14 janvier 1894 - Bibliothèque de Toulouse

GYPRP DU MIDI
LE NUMÉRO 5 CENTIMES Ox-cj^xie quotidien de Défense Sociale et Religieuse ,*
uu » ^ . ^ ^ =========== -a LE NUMERO CENTIMES
( millième Année — MJM1 H 744 REDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, 2, rue du Salé DIHAVClli; l I .JAW1EK 1894
ABONNEMENTS
Trois mois Six mois TTn an
yauta-Qaronns et départements limitrophes 6 fr. Il fr. 20 fr.
[épartementa non limitrophes 7 fr. 13 J'r. 24 fr.
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ÉDITION DE NUIT
L'ACTUALITÉ
m FLOQUET
Ex-président de la Chambre des député?.
Compromis dans les scandales du Panama.
Battu, à Paris, aux der hières élections législatives.
Ëepèché par les délégués sénatoriaux de la
Seine.
Le plus panamiste des sénateurs et des
îrancs-mâÇons.
La caricature d'un homme d'importance et
de valeur, la parodie d'un orateur de talent,
le débris d'une réputation usurpée.
Né, à Saint Jean-de-Luz , le 5 octobre
1828.
Mort, politiquement et moralement, en janvier
1893.
DERRIÈRE LE MASQUE
On trouvera plus loin la lettre que
Mgr Trégare, evèque de Séez, vient
d'adresser au .ministre de l'instruction
publique et des cultes au sujet
de l'application de la nouvelle loi
sur les fabriques.
C'est une protestation indignée
contre l'odieuse intervention d'un
Etat libre-penseur et sectaire dans
l'exercice du culte catholique et
dans les manifestations volontaires
de la charité chrétienne.
Mgr Trégaro s'élève de toute son
énergie contre une législation qui
n'est, qu'une série d'atteintes portées
aux droits les moins contestables
de l'Eglise.
Il arrache le masque que nos gouvernants
se mettent sur le visage
pour essayer de tromper la bonne
foi des catholiques par les dehors
d'un hypocrite apaisement.
Vous voulez opérer « doucement
mais sûrement », leur dit-il.
Et. fort de son droit, las d'une patience
dont ils no cessent de Relouer,
il leur crie cette l'ois :
Non, nous n'irons pas plus loin.
C'est assez se moquer de notre patriotique
désir de paix et d'union.
Vous n'avez pas pu nous prendre
par la violence.
Vous n'aurez pas raison de nous
par la fourberie,
.le refuse de vous obéir.
« Je m'abstiendrai, jusqu'à nou-
» vol ordre, de Iransmett r vos ins-
11 tractions aux fabriques de mon
» diocèse. »
Voilà un langage net et carré, qui
remet les choses au point.
Il fera tomber plus d'une illusion
sur les desseins dissimulés d'un
gouvernement qui. dans le temps
inèine où il invite Ions les lions citoyens
à le défendre el à se défendre
contre le socialisme révolutionnaire,
n'eu poursuit pas moins sa
guerre slupide el criminelle aux
croyances.
( l'est ce ipie l'ail entendre Mgr Defennôy,
evèque d'Aire, qui. eepen
dant, est aile aussi loin qu'il le
pouvait dans la voie de la conciliation
:
« Un inslant nous avons pu espé-
» Bë» qu'il y aurail un point d'arrêt
M le lojag ,|è ce eaKaire que sans
" Feiâche on nous l'ail gra\ ir depuis
" qu'a eie prononcée la trop IV
" "M'use, parole : * 1-e cleriea I isnie,
" Clest l'ennemi, rt
El Mgr Delannoy rappelle les re-
,V| des inanil'eslalious franco russes
" une nation sohismalique vc-
1U| 'I, liai- de grands exemples, rap
Peler la fille aînée de l'Eglise au
respeel des choses et des hommes
de la Pèllgloîli >S
Mais qu'estai advenu? eonclubil,
« l'as une seule lois, lamlis (|u'on
était à la. recherche des moyens de
désarmer les malheureux qui 00!
jure de semer partout la dévastai uni
et la mort, lé tibfc d« la religion
n'a été prononcé. »
Si l'on s'est occupé des choses qui
ont trait à la religion, c'a été pour
voter « liri cdole d'obligations plus
restrictives les unes que lésJ attires
de nos droits et de nos libertés. »
Cë Ile sont pas là des protestations
isolées.
Nous reproduisions, il y a quelques
jours, celle de Son Eminence
lé tèardirtal Desprez; archevêque de
Toulouse, déclarant « qu'une secte
impie a juré l'anéantissement du
christianisme » ; constatant que les
grandes étapes delà marche de cette
seete ont été marquées déjà par deux
lois néfastes, k loi seokife et la loi
militaire, et qu'une troisième loi,non
moins meurtrière, est celle relative
aux fabriques, qui « constitue
une usurpation de la loi civile
sur les droits imprescriptibles dé
l'Eglise. »
Le vaillant prélat ajoutait qu'il
avait eu la douleur de voir ses justes
représentations méconnues par les
pouvoirs publics.
Puis, c est Mgr l'évèaue du Puy
qui s'écrie que, durant l'année qui
vient de s'écouler, l'Eglise a continué
à voir ses droits et ses libertés violés,
son action de paix et de salut à
l'égard des peuples paralysée par des
entraves nouvelles.
« Nous traversons une période de
douloureuses persécutions »,dit Mgr
l'évêque de Versailles à-son clergé.
« Non, nous ne sommes pas pusillanimes»,
déclare Mgr de Cabrières,
« et nous ne manquerons ni de
courage, ni de fermeté, en face de
nos ennemis. »
Nous pourrions produire d'autres
témoignages de cette conviction
dans laquelle se trouve aujourd'hui
l'épiscopat français que l'heure de
l'apaisement n'est pas près de sonner
et que, si les catholiques veulent
sauvegarder les quelques libertés
qui leur restent, il leur faut soutenir
et. pour beaucoup, reprendre
contre les pouvoirs publics une
lutte énergique et sans merci.
Mais ces citations suffisent pour
montrer combien nous sommes loin
du but que certains, de bonne foi,
nous en sommes convaincu, avaient
espéré atteindre par la voie des concessions
et des accommodements.
Ce langage de nos évêques nous
reporte aux jours douloureux du
vote de l'article 7, de l'exécution des
décrets, de ladiscussion de la loi de démoralisation
laïque et obligatoire,
des premiers attentats, suivis de tant
d'autres, à la liberté de conscience
et aux droits des croyants.
Depuis lors, un gouvernement , issu
de la franc-maçonnerie, alimenté et
dominé par elle, a poursuivi sa marche
infâme en avant contre la foi
nationale.
Tantôt il a usé de violence, tantôt
il a dissimulé ses coups, commo à
l'heure présente, sous des apparences
de modération et sous des promesses
mensongères de tolérance.
Mais il n'a pas cessé un seul jour,
un seul instant, d'ajouter une nouvelle
chaîne à toules celles qu'il
avail déjà forgées contre les catholiques.
Kl cette dernière, — la loi sur les
fabriques, — est. tellement révoltante
qu'elle oblige les chefs spirituels
des diocèses à jeter, en rapnelanl
le passe, un nouveau cri d'alarme
el d'appel à lolis les. patriotes
chrétiens.
A ce cri, espérons le, ils répondront.
L'exemple de la resislanee leur
vient, celte l'ois, de haul.
Ils le suivront.
Malgré ses I ra veslisscinenls olecloraux.
l'ennemi n'a pas change.
Il est toujours au pouvoir - el il
y est. pour arracher du cieur de la
i ranee ce qui a l'ail sa force, ce qui
a fait sa gloire cl. ce qui seul peut le
protéger, beaucoup mieux encore
(pie le jury de la Seine, conlre les
disciples de Vaillant.. faut DUCHÉ.
lof, Aveyron, Corrèze, Cantal
Gers, Hautes-Pyrénées, B^-Py rénées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
ÉDITIONS RÉGIONALES
Tarn,. Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale à Toulouse
FIL TÉLËGR.âPK!lîlII SPÉCIAL afe@pil®eaat dms mm Bureaux
k Campagne Maçonnique
A hi dernière assemblée t'a (Irand-
Orienl, ou s'occupait comme toujours dçs
iijesures les plus propres à déchristianiser
la France, fl le Frère président sW
primat! ainsi ;
Il f a deux ans, au coagrès des LL.\ de
l'Ouest qUl9>'tt tenu à Angers, un de nos
FF.-., le F.'. Jeanvrot a fait, une étude des
plus saisissantes et des plus remarquables
sur l'augmentation des richesses des congrégations
et du clergé ; 11 a déclaré que
si cela continuait, avant qu'il soit quarante
ou cinquante ans, ce serait quelque chose
comme 40 on 50 milliards qui «fraient aux
mains de nos ennemis. Et il indiquait les
moyens l^jtislatifs qui, selon lui, devaient
empêcher cet état 4e choses mauvais de
s'aggraver.
Le travail du F.-. Jeanvrot a été imprimé
à un petit nombre d'exemplaires. Je croîs
qu'en le priant de vouloir bien envoyer au
conseil de l'ordre son travail et en y ajoutant
ce qu'il croit devoir y sjouter et surtout
certains tableaux très, instructifs qu'il
avait mis sur les parois du temple, il le
ferait.
Je demanderai denc à l'assemblée de décider
que, sous la correction du F.-. Jeanvrot,
on fasse imprimer ce travail à l'aide
des fonds de propagande, et que ce travail
soit distribué à chaque L. - . (Applaudissements.)
Vous aurez ainsi pour chaque L.\
des moyens de propagande magnifiques et
fructueux et je vous fais très nettement la
proposition de dire que ce travail sera imprimé
et distribué. (Applaudissements.)
La môme question revint le lendemain
sur le tapis et un autres Frère disait
à son tour :
Je viens prier lesLL.-. d'envoyer quelques
exemplaires de la brochure du F.*.
Jeanvrot contre le cléricalisme, mai* aussi
d'établir un prix bien minime.
Je suis persuadé qu'ainsi les LL.\ se feront
un véritable devoir de prendre beaucoup
d'exemplaires afin de faire cette propagande,
qui est la propagande la plus
intéressante pour la Maç. - ., afin de détruire
cette secte de corbeaux qui ruine la
population entière, non seulement parce
qu elle professé, mais encore par les ateliers
qu'elle possède, comme les lingeries
ou tant d'autres industries quicausent préjudice
à une masse d'ouvriers.
Je propose donc que les LL.\ soient invitées
à répandre cette brochure à profusion.
On voit que les Francs-Maçons ne s'arrêtent
pas un moment dans leur campagne
antichrétienne. Ils ont beau jeu, du
reste, avec la complicité du gouvernement
qui nous dirige.
LE VOTE PERSONNEL
On a souvent protesté conlre l'usage
qui s'est établi au Sénat et à la Chambre
de voter pour des collègues absents. Il
est même question de propositions qui
tendraient à obliger les députés à n'émettre
un vote que lorsqu'ils sont réellement
présents. Sans discuter à cet égard, il est
piquant de trouver sous la plume d'un
républicain, M. HenryMaret, cetteappréciation
qui ne manque pas de vérité.
Si l'on appliquait le projet grotesque du
vole personnel obligatoire et de la présence
réelle, ce sorait bien autre chose. Ce
qui sauve encore un pou, ce sont les gens
qui ne sont pas là. On ne saurait croire à
quel point les absents sont solides dans
leur opinion ; ce sont eux qui maintiennent
une certaine tenue. Le jour où la
Chambre serait obligée d'être au complet,
ce serait une véritable pétaudière.
M. Henry Maret connaît bien ses collègues,
ni.'iis oe n'es! pus d'un républicain
qu'on pouvait espérer une si juste appréciation
du tempérament des majorités républicaines.
LA RÉSISTANCE
Energique» Pro

l'expér
sèque,
laquelle c<
de nos mis
de lutter
J'inJlncnco
snoe re<
ex-miss- slemée par le Père
lionnairo à Mâdagas
pùtà améliorer le rô|
, se façon à leur perm
i vaniageftsemënt n
mosionnaires protest
enlftjuê, tie rnihislrè a également ajouté
de sa main à celle circulaire la mole sui-
in.re
uitsv
TROBJBU&S E?4 8tOfi.fi
Païenne, 13'janvier. — Hier matinj on
6 affiché le décrel I ^fendant fin réduction
ru Sicile do toute aspèbè d'armes a feu et
prescrivant, à tous lès citoyens de remettre
leurs armes à la police. Le mônae décret
annule, pour l'instant, tout permis de port
d'arme; les contraventions à cet arrêté se-
ront pûmes de six mois à deux ans de pri-
son.
Espagnols et Marocains
Sfelilla, 13 jant t tr
d'Urgel ei M. Fer lando Mon
d'instructions du gouvbrnem
maréchal Martine ; Campos, s
ce matin. L'amba: sade pari u-,
esoorfos et les relais seront co
organisés à Mazagan et sur
duc, de laSeo
porte u rs
31H arrives,
L quand les
mplèlemenl
la "roule de"
lMa.rakcsch.
Londres, 13 jai nier. — On
de Madrid au Sla idaM que h
uie.nl espagnol a i i ciné au ittaréoEâ) Cam-
pos l'ordre de ré< [amer du sultan du Ma-
roc, :
1° La punition i '
dirïgé l'attaque ci
2° Les mesuros nécessaires pour faire
respecter par les ribus, les traités exis-
tants. Dans ce bu , le sultan dt vrai) ins-
es cnel
ntre M
nécessi
égraphie
ouverne-
la
(tes l
Melilla
espagnols sur
ou-
ct
la
tauer d'une façon permanente
pes marocaines à proximité dt
des aujtçes territoires
côte du Maroc ;
3" La délimitation d'une zone neutre
d'un rayon de 500 mèl ces ;
4° Une 'indemnité de 25 millions de pe-
setas.
Dans les cercles politiques et militaires,
en Espagne, ajoute le correspondant an-
glais, on ne prévoit aucune difficulté en
ce qui concerne l'acceptation dos trois
premiers points, mais on se demande avec
quelque inquiétude, quelle attitude le
sultan adoptera, quand il découvrira que
l'Espagne attache plus d'importance en-
core à l'indemnité et que sa politique est
guidée par dos motifs d'ordre diplomati-
que et par le souci de son prestige dans le
nord de l'Afrique.
les Porteurs à fonds hglîôsiques
, T'aris, 13.J.anpier. — Le comité des
*°nds helléniques adresse aux porteurs
une circulaire relative aux démarches
qu'il a faites et aux mesures qu'il a prises
dans l'intérêt des porteurs, à la suite de
l'assemblée générale tenue le 23 décem-
bre dernier. Le comité a notifié au gou-
vernement hellénique le groupement dos
porteurs français et leurs protestations,
en réclamant une enquête préalable à toute
proposition d'à m ngemont.
Il a demandé au ministère des affaires
étrangères d'appuyer les revendications
(les porteurs par voie diplomatique 11 a
obtenu, d'autre partie concours du Gomo-
toir national d'escompte et k chambre
syndicale a consenti, de son côté, à réser-
ver la question d i détachement, des pou-
pons. Les comités étrangers son ( entrés en
relations avec le comité français —
,, ne action " '" •. -• vu vue
V-> -« uonedtrVé.
UBtat de notre marine
Paris, 13 janvier.- — Dans la Justice
d'aujourd'hui, M. Clémençeau produit
les deux documents annoncés, établissant,
«d'après lui, l'incurie el l'imprévoyance de
l'administration - de la marine. Ces deux
documents sont doux circulaires adressées
en mai et noven bre 1893 par l'amiral
îtieunier, alors ministre de la marine, au
vice-amiral préfet maritime à Toulon.
La première circulaire reproduit l'ob-
servation de l'inst ecteur-en chef, à savoir
que, dans le cour, i L de 1892 et en mars
1893, l'approvisio i renient du service cou-
rant n'existait pas pour le vin, et qu'en
outre les distributions n'avaient pu être
assurées qu'avec un emprunt, d'approvi-
sionnements cons t. érables, fait au dépar-
tement delà guerre. Là circulaire relate
le fait suivant, plus grave encore : le
stock de mobilisa ion était presque entiè-
rement consomnn .
Notre principal arsenal se fût donc
trouvé, on cas de complications, dans
l'impossibilité de ravitailler une escadre
fit même de pourvoir à l'armement clos
navires mobilisables.
La circulaire rappelle les instructions
violées par cette négligence, et réfute les
explications fournies à cet égard par l'ad-
ministration de la marine à Toulon, qui
avait, d'autre pari, fourni de l'huile com-
mesUble àTartill; rie, alors que le service
des raliounaires n'était pas asMiré. L'ap-
provisionnement de cette huile devait
être de 13,0(10 Kilos ; l'inspecteur en chef
n'eu a trouvé que 1,000.
La circulaire ajoute textuellement :
« Quelles' que soient les cîrcdhstaùaes qui
se sont produites il y a eu manque de
que co
pu a voir
sire conr
lions de stock des bisCul
do ces diuiiimlions, afin
respobsabililés des :di
chargées des services dt
prôVOJ anei
lustrai if. »
L'amiral
main : «< (a
présenter 5
instruction
en prévenu
d du
MANIFESTATION NAPOLÉONIENNE
Paris, 13 janvier. — Le Figaro signale
uiu
Hier
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Ven
rie rs
1 JOUI
doit que
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m&ti
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manili'slalion napoléonienne.
tin, des personnes, encore mcon-
sîdnri'è
le lau-
vuin-
Roclus et c'est ainsi qu'i
dérider était perttpar la
figeant sur Londres, sou
encore sur Marseille pou
tanUccflëj rh roalité, i
Blmplrunent son domiciL
un hôtel meub'ô où il ar:
étrar.K' r, italien, Croyons-nom, «t
dans cet bolet pendant une huitaine
Nauiroilemcnt, Paul Reclus avait
ment çhangâ de physionomie et éta..
pour tous ceux ajui'le rcnci.ntrer;d^nt""a'bsî"
Jument méconnaissab'.. ; niais, au bout (h'
queur m
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- rarmi les îionu-
Lôgion d'honneur
rand-chancelier. on
officier, celle de M.
i, aumônier de la
Saint-Denis,
u ministre de l'ins-
Bourgine, proi'es-
ît, est nommé che-
ïUri
VBflDtOT
Le XIX" Siècle a
c de forme dans le procès
iconsulles de ce
'au jury autant
de victimes au
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éteit
Rien lier ava.il
te siiualion m
l'avenir, et j'espèi
qui | r''ci'denl auïï
le retour regrettabl ». »
Dans la second ; circulaire, 1 • ministre
accuse récent ion ;.u préfet maritime de
Toulon de son avis que. le stock de
ou y en vue d'une mèbilisa ion,
tombâà ïà,310 kilos, alors que l'approvi-
sionnement réglementaire en coiaporlail,
20:i,000 kilos. Il fui demande de s inlor-
mer si le ministre de la guerre serait en
mesure de. coter i la marine une. certaine
quantité de biscuit.
Le minisliva.uloreail le préfet mai'itllllé.
V41 l'ohli^.n.inu, à l'aire t'abrillUiH' du B'iS-
; il fut. de ce chef condamné
fonctions do secrétaire, et renie:
lègiies de» voix qu'ils lui ont acc
1.9 >t ouvert
Tous :
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Voici les
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Hjihior, 251
est suspendue pour pe
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•ésultat» du scnuin.^ VO
mes ou nuls, -19 ; fyiff
.tjorité absolue, 153
Firjon, 277 voix
; CaiVinbaCi ISf,
rs[î«S oxpn-
— Uni, ob
Duiau, 208 ;
MM. Farjon, Dulàu, Ritliiër é't C-aîVinhae,
sont proclamés secrétaires de la Chambre
pour l'année 1391.
M. le président. — Je déclare lo bureau de la
Chambra constitué. Avis en sera donné à M.
le président do la République et au président
du Sénat. Il nous reste à fixer l'ordre du jour.
(Crin: à lundi 1 l'ordre du jour I l'ordre du
jour!)
I^a séance est levée au milieu d une cer-
taine agitation.
Séance lundi, à deux heures. Les députés Se
[séparent à cinq heures-
!U, le bon marché dt
ICO
ECHOS Pi mi MSfTAjK
se souvient que
roncé que !o gau
inn;
dites familiales èt par la presse.
C'est à Lyon que parut, ve
premier journal anarchiste ffrir
coup lui ont succédé, mais la
ces fei]illés bhl dû cë'SSër ldur i
faute de fonds. Actuellement il n'en sub-
siste que trois à Paria.: la Révolte, le
Père Peinard et l'En-Dehors, plus spécia-
lement littéraire, qui vient de disparaître,
écrîfsé pnr lê* omenrlos. A Dijon, la Mis-
toufle.
La Révolte est le journal doctrinaire par
excellence, les articles y sont anonymes.
Les principaux collaborateurs de celte
feuillêi sont i Elisée Reclus, Krapolkine
et un nommé Jean Grave, cordonnier,
actuellement détenu.
Lo Père Peinard, dont le style rappelle
-celui du Père Duchènc, est le tirailleur,
l'enfant terrible du parti.
Le Figaro passe en revuoles almanaehs,
les bibliothèques et lds brochures anar-
chistes', qui jouent un rôle important dans
la divulgation des idées subversives du
parti. Vient ensuite l'exposé des doctri-
nes anarchistes, trop connues pour qu'il
soit nécessaire d'insister.
Co qui l'est moins, c'est que Ravachol
passe au rang de martyr ; il est, parmi les
compagnons, l'objet d'un véritable culte
qui ases fidèles,ses symboles, ses hymnes,
li, KivàmoU ;qui se chante sur l'air de la
Carmagnole, presque ses rites.
Le tigaro conclut ainsi :
Haines et chimères, voilà tout co que l'a-
narchie a trouvé pour le soulagement de
l'humanité souffrante. Leurrer les déclassés
de vains espoirs, enrôler sous le môme dra-
peau noir malfaiteurs vulgaires et miséreux
abusés, pour en compaser une véritable ar-
mée du crime, la .plus redoutable qui ait ja-
mais existé. C'est là tout Je résultat que pré-
parent les théories anarshistes. Aux hommes
de cœuf de tous les partis de chercher ie
remède.
I.:t citasse assx anavcMsies
M. Clément, commissaire des déléga-
tions judiciaires, a fait, ce matin, une per-
quisition chez un anarchiste dont le nom
et l'adresse sont tenus secrets. U. s'agit
d'un jeune homme de 22 ans, nommé X...,
dont on a retrouvé un certain nombre de
lettres écrites de sa main et adressées aux
compagnons les plus eh vue.
Dans ces lettres, qui datent de l'époque
oùX... était au régiment clans une garni-
son des environs de Paris , co jeune
homme demandait aux anarchistes de
faire une campagne énergique contre le
service militaire « le bagne do la jeu-
nesse ».; il faisait, en outre, des révélations
les plus extraordinaires sur les'oiïiciers de
son régiment.
Une perquisition faite au domicile de
ce jeune homme, qui habite le quartier
Mouffetard, n'a donné aucun résultat. X...
appartient à une famille très honorable et'
son frère, chez lequel il habite, est em-
ployé dans un ministère. Le seul rensei-
gnement qu'on puisse obtenir sur sa per-
sonne, c'est qu'il bégaie fortement.
On a arrêté, avenue dos Champs-Ely-
sées, deux individus faisant entendre rie
violentes menaces contre « ces gueux qui
se f... de la misère du peuple et à qui ce
n'est pas trop tôt de faire passer le goût
du pain, etc., etc. »
L'un d'eux avait une poche remplie de
pierres et en avait déjà lancé quelques-
unes contre les voitures qui passaient.
Deux agents, en bourgeois, qui les obser-
vaient les ontarrôlés.
préfets viennent de recevoir
seignements qi
lement aharchi
gravé'8 Sb'tipç'oï
due, hier soir,
aurait dit à une
ït aurait reçu des feift"
:iermell,ent de croire que
ce est un sieur N..., ôga-
fi et sur lequel pèsent, de
La femme N.-..-, enten-
f. le jug -J d'instruction,'
son mari vou-
ait. L'arresta-
Paris, i* janvier.'- On
plusieurs journaux ont an
vs.rftomeut était daaa l'intention i e hâter la
discussion du projet da loi supprimant la
publicité des exécutions capitales et que M.
Reinach avait pressé la réfaction de son
rapport de façon à ca que le projet put être
voté et promulgué avant l'exécution de Vail-
lant.
ttvU? apprenons que M. hêv<
projsf. et M; Reinach, raflpoi
été la sécheresse.
'es, 1.avilissement
pondre
peur m
jour du
discuté
cées.
S.e groupe ioiclaltstè
Comme nous l'avions fait pressentir hier,
les ifiô'rnfïres du groupe socialiste viennent de
donner mandat il un de leurs collègues, M.
Clovis Hugues, de. déposer une demande
d'interoeliation au sujet des attentats com-
mis par le gouvernement contre la bbirté
de la presse et la hberté individuelle.
le iÂiràr&ë des Vttïis
Le groupe des députés parisiens a entendu
une délégation du syndicat des négociants
en vins de Paris. Les délégués ont protesté
J contre le projet annoncé da M. Burdeau, mi-
nistre des finances, abaissant la titrage des
I vins. Ils ont fait valoir qua ce projet nuirait
i au commerce parisien èt entraverait l'opéra-
tion du mouillage, accepté» par une grande
| partie de la population.
La réunion a déclaré qu'il fallait, au préa-
lable, connaître ca projet, de loi, et que, s'il
était déposé, il y aurait lieu pour ie groupe
d'en conférer avec les réclamants.
8» session
co soir, et après uns série de
ïtemenf, menés et plus lentement
que h
r son
sine cpi
înonun
oeâ bruits, se sont
;3:t demander la mi
•ojet, fj«» ne pourra
t voté dans 1 tes coin
dé, auteur du
aur, pour ré-
mis d'accord
! à l'ordre, du
donc pas être
tiens Snnon-
lait faire sauter
lion de cet individu paraît imminente.
Nîmes, i 3 janvier; — A l'audience de
la cour des àppëls correctionnels de Ni- j
mes, mi rè'p'r'ts do justice, dont le cdsier ;
judiciaire porte trente-liu'it condamnations,
faisait, hier, appel à un jugemeiit, ftui le j
condamnait à trois mois de prison. La j
cour ayant élevé cette peine à trois mois
et un jour pour lui permettre la reléga- !
tion, le condamné, dftBS un accès de fu-
reur, a injurié, les magistrats cîâfïS les ter-
mes les plus grossiers, le tout entremêlé
des cris de : « Vive l'anarchie! Vive Ra-
vachol ! Vive le martyr Vaillant ! »
Sur les réquisitions de l'avocat général,
l'accusé a été condamné, en outre, à deux
ans de prison qui ne se confondront pas
avec les trois mois et un jour précédem-
ment acquis. Les gendarmes ont dû atta-
cher cet énergumène pour l'emmener.
Lyon, 13 jamvier'..— Un cantonnier a
trouvé, dans les démolitions de la rue
Grodet, une boîte en ferbianc, dont le
couvercle était soudé et qui était munie
d'une mèche à. demi-brûlée. Le cantonnier
a porté cette boîte au laboratoire munici-
pal, D'aidre part, un chemisier do la rue de
la République a reçu, ce matin, une lettre
non. affranchie et contenant, ces mots :
« Bourgeois, tu sauteras prochainement! »
Alger, -/3 janvier. — Parmi les indivi- .
dus arrêtés pour anarchie, en Algérie, I gurer l'interpellation de M. Vigne d'Octon,
fim,« „n UdL ov.otorWt rlc l'YlS^, l sur î interdiction de la pièce Ames SoMaites,
un auteur allemand, traduite en françs
La Crise commerciale en 1893
Paris, .13 janvier. — D'après un rap-
port" qui Va être déposé, a chambre de
commerce, sur le cqpjfierco on imi, il
ressort que les affaires "eians le monde en-
tier n'ont pas été dans un état prospère
pendant l'année 1803':
Ëa pTéraier
gent que les commerçants et spéculateurs
ont obtenu des plus grandes maisons- do
banque', ». moins de i>0|0, n'a. pas empê-
ché les olIVcs de dépasser considérable-
ment là, demande.
Chez "les agriculteurs la plus grande
épreuve de 1893 a
D'autre pari, les gFel
du prix du métal d'argent, i, ' ' | «*
des Impôfiî suite naturelle du maii,, uii (U;
.production et do consommation, sont vtv."
mis .accélérer .hi décadence de l'activité
cojuuieiv'ialci.
A-cette liste déjà loûgue de» adversités,
il'faut ajouter encore les guerres, les ré-
volutions, les troubles au Maroc, au Bré-
sil, dans les républiques de l'Amérique
centrale et clans l'Amérique du Sud. Le
malaise a été fatal au paisible développe-
ment du commerce, tant chez nous qu'à
l'étranger. 11 y. a lieu, cependant, d'espé-
rer que de telles calamités touchent a leur
fin, la crise étant arrivée à son point le
plus aigu. T I EL II, y ,_J JCL!
Paris, 13 janvier. —' -Le premier jour
de l'An, à l'Eglise orthodoxe, est célébré
aujourd'hui samedi.
A 11 heures du matin, une messe suivie
du Te Deum a célébrée, à cette occasion,
en l'église de la rue -Dam, où les mem-
bres de l'ambassade et du consulat russe,
en grand uniforme,, se sont rendus au
complet, - i
Aujourd'hui .également et à la même
heure, a été chanté un l"e Deum- en l'é-
glise roumaine de la ru.e Jean-de-Beau-
vais. fs
Il OS
; Co
scrutins !
dépouillé
a cnîi>.r»i
fallu pou
laberie'iï
Si tout
Comment
ouïiu'iisre u
au soir, et
» menés et pl.
Chambre est enfin arrivt
oursau, et il ne lui a pi
s trois
grouc
disait
séances el
d iputé ré-
se qu'on
attire ou
cela moins c
ss réunions d<
marche ainsi, disait un
élu, on peut se demande
arrivera à faire au cours de ia iég
même' au cours do ia session.
On conviendra que le public trouvera sin-
gulier qu'on ait, en quelques minutes, voté
une loi contre la pressé, et qu'on mette une
telle lenteur dans les préliminaires, qui, d'or-
dinaire, ne tiennent guère plus qu'une séance.
Quoi qu'il en soit, co n'est que lundi que
commencera effectivement ia session ordi-
naire, encore faut il observer qu'on aura à
procéder, avant toutes choses, à l'installation
du bureau et à la fixation de l'ordre du jour.
En tète de celui-ci va, de toute nécessite, fi-
lafu- meme
A la suite des perquisitions Opérées chez
éiucur. aujo.ud'h n disparu, une sor o do
,1, (.mille eut heu chez, Leçons , m
\ Paul Reclus s'il avait quelquo
dudre

JJTÏ
et viable et qui
.,/- (iui était né à terme
paissait avoir rft-i étranglé.
1 » - force muscnUlre «" •«"f
rouvres, 13 janvier. —
(ait le tour de la
v< J'u train qu» ramenait
Une anecdote sur lo
presse anglaise, l.e
la
s aeint-Péiersbotfrg H y art un
a °" A ...,„ nutitA station* Al«\nndriz'-t, pour vol, est con-
damné par d, f int à quinze jours do piison et
a 16 francs d'amende.
l l'iin.t'Vf •.« >»a»e;ilr,ilt'M t liiH el .spiritueux.
— Ce n'cM pas dans les salons du restaurent
du Louvre, ainsi quo l'avaient annoncé cer-
tains de nos confrères, mais bien dans ceux
du restaurant du Palais, tenu par M. Gagne-
rot qu'aura lieui cette annoe, lo banquet da la
chambre syndicale des vins et spiritueux.
Le samedi zÔ Janvier courant est le'jour
(lxé pour ce banquet;
D.'p-.iM-rtuciit. — Nous apprenons que M.
Bonrefoy-Sibour, préfet do Lot-Ot Garonne,
part anjuuidhui pour Paris.
Va t u y chercher
-calemboui) rclaut à.
projet* t
Co que les ouvriers
contents, 6'il avait ia
i apporter '
Armée. — Aujourd'hui, a commencé- la
tôrie des marches prercriles par- V; uUarité
milit drei
La première sera de lb kilomètres ef, si
nous sommes bien informés, successivement
' elles atteindrons 30 kilomètres, l'autorité mi
lit-nre étants avee Juôte raison, persuadée
due cet exercice es-t indispensable pour
uévelopper et accroître la vigueur da nos
soldats.
Socïéfé des Jfiiincs cxcrtr>IonnIstb.s SRO
nais i'f.toite. — Uans sa dernièto réunion,
la SociÂie des jeunes excursionnistes agenais
l'Etoile a procédé au renouvellement do
son bureau pour la premier semestre de l'an-
née 1894. nriniiiii nijieiei -..r ...... L
Ont été nommés :
MM. A. Louniagne, président ; B. Fouchès,
vice président ; Campât), t'ésorier; Dieula-
f ait, secrétaire général ; Loubatiôre, secrétaire
adjoint.
Vn coiiipatriole iiicurlrler. — Le nommé
Jean Silguea, âgé ue 23 ans, allait passer,
hier, en police correctionnelle devant le tri-
bunal da Tulle, lorsque son corps a été trouvé
sans vie et percé de plusieurs Coups de baïon-
nette.
A la suite d'une enduêto, l'auteur do cette
mort ferait le noinmé Charles Eugène, soldat
au 80' do hsme, originaire de Mannande.
Celui ci reconnaît avoir frappé Salgues,
mais il se trouvait, affirme t-il, dans le cas
de légitima défense ; l'enquête, qui sa conti-
nue, fera je jour sur cette sinistre et mysté-
rieuse affaire.
'ïhcftîvo. — Prochainement, te-tournée Ju-
les . Rivey donnera - une représentation de
Monte-Cristo, dramo on deux parties, 5 actes
et 9 tableaux, de MM. Alexandro Dumas et
A. Maquet.
Masiqne du O'do'ligne. — Programme des
morceaux qui seront exécutés Je 14 janvier,
de 3 heures à 4 heures, eur le cours du Uua-
torae- Juillet.
1. Allégro militaire (XXX ) ; 2. Le Bravo,
valse (Salvayre) ; 3. Pra Diavolo, ouverture
,(Auber); 4. La Frileuse (mazurka) Maignier;
5. En Bretagne, souvenir (Karren).
Ktat civil d'Agen du 12 janvier. — Décès.
— Marie Bergés, 86 ans, rue Lasmonges ;
Cadette, 79 ans, à L'hospicet Louis-Paul Cas-
tex, 4 ans, rue de la Fédération.
HVttHAXDK. — Les élections d'anjonr-
d'bn'i. — Nos prévisions ne semblent pas de-
voir se réaliser puisqu'aucune candidature
nouvelle, pour les élections d'aujourd hui,
n'est annoncée, au moment où nous écrivons
ces lignes.
M. Bruneau sera donc vraisemblablement
le seul candidat.
C'est dire, en même temps, qu'ii sera l'élu,
avec les 733 voix qui semblant devoir consti-
tuer dans la commune de Marrnanda le suf-
frage universel.'
Y'oi de volailles. — Ce matin, M. Dubour-
dier, rnetayer do M. Roulleaud, section de
Beyssac, a porté plainte au bureau da poiice
que, dans ia nuit, deux maraudeurs lui
avaient enlevé *» têtes de volaille. Le plai-
gnant n'a relevé que des traces de chaussu-
res sans taien, et il a pu se convaincre, avec
les empreintes, que les malfaiteurs étaient
deux.
I.'éîa! sanitaire. — 152 décès ont été enre-
gistrés à Toulouse du 20 décembre au 3 jan-
vier.
, Le Aftdt médical signale : t cas de diarrhée
enfantine; 15, phtisie pulmonaire ; 23, affec-
tons aiguiis des voies rospiratoires et 3, diph-
térie. . .
CHEMINS DK FER DU MIDI
fr'olB'e (lu Pin à Age n
Lundi 22 janvier 1894, trains spéciaux
comoosé* do voitures da première, deuxième
et troisième classes, pour Agen et retour,
EU départ de Marmande, Port Sainte-Mario
«t Coudorn, desservant toutes les stations
s-ituoes *ur leur parcours.
Aller f'départ de Marmande, à 7-h. 40, ma-
in; Port-Sahite-Mario, à 8 h. 40, matin; Con-
dora, à 8 h. 20, matin.
Retour : départ a'Agen pour Port-Sainto-
Marie et Marmande, à 5 h. 40, soir ; pour
Condom, à 7 h. 50, soir.
Le train régulier n* 109.n'admettra pas, le
2-î janvier courant, les voyageurs porteurs
ce billets d'aller et retour pour Agen,'au dé-
part des stations comprises entre Marmande
inclus et Cola y r.te inclus.
(Voir i'afticho spéciale pour les autres con^
c Rions;)
Voir la 4* prtxe l'annonce Cuiupfstron.
Les Magasins MASS0N1E FïlERïiS
tailleurs,
I .orralne
1 me*. —
manche.
nonf transférés 35. rue, d'Alsac.e-
(grand hôlel TIVOl.l.ir.U), TOU-
Les magasins s nt fjrtnés lo di-
Voir en 4* page i'annance Çuarcy.
U25KTÎÎ %-!>-.•. aXPW-SSXSiZVÏB?!' "V 'S^r-f^ —: "1
LOT" ET-G A RONNî;
A4>I",X. — Ttrng'e. au Norl. — Ouo les ]ouncs
t.ons omis sur 1rs In tes du tirage au sort
n'oublient pas d'adresser, huit jours au moins
avant la date tlxeo pi.nr le tirage dans leur
canton respectif, une. lettre d'excuse au p
f"t, pour l'airoiniissemeiit d'A(;en,' et au sptis-
prefot, pour les autres arrondissements, e'ils
l.c veulent par, s'exposer à être inscrits d'ef -
tlse eutéle de la iislo et t.n trouver ainsi dans
a situation.do coux qui auront tiré les plus
oi b les numéros.
An Palnl». —.TnrBVKXb-GORKKGTloNN'tL.' —
Audience du lo janvier. — Prébideoco de M.
Lebé, premier juge.
Falsification de lait. — Ce matin, M. Bon-
rue, commissaire de poiice, a fait saisir qua-
tre pots da lait destinés à la consommation.
Les pots avaient une moyenne de 40 litres de
liquide, qui doivent être soumis à i'analyse.
Correctionnel. — Aujourd'hui, le tribunal
correctionnel a condamna trois délinquants
de chassa à 10 francs d'amende et aux dé-
pens.
Un jeune enfant de 15 ans, prévenu
de vol d'une poule, dans la commune de
Beyssac, est acquitté. Le père, déclaré civile-
ment responsable, est condamné aux dé-
pens.
—,— Une femme de Duras s'entend con-
damner â un mois de prison pour vol de
paille.
Théâtre Chabot. — Le théâtre Chabot vient
de finir son insiallation sur la place d'Armes.
La première soirée est fixée à ce soir diman-
che. Les artistes dramatiques débutent dans
la Bossu ou le fetit Parisien, drame de Paul
Féval.
Le public marmandais se rappelle trop les
bonnes représentations données par le théâ-
tt.- Perès-Chabot pour ne pas venir en foule
applaudir la nouvelle troupe artistique.
TOVXIiiXS. — manque de tact. — On nous
affirme que l'Ecole libre de Tonneins doit don-
ner un concert, aa théâtre municipal, le di-
manche... 21 janvier !
Il y a cinquante-deux dimanches dans l'an-
née, or, il faut bien le dire, l'organisateur de
la fôie n'a pas fait preuve de tact en choisis-
sant précisément uno date qui évoque de si
douloureux souvenirs chez les royalistes, dont
la plupart sent les bienfaiteurs de l'œuvre.
Par ees temps d'abandonnement, ceux qui
croient toujours que, pour être grande et
prospère, la France doit revenir A la tradition
nationale, sont forcés d'affirmer plus que ja-
mais leurs convictions qu'inspirent soûls des
sentiments patriotiques.
Us trahiraient absolument la cause qu'ils
soutiennent en participant à uno fêta publi-
que le jour anniversaire do » l'assassinat de
Louis XVI ».
« Depuis le déicide des juifs, a dit Lamo-
rnl -, jamais crime plus énorme n'avait été
coaimi», car le meurtre mémo de l'innocence
ne paut lui être comparé. Uumd Louis XVI
monta sur l'ochafaud, ce ne fut pas seulement
un mortel vertueux qui succomba sous la
rage de quelques scélérats, ce fui le pouvoir
lui-même, co fut fd société tout cn'.iére qui pé-
rit. »
Voila pourquoi le 21 janvior doit êtro un
jour de deuil pour les hommes qui ont la
prétention do défendre les principes de la
conservation sociale. ,
Tant pis pour coux qui, l'oubliant, s'attire-
raient les railleries do nos adversaires.
Si vous voulez q.u'on vous respecte, mon-
tn z vous digne da respect.
Ce n'est p,,.; par des capitulations hoiitouses
que vout, gagnerez l'estime publique
f..t VARn.tr. — Qn annonça le mariage de
iMUu E. Viromondoy, de Pont de-Bordos (Lot-
'oi Garonne , avec M. M- Caboche, ingénieur
rie: ponts et chaussées, pour 1e "18 janvier.
La cérémonie aura lieu a l'église do Lavar-
dae.
Plus de maux de doits
S'adrerioor à M. Dolpcch. cl a'ct do Saint-
Jeap de Vigoureux, près Agen (Lot et-Garon-
ne)
'! A5VKKN. — Concouru clrnnvte.iuenfnl
(l'aiitiaihux grns. — Un concours départe-
mental d'animaux gras des espô'-.es bovine,
ovine, porcine, volaijlcu vivantes et volailles
mortes, aura lieu à Tarbes le dimancho
21 jfiîivic? 18^4, sous la direction du comice
agricole de l'ationdissement de Tarbes.
Les animaux exhibés devront appartenir à
des propriétaire» ou fermiers du département
des Hautes-Pyréîléos depuis lo 1" novembre
dernief. , . ,
Les animaux devront être renuu' sur \°f
lieux de la réunion (halle du Marcndieu, .a
dix heures précité* du rnatift ; plissé cette
heure, ils pourront n'ûlro pas admis.
Toutes demandes d'admission devront être
parvenues franches do port, à M. Dallas, se-
crétaiio général du Comice (imprimerie Vi-
marri, ruo do l'HatttOfties Tarbes), lo jeudi
18 janvier, sous peiné d'exclusion formelle.
ttpêct bovine. — Ire section. — Boejfsgras,
sept pnx : 16e fr., 100 fr.. 80 fr., 60 fr:, 40 fr.
et 40 fr.
2e.section. — Vache?. — Six prix : 130 fr.,
100 ir , !i0fr.,G0fr> 40 le et t" fr.
Espe.ce ovine. — Moulons, brebis, par lofs do
cinu lêics au moins. — Mûtes; qwatre prix :
«0 fr., 40 fr., 20 fr. et 30 fr. — Femelles, trois
prix : 50 fr., 40 fr. et 30 fr.
Espèce porcine. — Ire section. — Rac.a indi-
gène pure-, Oiûa -lirix. 10» fr., 80 fr., 50 fr.,
40 fr. et 30 îr.
2e section- — Autres rar.en et CfOiSemants
divers : Neuf prix, 100 fr., 80 fr., fia fr., 50 fr., '
40 fr.. 40 fr., SO fr., 30 fr. et 80 fr.
Espèce gal'.ine. — Volailles mortes, foies
gras, produits divers.— Une somme de 1 Ofr.
est misaû la dtsposhion d..s membres du
jury pour être rép'arlie Sii* lauréat».
Les volailles vivantes sont admises mais
n'obtiendront pas de récompenses.
L'entrée gVattiite dù Concours est interdite
au public jusqu'au moment s u le jury aura
lermiëé ses ccerations. Le prix d'entrée est
fixé à 0 fr. 50. '
'Pour tous autres détails, consulter les affi-
ches )
F-;'i«c Saint .ïean «îcTnrlses. — jeudi 18
janvier, à dtux heures, inauguration des
grandes orgues par M. Omer Guiraud, orga-
niste do 1 Insigne basilique do Saint Sernin,
sous la présidence de 8a Grandeur Mgr l'é-
vèquo.
Ordre de la cérémonie. — PsriuhT.e : Ltu-
date Dominum in sanctis, Mendelssohn.
Bénédiction de l'orgue
Première partie. — 1, Marche triomphale,
Lemmens (écolo belge). — 2. Ave Maris Stella,
E. Comboul. — 3. Andante de la Sonate en fa,
Mendelssohn (école allemande). — 4, lnier-
m#rfî sur des Ncëls languedociens, O. Gui-
raud.
Deuxième partie. *- Chant du Magnificat —
1, Prélude'eur les jeux ce fond, Lefébure-
YVély (école française). — 2, R^rc?-îe(Voix cé-
leste), Scbumann (ccoie allemande).— 3, Con-
certo de flûte harmonique, Rmck (école alle-
mande' 1 . — 4, Scène d'orage (improvisation),
O. Guiraud.—5, Allegretto (solo de trompette),
T.-eha'iko-'S'fki (école russe). — 6. Andante
(solo rie basson), Chopin (école polonaise). —
7, Les Moutons (solo de clarinette), Martini
(école italienne). — 8, Scheno, Lemmens. —
9, Ave Maria, Chorubini.— Salut du Très Saint-
s-icremdnt. — Laudate pucri Dominum, Ca-
pocci ; Tantum ergo; Sertie (final ds la cin-
quième symphonie); Toccata, Widor.
Prix d'entrée, un franc.
On trouvera des cartes â la sacristie do
Saint-Jaan et dans les librairies.
Pour les pauvres. — Souscription en fa-
veur des pauvres da la ville :
M. Didiot, préposé en chef de l'octroi, 5 fr. ;
M. Lafargue, trésorier-payeur général, 50 fr.
Total général 54? fr.
Hnsiqno da «;{• — Programmo du 14 jan.
vierl894 à 2 heures du soir aux allées Natio-
nales :
Partie gagnée, allegro (Daurthe); le Domino
Noir, ouverture (Auber) ; les J irdins d'Àrmide,
valse (Godefrcy) ; (es regrets et le Chant des
ehasseurs, première audition (Mendels-ohn) ;
laTz'gane, mazurk*s,premièreaudition (Ganne).
Etat civil du iiî janvier. — Léonie Dulout,
un mois, route de Vic-Bigorre >- Eugène
Steimmetz, veuve Colas, sans profession, 57,
rue Péré. — Jean Marie Ncguez, employé â
li Compagnie du Midi, S5, rue de l'Orient.
LAfc.iR^l'E POSTACQ. — Jeudi dernier,
un grave accident s'est produit à Lamarque-
Pontacq. Un paysan nommé Joseph Pelât
Poucouron était monté â son grenier pour
donner du foin à ses animaux. Tout à coup
l'échella glissa ot PoUit Poucouron tomba sur
ls sol. Dans sa chute, il s'est rompu un
vaisseau. Relevé en toute hâte, il a été trans-
porté dans sa chambre, où un. médocin ap-
pelé lui a prodigué les premiers soins.
Mais tout fut inutile, car le malheureux est
mort dans la soirée. U laissa sopt enfants,
ABtii.o il VN. — A l'occasion du Carnaval,
la jeunesse d'Aureilhan organise de grandes
réjouissances, bals, jeux divers, etc., sur la
place publique.
MACBOL'UGCET. — Fcte de charité. —
A l'occasion do l'inauguration de la saila des
fêtes do l'hôtel de ville, une grande fête de
charité aura lieu le dimancho 14 janvier 1894.
La fanfare da Maubourguet et une troupe
théâtrale, direction François, prêteront leur
concours ù cette kermesse.
Plus do maux'dn dents, plus d* caries ou
fluxions, avec la liqueur du D*Plrette. Il Suffit
do meure dans la bouche uno cudlei éo uo
cette liqueur, la garder uno minuta, la douleur
dn-.parul, înstonuinéinenl. Il suffit d'envoyer
i (r. bit soit en timbres-poste ou eu un man
U tt, et 1 on recevt-n par retour du courrier un
flacon de celle Pqueur.
ROBE/.. — Ecrasé. — M. Lignon, qui ha-
bite non loin du heu dit Fonbourgade, aux
environs du Monastère, était en tiaind'émon-
der un arbre sur sa propriété, loreque, sou-
dain, une grosse brancha vint à craquer et
tomba sur le malheureux qu'elle écrasa
Lig'non n'a survécu que quelques heures â
ces cruelles blessures.
COXQEK8. — Tentative d'assassinat. —
Une dramatique affaire-vient de se dérouler
au Mas-Petit, commune de Sénergues.
Le sieur Costes, invité a dîner, le soir, par
un de ses voisins, le sieur Bories, so vit, à la
fin du repas, menacé de mort par celui-ci
qui, lui mettant un pistolet sur la gorge,
voulut l'obliger a lui signer uu billet de 2,600
francs.
Costos ref dsant, une rixa entre les deux
hommes s'ensuivit.
Co dernier fut assez gravement blossé à la
jambe et on a dù le transporter chez lui sur
un ohiki à bœufs.
Uuant à Borics, il a été arrêté et conduit â
ia prison de Rodez.
YBU-EERAWHE. — Un dossier monu-
mental (Sui(c) — 42. — Les sieurs BéteiUe et
Grec, électeurs de la communo de Villefran-
1 che, ont dit lo contraire de la vérité. L'état
de surexcitation et de trouble visible de
leur cerveau dans l'après-midi d-i 2 ; août
explique en partie- cette fantaisiste déclara-
tion qui a reçu lo démonti lo plus formel.
43. — Antoine Vidal, dit Mourtairol, électeur
de la commuii!- do Monteils, avait également
inventé de toutes pièces un petit boniment
â deux parties, dans l'espoir que tout reste-
rait enseveli dans un secret éternel. Les dix-
neuf vingtièmes des protestataires sont dans
le cas do cet Antoine.
44. '— Louis Basson, de Kalloye, commune
do Labastidc-Lévêque, refusa do sitçnor la
déclaration faite sur son compte par Sagues
et Espinasse. On veut ce quo pèsent ies com-
mérages de vieille 'femme do cas deux ci
toyens qui n'osent même pas. dire de qui ils
tiennent leurs informations.- Je sais particu-
lièrement, 9a tout cas, co qu'auraient fait
bagues et Espinasso devant uno offre d'ar-
gent. On a ba n ri ft Labatuide d'uno potilo
aventure arrivée jadis à l'un de ces deux
moineaux.
45. — 'L'an dernier, un voiRin de Louis
Rouquet, lo sieur Baugull, fut obligé do subir
r.Mu-'Utalion d'un bris et on lui obtint un
secours de M. Cibiel. Bouquet lo sut, en fut
jalcus et ci ia fumino.
Son:, le.même numéro et la. même rubri-
que, 1« sieur Gtôzes do Prévinquières, déjà
nommé — on voit que les extrêmes so tou-
ch-nt— déclare avoir rt'"i de l'argent do
l'inlippo-Adrien do Labio. Et voilà comment
la clique 'GMdou entend ot pratique la loyauté
— sans parler, bien entendu, de la recoupais
eaure. ... , ,
46. - Le sieur Jean Baptiste Miquel, bou-
cher et maître d'hôtel à Najac, ttès dévot au
dieu de l'argent, est un citoyen dont l'histoire
serait intéressante â plus d'Un titre aussi
b on quo celle do son ancien

BOURSE DE PARIS
(Par dépêche télégraphique)
WBÊBBttBÊBk
Ranmio do France : escompte 21/2;
avances
1/2. — Changes Hambourg, lll 5/lti 1219/16.
Londres 3 0/0; Londres chèque, 2517 Madrid
papier court, 402 1|2 i'U071|2 , papier long, 401 |KST «étal 8fr
,hd41S«A^IÎB S m w7 h^i aruent. ... 15 $
Homme» & DamesIS^Haommis * Dame»
25 fraaca \&SX GARANTI»
MON! RES lepiis e fr., CHUMES, RÉVEILS, BUOtXX
ÏNVOL HUN^t. >$£c. O. à Labruguière, Tarn.
LIQUIDATION
AGEN
18, rue Pont-de-Garonne, 1
Mme Desbeaux, se retirant
des affaires et laissant le commerce
à sa fille, met en liquidation
toutes les marchandises,
y compris celles qui ont été
reçues à l'occasion du jour de
l'An. Un grand rabais sera fait
ndistinctement sur tous les
articles, objets de fantaisie,
portefeuilles, buvards, albums,
trousses, sacs de voyage, cristaux,
porcelaines artistiques,
bronzes, bénitiers, christs, cha-
pelets, livres de piété, articles
en gaze et en toie, objets à
peindre et missels de mariage.
Papeterie commerciale et de
luxe, fournitures pour les écoles
et pour la peinture.
Tous ces objets rencontreront
assurément la plus grande faveur
auprès de ceux qui auront
à faire des étrennes en 1894.
VENTE
PAR SUITB, DB DÉPART
Le samedivingt janvier et jours
suivants, à deux heures du soir,
il sera procédé sous la Halle aux
grains, à Auch, à la vente aux
enchères publiques de tous les
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a une famille qui quitte la
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entre les mains du chargé
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ADJUDICATION DE L'OCTROI MUNICIPAL
Il sera procédé le Dimanche quatre février mil huit cent quati e
vingt quatorze, à dix heures du matin, dans une des salles de la
mairie de Caussade, par M. le maire, à l'adjudication au plus
offrant et dernier enchérisseur, à titre de bail à ferme, des droits
de l'octroi municipal de cette ville pour trois années consécu
tives Equi ont commencé le 1" janvier 118911 t finiront le
31 décembre 1896. (L'adjudicataire prendra le produit net des
recettes opérées par voie de régie simple depuis le 1" janvier
1894.)
Les droits sont établis sur les boissons et liquides, fruits
secs servant à la fabrication du vin, animaux vivants, viandes
dénecées frtaclies viandes, de porc salées ou fumées, graisses
fondues, oies et canards gras, morts, foies d'oies et de canards
gras, suivant les prix portés aux tarifs.
La mise à prix du bail annuel est fixée à sept mille'cinq cents
francs 7,500 fr.
On n'admettra aux enchères que des personnes d'une moralité,
d'une solvabilité et d'une capacité reconnues et qui,
après s'être fait iaseriro sur le tablîau des candidats, auront
obtenu du maire, quatre jours au moins avant l'adjuuication,
un certificat d'admission, sauf le recours au préfet et auront
vers i entre les mains du Receveur municipal, à titre de cautionnement
provisoire, une somme de cinq cents francs, dont
il leur sera tenu compte dans le versement du cautionnement
définit f fixé à la somma de m lie cinq cents francs.
Aucune personne attachée à l'administration des contributions
indirectes, aux administrations civiles, aux tribunaux ou
ayant une surveillance ou juridictien quelconque sur l'administration
de l'octroi, ne pou ra, sous peine de résilliation de
bail sans indemnité et de tous dommages-intérêts, être ni
adjudicataire, ni as ioc ée de l'adjudicataire; ne pourront pa
reillement être admis aux enchères, ceux oui font commerce
de quelques-uns des objets compris au tarif.
Le cahier des chargos, clauses et conditions de l'adjudication,
est déposé au sécrétariat de la mairie où il en sera donné
connaissance à t mtes les personnes qui s'y présenteront
il leur sera ég dem^at fourni tous les renseignements qu'elles
pourront désirer, tant sur le montant des produits, que sur la
nature, le nombre et la quantité des objets qui ont été imposés
depuis l'établissement do l'octroi.
Fait à la mairie de Caussade, le 7 janvier 1894.
Le maire, chevalier de la Légion d'honneur,
DIDIER RE Y.
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Edition du matin spéciale à Toulouse
ïmï.WCIir, M JAXYIMt 1894
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foute demande de changement d'adresse, doit être accompagnée de 0 fr. 50. - , - - i i j ,, ,, ,
,11 MriiiiiriiiiillMniKrifw Mil ' On traite de gré à gré aux bureaux du Journal.
M1IM
11
I
lnlHm
respect dos c'ioses eiTdcs hommes
I
de la religion. »
Mais qu'est-il advenu? conclut-il,
« Pas une seule fois, tandis qu'on
T
('•lail à la recherche des moyens de
désarmer les malheureux qui ont
juré de semer partout la dévastation
et la mort, le nom de la religion
n'a été prononcé. »
Si l'on s'est occupé des choses qui
ont trait à la religion, c'a été pour
voter » un code d'ohligations plus
restrictives les unes que les autres
de nos droits et de nos lihertés. »
Ce ne sont pas là des protestations
isolées.
Nous reproduisions, il y a quelques
jours, celle de Son Eminenco
le cardinal Desprez, archevêque de
Toulouse, déclarant « qu'une secte
impie a juré l'anéantissement du
christianisme»; constatant que les
grandes étapes delà marche de cette
secte ont été marquées déjà par deux
lois néfastes, la loi scolaire et la loi
militaire, et qu'une troisième loi,
non moins meurtrière, est celle relative
aux fabriques, qui « constitue
m FLOQUET
une usurpation de la loi civile
Ex-président delà Chambre des députés.
sur les droits imprescriptibles de
Compromis dans les scandales du Pa- l'Eglise. »
nama.
Le vaillant prélat ajoutait qu'il
Battu, à Paris, aux dernières élections législatives.
avait eu la douleur de voir ses justes
Repêché par les délégués séaatoriaux de la représentations méconnues par les
Seine.
Le plus panamiste des sénateurs et des
pouvoirs publics.
francs-maçons.
Puis, c est Mgr l'évêque du Puy
La caricature d'un homme d'importance et
de valeur, la parodie d'un orateur de talent,
le débris d'une réputation usurpée.
Né, à Saint-Jean-de-Luz , le 5 octobre
1828.
Mort, politiquement et moralement, en janvier
1893.
On trouvera plus loin la lettre que
Mgr Trégaro, évêque de Séez, vient
d'adresser au ministre de l'instruction
publique et des cultes au sujet
de l'application de la nouvelle loi
sur les fabriques.
C'est une protestation indignée
contre l'odieuse intervention d'un
Etat libre-penseur et sectaire dans
l'exercice du culte catholique et
dans les manifestations volontaires
de la charité chrétienne.
Mgr Trégaro s'élève de toute son
énergie contre une législation qui
n'est qu'une série d'atteintes portées
aux droits les moins contestables
de l'Eglise.
11 arrache le masque que nos gouvernants
se mettent sur le visage
pour essayer de tromper la bonne
foi des catholiques par les dehors
d'un hypocrite apaisement.
Vous voulez opérer «doucement
mais sûrement », leur dit-il.
Et, fort de son droit, las d'une patience
dont ils ne cessent de se jouer,
il leur crie cette fois :
Non, nous n'irons pas plus loin. .
C'est assez se moquer de notre. patriotique
désir de paix et d'union.
Vous n'avez pas pu nous prendre
Par la violence.
Vous n'aurez pas raison de nous
par la fourberie.
Je refuse de vous obéir.
« Je m'abstiendrai, jusqu'à nou-
» vel ordre, de transmettre vos ins-
» tructions aux fabriques de mon
» diocèse. » /
Vd. lùun langage net et carré, qui
re
met lé? choses au point.
11 fera toffiber plus d'une illusion
s
"-r les desseins dissimulés d'un
gouvernement qui, clans le temps
ftême où il invite tous les bons cito
Yens à le défendre et à se défenûr
e contre le socialisme révolutionnaire,
n'en poursuit pas moins sa
8Uer
Cro
re stuuide et criminelle aux
i>ces.
i„ Les t ce que Tait entendre Mgr De-
>t allé aussi loin qu ; .'' Je
honnit, dans la voie de la eoncilia-
" Un instant nous avons pu espéqu'il
y aurait un point d'arrêt
feuî? tle ce
e
calvaire que sans
atche on nous fait gravir depuis
f
i été prononcée la trop fa-
"Jeuse parole : « Le cléricalisme,
^J^t l'ennemi.»
0e l M 8r Uelannoy rappelle les ré-
0(l les manifestations franco-russes
" UTl(> A la dernière assemblée du Grand-
Orient, on s'occupait comme toujours dos
mesures les plus propres à déchristianiser
la France, ot le Frère président s'exprimait
ainsi :
Il y a deux ans, au congrès des LL.\ do
l'Ouest qui s'ett tenu à Angers, un du nos
FF.
qui s'ecne que, durant l'année qui
vient de s'écouler, l'Eglise a continué
à voir ses droits et ses libertés violés,
son action de paix et de salut à
l'égard des peuples paralysée par des
entraves nouvelles.

WÊÊtÊÊÊB&BBBMEÊÊBÊÊt
rer diplomatiquement l'exécution du
tectorat.
Suivant re Figaro, M. Casimir Porter
ne serail pus éloigné do consentir à. tenter
J'expérience réclamée par le Père Caus-
gèque, ex-missionnaire à. Madagascar ,
laquelle consisterai! à améliorer le régime
«le nos missions, de façon à leur permettre
fie lutter plus avantageusement contre
J'influence des missionnaires protestants.
Hong-Kong, 13 janvier. Le colonel
tservière a eu une longue entrevue a.vec
Je général chinois commandant les troupes
de Kouaug-Si, qu'il était venu saluer de
3a pari du général Ouelieiniii.
Le général ehinois, très (la'tté, u promis
sou concours le plus énergique contre-les
jurâtes. La réglementation de r importa-
tion de l'opium permet d'acquérir l'opium
«mamile à aussi bas prix que l'opium chi-
nois dont L'iniFaduqCjoin en contrebande
était la plus claire ressource des pirates.
Lesnouvelles fie ta peste no sont pas
lionnes; (die sévit le long de noire fron- |
tière,dans la province chinoise de Koiiang-
JSi ; dans la seule localité doLiong-Tchieng,
quartier général du commandant militaire
chinois, il meurt dix hommes par jour
depuis la lin du mois d'octobre.
En outre (les ravages de la peste,
Kouan-Si est troublé par des bandes de
pirates ou de rebelles dont l'existence
n'est pas étrangère aux mouvcmenls qui
se produisent dans la province de Lang-
so'n.
0:i
janvu
mvier
en «irique
r. — (In mande de
Les
m ('"/>.
BoiilouvaVo
Un indigène, arrivé ici, qui a été témoin
oculaire de la mort du capitaine Wilson et
des hommes composant le détachement que
commandait le capitaine Wilson, dit que sa
troupe se défendit longtemps, mais les indi-
gènes, beaucoup plus nombreux, triomphè-
rent. Lorsqu'ils pénétrèrent dans le camp
improvisé, ils massacrèrent sur place tous
les Anglais ; leurs cadavres, dépouillés, fu-
rent laissés nus. Le capitaine Wilson, cinq
capitaines, deux lieutenants, quatre sergents,
deux caporaux et vingt soldats ont été tués.
J janvier. De source
Sierra-Leone,
anglaise :
Un corps de Sofas, composé de 400 hom-
mes, a été battu le 20 décembre à Gahig en
Toukia, par un détachement de police, de la
frontière du Fort. 30 hommes et quelques
auxiliaires, sous le commandement du sous-
inspecteur Taylor, 250 Sofas et le chef I'or-
rekery ont été tués. 150 ont été faits prison-
niers.
TROUBLES EN SICILE
Païenne, 13 jan vier. — Hier matin, on
aafliché le décret défendant l'introduction
en Sicile de toute espèce d'armes à l'eu el
prescrivant à lous les citoyens de remettre
leurs armes à la police. Le même décret
annule, pour l'instant, tout permis de port
d'arme; les contraventions à cet arrêté se-
ront punies de six mois à deux ans de pri-
son.
Espagnols et Marocains
Melilla, 13 janvier. — Le duc de laSeo
d lîrgel el M. Fernando Motet, porteurs
d'instructions du gouvernement, pour le
maréchal Martinez Campos, sont arrivés,
ce matin. L'ambassade partira quand les
escortes et les relais seront complètement
organisés à Mazagan et sur la route de
Marakeseh.
Londres, 13 janvier. — On télégraphie
de Madrid au Standard que le gouverne-
ment espagnol a donné au maréchal Cam-
pos l'ordre de réclamer du sullan du Ma-
roc :
1° La punition des chefs arabes .qui ont
dirigé l'attaque conlre Melilla ;
2" Les, mesures nécessaires pour l'aire
respecter par les tribus, les traités exis-
tants. Dans ce but, le sullan devrait ins-
taller d'une façon permanente, des trou-
pes marocaines à proximité de Melilla et
des autres territoires espagnols sur la
côte du Maroc ;
3° La délimitation d'une zone neutre
d'un rayon de 500 mètres ;
4° Une indemnité de 25 millions de pe-
setas.
Dans les cercles politiques et militaires,
en Espagne, ajoute le correspondant an-
glais, on ne prévoit aucune difficulté en
ce qui concerne l'acceptation des trois
premiers points, mais on se demande avec
quelque inquiétude, quelle attitude le
sultan adoptera, quand il découvrira que
l'Espagne attache plus d'importance en-
core à l'indemnité el que, sa politique est
guidée par des motifs d'ordre diplomati-
que et parle souci de son prestige dans le
nord de l'Afrique.
d'Orléans chez M'' Labori et de là à la pré-
lecture (le police, pour se munir des piè-
ces indispensables. Knfln, A 1 h. 25, leur
voiture s'arrêtait place de la Roquette, à
deux pas des cinq pierres fameuses sur
lesquelles on dresse la guillotine, et péné-
traient dans la prison.
Au bout de quelques minutes, elles sont
ml roiluiles dans le parloir; Vaillant arrive
pe.U après. La séparai ion établit! par les
grilles d(! fer, entre le père et la fille, est
(l'un mèlro environ. Un gardien assiste à
l'entrevue. Au-dehors l'amie, venue de
Choisy-le-Roi avec Mme Marchai, attend
dans la voiture.
A deux heures moins dix minutes, M 1 ""
Marchai sort donnant la main à la petite
Sidoine, toutes deux pleurent, prêtes à
défaillir, elles peuvent à peine nous dire
quelques mots.
« Je l'ai vu à travers les grilles, dit la
compagne de l'anarchiste, comme une
IM-IC fauve, lui si bon. U a sigpé son pour-
voi ce malin ; nous lo sauverons. »
Kl die pleure en embrassant l'enfant.
M° Labori a promis de l'aire de nouvel-
les démarches alin d'obtenir une seconde
autorisation.
A la Roquelle, le condamné continue à
se montrer très calme; ; il fume beaucoup
el parle peu à ses gardiens; il a refusé,
jusqu'à présenl, déjouer aux cartes ou à
tout autre jeu. Il lit des livres de voyage,
écrit beaucoup ' et s'interrompt souvenl
pour l'aire quelques pas dans sa cellule.
Ajoutons qu'une surveillance toute
spéciale est exercée autour de la prison
nuit et jour, des gardiens de la paix obser-
vent les gens qui s'arrêtent près des murs
d'enceinte. La même surveillance est
exercée rue de la Folic-Régnault où sont
remisés les bois de justice.
a Mort posas» l'humanité »
Desafliches terroristes, anarchistes, ont
été placardées la nuit dernière sur diffé-
rents points du dix-huitième arrondisse-
ment. Les' agonis de service les ont enle-
vées à la première heure. Dans ces affî-
çhes, Vaillant esl comparé au Christ qui
est mort pour l'humanité.
Le Pourvoi de Vaillant
On n'a pas encore reçu au greffe de
la Cour d'appel le pourvoi de Vaillant.
Dans le cas où il serait signé, ce soir,
avant minuit, il serait examiné par la
Cour de cassation, jeudi, et comme il
serait certainement rejeté, on pense que
l'exécution aurait lieu lundi 22 courant.
L'Agitation
APRES LE VERDICT
Paris, 13 janvier. — Le XIX e Siècle a
découvert un vice do l'orme dans le procès
Vaillant. D'après les jurisconsultes de ce
journal, on aurait dû poser au jury autant
de questions qu'il y a eu de victimes au
lieu de poser une question unique el ce
fait seul devrait suffire à faire casser l'ar-
rêt. Vaillant n'a pas encore co malin signé
son pourvoi en cassation.
Suivant le Gaulois, il se conlirme due
l'exécution de- Vaillant, malgré les démar-
ches faites en sa faveur, aura lieu d ici
huit ou dix jours.
M. Hervé dans le Soleil demande que
l'Etat se préoccupe de la fille de Vaillant:
on a le droit de punir le père, mais on
doit s'efforcer de sauver l'enfant.
Dans un extrait d'uno lettre que public
léSWfiMaî, l'abbé Lemire déclare égale-
ment que l'Etal doit se charger de l'édu-
cation delà tille de Vaillant.
Mine la duchesse d'Uzès, en souvenir
,1e son nt& morl sur la terre d'Airique, a
Ohfef&é M. Arlluir Aleyer de scnleiidre
!,vTi le, lefenseur.le Vaillant, M" Labori,
^'aviser au moyen d'assurer I avenir
de la tille du condamne Il s agirai , dans
I intention de la duchesse d Uzes, de faire
Anarchiste
La disparition de l'aul Keclus
Paris, 13 janvier. —« Le Figaro public
sur la disparition de Paul Reclus, les dé- '
tails qui suivent et qui lui auraient été
communiqués par un des amis de la fa-
mille Reclus, indirectement mêlé lui-
même à cet événement :
A la suite des perquisitions opérées chez
l'ingénieur, aujourd'hui disparu, une sorte de
conseil de famille eut lieu chez Reclus ; on
demanda à Paul Reclus s'il avait quelque
chose à craindre des découvertes faites chez
lui par la police et si, dans les papiers saisis,
il y avait . quelque document concernant
Vaillant.
Sur la réponse affirmative de Paul, on dé-
cida que ce dernier devait partir au plus tôt
ou tout au moins se dérober aux recherches
et aux interrogatoires possibles, car il n'a
jamais été question pour Paul Reclus de
quitter Paris. Les amis du pseudo-fugitif fu-
rent chargés de lancer habilement les divers
racontars qui ont cours sur le départ de Paul
Reclus et c'est ainsi qu'on annonça que ce
dernier était parti par la gare du Nord se di-
rigeant sur Londres, soit par Bruxelles, soit
encore sur Marseille pour se rendre à Cons-
tantinople ; en réalité, Paul Reclus quittait
simplement son domicile et se retirait dans
un hôtel meublé où il arriva avec une malle
et une valise ; il se fit inscrire sous un nom
étranger, italien, croyons-nous, et se cacha
dans cet hôtel pendant une huitaine de jours.
Naturellement, Paul Reclus avait complète-
ment changé de physionomie et était devenu
pour tous ceux qui le rencontreraient abso-
lument méconnaissable ; mais, au bout de
huit jours, il se crut découvert. Il avait re-
marqué, près de son hôtel, des agents de la
sûreté. Ii disparut de nouveau alors et se ca-
cha si bien cette fois que ses amis eux-mêmes
ignorent ce qu'il est devenu ; seuls, sans
doute, son père et sa femme savent où il
est.
I ne victime
L'ancien ministre de Serbie, M. Geor-
gewitch esl en fort bonne voie de gué-
rison, il se lève maintenant de grand matin
et fait plusieurs repas parjour.
Vers dix heures, il reçoit les docteurs
Busquet et Rey. Les autres visites au
malade sont toujours interdites et le
nouveau ministre de Serbie a en vain, tenté,
à plusieurs reprises, de voir son prédé
cesseur.
La chasse aux anarchiste»
Y ni >i ans les mômes
enfants des ouvriers de
lui prneu rcr un métier pour
élever la lille (U
conditions que I
Péris et de
l'ave uir.
unit- Marchai ;i In ito

mu 8*' .. ..'*"
A. STJIVRE
compagnie (lu
du fiers oui.
Fezensae, un
parce
.JïMPL.K
Les survivants de la li"
V»: bataillon des mobiles
donné, mardi dernier,

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(Par dùpuolic télégraphique)
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000 00
00 00
94 80
, 97 70
24 15
0000 00
1023 75
503 75
682 50
775 00
000 00
40 OO
00 00
75 00
0/0 1891 00 00
S 0/0 perpétuel . . 98 12
'3 ojOamortissable 98 42
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Du 13 janvier 1894
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4 1|2 1883 porteur, 104 00.
FONDS DETAT ent ANOKCS. — Italie, 76. — Portugais,
20. — Russe 4 0|0 1880, 99 45.
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Nord, 1902 50. — Orléans, 1625.— Ouest, 1120. —
Banque do France, 4105. — Crédit Foncier, 1030. —
Panama, 14.
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315. — Société Toulousaine d'électricité G OiO 1890,
490. — Ville do Paris 1855-60, 575. — Ville de Paris,
1865, 5-18 50. — Ville de Paris 1800 , 430. — Ville de
Paris 1886 llb., 423.. — Communales 3 OlO 1880, 480.
— Foncières 3 0|0 1877, 399 50. — Foncières 3 0|0
1870, 483 25. — Foncières 3 0|0 1883, 421 50. — Midi
anciennes, 458 75. — Midi nouvelles, 403. — Saragosse
Ire hyp., 299.
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MARCHÉ DE TOULOUSE
Du 12 janvier
Denrées. — Bladettes et blés fins supérieurs,
ies 80 kil., de 16 50 à 16 75; bladettes et blés
bonne qualité, de 16 •» à 10 25; bladettes et
blés ordinaires, do 15 50 â 15 75 ; blés mitadins
fins, de 14 50 à »» »»; blés mitadins ordinaires,
de 13 75 à 14 »»; seigle, les 75 kil., do
11 50 à »» »»; orge, les 60 kil., do 9 50 à 10 50;
avoino, les 60 kil., de 11 »» à U 25 ; mais blanc,
les 75 kil., de 10 50 à 11 »»; maïs roux, les
75 kil., de 10 75 à 11 25; haricots, l'hectolitre,
de 15 »» à 19 »»; fèves, les 65 kil., do 13 50 à
13 75; vesces noires, les 80 kil., do 23 »» à23 50;
vesces rousses, les 80 kil., de »» »» à »» »»;
graine do lin, les 66 kil., de »»
graines do colza, les 65 kil., de » » » » a » » n »,
Farines et issues. — Minot, prix moyen, la
balle de 121 kilos 1x2, de 35 »« à 35.50; SS,
prix moyen, la balle de 122 kilos 1T2, 33 »» à
33 50; SO, prix moyen, la balle de 122 kil. Ii2,
de 19 »» à 20 »»; repasses, les 100 kil., de 13 »»
à 14 »»; sons, les 100 kil. de 12 »» à 12 50.
Graines fourragères. — Trèfles, de 155 »» à
I?
,
16') »»; Luzerne 'sainfoin du pays), de 155 »» f
à 160 »»; Esparc tto, de 13 »» à 13 50.
MARCHÉ DE BORDEAUX
Mathilde Gros, veuvo Mallef, G
ï
D'i 13 janvier.
Veaux nourrissons: amenés, 30 ; vendus,
30 ; Ire catége; le 22 fr.; 2e, 17 fr.; 3e 12 fr •
4o, 10 fr.
Génisses: amenées, 12 ; vendues, 12 • ire
qualité, 22 fr.; 8e, 18.fr.; 3e, 10 fr. '
Bois de teintme : vendu, 30,000 kilos • bois
jaune, Martinique, arrive par io voilier l'enerf,
à prix secret.
Vanilles.— :Vondu: 74 boîtes Réunion, à
prix secret.
Cafés. — Vendu: 50 sacs Maraibo, non
gragé, à K'9 fr.; 25 sacs Guayra, gragé, à
132 fr. 5o ; 120 sacs Guayra, gragé, à 125' fr. ;
150 sacs Guayra, non gragé, à IvO fr. ; 100 sacs
Guayra gragé, à. 112 fr. les 50 kilos en entrepôt.
MARCHE DU HAVRE
1 ) ans, rue
Saint- Antoine- du-T, 25.— Honoré Pelle figues
76 uns, ruo Pnlaprat, 3.— François Cnapelon,
79 ans, rue Pargamiiiières, 71. — Laurence
Saux, veuvo Adé, 80 ans, ruo du Taur, 19. —
Pierre Lespiau, 0 ans, rue Vigucrie.— Rosalie
Fabrc, 2 jours, rue d'Auriol, 10. — Hyacinthe
Benêt, 60 ans, rue Montoabrié, 9. — Jean
[Sabathé, 75 ans, & Ci eux- Daurade. — Noël
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Du 13 janvier.
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104 25; février, 104»»; mars, 103 50 ; avril,
101 50 ; mai, 101 50 ; juin, 101 25 ; juillet,
10J »»; août, 99 »» ; septembre, 98 25 ; octobre,
94 »» ; novembre, 94 »» ; décembre, 93 »».
MARCHÉ DE PARIS
Du 13 janvier.
Alcools. — 35fr.»», 35 fr. 25, 35fr. 75, 36fr. 75.
Cote 35 fr.
Sucres. — 37 fr. «», 37 fr. 50, 37 fr. 625,
»» fr. »».
Huiles. — 55 fr. 50, 55 fr. 75, 56 fr. 25.55 fr.»».
Farines. — 44 fr. 15, 44 tr. 65, 45 fr. 25, 40 10,
Corbeil, 49 fr., 34 fr. 50, 12i4, R2. Soutenu,
12 fr. 37. Calmes.
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79 ans 1x2, à Soupetard. — François
Clausez, 67 ans, rue de la Fourmi. — Jean
Marie Rivière, 63 ans, rue Lapeyrouse, 1. —
Emile Aymé, 32 ans, ruo du Pont-Saint-
Pierre, 20. — Barthélémy Jau, 49 ans rue
Saint-Michel, 6. — Jean Astre, 78 ans, rue
Valade, 25. — Auguste Cabot, 39 ans, rue de
la Concorde, 29.— Jacques Castan, 43 ans 1)2,
rue Saint-Hilaire, 6. — Gabriel Fournier, 64
ans, rue Cujas, 11. — Bosalie Poux, veuve
Rouquette, 80 ans, rue Rempart-Saint-
Etienne, 27.
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et pour la peinture.
Tous ces objets rencontreront
assurément la plus grande faveur
auprès de ceux qui auront
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enchères publiques de tous les
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entre les mains du chargé
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ADJUDICATION DE L'OCTROI MUNICIPAL
Il sera procédé le Dimanche quatre février mil huit cent quatre
vingt-quatorze, à dix heures du matin, dans une des salles de la
mairie de Caussade, par M. le maire, à l'adjudication au plus
offrant et dernier enchérisseur, à titre de bail à ferme, des droits
de l'octroi municipal de cette Ville pour trois années coasécu
tives gqui ont commencé le 1" janvier 51894 [jet finiront le
31 décembre 1896. (L'adjudicataire prendra le produit net des
recettes opérées par voie de régie simple depuis le 1" janvier
1894.)
Les droits sont établis sur les boissons et liquides, fruits
secs servant à la fabrication du vin, animaux vivants, viandes
dépecées frîaches viandes, de porc salées ou fumées, graisses
fondues, oies et canards gras, morts, foies d'oies et de canards
gras, suivant les prix portés aux tarifs.
La mise à prix du bail annuel est fixée à sept mille cinq cents
francs 7,500 fr.
On n'admettra aux enchères qua des personnes d'une moralité,
d'une solvabilité et d'une capacité reconnues et qui,
après s'être fait inscrire sur le tableau des candidats, auront
obtenu du maire, quatre jours au moins avant l'adjudication,
un certificat d'admission, sauf le recours au préfet et auront
versé entre les mains du Receveur municipal, à titre de eau
tionnement provisoire, une somme de cinq cents francs, dont
il leur sera tenu compte dans le versement du cautionnement
définitif fixé à lu somme de m lie cinq cents francs.
Aucune personne attachée à l'administration des contributions
indirectes, aux administrations civiles, aux tribunaux ou
ayant une surveillance ou juridiction quelconque sur l'administration
de l'octroi, ne pou ra, sous peine de résilliation de
bail sans indemnité et de tous dommages-intérêts, être ni
adjudicataire, ni as.sociée de l'adjudicataire; ne pourront pa
reniement être admis aux enchères, ceux oui font commerce
de quelques-uns des objets compris au tarif.
Le cahier des chargas, clauses et conditions de l'adjudication
est déposé au secrétariat de ia mairie oî; il en sera donné
connaissance à toutes les personnes qui s'y présenterontil
leur sera également fourni tous los renseignements qu'elles
pourront désirer, tant sur le montant des produits, nue sur ia
nature, le nombre et la quantité des objets qui ont été imn.-wA»
depuis l'établissement de l'ootroi. impose»
Fait à la mairie de Caussade, le 7 janvier 1894.
La maire, chevalitrde la Légion d'honneur
DIDIER-REY. '
à MM. les Propriataires. — Vente à prix trè
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DERNIÈRE ÉDITION
L'ACTUALITÉ
. . M. FLOOUET
Ex-président delà Chambre des députés.
Compromis "dans les scandales du Pan
n ma.
Battu, à Paris, aux dernières élections législatives.
Repêché par les délégués sénatoriaux de la.
Seine.
Le plus panamista des sénateurs et des
francs-maçons.
La caricature d'un homme d'importance et
de valeur, la parodie d'un orateur de talent,
le débris d|uno réputation usurpée.
Né, à Saint Jean-de-Luz , le 5 octobre
• 1828.
Mort, politiquement et moralement, en jan-
' vier 1893.
IJ HÂSpE
On trouvera plus loin la lettre que
Mgr -Trégaro, évêque de Séez, vient
d'adresser au ministre'de -l'instruction
publique et des cultes au sujet
de l'application de la nouvelle loi
sur les fabriques.
C'est une protestation' indignée
contre l'odieuse intervention d'un
Etat libre-penseur et sectaire dans
l'exercice du- culte catholique et
dans les manifestations volontaires
de la charité chrétienne.
Mgr Trégaro s'élève de toute 'son
énergie contre une législation qui
n'est qu'une série d'atteintes portées
aux droits les moins contestables
de l'Eglise.
Il arrache le masque que nos gouvernants
se mettent sur le visage,
pour essayer de tromper la bonne
foi des catholiques par les dehors
d'un hypocrite apaisement.
Vous voulez opérer .((doucement
mais sûrement », leur dib-il.
• Et, fort de son droit, las d'une patience
dont ils ne cessent de se jouer,
il leur crie cette fois : • ' .
Non, ' nous' n'irons -pas plus loin.
C'est assez se moquer de notre patriotique
désir de paix et d'union.
Vous n'avez pas pu nous prendre
par. la violence.
Vous n'aurez pas raison de nous
par la foiirboric.
Je refuse de vous obéir.
* Je.m'abstiendrai, jusqu'à nou-
» vel ordre, de transmettre vos ins-
» truetioris aux fal triques "de mon
» "diocèse. »
Voilà un langage net et carré, qui
remet les choses au point.
Il fera tomber plus d'une illusion
sur les desseins dissimulés d'un
' gouvernement qui, flans le temps
même'où il invile, buis" les bons citoyens
à le défendre et à se défen-
• dre contre le socialisme rôvolulion-
- "aire, n'en poursuit pas moins sa
guerre stupide et criminelle aux
croyances. .
C'est ce que fait entendre Mgr De-
«fenoy, évêque d'Aire, qui, cepon-
. d.inl. est allé aussi loin qu'il le
Pouvait dans la voie de la coueilia-»
lion :
« Un instant nous avons pu èjgjD.é-
" rer qu'il y aurait un point d'arrêt
le long de ce calvaire que sans
" relâche on nous l'ait gravir depuis
'. " f [u a été prononcée la trop fa-
H meuse parole : « Ce cléricalisme,
" '"est l'ennemi. >»
Et Mgr" Uelannoy rappelle les refontes
manifestations franco-russes
°". " une nation sehismatique- voyait,
pur de grands exemples, rapla
tille aînée de l'Eglise au
respect des choses eljles hommes
de la religion. »
Mais qu'esl-il advenu? conclut-il,
c Pas une seule fois, tandis qu'un
était à la recherche des moyens de
désarmer les malheureux qui ont
juré de semer partout la dévaslation
et la mort, le ' nom de la-religion
n'a été prononcé. »
Si l'on s'est occupé des choses qui
ont trait à la religion, ç'â été..pour
voler « un code d'obligations plus
restrictives les unes que les autres
de nos droits et de nos libertés. »
Ce rte sont pas là des protestations
isolées. " •
Nous reproduisions, il y a quelques
jours, celle de Son Emmenée
le cardinal Desprez, archevêque de
Toulouse, déclarant « qu'une secte
impie a juré l'anéantissement du
christianisme » ; constatant que les
grandes étapes de.la marche de cette
secte ont été marquées déjà par deux
lois néfastes, la loi scolaire êt là loi
militaire, et qu'une troisième loi,
non moins meurtrière, -est celle relative
aux fabriques, qui « constitue
une usurpation de la loi civile
sur les droits .imprescriptibles de
l'Eglise. »
Le vaillant prélat ajoutait • qu'il
avait eu la douleur de voir ses justes
représentations méconnues par les
pouvoirs publics.
Puis, cest Mgr l'évêque du 'Puy
qui s'écrie que,. durant l'année qui
vient de s'écouler, l'Eglise a continué
à voir ses droits et ses libertés violés,
son action' de paix et de salut à
l'égard dès* peuples paralysée par des
entraves nouvelles.
«Nous traversons une -période' de
douloureuses persécutions »; dit Mgr
•l'évêque de Versailles à son clergé.
« Non, nous ne sommes pas pusillanimes
», déclare Mgr derCabrières,
« et nous ne manquerons ni de
courage, ni de fermeté, 'en face de
nos ennemis. »
• Nous pourrions produire d'autres
témoignages- de 'cette conviction
dans laquelle se trouve aujourd'hui
l'épiscopat français que l'heure de
l'apaisement n'est pas près de sonner
et que, si les catholiques veulent
sauvegarder les quelques libertés,
qui leur restent, il leur faut soutenir
et, pour beaucoup, reprendre
contre les' pouvoirs publics, une
lutte énergique et sans- merci.
Mais ces citations suffisent pour
montrer combien nous sommes loin
du .but que certains, do - bonne foi,
nous en sommes convaincu, avaient
espéré atteindre par la yoie des concessions
et des accommodements. '
Ce langage de nos évèques nous
reporte, aux jours douloureux du
v-ote de l'article 7, de l'exécution des
décrets, de ladiscuss/ian de la loi de démoralisation
laïque et obligatoire,
des premiers attentats, suivis de tant
d'autres, à la liberté de conscience
et auxdroits des croyants.
Djepuislors, un gouvernement, issu
de la frahe-maçonrierie, alimenté etdominé
par elle, a poursuivi sa marche
infâme en avant contre la foi
nationale.
Tantôt il a usé de violence, tantôt
il a dissimulé ses coups, comme à
l'heure présente, sous des apparences
de modération et sous des. promesses
mensongères do tolérance.
Mais il n'a pas cessé un*seul jour,
un seul instant, d'ajouter une nou-'
vello chaîne à toutes celles qu'il
avait déjà forgées contre les catho-
liques.
Et cette. dernière, .— la loi sur les
.fabriques, — est tellement révoltante
qu'elle oblige les. chefs spirituels
des diocèses à jeter, en ràppe-.
ïant le passé, un nouveau cri d'alarme
et d'appel à tous les patriotes
chrétiens.
A ce cri; espérons-le, ils répondront.
, .
L'exemple de la résistance leul"
vient, cette fois, de -haut.
ils le .suivront. ' . .
Malgré ses travestissements électoraux,
l'ennemi n'a pas changé.
. 11 est toujours au pouvoir — et il
y est pour arracher du comr de la
France ce qui a fait sa force, ce qui
a fait sa gloire el. ce qui seul peut la
proléger, beaucoup mieux encore
que le jury de la Seine, contre les
disciples de Vaillant.
Paul Duché.
EDITIONS
Lof, Aveyron, Corrèze, Çantal
Gers, Hautes-Pyrénées, B^-Py rénées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
REGIONALES :
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne, Ariège
Edition du matin spéciale à Toulouse
FIL TÉLÉ6RAPHIQUB SPÉCIAL afo@iilssaat dans nos Bureaux
La Gampagne Maçonnique
' A la dernière assemblée du Grand-
Orient, on s'occupait comme toujours d'es
mesures les plus propres à déchristianiser
la France, et le 'Frère président s'exprimait
ainsi :
II y a deux ans, au congrès des LL.\ de
l'Ouest qui s'ett tenu à Angers, un de nos
FF.-., le F.'. Jeanvrot a fait une étude des
plus .saisissantes et dos plus remarquables
sur l'augmentation des richesses des congrégations
ot du clergé ; il a déclaré que
si cela continuait, avant qu'il soit quarante
ou cinquante ans, ce serait quelque chose
comme 40 on 50 milliards qui seraient auxmains
de nos ennemis- Et il indiquait les
moyens législatifs qui, selon lui, devaient
empêcher cet "état de choses mauvais de
s'aggraver. - »
•Le travail du l'.\ Jeanvrot a été imprime
à un petit nombre d'exemplaires. Je-erois
qu'en le priant de vouloir bien envoyer au
conseil de l'ordre son travail et en y ajoutant
ce qu'il croit devoir y ajouter et surtout
certains tableaux très Instructifs qu'il
avait mis sur les parois du temple, il le
ferait.
Je demanderai donc à l'assemblée do décider
que, sous la correction du F.-. Jeanvrot,
on fasse imprimer ce travail à l'aide
des fonds de propagande, et quo ce travail
soit distribué à chaque L.-. (Applaudissements.)
Vous aurez ainsi pour chaque L.-.
des moyens de propagande magnifiques et_
fructueux et je vous fais très nettement la"
proposition de dire que ce travail sera imprimé
et distribué. (Applaudis sements.)
La même question Yevtnt le lendemain
sur le tapis et un autres Frère disait
à son tour :
Je viens prier los LLv. d'envoyer quelques-
exemplaires de la brochure du F.-.
Jeanvrot contre le olérîcalisme,. maià aussi
d'établir un prix bien minime.
• Je suis persuadé qu'ainsi les LL.\ se feront
un véritable devoir de prendre beaucoup
d'exemplaires afin de faire cette propagande,
qui est la propagande la plus
intéressante pour la Maç. - ., afin de détruire
cette secte de corbeaux qui ruine la
population entière, non seulement parce
qu'elle professe, mais encore par les ateliers
qu'elle possède, comme les lingeries
ou tant d'autres industries qui causent préjudice
à une niasse. d'ouvriers.
Je-propose donc que les LL.'. soient invitées
à répandre cette brochure à profusion.
•
On vôut que les Francs-Maçons ne s'arrêtent
pas un moment dans leur campagne
antiçhrétiennc. Ils ont beau jeu, du
rest e, avec la complicité, du gouvernement
qui nous dirige.
LE VOTE PERSONNES.
. On a souvent protesté contre l'usage'
qui s'est établi au Sénat et à' la Chambre
de Voter pour des collègues absents. Il
est même question de propositions qui
tendraient à obligor les députés à n'émettre
un verte que.Jorsqu'ils sont, réellement
présents. Sans discuter à cet égard, il est
piquant de trouver soift la plume d'un
républicain, M: HenryMarct, celteappréciation
qui ne manque pas de vérité.
Si L'on appliquait le projet grotesque du
vote personnel obligatoire et de la présence
réelle, ce serait bien autre chose. Ce
qui sauve encore un peu, ce sont les gens
qui ne sont pas là. On ne sauugit crflire à
quel point les absents sont solides dans
leur opinion ; ce sont eux qui maintiennent
une certaine tenue.' Le jour où la
Chambre serait obligée d'être au- complet,
ce serait une véritable pétaudière.
M. Henry Maret connaît bien s'es collègues,
mais ce n'est pas d'un républicain
qu'on pouvait espérer une.si juste appréciation
du tempérament dés majorités républicaines.
s
LA RÉSISTANCE
I *S »
Les annonces de L'EXPRESS DU MIDI sont indépendantes de toute agence.
ment en question dans sou diocèse, el il
h; dit en ternies aussi déférents qu'énergiques
au chef de l'administ ration des
cultes. • . -, .
Dans sa première lettre, Mgr Trégaro
avail avec lui tous les jurisconsultes et
administrateurs qui ne regardent pas
l'arbitraire et l'illégal comme ayant force
de loi ; dans la seconde, il aura tous les
catholiques qui tiennent à la sauvegarde
des droits et des libertés de l'Eglise plus
qu'aux avantages apparents d'une fausse
paix.
Voici celte belle et courageuse protestation
: ...'•
Séez, le l or janvier 1804.
Monsieur le ministre,
Dans la lettre que j'avais l'honneur de
vous adresser, relativement au décret du
27 mars 1803, concernant les fabriques, je
me suis efforcé de prouver à Votre Excellence,
du moins sommairement, que le
nouveau décret était entaché d'illégalité.
J'avais osé espérer que Votro Excellenee
daignerait m'hônorer d'une réponse qui
rectifierait mon erreur, si toutefois je m'étais
trompé. Devant votre silence, j'ai le
droit de croire que j'étais dans le vrai.
Vous ne treuverez donc pas mauvais que
je' m'abstienne, jusqu'à nouvel ordre, de
transmettre vos i nstructions aux fabriques
de mon diocèse. Du reste, permettezmoi
de vous le faire remarquer, monsieur
le ministre, entre la réception de votre
lettre et l'exécution de vos ordres, il nous
restait à peine le temps moral voulu pour
faire cette communication.
Il y a quelques années, monsieur le ministre,
un orateur, que vous connaissez
particulièrement, laissait sortir de la tribune
française ces sinistres paroles, faisant
allusion aux lois si justement qualifiées
par tous les hommes d'honneur de tous les
partis : « Nous avancerons lentement, mais
nous marcherons toujours et sûrement».
Depuis cette époque, qui oserait le nier ? ce
programme a été scrupuleusement suivi.
Les religieux et les religieuses ont été chassés,
spoliés. On a laïcisé les hôpitaux, laïcisé
les écoles, laïcisé le mariage chrétien
par une loi judaïque, laïcisé nos séminaires,
voire même nos prêtres en les. arrachant
â l'autel pour les envoyer à' la caserne.
En vérité, il ne reste plus guère
qu'à laïciser Dieu lui-même. D£jà son nom
sacré, trois fois saint, n'est-il pas proscrit
de nos écoles, de nos tribunaux, de nos
lois? N'est-il pas banni avec soin du langage
public officiel, même devant la tombe
de vaillants chrétiens, quelle que soit leur
gloire, quelques éminents qu'aient été les
services rendus par eux à la France ?
En présence de semblables attentats contre
Dieu et contre son Christ, Votre Excellence
ne saurait trouver mauvaises les
protestations d'un évêque qui a juré de les
combattre, au jour où l'huile sainte qui fait
les Pontifes, a coulé sur son front, et qui,
avec la grâce de Dieu, restera fidèle à ses
serments.
Devant de pareils agissements de la part
du gouvernement, serait-il téméraire, monsieur
le ministre, de craindre' que le décret"
sur les fabriques ne soit encore une nouvelle
marche en avant dans lo même ordre
de choses? Les biens de nos fabriques, que
nous devons en grand majorité à la charité
publique, ne sont-ils pas, en effet, destinés
a entretenir le culte divin et à procurer la
gloire de Dieu? En los faisant disparaître
doucement, mais sûrement, car la charité va
se refroidir, sinon s'éteindre devant les
nouvelles mesures gouvernementales, les
conséquence n'en rejailliront-elles pas sur
Dieu lui-môme et sur lo culte qui lui est dû?
Aussi, malgré son amour pour la -paix,
l'union et la concorde, malgré son profond
respeetpour les représentants de l'autorité,
un évêque se doit lui-même, doit à sa
conscience de défendre les intérêts sacrés
qui lui sont confiés. Je ne fais pas autre
chose en ce moment, monsieur le ministre,
et j'ai la confiance., comptant sur votre
droiture et votre loyauté, que vous me
comprendrez et rendrez justice à nos légitimes
revendications.
Veuillez agrôerf monsieur le ministre,
l'hommage de ma très haute considération,
f FRANÇOIS-MARIE, E V. de Séez.
L'orateur dont . Mgr Trégaro rapporte
les paroles, et que « le ministre connaît
particulièrement » n'est autre, on se le
rappelle, que M. Spuiler, lo ministre actuel
do l'instruction publique et des cultes.
Par Fil Spécial
DEPECHES
CONSEIL DES "MINISTRES
Paris, 13 janvier. — Les ministres se
sont réunis, ce matin à l'Elysée' sous la
présidence de M. Carnet.-
Le général Mercier â éié autorisé à soumettre
au Parlement -mi certain nombre
de projets de loi!
Le premier de ees pi-ojels-Hxc à 17 .ans
au moins et 21 ans au plus, les conditions
d'à go pour 'la présentation aux examens
de l'Ecole polytechnique.
Le second dispose qu'à égalité de
grade, les otliciers fonctioniniireH ou agonis
de l'armée territoriale, a va ni servi avec le
môme grade dans l'armée atftîve, conservciît
les droits au commandement que
hoir conférait louraneiennolé.
Le troisième projet édicté lei.6éhafités
nécessaires pour prévenir en cas (leguerre
tes communications Clandestines mu
geons voyageurs.
pi-
On traite de gré â gré aux bureaux du Journal.
Enfin le dernier projet a pour effet do
rendre plus rapides, pour les opérations
de mobilisation, les moyens de trà'nsport
et d'alléger les charges budgétaires résultant
de 1.acquisition de chevaux nécessaires
à la m obi lisation.
Sur la proposition du ministre de la
guerre il a- été décidé que les achats de
chevaux ne seraient pas ajournés et qu'ils
auraient lieu comme les aimées antérieur»
.res. On ne tiendra compte que de l'ajournement
de la création de deux nouveaux
régiments de cavalerie.
Enfin le coriseil a décidé do délibérer
sur les propositions et les interpellations
qui pourraient figurer en tète de l'ordre
du. jour. '
Wilson et la « Cocarde »
Paris, 13 janvier. — Aujourd'hui est
venu, devant la cour d'assises de la Seine,
le procès intenté par M. Wilson à la Cocarde
au lendemain de l'insertion, dans ce
journal, d'une lettre de Marius Tournadre
dans laquelle celui-ci offrait à la commission
d'enquête parlementaire les preuves
matérielles des faits *de corruption
ayant présidé à l'élection de Loches.
Les députés Royer et Leydet assignés
comme témoins, se retranchent derrière
le secret professionnel oomme membres
de la commission d'enquête parlementaire
et n'ont pas comparu.
Aussi, le défenseur de la Cacarde a-t-il
déposé des conclusions tendant à obtenir
le renvoi de l'affaire à une autre session.
La cour s'est rendue à ce désir.
Dépêche de Londres
Londres, 13 janvier. — Lo Standard,
commentant la réception par le roi Humbert
du nouvel ambassadeur britannique,
sir Clareford, dit que les Italiens, dans
leur situation actuelle, onl besoin de toute
la sympathie et clé toute l'amitié qu'on
peuï-leur montrer..
L'Angleterre, ajoule l'organe conservateur,
désire que l'Italie soit à .l'abri de
toute agression étrangère et dans une
condition prôspère à l'intérieur.
La Ligue internationale du travail a décidé
que la question du suffrage-universel
serait traitée principalement à l'occasion
des démonstrations du 1er mai;
A la Chambre des Communes, Arnold
Morley dit que l'état actuel des recettes
n'est pas tel qu'on puisse proposer à la
France une" réduction dans le prix des
télégrammes. . *
.Sir J. Kay-Shullleworth dit qu'il ne
sait pas si la nouvelle publiée par les journaux
que la Russie a donné l'ordre de
construire trois nouveaux vaisseaux de
guerre est exacte. Quant aux programmes
relatifs à la France et à l'Angleterre, l'orateur
conseille à M. Bartlett d'attendre que
le gouvernement ait annoncé son programme
pour 1894.
Sur une motion d'ajournement de la
Chambre présenlée par M. Gladstone, la
Chambre s'ajourne au 12 février.
Honvelles d'Amérique
Rio-Janeiro, 13 janvier. — La fièvre
jaune augmente encore.
Le commandant de la corvette anglaise
Sirius a élé nommé doyen dés marins
étrangers à défaut du Commandant du
croiseur français Magen, qui avait refusé.
Le bombardement a recommencé. L équipage'du
Nictheroy s'est enivré et s'est
soulevé. Il y a eu deux tués. Le général
Peixoto a enrôlé à Pernambuco des marins
étrangers.
jl^Le croiseur américain San-Francisco,
arrivé.de Bahia, a rencontré, pendant la
traversée, YAquidaban, navire insurgé,
qui revient.à Rio-de-Janeiro.
Rio-Grande, 13 janvier, — Les troupes
du gouvernement ont remporté une victoil-e
à Itajahy. .
New-York, 13 janvier. — Le .Yive-
Yofk-Hèrâld reçoit une dépèche de Montevideo,
annonçant que les insurgés de
Rio-Grande-do-Sul ollt pris San-Juan-
Baltista.
Tonkin et Madagascar
Marseille, 13 janvier. — Le steamer
Omis, courrier d'Indo-Chine, est arrivé
hier soir, à (i heures 1(2, avec huit, heures
d'avance sur l'arrivée réglementaire, Les
journaux du Tonkin parvenus par l'Qxus
ne contiennent rien de bien intéressant :
On mande de Lang-Son :
Le chancelier du consulat do Lang-Tchebu,
M. Uovel, a été attaqué par les pirates, à
cinq minutes do la porte de i\am-Quan, à la
fois sous les yeux des réguliers chinois et de
la florto de Nam-Quam, et en face d'un poste
do tirailleurs, commandé par un sergent européen.
M- llovet était escorté de douze légionnaires,
qui ont riposté. Quelques coo is
ont emporté une partie des bagages en
Chine ; ils sont revenus, d'eux mémos fnrAu
l'attaque, et n'ont rien perdu M povnt
beaucoup do peine à at&ndre DonSS.^
est entre sain et sauf à Lang-Son. g '
Paris, i:\ janvier. - f,e Figaro croit
savoir t| U au opurg de l-iriterp?
MMagttscar, le gouvernemon'
7 T;l m ' JI, auon sur
se pronun-
;'oenl conlre expédition
11
Promettra simplement d'affermir noire
position a Ihegn- Suarez, d'empêcher la
contrebande des apucs de guerre n »>»\\

execui du pr
ver diplomatiquement
tecforat.
Suivant le FfâafO, M- Casimir Périèr
60 serait pas éloigné de consentir à. tenter
l'expérience réclamée par Le Père Caus-
|équé, ex-mî4sionnaire à Madagascar ,
laquelle considérait à améliorer te régime
île nos missions, de façon à leur permettre
de lutter plus ayantagèUsem.erit' contre
Dnfluenee des missionnaires protestants.
Hong-Kong, 13 janvier. — Le colonel
Sorvière a eu uno longuo entrevue avec
le général chinois commandant les troupes
• le Kouaug-Si, qu'il était vepu saluer de
la pari du général DucherSiri.
Le général chinois, très flatté, a promis
son concours lo plus énergique contrôles
pirates. Lo réglementation de l'importa-
tion de l'opium permet (l'acquérir l'opium
anam'îte à aussi bas pris que l'opium chi-
nois dont l'introduction en contrebande
était la plus claire ressource, des pirates.
Les nouvelles de la peste no sont pas
bonnes ; elle sévit lo long de notre fron-
tière, dans la province chinoise de Kou.mg-
Si ; dans la seule localité deLiong-Tchieng,
quartier général du commandant militaire
chinois*, il meurt dix hommes par .jour
depuis la fin du mois d'octobre.
En outre des ravages de la peste,
Ïiouan-Si est troublé par des bandes de
pirates ou de rebelles dont l'existence
n'est pas étrangère aux mouvements, qui
66 produisent dans la province de
son. ^ '
Langr
aïs en Afrique
On mande de
JLes
Le Cap, 13 janvier.
Boulouvayo, 0 janvier ;
Un Indigène, arrivé ici, qui a été témoin
oculaire de la mort du capitaine Wil: on et
des hommes composant la détachement que
commandait la capitaine Wilson, dit que sa
troupe se défendit longtemps, mais les indi-
gènes, beaucoup plus nombreux, triomphè-
rent. Lorsqu'ils pénétrèrent dans lo camp
improvisé, Us massacrèrent sur place tous
les Anglais; leurs cadavros, dépouillés, fu-
ient laissés nus. Le capitaine Wilson, cinq
capitaines, deux lieutenants, quatre sergents,
deux caporaux et vingt soldats ont été tués.
Sierra-Leone, 13 janvier. — De source
. anglaise :
? Un corps de Sofas, composé de 400 hom-
mes, a été battu le 20 décembre à Gahig en
Toukia, par un détachement de police, de la
lrontière du Fort. 30 hommes et quelques
auxiliaires, sous le commandement du sous-
inspecteur Taylor, 250 Sofas ot le chef Pots
rekery ont été tués. 150 ont. été faits prison-
niers.
TROUBLES EW SICILE
Palerme, 13 janvier. — Hier matin, on
a affiché lé décret défendant l'introduction
en Sicile de toute espèce d'armes à feu et
prescrivant à tous les citoyens de remettre
leurs armes à la police. Le même décret
annule, pour l'instant, tout permis de port
d'arme; les contraventions à cet arrêté se-
ront punies de six mois à deux ans de pri-
son. .
Espagnols et Marocains
Melilla, 13 janvier. — Le duc de laSeo
d'Urgel et M. Fernando Moret, porteurs
d'instructions du gouvernement pour le
maréchal Martinez Campos, sont arrivés,
ce matin. L'ambassade partira quand les
escortes et les relais seront complètement
organisés à Mazagan et sur la route de
Marakesch.
Londres, 13 janvier. — On télégraphie
de Madrid au Standard que le gouverne-
ment espagnol a donné au maréchal Cam-
pos l'ordre de réclamer du sultan du Ma-
roc : •
1° La punition des chefs arabes qui ont
dirigé l'attaque contre Melilla ;
2° Les mêsures nécessaires pour faire
respecter par les tribus, les traités exis-
tants. Dans ce but, le sultan devrait ins-
taller d'une façon permanente, des trou-
pes marocaines a proximité de Melilla et
des autres territoires espagnols sur la
côte du Maroc ;
3° La délimitation d'une zone neutre
d'un rayon de 500 mètres ;
4° Une indemnité de 25 millions de pe-
setas.
Dans les cercles politiques et militaires,
en Espagne, ajoute le correspondant an-
glais, on ne prévoit aucune difficulté en
ce qui concerne l'acceptation des trois
premiers points, mais on se demande avec
quelque inquiétude, quelle attitude le
sultan adoptera, quand il découvrira que
l'Espagne attache plus d'importance en-
core à l'indemnité, et que sa politique est
guidée par des motifs d'ordre diplomati-
que et par le so.uci dason prestige dans le
nord de l'Afrique.
d'Orléans chez M'' Labori et de là à la. pré-
fecture de police, pour si; munir des piè-
oes indispensables. Enfin, -a 1 h. 25j leur
voilure s'arrêtait place de La Hoquette, à
deux pas des cinq pierres, fameuses sur
lesquelles on dresse la guillotine, et péné-
traient dans la prison. ,
Au bout de quelques minutes, elles sont
ÏHtroduites dans le parloir; Vaillant arrive
peu après. La séparation établie par. los
grilles de 1er, entre lè père et la fille, est
d'un mètre environ. Un gardien assiste à
l'entrevue. Au-dehors l'amie, venue do
Choisy-le-Roi avec Mme Marchai, attend
dans la voiture.
A deux heures moins dix minutes, M" 10
Marchai sort donnant La main à la petite
Sidonie, toutes deux pleurent, prêtes à
défaillir; elles peuvent à peine nous dire
quelques mots.
« .le l'ai vu à travers les grilles, dit la
compagne de l'anarchiste, comme une
bète fauvo, lui si bon. Il a signé son pour-
voi co matin j nous le sauverons. » .
Et elle pleure en embrassant l'enfant.
M e Labori a promis de faire do nouvel-
les démarchés afin d'obtenir une seconde
autorisation.
A la Roquette, le. condamné continue à
se montrer très calme ; il fume beaucoup
et parle pou à ses gardiens ; il a refusé,
jusqu'àprésent, déjouer aux caries ou à
tout autre jeu. Il lit des livres de voyage,
écrit beaucoup et s'interrompt souvent
pour faire quelques pas dans sa cellule.
.Ajoutons qu'une surveillance toute
spéciale est exercée autour dq la prison
nuit et jour, des gardiens de la paix o'bsor-
vent les gens qui s'arrêtent près des murs
d'enceinte. La même surveillance est
exercée rue'de la Folie-Régnault où sont
remisés les bois de justice.
a Mort poîar riiiiisiMEihé »
Des affiches terroristes, anarchistes, ont
été placardées la nuit dernière sur diffé-
rents points du dix-huitième arrondisse-
ment. Les agents de service les ont .enle-
vées à la première heure. Dans ces affi-
ches, Vaillant est comparé au Christ qui
. est mort pour l'humanité.
ï.e Pourvoi de Vaillant
On n'a pas encore reçu au greffe de
la Cour d'appel le pourvoi de Vaillant.
Dans le cas où il serait signé ce soir,
avant minuit, il . serait examiné par la
Cour de cassation, jeudi, et comme il
serait certainement rejeté, on pense que
l'exécution aurait lieu lundi 22 courant.
soir,
qùin-
vent
et..y
lie» SProvsùice
Sain l-E tienne, 13 janvier,'— Hier,
vers six heures, un gamin d'une
zaine d'années ënfrait en coup de
au commissariat central do police
jelail sur la table une pèltle botte-, pjïls
disparaissait avant (pie, lo brigadier oteser-
yice eut ou 1-e temps de lo retenir ou même
do l'appeler. Ouverte avec mille'-précaie
tions, la mystérieuse boîle a laissé appa-
raître un sceau de cuivre portant gravé
ces deux mots : » Alliance anarchiste ».
On était en présence d'une pièce saisie
le' matin du 1er janvier chez le compa-
gnon Ricard, et qui s'était égarée sans
qu'on .ait su pourquoi ni comment dans (e
trajet du commissariat, central au parquet.
Toutes, les recherches entreprises poi/T
trouver ce sceau, qui tond à établir le fait
d'une association de malfaiteurs, étaient
restées vaines. .11 convient d'ajouter que
le compagnon Ricard, encore sous les ver-
rous, déclare énergiquement que si les
anarchistes do la région de Saint-Etienne
étaient réellement solidaires les uns des
autres, en 1883, époque à laquelle remon-
terait la fabrication de leur sceau, ils ne
sont plus liés depuis longtemps par aucun
acte pouvant tomber sous le coup des lois
récemment édictées.
Indépendamment de l'étrange trpu-
vaillo l'aile hier soir, parla police, on an-
nonce que celle-ci aurait cuvent d'un con-
ciliabule secret tenu par les anarchistes
compagnons el de l'arrivée, à la poste, de
lettres contenant des mandats de 5 francs
rchislcs détenus à la.
ânterie, subdivisions de région Pau el
farbes.
M. Vallée, capitaine breveté au 24'
d'al'lillerio^ stagiaire d'élal-major 10° di-
Vision'd'i n taillerie, 5« corps, a été
aclivilé hors cadre, pour être ai
service d'élal-major à dater du, 4
prochain, époque de l'expiration de son
stage,- et désigné pour servir en qualité
(fjbïficier d.'ordohnanco auprès d'u général
de division Larchcy, commandant lo 18„
corps.
ms on
coté, au
février
- La séance est ouverte
présidence de M. Blanc,
autant
de» victimes au
APRES LE VERDICT
Paris, 13 janvier. — Le XIX e Siècle .a
découvert un vice de forme dans le procès
Vaillant. D'après les jurisconsultes de ce
journal, on aurait, dû poser au jury
de questions qu'il y a eu
lieu de poser une question unique et ce
l'ait seul devrait suffire à faire casser l'ar-
rêt. ' • .. . .
Vaillant n'a pas encore ce matin signe
son pourvoi en cassation.
Suivant le Gaulois; il se confirme que
l'exécution de Vaillant, malgré les démar-
ches J'ailes en sa 'faveur, aura heu d ici
huit ou dix jours. .
M Hervé dans le Soleil demande que
l'Etat se préoccupe de la fille de Vaillant:
on a le droit de punir le père mais on
doit s'efforcer de sauver 1 enlant.
Dans un extrait d'une lettre que publie
Mmrnal, l'abbé Leniire déclare égale-
ment que l'Etat doit se charger de Ledu-
çn souvenir
Min d aviser au moyen u
ZlÉ fille du condamne. Il s,, al
('intention de la duchesse. d ^ \ ' >s
. i.v, ,-;., thi.- d,. Vaillant dans les memçs
cbtiMUons que lés enfants des ouvriers u..
. [Paria et do lui procurer un métier pour
iraf avenir.
• Itttuc Rinccnnl -, t,i ftoqueUe
Mme Marchai, ayaul obtenu, nar l'inl.'!-
^mediairc de M" Labori, l'auloY satlurî de
voiç Va liant A lu.Roouelto, «si arrivée de
Choisy-le-Itoi aujourd Im., à midi, accom-
pagnée de la petite Sidonie et. d'une voi-
sine. Mme Marchai, très affaissée, sein-
blail avoir peine ù se tenir debout. La
Bllelte pleurait amèrement. Les (rois fom-
mes se sont rendues, en fiacre de la gare
L'Agitation Anarchiste
La disparition de Paul ileclnw
Paris, 13 janvier. —-Le Figaro public
sur la disparition de Paul Reclus, les dé-
tails qui suivent et qui lui auraient' été
communiqués par un des amis de k fa-
mille Reclus, indirectement mêlé lui-
même à cet événement :.
A la suite' des perquisitions opérées chez
l'ingénieur, aujourd'hui disparu, une sorte de
conseil de famille eut lieu chez Reclus ; on
demanda à Paul Reclus s'il avait quelque
Chose à craindre des découvertes faites chez
lui par la police et si, daas 16s papiers saisis,
il y avait quelque document concernant
Vaillant.
Sur la réponse affirmative de Paul, on dé-
cida que ce dernier devait partir au plus tôt
ou tout au moins se dérober aux recherches
et aux interrogatoires possibles, car il n'a
jamais été question pour Paul Reclus de
quitter Paris. Les amis du pseudo-fugitif fu-
rent chargés de lancer habilement les divers
racontars qui ont cours sur le départ de Paul
Reclus et c'est ainsi qu'on annonça que ce
dernier était parti par la gare du Nord se di-
rigeant sur Londres, soit par Bruxelles, soit
encore sur Marseille pour se rendre à Cons-
tan-tinepie ; en réalité, Paul Reclus quittait
simplement son domicile et se retirait dans
un hôtel meublé où il arriva avec une malle
et une valise ; il se fit inscrire sous un nom
étranger, italien, croyons-nous, et se cacha
dans cet hôtel pendant uno huitaine de jours.
Naturellement, Paul Reclus avait complète-
ment changé de physionomie et était devenu
pour tous ceux qui le rencontreraient ab
lument méconnaissable ; mais, au bout de
huit jours, il se -crut découvert. Il avait re
marqué, près de son hôtel, des agents de la
sûreté. Il disparut d« nouveau alors et se ca
cha si bt-m cette f us que ses amis eux-mêmes
ignorent ce qu'il est devenu ; seuls, san
doute, son père et sa femme savent où il
est.
Une victime
L'ancien ministre de Serbie, M. Geor-
gewifch est en fort bonne voie de gué-
rison, il se lève maintenant de grand matin
et fait plusieurs repas par jour.
Vers dix heures, il reçoit les docteurs
Busquet et Rey. Les autres visites au
malade sont toujours interdites et le
nouveau ministre de Serbie a en vain,tenté,
à plusieurs reprises, de voir son prédé-
cesseur.
B.» chasse aux anarchistes
M. Clément, commissaire des déléga-
commissaire
tions judiciaires, a fait; ce- matin, une per-
quisition chez un anarchiste dont le nom
el l'adresse sont tenus secrets. Il s'agit
d'un jeune homme de '22 ans, nommé X...
donf on a retrouvé un certain nombre de
lettres écrites de sa main et adressées aux
compagnons les plus en vue'.
Dans ces lettres, qui datent de l'époque
oùX... était au régiment, dans une garni
son des environs de Paris, ce jeune
homme demandait aux anarchistes de
faire une campagne énergique contré le
service militaire « le bagne de la jeu
nesse »; il faisait, en outre, des révélations
les plus extraordinaires sur les officiers de
son régiment. ;
iisitiofl faite au domicile de
mue, 'qui habite le quartier
n'a donné aucun résultat. X...
une l'ami lie très honorable et
•qi
ce jeune n
Mouflotarc
appartient
son frère*, chez lequel il habite, est em-
ployé dans un ministère. Le seul rensei-
gnement (pi'on puisse obtenir sur sa per-
sonne, c'est qu'il bégaie fortement.
Onaarrèlé, avenue des Champs-Ely-
sées deux individus faisant entendre de
violentes menaces contre « ces gueux qui
sa r de la misère du peuple el à qui ce
Jfcï pas trop loi défaire passer lo goul
' jl ,. t on avait déjà lance quelquos-
, ' ,„ „.,.|,, voilures qui passaient.
Deux alênes, en bourgeois, quilcsobs.r-
'tS-fej;;'reis'
S
virnnen. ,h recevoir
„,','?' Su ministre de Intérieur
lrt o circulaire riK0 „ m isemml
'''""'lu-escnv; le o. " 1 .,;,'. ......
mtorllire suc la vote pu) ' «WSg
(litaSRcWn.in* établissements, In veine,.
tous les jrturnaux ou écrits anarchistes.
à l'adresse des
prison de Bcllevue. *
Les anarchistes,- arrêtés le 1 er janvier à
.la suite des perquisitions, sont toujours au
secret, et, jeudi, la mère de l'un d'eux,
Ricard, s'est vu refuser la permission de
voir son fils.
Deux- des anarchistes qui avaient, été
arrêtés à Saint-Chamond, les sieurs Cote
etNeyretont ét - remis en liberté, aucune
charge n'ayant été relevée contre eux ;
seul, le nommé Garinand a été mainLenu
sùus mandat de dépôt.
Chez le compagnon Meilheuret, arrêté
a Roanne, on a saisi un document impor-
tant.
Le parquet fait actuellement une en-
quête pour découvrir l'auteur d'une.leiUre
anonyme adressée au procureur vers le 20
décembre et dans laquelle il était. dit que
trois tnineurs devaient faire sauter lè pa-
lais de justice. Arrêtés, deux des mineurs
désignés purent établir- leur innocence ;
chez l'un d'eux, on trouva des cartouches
de dynamite ; il fut, de ce chef, condamné
à deux jours de prison.
Aussi le parquet aurait reçu des ren-
seignements qui permettent de croire que
l'auteur de la lettre est un sieur N.,., éga-
lement anarchiste', et sur lequel pèsent de
graves soupçons. lia femme N..., 'enten-
due, hier soir, par le juge d'instruction,
aurait dit à une voisine que son mari vou-
lait faire sauter un' monument. L'arresta-
tion de cet individu parait imminente.
Nîmes, 13 janvier. — A l'audience de
la cour des appels correctionnels dé Nî-
mes, un repris de>justice, dont lé casier
judiciaire porte trente-huit condamnations,
faisait, hier, appel. à un jugement qui le,
condamnait à trois mois cle prison. La
cour ayant élevé cette peine à trois mois
et un jour pour lui permettre la reléga-
tion, le condamné, dans un accès de fu-
reur, à injurié les magistrats daîis les ter-
mes les plus grossiers, le tout entremêlé
des cris de : •« Vive l'anarchie ! Vive Ra-
vachol ! Vive le martyr Vaillant ! »
Sur les réquisitions de l'avocat général,
l'accusé a été condamné, en outre, à deux
ans de prison qui ne se confondront pas
avec les trois mois et un jour précédem-
ment acquis. Les gendarmes, ont dû atta-
cher cet énergumèno pour l'emmener.
. Lyon, 13 jamvïer. — Un cantonnier a
trouvé, dans les démolitions de la rue
Grodet, une boîte en ferbkmc, dont le
couvercle était soudé et qui • était munie
d'une mèche à demi-hrûlée. Le cantonnier
a porté cette boîte au laboratoire munici-
pal.
D'aulre part, un chemisier de la rue de
la République a reçu,, ce matin, une lettre
non affranchie et contenant ces mots :
« Bourgeois, tu sauteras prochainement! »
Alger, 13 janvier. — .Parmi les indivi-
dus . arrêtés pour anarchie, en Algérie,
figure un Belge, ex-étudiant do l'Univer-
sité de. Bruxelles, et un des membres d'une,
colonie agricole fondée l'an dernier à Tar-
zoul par M. André Reclus, neveu d'Elisée
Reclus.
•L'étudiant belge arrêté- est M- Paul
Gille, qui' fut condamné, en avril 188'.), à
trois mois do prison pour- outrages à là
reine de Belgique; il s'était, expatrié, en
octobre 1893, en Algérie. Paul Gille avait
quitté Bruxelles avec sa jeune femme;
ceile-ci, qui souffrait d'une maladie de
poitrine, est morte le jour même où sùn
mari a été arrêté.
A l'étranger
Bruxelles, 13 janvier. — M. Paul Jan-
son, membre de la Chambre des repré-
sentants, avait convoqué, hier soir, quel-
ques notabilités de l'Université de Bruxel-
les pour examiner la situation faite aux
étudiants par l'ajournement' - du cours
d'Elisée Reclus. Après un court exposé
fait par MM. Janson, Picard et Crocq, la
décision suivante a été prise :
Le comité décide de prêter son concours
aux étudiants pour que ie cours d'Elisée Ro-
chas soit ouvert à l'époque où il devait se te-
nir et de rédiger une adresse qui sera en-
voyée à M. Reclus pour protester contre l'at-
teinte portée aux principes de la libeité de
renseignement.
Celt
Paris, 13 janvier. -
à 3 heures, sous la
président d'âge.
Il y a dix députés en séance. La tribune
publique est toujours occupée par un certain
nombre do personnes, dans lesquelles il n'est
pas difficile ok< reconnaître des policiers ; il y
a même un maréchal des iogis de gendarme-
rie. . ' .
L'ordre du jour appelle le deuxième tour
de scrutin pour la nomination dos quatres
secrétaires. .
M. le président .— J'ai Ixçu 'un?, lettre do
M. Codet, qui. dt-cline la candidature aux
fonctions de secrétaire, et remercie ses col-
lègues des-voix qu'Us lui ont accordées.
Le scrutin .est ouvert à 3 h. P.4 et clos à
4 h. Ij4.
La séance est suspendue pour permettre le
dépouillement ; elle est reprise à 4 h. 45.
. Voici les résultats du scrutin : votants, 344;
bulletins blancs ou nuls, 19 ; suffrages expri-
mes, 325 ; maioritô absolue, 153. — Ont ob
tenu: MM. Farjon, 277 .voix ; Dulau, 26S ;
lUthiers 251 ; CAlvinhac, 195.
MM. Farjon, Dulau, Rathier et Calvinhac,
sont proclamés secrétaires de la Chambre
pour l'année 1891. .
M. le pi ésident. —Je déclara lo bureau de la
Chambra constitué. Avis en sera donné à VU
le président de la République et au président
du Sénat. Il nous resté à fixer.l'ordre du jour.
(Cris': à lundi ! l'ordre du jour ! l'ordre du-
jour 1)
La séance est levée au milieu d'uno cer-
taine agitation.
. Séance lundi, à deux heures. Les députés se
séparent à cinq heures.
Madrid, 13 janvier. — Le manifeste do
Zorilla u été saisi el déféré aux tribu-
naux.
M. Abl'ados, président de l'union ou-
vrière, a été reçu par la reine el par les
principales autorités'; il a. -déclaré qu'il
convc-quci-ait un grand meeting d'ouvriers
si ses demandes pacifiques ne reçoivent
pas satisfaction.
Paris, 13 janviir. — On télégraphie de
Madrid au 'Jeihps:
Les protectionnistes continuent leur cam-
pagne antifrançaiso â propos des projets de
ioi dé M. Rurdeau. Les feuilles conserva-
trices se'distmguent par leurs articles récla-
mant la dénonciation du modtts virendc his-
pano français, si le gouvernemant français
persiste dans ses projets qu'on affecte de pré-,
senter comme nuisibles pour les exportations,
castillanes ; tout en admettant que lo projet
do M. Burdeau ne nuirait" pas. aux vins purs,-
le gouvernement est résolu à no pas se lais r .
ser faire la loi par les orotectionnistes d'autant
plus que l'ambassadôur d'Espagne à Paris à.
envoyé des nouvelles rassurantes sur les
dispositions amicales du cabinet français.
iBLIflU M li
tint
ad
» P
aux
un grand
,étu-
mec-
Pans, 18 janvier. — On se souvient que
plusieurs journaux ont annoncé que le gou-
vernement était dans l'intention i e hâter la
discussion du projet da loi supprimant la
publicité des exécutions capitales et que M<
Reinach avait pressé la rédaction de -son
rapport do façon à ce que le projet put être
voté et promulgué avant l'exécution de Vail-
lant.
Nous apprenons que M. Léveilîé, auteur du
projet, et M. Reinach, rapporteur, pour ré-
pondre à ces bruits, se sont mis d'accord
pour ne pas demander la mise à l'ordre du
jour du projet, qui ne pourra donc pas être
discuté et voté dans les conditions annon-
cées.
» . li.c groupe socialiste
Comme nous l'avions fait pressentir hier,
.les membres du groupe socialiste viennent de
donner mandat à un de leurs collègues, Me
Clovis Hugues, da déposer une demande
d'interpellation au sujet dos attentats com-
mis par* le gouvernement contre la hbarlé
da la presse et la liberté individuelle.
5.c tâiragc des vins
Le groupe des députés parisiens a entendu
une délégation du. syndicat des négociants
en vins de Paris. Les délégués ont protesté
contre la projet annoncé de M;. Burdeau, mi-
nistre dos finances, abaissant ie 'titrage des
vms. Ils'ont fait valoir que ce projet nuirait
au commerce parisien et "entraverait l'opera-
-tion du mouillage, acceptée par une grande
partie da la population,
La réunion a déclaré qu'il fallait, au préa-
lable, connsîire ce projet da loi, et que, s'il
était déposé, il y aupait lieu pour le groupe
d'en conférer avec les réclamants.
1,'osaverturc dé ia rsés-sisn
Co n'est que co soir, ot. après une série de
scrutins lentement, menés et plus lentement
dépouillés, que la Ch-ambra est enfin arrivée
à constituer son bureau, et il. ne lui a pas
fallu pour cala moins de trois séances et de
laberiauses réunions de groupes.
Si tout marche ainsi, disait un député ré-
cemment -élu, on peint se dejmander ce qu'on
arrivera à faire au cours de la législature ou'
même au cours dé la session.
On conviendra que le public trouvera sin-
gulier.qu'on ait, en quelques minutes, voté
une loi contre la presse,- et qu'on mette une
telle lenteur dans les préliminaires, qui, d'or-
dinaire, ne tiennent guère plus qu'une séance.
Quoi qu'il en soit, ce n'est que lundi que
commencera effectivement la session ordi-
naire, encore faut il observer qu'on aura à
procéder, ayant toutes choses, à l'installation
du bureau et à la fixation de l'ordre du jour.
En tête de celui-ci va, de toute nécessite, fi-
gurer l'interpellation de M. Vigné d'Octon,
sur l'interdiction do la pièce Ames solitaires,
d'un auteur alismand, traduite en français
par l'anarchiste hollandais Cohen, récem-
ment expulsé de France. La Chambre, dans
sa séance du 14 décembre, avait renvoyé
cette interpellation à un mois. Ce délai ex-
pire demain: elle doit donc, de droit, occuper
la tête de Tordra du jour de la première
séance, où on pourra utilement discuter, c'est-
à-dire mardi.
Si nous insistons sur estte interpellation,
c'est que M. Clovis Hugues se propose d'y
accrocher celle qu'il a mandat de développer
au nom-du groupe socialiste et dont nous
parlons plus haut. M. Clovis Hugues so défie,
on le conçoit, des sentiments de la majorité,
et pour esquiver le renvoi auquel il s'attend
quelque peu, il a recours à ce petit artifice
parlementaire. Reste à savoir si la Chambre
se prêtera* à ce pe.tit jeu.-
Il n'en résultera pas moins que mardi 16
on ne sera guère plus avancé qu'aujourd'hui,
car on se douta bien que ni l'interpellation
de M. Vigné d'Octon, ni celle de M. Clovis
Hugues n'ébranleront la so'idité du cabinet
actuel. Nous 'lè' répétons, aucun débat sérieux
ne s'engagera que sur là révision d'abord, et
sur les affaires coloniales. ,
Ls cabinet compte bien entorrer le premier
écueil au sein d'une commission parlemen-
taire ; il retardera là plus, possible le -débat
colonial. En attendant, il se dit que, par des
dépôts convenablement espacés, de projets
tels que' le budget, lo régimo des vihs, celui
des blés, des schiste-:, etc., etc., la Chambre
s'amusera à nommer des commiss.ons parle-
mentaires correspondantes et qu'on gagnera
ainsi tout doucement tes abords du 1" fé-
vrier. .
. Or, plus on s© rapprochera des vacances de
Pâques, qui auront lieu 'cotte année de bonne
heure, et moins la Chambre sera disposée, si
la circonstance venait à se présenter, à met-
tre le cibinet dan»une posture délicate.
Et après avoir ou une ouverture cocasse,
aurions-nous une session pour rire ? .
La Crise commerciale en 1893
'Paris, 13 janvier. — D'après un rap-
port qui va être déposé à la - chambre de
commerce, sur le commerce en 1893', il
ressort que les affaires dans le monde en-
tier n'ont pas été dans un état prospère
pendant l'année 1893.
En premier lieu, le bon marché do l'ar-
gent quo les commerçants' el spéculateurs
.ont. obtenu des plus grandes maisons de
banque, à moins de 5 0[0, n'a pas empê-
ché les offres de dépasser considérable-
mont la demande.
• Chez les ' agriculteurs la plus grande
épreuve de 1893 a été la sécheresse. ' '
D'autre pari, les grèves, l'avilissement
du prix du métal d'argent, le . rendement
des impôts, suite naturelle du manque dé '
production et de consommation, sont ve-
nus accélérer la décadence de l'activité
commerciale.
A dette liste déjà longue des advessités,
il faù't ajouter encore les guerres, les ré-
volutions, les trouilles au Maroc, au Bré-
sil, dans les républiques - de l'Amérique
centrale et dans l'Amérique du Sud. Le
malaise a été fatal au paisible développe-
ment du commerce, tant chez nous qu'à
l'étranger. 11 y à lieu, cependant, "d'espé-
rer que de telles calamités touchent a leur'
fin, .la crise étant arrivée a son point le
plus aigu.
Le Jour d-e YA.TX
Paris, 13 janvier. —Le premier jour
de l'An, à l'Eglise orthodoxe, est célébré
aujourd'hui samedi. .
A 11 heures du matin, une messe suivie
du- Te Deum a célébrée, à cette occasion,
en l'église dé la rue Daru, où les" mem-
bres de l'ambassade et du consulat russ'e,
en grand uniforme, se sont rendus au
complet.
Aujourd'hui également et à la même
heure, a été chanté un Te Deum en l'é-
glise roumaine de la rue' Jean-de-Beau-
vais.
Chambéry, en rc m-.lacement do M., /.e'kr
appelé à une autro rcsnlencii. -. • >
Le Journal des Débats droit savoir que.
M. Burdeau no proposera pas- la eonver.-nen
cn'3 0)0. mais une simple réduction d'intérêt
â 3 50 0j0 ou peut être 3 00 OTJ avec garantie
contre une nouvelle conversion pendant une
période de huit à dix ans.
— M."-Vilk>.min, inspecteur des- finances
de première classe; a été. .nommé inspecteur
.générai des flna'ncîis, on remplacement do M.
IVllaiguo'de P.-jchas, admis a la retraita et
qui a été nommé inspecteur général hono-
raire. . - .
—i— Lfes nouvelles reçues du Cameroun
annoncent que les Européens sont obligés do
quittor lo pays, devant l'impuissance, d.es au-
torités aileman.des à los protéger.
~~vi~- 1,-e gouvernement a prévenu le délé-
gué de la France à Chicago qu'il ait à soute-
nir .très énergiquement les demanda, d in-
demnité en faveur dos exposants victimes du
l'incendie. .•
On signala da Sa/mt Pé-or.-bourg à la
Gazette de Cologne lo bruit quo -le ministre des
voies et communications a commandé à
l'étranger 250 locomotives et plusieurs mil-
titrs- dragons. C'est l'octroi qui, paraît-il,
•dev-mit fournir la- plus grande parti» de ca
matériel. Le reste serait livré par la Belgique
~—*Le Mémorial diplomitique omit savoir
quo le gouver«em*iTt angh.m a décidé da'
s'ent'ït.dre avec ;a Fruitée pour uno action
simultanée contre Samory. ,
~»—~ La torpilleur Sarrasin, construit par
les char.Uers de la Gironde, a eu un accident
de chaudière en f aisant des essais à Roche -
fort. Il y a eu sept blessés.
Voir plus
MILITAIRES
M: Fondi do
Paris, 13 janvier.
Niort, capitaine breveté au 100" d'iiil'anle-
ric stagiaire à l'élat-major du gouverneur.
(Corrèze), a été mis en aclivilé hors cadre
pour être affeclô au service de l'élal-ma-
jor et désigné pour servir en qualité d'of-
ficier d'ordonnanco auprès du général
Combiirieu, -commandant, lu 65" brigade
d'infanterie et les subdivisions de région
Agen eLCahors.
M. Deluuis, capitaine d'urlillerie hors
ca dre, en Serhier lieu o$ïcier d'ordôn-
nance du général, adjoint au préfet mai'i-
,i' IU!> d..T....U.i>,uélé«hVig,ié pnur : : ,,-VU'
cjî | ;1 même qualité auprès du général
.. cyiiillKuidiuil la '-2" brigade d ni-
SE.
Le Sénat, en s'ajournant. à mardi, espérait
que l'installation du bureau pourrait avoir
heu ce jour-là. Or, s'il faut en croire les con-
versations des couloirs, las douleurs rhuma-
tismales dont souffre M. Challenud-Lacour,
seraient loin do se calmer et l'empêcheraient
vraisemblablement da prendre possession
de son fauteuil. L'installation du nouveau
bureau serait donc renvoyée à une séance
ultérieure et la sôanca de mardi serait exclu-
sivement consacrée à la suite do la vérifica-
tion de* -pouvoirs. Ou tirera également au
sort, dans cette séance, le dégatte-nont ap-
pelé à ônre un sénate.ur on remplacement dti
M. Schojlcher, sénateur inamuvible dé-
cédé.
1/éleetlon de l'âu'de
C'est lundi seulement que M. Guérln lira
son rapport sur l'élection da l'Audo à la sous-
commission nommée à cet effet par le'3-a
bureau. S.-les conclusions du rapport sont
apiuouve-.S' par U sous cimiuua^ion, ellea
f.-tntreumisc* Ma ratifie ition • du bureau
_qui tlatueiu Jéli..i'.ivoaii.nt.
loin la fin île iiofi-c service
UBlégrapUiqtle'
. wtitiHtA ii
fa Masts noyés
Jeudi, dans l'après-midi, à Saint Pierre-
du Mont (Landes), deux i nfahts, un garçon
âgé de dix ans et une miette de sept ans, les
enfants-du sieur Luxey, facteur, enregistrant
à la g.ire de Mont-de- Marsan', s'engagèrent .
sur l'étang du moulin Moûmiet, qui était cou-
vert de rriace.
A-otès'avoirfajt vingt cinq mètres environ,
et arrivés prèa do l'écluse, où ii.y a u lnurou*
do pouvpir lui d:io : au levmr 1
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iiasifts toSSOIffl FRERES
tau
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i>Msine fB'-and
!" _ I.OS il)-:,".:' M!
l° u - .'he
candie.
: s», ruo d'Alsaco-
nvoi.i.it lit), Tbu-
sent f.rn es lo di->
Vol'
Voir lia «• pnf« i'irnuonea .-(> ,:e [& mairie, uni) nou-
velle reunio'n peur l'cTl-gantSation du concert
do charité, à laqua.le il nods a été impossible
da "oos vertu**. * ' • •
Uno fols encore, nous mettons à la disposi-
tion du c iniii. s la pubiicilé de l'Express, qui
sera heureux da contribuer à la réussite de
là fè»3 des pruvres.
S'oïi::; :'oo.-c.;tîo}incl'o —Audience du lî
janvier. —< Affaires jugées :
Louis. Pou! sans domicile fixe, vagabon-
daga et ica-i-.itcité, un mois de prison.
. Marie M luirs et Louis B irailté .do Ssrviôs,
d : - ; iss -iiic 20 et 40 francs d'amende.
Fr.ji'çoi'à Viala,. de Castros, outrage à des
ag-msjir..i .-.jours de prison.
Ho.i o y.:: -E stève, da Lagardiolla, chassa,
'2u frap :s u'amande.
B ip'.iste Rouanet, de Labastide, volde bois,
5 f.-aues.d amenda. *
l-lcoïcd'artillerie. •— Programme du l-ljan-
vièr :
Marcha d?.s Moujicki (Renelle); l'Etoile du
Xgrd. -o'ivarture, fre audition (VIeyerbaerl ;
Marcha indienne de l'Africaine (Meyerbaer) ;
Hettorita. grande valsa espagnole (Ch.Recoux);
Tarentelle (Vincent.)
Subventions. — Dans sa'séance du 6 sep-
tembre 1893, le JConseil général, a voté, pour
l'année 189-1 los subventions suivantes aux
Comices agricoles de l'arrondissement :
Comice agricole de Castres : 403 fr.; de
Brassac : 4C0 fr.: de Mazamet : 400 fr,
Vol. — Cette nuit, des malfaiteurs so sont
introduits dans le jardin de M. Oulmièra, ar-
chiprêtre-, parle mur delà rue d -3S Brasseries
et orrt emporté une îessive de linge qui se
trouvait, soit en paquets, soit étendu, n'en
laissant qu'une faible partie.
-.La valeur des objets dérobés est de 159 fr.
environ.
Une enquête est ouverte {our en recher-
cher les auteurs/ -
Ktat cit il du Tan i'A janvier. — Naissan-
ces. — Joseph, fils de Génibrel, rue Saint-
Jacques. — Louis, fils de Mailhé, à Siint-
Hippolyte. — Gaorgatte, fille 4e Fibre, ave-
nue de Toulouse. — Laurs, fille de Guibiud,
avenue de lloquecourbe. — Georges; fils de
B m fit--, rua B juscassa. — Clément, Qhj da
Brig-i?, avenue d'Albi. — Pierre, fils de Biau,
nio Fuziès — Maria, fille do Claustre Fourquçt
avenue da Toulouse.
mariages,
mariages,
mariages,
baptêmes,
V"; communal,
tfjfyjpat temps, la venue du premier magis-
qùe» Un ' ci Pai a été saluée par da sympithi-
JatnaS, PDlau disscments. Aujourd'hui/plus quo
I et nous lui devons amour et respect,
dafn , ana kour bat. le clairon sonne, et Sou
sant Q !lar;iIt sire Germa llanqué de l'intéres-
fgoire.
précin> lncipa! 'e" subi'lterno obséquieux, se
tfarti.i
a " devant des autorités, fait l'angle
tton r' nne htt d'une voix tremblante d'ëmo-
, a,*n«»nne la cantate obligatoire :
tiven monsieur la maire, supcrla-
1U'honrtv ussy,deux chevaliers er-
rants, ayant été trouvés vagabondants et sans
moyens aucun d'existenco, ont reçu la gra-
tuité du logement et de la nourriture à l'hôtel
Grillèra (.prison), le premier pour huit jours
et le second pour six.
Par la temps affreux qui sé"it au-dehors, la
tribunal a accompli un acte très méritoire en
lour accordant- un abri.
Les obligés conserveront un grand souve-
nir de co bienfait.
CoiiKcil municipal. — Nés édilés se réuni-
ront, aujourd'hui dimanche, à deux .heures
de L'après-midi, an session extraordinaire,
pour délibérer sur les affaires suivantes :
Renouvellement partiel des directeurs de la
caisse d'épaigne ; création d'un atelier de
travaux manuels à l'école des garçons ; vote
da fonds pour dépassements de crédits ; avis
sur délibération do 1 hospice ; emploi du pre-
duit do la vonto d'acacias; communication du
bail à ferme des usines ; nomination de la
commei.sioR des grands travaux ; vénte d'un
terrain communal.
Kst OT'SSfcNS. «— C'est aujourd'hui au'ont
lieu tes élections municipales complémen-
taires.
Trois de nos amis sont candidats,
Nul douta que nous n'enregistrions demain
un nouveau suoeês.
Mais qua les conservateurs fassent lourde
voir, qu ils surveillant surtout le scrutin : ils
savent co dont sont capables les B01 thoumiou
et les Corinary, déjà passés maîtres on fait
d'eseamot igo,
• Le congrès de Nîmes, auquol ont pris part
les délégués da tous les départements qui
font partie da l'importante Union des asso-
ciations agricoles du Sud Est, à eu lieu à Nî-
mes, lundi matin, 8 janvier. Ja n'ai pas qua-
lité pour parler au nom da. tous les'membres
de ce congrès, mais comme délégim de la So
ciété' centrale d'agriculture de l'Aude, qua j'a-
vais -l'honneur de repré'sentpr au sein du
congrès, jo tiens à rendra compte de ce qui a
été fait et des motifs qui () centimes sur la revenu an-
nuel, niais au lieu d'être garanti, pendant
dix années, çonlro toute réduction , on
n'aurait qu'une garantie do oint} années.
Kn conséquence, le h \\1 0|

BOURSE OE PARI
(Far dépêche télégraphique)
3 0/0 1801
ao/o perpétuel, • .
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1800
(871
g] - isp
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1883
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432 00
417 50
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400 00
400 00
400 00
450 00
455 00
420 50
428 00
423 00
390 00
485 00
297 00
253 00
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Portugais. . . . 1011 50
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037 00
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l'anama 1.000. . 30 50
423 00 Panama ;1 1 llb. 100 25
480 00
489 50
487 00
459 50
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Portugais 3 0/0, . . 00 00 Est
. 000 00
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— 3 0/0 I8H3 . 000 00 Est- >lt{êrien. . 000 00
-,. 4 (I/O 1889. 01)00 Méridionaux. . 522 50
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Autriche 4 0/0 or. . 97 70 Lombards. . . . iiiU 00
Turc 4 0/0 ii. .15 Sarag.osso. . . . 158 75
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Banque d'escom". 40 00 Mines, Callao 800 . .22 00
Banq, fr. égvpf. .' W 00* ïharsis-. . . • • • . 122 50
Crédit mobilier. .. 75 00
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0/0 1891 » 00 00
î 0/0 perpétuel . . 98 12
? 0/0 amortissable 98 42
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1819, 483 25. — Foncières 3 Ofi 1883, 421 50 Midi
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Du 12 janvier
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bonne qualité, de 16 »» à 16 25; bladettes et
blés ordinaires, de 15 50 à 15 75 ; blés mitadins
fins,- de 14 50 à »> »»; bles mitafiins ordinaires,
de 13 76 à 14 »»; seigle, les 75 kil., de
11 50 à »» »»; orge, les 60 kil., de 9 59'à 10 50;
avoino. les 5 i kil., de il.»» à U 25 : mai; blanc,
les 75 kil., de 10 59 à 11 »»; m%\3 roux, les
75 kil., de 10 75 à 11 25; haricots, l'hectolitre,
de i5 »» à 19 »» ; fèves, les 65 kil., de 13 50 à
13 75; vesces noires, les 80 kil, de 23 »»à23 50;
vesces rousses, les 80 kil., da »» »» à »» ».>;
graine dé. lin, les 66 kil., de »» »» à »» »»;
graines do colza, les 65 kii., de »» »> à »» »».
Farines et issues. — Minot, prix moyen, la
balle de 121 kilos lt2, de 35 »» à 35 50; SS,
prix moyen, la balle de 122 kilos lr?" 33 »» à
33 50; SO, prix moyen, la balle de 122 kil. Ii2,
de 19 »» à 20 »»; repasses, les 1(0 kil., de 13 »»
a H,.»».; sons, les 100 kil. de 12 »» à 12 50.
Graines fourragères. — Trèiles, de 155 »» à
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neuf hectares environ en
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bien placé.
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quatre cents hectares environ,
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104 25; février, 104»..; mars, 11*3 50; avril,
10150;. mai,. '10150 ; juin, 101 25-; juillet,
10) »»; août, 99 »» ; septembre, 98 25 ; octobre,
94 »» ; novembre, 94 »» ; décembre, 93 »».
M A PC HÉ DE PARIS
Du 13 janvier.
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Cote 35 fr.
Sucres. — 37 fr. .», 37 -fr. 50, 37 fr. 625,
f- « i f . » » .
Huiles. — 55 fr. 50, 55 fr. 75, 56 fr. 25,55 fr.»».
Farines. — 44 fr. 15, 44 ir. 65. 45 fr. 25, 46 10,
Corbeil, 49 fr., 34 fr. 50, 12i4, L2. Soutenu,
12 fr. 37. Calmes.
ETAT CIVIL D2Î TOULOUSE
Décès des 9 et 10 janvier : Azéma, v euve Berdouiat,
79 aas lp2, à Soupetard. — François
Clausaz, 67 ans. rue de .la Fourmi. — Jean
Marie Rivière, 63 ans, rue Lapeyrouse, .1.- —
Kmile Aymé, 32 ans, rue du Pont-Saint-
Pierre, 20. — Barthélémy Jau, 49 ans rue
Saint Michel, 6. — Jean Astre. 78 ans, rue
Valade, 25. — Auguste Cabot, 39 ans, rue de
là Concorde, 29.— Jacques Castan, 43 ans 1)2,
rue Saint-Htlaire, 6. — Gabriel Fournier, 04
ans, rue Cujas, 11. — Rosalie Poux, veuve
Rouquette, 80 ans, rue Rempart-Saint-
Etienae, 27.
Mathilde Gros, veuve M-il'.et, 01 ans, rue
Saiflt-Antoine-du-T, 25.— Honoré Poliedguos
70 ans, rue Palaprut, 3 — 'François Chapelon,
79 ann, rue Purgamirii-ère:-", 71. — Laurence
Saux, vouvo Adé, 80 ans, ruo du Taur, 19. —
Pierre Lespiau,G ans, rue Viguerie.— Rosalie
Fabrc, 2 Jours, rue d'Auriol, 10. — Hyacinthe
Banet, 00 .ans, ruo Monicabrié, 9.' — Jean
Sabathé, 75 ans, à Croix- Daurade. — Noël
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