Introduction Charte - Mairie de Sainte-Catherine

CHARTE ARCHITECTURALE ET PAYSAGERE
COMMUNE DE SAINTE CATHERINE
2010
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1.Cadre géographique
2.Ambiance paysagère – problématiques et enjeux
3.Les hameaux – problématiques et enjeux
4.Le village et ses abords – problématiques et enjeux urbanistiques et architecturaux
5.Les défis du développement durable à Sainte Catherine
6.Les principes architecturaux généraux : adaptation du bâti aux conditions de vie actuelles, intégration du bâti neuf
7.Définition des styles
8. Principes architecturaux généraux : réhabilitation de l’ancien, intégration du neuf
9. Des outils
Fiche Conseil 1 : Style VILLEGIATURE : Réhabilitation du bâti ancien, construction
Fiche Conseil 2 :Style MONTS DU LYONNAIS : Réhabilitation du bâti ancien, Construction
Annexes: Nuanciers
Sommaire
Fiche Conseil 3 :Style VILLEGIATURE et MONTS DU LYONNAIS : Abords et espaces publics
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Le village de Sainte Catherine est situé sur un col, entre monts et coteaux du lyonnais, belvédère ouvert sur la plaine
lyonnaise.
Lieu de passage, d’échange et de commerce, structuré par une
agriculture de moyenne montagne, associant élevages et cultures,
Sainte Catherine est un village aux frontières.
Ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Rhône et le
bassin versant de la Loire, Méditerranée et Atlantique
Limites des départements du Rhône et de la Loire, des cantons et
intercommunalités de Saint Symphorien et Mornant
Il bénéficie
d’un climat vivifiant et rude
de terres fertiles et cultivées
d’un environnement naturel, remarquable et préservé
de paysages vallonnés et d’une vue dégagée
Lieu de rencontre et de diversité, Sainte Catherine associe
un dynamisme associatif et culturel
une activité agricole structurante
des commerces et des artisans dynamiques
1. Cadre géographique
des possibilités de loisirs de plein air : camping, randonnées, zone de
loisirs
Presque
1000
habitants
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2. Ambiance paysagère – Problématiques et enjeux
Sainte Catherine se situe sur le col du Perthuis. Vers le sud est, la
vallée encaissée du Bosançon serpente au milieu de la forêt, sur le
plateau des vallons où les prairies sont ponctuées de haies, d’arbres
et de bois, autour de la rivière Platte, de sources et de ruisseaux.
Les espaces naturels de Sainte Catherine, les zones humides sont
des ressources de biodiversité.
Mais les paysages sont menacés par la disparition des haies, des
murets en pierre, l’augmentation des surfaces boisées et la
fermeture des prairies.
•Planter des haies, entretenir le patrimoine,
•Veiller à l’intégration paysagères des bâtiments liés à l’activité
agricole ou artisanale
•Préserver l’espace naturel en évitant la dispersion de l’habitat
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3.Les hameaux – problématiques et enjeux urbanistiques et architecturaux
•Des hameaux orientés par rapport à la pente, à l’ensoleillement
et à l’eau
•Souvent à mi pentes, peu sur les crêtes ou en fond de vallées
•Arborés
•Des habitats regroupés et des corps de fermes regroupés
•Peu de fermes isolées
Des enjeux
•Eviter le mitage des campagnes et des espaces
agricoles par des habitats dispersés
•Conserver un patrimoine architectural de
qualité
•Veiller à l’intégration du bâti neuf et des
bâtiments agricoles
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4. Le village et ses abords – Problématiques et enjeux urbanistiques et architecturaux
Insertion du village historique dans le
paysage :
Constructions en bordures de voies de
communication et suivant les courbes de niveau
Des maisons regroupées, un bâti dense
Des coloris doux, dus à l’utilisation de
matériaux locaux
L’évolution des dernières dizaines d’année
L’ère de la maison individuelle : des zones
pavillonnaires qui ont tendance à banaliser les
paysages
Parfois, perte de principes simples :
orientation solaire passive, dissémination dans
les campagnes, emplacements sur des zones
inondables, de ruissellement…
Les erreurs à ne pas renouveler
Des projets d’architectes urbains décalés du style
architectural du village et disharmonieux
Exemple : la salle des fêtes
Un mélange de styles hétéroclites
Des couleurs ne respectant pas l’ensemble
Des maisons individuelles disséminées ( l’habitat
groupé est préconisé )
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UN PATRIMOINE HISTORIQUE : pierres, bois, quelques briques. Plus récemment moellons et béton…
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Des GENERATIONS DE CONSTRUCTIONS QUI SE SUCCEDENT : harmonies et contrastes …
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La voirie
Limiter le
ruissellement
(risques d’inondation
en aval et d’érosion )
Largeurs de
chaussées non
surdimensionnées
Revêtements
perméables: trottoirs,
parkings à chaque
fois que c’est
possible.
L’énergie
Habitats neufs Basse
Consommation
Solaire passif ( sans
surcoût ),isolation
performante,
énergies
renouvelables,
maîtrise des dépenses
énergétiques…
Équipements
électriques
déconseillés ( portails
électriques, volets
roulants…)
Les parkings
Limiter l’effet de serre
et le réchauffement
climatique en arborant les
parkings
Veiller à l’aspect
paysager Engazonnement
avec pavés, pavés
disjoints….
Matériaux
Matériaux à écobilan
global positif à favoriser
Préférer les matériaux
issus de matières
premières renouvelables,
recyclées et d’une
production régionale, éviter
les matériaux composites (
recyclage difficile). Tuiles
photovoltaïques
intégrées aux toitures en
tuile préconisées
Toitures végétalisées non
tolérées ( peu adaptées à
Sainte Catherine, non
intégration aux styles)
5. Les défis du développement durable
Les espaces naturels
Préserver les espaces naturels
et agricoles tout en répondant
aux besoins en habitat
Favoriser l’habitat groupé :
économies d’espaces et
d’énergie, notamment aux
lisières du bourg
Continuer politiques
d’aménagement du territoire
actuelles ( ENS, trames
vertes, corridors écologiques..)
Clôture et jardins
Jardins ouverts, pas
obligatoirement clôturés
dans l’esprit du village rural
Haies: diversifiées,
favorisant les espèces
locales et adaptées au
climat, les espèces
productives ( ex:
noisetiers, groseilliers,
houx…), les espèces
mellifères
S’il y a une clôture: du
simple grillage ( couleur
préconisée: vert ), au
muret avec grillage.
Lutte contre la pollution
lumineuse
Choisir des éclairages ciblés sur
la surface à éclairer et adaptés
aux besoins ( minuteries)…
Hauteur des mats minimum
(esthétique et confort des
riverains ou du voisinage)
Le coût
Par souci du coût d’une
construction ( ou d’une
rénovation) basse
consommation, peuvent être
exceptionnellement tolérés,
après étude du respect des
styles définis ( coloris intégrés
et discrets ) et des impacts
paysagers: toits métallisés,
certains matériaux tels que le
PVC ( écobilan défavorable ),
isolation bois extérieur.
Bâtiments commerciaux et
artisanaux
Tenir compte des nécessités
liées au développement durable
dans les bâtiments et les
pratiques (énergies, circuits
courts…) 9

6. Deux styles architecturaux qui s’entremêlent…
Style Villégiature - Le Centre Bourg
Histoire
Le centre village s’est construit par étapes successives
autour de la chapelle primitive. La plupart des bâtiments
ont été construits à la fin du XIXème siècle. Le front
bâti est constitué d’une succession de maisons de bourg
classiques faisant le lien entre d’anciennes fermes. Au
début du XXème siècle plusieurs constructions plus
originales sont venues s’ajouter. Il s’agit notamment de
la villa Marrel, de l’ancienne cure, du manoir de la
Patinoire, de la maison blanche et de la Mairie, remaniée
à la même époque. Cette période est caractérisée par la
mode de l’architecture balnéaire ou thermale. Le village
de Sainte Catherine est alors un lieu de villégiature
apprécié des citadins, on parle même de station
« climatérique ». C’est l’esprit et le style de cette
période qui est donc le plus présent dans l’architecture
de Sainte Catherine et qui doit être renforcé pour
redonner une cohérence d’ensemble au centre-bourg.
Avant toute opération de restauration, de façon à
réussir celle-ci, il conviendra donc de reconnaître à quel
type de construction s’apparente le bâtiment : ancienne
ferme du village, maison de bourg ou bien maison de
villégiature.
Implantation
Arc du belvédère (rue de Chateauvieux + place de
l’Eglise + rue des Ecoles + place du 19 mars )
Style Monts du Lyonnais - Les Hameaux et la
périphérie du village
Histoire
Les constructions que l’on rencontre dans la
campagne de Sainte Catherine et le long des voies
qui y conduisent sont généralement soit des
anciennes fermes, soit des pavillons construits
depuis 1960. Les bâtiments de ferme et leurs
annexes sont majoritairement construits en pierre
et pisé avec leur toit recouvert de tuiles canal. On
peut distinguer les fermes construites au XIXème
selon le plan typique en U de celles plus anciennes.
Ces fermes se rencontrent soit agglomérées sous
forme de hameaux, soit en tant que bâtiments
isolés. Les pavillons quand à eux ont vu leur
architectures largement influencées par les
différentes modes en vogue à l’époque de leur
construction.
Il conviendra donc d’être notamment vigilant à
retrouver la cohérence de style architectural des
hameaux en encourageant la restauration dans le
style originel des bâtiments. De même pour les
agrandissements et changements de destination
quand cela est autorisé par le PLU. Les points
critiques sont la taille des ouvertures, la présence
de volets battants et l’utilisation d’enduits de
couleur proche de celle du pisé.
Implantation
Rue du Pertuis et voies secondaires, hameaux isolés
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Style villégiature
Façades enduites ou semi-enduites blanc cassé à
beige clair, gris taupe, Pierres d’angles granit bleu
ou « pierre du Mouillon .
Toitures tuiles creuses rouges mais ardoises
possibles, 4 pans ou façades pignon
Utilisation du métal ou bois peint
Volets battants persiennés peint en vert foncé ou
blanc
Nouveau mobilier urbain fer forgé + bois peint
style 1900
Ancien mobilier urbain repeint en Vert foncé
Éléments « années 80 » déplacés
Bordures de trottoir pierre ciment beige,
revêtements coloris beige clair
Arbres principaux : marronniers, tilleuls, érables
planes
7. Définition des styles
Style « Monts du lyonnais »
Façades enduites couleur pisé ou pierre apparente
Toitures tuiles creuses rouges 2 pans
Forte utilisation du bois
Menuiseries teinte bois conseillées,
Volets battants pleins
Nouveau Mobilier urbain bois champêtre et pierre :
(bancs, barrières, mats (sinon verts), panneaux, …)
Ancien mobilier urbain repeints en vert ( sinon marron
pour éléments discrets)
Bordures de trottoir granit bleu, revêtements
coloris beige clair
Arbres principaux : essences plus champêtres (
chêne, hêtre, charme, bouleau, merisier… )
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8. Principes architecturaux généraux : réhabilitation de l’ancien , intégration du neuf
Le bâti du bourg se situe sur des parcelles plus
réduites. Les maisons peuvent être des maisons de
notables.
Elles sont plus souvent accolées. Le rez de
chaussée peut accueillir des commerces.
Les ouvertures sont disposées régulièrement sur
la façade.
Les éléments décoratifs en toitures et façades
sont présents.
La pierre a une place toujours prépondérante, bien
que l’enduit à fleur de bosse soit dominant.
Le bâti rural est régi par des règles de bon sens, de
logique.
Simplicité : œuvre de maçons ou de propriétaires, modèles
locaux traditionnels et fonctionnels, adaptés aux activités
et au climat
Volumes simples, proportions stables, toitures simples non
standardisées
Sobriété :matériaux simples, naturels, peu sophistiqués,
peu d’éléments de décor
Subtilité : diversité des formes, matériaux locaux,
couleurs dans des nuances proches, la pierre garde une
place prépondérante, avec quelques éléments en brique, le
béton brut est absent.
Respecter les éléments caractéristiques du bâtiment
Respecter les proportions ( murs, toitures, ouvertures ) en veillant à l’impact visuel extérieur
Privilégier les matériaux locaux
Respecter les nuanciers d’enduits et de couleurs de menuiseries
Respecter les réglementations en vigueur, qui visent à garantir un environnement architectural de qualité pour tous
Les zones pavillonnaires représentent un réel défi urbanistique et paysager à Sainte Catherine.
- Veiller à renforcer l’harmonie des volumes en cohérence avec le style Monts du Lyonnais,
- Veiller à la gestion des limites et des alignements
- Veiller à l’orientation des ouvertures (solaire passif ),
- Eviter la surcharge d’éléments décoratifs (colonnes, tourelles, balustrades hors style )
- Veiller aux coloris des extérieurs, avec des choix nuancés et intégrés.
- Les innovations architecturales et environnementales sont possibles dans la limite de leur intégration
avec les styles en vigueur.
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Le PLU
Limiter le mitage des campagne et densifier le centre
bourg.
Encadrer l’urbanisation du village sous l’effet de la
pression immobilière tout en répondant aux besoins des
habitants.
Des zones délimitées :
Le style « villégiature » correspond approximativement à
la zone urbaine (UA) et le style « monts du Lyonnais » au
reste de la commune (UB, N, A).
Le respect du PLU est incontournable.
8. Des outils
Une charte architecturale et paysagère
Accompagner chacun dans son projet individuel tout en
tenant compte de l’intérêt collectif.
Définir une cohérence d’ensemble entre les styles
architecturaux. différents, le bâti ancien,, les
constructions neuves.
Une charte n’est pas un outil contraignant .
Elle détermine des orientations pour les particuliers, la
collectivité et les partenaires. Elle est valable pour
l’habitat individuel et collectif et tout type de bâtiment ,
privé ou public.
C’est un outil au service du bien vivre à Sainte
Catherine.
Elle fait appel à l’esprit citoyen de chacun.
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