Une nouvelle Voie d'Invasion isle Un AGeorfl eantoe snr le texte de ...

Edition ds Toulouse
^fgfSMÂT1921 - 30 6 Année N° 10.311
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15° Organe de Défense Sociale et Religieuse 15 e
DIRECTION" : 25, Rue Rociuelaiiie, TOTJIJOUSE
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PRIX DES UBIHEmL.**. n,, A. J&
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Une nouvelle Voie
d'Invasion
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NOTE-EXPRESS
isle
.— *——
•Autriche a une idée fixe : elle veut être
tachée à l'Allemagne. Les Autrichiens
""t dé race geimanique, ils ne cherchent
e occasion pour aller se jeter dans
iÊLljras de la vieille Germania. Pour ie-
T* 5 . cô t événement, nous avons eu soin
"5- sérer à la fois dans le traité de Ver-
^les et dans le traite de Saint-Germain
*f Causes qui interdisent à l'Allemagne
* faciliter ce rattachement et à l'Autri-
che de*le solliciter. Mais on sait de quelle
un Allemand respecte les traités et
mre signature. Un beau jour, les Au-
Iris passeront avec armes et bagages
té de l'Allemagne et quel moyen au-
de les en empêcher ? Quel
î^oyen autre que la guerre !
L'Autriche comprend, à l'occident,
étroite bande de territoire
tois côtés par l'Allemagne
glisse à l'ouest et l'Italie au sud. C'est le
fyrat, le pays des gens qui ont deux voix
le gosier, un bien joli pays vraiment
vjfâce auquel l'Italie n'est pas la voisine
directe de l'Allemagne. Or, les Tyroliens
détestent ces autres Allemands de race
«u'on appelle les Autrichiens. Comme,
l'autre part, la République d'Autriche est
pauvre, criblée de dettes, les Tyroliens ne
tiennent nullement à demeurer les citoyens
rie ce gouvernement de misère et d'impnis-
gan.ee. An contraire, la Bavière offre aux
ipaoliens toutes sortes d'attraits.
Comme bien l'on pense, les agents ce
-.WUlemagne ont entretenu les Tyroliens
dans ces excellentes dispositions, et ils
leur ont suggéré d'organiser un plébiscite.
Q y a déjà pas mal de temps que cette
a germé.
Dès le mois de décembre 1919, nous
Voyons les députés du Landrath tyrolien
faire vi ter une motion tendant à obtenir
ïau Conseil suprême des Alliés l'autorisa-
tion de s'unir à l'Allemagne pour former
avec elle un territoire économique com-
mun. L'Entente ayant fait la sourde
oreille, l'idée leur est venue de lui forcer
la main par le moyen d'un plébiscite.
Ce plébiscite a eu lieu, malgré que la
Société des Nations ne l'eût point auto-
risé, et malgré que l'Entente eût envoyé à
Vienne une protestation catégorique con-
tre un plébiscite dont elle déelarait, par
avance, ne point vouloir reconnaître les
en faveur du rattachement.
Les Tyroliens en seront pour leurs frais,
"cette fois-ci encore. Sans doute, nous som-
'iffies gênés pour nous opposer à leurs vo-
lontés, par le principe des nationalités au
'Bom auquel nous avons laissé se détacher
de l'Autriche la Hongrie, les Etats Yougo-
slaves, la Tchéeo-Slovaquie, la Galicie dc-
' venue polonaise, la Transylvanie et la Bu-
k«vine, devenues roumaines.
BEMais noua nous rendons parfaitement
Compte de ce qui se passerait si le Tyrol
était incorporé à l'Allemagne. Ce seraient
deux cents kilomètres de chemins de fer
stratégiques cédés à l'Allemagne aux por-
' tes de l'Italie, perspective peu réjouissante
pour notre sœur latine et pour nous, car
notre éternelle ennemie, en alignant sa
nouvelle frontière méridionale à celle de
l'Italie, aurait vite fait, en cas d'alerte, de
prendre possession de la passe du Brenner,
clef de la haute vallée de l'Adige et porte
du Trentin.
A Rome, on sent très bien le danger et
*iJK)us le sentons aussi, indirectement, car
f'. nous pouvons fort bien nous imaginer un
Ludendorf quelconque passant à l'impro-
viste en Italie grâce à l'incorporation du
Tyrol à l'Allemagne et, par un mouvement
-tournant, venant se jeter sur notre fron-
tière des Alpes, sans que nous ayons eu le
temps de l'organiser, renouvelant, en un
mot, par le sud, contre nous, ce que les
Allemands ont accompli par le nord au
Kébut de la guerre, lorsqu'ils ont violé la
«neutralité de la Belgique pour envahir no-
-tre territoire. A l'heure actuelle, nous som
mes tranquilles du côté des Alpes. Le fe-
rions-nous si, grâce à la germanisation du
•' Tyrol, une seconde voie d'invasion s'ou-
vrait sournoisement contre nous au-des
sous de la Suisse ?
Ce sont là des raisons importantes pour
lesquelles l'Entente ne peut autoriser le
Tyrol à venir grossir, le cas échéant, le
B mbre des soldats allemands.
F. BERTiER.
LES ENTRETIENS DE LONDRES
Même après l'ordre du jour du nègre Gra-
tien Candace, Qui a clos l'interpellation Va-
vasseur sur la liquidation des stocks aviéri-
cains, il est temps encore de commenter la
malcdifiante histoire des dilapidations et des
gabegies qui ont marqué cette déplorable
opération. ~
Il convient d'abord de relire la très nette
accusation que M. Blaisot, député du Calva-
dos, a portée contre M. Paul Morel, ancien
député de la Hauit-Saône, ancien sous-sacré-
taire d'Etat à la liquidation des stocks. Voici
les paroles que le Journal Officiel a relevées
dans la bouche de M. Blaisot ?
« Af. Morel a commis à l'origine une er-
reur, lorsqu'il a acheté les stocks américains,
pour quatre cent* millions de dollars, sans
inventaire, sans aucune garantie de qualité,
ni de quantité, ni d'état de conservation, et
surtout lorsqu'il a laissé exclusivement au
vendeur, pendant plusieurs mois, la garde de
la marchandise vendue. »
M. Blaisot ajoutait avec raison que « le
plus petit épicier de campagne ne ferait pas
un contrat dans ces conditions ». El quand
on achète ainsi des stocks sans en vérifier
approximativement la composition, quand on
traite l'affaire en bloc et sans inventaire,
quand on omet d en prendre- immédiatement
possession pour veiller à ce qu'il n'^n scit
rien distrait, quand on commet surtout ces
graves négligences au. nom de l'Etal, dont on
engage les finances jusqu'à concurrence de
quatre cents millions de dollars, n'est-nn pas
mnl v'tnù eïïsidU à. se plaindre que les mar-
chandises comprises dons ces stocks a-ient été
l'objet de malversations diverses ?
La responsabilité du politicien ne Vesoul
est lourde, on le voit, mais nul ne lui en
demandera compte Pas plus qu'on ne vour-
swvra tant de gaspilleurs, spéculateurs et
prévaricateurs, contre lesquels la commission
compétente de la Chambre semble avoir re-
noncé à sévir, pour concentrer ses rigueurs
sur les artisans de la boutique et du champ.
Qui ne comprendrait, dans ces conditions,,
que M. Victor Confiant, député de la Hante-
Loire, suivi bientôt par M. Paul Gag, député
de la Haute-Saone, ait démissionné comme
membre de celte commission ?
Qui ne comprendrait, aussi, que l'Associa-
tion catholique de la Jeunesse française ait
mis à l'ordre du 1nur de son récent congrès
la question de la conscience professionnelle,
si lamentablement méconnue par tous les tra-
fiquants que ces faits accusent ?
Aussi bien, la majorité, de 233 vols contre
21"). qui a voté l'ordre du jour Candace en-
ttirunt le scandale de la liquidation des
itock--, comprend tous les communistes, tous
les socialistes {révolutionnaires, reronst'vc-
tctirs ou indépendants), tous les républicains,
socialistes, tous les r'idicaux-sociaUslcs et vn
pc.it nombre de républicains de gauene. L'an-
i Bloc s'est reformé pour sauver la mer-
APRÈS LA DATE DÉCISIVE
Un AGeorfl eantoe snr le texte de M. Briani
Les Mesures Militaires suivent la Sommation
Nous occuperons la Ruhr le 12 Mai
>es Elscfions Législative.
COTES-SU-NORD
Voici les résultats définitifs des élections
législatives; tels qu'ils sont communiqués
par la préfecture des Côtes-du-Nord :
Inscrits. 150.683 ; votants, 99.373 ; suffras-ïs
exprimés, 9-4.555 ; majorité absolue, 47.278.
Ont obtenu :
Liste d'union réi ufclieaine : MM; Salami,
-i.500 voix , Ghambrun, 33.945 ; GaEou, 38.030;
Radiguer, 32.399 -, Le Rolland. 33.780.
Liste de représentation proportionnelle :
MM. I.e Guen, 43. voix ; de Kerannech,
44.207 ; Cuven, 46.312 : Le Goffio, 41.855 Tho-
mas, 43.875.
Liste socialiste : MM. Vaillant, 11.81G voix ;
asquiou, 10.410 • Audren,- 10.067.
Candidat unième : M. Le Tallec, 1.316.
Sont élus an quotient : MM. Cuven. de
Kerenfleoh, Gallou. A la plus forte majorité ;
MM. Thomas et Le Guen.
MM. Cuven. de Kerenflech et Thomas, con-
servateurs, et Le Guen, républicain socialiste,
appartiennent à la liste de représentation
proportionnelle, et M. Gallou à la lista
d'union républicaine.
BASSES-PYRÉNÉES
Pau, 2 mai.
Inscrits : 65.665 ; votants : 47.477 ; blancs ou
nuls, 1.983 ; suffrages exprimés : 45.494.
M. Champetier de Biues, 22.214 voix : M.
Doleris, 21.520 ; Garrage (socialiste), 1.929.
Il y a ballottage.
Il s'agissait de remplacer M. Delom-Sorbé,
républicain, décédé.
NOTRE FEUILLETON
Ao;(j commençons aujourd'hui une œuvre
••^ssaniiùent omrinale de nos excellents
"•''Hères Edmond Hue et Robert Deste^
iilliitiiËirtoé
•Prin - leux de plaire aux goûts les plus
ftiWn eS ' nous ferons succéder au roman
Uttev^n e ' si émouvant et si délicat de
fcn„ • c < une œuvre au i s'apparente aux
'aoinatwns puissantes du célèbre Wells
U
UJlioiidiilMcirc
«an/*' 1 r . 0Tnan curieux, poignant, angois-
iefcjîiir ' méte le m Vsi ère aux découvertes
' toer « ques ' et év °q.ue d'étranges visions
VérirJ?, e puissance digne d'Edgar Poë. Ses
*ent iï , s violentes et mystérieuses entrai
le lecteur jusqu'à la dernière ligne
C*
MENT SAVOYARD
hUne ré UI1iriT1 -, Çhanioery, 2 mai.
^« Sav-Til d , 3 + cons e;]lers généraux d.
Ë^te-SaS - Se „ st tei jue hier, à Rumilly
S^feUenrtW'- , dans le but d'examiner "
^ ve'serfnt a t tllviser . la I ' lance cn régions
Rameuta.
0113 "Pressant les deux dé
ante 1
Pau! TAiLLIEZ.
E
—»
.J 6r
A L'ÉTRANGER
Berlin, 2 msi.
La manifestation du 1" mai a été marquée
par un incident. Devant une salie de réunion,
plusieurs centaines de manifestants station-
naient, empêchant la circulation. Une pa-
trouille de police étant intervenue pour dis-
siper le rassemblement, la foule se rua sur
elle. Un adjudant fut frappé de deux coups
de couteau dans le dos. L'adjudant Ut alors
usage de son arme et atteignit deux de ses
agresseurs, dont l'm grièvement.
Londres, 2 mai.
La journée s'est passée sans incident. De
nombreuses manifestations, réunions et cor-
tèges avaient été organisés, auxquels a pris
part une foule nombreuse, venue d° toutes
les parties de la métropole.
La police à cheval accompagnait les cor-
tèges mais seulement pour maintenir l'or-
dre. '
Dans Hyde-Park où de nombreux orateurs
ont pri!» la parole, on comptait une centaine
de milliers de personnes, dont de nombreu-
ses femmes et enfants. L'enthousiasme se
manifestait moins chez les auditeurs que
chez les orateurs ; la foule préférait se dis-
perser dans le parc.
ta îragêdie Iplai)dai?e
ENCORE DES ATTENTATS
Dublin, 2 mai.
On annonce de Cork qu'un agent a été tué
et un autre blessé dans une localité du comté.
Les deux policiers se livraient à la pèche,
lorsqu'ils ont été attaqués à l'improviste par
une douzaine de rebelles.
Limerick, 2 mai.
Une bombe a été lancée contre quatre
agents, qui causaient à une jettne femme,
dans les rues de Limerick.
Les assaillants, au nombre de cinq ou six,
dirigèrent ensuite un feu nourri contre les
agents qui, assistés de huit autres policiers,
ripostèrent vivement. Les agresseurs purent
s'enfuir.
Il y a eu huit blessés : quatre agents et
quatre civils, dont deux jeunes femmes.
L'Affaire Galmot
Paris, 2 mai.
M. Henri Galrnot, îrère du député de la
Guyane, et directeur de la maison d'impo.--
tation Galmot, de Bordeaux, a été intorroprô
cet après-midi par M, Ger.ty, juge- d instruc-
tion, et inculpé de complicité d'eaci-jutienes.
M. Henri Galmot a été laissé en liberté pro-
visoire >et ne répondra au jugre -que lorsqu'il
aura fait choix d'un défenseur.
Quelle avait été la pensée des négocia?
teurs de la paix quand ils avaient décidé
que la première étape du traité et des ré-
parations serait franchie à partir du
1 er mai 1921 ?
On était au printemps de 1919. On sup*
posait qu'en deux an;s l'Allemagne se serai},
remise de sa secousse, qu'elle aurait re?
trouvé son équilibre, et que, devenue unè
sage République, son marteau ne travail
lerait plus que pour la paix. Alors ellè
aurait payé la première tranche de 20 mit-
liards, provision destinée à permettre aux
pays envahis de commencer leur travail de
reconstitution. Et pendant ce temps, la
Commission dasHPéiparations aurait dressé
le compte total des obligations de l'Alleinai
gne.
Tel était l'horaire fixé par le traité d annonce ce matin, que
les ordres militaires en vue de l'occupation
de la Ruhr ont été envoyés, dans la soirée
d'hier, de Londres.
UNE NOUVELLE NOTE ALLEMANDE
AUX ÉTATS-UNIS
Londres, 2 mai.
Suivant le correspondant des Central News
à Washington, le département d'Etat aurait
reçu une nouvelle note de l'Allemagne, dont
le texte a été mutila en cours de transmis-
sion.
LA NOTIFICATION A L'ALLEMAGNE
Le délégué britannique à la commission des
réparations, sir John Braibury, étant actuel-
lement à Londres, et son adjoint étant ma-
lade, c'est demain mardi que la commission
des réparations se réunira en séance pléniè-
re, à l'effet : 1° de rédiger la lettre notifiant
aux gouvernements alliés le manquement
par l'Allemagne à l'exécution de ses obliga-
tions ; 2° d'établir un état de paiement, en
prévoyant les époques et les modalités de
l'acquittement.
LES MESURES MILITAIRES
LA CLASSE 1919
EST APPELÉE AUJOURD'HUI
Paris, 2 mai.
Les hommes de la classe 1919 seront touchés
aujourd'hui par l'ordre de mobilisation.
On estime que les appels prendront un hui-
taine de jours.
150.0M henimes, composant la classe 1919,
eeront ctonc prêts dès les premiers jours de la
seaiiame prochaine à entrer en action.
L'ORDRE DE MOBILISATION
Paris, 2 mai.
A 6 heures du soir, au ministre de ïà guerre
on nous déclare que l'ordre télégraphique de
mobilisation n'est pas encore parvenu. On
s'attend toutefois à ce que l'ordre d'appel des
AUTOUR OE LÂ CONFÉRENCE
COMME UN DOMPTEUR
Londres, 2 mai..
Hier, pendant que M. Lloyd George et M.
Eriand discutaient des sanctions, le maréchal
Foch se promenait nerveusement dans- les
corridors. 11 ne voulut pas un seul instant
se dessaisir de sa canne ; il la tenait énergi-
quornent dans sa main droite, d'un geste
significatif. Il paraissait un dompteur prêt
à entrer chez les fauves.
Les journaux anglais ont vivement com-
menté cette attitude, qui ne leur a pas déplu.
UN MOT DE M. LLOYD GEORGE
L'après-midi, au Conseil suprême, M. Lloyd
Geoinge se montra d'excellente liumeur. 11 dit
aux experts :
« Vous avez sauvé la situation en mars, à
Paris ; vous venez de la sauver encore une
fois. »
Il les remercia de leur dévouement.
Quelqu'un ayant fait remarquer que le
président anglais avrit bien été pour quel-
que chose dans les résultats des travs ux, M.
lloyd George répondit :
« Non, je ne suis qu'un politicien ordi-
naire. »
UN INCIDENT GAI
La séance commencée sur ce mot fut encore
égayée par un incident; pendant que les délé-
gués causaient, le chien de M. Lloyd George
s'introduisit dans là pièce où siégeait le con-
seil. M. Lloyd George l'aperçut et lui dit
« Tu n'a pas le droit de venir ici, à moins
que tu ne sois le délégué chinois, auquel cas
ce serait un avertissement ».
On rit. Le premier anglais rit très fort lui
aussi, il resta dès lors désarmé ; à partir de
ce moment il fut charmant, étourdissant d'es-
prit.
A 17 h. 30, en arrivant à l'hôtel Canton, un
de nos principaux délégués put dire aux jour-
nalistes français : « Si les Allemands me met-
tent pas les pouces dams la huitaine, non-seu-
lement les Anglais seront à nos côtés, mais
encore nous disposerons de leur flotte. »
L'ATTITUDE DES SOCIALISTES BELGES
Bruxelles, 2 imai.
Lo conseil général du parti socialiste s'est
réuni ce matin pour décider de l'attitude à
prendre en ce qui concerne la Conférence de
Londres.
Ees ministres socialistes Vandorvelde, An-
saële, Wauters assistaient à cette réunion.
'L'assemblée a décidé d'envoyer >& Londres
une délégation à la réunion de la commission
internationale syndicale.
En ce qui concerne las sanctions, la majo-
rité du conseil général en est partisante.
Une nouvelle réunion sera convoquée lors-
que les décisions de Londres seront connues.
CONSTANTIN ABDIQUERA-T-1L ?
Londres, 2 mai.
h'E.xchange Telegraph reproduit une infor-
mation parue hier matin dans le journal grec
Provos, d'après laquelle M. Gounaris se rend
actuellement à Londres afin de négocier l'ab-
dication du roi Constantin.
UNE CONFÉRENCE DU GÉNÉRAL MANC1H)
i i - -, . Paris, Z imai.
Le général Mangin a fait cet après-midi,
salle de la Société de Géographie, une confé-
rence sur Napoléon, qui avait attiré un pi>
blic nombreux et, étant donnée la personne,
lité du conférencier, particulièrement enthoun
siaste.
Le général ITangin est un orateur clair et
concis.
Ayant à parler de Napoléon à la veille d)u;
centenaire qu'on va célébrer, il le fit en soldats
qui juge l'œuvre et la valeur militaire d'un
autre soldat.
« Le temps a fait l'anaisement sur la mêV
moire du grand Empereur, dit-il en débutant,
e t nous ne célébrons son centenaire qu'aprèa
le cinquantenaire de la lir République ; en
outre, la plus grande bataille do l'Histoire
projette sur toutes les guerres du passé une
éclatante lumière qui est celle de la victoire. *
Ayant ainsi limité le terrain sur lequel il
entend se tenir, le général Mangin fait un ra-
pide historique de l'art de la guerre :
« Avant Napoléon, cet art était un art dei
convention. Gribauvai en 1765, du The il et
Guibert en 1772, avaient bien dégagé quelques
principes neufs, et importants relatifs au rôbj
de 1 artillerie et à la liaison des armes, mais
ce n étaient là que des théories ipeu général!-
sees: Naj>oleon connut certes l'œuvre de ces
théoriciens isolés, car cet esprit curieux ej
universel aimait se nourrir du passé « La
« connaissance des hautes parties de la guer-
" r ,e' disait-il, ne s'acquiert IQUO par l'étud*
« de 1 histoire des guerres et des batailles des
« grands capitaines. » Mais il apporta ojuel-
oue chose de nouveau sur les champs de ba-
taille. Quoi donc ? Son génie, rien que son
génie, mais tout son génie. Ce génie il est
assez difficile de le définir. »
Pourtant, le général Mangin. qui en a une
vive compréhension, en flx0 les aspects aveo
quelques formules heureuses. Il dit inotam,
« Les hautes qualités du chef résultent d«
leqmlibre entre l'intelligence et le caractère
i JwÀ vec "Sânextrême rapidité qu'il saisissait
les idées, qu'il groupait et interprétait les
laits grâce a une extraordinaire faculté d'abs-
traction. En toute matière, le point capital lui
apparaissait La volonté est la source de la
puissance C^st avec une InéfaranlaMe cons-
KS^fl ^ K 1 wursuit ses desseins. Il marche
vers son but, sans que rien l'en puisse détour-
l! msto,t ;' euJdé par le regard de l'aigia
qu aucun succès ne peut éblouir ni voiler au-
cun revers.
« On a accusé Napoléon d'O
d'hommes ! D
Le général Mangin
accusation.
Ueon detre un tueun
s'insurge contre cette
; Napoléon professait qu'il fallait également
éviter les pertes inutiles et la sensiblerie com-
me deux excès condamnables. A ceux de ses
contemporains qui l'accusaient d© faire tuer
son monde inutilement, il aurait pu râteler
ce que Bossuet disait du prince de Omdé •
« On croit qu'il expose ses troupes ; il les mô-
nage en abrégeant le temps des périls 0>ar
^Z&? at des jaques. » Bref, l'Empereur
possédait au suprême degré le dop du com-
mandement et le prestige, une intelli "nnrv al
gUe des réalités, le toup d'œil qui discerne,
le ipoint capital, et la volonté qui permet là
réalisation des longs desseins. Quant à ses
principes, ils,se résument dans l'offensive e*
la rapide concentration des forces. La rapidiS
!L la ' C0I ? stanc e dans le mouvement voM
son grand secret ! Austerlitz et Iéna ont été
des applications géniales d°
ils sont immuables,
plus grand que da
Ci*
La Session des Conseils Généraux
ces principes, -
Jamais Napoléon ne fut
Dn lai/ T o „ - m Ps la cam -Pagne de France
en 1814 La cause de ses revers n'est pas dans
une éclipse de son génie militaire mais dans
ses entreprises devenues démesurées. »
L6 général examine enfin brièvement la!
constitution de la Grande Armée, si différente
des armées modernes. ^meiern»
Mais dit le conférencier, Napoléon n'au-
^œ^ c^raT/
11013
*
so^vS^e
e îa ^œ^fÔ £ «
poleon est en grand honneur.
]„" £,Pérni Pa ï?' entr ? Ma y« nc e et Coblence, dit
le genéial un ancien officier de la Grânria
tTÊsk&^ÏP- a laissé à *a
a
pSe
un ostensoir d or ou sa croix est incrustée
devanf^Tfi^ 0 ^
S S
"5i
S rt. L p
e Empereur. Dans aucune
+ ^ £ rance î 1 n exis te autant de gra-
vures et de bustes de Napoléon. Un si è cl «a
passe sur ses cendres : une grande guerre sa
sa gloire a éclaté, et sa mémoire reste intacte
sereine incorporée pour toujours à la S
de la grande nation ! » 8

Lassalle, offlcler d'administration de 1" classe
a l'intendance du 1T C. A.
(Artillerie. — MM. Ayral, capitaine au 53' ;
de P.erençer, lieutenant au 3' ; Ciémeet, capi-
tainl au 116' ; Motillon sous-lieutenant au 23';
yiala, sous-lieutenant au £ï
Train des équpagc* — M- Mones-ier. sous-
lieutenant au 17" escadron.
Service de santé. — MM. Saint-Martin, mé-
decin aide major de 1" f iasse au 17* C. A,;
ftingnet, médecin aidl-major de 1'» classe au
ft c. A.; PSyrat. roflecin aile-major de
2* classe au 17"' C A. : Rayan. médoun oide-
rcajor de 2" classe au 16" C. A.; Tourneux,
médecin aide-major de ?" classe au 17' C. A.;
Goure, médecin aidl-major de 1" classe au
96* G. A.; V'irmont. médecin aide-major de
*• classe au 17" C V
Aumôniers. — MM. Brémond, aumônier
volontaire catholique au 4" C. A. ; Duvernuy.
titulaire catholique au 14" C. A. : Laerampe.
volt maire catholique au 15° C. A. ; Matuski.
titulaire j r n esta ni. année française du Rhin-
Roitel, titulaire catholique au 6e C. A- ;
&chuhl. titulaire israélitc. armée française «lu
Rhin : Stiltz, aumônier titulaire catholique.
G. M. P. ; Sudour. volontaire catholique au
10" C. A. ; Van Acken, volontaire catholique
»u 2» C. A. ; Dandel. volontaire catholique
eu 13» C A.
Militaire* rayés des cadres
Au grade d'officier :
Infanterie : M. Chapelle, capitaine au 143".
Au grade de chevalier :
Infanterie : MM. Bourre! .lieutenant au 80";
Bouquet, lieutenant au 122».
ira——I.MHTIIÉ \m^m%%^j^xMsnm^^^^K^im^^^^ MARDI 3 MAI 192.1 '
ntéros des centaines sont remboursés à 500 fr
.te; 1 ^'* L*S3?0. 5.150.501. 4.732,533',
JtâiVh 8 ' 5 ' 5 fe8 «* 7 438 051 gagnent chacun
SU.OW) francs ; les autres numéros des ceutai-
nes sont remboursés à 500 francs
~*Ç»>-
Bulletin Financier
Paris. 2 mai.
Le marché, indécis au début, fait preuve
d'une très grande fermeté en séance, sur la
nouvelle que les Alliés étaient enfin tombés
d'accord au sujet de la question des répara-
tions ; en ce qui concerne les sanctions mili-
taires, elles doivent jouer a partir du 12 mai.
Les changes sont un peu plus tendus et nos
reines françaises sont- bien tenues : le 3 %, à
50 55 ; 1-e 5 %. à 8270 (ex-coupon de 1.25) ;
l'amortissable, â 95.25 ; le 6 34. à 1*0 ; Crédit
nouveau. 475.
ia Parisienne, 1.439 ,
; -Lyonnaise, 1.490 ; So-
: Suez. 6.350.
notamment le Bio, a
an vive avance sur
432 ; Bakou, 3.210 ;
G35 ; Morth Cauca-
ïïmmk auprès U SaM-Slèp
M. JONNART IRAIT AU VATICAN
Paris. 2 '.uii.
Nous avons annoncé que le choix du gou-
vernement pour le futur ambassadeur auprès
du Saint-Siège se ferait fixé sur un parle-
mentaire.
Le parlementaire dont le nom aura il été
mis on avant, dit l'Eclair, serait M. Ion-
naxt.
——
LE PRIX DE L'ESSENCE
Paris, 2 niai
Le ministère, du commerce comiuunuiuc la
note suivante '•
c La loi de finantes du 29 avril, insé-
rée au Journal CM h-ici du 30 avril, ayant
supprimé la redevance de 2 francs par uectoli-
tre insinuée par 1" décret du 31 août t;>17.
-une baisse supplémentaire de 2 francs suri es-
sence doit s'ajouter à celle oui résulte de la
diminution du prix de vente eu gros , c'est
donc au minimum une baisse de 27 francs par
hectolitre d'essence qui devra être enregistrée
sur les prix de détail. »
. 1——
Le Commerce avec l'Espagne
AUTORISATIONS D'EXPORTATIONS
Madrid. 2 mai.
L'Officiel publie des décrets autorisant l'ex-
portation : *
1* De 4.000 tonnes de haricots moyennant
une taxe douanière de 3 pesetas aux 100 ki-
los ; 2° de 4.000 tonnes de pois ohiches avec
une taxe de 2,50 pesetas.
Un décret autorise la libre exportation, sans
limitation de quantité, dûs peaux vertes de
bétail ovin, caprin, et de 1.00» tonnes de peaux
vertes do bétail bovin.
Est également autorisée l'excoriation do
peaux tannées avec un droit de 0,25 par kilo
et des chaussures de cuir avec une taxe de
0,75 par kilo.
Un décret autorise l'exportation, sans limi-
tation de nombre, des dite vaux hongres, avec
un droit de 25 pesetas par tète ; des chevaux
entiers, 50 pesetas . des juments, 75 pesetas ;
dies poulains et pouliches, 40 pesetas . des mu-
les et mulets, 25 pesetas ; des ânes et ânesses,
S pesetas par tète .
National : ancien. 462
Banques, ternes :
Union Parisienne, 037
ciété Générale. 74s.
-Navigations. lourdes
Cuprifères, fermes.
1....K.
Industrielles russes,
achat .anglais : N aphte
Llanosoff. tSS ; Platine.
Si an. 7.250.
i'éu-alifères. Termes, «nais peu actives, en
raison de la fermeture du Stock Excitante :
Eagle. 353 : Shel. 313 ; Royal Deutch. 26.700 ;
Omnium Pétrole. 095. et Colombia, 740.
Stean-a. recherchée a 705.
Diamantifères et mines d'or, soutenues • De
Beers. BSB ; Crovvn-Mines. 106 ; Band-Mines,
lia : Goldfie-îds. 49.
Lu valeurs diverses, les Sucreries d'Egypte
s'inscrivent à 838 ; Say ordinaire, 1.407 ;
•Gafsa. 755 ; la Penarroya, sur de bons achats
oui escomptent une nouvelle très favorable,
s'enlève à 1.187.
Société 4'Eludes et d'informations financières
BOURSE DE PARIS
Du 2 mai
AU PARQUET
Perpétuel S %....
Arueruia^ble 3 %.
— 3 i %
— 5 %
— 1917 i % ....
— 191-3 i %
— 19205% lit)..
— UWiXi % lit)..
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Crédit NatU'aal...
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Ouest Etat
Tunis lSSe
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Madagascar 2 i%.
— 3 %
Afrique Occid-ent.
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LES SPORTS
COURSES DE CHEVAUX
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Suisse
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EN BANQUE
La GrèYe des Gens de Mer
aux Etats-Unis
500.000 MARINS AMÉRICAINS
VONT QUITTER LEURS NAVIRES
New-York, 2 mai.
On signale «Cfu-e de nombreux travailleurs
de la nier dans le pays entier ont déjà cessé
le travail par suite d'ur. désaccord dans la
ouesitioiii des salaires, dont une réduction de
So % a été dôciéôe.
Les trades unionistes prévoient qn'a|iprnx:-
mativeme-nt 20.000 gens Sé -tner, 10.004) inéc;i.-
liiciieiis vont quitter leurs navires dans le
iport de NewYork dans les 24 heures qui vont
suivie ,
Les Evénements de lioiieie
LE COMTE MICHEL KAHOLYI
AURAIT DÉTOURNÉ DES MILLIONS
Vienne, 2 mai.
On mande de, Budapest aux h'eues W iener
Tageblut que le comte Michel Karoiyi est ac-
cusé d'avoir, pendant la révolution liwigroi.se,
retiré un grand nombje de millions des divers
instituts financiers ap.pai'tenani à la ville de
Budapest et d'avoir Juit paisser ces millions
À l'étranger.
Le comte Michel Karolyi est de plus accusé
d'avoir puisé dans les caisses de llitat et d'a-
voir également lait passer à l'étranger les
sommes ainsi détournées.
Aussitôt que l'euiiiictc judiciaire sera com-
plètement terminée, le gouvernement, hongrois
demandera au gouvernement youg-o-slave
l'extradition du comte Michel Rarolyi
A SAINY-CLOUD
Paris,
Prix de Bièvres, a vendre aux
5.000 fr., 000 métrés enviroci. — 1
(G. Garner); 2. Jeanne-la-Folle (N.
teln); 3. iMalinran. (Ch. Childsl.
Non placés . Prêeiosa, Soldanelle. Fabien-
ne Sweet-Marcelle, La-Garonne, Bichon, 3o-
litè.
Mutuel : gastnant. 18 50, placés Acathan
11 50. Jeanne-la-Folle 31, Malibran 13 :0 mètres
environ. — 1. Phyllls (G. '
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Grosnyl Ordinatre
— Privilégiée.
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«as M
B if
rrnh„ii;" ""^ J UUAAJUbV OUI a trait aux
de BtH,-«S,
ll l -pllahorateur et arai Robert '
mérita A»"^^*" sut , a détaillé nneowMl les
j-on succès a été très vit
M le baron De..azarî de Monu-fliiMarH mi.
jcral du télibrise, préseni» %>
sur le concour* Ra Door*" nani^'t '
important, parce que cette "aimé- e n «us'^u
conocurs ordinaire. l9 prix p^f 'oSn n° 1, 1651.
Valeurs diverses (oMig-ations). — Société Méridio-
nale. Transports de Foj'Ce. 4 1/2 %. 341; 5 ' »52;
-Oh. Lapoxte, « %. 465; On. Gnaux et. Ciments d.u
Laupuedoc, 6 %, 489.
Cours authentique des valeurs no Epurant pas à
la cale officielle. — A. .Abattoirs du Sud-Ouest, 80;
Gaz «t Electricité de Cailla;-. 4 1 420.
Changes. — Espagne, 185; Londres. 51 10.
«~— «*« > -
Ptvés&es iiEprii
— Canti Corsi. par M. I.-P. Lucciardi, à
Saiito-Pietro di Fe-nda [Corse), uni obtenu
uae Eslantine d'afpejit.
— R&bulaes à M-ount^àlié, par M. François
Dezeuze (l'Escoulaire), 4 Montpellier, a o)-
tenu une Primé- ;- -. 'i. Hezeiâze «n a dé-
clatmé un passage avec beaucoup étuel : de
"Gélis, d-e Boy^r-Moutés'ut. rapporteurs : Sa-
batietr, de l'Institut : à sa .gauche : Baron De-
saears de Monteailhan'd, Ang.lade. Etaient éga-
lement présents : MM. Gartailbac, Moquin-
Tandon, Thouverez, Depeyre, Courte de Bes-
ség-uler. Praviel, de Bellomayre, d'Wérstw« sta,xioanaii-e et wait d'eanie ouest
et nor,i RSSSS l'art *ti iart.
A Toulouse. -•„*.
du LoiiKuedoi". d ci; i'h:- . -
vous fuites sans cesse un dou
no* intéiiâts éconna,
agricoles, commercia
même temps pour le
i-iUl intelleel ucl cl m
ioj't aussi pour loti lier aoii - :iloiueiVueux
qui lot:! du bien au pays au point de vue
C-concmique, mais pu tu cens >,• , M,
. le remercie votre tannent V^^-\ :;-.,v0.
le sénateur C.ruppi. fies soutuailé oe . g(j |a
nue qu'il vient de m'adiiesser et J« (rc p
profondcmct]! re ;onn;iissant des pa ^
biem-eillantes el trop aug«u^ « „
de -wonenoer à «ton *gaï!a. J« J*!£LJ ,nal«
pré&cmption de croi.-e que je es .^-^e-
elles sont pour moi un piûcieux enct
iUkeul pn re tour de
4 Permette?.- tn (ri de vous assurer t-i ^ ^| US
mon dévouement le plus lt ?. t> . l ^!!S «imt**" 16
alisolu. 11 y a déjà de non ! V'7~''ï,,*l'ù?i, J**
président actuel du CtaisciJ des n _. ur le
Unissant et s'expliquant à la u - v t . 18
rôle que devaient jouer les Pre'^;,." in i S trateur.
préfet est el Joil être un adi 'U-
M'inspirant ie celte u-hi >' ,u -f x fJZe un ci-
être assuré que je in'altac.-.eMa »
Feuilleton du S ma! mi
PAR
Edmond HUE et Robert DESTEZ
La discussion qui s'enc/ayea, il y a une.
trentaine d'année-;, au sujet d'un ouvrage
du professeur Vu" dur Gogh, in Ululé : Le
dyn nanisme psychique et l'hypothèse de
Murkenhide. eut dans les milieu r sciciitili-
ques vue répercussion dont beaucoup se
souviennent encore. .
Les suivants apportent dans leurs polémi-
ques plus de vigueur el de 1 manie que
quiconque. C'est là un des effets de la foi
dont sont possédés.
Van der Gogh, alors qu'il était dans ta
force de son âge, s'imposa par une mé-
thode oiigivale d 'intégration a laquelle ion
nom reste attaché. S'il ne fit pas person-
nellement fortune, du moins fit-il rr'.iïï de
l'Université d'ilie-delstaai, qui l'avait an-
pelé à la chaire, de mathématiques, ou
septième Collège. Lu jeunesse scientifique,
pendant vingt ans, accourut du monde en
tier pour recueillir ses lecoM».. €'est d ail-
leurs de son enseignement cl de sus métho-
des que s'inspire, de la première à la der
mère Hune, le considérable ouvrage du
docteur Pierre H«ilo sur « ta Fkitosogthie
des sciences crades ». dont on peut eon-
suiler les dix-sept volumes « M BiUio-
1:hique Sationaie, pour peu on'on prenne
le soin d'en faire une demande spéciale,
eur ces volumes sont encore hors tè que pour te mieux
combattre de diriger la publication du
North-Scientific ; et une série d'article:: Itté
parurent sous le titre : La Faillite de i'Hy-
p.chesô. auraient mi* les rieurs de son oôté
si le monde de la science comprenait dis
rteum.
Le e.omba! finit faute d'un combattait :
Van der Gogh mourut.
li mourut dans des circonstances suffi-
samment tragiques pour animer de quel-
que intérêt l'histoire qui va suivre. On le
trouva, un mutin, étendu rai.de dans une
chambre d'une pension de famille où lo-
geait un certain Jan, ou iean Bonna-
mour, qui tiendra dans ce récit un rcle
prépondérant et qui était, à cette époque,
étudiant capaxilaire de deuxième année, à
Hiedelslaat.
Les notes èparses que laissa ce dernier
valaient d'être classées, assemblées, et
n o// en tirât une relation. Il uppamit, en
effet rtfis le premier examen, que iean
hoiinamour et le professeur Van der Gogh
pénétrèrent fort avant dans, un domaine.
interdit jusqu'alors « l'intelligence hu-
maine. Ces noies forment un ensemble
touffu. Sans Jloute serait-il tentant d'en
exprimer la ptiiiosopiric ; mais on com-
prendra, au fur et à mesure de la lecture,
le caractère de l'anxiété qui nous a retenus
et qu'il est. certains govjfres sur l'attirant
verUfe desquels l'homme ne saurait se
pencher impunément. L'aventure de iean
Bonnamour en est un troublant exemple.
C'est pourquoi, nous gardant de toute
ingvcssion Aains le léomriiuc scientifique ou
philosophique, nous nous bornerons sim-
plement à relater les faits.
CHAPITRE PREMIER
Jean se dressa d'un coup de reins, éimu
de cette angoisse passagère qui vous
étreint au sortir d'un cauchemer. En po-
sant le pied sur le mince rectangle d'é-
toffe qui figurait une carpette auprès de
son lit, i! se sentit mai assuré sur ses
jambes, oscilla et ne reprit conscience
qu'en retrouvant son aplomb.
La lune, par la fenêtre à guillotine, en-
trait dans la chambre en nappe gla«ee.
Sur la table, où le croisillon des vitres je-
tait une ombre neitte, une raane de papier
se teintait de bleu. La lampe était éteinte,
vide de pétrole. Le poêle à bois avait cessé
son ronflement, sa îaïence était -encore
chaude. Une pendule, près du lit, mesu-
rait sa vie mécanique.
Jean tendit l'oreille pour surprendre
quelque activité dans les chambres envi-
ronnantes. Tout semblait dormir dans la
pension Freschotte. Il était onze -heures.
D'habitude les pensionnaires veillaient
plus tard et le jeuae homaane fut tronnlé
par cette imprécision qu'un fait important
avait dû se produire pendant son som-
meil.
Il se laissait ainsi surprendre chaque
fois qu'il s'allongeait en cv.iopa.gnie d'un
livre sous le prétexte de travailler. Ce ré-
veil solitaire, après deux heures d in-
conscience agitée par 1« rêve, dans la gene
des vêtements froissés, lui était pariiculie-
reiue.ii désagréable.
Avait-il cependant assez échafaudé_ de
projets quand, après la mort de son père,
il s'imaginait étudiant ! Hiedelstaat l'avait
tenté, plus à cause du -mystère du Nord
que par son renom grandissant. La science
devait être plus attirante qu'ailleurs dans
cette ville où s'étaient groupes, en uns
sotie de coalition, des savants soucieux de
faire triompher l'esprit sur la formule et
où le moindre professeur pensait atteindre
à la philosophie par la chimie ou la mathé.
anatique.
Jean, dans cette nuit lumineuse et froide
qui avait envahi sa -chambre à son insu,
sentit sa désillusion plus lourdement qu'i!
n'avait fait au cours de ses deux aimées de
noviciat et de capacité : influence, peut-
«fcre, du cauchemar dont il s'évadait a
peine et qui lui fit exprimer, presque à voix
haute .mie phrase dont il perçut en même
temps l'absurdité : « J'ai eu tort, de rêver
comme cela... »
Il se ressaisit et se mit à chercher a U-
1 tons dans les coins sombres de la pièce
une bouteille de pétrole dont il pût alimen-
ter sa lampe, et, n'en trouvant pas, pesta
©outre l'abandon où Mme Freschotte lais-
sait ses pensionnaires. Il sortit dans le
©ouloir pour héler à son aide l'hôtesse né-
gligeante, ou. à son défaut, la grosse Von,
en qui se résumait la domesticité de la
maison, et il allait donner de la vois
quand il s'arrêta devant la barre de lu-
mière qui, éclairais t le plancher, décelait
la présence de Nora Gween, sa voisine.
Il frappa. L'Anglaise ouvrit, tout éeâie-
velée à son habitude. C'était la fille la plus
accoirunodante du monde et d'une parfaite
égalité d'humeur quasi ©a ne. heurtait pas
ses volontés essentielles. Elle étudiait la
théologie au collège des Danses et avait
obtenu pour cela une licem -. ; .. v '.
C'était la moindre de ses originalités.
— Je vais emplir votre lampe, dit-elle à
Jean. Vous ne sauriez pas...
Son visage était allongé et très juvé-
nile, sous une toison rebelle et d'un blond
assez sombre. 11 fallait la bien connaître
pour comprendre que. la candeur mali-
cieuse dont s'emplissait son regard n'avait
chez elle que la valeur d'un charme physi-
que. Elle alluma elle-mémo la lampe,
après avoir mouché la mèche et, ayant ré-
glé l'éclairage, demanda :
Vous travaillez ? Pourquoi n'ètes-vous
pas à la conférence de Creveid ?
— Ce soir ?
— Tiens ! Toute la ville est à l'ampli i-
théâtre
— Je me suis endormi, dit Jean.
Mais on l'avait annoncée cet afi'es-
midi.
— 3e ne suis pas allé *« «* u '*';- n0 s»
— Vous n'êtes -pas... Alors, vous
vez pas qu 'on a fixé les dates .
— "Quoi '.' l 'es examens f
— Mon pauvre ami ! itiè de K
Il y avait, de l'ironie dans c«
jeune fille. Elle s'assit el ,-;.. jf à
C'était vicii. I A - -" c f.. ''*
tiule la r .-'i-;- ardeur et | ,„i tra»
qu'au pe.tirr.igf ou a la *"''-"" "'^ u. giaC
neau à voiie quand il > ;•.;";;,.,„„, la » a
sur les canaux. S«n e f pnrt
mena aux liai vies IW» 1 **!
— Vous devriez

MARDI 3 MAI 1921
imi
et tolérant p®ur
nn-éhension de ces fonctio-is
8g nlus encore aujourd'hui,
mus les problèmes économi-
- administratifs ou sociaux
5 ,,i i- oouleversement sans
venons de subir ; tous
, une à faire l'union,
oncerde auxquelles vou
SL -ont à l'heure M. ie
al, et qui me parait
nous
apr
que
t«'7,;,,s tenu
tne? f. n ion et cei
rftttjS, faire al
Suident rtu conse' 1 ^"[a païx"qu'eiie l'était
t^i i"disperï Ml- efforts tendront à donner
la ^fti^ns sf laborieuses de la Haute-
Popu mèAdministration dépourvue de
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ton u pi c
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tzema. Je ne puis
l'hommage apporte a
à ses qualités de cœur
l'er une fois de plus les
te ta disparition de cet
pendant vingt-trois ans,
;mblee départementale. •
if
te à l'élee-
Election d un v
cenéral prc_
tnetnhre de
-li'ùn '"départementale, mandats de-
nts par suite du décès de M. Azé-
Seîilec général d'Aurignae. .
wrsi déclare qu'il pose «a candidature
présidence
Met dit ensuite que certain* de ses
vaient invité à se .présenter, mais il
a a'H n'est pas candidat.
** ; «.foi* ûtô L- O-.'îlPTTÏ'
Nouvelles Religieuses
LES MALADES PAUVRES AU PÈLERI-
NAGE NATIONAL, — Le Comité de N.-D. de
Salut fait savoir que la souscription pour les
malades pauvres qui participeront au pèleri-
nage national di| 18 au 22 août est ouverte
aux adresses suivantes : Mme Lassalle, 11,
i ue Fermât ; Mme de ëawbuey, % Porte-Mont-
gailiard ; de Tappie, 12, rue Véiane ; Lapone,
45. rue de Cugnaux ; Poney, rue Dutentps.
qui recevront aussi les demandes des ma-
lades.
• • •
C'est à m pas y croire
Il faut voir l'exposition vraiment merveil-
leuse de « Trîanon » pour croire à cette chose
presque incroyable : Les pins jolis modèles
de chaussures parisiennes vendus aux prix
que pratiquent à Toulouse les magasins m
P soldes ».
Une résolution s'impose à tous :
« Ne plus se chausser qu'à « Trianon »,
30, rue de Metz (en face le Musée).
AVIS ET CONVOCATIONS
uni avait été également pressenti, , Sa
. '-r.T.vWHP ses amis de ne pas voter pour | oe
Pour les Ecoles Chrétiennes
Uouiième liste
Mme Daga, 5 fr. ; Mlle J. Jaubard, 50 ; Vf. Fru-
gl-er 5 ; M. Armenga-ud 2 ; M. et Mme Gaston Les.
cautères, 50 ; Mme Z. Sor*o, 10 ; M. et Mme Henry
Bastide, m ; M. Guil'.wt. tO ; Anonyme. 1 ; Ano-
nyme, 5 ; M. Mathieu fabricant de cierges, 20 ;
il. Fitéro, de Sey-ses, IA ; Mine P. Bartet, recon-
aaissaaee, 10 ; M. Robui. cy«J«£ et motos. 10 ; B..
«o souvenir d on fils tué sa frefit, 10 ; M. Vignes
Hôtel d'Orléans, 10 ; * -D. du Taar, quête du Jeudi-
int 120 ; M. et Mme Tresserrè. 20 ; Dr et Mme
rmhe ses aiiua ue ue pas voter pour | Getié,' 10 ; Mme Félix. 5 ; Saint-Jory. 52.60 ; Par
i mains de M. le w de Saint Jory, 5 ; M. et Mme
'dit:' 1 -
la 1- tac résultats du s-rt'itHi
V! r.K~â9~- majorité absolue, 20.
' A0,:, 'i«ënu •' MM. Oheusi, 21 voix; Duc-os, 9;
oni .i i César-Bru, 1 ; Ourgaud, 1 ; bulle-
'f^eak est élu vice-président.
-' Commission départe»#*itate
lKO ensuite à l'élection d'un membre
Çf1 'ymnission départementale. MM. Bonne-
* • n et Cazassus posent leur candidature,
•îf! n-nier tour, il y a ballottage. Les «uf-
A se sont répartis de la façon suivante :
12 voix ; Cazassus, 1S ;
1 ; bulletins blancs. 2.
-orid tour M. Cazassus «st élu par
" .M Bonnemaison «n recueille 13, M.
(\déac. 4" ;' il y a un bulletin blanc.
Le 30 pour cent
.1 ourgaud présente une m
terc ,; n-
commis-
sion -h-
Si-M Bonnemaison,
radëac, 6 ; F. Durait,
AU s w ' :
m voix
Ce
op dû Conseil général, dite eommis-
ftuaueee, ©t composée rie membree
nar les trois autres commissions,
est renvoyée à l'examen du Con-
Paui Mauon, *» ; Mn*e de PijyJiiLsque, 20 ; En sou-
venir de Mme M. B.. T5 ; Jean Eneausse, 5 ; Ra-
jnonville-Sanit-Agne, U>t ; Sainte-Germaine. 90 -,
Girageasue, 5 ; Lavalette. 2i ; Saint-Sernin-des-
BaJ*, S ; SajW-Maroei-Pâ.rilel. .10 : . Bonrepos. 10 ;
Pitoac, 36 ; Fro»10fl St ; I**uloc. 50 ; Brugaiiè-
res, 13 ; Castelnaii-d'Eétrétefonds, 45 ; Cépet. 3 ;
Gargas, *.»0 ; Labastide-Saint-Semm, 3 ; Mont-
joire, «2A0 ; Vaoquiers. 35.50 ; Vi.llandric 17.05 ;
Garaman, 60 ; Auriac, 32 ; Cambiac et Be.*iville,
22.50 ; Caragoudes. 18.75 ; Le Cabanial. 10.50 ; Le
Paîtet. 22 ; I-oiibejis, 25 : Marcarville, 10 ; Saussens
et. f*mr. certaine des as du rujïbjr : Janréguy,
siany. Pu-ech, Larrk-u, Pcpion Boarnac, Nou-
etc. -
3p^ciack;-Conc2îî5 de Toulouse
THÉÂTRE DES VARIÉTÉS. — A 8 h. 30, sera
élus grand succès du jour : Selly, l'opérette
oui vient de iournir plus de tôt) représentations a
la Gait-é-Lyrique. Le* auteurs se sont spéttaiemeBt
dérangés pour assisler â. cette manifestation artieti-
çtue. ne. compositeur Marcel Lattés sera au pupitre
ei conduira les fangeux interprètes : Mme Mariette
Sully. J.ane Lacoste et MM. Félix Aaiart, fa-
gnouJJe. Michail, Azéma et le ballet Katta. Mer-
credi, en se ue; jeudi, matinée et soirée même
spectacle.
THÉÂTRE DES KOCYEAÏTTÉS. — A 8 h. 3», dé-
buts sensationnels, Kr«j»o, le pins fort acrobate
du moiiiàe; les L^oB-Erosias, cycliste; mendy. jon-
gleur; Priât, le grand diseur et toute la troupe.
ÂMÊR] CAN-OOSMOGRAPH. — Oe soir, à S h. 45
Flvrlcme, avec Viola Dana ; Le Château des Fan
c épl-sod*-: le Ouet-Apens; actaalités. Di^
ncnnrtes au niusic hall.
CJJStÊMA PAT HÉ. — En soirée. A « heures 43
s- -.- ;..-:>U.bw» dans L'Ame de Koura-San
't un ruyuae de noces ; Le Favve de U
Lui lait un i
Sierra -.c/' épisode;.
GAUMONT-PAJ.ACE. — A 3 h. et à S
le Gardien Se . et i».- lieux Gamines; le 1
.112" épisode); le Tourbillon, Sauvetage de Mus
Crayton '.y épisode).
APOLLO-THÉATRK. — A 8 h. 45. lo Mar-
got, .d'après le roman d'Alexandre Dumas.
OLYMPIA. —r A s n. %). le Trésor, par Mary
Pkkford et les Deux Gamines.
PETITES NOUVELLES
Paris. 3 mai.
Hier après-midi, le maréchal Foch, accom-
pagné du général Weygand, s'est rendu au
ministère de la guerre pour remettrie oifftcielile-
imient au ima.tiéchal Wilson le grand cordon de
la Légion d'honneur.
- " m
C, Madame Edmond do RIVALS de BOUS-
î^îft 1lrr^A9îi NE „; Monsieur Louis de FÉR-
RAND-PUG1NIER, Rédacteur à l'Express du
Midi, Madame Louis de FERRAND-PUGI-
-MER née de BONNE ;
Monsieur Alain d e RIVALS de BOUSSAC.
MademoiseUe Charlotte de RIVALS de BOUS-
teAC ;
Madame Léon de BONNE ;
Monsieur et Madame Paul de TARDE et leurs
enfants ; Monsieur Alfred de TARDE cheva-
lier de la Légion d'honneur, et Madame Al-
fred de TARDE ; Monsieur Guillaume de
IARDE. cnevaïier de la Légion d'honneur.
Chef de Cabinet du Ministre du Commerce ;
Madame Jules GRULET née de PÛUM AT-
RAC et sa famille ; Monsieur et Madame
Henry de POUMAYRAC et leur fils : Monsieur
Alphonse de POUMAYRAC ;
Monsieur et Madame Bernard de BONNE et
leur famille : la Baronne d'AUPlAS de BLA-
MAI ; la Comtesse de FABRY de BERTY
Las familles GARDES, de BORDAS, d'WEL-
LES. ABRIAL de CARBONNEL :
Le Conseil des Conférences de Saint-vin-
u'éclata j vent de Paul de Toulouse,
Ont l'honneur de faire part de la perte
cruelle qu ils viennent d'éprouver en la per-
sonne du
Vicomte Charles de BONNE
Magistrat démissionnaire
Ancient Président du Conseil des Conférences
de Saint-Vincent de Paul du diocèse
CLG '£Oïlloll S6
Président de la Conférence de Saint-Etienne
leur père, grand-père, beau-père, oncle, cou-
sin-germain, cousin et confrère, décédé à Tou-
louse le 30 avril 1921.
Les obsèques auront lieu sur la paroisse
Saint-Etienne, à Toulouse, le mardi 3 mai. à
10 heures du malin.
On se réunira 3, rue des Coffres.
ON NE REÇOIT PAS.
Carnet de Y « Express »
MARIAGES
Jeudi dernier a été célébré à Roumens le
mariage de notre compatriote -et ami M. Mer
cel Salvy, docteur en droit, juge suppléant à
la Roclie-sur-Yon, décoré de la croix de guerpe.
avec Mlle Claire MarUnolle.
La bénédiction nuptiale leur a été donnée
par M. le chanoine Challiol, arcliiprêtre de
Saint-Etienne, cousin de la mariée. -
En raison d'un deuil récent la cérémonie a
eu lieu dans la plus stricte intimité.
Tous nos vœux de bonheur aux jeunes
époux.
âtonCadum
ponrlaBarbe
te Bâton Cad uni pour la Barbe
réunit toutes les vertus bienfai-
santes de son aîné te Savon Cadum,
et toutes les qualités du meilleur
savon à barbe. En vente partout.
HAT CIViL DE TOULOUSE
Joseph Laufte
Marguerite
Auguste (îemî
Roguet, S, t
Charles Beàw
Robert «te 1
Armand Bteu
Noélie
MARIAGES OU 39 AvtUX 1921
trier, me des PoJjinaires, 20, et
.;;ui';eo. j\ Joequic-Tes, 7.
pl. cteau. d« ter Sud-Ouest, pl.
ite Malibau, p .et. st-cypmn.
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Louis Cap*erUle. impa-rt* jBaima.
Louis CaseUJ*», quartier xte* TïOifr-CacM.
Juouis aéchu, â Montatidran.
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yvwine cUattix-t. uuar

t'USOSCHAf» fêslise
y^e Vê'r!la.ù!« saignés uri«
que (acide tiîSqu9« tirâtes
lave le rein
"MARDI 3 MAI J$T
MM
Recommandé .
far tâ Vrofeoseur CAWCÇBB*u?>
ancien Président (Se l'Ac&demiï
de Médecine, dans son
TRMT6 OS U GOUTTE
Calculs
Goutte
Rhumatismes
Névralgies
^VUROVONAtt nettoie le rein. taVe !s fois et les artfCQlatîons» lï assouplit tes Grtëres et évite l'obésité.
c'« Partout où U peut exister. l'acide urique ne saurai» tenir contre cet énergique
dissolvant et mobilisateur qu'est l'Uredonat. Celui-ci le; chasse de par.
tout, des fibres musculaires, des parois digestives qu'il alourdit, comme des
tuniques vasculaires artérielles qu il incruste; du derme qu'il empâte comme
des alvéoles pulmonaires et des éléments nerveux qu'il imprègne. D'où l'on
voit Sa multiplicité d'effets bienfaisants résultant du lavage de l'organisme qui;
lui seulj résume et concrète tant d'indications thérapeutiques. Qu'on ait pu
autrefois le discuter, c'est fâcheux; il ne semble plus possible» à notre époque,
d'en ciiconnaitre et d'ea contestes ia valeur
Or B ETTOUS,
U ta Faculli ie Dtiidesim
et SfsxJpsttur
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Mauvaise Circulation
chez les femmes RHUMATISMES
Combien de malheureuses femmes sont trou-
Miées par toute une catégorie de malaises et de
souffrances qui, par leur répétition, sont pour
elles de véritables infirmités ! Ces infortunées
éprouvent tout d'abord, au niveau des reins,
des douleurs sourdes, lancinantes, passant
vite à la violence aiguë. Dès le lever, ce soni
des migraines, des névralgies tenanoes. Les
articulations jouent difficilement ou avec donleur,
les jambes sont lourdes et parcourues de
fourmillements et de démangeaisons. Des vertiges,
des bourdonnements d'oreilles, puis de;
bouffées de chaleur. L'arthritisnie a pris possession
de tout l'organisme : l'âge fatal est
[à aussi pour le seconder dans son action néfaste.
Pour réagir contre les désordres arthritiques,
pour prêmurir la femme contre les acsidents
du retour d'âge, aucun remède ne
peut être comparé au Dépuratif Richelet, dont
faction thérapeutique est depuis longtemps
léjà consacrée par d'innombrables cures et de
'multiples attestations dans 1© genre de celle-ci :
Je ne fais que mon devoir en vous autorisant
I publier ma guérison, ainsi que celle de trois
ie mes voisines. Après de si longues années de
louffrances et de si longues nuits blanches,
f'esl tout simplement miraculeux. La dernière
malade de mes amies Qui s'est adressée à vous
ne pouvait, avant sa cure de Dépuratif Rlchetet,
sortir de son lit. Aujourd'hui, elle refait
ton ménage et sa santé va de mieux en mieux.
Mme Veuve MANGIN,
Retraitée des douanes, à Hatoeauru.pt (Vosges).
Où ie Dépuratif Richelet fait plus particulièrement
merveille, c'est lorsqu'il s'agit de traiter
nn eczéma, un psoriasis, de l'acné, de
J'herpès ou bien encore des varices, des plaies
variqueuses et des ulcères, qui ne sont quw
les manifestations extérieures de l'arthritisnie
Le flacon. 8 fr. 75 dans tontes pharmacies
Su, à défaut et -pour tous renseignements sur
h traitement, écrire à M. L. Richelet, de
Sedan, 01, rue de Belfort, à Bayonne (B.-P.).
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