Les Idées et lesJFaits L'Exagération de notre Fiscalité Des ...

38* ANNÉE - N° 13.388
Les Idées
et lesJFaits
Gnstave Stresemann
Le* dépêches d* la matinée nous ont
apporté la nouvelle de la mort subite du
p, Stresemann. Subite mais non impré
vue : depuis longtemps déjà, au cours des
conférences internationales où il devait se
faire suivre d'une équipe de médecins,
on avait pu se rendre compte que le mi
nistre des Affaires étrangères du Reich
était sous le coup d'un accident de ce
^M* Stresemann n'était pas un génie :
c'était un bon parlementaire, c'était
l'homme qu'il «allait à l'Allemagne pour
traverser une crise pénible et se replacer
peu à peu, sans heurt et avec sûreté, au
rang des grandes nations.
La formation industrielle, journalistique
et parlementaire de l'ancien membre de
la Ligue des industriels allemands, du
directeur de l'Industrie Saxonne et du
fondateur du :parti populiste lui avait
donné la capacité de travail, l'expérience
des discussions d'affaires, la connaissance
des hommes, la souplesse et la ténacité
qui lui ont permis de convaincre l'opinion
de son pays qu'il y a plus d'avantages
pour l'Allemagne à s'exécuter qu'à protester
et celle de l'étranger qu'une Allemagne
qui s'exécute a bien droit à quelques
égards et même à certaines compensations.
, , ,
C'était l'Allemand carré et lourd, mais
parleur intarissable, éloquent certes, mais
beaucoup plus préoccupé de l'effet de sa
parole sur son antagoniste que des louanges
qu'elles pouvaient lui valoir des belles
auditrices de Genève ou d'ailleurs. Bluffeur,
si l'on veut ; mais chez lui le bluff,
accompagné d'arguments ou de menaces,
réussissait.
Avec cela n'insistant pas des qu il avait
remporté un avantage, le laissant mûrir
mais ne perdant jamais, ensuite, l'occasion
de l'exploiter à fond. Tout lui était
bon comme monnaie d'échange, même le
plan Young qui n'a été dressé, cependant,
qu'à la demande de l'Allemagne.
Quand M. Briand s'attendrissait en disant
: « Mon ami Stresemann », celui-ci
répondait bien : « Mon ami Briand »
mais son amitié, à lui, était l'amitié qui
est prête à recevoir ; il entendait que
l'amitié de M. Briand soit celle qui ne
demande ^qu'à donner i
Le bon avocat
Avec te D* Stresemann disparaît donc
un excellent avocat de l'Allemagne qui a
obtenu des résultats positifs tels que la
suppression du contrôle interallié, l'admission
de l'Allemagne sur un pied d'égalité
à la Société des Nations, la fixation
de la dette allemande, l'évacuation de la
Rhénanie et l'ouverture des pourparlers
pour la restitution de la Sarre.
Il pouvait ne pas désespérer cW voir
régler par une formule quelconque, celle
de M. Rechberg par exemple, la question
qui tient le plus à cœur à l'Allemagne,
celle de la responsabilité de la guerre.
Car, au fond, le plan Rechberg, c'est le
plan Stresemann : ce monarchiste prétendument
rallié à la république, ce conservateur
qui n'hésitait pas à faire des
avances aux social-démocrates poursuivait
en somme, par d'autres moyens, le même
but que les pangermanistes.
Les Etats-Unis d'Europe, il les aurait
assez bien vus à la manière de M. Rechberg,
commençant par une alliance qui
rendrait Dantzig à l'Allemagne, l'autoriserait
à réaliser l'Anschluss et enchaînerait
la France et la Pologne à une politique
amenant l'Europe à se soumettre à la loi
germanique.
Ce sera peut-être un avocat moins habile
et de moins de sang-froid qui défendra
désormais la cause allemande devant
le monde et cherchera à compléter la
liste des gains positifs et substantiels déjà
acquis par la souplesse et la ténacité de
M. Stresemann ; mais un homme n'est
rien et la méthode Stresemann a déjà
porté ses fruits en Allemagne.
La méthode Stresemann
M n'y a qu'à examiner,, pour s'en convaincre,
la manière dont la presse allemande
a accueilli le récent discours de
M. Maginot.
Ses paroles, affirmait hier un télégramme
de Berlin, ont produit dans la capitale
du Reich une émotion « confinant au
malaise », et dans les milieux diplomatiques
eux-mêmes on affirme que le discours
Maginot « constitue, en réalité, une
interprétation fantaisiste des conventions
de La Haye ».
Et voici qu'apparaît l'éternel argument
dont a abusé M. Stresemann pour faire
marcher M. Briand :
Ce discours, affirme la presse allemande,
contribuera à alimenter la campagne
des pangermanistes contre la politique générale
d'entente du gouvernement républicain
et déclenchera, de la part de la
presse nationaliste et antifrançaise, une
nouvelle offensive contre le plan Young.
Convaincre l'opinion allemande que l'Allemagne
a certains droits, qu'on lui a fait
certaines promesses, et tirer ensuite argument
des exigences de cette opinion pour
obtenir que ces « droits » et ces « promesses
D se transforment en réalités, cela
a constitué une partie et non la moindre
de la tactique de M. Stresemann.
Mais M. Briand ne l'a-t-il pas largement
aidé?
Et aussi quelques-uns de nos politiciens,
comme Paul Fauré, qui a accueilli le discours
Maginot exactement comme les
Hamburger Nachrichten, le Tag et le
Lokal Anzeiger.
. Dans son discours au conseil général
des Hautes-Pyrénées. M. Castets félicitait
M. Briand de ses efforts pour apprendre
à l'Allemagne à parler européen. C'est
malheureusement de ce côté du Rhin seulement
que ce professeur de langue univ
erselle a réussi, jusqu'ici, à faire de trop
nombreux élevés.
•arton GUÊZE.
A13 ONNBMKKÏ-à
il Bou « Mou t 11
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) dora-tarif portai 35 tr 70fr 140tr
EtMBKT j plein ^jjiport,! B0»r l oOfr 200 fr
La Sœur du Roi d'Angleterre
ç-î bravement malade
La princesse royale, duchesse
douairière de Tife, sœur du roi
George V, dont l'état de santé
inspire de vives inquiétudes ;
elle est âgée de 62 ans.
Cliché Cellon - Parit.
Li raLITIQUE^ÉTRANBÈRE
Le Mystère
ci© la
Banque des Règlements
tionanx
A Baden-Baden, ville qui fut jadis
aussi célèbre par tes jeux que Monte-Carlo
l'est aujourd'hui, se réunit
demain le comité qui doit élaborer
les statuts de la Banque des règlements
internationaux. On espère
que Vinfluence de Bade ne fera pas
que cette institution ressemble à
une roulette. Mais il faut rëconnaU
tre que, depiiis le moment où il a
été question d'elle, beaucoup de cri
tiques, d'objections et même de sus
picions se sont élevées.
La Banque des règlements internationaux
est une des pièces, maîtresses
du plan Young. Sans
elle le plan Young ne fonctionnerait
même pas. Elle a les attributions
que la Commission des répara
tions possédait d'après le traité de
Versailles, celles que le Comité des
transferts possédait d'après le plan
Dawes, et quelques autres en plus
On se demande même, non sans
anxiété, si elle n'en aura pas trop
et si elle ne tendra pas à devenir
une « superbanque », quelque chose
comme la banque des Etats-Unis
d'Europe. En tout cas les Etats
Unis d'Amérique se tiennent soi
gneusement à l'écart de cette institution
comme de la Société des Nations
et du reste.
On a d'ailleurs publié des déclarations
rassurantes sur l'activité de
la Banque des règlements internationaux.
Il est entendu qu'elle respectera
l'autonomie des banques d'émission
nationales et qu'elle n'aura
pas, par exemple, un droit de regard
sur la Banque de France. Mais
il y a quelque chose qu'on n'a jamais
dit. Il y a un mystère sur lequel
on ne s'est jamais expliqué.
La Banque des règlements internationaux
doit faire des bénéfices.
Ces bénéfices doivent être assez importants
pour que les Etats-Unis
continuent à recevoir Us annuités
de toutes les dettes de guerre européennes
quand, au bout de trentesept
ans, les annuités allemandes auront
pris fin. Comment la Banque
des règlements internationaux gagnera-t-elle
de l'argent ? Comment,
surtout, gagnera-t-elle tant d'argent
? Là est le mystère. Car, en
outre, on escompte qu'elle distribue,
ra des dividendes à ses actionnaires
dont nous serons les principaux.
Comme entrée de jeu, la France ne
doit pas verser moins àj> 500 millions
de marks-or, c'est-à-dire trois
milliards de francs. Tout de même
un joli denier.
Si joli que déjà le budget de 1930
s'en ressent. Quand M. Chéron est
si hostile aux dégrèvements, il pense,
sans le dire, et à peine l'a-t-on
dit au public, qu'il y aura à décaisser
ces trois milliards. Tl pense aussi
qu'à partir du moment où le plan
Youna sera entré en viaueur, il ne
faudra plus compter sur le milliard
des recettes allemandes qui servait
à équilibrer le budget de Vannée en
cours. Au lieu du milliard qu'assurait
le plan Dawes, il n'y aura plus
guère que 200 millions. Le contribuable
français paiera la différence.
Si c'est pour cela que nous évacuons
la rive gauche du Tthin, l'éva-
cuation n'est pas très bien payée.
Jacques BAINYILLE.
le bilan delà Banque de France
Paris. 3 octobre.
Le bilan hebdomadaire do la Banque
de France accuse une augmentation de
1.321.207.480 francs dans la circulation
des billets comparativement à la semaine
précédente-
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" • -f* 1 - --v.':- , _
L'Exagération de notre Fiscalité
Des Réformes s'imposent
11 y a un an déjà, noua avons appelé
l'attention des lecteurs sur la nécessité
qui noua était apparue de diminuer
le taux de prélèvement de
certains impôts. L'étude attentive
les statistiques et du mouvement
économique de notre pays noue
avait en effet conduit à pronostiquer
pour 1929 et pour 1930 de
grosses plus-values budgétaires • et,
si des budgets en déficit sont funesles,
les budgets en excédent de recettes
ne sont pas non plus sans péril,
ne serait-ce que pour les convoitises
qu'ils suscitent.
Enfin, tous les impots, quels qu'ils
soient, ayant une répercussion plus
ou moins rapide et plus ou moins
directe sur les prix de revient, plus
les prélèvements fiscaux sont élevés,
plus les prix de revient augmentent,
plus la vie devient chère à l'intérieur
du pays, plus les ventes au dehors
deviennent difficiles, plus notre
balance commerciale fléchit
Une première conséquence de l'hésitation
du Gouvernement à entrer
hardiment, au moment voulu, dans
la voie de larges réformes, est que
celles-ci seront demain plus difficiles
à réaliser qu'elles ne l'auraient
été il y a quelques mois.
Nous avions signalé en particulier
dans nos premiers articles, qu'il
était urgent de diminuer les impôts
qui pèsent sur les transports par
chemins de fer, sur les mutations
immobilières, sur les valeurs mobilières.
Quelque chose a été fait, mais
avec beaucoup de retard et beaucoup
de timidité. Noue espérons qu'à
l'occasion du prochain budget, les
mesures esquissées seront reprises
renforcées, maie des mesures
fragmentaires ne sauraient suffire.
Rien n'est plus symptomatique à
ce sujet que l'attitude de nos campagnes
où s'élèvent aujourd'hui, de
toutes parts, contre les Impôts,
d'aussi nombreuses et d'aussi véhémentes
protestations que dans les
dernières années de la Royauté
avant la révolution. Il faut bien
avouer que ces plaintes sont fondées.
Le système actuel du point de vue
administratif est peu productif et
tout à fait impuissant à saisir les
Toujours sans nouvelles
de Costes et Bellonte
Paris, S Octobre.
Ce matin, à 8 heures, on n'avait encore
reçu à Paris aucune nouvelle concernant
Costes et Bellonte. Il paraît de
plus en plus probable que les aviateurs
ont atterri dans une région désertique
dépourvue de tous moyens de
communications.
LES RECHERCHES
Moscou, 3 octobre.
L'Agence Taes déclare qu'hier soir,
a. 23 heures, elle n'avait reçu aucune
nouvelle sur le sort des aviateurs
Costes et Bellonte.
De diverses villes de Sibérie on
annonce que d'activés recherches ont
commencé.
M. Varenne
rentrera-t-il au parti socialiste?
véritables revenus fonciers. Les
agriculteurs citent chaque jour des
cas d'injustice fiscale, et, quand on
connaît la vie rude et pénible des
travailleurs des champs, on peut mesurer
tout leur ressentiment contre
l'agent du Fisc lorsque celui-ci prétend
leur arracher une part vraiment
trop lourde de bénéfices si souvent
aléatoires et inexistants.
Bien plus le système actuel des
centimes additionnels sur les impôts
fonciers permet à certaines municipalités
communistes d'aboutir
à une véritable expropriation, en
prélevant jusqu'à soixante-quinze
pour cent du revenu foncier de certains
petits propriétaires.
Quant à l'impôt sur les bénéfices
agricoles, îjon' seulement il est généralement
d'vïri poids trop lourd pour
l'exploitant, j mais encore la complication
de «es procédés de calcul
donne continuellement aux assujettis
l'impression qu'ils sont tout simplement
imposés selon le caprice ou
la fantaisie des fonctionnaires de
l'assiette. Cet impôt de 12 % est en
effet calculé sur des fractions différentes
d'un revenu forfaitaire déterminé
par une série d'opérations
arithmétiques qui peuvent paraître
fort simples à un agent expérimenté
mais qui ne sont certainement pas
à la portée de la grande masse des
classes rurales. Il faut distinguer
d'abord entre le revenu net cadastral
et la valeur locative. Le premier
figure sur le cadastre et sur les
avertissements mais ce n'est point
ce chiffre-là que l'Administration a
retenu. Elle a pris le second qui est
le produit de la multiplication du
premier par le coefficient 1,25. Ce
produit doit être à son tour multiplié
par 1,75 pour compenser l'insuffisance
des évaluations cadastrales
actuelles ; enfin, au résultat ainsi
obtenu on applique, selon les cultures,
les coefficients 2, 2,50, 4,50 .ou 5.
Il ne "gérait pas difficile dé remplacer
cette cascade d'opérations par
l'application d'une formule simple
que chaque contribuable pourrait aisément
employer et vérifier. La nou-
velle formule devrait d'ailleurs abou- 1
tir à un allégement des charges qui'
Au Jour le Jour
JE M'EN F...
M. Alexandre Varenne, exclu du parti
socialiste à l'époque où il fut nommé gouverneur
général de l'Indochine, a été ces
jours-ci réintégré par sa Fédération, conte
Aux Ecoutes.
Celle-ci demandera au Conseil National
du Parti de sanctionner cette réintégration.
On demandait à M. Alexandre Varenne
ce qu'il pensait de cette procédure, et s'il
était satisfait de la voir aboutir.
M. Varenne, qui ne désespère pas de
redevenir gouverneur général, ce qui l'exposerait
à une nouvelle expulsion, répondit
simplement :
— Je m'en f..i
NOUVEAUX TIMBRES-POSTE
pèsent sur l'agriculture. On a beaucoup
dit et icrit dans les grandes
villes que les agriculteurs faisaient
de gros profits et ne payaient pas
d'impôts et il a semblé, pendant
quelque temps, qu'une certaine politique
tendait à opposer les campagnes
aux villes, les producteurs aux
consommateurs. Si une telle politique
devait être reprise il faudrait la
combattre énergiquement comme il
faut combattre tout ce qui peut tendre
à diviser les Français entre
eux. La vérité, au surplus, est que
pendant les années de crise monétaire,
les paysans ont paru s'enrichir
parce qu'ils recevaient beaucoup
de papier avili contre des richesses
véritables, fruits de leurs
durs travaux et de leur patientes
épargnes qu'ils apportaient sur le
marché. Mais cet état de choses,
trompeur et malsain, a cessé ; le retour
à l'étalon or eh assainissant la
monnaie a fait disparaître les bénéfices
illusoires dont tant de travailleurs
ont été les victimes.
La révision des évaluations cadastrales,
qui tendrait à rendre encore
plus rigoureux l'impôt sur les bénéfices
agricoles, obligera d'ailleurs
les pouvoirs publics à opérer d'ici
peu cette réforme. Mais, dans un intérêt
de paix et de solidarité entre
toutes les catégories de citoyens, il
est à désirer que, sur ce point, le
Gouvernement prenne cette fois l'Initiative
du mouvement et ne se
laisse pas imposer par les événements
les mesures de justice que les
campagnes françaises ont aujourd'hui
le droit de réclamer.
Il faut d'ailleurs que tous nos concitoyens
se disent que notre pays n'a
jamais connu de vraie prospérité
lorsque son agriculture a été misérable.
Qu'ils se rappellent aussi que
dans le passé chez nous et bien encore
en Russie, les éléments de trouble
et de révolution se sont rapidement
développés aux époques où le
paysan ne se sentait pas légitimement
rémunéré pour le dur labeur
qu'il fournit afin de nourrir la. Nation.
F. FRANÇOIS-MARS AL,
La déconfiture
du Crédit Orléanais
Bordeaux, 3 octobre.
Si elle a produit ici quelque émotion,
elle n'a pas surpris outre mesure les
milieux financiers. Cet établissement
avait fondé, il y a deux ans, dans
notre ville, une succursale 1, rue j
d'Enghien. Grâce à l'activité de son I
directeur

VENDREDI 4 OCTOBRE 1929
Ajoutons que tout cela «'est passé
en l'absence de l'ambassadeur.
Ce matin, nous avons téléphoné h
l'ambassade, des Soviets, mais on y est
d'une discrétion . absolue; le préposé
aux renseignements était nous a-t-on
dit, en discussion d'affatres à l'ambas-
sade d'Allemagne.
CE QUE NOUS DIT M. BESSEDOW8KY
Nous avons pu voir ce matin M. Bes-
sedowsky dans un modeste hôtel der-
rière la Madeleine où il s'est réfugié
avec sa femme et son nls. Il a ajouté
ceci aux renseignements que nous con-
naissons :
« J'ai appartenu autrefois au parti
socialiste révolutionnaire d'Ukraine
qui fusionna avec le parti communiste,
mais à vrai dire J'ai toujours été en
divergence d'opinions aveo le gouver-
nement des Soviets et même en 1921
dans l'opposition. C'est pourquoi on
m'envoya à l'étranger, mais je suis un
homme politique ni j'ai toujours ex-
posé clairement ma thèse, même au
Comité central. Je remplaçais ces
jours-ci, vous le savez, notre umbassa-
deur qui est actuellement en négocia-
tions à Londres, et la demande de
levée du privilège d'exterritorial té
que i'ai dû faire hier et pour laquelle
fêtait seul qualifié, crée un pprn t de
'droit sans précédent. Car théorique-
ment et jusqu'à nouvel ordre, je fais
fonction d'ambassadeur et l'ambassade
des Soviets n'est plus actuellement
rue de Grenelle, mais ici.
— Quel était donc. Monsieur, cet
envoyé de Moscou î
— Un membre du présiditira du comité
central et délégué de la Tchéka. Il est
arrivé à l'improviste, a réuni aussitôt
aulour de lui tout Je personnel de l'am-
bassade et a déclaré qu'il devenait, par
ordre supérieur: le seul chef à qui on
devait obéir.
« En tout et pour tout, nous avons eu,
comme je l'ai dit à la police, une con-
versation tumultueuse de plus de deux
heures qui a commencé vers 17 h. 30.
Mais ce n'est qu'à 20 heures que i ai
nu m'enfuir »
Et M. Bessedowsky, ouvrant ses
mains, nous montre les blessures qu'il
s'est faites en sautant par dessus deux
murs hauts respectivement de 2 m. 50
et 3 mètres
— Maintenant, monsieur, que comp-
tez-vous faireî
— D'abord, reprendre haleine, car je
suis profondément ému par cette aven-
ture. Mon ambassadeur doit rentrer
samedi mais il n'a aucun pouvoir
dans cette affaire; les ordres et les
décisions viennent de Moscou. Je veux
rester pour l'instant à Paris, puis je
reprendrai mon activité politique. Je
ne sais encore à quel parti je me
ferai inscrire, mais ,1a tiens à lutter
Jusqu'au bout pour mes idées.
— Puis-ie vous demander comment
vous iugez ce jrrave incident î
M. Bessedowsky se recueille un ins-
tant •
— Pour l'instant, Je ne puis rien
dire et ne veux pas Juger, n y a tant
d'erreurs politiques chez nousl
Mais au ton dont ces paroles sont
dites, on peut s'attendre peut-être à de
prochaines et bien curieuses révéla-
tions.
La
du MarchÉ Financier
PorU, 3 octobre.
L« ministér* de* Finances publie la
note suivant* :
• Le ministre des Finances s'est en-
tretenu dans la matinée avec M. Jacob,
s.yndic de la Compagnie des agents de
change, des réformes que comporte
le marché financier français.
« M. Famier, directeur du mouve-
ment général des fonds, a pris part à
cette conférence.
« Les idées suivantes se sont décla-
• La nécessité de la création d'une
caisse de report, de façon à éviter les
secousses imprimées à côté lorsque se
produit une chute soudaine de l'ar-
gent.
• Le syndic va se mettre en rapport
avec diverses organisations financières
pour étudier sous quelle forme et dans
quelles conditions pourrait être cons-
tituée cette caisse.
« Le syndic mit au surplus à l'étude
les réformes qui pourraient être de
nature à réduire l'écart entre le taux
reporteur et le taux reporté. Il sou-
mettra prochainement au ministre les
résultats de cet examen.
« L'augmentation du nombre des
videurs traitées à la criée et la sup-
pression productive des marchés fer-
més ont été reconnus comme une né-
cessité.
« Le syndic a fait connaître au mi-
nistre que la Compagnie des agents
de change était entrée dans cette
voie par la création d'un groupe où se
négocieront à la criée un certain nom-
bre de valeurs importantes au comp-
tant. Des mesures de police ont ap-
paru comme indispensables pour ré-
glementer l'admission du public à la
Bourse, tout en sauvegardant le prin-
cipe de la publicité et des transactions.
Le syndic a déclaré ai ministre que,
pour remédier à l'étroitesse actuelle
des locaux, tous les services adminis-
tratifs seront transférés d'ici peu dans
un immeuble actuellement en cons-
truction place de la Bourse. Ainsi, le
personnel pourra se mouvoir plus
facilement et plus rapidement, et les
groupes pourront être multiplies s'il y
a lieu.
« Le ministre a fait connaître au
syndic qu'il allait demander à L com-
mission de la protection de l'épargne
de poursuivre la réglementation du
marché non officiel. Au cours de cette
conversation le ministre, en présence
de la bonne allure d- marché des
rentes, s'est montré disposé à approu-
ver la cotation à terme de toutes les
rentes française. »
Le Budget de 1930
LES SUCCHSTIONS
DES MILIEUX ECONOMIQUES
Paris. 3 octobre.
L'Union des Intérêt» économiques
vient d'adresser aux parlementaires
une lettre dont voici le passage essen-
tiel ;
« A la veille de la rentrée parlemen-
taire, nous nous permettons de rappe-
ler à votre attention les améliorations
fiscales suivantes qu'on estime suscep-
tibles d'être réalisées dès le budget de
1930 .
c L'abattement k la base pour les
commerçants et les industriels dans les
mêmes conditions que les autres caté-
gories de contribuables.
c La possibilité de déduire le béné-
fice du salaire de la femme travaillant
effectivement avec les commerçants,
S uel que soit le régime matrimonial
es époux.
« La suppression de la taxe de luxe
pour les articles inscrits au tableau B
et une diminution sensible du taux
de la taxe de luxe pour les articles
inscrits au tableau A.
« Une transformation progressive de
la taxe sur le chiffre d'affaires en taxe
unique, après la consultation des cor-
porations Intéressées.
* Une diminution du droit de muta-
tions sur les fonds de commerce et
sur les transactions immobilières.
« Une diminution sur les transports.
« Une diminution des taxes frappant
les valeurs mobilières, afin d'encou-
ger l'épargne.
« Nous espérons que vous accueillerez
favorablement ces suggestions raison-
nables, dont l'application ne risque pas
de compromettro l'équilibre budgé-
taire. »
Au Conseil Général ds l'Hérault
La Question des vins anormaux
A la Mémoire
des naufragés de r « Ondine
Cherbourg, 3 octobre,
Il y a un an, le 3 octobre, â 23 heures,
sombraient au large des côtes du Por-
tugal a la suite a'uno collision dont la
cause et les circonstances demeureront
â tout jamais mystérieuses, le sous-ma-
rin Qnmne, jaugeant 600 tonnes et ayant
un oauipage de 43 hommes.
VOudine avant ses terminé ses essais
au port de Cherbourg effectuait seul
sa randonnée d endurance, prévue pour
10 jours. ,
L'équipage, commandé par le lieute-
nant de vaisseau Breittmayer, ancien
second du Requin, avait pris la mer
gaiement malgré que quelques hommes
eussent senti planer dans leurs esprits
de noirs pressentiments.
De VQndine, on cessa de donner des
nouvelles à partir du 2 octobre Dans la
nuit du 3 au i, la vapeur grec Ekateima-
Gouiiartti lança un appel disant qu'il
était entré en collission avec un navire
qui avait disparu et qui devait être le
sous-marin.
Cet avis paraît avoir été Ignoré en
France, puisque ce n'est que vers le
10 octobre qu'on commença à s'inquiéter
du sort de VOrtdine.
Le carirot grec était arrivé à Rotter-
dam. Le capitaine avait déposé un rap-
port disant qut* son navire avait été
abordé et que l'équipage, réveillé, avait
vu un sous-marin s'enfoncer dans la
mer sans que la nationalité eut pu être
reconnue. ,
Le mvstère de l'Ondine subsiste; le
total de l'enquête oîfUielle n'a pu éta-
blir exactement comment le sous-mann
avait rencontré le cargot. En France,
on se souvient des 43 héros de l'Ondine.
Un service funèbre à la basilique de
Cherbourg commémore leur fin glo-
rieuse et chaque fois qu'un sous-marin
longe la côte «n Portugal il n oublie
jamais de laisser tomber sur le tombeau
mouvant de yondine des fleurs de piété
et d'3 reconnaissance*
Ecole Normale supérieure
Paris, 3 octobre.
Sont nommés élèves de l'Ecole nor-
male supérieure (section des Sciences),
dans l'ordre de mérite suivant :
21. M. Farineau ; 22. Mallein ; 23
Gruson ; 24. Gouyon ; 25. Edel ; 26.
Breagtagnolle ; 27. Barcon ; 28. Dixaiu.
L'ETRANGER
El ANGLETERRE
UN DÉMENTI
Londres, 3 octobre.
Le bruit avait couru que sir Rodel
Brixton était nommé ambassadeur de
Grande-Bretagne à, Moscou.
Dans la soirée d'hier, M. Hendenson
a démenti cette nouvelle.
EN EGYPTE
LA CRISE MINISTÉRIELLE
Londres, 8 octobre.
On mande du Caire qu'à la demande
du roi, Fouad Zeglen pacha a accepté
de former le nouveau ministère jus-
qu'à la prochaine convocation des
électeurs.
EN LITHUAME
LA SITUATION POLITIQUE
Londres, 3 octobre.
Une agitation considérable a été
fomentée dans les milieux militaires
lithuaniens par le nombre considérable
d'arrestations de partisans de M. Vol-
demaras, à qui M. Tubepis a succédé
comme premier ministre, ls mois der-
nier.
On ne connaît pas encore l'impor-
tance de l'élément militaire qui est
derrière M. Voldernaras ; mais, comme
celui-ci a déclaré récemment qu'un
règlement armé de la crise n'était pas
impossible, on se montre inquiet.
EN CHINE
MISSIONNAIRE PRISONNIER
DES BRIGANDS
Londres, 3 octobre.
Le ministre de Grande-Bretagne à
Pékin et le consul général à Yunnan-
Fou ont reçu des instructions pour
faire des représentations auprès du
gouvernement et des autorités locales
en vue d'obtenir la mise en liberté
du missionnaire Dyke, que des bri-
gands ont capturé le 14 septembre
dans le sud-ouest de Kwêicliow.
EN ESPAGNE
Montpellier. S octobre.
Un très Intéressant débat s'est en-
gazé sur l'importante question des
vins anormaux... MM. Caffort, Barthe,
de Rodez-Bénavent, Daunis, Aies y
prennent part tour à tour, au grand
intérêt de l'assemblée, que préoccupe
à juste titre ce sujet capital.
M. Caffort Indique le Conseil d'Etat
s'est déclaré incompétent pour décider
que les vins anormaux ne peuvent
être mis en vente. Tant qu'une défi-
nition légale des vins anormaux
n'aura pas été donnée, le Conseil
d'Etat ne pourra pas Intervenir. Il y a
donc Heu de saisir le Parlement, afin
d'obtenir de lui des définitions légales.
M. Barthe souligne que ie conseil
général de l'Hérault est le plus inté-
ressé de France à la question. Il
estime que c'est à tort que le Conseil
d'Etat s'est refusé à prendre un dé-
cret : 11 a déjà tranché semblable
question en ce qui concerne le vinai-
gre, le lait, le beurre... Si on laisse
ïa mauvaise marchandise envahir le
marché, c'est l'effondrement des cours
des vins et la panique, n ne suffit
pas de produire beaucoup et même
exagérément : il faut produire de bons
vins. A ce point de vue, le degré
alcoolique des vins auquel on a songé
à se référer n'est pas un critérium
suffisant. On a proposé de qualifier
d'anormal un vin qui n'aurait pas
6*5 d'alcool. Or, un vin d'Algérie qui
n'a pas 10* est presque anormal, alors
qu'un vin de 7* chez nous est normal,
et même 6' dans le Centre.
M. Barthe indique ce qui a été fait
à l'étranger : au Portugal, en Suisse,
en Hongrie, au Chili. Presque tous les
pays viticoles s'entourent de garanties.
Il v a partout un effort pour défendre
la viticulture. La concurrence, au point
de vue viticole, va être, en effet, très
rude... C'est donc à notre conseil
général à jeter le cri d'alarme et au
gouvernement à être hardi dans ses
décisions. Du moment que le Conseil
d'Etat se refuse à agir, il faut que
le Parlement délibère et vote.
M. de Bodez-Bénavent s'associe aux
observations qui viennent d'être pré-
sentées et demande que le vœu qu'il
a déposé sur le même objet soit joint
à ceux de ses collègues.
M. Daunis signale que lorsque cer-
tains vins défectueux ne vont pas au
commerce ils sont donnés aux
ouvriers agricoles. Il y a là une pra-
tique blâmable... La commission inter-
ministérielle de la viticulture a. d'ail-
leurs, émis le vœu que le service de
la répression des fraudes contrôle la
qualité du vin fourni aux ouvriers.
L'assemblée départementale, prenant
en considération cette dernière obser-
vation de M. Daunis, adopte un vœu
déposé par celui-ci. légèrement modifié
après une observation de M. Aies, et
d'après lequel « un contrôle sérieux
devra être exercé par le service de la
répression des fraudes dans les ré-
gions viticoles et notamment dans les
départements gros producteurs ».
Comme sanction générale au débat
qui vient d'avoir lieu, le conseil géné-
ral adopte le vœu de M. Barthe sur
les vins anormaux et ceux de ses
collègues. \
NE LAISSEZ PAS LES ENFANTS
JOUER AVEO LE FEU !
Epinal 3 octobre.
Pendant que Mme Dunu'y, demeurant
à Senoon.es, s'était absentée durant
quelques Instants, son petit garçon
Roger, âgé de trois ans et demi,
s'était emparé d'une boîte d'allumettes.
En s'arnusam, il incendia le berceau
de son frère et de sa sœur, jumeaux,
âgés de 26 mois. Les deUx enfants
furent carbonisés.
INONDATIONS AUX INDES
. , jLondres, 3 octobre.
Une dépêche de Bombay annonce
que, d'après les rapporta de la Croix-
Rouge, les inondations dans Pemjah
ont causé la mort de deux cent six
personnes.
LES INCENDIES DE FORETS
Angoulême, a octobre.
Un violent incendie s'est déclaré en
forêt de Horte, commune de Rougnas ;
le feu, qui aurait été allumé par mal-
veillance, activé par un violent vent
d'ouest, s'est dévéloppé très rapide-
ment. Hier, à midi, 60 hectares de bois
étaient ravr ;és. La population n'a pi
lutter contre le sinistre.
A 20 heures l'incendie continuait.
MORDUE PAR UNE VIPERE
Chatellerault, 3 octobre.
Mme Roger Godin, 24 ans, a'i cours
des vendanges, à Leigne-sur-Usseau, a
été mordue par une vipère enroulée
sur un cep de vigne. Malgré les soins,
Mme Godin a succombé.
UNIE SINGULIERE TROUVAILLE
SUR LA BOUTS
DE PARIS A CHERBOURG
Lisieûx, '3 octobre.
Des gendarmes ont découvert sur le
territoire de la commune de Crevè-
cceur-en-Auge, sur la route de Paris à
Cherbourg, un jouet d'enfant entouré
de papier d'emballage sur lequel les
mots suivants étaient écrits : « Au se-
cours, au secours, on m'enlève vers
Paris, auto 952 HB ou H 13 .. On croit
que le jouet fut jeté sur la route par
la portière d'une auto roulant à vive
&LLu,j?6
VIOLENTE BAGARRE
Marion (Caroline du Nord),
3 octobre.
Deux grévistes ont été tués et dix-
neuf personnes, dont une femme, ont
été blessées au cours d'une bagarre
qui s'est produite hier matin, aux por-
tes d'une filature de la ville. Cinq des
blessés sont dans un état désespéré.
La milice a été envoyée sur les lieux
afin de prévenir de nouveaux désor-
dres.
UNE AUTO ALLAIT TOMBER
DANS LE PORT DE DIEPPE
Dieppe, 8 octobre.
Cette nuit, une auto, dans laquelle | s
se trouvaient cinq marchands de na- 1
tionalHé belge, passait à Dieppe sous
une pluie battante. Le conducteur, gêne
par l'eau qui ruisselait le long de son
pare-brise et croyant s'engager sur un
pont, prit la direction du bassin Du-
quesne. Fort heureusement, un chalu-
tier se trouvait là et c'est lui qui re-
çut le véhicule. Les roues avant de
l'auto prirent appui sur un cordage du
bateau pendant que les roues arrières
s'arrêtaient juste au bord du quai
Quatre des occupants, MM. Molde-
rez, Wantoont, Demes,j séparé-
ment, sur la dtemande des catholiques
écossais.
La Congrégation générale et le Pape
statueront définitivement au début de
novembre. La célébration de ces béati-
fications interviendra à ia basilique va-
tlcnne vers le 21 décembre prochain,
date du jubilé saceddotal du Pape.
UN DIRIGEABLE DÉTRUIT
Magdebourg, 3 octobre.
Le petit dirigeable Raab-Katzentlein,
oui avait été obligé d'atterrir à Mag-
debourg, a été complètement détruit
hier après-midi, au cours d'une tem-
pête. Le pilote a pu sauter à temps de
la nacelle et s'est blessé grièvement.
UN FONCTIONNAIRE INDÉLICAT
Genève, 3 octobre.
Récemment, M. Turettim, chef du dé-
partement genévois de la justice et de
la polie* recevait une dénonciation
contre un agent de la Sûreté, M. Char-
les Wrage.
Une enquête fut ouverte laquelle éta-
blit que M. Wrage, qui menait un
train de vie ne correspondant pas à ses
ressources, s'était rendu coupable de
graves indélicatesses.
Chargé de l'encaissement du droit
des pauvres, il s'était approprié indû-
ment, des sommes importantes. Ces dé-
tournements duraient, croit-on, depuis
quatre ou cinq ans. On n'en connaît
pas exactement l'importance.
Avec l'argent dérobé, M. Wrage
s'était fait construire un chalet à Tri-
diney et avait acheté une automobile.
Mis en présence des faits précis.
M. Wrage est entré dans la voie des
aveux. L'indélicat fonctionnaire a été
immédiatement révoqué et mis en état
d'arrestation.
Pour le moment, 11 est inculpé de dé-
tournements et d'escroqueries. Mais il
se pourrait qu'il soit en outre poursui-
vi pour faux en écritures.
M. Wrage faisait partie depuis neuf
ans de la "Sûreté genévoise.
EXPLOSION DANS UNE HUILERIE
Berlin, S octobre.
Au cours d'une explosion de chau-
dière, dans une huilerie de Harbourg,
deux ouvriers ont été brûlés vifs.
L'usine a été en partie détruite par le
feu.
TRAFIC DE STUPÉFIANTS
Paris, 3 octobre.
Le jugei d'instruction M. Lapeyre a
Inculpé du trafic des stupéfiants un in-
dividu du nom de Hatem. marchand
de tapis.
Hatem est soupçonné d'avoir servi
d'intermédiaire entre Gourtam Nabbi,
ambassadeur d'Afghanistan à Moscou,
et M. Baskine, pour l'introduction en
France de la malle saisie à la gare du
Nord et qui contenait d'importantes
quantités de cocaïne.
UN CHALUTIER COULE
Londres, 3 octobre.
Le enalutier belge « Commandant-
Bultinjk > a fait naufrage, cette nuit,
au large de Fleowood, sur la côte de
Lancashire, au cours de la tempête.
Le vent soufflait à plus de 110 km. à
l'heure. Les signaux et les cris de dé-
tresse de l'équipage furent nettement
perçus à peu de distance par des pè
cheur s s'y trouvant et qui ne purent
malheureusement lui porter secours
qu'à la marée descendante.
Neuf hommes ont pu être sauvés et
trois se noyèrent.
Cahorî, 3 octobre
Dans la soirée de mercredi, le co-
quet village de Marminiac, dans le
canton deCazals, a été attristé par un
drame rapide et brutal. Le forgeron de
la commune, Louis Vacquier, âgé de
61 ans ,a abattu de trois coups de
revolver un jeune cultivateur nommé
Georges Deltour, âgé de 19 ans.
Depuis quelque temps, le meurtrier
nourrissait des soupçons contre sa bru,
âgée de 24 ans, qu'il accusait d'entre-
tenir des relations coupables avec la
victime. Des témoignages entendus
font apparaître, hâtons-nous de le dire,
les accusations portées par le beau-
père comme purement imaginaires. Le
mari de la jeune femme, M. Alban
Vacquier, âgé de 31 ans, déclare, d'ail-
leurs que jamais il n'a eu le moindre
doute sur la fidélité de son épouse.
Cependant, une scène violente s'était
élevée, il y a quelque temps, entre
Louis Vacquier et Georges Deltour, qui
était allé a la forge afin de faire répa-
rer sa bicyclette. Le criminel prétend
que, depuis lors, le jeune homme pa-
raissait le narguer par son attitude.
Au mois d'août dernier. Vacquier se
rendit à Cahors et fit emplette d'un
revolver à barillet chez un armurier,
boulevard Gambetta. et, depuis lors, il
ne cessa de porter cette arme chargée
sur lui.
Georges Deltour, passant devant la
forge mercredi soir, vers 8 heures, Vac-
quier lui tira trois coups de revolver.
Le blessé tomba dans une mare de sang.
Mme Alban Vacquier, attirée par le
bruit des détonations et par les gémis-
sements du blessé, survenant à ce mo-
ment, son beau-père la menaça de son
arme, qu'il lui braqua en pleine figure.
Le revolver, heureusement, était enrayé
et le coup ne partit pas.
Relevée et secourue par le beau-frère
de Vacquier. M. Caumon, et par d'au-
tres voisins, la victime fut transportée
che7 l'adjoint au maire. M. Albert Pâ-
li ssié
Le docteur Mage, de Gazais, appelé en
tonte hâte, examina le blessé qui est
très gravement atteint dans la région
thoracique et au ventre, et dont la vie
est en danger, nous dit-on.
Le meurtrier, aussitôt après son for-
fait, tenta à plusieurs reprises de se
précipiter dans une mare profonde qui
se trouve sur la propriété de M. Can-
gardel, ancien conseiller général. Il
fut chaque fois empêché de tenter de
se suicider par son fils.
Mis en état d'arrestation dans la soi-
rée de mercredi, Vacquier passa la nuit
à la gendarmerie de Gazais. Il fut con-
duit jeudi au Parquet de Cahors et
écroué à la Maison d'arrêt. Il déclare
que c'est sa belle-fille qu'il aurait
voulu tuer et non Deltour.
Lorsqu'on lui montra les conséquen-
ces de son acte criminel, il éclata en
sanglots. II ne fit d'ailleurs aucune dif-
ficulté pour reconnaître toutes les cir-
constances du drame et se borna à
exprimer son geste par le désir de ven-
ger l'honneur de son fils.
La terre tremble
Rome. 3 octobre.
Hier matin, à 2 h .59, un court séisme
en sens ondulatoire a été ressenti à Fa-
briano, dans la province d'Ancône.
A 13 h 31 on a enregistré, à Bologne,
une légère secousse du troisième degré,
en sens ondulatoire, qui a été ressentie
par la majorité de la population.
à M. J. D. Cohn P
2. Pistache (Hervé) à M.
P. Vertheimer P 8»
3. Alivler VI (M. Toussaint)
à M. A. L. Leautey P 11»»
Non placés : Belle Trieste, Tiny Fleet,
Mejean, Issia, Sabotière, Gabrielle IL
Lady Geneviève (S. Gallah-WÏL Crys-
tal), entraînée par G. Newton.
PRIX DE DREUX
10.000 francs, 1.600 mètres.
1. Gabès (A. Brèthes) G 61 »»
à M. Lazard P 19 »»
2 Polkric (R. Rochettt),.. P 42 50
3. Sinfra (A. Reinette) P 19 50
Non placés : Triomphale, Zermatt,
Floria, Capdantifer, Babiba, Daily-
Mail Varus, Narseddine, Fontange,
Sortziko, Repentie, Fol-Espoir II, Zung-
turc, Harmonique, Sirius, La Pibou-
lette, Mle-Albertin, Monticole. Giroflée.
Gabès, par Durbar et Gabelle III. En-
traîneur : Cunnington.
PRIX DE SAINT-JACQUES
20.000 francs, 2.200 mètres
1 Prlnce-Kara (W. Sibbritt), G 46 50
à M. H. Coulon P 16 50
2. Altissimus (H. Semblât).. P 8 :
3. Le-Canderquet (C. Bouillon).
Non placés : Mascot, Saint-Gildas, Hi
mar, Divette III.
Prince-Kara, par Le Melior et Pelure
d'Or; entr. L. Carter.
COURSE DE HAIES D'OCTOBRE
Le Bouif (Belmondo), Racahout (nanmn
Abrek llledclou.p), Darkantony (HaesV
Darlt-Vlctory (Janogrey), Ippecont Si '
Partant douteux : Poisson-Volant (X).
PRIX DE KARCHENOIIt
Nihiliste (Dlez), Magistral et Mauras rt
(Christian), Emte, Querato et Rlnella (CNfe!
vreau), Mlranda II, Acrohate et Evertoll»
(Pockett), Lanterna * (Chapman), So Loi!;.
(Doroaletche).
PRIX DE L'ORLEANAIS
Allobroge (Sentier), Légionnaire IVaj-er)
T.iger Saint-Hubert (Hamel).
PRIX ICARE
Alrlon (Bourgeois), Académie H (X), ÇQ.
tombe (Pesle Fils). Stella (Mercier). Duc cl»
Guise (Bonnet), Bluet (Souchon), Argentin»
(X), Beauplan (Netter). Canotta (Koch), c ar
rey (C. Blancart), Chypre C et tlonn'o q»
Moel), Union (Vandyck). Danella (X), co:V
tralto (Grosjean), Rueul (Duriez), Cri Cri
(X), Violette IV (ilace).
p ronostlci
Parit-Sport. — Ballyrack et Plularu —
Laserre et Cherryor — Pollywog et Le-L-T
goln — Ecurie Vell Picard et Abreck — _v!
hlliste et Christian — Allobrose — Dan»Ui"
et Carlotta. , *?
Le jockey. — EaHyrack et Plialarls —
Jessy et Targulst — Pollywog et Menthe-
Frappée — Jane Grey — Christian et Lan-
terne — Allobroge — Chyprec et Cri-Cri
La Veine. — LaIOrtune-II et Ballyrack
— Oherryo et Laserre — Menthe et Polir-
wog — Abrek et Dark-Antony — LaMei.,j' e
et Ohristian — Allobroge — Chyprec et
Cricri.
PRIX DU PONT DE PIERRE
12.500 francs, 1.500 mètres
1. Echapade (Duforez) G 22 50
à M J. Prat..... ......... P 9 50
2. Rablette (T. Turner) P 11 50
3. Mésange (H. Semblât) P 17 50
Non placés : Sans-Peur VIII, Domi-
nator. Danaos, Salarino, Clémence,
Eros, Yarmouth, Auguste II, Angélus,
Tvphon, Loika, Tana.
Echapade, par Montmaur et Erastina;
entraîneur, G. Bartholomew.
PRIX DU VAL D'ENFER
10.000 francs, 2.100 mètres
1. Pégasse VIII (D. Guhio), G 27 50
à M. L. Renier > P. 9
2. ipDlomée (A. Remette),
P 19 50
3. Golden-Meadow (A. Esling), P 7
Non placés : Zerlina, Diablotin-III,
Winnerfleet. Sucre-de-Pomme, Egmont,
Esculape-II, Epicure, Sardoin, Spring-
Tide.
Pégasse-VIll (Assurbanipal et Bacb-
lyck), entraîné par Gottlieb.
NEW-MARKET
Londres, 3 octobre.
Résultai des Jockey-Club Sta kes :
1. Cyclonic. 100/30; 2. Bosworth, éga
lité 3/0; Plymouth Hoe, 33/1.
Gagné par une courte tête; une courte
tête séparait le second du troisième
Il y avait huit partants.
DEMANDE DE MATCH
Renaissance Sportive Mauvezinoise,
libre par suite forfaits les 6 octobre
et 23 mars, concluerait avec bonnes
équipes deuxième, troisième et qua-
trième séries.
Faire offres par lettre au secrétaire
Mauvezin (Gers) ou par téléphoné
(tél. 14).
AERONAUTIQUE
A TOULOUSE
Les courses, annoncées hier pour le
dimanche 13 octobre, auront lieu en
réalité dimanche prochain 6 octobre.
LES RANDONNÉES
DU < GRAF-ZEPPELIH a
Friedrischaîfen, 3 octobre.
Le zeppelin a quitté hier matin son
hangar pour effectuer un nouveau
voyage circulaire au-dessus de la
Suisse. Il avait à bord 40 passagers,
parmi lesquels se trouvait le directeur
général des chemins de fer du Reich.
Le dirigeable entreprendra un voyago
en Hollande le 10 octobre
LE « D.O.X. > TENTERA
LA TRAVERSÉE DE L'ATLANTIQUE
Berlin, 3 octobre.
On mande Friedrischaîfen que l'avion
géant D.OX., qui effectue actuellement
ses vols d'essai au-dessus du lac c«
Constance, tentera au printemps pro-
chain un vol transatLmttque.
Nouvelles Express
Du 3 octobre.
te prissent de la République i
guiffij aujourd'hui le château de Ram
bouillet vour se réinstaller au volai* di
l'Elysée.
Affections
de la Peau
Les souffrances provenant de mal»*
dies de la peau peuvent être évitée»
en employant à temps la Pommade
Cadum. Elle arrête immédiatement les
démangeaisons, calme et guérit toute
irritation ou inflammation de la peau.
Bien des souffrances sont évitées en em-
ployant à temps la Pommade Cadum
contre l'eczéma, les boutons, dartres,
gale, éruptions, écorchures, hémorroï-
des, urticaire, croûtes, teigne, z.—
EXPLOSION D'UN HAUT FOURNEAU
Luxembourg, 3 octobre
Un haut-fourneau a fait explosion à
Rodance (Grand Duché de Luxem-
bourg), huit ouvriers ont été blessés
Les dégâts sont considérables.
Le Vatican et les Soviets
UN DÉMENTI
Rome, 3 octobre.
l.'Osservatore Romano publie un dé-
menti officiel concernant des bruits qui
ont circulé relativement à des pourpar.
lers en vue d'un accord diplomatique
entre la Saint-Siège: et la Russie.
La nouvelle est de pure invention.
Les courses, annoncées hier pour le
dimanche 6 octobre, auront Heu en
réalité le dimanche 13 octobre.
Une erreur matérielle eet seule cause
de cette inexactitude.
A ENGHiEN
LA VIE PUBLIQUE DES HOM-
MES POLITIQUES SERT ASSEZ
A LEUR VIE PRIVEE POUR
QU'ON AIT LE DROIT D'EXIGER
QUE LEUR VIE PRIVEE NE NUI-
SE PAS A LEUR VIE PUBLIQUE,
te Carrefour
Paris, 8 septembre.
Demain, courses i Enghlen. Partants et
montes probables :
PRIX DE LA SOLOGNE
Bilaa (Howes, MiTClsln (Kalloy), Ballyrack
et On, Minstrel (Luc), Sahtt» (Delaforest),
Halaris (Micliolet), Ramdad (Léger), Ma
liouche (Romain), Plaisance Costadoat), Le-
Projrrè» (Lesech), CUerrytio (Durne). ia-
Lfgeûcte (Jolner).
PRIX DU BATtROIS
OSerry-Orange (Tondu), Lllybée II (Bu-
rette), Raymond (Romain); Apostolat (Fo-
rât), Hotman (Stelfeu), Targnist (Luc),
Saltagain (Murât), Potagébiscrue (Kalley),
Laserre (Bonaventure), Uessy (Fruliln-
sholtz).
PRIX DE LA BEAI] ÇB
Rameur (Sentier), Clisson (Luc), Pollwog
(Lock), Lelgoin (Léger), Radziville (M- de
Val plan), Mc«it-Val#rien (Davis), La-Légend»
(Joiner). Partant Uonteus : Arbousier (i'é-
8Cr),
EXAMENS ET CONCOURS
CONCOURS POUR UNE PLACE DS
CHEF DE CLINIQUE MEDICALE
Los épreuves de ce concours auront
lieu à la Faculté des médecine de Tou-
louse, la lundi 16 décembre 1929, a
0 heures,
Le registre des Inscriptions sera clos
quinze jours avant l'ouverture du con-
cours.
Sont admis à concourir les candi-
dats de nationalité française pourvus
du diplôme de docteur en médecine et
n'étant pas âgés de plus de trente-cinq
an? révolus le jour du concours.
Pour renseignements complémentai-
reo s'adresser au secrétariat de ja
Faculté.
CMVOYEZ *o« LETTRE!» «* COU»
«o MAROC, m AliÉHîE, » DAKAR
S AMÉRIQUE DU SUDmâVIOIf .
30MPAGNIE GÉNÉRALE AÉB0P0SJUE
»î. Avenu* dm Ch»mp»-18lT»««» — V,',.».
Feuilleton du 4 octobre 1929
LE REFLET DANS LÂ NUIT
ROIVIiVlV D'AVENTURES
par A. E. W. MASON
(Troduif de Vanglais par Louis Labat).
VII
WABERSKI
— Vous çoncevez, reprit Hanau'd sans
la moindre ironie; qu'une accusation com-
me celle que vous avez portée contre Mlle
Harlowo exige une enquête rigoureuse.
C'est pourquoi le juge d'instruction a re-
quis notre concoure.
— Oui, dit Waberaki, l'affaire est déli-
cate.
*— J'ai pensé qu'une petite conversation
officieuse de vous à moi, en présence de
ces dûmes et sans greffier ni secrétaire,
pouvait avoir son utilité...
L'œil de Waberski s'éclaira d'espoir.
— ...Comme introduction à une procé-
sérieuse et plus inévitable.-
La lueur s'éteignit dans lea yeux de
Waberski.
— Il faut bien que les choses suivent
leur cours, dit-il.
— C'est pour ça que nous sommes là,
répondit Hanaud.
A ce moment, la porte de la bibliothè-
que s'ouvrit, Belty entra.
— Vous m'avez fait demander, mon-
sieur ? dit-elle.
Mais elle aperçut Waberski, dressa la
tête, et ses yeux flambèrent.
•— Monsieur Boris 1...
Soudain, parcourant la pièce du regard
pour y chercher Frobisbor :
- J'avais cru comprendre... dit-elle, dé-
sappointée.
Hanaud intervint à temps pour l'empê-
cher de prononcer un nom ;
— Tout à l'heure, mademoiselle.
Elle prit sa place accoutumée contre la
fenêtre. Anne Upcott, arrivée derrière
elle, referma la porte et s'assit un peu à
l'écart. Hanaud replia son journal, décou-
vrant ainsi sur la table un de ces dossiers
à chemise verte que Jim Frobisher avait
déjà vus dans son bureau de la Sûreté
à Paris ; et de la chemise il retira le pa-
pier qui se trouvait au-dessus des autres,
puis il se tourna vers Waberski :
— Vous prétendez, monsieur, que, dans
la nuit du 27 avril, Mlle Betty Harlovve,
que voici, a donné sciemment la mort a
Mme Jeanne-Marie Harlowe, 6a mère
adoptive et sa bienfaitrice, en lui admi-
nistrant une dose excessive do narcoti-
que ?
— Oui, et je le maintiens, répondit Wa-
berski avec une affectation d'audace.
— Voua ne spécifiez pas le narcotique ?
— Ce devait être de la morphine, mais
je ne saurais l'affirmer,
— D'après vous, si j'en crois le docu-
ment que j'ai sous les yeux, Mlle Har-
lowe l'aurait versé dons le verre de li-
monade toujours placé au chevet de Mme
Harlowe ?
— Oui. 1
Hanaud remit le papier dans sa che-
mise.
— Vous n'accusez pas la garde. .Icanno
Baudin, de complicité dans le. crime ?
Oh ! non, s'écria Waberski avec une es-
pèce d'horreur, les prunelles dilatées, les
paupières remontées jusqu'au bord des
cheveux. Je n'ai aucun soupçon contre
Jeanne Baudin. Je vous en prie, pas d'er-
reur, monsieur Hanaud, pas d'injustice 1
Je serais malade que je prendrais Mlle
Baudin comme garde.
— C'est tout dire.
La douceur, l'aménité de Hanaud, ga-
gnaient peu à peu la confiance de Wa-
berski.
_ Non, ce n'est pas elle que j'accuse,
mais cello...
La voix de Weberski se mit à trembler.
— Celle qui, profitant de son inatten-
tion, versa le poison dans le verre, l'être
dénaturé, qui, son crime accompli, s'en
fut au bal pendant que mourait la vic-
time. Ma pauvre sœur !
— Belle-sœur ! corrigea, d'une voix cal-
me et acide, du fond du fauteuil où elle
était plongée, Anne Upcott.
— Elle était une sœur pour moi, répli-
qua Waberski avec un accent désolé. Et
songez, monsieur, ajouta-t-il, parlant à
Hanaud, que, le 27, je me trouvais en ex-
pédition de pêche I Toute ma vie je m'en
forai le reproohe, car si j'avais été là.,.
Mais voue êtes revenu, dit Hanaud,
et, lb, nous touchons à un fait qui m'in-
trigue. Vous aimiez tendrement votre
sœur, c'est clair, puisque vous n'y pouvez
penser sans larmes...
— Oui, oui...
— Pourquoi donc ave/.-vous aiteedu si
longtemps avant de rien entreprendre pour
la venger ? Considérons les dates. Votre
sœur meurt dans la nuit du 27 avril. Vous
êtes de retour ie 28 et vous ne bougez
pas. Elle est enterrée le 30, et vous ne di-
tes rien, vous ne faites pas un geste. C'est
seulement une semaine plus tard que
vous déposez votre plainte. Pourquoi ? Je
vous en prie, monsieur Waberski, ne me
regardez pas ainsi entre vos doigts, la
réponse n'est pas écrite sur ma figure.
Si plaisamment qu'eût été faite cette re-
marque, Waberski abaicea précipitam-
ment la main et se dressa, le visage en
feu.
— La réponse, dit-il, c'est qu'à ce mo-
ment j'ai eu la certitude positive. Je suis
un homme qui pense. Je vois, par la ré-
flexion, se dessiner les causes et les mo-
biles. Tout un portrait de jeune fille 6e
construit devant moi, Elle est étrange et
secrète ; elle ne rêve que de briller, de
s'amuser, de rire ; suchnnt le pouvoir de
la beauté, elle aspire h l'exercer ; mais,
habilement, elle dissimule. Elle n'a pas de
cœur. C'est Betty Harlowe,
Ju*que-là, Betty, impassible, avait paru
figée dans son dédain. Elle sembla re-
prendre vie tout d'un coup : penchée en
avant, un coude sur les genoux croit**,
le menton sur la main, ello sourit m»-
queusement à l'image qu'on traçait d elle.
Derrière la porte qui le cachait,
croyait entendre des blasphèmes. Com-
ment Hanaud supportait-il cela ? Pasqua
Waberski n'était pour rien dans la ie" re
anonyme reçue par Betty, pourquoi four-
nir h ce paltoquet l'occasion de diffamer
bassement la jeune fille ï Pourquoi ne
pas permettre qu'on lui remit sous IM
yeux ses deux lettres de chantage '
Cependant, Waberski parlait toujours.
— Une créature pareille ne devait trou-
ver à la vie de Dijon qu'une saveur bien
fade, bien plate. La cité des uuce, ^
Vieille capitale parlementaire n'offrait *
ses désirs extravagants que les joies r -
diiites de la province. Mais imaginez

VENDREDI 4 OCTOBRE 1089
ernièr
Dernières Nouvelles 1 informations
tresemann
ES DERNIERS MOMENTS
Berlin.- 4 octobre
ces -^^vrasss
V Ceptnd\m%vait pris part.
une importante reu-
=te au
hier après-midi. A "••p u ""''' u rWehstag
Le Budget de 1930
a la Commission des Finances
TENNIS
'.es
fféfait Testé Pendant toute la
"n rapports téléphoniques permanents
lui le docteur Strasemann fut frappe
ffûne attaque d'appoplexie particuliè-
rement grave, qui lui paralyse le côte
^toutefois les médecins espéraient
encore que la malad* parviendrait a
«••rmonter cette «rise lorsqu à o h. 25,
^ matin M. Stresemann succomba à
§L crise cardiaque. Depuis la première
littariii0 M Stresemann était resté sans
Connaissance. Mme Stresemann et ses
enfante avaient passé toute ia nuit â
8 °i n es Che médecins s'attendaient depuis
ÏOft!
1
LES DÉGRÈVEMENTS
Paris. 4 octobre.
I -, commission des finances a enten-
du,' nier après-midi, un exposé de son
rapporteur général, M. ds Chappetle-
iaino. , ,
A la suite de cet exposé, M- Palmade
a indiqué une ses amis et lui pensaient
iju'un effort immédiat pouvait être
réalisé 11 a ajouté nue des dégrève-
ments étalent également, et à très bref
délai, susceptibles d'être obtenus en
raison des disponibilités de recettes, en
faveur des petite commerçante.
M. Lamoureux a présenté des obser-
vations en ce qui concerne les plus-
values budgétaires et il a iasisté sur la
nécessité de bien déterminer la marge
des disponibilités a consacrer aux dé
grèvements. compte tenu de certaines
dépenses inévitables, notamment en fa-
veur de l'agriculture et de t'aide ,a. ap-
porter aux départements et aux com
mîmes, en particulier pour les dépenses
ri'éleclrilicat.ion, le Crédit agricole, le
réseau routier, les Caisses d assurances
contre les intempéries. 11 a indiqué les
méthodes qu'il convenait d'adopter.
M. Landry a déclaré qu'il estimait
possible de réduire les ressources die la
ewps a. une mort semblable us caisse autonome à la dotation minima
homme d'Etat allemand
L'ÉMOTIOM A BERLIN
Berlin, 4 octobre
T'est dans l'hôtel particulier des mi-
nistres des Affaires étrangères, situé
. aiis les jardins du ministère, que M
Stresemann a ressenti., mercredi soir,
fattaque qui devait 1 emporter jeudi
m f es* deux médecins qui le soignaient
habituellement; les professeurs Zon-
degg et Krauss. turent mandes imme-
d YeT 3 meinbres du gouvernement fu-
rent mis au courant de l'état grave du
ministre, mais pour toutos les autres
personnes, on tint cet état rigoureuse-
ment secret. Mine Stresemann et se*
deux fils passèrent toute la nuit au
chevet du maiade.
Au début de la matinée, une grande
partie de la population ignorait encore
la nouvelle du décès du ministre.
Les amis de M. Stresmanu qui lont
vu ces derniers jours se rendaient
compte que son état de santé laissait
ïortement à désirer et avaient mani-
festé des inquiétudes. Au moment où
il arriva au Reichstag, mercredi après-
midi la ministre des Affaires étran-
gères était pâle, défait et semblait
complètement exténué. 11 prononça un
discours devant le groupe populiste du
Reichstag. et on remarqua qu'il s'ex-
prima à voix basse et très lentement,
ce qui était absolument contraire à ses
habitudes.
La mort subite de M. Stresemann a
été accueillie dans les milieux politi-
ques avec une profonde émotion. Les
édifices publics de Berlin ont mis leur
•pavillon, en berne devant le ministère
fdes affalées étrangères, dans la
: Wilhemstrass» et, à l'entrée des Jar-
dins, quelques rares curieux s'arrê-
tent.
onr Rordeaux.
— t* FlanUrt, venant de UtifftKrttx «t du
V
par ses traditions et rappelait par sa (550 a
seule présence.
Mais que sont ces regrets, aussi pro-
fonds soient-ils, h côté de ceux qu'elle
laisse à sa nombreuse et magnifique
descendance Y
Elle avait, épousé en 1860, M. Anatole
de Sevin, d'une très ancienne famille
1ransptanté« depuis des siècles en
Agenais et d'une très haute distinc-
tion personnelle. Cette union infiniment
heureuse et assortie devait faire d'elle
une mère et une aïeule incomparables.
Mère et aïeule, tels sont bien les
traits, en effet, sous lesquels la géné-
ration présente a le plus longtemps
connu et admiré celle qui vient de
mourir auréolée par une couronne de
soixante deux descendants.
lt semb'i même que, pour première
récompense, Dieu ait voulu la prendre
à l'heure où elle était le plus entourée
par cette robuste et splendide lignée,
aux carrières toutes brillamment ache-
vées, poursuivies ou commençantes et
dont elle tirait tant de juste orgueil
e: de douce joie.
Tant ri» douce joie, mais aussi tant
ds sollicitudes, car plusieurs parmi ses
enfants l'ont hélas devancée dans la
tombe et leurs morts ont bien cruelle-
ment jalonnée sa noble existence
d'abord celle de Georges, élève à
l'école polytechnique; puis celle du ca
piiaine Henri de Sevin; ensuite celle
du commandant Dufaure de Cîires.
son gendre, glorieusement tombé au
Labyrinthe; enfin, il y a dix-huit mois
à peine celle de Mme Genêt. Mais
cru'ils fussent anciens ou récents, tous
ces deuils IrJ sommaient de hier, tant
sop. cœur avait peu vieilli.
Ne nous étonnons donc pas des tou-
chantes et solennelles funérailles qui
se sont déroulées, l'autre jour, dans
une église trop petite. Elles étaient
l'ho _ i:uagR public et spontané que
Toulouse et Colomiers devaient rendre
à la femme de qualité, a la mère ac-
I compli», a l'Ame toujours vibrante qui
{ s'en filial; en laissant, rtprrière elle nu
j si long exemple et une si relie œuvre.
! Avec une Vive émotion, 1 Express du
Midi pria, a son tour, les enfants, les
petits-enfants et le vénéré frère de
Mme de Sevin. de vouloir bîÇTi ngTé< 1
MARCHÉ DU HAVRE
Du 3 octobre.
Cotons. — Tendance soutenue. Ventes,
4.150 balles ; octobre, 625 : novembre, 617;
décembre, 618 ; janvier, 619 ; février, '620 ;
mars, 623 ; avril, 622 ; mai, 624; juin, 62-2 ;
juillet, 622 ; août, 621 ; septembre, 620.
Cafés. — Tendance calme. Ventes, 5.750
sacs. Octobre, 416 50 ; novembre, 413 50
décembre, tu 75 ; janvier, 411 2,r.' ; lévrier,
409 50 ; mars. 409 50 ; avril, 406 50; mai,
404 75 ; Juin, 401 ; juillet, 400 ; août, 397 50;
septembre, 395.
laines. — Tendance facile. Octobre, no-
vembre, décembre, janvier, février, mars,
avril, mai, 1060.
MARCHÉ AUX VINS
Sète, 2 octobre.
Vins. — Pays rouge ordinaire, 8 à 10',
115 â 130 fr. l'bect.; 1929, supérieur, 8 S
10'5, 14.50 â 12 fr. le degré. Nu pris à la
propriété; tous autres frais en sus.
Algérie rouge, rosé et blanc, ordinaire,
12.50 à 14 fr.; supérieur, 54 à 16 fr. Suvant
degré, qualité et quantité. Nu quai Sète,
plein fait fûts acheteur comptant net.
Espagne rouge, rosé et blanc, ordinaire,
12.50 à, 14 fr.,; supérieur, 14 à 16 fr. Sui-
vant degré, qualité et quantité. Nu quai
Sète plein fait fûts acheteur comptant net;
droits de douane et taxes compris.
Futailles. — Location, 0.25 a 0.40. Fûts
neufs : Amérioue, blanc, 635 à 700; rouge,
LA JOURNÉE
DU 4 OCTOBRE 1929
Saint du jour ; saint François d'As-
sise.
Fête à souhaiter : saint Consent.
OflO; Russie, 550 à 620; suivant maté-
riel et lie. CMne. bois de Rome. 575 a 640;
palétuviers, 550 â 600. Fûts usagés, 22ô a
400, suivant qualité et poids; fûts prif eu
magasin.
Wagons-réservoirs. — Location T pour lie
rouge à l'hect. voyag-., 7.50 ?i s fr. ; blan-
che, 7.50 ft 8 fr. ; rouge et blanche, jour
voyage. 0.35 à O.40; alcool bon goût. 0.30;
suivant lie et contenance. <
Narbonne, 3 octobre.
Grande af.tuence sur le march ; peu d'af-
faires traitées, la propriété résistant aux
offres qui lui sont faite*. La Chambre
d'Agriculture ne donne pas de cours. La
Chambre de commerce cote les vins du
Narbonnais : Récolte 1928, de 8 & 12 de-
grés, de 110 A 160 fr. Récolte 1929. de 8 A
12 degrés, 12 à 13 fr. 50 le degré, hecto nu
pris chez le récoltant, frais en sus.
Alcools, pas d'affaires.
Lézignan-Corhléres, 2 octobre.
Cote des vins [mur la semaine du 25
septembre au 1er octobre, liécolle 192S-29 :
Corbières : 19 A 13*, 1-2 50 à 13 50, avec
retiralson immédiate ; 13 à ii fr. logés.
MinervQls, — s A il". 12 50 A 13 50, avec
retiralson Immédiate ; 13 A 14 fr. logés.
Nouvelles Religieuses
CHAPELLE SAINT-LOUIS D'ANJOU,
32. Avenue de la Patte-d'Oie. — Aujour-
d'hui vendredi 4 octobre, fête de Saint
François d'Assise. Le soir à 8 h. 30,
chants de circonstance, sermon par M.
1 abba Emy, curé de Saint-François
d Assise. Bénédiction du Très Saint
Sacrement.
CHAPELLE DU CÉNACLE, 7 rue De-
ville. — Du 12 au 16 octobre, retraite
pour dames et jeunes filles
Du 16 au 20 octobre, retraite pour
grandes lycéennes.
Du 20 au 25 octobre, retraite pour étu-
diantes par Je R. P. Dieuzayde.
Dev/r» 0 de s " !nscrtre à 1 avance : 7, rue
Un Détilé original
Aujourd'hui, à 11 h. 30, grand défilé
du Cirque Géant International GLEICH,
avec tous les artistes chinois, japonais ;
nègres, etc.... avec des éléphants chai
meaux, chevaux, poneys, hippopotame,
etc..., dans les rues suivantes : Allées
Saint-Michel, Grand-Rond, boulevard
Carnot, boulevard Strasbourg, rue
Bavard, rue Alsace-Lorraine, rue du
Poids-de-l'Huile, place du Capitolc,
rue Lafayette, rue Alsace-Lorraine.
Dans nos Facultés
Le secrétariat de la Faculté de Droit
de Toulouse fait savoir que les inscrip-
tions pour les examens de la session de
novembre prochain seront reçues du 6
•au 12 octobre, dernier délai.
Les matières des secondes composi-
tions écrites seront tirées au sort le
24 octobre, dans la matinée.
Les candidats déposeront, »p s inscri-
vant, une enveloppe (dûment affran-
chie) portant leur adresse pour la con-
vocation à l'oral.
Caisse d'Epargne
Les bureaux sont ouverts tous les
jours non fériés, de 9 à 11 et de 1 à
3 heures.
L'intérêt servi aux déposants est fixé
à 3,60 %.
Maximum des dépôts • 12.000 francs
Opérations du l« septembre au
30 septembre 1929 ; Versements,
4.324.2133 francs ; remboursements,
3.418.857 fr. 06. — Excédent de
1105.378 fr. 94.
258 nouveaux déposants.
le 13 ans
victime
lâche agression
MARCHÉ AUX COTONS
Ouverture. — Octobre, 18,55. Incoté
cembre, 18.71 A 18,72 et 18,67 ; mais
A 19.01 : mal, incolô et 916.
Clôture. — Disponible, 18.
18,48 ; décembre. 1*,0 "i A M
18.75 ; mars. 18,98 i
juillet, 19.03 à t»,«i
18,74
19,15
; dé-
19.03
; octobre,
> ; Janvier.
1S.99 ; mai.
Au Musée des Augustins
Nous lisons dans 'Aux Ecoules sous
le titre : « En pénitence » ;
« On se demande ce que, de son vi-
vant, le bon poète Léon Dierx a pu
faire au conservateur du Musée de Tou-
louse.
« 11 y a deux ans que le Musée du
Luxembourg a envoyé au Musée de
Toulouse un portrait au pastel de Léon
Dierx par René Gilbert.
« Mais Léon Dierz, sur les bords de
la Garonne...
« Bref, on l'a mis dans un coin sinis-
tre, derrière des socles. Il faut glisser
la tête entre lo mur et une statue et
être curieux comme, professionnelle-
ment, nous la sommes, pour pervenir à
découvrir l'effigie du poète.
« Négligence ou inimitié spéciale ?
Négligence sans doute. Puisque aussi
bien ce n'est pas la seule et que ce beau
Musée serait tout entier à remanier. »
Hélas ! Hélas ! ce qu'il y a de plus
triste, c'est que ce Parisien a raison '
PRODUITS RÉSINEUX
Londres, 3 octobre.
Essence de térébenthine. — Calme.
Disponible, 45 11/4 ; novembre-décem-
bre, 45 1/2 ; janvier avril, 47.
Ilésino. — Calme. Américaine R,
19 3/4 ; F, 20 1/4 : G, 20 1/4 ; II. 20 1/14;
N. 20 1/2 ; W W, 22. Française F G,
i.) J/4 ; W W, 20 3/4.
New-York, 3 octobre.
Térébenthine. — 59.
Pirmnab, 3 octobre.
Teréhenta'ne. — 52 1/2.
RAsIna — Tvna El. 7.95 : W.G.. 8.05
Conservatoire de Musique
Les concours d'admission aux classes
du Conservatoire auront lieu aux dates
suivantes :
Mardi 15 octobre, — A 8 h. 30, piano.
Mercredi 16 octobre. — A 8 h. 30,
instruments à vent; à 14 heures, ins-
trument.» à archet.
Jeudi 17 octobre. — A 8 h. 30, solfège;
à 14 heures, chant.
Clôture des inscriptions le samedi
12 octobre, à 17 heures,
j Les épreuves du certificat d'aptitude
h l'enseignement de la musique auront
lieu lin novembre ; les inscri)>tidns des
de
ta-
a
L'AUTEUR DE CET ODIEUX
ATTENTAT REST2 INCONNU
Toulouse, 4 octobre
La jeune Maria Darolles. âgée de
13 uns, demeurant avec ses parents, 3,
rue des Bûchers, au Port-Garaud. a été
victime d'une, agression dans le cou-
rant de la matinée.
Le. ou les auteurs sont encore in-
connus.
La fillette était restée à la maison
pour vaquer aux soins du ménage; à
leur rentrée, les parents, inquiets de
ne pas la trouver au lo?is, procédè-
rent à des lecherchcs et la découvri-
rent sur un grabat, dans un galetas
attenant au logement.
Elle portait plusieurs blessures, no-
tamment à la tété et des traces
strangulation faites à l'aide d'un
blier au'elle portait.
La jeune Darolles. transportée
l'hôpital. encore sans connaissa
n'a pu être Interrogée.
M. Picou, commissaire de police
5* arrondissement procède à une
quête.
La découverte du drame
Toulouse, décidément, au lieu de s ap-
peler la ville lose, pourrait bien pren-
dre l'épithèta de « Ville Rouge ».
En effet, depuis peu, c'est le quatriè-
me crime commis dans la ville ou aux
environs : l'assassinat de Mme Tautin
par son fils, à la pension de famille de
la rue du Languedoc : l'attentat de la-
demoiselle Cassagne sur la personne du
chauffeur de taxi M .Gay, aux environs
de Muret; et enfin l'assassinat de Mile
Galy, propriétaire d'une maison inter-
lope, rue Saint-Sauveur.
Jeudi, vers midi, au moment où les
époux Darolles, logeant au numéro 3
de la rue des BOcbers. au Port-Garaud.-
rentraient pour déjeuner, ils furent sur-
pris de trouver la porte do leur appar-
tement grande ouverte ; le feu était
éteint. Leur fillette, la petite Maria, âgée
de freize ans, n'était pas là. Or. I.f
jeudi ils lu laissaient gardienne de leur
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

pals se mirent h sa recherche. Mme
Darolles ne tardait pas à découvrir le
corps de son entant dans un» soupente
attenante a leur petit appartement.
La fillette était dans le coma. Le
corps était accroupi sur un sac de
grosse toile, étendu par terre et entièrement,
couvert de sang. Le cou de la
petite Marin était fortement serré avec
un bas de femme et par un tablier.
De fortes ecchymoses se voyaient,
qu'une blessure sur le côté droit.
Le visage et le crâne de l'enfant
étaient tailladés en une multitude
.d'endroits et le sang avait coulé abondamment
sur tout le corps et sur le
sac. En outre, l'œil droit de la fillette
était fortement tuméfié.
Il y avait eu lutte, car la poussière
I et lés plâtras qui Jonchaient le sol
du galetas en portaient de nombreuses
traces.
L'enquête
Dès la découverte du crime, M Picou
.commissaire de police, se transporta
immédiatement sur les lieux et
procéda aux premières constatations.
Les enquêteurs ne sont en possession
que de très faibles indices.
Un voisin de la famille Darolles,
dont la chambre est située au-dessus
de ia soupente où fut découverte ia
fillette, aurait entendu, vers 8 heures
| et demi, un oruit de lutte au-dessus de
sa tête. , ., .
Nul doute, ce devait être 1 odieux
individu qui accomplissait son forfait.
Mais, jusqu'à présent, là se bornait
: toutes les précisions de ce drame. Pas
d'autres indices digne d'être signalés.
Nous espérons néanmoins, que le
crime ne saurait rester impuni, car
nous connaissons bien l'habileté des
. enquêteurs.
LE PARQUET SUR LES LIEUX
Sitôt informé, le Parquet s'est transporté
sur les lieux pour recueillir les
premiers témoignages des voisins.
Ceux-ci n'ont pu donner aucune précision
sur l'auteur de cet attentat.
M le docteur Sorel, médecin-légiste,
a été chargé de l'examen de la jeune
Maria Darolles qui. vu son état, n'a pu
être interrogée. Etant dans le coma,
1 elle ne peut que répondre par des phrases
sans aucun sens, nommant plusieurs
personnes, sans qu'il soit aucunement
possible de savoir le sens exact
de ses paroles.
: Ajoutons qu'en outre des blessures
dont nou'i avons déjà parlé, la fillette
aurait été assez sérieusement frappée
à la tête puisqu'une opération chirurgicale
aurait dû être faite d'urgence.
MALADE DANS LA RUE
Jeudi soir, vers 10 heures moins le
quart, M. Gusiave Millet, sans domicile
connu trouvé malade rue de la
République, a été. transporté à l'Hôtel-
Di'eu et admis salle Saint-André, lit
n" 2.
LES DEUX AUTOS
Mercredi matin, vers 9 h. 15, deux
automobiles, conduites par leurs propriétaires,
M. Edouard Lasserre, demeurant
à Rieumes (Haute-Garonne),
et Mme Marguerite Vidal, demeurant
allées Saint-'Michel-prolongées, 53, sont
entrées en collision sur les allées Frédéric-Mistral,
près le Grand-Rond.
Tout s'est borné à des dégâts matériels
peu importants.
TOMBE D'UN ECHAFAUDAGE
Vers 5 h. 30, dans l'après-midi de
mercredi, le sujet italien Gino Rulin,
âgé de 21 ans, charpentier au service
de la Société Toulouse Constructions,
dont le siège est situé rue Saint-Antoine-du-T
12, est tombé de l'échafaudage
établi rue de Metz, en face la
pharmacie Barrué.
Relevé aussitôt par ses camarades
de travail, il a ensuite été transporté
à l'Hôtel-Dieu à l'aide de l'ambulance
municipale et admis salle Saint-Maurice.
L'interne de service a diagnostiqué
une fracture de la colonne vertébrale
et une plate profonde à la (été.
M. Je commissaire de police du 1er
arrondissement, qui 6'était transporte
sur les lieux, n'a pu, en raison de l'état
du blessé, procéder à son audition.
Une enquête est ouverte.
COMMENCEMENT D'INCENDIE
Dans la nuit de mercredi à jeudi,
vers miaiUt et demi, un commencement
d'incendie s'est déclaré dans un
appartement situé rue Neuve-de-la-Baiance,
8, occupé par Mme Marie Lagrange.
Après une heure de travail, il
a été éte'nt par les pompiers de la caserne
centrale.
Les dégâts, peu importants, sont couverts
par une Compagnie d'assurances.
AUTO ET VÉLO
Le camion automobile conduit par
M. René Sansat, 27 ans, demeurant à
Saint-Gaudens, de passage sur les allées
prolongées Saint-Michel, marchant
à sa droite et à une allure modérée,
est passé sur le pie ddroit de M. Jean-
Marie Attane, âgé de 62 ans, cultivateur,
demeurant rue Joly, 4, qui était
tombé sur la chaussée, sa bicyclette
ayant chassé.
Le chauffeur i'a pu éviter le cycliste
qui précédait le véhicule de quelques
mètres seulement.
Après avoir reçu les premiers soins
sur place, Attane a été transporté à
son domicile, à l'aide de la camionnette
municipale.
Une enquête est ouverte au commissariat
du 6» arrondissement.
UN CHEVAL RETIF
Dans l'après-midi de mercredi, vers
1 h. 45. un cheval, monté par le soldat
Bénabéda Zerouki, âge de 21 ans,
du 28° train, détaché à la 17 e compagnie
d'auto, s'est emballé et, de passage
rue Tournefeuille, a donné un
coup de pied au front de Mme Gilard,
née Honorine Gourmanel, âgée de
75 ans, domicliée, impasse Soulignac.
Le docteur Pérès appelé à lui prodiguer
les premiers soins a ordonné
son transport à l'Hôtel-Dieu,
Une enquête est ouverte au commissariat
du 7 a arrondissement.
PLUS DE MATELAS
M. René Dumas, âgé de 32 ans,
coiffeur, demeurant, 2, place de la
Croix-de-Pierre, a porté plainte contre
inconnu pour vol d'un matelas
d'une somme de 120 francs, commis
dans son galetas.
Une enquête est ouverte au

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Le Jamin niitt
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et IVAN PÉTROVICH
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Sur scène :
BERNT et PARTNER
acrobates
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25, rue de Rémusat, 2$
Madame Robert QUOIRONT. née Si-
mone BUC et ea flile Suzanne; Ma-
dame et Monsieur Fernand QUOI-
RONT; Madame et Monsieur Bernard
BUC; Madame veuve QUOIRONT;
Monsieur Emile ARRUFFAT: Madame
et Monsieur Léon QUOIRONT et leur
fils Albert; Madame veuve Edmond
HOUMENS: Madame veuve Léon BER-
NARD; Mademoiselle Joséphine BUC;
les familles SOUQUE, BOURGUIN,
HOUMENS, RAY.NAUD, parents et al-
liés ont la douleur de vous faire
part de la perte cruelle qu'ils vien-
nent d'éprouver en la personne do
Monsieur Robert QUOIRONT
leur époux, père, file, gendre, petit-
fils, neveu, cousin et allié, pieuse-
ment décédé à Aucamville, le 2 octo-
bre 1923, à l'âge de 27 ans. muni des
sacrements de l'Eglise, et vous prient
de bien vouloir assister à ses obsèques
qui auront lieu le vendredi i octobre
1929, à 14 h. 30, en l'église parois-
siale d'Aucamville.
On se réunira à la maison mortuaire
villa Robert, à Aucamville.
A l'issue de la cérémonie religieuse,
le corps sera transporté à Toulouse
pour y être inhumé dans le '.aveau
de famille.
Tram. Aucamville, n* 50. Départ du
Gapitole. 1 h. 40.
Pompes Funèbres Générales
T, rue aiayette — Tél. : 10-36
AVIS DE DÊClS
VENDREDI 4 OCTOBRE 1929
»olr. Madame la iun. {Marlnler ). A Sor .
rente un soir (Charlys); Les Ménétriers
(Rlchepln).
Trios :
Extase (Canne); idéale (Tostl); Sérénade
(Bragga); Berceuse _e JOcelyn (Godara) .
Quatuors :
Quarlet en la mineur (Scbubert).
Fragments d opéras (orchestre) :
Faust, ballet (Gounod).
De 21 h. 45 a 22 h. 14.' _ Orchestre sym-
phonlque :
Danse Norvégienne (Grieg); Menuet en sol
majeur et Cinquième Symphonie (Beetho-
ven); Marche ait flambeau (Meyerbeer).
22 h. 15. — Le Journal sans papier de
l'Afrique du Nord.
TOULOUSE PYRÉNÉES
17 h. 30. — Concert de musique enregls
trée, disques de la maison Rouget, 5 rue
Salnt-Pantaléon, Toulouse.
18 b. 30. — Diffusion du Radio-Journal
de France.
20 h. 2». — Dernières nouvelles cours des
changes, bulletin financier, bulletin météo-
rologique .
20 h. -40. — Informations dlperses. com-
muniqués officiels.
20 h. 50. — Relais d'une des stations
d'Etat do Radiodiffusion • Paris-Ecole Su-
périeure des p. T. T.. Bordeaux-Lalayette
ou Marseille.
IL EST PRUDENT DE LOUER
PRIX DES PLACES
SANS AUGMENTATION
« L'EXPRESS OU MIDI •
est en vente
à BARCELONE
chez M. Louis BERCÉ
journaux, Rambla Estudlos, 7.
Madame veuve Joséphine VIVES, née
FLEURI \N ; Monsieur et Madame SAU-
DINOS, née VIVES, et leur fille Simo-
ne ; Madame SALVAIRE, née FLEU-
RIAX, et ses fils Pierre et Jean ; Mes-
demoiselles FLEUR1AN ont la douleur
de voue faire part de la perte cruelle
qu'ils viennent d'éprouver en la per-
sonne de
Monsieur Louis VIVES
Retraite des chemins de fer du Midi
leur époux, père, beau-père, grand-père,
beau-frère, oncle et cousin.
Les obsèques et l'inhumation dans le
caveau ae famille auront lieu le samedi
5 octobre, à 9 h. 30, aux Cahannes
(Ariôge;.
On ne reçoit pas.
unes Funèbres Municipales
34. rue Pargamtnlères. — Téléphone i 11-41
Monsieur Fernand GILLIS et see en-
fants Robert et Odette ; Madame veuve
GILLIS ; Monsieur et Madame Jean
VIGUIER ; Monsieur et Madame Louis
GILLIS : Monsieur et Madame Edouard
BOUTEILLE ; Messieurs René et Jean
GILLIS , Madame veuve DOMERGUE ;
les familles BOUTEILLE, VIALADE,
ANDRIEUX, DUCENDI et GILLIS ont la
douleur de vous faire part de la perte
cruelle qu'ils viennent d éprouver en la
personne de
Madame Aimé GILLIS
Née JACQUOT
leur épouse, mère, belle-fille, belle-
sœur, parente et alliée, décédée à l'âge
de 42 ans, et voue prient d'assister à
ses obsèques, qui auront lieu demain
samedi 5 octobre 1929, à 8 heures, sur
la paroisse Saint-Etienne.
On se réunira à la maison mortuaire,
2?. rue Malaret
Il ne sera pas fait d'autre invitation.
rompes Funèbres Municipales
Si, rue Pargaminiêres. — Têléphor: Î ll-4t
La générale VIDAL de la BLACHE
le baron Evremond de FOURNAS
Monsieur Hubert de FOURNAS , Ma-
demoiselle Anne-Marie de FOLRNAS
les familles de MARTONNE et VIDAL
de la BLACHE. ont la douleur de vous
faire part de la perte cruelle qu'ils
viennent d'éprouver en la personne de
Mademoiselle
Andrée VIDAL de la BLACHE
décédêe le 2 octobre 19G9 munie des
sacrements de l'Eglise.
Les obsèques auront lieu à, Bram, le
samedi 5 octobre, à 10 heures.
REVUE
Financière « Hebdomadaire
les perspectives de cette entreprise
apparaissent de tout premier ordre.
L'action Messageries Fluviales progres-
se vivement a 663, sur l'annonce qu'il
sera distribué pour l'exercice qui vient
de se terminer un dividende de 3i fr.
contre 8.75 précédemment, rappelons
que l'assemblée générale aura lieu le
14 octobre courant et que des rensei-
gnements très satisfaisants sur le mar-
ché de l'affaire y seront fournis aux
actionnaires.
Compagnie Foncière et Générale
d'Entreprises de Travaux Publics :
Nous rappelons que cette société émet
actuellement au pair 200.000 obligations
de 500 francs 7 % net d'impôt sur le re-
venu, l'intérêt annuel de 35 francs
étant payable par coupons semestriels
le premier à échoir étant celui du
15 octobre 1929. La première série de
cette émission a été souscrite avec un
plein succès ayant été absorbée en
quelques jours, et les tranches sui-
vantes paraissent devoir jouir de la
même faveur en vertu de la garantie
offerte par une souscription au Grand
Livre de la Dette Publique de rentes
françaises 4 % 1918.
Les valeurs de charbonnages ont
formé, dans cette période de dépres-
sion un ilot de résistance remarquable,
Courrières s'avançant à 1.868, Lens à
1.515, Vicoigne à 1.770, Anzm à 3.325,
Dourges à 3.575, Maries à 1.385, Ostri-
court à 2.370, Aniches à 4.550.
Aux sucrières, la Say revient à 2.150
contre 2.300, les Sucreries d'Egypte à
950.
Société d'Etudes et information.
Financières,
48. ru» de Londies. Paris (8«>.
Le meilleur spectacle - Les meilleurs films
ci© 1 oulouse m w T ATWT A T
ne PEUVENT se TROUVER qu' AU Ï\\J 1 AL
parce que sa production est soumise
au jugement hebdomadaire de
PLUS D'UN MILLION DE SPECTATEURS
..... A. Marivaux, Max-Linder, Impérial, Omnla, Lutetia, Royal, Demourt, Mo-
PAKlO zart, Sélect, Métropole, Louxor, Batignolles, Capitole, Triomphe, Lyon,
Rochechouart, Belleville, Féerique, Saint-Marcel, Lecourbe, Cinéma Pathé,
Magic, Barbés-Palace, Convention, Palais des Glaces, Palais Montparnasse,
nnnillUOr KurSaal e 19 heures à 19 h. 15. — Concert.
Soi! :
Erwlem. clarinette (Melster); 0 nuit sa-
crée, célesta (Marti); Sérénade, banjo
CDreua).
De 19 h. 15 à 19 h. 30. — Informations
De 19 h. 30 à 20 heures. — Concert.
Musique de danse :
De 20 heures à 20 h. 15 .— Bourse de
commerce. Changes.
De 20 h. 15 à 20 fi. 45. — Concert
Musique militaire i
Marche du 1er régiment des Grenadiers
(Bender); Marche au régiment semme-
nosliV: Danse des plébéiens (Maquet).
8oU ;
le tambourin chinois (Krelsler); La chasse
(Cartier),
Orchestre syrophonique :
Dionlzlaque (Schmlt); L'écho dans la fo
rit (Strauss).
De 20 h. 45 à 21 b. 45. — Concert.
Quelques tangos :
Quelques mélodies :
Paris, 3 octobre.
La Bourse, qui avait repris une cer-
taine activité ces jours derniers, avait
abordé la liquidation de fin septembre
dans des conditions assez favorables.
Le fait que l'argent pour reports était
abondamment offert au-dessous des
taux précédents, soit 5 % au lieu de
(i 1/2 % au parquet et 7 % au lieu de
7 1/4 % en coolisse, avait produit une
excellente impression en donnant a
penser à la clientèle aussi bien qu'aux
Intermédiaires que le marché de Paris
avait une tendance très nette à se déso-
lidariser, au point de vue monétaire,
de la tension qui continue à se mani-
fester sur les place?- étrangères. En
outre, le discours du ministre des fi-
nances, dans lequel il fait entrevoir
un projet de réforme pour moderniser
notre Bourse de façon à lui assurer
la toute première place qu'elle mérite,
a reçu l'approbation des professionnels.
Malheureusement, aujourd'hui, notre
marché a été fortement, influencé par
la mauvaise tenue de la Bourse de
Londres, qui a fait parvenir sur notre
place des offres continuelles de va-
leurs d'arbitrage, provoquant ainsi
chez noua une série de dégagements
dont l'absorption a été plutôt difficile
pair suite de la pénurie des affaires, et
la cote, à, part les rentes françaises,
enregistre une baisse générale.
Nous estimons, dans les circonstances
actuelles, que ta plus grande prudence
continue à s'imposer aux capitalistes
et qu'il y a lieu de réduire les engage-
ments et de ne conserver que des va-
leurs de tout premier ordre, en faisant
dams les portefeuilles une place pré-
pondérante aux fonds d'Etats et aux
bonnes valeurs à revenu fixe.
Les rentes françaises se détachant
complètement de l'ambiance et conser-
vent une fermeté remarquable. Le 3 %
progresse encore à 80, le 5 % 1915-1916
à 105,45. le 4 % 1918 à 96,50, le 5 % 1920
à 130,15.
Aux fonds étrangers, les renies tur-
ques supportent des réalisations ; le
4 % unifié revient à 95,10, le 5 % 1914
à. 89,50, et sont intéressantes à acheter
en vue du paiement du coupon du
25 novembre ; les russes sont assez
fermes : le consolidé 4 % s'inscrit à
11,10, le 5 % 1906 à 10,65 ; le serbe 4 %
1895 est en régression à 152,50, sans
raison apparente.
Les banques paient un large tribut
à la baisse : la Banque de France
revient à 24.275 contre 24.950, Banque
de Paris à 3.150 contre 3.360, Union
Parisienne a. 2.205 contre 2.375, le Lyon-
nais à 3.120, la B. N. C. à 1.707, le
Foncier à 5.600, la Générale à 1.835, le
Crédit Foncier d'Algérie et de Tunisie
1 1.069, la Société Marseillaise à 1.245.
Les valeurs internationales sont en
recul appréciable : le Suez fléchit à
21.600 contre 22.700, Santa-Fé à 3.250,
Central Mining à-, 2.130 contre 2.280,
Foncier Egyptien à 4.030, Wagons-Lits
à 695 contre 751, Azote à 2.810, Banque
ottomane a 1.560.
Aux mines, recul de la de Beers à
1.425. Brakpan à 542, Chartered à 238,
Goldfields à 308, Rand Mines à 362,
Traitsvaal à 206.
Les cuprifères sont également en
baisse : le Rio à 6.295 contre 6.685,
Tanganyika à 398. Tharsis à 725.
Les valeurs de transport sont assez
résistantes : le Nord à 2.475. le Lyon
à Î.4Q0, le Métropolitain à 1.276.
Les valeurs d'électricité, à part la
Parisienne de Distribution qui pro-
gresse à 2-930 contre 2.880, sont attein-
tes par l'ambiance ; la Thomson re-
cule à 1 361, la Générale d'Electricité à
3.845. L'Energie Electrique de la Basse-
Loire est très résistante et s'inscrit à
1.370. Cette Société, administrée très
sagement, se trouve dans une situation
financière très satisfaisante, ayant pra-
tiqué une politique de réserves et de
provisions qui ressortira à un moment
donné aux bénéfices des actionnaires.
Les pétrolifères ont supporté de très
fortes réalisations et s'inscrivent avec
des moins values assez importantes, la
Royal revient à 43.650, la Shell à 595,
l'Eagle a 166.50, le Crédit Général à
1.050, la Malopolska à 384, la Silva Pla-
na à 103, la Wyoming à 646.
Baisse des caoutchoutières, Indo-
Chine à 1,295, Cambodge à 276, Finan-
cière à 271, Equateur à 207, Padang à
1.000, Terres à 490.
Aux valeurs diverses, Citroën fléchit
à 1.670, Peugeot à 806, Péchiney à 4.225,
Kulmann à 1.312, Platine a l.tS30, For-
es Nord-Est à 1.830, Tréfileries à 2.689,
GHRONIQUEHSCALE
IMPOT FONCIER
CURE AUTOMNAL
Chaque changement de saison déchaîne une sorte d'orage au sein d»
notre for intérieur qu» se transfigure ni plus ni moins que la nature elle-
même. D'où une crise périodique qui met la sève et le sang en effervescent
Quand vient le printemps le sang bouillonne comme la sève des arbre*-
quand vient l'automne U tend plutôt à s'épaissir et à se coaeuler mau
dans les deux cas le résultat est le môme. Tous les poisons emmatràsinéÈ
dans l'organisme envahissent toute l'économie et se précipitent au hasard
des influences subies, encrassant les articulations et les tissus trônant la
circulation, ralentissant la nutrition, irritant les nerfs, paralysant les
organes essentiels, d'où le réveil d'une foule de misères endormies :
rhumatismes, douleurs, embarras gastrique, étouifements,"
congestions, palpitations, poussées de la peau, etc., etc.
Le seul moyen, pour franchir impunément ce tournant dangereux, c'est
de se purifier le sang de façon à en expulser les impuretés nocives qui
l'avaient troublé. Rien ne vaut pour cela une bonne cure de la célèbre
TISANE des CHARTREUX de DURBON
Exclusivement composée de sucs de plantes aromatiques des montagnes
des Alpes dont les vertus sont éprouvées, strictement inoffensive, son
action certifiée par d'innombrables témoignages est souveraine toutes les
fois qu'il s'agit de débarrasser le sang des impuretés qui sont la cause
initiale des trois quarts au moins de nos maladies.
A chaque changement de saison une cure de TISANE des
CHARTREUX de DURBON est de rigueur. Elle préserve et guérit
comme le prouvent des milliers d'attestations.
3 septembre 1927.
Je souffrais de maux de tête, je digé-
'tais difficilement et j'avais des vertiges,
l'ai pris votre TISANE DEPVRATIVE
et je ne souffre plu$ de l'estomac, mes
vertiges et mer maux de tète sont moins
fréquents.- aussi, chaque année, à l'au-
tomne, je ferai une cure de cette tisane.
0«i me fait beaucoup de bien.
Mlle Louise ENOT,
La Bastide sur l'Hers
(Ariège)
13 janvier 1S29.
Je tiens â vous faire savoir qu'après
six ans de maladie nerveuse et rhuma-
tismale, une cure de TISANE JlFPVliA-
TIVE des CHARTREUX de DURBON m'a
complètement guérie. Je continuerai de
faire une cure de votre produit au prin-
temps et à l'automne.
Veuve GUIIXON
Couvent du Bon Pasteur
à Ste-Germaine (Gironde)
La TISANE DES CHARTREUX DE DURBON ne se vend qu'en flacons
au prix de 14 fr. 80, impôt compris. Toutes pharmacies et Laboratoires
J. BERTHIER, à Grenoble, qui envoient brochures et attestations.
Les vastes travaux de réfection du
cadastre qui sont en voie de prépa-
ration par l'Administration des Con-
tributions directes vont appeler l'at-
tention, pendant plusieurs années
sans doute, sur l'impôt foncier. Ces
travaux répondent à un besoin, cer-
tes, véritable, et il faut bien recon-
naître que les divers documents ca-
dastraux, pour si parfaits qu'ils
aient pu être d l'origine, ont aujour-
d'hui le défaut d'être trop anciens :
évaluations et mutations ne corres-
pondent plus toujours à la réalité.
Les documents actuellement exis-
tants remontent à des époques très
diverses, mais l'œuvre du cadastre
a été entreprise en 1807 ; de 180? à
1821, les opérations ont été effec-
tuées dans 6.000 communes environ,
pour être à peu près terminées vers
1850 ; il existe quelques rares com-
munes où le cadastre a été renou-
velé depuis cette époque.
Parmi les documents cadastraux,
les matrices qui présentent, par pro-
priétaire, ï énumération détaillée de
leurs immeubles et revenus servant
à la détermination de l'impôt fon-
cier sont nécessairement mises A
jour, chaque année, en vue de la
confection des rôles ; c'est le tra-
vail dit des mutations foncières.
C'est ainsi que l'on annote les ma-
trices cadastrales des mutations pro-
prement dites, translatives de pro-
priété, provenant de ventes, échan-
ges, donations, partages, successions
d héritier unique, qui ne nécessitent
que le transfert d'un compte à un
autre de parcelle déjà existantes ou
de fractions de ces parcelles ; le tra-
vail des mutations porte, en outre,
sur des changements importants qui
peuvent affecter les parcelles {reve-
nu, constructions, créations, etc..) ;
il s'étend, enfin, à la rectification
des indications reconnues erronées
concernant soit le propriétaire, soit
la désignation des parcelles.
Les mutations foncières propre-
ment dites doivent, en principe, être
constatées sur la déclaration des par-
ties intéressées ou de leurs manda-
taires ; mais, dans la pratique, et
lorsqu'il n'existe aucune incertitude
sur la désignation des propriétés qui
en font l'objet, les mutations sont
constatées d'office par le contrôleur,
en l'absence de3 parties, soit sur la
présentation d'actes enregistrés, soit
au vu d'extraits des actes trans'latifs
de propriété.
Les extraits sont dressés par les
notaires pour les actes passés devant
eux, par les greffiers des tribunaux
pour les actes judiciaires, par les
agents de l'enregistrement pour les
actes administratifs ou sous-seings
privés et pour les déclarations de
succession lorsqu'il n'existe qu'un
seul héritier. Ce n'est que dans le
cas où les renseignements portés sur
ces extraits sont reconnus erronés
que des explications sont demandées
au propriétaire.
A cet égard, une remarque géné-
rale qui s'impose est la nécessité de
faire figurer dans les actes tous les
renseianements susceptibles d'identi-
immeubles cédés ; les actes sous-'
seings privés présentent, souvent, le
grave défaut de ne pas donner les in-
dications indispensables, ce qui a
pour effet de rendre la mutation ca-
dastrale impossible ou de provoquer
des erreurs ; il convient de préciser
le lieu dit de l'immeuble, la nature,
la contenance exacte, la section et
les numéros du plan cadastral et
d'indiquer, au moins succinctement,
l'origine de propriété du vendeur ; %
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— 1921
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Tréfileries Hâvre
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Chargeurs Réunis
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1141
119
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410
Crédit Algérien..
Havraise Pénins.
Nord-Sud ...*...
— 4% 1909
— 4% 1913
— 6 % % 1924 ..
Omnibus
— 4%
Parisienne Ind.. .
Tram. Bordeaux .
— Français
— 4% t..
— Nice
— Seine
— Var
Docks Marseille .
Magas, Généraux
Air Comprimé. ..
(.'.Ailles Télégraph.
Electricité Paris.
— 4%
Energie Méditerr.
— 5%
— 4%
— Sud-Ouest ...
— Industrielle . .
Havraise Energie
Téléphones
Gaz de Paris. . ..
Firminy,
Aoiérles France .
I.ongwy
Mlcheville
ParU-Outreau...
Chant. Bretagne.
— France
— Loire
At. Nord-France.
Chaut. Gironde. .
— St'Nnsalro. ..
Chât.-Commenfry
Constr. Locomot.
Decauville .
Dyle-Bacal.
Fivei-I.ille... .
PmHKihaud. ..
Alès
Forje» Marin»
Jiumont
•m parti .....
Méditerranée .
Montataire .. .
Denain-Anzin .
Ariège
Normandie . ..
Métaux
ord.
3340
487 ..
475 ..
400 50
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393 ..
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387 ..
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Montbard
Creusot
Senelle-Maubeuge
Basse-Loire
Béthune
Bouch.-du-Rhône
Tonkin
Comrn.-Fourch,..
Âniche
Blanzy
Carmaux
Grand'Combo . ..
Mines Loire
Maries
Vicoigne
Apuilas
Algérie-Tunisie ..
Assoc. Minière.. .
Cuivre Pyrites.. .
Guergour
Jûivol Rog,,,,,.
Mokta cap
Nickel
Ouenza
Tekkah
— parts.
Lille-Bonnières ..
Pétroles
Dynamite (cent.)
Saint'Cabain. • •
Stéar. Fournier. •
Usines FJlône. ..
Cusenier, ,. .,,,,
Sucreries Brésil. .
Cim. Indochine. .
Polict-Chausson .
— parts
Gâter. Lafnyette .
Nouwll. Galeries
Paris-France....
Agence Havas.. .
Bergougnan
Compteurs ù gaz.
Gaumont.......
Auer,
Peugeot
— parti
Angleterre 2 14 %
Argentin 1808...
— 1
— 1907
— 1909
— 1911
Autriche 3 %1»H.
— série A
550 ,
2150 .
4000 .
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1440
1815
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773
1370
1785
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6500
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6600
138
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1260
3185
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1130
3250
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2685
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2360
3105
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179
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830
915
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10
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Autriche 4 %...
Belge 3%1873-09
Brésil 4% 18S9..
— 5% 1898
— 5% 1909
Chine 1895
— 1902
— 1903
— 1908
— 1911
— 1913 réorg.. .
Egypte unifiée. .
-3'/,%
Espagne Extér..
Hellén. 4% 1887.
— 5% 1914
Italie 3 14 %
Japon 1905
— 1907
1910
Maroc 1904
— 1910
Mexique 4 %1904
— 4% 1910
Portug. 3 % 1 s.
Roumain 4 %. ..
Russe 1880
— 1889
— consolidé....
— 1901
— 1891
— 1896
— 3^% 1894...
— 1909;;;;;;;;
— 1914
Serbe 1895
— 1902
^ 1000
— 1HO»
—1913
Suisse 3 Y, %1910
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— 1914
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Frano. Hio-Plata
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Nord Espagne.. .
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Portugais
— 3% 1"
— 3% 2»
— 4 % 1»
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259 ..
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477 ..
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250 50
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322 40
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350 ..
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344 ..
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14:0 ..
77 ..
69 ..
207 ..
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7 10
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6 75
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650 ..
635 ..
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425 .
97 ..
89 ..
330 ..
1965 ..
355 ..
1210 ,,
502 ..
330Q ..
1398 .
571 ..
296
96 .
398 ..
115 ..
Saragosse ......
— 1"
Héracléc
Sosnowice......
Silésie Zinc. ord.
Prowodnik
Tabacs Portugal.
Royal Dutch....
— 10'
Sbell
Cours
complément.
Groupement Cail
Wagons-Lits 4%
C'« Gén.Tabac3..
Paris-Maroc ....
Soc. Tubize ord..
Elect. Gaz Nord.
Ch.f.B.Ayresobl.
Héllén. 4% 1910.
Mines Albi parts.
Horne et Buire. .
C» Gén. Industr.
Et. Roquetort...
Suer. Coloniale. .
Gaz Lebon .....
Suez Soc. civile..
Sexcnn. fév. 1931
— août 1931 . ..
Malfldano ......
Air comprimé. . •
Bulgare 1903 ...
— 1904
— 1907
Andalous
— oblig. 1 série
Centrai Pacifique
Pampelune
Barcelone
Asturies obl.l" s.
Electr. Gaz Pyr..
Foncier Indocb..
Indoch. Transp..
C» Gén. des Faux
Koumano-Belge .
Gralssesane
DabrowaPétrol..
Nav. F.xt.-Orient
Etabli Leroy. ...
Radio-Electrique
Cr. Fonc. Colon..
Azote Français..
Soxid. Autog. A.
Soud. Autog. B.
2060
1270
1510
2265
402
16
735
44970
4500
606
515 ..
525 ..
50 ..
161 ..
1000 ..
1231 ..
4350 ..
284 ..
735 ..
55 ..
780 ..
1820 ..
264 ..
1095 ..
30500 ..
100 52
100 52
631 ..
4935 ..
703 .
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1450 .
1875 ..
1875 ..
1390 ..
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925 .
600 ..
260 ..
350 ..
49 ..
468 ..
389 ..
95J .
13) ..
196 ..
766 ..
245 ..
705 ..
560 ..
Banque Guadel 4495 ..
Verr. Carmaux. 664 ..
Pyr. En. Electr.. 2985 ..
Bozel Maletra. .. 970 ..
251 ..
Explosifs Minél.. 110 ..
Est 6 % 1921 A. 476 ..
Paris Foncier e. . 234 ..
Paris Foncier p.. 135 ..
Mines de Bor. .. . 5100 ..
Anderry-Chevill. . 1500 ..
750 ..
Bon Marché 577 .
Aciér.Nord et Est 1860 ..
Union Electricité 1415 ..
Asturienne Mines 575 ..
Talcs de Luzcnac 3200 ..
Toul. Baz. privil. 1171 ..
Toul. Baz. ordin. 367 ..
EN BANQUE
Comptant
Argentin 6 %. .. 491 ..
400 ..
286 50
292 ..
Espagne Intér. ..
274 ..
Chargeurs Franç.
38 ..
700 ..
Dnieprovienno ., III ..
1575 ..
551 ..
Saut-du-Tarn . . • 1460 ,.
754 ;;
7825 ..
Czeladz 2095 ..
Eliaterinowska. .
511 ..
37100 ..
Astra Romana. . 361 ..
Wyoming privil
820 ..
159 50
Grosnyi privil. . i 284 ..
— ordinaire. ... 825 .
Mex. Eagle préf. 209 ..
Omnium Pétrole» 258 ..
825 .
Steaua Romana. 208 .,
Victoria Pétrole» 258 ..
339 ..
Kinta jouissance 1100 ..
970 .
17 ..
4800 ..
3680 ..
Vieille -Montagne
Algérienne
An Loc
Suberbie
Hutchinson.....
Pointo-a-Pitre. ..
Siboga càp
Sumatra
Tapanoélie
Casino Nice
Monaco ,
— cinquième . ..
— obligations.. .
Est Asiat. Danois
B. Esp. Rlo-Plata
A TERME
Mexicain 5 %. .,
— 3 %
— 6 % (bons).. .
Alsacienne
Balia
Brakpan
Cambodge
Caoutchoucs ....
Chartered
Colombia
Concordia
Crown-MIne». ...
De Beers ordin,.
— préférence . ..
Diétrich
Eastorn
Ëast-Rand
Franco-Polonaise
Fco Wyom. ord. .
Geduld
Goldlleld»
Gula
Hotchkiss
Kuanchaca
Jagersfontein. ...
Kuala
l.ianosolf.......
Malacca
— préférence . ..
Malopolkka .....
Mutuel
Mc-xlcan Eagle..
Mexico
Mount-Elliot
Mozambique ....
Navigation
Padang
3680 ..
276 ..
690 .
45 ..
4030 ..
3700 ..
141 ..
2925 ..
1845 ,.
865 ..
8C00 ,
1590 ..
262 ..
7075 ..
609 ..
31 25
24 25
749
70 25
127
548
281
271
240 50
236
174
S95
1450 ;;
1515
358
187
79 25
225
659
409
315
217
2205
271
292
353
247
314
264
414
113
177
130
100
85
332
1001
Phos.Constantine 850 .. Tabacs Orient.. .
— Tunisiens. ... 531 ..
Randfontein.... 43 25
Randmines .... * 269 .. Terres Rouges.,
29 ..
66 75
113 . Tubes Sosnowice
32 25
Tubize privilégié
Steaua France. . 410 .. 10*
69 .
52
405* ;.
486 .
737 .,
207 ..
285 ..
COURS DES CHANGES
PLACES
ÉTRANGÈRES
UNITÉ
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Valeur
en France
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COURS
du
JOLH
COURS
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1 ihre sterling
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25.22 123 92 123 88
New-York ... S. 18 25 50 25 «
Allemagne ...
"150 oacos 22Q.-
607 75 608
Argentine ...
Belgique
100 mllreis
355 50 355 25
283.—
Bulgarie .... 100 levas 100.—
Canada- 1 dollar 6.18
Danemark... 100 couronnes 138.30
Espagne .... 100 pesetas 100.— 378 37 378 50
Finlande.... 100 markkas 103.—
100 drachmes 100.—
Hollande — [00 florins 2BS.— 1024 25 1023 ".
100 lires 100.— 133 50 133 40
Japon 100 yens 258.—
Norvège — 100 couronnes 138.80
Pétrograd . .. 100 roubles 266.60
Portugal 100 mllreis BB4.45
100 marcks 128.— '15 15
Roumanie.. . 100 lel 100.— i5 15
100 dinars 100.— 44 60
Suide 100 couronnes 138 30 684 50 684 ;;
Suisse 100 T. suisses 100.— 492 .. 492 ..
Uruguay .... 100 pc:os «00.—
100 couronnes 105.— 359 ;;
BOURSE DE TOULOUSE
Valeur»
Ruche
Du jeudi 3 octobre,
locale» (actions). — locMtt I»'
nuotn Méridionale ,ex-uoupan V3, Jxis.
Société Mèrldumula Transport de Force, ov
coupon 47. série A. 2.200: 1/10 lie imrtt «P 1
att. 1.370. — compagnie cle Distributions
Electriques du Didi .ex-coupon 7, 8»,
Ferronneries du Midi ex-coupon 43. ^>SO. -
Banque Courtois ex-coupon 11, 1220.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

tta'-oitfiltafle formidable
tam cessc ©« vole de modernisation et pour
le développement duquel nous venons de
taire un effort considérable, nous permet de
construire, pour. Tannée 1929-1930, trois nouvelles
voilures dont deux six cylindres, la
MONASIX 1930 et la VIVASIX 1930, et une
quatre cylindres, la 10 CV 1930, toutes d'une
exécution i£sm*sssa&î® et parfaitement 'mises,
pu point.
tes voitures R£NAt^T7a©n» sowès et durables. €tabtlou avec une ea^ê*ltewce de
§0 années, «nés présentent un ensemble de qualités eue l'en ne trouve réunies
lëans aucune autre voiture sur le marché mondial. 4
Quelle meilleure garantie pourrait être donnée de le robuste»»© et de rêconomïe
des moteurs six cylindres RENAULT, de l'exceBenee de «eues ralentis et de la
puissance de leurs reprises, que celle des nouveau» taxis pans*ens., Députe
10 mois, les 2.500 taxis parisiens sis cylindres, équipés avec te même moteur que)
jeetui de la MONASIX, ont parcouru l'équivalent de 2.000 tois le tour de la
tTerre et 1.800 nouveaux vieoj^sd^ètre^ccmr^^
pourrait être plus concluante^-
puand aux carrosseries RfcMAytT,'ta «usmé t^ ^ ima
- — surtout avec les moyens mie en couvre, cette année — le» mettent
>rs de pair. Ces carrosseries, dîtes "composites", sont constituées par une;
arcasse d'acier sur un squelette de bois., Ce mode de construction permet seul
d'obtenir des carrosseries élastiques, épousant les mouvements de châssis eut
la route : êtes sent donc slîenoeuses et, par aifteors. taeftement réparables,;
Routes les 9W^wjmÊmm^^trahern * leurs v©4t»ïes __tes i.dm -lieuses
ielon_ce:
feus mm nedilef 1930
mêsmàÊÊâmm Irréprochable.
$m\ sifesue, cStte è
èmmm et vous zmmÊmèmm mtm M plus
pression sur- Paccé
rases rapides et o®§^ntsi
la voiture mMTtt &m mmm
vous ro^Éareâ sans vous préoccuper
cotes que votre voiture montera allègrement,
[ni 'des: mauvais chemina» -grâce, à, la, vdoj|gi§f0
r ct'itne suspenfton Inégalée!
parfaite tenue de route t^là voilage : »
rotses " collent au sol la docilité et la puissance
Iles freins, vous procureront une constante ser>.'
éptioti d'absolue sécurité; .
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^par , la Sodêté O. I. A.C.,, «T* 1 *, Avenue H oche, Paris. t et par]
fêcfiefef ^ime votiure française s voire argeat
restera en France et vous ferez travailler ^ des
ouvriers français.
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6
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materné des français qttl veulent une jreSHire A q^atra pteç^s
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jeont 8effisantes sans être suraberndarrte$. Sa carrosserie Qst plus corrfortable que celle de beaucoup
ne v©i$Ufes de çyttFtdnâe phts as^e/.'qui^
d'asstrfanees sont.plus élevés/'
[intérieure (4 pî. ipgciejjses) s
«rends déplacement* a une ra®#e?tn® élevé® grâce i ta srai
" de pajasan^ de siaa ..injBfatj&T
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(ntéFtewes..&ont supériess§§|^JJes;de certaines des pius'fbrtes voitLtfeS)d^,tourtsr»je^
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