br />

X'iéntt VA ,'-P-" remis M; état, poui que les tus<br />

--'ite-ent sa contùMiei- vers ta tin <strong>de</strong> la se-<br />

maine avec l'es batteries d«'terre et les grosses<br />

pièces d"ir SirffrcTc.<br />

Grava erreur t!e tir<br />

Les Relations MsritieaÉ<br />

Insultes au consulat belge à Rome<br />

Bruxelles, 1" septembre.<br />

Le Patriote, qui reproduit une dépêche pu-<br />

bliée par un journal <strong>de</strong>- Paris et suivant la-<br />

quelle <strong>de</strong>s rô<strong>de</strong>urs eut arraché l'écusson du<br />

consulat <strong>de</strong> Belgique à Borne et l'ordre<br />

venu <strong>de</strong> Bruxelles <strong>de</strong> ne pas remettre l'écusson<br />

fanf que le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères<br />

italien, n'aura, pas exprimé <strong>de</strong>s regrets, dé-<br />

clare oae M. «avrgnon, ministre "les affaires<br />

ei i ai-.gcres <strong>de</strong> Belgique, m'a pas eu à s'occu-<br />

per <strong>de</strong> bris <strong>de</strong>cusson.<br />

La «suestion csétoise<br />

La Canée, 1" septembre.<br />

Le goBveoterimn» «rétois ayant, garanti, par<br />

écrit, aux consuls <strong>de</strong>s quatre -puissances que<br />

Se paviitan grec ne sera plus hissé tant que te<br />

statu qàx) séta .maintenu, on, annonce que les<br />

marins qui avaient <strong>de</strong>banqué vont rejoindre<br />

leur bord et nue l'escadre internationale va<br />

partir «pour fa bote <strong>de</strong> la Su<strong>de</strong>.<br />

YoygyQB <strong>de</strong> Souverain*<br />

Le voyage du roi <strong>de</strong> Portugal<br />

Lisbonne, 1 er septembre.<br />

CûntTailiauie:rit à ce qu'ont annoncé, les jo-ur-<br />

iraux fonifonnicns, on n'est pas encore fixé<br />

sur te poiné. <strong>de</strong> aairote si te voyage du roi Ma-<br />

nuel m Angtefcnre se fera par terre ou psi-<br />

nier. , _ .<br />

Cenendsm.t il sMable, scion <strong>de</strong>s rem.seirgne-<br />

ments <strong>de</strong> bonne source, que te roi M;wi-,uel ira<br />

à Madirid et qu'ensuite il ira s'am-barquar à<br />

Cherbourg pour l'Angleterre.<br />

Le voyage ïlu roi Eaouarci<br />

efi^!4.di %fe *• Gaaflefcod, V septembre.<br />

Le roi Edicaicwi Vil est arrivé à Garteiwi<br />

bter • il est parti à laaciis.infciiha-1, assister à<br />

<strong>de</strong>s expériences <strong>de</strong> radium, dont M.Otemen-<br />

ceau Pavait entretenu.<br />

i/,»?«*<br />

Si» «M<br />

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.Se<br />

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lie<br />

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elle<br />

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ulaponliîlllWa cba J<br />

i - , 1( y (.uvoie poui|Ç<br />

iiaunrlaiiU'!. i om ;,p,,ii,<br />

a « l * s a , , , '.lUiHVè .i tu «'•"'""<br />

.'.'.'"out pert.- -n.- » " 1 : '<br />

;,ls en Ici-ere v,~]-' •<br />

„,i impôt, sont toulcnij;s.iieçnemiel-es.sé<br />

par <strong>de</strong>» éclate <strong>de</strong> vitre, va beaucoup- mieux.<br />

Les Scandales Policiers<br />

Paris, 1 septembre.<br />

M. Srteeg, députe <strong>de</strong> ila Seine, vient *Tinfor-<br />

mer M. Brioml <strong>de</strong> son. inlaniUion. <strong>de</strong> riaiterpei-<br />

te..r sur les inci<strong>de</strong>nts scatndateux provoqmâs<br />

par le fonctionnement <strong>de</strong>lta police <strong>de</strong>s mceu-ris.<br />

H lu i <strong>de</strong>nuan<strong>de</strong>ira die faire comra.ïfre les res-<br />

tponsabilités etncouruieis et tes mesuires prises<br />

powr éviter :1e retiouir nies obee <strong>de</strong> pouvoir qui<br />

se soiut unduMA<br />

f i mm<br />

Les Espagnols à Melilla<br />

-t' Madrid, 1 er septembre.'<br />

On annonce que les opérationB en grand,<br />

commenceront, a Melilla, aujourd'hui ou <strong>de</strong>-<br />

main. ^ Melilla, 1er septembre.<br />

La harto a attaqué, hier, te villagte <strong>de</strong> La-<br />

hadaica, parce qu'A avait <strong>de</strong>mandé «a 1 rotec-<br />

îion espagnole. .;<br />

Deux ccéorines, composées chacune a un ba-<br />

ta-ifon, d'utno batterie et d'vm escadron, sont<br />

sortie* du campement espagnol <strong>de</strong> Souk-El-Ar-<br />

JM ponr faire race à cette attaque.<br />

Un. combat s'est engagé sur une ligne fort<br />

étendue, oair i'-e-pui-eml avait <strong>de</strong> la cavalerie, et<br />

q se âépiac ait avec une- extrême rapidité.<br />

Les Espagnols ont dû exécuter <strong>de</strong> nom-<br />

breux changements <strong>de</strong> direction pour repous-<br />

ssr les divers mouvemcntis <strong>de</strong> la harka, mais<br />

sous un feu violent ; l'ennemi, après avoir<br />

opposé quelque résistance, -s'est retiré pÊéeipi-<br />

. **t. ',la& saixq*?<br />

Les lonaes espagnoles sont reatrées à leur<br />

canmemeat n'ayant qu'un htessé .'légèreiment<br />

atteint.<br />

On a pu travailteT à la construction <strong>de</strong> ban-<br />

cars <strong>de</strong>stinés à abriter tes; bêtes <strong>de</strong> somme ;<br />

Malgré Sa .ftisiîlaée <strong>de</strong> l'ennemi, qui a conti-<br />

•m»i sans Kâsuttat, la fin <strong>de</strong> la journée- a- -é*é<br />

relativoment tranquiflle.<br />

J*sHi.lla, l Gr septembre.<br />

Le convoi <strong>de</strong> ravitailtemeot est pai-vaau<br />

hier sans inci<strong>de</strong>n-t. Jusqu'au (poste avancé ;<br />

(cependant, il a éte ncctieinl par <strong>de</strong>s -coups tie<br />

teù. .comme ê iesv.ti.inaitré, à fa hauteur du se-<br />

csmd bioclthaatss ; -Fennemi n'a cessé <strong>de</strong> ti-<br />

oraUliSr, mais :ii. ,nia «tassa qu'à uiw <strong>de</strong>ux m»-<br />

ites. et ù ern. bWeiSï tui« nwtïe.<br />

Yin M.l;-:dM .ns oc f *<br />

pemm-unt extérieur <strong>de</strong> la WHtaoe **;SMSfcoS<br />

faux <strong>de</strong> rémission, est fixe a 93 % , Çfi<br />

araoi tissatole. en. 37 années, ne pourra être converti<br />

avant le 1er novembre KB4.<br />

8f). rue LevelietltT, Parti,<br />

Du 1" septetahw<br />

Le cent» <strong>de</strong> la dênressie», fini se tenait lueridans<br />

.e- swd <strong>de</strong> la Scflndiiiavie, sw déplacé vers le norJ:<br />

le liraromèfa-e mnrq.ie 739 «il lime très a HOtnosasa.<br />

f.a pression se relève rapt*wien.t dans f oue-t d«<br />

l'Europe: eue attint -m mWimètres en /rtaft<strong>de</strong>.<br />

L« vSftt est xaoaéré 4n «M-A-oueM, SU,F II^ cotes-<br />

Manc-se et <strong>de</strong> la. Méditerranée ofi la mer est<br />

tmt il est falfefe «fa newd sur J-Oeéesu<br />

î^plïoTW iemtées sur le a**,?»»»<br />

dix Confrae-nt- «n France, on a recueilli 9 millime-<br />

S rés d-e.aô à CUamoat, a à Besançon. 96. Ctortenife,<br />

1 fa Sl«tW^ abaissée sur presque toute<br />

3-Euroï»e: c« matin, le thermomètre marquait tt <strong>de</strong>-<br />

. , .a -jura, s à Puis et a KaiitevAl * < **:<br />

mont Fei'raïKl M à MadrM, 27 a Al'ger, 3 ait Mont<br />

Bu. France, un temps nuageux et frais est pro-<br />

donc ni b nos sait!<br />

lonclion eu mûmé<br />

.reçoivent pas i-<br />

• les<br />

mires *of<br />

écislon $<br />

-s H* con?<br />

u le plus<br />

eounaUrQ<br />

d.0<br />

arbitres d'ensemble et î« directeur <strong>de</strong>s ma nœ«<br />

tte<br />

!..<br />

ST.sTiotts , B»;a«t. iTtars».<br />

PowIoa«.,.,<br />

Tuy-tion-io.<br />

Pt- (hi-\fl-tl<br />

Perpignan,<br />

licrdèaaï..<br />

sr. i<br />

61.8<br />

5?. S<br />

511.2<br />

H—<br />

O. f. C.| 12.51<br />

17-7 N.N<br />

3.1 X. mod. n.i<br />

S.9 S. O. mod». ï<br />

22..0 O. m. a. b»;<br />

2.11<br />

1.1<br />

17.1<br />

22.5<br />

8.7<br />

10.2<br />

24,5<br />

3T division (MOntaulian).«<br />

ilmivemmt Judiciaire<br />

Sont nommes : Juges au tribunal <strong>de</strong> afont-<br />

<strong>de</strong>-iifarsan, ;Jt. Carrère, juge d'iristrnctiop à<br />

Nérac, en. remplacement <strong>de</strong> M. AbadiaLacaûe,<br />

admis à ta retraife et nommé juge hono-<br />

raire ; |uge au tribunal <strong>de</strong> Nérac, M. Mé.rie,<br />

jage .supposé au siège.<br />

Sont chargés pour trois ans <strong>de</strong>s fonctions' <strong>de</strong><br />

juge d'instruction r au tribunal <strong>de</strong> -Ire ins-<br />

tance <strong>de</strong>- .Néritic, M. .Méroc, juge au siège ; à<br />

Oloron. «M. Marcthadier, juge au siège.<br />

Est nommé substitut <strong>de</strong> la République à St-<br />

fîau<strong>de</strong>ns. M. Bergis, juge suppléants à Tou-<br />

louse. -ÎSP*<br />

La Situation en Grèce<br />

Lea jonmaai<br />

l ier «it lia piEii<br />

îaise oa diiR-pe<br />

ChMsiapliod'a<br />

îlongiue durée.<br />

Athènes, l eor septembre,<br />

pportewt que le prince héri-<br />

W-'o'îiis eut <strong>de</strong>maraclé tour<br />

iïité ; -les prittsces André et<br />

<strong>de</strong>mandé ma congé d'une*<br />

31,<br />

IIWlUÎSjUkT IfW til\..<br />

Arrestation <strong>de</strong> Ferrer<br />

Madrid, 1 er septembre.<br />

L'anareliislc Ferre-r, directeur <strong>de</strong> l'Ecole mo-<br />

<strong>de</strong>rne à Barcelone, incuillpé d'être te promoteur<br />

<strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> BarceCone et contre toque] un<br />

«manda* d'arrêt ava.it été lam-eé, a été arrêté<br />

dams te vifiilage d'Atella, près rie Rarcelon" et<br />

incancéré dans cette <strong>de</strong>rnière \-i ! e<br />

mm SE<br />

Paris, 1 septemdne .<br />

On pourrait ccoia» «ue, dans tes iiiisirnc-<br />

iions aux ptiéfats,, dont on a tamt paille, M<br />

Brianid a mis au premeir rang lia néice-ssité<br />

pour le rninistèro <strong>de</strong> se faire rwrv-sser <strong>de</strong>s fé-<br />

hcitatiOTs par tes nisafsnWléCH j-afilhpws on à<br />

tew dieiaol, par les pcoupe.,,,, rc.s n p i «nsc-utos<br />

r^f ! ' S • MÎ ' , ^ ^v» ou moin* btocu.-ig<br />

Lest a-uwa qa uias noio ol'Wicieiuisa lioiiK<br />

PWériilanit tki OOIBS*!!<br />

niclpaus et & ^tlpirf^ ^TÏAÙ^<br />

Le Z .. i .. ,. <strong>de</strong> la Sarthe<br />

Le Mans, 1« seiptembre.<br />

f.e parquet, qui a enquêté une partie <strong>de</strong> 1<br />

nuit sur les lieux du crime, a fait relâcher<br />

Monnerio, l'individu arrêté hier.<br />

Quant à Antraygucs, dont l'innocence n'est<br />

pas démonfrée, il a été reconduit à la rriso i<br />

à la suite d.e sa confrontation au e!-net'ère<br />

avec te cadavre <strong>de</strong> la petite Gilberte I-énocht<br />

Le banditisme e» Russie<br />

Saint-Pét-etnsbouTg, i«- septembre.<br />

Pii-ès <strong>de</strong> Kiiasmofarat (Sibérie Orientale), une<br />

ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> vingt hommes, armés, a attaqué<br />

coups <strong>de</strong> fusil ie: p ., poste, a dérobé 50.000<br />

roubles, a détaché ensiuite la locomotive et<br />

l'a lancée à la renicoiitro d'un train <strong>de</strong> mair<br />

chandises.<br />

Une teinriMe collision s'est prodiuite ; 18 wa<br />

gons ont été brisés et il y a eu huit blessés.<br />

Les tremblentetifs île terre<br />

Rome, 1" septembre.<br />

Le Giornale d'Italia dit que te Papa n'a pas<br />

été très impressionné par la secousse <strong>de</strong> trem-<br />

blement do terra '; u, a fait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong>e<br />

nouvelles <strong>de</strong> ses isceurs et <strong>de</strong> la ville.<br />

«Le palais du Vatican n'a pas souffert<br />

Le choléra<br />

Rotterdam, 1" septembre.<br />

De notre correspondant particulier :<br />

VAiWES — BELLET<br />

Lour<strong>de</strong>s, l 8 ' septembre.<br />

Les -pèlerins <strong>de</strong> l'Est, les Nancéena, les "Al-<br />

ilcma-nds, les Belges, ceu-x <strong>de</strong> Dijon et <strong>de</strong> Metz,<br />

viennent à peina <strong>de</strong> quitter i Lour<strong>de</strong>s, que<br />

l'Ouest répond -à son tour à rappel <strong>de</strong> la<br />

Vierge <strong>de</strong> Maseabiôfte. C'est le sraeieux pète<br />

rinage <strong>de</strong> Vannas qui vient redire sa foi ro-<br />

buste.<br />

Ifs sont venus %W0 Bretons et Bretonnes.<br />

Les uns en eostu-me armcrloain, veste <strong>de</strong> ve-<br />

lours galoruiéo,. culotta étroita, cUapeao <strong>de</strong><br />

velours garni <strong>de</strong> rubans <strong>de</strong> soie ; les autres<br />

en robe <strong>de</strong> velours et en oamette blanche<br />

Lorsque cotte masse s'avance en. procession<br />

à. travers les prairies du SOvy. te coup d'œil<br />

est. d-es plu» pittoresques. Ces coiffes en d«i-<br />

parVvenî mblCnt à ^ masg.nerites agitées<br />

Et Ton .entend, fortem-euit aceentné fe can-<br />

tique commun à tous tes pèlerine <strong>de</strong> la Rna-<br />

tagns ;jt _ ^<br />

Nous venons du pays cl'Armor,<br />

Où. le sol tit dur, où te cœur est fort<br />

Vicrg-e. notre Mère, notre cher trésor<br />

Mous venons du pays »^<br />

du brassard et du fanion régtemént aires «â<br />

recevront cornmunicaUan <strong>de</strong>s oidr-cs <strong>de</strong>s oen<br />

partis. , AJ \T<br />

lis seront, iierid.anf._tes manœuvre- dit t*.<br />

corps d'armée, répartis en frois grotïpra :<br />

1" Groupe <strong>de</strong> la direction oes nrfduiuvrcT-.<br />

Les généraux co.mm«?>nela'nt ; les brig:uie.s ae<br />

-cuvaiecie ou d'a-rtilierio et les eli«t»**. servir,<br />

du fT corps d'armée marenèront avec le dwee<br />

teur <strong>de</strong>s manœuvres. , ,.<br />

2". Groupe <strong>de</strong> la 3V division. (<strong>Toulouse</strong>!. I/rf<br />

g-énéral commandant 1er TT «urrps^ d'armée<br />

sera chef <strong>de</strong>s arbitres <strong>de</strong> la %V division.<br />

L'état-ma^or du corrs d'armée marche rn avec<br />

lui.<br />

3° Groupe <strong>de</strong> i i<br />

mandant <strong>de</strong> corps d'armée, sera clief <strong>de</strong>s;<br />

arbitres <strong>de</strong> la 33' divieion et aur.'L-à «a dispo-<br />

sition, une parfie <strong>de</strong>s ofilciers généraux ou<br />

supérieurs autorisés à suivre les manœuvres<br />

du 1T corps d'armée.<br />

Le chef <strong>de</strong>s arbitres d'une division marche'<br />

avec cette division et toute- la eorrespcrfrd;wK» ,<br />

du directeur <strong>de</strong>» manœuvres avec, le général,<br />

<strong>de</strong> division, se fait par 6on -hiterinédiatte. Il'<br />

représente le commandant du corps d'armée;<br />

dont le cBei do- parti relèverait tn temps le<br />

guerre, le diicet-eur <strong>de</strong>s manœuvres représen*<br />

tant 1e commandant <strong>de</strong> l'armée.<br />

Le» communications téiégrapliii}ues taire le<br />

directeur <strong>de</strong>s manœuvres, les chefs <strong>de</strong>s arbi-<br />

tres <strong>de</strong>s divisions et les «<strong>de</strong>ux généraux do :<br />

division, chefs <strong>de</strong> parti, seront, établies, eh<br />

station ou, en marche, d'après cette hypo-<br />

thèse. '<br />

Importance du note <strong>de</strong>s ctrWtrfs d'ensemble y<br />

La marche générate d'une 'manœuvre dé-<br />

pend, le plus souvent, <strong>de</strong> la manière dont<br />

l-.-s arbitra* respiisseut leur importante mis-<br />

sion.<br />

La présence prématurée d'un orrempe d*arWI<br />

nés en -un point déterminé du terrain dorme"<br />

fréquemment aux <strong>de</strong>ux partis une ind.iaal.rore<br />

utile, qui enlève ,ù lia manœuvre une grands*<br />

partie, <strong>de</strong> son intérêt.<br />

Les arbitres d'ensemble éviteront 4r-nc «: i,i M,bl i.p'cè d'\!!!.'h "*<br />

. I:'i'° saisie id.enlii|iie a <strong>de</strong> prali, ,,,,,, ',.,„ r(t _<br />

juSsnlf CW6s,,y i' ,, " :î i "" , '»>n'u' li même<br />

A Aw.li, le rnml.rioh.go <strong>de</strong> »'a.rehsvéchd »<br />

fSejltS du lise qui nul saisi <strong>de</strong>s .'.u.npés toS<br />

: VV K V ba;se ;; . lai<strong>de</strong>s, cuntno<strong>de</strong>s, J,,dS&<br />

ceux qui sont atteints ô'uno maladie d» is<br />

peau, dartres, eczémas, boutons, démangeai,<br />

sons, bronc.ïith'a chronupies, maladies M M<br />

poitrine, d« l'estomac, do \a «S'ite. <strong>de</strong> rhums,<br />

tisrnos, un moyeu infaillible da so nuéri»<br />

promptement, ainsi qu'il l'a été radicatem«mf<br />

lui-inêine, après avoir souffert ot essayé nn<br />

vain tous les remè<strong>de</strong>s préconisée. Cette of-<br />

fre, dont on appréciera le but humuuitanu ust<br />

la conséq'ience d'un vœu.<br />

..7?%* r ,' ar '?. tre 0,1 cart6 postale. » M. VI*<br />

cent 8, place Victor Hu*», « Grenoble, oui ré»<br />

lonoxa gratis et franco tmt çaumer «t ©avsé»:<br />

1<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


humH 2 Septembre 1909<br />

3Yléi*it» Acjvioole<br />

»0tt canoter* Ouvert, SO. ina-tUir©<br />

Soin iinmiiM ©liovaliors : MAI. Arques, agri-<br />

11,1.1 i«i,r f, Mautnitet (l,oii\i; ; Auio, agriculteur<br />

. c.astetmiu-d' \u/,ain (i;i«rs| ; iiagei, brigadier<br />

n ftftpot d'éiateiw use.<br />

MM. Britiu, ronstriioteur à, tegu,n (dors) ;<br />

/.rem vWcmUtnv a Séngnar do Lanterne<br />

'Ixrt-et-Gatroriiue) ; Bruyère, propriétaire A Mi-<br />

a mont, (Ta nn arc (Lot); Oaslatng, cultivateur à Lonjpie-<br />

4l0<strong>de</strong> (Lot-et-Gu«miitt>) ; Custanigt, ina,ivc do<br />

paujsac (Lot-ot-Garonne).<br />

MM. Brunei, négociant a <strong>Toulouse</strong> ; Cabie,<br />

P'opriétoir© h Layrac (Haute-(iaroiuie); tam-<br />

tourcy, maire <strong>de</strong> Montagagne (Ariège) : Cas.<br />

<br />

niers, le conseil municipal ne aera pas con-<br />

voqué. . .<br />

Le respect <strong>de</strong>s , électeurs comman<strong>de</strong>rait,<br />

ce nous semble, une tout autre attitu<strong>de</strong> ;<br />

maïs, d'après la note du Ra-pi<strong>de</strong>, Ce seraU<br />

non. pas le respect, maïs la cnW/Êè «las élec<br />

teur.s qui serait ajourner la convocation du<br />

conseil.<br />

« Une manifestation <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong>s<br />

doit accompagner l'instaMation, dit.<br />

le Rapi<strong>de</strong> ; et l'on <strong>de</strong>vine avec qu'elle im-<br />

patience on attend cette gran<strong>de</strong> soirée dans<br />

les milieux révolutionnaires. »<br />

Est-ce que nos radicaux seraient changés<br />

en « réactionnaires J> ? On peut se te <strong>de</strong>maa-<br />

<strong>de</strong>r quand 011 les voit vitupérer les milieux<br />

révolutionnaires si longtemps fréquentés et<br />

exploités par eux.<br />

«1 Le conseil municipal ne se réunira pas<br />

<strong>de</strong> sitôt, poursuit le Rapi<strong>de</strong>. Il n'a, du<br />

resta aucune raison <strong>de</strong> se réunir. »<br />

Et la session d'août qui m'a pas été te<br />

une ?<br />

Et le budget supplémentaire, <strong>de</strong> 1909 qui<br />

n'a pas vu le jour ?<br />

Et le projet du budget <strong>de</strong> 1910 ?<br />

Co ne sont donc pas <strong>de</strong>s raisons auffisan<br />

tes *T£t n'avait -011 pas, après cte nombreu<br />

ses remises, désigné te mois d'août comme<br />

te délai extrême du règlement <strong>de</strong>s finan-<br />

ces ?<br />

Le Rapi<strong>de</strong> écrit imperturbablement :<br />

« Aucune affaire urgente, ne sollicite Actuel-<br />

lement l'attention du conseil. ' toutai les<br />

questions imporlentes ayant été solution-<br />

née par lui avant les vacances. »<br />

S. du ioo.nées, les questions importantes ?<br />

Et te déplacement <strong>de</strong> l'Ecole vétérinaire ?<br />

Et, les écoles supérieures du commerce et<br />

Association <strong>de</strong>s MétieiKN;<br />

C0NSd.TATl.OXS UftAIClTES<br />

Place dé la Daura<strong>de</strong>, Caserne <strong>de</strong> la Mission<br />

jTPmaisJre semaine. — MM. Fageret, lYaysiè-<br />

^jieuxième semaine. — MM. Caiilardy. Garl-<br />

Troisiènie semaine. — MM. 'Gendre, Géhéa.<br />

Quatnème semaine. — MM. Raison, Jeanne*<br />

M. Cau<strong>de</strong>ron. secrétaire pour tout ie mo's<br />

La Amîsîad Espanoîa<br />

Le Comité <strong>de</strong> cette Société a dééîflé ne p»o-<br />

longer te délai d'admission <strong>de</strong> sociétaire sens<br />

«voir a payer 1e droit, d'entrée jusqu'au 30<br />

septembre prochain. Passé ce délai les condi-<br />

tions ordinaires seront requises pour tadmvs-<br />

sion (Uis sociétaires.<br />

Des fe-uiMes d'artuiis.-iou .sont déposées à ces<br />

domicites : M. Vila, boulevard <strong>de</strong> la Cane, fi;<br />

M. CaséeUrL allée <strong>de</strong> Barcelone 38.; M Puigbo<br />

place Dupuy, 28: M. Biech, rue acte ConcoroV.<br />

t: M. Marti nez, rue <strong>de</strong>s Novars 10; M Ferrer<br />

place <strong>de</strong> la Banrado, 1; M. Sol ah s, rue Vatei*<br />

1: M. PubilJ, boulevard <strong>de</strong> r Embouchure 38<br />

et au Siège social, café <strong>de</strong>s Deux-Mon<strong>de</strong>s.<br />

Avant<br />

la rprcii<br />

lay-etto<br />

t**' > c.<br />

Théâtre Lafayetts<br />

comumiiiquor le prosrainme défiriliif cle<br />

"« saison, lo directeur «lu Théâtre Ui-<br />

malro<br />

<strong>de</strong> Garoasmunine a l'honneur ii'iniformer les<br />

iiueiretwee qw'-il sera ipi'oaôdé. du 1er m 1*<br />

s.i-i-te.iubro courant, à la révision <strong>de</strong>s listes<br />

Ment©raies conwllalree. Les coinmorçiinjs pa-<br />

téntés diqpulsau moins <strong>de</strong>ux ans saut en droit<br />

«te doimuiiKtor tenir inscription sur la liste. Les<br />

diimuiiwtes LI0M '<br />

. -•£,•' opticien, 45, rue Alsace-Lot'<br />

—"* asta ^ raine, <strong>Toulouse</strong>.<br />

P.cnseisnemenU et prix-courant sur >ïa«<br />

man<strong>de</strong>.<br />

L'EPAR<br />

SOCIETE<br />

GÉMÉRAU<br />

D'ALIMUNT.ATIOS<br />

né© tCiulouBS «te n,ouvc'.ùe.s sutecursaies. FJlf.»<br />

vient d'eu ouvirir lUne à Montauban, rue Les-<br />

,— . • »<br />

Foires et Marchés<br />

MAlll IIl'l OH HAVttS l/n 3: ,-..>ùt.<br />

Cotons. - Janvier tflio. 70 5?; février. w ; mars,<br />

79 «7 avril, 19 niai. 711 30; juin. 7B «:. JttlUçt.<br />

79 Si.août TJ t»; setilenibro 1300. 70; «x4wt»iw, 79;<br />

"veml.re. 79; décembre. 7S 75. Tendance J^Uienu*<br />

V eniia 0 '—'janvier 1910, U M; r*i'*a>. m «; mars,<br />

1 ' ' vrïl 39 7V mal! 30 60: Jart. 30; miUA. M 75(<br />

mKV«-mbre, as 71..; lie-'cmluv, 38 78. IVa.Oan :o calmo<br />

Tunes - Buenos Ayres : varier 10J0. 189; mars,<br />

isi 50' avril, l»2: mal. 1S! M: Jum. UM; «aillct,<br />

17» 5»-' août 11» 50: .wpieuiïitw 19


!<br />

ptembre 1983<br />

Sa#**- .<br />

Blés. — Cousant, 33 70; prochain, 93 86; septembre-<br />

•etohre. S» TU; l <strong>de</strong>rniers, 34 Qô; toDdanx» soutenue.<br />

Seigles. — Courant, 16; flrochain, 16 25; septemlbro<br />

•ctdbre, lfl 60; 4 «lernters, 17; tendance soutenue.<br />

Avoirtes. — Courant, 18; prochain. 17 S0; septem-<br />

bre octobre, 17, 66; 4 <strong>de</strong>rnier», 17 76.<br />

Lin. — Disponible en cnvee à nu, 56 50; courant.<br />

56 50; iprccliain, 56 50; i «temters, 56; 4 [premiers,<br />

65 50; tendance calme.<br />

Colza. — Disponible en CUTCS h TIU, 50; courant.<br />

Se 75; (prochain, 50 35; 4 <strong>de</strong>rnière, 69 75; 4 premiers.<br />

«0 60 ; tendance calme.<br />

Alcools. — Disponible, 42 35; courant, 43 25; pro-<br />

chain, 40 50 ; 4 «lomters, 40 50 ; 3 d'octobre, 40 75 ; 4<br />

'première, M 75; tendance lour<strong>de</strong> ; stock, 12,600 ;<br />

circulation, 1,250.<br />

Sucres. — Disponible, 32 875; courant, 41; pro<br />

ciialn, 30 126; 4 d'octobre, 30 25: 4 premiers, 30 75;<br />

(tendance terme ; roux cultés 29 625 ; autircs Jets,<br />

59 625 ; raffinés, 61 50.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 1" septembre.<br />

Blés. — On cote par 100 kilos gares <strong>de</strong> départ :<br />

«entre, VS 76; (blé du pays, <strong>de</strong> 22 65 à 22 75; les blés<br />

'«le notre région sont cotés 18 75 l'hectolitre.<br />

Farines. — Supérieures du haut pays, 32 75; pre-<br />

JBUéres marques. 32 50.<br />

Sons et repasses. — On cote : sens gros disponible,<br />

17; livrable, 16; ordinaire disponible, 16; livrable. 16;<br />

Tftmonilasçes disponible, lrt; livrable, 17; repasse or-<br />

dinaire, 16 50: livrable, 15 60; Plata, 15 50 logé.<br />

Maïs. — Plata roux disponible, <strong>de</strong> 18 50 A 18 76;<br />

livrable, 19 76; Cinquantinl, 23 50 logé.<br />

Avoines. — Grisés Poitou, <strong>de</strong> 18 50 à 18 75; Breta-<br />

gne, grises, 18.<br />

Orges. — Pays, 19; Algérie, 17 75.<br />

Seigles. — On cote : 17 60 les 100 kilos.<br />

LE CONGRÈS AKNtIEL DES GRAINS<br />

Dijon, 30 août.<br />

Lundi, ODOUir la cincinante-clTKiuié.nie lois, s'est<br />

tenu, à Dijon, le congrès itf grains annuel. De<br />

«ombreux négociants sont venus, comme charrue an-<br />

née, do Paris, MarseiUe. Reims, Tours, Rennes, Gre-<br />

noble, etc. ; les étrangers étalent peu nombreux,<br />

lies transactions ont été difficiles et limitées, les<br />

Acheteurs et les ven<strong>de</strong>urs se tenant sur la réserve,<br />

et attendant le congrès <strong>de</strong> lundi, 6 septembre, à<br />

TJancy.<br />

On cote : blé <strong>de</strong> première mialité, <strong>de</strong> la région,<br />

lie 22 75 à 33 35; blé du centre, <strong>de</strong> 23 50 à 23 76; sei-<br />

gle, <strong>de</strong> 15 50àl6;orge brasserie, <strong>de</strong> 16 50 à 16; orge<br />

mouture, do 16 ài6 50; avoine noire, <strong>de</strong> 18 à 18 50<br />

avoine grise, <strong>de</strong> 17 50 à 17 60; avoine blanche, d<<br />

17 à 17 30 ; son gros, <strong>de</strong> 15 à 16 ; son Un. <strong>de</strong> 14 à 14 50<br />

larines, do 45 à 46; farines premières, <strong>de</strong> 43 à 44<br />

farines <strong>de</strong>uxièmes, <strong>de</strong> 43 à 44; farines troisièmes, <strong>de</strong><br />

87 à 36 toutes les farines à 125 kilos; farines <strong>de</strong><br />

iéfve, <strong>de</strong> 32 à 33 50 les 100 kilos: remontage, <strong>de</strong> 16 50<br />

à 17; colza d© Normandie, <strong>de</strong> 26 50 à 36 75. — B.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 1" septembre.<br />

Bla<strong>de</strong>ttes, Mês supérieurs vieux, les 80 kilos, 18 75;<br />

Souveaux. 18 25.<br />

trains grossiers. — Seigle, les 75 kilos, <strong>de</strong> 13 50<br />

& 14; orge, les 60 kilos, <strong>de</strong> 10 ôO à, 11; avoine, les 50<br />

Hilos, <strong>de</strong> 9 à 9 50; maïs blanc, les 75 kilos, <strong>de</strong><br />

16 A 15 35; lèves, les 05 kilos, dé 13 à 13 50; Tesces,<br />

Boires, les 80 WKJS, <strong>de</strong> 19 A 30.<br />

Farines et issues. — Mlnot flenr. les 199 kilos,<br />

«1 50; mlnot extra. o» .premières, 39 50; R. G., les<br />

r i kilos. 19 50; repasses, <strong>de</strong> 17 à 17 50; sons, <strong>de</strong> 11<br />

17 50.<br />

Fourrages. — Foin, <strong>de</strong> 4 80 A 5 30: sainfoin. Ire<br />

«ope (nouveau), <strong>de</strong>S20A5 60;2eet3e coupes, <strong>de</strong><br />

3 80 à 4 30; paille blé, <strong>de</strong> 2 40 à 2 70; paille avoine,<br />

<strong>de</strong> 2 à 3 30, le tout les 50 kilos.<br />

Bols à brûler, <strong>de</strong> 1 40 a 1 45 les 50 kilos.<br />

GERS<br />

MiTan<strong>de</strong>.<br />

Mercuriale. — Voici les cours pratlrpiés le lundi<br />

80 août :<br />

HaHe aux grains. —Blé, 18 50; avoine, e 50; maïs<br />

15, le tout rhoctolltTe.<br />

HSHe aux volailles. — GTOS poulets, 3 50; poulets,<br />

a 25; -poulies, <strong>de</strong> 5 50 à 6; dindonneaux, 6 50, le tout<br />

Ja «paire.<br />

Aignan.<br />

Porcelets <strong>de</strong> 15 à 20 pièce.<br />

Ba33e aux grains. — Blé, 18; maïs, <strong>de</strong> 19 à 20,<br />

î*«t au sunpliw l'*vl« >>» ^ < 'rntvmdrnta<br />

MM, «lout n «xmnaM la «mipSU-iic, «-t i:lnu uiïl-hul «.tu. bn- bu-ro, l'«*g.HM- roman, „„<br />

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qu© n'affaiblit pas, au contraire, te sens util© ei<br />

«ratiquiii qui tes a dictées.<br />

**#<br />

Henri Lasserre, L'Homme, E^C^^I' , ie la jouais. En dirigeabw<br />

étaient fixés sur eux. Sir James Elliot, au contraire lia'j.aJRmfétuelaoïnsdr^<br />

les lèvres serrées, avait laissé éteindre *u contraire, j'ai la conviction du suret*<br />

son cigare, et le savant lui-même sem- X 01 '5 s * rez la Petite fée qui nous gui<strong>de</strong>r*'<br />

blait gagné à l'émotion et à l'attente gé-<br />

nous '•«mimera. Je suis un peu su i aïs-<br />

titieux, vous savez, commo tous les ho'n><br />

Mais<br />

main dans la main... Le voulez-vous ?<br />

—- 0 Christiane I fit-il, à voix basse.<br />

— Georges ! murmura-telle.<br />

Et leurs mains se joignirent silencieu-<br />

sement.<br />

***<br />

réussissons<br />

nérales.<br />

— Mousieur, dit Georges Durtal, nous<br />

partirons quand vous voudrez.<br />

— Pour le Nord ?<br />

— Oui, monsieur, pour le Nord.<br />

— Et Mlle <strong>de</strong> Soignes ?...<br />

— Mlle <strong>de</strong> Soignes part avec nous.<br />

-— Hurrah ! jeta l'Américain, et d'un<br />

coup <strong>de</strong> puJing formidable, il ébranla<br />

un guéridon et fit sauter verres et bou-<br />

teilles.<br />

Vous venez avec nous, miss ! com-<br />

bien je suis heureuse <strong>de</strong> cette résolu-<br />

tion ! fit 1 Américaine, dont les yeux gris<br />

brillaient par-<strong>de</strong>ssus les lunettes<br />

i„ E R hi erch ' int ^ ussi ^î d;ui * sa' poche<br />

se mit a la feuilleter avec vivacité nour<br />

revenons du Pôle madame Dur ta Tla<br />

dépêche, ce sera moi 1 a<br />

— Ah ! chère miss, quelle henronsa<br />

mes qui sacnhent à Plutus, dieu <strong>de</strong> l'ar-<br />

gent. Eh bien, je crois à la chance av«*C<br />

vous et je baptise à l'avance du nom d*<br />

lerre Christiane le glacier sur lequel<br />

nous planterons notre drapeau.<br />

— Quel drapeau ? <strong>de</strong>manda maliciet^<br />

sèment le .jeune fille.<br />

I»teriot|«tV, le Yankee ne réi"""' 1 ''<br />

Ce fut mistress Elliot qui déclara : j<br />

— oi iJieu nous accor<strong>de</strong> celle fÇrà°*<br />

sans précé<strong>de</strong>nt d'atteindre le Pôle, W<br />

drapeau américahi et le drapeau w4<br />

çois <strong>de</strong>vront y flotter côte à côte, au "> ê "<br />

me titre. N es-ce pas vore avis, miss t J<br />

77 Pourtant, fit Christiane le rnoridj<br />

entier s«iura que le Patrie est un ballon<br />

Irançais I<br />

(A suivre.)<br />

PLUS<br />

DE<br />

V oElUCIIlrs*<br />

V' CHUTE <strong>de</strong> CHEVEUX « r K<br />

JÎJk àVEau<strong>de</strong> Cotomblu^ D'S. Br


LE NUMERO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien <strong>de</strong> f>éfeusse Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 IE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

«rnrri! ui«'mNR wr nfcr»nTKMKrm uauntorun . . ,<br />

DÏPtBTrMxrrrs non L IM rr HOP tua<br />

fTKAMiXR (UaMa portais) ,<br />

%jt* Abonnamanta partant <strong>de</strong>* »» «t te da «îiaqtt*<br />

Toute «f-MM»4« —<br />

L'enquête sur le vol <strong>de</strong> la mitrailleuse rte<br />

Châlons aurait révélé <strong>de</strong>s complicités au 106»;<br />

un caporal aurait été arrêté.<br />

L'anarchiste Ferrer a été arrêté et incarcéré<br />

à Barcelone..<br />

—«î«—<br />

Au cours <strong>de</strong> divers engagements qui ont eu<br />

lieu à Melilla, les Maures ont été repoussés<br />

avec pertes ; celles <strong>de</strong>s Espagnols sont insi-<br />

gnifiantes.<br />

—l'-<br />

Un échafaudage s'est écroulé dans un puits,<br />

à la fosse <strong>de</strong> Camphausen (Alsace-Lorraine);<br />

huit hommes ont été tués.<br />

Un mouvement révolutionnaire a éclaté à<br />

Costa-P.ica ; on compterait une centaine <strong>de</strong><br />

morts et <strong>de</strong> blessés.<br />

es Noms <strong>de</strong>s Rues<br />

Dans un grand nombre <strong>de</strong> cil<br />

grotesques fantoches s'appliquent<br />

baptiser les rues. Ils font la guerre aux<br />

noms <strong>de</strong> saints ; ils pourchassent avec<br />

un zèle infatigable les souvenirs <strong>de</strong> l'an-<br />

cien temps ; tout oe qui exhale un par-<br />

fum <strong>de</strong> religion, tout ce qui ressuscite<br />

nos vieilles mœurs, tout ce qui gar<strong>de</strong> un<br />

caractère d'originalité, tout ce qui ré-<br />

jouit l'âme ou l'esprit par la savoureuse<br />

évocation <strong>de</strong> la piété, <strong>de</strong> la joyeuseté,<br />

voire même <strong>de</strong> la gauloiserie <strong>de</strong> nos pè-<br />

res, est impitoyablement proscrit par ces<br />

bélîtres. Et l'écrivain délicat qui popula-<br />

rise, dans Y Echo <strong>de</strong> Paris, le pseudo-<br />

nyme <strong>de</strong> Junius, dénonçait hier leur stu-<br />

pidité.<br />

Ce ne sont pas, éoriv&ii-ll, <strong>de</strong>s fanatiqu.es ;<br />

ils n'ont même pas l'excuse <strong>de</strong>s soldats<br />

d'Omar. Ce sont <strong>de</strong>s infirmes d'esprit et <strong>de</strong>s<br />

ignorante balourds que la démence électorale<br />

a travestis en cuistre^. Ils ont chaussé d'éehas-<br />

ses leur inculture dè barbares, et voici qu'ils<br />

p&ntifient aux carrefours. Ils croient purger<br />

leur ville <strong>de</strong> la légen<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la superstition ;<br />

maïs fis ne savent pas le premier mot <strong>de</strong>s<br />

oh oses auxquelles ils touchent. Ils mécon-<br />

naissant aussi grossièrement le passé glorieux<br />

Qu'ils effacent que la personnalité <strong>de</strong>s gens<br />

içu'ils glorifient.<br />

La Barre, qui fut condamné, non par l'Eglise,<br />

mais par une juridiction purement civile, n'a<br />

d'autre titre à leur estime .que d'avoir démoli,<br />

à coups <strong>de</strong> fusil, le Christ d'un Calvaire. Jules<br />

ïlajvre fut un sophiste et un rhéteur dont le<br />

peu! acte politique qui vive fut d'oublier, dans<br />

l'armistice qu'il avait signé, l'armée <strong>de</strong> l'Est,<br />

et d'avoir ainsi causé la perte <strong>de</strong> dix eu douze<br />

miifle hommes morts <strong>de</strong> misère et <strong>de</strong> froid.<br />

Etienne Dolet fut uni être immon<strong>de</strong> en ses<br />

mœurs, un scélérat fieffé, plus digne <strong>de</strong> la<br />

cercle quo du bûcher. Zola est un enlumineur<br />

obscène dont les livres, Dieu merci ! délaissés<br />

en 'France, continuent <strong>de</strong> déshonorer la société<br />

française <strong>de</strong>vant l'étranger.<br />

Quelque habitué que l'on soit à l'incongruité<br />

régnante, ces choses'là vous confon<strong>de</strong>nt. Quels<br />

miasmes abêtissants ont respirés ces malheu-<br />

reux pour accoucher d'imaginations aussi<br />

saugrenues ! On sait ce que la baguette en-<br />

chantée <strong>de</strong> Circé fit <strong>de</strong>s compagnons d'Ulysse.<br />

L'incantation révolutionnaire réalise <strong>de</strong>s<br />

miracles autrement affligeants. Elle trans-<br />

forme en cette pâtée populacière, épaisse, in-<br />

forme et stupi<strong>de</strong>, ce


"V,<br />

1--<br />

m TOOTS m vm-mm<br />

Les coftifcats contre le De»Tham<br />

Marseille, 1" eerteiiibre.<br />

'Los iouriKiux d'Exlivme-Orient, arrives ce<br />

matin à iMtarseiïîie par le paquebot Calédonien,<br />

<strong>de</strong>s -Messageries Maritimes, apportent les nou-<br />

velles suivantes.<br />

Le journal le Courrier Saigon ais a publié <strong>de</strong><br />

nombreuses dépêches <strong>de</strong> •son correspondant a<br />

Hanoï sur Femgag«a»oat <strong>de</strong>s 25 et 2(1 juillet à<br />

Ifa-Long, où ie c;,-: ituino Pcrthuls trouva 'la<br />

mort.<br />

Nous en extrayons les détails suivants :<br />

Le :>5 juillet, ia compagnie du capitaine Per-<br />

. thuis est tombée dans une embusca<strong>de</strong> dressée<br />

par le Dé-Tham, au village da Yen-Huns, à<br />

ani-cliemin <strong>de</strong> Pliu-Lo et do Phu-Da-Qh-uc, à<br />

sept kilomètres à gaucho <strong>de</strong> la voie ferrée<br />

-allant à Vietri.<br />

Le combat, commencé à cinq heures du ma-<br />

tin, fut acharné ; il dura jusqu'à huit heures<br />

du soir ; mous avons treize morts, dont le<br />

capitrsiiH.» Peithuis, tué- wi marchant a, l'as-<br />

saut ; un lieutenant a été blessé mortelle<br />

ment.<br />

Les positions <strong>de</strong>s pirates ont été enlevées<br />

après un combat très vif, Qui nous a malheu-<br />

reusement coûté fr., Cocardie,<br />

à M. Fourca<strong>de</strong> Lary; 4* prix, 75 fr., Argentine, à<br />

Mrmément satisfaisantes qu m a ( - 9M contre<br />

ente autres, les progrèsi déjà<br />

916 -et ceux du platine &, 4» M». l D">, ciiirleville.<br />

très d'eau à Clérmanl, 6 a Besancon, * a *-uar»«i ,<br />

1 au Havre.et à P^P- , h ,,,^ sur presque toute<br />

La température s est abaissée<br />

("miiviudants dé groupe, quand to ttonértU d»<br />

i " :„.,1 q-iui-i'-.l I""'.'- I<br />

un u. aux llï'CSrl'<br />

pied à tciTc. Cv<br />

l'eiaiunailic et K<br />

ttlité.<br />

Ï.Wt flrlillrés -'h<br />

ni fanion ; îls pi<br />

ternes que les i<br />

reçoivent pas ci<br />

,,:ii'ii. (ippusé. Vin , p, ,,„.;,;., éinndu<br />

?artid.!"» <strong>de</strong> ï'insii-iu'l,- 'u K.'in:r...io sur les<br />

iiiaïui'UVl'-t'S d'aiit'umiie.<br />

Liaison <strong>de</strong>s arbitres <strong>de</strong> détail et <strong>de</strong>s arbilrct<br />

d'eiuewiWd<br />

Les nrlJdtres <strong>de</strong> détail fo me.iie.nl en<br />

avec les arbitres d'ensemble <strong>de</strong>- leur parti,<br />

renseignent sur les mouvenK<br />

troupes et reçoivent <strong>de</strong>ux, eu<br />

rcn.seiuuenuMits qui leur ecn't n<br />

i décision<br />

uni<br />

, les<br />

i sur<br />

la situation <strong>de</strong>s troupes ^verses^ AfiMainn £<br />

,a i.ncrrtiti.Jc sur<br />

p rendre, .les afbM&s <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ûx partis «ï CWb<br />

Lorsqu'il y<br />

, '-eftflre, lès afiuuws oes ut—<br />

certent ; le plus élevé en gra<strong>de</strong> ou U i«<br />

ancien prononce et tous <strong>de</strong>ux font connaître<br />

à leurs troupes la solution qui en ««ulte.<br />

Gràoe à l'action <strong>de</strong>s arbitres <strong>de</strong> détail. Ici<br />

arbitres d'ensemble et le directeur <strong>de</strong>s mnnœir,<br />

v,res (pourront concentrer leur «attention sur<br />

Tes décisions prises par les <strong>de</strong>ux chefs do<br />

parti, sur le Côté tactique <strong>de</strong>s opérations et<br />

les enseignements -à mettre en .relief.<br />

ARBITRES D'ENSEMBLE<br />

Division îles arbitres d'ensemble<br />

en trois groupes<br />

La désignation tics arliilics ubet; 3"<br />

prix. 35 il'-. Marengo, à M. Estévenet; 4' prix, 25 fr.,<br />

sSrio, àM. Bourbo-n.<br />

Aérona-jîiqus<br />

AU cn.iMP' D'AVIATION DE BÉTHENY<br />

Reims, 1" septembre.<br />

Le gênerai Valabrègue, commandant la place <strong>de</strong><br />

RelmJ vient d'adresser un ordre du jour <strong>de</strong> félici-<br />

tations aux troupes qui, durant la gran<strong>de</strong> semaine<br />

d'aviation, ont concouru au service d'ordre sur<br />

aérodrome.<br />

On continue a procé<strong>de</strong>r activement dans les han-<br />

gars au démontage; la plupart sont déjà -prêts ù<br />

quitter Reims.<br />

Ce ioMac, dégonflé, a ét éembaué et est parti h<br />

<strong>de</strong>stination û-o nrescia ; le Colonel-Renard <strong>de</strong>vait<br />

partir dans la matinée pour regagner sou hangar<br />

<strong>de</strong> Beauval, près <strong>de</strong> Meaux, mais en raison du vent<br />

Ment, son départ a été ajourné.<br />

Latham a quitté Reims, se rendant à Maillobois,<br />

où U va s© reposer dans le château do sa mère ; dans<br />

un mois. 11 ira faire <strong>de</strong>s expériences en Allemagne.<br />

Blériot et Curtis vont se préparer en vue du cir<br />

cuit £le Brescia.<br />

CN PSK POUT. LES AVUTEUns ANGLAIS<br />

Londres, 1" septembre.<br />

Sons les auspices <strong>de</strong> l'Aéro-Club <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>-Bre<br />

tagne, le baron Forest offre un prix <strong>de</strong> 4.000 livres<br />

sterling (too.000 francs) a l'aviateur qui, partant<br />

d'un point quelconque d'Angleterre, atterrira à la<br />

r>;u3 gran<strong>de</strong> -distance sur le continent, du 1" jan-<br />

vier au 11 décembre 1910.<br />

L'appareil et toutes ses pièces doivent être <strong>de</strong><br />

construction britannique.<br />

LE VOYAGE DU ZEPPELIN III<br />

Berlin', l" septembre.<br />

Voici maintenant que le vent se met tlo la partie<br />

pour achever la déroute du malheureux Zepne-<br />

lin m.<br />

En effet, tandis que <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> secours s'em<br />

ploient activement à réparer le dirigeable, les sol<br />

dats doivent lutter avec toute leur énergie contre<br />

les efforts du vents qui souffle en tempête et qui<br />

fait tanguer et rouler le dirigeable.<br />

L'enveloppe <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>s baUons a été .mise en<br />

pièces par le vent.<br />

Friedrischsshafen, l" septembre.<br />

L'empereur François-Joseph, qui <strong>de</strong>vait aller voir<br />

le Zeppelin III, s'est contenté, a-pros une visite au<br />

roi <strong>de</strong> Wurtemberg, <strong>de</strong> saluer le comte Zeppelin,<br />

qui a exprimé ses regrets au sujet <strong>de</strong> l'absence <strong>de</strong><br />

son ballon, et il est ensuite reparti pour vienne.<br />

XX AEEODTtOME DANS LA rr.AU<br />

Marseille. 1" septembre.<br />

Un comité vient <strong>de</strong> so constituer à Salon ipour la<br />

création d'un aérodrome ; l'emplacement choisi est<br />

situé en jpleine Crau, â dix kilomètres do Salon<br />

'Les travaux sont déjà commencés ; un meeting<br />

d'aviation aura lieu l'année (prochaine<br />

TOBOS<br />

LA GiïAN CORRIDA EXTRAORDINAIRE DU 10 OCTOBRE PRO-<br />

CHAIN A BÉZlEItS<br />

Matadors : Algabefio et Bombita<br />

Lorsque les organisateurs <strong>de</strong> la grando corrida<br />

extraordinaire du 10 octobre prochain engagèrent<br />

Algatoeno pour cette courso, le diestro <strong>de</strong> la Alita,<br />

lia ne leur cacha pas qu'il avait grand -plaisir 'à<br />

revenir toréer à Béaters et qu'il affectionnait tout<br />

particulièrement le (public bitterois. « La p'laza <strong>de</strong><br />

cette ville, ajoutait U. m'a toujours porté bonheur •<br />

dans les nombreuses cour&es ''» *"Vé<br />

lis appréciant la vuln-érabi-llté <strong>de</strong>s forma<br />

tiens. employées en, première, <strong>de</strong>uxième m,<br />

troisième ligne et font reporter en .arrière<br />

ni 1 ,: 1 ,<br />

r ,°r P0 OBlti«r» ne sera -en,<br />

pas justifiées par la situation du. .moment<br />

Leur jugement est sans appel.<br />

. L action <strong>de</strong>s arbitrée <strong>de</strong> détail a une telle<br />

importance au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'ins u i ,<br />

<strong>de</strong> la troupe en ordre d^por«£ ,,,, , . u ,'-<br />

influence sur la bonne o.-éi u. u„, - s n<br />

noeuvres, qu'elle doit être exercée <strong>de</strong> prirl<br />

renée par les chefs directs <strong>de</strong>s fractions en-<br />

-rftandant <strong>de</strong> corps d'arti<br />

arbitres <strong>de</strong> la 33' division et aura, a sa -dispo-<br />

sition, -une partie <strong>de</strong>s officiers généraux ou)<br />

supérieurs autorisés à suivre les manœuvre»<br />

du 17" corps d'armée.<br />

Le chef <strong>de</strong>s arbitres d'une division marcha<br />

avec cette division et toute la correspondance'<br />

du directeur <strong>de</strong>s -manœuvres avec le général,<br />

<strong>de</strong> division se fait par son intermédiaire. Il)<br />

représente le 'commandant du corps d'armée,-.'<br />

dont le chef <strong>de</strong> parti relèverait en temps 4e<br />

guerre, le directeur <strong>de</strong>s manœuvres représen-<br />

tant le commandant <strong>de</strong> l'armée.<br />

(Les communications télégraphiques entre W<br />

directeur <strong>de</strong>s manœuvres, les chefs <strong>de</strong>s arbi-<br />

tres <strong>de</strong>s divisions et les <strong>de</strong>ux généraux da 1<br />

division, chefs <strong>de</strong> parti, seront établies, en:<br />

station ou, en marche, d'après cette liyno^j<br />

thèse.<br />

Importance du rôle <strong>de</strong>s arbitres d'ensemble<br />

La marche générale d'une manœuvre dé-'<br />

pend, le plus -souvent, <strong>de</strong> la manière dont><br />

les arbitres -respli-ssent leur importante mis-<br />

sion.<br />

La présence prématurée d'un groupe d'arbi-<br />

tres en un point déterminé du terrain -tonne<br />

fréquemment aux <strong>de</strong>ux partis une ind.ieattofï<br />

utile, qui enlève à. la manœuvre une gran<strong>de</strong>i<br />

partie <strong>de</strong> son intérêt.<br />

Les arbitres d'ensemble éviteront donc <strong>de</strong>'<br />

montrer leur fanion trop tôt. Ils laisseront-<br />

aux arbitres <strong>de</strong> détail le -soin <strong>de</strong> régler les'<br />

opérations préliminaires <strong>de</strong> section, <strong>de</strong> com-<br />

pagnie et même <strong>de</strong> bataillon. Ils se contente-<br />

ront <strong>de</strong> les suivre avec attention el verront'1<br />

la manœuvre s'engager, -comme les comman-<br />

dants <strong>de</strong>s premières unités l'ont comprise lis'<br />

seront ainsi en mesure d'intervenir en temps<br />

opportun, c'est-àdire quand la situation se<br />

traduit» par <strong>de</strong>s laits précis qui appelleront<br />

et motiveront leur décision.<br />

Cette décision est exécutable immédiatement"'<br />

et les arbitres n'Auront à lia justifier qu'ai»<br />

directeur <strong>de</strong>s manœuvres.<br />

Après tout arbitrage, il -sera accordé à la :<br />

troupe .qui se retire ie temps nécessaire pour'<br />

se rendre en bon ordre, à ia nouvelle pos tion<br />

qui lui -est assignée. Les arbitres veilleront A<<br />

ce que cette nouvelle position, soit assez éloi-<br />

gnée <strong>de</strong> ia première pour que la. manœuvre, se<br />

poursuive dans <strong>de</strong>s conditions vraisemblables<br />

Le parti opposé ne pourra reprendre sa mar-<br />

che ou ses opérations qu'à l'expiration du dé-<br />

lai fixe par les arbitres. Ils s'assureront enl<br />

outre, que l'arbitrage est porté ù la, connais-<br />

sance <strong>de</strong>s troupes voisines et <strong>de</strong> tous les nVfa<br />

hiérarchiques intéressés. *<br />

Conseils aux arbitres ]<br />

A égalité d'effectif, à égalité <strong>de</strong> valeur phv-«<br />

sique et morale, le succès .appartient toutout*<br />

a celui <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux adversaires qui sait le mieux<br />

manœuvrer, c'est-à-dire :<br />

V -Se renseigner sur la situation •<br />

?! Pendre rapi<strong>de</strong>ment une décision inM<br />

3 Conformer ses dispositions an but au'i?<br />

se propose ; *<br />

4' Se donner l'avantage- du terrain •<br />

5" Coordonner l'action <strong>de</strong> toutes les unité*<br />

en vue <strong>de</strong> la, mission frnaae à accomplir •<br />

6* Economiser ses forces, en proportionnant<br />

chacun ces efforts à La résistance immé'hate<br />

opposée par l'adversaire ;<br />

,LaKwei<br />

7° Tenir ses réserves à l'abri et les amener<br />

StfftgSr ;<br />

en fïlCe da potnt où elles Soi-<br />

8' Préparer ses attaques avec pru<strong>de</strong>nce e*.<br />

culée 6 0 * aU m ° m€nt °° n , avec a*!<br />

v^-<br />

arbi - tre ^^ tout ordre ont, dans W<br />

icsume qui .précè<strong>de</strong>, une base certaine pour<br />

.laver leur jugement et déterminer leurs an-'<br />

préc-ia-tions. ^<br />

Ils trouveront, d'à U leurs, dans le titre V du<br />

règlement <strong>de</strong>s .manœuvres do J'intantcrie,<br />

qu'ils ne sauraient trop méditer, les indica-<br />

tions nécessaires à la solution <strong>de</strong>s, cas parti»<br />

on lier* qui peuvent se présenter.<br />

Paris, le 1" juillet 1000.<br />

Le général <strong>de</strong> division,<br />

membre du conseil supérieur <strong>de</strong> la gvcrrci<br />

Signé : V. Miciu i,.<br />

Ion et<br />

turslaruaion <strong>de</strong>s arbitres <strong>de</strong> détail<br />

Dan* l'infanterie, les chois <strong>de</strong>, -hat-ll<br />

les chefs <strong>de</strong> tÇft» fflB<br />

& IV'-urcs troupes, dcS ZiCmn<br />

4 1es mu ' R ««w les instruc<br />

l'aviiuiVuM. «i'


.jeudi 2 Septembre 1909<br />

i<br />

GRANDE<br />

80URCE<br />

sans similaire a<br />

Méi'ite A-cjricole<br />

Sont nommés chevalierg :<br />

Flurenty, à .Sainl-Cuprais (Lot) ; Fou ren<strong>de</strong>;, â,<br />

nsJe ; FdùfWSiu, à Agcn ; Fraisslnet, maire<br />

<strong>de</strong> Lo/.e ( Ta.in -ol.-Unrni.ine).<br />

Cannai, a Cahors ; Gouzème, à Miran<strong>de</strong>.<br />

V Hou rte», A Vic-Fezens-n-c, (Gens).<br />

Ln-hails, ù Saintc-GtMiime-Marlaillo (Lot-et-<br />

Garonne] : Lacome, à Ordizan (Hautes-Pyré-<br />

nées) ; La<strong>de</strong>vèze, (procureur <strong>de</strong> la République<br />

A Pau ; Ladieu, fi Fleurance (Géra) ; Laloy,<br />

'lieutenant-colonel en retraite à Lestelle ; La-<br />

mtwères, à Sorbets (Gers) ; Lappale, mé<strong>de</strong>cin<br />

à Pau ; Larouy, à. Risclo (Gens) ; Larisse, A<br />

Blajan (Haute-Garonne) ; Loret, à, Arrens<br />

(Hautes-Pyrénées).<br />

Mayiiard-Castéin, à Bouzet (T-am-et-Garon-<br />

ne) ; Mane»eal, à Montauban ; Meymier, A<br />

:Bur (Hautes-Pyrénées) ; Organ, k VleTle-Aure<br />

(Hantes-Pyrénées),<br />

Péduran, k Castelsarrasin : Péré, à Ozin<br />

(Hautes-Pyrénées) ; Péré, adjoint à Père (Hau-<br />

te s-Pyrénées).<br />

G>a-r,ra-ux, maire à Arguenos (Haute-Garon-<br />

ne) ; Gineste, à LabiiUorgue (Aveyron) ; Gour-<br />

don, à Lauzervtlle (Haute-Garonne) ; Gouzy,<br />

| Dnunw.nu (Ariège) : Guilharbert, A Arzac<br />

(Tarn) ; Guiltiabert, k Labasti<strong>de</strong>-<strong>de</strong>.-Lévls<br />

(Tarn).<br />

Hustél, k <strong>Toulouse</strong> : Jalabert. k Lapilame<br />

(Au<strong>de</strong>) ; Jam, à Saint-Martin-le-Viel (Au<strong>de</strong>) :<br />

Jourdan, propriétaire aux Forges (Au<strong>de</strong>) ; Ju-<br />

I1n, industriel à Cette.<br />

Labadie, maire d'Humeaux (Au<strong>de</strong>) ; Lafon,<br />

à Mesles (Haute-Garonne) ; Langia<strong>de</strong>, à Mazê-<br />

res (Ariège) ; Lasbugne, à Casttllon-<strong>de</strong>-Saint-<br />

'Martory (Haute-Garonne) ; Loubet, à Biert<br />

(Ariège).<br />

Marquie, maire <strong>de</strong> Mollovilie (Au<strong>de</strong>) ; Mé-<br />

tenier, à Rieux (Ariège) ; Monnier, à Tou-<br />

louse ; Montagne, à Duilhac (Au<strong>de</strong>) ; Monta-<br />

gne, maire <strong>de</strong> Tuchan (Au<strong>de</strong>).<br />

Orchesnei' <strong>de</strong> Conninck, professeur k Mont-<br />

pellier ; Oullié, à Aigrefeuille (Hante-Garon-<br />

ne) ; Oustalet, à Saint-Aven-Un (Haute-Ga-<br />

ronne). , ~ ,<br />

Pages, k Gen6ac (Haute-Garonne) ; Palma, à<br />

-Panlhac (Haute-Garonne) ; Pauton, à Nar-<br />

bonne.<br />

reproolMia <strong>de</strong> M. Cabarbaye. qui se plaint <strong>de</strong> 1<br />

n'avoir pu uonsulter assez tôt le rapport sur<br />

'o budget supplémentaire. M. 'Boyé Wpqnd<br />

une ce rapport a été déposé lundi au secréta-<br />

riat <strong>de</strong> la mairie.<br />

Lecture est ensuite donit'e <strong>de</strong> ce rapport,<br />

puis <strong>de</strong>s divers chapitres du budget, et lr lout<br />

est approuvé, non sans qu'une discussion<br />

bruyante, conruse, se' produise et quun vio-<br />

lent inci<strong>de</strong>nt éclate cintre M. Tardts et B.<br />

Boué.<br />

Contre l'hôtel- Terminus. — iM. Sempé dé-<br />

pose un vœu tendant à combattre la cons-<br />

truction à Tarbes d'un hôtel Terminus par la<br />

Compagnie du Midi, car ,U porterait préjudice<br />

k l'Industrie hôtelière <strong>de</strong> la ville.<br />

On renvoie Je, vœu « la commission.<br />

Téléphone. — M. Dupont dépose un vœu qui<br />

est adopté ot tendant A l'organisation, à Tar-<br />

bes. d'un service .téléphonique nocturne.<br />

Clou <strong>de</strong> (la séance. — Sur la proposition <strong>de</strong><br />

M. Lacoste, l'assemblée vote, à l'unanimité,<br />

une adresse<strong>de</strong> félicitations et <strong>de</strong> confiance au<br />

ni i ni stère Briand.<br />

Bravo 1 les moutons <strong>de</strong> Panurge t<br />

Nécrologie. —- M. Cazeaux, ancien député,<br />

ancien procureur général à Paris, est mort<br />

hier k Bénac, k l'âge <strong>de</strong> 73 ans.<br />

M. Cazeaux était un, homme dc grand talent<br />

ayant <strong>de</strong> fortes convictions religieuses ; il<br />

était beau-père <strong>de</strong> M. d'Elissagaray.<br />

Nous adressons à sa famille nos plus sincè-<br />

res condoléances.<br />

Mort subite. — Le nommé Adolphe Bonnet<br />

chiffonnier et .propriétaire, rue <strong>de</strong>s Cormes<br />

Agé <strong>de</strong> 68 ans, a été trouvé, hier matin, affaissé<br />

sur son, palier et ne donnant plus signe <strong>de</strong> vie.<br />

Le défunt, qui avait passé la soirée t 1 au-<br />

berge avait, paraît-il, trébuché daine Je corn<br />

dor d'entrée à un chariot qui s'y trouvait habi-<br />

tueMe/ment remisé ; il monta cependant l'es-<br />

calier, mit la clé <strong>de</strong> sa chambre dans la ser-<br />

rure ; les voisins l'entendirent trébucher en-<br />

core, pis Ile silence se fit.<br />

Il est probable que 8e vieillard a ét éfrapp^<br />

par une congestion cérébrale ; il porte au som-<br />

met du crâne <strong>de</strong>ux: blessures qui ont dû être<br />

occasionnées par la chute.<br />

Bonnet vivait seul ; il n'avait que <strong>de</strong>s j<br />

rents éloignés. Son père, sa mère, son frère et<br />

.sa sœur sont, paraît-il, subitement déeédês<br />

comme lui.<br />

M. lè docteur Salles, qui a examiné le corps,<br />

a conclu à une mort naturelle.<br />

TARBES<br />

Cour ^'Assises <strong>de</strong>s Hâiites-Pyrénées<br />

Audience du 1" septembre iim<br />

Homici<strong>de</strong><br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. Airis, conseiller à la cour ; m<br />

nistère public, M. Sabatier, substitut ; dé-<br />

fenseur, W Dangos.<br />

Accusé : Bernard P.egnault, raceommo<strong>de</strong>ur<br />

<strong>de</strong> parapluies, né ie 10 octobre 1880, à Rennes.<br />

Regmault est accusé d'avoir, le 10 juin 1909,<br />

étant à Vic-Bigorre,sur la promena<strong>de</strong> du Midi,<br />

à la suite d'une scène d'injures et <strong>de</strong> violences<br />

graves, fait usage <strong>de</strong> 6on revolver, blessé le<br />

sieur Lubet, et atteint mortellement le sieur<br />

Cazaux, qui dut subir plusieurs opérations et<br />

mourut le 20 juillet, à l'hôpital <strong>de</strong> Vie, après<br />

iquarante-six jours <strong>de</strong> souffrances.<br />

Regnault qui prétend avoir été provoqué, dé-<br />

clare qu'il s'est cru en danger et qu'il a perdu<br />

•la tète. Mais il n'a jamais cessé <strong>de</strong> nier toute<br />

intention homici<strong>de</strong>. Les renseignements four-<br />

nis sur l'accusé ne sont pas mauvais.<br />

Après l'interrogatoire, seize témoins sont<br />

entendus. Il résulte <strong>de</strong>s témoignages que Re-<br />

gnault, occupé à -travailler sous la halle, fut<br />

attaqué à coups <strong>de</strong> pierres ; sa femme fut in-<br />

sultée par <strong>de</strong>s ind ; vidus <strong>de</strong> Vie, ensuite Re-<br />

nault, entouré et menacé, fit usage d'un re-<br />

volver.<br />

Après un réquisitoire modéré et une émou-<br />

vante plaidoirie <strong>de</strong> M' Daugas le jury délibère<br />

2t à six heures un- quant rend un verdict d'ac-<br />

quittement aux applaudissements <strong>de</strong> l'audl-<br />

••* du ,'V «l'artillerie-, mis au secret,<br />

pas encore donné <strong>de</strong> résultat ; on ne<br />

connaît pas la teneur <strong>de</strong>s lettre» chiffrées sai-<br />

sies dans leurs paquetages ; ces documents<br />

sont soumis à l'étu<strong>de</strong>.<br />

On s'est, <strong>de</strong>mandé pourquoi le caporal Des-<br />

çhainps, puisqu'il avait l'intention <strong>de</strong> voler<br />

iiiiliviiiMeii.se, ne l'a pas fuit avant d'avoir<br />

< ! "S' ne ; U semble- qu'il lui aurait été plus<br />

raoiW d .acco-in-plir ce vol alors qu'il était en-<br />

core au régi-ment.<br />

M;ns ce qui expliquerait qu'il f»tt parti<br />

avant d'avoir réalisé son proict, c'est, qu'a-<br />

vant le 23 août, date dc sa fuite, il avait tenté<br />

daocomp.'lir son plan criminel ; du moins on<br />

assure que certains indices Je l'ont supposer ;<br />

U en aurait été empêché par quelque circons-<br />

tance imprévue et alors, craignant do s'être<br />

ainsi compromis, il aurait déserté, remettant<br />

à pins tard, l'exécution <strong>de</strong> sa trahison.<br />

Quant à la pièce que Desciui.nms aurait ou-<br />

blié d'emporter, une pièce caractéristique <strong>de</strong><br />

la. mitrailleuse SaiiilElienne, qui servirait à<br />

régler la précision et '.a rapidité du tir dans<br />

<strong>de</strong>s conditions supérieures à eelles <strong>de</strong>s an-<br />

ciennes mitrailleuses, elle serait restée lixéc<br />

au support <strong>de</strong> la mitrailleuse.<br />

Paris, l" septembre.<br />

La Presse publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />

Chaloris-sur-Marne, t" septembre :<br />

-- On dément, officiellement le bruit, d'à crès<br />

lequel le plan IG <strong>de</strong> la mobilisation aurait été<br />

dérobé. »<br />

Paris, l" septembre.<br />

On croit que l'enquête sur le vol <strong>de</strong> la mi-<br />

trailleuse sera quelque peu retardée par un<br />

acci<strong>de</strong>nt survenu ce .matin au général Persil,<br />

commandant la 83" briga<strong>de</strong>.<br />

Au cours d'une promena<strong>de</strong> « -cheval, le gé-<br />

néral fut désarçonné ; on le releva contusion-<br />

né ot on le transporta A sôn domicile.<br />

J'apprends que l'enquête ouverte par l'au-<br />

torité militaire a pu établir que le caporal<br />

De,.champs avait, pris la fuite <strong>de</strong>ux jours seu<br />

lement avant le vol <strong>de</strong> la mitrailleuse .; la<br />

complicité <strong>de</strong> co soldat est cependant nette-<br />

ment établie.<br />

Cette nouvelle a provoqué une très wivft<br />

émotion et l'on admet l'hypothèse <strong>de</strong> nouvel-<br />

les et prochaines arrestations.<br />

fJrf^LSt 1 ^ "'" cl«*»« 4 nouveau les a -nr-<br />

fe-stars» pou*- fessjw-er<strong>de</strong> let dlspca-ser ,-,, ,' '<br />

temeat ; une nouvel?* btightre s'ést biwitji'V<br />

•'"'.• "» Ae laquelle fdnsï3if.s ftlienl<br />

pâlît et omriers ont roulé A IcVee « i-.,,, M|<br />

we»e« ; m*is force est ri<br />

h**,"»" 1 "'""' '! WK ! a n' quelques irninuies Ht<br />

:i tofitinue ; les agent* ont cdtmtM .»<br />

charger et sot enfin parvenue, rtofi sans peine<br />

a disperser les grévistes. ' '<br />

Plusieurs arrestations enst été opérées.<br />

Le conflit tlss sardiniers<br />

... . . Qu Imiter, 1" septembre.<br />

M. Vivian i, .ministre du travail, est arrivé à<br />

s heures, ce mntm, en vue dc- résoudre T?<br />

'...'/.'(I^W-esiste entre patrons et ouvriers<br />

Les inscrits maritimes<br />

r.- , . Marseille 1" s-e]-,i,,|,,l, rr<br />

Des La, réception d'une dépêche <strong>de</strong> M. Ché-<br />

";!! a ' -"'iiimis-tratour <strong>de</strong> la marine, les ins-<br />

n,^ I /' un . f|0s 8om remontés à bord <strong>de</strong>s pa-<br />

quebot» (,i,nt et ittateim.<br />

Le cotte est, paru pour Ataeeio- ;1e HatvHta<br />

partira. ca soir roor Bewgli».<br />

Los réfermes rvav^les<br />

La oonUrzme synsiioale internatiOï?aie<br />

... ,, • Paris, 1" septembre.<br />

La _conférence syndicale iutei nariciiaie a.<br />

termine ses travaux urrj.onrd'hni. après avoî?<br />

': riverses motiOBS, riotatument en f».<br />

veur <strong>de</strong> la Uni ila tion du travail à domicile.<br />

Congrès du C."ét!;t agricole<br />

Montpellier, 1" septembre.<br />

Ce matin, à


Jeudi 2 Septembre 1903<br />

Blés. — Coupant, 93 70; proshain, 93 66; septembre-<br />

octobre. 33 'TU; 4 <strong>de</strong>rniers, 24 05; tendance soutenue.<br />

Seigles. — Courant, 16; flrocnaln, 16 25; septembre-<br />

octobre, te 50; 4 <strong>de</strong>rniers, 17; tendance soutenue.<br />

Avoines. — Courant, 18; prochain. 17 90; septem-<br />

bre-octobre, 17.65; 4 <strong>de</strong>rnier». 17 75.<br />

Lin. — Disponible eu cuves à nu, 56 50; courant.<br />

BO 50; prochain, 50 50; 4 <strong>de</strong>rniers, 56; 4 premiers,<br />

B5 50; tendance calme.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nn. 50; courant,<br />

56 75; prochain, 59 35; 4 <strong>de</strong>rniers, 59 76; 4 premieirs.<br />

60 50 ; tendance calme.<br />

Alcools. — Disponible, 42 25; courant, 42 25; pro-<br />

chain, 40 50 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 40 50 ; 3 d'octobre. 40 75 ; 4<br />

premiers, 41 75; tendance lour<strong>de</strong> ; stock, 12,60» ;<br />

.circulation, 1,250.<br />

Sucres. — Disponible, 32 875; courant, 44; pro-<br />

chain, 30 195 ; 4 d'octobre. 30 25; 4 premiers. 30 75;<br />

tendance ferme ; roux cuites 29 625 ; autires jets,<br />

89 625 ; raffinés, 61 60.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 1" septembre.<br />

Blés. — On cote par 100 kilos gares <strong>de</strong> départ :<br />

centre, 1S 7ô; blé du pays, <strong>de</strong> 22 65 à 22 75; les blés<br />

<strong>de</strong> notre région sont cotés 18 75 l'hectolitre.<br />

Farines. — Supérieures du haut pays, 32 75; pre-<br />

mières marques, 32 50.<br />

Sons et repasses. — On cote : sons gros disponible,<br />

17; livrable, 16; ordinaire disponible, 16; livrable. 16;<br />

Temoulapes disponible, 18; livrable, 17; repasse or-<br />

dinaire, 16 60; livrable, 15 50; Plata, 15 50 logé.<br />

.Maïs. — Plata roux disponible, <strong>de</strong> 18 50 à 18 75;<br />

tfrv.ra.ble, 19 76; Clrjquantini, 23 50 logé.<br />

Avoines. — Grises Poitou, <strong>de</strong> 18 50 à 18 75; Breta-<br />

*gne grises, 18.<br />

Orges. — Pays, 19; Algérie, 17 75.<br />

Seigles. — On cote : 17 50 les 100 kilos.<br />

LE CONGRES ANNUEL DES GRAINS<br />

Dijon, 30 août.<br />

Lundi, pomr la cin Uf ule vaJeiu-. *t •£}<br />

lk< - .i» ni lo connallru. b ru.<br />

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INSTITUT DENTAIRE ^WiCSS;<br />

^ • *3 | à Atbi (Tara).<br />

lAMdUduSoa/. dj j rrtAJJOUiiG Seul tltalaire <strong>de</strong>là marque H,<br />

Dartres, Bczimaa Har,->és. Dru*n?eals


».E NUMERO 5CENTIMES<br />

DU MIDI<br />

Social® «C Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine 35 il MUIÉRO 5 CENTIMES<br />

1 mu.' .... —— 1 """ * f „ * y W<br />

HAilTE-«AHOfT!« Vf DÈP1*TEMKNTS LUOTROPHES . .<br />

t>kPÀRTKM«MT8 HOU L1M1TH0PHRS ,<br />

tTRAKGKR (Omion p»tel«)<br />

Las Abonnement» partant das l« «t 11 b attaqua i<br />

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6».<br />

7 -<br />

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1 at 1<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

48 -<br />

JO -<br />

Loi; Awyrofv Carrera, Cantal<br />

H**-Pfrtoi6&B, Seras-Pyrénées, Lawtee<br />

Ttro-ef-QarojiJie, tot-tA-Qaronm<br />

Tarn, And% Hénult, Pji4aétn~0ri6nUJ*t<br />

Hatutty-Qaronn*. Ariège<br />

Station rfcf maXfa *pec/aJ* a Twûouta<br />

ifirsmrtTiojsra<br />

HTXaMES » O». S*/<br />

- 1 - sa<br />

- a - »<br />

- a - *<br />

tous nos Ooxrasjpo&dMtiy<br />

FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL l Jeudi 2 Septembre 1909. - I9' Année - N" 6,143. BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAli<br />

Les Faits du Jout<br />

Le fisc a fait saisir les meubles <strong>de</strong> Mgr Ri-<br />

card et ceux <strong>de</strong>s curés-doyens poursuivis avec<br />

lui, pour se couvrir <strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s frais<br />

du jugement les condamnant pour la lettre<br />

<strong>de</strong> l'archevêque d'Auch sur l'école laïque.<br />

Nous publions un mouvement judiciaire In-<br />

téressant notre région.<br />

Une enquête ouverte sur le canon nage <strong>de</strong><br />

ta « Marseillaise » par la « Loire », au cours<br />

crexercices <strong>de</strong> tir à Quiberon, a fait écarter<br />

toute idée <strong>de</strong> malveillance ; il y a eu erreur<br />

<strong>de</strong> pointage.<br />

~-<br />

Les capitaines Gérard et Augé, du SI <strong>de</strong> li-<br />

gne, à Beauvais, se sont battus en duel ; ils<br />

dot été blessés tous les <strong>de</strong>ux à plusieurs re-<br />

prises ; une <strong>de</strong>rnière blessure reçue au poi-<br />

gnet par le capitaine Augé a mis fin au corn-<br />

—i—<br />

L'enquête sur le vol <strong>de</strong> la mitrailleuse <strong>de</strong><br />

Châlons aurait révélé <strong>de</strong>s complicités au 106»;<br />

«m caporal aurait été arrêté.<br />

' Des bagarres entre la police et les maçons<br />

en grève se sont produites à la sortie du mee-<br />

ting du Tivoli Vaux-Halî ; plusieurs arresta-<br />

tions ont été opérées.<br />

Un violent incendie s'est déclaré dans la fo-<br />

ret <strong>de</strong>s Maures (Var), le village <strong>de</strong> Rama-<br />

luelle est sérieusement menacé.<br />

: L'anarchiste Ferrer a été arrêté et Incarcéré<br />

a Barcelone.<br />

Au cours <strong>de</strong> divers engagements qui ont eu<br />

Heu à Melilla, les Maures ont été repoussés<br />

avec pertes ; celles <strong>de</strong>s Espagnols sont insi-<br />

gnifiantes.<br />

D'après une dépêche du Groenland, l'explo<br />

dateur américain Cook est <strong>de</strong> retour aux îles<br />

Shetland, après avoir atteint le pôle Nord le<br />

SI avril 1908.<br />

-®-<br />

Le ministère Gerbe est démissionnaire ; le<br />

toi a chargé MM. Pachitch et Stoianovitch dp<br />

former le nouveau cabinet.<br />

Un échafaudage s'est écroulé dans un puits,<br />

à la fosse <strong>de</strong> Camphausen (Alsace-Lorraine);<br />

huit hommes ont été tués.<br />

Un mouvement révolutionnaire a éclaté à<br />

eosta-Rics ; on compterait une centaine <strong>de</strong><br />

«torts et <strong>de</strong> blessés.<br />

Les tas<br />

Dans un grand nombre <strong>de</strong> citée, <strong>de</strong><br />

grotesques fantoches s'appliquent à dé-<br />

baptiser les rues. Ils font la guerre aux<br />

noms <strong>de</strong> saints ; ils pourchassent avec<br />

jtn zèle infatigable les souvenirs <strong>de</strong> l'an-<br />

cien temps ; tout ce qui exhale un par-<br />

fum <strong>de</strong> religion, tout ce qui ressuscite<br />

nos vieilles mœurs, tout ce qui gar<strong>de</strong> un<br />

caractère d'originalité, tout ce qui ré-<br />

jouit l'âme ou l'esprit par la savoureuse<br />

évocation <strong>de</strong> la piété, <strong>de</strong> la joyeuseté,<br />

yoire même <strong>de</strong> la gauloiserie <strong>de</strong> nos pè-<br />

res, est impitoyablement proscrit par ces<br />

bélîtres. Et l'écrivain délicat qui popula-<br />

rise, dans VEcho <strong>de</strong> Paris, le pseudo-<br />

nyme <strong>de</strong> Junius, dénonçait hier leur stu<br />

pidité.<br />

Ce n© sont pas, écrivaii-il, <strong>de</strong>s fanatiques :<br />

ils n'ont même pas l'excuse <strong>de</strong>s soldats<br />

d'Omar. Ce sont <strong>de</strong>s infirmes d'esprit et <strong>de</strong>s<br />

ignorants balourds que la démence électorale<br />

a travestis en cuistres. Us ont chaussé d'échas-<br />

ses leur inculture <strong>de</strong> barbares, et voici qu'ils<br />

pontifient aux carrefours. Ils croient purger<br />

leur ville <strong>de</strong> la légen<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la superstition ;<br />

mais ils ne savent pas le premier mot <strong>de</strong>s<br />

choses auxquelles ils touchent. Ils mécon-<br />

naissent aussi grossièrement le passé glorieux<br />

Qu'ils effacent que la personnalité <strong>de</strong>s gens<br />

qu'ils glorifient.<br />

La Barre, qui fut condamné, non par l'Eglise<br />

mais par une juridiction purement oivile, n'a<br />

d'autre titre à leur estime que d'avoir démoli,<br />

à coups <strong>de</strong> fusil, le Ah-rist divin. Calvajjpe. Jules<br />

Favre fut un sopbBte et un rhéteur dont le<br />

jeul acte polit.iquaJfûi vive fut d'oublier, dans<br />

l'armistice qu'il avait signé, l'armée <strong>de</strong> l'Est,<br />

et d'avoir ainsi causé la perte <strong>de</strong> dix ou douze<br />

mille hommes morts <strong>de</strong> misère et <strong>de</strong> froid<br />

Etienne Dolet fut um être immon<strong>de</strong> en ses<br />

meeurs, un scélérat fieffé, plus digne "<strong>de</strong> la<br />

cor<strong>de</strong> que du bûcher. Zola est «n enlumineur<br />

obscène dont les livres. Dieu merci 1 délaissés<br />

en France, continuent <strong>de</strong> déshonorer la société<br />

française <strong>de</strong>vant l'étranger.<br />

Quoique habitué que l'on soif à l'incongruité<br />

régnante, ces choses-là vous confon<strong>de</strong>nt. Queb,<br />

miasmes abêtissants ont respirés ces malheu-<br />

reux pour accoucher d'imaginations aussi<br />

saugrenues ! On sait ce que la baguette en-<br />

cliautée <strong>de</strong> Circé fit <strong>de</strong>s compagnons d'Ulysse<br />

L incantation révolutionnaire réalise <strong>de</strong>s<br />

miracles autrement affligeants. Elle trans<br />

forme en cette pâtée populacière, -épaisse, in<br />

forme et stupi<strong>de</strong>, ce qui fut si longtemps h<br />

plus généreux, le plus délicat et le plus spiri<br />

tnel <strong>de</strong>s peuples.<br />

Cette <strong>de</strong>rnière réflexion est douloureu-<br />

sement juste. On peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, en<br />

o.rfet, s'il existe encore un peuple fran<br />

çais. Car la race ne se constitue pas uni<br />

quement par la chair et par le sang. Elle<br />

est encore formée par la nature particu-<br />

lière du sentiment, et par le tour <strong>de</strong> la<br />

pensée.<br />

Or, voilà <strong>de</strong>s imbéciles qui fichent à<br />

tous les coins <strong>de</strong> la chaussée <strong>de</strong>s plaque,<br />

commémorant Garrbotta, Zola, Gari-<br />

oalai et toute la série d'étrangers ou <strong>de</strong><br />

naturalisés introduits chez, nous dans le?<br />

bagages <strong>de</strong> Moltke e! <strong>de</strong> Bismarck JH<br />

vous le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, quels points communs<br />

]^V VENT bien exister entre ces gens »l<br />

idéaliste nation qui .se plaisait à décorer<br />

oes rues — La venue d'Eres.<br />

Il se passe en ce moment dans le mowAe<br />

planétaire un fait beaucoup plus imtériassuiiit<br />

que l'approche <strong>de</strong> la comète <strong>de</strong> Halley, telle-<br />

ment important même qu'au congrès d'astro-<br />

graphiie qui vient <strong>de</strong> se terminer a Paris, il a<br />

été déoidlé <strong>de</strong> eommiencer <strong>de</strong>s observations im-<br />

rT't'-d it es<br />

H s'agit <strong>de</strong> lia petite planète Eros, découverte<br />

en 1898 et prise tout d'abord pour une étoile<br />

<strong>de</strong> 6e gran<strong>de</strong>ur. L'orbite d'Eres est teElement<br />

excentrique qu'à <strong>de</strong> certaines pério<strong>de</strong>s «lie<br />

s'approche <strong>de</strong> la Terre beaucoup plus près que<br />

Mans an tout auta-e corps céSeste. En 1900, Eros<br />

était à 31 mn-Miopis <strong>de</strong> milice <strong>de</strong> nous ; mais en<br />

1931 la distance ne sema que <strong>de</strong> 15 miHJx>n6 et<br />

diemii <strong>de</strong> milles.<br />

L'importance capitiate <strong>de</strong> ce fait consiste en<br />

ce qu'il offrira une occasion unique <strong>de</strong> mieux<br />

éfualier la parallaxe du Soleil ainsi que les<br />

masses terrestres et lunaire.<br />

La Famille du Lac<br />

Le P. du Lac, qui vient <strong>de</strong> mourir, était<br />

issu d'une vieille famille d'Auvergne dont<br />

les <strong>de</strong>scendants s'établirent <strong>de</strong> bonne heure<br />

en Velay et y occupèrent <strong>de</strong>s charges hono-<br />

rifiques dans le consulat et la magistrature.<br />

En 1206, un Pierre du Lac figure au dé-<br />

nombrement du fiei <strong>de</strong> Vemeuil. En 1594,<br />

Jacques du Lac <strong>de</strong> Gratuze <strong>de</strong> Fugères,<br />

compromis dans un complot pour livrer la<br />

ville du Puy aux royalistes, fut jugé, con-<br />

damné et pendu place du Martouret, le 22<br />

octobre. Ses biens furent confisqués, mais<br />

<strong>de</strong>ux ans après, sa veuve obtenait un arrêt<br />

du Conseil privé déclarant l'acte ayant mo-<br />

tivé la condamnation et la mort <strong>de</strong> sou<br />

mari « acte vertueux, digne <strong>de</strong> louanges et<br />

<strong>de</strong> recommandation ». L'arrêt cassait le ju-<br />

gement et prononçait la reddition <strong>de</strong>s biens<br />

à la famille.<br />

VMstoyre inouye d'un accouchement <strong>de</strong><br />

19 moys nar Adrian Sicler, mé<strong>de</strong>cin spagi<br />

rique (Le Puy, Bleigeac, 1670) mentionne<br />

M. du Lac, premier consul du Puy chez le-<br />

quel eut lieu cette délivrance extraordi-<br />

naire. C'est <strong>de</strong> cette branche <strong>de</strong>s du Lac,<br />

remontant à Louis du Lac, vivant vers 1480,<br />

que <strong>de</strong>scend le célèbre jésuite. François<br />

Antoine-Sébastien du Lac <strong>de</strong> Fugères, fils<br />

<strong>de</strong> Jean-I.ouis, capitaine au régiment <strong>de</strong><br />

Normandie, marié à <strong>de</strong>moiselle Charbonnel<br />

du Betz né au Puy, le 19 janvier 1775, ma<br />

rié en 1803 à Aime-Françoise Favard <strong>de</strong><br />

Bour<strong>de</strong>ille, fut le père <strong>de</strong> Louis-Paul-Albert<br />

du Lac <strong>de</strong> Fugères, officier <strong>de</strong> la Légion<br />

d'honneur, médaillé militaire, conseiller à<br />

la Cour <strong>de</strong>s comptes, mort à Lu<strong>de</strong> (Sarthe)<br />

le 3 juin 1890. Il avait épousé Camille dé<br />

Boucrov <strong>de</strong> Lamairie, d'où Paul-Maurice<br />

Stanislas du Lac, né à Paris, le 21 novem-<br />

bre 1837, me <strong>de</strong> Grenelle 94<br />

Après la Révolution, le nom <strong>de</strong>s du Lac<br />

S orthographia en un mot. Un jugement du<br />

tribunal <strong>de</strong> Bernay, en date du 14 novem<br />

bre 1859, permit à Antoine du Lac d'écrir«<br />

<strong>de</strong> Fugères en <strong>de</strong>ux mots. Le 25 juillet 1900<br />

un nouveau jugement rendu par le tribunal<br />

civil d'Yssingeaux à la requête <strong>de</strong> M. Au-<br />

guste du Lac et <strong>de</strong> ses fils Victor et Paul,<br />

<strong>de</strong>meurant au Puy, ordonna la rectification<br />

complète <strong>de</strong> l'état civil.<br />

Les* armoiries <strong>de</strong>s du Lac, autorisées pa.r<br />

lettres patentes d'août 1700 sont : d'azur à<br />

<strong>de</strong>ux têtes <strong>de</strong> lion adossés d'or et au chef <strong>de</strong><br />

même.<br />

cru'une fois emballé sur le chemin <strong>de</strong>s hypo- 1<br />

thèses, en présence d'un phénomène aussi<br />

extraordinaire que le vol d'une mitrailleuse,<br />

toutes les suppositions <strong>de</strong>viennent vraisem-<br />

blables.<br />

On finirait, par exemple, par découvrir<br />

que la mitrailleuse <strong>de</strong> Châlons a été enle-<br />

vée par l'aviateur Bunau-Varilila pour le<br />

compte du Matin, afin <strong>de</strong> prendre en défaut<br />

la surveillance et la protection <strong>de</strong> nos ar-<br />

mements, que nous serions d'autant moins<br />

étonnés que ce même aviateur, après avoir<br />

collectionné à Bétheny toutes sortes <strong>de</strong><br />

fiasco, avait une revanche à prendre.<br />

Toujours est-il que la mitrailleuse a dis-<br />

paru, et que personne, jusqu'ici, n'a pu<br />

fournir le plus léger indice sur cette fuite<br />

d'un objet, qui, pour la première fois, <strong>de</strong>-<br />

vient... emportatif.<br />

Quelle confiance voulez„-vous, dans ces<br />

conditions, inspirer aux troupes, si tous les<br />

secrets <strong>de</strong> la défense sont ainsi gardés ?<br />

Et ce qu'il y a <strong>de</strong> particulier dans ce vol<br />

d'une mitrailleuse, c'est qu'il s'est accompli<br />

dans <strong>de</strong>s circonstances ridicules et qui,<br />

malheureusement, semblent faites pour<br />

nous rendre la risée du mon<strong>de</strong>, et font dire<br />

<strong>de</strong> la France : « Ces choses-là n'arrivent<br />

qu à ehe 1 »<br />

Il n'est, pour ainsi dire, pas <strong>de</strong> jour sans<br />

qu'on signale la présence d'espions étran-<br />

gers sur le territoire français ; les journaux<br />

sont remplis d'informations concernant ces<br />

espions ; il y en a partout, nous en som-<br />

mes débordés, on en découvre même dans<br />

l'armée, et c'est lorsqu'il faudrait, plus que<br />

jamais, redoubler <strong>de</strong> vigilance, <strong>de</strong> pru-<br />

<strong>de</strong>nce, d'attention, que la preuve <strong>de</strong> notre<br />

incurie, <strong>de</strong> notre aveuglement, pour tout<br />

dire, du relâchement <strong>de</strong> la discipline, vient<br />

se manifester par un vol d'une audace<br />

inouïe, perpétré dans les circonstances les<br />

plus stupi<strong>de</strong>s.<br />

Dans tous les ministères, surtout à la<br />

guerre, comme à la marine, les enlèvements<br />

<strong>de</strong> documents, <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> forteresse, <strong>de</strong>s<br />

états <strong>de</strong> mobilisation, ne se comptent plus.<br />

Si, à toutes ces fuites, si. à tous les traî-<br />

tres, connus et inconnus, qui forment, au-<br />

tour <strong>de</strong> tous les services <strong>de</strong> défense natio-<br />

nale un effroyable réseau, il faut ajouter<br />

aussi les vols d'armements, il n'y a plus <strong>de</strong><br />

raison pour qu'on n'enlève pas <strong>de</strong>s batte<br />

ries entières.<br />

Quelle idée peut-on se faire alors <strong>de</strong> la<br />

manière dont la sauvegar<strong>de</strong> du territoire<br />

national est assurée I<br />

L'affaire <strong>de</strong> la mitrailleuse <strong>de</strong> Châlons<br />

n'a, d'ailleurs, pas du tout l'air d'émouvoir<br />

l'autorité militaire, et c'est même le cas <strong>de</strong><br />

dire qu'elle seule <strong>de</strong>meure indifférente à ce<br />

vol fantastique.<br />

Pour elle, il y a une mitrailleuse <strong>de</strong><br />

moins.<br />

Elle figure comme manquant à l'appel, et<br />

c'est tout.<br />

Guv DE CASSAGNAC<br />

pas les leurs. Tous les jours, on voit atter-<br />

rir par-<strong>de</strong>ssus nos frontières <strong>de</strong>s ballons<br />

aujourd'hui sphérique, <strong>de</strong>main dirigeables,<br />

montés par <strong>de</strong>s officiers allemands. Avant<br />

peu, sans doute, le Zeppelin n" 4 ou n" S,<br />

viendra planer au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s tours <strong>de</strong> No-<br />

tre-Dame et c'est l'aigle à <strong>de</strong>ux têtes qui y<br />

volera <strong>de</strong> clocher en clocher. Ou il faut réa-<br />

gir ou il faut nous résigner au vol <strong>de</strong> nos<br />

mitrailleuses et même <strong>de</strong> nos canons <strong>de</strong><br />

siège. Il n'y a malheureusement pas <strong>de</strong><br />

doute : nous nous résignerons.<br />

GIIÂ ,1 11<br />

lu Jour le Jour<br />

Un article qui eut <strong>de</strong> singulières vicissitu-<br />

<strong>de</strong>s, c'est celui qu'a condamné l'autre jour le<br />

jury <strong>de</strong> la Seine.<br />

Publiée, pour la première fols, en 1900, cette<br />

élucubration antipatriotique ne fut l'objet<br />

d'aucune poursuite. Deux ans après ayant été<br />

reproduite par une feuille <strong>de</strong> l'Yonne, elle fut<br />

pours iivie et acquittée par le Jury <strong>de</strong> ce dé-<br />

pan ement.<br />

La même prose ayant, il y a quelques mois,<br />

ic-paru dans un journal antimilitariste <strong>de</strong><br />

Paiis, a valu au gérant <strong>de</strong> cet organe,<br />

une condamnation à un an <strong>de</strong> prison et 1,500<br />

francs d'amen<strong>de</strong>.<br />

Le fait est a souligner. Il comporte un cn-<br />

so;;T»-ment ; H prouve qu'il y a quelque chose<br />

»"c ôrv*ngé dans la manière <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>s jurés,<br />

•A mduigttiits, d'ordinaire, quand U s'agit d'un<br />

délit <strong>de</strong> presse, quel qu'il soit.<br />

Ils ont compris le danger que faisaient cou-<br />

rir a l'avenir <strong>de</strong> notre pays les abominables<br />

doctrines <strong>de</strong>s insulteurs <strong>de</strong> l'amiée ; ils coh-<br />

nats-wit les statistiques qui établissent que<br />

le chi.tfr'1 <strong>de</strong> déserteurs grandit dans <strong>de</strong>s pro-<br />

">ortions effrayantes ; ils <strong>de</strong>vinent que les ré-<br />

SÔnta nrlmies <strong>de</strong> trajiiison dom/t dos soldats se<br />

sont rendus coupables ont été taxa doute sug-<br />

gérés !|v:ir celte monstrueuse propagan<strong>de</strong>. Et<br />

c'est pourquoi fis so montrent maintenant<br />

s:m.^ pitié envers les misôrahiles qui s'y adon-<br />

nent.<br />

—O— Pour les iphilntélistes.<br />

A l'occasion <strong>de</strong> il'nvènemcnt. du Jeune empe-<br />

reur <strong>de</strong> la Ohxiic. les » Célestes » vont nn;tue<br />

LA MITRAILLEUSE VOLÉE<br />

A la veille <strong>de</strong> répondre à la convocation<br />

qui m'est adressée <strong>de</strong> me rendre à Compiè-<br />

gne, à l'effet d'accomplir une pério<strong>de</strong> mili-<br />

taire <strong>de</strong> vingt-huit jours, sans connaître en-<br />

core la <strong>de</strong>stination qui va m'être échue, j'ai<br />

juste le temps, avant d'être astreint à la<br />

silencieuse réserve imposée à la Gran<strong>de</strong><br />

Muette, <strong>de</strong> constater les admirables bien-<br />

faits <strong>de</strong> la discipline et la superbe exécu-<br />

tion <strong>de</strong>s règlements sous le régime actuel<br />

Le vol d'une mitrailleuse, à la caserne<br />

Chanzy, <strong>de</strong> Chftlons-sur-Marne, me procure<br />

oette occasion, et me donne, en même<br />

temps, une idée <strong>de</strong> la confiance aveugle<br />

que notre armée doit avoir en ses chefs.<br />

Il faut avouctkque ce rapt n'est pas abso-<br />

lument banal, e^g l'est si peu que l'opinion<br />

publique a même encore, à l'heure actuelle,<br />

beaucoup <strong>de</strong> peine à ne pas le considérer<br />

comme un canard lancé par la presse, à<br />

court d'informations sensationnelles pen-<br />

dant la saison estivale.<br />

Depuis le fameux et légendaire serpent<br />

<strong>de</strong> mer, signalé, jadis, par le Constitution-<br />

nel comme ayant été aperçu sur les côtes<br />

<strong>de</strong> France en état <strong>de</strong> villégiature, aucun<br />

phénomène <strong>de</strong> ce genre n'avait été offert<br />

aux commentaires du public.<br />

Toutefois, si l'existence <strong>de</strong> cet ophidien<br />

est toujours restée douteuse, le vol <strong>de</strong> la mi-<br />

trailleuse <strong>de</strong> Châlons-sur-Marne est beau-<br />

coup moins romanesque, en dépit même <strong>de</strong><br />

ses analogies avec le conte fantastique, la<br />

Lettre volée, d'Edgar Poe.<br />

La mitrailleuse a bel et bien été volée, et<br />

la seule chose qui soit véritablement fantas-<br />

tique dans ce vol, c'est qu'il est impossible<br />

<strong>de</strong> savoir dans quelles conditions il s'est el-<br />

f-GC tué»<br />

L'autorité militaire est, comme on dit, sur<br />

les <strong>de</strong>nts, pour rechercher les traces du vo-<br />

leur. De son côté, la police bat <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux<br />

jours, la campagne, à la poursuite <strong>de</strong> cette<br />

mitrailleuse, qu'il est cependant moins aisé<br />

dé faire disparaître qu'une châsse du trei-<br />

zième siôc'e ou qu'un saint ciboire chargé<br />

d'émaux précieux.<br />

C'est même à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r s'il n'v a pas,<br />

là-<strong>de</strong>ssous, un nouveau record d'aviation.<br />

La ville <strong>de</strong> Châlons étant fort peu distante<br />

<strong>de</strong> Reims, où le droit au vol vient d'être<br />

consacré d'une manière si brillante, qui sait<br />

si la mitrailleuse <strong>de</strong> Châlons n'a pas été<br />

enlevée par un monoplan astucieux et per-<br />

fi<strong>de</strong> î<br />

Un monoplan peut avoir aujourd'hui tou-<br />

tes les audaces, un biplan peut tout risquer,<br />

à l'exemple <strong>de</strong> Guzman, qui ne connut ja<br />

mais d'obstacle, piloté par un corsaire <strong>de</strong><br />

l'air plus ou moins gauchissable ; si bien<br />

W Tnccrjja Scieitc<br />

PLUIE DE CRAPAUDS<br />

Le phénomène <strong>de</strong> la pluie <strong>de</strong> grenouilles<br />

est d'autant plus difficile à observer qu'il<br />

n'existe pas. C'est la conviction irréducti-<br />

ble à laquelle je suis arrivé après avoir, <strong>de</strong>-<br />

puis une dizaine d'années, lu tout, œ qu'on<br />

m'a signalé sur le sujet, écouté tout ce<br />

qu'ont bien voulu me raconter les observa-<br />

teurs directs. 11 ne se passe point d'été sans<br />

que les journaux signalent, à diverses re-<br />

prises, <strong>de</strong>s pluies <strong>de</strong> grenouilles en France<br />

ou à l'étranger. D'aimahles correspondants<br />

m'ont envoyé d'innombrables articles rela-<br />

tant ces faits ; vingt fois j'ai cherché les té-<br />

moins, j'ai correspondu avec eux ; jamais,<br />

pas une seule fois je n'en ai trouvé un qui<br />

ait vu, <strong>de</strong> ses yeux vu, ce qui s'appelle vu,<br />

tomber une pluie <strong>de</strong> grenouilles.<br />

Mis au pied du mur et prié d'affirmer<br />

qu'il a réellement constaté que <strong>de</strong>s gre-<br />

nouilles étaient tombées d'en l'air, le té-<br />

moin répond toujours par <strong>de</strong>s périphrases :<br />

Je croyais bien avoir vu ; oui, je pensais<br />

que ces grenouilles dégringolaient du ciel<br />

avec la pluie. Je n'ai d'ailleurs pas fait<br />

gran<strong>de</strong> attention, il y en avait tant partout.<br />

Je les regardais, cela m'amusait ; mais pour<br />

jurer que je les ai vues tomber, non, vrai-<br />

ment, je ne jurerais pas I » Voilà le résumé<br />

<strong>de</strong> toutes les réponses que j'ai reçues.<br />

Non, la pluie <strong>de</strong> grenouilles n'existe pas.<br />

Comment se fait-il donc que tant <strong>de</strong> gens<br />

croient le contraire et admettent ce mira-<br />

cle avec une si intrépi<strong>de</strong> confiance ? C'est,<br />

encore une fois, à cause du plaisir que nous<br />

donnent le merveilleux, l'extraordinaire, le<br />

rare. C'est aussi parce que les idées que<br />

nous recevons dans notre enfance sont ab-<br />

solument indéracinables chez l'illettré et<br />

fort difficilement chez les esprits les plus<br />

cultivés. C'est enfin parce nue trop souvent<br />

<strong>de</strong>s faits mal observés et complètement<br />

faux sont accueillis sans réserve par <strong>de</strong>s<br />

autorités scientifiques d'une haute valeur si<br />

vous voulez, mais dont l'esprit critique<br />

n'égale pas toujours les autres qualités.<br />

— Mais <strong>de</strong>s savants, <strong>de</strong> vrais savants ont<br />

assi^é à <strong>de</strong>s pluies <strong>de</strong> grenouilles, et<br />

ceux-là. il faut bien les croire ! — Tout<br />

doux, n'allons pas si vite 1 Je trouve, par<br />

exemple, sous la plume d'un membre <strong>de</strong><br />

1' « Association pour l'avancement <strong>de</strong>s scien-<br />

ces », une communication faite par lui, et<br />

rapportée dans l'annuaire <strong>de</strong>là Société mé-<br />

téorologique (compte-rendu <strong>de</strong> la séance du<br />

3 février 1894), sur une pluie <strong>de</strong> grenouilles<br />

à laquelle il a assisté. Il n'a pas été le jouet<br />

d'une illusion d'optique, il a vu, fort bien<br />

vu tomber les batraciens, et il a une con<br />

viction inébranlable dans leur chute. Mais<br />

quel &ge avait-il, oe savant, quand il a été<br />

le témoin du phénomène? Il était enfint<br />

tout enfant : passons. NombkusJ, encore<br />

une fois, sont les dépositions Ue ci genr?<br />

et j'en pourrais rapporter beaucoup ; mais<br />

toutes, absolument toutes, sont entachées<br />

<strong>de</strong> ce vice initial ou'elles émanent d'enfants<br />

ou d'illettrés suggestibles. Encore une fols,<br />

je n'en ai jamais rencontré une seule nui<br />

vînt d'un homme adulte, éclairé et réfléchi<br />

Ce n'est pas l'explication du phénomène<br />

donnée par les savants — oui, par les sa-<br />

vants ! — qui suffira à me faire changer<br />

d'avis. Je dis « l'explication », car dans tou-<br />

tes mes recherches je n'en ai jamais vu pro-<br />

poser qu'une seule. Quand on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux<br />

convaincus comment il peut tomber une<br />

pluie <strong>de</strong> grenouilles et d'où viennent ces<br />

grenouilles, tous répon<strong>de</strong>nt à l'envi et ne<br />

répon<strong>de</strong>nt que ceci : « Une trombe est pas<br />

sée sur une mare, sur um étang du voisi-<br />

nage, elle en a aspiré l'eau, qui était pleine<br />

<strong>de</strong> grenouilles, et elle a laissé tomber cel-<br />

les-ci avec la pluie lorsqu'elle est arrivée à<br />

sa pério<strong>de</strong> finale. » Oh I mon Dieu, c'est<br />

simple. Mais en France il ne se passe pa-s<br />

d'été où l'on ne signale <strong>de</strong>s pluies <strong>de</strong> gre<br />

nouilles rapportées à l'envi par les jour<br />

naux, qui savent tout aujourd'hui, et ja<br />

mais il n'est question <strong>de</strong> trombes, car ja<br />

mais chez nous personne n'en observe.Est-il<br />

admissible que la fin du phénomène, les<br />

grenouilles tombant du ciel, soit si souvent<br />

constaté, alors que son commencement,<br />

l'absorption <strong>de</strong> la mare par la trombe, ne<br />

le soit jamais ? Ce n'est pas un événement<br />

météorologique insignifiant qu'une trombe<br />

c'est une perturbation atmosphérique énor<br />

me, effrayante, inoubliable pour ceux qui<br />

en ont été témoins, et jamais, au grand ja-<br />

mais, il n'en est question dans l'ouest <strong>de</strong><br />

l'Europe, alors, encore une fois, que les<br />

pluies <strong>de</strong> grenouilles y sont presque fré<br />

queutes.<br />

Il faudrait donc admettre que ces batra<br />

ciens ont été enlevés par la trombe dans<br />

<strong>de</strong>s contrées éloignées, l'Asie, l'Afrique,<br />

'•Amérique peut-être, et apportés jusque<br />

chfoz nous. Gela, en soi, ne paraît guère ad-<br />

missible : une trombe ne fait pas un tel par-<br />

cours, et la suspension <strong>de</strong>s petites bêtes<br />

dans les nuages ne saurait être si longue ,<br />

mais l'hypothèse tombe irrémédiablemeint<br />

3i l'on considère que les batraciens dont la<br />

soi-disant chute a été observée sérieuse<br />

ment en Europe appartiennent exclusive-<br />

ment à <strong>de</strong>s espèces indigènes<br />

Autre considération, qui suffirait à elle<br />

seule pour faire écarter l'hypothèse do la<br />

trombe vidant l'étang : 11 ne pleut jamais<br />

que <strong>de</strong>s grenouilles (encore nous verrons<br />

tout à l'heure que ces grenouilles sont tou-<br />

jours <strong>de</strong>s crapauds), que <strong>de</strong> toutes petites<br />

grenouilles rigoureusement du même âge et<br />

<strong>de</strong> la même taille. Or, comment admettrons-<br />

nous que si c'est la trombe qui a transporté<br />

à distance l'eau <strong>de</strong> la mare, il n'y ait en<br />

l'air jamais, sûrement Jamais, suivant "es<br />

très nombreuses observations que j'ai rele<br />

vécs (tue <strong>de</strong> petites grenouilles, sans <strong>de</strong>s<br />

9 à m son l^'^'^l^X Sctes aquatTques plus légers, sans <strong>de</strong>s<br />

auC retrouvait tout grands ouverts dans graines, <strong>de</strong>s tiges, <strong>de</strong>s fleurs ou <strong>de</strong>s frag-<br />

?e cabinet <strong>de</strong> Guillaume II î ments <strong>de</strong>s plantes qui vivent dans 1 eau ?<br />

Notre situation est d'autant plus slngu- Cependant l'étang ou la mare ont dû être<br />

lière vis-à-vis <strong>de</strong> nos voisins que, s'ils con- raclés jusqu'à la vase par la trombe, car<br />

naissent nos secrets, nors ne connaissons tous ceux qui ont péché dans ces pièces<br />

Dirigeable et Aéroplane<br />

Samedi, tandis que nos aviateurs se li<br />

vraient aux joies <strong>de</strong> la vitesse, le Colonel<br />

Renard se balançait et évoluait mollement<br />

dans l'azur, parcourant avec majesté et len-<br />

teur la piste <strong>de</strong> Bétheny-Aviation. Les cent<br />

n"ril e o<br />

l'une d'elles à plus d'un million d'individus,<br />

et, chose bien caractéristique, il n'avait pin<br />

<strong>de</strong>s crapauds qu'entre les rails du chemin<br />

<strong>de</strong> fer, <strong>de</strong>vant la gare, dans l'entrevoie, sur<br />

le sable et le ballast. Vous comprenez pour-<br />

quoi : les petits crapauds avaient pu <strong>de</strong>s-<br />

cendre là pour se cacher contre la séche-<br />

resse sous les cailloux et le sable, car l'ex-<br />

tériei"' du rail était presque <strong>de</strong> niveau avec<br />

le sol. mais l'intérieur constituait un escar-<br />

pement trop élevé pour qu'ils le franchis-<br />

sent et ils restaient prisonniers. Oue <strong>de</strong>vient<br />

l'hypothèse d'une pluie <strong>de</strong> cranauds ainsi<br />

localisée ? Bartoli ajoute : Aucun <strong>de</strong>s petits<br />

batraciens n'était blessé ce oui est bien ex-<br />

traordinaire après qu'ils sont tous tombés<br />

du ciel sur <strong>de</strong>s rails et <strong>de</strong>s cailloux ! » Con<br />

cluons donc en toute confiance : il n'y n pas<br />

<strong>de</strong> pluies <strong>de</strong> crapauds... ni <strong>de</strong> Errenouilles 1<br />

CUNISSET-CARNOT.<br />

par Fil Spécial<br />

DÉPÊCHl<br />

L'Aplicition û3 la Loi Gramow<br />

Une circulaire <strong>de</strong> M. Bartnou<br />

Paris, 1" septembre.<br />

M Barthou, gar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sceaux, ministre dl<br />

la justice, vient d'adresser aux procureurs gô<br />

néraux la circulaire suivante :<br />

• L'opinion publique s'est vivement émue «<br />

la suite d'Inci<strong>de</strong>nts récents, <strong>de</strong>s actes do bru<br />

talité nul d'une façon fréquente, sont «xewser<br />

Obliquement et abusivement envers les ani<br />

m ^f!es eYfortf<strong>de</strong>-la société protectrice <strong>de</strong>j<br />

an imaux et autres groupements «Imllalres poa.<br />

enraye^ pratiques n'ont pat<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


•Jeudi" 2 îfcptembre Ï9tfcr<br />

encore produit tous les résultats âésinMffs et<br />

paraissent même .-.être 'heurtés «parfois à mie<br />

certaine indifférence <strong>de</strong> la tnart du ministère<br />

Il importe •ndant, à tous •égards, que<br />

te loi du 2 juillet 1850 dite loi (iramàuoiat, dont<br />

m circulaire <strong>de</strong> la chancellerie du 13 décem-<br />

bre 1850 a déjà souligné l'isiiportaitoe, reçoive<br />

sa rigoureuse n-puiliralion.<br />

» Je vous prie, en conséquence, <strong>de</strong> donner à<br />

.vos substituts toutes les instructions nécessai-<br />

res à cet éicrard. »<br />

NOS<br />

I:Ï» ES m im-wm<br />

Les oombats contre le Dé-Tham<br />

Marseiiie, 1" septembre.<br />

Les journaux d'Extreme-Orieat, arrivés ce<br />

matin à Marseille par le paquebot Calédonien,<br />

<strong>de</strong>s Messagerie:; Maritimes, apportent les nou-<br />

velles suivante;:.<br />

Lo journal le Courrier Sa'igonals a publié <strong>de</strong><br />

nombreuses dépêches <strong>de</strong> son correspondant k<br />

Hanoï sur l'engagement <strong>de</strong>s 35 et 26 juillet à<br />

où lo capitaine ParUiuis trouva la<br />

Hu-Long<br />

mort.<br />

Nous<br />

Le 25<br />

thu.is es<br />

par le Dé-Tham<br />

ons les détails suivants :<br />

compagnie du capitaine Per-<br />

dans une embusca<strong>de</strong> dressée<br />

au village <strong>de</strong> Yen-Hun g, à<br />

'mi-chemin <strong>de</strong> Phu-Lo et do Phu-Da-Qhue, à<br />

sept kilomètres à gauche <strong>de</strong> la voie terrée<br />

allant à Vietri.<br />

Le combat, commencé à cinq heures du ma-<br />

tin, fut. acharné : ri dura jusqu'à huit heures<br />

du soir ; mous .avons treize morts, dont le<br />

•capitaine P-eri huis, tué en marchant à l'as<br />

• saut ; un lieutenant a été blessé mortelle<br />

ment.<br />

Les positions <strong>de</strong>s pirates ont été enlevées<br />

après un combat très vif, qui -nous a mallvea-<br />

' cément coûté <strong>de</strong>s pertes sensibles, une frac-<br />

*5îl s'étant heurtée à un réduit très fort dis-<br />

simulé par <strong>de</strong>s bambous et ayant subi une<br />

décharge a bout portant.<br />

Nos morts sont au nombre <strong>de</strong> quatre pour<br />

la légion et neuf pour l'infanterie coloniale ;<br />

on compte sept légionaires et -onze soldats<br />

d'infanterie blessés.<br />

Les troupes blanches seules ont donné en<br />

première ligne.<br />

Du côté <strong>de</strong>s pirates, le chiffre exact <strong>de</strong>s per-<br />

tes est encore innerrnu, mais il est très élevé.<br />

L'action, interrompue à la nuit, a repris au<br />

matin et parait <strong>de</strong>voir être décisive.<br />

A signaler la belle conduite du lieutenant<br />

d'artillerie Rouaier, qui, avec quelques -artil-<br />

leurs, à la faveur <strong>de</strong> la nuit, s'est avance près<br />

du fortin occupé par les pirates et l'a fait<br />

sauter avec <strong>de</strong>s cartouches <strong>de</strong> mélinite.<br />

JJne trentaine <strong>de</strong> pirates auraient été tués<br />

et\ y aurait <strong>de</strong> nombreux Messes.<br />

les pirates, au moment <strong>de</strong> l'attaque, étaient<br />

' cachés dans une mare, ila tôt© seule émergeant<br />

<strong>de</strong> l'eau, ainsi que leurs fusils.<br />

^TJn nommé N'Guyen Van. Sao, pirate <strong>de</strong> la<br />

iban<strong>de</strong> du Dé-Tham, blessé dams raîtaire <strong>de</strong><br />

Hieu-Lung, a. été transporte à Ninh-Bach-<br />

Thuong nar les pirates, qui l'abandonnèrent<br />

au bord d'une .mare, saim secours.<br />

A l'approche <strong>de</strong> .nos t ratifies, le blessé essaya<br />

<strong>de</strong> fuir, mais il fut rejoint ; interrogé, Sao a<br />

donné les renseignements suivants :<br />

La ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> Hieu-Lung comptait cent <strong>de</strong>ux<br />

fusils ; elle se serait réfugiée à Nui-Vong,<br />

dans le contrefort est <strong>de</strong> T.amdao.<br />

Le Dé-Tham serait caché dans la forêt du<br />

Nhauh-Tai, dans la [pago<strong>de</strong> <strong>de</strong> Lang-Cham,<br />

près <strong>de</strong> Thai-Loc, et dans différentes grottes :<br />

ses négociations seraient <strong>de</strong>s subterfuges pour<br />

gagner du temps ; le Dé-Tham ne manquerait<br />

•pas d'argent. - , . ' ,<br />

Le corps da capitaine Perthuis, dont les<br />

obsèques viennent <strong>de</strong>voir beat à, Hanoï, -sera<br />

transporté ultérieurenient en France : .une<br />

foule considérable — * peu -près tout Hanoi —<br />

assistait aux obsèques.<br />

INCIDENTS iiUTâiiE<br />

Le val tS'aue mitrailleuse<br />

Paris, 1 er septembre.<br />

L'émotion souieivé© par ia \*A -<strong>de</strong> ia mitrail-<br />

' aeuse est joia <strong>de</strong> s'aimiscr ; les versions les<br />

-p'itas surprenantes sont mises en circulation. ;<br />

on pafte aussi, à mots cou-verts, <strong>de</strong> faits gra-<br />

ves dont il convient d'attendre confnmation.<br />

C'est ainsi qu'on aurait consulte après le<br />

dopant, du caporal Deseiinca&s W disparition<br />

<strong>de</strong> 150 capotes confiées à sa. garcie ; est-ce une<br />

mystification ou osas seijHMSe <strong>de</strong> la vieille ai-<br />

faire Taimbuxini î<br />

Mais on parole d'un, fait plus grave et qui<br />

•ne manquera pas <strong>de</strong> raviver d'émotion du pu-<br />

blic : ou raconte, eu effet, que certains docu-<br />

meinte du plan 16 <strong>de</strong> mobilisation auraient<br />

disparu <strong>de</strong> la caserne du 10a«, à Châlons.<br />

Tels sont les <strong>de</strong>rnières nouvelles fiÉftépÈO-<br />

nôes au ministère «Le ia guerre, où on se re-<br />

,fuse à donner la moindre explication sur tous<br />

ces bruits .<br />

Nous répétons qu'il- convient, dc ne les en-<br />

registrer due sous réserves.<br />

Le fait "suivant montre, c-n effet, qu'il ne<br />

;fau,t pas se hâter d'accueillir tous les bruits<br />

mis en circulation.<br />

Un journal du m£<br />

«àjporaJ Deschamps<br />

•pas quitté la Francs<br />

à Paris ; le caporal<br />

15, rue Déranger, cl<br />

isecirétaire <strong>de</strong> la Soo-c.<br />

t annoncé que le<br />

ouiemeut n'avait<br />

u*U s'était relugïé<br />

t même présente,<br />

érable M. Monin,<br />

<strong>de</strong>s Enfants <strong>de</strong> l'Yen-<br />

ne, auquelil aurait eu l'audace <strong>de</strong> .<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

toi secours, en sa qualité d'ancien membre <strong>de</strong><br />

ia Société.<br />

Nous avons vu, à ce sujet, M. Monin, qui a<br />

démenti en ces termes .la nouvelle,, dont nous<br />

venions lui d^man-Jer 'confirmation :<br />

« Le Deschamps qui. s'est présenté chez<br />

moi «n mon absence n'est nr«Jl«eiaien«t le tral-<br />

itee, avec lequel, d'ailleurs, d'après le signale-<br />

ment qui m'en a été lait, iî n'a abeohunent<br />

ttie.n <strong>de</strong> commun.<br />

» Voici exacre;P.eut ce qui s'est passe : en<br />

ana qualité do sewét-aifpe <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong> se-<br />

cours mutuels <strong>de</strong>s llnianis -rie l'Yonne, j'en<br />

voie gratuitement à toute personne- qui en<br />

fait la. <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'Awauaire d» notre- SBCMMG ;<br />

•<strong>de</strong> nombreuses adresse» y ng-uceru.<br />

» t/initividu qui sf«ast présenté ohw mo «-<br />

, ... , , .-.-t Aiiim-n «soins. Jcs yeux ? A-t-it lu<br />

. S3e |'#tai«s secrétaire «1 s'cst-il -dit que j étais<br />

lou-t. ' i n; 1 iffué pour lui donner un secours ï<br />

C'est possible.<br />

» Lo nom Deschamps est, d'aii'lleuns, très<br />

«commun dans l'Yonne -; toujours est-il que le<br />

'.Deschamps en question, qui paraît avoir <strong>de</strong> HO<br />

é, 35 ans, qui était <strong>de</strong> tenue mo<strong>de</strong>ste mais as-<br />

sez soi.enée, et dont seules les chaussures<br />

•étaient poussiéreuses, <strong>de</strong>manda à me voir ;<br />

on lut répondit que j'étais absent ; il indiqua,<br />

;«**». qu'd était dans la dure nécessité <strong>de</strong> <strong>de</strong>-<br />

«man<strong>de</strong>r un secours.<br />

Mmo Monin accéda à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, et Des-<br />

«chamip-s qui, je vous le répète, n'a jamais dit<br />

«être Be caporal déserteur, et n'a nullement te-<br />

nu le langage qui lui est prêté, se retira.<br />

» A mon retour, Mme Monin me rendit<br />

Compte <strong>de</strong> ce menu inci<strong>de</strong>nt-, et voilà tout »<br />

Faisons remarquer, pour courbure que le<br />

caporal Descihampe n'est nuilemerit origJnoi-<br />

ve <strong>de</strong> l'ionne, comme l'a. dit notre convie ne<br />

dn matin ; il est lié à VUlaman<strong>de</strong> (SeJiae-et-<br />

(Mame).<br />

Le service <strong>de</strong> la Sûreiië .généralle continue<br />

«ctrvernen* ees (recherches en vue <strong>de</strong> re-<br />

«rontvw lo cfitpopafi Desotenips, -mais on 3e re-<br />

'«hmaie surtout pour désertion, aucune preu-<br />

• ive <strong>de</strong> purtieipatian au vol n'ayant été encore<br />

leiovee contre lui.<br />

Châlons-sur-Marre, 1" septembre.<br />

On croit que la responsabilité <strong>de</strong> certains<br />

officiers coupables do négligence est sérieuse-<br />

ment engagée.<br />

• De l'enquête faite à la. caserne, il résulte<br />

que personne ne couchait dans le local <strong>de</strong>s<br />

mitrailleuses du 2' bataillon du 106\ alors que<br />

le règlement prescrit que <strong>de</strong>ux hommes, dont<br />

un caporad, y doivent coucher chaque nuit<br />

L'él-at-major du G* corps d'armée a déjà éta-<br />

bli un rapport détaillé <strong>de</strong>stiné au ministre <strong>de</strong><br />

-la guerre.<br />

Ce rapport, qui <strong>de</strong>vait être -soumis au con-<br />

•seil <strong>de</strong>s ministres, a été apporté à Rambouillet<br />

par un officier <strong>de</strong> l'état-major.<br />

Le général Léon" Durand, commandant le<br />

6' corps, a continué aujourd'hui, au quartier<br />

Chaniy, son enquête personnelle : on raconte<br />

que Deschamps se serait assuré <strong>de</strong>s compli-<br />

cités dans son propre régiment, nu 106".<br />

J'apprends, en effet, qu'un autre caporal <strong>de</strong><br />

oe régiment aurait été arrêté et mis en cel<br />

Iule.<br />

D'après une. nouvelle version, le déserteur<br />

me serait pas rentré à la caserne le soir du<br />

vol «<strong>de</strong> la mitrailleuse ; il aurait attendu en<br />

automobile, sur l'esplana<strong>de</strong> <strong>de</strong> Valmy, que «on<br />

complice du 106', .après avoir dérobé l'engin,<br />

le lui eût fait passer par-<strong>de</strong>ssus le mur.<br />

D'autre- part, on dit que Deschamps était un<br />

gymnaste habile et pouvait franchir les murs<br />

-et les grulle-s avec facilité.<br />

Ewfln, on dit que tes complicités seraient<br />

plus nombreuses qu'on ne l'avait cru tout<br />

• dtubond ; plusieurs civils <strong>de</strong> Cliaion-s-X<br />

Marne, soupçonnés d'avoir trempé d,am î'af<br />

; taire, seraient l'objet d'une surveillance étroit*<br />

id« la police.<br />

i Dams les .paquetages Ans artilleurs min hier<br />

.en oallute, on a trouvé <strong>de</strong>s lettres clii Urées<br />

,sign>ées Deschamps.<br />

.5 Ije bnigodier du, 26' d'artillerie interrogé<br />

hier a été aaa»i arrêté à la suite <strong>de</strong> celte -dé-<br />

ouverte ; il se nomme Vareuo ; sa complicité<br />

luirait démontrée. , , . ..<br />

Les <strong>de</strong>ux artilleurs et le brigadier arrêtes<br />

se sont refusés à -parier et à fournir <strong>de</strong>s expli-<br />

cations sur les lettres saisies. . .<br />

Une foule nombreuse a attendu vainement<br />

dans la cour <strong>de</strong> la gare, l'arrivé© du tram<br />

rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Paris, uni <strong>de</strong>vait, d'après un bruit,<br />

ramoner, avec fa mitrailleuse volec, le capo-<br />

ral Deschamps, que l'on disait arrête.<br />

Châlons-sur-Marne. 1" septembre.<br />

L'intenrog-atoire du brigadier et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

canonniers du 25" d'artillerie, mis au secret,<br />

n'a pas encore donné do résultat ; on ne<br />

connaît pas la teneur <strong>de</strong>s lettres chiffrées sai-<br />

sies dans leurs paquetages ; ces documents<br />

sont soumis à l'étu<strong>de</strong>.<br />

On s'est <strong>de</strong>mandé pourquoi le caporal Des-<br />

champs, puisqu'il avait l'intention <strong>de</strong> voler<br />

la mitrailleuse, ne l'a pas fait avant d avoir<br />

déserté ; il semble qu'il lui aurait été plus<br />

facile d'accomplir ce vol alors qu'il était en-<br />

core au régiment. .„<br />

Mais ce qui expliquerait qu'il fût parti<br />

avant d'avoir réalisé son projet, c'est qua-<br />

vam le 23 août, date <strong>de</strong> sa fuite, il avait tenté<br />

d'accomplir son plan criminel ; du moins on<br />

assure que ceirtains indices le font supposer<br />

il en aurait été -empêché par quelque circons-<br />

tance imprévue' et alors, craignant <strong>de</strong> s'être<br />

ainsi compromis, il aurait déserté, remettant<br />

à plus tard l'exécution <strong>de</strong> sa trahison.<br />

Ouant à Ja pièce que Deschamps aurait ou-<br />

blié d'emporter, une pièce caractéristique <strong>de</strong><br />

l-i mitrav. Saint-Etienne, qui servirait à<br />

régler la précision et \a rapidité du tir dans<br />

<strong>de</strong>s conditions supérieures à celles <strong>de</strong>*i an-<br />

ciennes mitrailleuses, elle serait restée fixée<br />

au support <strong>de</strong> la mitrailleuse.<br />

Paris, 1" septembre.<br />

La Presse publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />

Chàlons-sur-Mariie, 1" septembre :<br />

« On dément officiellement le bruit d'après<br />

lequel lè plan 16 do la mobilisation aurait été<br />

dérobé. »<br />

Paris, 1" septembre.<br />

On croit que l'enquête sur le vol <strong>de</strong> la mi-<br />

trailleuse sera quelque peu retardée par un<br />

acci<strong>de</strong>nt survenu ce matin au général Persil,<br />

commandant la '83* briga<strong>de</strong>.<br />

Au cours d'une promena<strong>de</strong> à cheval, le gé-<br />

néral fut désarçonné ; on le releva contusion-<br />

né et on le transporta à son domicile.<br />

J'apprends que l'enquête ouverte par l'au-<br />

torité militaire a pu établir que 1-e caporal<br />

Deschamps avait pris la fuite <strong>de</strong>ux jours seu-<br />

lement avant lo vol <strong>de</strong> la mitrailleuse ; la<br />

complicité do ce soldat est cependant nette-<br />

ment établie.<br />

Cette nouvelle a provoqué une très vive<br />

émotion et l'on admet l'hypothèse <strong>de</strong> nouvel-<br />

les -et prochaines arrestations.<br />

Duel entre les capitales Cérard et Atigé<br />

Paris, 1 er septembre^<br />

On se souvient <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts qui se sont<br />

ïnc'duïïs, Je 23 août dut nier, dans illa cour <strong>de</strong><br />

•ta caserne <strong>de</strong> Beauviivs, entre les capitaines<br />

•Gérard et Auigé, du 51° d'infanterie.<br />

Ces inci<strong>de</strong>nts avaient pris naissance à la<br />

suite d© la grève <strong>de</strong> Méru : le capitaine Gé-<br />

lard, coïaboKWeu.r d'un journal socialiste,<br />

quoique officier on Éffmtaf, tint -certains pro-<br />

pos contre l'ait i:-m-i, (.m* et^a liât,<br />

a-m s -du lise qui ont sai .-i nl)lic bitterois. « La p'iaza tle<br />

cette ville àfl-cmtaft-H, m'a toujoars porté bonheur<br />

dans les nombreuses cour-es que j- yai données, je<br />

n'ai recueilli au* As a.pml au Glissements : «'est une<br />

vùe dont j'ai conservé le meilleur souvenir. Comp-<br />

tez bien que je ferai tout mon possible pour satis-<br />

faire la foule enthousiaste que je connais, et mes<br />

nombreux aonis. » .<br />

Nous nous sommes renaus compte que les aficio-<br />

nados' «te Déziers et <strong>de</strong>s environs ren<strong>de</strong>nt bien à<br />

José- Garcia da s-ymipathie qu'il éprouve pour eux.<br />

r a tav- m' toute spéciale dont a été accueilli sonnom<br />

dans la région en est la preuve la plus couvain-<br />

cante. ' . ,<br />

Al^ahefto a promis <strong>de</strong> se jurpaser le 10 octobre<br />

prochain. Cela nous fait augurer que nous verrons<br />

ce jour-là ses estoca<strong>de</strong>s monumentales dont il est<br />

coutumiev et que beaucoup d'amateurs lui ont vu<br />

porter tout récemment, le 30 juin <strong>de</strong>rnier, à Tou-<br />

louse, où il obtint un vrai triomphe.<br />

nés ateliers <strong>de</strong> carrosserie du Palais <strong>de</strong> l'Automo-<br />

bile, nouveil-cment agrandis et installés îû. rue Iti-<br />

rruet, produisent aujourd'hui k* plus belles car-<br />

rosseries <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, rivalisant avantageusement<br />

avec les meilleures marques parisiennes. Deman<strong>de</strong>r<br />

<strong>de</strong>vis et conditions à SIM. Fitte et rkirne. adminis-<br />

trateurs. 01, boulevard Carnot. à <strong>Toulouse</strong>.<br />

<strong>de</strong>uxième ou<br />

1ère<br />

emt<br />

Bulmm FIÏÏMGWÏ<br />

PETITES MOU Du I" septembre.<br />

— 'Le mouvement aimoncft dans le personnel <strong>de</strong>s<br />

éou-v-erneurs «t <strong>de</strong>s secré-laires généraux <strong>de</strong>s colo-<br />

nies ne paraîtra que dans quel qu es jours.<br />

— M. Briand a miitté Paris -hier soir pour re ren-<br />

dre en Bretagne auprès <strong>de</strong> sa more ; son absence<br />

sera <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux eu trois jours.<br />

Les Scandales Policiers<br />

Paris, l or septembre.<br />

M. Steeg, député <strong>de</strong> la Seine, vient d'infor-<br />

tmeir M. Briand <strong>de</strong> soin intention <strong>de</strong> l'interpel-<br />

ler «w les inckl-enits scandaleux provoqués<br />

pair le fonctionnemeinit <strong>de</strong> lia police dos mœurs.<br />

Il lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra <strong>de</strong> faire connaître les res-<br />

ponsabilités «encourues -et tes mesures prises<br />

pouir éviter le retoar <strong>de</strong>s abus <strong>de</strong> pouvoir qui<br />

se sont produits.<br />

CUISE MINISTERIELLE SERBE<br />

Belgra<strong>de</strong>, 1" septembre.<br />

De nouvelles divergences d'opinion s'étant<br />

produites daiiis la séance du conseil <strong>de</strong>s mi-<br />

nistres tenu aujourd'hui, le cabinet a donné<br />

définitivement sa démission au roi, qui a<br />

chargé MiM. Pachtteht et StoKanovitch <strong>de</strong> for-<br />

mer un ministère.<br />

Ces <strong>de</strong>ux hommes d'Etat ont <strong>de</strong>mandé au<br />

4 un délai <strong>de</strong> 24 heures.<br />

RGlatioas iQternatiosalss<br />

La question créteise<br />

La Canée, 1" seistembre.<br />

Le gouvernement Cretois -ayant garanti, par<br />

écrit, aux consuls <strong>de</strong>s quatre puissances que<br />

le pavillon grec ne sera plus hissé tant que le<br />

stMu quo sera .maintenu, on annonce que les<br />

marins qui avaient «débarqué vont rejoindre<br />

leur bord et que l'escadre internai! onaie va<br />

partir pour la baie <strong>de</strong> la .Su.<strong>de</strong>.<br />

LES TROUBLES DE BARCELONE<br />

Arrestation <strong>de</strong> Ferrer<br />

Madrri-d, l or septembre.<br />

L'anarchiste Ferrer, «directeur <strong>de</strong> l'Ecole mo<br />

d-erne à Barcetone, inculpé d'être le promoteur<br />

<strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> Barcelone et contre lequeo un<br />

mandat d'arrêt avait été lancé, a été airrêté<br />

dans le vLïlage d'A-leUa, près <strong>de</strong> Barcelone, et<br />

inaaiioétré dans cette <strong>de</strong>rnière ville.<br />

U RÉVOLUTION \ COSTJMHCA<br />

Paris, 1 er septembre.<br />

Ba Patrie publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />

New-York :<br />

. Un télégramtme <strong>de</strong> Panama annojice qu'un<br />

mouvement révolutionnaire très sérl<br />

manœuvres (Suite).<br />

ARBITRES Dr DÊWÎt<br />

Du rôle <strong>de</strong>s arbitres <strong>de</strong> détail<br />

Les «arbitres <strong>de</strong> détail oui pour mission <strong>de</strong><br />

rectifier, sur place, les -fautes commise* pM<br />

les «petites unités et d'eiapêch«r akisi Jt-i. m-<br />

vr-aiseiiibiaiues <strong>de</strong> se ifroduire. ,<br />

Eu manœuvres, où mut est simulé, une<br />

troupe cu«a»éu peut diifioneiin;,d « iwjtlM<br />

compte <strong>de</strong>s peu es «a elle s« »<br />

réalité et <strong>de</strong> collas qu'elle. infUfferait t ijû-<br />

"it'apinartient aux arbitres <strong>de</strong> détail <strong>de</strong> FMH<br />

selleries <strong>de</strong>ux adver.nhes a ce s",; rtd|<br />

les "amener k proportionner leurs efforts « la<br />

r itSd'le^ à toolr<br />

compte <strong>de</strong>s effets du tir <strong>de</strong> ladyeisaire, lia<br />

ne lès autorisent à progresser Quan moi<br />

où Ils jugent qu'elle, auraient acquis la «npe-<br />

Ïl8 apprécient la vulnérabilité <strong>de</strong>s fcvma-<br />

tions employées en première,<br />

troisième lis-nes et font repor<br />

toute troupe dont les disposait)<br />

pas justifiées par la situation du moment.<br />

Leur jugement est -sans appel.<br />

L'action <strong>de</strong>s arbitres <strong>de</strong> détail a une telle<br />

importance au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'instruction,<br />

<strong>de</strong> la troupe en ordre dispersé, et une telle<br />

influence sur la bonne exécution <strong>de</strong>s ma-<br />

nœuvres, qu'elle doit être exercée <strong>de</strong> préfé-<br />

rence par les chefs, directs <strong>de</strong>s tractions t=m-<br />

gtagées.'<br />

Désignation '<strong>de</strong>s arbitres <strong>de</strong> détail<br />

Dans l'infanterie, les chefs <strong>de</strong> bataillon et<br />

les chefs <strong>de</strong> corps seront arbitres -<strong>de</strong> détail<br />

pour leurs r.roa>res troupes, dont ils sont, non<br />

seulement les chefs, mats encore les tartrar-<br />

leurs responsables. Ils marcheront constam-<br />

ment avec elles, suivront tous leurs mouvfr<br />

meut* et se feront remplacer sur le terrain<br />

par l'officier qui les suit immédiatement dans<br />

l'ordre hiérarchique. Cette disposition aura-<br />

l'avantage d'exercer, sous leurs yeux et leur<br />

contrôle immédiat, les officiers les plus an-'<br />

ciens au comman<strong>de</strong>ment du gra<strong>de</strong> supérieur.'<br />

Les arbitres <strong>de</strong> détail ron«~L-rverent leurs<br />

fonctions pendant les <strong>de</strong>ux premières pério-<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s manœuvres. Après avoir ainsi vérifié<br />

et complété l'instruction <strong>de</strong> leurs trouves<br />

dans las premiers engagements, ils en repren-<br />

dront le comman<strong>de</strong>ment pour la îé.iio<strong>de</strong><br />

finale.<br />

Les mêmes dispositions pourront être appb»<br />

quées dans la cavalerie, aux chefs do corps<br />

et aux commandants <strong>de</strong> <strong>de</strong>mi-régiments et<br />

dans l'artillerie, aux chefs <strong>de</strong> corps et aux<br />

commandants <strong>de</strong> groupe, quand le général «<strong>de</strong><br />

briga<strong>de</strong> te jugera convenable.<br />

Absence dc signes instinctifs pour les arbitres<br />

dc détail<br />

Bans la zone <strong>de</strong>s feux d'artillerie ou d'in-<br />

fanterie, les arbitres <strong>de</strong>. détail restent à ohe-<br />

vaï quand tous les autres officiers, conformé-<br />

ment -aux prescriptions du rèsriement, ont mis<br />

pied à terre. Ce moyen suffit pour les faire<br />

reconnaître et leur permettre d'agir on temps<br />

-rréguHères : Briansk est fai<br />

Sosnciwice résistante A 1,502<br />

iciaire<br />

<strong>de</strong>^arir^^» 68 irihm ^ ne MB*U ;<br />

VrM ;TR. l>> , '«' d'instruction a<br />

admê à H i ^nent <strong>de</strong> M. Abadie-Laci<strong>de</strong>,<br />

râire rJe nu S 0 et , n0IT ^ né ^ ,lon() -<br />

fulTa-S!te^^ r ^^ <strong>de</strong>s étions <strong>de</strong><br />

ïïneo ria v A, : ,au "Inhunal <strong>de</strong> Ire ins-<br />

tance <strong>de</strong> Nei-ac, M. Méroc, juge au siè"0.- : \<br />

Otoron. M.- Marobadior, juge au su -e° '<br />

Est nommé substitut <strong>de</strong> la République à St-<br />

Ceu<strong>de</strong>ns. «M. Bergis, juge suppléants à Tou-<br />

De notre conrespondant particulier :<br />

VANNES — BELLEY<br />

I/Oiir<strong>de</strong>s, T 3 ' septembre.<br />

Les pèlerins <strong>de</strong> l'Est, les Nnncéems, les Al<br />

l^maiirls, les ll-elges, ceux <strong>de</strong> Dijon et <strong>de</strong> M et 7<br />

vi-çn-nenl, S peiriei ûe quitter Lour<strong>de</strong>s que<br />

lu-uest répond à son tour k l'appel <strong>de</strong> la<br />

Vierge <strong>de</strong> Mas-.-abieUe. C'est le gracieux pè'l<br />

rmage <strong>de</strong> Venues qui vient redire sa foi -n<br />

uusle.<br />

Ils sont, venus, 2,000 Bretons et Bretonnes<br />

Les uns en. costume armoricain, veste do vo-<br />

lours galonnée, culotte étroite, chapeau dé<br />

velours garni do rubans <strong>de</strong> soie ; les autres<br />

en robe <strong>de</strong> velours et en cornette blanche '<br />

«Lorsque, cette masse s'avance en procWaiori<br />

a travers les prairies du Savy, Ce coup d'oeil<br />

est <strong>de</strong>s plus pittoresques. Ces ooiffes en <strong>de</strong>n-<br />

telle TOsscinhlcnt à «rc* masguerites agitées<br />

par le vent. «louées<br />

Et l'on entend, fortement accentué le faam<br />

tiqn-o commun a. tous 'les pèlerins dé la îu-c.<br />

wnons du pays d'Armor,<br />

Où le sol est dur, oïl je cœur est fort<br />

1 "''17c, notre Mère, notre cher trésor<br />

Nous venons du pays d'Armor.<br />

„^? rtS<br />

manoeuvres d'automne.<br />

Liaison' <strong>de</strong>s arbitres <strong>de</strong> détail et <strong>de</strong>s arbitrei<br />

d'ensemble<br />

Les arbitres <strong>de</strong> détail se mettent en relalione<br />

avec les arbitres d'ensemble <strong>de</strong> leur parti la»<br />

renseignant sur les mouvements <strong>de</strong> leurs<br />

troupes et reçoivent d'eux, en échange les<br />

«renseignements qui leur sont nécessaires, sur<br />

la situation <strong>de</strong>s troupes adverses.<br />

Lorsqu'il y a incertitu<strong>de</strong> sur la décision à<br />

prendre, les arbitres <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux partis se con-<br />

certent ; le plus élevé en gra<strong>de</strong> ou le plus<br />

ancien prononce et tous <strong>de</strong>ux font connaîtra<br />

a leurs troupes la solution qui en résulte.<br />

Grâce à l'action dos arbitres <strong>de</strong> détail, les<br />

arbitres d'ensemble et le directeur <strong>de</strong>s mancDU-<br />

yxes courront concentrer leur attention sul<br />

les décisions prises par les <strong>de</strong>ux chefs <strong>de</strong><br />

parti, sur le côté -tactique <strong>de</strong>s opérations ef<br />

les enseignements à mettre en relief.<br />

ARBITRES D'ENSEMBLE '<br />

Division <strong>de</strong>s arbitres d'en semble<br />

en trois groupes<br />

La désignation <strong>de</strong>s arbitres d'ensemble fer*<br />

1 objet dun ordre particulier <strong>de</strong>, la direction<br />

<strong>de</strong>s manœuvres. Ces arbitres seront pourvus<br />

du brassard et du fanion réglementaires et<br />

recevront communication <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

lte seront, pendant le» manteuvres du 1?.<br />

loi-PB darmée. répartis en trois groupes •<br />

1 Croupe <strong>de</strong> ia direction <strong>de</strong>s manœuvres,<br />

les généraux commandant les briga<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

cavalerie ou d'artillerie et les chefs <strong>de</strong>: servie*<br />

au 1« corps d arnica marcheront «avec ie direc-<br />

teur <strong>de</strong>s manœuvres. 1<br />

a° Croupe -<strong>de</strong> la 34' division (<strong>Toulouse</strong>). I*<br />

-'iieriLl c-..minai. liant Lu r," cm\m d'année<br />

sera, chef <strong>de</strong>s arbitre* <strong>de</strong> la 34" division<br />

i.etat-maaor du COÏTS d',a-rnjée marchera avet^<br />

3° Groupe <strong>de</strong> la 33' division (M.0utau),,- m v<br />

Un général <strong>de</strong> divuuon, ayant iv*u« <strong>de</strong> com-<br />

mandant <strong>de</strong> corps d'année, .&era clief <strong>de</strong>s<br />

arhitres<strong>de</strong> la 33. division et. aura, à sa


Jeudi f Seplernhr.5 1909<br />

la ,,.,,1.1111 n'ost-Adire fluaimî ta «situation so<br />

t>..: ordre, A 1» nouvelle position<br />

qui lui est assignée. Les arbitres \cllio>viit à<br />

ce quo celle nouvelle position soit assec éloi-<br />

gné,' «!•• «lu preniièw pour que bi inanmiivrese<br />

poui-.uiivo o&>te. — mu Charlnllo<br />

Wlwni «t mm Marguierite (iinlat, omit ««M,<br />

;iv '"' su.-.-cs, l'exnnien dé«11n«:,iiil' ,e.\'taé «par l'aut<br />

imiuisfration <strong>de</strong>» .postas et tiNLégirapnos<br />

l'uni-', .nos «:')Uii|,«lim«ui,s 'aux 'jeu u,es ot dis<br />

U8«uées -Miiii-aiidiaw du, butnaau'd© Lavamr.<br />

Les «fêtes. — J.o rprogiamimc délai l'é qui va<br />

être .rais «m vente inec-istiuninnuit. mùnage u la<br />

aumulatio,,, d,e ratissantes smipr'isw. Li-s ilt'lnj-<br />

û ni«'!i<br />

Al. Lan a,gviii«l, 'vnyier d a.i'roiml in-ise.-<br />

oraierooit lies entrées d«u foirai et rave-<br />

nue du; Jardin <strong>de</strong> l E\ «-« «lié.<br />

«U Coiiijjugnic <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fera «du Midi,<br />

')• «"»upe Ions les ans, «miis à la dispo&ithor.<br />

du coindié ilce kaiss «<strong>de</strong> nuit qui cirou:l«9roiït<br />

i=ur la ligne Stii!;nil-,Suli|ii.«-le-(.:a,si r««<br />

fa CcmiiagiHe «lies tiram.way.s va é,g.'iie>ni«i:!<br />

«SPV f»" craulbot dos tmine spéciaux ««Je nuit,<br />

«T «<strong>de</strong> Jour. T«j«ut fait «augurer que Ces fêtes die<br />

uni auront un élçlat nouveau rivalisant a.van-<br />

rtageusement avec oatui <strong>de</strong>s années prcicWfen-<br />

ECOLE SOUMET, Castelnaudary (Au<strong>de</strong>). —<br />

— Cours <strong>de</strong> vacances pour révision et exa-<br />

mens.<br />

Institution secondaire. Préparation à tous<br />

.baccalauréats, écoles, concours administra-<br />

tif.-?. Succès éprouvés.— Internat <strong>de</strong> ïamilh.».<br />

Echos du conseil général<br />

Los séances <strong>de</strong> cette .session d'août oui été<br />

caractérisées par une navrante uniformité ;<br />

pas: un début intéressant, pas nue discussion<br />

technique. Au sujet du ré parlement <strong>de</strong> l'im-<br />

pôt, les «Marbonnais ont fait entendre les mê-<br />

mes récriminations découiiagées <strong>de</strong>» années<br />

précédantes ; ils savaient d'avance qu'ils <strong>de</strong>,<br />

.vtviient subir la loi du nombre. Ils avaient<br />

eompris que leurs efforts étaient inutiles et<br />

-que leurs protestations .resteraient vaines<br />

c'est ce qui arriva.<br />

«De ce. que les séances ont été insignifiantes,<br />

Al ne faut pas en inférer que le budget dépar-<br />

temental représenté une quantité négligeable :<br />

ii --lève «à 4.4.5U.OO0 francs, en augmentai ion<br />

d'une centaine <strong>de</strong> mille francs sur le précé-<br />

doni. n est -nluis fort que celui <strong>de</strong> la. Giron<strong>de</strong>,<br />

qui a -une population «t. an terroir presque<br />

doubles.<br />

Cependant, le publie attendait avec impa-<br />

tience, qu'on lui lit connaître l'état <strong>de</strong> l'exploi-<br />

tation <strong>de</strong>s tramways ; c'était même ie seul<br />

poiut intéressant <strong>de</strong> ta session. Il avait couru<br />

Quand le- majestueux <strong>de</strong>ûle revint sur m <strong>de</strong>s bruits fâcheux ; eu avait dit que la Com<br />

place <strong>de</strong> l'Eglise, <strong>de</strong>vant cette foule mimonse, pagaj a coincess-ionii-aire v «avait déjà englouti<br />

M. 5e baron Amédée Reitto par.a en homme ;1 trois,quarts <strong>de</strong> son.capital et qi<br />

<strong>de</strong> foi en Franr-ai» <strong>de</strong> cœur «. ou enfant d«e<br />

Saint-Am-wis. Il sut interpréter les sentimenite<br />

dc ses auditeurs, qui l'écoutèrent respectueu-<br />

seaient, ne l'interrompant <strong>de</strong> temps a autre<br />

que pour applaudir avec force.<br />

Après une <strong>de</strong>rnière et g«rn«)idio.se ovatioa. à<br />

Jieanne d'.Arc, on se porte vers -Soult-Rerg. La<br />

que son en-<br />

treprise était a vau-l'eau. «Qu'y avait-il <strong>de</strong><br />

vrai '! On allait le savoir.<br />

«Déception ! L'assemblée estima que ces ques-<br />

tions ue <strong>de</strong>vaient pas abor<strong>de</strong>r la séance pu-<br />

blique et qu'il y avait lieu <strong>de</strong> les traiter en<br />

comité secret. C'était un flagrant subterfuge<br />

et un aiiamiuement gravo. <strong>de</strong>s élu* envers<br />

petite alié-e oui y conduit est- illuminéei a ua -eilrs mandants. Les coatribuables n'onblient<br />

bout à l'autre et 'le château présente un aspect i<br />

féerique La foule se masse «<strong>de</strong>vant le îa-nvn<br />

pour mteivire la §«vtoise, due à un cœur qui<br />

aime Saint-Amans <strong>de</strong>puis longtemps <strong>de</strong>.ià «t<br />

qui est heureux d'être revenu lui consacrer<br />

les offerts <strong>de</strong> son zèle «pastoral :<br />

KnHants <strong>de</strong> S«TU«U, chantons notre patrie,<br />

Son -nom, soir. site aime <strong>de</strong> nctre cœur,<br />

Ses moiumn-uls, sa fécon<strong>de</strong> imlusU-e<br />

SX„ „„,,,..»,,;,«: tipi, invitera «par lui -morne à la<br />

(1 îj'nwraiiinic. — Samedi, à 8 heures du ma-<br />

tin sonnerie <strong>de</strong>s Olodhes,. salves d'artillerie<br />

réic'TOtion <strong>de</strong> la «mmsique ; a 11 heures, «aipéritri<br />

i-nneert ' A 3 heures ««lu soir, lancement du<br />

dirirenl'V- . -la République », pour traverser<br />

notre' charmante rivière la Cazane.<br />

A 6 heures, bal jusqn'A minuit.<br />

Dimanche A 5 -heures du «matin, réveil en<br />

«fanfare • A 7 Qieur.es, auba<strong>de</strong> aux habitants et<br />

distriibùt'lon <strong>de</strong>s bouquets aux notabilités «le<br />

la viilllc à 11 'heuivis, .apéritf-coiMcrt ; A 3 lieu-<br />

res courses <strong>de</strong> «McjNflBttW avec prix. 1er, 10<br />

(frnncs ; 2e 6 fr; 3 e , 4 fr.; à 4 heures, bal jus-<br />

qu'à minuit. ; A R heure*, brillant feu d'artifice;<br />

à 9 heures, bal cl bataille <strong>de</strong> confetti ; â mi<br />

nuit gran<strong>de</strong> .farandole et réveillon.<br />

Lundi, è. 5 heures du matin, tour <strong>de</strong> ville en<br />

musique puis dirvens jeux .entre mitre : t ,Lo<br />

«sourire darteaa«Bts <strong>de</strong> la Giron-<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> ia Dordogne et du Loiet-Caronne con-<br />

tre le projet «lo décret .sur Ha «téilumlation du<br />

bor<strong>de</strong>lais rxmdu «sur avis du Conseil d'Etat,<br />

«M. Ruau a décidé, dans un but <strong>de</strong> concilia-<br />

tion, d'ouvrir une cnquêie crunipiéiméntarre<br />

dans .'es d.épanc-hionts intéressés.<br />

La vignet'ta <strong>de</strong> gara'itie<br />

CJiâ!ous-sur-Saôm\ 2 septeniDn.-.<br />

La confédération Génfsrale <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong><br />

Bourgogne organise uue.réuniioudans la miellé<br />

sera discutec 1a question <strong>de</strong> la vignette dc ga-<br />

rantie <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> cru. -<br />

Celte léunion aura lieu le 9 septembre.<br />

Tous tes députés et «sénateurs <strong>de</strong> ia Hourgc-<br />

gne sont Invités à assister ;ï cotte réunion.<br />

3NTOTFIE3 jVtAniPvTE;<br />

Les circulaires <strong>de</strong> M. Chèron<br />

Parus. 2 septembre.<br />

M CMMUT, sous-seioréitaifi-e d'Etat A ta «n«-<br />

,rine vient d'a-iTêter une sésne <strong>de</strong> dispositions<br />

en vue <strong>de</strong> réglementer toutes tes quittions<br />

ayant trait à te inast>ation ici unarcUés par le<br />

dtipa.TUm.eii1 <strong>de</strong> ta marine..<br />

i^'is preseciptions so rappivi client <strong>de</strong>s mesH-<br />

a-es qu'i,'. ùdiuta surin matière aindéL«a,i lemanit<br />

«d>Q la ipruerre ; cites ïwcf*ni»ailwaieait riotaminctnt<br />

^^i-fS^f* rat,rcih toMifoniris oc. luwveltics succunvate». FM»<br />

VMUt d on «uv.ri.- uiuc a Montauban, rue li-es-<br />

SlChCS,<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


feudi 8 Septembre 1901<br />

Foires et Marchés<br />

kilos. 19 50; nepasse*. <strong>de</strong> Î7 A 1» 60;<br />

sons, <strong>de</strong> il<br />

à 17 50.<br />

Fournîmes.<br />

SÎAROHE DE PARIS<br />

Du. 1" septembre.<br />

Farines. — Disponible, 32 M ; courant, 31 80 ;<br />

çrochnin, 31 50; septembre-octobre, 34 ; 4 <strong>de</strong>rniers.<br />

Si 25; tendanoe soutenue ; circulation 0 ; consom-<br />

mation, 55<br />

Blés. - Courant, 93 70; prochain, 23 65; septembre-<br />

Nltotore aa 70; 4 <strong>de</strong>rniers, 24 05; tendance soutenue.<br />

Sois là. — Courant, 16; py-oenain, 16 25; septemlire-<br />

ia 50; 4 <strong>de</strong>rniers, 17; tendance soutenue.<br />

Avoines. — Courant, 18; prochain, 17 90; septem-<br />

are-octobre, 17, 55; 4 <strong>de</strong>rniers, 17 75.<br />

Lin. — DisjKiniJjle en cuves à nu, 56 50; courant,<br />

« 50; pro-h^in, 56 50 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 56; 4 premiers,<br />

fi 50; tenUajice calme.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 50; courant.<br />

« 75; .prochain, 50 25; 4 <strong>de</strong>rnière, 50 75; 4 premiers.<br />

» 50 ; tendance calme.<br />

Alcools. — Disponible, 42 25; courant, 42 25; PTO-<br />

ïhain. 40 50; h <strong>de</strong>rniers, 40 50 ; 3 d'octobre, 40 75 ; 4<br />

premiers, u 75; tendance lour<strong>de</strong> ; stock, 12,600 ;<br />

ttrcuUtion, 1,250.<br />

Sucre». — Disponible. 32 875; courant, 44; pro-<br />

ïhain, 30 125; 4 d'octobre, 30 25; 4 premiers, 30 75;<br />

*ndani'.o terme ; roux, cuites. 29 625 ; autres Jets,<br />

» «• : raffinés, 51 50.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 1" septembre.<br />

Pies. — On cote .par 100 kilos gares <strong>de</strong> départ :<br />

tenue. 18 75; Me du pays, <strong>de</strong> 22 65 à 22 75; les blés<br />

le not"o région sont cotés 18 75 l'hectolitre.<br />

Farines. — Supérieures du Haut pays, 32 75; pre-<br />

mières mftlfraes, 32 M).<br />

S ins et refasses. — On cote ; sons gros disponible<br />

17; livrable, 16; ordinaire disponible, 16; livrable. 15;<br />

remontages disponible, 18; livrable, 17; repas:* or-<br />

dinaire, 16 50; livrable, 15 50; Plata, 15 50 logé.<br />

liais. — Pi:;ta roux disponible, <strong>de</strong> 18 50 à 18 75;<br />

lKraJi'e. 19 75; Cimjuantini, 23 50 logé.<br />

Avoines. — Grises Poitou, <strong>de</strong> 18 50 à 18 75; Breta<br />

pie gr'ses, 18.<br />

Orp-'s. — Pays, 19; Algérie, 17 75.<br />

Relaies. — On cote : 17 50 les 100 kilos.<br />

MARCHÉ DU HAVRE<br />

Du l" septembre.<br />

O tons. - Janvier 1D10, 79 87 ; lévrier, 79 75<br />

mars. 70 37 ; avril. 79 95 ; mai, 79 12 ; juin, 79<br />

Ji::!kt, 7S 87 ; août, 78 75 ; septembre, 78 75 ; octo<br />

br~ 19C9, 78 50 ; noivembre, 78 25 ; décembre, 78 75.<br />

Tendance soutenue. Ventes, 2,850.<br />

!.. s. — Janvier 1910 41 ; février, 39 75 ; mars<br />

H) rr> : avril, 39 25 ; mai, 38 75 ; Juin, 38 50 ; Juillet<br />

ss si • àofij 38 r>o : septembre, 38 50 ; octobre 1909,<br />

3R no : novembre. 3S S0 ; décembre, 38 50. Tendance<br />

calme^ Ventes, 4,000.<br />

(alites: — Bu n js-Ayi-es : Janvier 1910, 182 ; fé<br />

trier, 133 50 ; mars, 183 ; avril, 182 ; mai, 180 50<br />

filin ISII 50 »n,<br />

chicorée frisée, les 100 pieds, 1 35 ; iion, 30 août<br />

idi, pour la cin » . ....<br />

98 40<br />

98 50<br />

133 ..<br />

251 ..<br />

123 50<br />

08 55<br />

333 Y.<br />

1999<br />

98 45<br />

133 50<br />

252 ..<br />

180 ..<br />

MAUX M JAMBES<br />

tlsrtrcs — iozèmc*<br />

°" OT oon»ld6r6« comme t<br />

„<br />

»dre««r l*J<br />

104 M4<br />

i87 ll2<br />

103 7i8<br />

98 25;<br />

AcnoHa<br />

.tms<br />

.tms<br />

ept<br />

...tme<br />

cpt<br />

...tme<br />

....cpt<br />

....tme<br />

cpt<br />

....tme<br />

cpt<br />

... .tme<br />

cpt<br />

tme<br />

ept<br />

tme<br />

COTiRS<br />

COCK3<br />

raicto. on JOISE<br />

9S 25 m 35<br />

98 ao 98 45<br />

98 ao<br />

98 35<br />

461 .. 464 50<br />

•63 95 84 20<br />

83 50<br />

525 .. 523<br />

102 15<br />

92 50 'i)2 75<br />

105 50 105 50<br />

97 .. 97 40<br />

!36 90 97 12<br />

97 50 97 50<br />

103 95<br />

106 45<br />

04 .. 'èi<br />

64 10 61 20<br />

93 50 93 40<br />

92 45 92 25<br />

92 ..<br />

91 80 92 20<br />

92 ..<br />

92 .. 92 50<br />

92 50 92 75<br />

92 50<br />

77 25<br />

92 50<br />

77 90<br />

75 -0 76 ..<br />

84 25<br />

103 H0 103 90<br />

97 75 97 . 5<br />

95 35 95 50<br />

488 .. 490 ..<br />

497 .. 498 ..<br />

Banoue <strong>de</strong> France.....<br />

Banque <strong>de</strong> France.......<br />

Banque Paris<br />

Comptoir d'Escompte.»..<br />

Crédit Foncier ••<br />

Crédit Lyornais<br />

Crédit Lyonnais<br />

Société Générale<br />

Banque ottomane<br />

Banque ottomane • «<br />

Bone-Guelma<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est-Algérien<br />

Est<br />

Pa ris-Lyon'-Médltèr'ranée<br />

Paris-Lyon-Méditerranée<br />

Midi<br />

Midi<br />

Nord<br />

Nord<br />

Orléans •<br />

Ouest «<br />

Ouest-Algérien<br />

Autrichien<br />

Lombards<br />

Nord Espagne c&*<br />

Nord-Espagne , ...una<br />

Portugais<br />

Saragosse cpt<br />

Saragosse ..tm«<br />

Compagnie Transatlantique<br />

Messageries maritimes<br />

Métropolitain tm«<br />

Suez (Casai maril.) tma<br />

Thomsoc-Houston ,<br />

Société d'électricité <strong>de</strong> Paris,<br />

Rio Tinto tme<br />

Charb. Susnowice cpt<br />

Cnarb. Sosnowice tw<br />

Carmaux<br />

MARCHE EN BANQïTB<br />

4280 . . •• ••<br />

4220 ..<br />

Î7Î5 '.!<br />

1720 ..<br />

749 .. 750 ..<br />

761 .. 764 ..<br />

1340 .. 1370 ..<br />

1342 .. 1365 ..<br />

685 .. 685 ..<br />

740 ..<br />

724 .. m<br />

6S1 50 689 ..<br />

733 ..<br />

702 .. iio Y.<br />

897 ..<br />

915 ..<br />

914 .. 940 ;!<br />

1318 ., 1317 ..<br />

1320 .. 1325 ..<br />

1130 .. 1154 ..<br />

1680 .. 115S ..<br />

1715 ..<br />

1725<br />

1722 ..<br />

1373 ..<br />

935 ..<br />

-<br />

94Ô "<br />

651 .. 658 ..<br />

810 .. 812 ..<br />

122 .. 123 25<br />

332 .. 337 ..<br />

333 .. 338 ..<br />

320 .. 315 ..<br />

390 50 3113 50<br />

392 .. 393 ..<br />

208 50 208 50<br />

147 .. 147 ..<br />

572 .. 57 2 . .<br />

47( 0 ...<br />

"718 "<br />

702 ..<br />

4'i2 50 458<br />

1974 .. 1957 ..<br />

1495 .. 1510 ..<br />

1498 .. 1502<br />

2040 .. 2050 ..<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Banq orton\ane.. W .3i4 .1 Egypte<br />

BOURSE DE TOULOOSB<br />

Fonds d'Etat français. - 3 % au porteur.<br />

^CTHlWlll^ 1865. 4 fc 5495<br />

1 ^aSs ! frin % cal!e 1 -- Banque <strong>de</strong> Pariselt <strong>de</strong>s Pays-<br />

Bas, ex-eoupon 72, 1,720; OMfcaUOM '^'^.^<br />

2 60 %. 480; Banque Française pour le Commerce ei<br />

nnduitrle ex-ccTupon 6, 276 50 ; Lyon à la Médi-<br />

terranée (Paris à), actions, « «oupon 101, 1,3181<br />

Orléans, actions, ex-coupon 114. 1.371 50, OMéan*<br />

obligations S % nouvelles, 137.<br />

Fonds d'Etat étrangers. - Chinois\ A1% or IBS*<br />

100 ; Russe. 5 %, 103 90; 1909, 4 i %. 97 75; Hongrois<br />

* Valeur?' étrangères. - Banque ImpérMe Otto-<br />

mane, ex-coupon 50 unités, 740 ; Lombar<strong>de</strong>s, 3 A X,<br />

m 50; Nord <strong>de</strong> l'Espagne, obligations 3 %,<br />

3S9 75; SaTagos?e, obligations 3 %, 3 H, ^0 .<br />

nSIlveSs ^ctions). - Moulins du = ,e<br />

ex-coupon 37, 1.2S5 ; Mines <strong>de</strong> Carmaux.ex-toum<br />

m 2 040 ; Verreries <strong>de</strong> Carmaux, ex-coupqn 50, 5JU.<br />

Mines d'Âlbi, ex-coupon 2, 192. .^.rf.-.., a*<br />

Valeurs diverses (obligations). — Département <strong>de</strong><br />

la Haute-Garonne, 40*; Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> à courte<br />

échéance. 603 25; Société hydroélectrique rousslllon-<br />

naise 5 % 484 75 ; Société méridionale. Transir s<br />

<strong>de</strong> force 5 %, 507; Chemin <strong>de</strong> fer sur-ouest 4 %,<br />

m 50 Tramways Pons 4 % (1908), 492; Grands Calés<br />

4 %, 485; Mines d'Albi 4 %, 485 50.<br />

Chan"es. — Esmagne. les 100 pesetas, 91 60 ; Lon<br />

dre", 25 Ï5 i à 25.18 i ; Berlin, 123 1/8- à 123 3/8"<br />

^wa«SV^• , " u '" i,,0U * ,<br />

Dépôts : à TOIMO^^^SSS,:<br />

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im iÉTÉOKOLOSioyii<br />

lon.<br />

BI0HOGffiîPf)IE<br />

TOUirru^^ÊTieVne. A U)u^<br />

Etat d'Alagoas<br />

Briansk<br />

Cape Copper<br />

De Beers.<br />

Huanchaca<br />

Charbonnage Lavlana..<br />

Syndicat Minier<br />

Tharsls<br />

Charteped<br />

East Rand<br />

GoldHelds<br />

May<br />

Rand Mines<br />

Robinson Gold<br />

Intérieure<br />

BOURSE DE MADRID<br />

434 ..<br />

452 ..<br />

20 1 50 203 50<br />

417 .. 402 ..<br />

84 .. 87 ..<br />

59 .. 59 ..<br />

45 .. 45 ..<br />

157 50 157 50<br />

47 .. 48 50<br />

131 .. 134 . .<br />

177 50 m 50.<br />

33 .. 31 25<br />

21 .. 252 ..<br />

266 50 267 50<br />

. 83 15<br />

!HJ<br />

Du 1" septembre.<br />

Le centre <strong>de</strong> la dépression, qui se tenait hier dans<br />

le sud <strong>de</strong> la Scandinavie, s'est déplacé vers le nord;<br />

le baromètre marque 739 millimètres à Hernosand,<br />

740 à Christiania. '<br />

La pression se relève rapi<strong>de</strong>ment dans 1 ouest <strong>de</strong><br />

l'Europe»; elle attint 766 millimètres en Irlan<strong>de</strong>.<br />

Le vent est modéré du nord-ouest sur nos cotes<br />

d^ la Manche et <strong>de</strong> la Méditerranée où la mer est<br />

agitée ; il est faible du nord sur l'Océan.<br />

Des pluies sont tombées sur le nord et le centre<br />

du Continent; en Frajice, on a recueill 1 9 millrmè-<br />

tres d'eau à Clermont, 6 à Besançon, 2 a CharleviUe,<br />

1 ta ^mpérature a "est abaissée sur presque toute<br />

l'Europe; ce matin, le thermomètre marquait 6 <strong>de</strong>-<br />

grés à Sevôiafjord, 8 à Paris et a Nantes 11 a Cler-<br />

mont-Fei-fand, 14 à Madrid, 27 à Alger. 3 au mont<br />

En France, un temps nuageux et frais est pro-<br />

bable.<br />

à Caraman<br />

Etienne, et Slstac<br />

<strong>de</strong>s, chez tous les libraires.<br />

Ce petit livre qui ff^JffiW<br />

rlnaer<strong>de</strong> M^^WsJSJfiu indications utiles<br />

eux les plus récente et toute , fl €9 grav urcs<br />

aux (Pèlerins, est ennchi <strong>de</strong> » ^ couché,<br />

tii-ées avec le plus grand soin .^ ' dans la clto<br />

C'est lù le gui<strong>de</strong> *g".«f.S Lour<strong>de</strong>s voudront<br />

miraculeuse. S"i^j5rVSâi avec un charme<br />

pratique qui les a dictées.<br />

Henri r^.v^.J^^^^<br />

^aprte^ 0 M Savaète, éditeur,<br />

rue Jlalebranche, Pans.<br />

Voilà Henri ^^J^JSm'&^S^: S<br />

Lasserre <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s, ae l^sserre ,<br />

Lasse.rre intime, ^^^^n/^r^mû<br />

tre <strong>de</strong> mouvements c°ns^<br />

[<br />

déraWes.<br />

Us livre <strong>de</strong> M. Etienne 1 ' m soulève *a<br />

c'est avant tout une .page d flx6r a<br />

Toiles, U immobilise t&J^FJgggfa clartés<br />

rauf .S" 5J,T^e rempe.Kur Napoléon III, le<br />

5, Veull-<br />

Zola, <strong>de</strong><br />

STATIONS Banmit. Ti«raJ. IÊTATDT «si.<br />

Ponîouse...<br />

Tny-'Kime,<br />

Ple.-dU-Mldl<br />

Perpignan.<br />

Bor<strong>de</strong>aux..<br />

81. 1<br />

61.8<br />

58.8<br />

59.2<br />

17.7 N.N. O. t. O.'<br />

3.1 N. mod. n.<br />

8.9 S. O. mod b.<br />

22.0 O. m. a. b.<br />

12.51<br />

2. 11<br />

1.1<br />

17.1 ;<br />

22.5<br />

8.7<br />

10.2<br />

24 5<br />

m-mmn !<br />

oopteina<br />

<strong>de</strong> f ! _<br />

SesaBSw Hotice à M. ls Dootsur B0URDAUX, & Fieurance (Gers).<br />

card' et _ Ratisbonne.^remj^ur^.-,^^ ^<br />

Fj gy^„é ?nSotes où se rencontrent ainsi nom-<br />

str>nnp aulourd'hui l'auteur <strong>de</strong> lowae», ci nos c»<br />

SOTMf*?e?S iVoS Egaux et 2VoS Inférieur,.<br />

#*#<br />

L'UNION DES .CATHOLIQUES ET ^.ÉLECTIONS,<br />

par M. François Veuillot. Brochure in-12,, 0 fr. 23.<br />

(P^Lethielleux, éditeur, 10, rue Cassette, Pans, 6').<br />

Peu <strong>de</strong> questions plus «raves et plus aiguës que<br />

celle que lè directeur <strong>de</strong> i'Vnwers étudie dans cette<br />

tooehure, après lui avoir consacré plusieurs arti-<br />

^s<br />

^^i^essant, du Pape en faveur <strong>de</strong><br />

l'Union <strong>de</strong>s catholiques obligent tous les fidèles à<br />

travailler pour l'accomplissement <strong>de</strong> cette union.<br />

L'imminence du renouvellement législatif les convie<br />

à chercher les moyens d'étatolir l'accord, en parti-<br />

culier sur le terrain <strong>de</strong>s élections.<br />

CVœt le but que c'est proposé M. François Veuil-<br />

lot A la lumière <strong>de</strong>s directions pontificales 11 a<br />

voulu préciser comment on pourrait atteindre ce<br />

bl n' importe que tous les militants lisent et répan-<br />

<strong>de</strong>nt ce travail. L'auteur n'a pas la prétention <strong>de</strong><br />

convaincre tout le mon<strong>de</strong>. Mais tous ses lecteurs re-<br />

connaîtront, du moins, qu'il a fourni, dans ce grave<br />

problème, un document do haute valeur, ,,,<br />

« nuit si' dl'penwr do (onn.Hi<br />

Ju 1IIN DliHENDiJ<br />

DE SUOlEtiSION VACANTE<br />

Le samedi 18 septembre 1909, à 10 heure,<br />

du malin<br />

Ru la chtuiiiiro a* w^à}^ >U> r»n>mt\\m<br />

OU a» niiiLb»vtaw a>u a Ja sm-j-us^,,,<br />

en XiZ-MA ,M^UT <br />

înitïitb à <strong>Toulouse</strong>, ruo Raymond IV n 40i<br />

.M^iriilftuir C-Ji.wbt'H a 4'*o no.rinn.0, rtul.vaiwl jng»<br />

,te .Unante Juin mû iwuir mut nwil. n y<br />

«esjvfiirbal inventaire dx«s6é J* lïB<br />

Garitaou, le vingt «liMetnifl neuf w t H if.<br />

3" Les ntfKtaïuW nonves «n » -'«J<br />

OeffleB qu'abcs soeit dicetiginces et estimé a^m<br />

^y^fS^w Ui comnnereial sous 'Je.<br />

AS\SMS%* <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, du vtr^ttit aoûj,<br />

mil neuf cent neuf, qui a comm» ledit M* Oan :<br />

iricou notoire, :pour y procé<strong>de</strong>r. „,.J|<br />

eeTet Vowiitionfi <strong>de</strong> la vente, a été dressé pa* .<br />

^it M* Garrieou, »» trenle^n aom<br />

SS «Sol SSt Seui, en '^^^ KS<br />

finttteeBéfl pouniront *n prendre eonnaibbance<br />

to^séquence et en exécution, du ].ug»<br />

ment sus-émnnicé, « est annoncé à tous mute.<br />

m^Vque radluàlcaMon du dit fonds <strong>de</strong> cornu<br />

SI et d^ ses accessoires aura lieu ledit jour-<br />

Sx Mea et heufe oi-<strong>de</strong>ssu* Indiqués en uni<br />

Swd tot »r ta mise à prix fixée «ar ledit ce<br />

hier <strong>de</strong>s chargée à la somme <strong>de</strong> dix-bruit cec<br />

,«1111 lot sur la mise a prix fixée 'par lledit oa« «<br />

hier <strong>de</strong>s cUmrges à la somme <strong>de</strong> dix huit cunj j<br />

•vingitoinq trames. ^ ^ |<br />

Outre te eiaiuises et conditions du cahier tlef ]<br />

10 Po^'tous oreniseignements, s'adresser à M*<br />

Garrieou, notaire, détenteur du cahier dflB<br />

charaes, et à M» Roueaud, avoué.<br />

Fait à <strong>Toulouse</strong>, le premier septpmnlire mm<br />

neuf cent neuf, par l'avoué soussigné.<br />

BOUCAUD, signé.<br />

Enresistré A <strong>Toulouse</strong>, le premier septombr|1<br />

anil .neuf cent neuf, folio, 119 ; case. 4. Reçi I<br />

un Crâne quatre-viïigt-huit cenUmos, di-cime<br />

(compris. P£ZË, reoeveur, signé.<br />

1 —n ' ' ' i<br />

Cuérieon du jeune Cartier<br />

atteint <strong>de</strong> TÏÏBBESÏÏ10SS PULM0N&I&E<br />

par le traitement à base d'Elixir Dupeyroux<br />

Robert CAitTIER, né en 1901, que représente la photo-<br />

i, que 1<br />

parents, Veiiellè-du-Moulin, n» 4. 4<br />

»rs ifioS, je constatai chez lui <strong>de</strong>» lé-<br />

: sions tuberculeuses du v <strong>de</strong>gré oc-<br />

; cupant la moitié inférieure <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

poumons. Depuis <strong>de</strong>ux ans, il tous-<br />

sait, crachait, transpirait la-nuit,<br />

avait ia lièvre avec refroidissement<br />

intense. Il ne pouvait plus absor-<br />

<strong>de</strong> nourriture, vomissait tout,<br />

A\IS Um " BËCANNE, ex-<br />

sage-femme en chef<br />

à la Maternité, passage <strong>de</strong><br />

l'Université et rue <strong>de</strong>s Lois,<br />

35, <strong>Toulouse</strong>, prend pension-<br />

naires, se charge <strong>de</strong>s en-<br />

fav ts. Consultations, grand<br />

iardin. <strong>de</strong>ux entrées.<br />

menie le lait et. était cachectique<br />

au plus haut point. Les mé<strong>de</strong>cins<br />

du pays l'avaient condamné et on<br />

attendait sa fin. Il avait contracté<br />

son mal en parlageant le lit <strong>de</strong> son<br />

frerc aîiié mort à 18 ans <strong>de</strong> tubercu-<br />

lose. S:Î mère, ayant entendu parler<br />

<strong>de</strong>l'EL XIR BÛPEYBOTJX, voulut<br />

encore essayer ce médicament.. Les<br />

premières cuillerées à café que l'en-<br />

fant put prendre tirent cesser lea<br />

vomissements. Quelques jours après ii <strong>de</strong>mandait à manger et à la<br />

fin <strong>de</strong> mars 1908 on put le transporier à ma consultation. Le 6 juin<br />

1909, l'enfant ht à nouveau le voyage et je pus constater qu'il était<br />

complètement puéri. Ses parents m'ont permis <strong>de</strong> publier son cas<br />

ians le but d'être utile à leurs semblables. D' DUPEYROUX,<br />

5, square <strong>de</strong> Messine, Paris.<br />

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gratuites tons les jours, même les dimanches, exrepté les jeudis et<br />

jours fériés, <strong>de</strong> 1 heure à 3 heures. — Consultations gratuites par<br />

correspondance'. J'envoie gratis et franco sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> les dix<br />

ouvrages contenant mes travaux <strong>de</strong> thérapeutique et d'hygiène et<br />

un questionnaire. — Elixir Dupeyroux, le petit flacon 1 fr. 5o, le moyen<br />

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nin Artci<strong>de</strong>t, ntégoc-iianit, avenue<br />

<strong>de</strong> la Patte-d'Oïie, n° 3, à Tou-<br />

louse. As^imfcilée <strong>de</strong>s créan-<br />

ciers pour la îo-rmation d'un<br />

conooncDat «iprès •nenvoi à hui-<br />

taine, te 6 septembre, à une<br />

heure «jt damie.<br />

Le Ort5.îfjjer,<br />

Raymond VERMIEtS.<br />

DEPJli<br />

U Feuilleton du 2 septembre 1909.<br />

â<br />

PAR<br />

Le Capitaine<br />

(Comm 1 DRIANT)<br />

CHAPITRE VI<br />

EXPÉDITION DÉCIDÉE<br />

— Je ressens tout cela comme vous,<br />

ma<strong>de</strong>moiselle, fit-il à mi-voix, lui aussi,<br />

et tout à l'heure, quand cet homme nous<br />

montrait le cercle d'inconnus se resser-<br />

rant autour <strong>de</strong> l'axe du mon<strong>de</strong> par la te-<br />

nace volonté <strong>de</strong> navigateurs étrangers,<br />

ble vis-à-vis <strong>de</strong> mes chefs, <strong>de</strong> ce ballon,<br />

responsable, enten<strong>de</strong>z-vous ? Le hasard<br />

m'en a fait le maître. Mais, dans ce coin<br />

perdu <strong>de</strong>s rivages arctiques, je représen-<br />

te à moi seul toute la hiérarchie mili-<br />

taire. Je dois agir comme si j'étais en<br />

communication constante avec les chefs<br />

<strong>de</strong> l'armée. Or, il n'est pas douteux que,<br />

si ceux-ci pouvaient m'envoyer un or-<br />

dre, ce serait celui-ci : « Ramenez le Pa-<br />

trie à son hangar, où il a son utilité com-<br />

me engin <strong>de</strong> guerre, où il peut être indis-<br />

pensable <strong>de</strong>main ». Là est le <strong>de</strong>voir.<br />

Christiane <strong>de</strong> Soignes secoua la tête.<br />

— Non, monsieur, il n'est pas là. Vous<br />

raisonnez en officier, vous ne raisonnez<br />

pas en Français, dit-elle avec une viva^<br />

cité qui se reflétait dans son regard plein<br />

do clartés... Ecoutez : je ne sais si c'est la<br />

voix d'aïeux très lointains qui, en ce mo-<br />

permettant <strong>de</strong> manger comn>e avec ses <strong>de</strong>nts natu-<br />

relles, sans aucune gène ni douleur. — Satisfaction<br />

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STATUAIRE<br />

23, rue Saint-Etienne, 23<br />

Ornements d'Eglise<br />

CilABLUSERIE, BRODERIE<br />

BRONZES ET ORFÈVRERIE<br />

Aubes, Surplis, Rochets<br />

Christ en fonte<br />

peur Croix <strong>de</strong> Mission<br />

MAGASINS ET BUREAUX :<br />

Rue St Etienne, 23 et 22<br />

TOULOUSE<br />

SUCCURSALES \ Téléphone n' 106<br />

Lour<strong>de</strong>*, boulev. ae a Grolte et bouley. <strong>de</strong> U Gar»<br />

Tarbes, rue Brauttauban, 8.<br />

ne se serait pas embarrassé d'une consi-<br />

gne étroite, lui. Il aurait vu,- au-<strong>de</strong>ssus<br />

d'elle, le renom <strong>de</strong> la France et du roi.<br />

Eh ! bien, qui sait si ce n'est pas lui, cet<br />

aïeul mort pour une noble cause, qui ré-<br />

veille ©n moi <strong>de</strong>s sentiments que je ne<br />

me connaissais pas ? Qui sait si ce n'est<br />

pas lui qui vous dit par ma voix :<br />

« L heure sonne <strong>de</strong> faire une gran<strong>de</strong><br />

chose pour la France, ne la laissez pas<br />

passer ! » ?<br />

Elle se tut <strong>de</strong> nouveau, ses yeux dans<br />

ceux <strong>de</strong> l'officier, et elle ne pariait plus,<br />

• que Georges Durtal, profondément re-<br />

| mue par cette voix chau<strong>de</strong> et prenante,<br />

| l écoutait encore, remplissant son regard<br />

, <strong>de</strong> son idéale beauté, car Christiane était<br />

. comme transfigurée. La légitime fierté<br />

; <strong>de</strong> sa race se reflétait sur son beau visa-<br />

<strong>de</strong> moi, il y a quelques heures... C'est<br />

possible. Je crois à la transmission <strong>de</strong> la<br />

volonté <strong>de</strong>s morts, parce qu'en infusant<br />

leur sang à leurs <strong>de</strong>scendants, ils leur<br />

quand Tdïsait surtout : « Pas un nom ! ont P assé leurs P lu s pures aspirations et<br />

ment, bourdonne dans mon cerveau et , • ns sa distinction native., elle ap-<br />

me souffle <strong>de</strong>s pensées qui étaient si loin<br />

français parmi tous ces noms <strong>de</strong> cher-<br />

cheurs et <strong>de</strong> héros ! » j'avais presque<br />

honte <strong>de</strong> cette oonsiaiation et je disais :<br />

« Pourquoi pas nous ? »<br />

— Eh ! bien, vous traduisez exacte-<br />

ment oe que je pensais au même mo-<br />

ntent. Alors, concluez comme moi : es-<br />

sayons 1 partons I<br />

— Ma<strong>de</strong>moiselle, je le voudrais, mais<br />

tout en moi proteste. Laissez-moi vous le<br />

*edire, avant tout je suis soldat : « Je<br />

n'ai pas le droit » — et il articula lente-<br />

ment cette phrase en appuyant sur le<br />

<strong>de</strong>rnier mot — je n'ai pas le droit <strong>de</strong> dis-<br />

poser du Patrie. Devant cet argument<br />

unique, impérieux, capital, tombent tous<br />

nés enthousiasmes. J'en suis responsa-<br />

comme <strong>de</strong>s parcelles d'idéal qui n'atten<br />

<strong>de</strong>nt qu'une occasion pour entrer en vi-<br />

bration... Eh ! bien, à cette heure, tout<br />

vibre en moi, et je me sens remuée au<br />

plus profond <strong>de</strong> moi-môme.<br />

Elle se tut, et, lentement, comme si<br />

elle écoutait <strong>de</strong>s voix mystérieuses :<br />

— Tenez, fit-elle, j'ai entendu souvent<br />

raconter par mes parents qu'un <strong>de</strong>s nô-<br />

tres fut, aux In<strong>de</strong>s, un compagnon d'ar-<br />

mes <strong>de</strong> Dupleix et <strong>de</strong> sa femme Jeanne<br />

<strong>de</strong> Castro, la Begum <strong>de</strong>s légen<strong>de</strong>s hin-<br />

doues. Avec ce grand Français il lutta<br />

contre les rajahs et les Anglais et fut tué<br />

au siège <strong>de</strong> Pondichéry. C'était une âme<br />

aventureuse et ses cendres reposent<br />

quelque part, sur un lointain rivage II<br />

paraissait au jeune officier comme u<br />

<strong>de</strong> ces gran<strong>de</strong>s dames <strong>de</strong> la « Guerre aux<br />

<strong>de</strong>ntelles », qui souriaient à leurs cheva<br />

liers en leur montrant, d'un geste rra<br />

cieux, la direction du champ <strong>de</strong> bataille<br />

,11 se sentait rapetissé à côté d'elle ii<br />

eût voulu baiser le bas <strong>de</strong> sa robe, lui<br />

dire son admiration et tout ce qui mon-<br />

tait en lui <strong>de</strong> chau<strong>de</strong> sympathie, <strong>de</strong> ten-<br />

! dresse et <strong>de</strong> respect. Il eût voulu surtout<br />

, cé<strong>de</strong>r à ses objurgations. Il en compre-<br />

' nail la force, la justesse, mais il se sen-<br />

1 tait comme tiré en arrière par les mots<br />

, <strong>de</strong> « <strong>de</strong>voir militaire » et <strong>de</strong> « consigne »<br />

qu'on lui avait appris à respecter avant<br />

, tous les autres.<br />

i La jeune fille semblait suivre sur ses<br />

traits la lutte intérieure qui le rendait<br />

1 silencieux. Mélancoliquement, elle re-<br />

prit :<br />

— Plus d'une fois déjà j'ai regretté d'ô-<br />

tro femme. J'ai envié ceux qui combat-<br />

, tent, ceux qui vont au loin, ceux qui<br />

i meurent. Je me suis grisée <strong>de</strong> sport pour<br />

me donner l'illusion <strong>de</strong> l'action, mais je<br />

ne suis arrivée qu'à lasser mon corps<br />

sans rassasier mon âme. Puis, j'ai rêvé<br />

d'être l'inspiratrice d'un acte héroïque,<br />

et voilà que l'acte se précise, voilà què<br />

l'homme ayant en mains les moyens <strong>de</strong><br />

l'accomplir est là... Et j'éprouve une<br />

émotion indéfinissable en lui disant :<br />

« Pourquoi ne voulez-vous pas être<br />

l'élu ? »<br />

Sa jeune poitrine battait avec force. Il<br />

se rapprocha ,Jes yeux troubles, lui prit<br />

la main qu'elle abandonnait.<br />

— Ma<strong>de</strong>moiselle Christiane. fit-il très<br />

bas, comment me permettez-vous <strong>de</strong><br />

comprendre ce mot ?<br />

— Ne le définissons pas maintenant,<br />

dit-elle, mais laissez-vous convaincre :<br />

tant <strong>de</strong> raisons <strong>de</strong>vraient vous déci<strong>de</strong>r 1<br />

Que sera notre retour au milieu <strong>de</strong>s sou-<br />

rires et <strong>de</strong>s sous-entendus <strong>de</strong>s uns <strong>de</strong>s<br />

reproches et <strong>de</strong>s critiques <strong>de</strong>s autres ?<br />

h/ncore, vous n'en souffrirez guère vous •<br />

on est indulgent pour l'homme ' Mais 1<br />

moi ? On n'a le droit <strong>de</strong> partir comme<br />

nous lavons fait que si on n'en revient<br />

pas... ou, si on en revient, avec une étoil«<br />

au front Cette étoile, il faut l'aHer chêr-<br />

cher la-bas.<br />

j Et pour la secon<strong>de</strong> fois, d'un geste im-<br />

. poneux,, que tempérait un sourire plein<br />

<strong>de</strong> promesses, elle remit son doigt sur le<br />

mot « North Pôle ». b 6<br />

Alors il ne résista plus.<br />

— J'irai, fit-il simplement.<br />

— C'est bien, dit-elle, d'une voix péné-<br />

trée ; mais ne dites pas « j'irai » dites<br />

« nous irons ». Car Dieu nous a fait une<br />

<strong>de</strong>stinée commune, je ne vous quitte pas<br />

Vous avez renoncé aux objections nue<br />

vous suggérait votre conscience <strong>de</strong> sol-<br />

dat, je suis sûre que vous m'éviterez <strong>de</strong><br />

môme toute récrimination, si nous ne<br />

réussissons pas. Si nous <strong>de</strong>vons rester<br />

LES MALADIES DE LA PE\U<br />

Dartres, RczJmas Herpès, Dimanvalsons Ban 1<br />

toas,Rougeurs, Ca ite <strong>de</strong>s Ctieveax, Veilio uè^ eto<br />

sont auji-Li raiio


•ieu-'<br />

n<br />

néraux la circulaire suivante :<br />

. L'opinion publique s'est vivement émue, â<br />

la suite d'inci<strong>de</strong>nts récents, <strong>de</strong>s actes °® c ^<br />

rerrouTaiftout grands ouvërts"dans gTaines <strong>de</strong>s tiges, <strong>de</strong>s fleurs ou <strong>de</strong>s frag- ^bUauem^ ani'<br />

?e cabinet <strong>de</strong> Guillaume II ? monts <strong>de</strong>s plantes qui vivent dans 1 eau ? »naux 1 (lomestiques. ^«wtrice <strong>de</strong>i<br />

Notre situation est d'autant plus singu- Cependant l'étang ou la mare ont dû être , Les efforts <strong>de</strong> la société C^ 1 ®^<br />

«ère vis-à-vis do nos voisins que, s'ils con- raclés jusqu'à la vase par la trombe car animaux et a^Sffih^r<br />

^ItlS^ont^<br />

naisJùt nos secrets, n^s ne connaissons tous ceux qui ont péché dans ces pièces enrayer ces regrettables pratiques nom 1 *<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


encore produit tous les résultats désirables et<br />

paraissent même s'être 'heurtés parfois à une<br />

certaine indifférence <strong>de</strong> la part du ministère<br />

public.<br />

» Il tm.porte cependant, à tous égards, que<br />

la loi du 2 juillet IS50 dite loi Gramimont, dont<br />

ra circulaire rte la chancellerie du 13 décem-<br />

tore 1850 a déjà souligné l'importance, reçoive<br />

sa rigoureuse application.<br />

» Je vous prie, ên conséquence, <strong>de</strong> donner à<br />

.vos substituts toutes les instructions nécessai-<br />

res à cet égard. »<br />

NOS TROIPÏS M<br />

Les combats contre i;<br />

Marseille,<br />

Dé-Tham<br />

1" septembre,<br />

journaux d'Extrême-Orient, arrivés ce<br />

matin à Marseille par le paquebot Calédonien,<br />

<strong>de</strong>s Messageries Maritimes, apportent les' nou-<br />

velles suivantes.<br />

.Le journal le Courrier Saïgonais a publié <strong>de</strong><br />

nombreuses dépêches <strong>de</strong> son correspondant à<br />

Hanoi sur l'engagement <strong>de</strong>s 25 et 26 juillet à<br />

Hu-Long, où le capitaine Perthuis trouva la<br />

mort.<br />

Nous en extrayons les détails suivants :<br />

Le 25 juillet, la compagnie du capitaine Per-<br />

thuis est tombée dans une embusca<strong>de</strong> dressée<br />

par le Dé-Tham, au village <strong>de</strong> Yen-Hung,<br />

mi-chemin <strong>de</strong> Piru-Lo et <strong>de</strong> Phu-Da-Qhuc, à<br />

sept kilomètres à gauche <strong>de</strong> la voie ferrée<br />

allant à Vietri.<br />

Le combat, commencé à cinq heures du ma-<br />

tin, fut acharné ; H dura jusqu'à huit heures<br />

du soir ; mous avons treize morts, dont le<br />

capitaine Perthuis, tué en marchant à l'as-<br />

saut ; un lieutenant a 'été blessé mortelle<br />

ment.<br />

Les positions <strong>de</strong>s pirates ont été enlevées<br />

après un. combat très vif, qui nous a malheu<br />

"sèment coûté <strong>de</strong>s pertes sensibles, une frac<br />

•38 s'étant heurtée à un réduit très fort dis<br />

simulé par <strong>de</strong>s bambous et ayant subi une<br />

décharge a bout portant.<br />

Nos morts sont au nombre <strong>de</strong> qtwtre pour<br />

la lésion et neuf pour l'infanterie coloniale ;<br />

on compte sept légionaires et onze soldats<br />

d'infanterie blessés.<br />

Les troupes blanches seules ont donné en<br />

première ligne.<br />

Du côté <strong>de</strong>s pirates, le chiffre exact <strong>de</strong>s per-<br />

tes est encore inconnu, uiais il est très élevé.<br />

L'action, interrompue à la nuit, a repris au<br />

matin et paraît <strong>de</strong>voir être décisive.<br />

A .signaler la belle conduite du lieutenant<br />

d'artillerie Rouzier, qui, avec quelques artil-<br />

leurs, à la faveur dé la nuit, s'est avancé près<br />

du fortin occupé par les pirates et l'a fait<br />

sauter .avec <strong>de</strong>s cartouches <strong>de</strong> mélinite.<br />

JJne trentaine <strong>de</strong> pirates .auraient été tués<br />

et \ y aurait <strong>de</strong> nombreux blessés.<br />

. Les pirates, au moment <strong>de</strong> l'attaque, étaient<br />

' cachés dans une marc, la tête seule émergeant<br />

<strong>de</strong> l'eau, ainsi que leurs fusils.<br />

Un nommé N'Guyen Van Sao. pirate <strong>de</strong> .la<br />

ban<strong>de</strong> du Dé-Tham, blessé dans l'affaire <strong>de</strong><br />

Hieu-Lung, a été transporté à Ninh-Bach-<br />

Thuong par les pirates, qui l'abandonnèrent<br />

au bord d'une mare, sans secours.<br />

A rapproche <strong>de</strong> nos troupes, le blessé essaya<br />

<strong>de</strong> fuir, mais il fut rejoint ; interrogé, Sao a<br />

donné les renseignements suivants :<br />

La ban<strong>de</strong> do Hieu-Lung comptait cent <strong>de</strong>ux<br />

fusils ; elle se serait réfugiée à NuiAong,<br />

dans le contrefort est <strong>de</strong> Tamdao.<br />

Le Dé-Tham serait caché dans la foret du<br />

Nhtauh-Tai, dans la pago<strong>de</strong> <strong>de</strong> Lang-Chnm,<br />

près <strong>de</strong> Thai-Loc, et dans différentes grottes ;<br />

ses négociations seraient <strong>de</strong>s subterfuges pour<br />

gagner du temps ; le Dé-Tham ne manquerait<br />

pas d'argent. , ,<br />

Le corps du capitaine Perthuis, dont les<br />

obsèques viennent d'avoir lieu à Hanoi, sera<br />

transporté Ultérieurement en France ; une<br />

foule considérable — 4 peu près tout Hanoï —<br />

assistait aux obsèques. -<br />

Le vol d'une rniêraïiïeuse<br />

Paris, 1er septeoibr<br />

on soulevée par -Le vol <strong>de</strong> la mil<br />

loin <strong>de</strong> s'apaiser ; las versions le<br />

trenantès sont mises en circulation<br />

hier a été aussi arrêté ù la suite <strong>de</strong> cette-dé-<br />

couverte ; il se nomme Vareno ; sa complicité<br />

paraît démontrée, • ...<br />

Les doux artilleurs et le brigadier arrêtés<br />

se sont refusés 4 parler et à fournir <strong>de</strong>s expli-<br />

cations sur les lettres saisies.<br />

Une foule nombreuse a attendu vainement<br />

dans la cour do la gare, l'arrivée du train<br />

rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Paris, qui <strong>de</strong>vait, d'après un bruit,<br />

ramener, avec fa mitrailleuse volée, le -capo-<br />

ral Deschamps, que l'on disait arrêté.<br />

Châlons-sur-Marne, 1" septembre.<br />

L'interrogatoire du brigadier et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

canonniers du 25' d'artillerie, mis au secret,<br />

«l'a pas -encore donné <strong>de</strong> résultat ; on, tue<br />

connaît pas la teneur <strong>de</strong>s lettres chiffrées sai-<br />

sies dans leurs paquetages ; ces documents<br />

sont soumis à l'étu<strong>de</strong>.<br />

On s'est <strong>de</strong>mandé pourquoi le caporal Des-<br />

champs, puisqu'il avait l'intention <strong>de</strong> voler<br />

la mitrailleuse, ne l'a pas fait avant d avoir<br />

déserté ; il semble qu'il lui aurait été plus<br />

facile d'accomplir ce vol alors qu'il était en<br />

eore au régiment.<br />

Mais ce qui expliquerait qu'il fût parti<br />

avant d'avoir réalisé son projet, c'est qua-<br />

vant le.23 août, date <strong>de</strong> sa fuite, il avait tente<br />

d'accomplir son plan criminel ; du moins, on<br />

assure que certains indices le font supposer :<br />

il en aurait été empêche par quelque circons-<br />

tance imprévue et alors, craignant <strong>de</strong> s'être<br />

ainsi compromis, il aurait déserté, remettant<br />

à plus tard l'exécution <strong>de</strong> sa trahison..<br />

Quant à la pièce que Deschamps aurait ou-<br />

blié d'emporter, une pièce caractéristique <strong>de</strong><br />

la mitraîiteuse Saint-Etienne, qui eervir&it a<br />

régler la précision et 'a rapidité du tir dans<br />

<strong>de</strong>s conditions supérieures à celles <strong>de</strong>r. an-<br />

ciennes mitrailleuses, elle serait restée fixée<br />

au support <strong>de</strong> la mitrailleuse.<br />

Paris, 1" septembre.<br />

La Presse publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />

Châlons-sur-Marne, 1" septembre :<br />

« On dément officiellement le bruit d'après<br />

lequel le plan 16 <strong>de</strong> la mobilisation aurait été<br />

dérobé. »<br />

Paris, 1" septembre.<br />

On croit que l'enquête sur le vol <strong>de</strong> la mi-<br />

trailleuse sera quelque peu ïotardée par un<br />

acci<strong>de</strong>nt survenu ce matin au général Persil<br />

commandant la 83" briga<strong>de</strong>.<br />

Au cours d'une promena<strong>de</strong> à cheval, le gé-<br />

néral fut désarçonné ; on le releva contusion-<br />

né et on le transporta à son domicile.<br />

J'apprends que l'enquête ouverte pair l'au-<br />

torité militaire a ;pu établir que le caporal<br />

Deschamps avait pris la fuite <strong>de</strong>ux jours seu-<br />

lement avant le vol <strong>de</strong> la mitrailleuse ; la<br />

complicité <strong>de</strong> ce soldat est cependant nette-<br />

ment établie.<br />

Cette nouvelle a provoqué une très vive<br />

émotion et l'on admet l'hypothèse <strong>de</strong> nouvel-<br />

les et prochaines arrestations.<br />

Duel entre les capitaines Gérard et Augé<br />

Paris, 1er septembre..<br />

On se souvient <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts qui se sont<br />

produits, le 23 août <strong>de</strong>rnier, dans fia cour <strong>de</strong><br />

ta caserne <strong>de</strong> Beaiuvais, entre les capitaines<br />

Géce-wi et Augé, du ôl» d'infanterie.<br />

Ces. inci<strong>de</strong>nts avaient pris naissance à la<br />

suite <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong> Méru : le capitaine Gé-<br />

rard, collaborateur d'un journal socialiste,<br />

quoique officier on activité, tint certains pro-<br />

pos contre l'aitrïu-ue <strong>de</strong>s officiers commandant<br />

l'à détachement <strong>de</strong> gendarmerie chargé d'as-<br />

surer l'ordre dans la région.<br />

Ces propos farein» reievés par un officier,<br />

également <strong>de</strong> ia garnison, do Beau vais, le ca-<br />

pitaine Augé ; <strong>de</strong>s explications, suivies <strong>de</strong><br />

voies <strong>de</strong> fait, eurent lieu entre les <strong>de</strong>ux offi-<br />

ciers.<br />

L'enquête ouverte, sur l'ordre du générait<br />

comnaaan-àattt la division, n'est pas encore ter-<br />

minée.<br />

Le .capitaine Gérard, en <strong>de</strong>rnier lieu, avait<br />

-rieur (le ministre, 'les comanandante d'esç*<br />

^^JE^rïSkimes. le chef d'état-majot<br />

dm, m préfets maritimes, "„T'Am{.x)<br />

général et quatre autres<br />

est considéré par le ministre comme trop<br />

Garnirai Boué <strong>de</strong> lUapeyrêre t'a juco»<br />

pletement terminé cette étu<strong>de</strong> et aucun m*<br />

pecteur général n'est encore désigne oincie"»<br />

ment ; les décrets concernant ^ ^


Jeudi 2 Septembre 1909<br />

opportun, c'est-à-dire quand, la altuation se<br />

traduira par <strong>de</strong>* faits précis qui appelleront<br />

et .motiveront leur décision.<br />

Celte décision est exécutable immédiatement<br />

et les arbitres m'auront à la justifier qu'au<br />

dni'i.-tcur <strong>de</strong>s manœuvres.<br />

Après tout arbitrage, il sera accordé à la<br />

troupe gui s< retire le temps nécessaire pour<br />

Se rendre, en bon ordre, à la nouvelle position<br />

qui lui est assignée. Les, arbitres veilleront à<br />

ce que cette nouvelle position. soii assea éloi-<br />

gnée <strong>de</strong> i»artient toujours<br />

à celui <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux adversaires qui sait le mieux<br />

manœuvrer, c'est -à-dire :<br />

1" Se renseigner sur la situation i<br />

2' Prendre rapi<strong>de</strong>ment une décision juste ;<br />

3* Conformer ses dispositions au but qu'il<br />

se propose ;<br />

4° Se donner l'avantage du terrain ;<br />

5" Coordonner l'action do toutes les unités<br />

en vue <strong>de</strong> la mission finale à accomplir ;<br />

6' Economiser ses forces, on proportionnant<br />

chacun <strong>de</strong>s efforts à la résistance immédiate,<br />

opposée par l'adversaire ;<br />

7" Tenir ses réserves à l'abri et les amener<br />

en temps utile en face du point où elles doi-<br />

vent agir ;<br />

8" Préparer ses attaques avec pru<strong>de</strong>nce et<br />

les exécuter, au moment opportun, avec au-<br />

dace.<br />

Les arbitres <strong>de</strong> font ordre ont, dans le<br />

résumé qui précè<strong>de</strong>, une base certaine pour<br />

étayer leur jugement et déterminer leurs ap-<br />

préciations.<br />

Ils trouveront, d'ailleurs, dans le titre V du<br />

règlement <strong>de</strong>s manœuvres <strong>de</strong> l'infanterie,<br />

qu'ils ne sauraient trop méditer, les indica-<br />

tions nécessaires à la solution <strong>de</strong>s cas parti-<br />

culiers qui peuvent se présenter.<br />

Paris, le 1" juillet 1009.<br />

Le général <strong>de</strong> division,<br />

membre du conseil supérieur <strong>de</strong> la guerre.<br />

Signé : V. MICHEL.<br />

XVI e Corps d'Armée<br />

On annonce le* nnncaJll.es dis Mu> Charlotte do<br />

Baccl.-Ure, flUe <strong>de</strong> M. Louis <strong>de</strong> Ha xe luire, léniiix.-nt<br />

directeur do la Société Générale à <strong>Toulouse</strong>, aivec-<br />

M. Jean <strong>de</strong> Ricard, lieutenant au le* dragons.<br />

Nous ofli-ons nos félicitations n .|« ctueusO IULX<br />

(JeiUt f ami Mus et nos vœux <strong>de</strong> bonheur auxlevnie.s<br />

Ilancés.<br />

• mm i nus<br />

MANŒUVRES DE LA 64 e BRIGADE<br />

Sain, 1 er septembre.<br />

La manœuvre <strong>de</strong> ce matin a été un combat<br />

<strong>de</strong> reneontire.<br />

Le parti Sud, formé dn 143 e die ligne, dun<br />

escadron <strong>de</strong> dragons et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux batteries dfqr-<br />

tiillerie, avait pour mission <strong>de</strong> faire une re-<br />

icxmmaiasanice sw Laurtree.<br />

Le paoti Nond qui, ta -veille, cantonnait à<br />

iLautroc, <strong>de</strong>vait se porter sur Vielmur et dé-<br />

truire le pont sur î'Agonit.<br />

Les heures <strong>de</strong> départ étalent données <strong>de</strong><br />

manière à oe que les <strong>de</strong>ux partis puissent ar-<br />

river en même temps >à la e<strong>de</strong>f <strong>de</strong> la positiaio<br />

qui était CÛqéés-Vielimur.<br />

Le 15° d-inifanterie, vigoureusement poussé<br />

par 'son ohetf, atteint ilia position <strong>de</strong> Cuq avant<br />

3e 143» ; ce sont les 7 8 et 8» compagnies qui ont<br />

île .pflius contribué à s'emparer <strong>de</strong> cette posi-<br />

tion.<br />

La situation du 113 e n'étant plus tenable, le<br />

générai fait .arrêter-la manœuvre et donne un<br />

nouveau thème au 143 e : « Aillez tenir Vielmur<br />

défendiez-vous à fond. Votre parti qui était à<br />

iP uryKauwens rue peut venir vous soutenir, et se<br />

porte sur la rive gnuiahe die l'Agout. » s"<br />

Le temps nécessaire a été laissé au 143 e pour<br />

laliletr prendre ses positions.<br />

Ce .régiment a aiiors occupé Vielmuir, les<br />

abords <strong>de</strong> la gare et <strong>de</strong> lia voie ferrée avec<br />

<strong>de</strong>ux bataiflllons, eonservantt en arrière le troi-<br />

sième bataïiAotn pour faire une contre-attaque.<br />

dj'artCllerie se porte à Cardouilie, soutenue -par<br />

tune compagnie. Une ambre compagnie était<br />

sur la rive gauche <strong>de</strong> J'Agont pour soutenir<br />

une autre batterie.<br />

A la reprise <strong>de</strong> la marche, le 15° s'est, ponté<br />

en avant en faisant un mouvement débordant<br />

vers l'Est. Un bataillon à l'extrême gauiehep<br />

faisant le mouvement diébarctant ; un bataillon<br />

sur lia route et un troisième en échelon en ar-<br />

rière vers ila droite.<br />

Une batterie est restée à Cinq tout le temps<br />

<strong>de</strong> la manœuvre, une autre batterie suivait<br />

d'infanterie.<br />

Las dispositions <strong>de</strong> combat étaient très<br />

bien prises <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés. Mais étant donné<br />

précisément ces dispositions et la situation<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux partis, Vielmur était imprenable<br />

maigre l'ar<strong>de</strong>ur extraordinaire du colonel<br />

iPal'lies commiaindant le 15 e <strong>de</strong> ligne : l'attaque<br />

n'aurait pas réussi.<br />

4<br />

La manœnvre est arrêtée.<br />

Quand M. Le colonel du 15 e es* arrivé à quel-<br />

ques centaines <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> Vielmuir, dra-<br />

peau et musique en tête, M. le colonel 'Tour-<br />

tebate, commandant le 143 e , est venu à sa ren-<br />

pontre, drapeau et musique en. fête.<br />

Elus impatients<br />

Sous ce titre, le ltapidc publie le filet<br />

suivant, que nous nous gar<strong>de</strong>rions bien <strong>de</strong><br />

déflorer en en enlevant môme une ligne :<br />

Les journaux qui ont participé à l'élection<br />

<strong>de</strong>s trois mousquetaires socialistes éprouvent,<br />

évi<strong>de</strong>mment, du dépit <strong>de</strong> ce que le maire <strong>de</strong><br />

<strong>Toulouse</strong> ne convoque pas au plus vite le con-<br />

seil municipal pour permettre aux nouveaux<br />

élus <strong>de</strong> se présenter au public. Une manifesta-<br />

tion <strong>de</strong>s amie <strong>de</strong>s unifiés doit accompagner<br />

l'installation, et l'on <strong>de</strong>vine avec quelle impa-<br />

tience on attend cette gran<strong>de</strong> .soirée dans les<br />

milieux révolutionnaires.<br />

.MaLlieureusement pour le trio d'unifiés, qui<br />

brûle <strong>de</strong> faire une démonstration bruyante,<br />

en séance publique, le conseil municipal ne<br />

se réunira pas <strong>de</strong> sitôt. Il n'a, du reste, aucune<br />

raison <strong>de</strong> se réunir. Aucune affaire urgente<br />

ne sollicite actuellement son attention, toutes<br />

les questions importantes ayant été solution-<br />

nées par lui .avant les vacances.<br />

Pourquoi s'assemblerait-on au Capitole ?<br />

Uniquement pour permettre aux unifiés <strong>de</strong><br />

faire une pompeuse déclaration <strong>de</strong> principes<br />

contre la politique républicaine <strong>de</strong> nos amis ?<br />

Vrai, cela ne justifie même pas le déplacement<br />

d'un garçon do bureau. On voit mal l'ordre du<br />

jour <strong>de</strong> cette séance éventuelle portant, à l'ex-<br />

clusion <strong>de</strong> toute affaire d'édilité, l'avis sui-<br />

vant : « A 9 heures, dans la salle <strong>de</strong>s délibé-<br />

rations, entrée <strong>de</strong> MM. Deltour, Julien et VI-<br />

gnau. »<br />

Tout au pins une semblable entrée pourrait-<br />

elle être un numéro <strong>de</strong> music-hall.<br />

Parce que les électeurs ont pris la liberté<br />

gran<strong>de</strong> d'adjoindre aux radicaux trois con-<br />

seillers qui ne sont pas du goût <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>r-<br />

niers, le conseil municipal ne sera pas con-<br />

voqué.<br />

Le respect <strong>de</strong>s électeurs comman<strong>de</strong>rait,<br />

ce nous semble, une tout autre attitu<strong>de</strong> ;<br />

mais, d'après la note du Rapi<strong>de</strong>, ce serait<br />

non pas le respect, mais la crainte <strong>de</strong>s élec-<br />

teurs qui serait ajourner la convocation du<br />

conseil.<br />

« Une manifestation <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong>s unifiés<br />

doit accompagner l'installation, dit ©n effet<br />

le Rapi<strong>de</strong> ; ef l'on <strong>de</strong>vine avec qu'elle im-<br />

patience on attend cette gran<strong>de</strong> soirée dans<br />

les milieux révolutionnaires. »<br />

Est-ce que nos radicaux seraient changés<br />

en « réactionnaires » ? On peut se le <strong>de</strong>man-<br />

<strong>de</strong>r quand on les voit vitupérer les milieux<br />

révolutionnaires si longtemps fréquentés et<br />

exploités par eux.<br />

« Le conseil municipal ne se réunira pas<br />

<strong>de</strong> sitôt, poursuit le Rapi<strong>de</strong>. Il n'a, du<br />

reste aucune raison <strong>de</strong> se réunir, n<br />

Et la session d'août qui n'a pas été te-<br />

nue ?<br />

Et le budget supplémentaire <strong>de</strong> 1909 qui<br />

n'a pas vu -le jour ?<br />

Et le projet du budget <strong>de</strong> 1910 ?<br />

Ce ne sont donc pas <strong>de</strong>s raisons suffisan-<br />

tes ? Et n'avait-on pas, après <strong>de</strong> nombreu-<br />

ses remises, désigné le mois d'août comme<br />

le délai extrême du règlement <strong>de</strong>s finan-<br />

ces î '<br />

Le Rapi<strong>de</strong> écrit imperturbablement ':<br />

ce Aucune affaire urgente ne sollicite actuel-<br />

lement l'attention du conseil, toutes les<br />

questions importantes ayant été solution-<br />

née par lui avant les vacances. »<br />

Solutionnées, les questions importantes ?<br />

Et le déplacement <strong>de</strong> l'Ecole vétérinaire ?<br />

Et les écoles supérieures du commerce et<br />

<strong>de</strong> l'industrie ?<br />

Et les budgets toujours en panne ?<br />

Et- les créanciers <strong>de</strong> la ville toujours im-<br />

payés ?<br />

Et l'emprunt, le fameux emprunt <strong>de</strong> li-<br />

quidation ?<br />

A-t-on trouvé prêteur ?<br />

A-t-on trouvé le gage ?<br />

Non, rien n'est fait. Et l'on supprime ta<br />

démence et die paralysie générale chez Les<br />

femmes, 6 sur 13 <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière catégorie.<br />

Elles sont presque les égale» <strong>de</strong>s bon nues ;<br />

c'est là une déplorable manifestation <strong>de</strong>s re-<br />

vendications égal! taire» du féminisme. »<br />

Nous serions bien daims 'lo vart en disant que<br />

pour M. Ihrbulsson, le déirangeiment mental a<br />

Pour prmcjnaJes causes le désordre moral et<br />

le déséqu ilÏÏÏre social.<br />

Or, comme t« désordre moral et le désé-<br />

quiktbre. kK\ç±il ne font qu'augmenter, il s'en-<br />

suit que le nombre <strong>de</strong>s aliénés doit également<br />

augmenter. C'est ainsi que le nombre <strong>de</strong>s alié-<br />

nés à secourtir en 1893 était <strong>de</strong> 430 ; il s'éle-<br />

vait à 450 en 1903 ; et en 1908 il a, été <strong>de</strong> 547.<br />

Les dépenses, ont suivi, une ascension plus<br />

que parallèle à l'accroissement du nombre<br />

<strong>de</strong>s aliénés assistés.<br />

•la dépense rour 1894 fut <strong>de</strong> 140.000 francs ;<br />

pour 1901, <strong>de</strong> 145.000 fr.; pour 1910, elle est,<br />

comme ciio le fut pour 1909, <strong>de</strong> 220.000 fr.<br />

1M. Dubuisson, qui a quitté la direction <strong>de</strong><br />

l'asile, a, dans son rapport, Uonné une ana-<br />

lyse <strong>de</strong> ea gestion pendant les dix <strong>de</strong>rnières<br />

années ; l'asilB menaçait <strong>de</strong> faire faillite ;<br />

parce que la journée <strong>de</strong>s indigents n'était<br />

payée par le département quau<strong>de</strong>ssous du<br />

prix <strong>de</strong> revient. M. Dubuisson expose cette<br />

crise non sans humour. « Comme je l'ai dit<br />

et répété dans me.» précé<strong>de</strong>nts rapports, '<br />

écrit-il, c'était la. marche fatale vers l'abîme<br />

du déficit ; La première et ru<strong>de</strong> poussée nous<br />

fut donnée en 1895, au moment précis où,<br />

ayant consacré <strong>de</strong>ux années à étudier d'utiles<br />

améliorations et à établir avec M. l'architecte<br />

départemental les plans <strong>de</strong>s transformations<br />

à faire, je <strong>de</strong>mandais au préfet d'alors qu'on<br />

portât <strong>de</strong> 0 fr. 90 à 1 franc le prix <strong>de</strong> journée<br />

<strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s du département. S'aippuyant sur<br />

<strong>de</strong>s arguments peu ordinaires, il répondit a<br />

ma <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en faisant voter par le conseil<br />

général une réduction lie 0 fr. 90 à 0 fr. 75<br />

du prix <strong>de</strong> journée. Ce fut un coup <strong>de</strong> .massue<br />

qui démolit tous mes rêves et nous condamna<br />

à ébaucher seulement mes projets, en ayant<br />

recours à la métho<strong>de</strong> onéreuse <strong>de</strong>s emprunts »<br />

Dans les lignes qui précè<strong>de</strong>nt nous relevons<br />

<strong>de</strong>ux paroles graves : la marche fatale vers<br />

l'abîme du déficit et la métho<strong>de</strong> onéreuse <strong>de</strong>s<br />

emprunts. Nous les dédions au conseil général<br />

Kursaal-Casino<br />

t.'adminUlridiou du Kursaai a l'honneur d'infià<br />

n»r le public qu'elle a organisé à partir d'aujour<br />

ci mu jeudi, y septembre, <strong>de</strong>s spectacles dont le j>ro-<br />

M.'mme sera, renouvelé tous les soirs ; i.l se compo-<br />

sera <strong>de</strong> comédies, vau<strong>de</strong>villes, morceaux <strong>de</strong> chant,<br />

inu i'iiioies IKal. ]t6 meilleurs artistes. L'aiflche du<br />

jour ludlcruera dan*, «m détail, l'artistique pro<br />

«rramnu.. <strong>de</strong>s soirées au Kursaai<br />

l'rlx. d'enlréo uuUiue, 1 franc.<br />

(Communiqué).<br />

L UNION SPORTIVE DE LA COIFFURE<br />

Ço soir jeudi, u 9 heures et <strong>de</strong>mie, réunion gêné<br />

raie au siège du Clul), grand café do l'Orient, bou-<br />

levard <strong>de</strong> Strasbourg. Tous les sociétaires sont<br />

MKe d'y assister.<br />

Décision trùH importante a prendre.<br />

LA CRACNOTO DU MIDI<br />

Le cluib la (iragnoto du Midi toujours a la re-<br />

chei'ho du nouveau, organise pour dimanche- 6 sep-<br />

tembre, à Lan<strong>de</strong>nne, SUT les bords du Touch, sa<br />

première Journée do tir à l'arc. Ce genre <strong>de</strong> sport<br />

délaissé dans lo Midi, est appelé croyons-nous à un<br />

grand succès ; <strong>de</strong> la force et <strong>de</strong> l'adresse voici les<br />

d«ux qualités .requises .pour faire un bon tireur.<br />

.Prooliaiueruent, la Société organisera un concours<br />

dé tir A l'arc ouvert, à tous les sociétaires <strong>de</strong> la<br />

Gragftoto du Midi ; do nombreux iprfx seront<br />

alloués à cette épreuve. Nous croyons à un succès.<br />

Dans la mémo Journée, match pour le titre <strong>de</strong><br />

eli.unpion <strong>de</strong> pèche entro les <strong>de</strong>ux ipremlers lau-<br />

.ré.its du concours do pêche, MM. Paul Saviez et<br />

Gaston Fines. Déjeûner et dîner sour l'herbe. Jeux<br />

divers.<br />

iMM. les sociétaires ainsi que leur famille, sont<br />

invités ii cette agi&ible Journée. Premier départ,<br />

cyclistes, siège du club, café du Théâtre, .place du<br />

Capitole, 1, à 0 heures du matin. Piétons, a partir<br />

<strong>de</strong> G taures du matin, toutes les vingt minutes,<br />

place KsqulTol.<br />

F'a.I-te du Jour<br />

8ap$ feDépltefl)ei)t<br />

FETE DU QUAItTIHR DU BAVRLIN. — MM. le?<br />

CBUJUKH., nu» - , .j-, j. -i Jeunes gens et hommes mariés du quartier du Ra<br />

<strong>de</strong> la Haute-Garonne et au conseiili municipal ymn ^ désireraiOT1 t faire partie <strong>de</strong> la fête, soni<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pour qu'ils en retirent profit. . , pr ife <strong>de</strong> se rendre à la réunion générale qui aura<br />

Toujours est-ill que le conseil générai! a élevé . neu 'le jeudi 2 septembre, à 8 heures et <strong>de</strong>mie du<br />

la journée à 1 fr. 10 quand le direceur n'osait soir, café Bonzom. allée <strong>de</strong> «aronne, 50.<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que 1 franc, ce qui impose au dé-<br />

partement un sacrifice <strong>de</strong> 40,000 francs ; cette<br />

unesuire, qui a permis d'élever dans Iles ma-<br />

nnes proportions les autres prix .<strong>de</strong> pension, a<br />

augmenté les recettes <strong>de</strong> 80,000 traînas ; ceî<br />

accroissement <strong>de</strong> ressources fait faice à 1 augi-<br />

imemtateon <strong>de</strong>s diépemses ; ainsi en 1893 le per-<br />

etmneii etuit payé avec 65,000 «rauos ; il a ab-<br />

isortié en 1908 la sonume die. 107,000 *r. ; lies jiria-<br />

iposés, servants et Hurveidtafn.te coûtaient en<br />

il893 la somme <strong>de</strong> 32,000 Sr ; en 1908, iH a fallu<br />

«l .noo francs.<br />

Bien que 1909 laisse encore un déficit, M.<br />

(Dubuissotii quittant Ha dwecition, estime spon-<br />

<br />

ûredi <strong>de</strong> chaque semaine, <strong>de</strong> 3 à 5 heure*<br />

(19, rue <strong>de</strong> la Chaîne, <strong>Toulouse</strong>).<br />

Le sérum <strong>de</strong> Quinton s'adresse à toutes les<br />

maladies qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt un relèvement da<br />

l'état général et à toutes les infections qui<br />

sont souvent causées par un affaiblissement<br />

<strong>de</strong> l'organisme.<br />

On traite au dispensaire les entérites, gas-<br />

tro-entérites, diarrhée verte, eczémas, neura»<br />

thénie. chloro-anêmie.<br />

ÉCOLE DE SCRÈZE (TAPN)<br />

Illustrée par le P. Lacord'aire, dont ftfta<br />

gar<strong>de</strong> la tombe<br />

Fortes étu<strong>de</strong>s, préparation à tous les bacca<br />

lauréats et aux écoles <strong>de</strong> commerce et d'a' a mis une fille <strong>de</strong><br />

1 écolo à califourchon sur son cou après11' a-<br />

^.ique^uùm<br />

1 3a gardée seule avec ,ui<br />

» Ce monsieur somble avoir vouhi fanilitor<br />

«for<br />

» De 'Plus M g i' i6m à, sauvegar<strong>de</strong>r.<br />

enfams ott ^îS 9nt jetô te rMiiCUl e sur les<br />

curants qu en étaient nfflin-Ac . n„ i„ .<br />

dégoûtés <strong>de</strong> l'école et U Z ^rmi' 1°',<br />

mésintelligence et la division<br />

u<br />

^Mtf ^^^.5.» P^ticiiliare-<br />

C'est aivec un profond sentiment <strong>de</strong> tristesse<br />

que l'on Blbor<strong>de</strong> ce terrible surjet <strong>de</strong> l'aliéna-<br />

tion mentale. Cette déchéance <strong>de</strong> l'être hu-<br />

main nous a livré ses causes; mais les moyens<br />

<strong>de</strong> la traiter sont encore empiriques.<br />

M. Dubuisson, l'ancien directeur <strong>de</strong> Braque-<br />

ville, a écrit : « A mon avis, le .rôle du mé<strong>de</strong>-<br />

cin consiste à connaître, autant que faire se<br />

peut, ce que le dédiront a dans la tête et à<br />

gagner sa confiance ; puis, une fois ce résul-<br />

tat atteint, à parler au mala<strong>de</strong> <strong>de</strong> tout, ex-<br />

cepté <strong>de</strong> sa maladie, à chercher à l'éloigner<br />

<strong>de</strong>s zones marécageuses, instables, brumeuses<br />

et malsaines du délire, à le maintenir sur la<br />

terre ferme, en faisant sa rééducation à la<br />

vie normale ; c'est là le traitement moral qui<br />

téelame beaucoup <strong>de</strong> temps, beaucoup <strong>de</strong> pa-<br />

tience et ibeaucoup d'affection pour les pau<br />

vres égarés. »<br />

Relevons cette observation : un traitement<br />

moral pour rétablir l'équilibre moral.<br />

Nous sommes jetés dans une fournaise, ou<br />

'Plus exactement nous vivons dans un état <strong>de</strong><br />

.surexcitation incessante et, comme on <strong>de</strong> dit,<br />

la tête part.<br />

M. Dubuisson remarque, en effet, € qu'il est<br />

certain que la vie <strong>de</strong>s .gran<strong>de</strong>s villes est un<br />

facteur important dans la genèse <strong>de</strong>s troubles<br />

mentaux ».<br />

A l'appui, Il prend le chiffre <strong>de</strong>s entrées, à<br />

1 asile <strong>de</strong> BraqueviiHe durant l'année 1908. Sur<br />

lOo entrées d'aliénés indigents, «2 viennent do<br />

<strong>Toulouse</strong> et 29 du reste du département ; ce-<br />

pendant <strong>Toulouse</strong> n'a que le tiers <strong>de</strong>s habi-<br />

tants <strong>de</strong> la Haute-Garonne.<br />

M. Dubuisson ajoute, il est vrai, <strong>de</strong>s obser-<br />

vations qui ont leur prix : « Il faut remarquer<br />

quen ville 11 est à peu près impossible <strong>de</strong><br />

conserver un délirant dans sa famille » ; les<br />

idiots, en effet, sont à peu près toujours gar-<br />

dés aux champs ; pauvres êtres inoffensifs<br />

Ecole Saint-Stanislas<br />

RUE MALARET, 27<br />

La rentrée <strong>de</strong> cette Institution si appréciée<br />

<strong>de</strong>s familles, aura lieu le mardi matin 5 octo-<br />

bre, à huit heures. Une nouvelle classe est<br />

ouverte dans la maison, qui comprendra<br />

désormais dans son enseignement toutes les<br />

matières indiquées sur les programmes offi-<br />

ciels pour la classe <strong>de</strong> troisième.<br />

Association <strong>de</strong>s Mé<strong>de</strong>cins<br />

CONSULTATIONS GRATUITES<br />

Place <strong>de</strong> la Daura<strong>de</strong>, Caserne <strong>de</strong> la Mission<br />

Première semaine. — MM. Fageret, Fraysiè-<br />

res.<br />

Deuxième semaine. — MM. Gaillardy, Gari-<br />

Troisième semaine. — MM. Gendre, Géhée.<br />

Quatrième semaine. — MM. Halsen, Jeanne!.<br />

M Cau<strong>de</strong>ron, secrétaire pour tout le mois.<br />

Théâtre Lafayette<br />

{Suivent les noms <strong>de</strong> nombreux enfants.) '<br />

Et la plainte continue ainsi. :<br />

raux VM feSS&H <strong>de</strong> ^ ' actes tomo-<br />

nor£ aSJsî' ' '^ 'tuteur nous a été connue<br />

nous, avons retire nos enfants '<br />

ne saurau échapper à votre connais<br />

la dignité d'un éducateur d<br />

'Pour l'autorité eV",, i 1 nuss è com P r omettants<br />

la jeuuess? ,ifV'] dl . Kmt , e û un éducateur d<br />

le iesuert et r ,' 1°' Vé à l€ur , auteu,r ''estime,<br />

hluirSTn r'df" ,!,neo sans ' les( iuels un insl<br />

"mtain? ji 1 ' Ë U ? 1US humain<br />


HiTS<br />

Foires et Marchés<br />

MARCHE" OS PARIS<br />

Da 1" septembre.<br />

Farines. — Disponible, 39 50 ; courant, 31 80 ;<br />

oroctiain, 31 50; septembre-octobre, i! ; t <strong>de</strong>rniers,<br />

81 2r>; tendance soutenue ; circulation 0 { consom-<br />

nintion, 55. «,,,—.<br />

Blés. — Courant, 23 70; prochain, 23 85; septeiSore-<br />

DCtobre 23 70; i <strong>de</strong>rniers, 24 05; tendance soutenue.<br />

&»igles. — Courant, 16; yrocbain, 16 25; seplemfore-<br />

Ktobre, lu 50; i <strong>de</strong>rniers, 17; tendance soutenue.<br />

Avoines. — Courant, 18; prochain. 17 90; septem-<br />

Me-OCtobre, 17. 55; 4 <strong>de</strong>rniers, 17 75.<br />

Lin. — Dis;K>niMe en caves à nu, 56 50; courant,<br />

«i 50; prochain, se 80; 4 <strong>de</strong>rnière. 56; 4 premiers,<br />

f> 50; tendance calme.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 50; courant,<br />

(8 75; prochain, 69 25 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 69 75; 4 premiers.<br />

W 50 ; tendance calme.<br />

Alcools. — Disponible, 42 25; courant, 45 25; pro-<br />

chain. ÎO oo: i <strong>de</strong>rniers, 40 50; 3 d'octobre, 40 75 ; 4<br />

> kilos, » 50; repasses, <strong>de</strong><br />

n so. ,<br />

Fourrages. — l"010<br />

Irv i<br />

Du 1" septembre.<br />

Cotons. — Janvier «10, 79 87 ; février, 79 75<br />

mw. 70 37 ; avril, 79 25 ; mal, 79 12 ; juin, 79 ;<br />

lui'! - t. 7S S7 : août, 78 75 ; septembre, 78 75 ; octo-<br />

bre 1909 , 78 50 ; novembre, 78 25 ; décembre, 78 75.<br />

ffcndance soutenue. Ventes, 2,850.<br />

Cafés ... Janvier 19!0 41 : février, 39 75 ; mars,<br />

S9 50 ; avril, 30 26 ; mal, 3S 75 ; Juin, 38 50 ; Juillet,<br />

tu 90 : août 38 50 • seotemlrre, 38 50 : octobre 1909,<br />

as 50 ; novembre, 38 so' ; décembre. 38 50. Tendance<br />

calme. Ventes, 4,000.<br />

tairtes •—- Bik-n is-Àyres : Janvier 1010, 182 ; fé-<br />

vrier, 183 50 ; mars, 1S3 ; avril, 182 : mai, 180 50 ;<br />

jiiMi i?.e so tnlUet 180 50 ; sont, ISO : septembre,)<br />

1*0 : oci-nure, lso ;' novembre, 180 ; décembre, 180.<br />

V- : ida née soutenue, Ventes, 60.<br />

Laines. i •• Plata Janvier 1910, »»» ; février,<br />

Vf; v> : mars, 197 : avril, 197 ; mai, 197 : juin, 197 ;<br />

t>j>!iét 108 ; noflt. W : septembre, 108 ; octobre<br />

H»«. 198 ; novembre, 108. Tendance soutenue.<br />

LE CONGRES ANNUEL DES GRAINS<br />

Dijon, 30 août.<br />

Lundi, pour la cimiuante-oinciuièiue l'ois, s'est<br />

tenu, a Diion. le congrès <strong>de</strong>s grains annuel. De<br />

nombreux négociants sont venus, comme chaque an-<br />

née, <strong>de</strong> Paris, Marseille Ifims. Tours, Rennes, Gre-<br />

noble, etc.: les étrangers étaient peu nombreux,<br />

r^es transactions ont été difficiles et limitées, les<br />

acheteurs et les ven<strong>de</strong>urs se tenant sur la réserve,<br />

et attendant le congres <strong>de</strong> lundi, 6 septembre, à<br />

Nancy.<br />

On cote blé cle mre-mière miflite, <strong>de</strong> la région,<br />

à 23 25; blé du eeu«)«,' <strong>de</strong> -i3 50 à 23 76; set-<br />

15 50il6:orpe brafsérie, <strong>de</strong> 16 50 à 18; orge<br />

?, <strong>de</strong> 10 àlU 56; avoine noire, <strong>de</strong> 18 à 18 50;<br />

gfrise, <strong>de</strong> 17 50 à 17 60: avoine blanche, <strong>de</strong><br />

(0; son gros, rie 15 à 16: son lin, <strong>de</strong> 14 à 14 50;<br />

<strong>de</strong> 45 à 46 ; farines premières, <strong>de</strong> 43 à 44 ;<br />

<strong>de</strong>uxièmes, <strong>de</strong> 43 à 44; farines troisièmes, <strong>de</strong><br />

toutes les farines à 125 kilos; farines <strong>de</strong><br />

89 à 83 50 les 100 kilos; remoulage, <strong>de</strong> 16 50<br />

taa <strong>de</strong> Normandie, <strong>de</strong> 26 50 à 26 75. — B.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 1" septembre.<br />

Bla<strong>de</strong>ttes Mes supérieurs vieux, les 80 kilos, 18 75j<br />

nouveaux, 18 25.<br />

Grains grossiers. — seigle, tes 75 kilos, <strong>de</strong> 13 50<br />

a 14: orge, les 50 kilos, <strong>de</strong> 10 50 à 11; avoine, les 50<br />

kilos, <strong>de</strong> 9 à 9 50; maïs blanc, les 75 kilos, <strong>de</strong><br />

15 à- 15 25; fèves, les 65 kilos, <strong>de</strong> 13 à 13 50; vesces,<br />

boires, les 80 kilos, <strong>de</strong> 19 à 20.<br />

Farines et issues. — Minot fleur, les 122 kilos,<br />

U 50; minot extra ou premières, 39 50; R. G., les<br />

a i 13 50; aons. <strong>de</strong> if J<br />

4 80 à 5 30; sainfoin, lie<br />

(*vnA (nmîveaul • 5 20 à 5 60; îe et 3e coupes, do<br />

f^lTiédie bîé, <strong>de</strong> 2 40 à 2 70; paBle avoine,<br />

<strong>de</strong> 2 à 2 90, le tout les 50 kilos.<br />

Bols à brûler, <strong>de</strong> i 40 à 1 45 les 50 kilos.<br />

Marché aux légume* (Arnjmd-Bernard). - Owtra,<br />

la corbeille <strong>de</strong> 15, 1 £r.; céleri, t» «nAllte. 0 50;<br />

chicorée irisée, les 100 pieds, 1 25 ; c^^'J?-1^<br />

quet, 0 20 ; choux-ffleurs, ire (jualite. le 100, oe 0 ou<br />

à 9 ; pommes <strong>de</strong> terre nouvelles, la coitoôi^. ï ao<br />

à 3 ; navets, le paquet. 0 15 à 0 20 ; salsliis, la botte,<br />

0 35; scorsonère, la botte, 0 30 ; oignons, le pa<br />

Crédit Lyonnais<br />

înM<br />

Société Générale "<br />

Eanque ottomane ....Cp»<br />

Banque ottomane «n<<br />

Béne-Guelma<br />

c î ) '<br />

Bône-Guelma<br />

tmç<br />

Est-Algérien -«B*<br />

Est-Algérien "n?<br />

Est ..0<br />

g s t tme<br />

Paris-LyonlMédVtèi''ranée<br />

Paris-Lyon-Méditerranée<br />

Midi<br />

Midi v,<br />

Nord<br />

Nord<br />

Orléans<br />

Ouest<br />

Ouest-Algérien •<br />

Autrichien<br />

Lombards *•*><br />

Nord- Espagne CP»<br />

Nord-Espagne , tma<br />

Portugais<br />

Saragosse • ept<br />

Saragosse tm«<br />

Compagnie Transatlantique<br />

Messageries maritimes<br />

M ê t ropoli tain tms<br />

Suez (Canal marli.) tme<br />

Tbomson-Houston<br />

Société d'électricité <strong>de</strong> Paria<br />

Rio Tinto tm«<br />

Charb. Sosnowice cpt<br />

Charb. Sosnowice tnw<br />

CarmauLit<br />

.. .cpt<br />

..tme<br />

...cpt<br />

..tme<br />

...ept<br />

..tme<br />

4280<br />

4220<br />

1720<br />

749<br />

761<br />

13 M<br />

1342<br />

685<br />

740<br />

724<br />

681 50<br />

733 ..<br />

702 ..<br />

897 .,<br />

915 .<br />

914 .<br />

1318 .<br />

1320 .<br />

1150 .<br />

1680 .<br />

1715 .<br />

1722 .<br />

1373 .<br />

935 .<br />

651 .<br />

810 .<br />

122 .<br />

332 .<br />

333 .<br />

320 .<br />

390 50<br />

392<br />

208 50<br />

147<br />

572<br />

4760<br />

702<br />

4 .2 50<br />

1974<br />

1495<br />

1498<br />

2010<br />

COURS DES PRIMES<br />

t % dont >>•<br />

8 % dont 10.<br />

Banq. ottom.<br />

Rio dont 90.-<br />

Rio dont 10.<br />

B %<br />

De Beers....<br />

East Rand..<br />

Rand Mines<br />

GoidXialds »<br />

d. i<br />

•98 47<br />

98 70<br />

729 ..<br />

dont »iï"!"Va<br />

Extérieure dont 50<br />

dont 2 lr. 60<br />

dont luiinrp**<br />

1980<br />

APRES BOURSB<br />

98 40<br />

98 50<br />

133 ..<br />

251 ..<br />

173 50<br />

98 55<br />

733 . '.<br />

98 45<br />

133 50<br />

252 ..<br />

180 ..<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

104 lit<br />

i87 ll2<br />

103 7(8<br />

MAUXDEJAMB<br />

<strong>de</strong> fa et '<br />

Désires -J"^"oZ^, mo»»bi«<br />

pour r««'oir<br />

tdreiMf<br />

nruLMine. im tltxwn-ml do liante viUeiu, ,.,<br />

fie W-Ut «• a<br />

s'est abaissée sur presque toute<br />

rFurone- ce matin, le thermomètre marquait 6 <strong>de</strong><br />

Ir^sTsevdifrjord, 8 à Paris et à Nantes 11 à Cler-<br />

mont Fer-rand, 14 à Madrid, 27 à Alger. 3 au mont<br />

V< En fl France, un temps nuageux et frais est pro-<br />

bable.<br />

STATIONS «»««• Ttarm. ÉTAT D3 craL 1 ^,',' .û^ittï<br />

- .<br />

Poulouse...<br />

Tuy- lôma.<br />

Pi- du- Midi<br />

Perpignan.<br />

Bor<strong>de</strong>'aux..<br />

61.1<br />

61.8<br />

58.8<br />

59.2<br />

17.7 N.N. O. f. C. !<br />

3.1 N. mod. n.<br />

8.9 S. O. rnodb.<br />

22.0 O. m. a. b.<br />

12.6<br />

2 l 1<br />

1.1<br />

17.1,<br />

22.<br />

10.<br />

2'<br />

«EMSQI<br />

oortaine<br />

<strong>de</strong> 1'<br />

Bemaiigîr BoSee à M. le Docteur ËOURDAUX, à Fleurance (Gers).<br />

e S <strong>de</strong> ë mouvements J^aéT^<br />

Le livre <strong>de</strong> M. Etienne Lauiwraj<br />

m J «»,nwft r» I<br />

cesjvertol d'inventaire dressé' opnr W<br />

GaiiTi^ou. le vingt millet mal<br />

30 Les maoeliaiulises neuves en «h<br />

teffles qu'eïlies sont désignées et esttinee» oaam<br />

^U'en^^ulnam comtnc.ial eoueîJ |<br />

mneàs ledit fondis est exploite ; „„„„,^J|<br />

q totaux dftpBHdanit <strong>de</strong> fa succession vacann^i<br />

^ifvi^^^A par jugement dy<br />

J&ntl etvit <strong>de</strong> Touaouse, du vinfit-huit août 1<br />

!S^t neuf, qui a conimis ledit M« cui><br />

sa^Si^ <strong>de</strong> la voa.,e a<br />

ss*j£r ss», sva^ affila<br />

totéSsTo^ont en prendre connaissance ^<br />

T^^ns^ouenoe et en exécution, du Jiug» i<br />

«ent SSŒ5eé7« est annoncé a tous n» ;<br />

S ^l'adjudication du dit fonds <strong>de</strong> corn-'<br />

Set <strong>de</strong> ses accessoires aura Heu ledit jo«r |<br />

aux lieu et heure ci-<strong>de</strong>ssus indicés en u4 J<br />

2SS lot sur ia mise à prix fixée par ledit oajl<br />

r<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s dliarges à la somme <strong>de</strong> dix-buit ceof I<br />

.vingt^inn frauics. 1-8t5<br />

Outre ]cs oiarusèset conditions du cahier ikfi<br />

^Pou^tous Teniseignemients, s'adreseer ù M» j<br />

Garr'ugou, notaire, détenteur du cahier d«t<br />

«Jiarges, et d M« Roueaud, avoué.<br />

Fait à <strong>Toulouse</strong>, le premier serrtcwiiiro mlll<br />

neuf cent neuf, par l'avoué soussigné.<br />

ROUCAUD, signé.<br />

Enrieglstiré à <strong>Toulouse</strong>, le premier septembin i<br />

onil neuf cent neuf, folio, 119 ; case, 4. Beçi|<br />

un franc çfuatre-vimgt-huit centimes, <strong>de</strong>coiMlJ<br />

(compris. P£ZË, reoeveur, signé.<br />

YEME AUX ENCHÈRES<br />

A suite <strong>de</strong> Décès<br />

N 7AILLI BLEMSMT<br />

GUE<br />

Tous res Cars, Sis da Farii* x, (mèitlr*<br />

au tra .'e nun: pif la.; ùarr.o sias îa<br />

Le Flacon : 1 f;?aao. — Fr.inc9<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M« G. SAINT-PAUL,<br />

avoué à Viïilefranehe (Haute-<br />

Garonne).<br />

A VENDRE<br />

Aux enchères puhlirrues, au<br />

Patois <strong>de</strong> Justice, à Ville-<br />

framche (Haute-Garonne).<br />

Le vendredi 10 septembre 1909,<br />

à 9 heures du matin<br />

La Métairie <strong>de</strong> Jany, d'une<br />

contenance d'environ dix hec-<br />

tares, sise dans la conimuuiie<br />

d'Espanès, canton <strong>de</strong> Montgis-<br />

caavl anrondissenient <strong>de</strong> Vil-<br />

'evfrainche (Haute-Garonne).<br />

Mise à prix 10.000 fr.<br />

POUT .renseitojnernents, s'a-<br />

dresser à M0 Saint-Paul, avoué<br />

à Ville franche.<br />

Poux extrait :<br />

G. PMNT PAHL,<br />

avoue, sigine.<br />

Place<br />

Elle 03^5<br />

D 'pjt oour la<br />

C3L"UL Oapiîola<br />

P.i.ir main d) t" oMsis, L*jrt£ 'Ji /a *aa<br />

et da P/iarnao/a TOIW/J^SS,<br />

C3U t S .'3.1: P33U<br />

p.ui van :33).<br />

P^sLe : 1 1 O<br />

17)j33il<br />

.3Î2JI<br />

Le samed'i i eeptembre cou-<br />

ramit, à dieux heures dw soir, à<br />

Tomloiuse, ,pirace Sairut-Etietnine,<br />

n° 3, par le ministère <strong>de</strong> M e<br />

PCsees, commissake-prisesir.<br />

D© divers ineublies et objets<br />

mobiaftems, comprenant : ta-<br />

bles, ehaieee, banquettes, gué-<br />

ridons, .portesparapluie, gran-<br />

<strong>de</strong>s glaces, buffet, tastres, ohe-<br />

minée ohauffe-assiettes, appli-<br />

ques, suspensions, giraai<strong>de</strong><br />

quainitité <strong>de</strong> linge, uimes, cou-<br />

pes, assiettes, pOcts .miéltail,<br />

tentares piano, batterie <strong>de</strong><br />

ouisiine.<br />

Au coimptatnt, 5 % en su<br />

Le tout dépendant «Je Da<br />

succession vacamte Pierre Jti<br />


Irufl<br />

Von<br />

ne<br />

I ba-i<br />

ibé*<br />

|nef<<br />

lier<br />

\\v\e,<br />

ld rét<br />

ces.<br />

liera,<br />

fers-<br />

lon>'<br />

l'af-<br />

fiuel<br />

lin page) .<br />

LOCALES • - 2 - »<br />

-o. Bureaux, rue Colpo^t*<br />

FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL \ Jeudi 2 Septembre 1909. - 19* Année - N° 6,143. BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAll<br />

L,es Faits du Joui<br />

Le flso a fait saisir les meubles <strong>de</strong> Mgr Ri*<br />

Gard et ceux <strong>de</strong>s curés-doyens poursuivis avec<br />

loi, pour se couvrir <strong>de</strong> l'amen<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s frais<br />

étt jugement les condamnant pour la lettre<br />

As l'archevêque d'Auch sur l'école laïque.<br />

Mous publions un mouvement Judiciaire in-<br />

téressant notre région.<br />

Une enquête ouverte sur le cartonnage <strong>de</strong><br />

la « Marseillaise » par la « Loire », au cours<br />

d'exercices <strong>de</strong> tir à Quiberon, a fait écarter<br />

toute idée <strong>de</strong> malveillance ; il y a eu erreur<br />

<strong>de</strong> pointage.<br />

Los capitaines Gérard et Augé, du SI <strong>de</strong> li-<br />

gne, à Beauvais, se sont battus en duel ; ils<br />

*ot été blessés tous les <strong>de</strong>ux à plusieurs re-<br />

prises ; une <strong>de</strong>rnière blessure reçue au poi-<br />

gnet par le capitaine Augé a mis fin au corn-<br />

L'enquête sur le vol <strong>de</strong> la mitrailleuse <strong>de</strong><br />

Châlons aurait révélé <strong>de</strong>s complicités au 106°;<br />

«m caporal aurait été arrêté.<br />

—:•-<br />

Des bagarres entre la police et les maçons<br />

an grève se sont produites à la sortie du mee-<br />

ting du Tivoli-Vaux-Hall ; plusieurs arresta-<br />

tions ont été opérées.<br />

Un violent incendie s'est déclaré dans la fo-<br />

'fit <strong>de</strong>s Maures (Var), le village <strong>de</strong> Ram*<br />

tuelle est sérieusement menacé.<br />

—»>—<br />

, L'anarchiste Ferrer a été arrêté et Incarcéré<br />

a Barcelone.<br />

Au cours <strong>de</strong> divers engagements qui ont eu<br />

fteu à Melilla, les Maures ont été repousses<br />

avec pertes ; celles <strong>de</strong>s Espagnols sont insi-<br />

gnifiantes.<br />

D'après une dépêche du Groenland, l'explo<br />

.«ateur américain Cook est <strong>de</strong> retour aux lies<br />

Shetland, après avoir atteint le pôle Nord le<br />

« avril 1908.<br />

Le ministère serbe est démissionnaire ; le<br />

*oï a chargé MM. Pachitch et Stoianovitch dte<br />

former le nouveau cabinet.<br />

Un échafaudage s'est écroulé dans un puits<br />

A la fosse <strong>de</strong> Camphausen (Alsace-Lorraine);<br />

huit hommes ont été tués.<br />

Un mouvement révolutionnaire a éclaté à<br />

CGsta-Hica ; on compterait une centaine <strong>de</strong><br />

sorts et <strong>de</strong> blessés.<br />

Les [Noms <strong>de</strong>s Bues<br />

Dans un grand! nombre <strong>de</strong> cités, <strong>de</strong><br />

grotesques fantoches s'appliquent à dé-<br />

baptiser les rues. Ils font la guerre aux<br />

noms <strong>de</strong> saints ; ils pourchassent avec<br />

pn zèle infatigable les souvenirs <strong>de</strong> l'an-<br />

cien temps ; tout ce qui exhale un par-<br />

fum <strong>de</strong> religion, tout ce qui ressuscite<br />

nos vieilles mœurs, tout ce qui gar<strong>de</strong> un<br />

caractère d'originalité, tout ce qui ré-<br />

jouit l'âme ou l'esprit par la savoureuse<br />

évocation <strong>de</strong> la piété, <strong>de</strong> la joyeuseté,<br />

yoire même <strong>de</strong> la gauloiserie <strong>de</strong> nos pè-<br />

res, est impitoyablement proscrit par ces<br />

bélîtres. Et l'écrivain délicat qui popula<br />

rise, dans YEcho <strong>de</strong> Paris, le pseudo-<br />

nyme <strong>de</strong> Junius, dénonçait hier leur stu<br />

pidité.<br />

Ce ne sont pas. écrivait-il, <strong>de</strong>s fanatiques<br />

jtts n'ont même pas l'excuse <strong>de</strong>s soldats<br />

d'Omar. Ce sont <strong>de</strong>s infirmes d'esprit et <strong>de</strong>s<br />

ignorante balourds que la démence électorale<br />

a travestis en cuistres. Ils ont chaussé d'échas-<br />

ses leur inculture <strong>de</strong> barbares, et voici qu'ils<br />

pontifient aux carrefours. Ils croient purger<br />

leur ville <strong>de</strong> la légen<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la superstition<br />

mais ils ne savent ras le premier mot <strong>de</strong>s<br />

choses auxquelles ils touchent. Ils mécon<br />

naissent aussi grossièrement le passé glorieux<br />

«rii'ils effacent que Ja personnalité <strong>de</strong>s gens<br />

«o'ils glorifient.<br />

La Barre, qui fut condamné, non par l'Eglise<br />

mais par une juridiction purement civile, n'a<br />

d'autre titre à leur estime que d'avoir démoli,<br />

à coups d© fusil, le Christ d'un. Calvaire. Jules<br />

Paivre fut un sophiste et un rhéteur dont le<br />

seul acte politique qui vive fut d'oublier, dans<br />

l'armistice qu'il avait signé, l'armée <strong>de</strong> l'Est,<br />

et d'avoir ainsi oa'U6é la perte <strong>de</strong> dix ou douze<br />

mille hommes morts <strong>de</strong> misère et <strong>de</strong> froid<br />

Etienne Dolet fut im être immon<strong>de</strong> en ses<br />

mœurs, un scélérat fieffé, plus digne <strong>de</strong> la<br />

cor<strong>de</strong> que du bûcher. Zola est .un enlumineur<br />

obscène dont les Livres, Dieu merci l délaissés<br />

en France, continuent <strong>de</strong> déshonorer la société<br />

française <strong>de</strong>vant l'étranger.<br />

Quelque habitué que l'on soit à l'incongruité<br />

régnante, oes choses-là vous confon<strong>de</strong>nt. Quels<br />

miasmes abêtissants ont respirés ces malheu-<br />

reux pour accoucher d'imaginations aussi<br />

saugrenues ! On sait ce que la baguette en-<br />

chantée <strong>de</strong> Circé fit <strong>de</strong>s compagnons d'Ulysse<br />

L'incantation révolutionnaire réalise <strong>de</strong>s<br />

miracles autrement affligeants. Elle trans<br />

forme en cette pâtée populacière, épaisse. In<br />

forme et stupi<strong>de</strong>, ce qui fut si longtemps lr<br />

pins généreux, le plus délicat et le plus spiri<br />

tue! <strong>de</strong>s peuples.<br />

Cette <strong>de</strong>rnière, réflexion est douloureu-<br />

sement juste. On peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r, en<br />

offet, s'il existe encore un peuple fran-<br />

çais. Car la race ne se constitue pas uni-<br />

quement par la chair et par le sang. Elle<br />

est encore formée par la nature particu<br />

lière du sentiment et par le tour <strong>de</strong> la<br />

pensée.<br />

Or, voilà <strong>de</strong>s imbéciles qui fichent à<br />

nationalité comporte la survivance <strong>de</strong> la<br />

tradition et la connaissance au moins<br />

sommaire <strong>de</strong> l'histoire nationale. Or,<br />

c'est cette tradition et cette histoire, c'est<br />

la profession <strong>de</strong> foi <strong>de</strong> l'âme française,<br />

c'est l'expression <strong>de</strong> sa reconnaissance et<br />

<strong>de</strong> ses tendresses, c'est aussi le rire et la<br />

santé morale <strong>de</strong> nos pères, qui se réper-<br />

cutaient naguère aux coins <strong>de</strong> nos mai-<br />

sons. Et c'est cela qu'on abolit l<br />

Assurément la nation issue <strong>de</strong> l'école<br />

et <strong>de</strong> la barbarie républicaines n'est plus<br />

la°nation qui fut autrefois bercée su.ï les<br />

genoux <strong>de</strong> l'Eglise civilisatrice et mater-<br />

nelle. Le chef-d'œuvre du catholicisme<br />

fut <strong>de</strong> pénétrer intimement notre tradi-<br />

tion <strong>de</strong> la sienne, <strong>de</strong> mêler son histoire<br />

à la nôtre et <strong>de</strong> nous faire ainsi, dans la<br />

douceur <strong>de</strong> cette étreinte, participer à sa<br />

durée.<br />

Ouand on voyait, dans nos villes, les<br />

«0^0 ao« Àvârruas et <strong>de</strong>s apôtres <strong>de</strong> la<br />

province voisiner avec ico a^^ r^i^<br />

émouvants ou familiers <strong>de</strong> la vie locale<br />

ou nationale, on avait le sentiment <strong>de</strong> la<br />

pérennité. Nos rues, <strong>de</strong> par leurs déno-<br />

minations et <strong>de</strong> par l'idée qu'elles mani-<br />

festaient, empruntaient quelque chose<br />

au plan <strong>de</strong>s cathédrales où, dans la<br />

flore sculpturale, se rapprochent et s'u-<br />

nissent l'humain et le divin, les rois et<br />

les élus, les reines et les figures fémi-<br />

nines <strong>de</strong>s Ecritures, les justes et les an-<br />

ges, les pécheurs et les démons, les évo-<br />

cations d'histoire et la symbolique spiri-<br />

tual iste....<br />

Le passé, le présent, l'avenir, tout<br />

concourait à la formation d'une syn-<br />

thèse dont l'expression était partout. Ce<br />

n'était pas seulement la France, c'était<br />

chaque ville, chaque bourga<strong>de</strong>, souvent<br />

même chaque quartier qui possédait,<br />

avec sa physionomie propre, sa person-<br />

nalité originale. Et l'on ne contestera pas<br />

qu'à force <strong>de</strong> détruire, <strong>de</strong> supprimer ou<br />

tout au moins d'altérer les uns après les<br />

autres tous les traits <strong>de</strong> cette physiono-<br />

mie, l'on a fini par substituer une autre<br />

personne, je veux dire un autre peuple<br />

à celui qu'on avait connu.<br />

Ici nous ne partageons plus l'avis <strong>de</strong><br />

Junius. Les individus qui se livrent à<br />

cette besogne ne sont pas seulement <strong>de</strong>s<br />

ignorants i ce sont aussi <strong>de</strong>s fanatiques.<br />

Ils ressentent une haine violente à l'é-<br />

gard <strong>de</strong> ce qui ne réflète pas exactement<br />

leur lai<strong>de</strong>ur et leur ineptie. En 1789, ils<br />

s'étaient juré <strong>de</strong> forcer l'admiration du<br />

mon<strong>de</strong>. Les leçons <strong>de</strong> l'expérience n'ont<br />

pas tardé à les corriger <strong>de</strong> cette infatua-<br />

tion. Ils se sentent aujourd'hui médio-<br />

cres, ridicules, lugubres et bornés.<br />

C'est pourquoi nous les voyons mas-<br />

sacrer, renverser, démolir les témoins<br />

<strong>de</strong> leur platitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> leur béotisme<br />

L'art, la beauté, la poésie, la grâce sont<br />

pour eux autant d'ennemis personnels.<br />

Depuis la Révolution, ils n'ont pas cessé<br />

<strong>de</strong> leur faire une guerre à mort. — « Je<br />

crains l'histoire encore plus que la litté-<br />

rature », disait Romme, l'inventeur du<br />

calendrier républicain.<br />

Cette horreur <strong>de</strong> l'histoire s'est perpé-<br />

tuée jusqu'à nos jours. En ce moment,<br />

les Aulard et les Payot découronnent et<br />

défigurent les monuments <strong>de</strong> notre<br />

passé. Quant aux municipalités, elles, se<br />

ruent sur la brique et sur la pierre. Elles<br />

éventrent les vieux quartiers pour subs-<br />

tituer à leurs méandres fantaisistes la<br />

rai<strong>de</strong>ur abominable <strong>de</strong> l'alignement au<br />

o-r<strong>de</strong>au. Elles abattent <strong>de</strong>s édifices déli-<br />

cieux pour en chasser les visions d'élé-<br />

gance qui les peuplent. Elles grattent<br />

les anciens noms pour effacer, s'il se<br />

peut, la mémoire <strong>de</strong> prédécesseurs qu'on<br />

lésespère d'égaler. Elles supprimeraient<br />

le mon<strong>de</strong>, si c'était en leur pouvoir, afin<br />

cle supprimer du même coup tout ce qui<br />

fait, par la comparaison, ressortir l'exi-<br />

guïté <strong>de</strong> leur taille <strong>de</strong> pygmées.<br />

Elles ont d'ailleurs atteint leur but et<br />

leurs efforts ne sont pas restés stériles,<br />

""tiand on lisait naguère les écriteaux<br />

placés sur la voie publique, on oroyait<br />

voir défiler le cortège <strong>de</strong>s talents, <strong>de</strong>s<br />

ioies et <strong>de</strong>s vertus dont s'embellit la vie<br />

humaine. Aujourd'hui, ce qui frappe<br />

los regards, ce sont les noms et les sta-<br />

tues <strong>de</strong>s faiseurs <strong>de</strong> décombres, <strong>de</strong>s cor-<br />

rupteurs <strong>de</strong> l'esprit public, <strong>de</strong>s fauteurs<br />

<strong>de</strong> trahisons, voire même <strong>de</strong>s scatalo-<br />

ra&â habiles à trouver <strong>de</strong> l'argent dans<br />

la vidange littéraire. Or, encore une fois,<br />

cela n'est sûrement plus la France. Mais<br />

comme c'est bien la République !<br />

Julien <strong>de</strong> I AGONDE.<br />

en circulation trois nouveaux ttarbres, <strong>de</strong> va-<br />

leurs .diverses, qui seront oblongs et représen-<br />

teront la vue, en perspective, du « Temple du<br />

Ciel », <strong>de</strong> ce temple que, si jaloux <strong>de</strong> leurs<br />

traditions et <strong>de</strong> leurs mystères. Us cachent<br />

avec tant <strong>de</strong> soin aux barbares que nous som-<br />

mes.<br />

Ces trois nouveaux timbré, purement coim-<br />

mémoratifs, n'auront qu'une durée éphémère;<br />

ils seront d'autant plus lecherchés, d'abord<br />

par les philatélistes, et aussi par les curieux<br />

2 ui souhaiteront contempler, — ne fût-ce que<br />

e loin, — l'iinaccessibile « Temple du Ciel » I<br />

—©— La venue d'Eres.<br />

U se passe en ce moment dans le mon<strong>de</strong><br />

planétaire un fait beaucoup plus intéressant<br />

que rapproche <strong>de</strong> La comète <strong>de</strong> HalLey, telle-<br />

ment important même qu'au congrès d'astro-<br />

graphie gui vient <strong>de</strong> se terminer à Paris, il a<br />

été déoîdlé <strong>de</strong> commencer <strong>de</strong>s observations im-<br />

médiates.<br />

El s'agit <strong>de</strong> lia petite planète Eros, découverte<br />

en 1898 et puise tout d'abord pour une étoile<br />

<strong>de</strong> 6 e gran<strong>de</strong>ur. L'orbite d'Eros est tellement<br />

excentrique qu'à <strong>de</strong> certaines pério<strong>de</strong>s elle<br />

s'approche <strong>de</strong> la Terre beaucoup plus près que<br />

Mars au tout autre corps céleste. En 1900, Eros<br />

était à 31 miiiïïioms <strong>de</strong> milles <strong>de</strong> nous ; mais en<br />

^L i u« i m?0es n * apma «me <strong>de</strong> 15 mtliljions et<br />

qu'une fois emballé sur le chemin <strong>de</strong>s hypo-<br />

thèses, en présence d'un phénomène aussi<br />

extraordinaire que le vol d'une mitrailleuse,<br />

toutes les suppositions <strong>de</strong>viennent vraisem-<br />

blables.<br />

On finirait, par exemple, par découvrir<br />

que la mitrailleuse <strong>de</strong> Châlons a été enle-<br />

vée par l'aviateur Bunau-Varila pour le<br />

compte du Matin, afin <strong>de</strong> prendre en défaut<br />

la surveillance et la protection <strong>de</strong> nos ar-<br />

mements, que nous serions d'autant moins<br />

étonnés que ce même aviateur, après avoir<br />

collectionné à Bétheny toutes sortes <strong>de</strong><br />

fiasco, avait une revanche à prendre.<br />

Toujours est-il que la mitrailleuse a dis-<br />

paru, et que personne, jusqu'ici, n'a pu<br />

fournir le plus léger indice sur cette fuite<br />

d'un objet, qui, pour la première fois, <strong>de</strong>-<br />

vient... emporta tif.<br />

Quelle confiance voulez-vous, dans ces<br />

conditions, inspirer aux troupes, si tous les<br />

secrets <strong>de</strong> la défense sont ainsi gardés ?<br />

Et ce qu'il y a <strong>de</strong> particulier dans ce vol<br />

d'une mitrailleuse, c'est qu'il s'est accompli<br />

dans dos circoi>»'~"« —iJlov.lt*»—«i_jjv.I,<br />

n-,QiiioiiYv>Ta&oment, semblent faites pour<br />

L'importance capitale <strong>de</strong> ce fait consiste en { nous rendre la risée du mon<strong>de</strong>, et font dire<br />

ce qu'il offrira une occasion unique <strong>de</strong> mieux j e .. a .France •<br />

étudier la parallaxe du Soleil ainsi que les<br />

masses terrestres et taiaire<br />

La Famille du Lac<br />

Le P. du Lac, qui vient <strong>de</strong> mourir, était<br />

issu d'une vieille famille d'Auvergne dont<br />

les <strong>de</strong>scendants s'établirent <strong>de</strong> bonne heure<br />

en Velay et y occupèrent <strong>de</strong>s charges hono-<br />

rifiques dans le consulat et la magistrature.<br />

En 1206, un Pierre du Lac figure au dé-<br />

nombrement du fief <strong>de</strong> Verneuil. En 1594,<br />

Jacques du Lac <strong>de</strong> Gratuze <strong>de</strong> Fugères,<br />

compromis dans un complot pour livrer la<br />

ville du Puy aux royalistes, fut jugé, con-<br />

damné et pendu place du Martouret, le 22<br />

octobre. Sas biens furent confisqués, mais<br />

<strong>de</strong>ux ans après, sa veuve obtenait un arrêt<br />

du Conseil privé déclarant l'acte ayant mo-<br />

tivé la condamnation et la mort <strong>de</strong> son<br />

mari « acte vertueux, digne <strong>de</strong> louanges et<br />

<strong>de</strong> recommandation ». L'arrêt cassait le ju-<br />

gement et prononçait la reddition <strong>de</strong>s biens<br />

à la famille.<br />

UHisloyre inouye d'un accouchement <strong>de</strong><br />

19 moys par Adrian Sicler, mé<strong>de</strong>cin spagi-<br />

rique (Le Puy, Bleigeac, 1670) mentionne<br />

M. du Lac, premier consul du Puy chez le-<br />

quel eut lieu cette délivrance extraordi-<br />

naire. C'est <strong>de</strong> cette branche <strong>de</strong>s du Lac,<br />

remontant à Louis du Lac, vivant vers 1480,<br />

que <strong>de</strong>scend le célèbre jésuite. François-<br />

Antoine-Sébastien du Lac <strong>de</strong> Fugères, fils<br />

<strong>de</strong> Jean-Louis, capitaine au régiment <strong>de</strong><br />

Normandie, marié à <strong>de</strong>moiselle Chanbonnel<br />

du Betz, né au Puy, le 19 janvier 1775, ma<br />

rié en 1803 à Arme-Françoise Fayard <strong>de</strong><br />

Bour<strong>de</strong>ille, fut le père <strong>de</strong> Louis-Paul-Albert<br />

du Lac <strong>de</strong> Fugères, officier <strong>de</strong> la Légion<br />

d'honneur, médaillé militaire, conseiller à<br />

la Cour <strong>de</strong>s comptes, mort à Lu<strong>de</strong> (Sarthe),<br />

le 3 juin 1890. Il avait épousé Camille <strong>de</strong><br />

Roucrov <strong>de</strong> Lamairie. d'où Paul-Maurice-<br />

Stanislas du Lac, né à Paris, le 21 novem<br />

bre 1837, rue <strong>de</strong> Grenelle 94.<br />

Après la Révolution, le nom <strong>de</strong>s du Lac<br />

s orthographia en un mot. Un jugement du<br />

tribunal <strong>de</strong> Bernay, en date du 14 novem-<br />

bre 1859, permit à Antoine du Lac d'écrire<br />

<strong>de</strong> Fugères en <strong>de</strong>ux mots. Le 25 juillet 1900.<br />

un nouveau jugement rendu par le tribunal<br />

civil d'Yssingeaux à la requête <strong>de</strong> M. Au<br />

guste du Lac et <strong>de</strong> ses fils Victor et Paul<br />

<strong>de</strong>meurant au Puy, ordonna la rectification<br />

complète <strong>de</strong> l'état civil.<br />

Les armoiries <strong>de</strong>s du Lac, autorisées par<br />

lettres patentes d'août 1700 sont : d'azur à<br />

<strong>de</strong>ux têtes <strong>de</strong> lion adossés d'or et au chef <strong>de</strong><br />

même.<br />

©©©<br />

/Actualité<br />

LA MITRAILLEUSE VOLÉE<br />

Ces choses-là n'arrivent<br />

qu à elie 1 »<br />

Il n'est, pour ainsi dire, pas <strong>de</strong> jour sans<br />

qu'on signale la présence d'espions étran-<br />

gers sur le territoire français ; les journaux<br />

sont remplis d'informations concernant ces<br />

espions ; il y en a partout, nous en som-<br />

mes débordés, on en découvre même dans<br />

l'armée, et c'est lorsqu'il faudrait, plus que<br />

jamais, redoubler <strong>de</strong> vigilance, <strong>de</strong> pru-<br />

<strong>de</strong>nce, d'attention, que la preuve <strong>de</strong> notre<br />

incurie, <strong>de</strong> notre aveuglement, pour tout<br />

dire, du relâchement <strong>de</strong> la discipline, vient<br />

se manifester par un vol d'une audace<br />

inouïe, perpétré dans les circonstances les<br />

plus stupi<strong>de</strong>s.<br />

Dans tous les ministères, surtout à la<br />

guerre, comme à la marine, les enlèvements<br />

<strong>de</strong> documents, <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> forteresse, <strong>de</strong>s<br />

états <strong>de</strong> mobilisation, ne se comptent plus.<br />

Si, à toutes ces fuites, si. à tous les traî-<br />

tres, connus et inconnus, qui forment, au-<br />

tour <strong>de</strong> tous les services <strong>de</strong> défense natio-<br />

nale un effroyable réseau, il faut ajouter<br />

aussi les vols d'armements, il n'y a plus <strong>de</strong><br />

raison pour qu'on n'enlève pas <strong>de</strong>s batte-<br />

ries entières.<br />

Quelle idée peut-on se faire alors <strong>de</strong> la<br />

manière dont la sauvegar<strong>de</strong> du territoire<br />

national est assurée 1<br />

L'affaire <strong>de</strong> la mitrailleuse <strong>de</strong> Châlons<br />

n'a, d'ailleurs, pas du tout l'air d'émouvoir<br />

l'autorité militaire, et c'est même le cas <strong>de</strong><br />

dire qu'elle seule <strong>de</strong>meure indifférente à ce<br />

vol fantastique.<br />

Pour elle, il y a une mitrailleuse <strong>de</strong><br />

moins.<br />

Elle figure comme manquant à l'appel, et<br />

c'est tout.<br />

Guy DE CASSAGNAC.<br />

Dirigeable et Aéroplane<br />

la JourJLe Jour<br />

Un article qui eut <strong>de</strong> singulières vicissitu-<br />

<strong>de</strong>s, c'est celui qu'a condainmé l'autre jour le<br />

jury <strong>de</strong> la Seine.<br />

Publiée ,pour la première fois, en 1900, cette<br />

élucubratloii antlpatriotlque ne fut l'objet<br />

d aucune poursuite. Deux ans après, ayant été<br />

reproduite par une feuille <strong>de</strong> l'Yonne, elle fut<br />

pours livie et acquittée par le jury <strong>de</strong> ce dé-<br />

pannaient.<br />

tous les coins <strong>de</strong> la chaussée liesï,Qmm^ I La v mè i 1WÎ 'P r0S6 ' a 7 ant . ? y a quelques mois,<br />

Commé,mn,rnr.t r *rrU H, .7 i ^T? 11 ^ '/paru dans un journal antimilitariste <strong>de</strong><br />

wxnmomorant Liarr,butta, Zola, Gan- j Piato, a valu au<br />

na di et toute la série d'étrangers ou <strong>de</strong><br />

naturalisés introduits chea nous dans Je


lendit &ptemT>re ta>»<br />

\7<br />

encore produit tous les résultats déftiraWtes ot<br />

paraissent même .s'être 'heurtés parfois à une<br />

certaine indifférence <strong>de</strong> la part du ministère<br />

public.<br />

» Il importe cependant, à tous égards, que<br />

te loi du 2 juillet 1850, dite loi Grammont, dont<br />

ira Circulaire <strong>de</strong> la chancellerie du 13 décem-<br />

bre 1850 a déjà souligné l'importance, reçoive<br />

sa rigoureuse apyfl-icalion.<br />

» Je vous prie, en conséquence <strong>de</strong> donner à<br />

.vos substituts toutes les instructions nécessai-<br />

res a cet éeard. »<br />

hier a été aussi<br />

mxm m \m-mm<br />

Les combats contre le Ré-Tham<br />

Marseille, 1" septembre.<br />

Los journaux d'Extrême-Orient, arrivés ce<br />

matin à Marseille par le paquebot Calédonien,<br />

<strong>de</strong>s Messageries Maritimes, apportent les non-.,<br />

velles suivantes.<br />

Le journal le Courrier Saîoohàis'a publié fie<br />

nombreuses dépêches <strong>de</strong> 'son êO'frefeponBaiht 'à<br />

Hanoï sur l'engagement <strong>de</strong>s 35 et 26' juillet -à<br />

Hu-Long, où le capitaine Perthuis trouva la<br />

•mort.<br />

Nous en extrayons les détails suivants :<br />

Le 25 juillet, la compagnie du capitaine Per-<br />

thuis est tombée dans une embusca<strong>de</strong> dressée<br />

par le Dé-Tham, au village <strong>de</strong> Yen-Hun g, à<br />

mi-chemin <strong>de</strong> Phu-Lo et do Phu-Da-Qhuc, à<br />

«ept kilomètres à gaucho <strong>de</strong> la voie ferrée<br />

allant à Vietri.<br />

Le combat, commencé à cinq heures du ma-<br />

tin, fut acharné ; R dura jusqu'à huit heures<br />

du soir ; anous avons treize -morts, dont le<br />

capitaine Perthuis, tué en marchant à l'as-<br />

saut ; un lieutenant a été blessé mortelle-<br />

ment.<br />

Les positions <strong>de</strong>s pirates ont été enlevées<br />

après un combat très vif, qui nous a malheu-<br />

s sèment coûté <strong>de</strong>s pertes sensibles, une frac-<br />

ton s'étant heurtée à un réduit très fort dis-<br />

simulé par <strong>de</strong>s bambous et ayant subi une<br />

décharge a bout portant.<br />

Nos morts aont au nombre <strong>de</strong> quatre pour<br />

' Ha légion et neuf pour l'infanterie coloniale ;<br />

on cempte sept légionaires et .onze soldats<br />

d'infanterie blessés.<br />

Les troupes -blanches seules ont donné en<br />

première ligne.<br />

Du côté <strong>de</strong>s pirates, le chiffre exact <strong>de</strong>s per-<br />

tes est encore inconnu, mais il est très élevé.<br />

L'action, interrompue à la nuit, a repris au<br />

matin et paraît <strong>de</strong>voir être décisive.<br />

A signaler la belle conduite du lieutenant<br />

d'artillerie Rouaier, qui, avec quelques artil-<br />

i leurs, à la faveur <strong>de</strong> la nuit, s'est avancé près<br />

du fortin occupé par les pirates et l'a fait<br />

sauter avec <strong>de</strong>s cartouches <strong>de</strong> méllnite.<br />

JJne trentaine <strong>de</strong> pirates auraient été tués<br />

^TSL? /rFf îiï <strong>de</strong> nombreux^ blessés.^ _ .<br />

î cachés dans ùne mare, la tête seule émergeant<br />

<strong>de</strong> l'eau, ainsi que leurs fusils.<br />

Un nommé N'Guyen Van- Sao. pirate <strong>de</strong> la<br />

ban<strong>de</strong> du Dé-Tham, blessé dans l'affaire <strong>de</strong><br />

Hieu-Lung, a été transporté à Ninh-Bach-<br />

Thuong nar les pirates, qui l'abandonnèrent<br />

au bord d'une mare, sans secours.<br />

A rapproche <strong>de</strong> nos troupes, le blessé essaya<br />

<strong>de</strong> fuir, mais il fut rejoint ; interrogé, Sao a<br />

donné les renseignements suivants :<br />

La- ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> HieunLung comptait cent <strong>de</strong>ux<br />

fusils ; elle se serait réfugiée à Nui-Vong,<br />

dans le contrefort est <strong>de</strong> Tamdao.<br />

Le Dé-Tham serait caché dans la forêt d-u<br />

Nhauh-Tai, dans la pago<strong>de</strong> <strong>de</strong> Lang-Cham,<br />

près <strong>de</strong> Tha.i-Loc, et dans différentes grottes ;<br />

ses négociations seraient <strong>de</strong>s subterfuges pour<br />

. igagner du temps ; le Dé-Tham ne manquerait<br />

ça6 d'argent.<br />

Le . corps du capitaine Perthuis, dont les<br />

obsèques viennent d'avoir lieu à Hanoï, .sera<br />

transporté ultérieurement en France ; une<br />

foule considérable — à peu près tout Hanoï —<br />

assistait aux obsèques.<br />

INCIDENTS MlLlTftlR<br />

Le vol d'une mitrailleuse<br />

Paris, 1 er septembre.<br />

L'émotion soulevée par Je vol <strong>de</strong> la mitrail-<br />

leuse est loin, <strong>de</strong> s'apaiser ; les versions les<br />

plus surprenantes sont mises en circulation. ;<br />

.en parte aussi, à mots -couverts, <strong>de</strong> faits gra-<br />

ves eont il convient «'attendre confirmation.<br />

C'est ainsi qu'on aurait constate après le<br />

dépara du caporal Descna-mps ia disparition<br />

<strong>de</strong> ioO capotes confiées à sa gar<strong>de</strong> ; est-ce une<br />

'mystification, ou -une rap.-r.ise <strong>de</strong> la vieille af-<br />

fadie Tanaburini ?<br />

Mais on pairie d'un fait plus grave et qui<br />

ne manquera pas <strong>de</strong> raviveir l'émotion du pu-<br />

blie : on- raconte, en effet, que certains doeu-<br />

meiiiits du pian 16 <strong>de</strong> mobilisation auraient<br />

disparu <strong>de</strong> ia caserne diu 10ô e , à Châlons.<br />

Tels sont les <strong>de</strong>rnières nouvelles télépho-<br />

nées au ministère <strong>de</strong> la guerre, où on se re-<br />

fuse à donner la moindre explication sur tous<br />

ces bruiiits.<br />

Nous répétons qu'il convient <strong>de</strong> ne les en-<br />

registrer due sous réserves.<br />

Le fait suivant montre, en effet, qu'il ne<br />

faut pas se hâter d'accueillir tous les bruits<br />

unis en Circulation.<br />

Un journal du matin avait annoncé que le<br />

caporal Deschamps non seulement n'avait<br />

pas quitté la France, mais qu'il s'était réfugie<br />

à Paris ; le caporal se serait môme présente,<br />

15, rue Béranger, chez l'honorable M. Monin,<br />

secrétaire <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Enfants <strong>de</strong> l'Yon-<br />

ne, auquelil aurait eu l'audace <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

un secours, en sa qualité d'ancien membre <strong>de</strong><br />

la Société.<br />

Nous avons vu, à ce sujet, M. Monin, qui a<br />

démenti en ces termes la nouvelle, dont nous<br />

veillions lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r confirmation :<br />

« Le Descliamps qui s'est présenté chez<br />

moi en mon absence n'est nullement le traî-<br />

iftre, avec lequel, d'ailleurs, d'après -le signale<br />

ment qui m'en a été fait, iii n'a absolument<br />

riea <strong>de</strong> commun.<br />

» Voici exactement ce qui s'est passé : en<br />

ma qualité <strong>de</strong> secrétaire <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong> se<br />

cours mutuels <strong>de</strong>s Enfants -<strong>de</strong> l'Yonne, j'en<br />

voie gratuitement à toute personne qui en<br />

fuit la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'Annuaire <strong>de</strong> notre Société<br />

<strong>de</strong> nombreuses adresses y, figurent.<br />

» L'individu qui s'est présenté chez moi &-<br />

t-iil eu cet Armuatrw eonis .les yeux ? A-t-il lu<br />

que j'étais secrétaire ot s'est-il dit que j citais<br />

tout indiqué pour lui donner un seco<br />

C'est, possible.<br />

» Le nom Descliamps est, d'aiHetfns, très<br />

commun dans l'Yonne ; toujours est-il que -le<br />

'.-peschamps en question, qui paraît avoir <strong>de</strong> 30<br />

a 35 ans, qui était <strong>de</strong> tenue mo<strong>de</strong>ste mais as-<br />

sez soignée, et dont seules les chaussures<br />

étaient poussiéreuses, <strong>de</strong>manda -à me voir ; j<br />

on lui répondit que j'étais absent ; il indiqua,<br />

.alors, qu'il était dans la dure nécessité <strong>de</strong> <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>r un secours.<br />

Mme Monin accéda à se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, et Des-<br />

champs qui, je vous le répète, n'a jamais dit<br />

être le capturai déserteur et n'a nullement te-<br />

nu le langage qui lui est prêté, se treliira.<br />

» A mon retour, Mme Monin me rendit<br />

(Compte <strong>de</strong> ce menu inci<strong>de</strong>nt, et voilà tout. »<br />

. Faisons remarquer, pour conclure, que le<br />

caporal Descihamps n'est nullement original-<br />

ire <strong>de</strong> l'Yonne, comme l'a dit notre confrère<br />

du matin ; il est né à Vifleman.<strong>de</strong> (Seiine-et-<br />

.iMame).<br />

Le service <strong>de</strong> la Sûreité générate continue<br />

Bictïvemcnit ses rachewihes en vue <strong>de</strong> re-<br />

trouver lo -caporail Desabaimns, mais on 3e re-<br />

cherche surtout pour désertion, aucune preu-<br />

ve <strong>de</strong> participation au vol n'ayant été encore<br />

ïielevée contre lui.<br />

Châlons-sur-Marne, 1" septembre<br />

On croit que la responsabilité <strong>de</strong> certains<br />

offloiers coupables <strong>de</strong> négligence est sérieuse-<br />

ment engagée.<br />

• De l'enquête faite à la caserne, il résulte<br />

que personne ne couchait dans le local <strong>de</strong>s<br />

mitrailleuses du 2* bataillon du 10G", alors que<br />

le règlement prescrit que <strong>de</strong>ux hommes, dont<br />

un caporal, y doivent coucher chaque nuit.<br />

L'état-major du 6' corp6 d'armée a déjà éta-<br />

bli un rapport détaillé <strong>de</strong>stiné au ministre <strong>de</strong><br />

la guerre.<br />

Ce rapport, qui <strong>de</strong>vait être soumis au con-<br />

îsefl <strong>de</strong>s ministres, a été apporté à Rambouillet<br />

•par «n officier <strong>de</strong> l'état-major.<br />

Le général Léon Durand, commandant le<br />

6* corps, a continué aujourd'hui, au quartier<br />

Chanzy, son enquête personnelle ; on raconte<br />

que Deschamps se serait assuré <strong>de</strong>s compli-<br />

cités dans son propre régiment, au 106'.<br />

J'apprends, en effet, qu'un autre caporal <strong>de</strong><br />

ce régiment aurait été arrêté et mis en cel<br />

Iule.<br />

D'après une nouvelle version, le déserteur<br />

me serait pas rentré à la caserne le soir du<br />

yol <strong>de</strong> la mitrailleuse ; il aurait attendu en<br />

'automobile, sur l'esplana<strong>de</strong> <strong>de</strong> Valmy, que son<br />

complice du 106', après avoir dérobé l'engin,<br />

le lui eût fait passer par-<strong>de</strong>ssus le mur.<br />

D'autre part, on dit que Deschamps était un<br />

gymnaste i habile ot pouvait franchir les murs<br />

et les grilles avec facilité<br />

BniflTi, on dit que les complicités seraient<br />

• plus nombreuses qu'on ne l'avait cru tout<br />

,dVbord ; ,,£"»5» civils <strong>de</strong> Châlons-sur-<br />

: Marne, 8"UPC°"T es d avoir trempé dans l'af<br />

• faire, seraient 1 objet d'une surveillance étraiu<br />

'(je la police.<br />

Dans les .paquetages <strong>de</strong>s artilleurs mis hier<br />

en «Ut*». ° n * trouvé <strong>de</strong>s lettres chiffrées<br />

isbmées Deschamps.<br />

( I* brigadier du 35* d'artillerie interrogé.<br />

couverte ; il se nomme Vareno ; sa complicité<br />

parait démontrée.<br />

Les <strong>de</strong>ux artilleurs et b» brigadier arrêtés<br />

se sont refusés -à parler et à fournir <strong>de</strong>s expli-<br />

cations sur les lettres saisies. .<br />

Une foule nombreuse a attendu vainement<br />

dans la cour <strong>de</strong> la gare, l'arrivée du train<br />

rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> Parts, qui <strong>de</strong>vait, d'après un- bruit,<br />

ramener, avec la mitrailleuse volée, le capo-<br />

ral Deschamps, que l'on disait arrêté.<br />

Châlons-sur-Marne, 1" septembre.<br />

L'interrogatoire du brigadier et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

canonniers du 25" d'artillerie, mis au secret,<br />

n'a pas encore donné <strong>de</strong> résultat ; on ne<br />

connaît pas la teneur <strong>de</strong>s lettres chiffrées sai-<br />

sies dans leurs paquetages ; ces documents<br />

sont soumis à l'étu<strong>de</strong>.<br />

On s'est <strong>de</strong>mandé pourquoi le caporal Des-<br />

champs, puisqu'il avait .l'intention <strong>de</strong> voler<br />

la .mitraiMerise, ne l'a pas fait avant d avoir<br />

déserté. ;. il. semble qu'il lui aurait été plus<br />

facile, d'accomplir ce vol alors qu'il était en-<br />

core au. régiment. . . .<br />

Mais ce qui expliquerait qu'il fût parti<br />

avant d'avoir réalisé son projet, c'est pa-<br />

vant le 23 août, date <strong>de</strong> sa fuite, il avait tenté<br />

d accompilir son plan criminel ; du moins on<br />

assure que certains indices le font supposer ;<br />

il en aurait été empêché par quelque circons-<br />

tance imprévue et alors, craignant <strong>de</strong> s'être<br />

ainsi compromis, il aurait déserté, remettant<br />

à plus tard l'exécution <strong>de</strong> sa trahison.<br />

Quant à la pièce que Deschamps aurait ou-<br />

blié d'emporter, une pièce caractéristique <strong>de</strong><br />

ia mitrailllteiitse Sâint-Etiennie, qui servirait à<br />

régler la précision et 'a rapidité du tir dans<br />

<strong>de</strong>s conditions supérieures à celles <strong>de</strong>* an-<br />

ciennes mitrailleuses, elle serait restée fixée<br />

au support <strong>de</strong> la mitrailleuse.<br />

Paris, 1" septembre.<br />

La Presse publie la dépêche suivante <strong>de</strong><br />

Châlons-sur-Marne, 1" septembre :<br />

« On dément officiellement le bruit d'après<br />

lequel le plan 16 <strong>de</strong> la mobilisation aurait été<br />

dérobé. »<br />

Paris, 1" septembre.<br />

On croit que l'enquête sur le vol <strong>de</strong> la mi-<br />

trailleuse sera quelque peu retardée par un<br />

acci<strong>de</strong>nt survenu ce matin au général Persil<br />

commandant la 83' briga<strong>de</strong>.<br />

Au cours d'une promena<strong>de</strong> à cheval, le gé-<br />

néral fut désarçonné ; on le releva contusion-<br />

né et on le transporta à son domicile<br />

J'apprends que l'enquête ouverte par l'au-<br />

torité militaire a pu établir que le caporal<br />

Deschamps avait pris la fuite <strong>de</strong>ux jours eeu-<br />

lement avant le vol <strong>de</strong> la mitrailleuse .; la<br />

complicité <strong>de</strong> ce soldat est cependant nette-<br />

ment établie.<br />

Cette nouvelle a provoqué une très vive<br />

émotion et l'on admet l'hypothèse <strong>de</strong> nouvel-<br />

les et prochaines arrestations.<br />

u-uivi uiiïn,— a HMJ.I ΫIIIU3 ^asiarcf et Augé<br />

Paris, 1er septembre.<br />

On se souvient <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts qui se sont<br />

produits, ,1e 23 août <strong>de</strong>rnier, dans ffla cour <strong>de</strong><br />

ia caserne <strong>de</strong> Beauvais, entre les capitainee<br />

Gérard et Augé, du 51 e d'infanterie.<br />

Ces inci<strong>de</strong>nts avaient pris naissance à la<br />

suite <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong> Méru : le capitaine Gé-<br />

rard, collaborateur d'un journal socialiste,<br />

quoique officier en activité, tint certaine pro-<br />

pos contre l'altitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s officiers commandant<br />

le détachement <strong>de</strong> gendarmerie chargé d'as-<br />

surer d'ordre dans la région.<br />

Ces propos furent retevés par un officier,<br />

également <strong>de</strong> la garnison, <strong>de</strong> Beauvais, le ca-<br />

pitaine Augé ; <strong>de</strong>s explications, suivies <strong>de</strong><br />

voies <strong>de</strong> fait, eurent 4ieu entre les <strong>de</strong>ux offi-<br />

ciers.<br />

L'enquête ouverte, sur l'ordre du génêrafl,<br />

conimaiTidant ia division, n'est pas encore ter-<br />

minée.<br />

Le capitaine Gérard, en <strong>de</strong>rnier lieu, avait<br />

été mis en observation, au Val<strong>de</strong>-Graoe.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt s'est dénoué <strong>de</strong> la façon suivan-<br />

te : Des témoins avaient été constitués <strong>de</strong><br />

part et d'autre ; une rencontre a été jugée<br />

inévitable, et elle a eu lieu ce matin, à la<br />

Gran<strong>de</strong>-Roue.<br />

Le lieu et la date <strong>de</strong> la rencontre avaient été<br />

tenus secrets; cinq seulement seulement assis-<br />

taient au duel ; îles témoins du capitaine Augé,<br />

le capitaine Guttenviilers et le capitaine Ca-<br />

ron ; ceux du capitaine Gérard, le capitaine<br />

Ledoux et le capitaine Cacouault ; lo mé<strong>de</strong>-<br />

cin-major Baussenat assistait les combattants.<br />

Le combat, qui a nécessité sept reprises, a<br />

duré exactement 55 minutes.<br />

Dès le début, on a l'impression que la par-<br />

tie est sérieuse ; la mise en gar<strong>de</strong> seule suffit<br />

pour mettre aux prises les <strong>de</strong>ux adversaires<br />

irésoilus, préparant leurs coups et tes lançant<br />

vigoureusement avec l'intention <strong>de</strong> leur don-<br />

ner la nlus profon<strong>de</strong> pénétration.<br />

Dans -les premiers engagements, le capitaine<br />

Gérard est atteint au bras ; le combat est ar-<br />

rêté ; on panse le blessé, mais celui-ci veut<br />

continuer et H revient sur la piste-.<br />

C'est le tour du capitaine Augé d'être touché<br />

au biras assez profondément ; on le panse et<br />

le combat reprend.<br />

Le capitaine Gérard <strong>de</strong> nouveau reçoit un<br />

coup à un centimètre <strong>de</strong> l'autre à travers le<br />

pansement <strong>de</strong> fortune qui lui entoure le bras,<br />

et le combat reprend une fois encore.<br />

Le capitaine Augé (reçoit alors un <strong>de</strong>uxième<br />

puis et presque aussitôt après un troisième<br />

coup d'épée au -poignet ; la pointe est dure,<br />

le traumatisme douloureux, la main enfle,<br />

les doigts sont paralysés ; les témoins du ca-<br />

pitaine Augé déci<strong>de</strong>nt d'arrêter le duel.<br />

Au total, en sept reprises <strong>de</strong> trois minutes<br />

Chacune, les <strong>de</strong>ux combattants ont donc reçu<br />

cinq blessures, <strong>de</strong>ux au capitaine Gérard,<br />

trois au capitaine Augé.<br />

Les <strong>de</strong>ux adversaires se saluent et s'en vont<br />

sans proférer un mot.<br />

Détail à signaler : le capitaine Le<strong>de</strong>ux qui<br />

dirigea ce combat, non seulement ne s'est ja-<br />

mais battu, mais n'avait jamais vu un duel.<br />

dre, les préfets marrlîraes, te - - x - - .<br />

Fénéral et quatre antmss .officiers généraux)<br />

est considéré par le ministre comme trop<br />

L'amiral Boué <strong>de</strong> J^apeyrène n'a pas corn-<br />

plètemeni terminé cette étado et aucun, ins-<br />

pecteur général n'est encore désigné officielle*<br />

ment ; î-es décrets concernant ces modifica-<br />

tions ne paraîtront que dans quelque temps,<br />

et les mutations dans le haut état-major les<br />

suivront <strong>de</strong> près.<br />

D'ailleurs, si les .mutations avaient été arrê-<br />

tées, la 'mort du vice-amiral Bamaud, prési-<br />

<strong>de</strong>nt du comité technique, survenue avant<br />

hier, les aurait certainement modifiées.<br />

Le comité technique comprend aujourd'hui<br />

trois sections, présidées chacune par un con-<br />

tre-amiral : la section <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> haute-<br />

mer, la section <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> défense, la<br />

section du matériel <strong>de</strong>s effectifs.<br />

La section du matériel <strong>de</strong>s effectifs paraît<br />

<strong>de</strong>voir être tt*ansiormée en un organe autono-<br />

me, sous le nom <strong>de</strong> « comité du règlement<br />

d'armement » ; ce comité existait déjà avant<br />

1905.<br />

Le vicenamiral du comité technique n'exer-<br />

cerait donc plus son autorité que sur <strong>de</strong>ux<br />

sections au lieu <strong>de</strong> trois ; par contre, il <strong>de</strong>-<br />

viendrait membre du conseil supérieur.<br />

ARRIVÉ AU POLE NORD<br />

Copenhague, 1" septembre.<br />

Le vapeur Hans-Egé<strong>de</strong>, appartenant à l'ad-<br />

ministration <strong>de</strong>s colonies danoises au Groen-<br />

land, a passé aujouid'rrui à Lerwick, aux îles<br />

Shetland.<br />

L'inspecteur <strong>de</strong>s colonies du Groenland sep-<br />

tentrional, qui se trouve à bord, a télégraphié<br />

à l'administration que l'explorateur améri-<br />

cain, le docteur Cook, a atteint le pôle nord<br />

le 21 avril 1906 «t qu'il est arrivée en mai 1909,<br />

venant du cap York, à Upernivik.<br />

Les esquimaux du cap York ont confirmé<br />

l'arrivée du docteur Cook dans leur région<br />

le docteur Oook se trouve à bord du Hant-<br />

Egèdc.<br />

& raves<br />

ES mm DU MAROC<br />

Les Espagnols à Melilla<br />

MeflitMa, 1» septembre<br />

gonoo îSejne)<br />

cloal).<br />

I<br />

lern<br />

OUI* (V»Uel>, mtoahet» (M.-!<br />

>V>r<br />

FIL<br />

„o (Urt Œ -Art.lk.0 (C. imibH I.^!. Mi<br />

Heur d'A<br />

f.il-'i-iio<br />

pur I*- au - .<br />

- Ecurie Ders, Fliicncia.<br />

Concours hippique<br />

A BAGNÈRES-DE-BIGORBE<br />

Voici les résultats <strong>de</strong> H P^J^i<br />

^Tfr., Al^<br />

Wito Gouvernement - } W£ fr.. Jaco-<br />

siras à M. Fourca<strong>de</strong> MIT, * i ^ f cocardie,<br />

wne à M. J. Peyrauhe; ¥ prix, ATffel ,tmo , a<br />

à M Fonrca<strong>de</strong> L^y; J Mirclhe à M. J. I J cy-<br />

^ntation do ^«^^/t^<br />

Denis SuSjerbUle; i pnx. * eu<br />

Wie U Vffle (hahlts *g*&r£& m M<br />

bona ; ntals<br />

droit.<br />

Autrefois,<br />

Rrrtngno arrivaient AT<br />

m'iin i i<strong>de</strong>ririaK'', on<br />

I, furec,


Jonfîî 2 Septembre 1909<br />

opportun, c'est-à-dire quand la situation se<br />

traduira par <strong>de</strong>s faits précis nui appelleront<br />

et motiveront<strong>de</strong>ur décision.<br />

Cette décision est exécutable immédiatement<br />

et les arbitres n'auront a la justifier qu'au<br />

directeur <strong>de</strong>s manoeuvres.<br />

Apres tout arbitrage, 11 sera accordé à la<br />

troupe qui se relire le lumps nécessaire pour<br />

se rendre, eu bon ordre, à la nouvelle position<br />

Qui lui est assignée. les arbitres veilleront a<br />

ce que celle nouvelle position soit assez éloi-<br />

gnée <strong>de</strong> la première poux que la manœuvre «e<br />

poursuive dans <strong>de</strong>s conditions vraisemblables.<br />

Lo parti opposé no pourra reprendre sa mar-<br />

che ou ses opérations qu'à l'expiration du dé-<br />

lai fixé par les arbitres. Ils s'assureront, en<br />

outre, que l'arbitrage est porté à la connais-<br />

sance <strong>de</strong>s troupes voisines et <strong>de</strong> tous les chefs<br />

h i é rarch iq u e s Uité r es s é s.<br />

Conseils aux arbitres<br />

A égalité d'effectif, à égalité <strong>de</strong> valeur phy-<br />

sique et morale, le succès appartient toujours<br />

à celui <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux adversaires qui sait le mieux<br />

manœuvrer, c'est-à-dire :<br />

1* Se renseigner 'sur la situation ;<br />

2° Prendre rapi<strong>de</strong>ment une décision juste ;<br />

3' Conformer ses dispositions au but qu'il<br />

se propose ;<br />

4° Se donner l'avantage du terrain ;<br />

5* Coordonner l'action <strong>de</strong> toutes les unités<br />

en vue <strong>de</strong> La mission finale à accomplir ;<br />

6' Economiser ses forces, en proportionnant<br />

chacun <strong>de</strong>s efforts à la résistance immédiate,<br />

opposée par l'adversaire ;<br />

7" Tenir ses réserves à l'abri et les amener<br />

en temps utile en face du point oU elles doi-<br />

vent agir ;<br />

8" Préparer ses attaques avec pru<strong>de</strong>nce et<br />

les exécuter, au moment opportun, avec au-<br />

dace.<br />

Les arbitres <strong>de</strong> fout ordre ont, dans le<br />

résumé qui précè<strong>de</strong>, une base certaine pour<br />

étayer leur jugement et déterminer leurs ap-<br />

préciations.<br />

Ils trouveront, d'ailleurs, dans le titre V du<br />

règlement <strong>de</strong>s manœuvres <strong>de</strong> l'infanterie,<br />

qu'ils ne sauraient trop méditer, les indica-<br />

tions nécessaires à la solution <strong>de</strong>s cas parti-<br />

culiers qui peuvent se présenter.<br />

Parts, le 1" juillet 1909.<br />

Le général <strong>de</strong> division,<br />

membre du conseil supérieur <strong>de</strong> la guerre.<br />

Signé ; V. MICHEL.<br />

XVI» Corps d'Armée<br />

MANŒUVRES DE LA 64 E BRIGADE<br />

Sain, 1 er septembre.<br />

La manœuvre <strong>de</strong> ce malin a été un combat<br />

<strong>de</strong> rencontre.<br />

Le parti Sud, foitrné diu 143" <strong>de</strong> ligne, d'un<br />

escaurtm J»wo,k «j^ux batteries d*ax-<br />

itiïlerie, avait pour miissiuii — ,„nw re _<br />

canin ai ssamee sur Laiitrec.<br />

Le parti Nord qui, 9a, veille, camionnait &<br />

iLauitnec, <strong>de</strong>vait se portier sur Vielmur et dé-<br />

truire le pont sur l'Agout.<br />

Les heures <strong>de</strong> départ étaient données <strong>de</strong><br />

manière à ce que les <strong>de</strong>ux partis puissent ar-<br />

river en môme temps a la clef <strong>de</strong> ta positino<br />

oui était Cuq-ilés-Vi.eiliinur.<br />

Le 15" d'infanterie, vigoweusement poussé<br />

par son chef, atteint lia position <strong>de</strong> Cuq avant<br />

!e 143» ; oe sont les 7 e et 8° compagnies qui ont<br />

<strong>de</strong> plus contribué à s'emparer <strong>de</strong> cette posi-<br />

tion.<br />

La situation dm 143° n'étant plus tenable, le<br />

générait fait arrêter la manœuvre et donne un<br />

nouveau thème au 143" : « Allez tenir Vielmur<br />

défen<strong>de</strong>z-vous à fond. Votre parti qui était à<br />

Puyiiauiiiens ne peut venir vous soutenir, et ae<br />

porte sur la rive gauche dte l'Agout. »<br />

'Le temps nécessaire a été laissé au 143 e pour<br />

aller prendre ses positions.<br />

Ce réigiiment a alors occupé Vielimuff, les<br />

abords die la gare et <strong>de</strong> la voie ferrée avec<br />

<strong>de</strong>ux bataiUflons, conservant en arrière le troi-<br />

sième bataillon pour faine une contre-attaque.<br />

L'artillerie se porte à Cardoulle, soutenue par<br />

une compagnie. Une autre compagnËe était<br />

sur la rive gauche <strong>de</strong> l'Agout pour soutenir<br />

une autre batterie.<br />

A la reprise <strong>de</strong> la marche, le 15° s'est porté<br />

en avant en faisant un mouvement débondant<br />

vers l'Est. Un bataiMon à l'extrême gauchep<br />

faisant le mouvement débordant ; un bataillon<br />

sur ila route et un troisième en échelon en ar-<br />

rière vers la droite.<br />

Une batterie cet restée à Cuq tout le temps<br />

<strong>de</strong> la manœuvre, une autre batterie suivait<br />

l'infanterie.<br />

Les dispositions <strong>de</strong> combat étaient très<br />

bien prises <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés. Mais étant donné<br />

précisrënient ces dispositions et la situation<br />

<strong>de</strong>s dieux partis, Vielmur était imprenable<br />

malgré l'ar<strong>de</strong>ur extraordinaire du colonel<br />

Pallies, commandant le 15 e <strong>de</strong> ligne ; l'attaque<br />

n'aurait pas réussi.<br />

La manœuvre est arrêtée.<br />

Quand M. le colonel du 15« est arrivé à quel-<br />

ques centaines <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> Vielmur dra-<br />

peau et musique en tête, M. le colonel 'Tour-<br />

t-ebate, commandant le 143°, est venu à sa reu-<br />

contre, drapeau et musique en tète.<br />

En somme, les généraux <strong>de</strong> briga<strong>de</strong> et <strong>de</strong><br />

division qui ont assisté à la manœuvre, ont<br />

été très satisf aits <strong>de</strong>s ordres donnés et <strong>de</strong> leur<br />

exécution.<br />

La critique qui a été fort longue a eu lieu<br />

à. Rouyaret.<br />

Après la manœuvre, le 15° est alKé cantonner<br />

à Vielmur, pendant que le 143 e bat en retraite<br />

ivers ViiviersJèSrMoutagnes et Saint-Affriquie.<br />

En .rentrant au cantonnement les <strong>de</strong>ux corps<br />

ont ralllié les avant-postes.<br />

Nous avons remarqué pour ,1a première fois<br />

d'emploi <strong>de</strong>s mitrailleuses, qui <strong>de</strong>s .<strong>de</strong>ux côtés<br />

ont été employées tirés judicieusement.<br />

Volet Je thème <strong>de</strong> la manœuvre d'aujour-<br />

d'hui 2 septembre :<br />

Continuiation <strong>de</strong> la poursuite du parti Nord,<br />

15° d'infanterie, pour tâcher d'arrêter le parti<br />

Sud, 143 e , dans sa retraite vers Labrugudére.<br />

On annonce le» fiança llles <strong>de</strong> Mlle Charlotte do<br />

Ha/elaire, iilie do M. Louis <strong>de</strong> lla/elairo, l'émlnent<br />

ilm-ct.-n i- M t» Société Générale a <strong>Toulouse</strong>, avec<br />

M. J Tier ^ès<br />

vouloir bien i M et i ^ t "«rgiquement, <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> massue<br />

qui démolit tous mes rêves et nous condamna<br />

à ébaucher seulement mes projets, en ayant<br />

recours à la métho<strong>de</strong> onéreuse <strong>de</strong>s emprunts •<br />

Dans les lignes qui précè<strong>de</strong>nt nous relevons<br />

acux paroins Brav-es : la marche fatme vers<br />

l'abime du déficit et la métho<strong>de</strong> onéreuse <strong>de</strong>s<br />

emprunts. Nous les dédions au conseil général<br />

<strong>de</strong> la Haute-Garonne et au conseil muimcJpail<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pour qu'ils en retirent profit.<br />

Toujours est-il que le conseil général a élevé<br />

.la journée à 1 fr. 10 quand le dlreeeur n'osait<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que 1 franc, ce qui impose au dé-<br />

partement un sacrifice <strong>de</strong> 40,000 francs ; cette<br />

•mesure, qui a permis d'élever dans les mô-<br />

mes proportions les autres j/rix <strong>de</strong> pension, a<br />

augmenté les recettes <strong>de</strong> 80,000 fi a nos _ ; cet<br />

(accroissement <strong>de</strong> ressources fait face à Tang-<br />

'mentaUon <strong>de</strong>s dépenses ; ainsi en 1893 le per<br />

«sonne! était payé avec G5.000 francs ; il a ab-<br />

sorbé en 1908 la somme <strong>de</strong> 107,000 fr. ; les j*ré-<br />

iposés, servants et surveillants coûta.ienrt en<br />

(1893 la somme <strong>de</strong> 32,000 fr ; en 1908, il a fallu<br />

.' On francs.<br />

Bien' que 1909 laisse encore un déficit, M.<br />

Dubuisson, quittant la direction, estime pou-<br />

voir écrire :<br />

» Je termien en disant que si la situation<br />

n'est pas brillante, on y a heureusement porté<br />

iremè<strong>de</strong>. Qu'il me .soit .permis <strong>de</strong> répéter un<br />

mot, peu administraitf sans doute, mais typi-<br />

que, d'un membre <strong>de</strong> la 'commission <strong>de</strong> sur-<br />

veillance, voulant peindre cette situation<br />

« Enfin, dit-il, nous avons faiit faillite 1 »<br />

» Je pourrais me <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r s'il n'eût pas été<br />

avantageux pour moi <strong>de</strong> m'y prendre plus tôt<br />

pour la faillite ; je n'en sais riem. Je suis heu<br />

reux <strong>de</strong> laisser à mon successeur <strong>de</strong>s ressour<br />

ces budgétaires pour liqui<strong>de</strong>r le passé, et je<br />

lui souhaite une ère <strong>de</strong> tangue prospérité, lui<br />

permettant <strong>de</strong> faire autour <strong>de</strong> lui tout le bien<br />

possible ; il y en a beaucoup à faire. »<br />

Nous souhaitons avec M. Dubuisson l'équili-<br />

bre financier <strong>de</strong> l'asile et nous faisons <strong>de</strong>s<br />

sent et, comme toutes ces maladies lui aigris-<br />

sent encore plus un caractère déjà trop tour-<br />

né vers le noir, sa révocation acheva <strong>de</strong><br />

désemparer.<br />

Le soir du drame, il avait trop bu et sa rai-<br />

son s'en était complètement allé. Il commença<br />

par invectiver longuement ceux qu'il croyait<br />

les auteurs <strong>de</strong> son malheur. Puis, mis cn pré-<br />

sence <strong>de</strong> M. Mauco, après une courte et vio-<br />

lente discussion, perdant tout sang-froid, il<br />

vit rouge et agit comme un fou.<br />

D'anciens veulent faire retomber une part<br />

<strong>de</strong> responsabllté. dans cette affaire.sur le lieu-<br />

tenant Daubert.<br />

C'était, disent-ils, le plus haut gradé présent<br />

à la caserne II savait l'animosité <strong>de</strong> Peyrille<br />

contre son sous-lieutenant et connaissait sa<br />

violence ; il avait pu constater qu'il n'était<br />

pas dans son état normal. Lui?mème avait<br />

une certaine autorité sur le malheureux qui,<br />

en tout cas, n'avait à son égard aucune haine.<br />

H semble donc qu'il eut pu intervenir en<br />

temps utile au lieu <strong>de</strong> laisser tenir son rôle<br />

à M. Mauco, excédé déjà par trois heures d'in-<br />

sultes supportées sans réponse.<br />

Peut-être l'intervention <strong>de</strong> M. Daubert au-<br />

rait-elle évité ce drame, qu'un miracle seul a<br />

empêché d'être plus sanglant. .<br />

Quoiqu'il en soit <strong>de</strong> cette opinion et <strong>de</strong>s ré-<br />

cits <strong>de</strong>s témoins que nops rapportons impar-<br />

tialement, il est un ifait certain, c'est que le<br />

désordre, l'anarchie même régnent parmi les<br />

pompiers <strong>de</strong> notre ville. Là aussi la politique<br />

est allé produire <strong>de</strong> beaux résulatts.<br />

Les chefs sont nommés par une coterie et<br />

se croient, par suite, obligés <strong>de</strong> se transformer<br />

en agents électoraux. De là <strong>de</strong>s tiraillements,<br />

<strong>de</strong>s injustices criantes <strong>de</strong>s récoltes. Les meil-<br />

leur quittent la compagne, renonçant à une<br />

vie. qui <strong>de</strong>vient un enfer.<br />

Beaucoup <strong>de</strong> nos pompiers ont démissionné<br />

<strong>de</strong>puis un certain temps. Les autres, pères <strong>de</strong><br />

famille, ne trouvant pas <strong>de</strong> situation, atten-<br />

<strong>de</strong>nt l'occasion, en rongeant leur frein.<br />

E, J. R.<br />

Les Cambrioleurs au Capitole<br />

PILLAGE iDU POSTE DE POLICE<br />

<strong>Toulouse</strong> est une ville bien gardée ; sa po-<br />

lice est tellement occupée à faire partout ré-<br />

Sïî*fni° re a Provenir vole et assassinats<br />

S^ r ^"-~ Sn-éf^K-sS<br />

.à sac les cormmssaflats I mettent<br />

Tous les directeurs <strong>de</strong> théâtres, casinos ca-<br />

fés, les propriétaires <strong>de</strong>s grands .magasins ré-<br />

clament, les jours d'afflluenee, l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la po-<br />

lice pour éviter les vols ou les désoidres.<br />

Ce concours n'est naturellement pas gra-<br />

tuit. On le paici en bon argent, qui est cen-<br />

tralisé au poste, du Capitole, sous la gar<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

M. le sous-brigadier Sicre. Tons les trois mois<br />

on divise entre les agents les sommes ainsi<br />

amassées.<br />

M. Sicre plaçait cet argent, au fur et à me-<br />

sure <strong>de</strong> la réception, dans un tiroir <strong>de</strong> son bu-<br />

reau, attendant d'avoir une somme assez con-<br />

sidérable pour la porter à la recette munici-<br />

pale. U lui arrivait ainsi d'avoir parfois un<br />

encaisse <strong>de</strong> 2 à 300 f rancs.<br />

Mais la serrure <strong>de</strong> son tiroir n'était pas as-<br />

sez secrète. Sans aucune effraction, un in-<br />

connu l'ouvF4\-i(ï stc tcmïpc. cn temps" A l'oiitlo «io<br />

fauss.es clefs et puisait sans sa gêa'er. Plu-<br />

sieurs fois déjà <strong>de</strong>s .sommes <strong>de</strong> 20 ou 30 francs<br />

disparurent.<br />

Craignant d'avoir commis quelque erreur<br />

dans ses 1 comptes, M. Sicre, voyant tout en or-<br />

dre, ne disait rien. Il comblait <strong>de</strong> sa poche<br />

les vi<strong>de</strong>s. Et cela aurait pu durer ainsi long-<br />

temps.<br />

Mais <strong>de</strong>vant l'impunité, le voleur s'est en-<br />

hardi. A sa <strong>de</strong>rnière visite, il a emporté cent<br />

francs.<br />

Cette fois M. Sicre, sur <strong>de</strong> ses chiffres, a<br />

porté le fait à la connaissance <strong>de</strong> ses chefs,<br />

et une enquête est ouverte.<br />

Aboutira-t-elle ? Sûrement pas, 6i le voleur,<br />

qui a l'air d'être habile et <strong>de</strong> bien connaître<br />

les habitu<strong>de</strong>s du lieu, sait s'arrêter en ,si bon-<br />

ne voie. Jusqu'à présent, on n'a aucun indice.<br />

Mais qu'il prenne gar<strong>de</strong> et ne,se hasar<strong>de</strong> plus;<br />

nos fins limiers toulousains sont en éveil 1 1<br />

Décision très importante a prendre.<br />

LA CRACNOTO DU MIDI<br />

Le club la Gragnoto du lUdi toujours à la -re-<br />

therne du nouveau, organise pour dimanche 6 sep-<br />

tembre, à Lan<strong>de</strong>nne, SUT les bords du Touch, sa<br />

-première journée <strong>de</strong> Ur à l'arc. Oe genre <strong>de</strong> sport<br />

délaissé dans le Midi, est a.Hpelé croyons-nous à un<br />

jrand succès ; <strong>de</strong> la force et <strong>de</strong> d'adresse voici tes<br />

(Jeux qualités .requises ipour faire un bon tireur.<br />

.Prochainement, la Société organisera un concours<br />

*e tir a l'arc ouvert, à tous les sociétaires <strong>de</strong> la<br />

Gragnoto du Midi ; <strong>de</strong> nombreux .prix seront<br />

alloués à. cette épreuve. Nous croyons à un succès.<br />

Dans la même journée, match pour le titre <strong>de</strong><br />

ehampion <strong>de</strong> pêche entre les <strong>de</strong>ux (premiers lau-<br />

réats du concours <strong>de</strong> pêche, MM. Paul Saviez et<br />

Gaston Fines. Déjeuner et diner sour l'herbe. Jeux<br />

divers.<br />

MM. tes sociétaires ainsi que leur famille, sont<br />

invités à cette agitante journée. Premier départ,<br />

cyclistes, siège du club, café du Théâtre, place du<br />

Capitole, 1, à 6 heures du matin. Piétons, à partir<br />

<strong>de</strong> 6 heures du matin, toutes les vingt minutes,<br />

place Esqui-rol.<br />

IF^iibs du «Joiar<br />

FÊTE DU QUARTIER DU RA VELIN. — MM. tes<br />

jeunes gens et hommes mariés du quartier du Ra<br />

Telin, qui désireraient (aire partie <strong>de</strong> la fête, som<br />

jpriés <strong>de</strong> se rendre à la réunion générale qui aura<br />

lieu le jeudi 2 septembre, à 8 heures et <strong>de</strong>mie du<br />

soir, café Bonzom, allée <strong>de</strong> Garonne, 50.<br />

FÊTE DE QUARTIER. — Les Jeunes gens du<br />

quartier du Capitole sont priés <strong>de</strong> se rendre ven-<br />

dredi prochain 3 courant, à 9 heures précises du<br />

soir, au comité d'initiative, au grand café <strong>de</strong> la<br />

Paix, entresol, place du Capitole.<br />

TROUVAILLES. — Réclamer : à M. Burgaut, rue<br />

Saint-Michel, 74. un, portemonnaie contenant un bon<br />

<strong>de</strong> travaU ; au bureau <strong>de</strong>s épaves, une clé, une<br />

lettre avec photographie ; à M. Fontet, <strong>de</strong>meurant<br />

4 Lalaa<strong>de</strong>, » Laiterie du général Gourcet », une<br />

talise contenant divers effets d'habillement ; à M.<br />

Sarras, <strong>de</strong>meurant rue <strong>de</strong> '.a ColomftVte, 14, un<br />

corset <strong>de</strong> femme ; a M. Consul, portefaix, rue<br />

Baour-Lormian, C, un effet <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> la mai-<br />

son Blanc et Samatan ; au jeune Louis Ollé, âaé<br />

4e 14 ans, <strong>de</strong>meurant avec ses parents, rue Saint-<br />

Michel. 116, divers bulletins <strong>de</strong> dépôt ù remettre aux<br />

«xjpèditeurs ; à Mme Crouzet, avenue <strong>de</strong> Bayonne,<br />

96. un ipaquet 'd'effets d'habillement ; à, M. Louis<br />

Betnard, place Victor-Hugo, 17. une botte d'essien ;<br />

au bureau <strong>de</strong> police drt 7* arrondissement, une clef;<br />

i M. Giraud fils, rue Sainte-Lucie,. 14, un ceinturon<br />

<strong>de</strong> soldat -, à Mme Roch, rue <strong>de</strong> la Provi<strong>de</strong>nce, 7,<br />

un portemonnaie contenant une certain© somme ; a<br />

Mme Marie Bertramé, rue Maletache, 12, un corsage.<br />

PAMIERS. — Les fêtes du S septembre. —<br />

Les fêtes organisées le S septembre, à Pam-iers,<br />

s'annoncent déjà comme un grand succès. Le<br />

programme, très éclectique, aille d'une façon<br />

très heureuse l'art et le sport.<br />

La Fille <strong>de</strong> Hotàna, le beau drame d'Henri<br />

<strong>de</strong> Bornier, joué par les artistes <strong>de</strong> l'Odéon,<br />

au Théâtre en plein air <strong>de</strong> Miliane, nous pro-<br />

met à tous une sensation d'art <strong>de</strong>s plus inten-<br />

ses.<br />

Le Club Gaston Phébus, dont on ne saurait<br />

trop louer l'intelligente initiative, a organisé<br />

pour les braques d'Ariège un concours <strong>de</strong><br />

chasse pratique dans la plaine <strong>de</strong> Montaut<br />

Nous aurons le plaisir <strong>de</strong> revoir sur le terruiii<br />

les lauréats <strong>de</strong> nos expositions canines ; cela<br />

nous permettra d'admirer l'animal merveil-<br />

leux «pie le Club Gaston Vhébus a reconstitué<br />

amélioré, par une sélection judicieuse qui fait<br />

le plus grand honneur à l'élevage appaniéen.<br />

Lorsque nous aurons cité les noms <strong>de</strong> MM.<br />

Vasilières et La.marque comme organisateurs<br />

du concours, <strong>de</strong> M. Coste comme tireur offi-<br />

ciel, nous ne douterons plus du succès.<br />

Dégagée, grâce à eux, <strong>de</strong> tout esprit mer-<br />

cantile, la réunion s'annonce comme le triom-<br />

phe du sport par. % p<br />

Voici le programme <strong>de</strong>s premières Journées<br />

<strong>de</strong> fête :<br />

Jeudi 2 septembre. — Deuxième journée du<br />

concours <strong>de</strong> chasse pratique ; concours d'a-<br />

dultes, concours <strong>de</strong> novices ; distribution <strong>de</strong><br />

prix importants en argent, objets d'art, pla-<br />

quettes et médailles.<br />

A 8 heures et <strong>de</strong>mie du soir, place <strong>de</strong> la<br />

République, grand concert par la musique du<br />

59' <strong>de</strong> ligne, sous .l'habile direction <strong>de</strong> M. Ca-<br />

zenave.<br />

Vendredi 3 septembre. — Gran<strong>de</strong> foire, réu-<br />

nion <strong>de</strong>s agriculteurs, commerçants et indus-<br />

triels régionaux.<br />

A 8 heures et <strong>de</strong>mie du soir, place <strong>de</strong> la<br />

République, grand concert donné paria musi-<br />

que du 59" <strong>de</strong> ligne.<br />

Samedi 4 septembre. — A 4 heures du soir,<br />

salves d'artillerie tirées sur le plateau <strong>de</strong><br />

Frédélas ; à 5 heures, chevauchée par les lié-<br />

hérauts d'armes ; à 8 heures, illumination <strong>de</strong><br />

la (place <strong>de</strong> la République : grand concert et<br />

brillante retraite aux flammes vésuviennes,<br />

avec le concours <strong>de</strong> la musique du 59' <strong>de</strong> ligne<br />

et <strong>de</strong>s tambours et clairons <strong>de</strong> la garnison.<br />

Itlné,raire djjJ^rÊtoïrS, ^m^^fa^St,<br />

cours Coibert, rue Saint-Antonin, rue du Pont-<br />

Neuf, place <strong>de</strong>s Carmes, rue <strong>de</strong>s Carmes, rua<br />

Major, rue <strong>de</strong>s Ecoles, place <strong>de</strong>s Vékisses, rue<br />

Lakanal, rue Jacques-Foumié, Croix-Rouge,<br />

rue Sainte-Hélène, rue Frédéric-Soulié, ca-<br />

serne. .<br />

Dimanche 5 septembre, à la pointe du jour,<br />

nouvelles salves d'artillerie.<br />

A 7 h. du matin, réveil en campagne par<br />

l'Avant-Car<strong>de</strong> Appaméenne dans le» divers<br />

quartiers <strong>de</strong> 8a ville.<br />

A 9 heures, réception à la gare <strong>de</strong> la société<br />

la 'Phil'harrnoniqiie Toulousaine par la com-<br />

mission et les sociétés <strong>de</strong> la ville.<br />

A 9 h. J, réception à l'Hôtet-<strong>de</strong>-Ville.<br />

A 10 heures, -place <strong>de</strong> la République, con-<br />

cert exécuté par la Philharmonique Toulou-<br />

saine et l'Avant-Gar<strong>de</strong> Appaméenne.<br />

Ail heures, apéritif d'honneur.<br />

A 2 heures' du soir, défilé <strong>de</strong> la société <strong>de</strong><br />

gymnastique l'Avenir Appaméen.<br />

• A 3 h. 4, esplana<strong>de</strong> Milliane, exercices d'en-<br />

semble : boxe, bâtons, sauts, barre fixe, py-<br />

rami<strong>de</strong>s, exécutés par la société <strong>de</strong> gymnas-<br />

tique.<br />

A 3 heures et domie du soir, plateau du Cas-<br />

tella, grand concert donné par la société Phi-<br />

lharmonique Toulousaine, sous Thabile direc-<br />

tion <strong>de</strong> M. Laporte.<br />

A 8 heures et <strong>de</strong>mie, fêtes <strong>de</strong> nuit. ; illumi-<br />

nation féerique du plateau du Castella ; grand<br />

bal avec le concours <strong>de</strong> la société la Philhar-<br />

monique Toulousaine, sous la direction d*<br />

M. ILaporle (orchestre <strong>de</strong> G0 exécutants).<br />

A 9 h. J du soir, quadrille d'honneur.<br />

A 10 heures, embrasement général du Pla-<br />

teau <strong>de</strong> Castella ; brillants feux d'artifices ti-<br />

rés par la maison Lacroix.<br />

A 1 heure du matin, gran<strong>de</strong> farandole, clô-<br />

ture <strong>de</strong>s dansas.<br />

NOTRE MAJFIÏIV;^<br />

Les circuiaircs <strong>de</strong> M. fjhéron<br />

,., . Paris, t sep ici nlirc.<br />

M. Chcron, sous-seoretaiae d'.i-tat A i« ma-<br />

rine, vient d'arrêter une série <strong>de</strong> disposi I i. in»<br />

en vue <strong>de</strong> réglementer toutes les quastioiis<br />

ayant trait à la passation <strong>de</strong>s imarouis ,


teudi 2 Septomîrro I9W<br />

Foires et Marchés<br />

MARCHE DE PABIS<br />

Du 1" septembre.<br />

Farines. — Disponible, 32 50 ; courant, 31 80 ;<br />

prochain, 31 50; septembre-octobre, 31 ; 4 <strong>de</strong>rniers.<br />

ML 25; tendance soutenue ; circulation. A ; consom-<br />

mation, 55. ,<br />

Blés. — Courant, 23 70; prochain. 23 66; eeptembre-<br />

23 70 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 24 05; tendance soutenue.<br />

Seigles. — Courant, 16; prochain, 16 25; septembre-<br />

e, 16 50; 4 <strong>de</strong>rniers, 17; tendance soutenue.<br />

Avoines. — Courant, 18; prochain. 17 90; septem-<br />

tre-oct s. — DisponiWe, 32 875; courant, 44; PTO-<br />

îhain, 30 126; 4 d'octobre, 30 25; 4 premiers, 30 75-,<br />

lantfance ferme ; roux cuites. 29 625 ; autres Jeta,<br />

n «as : raffinés, 61 50.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 1" septembre.<br />

Blés. — On cote par 100 Kilos gares <strong>de</strong> départ :<br />

(entre ts 75; Wé du pars, <strong>de</strong> 22 65 à 22 75; les blés<br />

le notr* région sont cotés 18 75 l'hectolitre.<br />

Farines. — Supérieures du haut pays. 32 75; pre-<br />

mières marques, 32 50.<br />

Sons et repasses. — On cote : sons gros disponible,<br />

17; livrable, 16; ordinaire disponible, 16; livrable. 16;<br />

remoulaees disponible, 18; livrable, 17; repasse or-<br />

dinaire, 16 50; livrable, 15 60; Plata, 15 50 logé.<br />

Maïs. — Plata roux disponible, <strong>de</strong> 18 50 à 1S 76;<br />

livrable, 19 75; Cin«iuantini, 23 50 logé.<br />

Avoines. — Grises Poitou, <strong>de</strong> 18 50 à 18 75; Breta-<br />

gne grises, 18.<br />

Orp?s. — Pays, 19; Algérie, 17 75.<br />

salaries. — On cote : 17 50 les 100 kilos.<br />

MARCHÉ DU HAVRE<br />

Du l" septembre.<br />

Cotons. — Janvier 1910, 79 87 ; février, 79 75<br />

mars, 79 37 ; avril, 79 25 ; mal, 79 12 ; juin, 79 .<br />

Juillet, 78 87 ; août, 78 T5 ; septembre, 78 76 ; octo-<br />

bre 1009 , 78 50 ; novembre, 78 25 ; décembre, 78 75.<br />

tendance soutenue. Ventes, 2,850.<br />

Cafés. — Janvier 1910 41 ; février, 39 75 ; mars<br />

95 50 ; avril, 39 95 ; mai, 38 75 ; juin, 38 50 ; juillet,<br />

38 00 ; août, 38 50 ; sentembre, 38 50 ; octobre 1909,<br />

38 50 ; novembre, 38 50 ; décembre, 38 50. Tendance<br />

calme. Ventes, 4,000.<br />

Laines. — Bu-nos-Ayres : Janvier 1910, 182 ; fé-<br />

vrier, !!« 50 ; mais, iS-3 ; avril, 182 ; mal, 180 50<br />

juin, 1S0 50 ; ruiUet 1S0 50 ; août, 180 ; septembre<br />

160 : octofcre.' 180 ;' novembre, 180 ; décembre, 180<br />

tendance soutenue. Ventes, 60.<br />

Laines. — C". Pi-ita : Janvier 1910. »»» ; février<br />

19", 50 • m»rs, 197 ; avril, 197 : mai, 197 ; juin, 197<br />

ful'let.' «IR ; root. W ; septembre, 198 ; octobre<br />

18.9, i98 ; novembre, 108. Tendance soutenue.<br />

LE CONGRES ANNUEL DES GRAINS<br />

Lundi, povM' la cinquante-cinquième lois, s'est<br />

tenu, à Dijon, le congres <strong>de</strong>s grains annuel. De<br />

nombreux négociants sont venus, comme chaque an-<br />

née, <strong>de</strong> Paris. Marseille R»ims. Tours. Rennes, Gre-<br />

noble, etc.: les étrangers étaient peu nombreux.<br />

Les transactions ont été difficiles et limitées, les<br />

acheteurs et les ven<strong>de</strong>urs se tenant sur la réserve,<br />

et attendant le congrès <strong>de</strong> lundi, 6 septembre,<br />

Nancy.<br />

On cote : blé <strong>de</strong> mremière qualité, <strong>de</strong> la région<br />

<strong>de</strong> 22 75 à 23 25-, blé du centlre, <strong>de</strong> 23 50 à 23 76; sel<br />

gle, rte 15 50àl6;orge brasserie, <strong>de</strong> 16 50 à 18; orge<br />

mouture rte 16 àl6 50; avoine noire, <strong>de</strong> 18 à 18 50<br />

avoine gTise, rte 17 50 à 17 60: avoine blanche, <strong>de</strong><br />

17 à 17 30; son gros, <strong>de</strong> 15 à 16; son fin. <strong>de</strong> 14 à 14 50;<br />

farines <strong>de</strong> 45 à 46; farines premières, <strong>de</strong> 43 à 44;<br />

farines <strong>de</strong>uxièmes, <strong>de</strong> 43 à 44; farines troisièmes, <strong>de</strong><br />

Ï7 à 3S toutes les farines à 125 kilos; farines <strong>de</strong><br />

(ère, <strong>de</strong> 32 à 33 50 les 10" kilos; remoulage, <strong>de</strong> 16 50<br />

à 17: coiza <strong>de</strong> Normandie, <strong>de</strong> 26 50 à 26 75. — B.<br />

MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 1" septembre.<br />

BTartettes. blés supérieurs vieux, les 80 kilos, 18 75;<br />

nouveaux, 13 25.<br />

Grains grossiers. — Seigle, les 75 kilos, <strong>de</strong> 13 50<br />

îl 14: orge, les 60 kilos, <strong>de</strong> 10 50 à 11; avoine, les 50<br />

jttlos, <strong>de</strong> 9 à 9 50» maïs blanc, les 75 kilos, <strong>de</strong><br />

\5 à 15 25; fèves, les 65 kilos, <strong>de</strong> 13 à 13 50; vesces,<br />

ioires, les so kilos, <strong>de</strong> 19 à 20.<br />

Farines et issues. — Minot fleur, les 122 kilos,<br />

M 50; minot extra ou premières, 39 50; R. G., les<br />

pgraî«H7WrtrwTHg^aMag—gK"-- — .1 '.««il*»*<br />

Guérison du jeune Cartier<br />

atteint <strong>de</strong> TUBERCULOSE PULMONAIRE<br />

par le traitement à base d'Elixir Dupeyroux<br />

Lo jeune Robert CARTIER, né en IQOI, que représente la photo-<br />

gravure ci-contre, habite chez ses parents, Venelle-du-Moulin, n° 4, à<br />

Orléans (Loiret). A la fin <strong>de</strong> mars 1008, je constatai chez lui <strong>de</strong>s lé-<br />

sions tuberculeuses du a* <strong>de</strong>gré oc-<br />

cupant la moitié inférieure <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

poumons. Depuis <strong>de</strong>ux ans, il tous-<br />

sait, crachait, transpirait la nuit,<br />

avait la lièvre avec refroidissement<br />

intense. Il ne pouvait plus absor-<br />

ber <strong>de</strong> nourriture, vomissait tout,<br />

même le lait et était cachectique<br />

au plus haut point. Les mé<strong>de</strong>cins<br />

du pays l'avaient condamné et on<br />

attendait sa fin. U avait contracté<br />

son mal en partageant le lit <strong>de</strong> son<br />

frere aîné mort à 18 ans <strong>de</strong> tubercu-<br />

lose. Sa mère, ayant entendu parler<br />

<strong>de</strong> ÎEL'XIR DUPEYROUX, voulut<br />

encore essayer ce médicament. Les<br />

KO kilos. 1» S0-, «passes, <strong>de</strong> R à B «j aotfS.. * J<br />

'Fourrages. - Foin, <strong>de</strong> * 80 à » 30; «intom, ire |<br />

cope (nouveau), <strong>de</strong> 4 » a. 6 60-, Je et<br />

3 80 A 4 30; paille blé, <strong>de</strong> 9 40 à S 70; paille a-rolne.<br />

<strong>de</strong> 2 à S 90, le tout les 50 kilos.<br />

Bols & brûler, <strong>de</strong> i 40 â l 45 les 60 kftos.<br />

Marché aux légumes ^Arnaud-Bernard). — Choux,<br />

la corbeille <strong>de</strong> 15, 1 tr. ; céleri, l*o «naifté, 0 50;<br />

chicorée trleée, les 100 pieds, 1 85 ; carottes, te ^pa-<br />

quet. 0 90 ; oh1*<br />

-tma<br />

.tma<br />

4280 ..1<br />

4220 ..<br />

1720 ..<br />

749 ..<br />

761 ..<br />

1340 ..<br />

1342 ..<br />

685 ..<br />

740 ..<br />

724 ..<br />

681 50<br />

733 ..<br />

702 ..<br />

897 ..<br />

915 ..<br />

914 ..<br />

1318 ..<br />

1320 ..<br />

1130 ..<br />

1680 ..<br />

1715 ..<br />

1722 ..<br />

1373 ..<br />

935 ..<br />

651 ..<br />

810 .,<br />

122 .,<br />

332 .,<br />

333 ..<br />

320 .,<br />

300 50<br />

282 „<br />

147 .<br />

572 .<br />

47C0 .<br />

702 .<br />

462 50<br />

1974 ..<br />

1495 ..<br />

1498 ..<br />

2010 . .<br />

17» ..<br />

750 ..<br />

764 ..<br />

1370 ..<br />

1365 ..<br />

68 i ..<br />

725<br />

689 ..<br />

710<br />

940 ..<br />

1317 ..<br />

1325 ..<br />

1154 ..<br />

1156 ..<br />

1725<br />

6:,s<br />

812<br />

123 25<br />

337<br />

338<br />

315<br />

393 G0<br />

39S ..<br />

572 ..<br />

'ï\9<br />

458 ..<br />

1957 ..<br />

1510 ..<br />

1502 ..<br />

2050 ..<br />

iWAUXoiJAWIBES<br />

OêTUêS - '2f2ï*S,mm. l»""^ 1 * „ «r<br />

Slccard et Privât ; à MONU LJ ^, 0NTA ijl)AN,<br />

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