Le Belge Wierinckx gagne la 2! étape - Bibliothèque de Toulouse ...

45* ANNEE - N* 15.822
DIRECTION :
25, Rue Roquelaine - TOULOUSE
PUtLiciTE :
A L'AGENCE HAVAS
73, Rue d'Alsace -Lorraine - TOULOUSE
62, Rue de Richelieu - PARIS
Dans ses succursale»
et cnez tous nos correspondants
TÉLÉPHONE : 229-83 ET 22?. «4
Les Idées
et les Faits
Ordre
Quand le gouvernement de Front
populaire se voit contraint de jeter
du lest, il ne le lait qu'en pratiquant
dans la plus large mesure la restriction
mentale.
Alors que Paris commençait à être
affolé par l'agitation gréviste qui
.tournait a l'agitation politique et révolutionnaire,
au point que les parlementaires
radicaux donnaient des
signes d'impatience et parlaient
d'abandonner le Front populaire, il
a fallu que M. Salengro se pendit
aux basques de M. Bium pour lui
faire faire une déclaration apaisante
sur sa volonté de maintenir l'ordre
dans la rue.
Cela iui a été pénible, mais M.
Blum a marché et les parlementaires
radicaux se sont déclares satisfaits
! Mais il s'agit de s'entendre
sur la manière dont on entend l'ordre
et une discussion s'est aussitôt
engagée, dans les feuilles de gaucne,
sur la nature de l'ordre répuolicain.
L'ordre tel que l'entend le Front
populaire, c'est le droit, pour ses
adhérents, d'encombrer la rue de
leurs cortèges et de leurs manifestations,
et celui, pour ses adversaires,
de se terrer en s'abstenant de
tout acte dans leauel il déclare voir
Jine provocation: collective, s'il s'agit
d'un cortège, individuelle s'il s'agit
du port d'une cocarde.
C'est à cet ordre-là que devaient
penser MM. Blum et; Salengro, si on
se reporte à la manière dont M. Langeron
exécute leurs instructions en
'réservant les brutalités policières
aux nationaux qui prétendent descendre
les Champ.>Elysées en chantant
la Marseillaise.
Occupation
Mardi, au Sénat, il a fallu s'y prenjflre
à deux reprises pour obtenir de
M. Salengro une autre déclaration
apaisante.
Celui qui la demandait n'était autre
que M. Bienvenu-Martin ! Le
«cas était donc particulièrement gra-
,ye : M. Bienvenu-Martin n'évoque
Ipas seulement, par son aspect exté-
! rieur, l'idée d'une cérémonie funèbre,
et M. Salengro pouvait l'imaglilier
prêt à porter en terre le cada-
|vre du Front populaire. M. Bienve-
[nu-Martin incarne surtout le vieux
(radicalisme ; on ne se le représente
(Que faisant le signe de détresse.
-Pomment se dérober ?
Or, interrogé sur le point de savoir
si les occupations d'i—ines continueront
à être tolérées dans l'avenir, le
ministre de l'Intérieur a essayé de
s'en tirer par une réponse de Normand,
en déclarant le gouvernement
résolu à mettre un terme à toutes
les pratiques, « d'où qu'elles viennent
», qui troublent l'ordre public.
Ce « d'où qu'elles viennent » valait
Bon pesant d'or. Instruit par l'expérience,
on devait le traduire ainsi :
le gouvernement est surtout décidé
)t taper sur les fascistes.
Mais M. Bienvenu-Martin est une
rieille ficelle ; 11 sait ce que parler
reut dire ; il n'entend pas confondre
le poisson avec la mer, ni les
occupations d'usines av^c les « pratiques
» des fascistes : à l'heure où
M. Vincent Auriol tend sa sébille aux
coffres-forts, il importe de les rassurer
; ce ne sont pas les fascistes
qui les inquiètent.
Alors, M. Salengro a fait une réponse
plus précise, mais qui n'en est
pas moins une réponse de Normand.
Il a bien visé, dans sa réponse, les
occupations d'usines, pour déclarer
que le gouvernement entendait y
mettre un terme « par tous les
moyens appropriés >.
Cette fois, M. Bienvenu-Martin n'a
pas pipé ! Ou, complice, il n'a pas
voulu faire préciser de quels moyens
11 s'agissait ; et il a déposé lui-même
l'ordre du jour de confiance.
Programme
Or, les explications qu'il n'a pas
données au Sénat, M. Salengro s'est
empressé de les fournir à la fols à
M. Léon Blum et à la C G. T. Celleci
n'allait-elle pas penser qu'il s'agissait
bien de « tous les moyens ? »
Et à la suite de ces entrevues, le
gouvernement fait préciser qu'il
s'agit seulement de moyens de persuasion.
Les militants du mouvement syndicaliste
seront invités à aller demander
aux occupants s'ils veulent
bien se retirer.
En cas d'échec, c'est le gouvernement
lui-même qui ira leur tirer un
second coup de chapeau.
S'il n'a pas plus de succès, militants
syndicalistes et pouvoirs publics
s'associeront pour se livrer
a une troisième sommation.
Pourquoi voudrait-on que celle-ci
réussisse plus que les précédentes ?
C'est alors que le gouvernement envisagera
d'autres mesures.
Lesquelles V Car il se trouvera dès
lors dans la situation dont M. Albert
Sarraut a montré le côté tragique
Pas un instant, celui-ci n a pensé
que force dut rester à la loi si la
protection de la propriété et de l ordre
public devait entraîner une effusion
de sang. , ,„
Mais ce qui rendait tragique la
Situation de M. Albert Sarraut, c'est
que le maître de l'heure n'était pas
lui ; c'était Blum !
L* dée d'occuper les usines seraitelle
venue aux grévistes s'ils n'avaient
nas nensé Que l'avènement d un mlnfstè
P re socialiste devait avoir pour
conséquence la rem se aux travailleurs
des instruments de la production
? Et la gauche sénatoriale «aurait-elle
si largement accordé sa
confiance au cabinet, si elle avait
entrevu que des promesses à la v
lonté du gouvernement, 11 y a toute
l'étendue d'un programme t
GASTON GUiZE
25 QT.\'
EN ETHIOPIE
Des aviateurs italiens
sont massacres
par des brigands
abyssins
Parmi les victimes
se trouve I' « as » Locatelli
Rome. 8 juillet.
Le « Daily Herald » annonçait hier
que la guerre allai»- recommencer en
Ethiopie.
Vu la partialité passionnée de l'organe
travailliste à l'égard de l'Italie,
nous avions accueilli avec scepticisme
nnlormation du « Daily Herald », sans
toutefois exclure la possibilité de coups
d main ou de guet-apens.
L'événement, vient malheureusement
justifier cette crainte. Depuis deux
jours, 13 bruit circulait à Rome qu'un
certain nombre d'aviateurs italiens (dix,
disent certains) avaient été massacrés
par les Abyssins^
On affirmait que l'as italien Antonio
Locatelli faisait partie des victimes.
Locatelli fut le premier à effectuer la
traversée de la Cordillère des Andes
pour aller de l'Argentine au Chili, il
était un grand ami de, Gabriele d'Annunzio,
le poète italien, ave.: lequel il
collabora activement pendant la guerre
mondiale.
Jusqu'à présent démentie par le ministère
de l'Aviation, la nouvelle est
hélas confirmée cet après-midi.
D'après les rumeurs qui circulent dans
la capitale italienne, les dix aviateurs
avaient quitte Addis Abeba dimanche
dernier a berd de trois trimoteurs
« Caproni ». Ils devaient survoler la région
de Djimma pour y repérer un emplacement
pour un aérodrome. Les trois
appareils *tterriren r à un endroit qui
paraissait désert Mais, peu après, les
aviateurs se virent entourés par un
grand nombre d'Abyssins qui les massacrèrent.
UN COMMUNIQUE OFFICIEL
Peu après la réception des premières
dépêches annonçant le massacre des
aviateurs, le communiqué suivant était
publié :
« Le 26 Juin, trois appareils partis
d'Addis Abeba peur une importante reconnaissance,
ont fait un atterrissage
dans la zone de Lekemti, dans la région
de l'Ouollega, transportant une mission
composée du général d'aviation Vincerizo
Magliocco, du colonel d'état-major
Mario Calderini, du commandant Antonio
Locatelli, de l'ingénieur Fradso
et du P. Borello, dè la Consulta, qui
fut accueillie cordialement par les populations
« Le matin du 28 juin, une bande
d'anciens réguliers éthiopiens, qui s'étaient
livrés au brigandage, échappaient
au contrôle des chefs locaux et
attaquaient par surprise la mission qui
après s'être héroïquement défendue, rêvait
succomber devant le nombre débordant
des assaillants.
« Seul réussissait à se sauver le P.
Borello qui vint donner la nouvelle à
nos autorités militaires le 5 juillet.
« Immédiatement, nos appareil ont
procédé à des actions de représailles on
masse sur «es brigands et sur les localités
où ils s'étaient réfugiés. »
Le retour d'Afrique
de la division Gavinana
Naples, 8 Juillet.
Trois mille fantassins de la division
Gavinana, la première qui fut mobilisée
pour l'Afrique Occidentale, sont arrivés
à Naples, où ils ont reçu un accueil
triomphal.
Le prince de Piémont et les autorités
de Naples attendaient sur le port le
paquebot « Lombardii », sur lequel les
soldats s'étaient enfearqués, et une foule
considérable et enthousiaste se pressait
sur le quai
Le prince est monté aussitôt à bord et
a passé les soldats en revue puis, tandis
que ceux-ci débarquaient il s'est entretenu
avec les officiers.
Avant de se rendre à la caserne, le»
fantassins ont défilé en parade devant
le prince héritier.
La Gavinana étant la division de Florence,
le paquebot « Lombardia » est
reparti pour Livourne, où des fêtes sont
préparées.
Le s calamités
agricoles
U*E DELEGATION
DES MAIRES DE LA GIRONDE
EST REÇUE PAR LE MINISTRE
DE L'AGRICULTURE
Paris, 8 juillet.
Une délégation des maires de la Gironde,
conduite par le préfet et les par:
lementaires de ce département, a ete
reçu;: ce natin nar M. Monnet, ministre
de i Agricult ire. .
Lï délégation a entretenu le ministre
des dommages graves causés par les calamités
agricoles dans le département
de la Gironde en 1935 et 1936.
Bile a deiKiir.de la création urgente cle
la Caisse de-; calamités agricoles, en msistant
sur La revision des décisions te
la Commission départementale
Elle .i signa'e également la nécessite
d'un aménagement les dettes agricoles.
Le ministre i déclaré a >a délégation
qu'il avait compris dans son programme
la création de la Caisse des calamités
agricoles et l'iménagement des dettes
agricoles. Il a ajo lté que ces deux questions
ont été étudiées par ses services et
aue les proiets de loi correspondants
vont être présentés au prochain conseil
des ministres.
Le général Gamelln
en Alsace
Paris » juillet.
Te eénéral Gamelin, cnef d'etai-ma-
& à dimportantes «g*-*^
Te^rT^ 'conseil Supérieur de la
guerre.
DU MIDI
La Conférence des Détroits
dans une impasse
La Russie menace de quitter Meutreui si dus cuucessieus
ne lui suut pas accordées
Montreux, 8 Juillet.
La Conférence des Détroits a tenu,
ce matin, une séance importante. Elle
mettait, en effet, en présence Anglais
et Russes sur la question de la liberté
ou de la fermeture des détroits en
temps de guerre.
La délégation anglaise avait saisi la
conférence d'un i.ouveau texte qui
tout en affirmant la thèse de la liberté
de passage des détroits en temps de
guerre, la Turquie n'étant pas belligérante,
accordait a cette dernière des
droits plus étendus que dans le projet
primitif, inspiré lui-même de la Convention
de Lausanne de 192J.
D'après la proposition britannique, la
Turquie, en effet, aurait le droit, si
elle considère à un moment donné que
sa sécurité peut être menacée par le
passage dans les détroits d'une flotte
belligérante, d'interdire le passage des
navires appartenant à une puissance
belligérante, à condition que cette interdiction
soit appliquée à toutes les
flottes, sans discrimination.
En temps de guerre, aucune des puissances
riveraines de la mer Noire n'étant
belligérante, le passage des détroits
serait interdit à tous bâtiments
da guerre appartenant à une puissance
belligérante.
Aussitôt, la délégation de l'U.R.S.S.
réclamait, par voie d'amendement, l'interdiction
de passage à tout Etat belligérant,
sauf en vertu d'une décision
du Conseil de la S.D.N. (application
du pacte ou des pactes régionaux
conclus dans son cadre).
La délégation britannique, par la
voix de M. Hendell, directeur au Foreign
Office, s'efforça de justifier l'application
d'un droit commun à tous
les belligérants, sans exception ; cependant
que MM. Lttyinof, Paul-Boncour,
Politis, plaidaient en faveur du
principe de la discrimination contenus
dans la proposition soviétique.
On ne saurait, en effet, ignorer que
certains Etats, membres de la S.D.N.,
riverains ou non de la mer Noire, sont
liés par des obligations générales régionales,
obligations dont la convention
des détroits doit tenir compte.
En présence des positions divergentes
prises par certaines délégations,
parmi les plus intéressées la Grande-
Rretagne, la Turquie, le .lapon ont demandé,
de pouvoir consulter leurs gouvernements.
La suite de la discussion fut renvoyée
à demain matin. D'ici là des
conversations privées auront lieu entre
les chefs des délégations.
LA DELEGATION DE L'U.R.S.S.
MENAOE DE QUITTER
LA CONFERENCE
Au début de l'après-midi, la délégation
de l'U.R.S.S. a déclaré que M. Litvinof
avait reçu de Moscou des instructions
lui enjoignant de quitter la
conférence si la Russie soviétique n'obtenait
pas à Montreux les concessions
qu'elle réclame sur certaines de ses revendications
essentielles.
AURA-T-ELLE UNE INCIDENCE
SUR L'ACCORD NAVAL
ANGLO-ALLEMAND ?
Londres, 8 Juillet.
Le bruit court que si la Russie est
autorisée à faire entrer librement ses
vaisseaux en Méditerranée l'Allemagne
songerait à reviser les clauses de l'accord
naval anglo-allemand du 18 Juin
1935, limitant ses forces navales à un
tiers dutotal de la puissance britannique
sur mer.
Dans les milieux autorisés de Londres
on considère qu'une pareille suggestion
est dénuée de fondement.
Le prochain
Conseil des ministres
Paris, 8 Juillet.
Les ministres se réuniront vendredi,
à 10 h., en conseil de cabinet à l'hôtel
Matignon, sous la présidence de M.
Léon Blum.
Nouvelles Express
Du 8 Juillet.
L'Agence Tass annonce la mort
surienue à Moscou, après une longue
et grave maladie, à l'âge de 64 ans, de
M. Georges Tchitcherine ancien commissaire
du peupU aux Affaires étrangères.
REPETITION GENERALE
LES EQUIPAGES QUI PARTICIPERONT A LA GRANDE FETE DE L'AIR
DU 12 JUILLET SE SONT ENTRAINES AU BOURG ET
Avant la « répétition » les dernières instructions sont données aux pilotes.
iCltchè hecord.)
Un vol de groupe de l'escadrille de la base du Bourget.
(\fondlal-Photo-Prtstej
LA SECURIIEEUROPEENNE i
Les puissances
locarniennes
se réuniraient
vers le 20 juillet
La participation
de l'Italie et du Reich est douteuse
Paris, 8 juillet.
Noua disions, hier que la prochaine
Conférence des puissances locarniennes
aurait lieu entre le 15 et le 20 juillet.
La presse belge affirme, cet aprèsmidi,
qu'elle sera nrobablement fixée au
16 juillet et se tiendra à Bruxelles, des
difficultés d'ordre pratique ayant fait
écarter Ostende et Spa
On prévoit trois jours de délibérations.
Les ministres des puissances intéressées
reprendront sans doute l'examen
du problème à pied d'œuvie.
Les décisions de Londres doivent nécessairement
être revues et ajustées.
On se montre disposé, paraît-il, à faire
table rase du passé et à poursuivre
essentiellement un effort constructif.
Le prolème de la sécurité en Europe
occidentale ne peut naturellement
être résolu que dans le sens de l'assistance
mutuelle complétée selon la formule
de Londres, par des accords d'exécution
jouant automatiquement. Mais
les obligations des Etats contractants
pourraient être plus exactement définies
et précisées, tant sur le plan juridique
que sur le plan militaire, selon
qu'il s'agisse de grands et de petits
Etats.
Le principe de la sécurité collect've
et celui de l'assistance mutuelle doivent
être maintenus, pense-t-on ici, dans
toute leur rigueur première et, si possible,
être renforcés.
LA PARTICIPATION DE L'ITALIE ?
Absente à la Conférence des Détroits
l'Italie participera-t-elle à la Conférence
de Bruxelles ?
De source officieuse romaine on déclare
que rien n'a encore été décidé à
ce sujet.
Dans certains milieux italiens, on affirme
que l'Italie ne fera ajeune objection
de principe à sa participation, qui
dépendra avant tout de la façon dont
la situation méditerranéenne évoluera
d'ici au 20 juillet.
Mais l'opinion la plus répandue i\
Rome est que les problèmes de l'équilibre
continental européen ne pourront
être résolus que par la participation
active de l'Allemagne et que, par conséquent,
un% réunion « locarnienne »
ne peut guèrs être conçue sans les délégués
de Berlin.
Ol peut en conclure qu'il est fort
possible, et même prooab'e, que la participation
de l'Italie à la nouvelle Conférence
dépendra de celle de l'Allemagne
et vice versa
L'ALLEMAGNE
8ERA-T-ELLE INVITÉE f
Solvant des informations recueillies
à Bruxelles, on inviterait l'Allemagne
lorsque les autres puissances locarniennes
auraient coordonné leurs vues.
11 serait souhaitable qu'elle ait répondu
auparavant au mémorandum
britannique. Mais on doute qu'elle
veuille se lier par écrit.
Ce faisant, elle adopte en somme une
attitude franche et brutale, revendiquant
sa liberté de mouvement a l'Est
et au Centre de l'Europe
Peut-être accepterai1>elle. toutefois,
de participer à la seconde partie de là
Conférence, d'envisager la reconduction
des accords de Locarno, moyennant
certains avantages
D'après certaines indications. l'Allemagne
mettrait comme prix d'un accord
éventuel, l'autorisation d'organiser
défensivenient la Rhénanie, avec des
lignes d'abri, etc., et ce naturellement
pour empêcher que jouent, dans certaines
éventualités, les accords généraux
de garantie européenne.
D autre part, on s'efforcerait, si l'Allfmigne
est présente, de fixer des plafonds
pour le réarmement des différentes
puissances occidentales.
k l'Acadénle d'ijrlcuiture
Paris, 8 juillet.
L'Académie d'agriculture de France
a tenu, cet après-midi, à 14 h. 30, sa
dernière séance de la saison.
A l'ordre du jour figurait la présentation,
par M. E. Schribaux, d'une note
de M. Chabrolin sur les destructions
des céréales, à l'aide des huiles phénoliques
du goudron de houille.
D'une note de MM. Bœuf et Madweef,
sur l'appréciation des blés à l'extensimètre
Chopin, et enfin d'un rapport
sur la méthode Pelshenke.
On entendit ensuite un rapport de
M. Brétignière. sur le centre d'expérimentation
d'F.poisse (fondations P.-
L.-M.), un compte rendu par M. Piettre,
du Congrès international du froid
et une communication de M. Delamare
de Mondiaux sur la sortie printanière
des doryphores.
L'école des tanks en Angleterre
Trois types différents de tanks rapides dont on entraine les conducteurs par n'importe quel temps.
{lionHal-Photo-Presst^
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
25 crr
JEUDI 9 JUILLET 1936
France et Colonie* .
ÉTtANGEt
demi tarif poetel. . .
p4ein torif poetal. ..
3 moi»
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140 »
200 »
On t'abonne dans tous les bureaux de porte
CHÈQUE POSTAL TOULOUSE 49-St
LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE
Le Belge Wierinckx gagne la 2 ! étape
Lille-Charleville
Archambaud prend le maillot jaune
Au poinçonnage les Belges Sllver Maes et Romain Maes sont très entouré».
(CMché RecorA)
Une vue aérienne du passage des coureurs entre Méru et Beauvala.
A gauche : Le Suisse EGLI, vainqueur de la première étape.
{Cliché fleeor*J
Le passage des coureurs au cont rôle de ravitaillement d'Amiens.
tCllcht KewiTork Ttmet.\
LIRE LE COMPTE RENDU EN CHRONIQUE SPORTIVE
Quelques enseignements
à tirer des grèves
par Firmin BACCONNIER
Les grèves insurrectionnelles ont été fomentées
par Moscou, aucun doute ne saurait
subsister a cet égard. Les textes sont
là : dès Juillet 1935, Moscou a prescrit à
ses mercenaires communistes la constitution
de comités d'usines et d'entreprises
pour préparer la grève révolutionnaire ;
et dès juillet 1935, Moscou a précisé que
cette grève révolutionnaire serait « la première
partie de la révolte armée ».
Pour réussir, Moscou a très habilement
utilisé le mécontentement, trop justifié,
hélas 1 d'une fraction importante du monde
ouvrier.
L'application des accords Matignon a révélé,
en effet, dans de nombreuses industries,
des salaires anormalement bas,
qui ne font vraiment pas honneur à nos
institutions.
C'est un lait néanmoins que là où existe
des commencements d organisation corporative,
il n'y a pas eu de desordre et les
occupations d'usines ou d'entreprises ne
se sont pas produites.
Par exemple, a Fougères. Des informations
d agences avaient affirmé que Fougères
était en grève et que les usines
étaient occupées. Ces informations étaient
fausses. A Fougères, les accords dans la !
chaussure ont été signés le 27 juin. A cette '
occasion, M. Fournier, secrétaire de la Fédération
ouvrière des cuirs et peaux, a
communiqué, en date du 28 juin, la note
suivante '
C'est avec joie et satisfaction que la population
lougeraise va accueillir celte bonne
nouvelle qui concerne 5.01)1) ouvriers
et ouvrières. Il a lallu déni réunions de
trois heures pour aboutir à un tel résultat,
et les parties en cause peuvent se féliciter
du < calme qui n'a pas cessé de régner
pendant toute celte période fiévreuse
Ï.
Le Syndicat général de la " chaussure,
dans un but de solidarité, a fait obtenir
des pourcentages supérieurs aui petits salaires,
ce qui a été accepté avec enthou-
siasme dans notre grosse assemblée générale
de la semaine dernière.
f Nous pouvons donc calmer tous les
colporteurs de taui bruits qui, à tout pni,
auraient aimé voir les usines de Fougère»
occupées >.
Me trouvant à Cholet la semaine dernière,
l'on m'apprenait que Fougères était en
grève. Je dois dire que c'est avec le sourire
que j'accueillais celte nouvelle, car
cela se produisait exactement cinq minutes
après une communication que je venais
d'avoir avec Fougères.
f Fougères a été calme et restera calme,
n'en déplaise à certains ».
f Nous estimons avoir travaillé en toute
conscience, en toute indépendance, mais
avec la ferme volonté de défendre la classe
ouvrière.
Bien faire et laisser dire, il n'y a que
les résultats qui comptent.
M. Fournier est ce secrétaire de la Fédération
d%vnère des cuirs et peaux qui,
au mois de février 1935, a conclu avec lé
Syndicat des voyageurs et le Syndicat des
fabricants de cuirs et chaussures, ce qu'il
nommait un n accord vital », pour détendre
les intérêts généraux de la profession.
« A Fougères, a-t-il déclaré, on voit réunis
dans un accord vital, le président du patronat
de la chaussure, celui des voyageurs
en chaussures et moi-même de la
Fédération ouvrière des cuirs et de la
chaussure. Ne sommes-nous pas tous également
menacés ? Nous ne voulons pas
mourir. » C'était l'amorce de la corporation
du cuir et de la chaussure. C'était
par là-même l'institution d'une garantie
contre le désordre et d'une assurance de
paix
A Calais, aussi, existe ce qt l'on a
nommé une » quasi corporation ». Depuis
le 19 décembre 1923, les conditions du
travail au port de Calais sont réglées par
une sorte de charte corporative, charte qui
est l'œuvre d'un Comité mixte formé par
les représentants de la Fédération mariti-

me et les représentants du Syndicat des,
dockers. Ce Comité mixte est un véritable r
conseil corporatil, puisque le syndicat ou-
vrier comme le syndicat patronal y a sa
représentation. Ses décisions sont accep-
tées sans aucune difficulté de nart et d'au-
tre. Ainsi, l'indice de vie chère, ramené
de 6,18 en mars 1931, à 5,34 en juillet
1934, a entraîné une diminution de sa-
laire. Mais, fidèles au contrat signé, les
dockers ont accepté sans i ident les nou-
velles modalités intervenues.
Il est exact qu'au cours des récents évé-
nements, les mariniers de Calais se sont
mis en grève, mais c'est uniquement « par
solidarité », pour que leurs camarades de
Dunkerque. de Béthune, de Lille et d'Ar-
ras obtiennent les mêmes avantages
qu'eux. Le président de la Fédération ma-
ritime a même déclaré « être à peu près
convaincu qu'on va légaliser le régime de
Calais ».
Ces faits sont tout à fait dignes d'atten-
tion. Ils administrent la preuve que le se-
cret de la paix sociale est dans la collabo-
ration, au sein du métier, des hommes
qui vivent de ce métier, autrement dit
dans l'organisation corporative.
RENE SOUL ÉRY présente actuelle-
ment ses toutes dernières nouveautés
d été pour dames et messieurs. Voir ses
vitrines et ses prix raisonnables. 3, place
Esquirol, Toulouse.
Le Grand Prix île Rome
DE GRAVURE
„ , , Rome, 8 juillet.
Procédant au jugement du concours
de Home de gravure en taille douce
dont le sujet était « Job », l'Académie
des Beaux-Arts a décerné le grand-prix
a M. Jacques Derrey. ne le 22 juillet
1907, à Toulouse, élève de MM Simon
Dezarrois ; Roger Eulann et Penat.
Elle a vote ensuite le premier second
grand-prix à M. Chaudeurge. né le 4
août 1908, à Flers-de-l'Ome élève de
MM. Penat, Dezarrois, Corbin Boi-
gnard et Legueult.
Et le deuxième tecond gTand-prix, à
M. Hertenberger, ne le 30 mars 1912
à Paris, élève de MM. Penat, Simon et
Buland.
Nous avons noté plus haut que l'appli-
cation des accords Matignon avait révélé
dans nombre d'industries des salaires
anormalement bas. Nous n'en tirons au-
cune conclusion lâcheuse contre les in-
dustries considérées, car ces bas salaires
n'étaient que la conséquence inévitable des
bas prix.
Dans son beau rapport présenté à la der-
nière assemblée générale du Syndicat des
cuirs et peaux, M. Tainturier a produit
des chiffres établissant que la chute des
prix à la production a provoqué la perte
du pouvoir d'achat des producteurs, ce qui
a conduit les industriels à chercher le sa-
lut dans l'abaissement des prix de revient
et donc dans la diminution des salaires.
L'ensemble de la production mondiale
pour trente-huit matières premières essen-
tielles s'était élevé : en 1929, à 1 milliard
31 millions de tonnes vendues à cette épo-
que (991 milliards de francs); en 1933, à
1 milliard 20 millions de tonnes vendues
à cette époque (373 milliards), soit, pour
les intéresses, une diminution de 62 %
sur leurs recettes. La masse des produc-
teurs, à quelque catégorie qu'ils appar-
tiennent, ne recevaient plus, en 1933, que
le tiers de ce qu'ils ava: -t reçu en 1929
« Pendant ce temps, observe M. Taintu
rier. on avait abaissé les prix de revient.,
mais les bénéfices de tous ont disparu et
la misère est venue. »
Le moyen de redresser la situation, c'est
de provoquer la renaissance du pouvoir
d'achat des producteurs de matières pre-
mières essentielles. Pour nous autres,
Français, le moyen de redresser la situa
tion, c'est de provoquer la renaissance du
pouvoir d'achat de nos agriculteurs en
portant les cours agricoles au moins au
niveau des cours d'avant-guerre. Cela aug-
menterait de 40 à 50 % le pouvoir d'achat
de nos masses rurales et leur permettrait
de se porter aux achats de vêtements, de
chaussures, de machines, d'engrais, d'élec-
tricité, etc..
C'est par la revalorisation de la produc-
tion agricole qu'il faut commencer, sans
quoi l'on court au désastre. Le gouverne-
ment met la charrue avant les bœufs
en se préoccupant en premier lieu .",?«
salaires ouvriers et des traitements des
fonctionnaires. Les bas salaires ne sont
pas la cause de la crise ; ils en sont la
conséquence.
Preuve que les bas salaires ne sont pas
îa cause de la crise : celle-ci a été déclen
chée à l'époque où les salaires étaient éle
Tés.
Preuve que les hauts salaires ne déter-
...ET D'ARCHITECTURE
L'Académie a ensuite procédé au ju-
gement du concours de Rome d'archi-
tecture pour iequel elle avait choisi
comme sujet ; « Un musée de la ma-
rine ».
; Grand Prix de Rome a été décer-
né à M. Remonriet, né le 2 juin 1908, à
Montbard (Côte-d'Or).
Elle a voté le premier second grand
prix à M. Georges Noël, et le 2» second
grand prix à M. Lablaude.
Au Conseil Supérieur
de rinstrociion Publip
Paris, 8 juillet.
Le Conseil supérieur de l'Instruction
publique a, ce matin, clôturé ses tra-
vaux. Le Conseil a renvoyé pour consul-
tation et avis au Conseil de la Faculté
\f, projet relatif à l'enseignement supé-
rieur et tendant à créer dans les Facul-
tés des certificats de langue étrangère.
Le projet relatif à l'enseignement se-
condaire et tendant à la création d'un
certificat d'aptitude à l'enseignement
des langues vivantes dans les lycées et
collèges a été adopté à l'unanimité.
Enfin, le projet tendant à faire com-
pléter dans un autre établissement pu-
blic de la même ville les services de pro-
fesseur de l'enseignement primaire qui
n'ont pas le même maximum ce service
dans rétablissement auquel ils sont
nommés a été adopté après un vif débat.
Les dispositions de ce nouveau texte
ne font que consolider une réglementa-
tion existant en fait depuis plusieurs
srmé es
Elles s'inspirent des dispositions pré-
vues pour le personnel de l'enseigne-
ment secondaire par le décret du 7
mars 1936.
Le Mouvement
gréviste
Le gouvernement au pied du mur
. Paris, 8 Juillet.
« Si demain des occupations de maga-
sins, de bureaux, de chantiers, d'usines
de fermes étaient tentées, le gouverne^
ment entend par tous les moyens ap-
propriés y mettre un terme. »
Telles sont les paroles, tel est l'enga-
gement pris par le ministre de l'Inté-
rieur, répondant à la question précise
et renouvelée d'un sénateur.
Et voici que les grévistes mettent le
gouvernement au pied du mur.
Une information d'Alger fait connaî-
tre, en effet, que M. Alain Raynaud,
patron ébéniste, apprenant que ses ou-
vriers, qui s'étaient mis en grève sur le
tas depuis quelques jours, avaient com-
mis des dégâts dans ses établissements
pour une valeur de 10.000 francs se
rendit dans ses ateliers avec quelques
amis décidés et fit irruption dans la
place, revolver au poing.
Il était près d'une heure du matin.
Les grévistes sortirent, sans résister,
du lieu qu'ils occupaient. Puis, M. Ray-
naud ferma à clef les portes des éta-
blissements.
Mais aujourd'hui, les mêmes ouvriers,
après avoir fiacturé îa porte d'entrée,
s'étaient de nouveau installes à l'inté-
rieur et s'y étaient barricadés.
Le patron a déposé une plainte au
Parauet.
UNE QUESTION DE M. DIGNAC
AU MINISTRE DE L'INTERIEUR
M. Pierre Dignac, député de la Giron-
de, a adresse au ministre de l'Intérieur
la lettre suivante :
« Plusieurs scieries des communes de
S'ùnt-Symphorien, Villandraut et Fré-
chac, en Gironde, sont depuis quelques
jours occupées par leurs ouvriers.
« A la suite de vos déclarations au
Sénat, j'ai l'honneur de vous informer
que je désire vous poser à la tribune la
question suivante :
« Quels sont les moyens urgents et ef-
« ficaces que vous comptez prendre
« pour mettre vos actes d'accord avec
« vos paroles et quel temps pensez-vous
« mettre à appliquer les formalités de
« procédure administrative que vous
« avez prévu avant d'employer — si
« elles devenaient nécessaires — les
« mesures appropriées », que je vous de-
manderais d'aiiieurs de bien vouloir dé-
finir. »
9 JTJTLLET 1936
La Me Jarieientaire
AU PALAIS BOURBON
LA REORGANISATION
DE LA BANQUE DE FRANCE
Paris. 8 juillet.
Aucune réunion Importante n'a eu
lieu c« matin au Palais-Bourbon.
Dans les couloirs, on commente la
décision prise par lè gouvernement de
soumettre d'urgence aux délibérations
de l'Assemblée le nouveau projet de
réorganisation de la Banque de France.
On précise que ce texte comporte :
1° L'élargissement du conseil de ré-
gence parallèlement a une nouvelle dé-
finition des pouvoirs du gouverneur de
la Banque ;
2° La modification des pouvoirs de
l'Assemblée des actionnaires afin d'y
accroître l'influence des petits porteurs;
3° La dispense pour le gouverneur
de la Banque de France de l'obligation
d'en être actionnaire.
AU LUXEMBOURG
Ecole Centrale
des Arts
et Manufactures
Paris, 8 juillet.
Voici la liste des candidats admis à
subir les épreuves orales :
Paris i Aboudaram, Aboukheir, Adjou-
ri, Agiscarcin, Allary, Arbel, Arditti, Ar-
uodin, Asgar Zadeh, Babin, Baboin, Bal
En Province
lereau, Baron, Barrère, Bâtard, Bau-
minerônt pas la reprise des affaires : dès doux, Bauer Albert, Baumann, Bayser,
1 application des accords Matignon, le cno
magne s'est aggravé. C'est que nos indus-
tries moyennes et petites, cellss qui sont
exposées à la concurrence intérieure ou
extérieure, et qui, cependant, font vivre
70 % de la main-d'œuvre nationale, ne
sont pas en mesure de supporter les nou-
velles charges qui leur sont imposées ;
ces charges nouvelles les ont frappées de
paralysie.
Nos industries moyennes et petites ne
seront en situation d'occuper une main-
d'œuvre plus nombreuse et de distribuer à
cette main-d'œuvre des salaires substan-
tiels, que lorsque les achats de nos agri-
Beaugrand, Beaumont (de), d'Aut:
champ, Beghin, Begougne de Juniac
Berger, Berlizon, Bermer, de Bernis de
Marsac, Berthier, Bertoux, du essey de
Contenson, Bes^y, Bichet, Blanc, Bloch,
Bordeaux, Bouuaghian, Bourdet, Bour-
geois Edouard, Bourgeois Pierre, Bouti-
ny (de), Boyaud, Bro, Brooks, Brousse.
Bruneau, Buchard.
Came, Carlier, Cartier-Bresson, Car-
toux, Camel (Mlle), M Castellan, de
Catheu, Cazalas, de La Celle, Chaba-
choff, Chaillous, Chalot, Chandesris,
Charbonnieras, Charpentier, Chautru,
Chodron de Courcel, Choiset, Chuet,
Chulat, Clavel, Clere, Clostre, Conard,
Corbineau, Cordier, Coulon, Crozat, Cu-
nin, Dahan, Dansette, Daudin, Daydé,
culteurs leur auront permis d augmenter i De barre, Degoul, Delahaye, Delerue, Del
leur chiffre d'affaires et de se défendre | jac> Delmas, Deloire, Delpech de Saint-
plus aisément contre la concurrence ex-'
térieure.
Ce point de vue a reçu une confirma-
tion trop éclatante des faits pour qu'il soit
sérieusement contesté.
Firmin BACCONNIER.
-ww-
A l'Exposition
du Travail
VISITE DE M. ALBERT LEBRUN
Paris, 8 Juillet.
M. Albert Lebrun, accompagné du co-
lonel Bonnassieux, a visité l'exposition
des meilleurs ouvriers de France,
ce matin, au parc des Congrès, à la
porte de Versailles, où il a été reçu à
Il heures, par M. Jules Julien, sous-
secrétaire d'Etat a l'Enseignement tech-
nique.
Le président, avant de parcourir les
stands, passa entre une double haie
d'artisans et ouvriers qui pour leur
valeur professionnelle ont mérité la
Légion d'honneur, au cours des exposi-
tions précédentes : puis, il visita les
deux salles où sont rassemblées les
œuvres sélectionnées et qui représen-
tent cent quarante métiers différents
et soixante-quinze départements fran-
çais.
M. Albert Lebrun, avant de quitter
les organisateurs de cette remarquable
manifestation du travail, toute à l'hon-
neur du goût français et «1e la qualité
française, tint à leur adresser ses vives
félicitations.
La Conférence
interpariementaire
Budapest, 8 juillet.
La trente-deuxième conférence inter-
parlementaire a pris fin ce matin.
La prochaine conférence aura heu
l'été prochain à une date qui n'est pas
encore fixée, mais qui coïncidera avec
l'Exposition internationale de 1937.
Le Japon, d'autre part, a demande
que la conférence 1938 soit réunie a
Tokio où elle pourra siéger dans le
nouveau parlement japonais.
LA CURE PAR LES PLANTES
«t les ONDES des :
RHUMATISMES, DOULEUL j,
VAf CES, ULCÈRES, HEMORROÏDES,
ASTHME, EMPHYSÈME, MIGRAINES,
TROUBLES DU S AN G,RETOUR D'AGE
MALADIES DJ TUBE DIGESTIF
Ecrivez nous, nous renseignonc gratui-
tement sur les vertus curatives. souvent
méconnues, des plantes de vor campa-
gnes : CENTRE nF.S THÉRAPEUTI-
QUES NOUVELI.FS DU DO-y"'l
ÀLÏIIU, 1«, Vlrtor-KUFO Toulouse
ConeulUUoaa dt 14 heures » 17 heur»
Guilhem, Demiguel, Desaubliaux,
d'Hommée Dibos, Digard, Brou de Cuis-
sart, Djafroudi, Djian, Donon Français,
Donon Paul, Donot Dourille, Dubois Lu-
cien, Du jardin, Dujarric, Dupuis, Es-
teve.
Fauche André, Fauche Etienne, Fer-
rebeuf, Fertat, Florio, Fohanno, Foucks-
mann, Fourteau, Fraction, Franc, Fri-
nault, Fustier, Gallimard, Gamelin, Ga-
rancher, Garandeau, Garnier Donatien,
Garnier Gérard, Garrouste, Gassiot,
Gay, Genkin, Giros, Givelet, Godin,
Golla, Gouttard Graillot, Grandadam,
Granger, Griveaud, Grob, Grucy, Gui-
bert, Gurvitch, Har'e, Hauser, Ha veaux,
Hennique, Hentsch (Mlle), Herreng,
Hine, Horvilleur Huguet, Humbert Ri-
cardo, Jaillet, Jeannard, Joly, Jouanne,
Judet de La Combe.
Kasakian, Kellermann, Kobilinsky,
Kuhn, Lacour, Lafitte, Laine, de Langs-
dorff, de Lasteyrie du Saillant, Launay,
Laurent, Lavallée, Lavelle, Le Chevalier
de La Piquerie, Lecierc, Lecomp, Le Co-
roller, Ledermann, Le Gall, Le Parmen-
tier, Lernould, Leroux, Lesquillons, Lhé-
ritier, Loca, Lochen, Lombardi, Loye,
Lucagne Delpon, Luong, Mahieux, Marc,
Marini, Mrcquet, Martin Paul, Merlin,
Michau, Michelin, Michelon, Milat, Mi-
nor, Morlière.
Nacache, Navarre, Nawab, Nique,
Noël, Noriot, Normand. Odier, Olim-
pieff, Pallard Pâlot, lyMhac, Pelan,
Pénétrât de Borde, Pe.^ollet, Peskin,
Petit (Mlle), Petitjean, Feyrichou, Pia-
lat, Pimpaneau, Pistrak Pivin, Poirel,
Ponge, Pontac, Pralus, Prévost, Proes-
chel, Quesnel, Raffoul, Rançon, Ray-
naud, Regembal, Rezvoy, de Rodât,
Ronssin, Roton (de), de Rouville, Rub-
be, Ruquier.
Sabatier, Saglio, Salesse, Sans, Sauva-
net, Raymond, Schapiro, Seiglet, de
Selys. Longchamps (de), Seris, Simon,
Simonovitch, Sirot. Soil, Solacroup, So-
las, Sollier, Spinart, raillard, Taillefer,
Terras, Theureau, Thomas de La Pin-
terie, Toulemonde, Toumier, Turabian,
Vacelet, Van Hung, Varcin, Verley,
Vexiau, Viandon. Vigan. Villatte, Weins-
tein, Witkowski. Ziegler.
Paris-Province. — Arnodln, Chibrac,
Boudier, Bouhant, Cayot, Cheveau, Du-
hain, Girardeau, Holleville, Lauvin, Ma-
don, Matniot, Moser, Pielin, Roy.
Bordeaux : Abadie. d'Horrer.
Grenoble : Mazade. Pirouz, Bakhte.
Montpellier : Adan. Aubathier, Labas-
te. Roux.
Toulouse : Bousquet, rlncemin.
Dans la région du Nord, le nombre
des grévistes a légèrement augmenté et
les pourparlers se poursuivent.
Le préfet a reçu plusieurs délégations
ouvrières, notamment celles du textile
et de la confiserie.
D'autre part, le Comité directeur du
premier groupement économique, après
examen de la situation, a adopté une
délibération qui a été transmise aux
pouvoirs publics et dans laquelle il
proteste énergiquement contre l'iner-
tie des pouvoirs publics en face des
faits d'occupation des établissements
industriels, commerciaux et agricoles, et
réclame, en outre, l'affirmation for-
melle de l'illégalité de tels procédés et
l'application des mesures nécessaires
pour y mettre fin ou en empêcher le
retour .
A Narbonne, les entonneurs. les
chauffeurs des transports et les camion-
neurs se sont joints aux ouvriers ton-
neliers en grève depuis neuf jours.
Ce matin, les garçons de café et le
personnel des restaurants ont adhéré
au mouvement.
L'arrêt du travail est complet dans
toutes ces corporations.
Les ouvriers des Forges de Pont-eur-
Saulx dans la Meuse, se sont mis de
nouveau en grève pour protester con-
tre le renvoi de six d'entre eux.
A Lyon, la situation continue de s'a-
méliorer et la plupart des derniers con-
ilits dans le bâtiment ont pris fin.
Une reprise partielle du travail a eu
lieu dans toutes les entreprises où des
accords ont été signés, c est-à-dire dans
une cinquantaine de maisons de Lyon
et de la banlieue.
De nombreux chantiers restent tou-
jours en grève, mais on croit que de
nouveaux accords ne tarderont pas à
être conclus.
Dans l'ameublement, la situation de-
meure stationna ire, mais tout permet
de penser qu'une détente va se pro-
duire assez rapidement.
Le mouvement se poursuit chez les
camionneurs de viande et les transports
de viande sont assurés par des moyens
de fortune
LE SCRUTIN SUR L'ORDRE DU JOUR
BIENVENU-MARTIN
Paris, 8 juillet.
Pour, 226 : contre. 0 ; abstention, 67.
Se sont abstenus :
4 droite : de Fontaines et François
Saint-Maur, Babin, Chevaye, de Dion.
5 gauche républicaine : MM. Desjar-
dins, Gautherot, Linyer, de Ludre, de
Monti de Reze, Néron, Rillart de Ver-
neuil, Emile Roussel, général Sthul.
39 union républicaine : MM. le comte
d'Anlau, Barbier, Bauffle, Boivin-Cham
peaux, Braise Cabart-Danneville, Cau-
tru, Coty, Coucoureux, Damecour, Du-
douyt, Farjon, Flayelle, Fourcade, de
Grandmaison, Hachette, d'Harcourt, Ja-
py, Lavoine, Leblanc, Lefas, Lepelletier,
de Leusse, Lissar, Manceau, Millerand,
Pernot, Provost-Dumarchais, Reibel
Adrien, Richard, Thibault, Dargin, Foy,
Riout, Urban, Veyssières, François de
Wendel, Wolff.
13 non inscrits : MM. Bachelet, comte
de Blois, Brogly, Brour, Champetier de
Ribes, Fiancette, de la Grandière, Le-
mery, chanoine Muller, Ostermann,
j Portman lx>uis Robert, Signot.
1 union démocratique et radicale : M.
Delessalle.
Et M. .Teanneney qui présidait la séan-
ce.
Etaient absents par congé : MM. Am-\
bruster, Léon Bérard, Bersez. René Bes-
nard, Cassez. Alphonse Chautemps,
Cochard, Dentu, Jean Durand, Goirand,
James Hennessy, Pierre Laval, Lourties,
Louis Michel, Louis Rambaud, Mario
Roustan, Salmon, Storum et Villaut
Duchemois.
PROPOS DU DOCTEUR
A-TION THERAPEUTIQUE
DE L'OCTOZONE
L'OCTOZUiNE, par sa riche teneur en
atomes d'oxygène labiie, est un bac-
téricide d'une puissance exceptionnelle.
Son état gazeux lait qu'il peut a'in-
sini r dans les replis, les commissu-
res, les anlractuosités, les culs-ûe-sacs
les plus minuscules, étroits ou pro
fonus. Sa faculté de dissolution par
voie de diffusion endosiiiotique, accé-
lérée enci J par la pression sous la-
quelle on le maintient ou on le pro-
jeté, 1 possibilité de son emjioi co-
piujx à profusion, puisque aucune
toxicité, aucune contre-indication n'oun.
gent à un freinage, sont autant de fac-
teurs qui font que la durée du traite-
ment est en raison inverse de l'inten-
sité d'application.
L'OCTOZONE possède une action
élective sur la cellule hépatique qu'il
régénère et dont il améliore les fonc-
tions permettant ainsi au foie d'activer
1_ destruction de tous les déchets de
la digestion et de désintoxiquer l'orga-
nisme.
Dans les anémies, H fixe instantané-
ment ses molécules sur l'hémoglobine
et il provoque en même temps la réno-
vation et la multiplication rapide des
globules, maintes fois constatée par les
exame- 3 colorimétriques et la rémuné-
ration globulaire.
L'OCTOZONE détruit aussi par com-
buration directe les toxines qui ont pu
échapper à l'oxydation naturelle lors-
que celle-ci est insuffisante.
11 demeure parfaitement établi que
les rhumatismes, sciatiques, gouttes,
ankyloses radiodermites souvent con-
sidérées comme inguérissables, eczé-
mas, acnés, métrites, maladies de la
circulation, prostatites, etc., ont pu
être guéris dans une durée variable
de traitement, mais toujours beaucoup
plus courte comparativement à celles
des autres meyens thérapeutiques.
OCTOZONE, 5, allée Alphonse-pey-
rat, Toulouse. Consultations tous les
i urs, de 10 h. à 12 h. et de 15 h. à
16 h. 30. (Dimanches et fêtes exceptés),
r.enseignements grat-'its sur demande.
série
de violents orages'l
SPORTS
Fédération des Clubs
Automobiles
LA QUESTION DES COMPAGNIES
D'ASSURANCES
Paris, 8 juillet.
Le conseil permanent de la Fédéra-
tion nationale des Clubs automobiles
de France s'est réuni à l'A.C.F., sous
la présidence du vicomte de Rohan.
Le président a tenu le conseil au
courant des travaux du comité consul-
tatif, institué par décret-loi de juillet
1935, et siégeant au ministère du Tra-
vail.
Ces travaux ont été suivis par un re-
présentant de la fédération et se sont
traduits par l'adoption d'un règlement
d'administration publique, précisant
les différentes formalités auxquelles
devront dorénavant se soumettre pour
obtenir leur agrément les Sociétés d'as-
surances admises à patiquer le risque
automobile.
Le comité consultatif a prononcé l'a-
grément d'un certain nombre de so-
ciétés. Il a, par contre, repoussé ou
ajourné un certain nombre de de-
mandes.
--ww-
Le casse-tête chinois
LES AVIATEURS CANTONNAIS
N'AURONT D'ESSENCE
QUE POUR UNE DEMI-HEURE
DE VOL
Légion d'Honneur
MINISTERE DE LA JUSTICE
Paris, 8 juillet.
Est promu au gradé (le comman-
deur : M. Renault, chef de division de
la Grande Chancellerie.
Au grade de chevalier : MM. d'Arlot
(-. uint-Saud ; Benoist, professeur
agrégé honoraire au lycée de Limoges ;
Klas de BOUdàchier, Cahiizac, Charnu,
Châtelain Clainens, CoUv, Gwenot, r>e-
rourg ralftenbérg. Fichier, Font, Fra*
hier Jaubert, ingénieur honoraire des
cl. mins de fer P. L. M. ; l.acassagne,
J.iron Magnan. Mathins. Molinié. Nè-
gr.éi Nouvion, Paulot.- persegol, Robin,
professeur honoraire du lycée d'Avi-
gnon : Robiquet, Rousselle, Haniard,
Lousuous.
UNE GREVE DE TYPOGRAPHES
A PAU
Pau, 8 juillet.
Les pourparlers au sujet du relève-
ment des salaires n'ayant pas abouti
entre le personnel de l'imprimerie de
< L'Indépendant > et la direction des
ouvriers linotypistes, typographes, met-
teurs en page, imprimeurs au nombre
d'une trentaine environ ont décidé,
hier soir, de se mettre en grève.
Une équipe a passé la nuit dans lés
locaux de l'imprimerie.
VIFS INCIDENTS
AUX MINES D'ANZIN
Lille, 8 juillet.
De vifs incidents se sont produits hier
aux mines d'Anzin. Des manœuvres
ayant prétexté que les récentes conven-
tions ne leur avaient pas attribué les sa-
laires qu'ils désiraient, les ouvriers des
chantiers se sont mis en grève à 8 h. 30.
Bientôt, le carreau de deux fosses et
l'usine d'agglomérés de Saint-Wast
étaient occupés; puis, en barrant les
sorties, les ouvriers immobilisèrent dans
les bureaux les chefs de service, ingé-
nieuis et employés du bureau central de
la compagnie.
Le sous-préfet de Valenciennes inter-
vint, mais ne put obtenir que cesse cette
séquestration.
M. Charopy, directeur général des mi-
nes d'An iin, se trouvait a Paris. De re-
tour hier soir, il a averti les dirigeants
du nouveiu mouvement de grève quil
ne discuterai 1 " que lorsque les usines et
carreaux seraient évacués et le per-
sonnel employé libeié.
Les meneurs s'inclinèrent, mais la sor-
tie des employés ne s'effectua pas pour
cela sans heurts, surtout lorsque ceux-ci
décrochèrent le drapeau rouge que les ex-
trémistes av lient hissé devant les bu-
reaux.
A ARGENTEUIL
DES COIFFEURS OCCUPENT
LE SALON D'UNE CONCURRENTE
Argent euil, 8 juillet.
Afin de protester contre la concur-
rence qu'ils estimeent déloyale, exercée
par une coiffeuse établie à Argenteuil,
le? patrons coiffeurs de cette localité
ont, vers la fin de cet après-midi, en-
vahi le salon de cette commerçante
et ont décidé d'occuper les lieux, tant
que cette coiffeuse n'aurait pas ramené
ses prix au tarif appliqué par ses col-
lègues.
Ce tarif a subi, depuis les grèves,
une augmentation d'environ 20 % sur
les prix antérieurement pratiqués.
Hong-Kong. 8 juillet
A la suite de la désertion de douze
aviateurs cantonnais qui, hier, passè-
rent armes et bagages du côté des for-
ces du gouvernement central de Nankin,
des instructions viennent d'être données
par le gouvernement cantonnais pour
que dorénavant il ne soit plus fourni
aux aviateurs que la quantité d'essence
nécessaire pour un vol de demi-heure.
D'autre part, tous les aviateurs qui
ont déserté hier ne sont pas arrivés à
Nankin. Trois ou quatre d'entre eux ont
dû faire un atterrissage forcé dans la
région de Chag-Sa, province du Hounan.
FAITS
DIVERS
Sanglante rixa entre deux familles
SEPT MORTS, TRENTE BLESSÉS
Le Caire, 8 juillet.
De graves désordres ont éclaté dans le
village de Kalunsna, en Haute Egypte,
par suite d'une rixe entre deux familles
rivales. Il fallut faire appel à un renfort
de police pour rétablir le calme-
Sept personnes ont été tuées et une
trentaine d'autres blessées. Du côté de
la police, on compte trois blessés, dont
un atteint grièvement.
Terrible accident d'aviation
SEPT TUÉS
Le Caire, 8 Juillet.
Un avion militaire a fait une chute
dans le désert, près de Mersa Matrouh,
sur la côte, entre Le Caire et la frontière
de Libye.
L'équipage, comprenant trois officiers
et quatre hommes, a été tué.
Les méfaits de la chaleur
CINQUANTE PERSONNES MEURENT
AUX ETATS-UNIS
New-York, 8 juillet
Cinquante personnes sont décédées
hier aux Etats-Unis par suite de la cha-
leur sans précédent qui y règne en ce
moment.
Le président Roosevelt a promis une
aide financière à 170.000 familles frap-
pées par la sécheresse.
La température atteint 120 degrés
Fahrenheit dans le North Dakota.
Les règlements administratifs (I)
Paris, 8 juillet.
Arthur Gershall fut si grièvement
blessé aux Jambes pendant la guerre,
que las médecins désespérèrent de le
guérir et le déclarèrent « incurable ».
Le gouvernement lui alloua une pen-
sion et une voiture d'invalide.
Or, récemment, le mutilé alla à Lour-
des et en revint guéri I
Il écrivit alors au ministère pour l'in-
former qu'il renonçait a sa pension,
puisqu'il pouvait de nouveau marcher.
La réponse fut nette. Sur les fiches du
ministère il était porté incurable ; il
était donc incurable et il recevrait sa
pension !
Un immeuble s'écroule
QUATORZE ENFANTS TUÉS
DIX-HUIT BLESSES
Un Stade couvert
Itisports à Paris
Nouvelles Express
Du 7 juillet.
•»-> A la suite (les powparters entre
les ministres du Commerce autrichien
et hongrois, un nouvel accord a été
conclu entre les deux gouvernements.
Aux termes de cet accord l'Autriche
s'engaae à absorber 22 millions de quin-
taux de blé hongrois, au même prix que
Vannée dernière.
Paris, 8 Juillet.
Les membres de la presse sportive
étaient conviés, hier matin, à un déjeu-
ner au cours duquel le champion de
tennis Jean Borotra, entouré de MM.
Jules Rimet, Armand Massard, Bariliè,
Paul Rousseau, etc., leur a exposé le
projet d'édification d'un stade couvert
muitispor'.s, qui serait érigé à proxi-
mité de la Porte de Saint-Cloud, sur
un terrain concédé par la ville de pa-
ris qui patronnerait l'édification du
stade avec le gouvernement.
Ce stade comporterait un terrain cen-
tral de 20 mètres sur 40 et serait en-
touré de tribunes pouvant contenir six
mille personnes, et de deux terrains un
peu moins grands.
Comportant toutes les installations
modernes, ce stade permettrait la pra-
tique en hiver du basket bail, de la
boxe, de la culture physique, de 1 es^ , militaire de Bes " anç on, sous"l
crime, de la gymnastique, du jeu de d - esp i on nage.
paume, de la lutte, des poids et haltè- 1
res. du tennis, du tir à l'arc et du vol-
ley bail.
Les installations suivantes sont pré-
vues : sur les terrains mêmes un plan-
cher fixe, des poteaux et filets amo-
vibles des rings des pistes et d- -> agrès
démontables ; autour des terrains, des
vestiaires pour les athlètes, avec un la-
boratoire médical, une salle de confé-
rences et de démonstrations techniques
pour projections cinématographiques.
M. Léo Lagrange ministre des Sports
et des Loisirs, que M. Jean Borotra est
allé voir ce matin même, a maintenu
la subvention déjà allouée par sou pré-
décesseur -, mais, malheureusement,
cette subvention est insuffisante pour
l'édification de ce stade, qui revien-
drai! a huit millions environ.
Lahore, 8 juillet.
A la suite de fortes pluies un im-
meuble s'est écroulé à Lahore.
Quatorze enfants ont été tués et dix-
huit ont été grièvement blessés.
Ecrasé par un camion
De notre correspondant particulier:
Albt, 8 juillet.
Mardi 7 juillet, vers 19 heures 15, en
face du café de la Poste, s'est produit
un grave accident.
M. Gasc, âgé de 71 ans, traversait la
chaussée. Parti du trottoir du café de
la Poste en direction de celui de la
Préfecture, il avait atteint la moitié
de la route, quand il aperçut un ca-
mion, conduit par M. Germain Ca-
rayon, entrepreneur à Albi qui, du cen-
tre de la ville, se dirigeait vers Car-
maux.
M. Gasc, après avoir hésité, essaya
de gagner à reculons le trottoir d'où
il était parti, mais il tomba après avoir
glissé.
Le camion, dont l'allure avait été ra-
lentie, ne pût être bloqué et les roues
avant passèrent sur le corps du vieil-
lard.
Transporté immédiatement à la cli-
nique du Dr Jaur, le malheureux ne
tardait pas à décéder des suites de ses
blessures.
La police municipale poursuit l'en-
quête d'usage.
Trois espions devant le Tribunal
Besançon, 8 juillet.
Cet après-midi, trois Allemands, arrê-
tés, le 15 mars dernier, dans le Haut-
Rhin, ont comparu devant le tribunal
"inculpation
LE CYCLONE DE TARBES
50 millions de dégâts
Tarbes. 8 Juillet.
.Ainsi que nous l'avons brièvement re-
laté hier, pour la seconde fois en quel-
ques années la ville et la région de Tar-
bes viennent d'être ravagés, par un
épouvantable cyclone de grêle. Celui du
13 juillet 1927. qui avait été un deuil
public, avait accumulé les ruines de
toute sorte et, neuf ans après, bien des
Tarbais venaient de se relever à peine
de cette catastrophe, à la suite de la-
quelle il avait fallu faire des millions
de réparations dans les maisons de la
ville
Celui de mardi 7 Juillet 1936, s'il n'a
pas eu autant que celui de 1927 — qui
avait enlevé des toitures entières et dé-
raciné des milliers d'arbres — le ca-
ractère d'une tornade, n'en aura pas
moins causé les dégâts aussi considéra-
bles sinon davantage. Voici, du reste,
des détails qui compléteront nos pre-
mières informations d'hier :
Après deux journées de chaleur très
lourde, au cours desquelles de violents
orages avaient éclaté, mardi après-midi,
vers 4 h. 30, le ciel devenait tout à
coup noir comme de l'encre dans la di-
rection de l'Ouest. Malgré un tir nourri
des engins para-grêle, la grêle tombait
à sec quelques instants plus tard et
bombardait véritablement la ville de
Tarbes, après avoir déjà mis à mal
plusieurs communes des environs, et
plus particulièrement Juillan et Lalou-
bère. Ce n'éta::nt plus des grêlons qui
tombaient, mais de véritables blocs de
glace, plus gros que le poing. Pendant
plusieurs minutes les toits, les jardins,
les champs durent subir cette mitraille
glacée qui tombait avec une violence
extraordinaire et un bruit assourdissant
C'était sinistre. Ensuite il commença à
pleuvoir abondamment.
En moins d'un quart d'heure, la plu-
part des toitures de Tarbes avaient été
plus ou moins atteintes et certaines
troiées comme des écumoires. Rue Ma-
réchal-F-och, avenue Bertrand-Barère,
au quartier de la Cathédrale, place
Marcadieu, dans les faubourgs on ne
voyait que des maisons dont les toits,
surtout dans leur partie exposée à
l'Ouest, montraient de larges brèches.
D'innombrables appartements ont été
inondés, des centaines de vitres cassées
sans parler des caves remplies d'eau.
Le soir, après l'orage les fils télé-
graphiques rompus un peu partout
traînaient dans les rues, tandis que les
places, les jardins, les parcs de la ville
avaient eu leurs arbres dépouillés en
partie de leur feuillage qui couvrait le
sol d'un épais tapis vert.
Le cyclone a poursuivi sa marche vers
l'Est et éprouvé d'autres communes, tel-
les que Seméac et Barbazan.
Dans les usines, à la halle du Marca-
dieu, au marché Brauhauban, dans les
grands cafés ayant des marquises, le
verre a été pulvérisé.
Une fois de plus les serres du Jardin
Massey, ainsi que celles des horticul-
teurs et des jardins particuliers ont été
entièrement - détruites.
Même dans les toitures couvertes de
briques, qui sont celles qui ont le mieux
résisté cependant, on a trouvé des tui-
les trouées comme par des balles.
A l'hôpital de Tarbes dans plusieurs
hôtels de la ville, il a fallu évacuer en
toute hâte plusieurs salles
L'usine Alsthom, où la grève venait
à peine de finir, a été particulièrement
éprouvée. Plusieurs ouvriers ont été
blessés. La, il ne reste plus une seule
vitre.
Il y a eu de nombreux blessés parmi
les automobilistes et les conducteurs
de voitures attelées qui n'avaient pu ne
mettre assez tôt à l'abri. A Tarbes, au
quartier du Foulon, un Italien et ses
deux enfants qui se tro ivaient sur une
charrette, ont été atteints assez grave-
ment par les grêlons, et l'attelage a
été précipité dans le canal qui borde
le chemin. Nous devons signaler à ce
sujet l'admiraole dévouement de plu-
sieurs habitants de ce quartier, qui
n'ont pas hésité à courir, sous la grêle
au secours de ces pauvres gens et sont
arrivés à les dégager.
Les ateliers de notre confrère le Ré-
publicain des Hautes-Pyrénées ont subi
des dommages considérables.
Citons encore, parmi les communes
des environs ravagées : Soues, Horgue
Momères, Odos, etc...
Voilà un rapide tableau du désastre
Répétons-le, les pertes sont immenses
et se chiffreront par plusieurs millions
une cinquantaine, pour les réparations
des toitures seulement
n est question de' faire appel au
concours du génie militaire, même si la
grève du bâtiment prenait fin.
Il est impossible actuellement d'éva-
luer les pertes de récoltes. Elles seront
certainement énormes, la région attein-
te étant une des plus fertiles des Hau-
te s-Pyrenees.
Le Conseil municipal s'est réuni d'ur-
gence, en séance extraordinaire, mer-
credi soir.
AU TREMBLAY
La colère
La colère du Roi des Poux est terrible
contre la Maiie-Rose qui fait disparaî-
tre la race des Poux. 3 fr 80 le flacon
Pharmacies. Vive la Marie-Rose, la mort
parfumée des Poux i
Explosion dans un arsenal
Londres, 8 juillet.
Une explosion s'est produite, cet
après-midi, dans les laboratoires de l'ar-
senal de Wolwich.
Il y a cinq morts.
Sur le pré... dans une salle
tà manger !
Paris, 8 juillet.
Un duel devait avoir lieu ce matin,
dans la salle à manger de l'hôtel parti-
culier du comte du Buat, 23 ter, boule-
vard Berthier, entre MM. Jean Romeuf
de Marguene, 23 ans, journaliste, 1, rue
de Lille, et Pierre Guillain de Benovllle,
23 ans, journaliste. 17, rue du Colonel-
Moll.
Cette rencontre devait se faire à
l'épée.
UNE TROMBE DE GRELE
SUR LE BORDELAIS
Bordeaux, 8 juillet.
l.ne trombe de grêle s'est abattue
soudain pendant dix minutes sur Bor-
deaux, hier après-midi.
Sur toute la ville et en banlieue dès
es premiers instants, les toitures, pour
la plupart en ardoises ne furent plus
que d'immenses écumoires.
Les verrières ne résistèrent pas da-
vantage et de nombreux immeubles fu-
rent inondés.
Sur certains pointe de la ville l'eau
mobiles
m °y e u des roues des auto-
Les stores des cafés troués par les
grêlons pendent sur les trottoirs; des
voitures automobiles arrêtées ont eu
leur radiateur où leur carrosserie bos-
selées par les grêlons
rfo
D
T ns « pl ^ sieur / x«? drol ts. les antennes
ae i. b. F. ont été sectionnées par les
grêlons et les fils électriques et téié-
gsre iT^
mbes en de nombreux
Presque tous les magasins envahis
par 1 eau, durent -ermer leurs porte?.
Toutes les récoltes sont détruites.
Les degats difiicileme-.it chiffrables
apparaissent d'ores et déjà, considéra-
bles. Les nouvelles manquent sur la ré-
gion NordOuest et la banlieue.
DANS L'ALLIER
Moulins, 8 juillet
Un orage d'une extrême violence ' a
MouUns nUlt demière &Ur Ia rogion 'dt
en^oits°
Udre
** tombée Pleurs
Une trombe d'eau a Inondé les sous-
iou«s eS habitations et wiP* Plusieurs
nef r
/^hXrf de^nt
EN SAVOIE
Ce matip à 3 ae^af coW'un
violent orage, la foudre est tombée ^
divers points en haute montagne
PulsV'îa fô ^ Uile ' , c °e de
iT-,
ia I0 udre a mis le feu à rinn
chalets, qui ont été anéantis
Q
EN SAONE-ET-LO IRE
^Trois violents orages ont éclaté hier
Paris, s juillet
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à M. S.-J. Unzue p 8 > 1
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à M. Goudchaux p 24 50 1
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Une longueur et demie ; une ion- ]
guéur et demie ; trois longueurs
Durée : 2' 13" 4/5. ' :
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entraîné par J. Torterolo.
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baron E. de Hothse P 13 50
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Hobaloya, Rosamonde, Naivète.
Distances : deux longueurs; demi-
longueur ; trois longueurs.
Durée : l'5".
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traîné par M. Wallon.
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gueur ; une longueur.
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ruenne (Frigoul). 306. La-Mascotte (Joiner),
B07. Douche (Taylor). 308. La-Melje (LeméC).
309. Bouillante-Armée (Seienoret).
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Dunn), 103. Ferdinand (Denton) ¥H. Dole» i
(Maubert), 405. Harrar (Pelati, 405. Tatlana. ;
PRIX DES CADETS
(Haies). 7.500 francs 2.600 mètre»
601. Eglnhard (Howes), 502. Weather 'Gs-
v^ilîo (Peiat) Incendiaire (Rochet). 504. Bra-
PRIX DE LA LORRAINE
(Haies, handicap). 10.00o francs. 3.000 mètre» l
602 Marsac (Cames), 603. Emissaire 'H. 1
Haes), 605. Azaïs-IIl (Bonayenture) 606 Teri-
m i ge i A ;„,Ç at ? s) '
eOT - Cadeau (Gleizes), 611.
Géarra (Cédez).
PRIX LODVOIS
(Trot attelé). 7.000 Irancs 2.250 mètre»
701. Ineffable (Monnier) 702. Kate-Wilke» ,
ÇPorlbarg), 703. Joujou- B (Gouley), 704. Kos-
terlne (Vrommant), 705. Kama (Al. Tamberi)
706. JouTence-Il (lancart) 707. Jugata (Th!
Monsieur), 708. Indien-Ii (Marmousez) 70O. '
Jamne-Wilkes (Sourroubille) 710 Jehovaa
(Koch), 713. King's-County-Ii (Jansen) 714.
Joueuse-T (R.-C. Rimonard). 716. 'bls-IV (A.
d Haene) 717. Juncu5 (Bertho). 718. Jalaplne .
(Desmedt). 719. Juvisy (Bégou). 720. Kena-
TO-I1I (Boudeau).
PRONOSTICS
Parts-Svort (Lynx) : Mahama et Empressé»
— Antarès et Fair-Boy — Gabalka et La-
Mascotte — Harrar et Ange-Pitou — Egbl-
nard et Brave-Mie — Ecurie A. Vell Picard
et El-Signor — Kénaro-IU et Jalaplne.
Le Jocheu (Vletlant) : Mahama et Dark- !
Way — Fair-Boy et Bagnoles — Floradora 1
et. Douchp — Ange-Pitou et Dolce — Egin-
l'.ard et Crazv-Weather et Ecurie Vell Pi-
card et ttandelain — Jugata et Ibls-IV:
La Veine (Augure) : Montaudln et Ma-
hama — Boucaro et Bagnole» — Floradora I
et Douche — Ange-Pitou et Masslpée —
Eglnhard et Brave-Mio — El-SIgnor et
Emissaire — Kenavo-ll et Jugala.
L-Intranstgeam .- MouUndln et Mahama-
—Antorès et Bagnoles. — Floradora et Ga-
balka. — Ange Pitou et Masslpée. — Eglnhar
et Grazyw-eather. — Xwlan etEmlssalre —
Ecurie d'Haene et Jouvence II. !
M. Badin, commissaire à la police ju- La foudre a provoqué nluslei-rc i„
diciaire informé, s'est transporté sur les cendies et tué de nombreÏÏ 2»!'
dans la prairie munaux
lieux.
Arrivé avant les témoins il s'est op-
pose au duel.
Les adversaires ont promis de ne pas
recommencer.
M.
VincelfeTef ^."T" à
r^nr^
LaCh «'^^e:
NaEHeuEzniaaaniBHCiKHMBHaaHaa
B
H
n
n ain'"''"*"
tennis!
LE FRANÇAIS RAMILLON
S'EST CLASSÉ POUR LA DEMI-
FINALE A SOUTHPORT
Londres, 8 juillet.
Le joueur français R. Ramillon est
entré aujourd'hui dans la demi-finale
du championnat international profes-
sionnel de Southport, en battant l'Ir-
landaia Burke par 7-9, fi-o, 6-1, 6-3.
La Français Cochet est. lui aussi,
entré dans la demi-finale de ce cham-
pionnat.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Hie^S—Je^eWetfS^I
DERNIERE
La question
de Dantzig
JEUDI 9 JUILLET 1938
HEURE
la journée parlementaire
AU PALAIS-BOURBON
« LA S. D. N. N'EXISTE PLUS POUR
NOUS ». DECLARE M. G REISER
Londres, 8 juillet.
M. Greiser est prodigue de déclara-
tions sensationnelles.
Le « Daily Telegraph » publie les dé-
clarations qu'il a laites à son correspon-
dant à Dantzig.
« Dantzig n'a plus rien à faire avec
la S. D. N.. a dit M. Greiser.
« Tout au moins, en ce qui concerne
ses affaires intérieures.
« Nous n'avons pas l'intention de mo-
difier le statut garanti par Genève.
« Notre attitude à l'égard du haut
commissaire n'est basée que sur une
question de personne, parce que nous
considérons que M. Lester provoque dé-
libérément de l'agitation
« Aucune modification n'interviendra
dans nos relations avec les puissances
étrangères et nous ne préparons ni un
coup dEtat, ni notre union au Reich
« Pour le moment, Dantzig va rester
une ville libre, mais elle sera désormais
une véritable ville libre, où nous seions
maîtres chez nous.
« Nous refusons de permettre à M
Lester de profiter de sa situation pour
nous faire la loi.
« Nous ne prêterons aucunement at-
tention à lui, si ce n'est au sujet des
questions pouvant entraîner un conflit
avec les puissances étrangères.
« Ici, à Dantzig, il sera mis en qua-
rantaine et ignoré.
« Si, par la voie des partis de l'oppo-
sition, il m'adresse des plaintes je ré-
pondrai poliment, en le renvoyant t ma
déclaration de Genève.
« Et si on nous convoque de nouveau
à Genève, pour nous justifier d'une ac-
cusation de rien du tout, nous refuse-
rons de nous y rendre. »
UN AVERTISSEMENT
DE LA POLOGNE
AU SÉNAT DE DANTZIG
Varsovie 8 juillet.
L'officieuse « Information Politique
Polonaise » adresse, ce matin, un sé.
rieux avertissement au Sénat de la vil-
le libre.
« Le statut de Dantzig, écrit-elle, est
l'œuvre de la S. D. N.
« Si le Sénat de la ville libre tendait
à modifier ou à changer l'une quelcon-
que des clauses essentielles, considérée
par lui comme gênante, la Pologne, de
son côté, serait amenée à exiger diffé-
rentes modifications dans les domaines
qui ne donnent pas satisfaction aux
intérêts de l'Etat polonais.
« Seulement, dans ces conditions, il
pourrait être douteux que les deux par-
ties arrivent à s'entendré.
« Il serait ' bon qu'on réfléchisse,
qu'on se demande à Dantzig si, dans ce
cas, l'état de choses actuel, dans tous
ses détails, est plus avantageux, puis-
qu'il permet d'obtenir un arrangement
dans de nombreuses questions couran-
tes d'ordre pratique, ou s'il vaut mieux
engager une action tendant à des chan-
gements plus profonds, ce qui ne serait
chose, ni facile, ni simple.
« En tout cas, le gouvernement polo-
nais se verrait alors amené à exiger
pour lui-même des accommodements qui
lui permettraient de ne point s'occuper
trop souvent, comme jusqu'à présent,
d'affaires dantzicoises, parfois insigni-
fiantes, et qui permettraient au com-
merce polonais, d'utiliser le port de
Dantzig dans des conditions de tranquil-
lité et de sécurité, sans avoir à se heur-
ter à de continuelles complications po-
litiques, »
La Conférence
des Détroits
A LA COMMISSION DES BOISSONS
Une délégation de la commission des
boissons du gro ipe cidricole et du grou-
pe viticol-» JL entretenu le n inistre des
Finances des propositions de résolution
déposées par un grand nombre de parle-
mentaires au sujet de la diminution du
droit de consommation sur l'alcool et
du droit de circulation sur les vins et
cidres
M. Barthe a fait observer que l'exagé-
ration de la fiscalité est une aes princi-
pales causes de l'extension de la frau-
de sur l'alccol et que la commission des
boissons a adopté à l'unanimité l'avis c'e
M. Guérin, favorable à cette réforme, et
il a demanda au ministre de prendre
d'urgence toutes mesures conformes aux
intérêis de la production et du com-
merça.
LA DEFENSE
DES PLANTEURS DE TABAC
Le groupe parlementaire de défense
des planteurs ce tabac s est réuni sous
la présidence de M. Jaubert.
La question du prix et des primes
applicables à la prochaine récolte, ainsi
que la réalisation des voeux émis par le
dernier congrès des planteurs, ont fait
l'objet d'un long échange de vue.
M. Giresse, président de la Confédéra-
tion des plante jrs de tabac de France,
assistait à la reunion et a piésenté un
exposé de la situation actuelle de .a
culture.
La Médaille
militaire
Les troubles
de Palestine
LE HAUT-COMMISSAIRE BRITAN-
NIQUE LANCE UN APPEL A LA
POPULATION
Jérusalem, 8 juillet.
Sir Arthur Wauchope. haut-coihmis-
raire britannique en Palestine, a lancé
hier soir un appel radiodiffuse à la po-
pulation.
Sir Arthur a notamment déclaré que
les autorités n'hésiteraient pas à inten-
sifier la répression militaire, s'il en fiait
besoin.
Apres avoir souligné les conséquences
des désoidres causés par les grèves, le
haut-commissaire s'est adressé person-
nellement aux terroristes arabes pour
les inciter à mettre fin à leurs activi-
tés, ajoutant qu'il était décidé à réta-
blir rapidement la. paix
On apprend d'autre part, que l'explo-
sion d'ur.e bombe à Jaffa, aujourd'hui,
a blessé cinq personnes, dont un agent
de police britannique, deux agents indi-
gènes et deux passants juifs.
-v»/w
Ecole
de laPrâncsd outre mer
Paris, 8 juillet.
ARMÉE ACTIVE
La médaille militaire est conférés aux
militaires de l'armée active dont les
noms suivent ,:
Service du recrutement. — Gauzens,
adjudant, état-major de la 17» région ;
Roques, sargent-chef, bureau de recrute-
ment de Tarbes ; Miquel, adj. au re-
crutement de Carcassohne.
Cavalerie. — Katcheroff, maréchal des
logis au 10 e dragons ; Ottomani, m. d. 1.
au 2« hussards ; Descnamp, m. d. 1. chef
au 2« hussards ; Moulis, m. d. 1. au 10e
dragons ; Soulleys, soldat de 1" classe
au 10 e dragons.
Artillerie. — Viliard. m. d. 1. chef au
56" R. A.; France. ad* chef au 24e R. A.;
Menou, adj. au 115» R. A.
Génie. — Delecamoie, adj. chef au
28 e régiment.
Sous-officiers du service du génie. —
Abbes, adj. chef à la direction de Mont-
pellier.
Garde républicaine mobile. — 3e lé-
gion de garde républicaine mobile • Ber-
nard, Pasqualini. Grisoni, Pasquier, De-
leris, Carrière, Marchand, Gardes, Gau-
gne (m. d. 1. chef)
Gendarmerie. — 16» légion : Senaux,
Gayda, Decuq, Rey. Chabrol, Pons, Mon-
tagne, Fabre, Melix, Courtes, André,
Alary, Danjou, Pages, Amiel, Molinier,
Pratx, Bledy, Authié, Rouquette, Bon-
nieu, Grare, Boucher, Saysset, Marce-
rou. gendarmes ; Mas et Pioch, m. d. 1,
chefs.
17 e légion : Fayrl. Monfralx, Drllltè-
res. Singlande. gendarmes ; Nachin, m.
d. 1. chef ; Hautefache, Girot, Durand,
Mercadier, Lannaud, Gineste, Balette,
Izard, Aguillon, Banes, Rey, Fournel,
Pertuze, Lafforgue, Dussert, gendarmes;
Bedel, m. d. 1. chef.
18' légion : Gravelle, Blânchard, Mar-
tin, Boussie, Œuillet. Sicard, Bethular,
Cazemajor, Andron, Casteyre, Naberac,
Rousse, Moze, Touton. Dutoya, Bouche-
reau, Hermen, Lagardère, gendarmes ;
Barrère, Segot, Peyron, Dabensens, m.
d. 1. chefs.
Troupes coloniales.
Infanterie : Plais, soldat au 14» R.
T. S.; Cami, serg. au 24e ; Chataigner,
cap. chef au 24" ; Abiven, sold. au 14';
Grazi, serg., 1" ouvrier cordonnier au
52" bat. tirailleurs indoch.; Verrier, adj.
chef au 16" R.T.S.: Kaufling, ser. chef
au 14»; Cathala, adj., 52" bat. tir. ind.;
Esquiron, adj. chef. 42" bat mitr. malg.;
Magandoux, cap. chef, lfi" R.T.S.; De-
bombourg. serg. chef au 16e; Canty,
r.dj. au 14 e ; Labory. adj. au 24 e ; Hermit-
te ad.i. au 14 e : Borel, serg. chef au 16e;
Bartoli, serg. chef au 16 e ; Delecluse, adj
au 52» mivt. ind.; Duhamelle, serg. chef
au 14" R.T.S.: Serra, adj. au 14e R.T.S.;
Bastiani, sers?, chef, sous-chef de fan-
fare au 52" B. .mitr. ind.; Payrou. serg.
chef au 42"; mitr malg.; Montfort, serg.
chef an 52" bat. mitr. ind.; Paoli, rerg.
chef au 14" R.T.S.; Chomel, serg. ch.
au 24» R. T. S.
Artillerie. — Dany, adj. au 12»; Grl-
maud, m. d. 1. au 12«: Despinasse, m. d.
1. au 12«; Ceugnart, adj. au 12" R. A. C.
Agents militaires. — Couîon, sous-ag.
militaire à la 18" région : Crouzeix. s.-
ag. m. 18" région ; Ricalens, s.-ag. mil.
a, la 17" rég.: Soucarre, a g. milit. à la
17" rée.; Mespleigt. s.-ag. ml à la 18' r ;
Castang. s.-ag. mil. à îa 17e rég.; Ser-
tin, s.-ag. mil. à la 18" rég.; Malpel, s.-
ag. mil. à la 17' rég.
^VEISUNE PROLONGATION
DES TRAVAUX DE LA CONFERENCE
Les conversations privées annoncées
par ailleurs ont occupé une partie de
1 après-midi et de la soirée sans appor-
ter la détente souhaitée.
M. Litvinof laisse entendre & ses in
terlocuteurs que l'U. R. S. S. entend
pouvoir faire sortir à son gré ses ba-
teaux de la mer Noire et se protéger
d'autre part contre une opération ."n
temps de guerre des flottes non rive-
raines.
Les exigences russes, qui soulèvent
1 hostilité des Anglais, n'ont pas été
évoquées au cours de l'entretien que M.
Litvinof a eu avec M. Stanley. En effet,
le délégué britannique a fait valoir
qu'il n'avait pas reçu de Londres les
instructions demandées après la séance
de ce matin. La conversation a donc
porté sur d'autres points de la conven-
tion.
M. Paul-Boncour qui essaie de satis-
faire les intérêts divergents des parties
en présence, a reçu successivement M.
TiUilesco seul, puis avec M. Litvinof et
enfin M. Stanley. Le délégué français
a fait valoir à son collègue britannique
la nécessité où se trouve la France ce
demander, à l'exemple de la Roumanie
et de la Russie, pleine exécution en cas
dî guerre, de ses accords internationaux
et régionaux avec les puissances de la
mer Noire.
M. Stanley, en terminant l'entretien,
a prié M. Paul-Boncour de bien vouloir
rédiger un texte qui tienne compte,
dans la mesure du possible, des intérêts
en présence.
La délégation française pourrait bi«n
demain matin soumettre sur l'article :6
l'amendement destiné à faciliter cer-
tains rapprochements.
La conférence se réunira demain, à
10 heures, comme il était prévu. Si les
délégués n'étaient pas en mesure de fai-
re connaître les vues de leurs gouver-
nements consultés, la conférence réser-
vsrait pour mus tard l'article 16 contro-
versé et poursuivrait l'e:-iamen de la con-
vention. Il pourrait s'en suivre une cer-
taine prolongation des travaux de Mon-
treux.
LES SPORTS
Suite de nos Informations de deuxième page
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100 zlityt 2lt 33
100 francs 492 49 493 07
100 iehillin| 359 le
Les attentats contre les A.C.
Nîmes, 8 juillet.
A la suite des bagarres provoquées
par le Front Populaire, dimanche der-
nier, au cours d'une réunion d'anciens
combattants, M. oJseph Magne, capi-
taine de réeerve, commandeur de la Lé-
gion d'honneur, grand mutilé de guerre,
vient de déposer une plainte contre in-
connu pour violences et blessures vo-
lontaires.
M. Magne fut, er effet, la victime
d'une lâche agression de la part d'une
bande de révolutionnaires, dans les cir-
constances que nous avons relatées.
Les principaux groupements d'anciens
combattants ont voté des ordres du jour
de protestation, et d'autres plaintes ont
été déposées par M. Louis Reboul, entre-
Dreneur de peinture, et M. Georges Pai-
ller, agent d'assurances.
L'agression de M. Joseph Magne n'est-
elle pas à rapprocher de celle dont fut
victime lundi soir, à Etampes, cet autre
grand mutilé de guerre, M. Dormann,
sénateur de Seine-et-Oise ?
La patience des patriotes est & bout.
-ww-
Paris, 8 Juillet.
Voici la liste des candidats admissi-
bles a l'Ecole Nationale de la France
a outre-mer :
Adeline.
Barthe, Becquey, Bernard (Jacaues),
Bertrand, Biaud, Bouchait.
Cappa, Chabert. Chaumet. Clech. Cor-
nilliet, Crouan.
Daquo, Delahaye.
Geneviève, Gery, Girardet, Glaise,
Goutorbe. Guillaume.
Hugot.
Jaquet, Jaubert.
Kiesgen. „
Lambret, Le Blanc, Le Quang-Dung.
Maillard, Marie (Jacques). Marion.
Michelis, Mignon, Millot
Padovani, Pavert de La RocSsforniè-
re, Pédoya.
Ragnet Ramadier. Raudot. Recoing.
Riner, Rix. Rollet, Rouget.
Saget Sanncr
Tissot.
Vallée. Vincens.
Le Massacre
des aviateurs italiens
Nouvelles Express
Du 8 juillet.
t-» Le docteur Couthino tits, de t'ai
taché navai brésilien à Washington, a
disparu depuis un mois de Munich, ou
il poursuivait ses études. L'ambassade
du Brésil d Berlin n'est pas parvenue t
trouver sa trace
m—* A Téhéran, un tremblement de
terre a tait quinze morts et cinquante
blessés.
m , on apprend de Tokio, que les
dix-sept meneurs de l'insurrection du
26 lévrier, condamnés à mort, le 5 juil-
let par la Cour Martiale seront exécu-
tés secrètement demain matin à l'aube.
„_> Walter Scheve 24 ans, condamne
à mort pour trahison par le tribunal
du peuple, a été exécute a la hache
ce matin, dans la cour de la prison de
Ploetzensee.
RIBANA BALNEA. JANTZEN, ATLAN-
TIC PAC IFIC LAVOG. Tous les mail
lots de bains rhlc. chez un seul SPéçia
liste nNET-SPORïS, 1, rue Lapeyrous*
TOULOUSE.
LE NOMBRE DES VICTIMES POUR-
RAIT ITRE PLUS ELE 11 QUE NE
L'ANNONCE LE COMMUNIQUE OF-
FICIEL.
Rome, 8 juillet.
Le retard avec lequel les organes
compétents ont rendu compte du nias-
sacre de presque tous les membres de
la mission qui atterrit à l.ekemti. en
L-lthiopie, est du au souri des autorités
de prévenir d'abord les familles des
victimes.
Il n'est pas exclu, dit-on, que le nom-
hre de ces dernières soit plus élevé,
que celui indiqué dans le communiqué
officiel et que l'on attende pour l'an-
noncer d'avoir établi l'identité des au-
nes nersonnes qui auraient pu trouver
la mort dans des circonstances aussi
tragiques, afin de ne pas créer d'alar-
mes injustifiées.
On observe d'ailleurs que cet inci-
dent est grave, en raison de la person-
nalité des victimes, mais il ne porte,
aioute-t-nti. aucun préjudice à 1 occu-
pation militaire de l'Ethiopie, qui se
poursuit méth.o

LA fCVUNÉE
DU 9 JUILLET 1936
Saint du jour : Sainte Blanche.
Fête à souhaiter : Sainte Félbité.
7.7 7,„„r„ c au Palais âe Justice,
Cour tt'ii/tise"., affaire Je- Salgues
(meurtre).
m—> 21 heures, au Théâtre du Capt
lole, r -iiyution des prix ix élèves
Le 14 Juillet
L'Administration municipale organi-
se, a l'occasion de la fête nationale de
la République des 12, 13 et 14 juillet,
1936, les manifestation^ suivantes :
1 ' Le lundi 3.3 ji illet, au Ramier du
FEUX Toulousain, pour enfants au-des-
sous de 10 ans. courses de trottinettes
et de bicyclettes.
Pour adultes : jeux divers.
2" Le mardi 14 juillet : Bassin de la
Garonne, en aval de la chaussée Vi-
vent : Mât de beaupré nautique ; con-
cours de nage (traversée de la Garon-
ne). Pour adultes : Courtes aux canards,
course de bateaux rroteurs, couise à *a
godille.
Les personnes qui désireraient pren-
dre part à ces manifestations sont in-
vitées à se faire inscrire à la mairie
1(4* bureau), service de la police adm
aistrative et des fêtes, du 5 au 10 juillet.
Pour les courses de bateaux, moteurs
et godille, concours de nage et mât de
beaupré, se faire inscrire chez M. La-
croix, président de ' 'Hélice-Club-Toulou-
sain, port Viguerie-
Les nombreux prix en espèces et en
nature seront remis immédiatement.
RETRAITE AUX FLAMBEAUX
A l'occasion de ia fête nationale une
retraite aux flambeaux aura lieu le 13
/juillet, à 21 h. 30, avec le concours de
la musique du 14 6 R. 1. et des trompet-
tes du 117* R. A. Li.
Cette retraite suivra l'itii éraire sui-
vant :
Place du Capitole (deux tours), rues
Lâfayette, Alsace-Lorraine, Bayard,
boulevard Bonrepos, allées Jean-Jaurès,
place Wilsôn (un tour complet), rues
Lapeyrouse, Alsace-Lorraine, de Metz,
Riguépels, Préfecture (halte), rues Fer-
mât, Nlnau, Grand Quartier Général
[(halte), allées Alphonse-Peyrat, Boulin-
grin, allées Jules-Guesde (dislocation).
REVUE MILITAIRE
A l'occasion de la fête nationale, le
général commandant la 17* région pas-
sera le 14 juillet, à 8 heures, la revue
des troupes de la garnison de Toulouse,
sur les allées Alphonse-Peyrat.
Les militaires actuellement dans leurs
foyers qui ont été récemment l'objet
d'une récompense au titie militaire, no-
mination dans la Légion d'honneur
Médaille militaire. Croix de Guerre, et
qui, se trouvant en possession de l'in-
signe correspondant, dureraient le re-
cevoir officiellement au cours de cette
prise d'armes, sont invités à se présen-
ter au bureau de garnison de Toulouse,
4 rue Duranti, pour y faite inscrire
leur demande.
Ces demandes devront être faites au
bureau de garnison lundi 13 juillet,
avant 11 heures. Elle seront accompa-
gnées de pièces justificatives prouvant,
d'une part, l'identité du demandeur,
d'autre part, ses titres à la récompense
qu'il désire recevoir officiellement.
Ces dispositions sont également ap-
plicables aux représentants des militai-
res décédés qui ont été récemment l'ob-
jet d'une récompense au titre posthu-
me.
Les familles des récipiendaires et
leurs invités seront admis dans une en-
ceinte réservée à la gauche de la tribune
officielle sur présentation d'un laisser-
passer délivré par les soins du major
de la garnison.
TOULOUSAINS, PAVOISEZ
AUX COULEURS NATIONALES !
Français, pavoisez aux couleurs na-
tionales, le 14 juillet. Vous manifeste-
rez ainsi pour l'ordre, pour la liberté,
pour la Patrie :
Chambre de Commerce de Tou-
louse, Chambre d'Agriculture
de la Haute-Garonne. Chambre
des Métiers de la Haute-Garon-
ne, Union des Propriétaires de
la Haute-Garonne et du Sud-
Ouest, Comité d'entente des
groupements commerciaux et
industriels de Toulouse et de la
Haute-Garonne.
LES VACANCES !
Le gouvernement ayant décidé qu'un
jour de congé supplémentaire sera ac-
cordé aux enfants et aux maîtres des
écoles publiques à l'occasion de la Fête
nationale, les municipalités et le per-
sonnel enseignant sont informés que les
classes vaqueront le 13 juillet.
En conséquence, les écoles seront fer-
mées les 12, 13 et 14 juillet.
A la Confédération
française des professions
La section de Toulouse a tenu sa
séance mensuelle le 1er juillet, Mgr de
Courrèges y assistait.
Ls président M. L. Dumas, fait sa
vc'.- qu'il a adressé à M. Barrué, vice-
président, les félicitations du groupe-
ment à l'occasion de l'ordination de
son second fils.
11 rend compte de la progression du
service des assistantes sociales, appré-
cie par les bénéficiaires, qui sont de
plus en plus nombreux à solliciter
leurs visites.
H remercie M» Pigasse d'avoir bien
voulu, malgré ses nombreuses occupa-
tions, venir exposer a ses amis de la
Confédération les différents pians éco-
nomiques que la crise a lait naître.
Après avoir défini quelques doctri-
nes sociales, M» Pigasse explique ce
qu'est le plan de Mun, dont, pour une
parie, l'expérience se poursuit en Bel-
gique' le plan de la C.G.T., que cer-
tains partis politiques ont adopté et
dont l'exécution a commencé en Fran-
ce avec la nouvelle législature ; enfin
le plan de la Confédération française
des travailleurs chrétiens, qui renferme
L idées essentielles de la Tour du
Pin. U indique la voie à suivre pour
lidliser les justes aspirations des tra-
vailleurs, non par une révolution vio-
lente, qui créerait des maux nouveaux
sans apporter de remèdes aux anciens,
mais par un long effort, d'organisation,
de législation, de réforme des esprits
et des mœurs." ainsi que le retour à une
saine morale 'des affaires.
Après ce brillant exposé, un échange
de vues a ou lieu entre les membres
présents que ce sujet d'actualité, traité
par un maître de la parole, a fortement
intéressé.
COUR D'ASSISES
Le Meurtre de la Prairie des Filtres
Kermesse des œuvres
de l'enfance
CC COURS DE BÉBÉS DE TRAVESTIS
DE VOITURES FLEURIES
Quelques jours nous séparent à peine
de la clôture des engagements aux con.
qrurs de bébés, de travestis et de voi-
tures fleuries, qui auront lieu le di-
manche 12 juillet, à 14 h. 30, au Jardin
des Plantes.
'L serait regrettable que les mamans
laissent passer la date de clôture sans
que leurs chers bébés soient engagés.
AZa qu'il n'y ait pas de désillusions,
nc--3 rapr^lons que les inscriptions
sont reçues au cabinet de M. Georges
Hyon, a la mairie de Toulouse. Le
droit d'inscription est de 2 fr. et donne
droit à l'entrée gracieuse de la ma-
man.
Le concours de bébés est ouvert aux
catégories suivantes : enfants C~> 1 à
6 mois, enfants de 6 mois à 1 an, en-
fants de 1 an à 3 ans. enfants de 3 ans
à- 6 ans.
Concours de travestis et de voitures
fleuries : pas de conditions d'ât,3.
Pour répondre aux renseignements
qui nous sont demandés au sujet de la
composition du jury, disons qu'il sera
un garant d'impartialité, grâce à sa
composition judicieuse.
Il comprendra des membres du corps
médical, des dames s'intéressant à l'en,
fnce, des crtistes dont la compétence
fait autorité.
Nous reviendrons en temps utile sur
la manifestation sportive qui, pour la
première fois à Toulouse, se déroulera
dans les allées périphériques du Jardin
des Plantes.
D'ores et déjà, réservez-nous cette
date vous passerez une agréable jour-
née 'tout en accomplissant, une bonne
action.
Concours d'entrée
à l'école normale
d'instituteurs
SECTION DE LA HAUTE-GARONNE
Sont admissibles :
MM. Aguié, Ardourel, Aries, Arnal,
Audhuy, Bacca Bécanne, Cantenys,
Coumenge, Daydé, Dieudé, Doumerc,
Estèbe, Estève, Eychenne, Fontan-Basi-
le Gamarra, Grihon, Herr, Gabriel Jou-
cla Maurice Joucla, Lacroix, Ladevèze,
Lamarque, Lestrade, Leutard, Marquet,
Milhavet, Millet, Moureau, Musoles,
Naudin, Passéma, Petchot-Bacqué, Ras-
paud Rebouil Aimé Rigal, Marcel Ri-
gal, Rivière, Séguéla, Solères, Vaissieres
vernhes, Yrle.
B. E. P. S.
Sont admissibles :
MM. Cantenys, Fontan, Joucla, Mar-
quet, Millet, Silobre, Vernhes.
Les grèves à Toulouse
Les garçons coiffeurs se sont mis en
grèves mercredi matin ; ils ont été suivis
par les chaisiers.
En Ce qui concerne les coiffeurs, qui
faisaient la semaine de 52 heures, l'ac-
cord a pu être réalisé sur 50 heures en
attendant la mise en vigueur du règle-
ment d'administration publique, fixant
la semaine de 40 heures
L'entente n'a pu se faire sur la ques-
tion des salaires.
La grève a également été déclarée au
« Lait. Toulousain ».
Les plombiers-zingueurs sont toujours
en grève ; nous ne reparlerons de cette
corporatim que lorsqu'elle repiendra le
travail.
LA SITUATION EN FIN DE JOURNEE
La grève déclenchée au « Lait Toulou-
sain » cessera ce matin, jn accord ayant
été établi entre le directeur de l'entre-
prise et son personnel.
Par contre aucun changement en ce
qui concerne le personnel des usines 'Je
confection et de la chemise) ie. Les
pourparlers cor.'inueront ce matin.
Brevet d'enseignement
primaire supérieur
Sont admissibles :
Mlles Arnaud, Azéma, Biau, Bonneau,
Bonzom Suzanne, Bordes, Bosc, Boue
Jeanne, Bouissière, Bourrel, Brégal, Bro,
Cabarés, Cabidos, Cahu, Cambon, Cam-
boulive, Canals, Cappeliez, Causse, Ca-
zaoulou Cazedessus, Certiat. Chabbert
Chinonis, Corneil, Courrèges, Cuzzam
Delpy Duprat, Elicèche, Escafre, Espa-
gne, Espagnet, Eudier, Eychenne, Ex-
trême, Fadel, Fallpou, Ferrer, Fos, Fur-
golle, Gallay, Gay, Gibert, Gorse Jean-
ne Guary, Guibert, Hérault, Holmiere
Idrac, Laffont Denise. Lézé, Loubere
Mader, Malbreil Jeanne, Martignoles,
Mélet Méric, Mistrot, Mola, Morettl
Muratct, Naudy, Niel. Odol, Pontié, Pu-
iol Gisèle, de Ravmond Cahuzac, Suquet
Teisseire, Toffoletti, Tournene, Verge
Rose, Vidal Paulette.
Allocations familiales
AVIS AUX COMMERÇANTS
EN GROS ET DEMI-GROS
La Caisse d'allocations familiales du
commerce et des professions libérales,
11, rue Antoniu-Mercié, à Toulouse,
rappelle à tous les établissements ef-
fectuant des opérations de commerce
en gros et demi-gros de toutes espèces
de marchandises, qu'ils doivent obliga-
toirement être inscrits à la Caisse, et
que leurs cmolovés chefs de famille ont
droit, aux allocations familiales depuis
le 1« juillet 1936.
Tout retard les expose à des poursui-
tes judiciaires.
Marché à ia volaille
Poules. 26 à 32 francs; poulets, 25 a
34 francs; pigeons, 10 à 14 francs; din-
dons, 65 à 75 francs; oies. 55 a 65 francs;
canards, 25 à 32 francs: pintades, 38 a
42 francs; le tout la paire.
Lapins. 10 a 15 irancs la pièce.
Œufs, 5 francs a * lr. 23 la douzaine
Audience du 8 Juillet <
Président, M. le conseiller Boubes; as-
sesseurs. M. Couronne, conseiller, et
M. Pech, juge au siège; avocat géné-
ral, M. Saint-Laurens; défenseur, M«
Castan ; greffier, M. Crabères ; par-
tie civile, M. le bâtonnier Arnal.
L'audience est ouverte à une heure, et
l'accusé, un vagabond de 23 ans, Louis
Guichard, se disant charretier, compa-
raît, encadré par les gendarmes.
Après le tirage au sort des jurés et
l'appel des témoins, M. Crabère, greffier,
lit l'arrêt de renvoi et l'acte d'accusation
résumant la tragique querelle des clo-
chards.
LES FAITS
Le 17 août 1935, vers 8 heures, fut
découvert â Toulouse, dans la Prairie
des Filtres, le cadavre de Jean Auriol,
étendu sur le dos, portant autour de son
cou un cache-col fortement serré par
deux nœuds et présentant les signes de
la strangulation.
Les soupçons se portèrent sur Louis
Guichard, qui, la veille, s'était querellé
avec Auriol.
Entendu Je 17 août 1935 par le com-
missaire de police et le juge d'instruc-
tion, Guichard fit des aveux complets.
Vagabond, Guichard couchait le plus
souvent à la Prairie des Filtres, où il
recueillait les reliefs de nourriture que
lui donnaient les soldats campés à la
« Natation militaire », sur les bords de
la Garonne.
11 y fit la connaissance d'un autre va-
gabond, Auriol. Unis par la même mi-
sère, ils partagèrent les repas avec la
maîtresse de Guichard, la fille Castang.
Au début d'août, celle-ci rapporta à
son amant qu'Auriol lui avait proposé
de vivre avec lui.
Le soir du 16 août, entre 21 et 22 heu-
res, Guichard se trouvait avec sa maî-
tresse et un nommé Pujol devant le Cir-
que Pinder, qui donnait une représenta-
tion à la Prairie des Filtres, lorsque vint
à passer Auriol, qui le regarda d'un air
narquois.
Vexé, Guichard s'éloigna et interpella
Auriol pour lui demander des explica-
tions. Une querelle, des insultes, des gi-
fles et coups de poing survinrent.
Enfin, l'accusé se jeta sur son antago-
niste et, appuyant son genou sur sa
poitrine, serra avec une force peu com-
mune le cache-col en le nouant par deux
fois, puis il se retira.
Il revint, nerveux, auprès de la fille
Castang et de Pujol, et leur dit de ne
plus s'occuper de la victime. La scène
avait duré vingt minutes.
Cependant, Guichard revint sur ses
aveux quelques jours après son arresta-
tion; mais la déposition de la fille Cas-
tang et d'autres témoins, étrangers aux
milieux que fréquentaient Guichard tt
Auriol, confirmèrent la scène de la que-
relle tragique.
L'INTERROGATOIRE
Plutôt petit, râblé, au masque volon-
taire, le front découvert et les cheveux
rejetes en arrière, Louis Guichard, les
mains serrées sur la barre, regarde fixe-
ment le président. Il le laisse exposer
les préliminaires du drame sans répon-
dre autrement que par une approbation
brève ou un signe de tête.
Sur les faits eux-mêmes, il est un
peu plus parleur.
Posément, mais pondérant sa narra-
tion de gestes de la main, il dit l'ani-
mation que provoqua la présence du
cirque sur les allées, décrit diverses al-
lées et venues mais ne parle pas de la
querelle tragique.
— Le lendemain matin Pujol me dit :
« Auriol est mort ».
« Tu veux rire », répondis-je ; j'allais
voir Auriol que je vols couché, mort,
puis je vais faire d'autres courses...
Le président. — Le lendemain ma-
tin, nous sommes loin de l'heure du
crime. Quand avez-vous vu Auriol ?
— Le jeudi soir, veille de sa mort,
j'ai revu le corps, étranglé, le lende-
main.
— Pourquoi avez-vous raconté à la
police, de façon très circonstanciée,
la scène du meurtre. î
— Dans la chambre de sûreté, après
les coups que j'ai reçus, j'ai eu peur
qu'ils recommencent à me battre.
— On vous a vu le vendredi soir,
après le meurtre, tout bouleversé, il
était dix heures du soir.
A cette heure là je revenais de pro-
menade avec ma maîtresse.
— Deux ou trois jours avant le meur-
tre votre maîtresse vous avait fait con-
fidence des avances de Pujol ; vous
avez voulu le corriger.
• Pas du tout ; j'ai dit à ma maî-
tresse : « Tu sais ce que tu as à fai-
re ».
Le président rappelle les déclarations
de l'accusé à la police le 19 août, deux
jours après le crime, et les détails qu'il
donna ensuite au juge d'instruction.
Louis Guichard reconnaît avoir donné
tous ces détails. « U est tombé, je lui
ai sauté dessus, je lui ai serré le cache-
col à l'étrangler, mais je ne croyais pas
l'avoir tué... »
U avait peur, dit-il, des brutalités de
la police et jure qu'il est innocent de
toute cette affaire.
— Votre maîtresse a témoigné dans
le même sens et a fait intervenir un
boxeur qui vous aurait aidé. « Us ont
serré ensemble, dit-elle, en tirant tous
les deux »
— C'est faux ; Yvonne Castang était
avec moi et nous n'étions pas là.
— Ces aveux vous les avez rétractés.
— Oui.
LA SUITE DES TEMOINS
Mme Marguerite Bénazet, épouse Mir
mère de la victime, dit que la maîtresse
de Guichard lui aurait avoué être par-
tie, le soir du crime, avec Guichard
et Auriol.
Ailleurs. Guichard, lui-même, aurait
dit : « Il y en a un qui me « frotte
ma poule », (sic), mais je vais lui faire
passer le goût du pain ».
Guichard — C'est faux.
Au nom de Mme Mir, M. le bâtonnier
Arnal se constitue alors partie civile.
M. Baise, chef de la sûreté, relate les
recherches de la police et les aveux
presque spontanés de Guichard .
Les autres policiers, entendus ensui-
te, confirment la déposition de leur
chef.
Pujol, puis Yvonne Castang, entendus
ensuite, n'apportent aucun renseigne-
ment utile : le premier très réticent,
la seconde tout en larmes, ne disent
pour ainsi dire rien.
Un gamin de 14 ans, qui fréquentait
la prairie des Filtres, affirme avoir vu,
le vendredi du meurtre, Guichard avec
Auriol, vers 11 heures du soir. Il ne
sait rien de plus, car, dit-il, il est entré
au cirque.
M* Castan demande si Yvonne Cas-
tang était avec eux ?
Avec des hésitations, le jeune hom-
me dit qu'elle était avec eux ; ce serait
le troisième personnage dont il a parlé
à l'instruction.
M 0 Castan — Pourquoi avez-vous dit
alors que ce troisième personnage était
« Le Pouilleux » ?
Mais l'enfant ne sait que dire.
Un chiffonnier entendu ensuite dit
avoir fait part à Guichard, le lende-
main du crime, de la mort d'Auriol.
« U a été voir le cadavre ; à son re-
tour, il était pâle et paraissait ému. »
Mlle Marie-Louise Pressart était au
cirque. Elle a vu de loin la dispute tra-
gique, a reconnu Yvonne Castang, mais
n'a pu reconnaître les autres antago-
nistes qui lui tournaient le dos.
M» Cas f .an s'étonne que le témoin ait
dit ailleurs avoir reconnu Guichard,
Yvonne Castang et Auriol.
— C'est possible. Monsieur l'avocat,
mais lorsqu'on vous interroge, on vous
emberlificote tellement qu'on ne sait
ce qu'on vous fait dire,
M' Arnal. — Cela arrive même par-
fois à l'audience. »
M. Boubes annonce qu'à l'issue des
débats, il posera la question subsidiaire
de coups mortels.
M, L-. BATONNIER ARNAL
Partie civile, au nom de la mère de
la victime, M. le bâtonnier Arnal vient
exposer ce qu'était Auriol, qui malgré
des manières un peu étranges, apparte-
nait à une excellente famille, était la-
borieux, atteint de ce mal mystérieux
qu'est la fugue. Et ce garçon qui ga-
gnait largement sa vie, courait parfois
les chemins et avait été ainsi acciden-
tellement mêlé aux clochards de la
prairie des Filtres
11 faut que nous fassions la démons-
tration du crime.
Guichard n'était pas seul pour ac-
complir son forfait et un autre, dont
le nom est sur toutes les lèvres, l'a cer-
tainement aidé.
Les soupçons vont se porter sur Gui-
chard ,sur Pujol, sur la fille Castang.
Mais M. l'avocat général n'a pas
voulu se contenter de simples soupçons
et n'a pas amené sur ces bancs d'au-
tres accusés que celui dont la responsa-
bilité était certaine et qui accablé sous
les charges, a avoué de manière à em-
porter votre conviction.
Nous avons le témoignage de ceux
oui ont aperçu la scène et, en dépit du
danger que comporté pour eux leur té-
moignage, sont venus, avec un réel cou-
rage civique, en témoigner.
Nous avons le trouble même de Gui-
chard lorsque, le lendemain, il vient de
revoir sa victime, qui l'accuse. Mais la
déclaration de Guichard lui-même à la
police et à l'instruction, en dépit de ces
rétractions, doivent compter, parce
qu'il a porté des précisions exactes qui
ont concordé d'une façon exacte avec
les constatations des médecins et qu'il
n'eût pu dire s'il n'avait lui-même com-
mis le crime.
Et vous iriez chercher plus loin, alors
qu'il n'y a pas d'autre hypothèse vrai-
semblablement, et que le passé de Gui-
chard lui-même l'accable complète-
ment !
A ce mmient, la mère d'Auriol, ma-
lade, est emportée hors de la salle.
L'audience est suspendue, à 4 h. 10,
pour un quart d'heure
Puis M. Saint-Laurent avocat géné-
ral, se dresse pour résumer, en un ré-
qrisitoire sévère, les charges de l'accu-
s'ation.
M. SAINT-LAURENS
Il s'incline tout d'abord devant la
douleur de cette mère de famille dont
le fils a été victime de cet assassinat
lâche et sauvage.
Il indique comment les suopeons se
sont portés sur Guichard qui fit des
aveux complets
Guichard est-il l'auteur seul, de cet
assassinat, interroge l'avocat général ?
Pour lui, il n'a pu retenir que la cul-
pabilité formelle de l'accusé.
Guichard a reconnu devant M. Baise,
chef de la Sûreté, devant le juge d'ins-
truction, M. Molinier.
Et M. Saint Laurens donne lecture
de ces aveux circonstanciés, rappelle
les mobiles du crime; le dépit de Gui-
chard en apprenant qu'Auriol voudrait
lui ravir sa maîtresse et les détails du
meurtre: Auriol plaqué au soi et Gui-
chard faisant sauvagement ces deux
nœuds de foulard autour du cou, qui
brise le larynx du malheureux.
Une pareille violence n'est-elle pas la
preuve que cet homme avait l'intention
de donner la mort en dépit de ses allé-
gations ultérieures. Et je ne peux con-
cevoir que ce crime ne soit pas puni de
la manière la plus grave.
On comprend fort bien que les té-
moignages de Pujol et de la fille Yvonne
Castang ne soient pas exempts de toute
suspicion car ils sont inspirés par le
souci de leur propre défense mais n'est-
il pas remarquable que tous accablent
Guichard qui est incontestablement
l'auteur principal, si non le seul du
meurtre pour lequel il comparaît devant
la Cour d'Assises.
Les antécédents de Guichard : son
déséquilibre mental se manifeste sur-
tout par un penchant marqué pour la
paresse pour la violence et l'inconduite
qui lui 'ont valu des condamnations cor-
rectionnelles et sa réforme pour des
troubles pshychiques plus ou moins si-
mulés, ne doit pas impressionner beau-
coup.
M. Saint Laurens, conclut à une con-
damnation pour meurtre et à une peine
de travaux forcés.
M» LUCIEN CASTAN
M" Lucien Castan rappelle d'abord la
grâce d'Onézime Lartigue, signée avant
hier, qui il y a huit ans avait été con-
damné à 20 ans de travaux forcés par
le jury des Basses-Pyrénées, après des
aveux formulés puis rétractés eux aussi
et qui avaient entraîné une erreur ju-
diciaire génératrice de douleur et de
mort.
Si vous êtes persuadés de la culpa-
bilité de Guichard condamnez-le. Mais
si vous avez un douté, le moindre doute,
si cette procédure ne vous donne pas la
preuve de la culpabilité, alors, interro-
ges votre conscience et acquittez.
Et reprenant l'acte d'accusation et le
dossier il situe le milieu de trimards ou
vivait Auriol comme Guichard.
« Le crime a lieu dans la nuit du ven-
dredi, le lendemain, parce qu'il a connu
Auriol, il se présente de lui-même à la
Sûreté pour dire ce qu'il sait sur cet
homme. On l'enferme jusqu'au lundi
matin, et ce n'est qu'alors, épuisé de
privations suggéré même dans une cer-
taine mesure il fait des aveux qu'il ré-
tracte, avant même l'assistance d'un
avocat par une lettre aussitôt à la mai-
son d'arrêt qu'il adresse à M. le procu-
reur de la République.
« Que reste-t-il alors ?
« Huit témoins, dont la loi m'interdit
de souligner le passé qui apportent des
affirmations intéressées ou les impres-
cisions et les variations les plus décon-
certantes.
« Le coupable n'est pas Guichard, il
est peut être venu à cette audience.
(Sensation) .
M. le docteur Paumès a examiné et
Guichard et Pujol et le Pouilleux. S«r le
premier, le médecin légiste ne trouve au-
cune blessure symtomatique. Il n'en est
pas de même de Pujol, ni du Pouilleux.
« Certes, je n'accuse pas, ce n'est pas
mon rôle, mais puisque le ministère pu-
blic et moi résonnons uniquement sur
des hypothèses, celles-ci n'accusent en
rien Guichard. S'il y a un doute, il est
pour moi et vous ne pouvez pas ne pas
en être troublés. »
Mais, dans le cas où vous admettriez
la culpabilité de Guichard, alors vous ne
pourriez pas oublier les provocations
d'Auriol, l'état psychique déficient de
Guichard et vous accorderiez encore le
pardon. »
Le président. — Guichard, avez-vous
quelque chose à ajouter à votre défense?
Guichard. — J'ai à dire que je suis
innocent. »
Les débats tont clos à C heures moins
cinq.
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règes, Cuzzani, Delpy, Deu, Doumenc
Marie Duclos Marguerite. Dufaur Ra-
chel Diprat, Dupuy Janine, Dupuy Ma-
rie Elisèche, Escafré, Espagnet, Eudier,
Eychenne, Fabre Faget, Fallpou, Faure
Paule, Ferrer, Fos, Franchassm, Fre-
chou Fuzeré, Galiay, Gaussens, Gau-
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Gorse Jeanne, Guary, Guibert, Guilhem
Hérault, Holmière, Honoré, Idrac, Jala-
bert, Laffitte, Laftont Denise, Laffont
Lyoie Louge, Madrènes, Martignoles,
Martin Simone, Mélet, Méric, Monmou-
ton, Moreau. Mounès, Mouret, Muratet,
Naudv, odol, Oustin, Ponsy, Pontie,
Puentè, Pujol Gisèle, de Raymond La-
busac, Roques, Rouanet, Rozès Marie-
Jeanne, Sardois. Siman, Souque Lucie,
Suquet, Teisseire. Tofoletti. TnuVuse
Tournerie, Truchet, Vergé Rose, Vidal
Paulette, Vinsonneau, Coudtrc. $,
LE TEMOIGNAGE DES MEDECINS
Le docteur Paumès a fait l'autopsie
du malheureux Auriol.
La strangulation très forte avait pro-
voqué une fracture du larynx et des
ecchymoses que la victime avait pu se
faire en se défendant.
Quand à l'accusé, il n'avait aucune
bl6SSUTG
Pujol,' qui avait été inculpé avec Gui-
chard, présentait des coups d'ongles
vraisemblablement plus récents que le
drame. D'autres examens, celui d'Yvon-
ne Castang, de Maurice, dit « Le Pouil-
leux » ne donnèrent aucun renseigne-
ment utile.
Une force très violente a dû être dé-
ployée par l'agresseur ; j'ai l'impres-
sion très nette que Jean Auriol a été
attaqué par plusieurs personnes. C'est
un ancien boxeur ; cet Auriol, il a dû
se défendre et Guichard ne présente
aucune blessure.
M. Saint-Laurent. — n l'avait déjà
terrassé au moment où le meurtrier
l'étrangla.
Me Castan retient qu'il semble très
difficile à l'honorable expert que Jean
Auriol ait été agressé par un seul hom-
me, et Guichard cependant, est seul à
porter le poids de l'accusation.
Le docteur Laffargue, médecin à
l'asile de Braqueville, vient dire les ta-
res familiales de Guichard, ses fugues
de jeunesse, sa réforme pour déséqui-
libre psychique, il indique son carac-
tère violent et sa déchéance iusqu'à
létat de vagabondage habituel; ce n'est
pas un aliéné, mais il est anormal, il
est déséquilibré au même titre que les
autres délinquants de correctionnelle et
d'assises.
M* Castan demande à l'expert ou l'on
doit mettre ce sujet.
— Je ne le mettrai pas dans un asile
car il n'est pas aliéné ; une répression
[pénale s'impose.
LA CONDAMNATION
A 6 h. 20, le jury rapporte un verdict
écartant la condamnation pour un meur-
tre mais reconnaissant Guichard coupa-
ble de coups mortels et accorde les cir-
constances atténuantes,
M. Saint-Laurent rappelle la gravité
de cette affaire qui comporte mort
d'homme; il requiert une peine de réclu-
sion.
M« Castan remercie le jury d'avoir
suivi partiellement ses conclusions. U
demande le minimum de la peine com-
patible avec le verdict
A la reprise de l'audience, Guichard
est condamné à 5 ans de réclusion et
dix ans d'interdiction ce séjour.
L'AUDIENCE CIVILE
La mère de la victime demande une
condamnation à 20.000 francs de dom-
mages-intérêts. La réfense s'en remet à
la justice.
La Cour alloue à la partie civile, 15.000
J francs de dommages. — Fernand AZAJS
sports et Préparation Militairo
VELODROME DU PARC TOULOUSAIN
Charles Félissier contre tous
samedi soir 11 juillet, en nocturne
La direction dt Vélodrome, continuant la
série de ses bêles manifestations, présen-
tera, samedi, â. 21 heures. Quelques as de
la route parmi esquels le populaire Char-
les Pélissier et Ferdinand Le D-rogo dans
un programme virié où ces as de la route
seront opposés à nos meilleurs régionaux.
JS'ous n'insister)ns pas sur la valeur res-
pective de ces grands champions qui comp-
tent des victoire dans les plus grandes
courses classiques du moment et sur les-
quels nous reviendrons d'ailleurs dans un
communiqué prahaia.
MATATION
Brevet lu nageur scolaire
Aujourd'hui jeudi 9 juillet, à 16 heures,
auront lieu, à a. piscine du' T.O.E.C., une
session du brevet élémentaire et supérieur
du Nageur scolaire. Au cours de cette ses-
sion, la médaille d'or, premier degré, con-
sistant en un 60 mètres, nage libre, en 30 se-
condes, et moins de 30 secondes sera ten-
tée par le cadet Uesbonnets et le junior
iiAsseniat. En plis de ces épreuves, l'équipe
du 5x50, toutes catégories, du T.O.E.C.
composée de Tali, Lôbras Cassar, Desbon-
nets et renforcée par Astorg, s'attaquera
au record des lyrénéês de la distance que
i équipe junior avait battu de 9 secondes,
lors de la réunioi T.O.E.C.-liarcelone. Enfin,
pour clôturer citte réunion, l'équipe du
iSx&o dames, canposée de Mlles Lagarde,
Lebras, l'unck, Reufiet Guégan, essayera
de battre son propre record.
UNION SPORTPE LES AMIS DE RAYNAL
Challenge de l'/micale bouliste des Trams
Dimanche 5 jrjllet, eut lieu la deuxième
Tencontre du chillenge, gagné l'année der-
nière par l'Amcale bouliste des Trams;
cette manifestai on avait attiré un grand
nombre de specUteurs. A 14 h. 30. les douze
quadrettes disputèrent sur les coquets ter-
rains des Amis ce Raynal. deux parties des
plus aimables, anpreintes de la plus fran-
che et loyale «amaraderie.
Des résultats nous n'en parlerons pas,
mais disons seuement que nous assistâmes
â un très joli jeu. Les concours de pointage
et de tir obtinreit de leur côté un véritable
succès, firent de nombreux gagnants et des
heureux.
A 17 heures. Licroux fit sonner le rassem-
blement et amera cette joyeuse troupe ainsi
que les Invités dins la coquette salle ds Mlie
Lasserre qui, ptr cette occasion, lut riche-
ment décorée de fleurs naturelles. A la table
d'honneur, avaient pris place MM, Biroben,
Forges, Jannelel ainsi que fls nombreux;
membres des bu'eaux des quatre clubs par-
ticipants.
La parole fut donnée à M. Lacroux, pré-
sident de Rayna., qui nous dit sa joie de la
réussite de cette belle compétition, qui avait
attiré plus de cinquante joueurs et de nom-
breux visiteurs ; il eut un mot aimable pour
chacun, et dit

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15. ru« de Rémusat. Choix à domicile.
Téléphone > Î03-1S.
AVIS DE DÉCÈS
Les familles BADIE, PU30S, VIN-
CENT MANESCAU et MILLE, ont la
douleur de vous faire part de la perte
cruéllô qu'ils viennent d éprouver en
la personne de
Monsieur Jean Victor BADIE
Maître d'hôtel Brasserie Capoul
Officier d'administration ae réserve
Ch:valier de la Lir/ion d'honneur
Médaillé militaire
Croix de guerre avec palmes
Officier du Nicham Iftikhar
pieusement décédé à l'âge de 48 ans,
et vous prient d'assister ft»ses obsèques
qui auront lieu le vendredi 10 juillet
1936 à 10 heures sur la paroisse N.-D
du Taur.
On se réunira à la maison mortuaire
2, rue des Lois.
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
On ne reçoit pas.
Pompes Funèbre* Munlcltmiès
547-30 34 rue Par«àmin:ères, Toulouse
Té!
Les familles DOiJ'I'HES, DESPUJOLS,
MÂRSAL et COS1 F. ont la douleur de
vous faire juin .r..tes de la
fense nationale s'élèveraient à près de
30 millions de livres.
ur, la Chambre des Communes a dé
Jà voté pour les services de la flotte rne
somme de 10.300.000 livres, qui, s ajou-
tant aux 69.930.000 livres figurant 'au
Budget ordinaire, représente un tjtai
pour la marine de guerre de 80.230.000
livres sterling. Ce chiffre nétant plus
Jugé suffisant sera vraisemblablement
augmente de plusieurs millons le hues
"erling On *vulll oaut;- pi à 7 mil-
lions de livres sterling les crédits >.up-
plémentaires nécessités pa- la réorgani-
sation des services de j'arme*
Le développement des services de
l'aviation militaire comportera égale-
ment de nouveaux crédits importants
dont on ne connaît pas encore le chh'-
fre. En résume, si on tient compte des
crédits déjà votes par le Parlement
pour une somme de 10.300.000 livres
sterling, le total des crédits supplémen-
taires nécessités pour les trois services
de la défense s'élèverait à une trentaine
de millions de livres sterling. Ce chiffre
suffirait pour pourvoir aux besoins de
la marine, de 1 armée et de l'aviation
pour une période de six mois.
« crifices et seraient plus appelées à
« avoir une station à clientèle interna-
« tionale. La station de Puymorens a,
t elle-même, peu de chances d'attirer
« une clientèle étrangère, voire même
« simplement extra régionale. »
« A ce vœu, le Ski-Ciub Appaméen
opposait le rapport ci-après qui avait
été reçu par le bureau avant l'assem-
blée et qui doit figurer au compte
rendu ;
. Le Club Pyrénéen proteste contre la
i décision du Commissariat général
c du tourisme qui a désigné comme
« station à équiper le Puymorens. Nos
« camarades de Pau ont le droit et le
« devoir de défendre les magnifiques
« champs de ski de leur région, mais
« ils me permettront de protester con-
« tre leur affirmation. »
t La clientèle de Puvmorens, disent-
ils, a elle-même fort peu de chances
d'attirer une clientèle étrangère, voire
mr-nie simplement extra-régionale.
• Nos camarades de Pau se trom-
pent.
« 1° La station de Puymroens attire
déjà une forte clientèle étrangère. Le
Puymorens est très suivi par les Espa-
gnols de Barcelone -?t par les étudiants
étrangers de Montpellier.
« Y a-t-il une autre station pyrénéen-
ne qui soit plus près d'un grand centre
de skieurs étrangers, tel que l'est Bar-
celone — et Barcelone comprend non
seulement les Espagnols, mais encore
la nombreuse colonie allemande et des
pays de l'Europe Centrale, fixée à Bar-
celone — et qui vient pratiquer le ski
au Puymorens.
« 2 e Comme clientèle extra-régio-
nale, 11 suffira de noter que pour tout
skieur qui passe par Toulouse, la sta-
tion du Puymorens, avec sa gare de
Porté à 1.550 mètres, le plus souvent
enneigé, est la station la plus proche.
t 3° Enfin, il ne faut pas oublier que
la station du Puymorens forme un tout
avec les magnifiques champs de ski de
l'Andorre, qui sont eux aussi de plus
en plus suivis par la clientèle étrangè-
re et extra-régionale.
« 4 6 Le succès des trains de neige
vers les stations de l'Hospitalet et Por-
té confirme mes observations.
« Le Ski-Club Appaméen ne peut donc
être indiqué comme ayant voté contre
le Puymorens.
• Je vous serais obligé de faire paraî-
tre ma protestation dans « L'Express »
sous la même rubrique.
« Veuillez agréer, etc.
« Le Président .: J. FAURE. >
M. Le Bondidier, à qui nous avons
communiqué la lettre du Ski-Club Ap-
paméen, nous a fait parvenir l'article
suivant :
Je vous remercie de m'avolr commu-
niqué la lettre de M. Fauré. Elle me
permet de faire cesser un malentendu
ou plutôt de l'empêcher de naître.
Le 14 juin dernier, l'assemblée géné-
rale de la Fédération pyrénéenne de
ski, réunie à Tarbes, avait à son ordre
du jour une protestation du Club pyré-
néen à Pau contre une décision d'une
Commission créée auprès du Commis-
sariat général du tourisme, décidant
d'aifecter les crédits qu'il pourrait ob-
tenir au titre des « grands travaux »
pour le développement des sports d'hi-
ver en France à )a création de cinq
« stations internationales ». dont qua-
tre dans les Alpes et une dans les Py-
rénées : Puymorens.
J ai immédiatement, demandé la pa-
role et dit à peu près ceci .
« Prés dent d'honneur de la Fédéra-
tion, j'estime être tenu, dans le cours
tabituel île vos discussions, à une gran-
de rrserve. L'honorariat, c'est la retrai-
te. On ne doit en sortir que dans des
circonstances graves.
i La discussion qui va commencer
me semble telle, si on la laisse s'enga-
ger dans une voie sans issue. Une Com-
misson parisienne, anonyme, irrespon-
sable, a fait entre toutes les stations
pyrénéennes choix de Puymorens. Al-
lons-nous discuter ce choix. Si oui,
nous serons encore ici dans vingt-qua-
tre heures et nous n'aurons pas avan-
ce d'un pas. La Vallée de l'Ariège vo-
tera pour Puymorens. celle de la Ga-
ronne pour Superbagnères, celle de
l'Adour pour B'areges celle du Ga"e
pour Barèges et Cauterets, celle du
Gave porr Gourette Le vingt-cinquième
scrutin sera identique au premier
« ou s'il ne l'est pas, il se formera
trois blocs : les stations orientales vo-
teront pour Puymorens les stations
centrales pour Superbagnères, les sta-
tions occidentales poui Gourette, avec
toutes les chances de desunion et de
scission dan^ la Fédération qu'un tel
vote pourrait ennainer.
« C'est cela qu'il faut éviter ; c'est
pour parer à ce danger que je me suis
levé et que j'ai ouiu parler comme an-
cien '-omme arbitre, au nom de l'inté-
rêt3 - générai du développement des
sports dhive- aux Pyrénées que je re-
présente au-dessus des intérêts parti-
culiers- et des préférences de clocher
qui vous divisent
« On vous demande de vous pronon-
cer sur une auestKii de priorité, de pri-
mauté, de privilège pour une station.
Lausez cela de côie Voyez la question
sous son aspect gênerai Ne vous de-
mandez pas si Puymorens est plus qua-
lifie qu'une autre : demandez-vous seu-
lement si des crédits étant acquis pour
le développement des sports d'hiver aux
Pyrénées, il est juste, il est éouitable, il
est opportun que tout soit donné à l'un
et rien aux autres
« Que celui qui est de cet avis lève
le doi"t ! S'il réclame le bénéfice de
cette priorité et de cette exclusivité,
est-il prêt à accepter les charges qu'el-
les supposent ? Car évidemment l'Etat
ne va pas vous créer des pistes, des
des déplacements.
« Alors la sagesse est d'équiper au fond
de chaque vallée, quand dans la vallée
ou à son débouché il y a des centres
habités réservoirs de clientèle, une ou
deux stations Soit une demi-douzaine
pour toute la chaîne et non pas une
seule. Dans la distribution de cette
manne, un seul critérium. Ne croire aux
succès futurs que dans la liste des suc-
cès oassés ou futurs. Pas de stations
créées sur le papier n'ayant comme as-
sises que des désirs ou des rêves. Don-
ner l'aide de la communauté dans la
limite où l'intérêt privé est prouvé par
une aide locale ou régionale Une dévia-
tion de route contre un téléférique, un
chasse-neige contre un hôtel, l'effort de
l'Etat et l'effort de la station s'épaulant.
"ne seule formule : « Aide-toi. l'Etat
lidera. »
« Ayant dit ceci ou à peu près, j'ai de-
mandé à l'assemblée générale de passer
au vote sur ce principe. Un ou deux col-
lègues présents ayant voulu de façon
directe ou incidente revenir sur la ques-
tion de priorité, je les ai priés de n'en
rien faire.

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90 h, 30 . Radio-Lyon : « Pricesse Czar-
das », opérette de Kalman. — 3o h. 45 j
Rome : « L'Ami Fritz », opéra de Mascagni.
Concert» symphoniques
18 h. 15 : Moscou-Komtntem Ï Concert
Rachmaninofr. — 19 h. 15 : National An-
Klais : Orchestre de la B. B. C. — 90 h. So :
Lille p. T. T. : Concert par l'Harmonie des
mines de Liévrji (113 exécutants) — 21 heu-
res . Suisse Romande : Œuvres' de Stamiz,
Haydn. — 21 hé. 05 : Luxembourg : Œuvres
de Revel. Berlioz. Walter.
Musique de ohambre
11 h. 45 : Régional Anglais : Concert d'or-
8Ue : Handl. Franck. — 16 h. 3o : Paris-
P. T. T. . Musiqn ancienne de chambre :
Lceillet. Dalayrac. — 16 h. 50 : National
Anglais : Trio de harpe, flûte et violoncelle.
— 18 heures : Paris-P. T. T. . Concert d'or-
gue. — 18 h. 15 : Strasbourg-P. T. T : Réci-
tal de piano : Bach, Liszt. — 19 heures :
Strasbourg-P. T. T. : Airs et chansons cou-
leur du temps. — 20 heures : Radio-Paris :
Mélodies de Delmet Dalcroze, Paladilhe,
Oaubert. — 20 h. 45 : Radio Paris : Concert
par la chorale féminine de Vienne — 21
heures . Radio-Normandie : Musique reli-
gieuse depuis FécamD.
Musique légère
so h. 30 : Paris-P. T. T. : soirée des vieux
succès français. — 92 h. 45 : Radio-Paria :
Musique de danse.
Théâtre — SkatekH
17 heures : Radio-Paris : « Le Menteur »,
de Corneille. — 20 heures : Bruxelles Fran-
çais : « Le Beau Voyage ». de Jacoby ». —
2o h. 30 : Marseille-P. T. T : « Oiseaux de
passage », de Descaves et Donnay (Odéonj.
— 20 h. 30 : Strashourg-P.T.T .et Montpel-
lier : « Le Prince de Hombourg ». de Kreist
iComédie-Française). — 21 h. 25 : Poste Pari-
sien : « Un Homme d'Ordre », enquête poli-
cière.
Emissions variées
11 h. 45 : Radio-Paris . Causerie protes-
tante — il h. 45 : Poste Parisien et Radio-
Cité : Rep, du Tour de France : départ de
Charleville. 16 h 30 arrivée à Metz. —
15 h. 3o : Paris-P. T. T : « Le Père de Char-
lotte Corday ». — 15 h. 45 . « Contes et
Légendes d'Alsace».— 19 h. 15 : Radio-Pa-
ris ; ' La Première de Louise ».
RADIO-TOULOUSE
11 h. 45 ï Marches militaires. — 12 heu-
res : Orchestre opérettes. — 12 h. 15 : Or-
chestre musette. — 13 h 10 : Musique de
danse. — 13 h. 30 : Orchestre de salon
13 h. 40 : Extraits de films. — 14 heures :
Orchestre viennois. — 18 h. 30 : Emission
enfantine, présentée au micro par Grande
Sœur et ses Benjamines : Zig et Puce sur la
Canebière : sketch enfantin; Histoire de
Cirque : conte par Grande Sœur; Vieilles
chansons enfantines françaises-. Pot pourri,
2" partie; Les Poésies des Benjamines; Jean-
not chasseur : chanson enfantine. — 18 h.
40 : Orchestre sympiionique. — 18 55 . Or-
gues de cinéma. — 19 heures : Orchestre
opérettes. — 19 h. 15 ; Mélodies. — 19 h. 40 :
Orchestre viennois. — 20 h. 10 : Extraits de
films (orchestre). — 2o h. 25 : Quelques mi-
nutes àMontmartre — 2o h. 40 : Intermède -.
Voici le Facteur t. — 21 h, 10 : Fantaisie
radiophonique : « Enquête ». — 22 heures :
Concert varié, — 22 h. 40 : Airs d'opérettes.
— 23 heures : Marches militaires. — 23 h.
15 : Orchestre de danse. — ?3 h. 40 : Bal
champêtre et tyroliennes. — 0 f. 20 : Or-
chestre symphonique. — 0 f. 30 , Bulletin
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