01.08.2013 Views

29 juin 1909 - Bibliothèque de Toulouse

29 juin 1909 - Bibliothèque de Toulouse

29 juin 1909 - Bibliothèque de Toulouse

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

L'Action<br />

IENUMÊR05CENTIHIES<br />

DïtOANB QUOTIDIEN DE DÉFENSEW SOCIALE ET RELIGIEUSg<br />

DES HAUTES-PYRÉNÉES<br />

nue<br />

LENUMÈROB CENTIMES<br />

iBAUTES-PYRÊNÊES ET GERS . Tro's 1|?ola S1* f»^3 F1<br />

AUTRES DEPARTEMENTS ^ . S"' « '** î? Tr'<br />

.ETRANGER (Union postale) '.'.'.'.'..'.*.*.'.' 10» m» €0 *<br />

Les Abonnements partent rte» I" et 16 rte chaque mois et «ont navahi»*<br />

TÊLÉSRl IE SPÉCIAL<br />

REDACTION & ADMINISTRATION :<br />

E=S.\*o faul-Bert,<br />

Mardi <strong>29</strong> Juin I909. 8f Année - N° 6,073.<br />

ANNONCES & RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES<br />

Les Annonces et Réclames, Faits Divers et Locales<br />

•ont reçus dans nos bureaux, chez nos correspondants, ainsi que dans toute*<br />

les Agences <strong>de</strong> publicité<br />

ae Paris, <strong>de</strong>s Départements et da l'Etranger<br />

Les Faits du Jour<br />

Mgr Oieurc, éveque <strong>de</strong> Savonne, a comparu<br />

<strong>de</strong>vant lo tribunal correctionnel <strong>de</strong> Pau ; le<br />

jugomen? a été renvoyé à huitaine.<br />

On annonce la mort <strong>de</strong> M. Benoist, prési<strong>de</strong>nt<br />

do chambre à la Cour <strong>de</strong> Paris, contre lequel<br />

Ravaoliol commit un <strong>de</strong> ses premiers atten-<br />

tats.<br />

—<br />

La Chambre,après avoir ajourné jusqu'après<br />

la fin <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong>s inscrits la discussion du<br />

projet sur l'abolition du monopole du pavil-<br />

lon, a repris celle <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong>s tarifs<br />

douaniers.<br />

Le congrès ds la Fédération ries tabacs s'est<br />

ouvert à ia Bourse du travail <strong>de</strong> Paris.<br />

Le ministre <strong>de</strong> la marine a désigné pour ar-<br />

hitre, dans le conflit <strong>de</strong>s inscrits maritimes,<br />

RI. Ditte, prési<strong>de</strong>nt du tribunal <strong>de</strong> Seine.<br />

M. Emiîo Faguet s'est cassé la jambe en sor-<br />

tant <strong>de</strong> la Sorfeonne. —.>—<br />

Les trois Arabes condamnés à mort, ont été<br />

exécutés à Bossues (Algérie), sans inci<strong>de</strong>nts.<br />

—.>—<br />

Le tsar et la tsarine ont quitté la Suè<strong>de</strong> à<br />

fcord du « Sfandan ».<br />

-A—<br />

Cappietlo, à M. James Honnessy, .-. gagné<br />

le Grand-Prix <strong>de</strong> l'Elevage (50,000 fr.}, à Au-<br />

teuil.<br />

y— Le conseil <strong>de</strong> révision du mariage. ..<br />

la S uerre ' dont a a blâmé ' en terroas<br />

Un Acte d'indiscipline<br />

Disciplinairemœnt, l'on ne peut que blâ-<br />

| amer ce soldat du 117 e d'infanterie qui, il y<br />

a trois jours, au Mans, est intervenu au<br />

cours d'une réunion socialiste.<br />

Après le discours du citoyen Naidi, qui a<br />

fait le procès du ministère Clemenceau, le<br />

fantassin, en tenue, a <strong>de</strong>mandé la parole, il<br />

'juete-ae laisser chacun libre dans rhonnête"Wl)à.it 'JjDin ; ^lil©-a piiJaTlte-e,v^gnes^. ^lî^f:pasi'ti'<br />

clMx <strong>de</strong> «o.n .traivail _ ^ Tia fà-itum ^iniceiil:^*l.'a^"venj3n.. . ^lle^jst'- corn- * j testée<br />

M. Pichon a prononcé dimanche un<br />

discours en l'honneur <strong>de</strong> Hoche. Plai-<br />

g#tas ce <strong>de</strong>rnier. Il a écrit son non» sur<br />

' <strong>de</strong>s pages immortelles. Le vainqueur <strong>de</strong><br />

iWurmser, le général en chef <strong>de</strong> l'armée<br />

<strong>de</strong> Samibre-et-Meuse, l'auteur du plan<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>scente en Irlan<strong>de</strong> a tous les droits<br />

du mon<strong>de</strong> à figurer en bon rang parmi<br />

les plus grands hommes <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong><br />

son temps. Mais c'est outrager singuliè<br />

rement sa gloire que d'oublier ses gran-<br />

<strong>de</strong>s actions pour ne citer que son rôle<br />

dans la guerre <strong>de</strong> Vendée.<br />

Le caractère <strong>de</strong> Hoche, en effet, y fut<br />

avili par un parjure sans excuse. En le<br />

présentant à son auditoire comme « le<br />

vainqueur <strong>de</strong> Quiberon », le ministre ne<br />

s'est pas douté qu'il abaissait son héros<br />

au niveau d'un général <strong>de</strong> guerre civile<br />

et qu'il évoquait le souvenir d'une inef<br />

façable atteinte à l'honneur militaire<br />

Encore une fois, plaignons les grands<br />

ancêtres <strong>de</strong> n'avoir, pour les mettre en<br />

relief, que <strong>de</strong>s Q. M. et <strong>de</strong>s Pichon.<br />

Cela dit, constatons qu'en certaines<br />

matières le ministre <strong>de</strong>s affaires étran-<br />

gères émet <strong>de</strong>s jugements assez justes.<br />

Un regard jeté sur l'époque où vécut<br />

Lazare Hoche l'amène à constater entre<br />

le Directoire et le temps présent <strong>de</strong><br />

'frappantes analogies. Il se souvient d'ail<br />

'leurs <strong>de</strong> quelle triste façon finirent les<br />

politiciens <strong>de</strong> 1799. Mais craignant poul-<br />

ie régime actuel un sort pareil, il supplie<br />

ses contemporains <strong>de</strong> ne pas ajouter foi<br />

aux calomnies colportées par les réac<br />

tionnaires sur le compte <strong>de</strong> la Répu<br />

blique.<br />

Ces <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong> calomnie et <strong>de</strong> réac<br />

tionnaires nous ont laissé rêveur. Non<br />

pas que les camelots du roi, nommément<br />

cités parmi ceux dont il importe <strong>de</strong> con-<br />

sidérer comme pervers les discours et<br />

la propagan<strong>de</strong>, ne soient très justement<br />

suspects <strong>de</strong> réaction. Ils ont en effet<br />

réagi contre l'esprit d'inertie et d'aban-<br />

don, qu'on appelle, nous ne savons trop<br />

pourquoi, l'esprit républicain.<br />

Et ils ont réagi avec une vigueur, avec<br />

une logique, avec un courage, avec un<br />

désintéressement qui leur vaudront,<br />

nous en sommes intimement persuadés,<br />

une fort honorable place dans la petite<br />

•histoire. Mais <strong>de</strong> ce qu'ils sont très no-<br />

toirement et très ouvertement <strong>de</strong>s réac-<br />

tionnaires, il ne s'ensuit pas du tout<br />

qu'ils calomnient la République.<br />

Cette conclusion serait d'autant plus<br />

inepte et d'autant plus fausse que les<br />

réactionnaires, camelots du roi ou au<br />

très, n'ont pas le mérite d'avoir, au<br />

moins <strong>de</strong>puis une dizaine d'années, dé-<br />

couvert par leurs moyens propres un<br />

seul grief véritablement inédit à la<br />

charge du régime dont Pichon est l'un<br />

<strong>de</strong>s plus remarquables ornements.<br />

Ce ne sont pas en effet les réactionnai<br />

res qui accusaient, l'autre jour, le gou<br />

vernement <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong> fiches et <strong>de</strong> mou<br />

chardise. Ce ne sont pas les réaction<br />

naires qui ont, convaincu tel vicejprési<br />

<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre d'être le conseil<br />

salarié d'un escroc illustre, tel magistrat<br />

éminent par sa situation d'avoir édifié<br />

par <strong>de</strong>s jugements scandaleux le crédit<br />

<strong>de</strong> Thérèse Humbcrt, tel personnage<br />

célèbre d'avoir monté le coup du million<br />

'<strong>de</strong>s Chartreux, tel parlementaire connu<br />

d'avoir été le précurseur <strong>de</strong> Marix dans<br />

1« trafic dos grâces, commerce auquel<br />

cet excellent républicain avait d'ailleurs<br />

annexé un rayon <strong>de</strong> décorations.<br />

Ce ne sont pis les réactionnaires qui<br />

ont intenté son procès au préfet Gou<strong>de</strong>l ;<br />

fui ont instruit contre Dupont, grand<br />

Méniénageur <strong>de</strong>s dossiers <strong>de</strong> la marine<br />

.fini ont photographié les lettres perBOÀ<br />

tatées sont insuffisantes à discréditer le<br />

régime ; nous ne savons s'il en est qui,<br />

au lieu <strong>de</strong> s'en tenir aux faits positifs,<br />

s'ingénient à forger <strong>de</strong>s calomnies. Mais<br />

nous le savons hien, quelle que soit leur<br />

imagination, ils ne parviendraient ja-<br />

mais à lancer <strong>de</strong>s accusations fictives<br />

égalant la réalité.<br />

La France a passé le temps <strong>de</strong> la cré-<br />

dulité. Elle ne s'en laisserait pas imposer<br />

par <strong>de</strong>s racontars et <strong>de</strong>s fariboles <strong>de</strong><br />

nouvellistes. Elle se voit pillée, affaiblie,<br />

désarmée, elle n'a plus ni force, ni cou-<br />

rage, ni résistance, elle traverse une <strong>de</strong><br />

ces crises d'âme, une <strong>de</strong> ces heures <strong>de</strong><br />

détresse où l'on cherche désespérément<br />

d'où viendra l'appui, le secours, le salut.<br />

Et le citoyen Pichon, qui n'est pas sans<br />

en avoir conscience, a cru prévenir le<br />

danger en.le présidant.<br />

« Ah ! Messieurs, s'est-il écrié, ne vous<br />

laissez pas prendre" aux calomnie-;...<br />

C'est en gran<strong>de</strong> partie la campagne d'in-<br />

jures contre les représentants du peuple<br />

qui a conduit au coup d'Etat <strong>de</strong> Bru-<br />

maire et à celui <strong>de</strong> 1851... »<br />

Le pauvre Pichon se méprend cruelle-<br />

ment. Il est impossible d'injurier les<br />

Quinze Mille. Mais il est possible <strong>de</strong> les<br />

flanquer à la porte. C'est pourquoi nous<br />

avons le sentiment qu'en faisant appa-<br />

raître sur le socle <strong>de</strong> la statue <strong>de</strong> Hoche<br />

l'ombre d'un balai dont tous les citoyens<br />

français tiendront cette fois le manche,<br />

le délégué aux affaires étrangères n'a pas<br />

été excessivement malin. C'est à force<br />

<strong>de</strong> crier au loup qu'on se fait croquer.<br />

Yves GRIKÏOPJT.<br />

violents, l'iavanioament rapi<strong>de</strong> et la réinté-<br />

gration diarus les cadres <strong>de</strong> l'armée active.<br />

Enfin., ayamt terminé son discours par l'é-<br />

loge du syndicalisme, ToTateur improvisé<br />

prit son képi et fit dans la sail© une quête<br />

pour les ouvriers <strong>de</strong> Draveil et les postiers<br />

révoqués.<br />

Le coupable d'un pareil manquement à la<br />

discipline gara oertaaneimient découvert, s'il<br />

est encore inconnu.<br />

H siéra puni très sévèrement et il est im-<br />

possible qu'il en soit autrement.<br />

Ce ne serait plus une animée que celle<br />

où <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> ce genre resteraient<br />

sans sanction.<br />

Mais, ce qu'il y a <strong>de</strong> grave, c'est que les<br />

idées aimbiantes, la propagan<strong>de</strong> socialiste<br />

et antimilitariste aient poussé un militaire<br />

à un geste <strong>de</strong> révolté.<br />

Ce qu'il y a surtout <strong>de</strong> plus grave et <strong>de</strong><br />

plus désastreux pour l'armée française,<br />

c'est que ce geste soit en quelque sorte ex-<br />

cusé, justifié pan* la personnalité et par la<br />

carrière du ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Nous ne savons si le colonel du 117° d'in-<br />

fanterie et le général commandant du 4°<br />

corps pousseront l'affaire jusqu'où judiciai-<br />

rament elle peut aliter.<br />

Peut-être, en craignant les conséquences,-<br />

iTétouffea'ont-ils ; peut-être, poussés par la<br />

gravité -du fait, enserrés dans le règlement,<br />

'<strong>de</strong>vront-ils donner l'ordre d'informer et al-<br />

ler jusqu'au conseil <strong>de</strong> guerre.<br />

Que diront alors les officiers -chargés <strong>de</strong><br />

juger le fantassin syndicaliste et comment<br />

prononceront-ils si, à la prévention, l'ac-<br />

cusé fait une réponse qui lui sera trop<br />

facile, puisqu'il n'aura qu'à répéter sois dis-<br />

cours ? Ne pourra-t-il pas ajouter, n'ajoute-<br />

ra-t-il pas : « L'indiscipline, je n'en suis pas<br />

seul coupaMe, elle siège à la tête <strong>de</strong> l'ar-<br />

mée française avec rex-lieutenant-colonel<br />

en réforme Picquart ? »<br />

Sans doute les juges condamneront. Mais<br />

ils ne pourront pas s'empêcher <strong>de</strong> penser<br />

que d'autres que l'accusé, et bier. plus gra-<br />

vement que lui, sont coupables, et ils se-<br />

ront tentés <strong>de</strong> lui accor<strong>de</strong>r les circonstan-<br />

ces atténuantes. S'ils le font, ce sera pour<br />

le général Picquart une fétrissure et une<br />

oondaimnation.<br />

vient <strong>de</strong> régie<br />

livres et <strong>de</strong>s<br />

L'esprit laïque.<br />

Un inspecteur d'académie<br />

menter les couvertures <strong>de</strong>s<br />

cabiere <strong>de</strong>s élèves dans les écoles <strong>de</strong> son res<br />

sort ; ces couvertures <strong>de</strong>vront être exclusive<br />

ment composées avec du papier blanc.<br />

Et M. l'inspecteur d'académie, dams sa cir-<br />

culaire, précise toute la portée <strong>de</strong> cette déoi<br />

sion grave : ... ,-,<br />

« Le papier imprime est inteirdit parce qu'U<br />

peut, provenir <strong>de</strong>s journaux hostiles à l'école<br />

laïque... »<br />

-©— Un jeune Anglais, -habitant Paris,<br />

paria une somme importante -qu'il se ferait<br />

arrêter en inoins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux beures par- la -po-<br />

lice sans l'avoir provoquée en aucune façon<br />

et sans commettre le moindre délit. Il gagna<br />

son pari <strong>de</strong> la façon suivante :<br />

Vêtu d'une défroque lamentable, redingote<br />

crasseuse, pantalon à franges, bottes éculées,<br />

casquette immon<strong>de</strong>, 13 entra dans un restau-<br />

rant à la mo<strong>de</strong>, s'installa à une table et com-<br />

manda un déjeuner princier. Effarement <strong>de</strong>s<br />

.garçons, qui essaient do lui faire entendre<br />

que la maison n'est pas faite pour <strong>de</strong>s cilents<br />

<strong>de</strong> sa sorte. Lui <strong>de</strong> protester qu'il a <strong>de</strong> quoi<br />

payer et, à l'appui <strong>de</strong> son dire, d'exhiber<br />

une liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque. Pas <strong>de</strong> doute,<br />

ce loqueteux est un voleur ! Le patron fait<br />

avertir la police. Elle arrive, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />

dîneur ses papiers. Il répond qu'il n'en a<br />

pas, donne son véritable nom ; sur quoi, vu<br />

sa mine patibulaire, il est convaincu d'impos-<br />

ture.<br />

On emmène notre homme. Au poste, il par<br />

vient a grand'peine à persua<strong>de</strong>r le commis<br />

saire <strong>de</strong> police d'envoyer prendre <strong>de</strong>s ren<br />

seignements. Et alors tout s'expliqua.<br />

Cette (histoire date déjà <strong>de</strong> quelques an<br />

nées.<br />

Aujourd'hui, pour se faire arrêter, J Anglais<br />

n'aurait qu'à crier : « Vive Jeanne d'Arc I »<br />

ou « Vive la liberté ! »<br />

—©— Le premier .paratonnerre.<br />

C'est non point à Franklin, mais à Jacques<br />

<strong>de</strong> Ronas que nous le <strong>de</strong>vons. Aussi, la ville,<br />

<strong>de</strong> Nérac 6e proposc-t-elle <strong>de</strong> lui élever ut»<br />

monument.<br />

Jacques <strong>de</strong> Ronas, qui s'était déjà fait con<br />

naître à l'Académie <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux par <strong>de</strong>s tra-<br />

vaux scientifiques fort originaux, lança, le<br />

7 <strong>juin</strong> 1753, le premier paratonnerre. L'expié<br />

rience eut lieu dans la vallée <strong>de</strong> la Baïse<br />

L'appareil était une sorte <strong>de</strong> cerf-volant en<br />

papier huilé, <strong>de</strong> 18 pieds carrés <strong>de</strong> surface<br />

il était attaché à une cor<strong>de</strong> <strong>de</strong> chanvre entou-<br />

rée d'un fil <strong>de</strong> cuivre continu. C'est ce que<br />

.l'inventeur apnela.it 1© « cerf-volant électri-<br />

que- » Lancé dans les airs tandis qu un orage<br />

grondait, l'appareil séleva rapi<strong>de</strong>ment a en<br />

viiron 180 mètres do hauteur. Ronas fixa la<br />

cor<strong>de</strong>, en y attachant, un cordonnet <strong>de</strong> soie<br />

dont l'autre extrémité était retenue par une<br />

pierre placée sous l'auvent d'une maison.<br />

Au Ml <strong>de</strong> cuivre était suspendu un cylindre<br />


HBBSBHfl<br />

Mardi 25 loin 1999<br />

» Pour ces <strong>de</strong>ux cléments l'action dont dé- 1<br />

ipond, à Notre avis, la principale et la plus<br />

ivraie et la plus salutaire défense <strong>de</strong> Nos af-<br />

faires françaises, JVous ne saurions trop vous<br />

louer et vous presser à les conserver <strong>de</strong> toute<br />

force et Nos félicitations s'adressent à juste<br />

titre à vous qui, comme vous le confessez, y<br />

avez travaillé virilement pour votre .part et<br />

qui avez résolu <strong>de</strong> faire le plus instamment<br />

possible .que l'unanimité <strong>de</strong>s cœurs s'avive<br />

pour concourir à l'unité d'une action com-<br />

mune.<br />

.» Ainsi donc, vénérable frère, pour que vous<br />

Insistiez sur ce point, Nous voudrions que<br />

/ous prissiez force et courage. Cependant ne<br />

croyez pas que ni l'amour <strong>de</strong> l'Eglise, ni celui<br />

<strong>de</strong> la patrie, puisse s'offenser que quelqu'un<br />

fidèle à une cause honnête gar<strong>de</strong> en son âme<br />

Son inclination et même ses préférences pour<br />

une autre forme <strong>de</strong>s affaires civiles.<br />

-» Et maintenant, répondant par un heureux<br />

Jcthange au vœu que vous formez pour Notre<br />

oonseiriv&tion, Nous prions Dieu qu'il vous ac-<br />

tor<strong>de</strong> l'abondance <strong>de</strong> ses conseils dont vous<br />

avez besoin dans votre charge pastorale et<br />

Surtout dans la condition nouvelle du clergé<br />

/>ur laquelle vous Nous avez exprimé votre in-<br />

quiétu<strong>de</strong>.<br />

' » C'est (pourquoi Nous vous envoyons, avec<br />

la plus vive affection, la bénédiction aposlo-<br />

îique, à vous, à votre clergé et a tout votre<br />

peuple.<br />

» Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 30 dé-<br />

cembre 1894 et à la dix-septième année <strong>de</strong><br />

Notre 'pontificat.<br />

» LEON XIII, Pape. »<br />

Le lancement du « Danton »<br />

Brest, 28 Juin.<br />

Ce matin, une commission, composée <strong>de</strong><br />

>IM Kern, inspecteur général du génie -mairi-<br />

lime, Lhomme, directeur du génie maritime,<br />

Bt Liasse, ingénieur en chef, a examiné la si-<br />

tuation actuelle du Danton.<br />

A première vue, la commission ne croit pas<br />

possible le lancement du cuirassé à la marée<br />

lu 4 juillet.<br />

Expériences <strong>de</strong> tir<br />

Toulon, 2g <strong>juin</strong>.<br />

Le contrc-torpi'lfleiir Lévrier, qui avait servi<br />

Ûe but au cuirassé Masséna pour exécuter ses<br />

tirs .avec Les obus chargés à la mélinite, a été<br />

remorqué à Porquerobles par le Dromadaire<br />

potssitôt les tirs terminés ; oe iroatio, le Dro-<br />

•matlaire a repris die nouveau le Lévrier à la<br />

remorque à Porqueircttles, faisant route sur<br />

.Toulon.<br />

On apprend qu'un <strong>de</strong>s obus lancés par le<br />

Masséna, bien qu'ayant perforé la coque du<br />

^Lévrier, n'aurait pas explosé ; cet engin, <strong>de</strong>-<br />

meuré dans La ooquia du bâtiment, constitue<br />

Un grave danger et <strong>de</strong>s dispositions particu-<br />

lières vont être prises par les soins <strong>de</strong> La<br />

direction <strong>de</strong> l'artillerie pour procé<strong>de</strong>r à L'en-<br />

'lèviament du projectile et le noyer ensuite.<br />

M. JouriSe. — Los représentants <strong>de</strong> l'ALgeri»<br />

ne paraissent pas partager la joie qu'a causée<br />

ù tous l'heureuse solution du conflit <strong>de</strong>s ins-<br />

crits maritimes. (Très bien I très bien. ! a i'ox-<br />

trôme-gauche.)<br />

Trois questions restent enooro en stispens.<br />

L'arbitre n'a été désigné que ce matin ; oe<br />

n'est ]xis le moment d'intervenir par un geste<br />

qn apparaîtra comme une provocation. (Très<br />

bien ! très bien t à l'extrême-gau abc.)<br />

Les relations entre l'Algérie, la Tunisie et la<br />

France sont rétablies à cette heure,<br />

M. Etienne. — Et <strong>de</strong>main ?<br />

M. Jour<strong>de</strong>. — La proposition n'a rien <strong>de</strong> pra-<br />

tique et elle n'est qu'une provocation contre<br />

les inscrits. (Protestations sur <strong>de</strong> nombreux<br />

bancs. Applaudissements â l'extrôme-gauche.)<br />

11 est possible qu'un jour il y ait intérêt à<br />

examiner la question <strong>de</strong> savoir s'il faut main-<br />

tenir le privilège du pavillon, mais il faut<br />

qu'on puisse le faire en toute indépendance.<br />

(Très bien ! très bien !)<br />

J'insiste pour quo la discussion soit ren-<br />

voyée jusqu'à ce que la paix publique soit <strong>de</strong><br />

Ui.'itiventent rétablie. (Interruptions.)<br />

M. Tourna<strong>de</strong>. — Et si la Chambre est en va-<br />

cances avant quelle conflit ait pris fin ?<br />

M. .Sour<strong>de</strong>. — Pour faire cette hypothèse, il<br />

ne faut "»as connaître Les sentiments <strong>de</strong>s inté-<br />

ressés ; J'insiste pout l'ajournement <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion. (Applaudissements à l'extrême-gau-<br />

che.) .<br />

Voix nomforeusas. — Aux voix ! aux voix !<br />

M. Klotz, prési<strong>de</strong>nt- <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s<br />

douanes. — Je constate que tout, le mon<strong>de</strong> est<br />

d'accord pour que la oisou-ssion ne continue<br />

pas aujourd'hui ; je propose <strong>de</strong> l'ajourner jus.<br />

cpi'à oé que la sentence arbitrale ait été pro-<br />

noncée. ( Ap p 1 au d i s se m e n t s. )<br />

Cette proposition est adoptée.<br />

U RÉFORME DES TARIi-S<br />

Beno<br />

Mo ri du prést<strong>de</strong>n<br />

' Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

M. Benoist, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la. 5' chamfbre <strong>de</strong><br />

la cour d'appel <strong>de</strong> Paris, -est mort ce matin.<br />

On se souvient que pour venger ileur ca.rn.a-<br />

na<strong>de</strong> Déea.mps. condamné le 28 avril 1890 par<br />

la cour d'assises <strong>de</strong> la Seine, que présidait<br />

M. Benoist, tes anarchistes Ravaoliol et Simon<br />

déposèrent dans la imaison du magistrat,<br />

36, boulevard Saint-Germain, u.no bombe qui<br />

occasionna <strong>de</strong>s dégâts matériels et blessa une<br />

personne.<br />

Pour aet attentat, les <strong>de</strong>ux compagnons<br />

fuirent condamnés aux travaux forcés a per-<br />

pétuité ; ce n'est que plus tard que Ravaoliol<br />

But condamné à .mort pa,r La cour d'assises <strong>de</strong><br />

lia Loire.<br />

Le personnel <strong>de</strong>s tabacs<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin s'est ouvert à la Bourse du travail<br />

je -congrès <strong>de</strong> la Fédération nationale dos ta-<br />

pa-os ; la séance d'ouverture a. été présidée par<br />

M. Fraxe, assisté <strong>de</strong> M.mes Barreau, <strong>de</strong> Ton-<br />

iieirus, et Laze, <strong>de</strong> Marseille.<br />

80 délégués représentant 12,000 syndiqués<br />

prennent part aux travaux du congfès ; M5VI.<br />

ï\ Mor.iiz et Lamai<strong>de</strong> ont donné commun ica-<br />

|iion du rapport du Comité central ; il ressort<br />

'fle ce rapport que la commission interm-mis-<br />

térieBe est favorable à l'application <strong>de</strong> la 5e-<br />

maime anglaise telle que l'a préconisée la Fé-<br />

•'itêration <strong>de</strong>s tabacs.<br />

La cornanissiori a également donné un avis<br />

favorable pour que l'ensemble <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong><br />

J'Etat obtiennent un congé annuel <strong>de</strong> douze<br />

îioura payés.<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

2 heures, sous la<br />

La séance es touverte à<br />

Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES CRÉDITS POUR LE MAROC<br />

M. Doumer, rapporteur général <strong>de</strong> la com-<br />

snissi-on du budget, donne lecture du rapport<br />

Jait au nom <strong>de</strong> -la commission du budget sur<br />

le projet <strong>de</strong> loi adopté par la Chambre et roo-<br />

lllfié par Le Sénat portant ouverture <strong>de</strong> crédits<br />

Supplémentaires pour le Maroc.<br />

L'urgence est déclarée et les articles 1 et 2<br />

lont adoptés à mains -levées.<br />

,1,'ensemble est adopté par '453 voix contre 61.<br />

CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES<br />

Le rapporteur général <strong>de</strong> la commission du<br />

>u6e, il M. F. Folin (nefeyort.<br />

Non placée : Kassaba to-aibée.<br />

Trois longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant 25 50; placés : Seiiaffliouse 10 50<br />

Goutt-e-d'Or 2.1.<br />

Prix <strong>de</strong>s Veneur?, courso <strong>de</strong> haies, handicap, 4,000<br />

francs, 3,100 metre-s envjro-n. — L Miss-For«lra. par<br />

Cirey-Melton et La Bas-iMle. à M. Iî. BaJ.loro pdûr-<br />

ctole); 2. Hoiior-Bri-ght. à M. James Uennessy (Par-<br />

frenient) : 3. Gaspard, à Mme Cl. Procureur (Héath).<br />

N.m placés ; Diadique, Biscaye, Crossoptyton, Pe-<br />

tit-Fri-re, Lo Liseron.<br />

Une leÀ(t|e«> et tk-mie. Dix kmwMUEf.<br />

Mutuel : Gageant 131; placés : Miss-Fc-rreira 21 50.<br />

Houor-Brigiit 14, Gaspard 14 50.<br />

* GRISOLLES<br />

Voici les résultats <strong>de</strong>s courses <strong>de</strong> dimanche :<br />

Prix Régional, trot attelé. — 1. l'iok-Pocket ;<br />

Ninette.<br />

Non placés : Cœur, Minotière.<br />

Mutuel : Gagnant 11; -placés : Pick-Pocloet 7, Ni-<br />

nelto S.<br />

Prix île la Société sportive d'Encouragement. —<br />

1. Attrapez-La; 2. Bristol; 3. Malgré-Tout.<br />

Non placé» : KsquMor, Lotus, Levrette, Vigilante<br />

Salnt-I.tie, Rieuse, Toréiulor, Plirique.<br />

MuttKH : Gagnant 11; placés : Altrapez-La 0 50<br />

Briatol 0 te. Malgré-Tout 14 50.<br />

Prix <strong>de</strong> 1-Uipin. — 1. Déesse.<br />

Non iplacé : Edy.pi-He.<br />

Mutuel : GAsnant 27.<br />

Prix du Gouvorr.«nont. — 1. Véru.<br />

Non .placé : Numa-Houra.<br />

Mutuel : Gagnant 0.<br />

Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steeple Choses. — 1. Sor<br />

çiima.<br />

Non -placé/-: Cour-d'.Vmour.<br />

Mutuel ; Gagnaait 14.<br />

A 1HMBOUR0<br />

[otifle en A! gene<br />

a glli<br />

Alge.r, 28 <strong>juin</strong>.<br />

C'est <strong>de</strong>vant une foule immense que ce ma-<br />

tin, au .petit jour, a eu lieu à Bossuet l'exécu-<br />

tion <strong>de</strong>s trois condamnes.<br />

Toute la nuit, une section du 1 er étranger<br />

avait, campé <strong>de</strong>vant les bois <strong>de</strong> justice, tandis<br />

que <strong>de</strong>s patrouilles <strong>de</strong> tirailleurs faisaient <strong>de</strong>s<br />

ron<strong>de</strong>s.<br />

Cheikh Oukl Chcikk a été exécuté le pre-<br />

mier, puis Mohammed Ben Siimun. enihi la<br />

tête <strong>de</strong> Nour Bouchta est tombée la <strong>de</strong>rnière.<br />

Les indigènes ont obsi-rvé le pi".;s grand cal-<br />

me ; il n'y a eu aucun inci<strong>de</strong>nt.<br />

l>enbT Allemand,<br />

i. Ecurie Graditz ;<br />

LES<br />

Hambourg, 27 <strong>juin</strong>.<br />

125.000 francs, 9.400 mètres. —<br />

; 2. Ivahlen-bcrg, a M. G. MicUl<br />

Athlétisme<br />

iUHPiom'is us nutfCE<br />

ins <strong>de</strong>s<br />

l, tes<br />

(Ap<br />

LES TÎIEIllEffiîS DE Wi\M<br />

Le tion du I'-.!.!2<br />

Rome, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Le don <strong>de</strong> 20.000 francs envoyé par le Saint-<br />

Père à rarcltevêfiue d'Aix et à l'évêque <strong>de</strong><br />

Fréjus pour les populations sinistrées <strong>de</strong> leurs<br />

diocèses était accompagné <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux lettres du<br />

cardinal Menry <strong>de</strong>l Val exprimant la douleur<br />

que. Le Pape,a ressentie à La nouvelle du fléau<br />

qui a frappé une <strong>de</strong>s plus belles régions <strong>de</strong><br />

là France.<br />

Le cardinal S<strong>de</strong>rry <strong>de</strong>l Val termine en s'as-<br />

soeiant aux sentimen-ts du Pape et en trans-<br />

mettant, au nom <strong>de</strong> Pie X, la. bénédiction<br />

apostolique.<br />

Préparatifs espagnols<br />

Madrid, 28 <strong>juin</strong>.<br />

VEspaiia Nv.cva dit que le ministre <strong>de</strong> la<br />

guerre a ordonné l'établissement d'un réseau<br />

télégraphique optique dans la partie occi<strong>de</strong>n-<br />

tale" <strong>de</strong> l'Andalousie, afin <strong>de</strong> pouvoir commu-<br />

niquer avec Ceuta et les points <strong>de</strong> la côte du<br />

Ris, où vont être envoyés <strong>de</strong>s renforts.<br />

Les morts vont vite<br />

Fez, 8É <strong>juin</strong>,<br />

<strong>de</strong> MsuM el Kébir est, morte ce<br />

he aurait succombé aux mauvais<br />

traitements que lui aurait tait infliger Mou-<br />

lai Halid. qui l'accusait d'avoir excite son fils<br />

•à la rébellion.<br />

Si Abbas el Fasi, khalifat du (daoui, est<br />

également mort hier matin, après une courte<br />

maladie.<br />

Saint-Pétersbourg, 28 <strong>juin</strong>.<br />

A Vilna, quatre prisonniers ont tué un gar-<br />

dien <strong>de</strong> prison et ont mis m liberté sept d'en-<br />

tre eux.<br />

Un combat s'est, engagé dans la cour <strong>de</strong> La<br />

prison, et trois surveillants et sept .prisonniers<br />

ont trouvé la mort ; il y a en plus six blessés<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong><br />

Les championnats <strong>de</strong> France <strong>de</strong> courses à pied et<br />

concours athlétiques se sont disfpiu-és à Paris sur<br />

la piste du Sta<strong>de</strong>- <strong>de</strong> Cotomlbes.<br />

Par suite du mauvais état du terrain, détrempé<br />

.par la pluie, les {performances n'ont pas été re-<br />

marquables.<br />

RésulUïfcs tec-lmiqiKs ;<br />

m raàtre* plats. — 1. FaUJiot (a. C. F.) ; 2. Pec<br />

(jtterin.<br />

400 mètres plats. — 1. FaiUiot (P.. C. F.), temps<br />

51" 115; 6. Maillait (U. C. «.).'<br />

800 mètres plats. — L GattUe; 2. Poulenard.<br />

1,500 mètres plats. — L Ktyser (S. C. V.); 2. Ver-<br />

sel [&. C. F.).<br />

4,000 mètres. fetunuÉL-c&asé. — 1. Lizandier (M. C.)<br />

2. ï>3 Plenrac (R. C. F.l.<br />

1M) -inéires, haies. — l. Uorvoc.he (B. E. C.) ; 2. La<br />

courefe» (S. B. U. C).<br />

400 métyres, haiœ. — -i. Fal-Uiot (n. C. F.); 2. IA<br />

Saut en longuei! i- sans élan. — 1. Malte (R. C. R.)<br />

3 m. Il; 2. Gillard.<br />

Saut en .hauteur avec élan. — l. André (S.<br />

i m. 70;<br />

Dar-né.<br />

saut en longueur avec élan.. — 1. Gutteries (B. 1<br />

G) 6 m. 9g ; 2. Pascarel -;S. B. U. C).<br />

Saut en hDUitear sans élan. — L Andr (S. F.<br />

1 m. 51; 2. Perdrix.<br />

Lanoament du poids. — 1. Vasseur (R. C. R<br />

12 m. 73; 2. Tison {R. C. F.).<br />

Lancement du disque. — L Tison (R. C. F. S<br />

41 m. 25; S. Vasseur (R. C. R.).<br />

Chamimonnaits <strong>de</strong>s Patronages<br />

Marge, It' IÂ<br />

Saut en longueur avec élan :<br />

Cyciîsîîis<br />

LA COCRSE DE DOUZE<br />

— 400 mètres plats<br />

Meunier, G m. 3fi.<br />

ASSUREES DES ÉGLISES<br />

, nous<br />

r trici-<br />

Sous ce titre « Une église brûlée i<br />

avons raconté, il y a quelques jours<br />

<strong>de</strong>nt grave qui s'est produit après 1 incendie<br />

qui a dé omit l'église d'une commune du Loir-<br />

et-Cher.<br />

Des difficultés s'étant élevées avec la pro-<br />

riétaire légal, la Coinipagnic d'assurances a<br />

versé ruidémnité à la Caisse <strong>de</strong>s dépôts et<br />

consignations ; donc, pendant <strong>de</strong> longs<br />

mois, le .pavs sera «rivé <strong>de</strong> son église.<br />

Les assurés <strong>de</strong> la « Mutuelle générale du<br />

Centre •», Compagnie d'assurances contre l'in-<br />

cendie, sont à l'abri <strong>de</strong> ce malheur.<br />

Cette Compagnie, dont le but unique est <strong>de</strong><br />

venir en ai<strong>de</strong> au <strong>de</strong>nier du clergé, verse dans<br />

les mains <strong>de</strong> NN. SS. les évoques tous ses<br />

bénéneos, et en cas <strong>de</strong> difficultés soulevées<br />

par le propriétaire légal à 6Uite <strong>de</strong> sinistre,<br />

évèque. en vertu <strong>de</strong>s conditions particulières<br />

do la Compagnie, reçoit sans retard le règle-<br />

ment <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités. Il s'ensuit que l'autorité<br />

diocésaine sera on mesure <strong>de</strong> bâtir une autre<br />

église sans attendre, une décision qui pour-<br />

rait bien être Intcntiomiellcment tardive ;<br />

avec la « Mutuelle générale du Centre », c'est<br />

donc la continuation du culte assurée.<br />

D'où 11 ressort avec évi<strong>de</strong>nce qu'il est d'un<br />

intérêt général pour MM. les curés, même au<br />

cas où la municipalité, sujette à changement<br />

ne l'oublions pas, assureirait l'église, <strong>de</strong> faire<br />

garantir leur responsabilité par la « Mutuelle<br />

générale du Centre ». Us auront ainsi la cer-<br />

titu<strong>de</strong> qu'après sinistre le pays ne sera pas<br />

privé <strong>de</strong> eon église.<br />

Et u ceux qui so -poseraient la question <strong>de</strong><br />

savoir si les iprètrcc sont bien responsables en<br />

cas d'incendie, nous disons que très certaine-<br />

ment ils le sont.<br />

En droit, cotte question ne fait pas <strong>de</strong>, doute<br />

et c'est (pourquoi MM. les évoques, dans .les<br />

diocèses <strong>de</strong>squels la « Mutuelle générale du<br />

Centre » est rcrprése.ntée, recomman<strong>de</strong>nt à<br />

leurs prêtres l'assurance <strong>de</strong>s églises.<br />

Voir dans la Croix <strong>de</strong> Paris, ïi six pages,<br />

numéro du 10 mars <strong>1909</strong>, la note <strong>de</strong> l'archevê-<br />

ché <strong>de</strong> Paris : « Assurances <strong>de</strong>s églises ». La<br />

Semaine catholique <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, numéro du<br />

13 <strong>juin</strong> <strong>1909</strong>. Le liulietin catholique <strong>de</strong> Mon-<br />

tauban, numéros du 20 février et G mars <strong>1909</strong><br />

La Croix du Lot-et-Garonne, 20 <strong>juin</strong> <strong>1909</strong>.<br />

La »<br />

Nord-Espagne tnia<br />

Portugais<br />

Saragosso ept<br />

Saragosse tme<br />

Compagnie TK.nsatlantlqa.9<br />

Messageries maritimes<br />

Métropolitain tm»<br />

Suez (CaDai marlt.) tins<br />

Taomson-Houstou »«<br />

Société d'électricité do Parla.......<br />

Rio Tlnto tma<br />

Charb. Sosnoivice cpt<br />

Char-b. Sosnowlce tine<br />

Caraa&ux ..un. .,j..A..uiii5.i.i...,<br />

....cet<br />

...tme<br />

.'.'.'.'cpt<br />

....cpt<br />

....tme<br />

....cpt<br />

....tma<br />

cpt<br />

....tme<br />

.....cpt<br />

... .tme<br />

cpt<br />

....tme<br />

cpt<br />

.,..tm»<br />

cooan rorits<br />

FRêCfio'. DU !OCt.<br />

07 20 97 16<br />

07 12 97 15<br />

9S OJ 98 25<br />

4,0 .. 4 1 ..<br />

!U ..<br />

84 10 83 917<br />

5<strong>29</strong> .<br />

100 ^5 100 Ôi<br />

Oi .. 92 ..<br />

101 .. 103 B£<br />

!iS 50 l'8 85<br />

9* 45 98 SU<br />

98 .. »•<br />

10:, G5<br />

105 .<br />

Ci 64 ..<br />

64 20 64 O},<br />

83 >5 n 25.<br />

87 '.5.<br />

87 r.o 87 80<br />

m o 83 M<br />

87 r.o 87 50<br />

88 25 84 46<br />

89 ! 5 8.1 9S<br />

87 10 87 Js<br />

75 . 74 60<br />

72 0 72 5ff<br />

80 5<br />

101 70 îôi 15<br />

K 0 -7 ir<br />

it.! !.0 92 8i<br />

ils .. 47 i ..<br />

4a<br />

• •••.».« . • •<br />

545 50<br />

505 .. 5C0 ..<br />

408 .. 40S ..<br />

543 50 546 ..<br />

544 .. 543 25<br />

363 .. 363 51)<br />

36S .. 370 ..<br />

96 25 96 50<br />

110 .. 109 53<br />

408 50 408 25<br />

444 . .<br />

395 .. 395<br />

483 25 483 ..<br />

504 75 504 ..<br />

503 .. 502 ..<br />

4:-;s se 436 M<br />

465 50<br />

: »j 7t.<br />

39; 50<br />

433 .. 461 25<br />

471 .. 470 ..<br />

464 .. 465 ..<br />

502 50 503 ..<br />

432 .. 436 ..<br />

432 .. 435 ..<br />

439 . . 440 58<br />

438 75<br />

438 ..<br />

450 .. 449 ..<br />

440 .. 489 ..<br />

439 .. 438 ..<br />

431 .. 412 ..<br />

439 50<br />

4311 . .<br />

428 .. 42S 50<br />

<strong>29</strong>1 .. £91 50'<br />

393 .. 391 ..<br />

352 .. 351 58<br />

399 . 399 ..<br />

11S ..<br />

t>38 50 *io<br />

1<br />

447 50 439 . .<br />

202 . . 200 ..<br />

359 .. 353 ..<br />

eo .. 59 50<br />

31 ..<br />

156 50 154 U<br />

38 75 38 25<br />

135 .. 132 ..<br />

159 50 156 ..<br />

40 .. 40 50<br />

254 .. 251 50<br />

279 .. i/3 ..<br />

97 t:<br />

San .<br />

1 97 15<br />

i m.-.<br />

135 . 1 13: ..<br />

254 . i 25190<br />

BOURSE DE MADRID<br />

intérieure<br />

% dont M<br />

% dont 10<br />

Banq. ot'.om. d. i<br />

Rio dont 20<br />

Rio dont ia,.....<br />

COURS DES PniME3<br />

(lont 25..<br />

731 ..<br />

19 10<br />

1930 ..<br />

dont 3 tr. 50....*<br />

5- • • •.... • ;»,»<br />

dont<br />

89 819<br />

S7 H)<br />

\m -<br />

Londres ...,.,...,-| Italien<br />

U2. Suez ..<br />

• t. I Eaypto<br />

'04 T-<br />

u* > -r -<br />

101 lit<br />

BOUDSE DE ÏOUL0USB<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % nu porteur, 97 101<br />

3 % amortissable, 08 20.<br />

Fonds garantis par le irouvcrnomont français, -y<br />

Omettions .tunisiennes 3 "f, 1892, 460; AladafiMCui.<br />

3 % 1908-1905, 90 95.<br />

Emprunts dos colonies. — Obligations Indo Chiné<br />

3 S % 1899 . 405.<br />

Emprunts do villes. — Ville do Paris. oMitralions<br />

1*71 3 %, 408; 1892 quarts, 98 76; 1901 S J %, 4441<br />

1905 (foarls. 96 50.<br />

Val.ou.rs françaises. — Comptoir d'escompte, «c-.<br />

coup, ai, 734; ObUgatlona communales 18», 3 %,<br />

503-, Foncières jet», 50 fr. pavés, effl); ICsl ni. liftai Ions<br />

3 % nouvelles, 440; Midi, obligations 3 % anciennes,<br />

438 75; Nord, obligations 3 % anciennes, 450; Or-<br />

léans, obligations 3 % anciennes, 439 25; ouestv<br />

obligations 3 % anciennes, 439; Dons Panama k tel*<br />

ostaump. 118.<br />

Ponds d'Etat étrangers". — Autriche 4 % or, 100 3C,<br />

UnOB 5 % 1907. 101 15; RUSSO 3 % 1S91, 74 80; SewM<br />

4 %, 84 35.<br />

Valeurs étrangères. — Banquo Contrale meotitxUM<br />

ex-coua>. 18, 454-, Lombar<strong>de</strong>s 3 % anciennes, ïï9lj-<br />

Samgosse, ob.Ugatlons a % v a, stft; Brésil, I <br />

UHW , poet .u- l'oiiMiBiiiin., rernb. i 508 fr.. Mi Ht**<br />

do Periviinbuco, 5 % nouvelles, 467.<br />

Valeurî diverses (actions). — Mines <strong>de</strong> CarmauXt<br />

ex-coup. 57, 1807 60; Cliemin do fer du Sud-Ouest^<br />

ex-coup. 24. 390; Iitabli.v/nients Brusson Jeune, ox-<br />

COllp. î, 471 ao.<br />

Valeurs diverses (obligations). — Société Toulon»<br />

saine d - Mler.iriclt«, 6 % tooo, 470; Chemin <strong>de</strong> fet voie<br />

étroite du Tann, 4 J %. 196; Usines du Caslelot, > M<br />

4->->. (.'Epargne, 4 | -•;„ us. .<br />

tOhansfea, Kspaigne, Uw lOO pesetas, 91 9*:<br />

1 ares, % 18 J .i » u i; iiorm,. m I;M a IT3 3/S.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Mardi <strong>29</strong> Juin !959<br />

,pe notre correspondant particulier :<br />

EVÊQUlvS fÈLEUINS<br />

S. G. Mgr Marty, évôque (le Montauban,<br />

yoiru à la tète <strong>de</strong> .gon pèlerinage diocésain ;<br />

ta G. Mgr Hitttaair, le nouvel évèque <strong>de</strong> Luiz<br />

(Autriche).<br />

ÏHOIH l'fcLKrtINAGES ESPAGNOLS ANNONCÉS<br />

• On nous communique <strong>de</strong> l'Agence interna-<br />

tionale <strong>de</strong> Corrès, dont le siège est à Lour<strong>de</strong>s,<br />

fue <strong>de</strong> la Grotte :<br />

« L Agence a organisé trois pèlerinages<br />

jB6* a >« 9 jeune<br />

<strong>de</strong>s Tiêi*^ 81 q T a apl>elé Sa Gran<strong>de</strong>ur,<br />

ces félicitations chaleureuses. A l'entendre<br />

Œ^S^ rapi>8K''s uu &v2S?43t<br />

Snte vo, ,te l, o«ou« avaît pu paraître plus<br />

Au Casino. — M. Bour<strong>de</strong>lle le àÉ&ênr dp<br />

notre Casino municipal, wut' rendre wu 4<br />

bassement <strong>de</strong> plus en plus «tewSrt ^îS<br />

vient-il ds déci<strong>de</strong>r que les «oncerts ^ Parc ote<br />

^œ^.f?^ 1 » frêles Se comémet et<br />

Aîifne Sailisac a ohantê dunwd. Jn unease <strong>de</strong>ux<br />

iliiow*eu.x «n grandi; artiste ; m voLx sciiplle,<br />

naimnonieuse et bien ex«roée, a ravi les audi-<br />

itauir,9.<br />

Mlle Chailiaïud, aA'ec son talent incontesté, a<br />

tenu les orgues.<br />

S2VR©I1!1&<br />

ien ii^i?1SS n *nlS étant' temvinés, on<br />

<strong>juin</strong>.<br />

mas, pige titulaire.<br />

Trois affaires soumises au tribunal, ayant<br />

juge suppléant,<br />

instruites par M<br />

ïptissajttt '<br />

RouUet,<br />

STOÈ iMS3 w^ssass<br />

Ministère public, M. Mossal siWitu.t<br />

til'vJ' 1 ^ ""'Portante <strong>de</strong> ces affaires^ est<br />

<strong>de</strong> l'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Larammezan J "<br />

oai.au- inc. prévoyant qu'il aita.it &<br />

coup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> I.annemezan<br />

-votr beau-<br />

pi ia le voiturier Grammont<br />

«a^f/&-«rsTt<br />

matK^^<br />

nipru<strong>de</strong>nce.- personne, répète-t-i «rnéore au-<br />

jourd'bui ne voulut prendre la voinme <strong>de</strong> M<br />

rlŒ 0nt ' ** lSré nw oon&e « s i>H sieur- 0 IOIS<br />

la. place ha<br />

s'ins-<br />

a croupe<br />

Théâtre Caion. — On annonce pour le diman-<br />

che 4 juillet, à. huit hennés et <strong>de</strong>mie, une re-<br />

présentation extraordinaire donnée au théâtre<br />

Caton par une <strong>de</strong>s tournées lyriques Marcel <strong>de</strong><br />

Kervillie.<br />

Le spectacle se composera <strong>de</strong> : Son Petit<br />

Frère, l'immense succès d'opérette créé par<br />

Poltn au théâtre <strong>de</strong>s Capucines, et qui obtint<br />

plus <strong>de</strong> 300 représentations consécutives.<br />

On commencera par la Carte forcée, un acte<br />

charmant <strong>de</strong> Ch. Cuvillier, qui fut représenté<br />

avec un vif succès au théâtre du Pa iais-Royai.<br />

Nous reviendrons sur cette soirée, qui s'an-<br />

nonce comme très intéressante.<br />

avec<br />

*nneimi, conduisent nécessairement à l'hu-<br />

PHiation el ù la défaite.<br />

IJu seul point <strong>de</strong> la lettre <strong>de</strong> notre cor-<br />

osp (>n( |,an | noUs ^i)!!^ ù. faire une réserve,<br />

bl !"i ftt '- en caus e un <strong>de</strong> nos confrères et sem-<br />

tiHii " Pe Procher queique oontradicl ton, ou<br />

nn<br />

nKH,,s quelque hésitation ù prendre<br />

qi''i * ails ceill.iiri-M-ax.iiine Dabezie.<br />

M l'ubbé Espinos, un ami <strong>de</strong> la fami-ilo, a<br />

officiié, assisté <strong>de</strong> M. le cuaré <strong>de</strong> Louwlcs el <strong>de</strong><br />

M. le èhaucine Buirosse.<br />

Ls témoins <strong>de</strong> la mariée étaient : M. Joseph<br />

LduAS Vrqué, capitaliie au 2" éliauger, livre <strong>de</strong><br />

'a marv-e et M. Moiul'oni Vida.illet, lieutenant<br />

cotonel eu retraite à sa inl-Gau<strong>de</strong>ns.<br />

Poua' le ma.rié : M. Henri l.abroqu.iere, avo-<br />

cat, à (iul'iii, et M. James Guérin, industriel a<br />

Gréïian, près Arieuu.<br />

Dans l'assiii'tance, nous avons remarque M<br />

«aura oui h- <strong>de</strong> la mariée, M. et Mme Mau<br />

uw-s docteur Saleac et Mme Sa.feac : Mme ïi<br />

tin L«caze Mime Louis Laoaze. M. et Mlle Bar<br />

bal M et' Mme Berdou. M. el Mme Ciiri.sto<br />

'plie ' Mlle Lescaillet, Mme DantnèS, M'ii<br />

iMuiriM 'uii, Mme veuve Ca|Hlcvie!*e, docteur<br />

tJ | V.-'i-e était dé, orée <strong>de</strong> tapis el <strong>de</strong> plante»<br />

eSoMquas. Les invités avaient ,r,evetu <strong>de</strong>s tm-<br />

letiPis du moi l'Ietur goût, les dcnteHes les puis<br />

' MJiie Vrqué. srewr <strong>de</strong> la mariée, et Mille X<br />

ra\ ilssaulc- <strong>de</strong> rraicUour et <strong>de</strong> jeunesse, mit<br />

rii.il une quête fr-uetueuso accompagnées <strong>de</strong><br />

•M. X,,., et <strong>de</strong> M. Ar-iué, frère <strong>de</strong> l-a mariée<br />

A aucun moment, i'œuv.re <strong>de</strong> to commi ssion<br />

<strong>de</strong>s douanes n'a revêtu un caractère <strong>de</strong> pro-<br />

tectiounième aigu.<br />

Elle est empreinte d'une gran<strong>de</strong> modéra-<br />

tion. ., .<br />

La commission n'a eu d'autre but que d'éta-<br />

blir <strong>de</strong>s droits compensatenTs pour que la pro-<br />

duction française pût lutter à armes égales<br />

sur le marché national contre la concurrence<br />

étrangère. . .<br />

Je ne m'arrêterai pas à <strong>de</strong>s formules trop<br />

.simplistes, comme celle du déficit commercial,<br />

qui divise les économistes.<br />

Il est exact qu'au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> 1893, H y a<br />

eu. -un fléchissement da.ys nos exportations ;<br />

mais ce fléchissement a été général.<br />

M. Beauregard. — Le déficit commercial va<br />

s'accroître, si l'on vote le projet.<br />

M. Jean Moral. — La France occupait le qua-<br />

trième rang, parmi les gran<strong>de</strong>s nations com-<br />

me , Laites en 1906 comme en 1891,<br />

D'autre part, il y a eu une diminution énor-<br />

ma <strong>de</strong> la valeur iles produits importés et ex-<br />

portés ; il serait injuste <strong>de</strong> porter au compte<br />

<strong>de</strong> notre régime économique le fléchissement<br />

qui s'est produit <strong>de</strong> 1893 à 18V7.<br />

I orateur examine le bilan <strong>de</strong> nos échanges<br />

et "montre qu'en 1907 les produits d-u sol na-<br />

tional avaient pris sur le marche français la<br />

place <strong>de</strong> 600 millions <strong>de</strong> produits étrangers.<br />

M. Jean Morel. — Ce résultat est du à la<br />

diffusion <strong>de</strong> l'enseignement agricole et au re-<br />

<strong>de</strong>manier <strong>de</strong> 1893. (lnt.enupt.ions.)<br />

M. Lasies. — Cela n'existe p&s, l'enseigne-<br />

ment agricole ; il y a <strong>de</strong>s fonctionnaires, mais<br />

pas d'agriculteurs. (Applaudissements sur <strong>de</strong><br />

nombreux bancs.)<br />

M. -Jean Morel. — On D reproché B notre po-<br />

ittîque d-0-uariière d'avoir eu pour conséquence<br />

l'augmentation <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> première né-<br />

L'OS^i Ut*.<br />

Cela' n'est pas exact : aujourd'hui, le prix<br />

Su blé, en France, est parité avec le prix pra-<br />

tiqué en Angleterre.<br />

Fit ce qui concerne la vtfflnd, seule, la Vian<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> porc e augmenté <strong>de</strong> 0 if. M par kilo.<br />

\ l'étranger 8 y a eu. au contraire, une<br />

hausse sensible sur le prix <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong>.<br />

Pour les vins, . on a constaté une diminution<br />

moyenne <strong>de</strong> 42 % dans les cours pratiques aux<br />

entrepôts <strong>de</strong> Bercy, entre les années jm> et<br />

lOOs.<br />

J'affirme que les tarifs <strong>de</strong> 1803 ont sauvé<br />

l'agriculture d'une ruine imminente et déve-<br />

iomié notre industrie.<br />

s'agit <strong>de</strong>savoir si <strong>de</strong>s ciroonstanc«B ne se<br />

sent pas produites, qui comman<strong>de</strong>nt, d'en opé-<br />

rer la révision. (Applaudissements.)<br />

guii<br />

<strong>juin</strong>.<br />

et après-midi plusieurs - Camelots du<br />

Roi » parmi lesquels M. Serge. Réai <strong>de</strong>l Sarte,<br />

se trouvaient au jardin du Luxembourg, lors-<br />

qu'ils furent, provoqués par un groupe d'étu-<br />

diants <strong>de</strong> la Fédération républicaine, à la<br />

tète <strong>de</strong>squels se trouvait M. Delpech, fils du<br />

sénateur.<br />

Celui-ci ayant dit aux « Camelots » : « Vous<br />

n'êtes que <strong>de</strong>s lâches ! » M. <strong>de</strong>! Sartc et ses<br />

amis bondirent sur les provocateurs ; une<br />

bagarre s'ensuivit ; <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés on distri-<br />

bua coups <strong>de</strong> poing et coups <strong>de</strong> canne.<br />

M. Delpech a été légèrement blessé à la tête<br />

et à la main.<br />

Le Gîagaaiit enaîrs 3e Soif^rïno<br />

A i'Hôîeî-<strong>de</strong>-Viile<br />

Paris, 38 <strong>juin</strong> .<br />

Le conseil municipal avait convié à la cé<br />

rémonie le comte Gal.iina, ambassa<strong>de</strong>ur d'ita<br />

lie à Paris, les maires <strong>de</strong> Rome, Gènes, Milan,<br />

Turin. Pérousse et Coni, ainsi que les Vétérans<br />

<strong>de</strong> 1859 et les membres marquants <strong>de</strong> ia colo-<br />

nie italienne.<br />

A trois heures, les invités ont fait leur en<br />

trée dans la salle <strong>de</strong>s séances, décorée <strong>de</strong> dra-<br />

peaux <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux nattons ; les conseillers muni-<br />

cipaux saluent l'entrée <strong>de</strong>s Italiens par <strong>de</strong>s<br />

applaudissements et le cri <strong>de</strong> : « Vive l'Ita-<br />

lie I » Ceux-ci répon<strong>de</strong>nt par le cri <strong>de</strong> : Vive<br />

la France ! »<br />

MM. Chausse, prési<strong>de</strong>nt du conseil munici-<br />

pal, <strong>de</strong> Selves, préfet <strong>de</strong> la Seine, et Lépine,<br />

préfet <strong>de</strong> police, prononcent <strong>de</strong>s allocutions,<br />

auxquelles répon<strong>de</strong>nt MM. Gentilli <strong>de</strong> Gmsep-<br />

pe, au nom <strong>de</strong> la Ligue franco-italienne, et<br />

Nathan, maire <strong>de</strong> Rome.<br />

Ce <strong>de</strong>rnier présente à la municipalité la<br />

maquette du monument, « l'Indépendance ita-<br />

lienne », que le Comité <strong>de</strong>s tètes se propose<br />

d'offrir à la ville <strong>de</strong> Paris.<br />

Les invités sont ensuite conduits dans les<br />

salons, où une réception, suivie d'un concert,<br />

a été organisée en leur honneur.<br />

oires e<br />

MARCHE DE PARIS<br />

ou<br />

Si 15; courant. iS <strong>juin</strong>.<br />

35 20; pro<br />

Farines. — Disponible,<br />

chain, 3i 40; juillet-août, 34 40; 4 <strong>de</strong>rniers, m 'o'Ji<br />

tendance ferme.<br />

Blés. — Courant, ÎO 90: prochain, îfi 90: juillet,<br />

août, 26 30; 4 <strong>de</strong>rniers, iM 75; tendance ferme.<br />

Seigles. — Courant, 17 05; prochain. 17 05; juit<br />

lot-août, 17 65 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 17 90; tendance calme.<br />

Suifs. — Paris, 70; province, 70.<br />

Avoines. — Courant, 23 80; prochain, 23 40; juil<br />

let-aoat, <strong>29</strong> 25; 4 <strong>de</strong>rniers, 19; tendace calme.<br />

Lin. — Disponible en cuves à nu, 56; courant, 56;<br />

prochain, 5G; juillet .août, 56 50 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 56 75;'.<br />

tendance ferme.<br />

CeJza. — Disponible en cuves à nu, 65; courant.<br />

65; prochain, 64 75; juillet-août, 64 50; 4 <strong>de</strong>rnière.<br />

66; tendance ferme.<br />

Alcools. — Disponible, 39 25: courant, 39 25; pro-<br />

chain, 38 75: Juillet-août, 39 75 ; 4 <strong>de</strong>rniers, 39: 3 d'oc-<br />

tobre, 3S 75; 4 premiers, 59; tendance lour<strong>de</strong>; stock,<br />

19,125; circulation, 72&.<br />

Sucres. — Disponible. 30 375; courant. 3-> 375;<br />

prochain. 30 50; juillet-août, 30 G25; 4 d'octobre<br />

<strong>29</strong> 25; tendance lour<strong>de</strong>-, rou cuites, 27 125; aulret<br />

jets, 27 125; ralfinés. 60 50.<br />

MARCHE DE LA VILLETTE<br />

Bœufs. — Amenés, 3113;<br />

50.<br />

Vaches. — Amenées. 1001<br />

Du 28 <strong>juin</strong>,<br />

vendus, <strong>29</strong>97 i i 68, i oo.<br />

Tendues, 991 : i 04,<br />

1 40<br />

Taureaux<br />

Veaux.<br />

— Amenés, 417; vendus, 390 : 1 34,<br />

Amenés, 2093; vendus, 1606 : 2 0-5,<br />

— Amenés, 185S3; vendus, i4991<br />

Amenés, S999 ; vendus, 3993<br />

1 56,<br />

1 3).<br />

1 9C,<br />

'2 40<br />

Moutons<br />

2- 22, 2 08.<br />

Porcs. — Amenés, 3999; vendus, 3999 : 1 42, 1 30<br />

1 20.<br />

Laine. ? 50 à 4; rasés, 1 50 à 3.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 28 <strong>juin</strong>.<br />

Blés. — Fermes. On cote : Blés du Centre, 25 23<br />

à s» 50; blés du pays, 20 50 l'hectolitre.<br />

Farines. — Calmes. On cote : Farines supérieures<br />

du baut pays, » 75; premières marques, 34 50.<br />

Sons et repasses. — On cote : Sons gros, 10 50;<br />

ordinaires, 16; Plata, 15, logé; rémoula<strong>de</strong>s, 18; re.<br />

passes ordinaires, 17 ; Plata, 15 50 à 16 75.<br />

Maïs. — On cote : Roux Plata, 20 50; livrable,<br />

19 50-, Cinqiuuvttnl, 24 50, logé.<br />

Avoines. — On cote : Grises <strong>de</strong> Poitou, 23 à 23 2&i<br />

Bretagne grises, 22 50; noires, 23 75; Algérie, 19;<br />

Plata légères. 90; lour<strong>de</strong>s. St. les 100 ilos.<br />

Orges. — Faibles. On cote : Pays, ?1 fr. ; Algérie.<br />

17 50.<br />

Seigles. — Fermes. On cols : Seigles <strong>de</strong> pays, dt<br />

19 50 a 20 fr. les 100 kilos.<br />

"~ MARCHE DE TOULOUSE<br />

Du 28 <strong>juin</strong>.<br />

Bja<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs, les SO kilos, <strong>de</strong> 20 *<br />

20 50- blés mitadins fins, <strong>de</strong> 19 à 19 25.<br />

Avoines, les 50 kilos, <strong>de</strong> 11 50 a 11 75; maïs blanc,,,<br />

les 75 kilos, <strong>de</strong> 15 50 à 15 75.<br />

Avoines, U 50 à 11 75; maïs blanc. 15 50 à 15 75.<br />

Farines et issues. — Minot. tleur. les 122 kli. »,<br />

4 4 50; minot extra ou premières. 42 00; R. U, 17 50;<br />

a 18; repasses, 15 à 16; sons, 17.<br />

Foin 3 40 à 3 80; sainfoin, ire coupe (nouveau!<br />

4 il 4 40; 2* et 3' coupes, 3 20 à 3 60; trèfle, 3 i<br />

3 50- paille blé. 2 40 à 2 90; paille avoine, 2 à 2 20j<br />

le tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler, 1 40 a 1 ',o les oO kilos.<br />

HAUTE GARONNE<br />

Marché du 26 <strong>juin</strong> :<br />

l'rix du bétail sur pied, tes 50 kilos. — Bœufs<br />

40 fr vaches, 35 fr. ; veaux, 50 fr. ; moutons, 45 fiv<br />

brebis, 45 te.; porcs. 49 tr.<br />

Céréales. — Blé, les 80 ilos, 21 90; seigle, 13 fr.;<br />

maïs, 16 25; avoine, 12 fr.<br />

Le déplacement dus instituteurs<br />

M, Blanc. — Je <strong>de</strong>niamic à. la Chambre <strong>de</strong><br />

liter une séance spéci'nle le 8 juillet pour la<br />

ri igi iission' <strong>de</strong> mon rapport relatif au dépl-nce<br />

ment d'ol'tice <strong>de</strong>s instituteurs.<br />

M. oeumergue, — Le gQiwanv&OQàpà ne peut<br />

Pus s'associer à la <strong>de</strong>ntai-do <strong>de</strong> mise à l'or-<br />

dre du îour <strong>de</strong> M. atone, nui, vu le nonabrf<br />

«ie-- projets eu di-ciu-sunn, n'aurait d'outre ré<br />

huilai que <strong>de</strong> mettre la confusion -tins "..r<br />

<strong>de</strong> du iour. » {.vppUM«Us,?ymcutfi,>,<br />

Bevel.<br />

GERS<br />

20; maïs, 1"<br />

Miran<strong>de</strong>.<br />

50; avoine, 12, le tou<br />

L'AFFAIRE STEIHHEIL<br />

Paris, 38 <strong>juin</strong>.<br />

Un journal annonçait ce matin que Mme<br />

Steinlieil était atteinte <strong>de</strong> tuberculose et quo<br />

<strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins avaient été a-ppelés pour l'exa-<br />

miner <strong>de</strong> plus près.<br />

Il est exact, en effet, que Mme •Steinlieil se<br />

trouve dans un état <strong>de</strong> santé un peu précaire,<br />

mais les mé<strong>de</strong>cins, qui \n visitent assez sou-<br />

vent dans sa cellule, n'ont aucunement, à<br />

son' sujet, parlé <strong>de</strong> tuberculose.<br />

Ils ont diagnostiqué <strong>de</strong> l'anémie.<br />

Mme Steinlieil est très affaiblie physique-<br />

ment et moralemenl, mais cela s'explique suf-<br />

fisamment par le long séjour qu'elle a déjà<br />

fait, en prison.<br />

Quant à sa mise en liberté provisoire, il<br />

n'en M point, question ; en ce inorneul, le<br />

souci du défenseur esl tout autre ; il se préoc-<br />

eu |)0 surtout <strong>de</strong> l'intérêt que présent oui peu?<br />

la cause <strong>de</strong> sa cliente les révélations faites<br />

par <strong>de</strong>s, iiiîirmh-rs qui .auraient aperçu <strong>de</strong>s in-<br />

divi-Pv vêtus df lévites autour <strong>de</strong> l'impasse<br />

Ron'.siai.<br />

'.'l'autre part, nous croyons savoir que le<br />

Parquet, du procureur général se propose dé<br />

(désigner iinuuédialenieuf le magistrat qui pré-<br />

J st-ler.i i i OOnit «.ra .N-is.-8, htMi que Mm*- btei-<br />

Blé, <strong>de</strong> 19 '<br />

l'hectolitre. .<br />

Poules, <strong>de</strong> 5 a C; poulets, <strong>de</strong> 3 a 4; canards, do ;<br />

à 5, le tout la paire.<br />

Œufs <strong>de</strong> 0 75 .1 o 80 la douzaine.<br />

Oisons, <strong>de</strong> 8 à % 50; canetons, <strong>de</strong> o 50 à o 00, \t ton<br />

là pièce.<br />

Aignan.<br />

Bœufs gras, 3S fes 50 kilos; Dtenfs <strong>de</strong> travail, dt<br />

looo à 1,050; tauWaux et génlssos, <strong>de</strong> 13 A 20. d<<br />

400 à 500, le tout la paire; veaux <strong>de</strong> lait, rte 1 (r. i<br />

i to le kdo, poids vif.<br />

Esipèce porcine. — Porcs gras, <strong>de</strong> 40 a 45 les 50<br />

kUos poids vit; porcelets, <strong>de</strong> 15 à 18 la pièce.<br />

Mariné aux grains. — Blé, 20; maïs, 18; avoine<br />

12 le tout l'hectolitre.<br />

Miôl.an.<br />

Les prix <strong>de</strong>s porcs <strong>de</strong> lait semblent remonter tan-<br />

soit peu. Les plus beaux animaux atteignent 50 Ir.|<br />

les moyens, <strong>de</strong> 25 a 30.<br />

Les brebis et moutons sont très chers. Cette raar<br />

cliandine lait défaut un peu partout.<br />

DindoUÈ, 10 ; poules, 5 à 0 ; .poulets, 3 50 à 4 •<br />

le tout la paire.<br />

(Euïs, o 75 la douzaine.<br />

Canards, 4 a 5 ; pigeons, 1 75 .la pair,-.<br />

Blé, 19 : maïs, 18 -, seigle, lu ; fores, 10 ; haricot»<br />

20. le tout l'iiect.<br />

LOT-ET GARONNE<br />

Villeueuve-siu-Lot.<br />

Marché du 26 <strong>juin</strong>. — Cours pratiqués ;<br />

l'ouiii).'.- d-' i-rie. 10 tr. ; aman<strong>de</strong>s vertes, 30 fr<br />

jK'tits pois, do 24 à 28 fr. ; haricots fins au £'<br />

moyens, 25 [r.; cerises, «0 fr.; bigarreaux blancs<br />

<strong>29</strong> li'.: roiigos > n- . .-ains, -.», tr „ mn . s c {,<br />

la Saint Jean, 80 tr. ; pèches «rosses, HO fr.- morve<br />

nés. 00 fr. ; petites, M fr. : Je tout les 100 kilos<br />

Céréales. — Voici les cours pratiqué* -<br />

Blé. les 80 kilos, do 20 à 20 50; maïs, tes 7:, kile*<br />

<strong>de</strong> W à 18 fr.; seigle, 15 fr.; avoine, ks 50 j<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


H<br />

H<br />

1<br />

m\<br />

M arCrt Î9 Totn<br />

STATIONS THERMALES ET BALNEAI<br />

3VE i. © o 33.s reoomm.aiidée3<br />

BAINS DE TRÉBAS (Ta) Saison ûu 24 Juin au 1 er Octobre<br />

L'Etablissement Thermal <strong>de</strong> Trebas et son Hôtel sont, comme par le passe, sous la dlreoton<br />

<strong>de</strong> M. J. Bermond. - Ces eaux minérales, dont la réputation n'est plus à taire, font merveille<br />

dans toutes les maladies <strong>de</strong>ia peau : Eczémas, Douleurs rhumatismales, Maladies do la Douche<br />

et <strong>de</strong> la Matrice elc (Noitce spéciale iranco sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.)<br />

Hôtel: 3 fr. par journée <strong>de</strong> baigneur (petit déjeuner et chambre, compris). cuisine tr. soignée.<br />

Eaux Minérales 9a " a " t,es les, SSïEdécanties, <strong>de</strong> Rieumajou<br />

Par T_ia, Salvetat (Hérault)<br />

Eau <strong>de</strong> Table recherchée, gazeuse, alcaline, approuvée par l'Académie ce Mé<strong>de</strong>cine, autorisation<br />

do l'Etat. — Souveraine dausles Maladies du Foie, Goutte, Gravellc, Anémie et Voles<br />

Digesttves. — Expédition, par Caisses <strong>de</strong> 30 et 50 bouteilles. S'adres. au Régisseur.<br />

VlîUFVMEllIE FLQPxJlLE, 36, rue <strong>de</strong> Metz, 10UL0USE<br />

CROZAT, OLIVIER & C<br />

a Parfumeries <strong>de</strong>s premières marques. Brosserie, Peignes fantaisies, Epingles a chapeau,<br />

Eponges, Services Bacarrats. Faux-cols, Manoùettes, etc., etc.<br />

Rayon <strong>de</strong> Postiches modèles inédits. — PRIX TRES RÉDUITS<br />

BltL'S PHOTO C<br />

1 -<br />

I<br />

BP<br />

1/2 Douzaine!<br />

GR&HDS PORTRAITS<br />

il. rue t.aiayettc. ieï, TOUJLOVCMi<br />

HARGOUS Frères, directeur.<br />

Portraits Wm<br />

POSE PAR TOUS TEfilPS<br />

Salons et Ateliers au 1 "<br />

avec cadre rich<br />

65 X 75<br />

A MARQUISE DE SEVIGNE<br />

Ul lloazaliu<br />

rtum DP, lîimnKWt<br />

U, ru» gto-CXltrint<br />

63, Rue <strong>de</strong> la Pomme, 63<br />

TOULOUSE<br />

«• T s» i<br />

GRAND CHOIX<br />

BONBONS, CHOCOLAT, PATES ET FRUITS D'AUVERGNE<br />

Salons <strong>de</strong> dégustation pour FIVE O'GLOOK<br />

Li'Agenoe CANE T<br />

Anciennement rue ALSACE<br />

a transféré ses Bureaux : 27, Boulevard <strong>de</strong> Strasbourg, 27<br />

Téléphone : 4- 7" 4<br />

LEGRAIVD, Wircfieur-Proiiriédaire<br />

Publicité Affichage, Peintures murales. — Vente et achat <strong>de</strong> Maisons, Propriétés, Fonds<br />

<strong>de</strong> Commerce. — location d'appartements en ville et <strong>de</strong> Maisons <strong>de</strong> campagne.<br />

MAISON VIGUIER (Georges JAUZION Successeur)<br />

TOTJXJOTTSEI — ÎO, rue Alsace-Lorraine<br />

Objets d'Art — Bronzes — Marbres — Biscuits — Porcelaine <strong>de</strong> Copenhague<br />

Spécialités Ca<strong>de</strong>ans <strong>de</strong> Fête et <strong>de</strong> Mariage<br />

Société YARZ&C<br />

10, me <strong>de</strong> la Trinité, et 4, place Rouais — TOULOUSE<br />

.Magasins les plus vastes du Midi<br />

QUINCAILLERIE, FERRONNERIE, MÉNAGE, CHAUFFAGE,<br />

HYDROTHERAPIE, AMEUBLEMENTS, FONTES<br />

Transmission d'Offices Ministériels<br />

Cabinet Paul MOULS<br />

Ancien officier ministériel<br />

SS, rue Alsace-Lorraine, TOULOUSE<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Charges <strong>de</strong> toute Nature<br />

GREFFES : d'Appel, civils, <strong>de</strong> Commerce et<br />

<strong>de</strong> Paix.<br />

ETUDES : d'Avoué, Notaire, Huissier, Commissalre-Priseur.<br />

AFFAIRES EXCEPTIONS ELLES ET URGENTES<br />

Recouvrements à forfait, direction <strong>de</strong> procès,<br />

litiges <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer, successions, etc., etc.<br />

Ameublements - Literie - Tapis<br />

6, place <strong>de</strong> la Trinité<br />

EMA<br />

m ENTRÉE LIBRE<br />

ie<br />

G. SEGONZAC<br />

38 Feuilleton du <strong>29</strong> <strong>juin</strong> <strong>1909</strong>.<br />

PAR<br />

TOULOUSE<br />

Spécialité <strong>de</strong><br />

Lits fer, fer et<br />

Cuivre, avec<br />

Panneaux bois<br />

Svmmiers<br />

métalliques<br />

Literie<br />

complète<br />

Ameublements<br />

mo<strong>de</strong>rnes<br />

Couvertures<br />

entousgenres.<br />

Installation <strong>de</strong><br />

campagne<br />

TÉLÉPHONE<br />

JUSTUS MILES FOKMAN<br />

Viantation <strong>de</strong> ('anglais par Pierre LUCUET<br />

XXII<br />

— En vérité, monsieur, dit-elle d'une<br />

roix qu'elle fit glaciale, ce jeune homme<br />

parait ne pas manquer <strong>de</strong> défenseurs. Je<br />

n'ai, pas le désir <strong>de</strong> discuter ses qualités,<br />

le ne me souviens <strong>de</strong> lui que comme<br />

d'un homme qui m'a fait souffrir et qui<br />

tft'a fait du tort... Ne pourrions-nous pas<br />

parler- <strong>de</strong> quelqu'un d'autre ?<br />

Mais je me levai brusquement, en colon'.<br />

— S'il vous a fait du tort, madame,<br />

c'était pour vous sauver la vie. Et s'il a<br />

para faire une chose déshonorante, c'est<br />

qu'il estimait votre guérison plus que<br />

son honneur. Et comme si tout ceci n'était<br />

pas suffisant, il vous a sauvée une<br />

secon<strong>de</strong> fois, et il risque encore, aujourd'hui<br />

mémo, son existence pour votre<br />

bonheur. Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la permission<br />

<strong>de</strong> me retirer, madame.<br />

La princesse releva les yeux vivement<br />

et tondit une main vers moi. Ses yeux<br />

fi'etaienl, largement ouverts et ses lèvres<br />

trônii*saient.<br />

— Non, non, ne parlez pas, monsieur<br />

LAVAGE DE TÊTE<br />

Antiseptique pour Dames, séchoir électrique,<br />

2 fr. Ondulations Marcel 2 fr. —1<br />

Coiffeur, Grand-Hôtel, 33, rue <strong>de</strong> Metz ;<br />

Crépons, cheveux Ans toutes nuances,<br />

. 2 fr. 50. Bouclettes chignon <strong>de</strong>puis 1 Ir.<br />

TOULOUSE<br />

Grana^HOtekTivoîliar réunis<br />

INSTALLATION MODERNE<br />

RESTAURANT<br />

Asoensoux1<br />

Ouverture <strong>de</strong> crédit a tous Propriétaires<br />

d immeubles urbains ou ruraux.<br />

Escompte <strong>de</strong> Quittances <strong>de</strong> Loyers<br />

ou Fermages.<br />

Mutuelle Propriétaires. 21 Pl. Esquirol — TODLG0SE<br />

13, rue Alsace<br />

Claissra «An Lévrier »<br />

E. LUSSOT, 25, r. du Tour, 25, TOULOUSE<br />

Voir nos séries 3 «<br />

Réclame ; Hommes I a BO Dameî I U 50<br />

(U Maison reçoit en paiera, les Bons da Créd. Mo<strong>de</strong>rne)<br />

HLeoonnue la 2S3.©Î11«3IJL2°O.<br />

AX-LES-THERMES (Ariège) ,<br />

Théâtre du Casino Municipal, direction F. -CH. Gagno. Tous les soirs représentations<br />

tbéatrales, Opéra-Comique, Opérettes. Grands concerts tous les jours do3 tteuiesu .. ncaies<br />

du soir, au kiosque du côuloubret. Tous les jours, <strong>de</strong> t heure a 2 Heures do I apr^-mUU,<br />

terrasse du Casino, concerts syinphoniqucs. Grand Cere'e, salles <strong>de</strong> jeux petits ouevaiix,<br />

baocara. Café Glacier, consommations <strong>de</strong>s premières marque?, glaces et sorbets, spe.ianu. QO<br />

calé Nossi-Bé. _ ^ .<br />

Saison clu 1" Juillet au 30 Septembre<br />

3MColit,g--lo3-Ba.in.s (Pyrénécs-Orieutaîcs)<br />

Spécialité : MALADIES DE LA PEAU, ECZÉMA, etc. - Station <strong>de</strong> Pradé3.<br />

Voitures à tous les trains (7 kilomètres).<br />

Grand Hôtel <strong>de</strong> l'Etablissement, Vicens MARTIN, restaurateur. Cuisina<br />

1" ordre. Prix modérés. — Orchestre symvhonique. ><br />

G d HOTEL SICRE r'SSS')<br />

T. C. F. Entièrement remis à neuf Confort<br />

mo<strong>de</strong>rne. Cuisine très soignée. Eloctrieité, autogarage-fosse.<br />

Parc aux arbres séculaires. Etablissement<br />

<strong>de</strong> Bains « Le Breilh » propriété<br />

<strong>de</strong> l'hôtel, eaux souveraines. Ecuries, remises,<br />

omnibus à tous les trains. Prix modérés. Mlles<br />

Sicro toujours propriétaires. Répond toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

do renseignements.<br />

COFFRES-FORTS<br />

FICHET<br />

SUC- â TOULOUSE<br />

Square du Capitol©<br />

Herweitle « AU CORSET BLANC »<br />

TOULOUSE — 38, rue Alsace-Lorraine, 38 (Untei do la Poste) — TOULOUSE<br />

ES FOTM COMSITIÈMES<br />

Choix complet <strong>de</strong> Corsets dans tous les prix. Corsets pour Entants et Fillettes <strong>de</strong> tout âge.<br />

Modèles brevetés sortant <strong>de</strong>s meilleures maisons <strong>de</strong> Franco. -- Corsets sur mesure.<br />

Cabinet Deeourt 9 - r - ^SET"" 0 "<br />

Contentieux <strong>de</strong> la Voie Ferrée<br />

Réclamations et Litiges Chemin* <strong>de</strong> Fer<br />

sans Débours.<br />

Achat et Vente Fonds do Commerce, Immeubles<br />

et Propriétés. -- Associations. -- Employés<br />

intéressés,<br />

MAISON DE FAMILLE<br />

Recommandée au clergé, jeunes gens et familles.<br />

Mmes Dardé et Peyret, rue du Languedoc,<br />

1 et 3, <strong>Toulouse</strong>. — Tramways électriques :<br />

ligne Gare Matabiau-Salnt-Michel. Maison très<br />

aérée avec Jardin.<br />

HT AMBRAI) & BLANC<br />

ARESSÏ, Suce, rue <strong>de</strong> la Pomme. et 13<br />

TOULOUSB<br />

GRA^D ASSORTIMENT DE MEUBLES<br />

Sièges, Tentures, du plus simple au plus riche.<br />

fabrication irréprochable<br />

Prise tans concurrence d qualité (gai)<br />

Laboratoires J. LA R. ROCHE<br />

i Procédés J. LAKROOHE, Diplômé <strong>de</strong> l'Institut Pasteur.<br />

Charbon<br />

par décolorant<br />

Metabisnlfite d9<br />

potasse<br />

Tannins purs<br />

Phosphate<br />

Bicalclque<br />

etc., etc.<br />

1 (Prix <strong>de</strong> Gros)<br />

m^r & %r mm M$ Mf Js?<br />

JÊFL jtm Ês JÊ**s JTk<br />

C0I3TENTI0N GARANTIE<br />

nus gène ut MUS fatigua <strong>de</strong>s<br />

REBELLES<br />

RÉPUTÉES<br />

INCURABLES<br />

ftixBodérfs. Cjnseili sntiiU<br />

LAJAUNIE.CAPÉRANS'<br />

TOULOUSE<br />

s-Expsrt <strong>de</strong>s Tribunaux ]<br />

Pris <strong>de</strong> revient<br />

da<br />

LEYVlfifiE<br />

0.15 à 0.20<br />

centimes<br />

par hectolitre<br />

EFFET IES LEVURES SÉLESTIQNISfES :<br />

Augmentation da Degré alcoolique, Bouquet, Conservation, etc.<br />

I LEVURES sélectionnées acclimatées à l'Aci<strong>de</strong> Sulfureux (Mêmes Prix) |<br />

GRATUITEMENT : Enooi Notices explieatioes. Renseignements. Examen <strong>de</strong>s Yins<br />

| Bareasxet Laboratoires: 19, rue du Taur, TOULOUSE. Usiae : rue <strong>de</strong>s Hovarts j<br />

4-4, Kixe <strong>de</strong> Metz, 4*3: (en face le O-rand-Hôtel)<br />

A DISQUES<br />

6Eâc*WHÔiÈ$ 4 MTMËPHÛMÈS ET!<br />

L-es plus vastes du Midi<br />

rao w T :W:^ ^Z%S> U >^ ENTREE LIBRE<br />

Creighton !... Je n'avais pas l'intention<br />

<strong>de</strong>...<br />

— Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la permission <strong>de</strong><br />

me retirer, princesse, répétai-je, car j'étais<br />

fort en colère 1.<br />

—- Retirez-vous, monsieur, réponditelle<br />

en se laissant aller en arrière dans<br />

sa chaise-longue. Je ne voudrais pas paraître<br />

vous retenir <strong>de</strong> force... Mais...<br />

mais souvenez-vous que vous serez toujours<br />

le bienvenu dans co jardin et dans<br />

cette maison, et que je serai toujours<br />

heureuse <strong>de</strong> vous revoir.<br />

— Je vous remercie, madame.<br />

Et je partis en songeant :<br />

« Il aura passé <strong>de</strong> l'eau sous les ponts<br />

quand on me reverra dans le jardin <strong>de</strong><br />

l'ancien couvent. »<br />

XXIII<br />

Attendre... attendre... attendre... Il<br />

me semble, quand je regar<strong>de</strong> en arrière,<br />

que ce fut l'intolérable far<strong>de</strong>au <strong>de</strong> ces<br />

jours et <strong>de</strong> ces semaines qui se traînèrent<br />

<strong>de</strong> façon si interminable, ne nous laissant<br />

pas même l'illusion d'une occupation.<br />

Et attendre... quoi ? Nous le savions à<br />

peine. Sauf les nouvelles orientales,<br />

rien ne nous intéressait et ces nouvelles<br />

n'arrivaient pas en abondance. J'eus une<br />

lettre <strong>de</strong> Denis — elle est encore <strong>de</strong>vant<br />

moi — huit jours environ après son arrivée<br />

à Novodnia. Cette lettre piarlait<br />

vaguement <strong>de</strong> plans à l'élaboration, et<br />

d'autres perfectionnés, pour la défense<br />

<strong>de</strong> la capitale, pour la dispersion <strong>de</strong>s<br />

forées ennemies et <strong>de</strong> mesures prises<br />

par le prince pour regagner la faveur<br />

d'une population hésitante. Elle disait<br />

que le prince restait calme et brave en<br />

face du danger. Denis 9'extasiait à l'idée<br />

du plaisir <strong>de</strong> sentir encore la poudre et<br />

<strong>de</strong> pouohér sous la tente.<br />

Et, à la lin <strong>de</strong> la lettre,, un petit para-<br />

graphe qui me montrait tout entier l'ancien<br />

Denis : « Gar<strong>de</strong>z-la bien. Qu'il ne<br />

lui arrive aucun mal. Parlez-moi un peu<br />

d'elle <strong>de</strong> temps en temps, que je sache<br />

comment elle est, comment elle va et si<br />

elle semble moins malheureuse ? C'est<br />

tout oe qu'il y a d'important, voyez-vous,<br />

qu'elle soit bien portante et moins malheureuse.<br />

Je parlai <strong>de</strong> cette lettre à la princesse<br />

la première fois que je la vis dans le<br />

jardin, car, ma colère passée-, j'avais naturellement<br />

renoncé a ma menace <strong>de</strong> ne<br />

plus lui rendre visite. Et je faisais mon<br />

possible pour lui éviter les pensées pénibles<br />

et pour lui distraire l'esprit, sachant<br />

bien qu'après tout la pauvre femme<br />

avait grièvement souffert et d'une<br />

souffrance qui pouvait à bon droit lui<br />

paraître injuste et cruelle.<br />

Mais quand je lui parlai du post-scriptum<br />

rapportant les paroles du jeune<br />

homme aussi exactement que je le pouvais,<br />

elle pencha très bas la tête et ses<br />

mains se mirent à trembler sur ses genoux.<br />

Puis elle me posa quelques questions<br />

qui m'incitèrent à jarler encore<br />

<strong>de</strong> lui.<br />

C'est ainsi que nous attendions, inactifs,<br />

paresseux, espérant <strong>de</strong>s nouvelles<br />

qui nous mettraient l'esprit en repos, et<br />

qui nous donneraient un but certain sur<br />

lequel faire converger nos idées pour l'avenir.<br />

Nous passions aussi notre temps<br />

à nous cacher le plus possible les craintes<br />

que nous ressentions pour le dénouement<br />

<strong>de</strong> la crise dans le pays où régnait<br />

le prince Carol.<br />

Lo colonel von Àltdorf avait <strong>de</strong>s nouvelles<br />

<strong>de</strong> temps en temps, une dépêche<br />

chiffrée l'informant d'un mouvement,<br />

une lettre d'un <strong>de</strong>s hauts conseillers du<br />

prince, ou du prince lui-même, ou en<br />

certaines circonstances, do Denis.<br />

CYLINDRES<br />

RÉPARATIONS<br />

GRAND CHOIX <strong>de</strong> CYLINDRES<br />

ET<br />

DISQUES ARTISTIQUES<br />

DE TOUTES MARQUES<br />

Prix défiant toute concurrence<br />

XJ»filA.a>»Ij|3a«*aSIA.lEE«rSI (Ariége)<br />

Station <strong>de</strong>là liane du Midi <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> d Ai, A 13')* d'altitu<strong>de</strong>. Baux therrailea aloallrm, hleitbonatées<br />

caloiuuos employées surtout, enlialm A eau oourauteot <strong>de</strong> piscine <strong>de</strong> .1P5 a 33",et en don -<br />

ches générales et spéciales, sédatives et toniques a la lois. Souveraines dans le traitement <strong>de</strong> toute!<br />

les atloottons utérines et péfl-utôrinos, ainsi, qu* <strong>de</strong>j névroses. Utilisée.) avec, succès dam la<br />

traitement <strong>de</strong>s maladies <strong>de</strong>s appareils génlto urlualras eue* les <strong>de</strong>ux se.tei, dos altectiom <strong>de</strong><br />

lestomacet do l intestin, dos attestions do a paau da naturo neuro-ai'Uiritlquo. Assise sut las<br />

<strong>de</strong>ux rives do l'Ariégo, entourée <strong>de</strong> montagnes, a l'abri <strong>de</strong>s vents, la station cPUssat ou un sijo ir<br />

délicieux au climat tempéré. Boau pare. Nombreuses excursions uni environs. Musique<br />

Les Brans S8 Canaveilles-les-Bains<br />

Prés OLETTE (Pyr.-Orientaics)<br />

Source spéciale pour la sravello, dissolvantes<br />

et éliminatoires. — Rhumatismes divers.<br />

— ArUiritisme et Goutte. —Maladies nerveuses;<br />

BIGORKE, propriétaire.<br />

GIN CL ES-L ES-B71INS (Hu<strong>de</strong>)<br />

à 1 kilomètre <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Quillan, ligne <strong>de</strong><br />

Carcassonne a QuUlan-Rivesaltes. — Omnibus<br />

à tous les traite; téléphone n* 5. ETABLISSE.<br />

MENT THERMAL mo<strong>de</strong>rne entièrement trans'<br />

formé : Bains, douches, buvette. — Sources rigoureusement<br />

captées autorisées par l'Etat sur<br />

rapport favorcthle Académie <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, souveraines<br />

: Reins, vessie, intestins, foie, estomac,<br />

arthritlsme.<br />

Confortables bétels, villas pour familles, salons,<br />

cJiapelle. Sito maguifterue, cure d'air.<br />

Parc très ombragé, centre <strong>de</strong> belles excursions;<br />

pêche, citasse. — Prix très modérés. Conditions<br />

spéciales pour ecclésiastiques.<br />

I IÇC7 "îe Jourtiai" dë~ la RAPIDE-<br />

L\àt,L AGENCE, 9,rue <strong>de</strong> la Poste,<br />

<strong>Toulouse</strong>, il contient : 1° La combinaison<br />

n" a pour bien se marier sans intermédiares<br />

,- %« les commerces, maisons,<br />

propriétés â vendre ; 3" les associations,<br />

locations, emplois. Ce journal est envoya,<br />

gratis à toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

L.\CAIJNU-LES-KAI3,'S (Tar n)<br />

Altitu<strong>de</strong>, 860 métrés. -- Station <strong>de</strong> cure d'air<br />

Chasse, Pèche, Jolies Promena<strong>de</strong>s, Eœeur-<br />

GRAND HOTEL M0UTGU<br />

M. couru-zen, gendre <strong>de</strong> M. Mousou, prévient<br />

la nombreuse clientèle <strong>de</strong> l'Hôtel uu'ii<br />

vient d'en prendre la Direction.<br />

Cuisine renommée.. — Confort mo<strong>de</strong>rne. —<br />

Voitures — Garaç/e . avec fosse.<br />

ARCACHON"<br />

Gr. Hôtol Régina-Forêt et d'Angleterre<br />

Tout premier ordre. — A minutes plafle.<br />

Chauffage central dans toutes les chambres.<br />

— Salons. — Salles à manger. — Assenceurs. —<br />

Auto-Garage. — Eclairage électrique, —<br />

Téléphone 0.88. (PRIX MODIihES)<br />

MEMBRE DU ,TURV — OPTICIEN HORS<br />

CONCOURS A PARIS<br />

SOUZIL<br />

Nombreuses médailles d'or et d'argent pouî<br />

les verres et lunettes qu'il emploie-<br />

Rue <strong>de</strong> la Dalba<strong>de</strong>, ï9, en face l'églHi<br />

TOULOUSE<br />

TEINTURERIE A. CAUSSE<br />

———-^>«vcSSl^êrO<br />

PK1ME EXCEPTIONNELLE : Nettoyage du complet d'Homme,<br />

coup <strong>de</strong> 1er tailleur : 4 I'KA\CS.<br />

BLANCHISSAGE ANTISEPTIQUE DES COUVERTURES DE LAINE ET DE COTON<br />

Dépoussiérage mécanique et désinfection <strong>de</strong>s tapis.<br />

Blanchissage <strong>de</strong> ri<strong>de</strong>aux apprêt du neuf sur métiers spéciaux<br />

3rl IE] IR» 3ST X ES XT<br />

SOULAGEMENT ASSURÉ SANS CHARLATANISME A DES PRIX A LA PORTÉE DE TOUS<br />

MAISON E. LINAS („;:;„)<br />

J T-1IITA.S Fils, successeur<br />

TOULOUSE — 25, rue <strong>de</strong> liémusat, 25 TOULOUSE<br />

N'achetez aucun Bandage sans avoir visité notre Maison, recommandés par les Sommités<br />

médicales <strong>de</strong> la Région pour la modicité <strong>de</strong> ses prfx et la scrupuleuse application <strong>de</strong>s appareils<br />

pour toutes difformités. (Cabinet spécial pour Dames.)<br />

»OTa3^SSO GLUi coin<br />

ASSURANCE CONTRE LA BAISSE<br />

Traité théorique et pratique<br />

En vente dans tous les kiosques et chez tous les Libraires, 1 fr. S@<br />

Et chez l'Auteur : M. THUEUX, Banquier-remisier, 11 bis, rue <strong>de</strong><br />

Fleurance, TOULOUSE.<br />

Location d'élégantes Bicyclettes<br />

POUR DAMES. HOMMES ET ENFANTS<br />

Un franc par jour<br />

En prenant vingt cachets utilU<br />

iaoles pendant un a?», au gr!<br />

Vacances et Saison M<br />

1/2 journ., 2 f. 50; un jour. -) ï.<br />

8 jours, 12 f.; 15 jours, 15 U<br />

an mois, 25 l.<br />

CLES<br />

Ven<br />

79, Rue Alsace-Lorraine et 8, Rue <strong>de</strong> la Oo/icor<strong>de</strong><br />

<strong>Toulouse</strong><br />

LEÇONS 12 f-'.<br />

i. Slles ne sont reconnues valables<br />

que lorsque l'éleva<br />

tonte et <strong>de</strong>scend seul<br />

<strong>de</strong> machine<br />

m pi<br />

11<br />

TOULOUSE, 9, rue Rivais, », TOULrOUSF- H S<br />

<strong>de</strong> 1 us 1 a<br />

> .°t?<br />

ul-s<br />

' — Location, accord, échange. ~ Fournisseur <strong>de</strong> HB<br />

Maison <strong>de</strong> confiance fondée en 1873 " Si<br />

pi ano<br />

Tle „lL , ?i-<br />

Lycées et collèges. - Atelier <strong>de</strong> réparations. — Instruments <strong>de</strong> tout "enre H 1<br />

23, Flvi© Baint-Rome, 28, TOULOUSE H<br />

Exigea le véritable IVom : P,<br />

ëêëëèëëë- ëiêëëëëë - SëëSMëëi - êMêmèë • mmêëëëS 11<br />

IMPORTANTE COLLECTION DE ROBES ET MANTEAUX - ^ " " jg<br />

1|| âenowhreux Mobiiersmm<br />

Installation complète <strong>de</strong> Châteaux,<br />

Villas, Hôtels eî Etablissements jj j|<br />

ENVOI D'ÉCHANTILLONS SUR DEMANDE ET DES CATALOGUES PUBLIÉS PAR LA MAISON<br />

Et toujours, quand une information<br />

lui parvenait qui rendait la situation<br />

plus nette, ou qui lui montrait mieux les<br />

forces ennemies ou la faiblesse nationale,<br />

nous voyions ses sourcils se contracter<br />

davantage et la moue lugubre <strong>de</strong> ses<br />

lèvres s'accentuer. Il ne me disait rien,<br />

et je pense qu'il ne disait rien aux autres,<br />

mais je savais que les plus sombres<br />

pressentiments emplissaient son coeur,<br />

et je <strong>de</strong>vinais que le bonheur <strong>de</strong> Novodnia<br />

courait les plus graves dangers.<br />

Mais il se produisit quelque chose, à<br />

cet instant, qui détourna mon attention<br />

<strong>de</strong>s préoccupations courantes, et qui les<br />

rejeta vers un autre objet.<br />

Je rentrais un jour rue Boissonna<strong>de</strong>,<br />

venant <strong>de</strong> l'autre côté <strong>de</strong> l'eau, lorsque<br />

Je trouvai, m'attendant dans la loge <strong>de</strong><br />

la concierge, un gamin <strong>de</strong> sept à huit ans<br />

que la brave fonctionnaire avait refusé<br />

<strong>de</strong> laisser pénétrer chez moi, à cause<br />

probablement <strong>de</strong> la vétusté <strong>de</strong> son costume.<br />

Il expliqua tant bien que mal qu'il<br />

venait <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> Mlle Olivier, qui<br />

était bien mala<strong>de</strong>, et qui désirait me voir<br />

immédiatement.<br />

« Mlle Olivier ? pensai-je. Qui diable<br />

peut bien être Mlle Olivier ? Je ne connais<br />

aucune espèce <strong>de</strong> Mlle Olivier...<br />

Est-ce que tu ne te trompes pas, mon<br />

petit ?<br />

Mais il insista :<br />

— Non, Monsieur, Mlle Olivier, Mlle<br />

Colette Olivier, elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à vous<br />

voir parce que vous êtes l'ami <strong>de</strong> M.<br />

Saint-Denis. Il faut que vous veniez <strong>de</strong><br />

Buite.<br />

— Ah ! ma<strong>de</strong>moiselle Colette !... C'est<br />

bien, je pars avec toi.<br />

Nous prîmes un fiacre. Et nous arrivâmes<br />

bientôt dans lo dédale <strong>de</strong> petites<br />

rues qui avoisine lo Musée <strong>de</strong> Cluny.<br />

L'enfant me fit grimper une intermi-<br />

r <strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />

nable série d'escaliers, frappa douce-<br />

en en me voyant entrer. Elle me tendit<br />

ment et appela par le trou <strong>de</strong> la serrure.<br />

immédiatement .une main amaigrie. De^<br />

puis que je ne l'avais vue un change-*<br />

— C'est moi, Colette, avec le monsieur.<br />

ment terrible s'était opéré en elle. Elle!<br />

Une jeune femme sortit, le type ordi-<br />

était affreusement maigre et pâle et ses<br />

naire <strong>de</strong> la jeune femme du Boui'Mioh,<br />

joues portaient <strong>de</strong> caractéristiques ta-i<br />

bien que mieux élevée d'allures, et man-<br />

ohes vermillon. Ses yeux, qui parais,!<br />

quant assez singulièrement <strong>de</strong> coquetterie.<br />

saient <strong>de</strong>ux fois trop grands pour sst<br />

figure, brûlaient fiévreusement dans,<br />

Elle repoussa la porte <strong>de</strong>rrière elle, leurs orb'tes.<br />

mais je n'en entendis pas moins une toux<br />

— Vous êtes venu, monsieur ? murmu-i<br />

rauque et les gémissements d'une voix<br />

faible.<br />

ra-t-elle. Je savais que vous viendriez.. i<br />

Mais c'est bien bon <strong>de</strong> votre part. Saint"<br />

— Vous 'êtes M. Creighton ? <strong>de</strong>manda<br />

Denis m'avait écrit que vous viendriez<br />

la jeune femme, l'ami <strong>de</strong> Saint-Denis ?<br />

quand je vous ferais <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />

t — Oui, madame, répondis-je, je suis<br />

l'ami <strong>de</strong> Saint-Denis. Et cette pauvre<br />

Je voulais vous voir pour que... pour<br />

Colette, elle est bien mala<strong>de</strong>, n'est-il pas<br />

que vous me promettiez... <strong>de</strong> dire ail<br />

revoir pour moi... à Saint-Denis.<br />

vrai ? Puis-je quelque chose pour elle ?<br />

Saint-Denis m'a recommandé <strong>de</strong> ne pas<br />

— Ah ! non !... ah ! non, Colette, mm<br />

enai-je. Ah ! non, ce n'est pas pour cetâ<br />

l'abandonner et <strong>de</strong> faire tout ce qui se<br />

rait en mon pouvoir pour la soulager.<br />

que je suis venu. Parlons donc, si vous<br />

— Hélas ! monsieur, répondit la jeune<br />

voulez bien, <strong>de</strong> ce que nous allons faire<br />

femme, aucun <strong>de</strong> nous, je le crains, n'au-<br />

pour vous tirer <strong>de</strong> ce lit et <strong>de</strong> cette<br />

ra à s'occuper d'elle 'longtemps. Elle est<br />

chambre, <strong>de</strong> l'endroit où nous allons»<br />

très, très mala<strong>de</strong>. Mais elle a voulu vous<br />

vous emmener pour que vous puissiez<br />

voir avant <strong>de</strong>... partir, parce que vous<br />

respirer et guérir, et re<strong>de</strong>venir forW<br />

êtes l'ami du seul homme qu'elle ait ai- comme avant. C'est <strong>de</strong> cela qu'il faul<br />

mé, je crois. Elle a <strong>de</strong>s commissions à<br />

parler, et <strong>de</strong> rien autre chose.<br />

vous donner pour lui. Voulez-vous en Mais elle déplaça sa tête, et un lég«<<br />

trer ? Mais je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai do ne accàs <strong>de</strong> toux secoua tout son tawS*,<br />

pas rester trop longtemps, car elle est corps, l'obligeant à chercher sa respira»<br />

très faible.<br />

tion pendant <strong>de</strong> cruelles secon<strong>de</strong>s.<br />

Je pénétrai dans la chambre et la<br />

(A suivre.}.<br />

gar<strong>de</strong>-mala<strong>de</strong> <strong>de</strong> Colette repoussa doucement<br />

la porte sur moi, restant au<br />

<strong>de</strong>hors .<br />

C'était, une toute petite chambre, chau<strong>de</strong><br />

et trop close à l'atmosphère viciée<br />

avec en surplus un poêle dans un coin'<br />

qui dégageait certainement <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

carbone. La fenêtre, trop étroite, était<br />

aussi 'fermée qu'elle pouvait l'être,<br />

1 La mala<strong>de</strong>, dans son i»4 eut un faible<br />

L'ABUENNOL est miraculeux<br />

dan» toutes le» affections <strong>de</strong>s<br />

V'o 4.50. Vh'x Doîucrjsuc , <strong>Toulouse</strong>.


2<br />

LE NUMERO 5CENTIMES<br />

Organe quotidien die<br />

RÉDACTION ET ADMINIS<br />

e Soeiale et Heligiettse<br />

: <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

ABOKrKTEMENTS<br />

HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES<br />

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES '<br />

ÉTItANfiER (Union poslalc)<br />

Trois mois<br />

6fr.<br />

7 -<br />

10'<br />

Six mois<br />

H fr.<br />

43-<br />

20<br />

Un an<br />

24 -<br />

40 -<br />

I—<br />

Les trois Arabes condamnés à mort, ont été<br />

exécutés à Bossuet (Algérie), sans inci<strong>de</strong>nts.<br />

—>—<br />

Le tsar et la tsarine ont quitté Ea Suè<strong>de</strong> à<br />

nord du « Standan ». —<br />

Cappielio, à M. James Hennessy, a gagné<br />

ie Grand-Prix <strong>de</strong> l'Elevage (50,000 fr.), à Au-<br />

letiil.<br />

BUREAUX A PARIS : 26.<br />

M. Piohon a prononcé dimanche un<br />

discours en l'honneur <strong>de</strong> Hoche. Plai-<br />

gnons ce <strong>de</strong>rnier. Il a écrit son nom sur<br />

<strong>de</strong>s 'pages immortelles. Le vainqueur <strong>de</strong><br />

Wurrnser, le général en chef <strong>de</strong> l'armée<br />

<strong>de</strong> Samibre-et-Meuse, l'auteur du plan<br />

die <strong>de</strong>scente en Irlan<strong>de</strong> a tous les droits<br />

du mon<strong>de</strong> à figurer en bon rang parmi<br />

les plus grands hommes <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong><br />

temps. Mais c'est, outrager singuliè-<br />

renient sa gloire que d'oublier ses gran-<br />

dies actions pour ne citer que son rôle<br />

dans la guerre <strong>de</strong> Vendée.<br />

Le caractère <strong>de</strong> Hoche, en effet, y fut<br />

avili par un parjure sans excuse. En le<br />

présentant à son auditoire comme « le<br />

vainqueur <strong>de</strong> Quiberon », le ministre ne<br />

s'est pas douté qu'il abaissait son héros<br />

au niveau d'un général <strong>de</strong> guerre civile<br />

©t qu'il évoquait le souvenir d'une inef-<br />

façable atteinte à l'honneur militaire.<br />

Encore une fois, plaignons les grands<br />

ancêtres <strong>de</strong> n'avoir, pour les mettre en<br />

relief, que <strong>de</strong>s Q. M. et <strong>de</strong>s Pichon.<br />

Cela dit, constatons qu'en certaines<br />

matières le ministre <strong>de</strong>s affaires étran-<br />

gères émet <strong>de</strong>s jugements assez justes.<br />

Un regard jeté sur l'époque où vécut<br />

Lazare Hoche l'amène à constater entre<br />

le Directoire et le temps présent <strong>de</strong><br />

frappantes analogies. Il se souvient d'ail-<br />

leurs <strong>de</strong> quelle triste façon finirent les<br />

politiciens <strong>de</strong> 1799. Mais craignant pour<br />

le régime actuel un sort pareil, il supplie<br />

ses contemporains <strong>de</strong> ne pas ajouter foi<br />

aux calomnies colportées par les réac-<br />

tionnaires sur le compte <strong>de</strong> la Répu-<br />

blique.<br />

Ces <strong>de</strong>ux mots <strong>de</strong> calomnie et <strong>de</strong> réac-<br />

tionnaires nous ont laissé rêveur. Non<br />

pas que les camelots du roi, nommément<br />

cités parmi ceux dont il importe <strong>de</strong> con<br />

sidérer comme pervers les discoure et<br />

la propagan<strong>de</strong>, ne soient très justement<br />

suspects <strong>de</strong> réaction. Ils ont en effet<br />

réagi contre l'esprit d'inertie et d'aban<br />

don, qu'on appelle, nous ne savons trop<br />

pourquoi, l'esprit républicain.<br />

Et ils ont réagi avec une vigueur, avec<br />

une logique, avec un courage, avec un<br />

désintéressement qui leur vaudront,<br />

nous en sommes intimement persuadés<br />

une fort honorable place dans la petite<br />

histoire. Mais <strong>de</strong> ce qu'ils sont très no-<br />

toirement et très ouvertement <strong>de</strong>s réac-<br />

tionnaires, il ne s'ensuit pas du tout<br />

qu'ils calomnient la République.<br />

Cette conclusion serait d'autant plus<br />

inepte et d'autant plus fausse que les<br />

réactionnaires, camelots du roi ou au-<br />

tres, n'ont pas le mérite d'avoir, au<br />

moins <strong>de</strong>puis une dizaine d'années, dé-<br />

couvert par leurs moyens propres un<br />

seul grief véritablement inédit à la<br />

charge du régime dont Pichon est l'un<br />

<strong>de</strong>s plus remarquables ornements<br />

Ce ne sont pas en effet les réactionnai<br />

res qui accusaient, l'autre jour, le gou<br />

vernement <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong> fiches et do mou<br />

chardise. Ce ne sont pas les réaction<br />

naires qui ont convaincu tel vicc-prési<br />

<strong>de</strong>nt, <strong>de</strong> la Chambre d'être le conseil<br />

salarié d'un escroc illustre, tel niagïstra<br />

éminent par sa situation d'avoir édifié<br />

par <strong>de</strong>s jugements- scandaleux le crédi<br />

<strong>de</strong> Thérèse Humbcrt, tel personnag<br />

délire d'avoir monté le coup du million<br />

<strong>de</strong>s Chartreux, tel parlementaire connu<br />

d'avoir été le précurseur <strong>de</strong> Marix dans<br />

I« trafic <strong>de</strong>s grâces, commerce auquel<br />

ce ' < excellent républicain avait d'ailleurs<br />

annexé un rayon <strong>de</strong> décorations.<br />

Ce ne sont, pas les réactionnaires qui<br />

Ûftt intenté son procès au préfet Bou<strong>de</strong>t<br />

ont instruit contre Dupont, grand<br />

n elles <strong>de</strong> l'amiral Bienaimé ; qui ont<br />

amorcé l'édifiant colloque <strong>de</strong> Vittone et<br />

<strong>de</strong> Tissier.<br />

C© ne sont pas non plus les réaction-<br />

naires qui, dans un ordre plus élevé,<br />

ont naufragé nos plus beaux navires,<br />

arboré le drapeau rouge au cours <strong>de</strong>s<br />

visites ministérielles, véhiculé dans te<br />

même landau officiel le préfet maritime<br />

et le prési<strong>de</strong>nt du syndicat rouge <strong>de</strong>s ou-<br />

vriers <strong>de</strong> l'arsenal, subordonné les géné-<br />

raux commandants <strong>de</strong> jprps d'armée<br />

aux caporaux bottiers, signé <strong>de</strong>s mar-<br />

chés frauduleux avec les fabricants <strong>de</strong><br />

chaudières, approvisionné la flotte avec<br />

<strong>de</strong>s poudres avariées, pourvu à <strong>de</strong>s œu-<br />

vres électorales avec l'argent <strong>de</strong>s muni-<br />

tions. Ce ne sont pas enfin les réaction-<br />

naires qui ont réduit nos escadres à<br />

néant.<br />

Toutes ces choses ont été portées à la-<br />

tribune par <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la majorité,<br />

étudiées et divulguées par <strong>de</strong>s commis-<br />

sions parlementaires, avouées en tout ou<br />

en partie par <strong>de</strong>s membres du gouverne-<br />

ment. Nous ne savons pas si <strong>de</strong>s esprits<br />

candi<strong>de</strong>s estiment que ces vérités cons-<br />

- tatées sont insuffisantes à discréditer le<br />

régime ; nous ne savons s'il en est qui,<br />

au lieu <strong>de</strong> s'en tenir aux f ai ts^ positifs,<br />

s'ingénient à forger <strong>de</strong>s calomnies. Mais<br />

nous 1© savons bien, quelle que soit leur<br />

imagination, ils ne parviendraient ja-<br />

|j mais à lancer <strong>de</strong>s accusations fictives<br />

{ égalant la réalité.<br />

La France a passé le temps <strong>de</strong> la cré-<br />

dulité. Elle ne s'en laisserait pas imposer<br />

par <strong>de</strong>s racontars et <strong>de</strong>s fariboles <strong>de</strong><br />

nouvellistes. Elle se voit pillée, aff aiblie,<br />

désarmée, elle n'a plus ni force, ni cou-<br />

rage, ni résistance, elle traverse une <strong>de</strong><br />

ces crises d'âme, une <strong>de</strong> ces heures <strong>de</strong><br />

détresse où l'on cherche désespérément<br />

Le conseil <strong>de</strong> revision du mariage,<br />

la nouvelle loi sur les mariages dans l'Etat<br />

<strong>de</strong> Washington a été imise '«n vigueur hier.<br />

Cette loi oblige les couples à eubir un exa-<br />

men médical établissant qu'ils sont en bonne<br />

santé. iLes hommes, à n'importa quel âge,<br />

doivent subir cet examen, mais la loi. dit que<br />

les femmes ayant dépassé l'âge <strong>de</strong> 45 ans en<br />

sont dispensées.<br />

Dix couples sa sont présentés au City Hall<br />

et huit ont été mariés, le mé<strong>de</strong>cin les ayant<br />

déclarés satire <strong>de</strong> corps et' d'esprit. Les <strong>de</strong>ux<br />

autres couples, craignant 'peut-être d'être ré-<br />

formés, ont refusé .d'obéir à la loi et ont<br />

quitté le City Hall et déclaré qu'ils iraient<br />

se marier dans la Colombie anglaise, où il<br />

n'y .a pas encore <strong>de</strong> « conseil <strong>de</strong> revision ».<br />

où viendra l'appui, le secours, le salut.<br />

Et le citoyen Pichon, qui n'est pas sans<br />

en avoir conscience-, a cru prévenir le<br />

danger en le présidant.<br />

« Ah ! Messieurs, s'est-il écrié, ne vous<br />

laissez pas prendre aux calomnies...<br />

C'est en gran<strong>de</strong> partie la campagne d'in-<br />

jures contre les représentants du peuple<br />

qui a conduit au coup d'Etat <strong>de</strong> Bru-<br />

maire et à celui <strong>de</strong> 1851... »<br />

Le pauvre Pichon se méprend cruelle-<br />

ment. Il est impossible d'injurier les<br />

Quinze Mille. Mais il est possible <strong>de</strong> les<br />

flanquer à la porte. C'est pourquoi nous<br />

avons le sentiment qu'en faisant appa-<br />

raître sur le socle d© la statue <strong>de</strong> Hoche<br />

l'ombre d'un balai dont tous les citoyens<br />

français tiendront cette fois le -manche,<br />

le délégué aux affaires étrangères n'a pas<br />

été excessivement malin. C'est à force<br />

<strong>de</strong> crier au loup qu'on s© fait croquer.<br />

Amen.<br />

Yves GRiMGKT.<br />

qui<br />

d «menageur <strong>de</strong>s dossiers do la marin©<br />

A"' ont photographié les lettres person<br />

Un Acte dindiscipline<br />

Disciipiinaireiuent, l'on ne peut crue blâ-<br />

mer ce soldait du 117 e d'infanterie qui, il y<br />

a trois jours, an Mans, est intervenu au<br />

courts d'ume réunion socialiste.<br />

. Après te discours du citoyen Nadi, qui a<br />

fait le procès du ministère Clemenceau, le<br />

fantassin 1 , en tenue, a <strong>de</strong>mandé la parole, il<br />

est monité à la tribune, et, à son tour, il a<br />

critiqué la politique du ministère.<br />

Puis, il s'est attaché plus particulière-<br />

onent au cas du général Picquart, ministre<br />

<strong>de</strong> la guerre, dont il a blâmé, en termes<br />

violents, riajvaniœiment rapi<strong>de</strong> et la réinté-<br />

gration dans les cadres <strong>de</strong> l'armée active.<br />

Enfin, ayamt temminé son discours par l'é-<br />

loge du syndicalisme, l'orateur improvisé<br />

prit son képi et fit dans la salle une quête<br />

pour les ouvriers <strong>de</strong> Draveil et les postiers<br />

révoqués.<br />

Le coupable d'un pareil mancruenient à la<br />

discipline serra certainement découvert, s'il<br />

• est encore inconnu.<br />

H sera puni très sévèrement et il est im-<br />

possible qu'il en soit autrement.<br />

Ce ne serait plus unie aminée que celle<br />

où <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> ce genre resteraient<br />

sans sanction.<br />

Mais, ce qu'il y a <strong>de</strong> grave, c'est, que les<br />

idées ambiantes, la propagan<strong>de</strong> socialiste<br />

et antimMitariste aient poussé un militaire<br />

à un geste <strong>de</strong> révolté.<br />

Ce qu'il y a surtout <strong>de</strong> plus grave et <strong>de</strong><br />

plus désastreux pour l'armée française,<br />

c'est que ce geste soit en quelque sorte ex-<br />

cusé, justifié pan* la personnalité et par la<br />

carrière du ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Nous ne savons si le colonel du 117 e d'in-<br />

fanterie et le général commandant du 4'<br />

corps pousseront l'affaire jwsqutoù judiciai-<br />

rement elle peut aller".<br />

Peut-être, en craignant les conséerttences,<br />

rétouffea'ont-ils ; peut-être, poussés par la<br />

gravité -du fait, enserrés dans le règlement,<br />

<strong>de</strong>vront-ils donner l'ordre d'informer et al-<br />

ler jusqu'au conseil <strong>de</strong> guerre.<br />

Que diront alors les officiers chargés <strong>de</strong><br />

juger le fantassin syndicaliste et comment<br />

prononceront-ils si, à la prévention, l'ac-<br />

cusé fait une réponse qui lui sera trop<br />

facile, puisqu'il n'aura qu'à répéter son dis-<br />

cours ? Ne pourra-t-il pas ajouter, n'ajoute-<br />

ra-t-ilpas : « L'indiscipline, je n'ensuis pais<br />

seul coupable, elle siège à la tête <strong>de</strong> l'ar-<br />

mée française avec l'ex-lieutenant-colonet<br />

en réforme Picquart ? »<br />

Sans doute les juges condamneront. Mais<br />

ils ne pourront pas s'empêcher <strong>de</strong> penser<br />

que d'autres que l'accusé, et bien plus gra-<br />

vement que lui, sont coupables, et ils se-<br />

iront tentés <strong>de</strong> lui accor<strong>de</strong>r les circonstan-<br />

ces atténuantes. S'ils le font, ce sera pour<br />

le général Picquart une fétrissure et une<br />

condamnation.<br />

L'esprit laïque.<br />

Un inspecteur d'académie vient <strong>de</strong> régle-<br />

menter les couvertures <strong>de</strong>s livres et <strong>de</strong>s<br />

cahiers <strong>de</strong>s élèves dans les écoles <strong>de</strong> son res-<br />

sort ; ces couvertures <strong>de</strong>vront être exclusive-<br />

ment composées avec du papier blanc.<br />

Et M. l'inspecteur d'académie, dans sa cir-<br />

culaire, précise toute la portée <strong>de</strong> cette déci-<br />

sion grave : ~~~ ——<br />

« Le papier imprimé est interdit parce qu'il<br />

•peut, provenir <strong>de</strong>s journaux hostiles à l'école<br />

laïque... »<br />

-€^- Un jeune Anglais, habitant Pari;<br />

paria une somme importante qu'il se ferait<br />

arrêter en inoins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures par la po-<br />

lice sans l'avoir provoquée en aucune façon<br />

et sans commettre le moindre délit. Il gagna<br />

son pari <strong>de</strong> la façon suivante :<br />

Vêtu d'une défroque lamentable, redingote<br />

crasseuse, pantalon à franges, bottes éculées,<br />

casquette' immon<strong>de</strong>, il entra dans un restau-<br />

rant à la mo<strong>de</strong>, s'installa à une table et com-<br />

manda un déjeuner princier. Effarement <strong>de</strong>s<br />

garçons, qui essaient <strong>de</strong> lui faire entendre<br />

que la mai6on n'est pas faite pour <strong>de</strong>s cilents<br />

«le sa sorte. Lui <strong>de</strong> protester qu'il a <strong>de</strong> quoi<br />

payer et, à. l'appui <strong>de</strong> son dire, d exhiber<br />

une liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque. Pas <strong>de</strong> doute,<br />

ce loqueteux est un voleur ! Le patron fait<br />

avertir la police. Elle arrive, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />

Klineur ses papiers. 11 répond qu'il n'en a<br />

pas donne son véritable nom ; sur quoi, vu<br />

sa mine patibulaire, il est convaincu d'impos-<br />

ture.<br />

On emmène notre homme. Au poste, il par-<br />

vient a grand'peine à persua<strong>de</strong>r le commis-<br />

saire <strong>de</strong> police d'envoyer prendre <strong>de</strong>s ren-<br />

seignements. Et alors tout s'expliqua.<br />

Cette histoire date déjà <strong>de</strong> quelques an-<br />

n< Auioard'hui, pour se faire arrêter, l'Anglais<br />

n'aurait qu'à crier : « Vive Jeanne d'Arc ! »<br />

ou « Vive la liberté ! »<br />

—©— Le premier paratonnerre.<br />

C'est non point à Franklin, mais à Jacques<br />

<strong>de</strong> Ronas que nous le <strong>de</strong>vons. Aussi, la ville<br />

<strong>de</strong> Nérac ee propose-telle <strong>de</strong> lui élever un<br />

monument.<br />

Jacques <strong>de</strong> Ronas, qui s'était déjà fait con-<br />

naître à l'Académie <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux par <strong>de</strong>s tra-<br />

vaux scientifiques fort originaux, lança, le<br />

7 <strong>juin</strong> 1753, le premier paratonnerre. L'expé-<br />

rience eut lieu dans la vallée <strong>de</strong> la Baise,<br />

L'appareil était une sorte <strong>de</strong> cerf-volant en<br />

pnpicr huilé, <strong>de</strong> 18 pieds carrés <strong>de</strong> surface -<br />

il (-.(,;, H au.nrlié ;"i uni' cor<strong>de</strong> <strong>de</strong> chanvre rnton<br />

,-('.(- d'un lil <strong>de</strong> enivre continu. Cesl ce mie<br />

l'inventeur appelait le « cerf-volant électri-<br />

que ». Lancé dans les airs tandis qu'un orage<br />

grondait, l'appareil s'éleva rapi<strong>de</strong>ment à en<br />

viiron 180 métros <strong>de</strong> hauteur. Ronas fixa la<br />

cor<strong>de</strong> en y attachant un cordonnet <strong>de</strong> soie<br />

dont l'autre extrémité était retenue par une<br />

pierre placée sous l'auvent d'une maison.<br />

Au fil <strong>de</strong> cuivre était suspendu un cylindre<br />

<strong>de</strong> fer blanc ; si l'appareil était réellement<br />

conducteur <strong>de</strong> l'électricité, les étincelles <strong>de</strong><br />

vaient se produire quand on toucherait ce cy-<br />

lindirc avec nn antre cylindre <strong>de</strong> même métal<br />

emmanché à un tube <strong>de</strong> verre isolant le flui<strong>de</strong>,<br />

les explosions eurent lieu en effet, accom<br />

in "nées <strong>de</strong> lunes <strong>de</strong> feu assez longues. Jus<br />

qu'à la chute du cerf-volant, on n'aperçut<br />

nliis d'éclairs et l'éclat du tonnerre était beau<br />

COUD moins violent, Quand l'appareil eut été<br />

ramené, l'orage reprit son cours. Le principe<br />

1 du 'paratonnerre- était trouvé.<br />

La Jeune Fiile pi travaille<br />

et le mariage ae nntellectneUe<br />

Un <strong>de</strong> nos confrères parisiens poursuit,<br />

<strong>de</strong>p-uis quelques semaines, une curieuse en-<br />

quête sur « La jeune fille qui travaille »,<br />

curieuse surtout par la collaboration direc-<br />

te <strong>de</strong>s lecteurs et lexir empressement à<br />

prendre part au débat contradictoire où<br />

les convie Mme Marguerite Rolland.<br />

Voici les trois questions sur lesquelles on<br />

les a priés <strong>de</strong> vouloir bien exercer leur sa-<br />

gacité... et leur malice...<br />

1° Est-il bon qu'une jeune fille sans for-<br />

tune apprenne et exerce un métier ?<br />

2° Une jeune fille qui exerce un métier,<br />

ou une profession libérale, a-t-elle autant<br />

dé chances qu'une autre <strong>de</strong> trouver un<br />

mari ?<br />

3° Une femme mariée cKftt-eflJe et peut-<br />

le continuer à exercer la profession qu'el<br />

te exerçait avant son mariage ?<br />

On voit que le problème ne manque pas<br />

<strong>de</strong> déllicaitesse , et comporte <strong>de</strong>s solutions<br />

multiples. U y panait bien d'ailleurs, et<br />

Mme Marguerite Rolland aura peine, je<br />

crois, à tirer <strong>de</strong> son enquête la « conclusion<br />

pratique » qu'elle espérait. Ses lecteurs<br />

'S'obstinent à lui faire débrouiller <strong>de</strong>s éche<br />

veaux emmêlés d'opinions contradictoires,<br />

et Dieu sait comment elle en pourra trou-<br />

ver le bout !<br />

Sur la première question : « La jeune<br />

fille sans fortune doit-elle apprendre et<br />

exercer un métier ? » tout le mon<strong>de</strong> est à<br />

peu près d'accord. II faut rendre aux hom-<br />

mes — dont on a beaucoup médit — cette<br />

justice qu'ils ne veulent pas que nous mou<br />

rions <strong>de</strong> faim. Cependant, ils font encore<br />

quelques réserves sur la légitimité <strong>de</strong> cer-<br />

taines .revendications féminines, et(< par<br />

exemple, entre « profession » et « mélier »,<br />

ils établissent une différence un peu sub-<br />

tile.. Volontiers, diraient-ils comme un jeu-<br />

no homimo <strong>de</strong> nia connaissance : « Les fem<br />

mes qui n'ont pas le moyen d'écumer leur<br />

pot-au-feu à elles, eh bien ! qu'élites écu-<br />

ment celui du voisin ! C'est la seule car-<br />

rière- qui leur convienne<br />

D'autres distinguent soigneusement les<br />

méfiera masculins » et. les « métiers fé<br />

minins », oubliant que tailleurs, cuisiniem<br />

i chapeiliens, parfumeurs et marchands <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>s ont envahi, dès longtemps, le domai-<br />

ii,. qu'on disait nôtre. En vérité, Sans ta<br />

pratique, nul ne s'inquiète <strong>de</strong> ces discus<br />

eionB <strong>de</strong> principe, et chacune gagne son<br />

pain comme elle peut, va où la poussent ses<br />

aptitu<strong>de</strong>s, ses goûts, ou, plus simplement<br />

les nécessités et les circonstances dont<br />

hommes ou femmes— .nous dépendons tous<br />

Et certes, la. <strong>de</strong>stinée <strong>de</strong>s ir.it-oltectuolles <strong>de</strong><br />

métier, <strong>de</strong> celles que Mme Colette Yver ap-<br />

}K>iile drôlement » la* pervelines » n'est pas<br />

toujours la plus earviaMe. Mais enfin, il est<br />

Juste <strong>de</strong> laisser chacun libre dans l'honnête '<br />

choix <strong>de</strong> -son travail..<br />

_ Quant à savoir si les jeun/es geins à ma-<br />

rier éprouvent quelque répugnance à choi-<br />

sir leur femme crains » te monffe où l'on tra-<br />

vaiSite », il me semble que la question ne se<br />

pose même pas. Mime Colette Yver parie<br />

bien d'une « Ligue m'asculine » dont tous<br />

tes meimfbres font vceu <strong>de</strong> n'épouser jamais<br />

une jeune fille qui exerce un métier ; mais<br />

je doute que cette Ligue réunisse un nom-<br />

bre considérable d'adhérents.<br />

C'est que les jeunes gens d'aujourd'hui<br />

sont aussi pratiques pour te moins que<br />

leurs fiancées éventuelles. Ils savent que<br />

si lés jolies dots sont rares, elles se paient<br />

aussi très cher. Ils n'ignorent pas les ab-<br />

sur<strong>de</strong>s et ruineuses habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> luxe que<br />

les familles riches ou simplement aisées<br />

laissent prendre à leurs filles. Ils savent<br />

,que les revenus d'une femime pour élevés<br />

qu'ils soient, restent toujours sensiblement<br />

"inférieurs à ceux dont ell jouissait chez<br />

seia parents.<br />

J'ai connu une jeune élégante qui trou-<br />

vait moyen <strong>de</strong> dépenser, dans son mo<strong>de</strong>ste<br />

chef-lieu <strong>de</strong> canton, un geu plus <strong>de</strong> 6,000<br />

francs par an pour sa toi!fîtftfe-ir était <strong>de</strong><br />

notoriété publique que les revenus <strong>de</strong> sa<br />

dot n'excédaient pas 3,000 francs. Et elle se<br />

-vantait <strong>de</strong> n'avoir jamais porté <strong>de</strong>s robes<br />

doublées <strong>de</strong> soie ! Bile finit par épouser un<br />

officier sans fortune qui dut être bien em-<br />

barrassé d'allé ,après la lune <strong>de</strong> miel !<br />

Voilà pourquoi un homme <strong>de</strong> bon sens<br />

aime souvent mieux donner son nom à une<br />

•femme da goûts mo<strong>de</strong>stes, -travailleuse et<br />

accoutumée à vaincre la mauvaise fortune,<br />

qu'à une bostonneuse passablement dotée<br />

imiais trop entichée <strong>de</strong> la vie coûteuse et<br />

brillante <strong>de</strong>s salons.<br />

Et tous les jours <strong>de</strong>s mariages entre ca-<br />

mara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cours, d'écoles, <strong>de</strong> facultés, en-<br />

tre docteurs et <strong>de</strong>ct or esses, professeurs et<br />

institutrices, savants et savantes, nous dé-<br />

montrerut, que, malgré leurs accès d'humeur<br />

et leurs bouta<strong>de</strong>s, tes hommes d'esprit sa-<br />

vent toujours s'incliner <strong>de</strong>vant l'intelligen-<br />

ce et le talent, quels que soient leurs justes<br />

griefs contre tes bas-'bleus.<br />

Il y a bien longtemps d'ailleurs que, dans<br />

tes ménages d'ouvriers, te gain <strong>de</strong> la femme<br />

était considéré comme un appoint indis-<br />

pensable, bien longtemps que les « dames »<br />

<strong>de</strong> la petite bourgeoisie — femmes d'em-<br />

ployés, <strong>de</strong> fonctionnaires subalternes, d'of-<br />

ficiers sans fortune — augmentaient, au<br />

prix <strong>de</strong> leurs veilles, les revenus <strong>de</strong> la fa-<br />

imilie par le travail <strong>de</strong> leurs mains.<br />

Et nous venons à la partie délicate <strong>de</strong><br />

l'enquête : « Une femme mariée peut-elle<br />

exercer un métier ? » Mme Colette Yver<br />

qui' est presque uno spécialiste dans la<br />

question — se prononce carrément pour la<br />

négative. « II est vrai, dit-elle en substance,<br />

qu'une jeune fille sans fortune peut et doit<br />

créer une situation indépendante ; il est<br />

.irai qu'un homme préfère épouser une<br />

femme instruite, munie d'un gagne-pain et<br />

qui pourrait, le cas échéant, assurer seule<br />

sa subsistance et celle <strong>de</strong> sa famille, plu-<br />

tôt qu'une poupée <strong>de</strong> salon ou une petite<br />

bourgeoise inintelligente ; mais il n'est pas<br />

moins vrai qu'une femme mariée 'doit tout<br />

sacrifier au bon ordre <strong>de</strong> sa maison, et que<br />

dans te mariage, c'est 1e pot-au-feu qui im-<br />

porte. Donc, point <strong>de</strong> travail pour la fem-<br />

me mariée en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'auguste tâche fé-<br />

minine. »<br />

Vous pensez bien que je n'attaquerai pas<br />

ce langage. Mme Colette Yver a gran<strong>de</strong>-<br />

tment raison <strong>de</strong> penser que rien ne rempla-<br />

ce, au foyer domestique, la présence cons<br />

tante <strong>de</strong> l'épouse et <strong>de</strong> la mère. C'est parce<br />

que notre idéal chrétien a fléchi que nous<br />

sommes obligés <strong>de</strong> discuter une organisa-<br />

tion sociale à laquelle il est étranger. La<br />

ôgle, en effet, serait que l'homme assurât<br />

seul, par son travail, la vie du ménage,<br />

tandis que la femme circonscrirait son ac-<br />

tion au foyer domestique, veillant au bon<br />

ordre <strong>de</strong> son intérieur, se dévouant à son<br />

mari, élevant ses enfants avec intelligence<br />

et courage. On laisserait alors grand ouvert<br />

aux jeunes filles, aux veuves, aux femmes<br />

isans enfants, te vaste champ <strong>de</strong>s œuvres<br />

sociales... Et tout le mon<strong>de</strong> s'en trouverait<br />

mieux. Donc, je tombe d'accord- qu'il est r.<br />

g-rettahle <strong>de</strong> voir une femme mariée aban<br />

donner sa maison pour se livrer à telles<br />

ou telles occupations extérieures, fussent<br />

élites lucratives.<br />

Mais je me permets d'observer que, dans<br />

certains cas, ce grave inconvénient paraît<br />

inévitable. Je prendrai pour exempte la si-<br />

tuation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux employés <strong>de</strong>s postes ou <strong>de</strong><br />

doux professeurs sans fortune, dont tes sa<br />

laires réunis suffisent tout juste à faire sub<br />

sister te ménage. Que la femme cessi<br />

d'exercer son métier, le budget ne pourra<br />

plus s'équilibrer d'aucune manière, car en<br />

fin une maîtresse <strong>de</strong> maison a beau faire<br />

<strong>de</strong>s prodiges d'économie, se passer <strong>de</strong> do<br />

mastique, être sa propre cuisinière, sa pro<br />

pre blanchisseuse, instruire ses enfants, les<br />

habiter <strong>de</strong> ses mains, « on ne peut pourtant<br />

pas vivre, comme dirait Molière, da l'ar-<br />

gent qu'on ne dépense pas ! »... <strong>de</strong> l'argent<br />

qu'on n'a pas !<br />

Où -est donc te temps où une famille en-<br />

tière subsistait à la campagne, et presque<br />

sans aucun frais, <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> la terre ?<br />

Où est te temps où les orphelines sans patri-<br />

moine recevaient <strong>de</strong>s monastères ou <strong>de</strong>s pa-<br />

rents plus fortunés, une hospitalité désinté-<br />

ressée ? Où est le temps où les domestiques<br />

se payaient dix francs par mois, où la ca-<br />

pote <strong>de</strong> noces durait autant que la mariée ?<br />

Si aujourd'hui, la vie nous brûle, qu'y pou-<br />

vons-nous ? Rien ne sert <strong>de</strong> récriminer ; il<br />

faut accepter l'inévitable et, <strong>de</strong>s situations<br />

les plus difficiles, essayer <strong>de</strong> tirer le meil-<br />

leur parti.<br />

Que ta jeune fille ne craigne pas d'assu-<br />

rer miatérieflileirnenit son indépendance ; que<br />

îa feninie mariée fasse tous ses efforts pour<br />

rester à son foyer, dût-il lui en coûter quel-<br />

ques privations matériettes. Ses <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong><br />

mère et d'épouse doivent faire son princi-<br />

pas souci. Mais ils ne l'empêchèrent pas —<br />

si elle sait mettre <strong>de</strong> l'ordre dans sa vie —<br />

<strong>de</strong> réserver un peu <strong>de</strong> temps chaque jour à<br />

l'exercice <strong>de</strong> sou art, ou <strong>de</strong> son métier. U le<br />

faut pour que l'instrument <strong>de</strong> son travail<br />

ne se rouille pas dnr.s ses mains ; pour<br />

.qu'élite le retrouve luisant et bien entretenu<br />

à l'heure <strong>de</strong> l'adversité. Cependant, qu'elle<br />

choisisse <strong>de</strong> préfrence <strong>de</strong>s occupations sé-<br />

<strong>de</strong>ntaires. Artiste, qui l'empêche <strong>de</strong> renon-<br />

cer aux passe-temps frivoles pour consa-<br />

crer une heure par jour à son art ? Ou-<br />

vrière, pourquoi n'occuperait-elle pas ses<br />

était -bon: ; ell©- a.pl'aaite-un-e r -vigine. v . Eltei<br />

a fàftyin3inceua?etq.'a venidu. ,. ^Ife.-est^ctMn- 1<br />

*m -feTaSseettu d*un maTclKmdfqùi ïtpporte^J<br />

•d© loin son 'pa'in. «<br />

Stargueitte dlESCSLA.<br />

Nous sommes heureux d'annoncer à nos lec-<br />

teurs que notre collaborateur parisien Guy <strong>de</strong><br />

M'ontgailhardi donnera dans nos colonnes,<br />

ous oe titre et suivant les événements, une<br />

série d'articles sur les peintres, les musiciens,<br />

les hommes <strong>de</strong> lettres, les artistes qui intéres-<br />

seront l'actualité. Nul doute que ces noteè'ra-<br />

pi<strong>de</strong>s et humoristiques n'obtiennent le même<br />

succès que ses critiques <strong>de</strong> nos Salons <strong>de</strong> pein-<br />

ture.<br />

BARIC<br />

Tout arrive... M. Simyan, élève <strong>de</strong>s sta-<br />

tues aux postiers, et aux postiers révoqués.<br />

Il prononce <strong>de</strong>s discours émus <strong>de</strong>vant le<br />

buste <strong>de</strong>s P. T. T. célèbres, et ces discours,<br />

nous n'en doutons pas, seront savoureux.<br />

Que ne suis-je à Tours, aujourd'hui lundi<br />

28 <strong>juin</strong>, pour tes entendre !<br />

Il est vrai que te postier que l'on bustifie<br />

s'appelait Baric, et que, s'il fut révoqué<br />

•<br />

manifeste, Nous profitons volontiers <strong>de</strong> l'occa-<br />

sion que vous Nous en fournissez voue-mème.<br />

Aussi .bien Nous acceptons au nombre <strong>de</strong>s<br />

plus agréables, les vœux que Nous a apporté»<br />

votre <strong>de</strong>rnière lettre. Nous y -avons vu la pius<br />

claire expression du respect que vous gar<strong>de</strong>z<br />

en votre cœur pour la chaire <strong>de</strong> Sainl-Pierr-s*<br />

en même temps que la .meilleure volonté dé<br />

déférer à Nos ordres et à Nos désirs. Nous<br />

Nous sommes réjouis <strong>de</strong> ces sentiments dans<br />

la large mesure qui convenait, et cela d'autant<br />

plus vivement, que Nous avone eu la joie


Mardi <strong>29</strong> Juin 1959<br />

EsaœasMiuatiaaraB<br />

» Pour ces doux éléments l'action dont dé- 1<br />

toend, à Notre .avis, la principale et la plus<br />

vraie et la plus salutaire défense, <strong>de</strong> Nos af-<br />

faires «nançaises, «nus ne saurions trop vous<br />

louer et vous presser t les conserver <strong>de</strong> toute<br />

force ; et Nos félicitations s'adressent à juste<br />

litre à vous qui, comme vous lo confessez, y<br />

avez travaillé virilement pour votre .part et<br />

trui avez résolu, <strong>de</strong> faire le plus Instamment<br />

possible que l'unanimité <strong>de</strong>s cœurs s'avive<br />

pour concourir A l'unité d'une .action com-<br />

mune.<br />

« Ainsi donc, vénérable frère, pour que vous<br />

insistiez sur ce point. Nous voudrions que<br />

irons prissiez force et courage Cependant ne<br />

croyez pas que ni l'amour <strong>de</strong> l'Eglise, ni celui<br />

île la patrie, puisse s'offenser que quoiqu'un<br />

iidèle à une cause honnête gar<strong>de</strong> en son .Orne<br />

Son inclination et même sas préférences pour<br />

une autre forme <strong>de</strong>s affaires civiles.<br />

J> Et maintenant, répondant par un heureux<br />

Échange au vœu que vous formez pour Notre<br />

nonsenvation. Nous prions Dieu qu'il Votis'ac-<br />

cor<strong>de</strong> l'abondance <strong>de</strong> ses 'conseils dont -vous<br />

•avez (besoin dans votre charge pastorale- et<br />

/surtout dans la condition nouvelle du clergé<br />

/,ur laquelle vous Nous avez exprimé votre in-<br />

quiétu<strong>de</strong>.<br />

' » C'est pourquoi Nous vous envoyons, avec<br />

îa plus vive .affection, la bénédiction aposto-<br />

lique, à vous, à votre clergé et à tout votre<br />

temple.<br />

i » Donné à Rome, près Saint-Pierre, le SO dé-<br />

cembre 1894 et à la dix-septième année <strong>de</strong><br />

Notre pontificat.<br />

» LEON XIII, Pape. »<br />

Le lancement du « Danton »<br />

Brest, 8B <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin, une commission, composéo <strong>de</strong><br />

)4M Koni, inspecteur général du génie mari-<br />

time, Lhomme, directeur du génie maritime,<br />

pt Liasse, ingénieur en chef, a examiné la si-<br />

tuation actuelle du Danton.<br />

A première vue, la commission ne croit pas<br />

possible le lancement du cuirassé à la marée<br />

tu -i juillet.<br />

Expériences <strong>de</strong> tir<br />

Toulon, 28 j>uin.<br />

Lo contre-torpilleur Lévrier, quii avait, servi<br />

<strong>de</strong> but au cuirassé Masséna pour exécuter ses<br />

tirs avec les obus chargés à la mélioRc, & été<br />

remorqué à PorqueroMes par te Dromadaire<br />

ivussltôt les tirs terminés ; oe imatin. le Dro<br />

madaire a repris d» nouveau le Lévrier & la<br />

remorque à Porquerotlles, taisant route sur<br />

Toulon.<br />

On apprend qu'un <strong>de</strong>s obus lamcés par le<br />

'Masséna, bien qu'ayant perforé la coque du<br />

février, n'aurait pas explosé ; cet engin, <strong>de</strong>-<br />

meuré dans la oaqui? du bâtiment, constitue<br />

un grave danger et «tes dispositions particiu-<br />

lières vont être prises par les soins do la<br />

direction <strong>de</strong> l'artillerie pour procé<strong>de</strong>r à l'en<br />

lèvement du projectile et ie noyer ensuite.<br />

Mo ri do prési<strong>de</strong>nt Benois'<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

M. Benoist, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la 5' chanilbrt- <strong>de</strong><br />

la -cour d'appel die Paris, est 'mort, ce matin.<br />

On se souvient que pour venger leur canna-<br />

ra<strong>de</strong> Décampa condamné le 28 avril 1890 par<br />

la cour d'assises <strong>de</strong> la Seine, que présidait<br />

M. Benoist, les anarchistes 'Ravacihol et Siirnion<br />

déposèrent dans la (maison du magistrat,<br />

36, boulevard Saint-Germain, une bombe qui<br />

siccasionaa <strong>de</strong>s dégâts matériels et blessa une<br />

personne.<br />

Pour cet attentat, les <strong>de</strong>ux cam.pagnforis<br />

fuiren* condamnés aux travaux forcés à per<br />

ïé-tuité : ce n'est que plus tard que Ravatho<br />

Wt condamné à mort par la cour d'assises d<br />

H Loire<br />

©3 Le personnel <strong>de</strong>s tabacs<br />

M. tour<strong>de</strong>. — Les représcniuiils <strong>de</strong> l'Algérie i<br />

ne paraissent pus partager la joie qu'a causée 1<br />

à tous l'heureuse solution du conllit <strong>de</strong>s ins-<br />

crit.s maritimes. ['1res bi-an ! très bien ! a i'cx<br />

trème-gauche.)<br />

Trois questions resient encore en suspens.<br />

L'arbitre n'a été désigné; que ce matin ; oe<br />

n'est [vas le moment d'intervenir par un geste<br />

qti apparaîtra comme une provocation, (ires<br />

bien I très bien i à rextreme-gauethe.)<br />

Las relations entre l'Algérie, la Tunisie et la<br />

France sont rétablies à cette heure.<br />

M. Etienne. — Et <strong>de</strong>main ?<br />

M. lour<strong>de</strong>. — La proposition n'a rien <strong>de</strong> pra-<br />

tique et elle n'est qu'une provocation contre<br />

les inscrits. (Protestations sur <strong>de</strong> nombreux<br />

bancs. Applaudissements à i'extrême-go uche.)<br />

Il est possible qu'un jour il y ait intérêt a<br />

examiner la question <strong>de</strong> savoir s'il faut main-<br />

tenir Je privilège du pavillon, mais H faut<br />

qu'on.puisse,le faire en toute indépendance<br />

(Très bien! très bien !)<br />

P'I'iusistp pojir. que ia discussion soit «n-<br />

vcyéo jusqu'à ce que. la paix publique soit dé-<br />

finitivement rétablie.' (Interruptions.)<br />

M. Tournatie. — Et si la Cliambre est en va-<br />

cances avant que le conllit ait pris fin ?<br />

M. Jourtte. — Pour faire cette hypothèse, il<br />

ne faut nas connaître les sentiments <strong>de</strong>s inté-<br />

ressés ; j'insiste pour l'ajournement <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion. (Applaudissements à l'extTême-gau-<br />

Che.)<br />

Voix nombreuses. — Aux voix ! aux voix 1<br />

M. Kietï, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s<br />

douanes. — Je constate que tout le mon<strong>de</strong> est<br />

d'accord pour que ia discussion ne continue<br />

pas aujourd'hui ; je propose <strong>de</strong> l'ajourner jus-<br />

qu'à oo que la sentence arbitrale ait été pro-<br />

noncée. (Applaud issements. 1<br />

Cette proposition est adoptée.<br />

LA RÉFORME DES WM SI<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin s'est ouvert à îa Bourse dit travail<br />

Je congrès <strong>de</strong> la Fédération nationale <strong>de</strong>s ta-<br />

bacs ; la séance d'ouverture a. été présidée par<br />

'A. Eraxe, assisté <strong>de</strong> Mines Barreau, <strong>de</strong> Ton-<br />

neins, et Laze, <strong>de</strong> Marseille.<br />

80 délégués représentant 12,000 syndiqués<br />

prennent part aux travaux du congrès ; MM,<br />

f. Mo.r.itz et Lamar<strong>de</strong> ont donné communica-<br />

tion du rapport du Comité central ; il ressort<br />

'île ce rapport que la commission i:nterminis ;<br />

térielle est favorable à l'application <strong>de</strong> la se-<br />

maine anglaise telle que l'a préconisée ia Fé-<br />

dération <strong>de</strong>s tabacs.<br />

La commission a également donné un avis<br />

favorable pour que l'ensemble <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong><br />

j'Etat obtiennent un congé annuel <strong>de</strong> douze<br />

Sjoacs payés.<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

La séance es touverte à 2 heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES CRÉDITS POUR LE MAROC<br />

M. Doumer, rapporteur général <strong>de</strong> la com-<br />

mission du budget, donne .lecture du rapport<br />

lait au nom <strong>de</strong> la commission du budget sur<br />

ie projet <strong>de</strong> loi adopté par la Chambre et rao-<br />

tlifié par le Sénat portant ouverture <strong>de</strong> crédits<br />

'"•.upplémentaires pour le Maroc.<br />

L'urgence est déclarée et les articles 1 et 2<br />

«ont adoptés à mains levées.<br />

L'ensemble est adopté par "453 voix contre 61.<br />

CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES<br />

Le rapporteur général <strong>de</strong> la commission du<br />

.nidget donne lecture du rapport sur le projet<br />

ijudopté par ta Chambre et modifié gar le Sénat,<br />

•ortant ouverture <strong>de</strong> crédits supplémentaires<br />

it extraordinaires sur l'exercice 1908.<br />

L'ensemble du projet <strong>de</strong> loi est adopté ù l'u-<br />

'sianimité <strong>de</strong> 456 votants,<br />

L'ABUS DE L'AFFICHE RÉCLAME<br />

La Chambre adopte après urgence déclarée<br />

'm proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Beauquicr contre<br />

i'abus <strong>de</strong> rafflclie-réclame.<br />

IE ITOOPÛLE DU PAVILLON<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis-<br />

russion du projet <strong>de</strong> loi sur la suspension du<br />

monopole du pavillon.<br />

M. Picard, ministre <strong>de</strong> la marina — La<br />

JJhamb.ro a vote à l'unanimité un ordre du<br />

'jour invitant le gouvernement a renouveler<br />

près <strong>de</strong>s parties en cause la tentative d'arbi-<br />

trage ; xm accord aussi honorable pour les uns<br />

que pour les autres a été conclu. (Très bien !<br />

très bien !)<br />

Peut-être, dans ces conditions, la Chambre<br />

;tetimera-t-elie qu'il m'y a pas lieu <strong>de</strong> poursui-<br />

tre la discussion du projet.<br />

M. Trouin. — Je remercie M. le ministre,<br />

mais l'Algérie et la Tunisie ne sauraient être<br />

S, la imoi'ci <strong>de</strong>s événements qui ruinent son<br />

commerce et son agriculture. (Très bien ! très<br />

tfcien !')<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que la Chambre ne se sépare<br />

'pas avant d'avoir révisé la loi du 1889. (Ap-<br />

plaudissements.) '<br />

M. Cruppi. — L'heure n'est pas venue <strong>de</strong><br />

passionner le débat ; tout le mon<strong>de</strong> se félicito<br />

rte l'heureuse issue <strong>de</strong> la lutte, mais le gou-<br />

vernement n'oubliera pas les intérêts <strong>de</strong> l'Al-<br />

gérie.<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai donc prochainement à la<br />

Chambre <strong>de</strong> clore le débat qui a. été ouvert et<br />

Ho donner à l'Algérie <strong>de</strong> sérieuses garanties<br />

cour l'avenir. (Applaudissements.)<br />

M. Colin. — Je consens à .l'ajournement du<br />

débat, mais je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dès à présent la lixa-<br />

,tian du jour <strong>de</strong> la discussion ; je propose une<br />

séance du matin <strong>de</strong> jeudi en huit, (Exclama-<br />

lions.)<br />

M. Allemane. — Comment '. c'est au momeail<br />

où selon nos prévisions 'l'arbitrage va aboutir<br />

/à la signature d'un contrat qu'on vient faire<br />

une .proposition <strong>de</strong> nature à raviver le con-<br />

flit ? (Très bien ! très bien 1 à l'exlrême-gau-<br />

rhe.)<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le rejet <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> MM.<br />

.Trouin et Colin. (Applaudissements à l'extrë-<br />

•ne-gauctie. )<br />

M. Etienne. —- Ce qu'on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> -n'a rien <strong>de</strong><br />

draconien : c'est le retour au droit commun.<br />

^Protestations à l'extréme-gauohe.)<br />

J'insiste pour quo la suite <strong>de</strong> la discussion<br />

«oit renvoyée à une date fixe ; j'accepte celle<br />

'du 8 juillet, proposée par M. Colin, bien que<br />

.j'eusse préféré celle do lundi prochain. [Très<br />

tien 1)<br />

'M. Lasies. — A la rentrée. (Rires.)<br />

M. cuttoiî. — La Chambre, après avoli i a<br />

iminé la discussion générale du projet, a<br />

ajourné à aujourd'hui la suite <strong>de</strong> ta discussion,<br />

afin do permettre à l'arbitrage d'aboutir.<br />

Ce résultat a été obtenu ; il n'y a donc au<br />

fu-nc raison d'ajourner encore cet important<br />

Jjobat.<br />

C'est surtout an nom 'du prolétariat agricole<br />

«Tires protestations et bruit à l'extrèrae-gau-<br />

rbe) que Je supplie la Chambre <strong>de</strong> renvoyer la<br />

/suite <strong>de</strong> la discussion a la séance <strong>de</strong> jeudi ma<br />

tin g juillet, XAppïûudtœeimentâj<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la discus-<br />

sion <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong>s tarifs douaniers.<br />

M. Augé. — Je tiens a protester contre cette<br />

assertion <strong>de</strong> M. Beauregard que les viticul-<br />

teurs ont commis une grosse faute en votant<br />

le tarif douanier <strong>de</strong> 1892 pour conserver le<br />

marché intérieur ; en 1891, l'Espagne seule in-<br />

troduisait en France 10.330.000 hectolitres <strong>de</strong><br />

vin ; le tarif do 1892 voté, le chiffre <strong>de</strong> l'im-<br />

portation a considérablement baissé ; dans<br />

cette discussion, il n'y a Elus <strong>de</strong> libre-échan-<br />

giste ou <strong>de</strong> protectionniste d'école ; il n'y a<br />

plus que aes opportunistes. (Très bien ! très<br />

bien !)<br />

M. Paul Boncour a laissé percer l'oreille du<br />

libre-échangiste ; M é, t>o»'!-ipiate.: tl^rolié, UonnciUes UérobC-e.<br />

ïfeis longue rs. IKLIX longueurs.<br />

Slutue.l : Gagnant 110 50; .placés : Gab 3«?, Le<br />

Lou;piot 133 50, Uuteuwl's-A.rms 30 50.<br />

Grand Prix <strong>de</strong> l'IOloyage, stetiple-cliase, 50.000 fr.,<br />

4,500 métrés environ. — L Cair»piel'lo, par Champau-<br />

bert «t fomuKMl'Or. â M. James Henncssy (Pai-iic-<br />

ment): », Or&nd-Mlstml, à M. L. tlo Romanel (De-<br />

feyer); 3. Mélèze, à M. Lpiirussi (A. Carter).<br />

Non placés : Antinous, l'ior-ragno, Auerstaedt, Su-<br />

itiido tombé.<br />

Deux longueurs. Cinq longueurs.<br />

Mutuel t Gagnant 36; placés : CatppieUo 05 50,<br />

Grand-Mistrail, 33.<br />

Prix Amidon, stespte-diase, handicap, 5.000 fr.,<br />

«,000 métK's environ. — 1. Scliaffliouso, par Chalet<br />

M CdiUwiîianUe, à M. Gliam-pion (A. chauunan)<br />

Coutte-d'Or, à M. Cuedatn (llawkins) ; 3. MojtaweU<br />

totnhéa à M. F. Folin (I)eleyer).<br />

Non placée : Kaasaba tc*mliée.<br />

Trois langnenrs.<br />

Mutml : Gagnant 95 50 ; placés<br />

( ..atée-d'Or 5,1.<br />

Prix <strong>de</strong>s Teneurs, courss <strong>de</strong> haies, handicap, 4.C00<br />

f.-.iriis. .t.leo nu.-|iw, < i!ïinai. - 1. Miss-K«rieii>:.-<br />

Kcuri<br />

A'!-;-m.and,<br />

Llraditz ;<br />

tigene<br />

gyisioîme en Alger, 28 <strong>juin</strong>.<br />

C'est <strong>de</strong>vant une foule immense que ce ma-<br />

tin, au petit- jour, a eu lieu à Bossue t l'exécu-<br />

tion <strong>de</strong>s trois condamnés.<br />

Toute la .nuit, une section du 1er étranger<br />

avait, campé <strong>de</strong>vant les bois <strong>de</strong> justice, tandis<br />

que <strong>de</strong>s -patrouilles <strong>de</strong> tirailleurs faisaient <strong>de</strong>s<br />

lan<strong>de</strong>s.<br />

Cheikh Oukl Cheikh a été exécuté le pre-<br />

mier, puis Mohammed Ben Sliman. enfin la<br />

tête <strong>de</strong> Nour Bouehta est tombée la <strong>de</strong>rnière.<br />

Les indigènes ont observé le plus grand cal-<br />

me ; il n'y a eu aucun inci<strong>de</strong>nt.<br />

Calvaire, Devilile, Desattit, Fahmy, Prévost.<br />

Bcdinux, Devisme, KochktrtA, A «digues. Sacs<br />

mué.<br />

ASSOIlâNCES DES EGLISES<br />

Sous oe titre « Une église brûlée », nous<br />

xvons raconté, il y a quelques jours, l'inci-<br />

<strong>de</strong>nt grave qui s'est produit après l'incendie<br />

qui a «Uiliruil l'égliso d'une commune du Loir-<br />

et-Cher.<br />

Des difficultés s'étant élevées avec le pro-<br />

priétaire légal, la Compagnie d'assurances a<br />

versé Vindcnn.ilé h la Caisse <strong>de</strong>s dépôts et<br />

consignations ; donc, pendant <strong>de</strong> longs<br />

mois, lo .pays sera privé <strong>de</strong> son église.<br />

Les assurés <strong>de</strong> la « Mutuelle générale du<br />

Centre », Compagnie d'assurances contre l'in-<br />

cendie, sont à l'abri do ce .malheur. „ , .<br />

Cette Compagnie, «tout le but unique cijl <strong>de</strong><br />

venir en ai<strong>de</strong> au <strong>de</strong>nier du clergé, verse dans<br />

les mains <strong>de</strong> NX. SS. les évêques tous' ses<br />

bénéfices] cl en cas do difficultés soulevées<br />

par le propriétaire légal i suite <strong>de</strong> .sinistre,<br />

l'évêque, en vertu <strong>de</strong>s conditions particulières<br />

<strong>de</strong> la Compagnie, reçoit sans retard le règle-<br />

ment <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités. Il s'ensuit que l'autorité<br />

diocésaine sera eu mesure <strong>de</strong> bâtir une aulne<br />

église sans attendre une décision qui pour-<br />

rait bien être intentionneliemeni tardive ;<br />

avec la « Mutuelle générale du Centre », c'est<br />

doue la continuation du culte assurée.<br />

D'où il ressort avec évi<strong>de</strong>nce qu'il est d'un<br />

intérêt général pour MM. les curés, même au<br />

cas oïl la niun -M'iiialtté, sujette à changement<br />

no l'oublions pas, assurerait l'église, <strong>de</strong> faire<br />

garantir leur responsabilité par la « Mutuelle<br />

générale du Contre ». lis auront ainsi ]a cer-<br />

titu<strong>de</strong> qu'après sinistre le pays ne sera pas<br />

privé <strong>de</strong> son église.<br />

Et à ceux «iui se poseraient la question <strong>de</strong><br />

savoir si les prêtres sont bien responsables en<br />

cas d'incendie, nous disons que très certaine-<br />

ment ils le sont.<br />

En droit, celte question ne fait .po6 <strong>de</strong> doute<br />

et c'est pourquoi MM. les é-vèques. dans les<br />

diocèses <strong>de</strong>squels la « Mutuelle générale du<br />

Centre » est représentée., recomman<strong>de</strong>nt à<br />

leurs prêtres l'assurance <strong>de</strong>s églises.<br />

Voir dans la Crois; <strong>de</strong> Paris, à six pages,<br />

numéro du 10 mars <strong>1909</strong>, la note <strong>de</strong> l'archcvc-<br />

ché dé Paris : « Assurances <strong>de</strong>s églises ». La<br />

Semaine catholique <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, numéro du<br />

13 <strong>juin</strong> 1901). Le nulle tin. catholique <strong>de</strong> Mon-<br />

tauban, numéros du 20 février et (i mars <strong>1909</strong>.<br />

La Croix du Lot-et-Garonne, 20 <strong>juin</strong> <strong>1909</strong>.<br />

la Mutuelle générale du Centre » est re-<br />

présentée à <strong>Toulouse</strong> ipap son directeur régio-<br />

nal, ,M. J. Esquirol, avocat ; à Muret, par<br />

M. F. Durricu ; à Agen, par M. Pierre Cons-<br />

tans, avocat., rue <strong>de</strong>s Augustrhs ; à Montau-<br />

iban, par M. Jean. Lavergno.- rué Armand-<br />

Caui.bon, 17 ; à Castelsarrasin, par M. Henri<br />

Boé ; inspecteur régional, M. Girou-Lanau/e,<br />

à Laroque-Timbault (Lot-et-Garonne).<br />

-^asasa. •-qgpriT.i. -i.<br />

les Poursuites eontre 1er Gîeure<br />

gmofc, qui ne tiennent Je Nonct Espagne à 358<br />

Saragofiso a 421. , ' '<br />

Dans le groupe dfle l.rn.nspe.Hs. L'Omnibus'<br />

est toanebainien* pi.ns faJMe à 1355, Thomsan.<br />

1»WÏ 4 points a 704 ; seul le Métro avance h<br />

527 '.i res 5<strong>29</strong> contre 52-2.<br />

8<br />

Parmi les .t'ûrtnstrïellce «fc»es. la Sosnowicé<br />

est précipitée à 1515 contre J5S5. Briansk ixwn.<br />

bo à 268. '<br />

I/O Bio termiino à <strong>1909</strong> contre 19Î0 samedi<br />

(tomber ; Cuiv.no 5/8 do baisse.<br />

En Uiutuiue, les Mines d'oa- .peMi*«i|. environ<br />

3 à 4 points ; la Raud-MAnos vaut 251 r-o Colid><br />

lleld's 155, East-Band 132, <strong>de</strong> Becrs réahféc<br />

jusqu'à 351 se relève après Bourse % 357 soi<br />

achai <strong>de</strong> Londres.<br />

O» annonce la prochaine tntrotertiac sur.<br />

ivoia-o -place <strong>de</strong>s obligations 5 1/2 % or die la<br />

Grcat Northern Central Ba.ilway of Colomibi,%<br />

le gmaind chemin Oa fer cenitral «lu Nord <strong>de</strong> la<br />

CXiiop».rteii.t ain,nueUemtoe.kholim.<br />

L.V CO<br />

1-3 Sta an* m MCTËORQS&GIOUE<br />

Du 28 <strong>juin</strong>.<br />

Il est tomhé 1 millimétré d';uas<br />

à 1667. l'Union 'parisieaane à 851. île crédit<br />

lyonnais à VtU et la ltenqiua ottomaan- a 728.<br />

Nuatuc-a <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>ur isur lie» ChemUna espa-<br />

BOUBSE DE TOULOUSa<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 97 15;<br />

3 amortissable, 9S 25.<br />

Ponds garantis par le gouvernement tramais. —<br />

Obligations .tunisien.neis 3 % 1S92, 400; Mali gai ions<br />

1S71 3 %, 4W; 1U92 quarts, 98 75; 1901 2 J %, '''>*'-<br />

îao cruarts. 96 50.<br />

Valeurs françaises. — Comptoir d'esrnirrple. ox'<br />

cou», ai, 73'i; Obligalions communales HHO, 3 %.<br />

5113-, Foncières <strong>1909</strong>, 50 tr. payés, 209; Est obligations<br />

3 % nouvelles, 'M; Midi, obligations 3 % ancienne*<br />

438 75; Nord, oMigatlons 3 % anciennes. 450; Or-<br />

léans, obligations 3 % anciennes. '.39 28; Ot**]<br />

obligations 3 % anciennes, ',39; lions Panama a lot*<br />

cslaiTOip. 118.<br />

Pon<strong>de</strong> d'Etal él rangers. — Autriche 4 % or. 1*1 35;<br />

Jaipon 5 % 19iï7, lui 15; Russe 3 % 1891, 7'» 80; Sert*<br />

I %, 8', 35.<br />

Taileurs étrangères. — Banque Centrale me/tcaMgl<br />

e.x-comp. 13 , 454; Lombar<strong>de</strong>s 3 % anciennes. <strong>29</strong>1,<br />

Sara 'Msse, obligations 3


I<br />

Mardi <strong>29</strong> Juin im<br />

Nous avons parlé déjà, h diverses reprises,<br />

<strong>de</strong> l'instruction ouverte par lo parquet <strong>de</strong> la<br />

Seine, sur la -plainte du ministre <strong>de</strong> la mari-<br />

,10, au sujet <strong>de</strong>s révélations techniques sur<br />

l'obus P, publiées .par une revue holxtama-<br />

dairo que dirige M. Cii. Bos, ancien député,<br />

(ancien rapporteur du budget <strong>de</strong> la marine.<br />

M. Boueard, juge d'instruction, a rendu -une<br />

ordonnance renvoyant M. Ch. Bos <strong>de</strong>vant le<br />

tribunal correctionnel pour divulgation <strong>de</strong> se-<br />

crets pouvant compromettre la défiense natio-<br />

nale.<br />

HERESIE<br />

Let dangers die la Hernie pendant l'été.<br />

Compiicaiions dues à la chaleur.<br />

L'appareil CLAVERIE<br />

Pour La major ité <strong>de</strong>s personnes qui souffrent<br />

je Hernies, Efforts, Descentes, l'été est la sai-<br />

son terrible,<br />

Cêsl l'époque où. sous l'influence <strong>de</strong> 3a cha-<br />

leur, :a tumeur -tar*» « pa r 'les ressorts d'acier,<br />

,|a, ' u. et se conge»U«a»o, où la peau froissée<br />

par .es .pelotes dures <strong>de</strong>s bandages ordinaires,<br />

'•• enflamme et s'ulcèw, où las complications <strong>de</strong><br />

tous genres surviennent, compromettant, toute<br />

àmeltoratioti et amenant avec elles un surcroît<br />

<strong>de</strong> souffrances iiitalérables.<br />

Aussi esit-il <strong>de</strong> tonte nécessité pour les ber-<br />

nieux ei surtout pour Ie3 travailleurs peratant<br />

lés longs et pénibles labeurs <strong>de</strong> l'été, <strong>de</strong> s'as-<br />

surer le concours d'un appareil vraiment per-<br />

l'eotionné qui, tout en guérissant leur affection<br />

les mette radicalement à l'abri <strong>de</strong> tout malaisé<br />

n <strong>de</strong> toute complication.<br />

Seul le nouvel Appareil sans ressort inventé<br />

par M. Cîaverre, le grand Spécialiste <strong>de</strong> Paris,<br />

montre ce bien-être et ce soulagement défini-<br />

tif d'une façon immédiate, quels que soient<br />

l'âge et l'aneiemneté <strong>de</strong> l'affection.<br />

Léger, souple, imperméable à l'eau et à la<br />

ranepiration, c'est le seul qui permette, sans<br />

Interrompre le traitement, l'usage <strong>de</strong> tous les<br />

sports et l'exercice facile <strong>de</strong>s professions les<br />

;«lus pénibles. - ' .-<br />

Oi sait que réminent, praticien dont la per<br />

sonnalité est hautement connue <strong>de</strong> nos lec<br />

ti o. -; parcourt régulièrement notre région <strong>de</strong><br />

puis <strong>de</strong> longues années, pour se mettre à la<br />

disposition <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s, et nous ne saurions<br />

trop recomman<strong>de</strong>r à ceux do nos lecteurs et à.<br />

joKes <strong>de</strong> nos lectrices qui souffrent <strong>de</strong> se ien<br />

(Ire à ses visites pour profiter <strong>de</strong>s bons con<br />

ne ils <strong>de</strong> sa haute expérience professionnelle.<br />

M. A. Ouverte recevra <strong>de</strong> 9 heures à 5 heu-<br />

res, à :<br />

LYSTKLSARRASIN,jeudi 1 er juillet, hôtel Mar<br />

eei.llac.<br />

LANGON, vendredi 2, hôtel du Cheval-Blanc.<br />

MONTAUBAN, samedi 3, hôtel du Midi.<br />

TOULOUSE, dimanche 4, lundi 5 et mardi 6,<br />

hôtel Capoul. •<br />

VTLLENIWVE-SUR-LOT, niercr. 7, ïiôt. Cache.<br />

ST.-GAUDE^S, jeudi 8, hôtel <strong>de</strong> France.<br />

ÎUMOUX, vendredi 9, hôtel Mo<strong>de</strong>rne Pigeon<br />

CARCASSONNE, samedi 10, hôt. du Commerce.<br />

ï r OIX, dimanche 11, hôtel Lacoste.<br />

SAINT-GIRONS, lundi 13, hôtel <strong>de</strong> France.<br />

P AMI ERS, mardi 13. hôtel <strong>de</strong> ta Poste.<br />

^EZIGNAN, .mercredi 14, hôtel du Chemin <strong>de</strong><br />

Fer (Babcu).<br />

IN \RBONNE, jeudi 15, hôtel <strong>de</strong> la Dora<strong>de</strong>.<br />

A; CLAVERIE, 231, faubourg Saint-Martin, à<br />

paris. Conseils et renseignements gratuits par<br />

retour du courrier.<br />

il 11 lllËililiilllII mu mm<br />

AYET'<br />

1<br />

Telle qu'elle a été ccmsliliuée, l'Association<br />

<strong>de</strong>s viticulteurs doit avoir te laveur <strong>de</strong>s pro-<br />

iwétainaa, qui ire doivent pas hésiter à s'y<br />

faire inscrire, on <strong>de</strong>meurant bien assurés que<br />

lo sacrifice qui Jour est <strong>de</strong>mandé ne peut idio<br />

profiter à leurs intérêts, puisque cest .leur'<br />

cotisation qui aluiionlcra la publicité que iun<br />

désire faire.<br />

Commi3 <strong>de</strong> ouHure *es tabacs<br />

I. Mai.rin, ex-adjudant au 2° régiment <strong>de</strong><br />

tirailleurs algériens, a été nommé commis do<br />

la culture <strong>de</strong>s tabacs dans la direction <strong>de</strong><br />

Cahors.<br />

CAHORS. — Union <strong>de</strong>s Femmes <strong>de</strong> France.<br />

— Nous sommes heureux d'annoncer que le<br />

comité <strong>de</strong> l'Pnion <strong>de</strong>s Femmes <strong>de</strong> France <strong>de</strong><br />

Cahors vient d'adresser au délégué régional<br />

<strong>de</strong> Marseille la somme <strong>de</strong> 100 francs pour les<br />

sinistrés du Midi.<br />

,, Au ,. 7 /~ Va,r Secret en date du 21 <strong>juin</strong> vm,<br />

M. Dubuc, adjudant au 11" d'infanterie, est<br />

nommé au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> sous-lieutenant, et affecté<br />

au 7° d'infanterie, 12" compagnie.<br />

Empoisonné par les champignons. — Ces<br />

jours <strong>de</strong>rniers, un soldat du 7e <strong>de</strong> ligne, très<br />

Imnq <strong>de</strong>s champignons, qui abon<strong>de</strong>nt en ce<br />

moment dans notre département, se rendre<br />

dans un restaurant <strong>de</strong> notre ville pour se ré-<br />

galer avec un bon plat <strong>de</strong> ces cryptogames.<br />

Ce militaire, qui ce jour-là se trouvait être<br />

<strong>de</strong> fort bon appétit, lit honneur aux champi-<br />

gnons.<br />

Malheureusement pour lui, il se trouva que<br />

El<br />

*r-m-xr*mnir**mtir*av**irmv* Il lllll llllil I<br />

'si&i<br />

ALPUEGH. — Acci<strong>de</strong>nt mortel. — Un dames<br />

ique <strong>de</strong> Coluhenne, commune <strong>de</strong> Vitrac, Ben<br />

[a.inin Miquel, passa â Alpuech la soirée <strong>de</strong><br />

ilinianche 20 <strong>juin</strong>. Vers les 7 heures du soir, il<br />

rentrait tranquillement chez lui, lorsqu'en<br />

îranchiasant une muraille, à cent mètres en-<br />

liran du village, il glissa du pied. Il tomba<br />

pi malencontreii&ement sur les pierres du che-<br />

min qu'il se fractura en <strong>de</strong>ux endroits la co-<br />

lonne vertébrale.<br />

C'est là qu'il fut retrouvé gisant, presque<br />

t i s connaissance, dans la «matinée du lundi,<br />

I - porté à 1 auberge Ginisty, et revenu a<br />

'.ut-même, son premier soin fut <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

•m prêtre.<br />

MM. les docteurs Asiruc, d'Huplergues. et<br />

. '.oeural, <strong>de</strong> Sainte-Geneviève, lui prodiguèrent<br />

leur» soins, lui mirent le tronc du corps dans<br />

yne gouttière en plâtre.<br />

Mais tout a été intile. Ce pauvre malheureux<br />

est décédé, après d'atroces, souffrances, clans<br />

la nuit du mercredi au jeudi.<br />

Benjamin Miquel, âgé d'environ 38 ans, était<br />

fcé à Lindières, commune <strong>de</strong> Montpeyroux.<br />

'(ans son enfance, il avait été, pendant <strong>de</strong>ux<br />

tu trois ans, élève au collège d'Espalion.<br />

SAi UT-SATURNIN. — Aeoitfent. — Jeudi 23<br />

<strong>juin</strong>, vers 11 heures du matin, M. Majore!, fer-<br />

mier <strong>de</strong> la famille Touzery, revenait <strong>de</strong> la gare<br />

île Campagnac, conduisant, une charrette Krar-<br />

itement chargée.<br />

Arrivé au village <strong>de</strong> Serre, sa jument, ef-<br />

frayée par tin cavalier qui .marchait à toute<br />

itefise, a fait un écart et projeté le conduc-<br />

teur contre le mur. Le choc fut si violent cruc-<br />

M. Mnjorel reçut au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> l'œil une bles-<br />

sure <strong>de</strong> sept ou huit centimètres et fut ren-<br />

versé. Dans sa chute, une roue <strong>de</strong> la charrette<br />

lui a fracturé la jambe gauche.<br />

Ce sieur Bourga<strong>de</strong>, <strong>de</strong> Rives, gui voyageait<br />

en compagnie <strong>de</strong> M. Majorel, s'est porté à son<br />

secours et une voiture <strong>de</strong> Saiot-ueniez, qui<br />

ptiasait à ce moment-là, l'a emporté à son do-<br />

micile.<br />

la docteur Molinié, île Sévérac, mandé en<br />

toute hâte, a réduit la fracture le .soir même,<br />

ai lé du docteur Carbone!, <strong>de</strong> Saint-Geniez.<br />

Nous faisons <strong>de</strong>s vœux pour sa prompte guê-<br />

rison.<br />

Y<br />

Aux viticulteurs du Lot<br />

t. A.-- -atian <strong>de</strong>s viticulteurs du Lof, telle<br />

que l'a préconisée M. Tuzet, inspecteur corn<br />

iiuerciatl <strong>de</strong> la Compagnie d'Orléans, est for<br />

niée. Son bureau, composé <strong>de</strong> MM. Delbreil<br />

prési<strong>de</strong>nt., Lassarre et Carrlé, vice-prési<strong>de</strong>nts<br />

Aymard, secrétaire, Paplus, trésorier, et <strong>de</strong><br />

•«eize délégués <strong>de</strong>s différenLes régions du dé-<br />

partement, présente 'un ensemble où vous les<br />

intérêts sont groupés.<br />

La .manifestation viticolo <strong>de</strong> Bruxelles a lait<br />

in démonstration que les vins <strong>de</strong> notre dépar-<br />

tement ont <strong>de</strong>s qualités marchan<strong>de</strong>s et que<br />

l'an peut présenter d'une lac on régulière à la<br />

consommation un type die vin complet.<br />

C'est uno nouvelle situant u qui est faite à<br />

notre région.<br />

Quoi que puissent espérer certains .proprié-<br />

taires. Ha région du Lot no sera pas comprise<br />

dans ia zone bor<strong>de</strong>laise ; elle <strong>de</strong>vra donc opé<br />

roc p>ar ses moyens.<br />

En plaçant à .sa tète, comme prési<strong>de</strong>ntd'hon<br />

leur. M. Cayla, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la chambre <strong>de</strong><br />

commerce, l'Association a souligné le but<br />

coenmerciail <strong>de</strong> sa création.<br />

Si le commerce <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux a pend«ant bien<br />

'longtemps utilisé nos virus et qu'aiu.jaurd'hui<br />

la loi <strong>de</strong> délimitation .lie lui interdise, il nous<br />

reste un <strong>de</strong>voir, c'est <strong>de</strong> les présenter nous<br />

mêmes aux consumimaiteurs.<br />

'fois que i a«para<strong>de</strong> majorité iQlno<br />

do r i<br />

i Deman<strong>de</strong>r Kelicsàii.le Boutant B9BBBlU2.i Flourancat^wi»<br />

Calerle3 5 el 7 dsla ruj Lapjyrwn, TDU113D<br />

NOUVEAUX MODELES<br />

ÉxpoaitSioa i) Pari! Î989 — SiorjGun i?l<br />

Maison régionale. P. ESCAICU. conce^slonailta<br />

IlEîtCS ~ LOCATION _ BCBAùiQlt<br />

Réparations, Accordi<br />

Pianos d'occasion (,aranih<br />

En^ni Uu Catalogue tranco sus dara.uiai<br />

wm sëë iêiëê<br />

Les Elections dss Prud'hommes<br />

Hier ont eu lieu les opérations du <strong>de</strong>uxième<br />

tour <strong>de</strong> scrutin pour l'élection <strong>de</strong>s prud'hom-<br />

mes, élection qui avait -passionné quelque peu<br />

les -militants ouvriers et .avait donné lieu, pour<br />

la première fois, à une campagne électorale<br />

assez violente. En voici les résultats :<br />

Patrons. — Industrie, 5' catégorie : inscrits,<br />

3G4 ; votants, 120 ç nuls, 2. MM. Joseph Del-<br />

«mes, 01 voix ; Emile Dar<strong>de</strong>-nue, 58, élus.<br />

Commerce, 1" catégorie : inscrits, 268 ; vo-<br />

tants, 04 ; nuis, 0. MM. Emile Bouzignac, 49<br />

voix ; Germain Gorbln, 53, élus ; Abadle, 13 ;<br />

Dupont, &<br />

2" catégorie ; inscrits, 175 ; votants, 49". MM.<br />

Pierre Béteille. <strong>29</strong> voix ; Hugo Schuell, 20 |<br />

Loubières, 21 ; Audouy, 24, élus.<br />

Ouvriers. — Industrie, 1" ca-tépjorie : ins-<br />

crits, 1.420 ; votants, 372 ; nuls, 6. MAL Marius<br />

Angia<strong>de</strong>, <strong>29</strong>3 voix, élu ; Hackienberger, 258, élu;<br />

Fouriment, 41 ; Louis irainier, 73.<br />

2' catégorie : inscrits, 2.906 ; votants, 256<br />

nuls, 3. MM. Pierre Pitet, 253 voix ; Pierre<br />

Cantemeitie, 250, élus.<br />

catégorie : inscrits, 8<strong>29</strong> ; votants, 218<br />

nuls, 4. MM. Smoîensky. 138 voix, élu ; Réga-<br />

le, 131, élu ; Fournié, 72 ; Simone, 73.<br />

4" catégorie : inscrits, 1.167 ; votants, 1G7 ;<br />

nuls, 1. MM. Ferrère, 164 voix ; Cazerieuve,<br />

165, élus.<br />

6" catégorie : inscrits, 404 ; votants, 149<br />

nuls, ï. MM. 'lâché, 88 voix ; Bordières, T3<br />

Reyinoud, 75, élus.<br />

Commerce, 1" catégorie : inscrits, 807 ; vo-<br />

tants, 245 ; MM. Ariès, 171 ; Henocq, 170,<br />

élus ; Canet, 73 ; Boyreau, 72.<br />

AVIRON<br />

Les « poules » d'entrainement entre sociétaires crt<br />

t'Kmulaitioa Nautique ont obtenu, hier, un. franc et<br />

légitime succès.<br />

En voici les résultats :<br />

Otitrigger à quatre : L'équipe Bor<strong>de</strong>s, Gros, Dôia><br />

tre, <strong>de</strong> Sainl-Paslou, gagne par un quart <strong>de</strong> Ion.<br />

gueur : et après une lutte émouvante, l'équipe Co-<br />

Jombier, IHibarry, d'Kaquerro, liardon (ï.000 métret<br />

eu ligne droite ; barreurs : D' Daunic, Loubet).<br />

Coupe interfacultés : Mé<strong>de</strong>cine bat le Droit.<br />

Quatre outrigger (armements libres ; 1,800 mé-<br />

trés, <strong>de</strong>ux virages). L'équipe Hor<strong>de</strong>s, Gros lielatre.<br />

<strong>de</strong> Saint-Pastou, liât très franchement <strong>de</strong> plusieurt<br />

longueurs l'équipe Colombier, Dubarry, d'EsrriierTe,<br />

Uardon, et l'équipe outrigger <strong>de</strong> couple, do Gieuss*<br />

et l'équipe cl'Huggins (non classée).<br />

Course s féii-<br />

bres ; pourquoi trop souvent ces poésies tom-<br />

betii elles


m<br />

STATIONS THERMALES ET BALNEAJR DU<br />

Maisons recommandées<br />

BAINS DE TRÉBAS (Tarn) saison flu 24 Juin au r Octobre<br />

L'Etablissement Thermal <strong>de</strong> Trônas et son Hôtel sont, comme par le passé, sous la direction<br />

<strong>de</strong> M. J. Bermond. -- Ces eaux minérales, dont la réputation n'est plus â taire, lont merveille<br />

dans toutes les maladies <strong>de</strong>là pe ut : Eczémas, Douleurs rhumatismales, Maladies <strong>de</strong> la Bouche<br />

et <strong>de</strong> la Matrice, elc. (Notice spéciale franco sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.)<br />

Hôtel : s fp. par journée <strong>de</strong> baigneur (petit déjeuner et chambre compris) . Cuisine tr. soignée.<br />

Eaux Minérales 9Srantl7s ^ÏSSïti..," Rieumajou<br />

F>a.r La Salvetat (H«èr au.lt)<br />

Eau <strong>de</strong> Table recherchée, gazeuse, alcaline, approuvée par l'AcaJêmie ee Mé<strong>de</strong>cine, aulorisation<br />

<strong>de</strong> l'Etat. — Souveraine daus les Maladies du Foie, Goutte, Gravelle, Anémie et Voles<br />

Dlgestives. — Expédition par Caisses <strong>de</strong> 30 et 50 bouteilles. S'adres. au Régisseur.<br />

"rmFVMEMIE FLOKTiLE, 36, rue <strong>de</strong> Metz, 10UL0USE<br />

CROZAT, OLIVIER & C ia<br />

Parfumeries <strong>de</strong>s premières marques. Brosserie, Peignes fantaisies. Epingles a chapeau,<br />

Eponges, Services Bacarrats. Faux-cois, Manchettes, etc., etc.<br />

Rayon <strong>de</strong> Postiches modèles inédits. — PRIX TRÈS RÉDUITS<br />

BILL's PHOTO C<br />

i 1/2 Douzaine! r,to ^arayette, sa, 'A'oiLïi.ouaUE | i,a Douzaine<br />

BAEGOUS Frères, directeurs.<br />

Portraits ffitoDu Platino \m\\i<br />

POSE PAR TOUS TMPS<br />

Salons et Ateliers au 1*<br />

ilSS PiiTilTS ^". rtehe mm »B Mutin<br />

12, rue Sw-C.tl)*rine<br />

A LA MARQUISE DE SËVIGNE<br />

63, Bue <strong>de</strong> la Pomme, 63<br />

TOULOUSE<br />

GRAND CHOIX<br />

BONBONS, CHOCOLAT, PATES ET FRUITS D'AUVERGNE<br />

Salons <strong>de</strong> Dégustation pour FI7E O'CLOGK<br />

U'Aaence GANET<br />

Anciennement rue ALSACE<br />

a transféré ses Bureaux : 27, Boulevrrd <strong>de</strong> Strasbourg 27<br />

Téléphone : 4-74<br />

LEGRÂND, Directeui'-Propriëiair©<br />

Publicité Affichage, Peinture» murales. — Vente et achat do Maisons, Propriétés, Fonds<br />

<strong>de</strong> Commerce. — Location d'appartements en ville et <strong>de</strong> Maisons <strong>de</strong> campagne.<br />

MAISON VIGUIER (Georges JAUZION Successeur)<br />

TOTJLiOUSB — lO, rue __lsa.ce-Hiorra.ine<br />

Objets d'Art — Bronzes — Marbres — Biscuits — Porcelaine <strong>de</strong> Copenhague<br />

Spécialités Ca<strong>de</strong>aux <strong>de</strong> Fête et <strong>de</strong> Mariage<br />

Société YARZ&C 16<br />

10. rue <strong>de</strong> la Trinité, et 4, place Rouaix— TOulOuSS<br />

Magasins les plus vastes du Midi<br />

CUINCA1LLEEIE, FERRONNERIE, MÉNAGE, CHAUFPAGB,<br />

HYDROTHÉRAPIE, AMEUBLEMENTS, FONTES<br />

,„ IMi,i.n „ n IIM n. Bu, niiw .... i mu —'<br />

Transmission d'Offices Ministériels<br />

Cabinet Paul MOULS<br />

Ancien officier ministériel<br />

36, rue Alsace-Lorraine, TOULOUSE<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Charges <strong>de</strong> toute Nature<br />

GREFFES : d'Appel, civils, <strong>de</strong> Commerce et<br />

<strong>de</strong> Paix.<br />

ETUDES : d'Avoué, Notaire, Huissier, Commissalre-Priseur.<br />

AFFAIRES EXCEPTIONNELLES ET URGENTES<br />

Recouvrements à forfait, direction <strong>de</strong> procès,<br />

litiges <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer, successions, etc., etc.<br />

Ameublements - Literie - Tapis<br />

M. EUE & G. SSaQNZÂC<br />

6, place <strong>de</strong> la Trinité TOULOUSE<br />

Spécialité <strong>de</strong><br />

Lits fer, fer et<br />

Cuivre, avec<br />

Panneaux bois<br />

Scmmiers<br />

métalliques<br />

Literie<br />

complète<br />

Ameublements<br />

mo<strong>de</strong>rnes<br />

Couvertures<br />

entousgenres.<br />

i Installation <strong>de</strong><br />

campagne<br />

-TÉLÉPHONE<br />

EMANDEZ<br />

li ENTRÉE LIBRE<br />

38 Feuilleton du <strong>29</strong> <strong>juin</strong> <strong>1909</strong>.<br />

PAS<br />

JUSTUS MILES FORMA1V<br />

j^dantatioB <strong>de</strong> l'anglais par Pierre LUCUET<br />

XXII<br />

— En vérité, monsieur, dit-elle d'une<br />

roix qu'elle fit glaciale, ce jeune homme<br />

paraît ne pas manquer <strong>de</strong> défenseurs. Je<br />

n'ai pas le désir <strong>de</strong> discuter ses qualités.<br />

Je ne me souviens <strong>de</strong> lui que comme<br />

d'un homme qui m'a fait souffrir et qui<br />

m'a fait du tort... Ne pourrions-nous pas<br />

parler <strong>de</strong> quelqu'un d'autre ?<br />

Mais je me levai brusquement, en colère.<br />

— S'il vous a fait du tort, madame,<br />

c'était pour vous sauver la vie. Et s'il a<br />

paru faire une chose déshonorante, c'est<br />

qu'il estimait votre guérison plus que<br />

Bon honneur. Et comme si tout ceci n'était<br />

pas suffisant, il vous a sauvée une<br />

secon<strong>de</strong> fois, et il risque encore, aujourd'hui<br />

môme, son existence pour votre<br />

bonheur. Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la permission<br />

<strong>de</strong> me retirer, madame.<br />

La princesse releva les yeux vivement<br />

et lendit une main vers moi. Ses yeux<br />

s'étaient largement ouverts et ses lèvres<br />

Créiuissaienf..<br />

. — Non, non, ne partez pas, monsieur<br />

LAVAGE DE TÊTE<br />

Antiseptique pour Dames, séchoir électrique,<br />

2 fr. Ondulations Marcel 2 fr. —<br />

Coiffeur, Grand-Hôtel, 33, rue <strong>de</strong> Metz ;<br />

Crépons, cheveux fins toutes nuances.<br />

2 fr. 50. Bouclettes chignon <strong>de</strong>puis 1 tr.<br />

TOULOUSE<br />

&ran^Hût8l&Tivoïlï8r réunis<br />

INSTALLATION MQOERIE<br />

RESTAURANT<br />

Ascejissxii?<br />

PÂTÉS TIVOLLIER<br />

Ouverture <strong>de</strong> crédit a tous Propriétaires<br />

d immeubles urbains ou ruraux.<br />

Escompte <strong>de</strong> Quittances <strong>de</strong> Loyers<br />

ou Fermages.<br />

Mutuelle Propriétaires. 21 PL Bstruirol — TOULOUSE<br />

18, rue Alsace<br />

tasires «Ai Lévrier»<br />

E. LUSSiOT, 28, r. du Taur, 25, TOULOUSE<br />

Voir nos séries n ,n<br />

Réclame ; Hommes I O BO Dames I U SO<br />

(la Maison reçoit en paiera, les Bons du Crcd. Mo<strong>de</strong>rne)<br />

_aa.©ill©-_2. x»o<br />

W .<br />

Les plus vastes du Midi<br />

Creighton !... Je n'avais pas l'intention ]<br />

<strong>de</strong>...<br />

— Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la permission <strong>de</strong><br />

me retirer, princesse, répétai-je, car j'étais<br />

fort en colère.<br />

— Retirez-vous, monsieur, réponditelle<br />

en se laissant aller en arrière dans<br />

sa chaise-longue. Je ne voudrais pas paraître<br />

vous retenir <strong>de</strong> force... Mais...<br />

mais souvenez-vous que vous serez toujours<br />

le bienvenu dans ce jardin et dans<br />

cette maison, et que je serai toujours<br />

heureuse <strong>de</strong> vous revoir.<br />

— Je vous remercie, madame.<br />

Et, je partis en songeant :<br />

« Il aura passé <strong>de</strong> l'eau sous les ponts,<br />

quand on me reverra dans le jardin <strong>de</strong><br />

l'ancien couvent. »<br />

XXIII<br />

Attendre... attendre... attendre... Il<br />

me semble, quand je regar<strong>de</strong> en arrière,<br />

que ce fut l'intolérable far<strong>de</strong>au <strong>de</strong> ces<br />

jours et, <strong>de</strong> ces semaines qui se traînèrent<br />

<strong>de</strong> façon si interminable, ne nous laissant,<br />

pas même l'illusion d'une occupation.<br />

Et attendre... quoi ? Nous le savions à<br />

peine. Sauf les nouvelles orientales,<br />

rien ne nous intéressait et ces nouvelles<br />

n'arrivaient pas en abondance. J'eus une<br />

lettre <strong>de</strong> Denis — elle est encore <strong>de</strong>vant<br />

moi — huit jours environ après son arrivée<br />

à Novodnia. Cette lettre parlait<br />

vaguement <strong>de</strong> plans à l'élaboration, et<br />

d'autres perfectionnés, pour la défense<br />

<strong>de</strong> la capitale, pour la dispersion <strong>de</strong>s<br />

forces ennemies et <strong>de</strong> mesures prises<br />

par le prince pour regagner la faveur<br />

d'une population hésitante. Elle disait<br />

que le prince restait, calme et brave en<br />

face du danger. Denis s'extasiait à l'idée<br />

du plaisir <strong>de</strong> sentir encore la poudre et<br />

<strong>de</strong> coïK'-hci" SOUS la tente.<br />

Et, à la fin <strong>de</strong> la lettre,, un petit para-<br />

AX-LE8-THERMES (Ariègr©)<br />

Théâtre du Casino Municipal, direction F.-Ch. Gagne, Tous les JOle». ^P***^^^<br />

théâtrales, Opéra-Comique, Opérettes. Grands Concerts tous les jour.-) <strong>de</strong>i noinos a •> heures<br />

du soir, au kiosque du Couloubtet. Tons les jours, <strong>de</strong> 1 heure a 2 heures, do I après-midi, si la<br />

terrasse du Casino, concerts symphoniques. tirand Cercle, salles <strong>de</strong> jeux. poltU. C "«vaux,<br />

baceara. Catô Glacier, consommations <strong>de</strong>s premières marques, glaces et sorbes, spe.iaiiio nu<br />

calé Nossi-Bé.<br />

Saison du. -1" Juillet au. 30 Septembre<br />

3VEolite-leB-IOa.iïis (Pyrfintos-Orioiiialos)<br />

Spécialité : MALADIES DE LA PEAU, ECZÉMA, etc. - Station <strong>de</strong> Pra'<strong>de</strong>a.<br />

Voitures à tous les trains (7 kilomètres).<br />

Grand Hôtel <strong>de</strong> l'Etablissement, Vicens MARTIN, restaurateur. Cuisine<br />

î" ordre. Prix modérés. — Orchestre symphowque.<br />

G" HOTEL SICRE ( AX-LES-TTIERHES<br />

AriCge )<br />

T. C. F. Entièrement remis a neuf. Confort<br />

mo<strong>de</strong>rne. Cuisine très soignée. Electricité, autoearaec-fosse.<br />

Pare aux arbres .séculaires. Etablissement<br />

<strong>de</strong> Bains « Le Breilh » propriété<br />

<strong>de</strong> l'hôtel, eaux souveraines. Ecuries, remises,<br />

omnibus à tous les trains. Prix modérés. Mlles<br />

Sicre toujours propriétaires. Uépond toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> renseignements.<br />

COFFRES-FORTS<br />

FIC H ET<br />

UÙ â TOULOUSE<br />

Square du Capitale<br />

lerveille « AU CORSET BLANC »<br />

TOULOUSE — 38, vue Alsace-Lorraine, 38 (Hôtel <strong>de</strong> la Poste) — TOULOUSE<br />

FOORHITORES FOttR CÛRSETIIHES<br />

- Choix complet <strong>de</strong> Corsets dans tocs les prix. Corsets pour Entants et Fillettes <strong>de</strong> tout âge.<br />

Modèles brevetés sortant <strong>de</strong>s meilleures maisons <strong>de</strong> France. -- Corsets sur mesure.<br />

Cabinet Decourt 9 ' r - °^^ asnon<br />

Contentieux <strong>de</strong> la Voie Ferrée<br />

Réclamations et Litiges Chemins <strong>de</strong> Fer<br />

sans Débours.<br />

Achat et Vente Fonds <strong>de</strong> Commerce, Immeubles<br />

et Propriétés. -- Associations. — Employés<br />

intéressés,<br />

MAISON DE FAMILLE<br />

Recommandée au clergé, jeunes gens et familles.<br />

Mmes Dardé et Peyret, rue du Languedoc,<br />

1 et 3, <strong>Toulouse</strong>. — Tramways électriques -.<br />

ligne GaT-e Mat-abiau-Saint-Michel. Maison très<br />

aérée avec jardin.<br />

on<br />

AUESSï, Suce', rue do la Pomme, 5 et 13<br />

rouLousg<br />

GRArJD ASSORTIMENT DE MEUBLES<br />

Sièges. Tentures, du plus simple au plus riche,<br />

fabrication irréprochable<br />

Prix sans concurrença d qualité égal»<br />

CONTENTION GARANTIE<br />

sus gône «t nus fatigue <strong>de</strong>s<br />

CES<br />

Prix MJSri-s. (jaseils «trataits<br />

LAJAUNIE.CAPËRANS'<br />

TOULOUSE<br />

Laboratoires J. L A R. ROC HE<br />

FERMENTATIONS â PRODUITS ŒNOLOGIQUES<br />

j Procédés J. LARROCHE, Diplômé dsl'Institut Pasteur. Cbimisie-Eipert <strong>de</strong>s Tribunaux<br />

Charben<br />

pur décolorant<br />

Meiabisulflte <strong>de</strong><br />

potasse<br />

Tannins pars<br />

Phosphate<br />

Bicaîcïqae<br />

etc., etc.<br />

(Prix <strong>de</strong> Gros)<br />

Prix <strong>de</strong> raient<br />

du<br />

LETBîHGE<br />

0.15 à 0.20<br />

centimes<br />

par hectolitre<br />

EFFET SES LEÏOHES StlECTWMMÉES :<br />

Augmentation da Degré alcoolique, Bouquet, Conservation, etc.<br />

[LEVURES sélectionnées acclimatées à P Aci<strong>de</strong> Sulfureux (Mêmes Prix)<br />

GRATUITEMENT : Enooi Notices explications. Renseignements. Examen<strong>de</strong>s Vins<br />

Bureaux et Laboratoires: 19, rue du Taur, TOULOUSE. Usine : rue <strong>de</strong>s Novarts<br />

GRAND COMPTOIR DE MACHINES PARLANTE<br />

ai*, si dba=*. u s: i A. ^ o<br />

44, K,vie <strong>de</strong> Metz, 44 (en face le O-rancl-Hôtel)<br />

t* VOIX DE SON «Ai<br />

RÉPARATIONS<br />

GRAND CHOIX <strong>de</strong> CYLINDRE*<br />

ET<br />

ENTRÉE LIBRE<br />

graphe qui me montrait tout entier l'ancien<br />

Denis : « Gar<strong>de</strong>z-la bien. Qu'il ne<br />

lui ai rive aucun mal. Parlez-moi un peu<br />

d'elle <strong>de</strong> temps en temps, que je sache<br />

comment elle est, comment elle va et si<br />

elle semtble moins malheureuse ? C'est<br />

tout oe qu'il y a d'important, voyez-vous,<br />

qu'elle soit bien portante et moins malheureuse.<br />

Je parlai <strong>de</strong> cette lettre à la princesse<br />

la première fois que je la vis dans le<br />

jardin, car, ma colère passée, j'avais naturellement<br />

renoncé à ma menace <strong>de</strong> ne j<br />

plus lui rendre visite. Et je faisais mon<br />

possible pour lui éviter les pensées pénibles<br />

et pour lui distraire l'esprit, sachant<br />

bien qu'après tout la pauvre femme<br />

avait grièvement souffert et d'une<br />

souffrance qui pouvait à bon droit lui<br />

.paraître injuste et cruelle.<br />

Mais quand je lui parlai du post-scriptum<br />

rapportant les paroles du jeune<br />

homme aussi exactement que je le pouvais,<br />

elle pencha très bas la tête et ses<br />

mains se mirent à trembler sur ses genoux.<br />

Puis elle me posa quelques questions<br />

qui m'incitèrent à jarler encore<br />

do I ni.<br />

C'est ainsi que nous attendions, inactifs,<br />

paresseux, espérant <strong>de</strong>s nouvelles<br />

qui nous mettraient l'esprit en repos, et<br />

qui nous donneraient un but certain sur<br />

lequel faire converger nos idées pour l'avenir.<br />

Nous passions aussi notre temps<br />

à nous cacher le plus 'possible les craintes<br />

que nous ressentions pour le dénouement,<br />

<strong>de</strong> la crise dans le pays où régnait<br />

le prince Carol.<br />

Lo colonel von Àltdorf avait <strong>de</strong>s nouvelles<br />

<strong>de</strong> temps en temps, une dépêche<br />

chiffrée l'informant d'un mouvement,<br />

Une lettre d'un <strong>de</strong>s hauts conseillers du<br />

prince, ou du prince lui-même, ou en<br />

certaines circonstances, <strong>de</strong> Denis.<br />

A DISQUES<br />

ET A CYLINDRES<br />

DISQUES ARTISTIQUES<br />

DE TOUTES MARQUES<br />

Prix défiant toute concurrence<br />

TJiSS^'JC-XjiX^S-XJ^VIj^! S* (Ariège)<br />

Station <strong>de</strong> la ligne un Midi <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a .\x,a «i-d 'atutu-ie. Eaux thermales aloalloati, bieirbonatées.<br />

oaleiques. employées surtontenbalnsa eau conranteet <strong>de</strong> pisolno da3P5 â 38',et en don -<br />

ohos générales et spéciales, sôiatlves el toniques a la fols. Souveraines dans le traitement <strong>de</strong> toutes<br />

les affections utérines et pâri-iitérnias, aiusi que d03 névroses. Utilisées avej suoeis dans le<br />

traitement <strong>de</strong>s maladies <strong>de</strong>-i appareils génito uriualres ché2 les <strong>de</strong>ux se


8<br />

LE NUMÉRO 5CENTIMES<br />

Organe quotidien «le Détenu<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION<br />

e Sociale et J&eligieia.2§€5<br />

: <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .<br />

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES . . .<br />

ÉTRANGER (Union postale) ... *<br />

Trois mois<br />

6fr.<br />

7 -<br />

40-<br />

Sx mois<br />

•Mfr.<br />

43 -<br />

20<br />

On u<br />

20 &<br />

24 -<br />

40<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Loi*, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Gers, H t6 *-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

7 nrn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />

Haute-Garonne. Ariège<br />

Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

ANNONCES (O paJS) ,<br />

RÉCLAMES —<br />

RÉCLAMES (3» page) .<br />

LOCALES<br />

la lkne 0 fr 80<br />

1 - 50<br />

2 - •<br />

3 - •<br />

les Annonces et Réclames «ont reeues dans<br />

nos Bureaux, rue Roquelaine, 26, à <strong>Toulouse</strong>, et chaz tous nos Correspon<strong>de</strong>nt»»<br />

LEGRAPHIQUE SPECIAL<br />

Les Faits du Jourj<br />

Mgr Gieure, érvfepje <strong>de</strong> Bayonne, a comparu<br />

lievanî le tf iljjnal correctionnel <strong>de</strong> Pau ; le<br />

lugamorït a été renvoyé à huitaine.<br />

—*>—<br />

On «nnoncs la mort <strong>de</strong> M. Benoist, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> chambre à la Cour <strong>de</strong> Paris, contre lequel<br />

Bavachcl commit un <strong>de</strong> ses premiers atten-<br />

tats.<br />

La Glîssîîî&i-e,après avoir ajourné jusqu'après<br />

la fin <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong>s inscrits la discussion du<br />

projet sur l'abolition êu monopole du pavil-<br />

lon, a repris celle <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong>s tarifs<br />

Mettante rs,<br />

Le congrès tte la Fédération <strong>de</strong>s tabacs s'est<br />

ouvert à la Bourse du travail <strong>de</strong> Paris.<br />

—*î»—<br />

kjfcf R1inîa4r e 6a la rnsHua a désigné pour ar-<br />

ÇiîSa, Sans le conflit <strong>de</strong>s inscrits maritimes,<br />

M. Dstte, prési<strong>de</strong>nt du tribunal <strong>de</strong> Seine.<br />

M. Emile Faguet s'est cassé la jambe en sor-<br />

tent <strong>de</strong> la Sorfeoime.<br />

Les trois Arabes condamnés à mort, ont été<br />

txéoutés à Bossuet (Algérie), sans inci<strong>de</strong>nts.<br />

1 —<br />

Le tsar et la tsarlno ont quitté la Suè<strong>de</strong> à<br />

tord du « Statvdart ».<br />

-t:—<br />

Gappiello, à M. James Hennessy, a gagné<br />

* Grand-Prix <strong>de</strong> l'Elevage (50,000 fr.), à Au.<br />

leuit.<br />

amorcé l'édifiant colloque <strong>de</strong> Vittone et<br />

<strong>de</strong> Tissier.<br />

Ce ne sont pas non plus les réaction-<br />

naires qui, dans un ordre plus élevé,<br />

ont naufragé nos plus beaux navires,<br />

arboré le drapeau rouge au cours <strong>de</strong>s<br />

visites ministérielles, véhiculé dans te-<br />

même landau officiel le préfet maritime<br />

et le prési<strong>de</strong>nt du syndicat rouge <strong>de</strong>s ou-<br />

vriers <strong>de</strong> l'arsenal, subordonné les géné-<br />

raux commandants <strong>de</strong> corps d'armée<br />

aux caporaux bottiers, signé <strong>de</strong>s mar-<br />

chés frauduleux avec les fabricants <strong>de</strong><br />

chaudières,, approvisionné la flotte avec<br />

<strong>de</strong>s poudres avariées, pour-vu à <strong>de</strong>s œu-<br />

vres électorales avec l'argent <strong>de</strong>s muni-<br />

tions. Ce ne sont pas enfin les réaction-<br />

naires qui ont réduit nos escadres à<br />

néant.<br />

Toutes ces choses ont été portées à la<br />

Cette loi oblige les comptes à sabir un exa-<br />

men médical établissant qu'ils sont en bonne<br />

santé. Les hommes, à n'importe quel âge,<br />

doivent subir cet examen, mais la loi dit que<br />

Les femmes ayant dépassé l'âge <strong>de</strong> 45 ans en<br />

sont dispensées.<br />

Dix couples se sont présentés au City Hall<br />

et huit ont été mariés, le mé<strong>de</strong>cin les ayant<br />

déclarés sains <strong>de</strong> corps et d'esprit. Les <strong>de</strong>ux<br />

autres couples, oraignant peut-être d'être ré-<br />

formés, ont refusé d'obéir à la loi et ont<br />

quitté le City Hall et déclaré qu'ils iraient<br />

se marier dans la Colombie anglaise, où il<br />

n'y a pas encore <strong>de</strong> « conseil <strong>de</strong> revision ».<br />

.—— — —* — .<br />

d<br />

Disciplmairamenat, l'on ne peut que blâ-<br />

mer ce soldat du 117°, d'infanterie qui, il y<br />

a trois jours, au Mans, est intervenu au<br />

cours d'une réunion socialiste.<br />

Après le discours du citoyen Nadi, qui a<br />

fait le procès du ministère Clemenceau, le<br />

fantassin', en tenue, a <strong>de</strong>mandé la parole, il<br />

ttribune par <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la majorité |-«st monté à la tribune, et, à son tour, il<br />

étudiées et divulguées par <strong>de</strong>s -commit cri ^ é * P (,!il k T ,Mi du .ministère.<br />

ET. Pichon a prononcé dimanche un<br />

discours en l'honneur <strong>de</strong> Hoche. Plai-<br />

gnons ce <strong>de</strong>rnier. Il a écrit son nom sur<br />

<strong>de</strong>s pages immortelles. Le vainqueur <strong>de</strong><br />

Wuwnser, le général en chef <strong>de</strong> l'armée<br />

<strong>de</strong> Samibre-et-Meuse, l'auteur du plan<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>scente en Man<strong>de</strong> a tous les droits<br />

du mon<strong>de</strong> à figurer en bon rang parmi<br />

tes plus grands hommes <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong><br />

son temps. Mais c'est outrager singuliè-<br />

rement sa gloire que d'oublier ses gran-<br />

<strong>de</strong>s actions pour ne citer que son rôle<br />

dans la guerre <strong>de</strong> Vendé^.<br />

Le caractère <strong>de</strong> Hoche, en effet, y fut<br />

avili par un parjure sans excuse. Enfc<br />

présentant à son auditoire comme «jPle<br />

vainqueur <strong>de</strong> Quiberon », le ministre ne<br />

s'est pas douté qu'il abaissait son héros<br />

au niveau d'un général <strong>de</strong> guerre civile<br />

©t qu'il évoquait le souvenir d'une inef-<br />

façable atteinte à l'honneur militaire.<br />

Encore une fois, plaignons les grands<br />

ancêtres <strong>de</strong> n'avoir, pour les mettre en<br />

relief, que <strong>de</strong>s Q. M. et <strong>de</strong>s Pichon.<br />

Cela dit, constatons qu'en certaines<br />

matières le ministre <strong>de</strong>s affaires étran-<br />

gères émet <strong>de</strong>s jugements assez justes.<br />

Un regard jeté sur l'époque où vécut<br />

Lazare Hoche l'amène à constater entre<br />

le Directoire et le temps présent <strong>de</strong><br />

frappantes analogies. Il se souvient d'ail-<br />

leurs <strong>de</strong> quelle triste façon finirent les<br />

politiciens <strong>de</strong> 1799. Mais craignant pour<br />

le régime actuel un sort pareil, il supplie<br />

ses contemporains <strong>de</strong> ne pas ajouter foi<br />

aux calomnies colportées par les réac-<br />

tionnaires sur le compte <strong>de</strong> la Répu-<br />

blique.<br />

Ces <strong>de</strong>ux mots <strong>de</strong> calomnie et <strong>de</strong> réac-<br />

tionnaires nous ont laissé rêveur. Non<br />

pas que les camelots du roi, nommément<br />

cités parmi ceux dont il importe <strong>de</strong> con-<br />

sidérer comme pervers les discours et<br />

la propagan<strong>de</strong>, ne soient très justement<br />

suspects <strong>de</strong> réaction. Ils ont en effet<br />

réagi contre l'esprit d'inertie et d'aban-<br />

don, qu'on appelle, nous ne savons trop<br />

pourquoi, l'esprit républicain.<br />

Et ils ont réagi avec une vigueur, avec<br />

une logique, avec un courage, avec un<br />

désintéressement qui leur vaudront,<br />

nous en sommes intimement persuadés,<br />

une fort honorable place dans la petite<br />

histoire. Mais <strong>de</strong> ce qu'ils sont très no-<br />

toirement et très ouvertement <strong>de</strong>s réac-<br />

tionnaires, il ne s'ensuit pas du tout<br />

qu'ils calomnient la République.<br />

Cette conclusion serait d'autant, plus<br />

inepte et d'autant plus fausse que les<br />

réactionnaires, camelots du roi ou<br />

très, n'ont pas le mérite d'avoir,<br />

moins <strong>de</strong>puis une dizaine d'années,<br />

couvert, par leurs moyens propres<br />

seul grief véritablement inédit à<br />

charge du régime dont, Pichon est l'un<br />

<strong>de</strong>s plus remarquables ornements.<br />

Co ne sont pas en effet les réactionnai<br />

res qui accusaient, l'autre, jour, le gou-<br />

vernement <strong>de</strong> vivre <strong>de</strong> fiches et <strong>de</strong> mou<br />

chardisc. Ce ne sont pas les réaction-<br />

naires qui ont convaincu tel vice-prési-<br />

<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre d'être le consei<br />

salarié d'un escroc illustre, tel magistra„<br />

èminent par sa situation d'avoir édifié<br />

Par <strong>de</strong>s jugements scandaleux le crédi<br />

<strong>de</strong> Thérèse Hnmbert, tel personnage<br />

célèbre d'avoir monté le coup du million<br />

nra Chartreux, bel parlementaire connu<br />

d avoir été lo précurseur <strong>de</strong> Marix dam<br />

•e trafic <strong>de</strong>s grâces, commerce auquel<br />


Mardi <strong>29</strong> Juin <strong>1909</strong>:<br />

fcuî avez résolu <strong>de</strong> taire le plus instamment !<br />

Eosstt<strong>de</strong> que l'unanimité <strong>de</strong>s cœurs s avive<br />

pour concourir a. l'unité d'une action com-<br />

mune.<br />

» Ainsi donc, vénérable frère, pour que vous<br />

insistiez sur ce ipoint, Nous voudrions que<br />

•vous prissiez force et courage. Cependant no<br />

croyez pas que ni l'amour <strong>de</strong> l'Eglise, ni celui<br />

<strong>de</strong> la patrie, (puisse s'offenser que quelqu'un<br />

Jldèle à une cause honnête gar<strong>de</strong> en son âme<br />

•son inclination et même ses préférences pour<br />

line autre forme <strong>de</strong>s affaires civiles.<br />

» Et maintenant, répondant par un heureux<br />

'échange au vœu que vous formez pour Not.ro<br />

'conservation, Nous prions Dieu qu'il vous ac-<br />

eor<strong>de</strong> l'abondance <strong>de</strong> ses conseils dont vous<br />

avez besoin dans votre charge pastorale et<br />

Surtout dans la condition nouvelle du clergé<br />

sur laquelle V0U6 Nous avez exprimé votre in-<br />

quiétu<strong>de</strong>.<br />

» C'est pourquoi Nous vous envoyons, avec<br />

la plus vive affection, la bénédiction aposto-<br />

lique, à vous, à votre clergé et à tout votre<br />

feuiple.<br />

» Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 30 dé-<br />

cembre 1894 et à la dix-septième année <strong>de</strong><br />

fiotte 'pontificat.<br />

» LÉON XIII, Pape. «<br />

mm<br />

Le lancement tlu « Danton »<br />

Brest, y.H <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin, une commission, composée <strong>de</strong><br />

MM Korn, inspecteur général du génie mari-<br />

time, Lhomme, directeur du génie maritime,<br />

et Liasse, ingénieur en chef, a examiné la si-<br />

tuation actuelle du Danton.<br />

A première vue, la commission ne croit pas<br />

possible le lancement du cuirassé à la marée<br />

àu 4 juillet.<br />

Expériences <strong>de</strong> tir<br />

Toulon, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Le contre-toirpilileur Lévrier, qui avait servi<br />

'<strong>de</strong> but au cuirassé Masséna pour exécuter ses<br />

tirs avec les obus chargés à la méltnite, .a été<br />

remorqué à Porquaroltes par lie Dromadaire<br />

Biusaitôt les tirs terminés ; oe .matin, le Pro<br />

madaîre a repris die nouveau le Lévrier à la<br />

remorque à PorqueroILLes, faisant route sur<br />

[Foulon.<br />

On apprend qu'un <strong>de</strong>s obus lancés par le<br />

Masséna, bien qu'ayant perforé la coque du<br />

Lévrier, n'aurait pas explosé ; cet engin, <strong>de</strong>-<br />

meuré dans la coqufâ du bâtiment, constitue<br />

un grav.e danger et <strong>de</strong>s dispos.itions iparticui-<br />

lières vont être prises par les soins <strong>de</strong> la<br />

direction <strong>de</strong> l'artillerie pour procé<strong>de</strong>r à l'en<br />

lavement du projectile et Le noyer ensuite.<br />

Mort do prési<strong>de</strong>nt Benoist<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

M. Benoist, présidant <strong>de</strong> la 5* chambre <strong>de</strong><br />

la cour d'appel <strong>de</strong> Paris, est mort ce matin.<br />

On se souvient que pour venger Leur ca,ma<br />

ria<strong>de</strong> Décamps, condamné le 28 .avril 1890 par<br />

la cour d'assises <strong>de</strong> la Seine, que iirésidait<br />

M. Benoist, les anarchistes Ravaoliol et Simon<br />

slépo.sèrent dans la maison du magistrat,<br />

J6, boulevard Saint-Germain, un© bombe qui<br />

occasionna <strong>de</strong>s dégâts matériels et blessa une<br />

personne.<br />

Pour cet attentat, les <strong>de</strong>ux compagnons<br />

furent condamnés aux travaux forcés à per-<br />

pétuité ; co n'est que pius tard que Ravachol<br />

ifut condamné à meurt par La cour d'assises <strong>de</strong><br />

la Loire.<br />

Les relations entre l'Algérie, la Tunisie et la<br />

France «ont rétablies à cette heure.<br />

M. Etienne. — Et <strong>de</strong>main ?<br />

M. lour<strong>de</strong>, — La proposition n'a rien <strong>de</strong> pra-<br />

tique et elle n'est qu'une provocation contre<br />

les inscrits. (Protestations sur <strong>de</strong> nombreux<br />

bancs. Applaudisseroents â l'extrème-gauche.)<br />

Il est possible qu'un jour il y ait intérêt à<br />

examiner la question <strong>de</strong> savoir s'il faut main-<br />

tenir le privilège du pavillon, mais il faut<br />

qu'on puisse le faire en toute indépendance.<br />

(Très bien ! très bien 1)<br />

J'irfisiste pour que la discussion soit ren-<br />

voyée jusqu'à ce que la paix publique soit dé-<br />

finitivement rétablie. (Interruptions.)<br />

M. Tournada. — Et si La Chambre est on va-<br />

cances avant, quo le conllit ait pris fin ?<br />

M. Jour<strong>de</strong>. — Pour faire cette hypothèse, U<br />

no faut "as connaître les sentiments <strong>de</strong>s inté-<br />

ressés ; j'insiste pour l'ajournement <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion. (Applaudissements à l'cxtrëme-gau-<br />

cbe.J ...<br />

Voix nombreuses. — Aux voix ! aux voix !<br />

M. Klotz, prési<strong>de</strong>nt (i© la commission <strong>de</strong>s<br />

douanes. — Jo constate que tout le mon<strong>de</strong> est<br />

d'accord pour que la discussion ne continue<br />

pas aujourd'hui ; je propose <strong>de</strong> l'ajourner jus-<br />

qu'à oe que la sentence arbitrale ait été pro-<br />

nor.cée. (Applaudissements.)<br />

Cette proposition est adoptée.<br />

li RÉFORME DES TAMÏS<br />

oagi»es<br />

Le personnel <strong>de</strong>s tabacs<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin s'est ouvert à la Bourse du -travail<br />

Je congrès <strong>de</strong> la Fédération nationale <strong>de</strong>s ta-<br />

bacs ; la séance d'ouverture a été présidée par<br />

M. Fraxe, assisté <strong>de</strong> Mines Barreau, <strong>de</strong> Ton-<br />

neins, et Laze, <strong>de</strong> Marseille.<br />

80 délégués représentant 12,000 syndiqués<br />

prennent part aux travaux du congrès ; MM.<br />

F. Moritz et Lamar<strong>de</strong> ont donné communica-<br />

tion du rapport du Comité central ; il ressort<br />

île ce rapport que la commission interminis-<br />

térielle est favorable à l'application <strong>de</strong> la se-<br />

maine anglaise telle que l'a préconisée la Fé-<br />

dération <strong>de</strong>s tabacs.<br />

La commission a également donné un avis<br />

(favorable pour que l'ensemble <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong><br />

l'Etat obtiennent un congé annuel <strong>de</strong> douze<br />

•jours payés.<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

La séance es touverte à 2 heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES CREDITS POUR LE MAROC<br />

M. Doumer, rapporteur général <strong>de</strong> la com-<br />

mission du budget, donne lecture du rapport,<br />

lait au nom <strong>de</strong> la commission du budget sur<br />

le projet <strong>de</strong> loi adopté par la Chambre et mo-<br />

difié par le Sénat portant ouverture <strong>de</strong> crédits<br />

supplémentaires pour le Maroc.<br />

L'urgence est déclarée ot les articles 1 ©t 2<br />

sont adoptés à mains levées<br />

L'ensemble est adopté -par 453 voix contre 01.<br />

CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES<br />

Le rapporteur général <strong>de</strong> la commission du<br />

budget donne lecture du rapport sur le -projet<br />

adopté par la Chambre et modifié par le Sénat,<br />

portant ouverture <strong>de</strong> crédits supplémentaires<br />

et- extraordinaires sur l'exercice 1908.<br />

L'ensemble du projet <strong>de</strong> loi est adopté à l'u-<br />

nanimité <strong>de</strong> 456 votants.<br />

L'ABUS DE L'AFFICHE RÉCLAME<br />

La Chambre adopte après urgence déclarée<br />

la proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Beauquier contre<br />

l'abus <strong>de</strong> l'affiehe-réclame.<br />

LE MOftQPÛLE Du PAVILLON<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis<br />

cussion du projet <strong>de</strong> loi sur la suspension du<br />

monopole du pavillon.<br />

M Picard, ministre <strong>de</strong> la -marine. — La<br />

Chambre a voté à 'l'unanimité un ordre du<br />

jour invitant le gouvernement à renouveler<br />

près <strong>de</strong>s pariies en cause la tentative d'arbi-<br />

trage ; un accord aussi honorable pour les uns<br />

qu© Pour les autres a été conclu. (Très bien !<br />

très bien !)<br />

Peut-être, dans ces conditions, la Chambre<br />

estimera-t.-clle qu'il n'y a pas lieu <strong>de</strong> poursul-<br />

Kne la discussion du projet.<br />

M. Trouin. — J© remercie M. le ministre,<br />

mais l'Algérie et la Tunisie ne sauraient être<br />

à la merci <strong>de</strong>s événements qui ruinent son<br />

commerce et son agriculture. (Très bien I très<br />

bien 1)<br />

' le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu© la Chambre ne se sépare<br />

pas avant d'avoir révisé la loi do 1889. (Ap<br />

plan d Issem ents. )<br />

' M. cruppi. — L'heure n'est pas venue <strong>de</strong><br />

passionner le débat ; tout le mon<strong>de</strong> se félicite<br />

fie l'heureuse issue <strong>de</strong> la lutte, mais le gou-<br />

vernement n'oubliera pas les intérêts <strong>de</strong> l'Al-<br />

gérie.<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai donc prochainement â la<br />

Chambre <strong>de</strong> cloro le débat qui a été ouvert et<br />

'd© donner à l'Algérie <strong>de</strong> sérieuses garanties<br />

pour l'avenir. (Applaudissements.)<br />

M. Colin. — Je consens à l'ajournement du<br />

débat, mais je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dès à présent la fixa-<br />

tion du jour <strong>de</strong> la discussion ; je propose une<br />

Eéanoe du matin d© jeudi ©n huit. (Exclama<br />

lions.)<br />

M. Allemane. — Comment ! c'est au moment<br />

où selon nos prévisions l'arbitrage va aboutir<br />

à la signature d'un contrat qu'on vient, l'aire<br />

un® proposition <strong>de</strong> nature à raviver le con-<br />

flit ? (Très bien I très bien I à l'extrême-gau-<br />

Che.)<br />

J© <strong>de</strong>man<strong>de</strong> 1© rejet <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> MM.<br />

Trouitn ot Colin. (Applaudissements a l'extre-<br />

nae-gauoh©.)<br />

M. Etienne. — C© qu'on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'a rien <strong>de</strong><br />

H-raconion : c'est 1© retour au droit commun,<br />

f,Protestation s à l'extrême-gauche.<br />

J'insiste pour qu© la suite <strong>de</strong> là discussion<br />

soit renvoyé© à une date flx© ; j'accepte celle<br />

du 8 juillet, proposée par M. Colin, pian qu©<br />

t'eusse préféré celle d© lundi prochain. (Très<br />

bien !)<br />

M. Lasies. — A la rentrée. (Rires.)<br />

M. Cuttoii. — La Chambre, après avoir 1er<br />

miné la. discussion gémirai* du projrl, a<br />

njounru' h aujourd'hui la suite <strong>de</strong> la discussion,<br />

-an* <strong>de</strong> permettre à l'arbitrage d'aboutir.<br />

Ce (résultat a été obtenu ; il n'y a donc au<br />

leun© raison d'ajourner encore cet important<br />

Uêbat.<br />

• C'est swrtout au nom du prolétariat ntrrieol©<br />

'.(vives protestations ©t bruit à l'extrême gau-<br />

che) quo je supplie la Chambre <strong>de</strong> renvoyer la<br />

ssnit© do la discussion à la séance d© jeudi ma-<br />

lin 8 juillet.. (Applaitili^eoiriUs.)<br />

M. Jour<strong>de</strong>. — Les représentants <strong>de</strong> l'Algérie<br />

,ne paraissant pas partager la Joie qu'a cause©<br />

ajtoiK l'heureuse solution du conflit <strong>de</strong>s ins-<br />

crits mantimes. (Très bien ! très bien : a l'ex-<br />

Arême-gauche.)<br />

IT ^aestione restent encore en suspens.<br />

«> a * T1 'a désigné que ce matin ; ce<br />

£ie.st pas Je moment d'intervenir par un geste<br />

2y.!. flr, E. a ? a î tra eemmo une provocation. (Très<br />

ipiem. 1 tr&s, bien I à l'extrême gauche.)<br />

L'ordre du jour appelle La suite <strong>de</strong> la discus-<br />

sion <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong>s tarifs douaniers.<br />

M. Augé. — Je tiens à protester contre cette<br />

assertion do M. JJeauwgard que les viticul-<br />

teurs ont commis une grasse faute en votant<br />

le tarif douanier <strong>de</strong> 1892 pour conserver lo<br />

marché intérieur ; en 1891, l'Espagne seule in-<br />

troduisait en France 10.330.000 hectolitres <strong>de</strong><br />

vin ; le tarif <strong>de</strong> 1892 voté, lo chiffre do l'im-<br />

portation a oonsWérablemient baissé ; dams<br />

cette discussion, il n'y a plus <strong>de</strong> libre-échan-<br />

giste ou do protectionniste d'école ; il n'y a<br />

plus que <strong>de</strong>s opportunistes. (Très bien 1 très<br />

bien lî , .., ,<br />

M Paul Boncour a laissé percer 1 oreille du<br />

librè-écharigl-st© ; il a invité Les viticulteurs à<br />

rechercher <strong>de</strong>s débouchés nouveaux. 11 y a<br />

longtemps qu'on est entré dans cette voie,<br />

mais pour développer l'exportation, il fau-<br />

drait découvrir une -.sixième partie du mon<strong>de</strong>.<br />

En attendant, mes amis et moi nous avons<br />

conquis le marché intérieur en faisant sup-<br />

primer les droits sur les boissons hygiéni-<br />

ques.<br />

Par suite <strong>de</strong> celte réforme, la consomrna-<br />

tion-taxo du vin en France «'est élevé© <strong>de</strong> 33<br />

millions d'hectolitres à 48 millions ; cette aug-<br />

mentation <strong>de</strong> 15 millions n'est pas a dédai-<br />

gner. (Très bien ! très bien !»<br />

Voilà pourquoi je voterai le passage à la<br />

discussion <strong>de</strong>s articles. (Applaudissements.)<br />

M. Lasies. — Je fais pour ma part <strong>de</strong>s réser-<br />

ves, car avec les droits proposés, l'exportation<br />

<strong>de</strong> l'armagnac en -Angleterre «serait menacée.<br />

M. Augé. — Je ne crois pas que <strong>de</strong>s repré-<br />

sailles soient à redouter <strong>de</strong> ce côté ; M. Paul<br />

Boncour a parlé <strong>de</strong> la viticulture <strong>de</strong> sa ré-<br />

gion ; exporte-t-elle beaucoup <strong>de</strong> vin à l'étran-<br />

ger ?<br />

Ce que l'on peut dire, c'est que le Midi ex-<br />

porte beaucoup dans le Loir-et-Cher. (Pires.)<br />

En ce qui touche la prime à la distillation,<br />

je me réserve, lorsque la discussion viendra<br />

<strong>de</strong>vant la Chambre, d'apporter ici les six ou<br />

sept cents délibérations <strong>de</strong>s conseils munici-<br />

paux et <strong>de</strong> toutes les chambres <strong>de</strong> commerce<br />

du Midi, y compris celles <strong>de</strong> Narbonne et <strong>de</strong><br />

Perpignan.<br />

M. Alsîy. — Je crois que la chambre <strong>de</strong> com-<br />

merce <strong>de</strong> Narbonne est la seule qui soit hos-<br />

tile à -la prime à la distillation.<br />

M. Emmanuel Brousse. — Lorsque les viti-<br />

culteurs se trompent, il faut avoir le courage<br />

<strong>de</strong> le leur dire. (Très bien ! très bien ')<br />

M. Augé. — J'ajoute que j'ai confiance dans<br />

la commission et que, si une transaction né-<br />

cessaire <strong>de</strong>vait intervenir pour sauvegar<strong>de</strong>r les<br />

droits d© la viticulture, ce n'est pas moi qui<br />

m'y refuserais. (Applaudissements.)<br />

M, Siegfried. — La théorie du libre-échange<br />

no peut être soute-nue aujourd'hui parce que<br />

les autres pays frappant nosrmarcitanaises a©<br />

droits <strong>de</strong> douane qui ont .été encore surélevés<br />

ces <strong>de</strong>rniers temps.<br />

Il en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> la protection<br />

qui aboutirait à augmenter considérablement<br />

le pris <strong>de</strong> la vie et à arrêter complètement nos<br />

exportations.<br />

U faut exempter les matières premières et<br />

ne frapper les divers produite qu'en raison <strong>de</strong><br />

la main d'oeuvré qui est incorporée, sans que<br />

le taux puisse dépasser <strong>de</strong> 20 à 30 %.<br />

Par suite <strong>de</strong>s droits excessifs qui frappent<br />

les aciers, les locomotives .en Franc© sont plus<br />

chères qu'en Allemagne ; il en est <strong>de</strong> même<br />

dans l'industrie <strong>de</strong>s constructions <strong>de</strong> nanties ;<br />

les droits sur les tôles nous «mpècheut do<br />

lutter contre la concurrence étrangère.<br />

Il résulte <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong> nos exportations qu©<br />

celles-ci ont augmenté <strong>de</strong> 2 % par an sous ,1©<br />

régime du libre-échange et <strong>de</strong> 2.50 % seulement<br />

<strong>de</strong>puis 1892.<br />

L'augmentation <strong>de</strong>s exportations a été. pour<br />

l'Angleterre <strong>de</strong> 4 % par an, pour les Etats-<br />

Unis <strong>de</strong> 5.30 %, pour l'Italie <strong>de</strong> 5.53 %, pour<br />

l'Allemagne <strong>de</strong> 8 %, et. pour la France, y com-<br />

pris Les colonies, <strong>de</strong> 3 % ; c'est un résultat peu<br />

satisfaisant pour notre pays. Les causes <strong>de</strong> no-<br />

tre infériorité sont nombreuses.<br />

L'enseignement commercial ei professionnel<br />

n'est pas assez développé ; il faut faire l'effort<br />

budgétaire nécessaire pour regagner ie temps<br />

perdu.<br />

rvî. Crupsîï. — L'effort budgétaire n'est pas<br />

considérable, mais les écoles pratiques <strong>de</strong><br />

commerce se multiplient grâce au concours<br />

<strong>de</strong>s municipalités et <strong>de</strong>s départements.<br />

M. Siegfried. — Il s'agit do .l'intérêt public,<br />

et, par suite, c'est l'Etal qui <strong>de</strong>vrait s'imposer<br />

le sacrifice nécessaire ; il faut aussi stimuler<br />

l'initiative individuelle peur arriver à l'amé-<br />

lioration <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong>s ouvriers.<br />

Au lieu <strong>de</strong> combattre le capital, on doit l'en-<br />

courager par tous les moyens possibles ; plus<br />

le capital est rare, moins le Salaire <strong>de</strong> l'ou-<br />

vrier est élevé. {Interruptions à 1 extrême-gau-<br />

cbe.)<br />

M. Paul Constant. — I.e capHa! ne fructi-<br />

fiera que lorsqu'il sera entre les mains <strong>de</strong>s<br />

travailleurs.<br />

M. Siegfried. — En effrayant, 1? capital, les<br />

socialistes font un grand tort à l'ouvrier. (Ap<br />

plaudisse mente.)<br />

L'ouvrier américain so rend bien compte <strong>de</strong><br />

ces vérités et ses salaires augmentent plus<br />

qu'ailleurs.<br />

M. Siegfried. — J'espère, en terminant, que<br />

le tarif présenté par la commission, déjà<br />

amendé, sera encore l'objet <strong>de</strong> nouvelles aîné<br />

liorations. (Applaudissements.)<br />

ragricuL'uure d'une ruino imminente et déve-<br />

Loppé iiotro industrie.<br />

li s'agit do savoir ei <strong>de</strong>s circonstances ne s©<br />

sont pas produites, qui comman<strong>de</strong>nt d'an opé-<br />

rer la revision. (Applaudissements.)<br />

LE DÉPLACEMENT DES INSTITUTEURS<br />

M. Blanc. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la Chambrre <strong>de</strong><br />

fixer une séance -spéciale 1© .8 juillet pour la<br />

discussion <strong>de</strong> mon rapport «datif au déplace-<br />

anent d'office <strong>de</strong>s instituteurs.<br />

Ni. Deumergue. — Le gouvernement ne peut<br />

pas s'associer à la domain<strong>de</strong> <strong>de</strong> mis© à ren-<br />

dre du jouir <strong>de</strong> M. Blanc, qui, vu le nombre<br />

-.Les .projets en discussion, n'aurait d'autre ré-<br />

sultat que d© mettre La confusion dans l'or-<br />

dre du jour, » (Applaudissements.)<br />

Par 407 voix contre. 1C2, la proposition d©<br />

M. Blanc est repoussé e.<br />

M. Cioux. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'inacrlptlot» à l'or-<br />

dre du jour d© La séance do jeudi matin do<br />

•la discussion <strong>de</strong> ma proposition sur 1© régi-<br />

me <strong>de</strong>s insertions légales ©t judiciaires. (Ex-<br />

clamations.)<br />

M. Kloîz. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, au cas où la Cham-<br />

bre déci<strong>de</strong>rait <strong>de</strong> tenir une séance spéciai©<br />

jeudi matin, que cette séance soit consacrée<br />

à La discussion du tarif <strong>de</strong>s douanes. » .<br />

La Ghaimbre, cens allée, déci<strong>de</strong> d© ne pas<br />

tenir une séance spéciale jeudi matin.<br />

Demain .«éartc© à 9 heures, pour la suite d©<br />

la discussion du tarif diciua.n 1er.<br />

.La séance est Levée à 7 heures moins 20.<br />

AU PA&AI8 B<br />

La suppression <strong>de</strong>s loteries<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

La commission d'administration générale<br />

<strong>de</strong> la Chambre s'est occupée du projet récem-<br />

ment déposé par le gouvernement et portant<br />

,u,r la suppression dos loteries.<br />

Après discussion, la commission a décidé <strong>de</strong><br />

joindre au projet du gouvernement celui dé-<br />

posé précé<strong>de</strong>mment par M. Arithyme Ménard<br />

aur le régime <strong>de</strong>s loteries.<br />

M. -Ribierro, désigné comme rapporteur,<br />

n'accepte que sous la condition <strong>de</strong> faire sur<br />

le projet du gouvernement, pour la rentrée<br />

d'octobre, un travail exposant à la commission<br />

Ses conditions dans lesquelles U serait procédé<br />

ù la liquidation prévue <strong>de</strong>s loteries autorisées<br />

et non émises.<br />

On reniarquiera, en effet, que le projet du<br />

gouvernement comporte une autor i.sation dé-<br />

laissions nouvelles dites <strong>de</strong> liquidation dont<br />

le montant total, frais compris, atteindrait<br />

73,600,000 francs pour procurer aux sociétés<br />

intéressées un produit net <strong>de</strong> <strong>29</strong>,439,582 francs.<br />

parquet du procureur général s© propos© <strong>de</strong><br />

désigner tenmediatemeut î© magistrat qui pré-<br />

si<strong>de</strong>ra îa cour d'assises, bien quo Mme Stet<br />

iiheïl n© doive .piolxil'lcrtieuL CM n paraître <strong>de</strong>-<br />

vant lo jury qu'au mois d'octobre prochain.<br />

Il appa.rtiie.ndra à c© prési<strong>de</strong>nt d'examiner ai<br />

les nouveaux témoignages <strong>de</strong>s infirmiers ««it<br />

dénature à nécessiter urne nouvelle enquête ;<br />

dans l'affirmative, c'est c© magistrat luiinê-<br />

irio qui l'ordonnerait.<br />

Il se pourrait donc que l'affaire donnât lieu<br />

à <strong>de</strong> nouvelles investigations, à <strong>de</strong> nouvelles<br />

comparu tion s et à <strong>de</strong> nouvelles (polémiques.<br />

Mme Steinlieil. qui reçoit chaque jour la vi-<br />

site, d© son avocat ou <strong>de</strong> son «secrétaire, M<br />

Stekthard, persiste dans le système <strong>de</strong> défense<br />

que l'on connaît et dont les témoignages <strong>de</strong>s<br />

infirmiers augmenteraient encore la vraisem-<br />

blance. •'"TsfïîH<br />

gui<br />

C'est <strong>de</strong>vant<br />

La guillotine en Algérie<br />

Alger, 28 <strong>juin</strong>.<br />

... uno foule Immense que oe ma-<br />

rin, au petit jour, a eu Itou à Bossuet l'exécu-<br />

tion <strong>de</strong>s trois condamnés.<br />

Toute la nuit, une section du 1 er étranger<br />

avait campé <strong>de</strong>vant les bois <strong>de</strong> justice, tandis<br />

que <strong>de</strong>s -patrouilles <strong>de</strong> tirailleurs faisaient <strong>de</strong>s<br />

ron<strong>de</strong>s. . , ,, ,<br />

Cheikh Ould Clieikk a été exécute lepre-<br />

mie-r, puis Mohammed Ben Sliman. enfin la<br />

têfco d© Nour Boucntn est tombée la <strong>de</strong>rnière.<br />

Les indigènes ont observé le plus grand cal-<br />

me ; U n'y a eu aucun inci<strong>de</strong>nt.<br />

Le Ci^uâaî8iaiF3 As Solférino<br />

Réception à l'Hôlol-<strong>de</strong>-Ville<br />

Paris. 28 <strong>juin</strong>.<br />

Cet aprè-s/midi, à l'Hôtel-<strong>de</strong>-Ville a ©u Lieu<br />

ia réception dos délégués italiens venus à l'oc-<br />

casion <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> Solférino,<br />

Des discours ont été prononcés.<br />

Le conseil municipal avait convié à la cé-<br />

rémonie le comte Gallina, ambassa<strong>de</strong>ur d'Ita-<br />

lie à Paris, les maires <strong>de</strong> Rome, Gênes, Milan,<br />

Turin, Pérouss© et Cooi, ainsi que les Vétérans<br />

<strong>de</strong> 1859 et les membres marquante <strong>de</strong> ia colo-<br />

nie italienne.<br />

A trois heures, les invités ont fait leur en-<br />

trée «jans la salle <strong>de</strong>s séances, décorée <strong>de</strong> dra-<br />

peaux <strong>de</strong>s doux nations ; les conseillers muni-<br />

cipaux saluent l'entrée <strong>de</strong>s Italiens par <strong>de</strong>s<br />

applaudissements et le cri <strong>de</strong> : « Vive l'Ita-<br />

lie ! » Ceux-ci répan<strong>de</strong>nt par le cri d© : Vive<br />

la France ! »<br />

MM. Chausse, prési<strong>de</strong>nt du conseil munici-<br />

pal, <strong>de</strong> Selves, préfet <strong>de</strong> la Seine, et Lépine,<br />

préfet, <strong>de</strong> police, prononcent <strong>de</strong>s allocutions,<br />

auxquelles répon<strong>de</strong>nt MM. Gentilli <strong>de</strong> Giusep-<br />

pe, au nom <strong>de</strong> la Ligue franco-italienne, et<br />

Nathan, maire <strong>de</strong> Rome.<br />

Ce <strong>de</strong>rnier présente à la municipalité la<br />

maquette du monument, « l'Indépendance ita-<br />

lienne », que le Comité <strong>de</strong>s fûtes se propose<br />

d'offrir à la ville <strong>de</strong> Paris.<br />

Les invités sont ensuite conduits dans les<br />

salons, où une réception, suivie d'un concert,<br />

a été organisée en leur honneur.<br />

LIE AFFAIRE DU MAROC<br />

Los morts vsn{ vite<br />

Fez, 2tf <strong>juin</strong>.<br />

La mère <strong>de</strong> Moulai el Kébir est mort» co<br />

matin ; elle aurait succombé aux ma.r.au.<br />

traitements qu© mi aurait fait infliger Mou-<br />

lai Halid, qui l'accusait d'avoir excite sou tirs<br />

a la rébellion.<br />

Si Abbas el Fasi, khailifat du Glaoui, est<br />

également morl hier matin, après une court©<br />

maladie.<br />

Voyages <strong>de</strong> Souverains<br />

La croisière du tsar<br />

Stockholm, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Après un déjeuner h bord du yacht impérial<br />

Btanilart, auquel assistaient la reino douai-<br />

rière do Suè<strong>de</strong> et la famiifi.e loyale, ie yacht<br />

n .levé l'ancre, aimai quo les autres navires<br />

russes et ceux d© l'escorte suédoise.<br />

Le Siandart a gagné le château Tullgarn,<br />

où le roi et la reine do Suè<strong>de</strong> l'ont suivi en<br />

automobile.<br />

; En partant, 1© 1sa.r a laissé 10,000 roubles<br />

pour les pauvres do Stockholm.<br />

Estoe un «ou ?<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

C© matin, à onze heures et <strong>de</strong>mie, aans l©<br />

jaTdin du Luxembourg, un individu d'origine<br />

étrangère, qui s'obstine à ne pas vouloir rndi<br />

quer son i<strong>de</strong>ntité, a tiré trois coups <strong>de</strong> rcvol<br />

ver sur une petite fille d© I ans, Rente uti-<br />

manu, qui jouait sous la surveillance <strong>de</strong> ea<br />

gouvernante.<br />

Personne n'a été blessé<br />

L'auteur <strong>de</strong> cette tentative <strong>de</strong> meurtre a été<br />

envoyé au poste <strong>de</strong> police ; on a trouvé sur lui<br />

une lettre qu'il a reconnu avoir écrite et qui<br />

contenait cette phrase : » ïe tue les enfants<br />

français dans les jardin?<br />

Jusqu'à présent, on croit M trouver en pré-<br />

sence d'un fou.<br />

Acci<strong>de</strong>nt à M, Emiie Faguet<br />

Paris, W <strong>juin</strong>.<br />

M. Emile Faguet, membre <strong>de</strong> l'Académie<br />

française, professeur à l'Université <strong>de</strong> Paris,<br />

quittait la Sorborme lorsqu'il fit un faux pas<br />

À tomba si malheureusement qu'il se cassa ia<br />

jambe droite.<br />

. Pareil acci<strong>de</strong>nt était déjà arrivé, il v a quel-<br />

ques années, à M. Faguet.<br />

Le blessé a été transporté à son domicile.<br />

Sainte-Ltvrado (Oh. ChIMs). Messadoua (G. Stern).<br />

Sjlvor-Stronk {ItdlUMwse), l'arisia (Losr.urc). Frangi-<br />

ne (X). Vaîviûta (•). Oliilds), la C'-lianUeieur (J. Zen-<br />

nings).<br />

Prix do Popinvast : Talo BirlbU [X). vinrent (Oh.<br />

Childs). Syphon (M. BaraM. Borna fOUaU). Héroï-<br />

que (ltortwinx). Ugottn (X). Kumamoto (l'aris), La<br />

Zecca ou Lara* (A. O. Tay.lor), ruinr (J. Jt-miin;:"),<br />

Trip*e-ltoni? (Bef. inlute. — 1. Failtiot {R. O. F.)<br />

querin.<br />

400 mètres plats. — 1. raiiiiot (R. c. F<br />

SI" 1/5; *. MaUa.it (R. C. R.j.<br />

K00 mètres plats. — L Cauile; 2. Poulenard.<br />

l.SOO mètres pUt». — 1. Keyser (S. C. Y.)- S, Ver-<br />

sel (R. C. F.j.<br />

'i.oefl mètres, stecpie-clifise. — 1. Lizandier (M. C)-<br />

S. 1>0 Fleurac (R. O. F.).<br />

ll(i métras, haies. — L Ilervoche (B. E. C<br />

courogie (S. li. V. G.).<br />

MX) métyr«s, haies. — 1. FaRKot (R. C. F.); î<br />

Saut en lon-prueur sans élan. —- 1. Matte {R. C<br />

8 m. 11: a. uiUarfl.<br />

Saut en hauteur av«c élan. — 1. André (S<br />

l m. 70; 5. Rarné.<br />

Saut en tonffueur avec élan. — i. Gulleries (B. E<br />

C), C m. 54; S. Pascarel (S. B. U. C).<br />

Saut en hauteur sans élan. — 1. Andr (S. F.)<br />

1 m. £>i ; 2. Perdrix.<br />

Lanceraient dn poids. — 1. Vassenr (R. C. R.)<br />

L! m. -7S; î. 'l'tson 7.<br />

L'oratour examino le bilan <strong>de</strong> nos échanges<br />

et montre qu'eu 11)07 les produits du sol na-<br />

tional avaient pris sur te marché français la<br />

place <strong>de</strong> GOO millions <strong>de</strong> produits étrangers.<br />

M. Jean Merci. — Oe résultat est dil à la<br />

diffusion <strong>de</strong> l'enseignement -agricole et au ré-<br />

gime douanier <strong>de</strong> 1802. (Interruptions.)<br />

M. Laoiea. — Cela n'existe pas, l'enseigne-<br />

ment agricole ; il y a <strong>de</strong>* fonctionnaires, mais<br />

pas d'agriculteurs. (Applaudissements sur da<br />

nombreux bancs.)<br />

M. Jean Morel. — On a reproché à notre po<br />

litiqu© douanière d'avoir eu pour conséquent©<br />

l'augmentation <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> première né-<br />

cessité.<br />

Cela n'est pas exact ; aujourd'hui, Je prix<br />

du blé, en France, est parité avec le prix pra-<br />

tiqué ©n Angleterre.<br />

En ce qui concerne la viand, seule, la vian<br />

d© d© porc a augmenté tic 0 fr. 01 par kiJo.<br />

A l'étranger il y a eu, au contraire, une<br />

hausse sensible sur le prix do la vian<strong>de</strong>.<br />

Pour les vins, . on n constaté une diminution<br />

moyenne <strong>de</strong> 42 % dans les cours pratiqués aux<br />

entrepôts <strong>de</strong> Bercy, Mitre les années 1800 of,<br />

1908,<br />

. J'affirme que las tarifs <strong>de</strong> 1802 ont sauvé<br />

Encore les Lysess si le Suicido I<br />

Avignon, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Une jeune fille du collège d'Avignon, oous<br />

l'empire <strong>de</strong> «-©proches qui lui auraient valus<br />

une récente incarta<strong>de</strong>, est monté© sur lr<br />

Mit pour se précipiter dans la cour.<br />

Ayant heureusement glissé sur la pente, elle<br />

s'est abattue le long <strong>de</strong>s tuiles, non loin <strong>de</strong> la<br />

gouttière et c© ne fut qu'avec -les plus grau<br />

<strong>de</strong>s précautions qu'on réussit à se porter à<br />

son secours,<br />

Le soir même, la directrice du collège aurait<br />

reconduit en automobile cette jeune aéses-<br />

pérée à sa famille<br />

Les « Camelots dy Roî »<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Cet après-midi plusieurs « Camelots du<br />

Roi » parmi lesquels M. Serge Réal <strong>de</strong>l Sarte,<br />

se trouvaient au jardin du Luxembourg, lors<br />

qu'ils furent provoqués par un groupe d'étu-<br />

diants <strong>de</strong> la Fédération républicaine, à la<br />

tête <strong>de</strong>squels s© trouvait M. Delpech, iils du<br />

sénateur.<br />

Celui-ci ayant dit aux « Camelots » ; « Vous<br />

n'êtes que <strong>de</strong>s lâches ! » M. <strong>de</strong>l Sarte et ses<br />

amis bondirent sur les provocateurs : une<br />

bagarre s'ensuivit ; <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés on distri-<br />

bua coups <strong>de</strong> poing et coups <strong>de</strong> canne.<br />

M. Dalrech a été légèrement blessé ù là tété<br />

'ViFFAIBESTÊINHEiL<br />

Paris, 2ri in in.<br />

Un journal annonçait co matin quo M#W3<br />

Steiuheii était atteinte <strong>de</strong> tuberculose et que<br />

.<strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins avaient été appelés pour l'exa-<br />

miner d© plus près.<br />

Il ©st exact, en effet, que Mme Steinbr!! se<br />

trouve dans un état <strong>de</strong> santé un peu précaire,<br />

mais Les iné<strong>de</strong>cins, qui la visitent ;it>scz sou-<br />

vent dans sa celLule, n'ont o.ucuueni*nt, à<br />

son sujet, pitrlé <strong>de</strong> tuberculose.<br />

Ils ont diagnostiqué <strong>de</strong> l'anémie.<br />

Mme Steinlieil est très affaibli© physique-<br />

ment et mortUement, mais cola s'explique suf-<br />

fisamment par 1© long séjour qu'elle a déjà<br />

tait ma prison.<br />

Quant à sa mis© «n liberté provisoire, il<br />

n'en est point question ; on .c© (moment, le<br />

souci du défenseur est tout autre ; il ,se préoc-<br />

oup© surtout d© l'intérêt Quo présentent pour<br />

la cause d© sa client© les révélations faites<br />

par <strong>de</strong>s infirmiers qui auraient aperçu <strong>de</strong>s in-<br />

dividus vélos die lévites autour <strong>de</strong> l'impasse<br />

RoiiKSiin.<br />

D'autre part, nous croyons savoir au© le<br />

Dtimseg <strong>de</strong> chevaux<br />

K rrciEun,<br />

Taris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Prix Granttlieu, steeple-chase, à réclamer, 3,000<br />

francs, 4,0cO MM environ. — L Rosita I1L par<br />

Lutin et Rlo-Acha, à M. James Uennessy (Patlrc-<br />

aent); 2. Bayonet. à M. Th. Hitchcock (J. Robin-<br />

son) ; 3. Jolly-Pééaeh, à M. I. Wysoci (Hav.kins).<br />

Pion placés : Crémant. Jungfrau.<br />

Quatre .kmguers. Cinq ?nHi»»UTT<br />

Mutuel : Gagnant lti; placés ; Rosita III 13 50,<br />

Bayonot 30.<br />

Prix d« la Gïbau<strong>de</strong>rie, stoqpto-cli&se. S" série. 5,000<br />

francs, 3,&0t> mètres, environ. — 1. Frelon II, par<br />

Lauzon et Magidaiio, à M. L. Obrv-Ru»<strong>de</strong>rer; 2. Or-<br />

gerus, â M. E. Deutsch <strong>de</strong> la Meurthe (Calver) ; 3. Le<br />

Baigneur, a M. le comte <strong>de</strong> Castelbajac {Larbey).<br />

Quatre longueurs. Dix. long'ueujs.<br />

Slutuel : Gagnant 73.<br />

Prix <strong>de</strong> Meudon, course <strong>de</strong> haies, 7,000 francs,,<br />

S.TOe mètres environ. — t. Ciafc, par Edouard III et<br />

Or.-Bavvn m, à M. G. Beaqaassac (D**ej-er); 2. Le<br />

I(Orii>iot. a M. M. Michel E. Lazard (J. Bartholoraew)<br />

3, Rutland's Arms, à St. lo baron M. <strong>de</strong> Rothschild<br />

(flatvktns).<br />

Non placés ; Raoul-<strong>de</strong>-Nangis, Boîte-à-Musique, In-<br />

caan-God, Javary, Liseâotte, Korimo-iMl-PiObertot,<br />

Septennat, Rat-à-Poils, Pejo II, Volcan 1U, Séa-King<br />

tombé, Perspicace dérobé, Bonneiles dérobée.<br />

Trois longuers. Desux longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant 110 50; placés : Gab 32, Le<br />

Loupiot 132 50, P,utliaml's-ATms 30 50.<br />

Grand Prix <strong>de</strong> i'JiLevage, steqpje-chase, 50,000 fr..<br />

4.5D0 métrés environ. — L CarRpieUo, par Chamoati-<br />

beri et Pomme-ii'Or, à M. James Ilesnnessv (Parfre-<br />

raenl); 2. GrrHid-Misiral, à M. L. <strong>de</strong> Roniaitet (Dc-<br />

leyer); 3. Mélèze, à M. Ephrussi (A. Carier).<br />

Non placés ; Antinous, Picrragno, Auorstaedl, Su-<br />

shido tombé.<br />

Deux .longueurs. Cinq longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant Sri; placés : Ca©pie.Uo 25 50,<br />

Grand-Mistral, 03.<br />

Prix Aquilon, steeple-chase, handicaîp, 5,000 fr..<br />

i.COO mètres environ. — 1. SchaHhouse, par Chalet<br />

et -Oeaitreiban<strong>de</strong>, à M. Champion (A. Chajpman); 2.<br />

Ooutte-d'Or. à M. Guerlain (llawkins); 3. Morawetz<br />

tombée, à M. F. Folin {Defeyer).<br />

Non placée ; Kassaba tombée.<br />

Trois longueurs.<br />

Mutu-ei : Gagnant 25 50; placés : Scliaffhouse 10 50<br />

Goittte-d'OT 21.<br />

Prix <strong>de</strong>s Veneurs, course <strong>de</strong> haies, handicap, 4,090<br />

francs. 3.KW mètres environ. —- l. Miss-Ferreira paT<br />

arey-M«lton et La Bastille, à M. E. Baliero (Bour-<br />

tla,le); 2. IIonor-BrigM. à M. James Hennessv (Par-<br />

trement) ; 3. Gaspard, à Mme Cl. Procureur (Héath).<br />

Non placés : Diadoque, Biscaye, Crossoptylon, Pe-<br />

tit-Frère, Le Liseron.<br />

Une longueur et <strong>de</strong>mie. Dix longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant 131; placés : Miss-l'errcira 21 50<br />

Honor-Bright 14, Gaspard 14 SO.<br />

i K (TRiSOLUES<br />

Voici les résultats <strong>de</strong>s courses <strong>de</strong> dimanche •<br />

Prix Régional, trot attelé. — 1. Pic.U-PocUet • 2<br />

N mette.<br />

N'on placés : Cccur, Minotière.<br />

Mutuel : Gagnant il; iplacés : Pick-Pociwt 7, Ni<br />

nette 8,<br />

l'rix lie la Société Sjpoilive d'Encourageiaent. —<br />

i. Attrau>cz-La; 2. Bristol; 3. Malgré-Tout.<br />

Non placés : Ksquilor. Lotus. Lorette, Vivante,<br />

Saint-Lac, BJeuse. Toréador, l'In ique.<br />

Mutuel : Gagnant il; piacés : Atlcajiez-La 6 50<br />

Bristol c 50, Malgré-Tout 14 50.<br />

IMx <strong>de</strong> Rapin. — 1. Béease.<br />

Non .placé : EÉryjrtl lu». ,<br />

Mutuel ; Gàgiuiiut 27.<br />

Prix du Gouvernement. — l. Véru.<br />

N'on placé : Numa-IIoura.<br />

Mutuel ; Gagna»» 9.<br />

Prix oo la Société <strong>de</strong>s ttewle-Cbases. — 1. Sor-<br />

guiua.<br />

N'on placé : Cour-d'Amour.<br />

Mutuel : Gagnant 14.<br />

k M.usoNs-L/irrirrs<br />

Paris. ?e <strong>juin</strong>.<br />

Demain courses à Maisons-LaiflUe. Partants et<br />

montés probables ;<br />

Prix dos- Essarts : Le Fiic (J. Jennings). I-'aliker<br />

(K), Plutarque (Bishof), Adler (Dutly), Fliut (X), Coq<br />

<strong>de</strong>-fer (M. Barat). Saint-Cast (J. Ctiilds), SMteous<br />

(RriRUouse). Muniereau (X). l'hra H arma tk ta (Ch.<br />

CltUdsi, Ohcstci' (Uyan), Colombio ou Un.terwal<strong>de</strong>.n<br />

(A. C. Taylor), Saint-Marceau (A. Mac Intyre), Go-<br />

less (O'iwn.<br />

Prix <strong>de</strong> Huez : Mental (Ch. CliUds). Aveyron (G<br />

Stern), Weber II IBarré), Raleiffh (BelUiouse), Can<br />

Comba (Milton Henry), Clarcns II (BerUicaux). Can<br />

tinler (O'Ncil), Pujo III (Barbe), Alby (J. Jennings)<br />

Enemoourt (A. C. Taylor).<br />

Prix d'Aiffremoni : Rienzi (Rya.n), Claire-fontaine<br />

(Belihouse), Miga<strong>de</strong>c. (J. Chlld-s), Maroussia (A,<br />

Taylor), Momto-Carlo (L. GLU), Ramcau-d'Or (G<br />

Crout), partant douteux CanteJoup II (X).<br />

Prix d'Essai <strong>de</strong>s pouliches : Bédréchein (O'Neil)<br />

Fino-Orcillo (X), Fair-Uuchess (X), Oobotto (A. C.<br />

Taylor). Bat's-Deliglit (néHliouse). ManEeclio (Ro<br />

relia), r.a Buire (Ch. Chllds), r^rïetto (T^onard). Fo-<br />

liosa, (G. Sbem), Ravigote (M. Barat), Libéria (lîer-<br />

teaux), Doualdina (F. ilardy), Dalia.ble (Kyan), Fr'<br />

gn ir (J. Jenning's), KloiRv-iior (Mil ton îu nry), Ma<br />

Honey (X), Hermlone (A. Mac intyre), Touraine (X),<br />

G«ni>a (


PONTS ET CHAUSSÉES<br />

\Ê diplôme d'ingénieur <strong>de</strong>s constructions ci-<br />

xiit/S ti été accordé aux élèves externes et<br />

étrangers sortant <strong>de</strong> l'Ecole nationale <strong>de</strong>s<br />

nom» et chaussées dont les noms suivent :<br />

MM. Lagôre, Iezierski, Lhuillier, Bailly,<br />

r;randémange, Lolseau, Le Page, Delcour<br />

tafVaire, Boviliie, Desaint, Faluny Prévost,<br />

Bedoux, Devlsme, Kochkine, Audigués, Saus-<br />

sard.<br />

Mardi <strong>29</strong> luin 1959<br />

POSTES ET_TËL£GBÀPHES<br />

Ont été nommés :<br />

Receveur principal <strong>de</strong> 3° classe à Ro<strong>de</strong>z, M.<br />

ile Glandières, receveur <strong>de</strong> bureau composé <strong>de</strong><br />

môme classe, à Mazamet, en remplacement do<br />

lit. Duniis, appelé a Orléans, R. p.<br />

Receveur do bureau composé <strong>de</strong> 3» classe à<br />

Mazamet. M. Garrouste, receveur <strong>de</strong> même<br />

niasse à Saint-Affrique, en remplacement do<br />

M. Glandières.<br />

, Reooveur <strong>de</strong> bureau composé <strong>de</strong> 3» classe à<br />

NIa.rni.an<strong>de</strong>, M. Vèze, receveur do bureau sim-<br />

ple <strong>de</strong> lro classe à Gazas, en remplacement <strong>de</strong><br />

M. Gerniohe.<br />

Ont été nommés facteurs <strong>de</strong>s postes : à Ba-<br />

gnôres-cte-Bigorre, M. Cabassière, ex-caporal<br />

au li t<br />

0<br />

d infanterie ; à Castres, M. Rouoayrol,<br />

ex4xrigadier au régiment d'artillerie ; à Maza-<br />

met, M. Andineu, ex-brigadier au 2" d'artàlLe-<br />

;is.<br />

Les Poursuites eoalre if meure<br />

De notre correspondant particulier :<br />

Pau, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Mgr Gieure, .évèque do Bayonne, et MM. les<br />

tbbôs Larro et Miran<strong>de</strong> ont comparu ce matin<br />

levant notre tribunal correctionnel.<br />

La Parquet relève contre Mgr l'évêque <strong>de</strong><br />

bayonne <strong>de</strong>ux délits dont il croit trouver les<br />

iléments dans <strong>de</strong>ux lettres pastorales du vail-<br />

lant prélat :<br />

1° Entraves à la liberté <strong>de</strong>s enchères pré-<br />

rues pur l'article 412 du Co<strong>de</strong> pénal ; l'aceu-<br />

Éation vise ici la lettre <strong>de</strong> Mgr Gieure sur la<br />

l'évolution <strong>de</strong>s biens ecclésiastiques.<br />

2° Infraction à l'article 35'<strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> sépa-<br />

ration ; c'est la lettre <strong>de</strong> l'évêque <strong>de</strong> Bayonne<br />

sur l'école neutre qui forme la .base <strong>de</strong> cette<br />

!> ré vent ion .<br />

En oe qui touche les entraves à la liberté<br />

«as enchères, la poursuite dénote <strong>de</strong> la part<br />

i e la Justice biocar<strong>de</strong> un acharnement scan-<br />

daleux ; en effet, les tribunaux, les Cours<br />

rl appel et la Cour <strong>de</strong> cassation elle-même se<br />

sont prononcées dans <strong>de</strong>s espèces i<strong>de</strong>ntiques.<br />

Mgr Duparo, évêque <strong>de</strong> Quimper, Mgr<br />

t'terty. évèque <strong>de</strong> Montauban. poursuivis du<br />

même chef <strong>de</strong> prévention, ont été acquittés ;<br />

|a jurispru<strong>de</strong>nce est aujourd'hui fixée.<br />

Dans les poursuites intentées à Mgr Duiparc<br />

Baron, Mme 3ourd.au <strong>de</strong>s Privais, <strong>de</strong>s amis<br />

venus d'Angleterre, etc., etc.<br />

Après la cérémonie, un lunch a été servi<br />

dons les grands salons du château <strong>de</strong> Beau-<br />

désert, dont le baron ot la baronno <strong>de</strong> Benoit,<br />

aidés par Mme <strong>de</strong> Ginestou, faisaient les hon-<br />

neurs avec la bonne grâce et l'affabilité par-<br />

faite qui leur sont naturels.<br />

Le comte et la comtesse <strong>de</strong> Lanascol sont<br />

partis pour un long voyage ù l'étranger.<br />

Théâtre Antip ile la Citô ûe Carcassonne<br />

M. le docteur Oharry n'a pas seulement rencontré<br />

en son distingue confrère, M. le docteur Semipe, ad-<br />

joint au maire do Oarcassonno, un ami dévoue,, mais<br />

encore un collaborateur éclairé et très passionné<br />

d'art .<br />

L'adjoint délégué aux Beaux-Arts a été la cheville<br />

ouvrière <strong>de</strong> toute cette vaste et déiinitive organisa-<br />

tion du Théâtre antique <strong>de</strong> la Cité.<br />

Donc le 25 juUlet, au milieu <strong>de</strong> .très curieuses rui-<br />

nes que les récents et gigantesques travaux d'amé-<br />

nagement du Théâtre ont mises à jour, le plus<br />

grand tragédien qui soit au mon<strong>de</strong> interprétera<br />

l'œuvre puissante <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>s plus grands génies<br />

(poétiques <strong>de</strong> notre époque. L'attrait <strong>de</strong> cette repré-<br />

sentation unique, qui no pourra avoir do len<strong>de</strong>main,<br />

s'augmentera par les soins généreux <strong>de</strong> ta munici-<br />

palité du fantastique spectacle <strong>de</strong> l'embrasement <strong>de</strong><br />

ces vieux remparts.<br />

A Paris, sous le patronage du Tourln,g-Clul>, <strong>de</strong><br />

l'Automobiite-Olub et du Syndicat d'Initiative <strong>de</strong><br />

l'Au<strong>de</strong>, <strong>de</strong> véritaixles pèlerinages artistiques s'orga-<br />

nisent, t/e Comité est littéralement débordé par les<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> renseignements et <strong>de</strong> billets, qui af-<br />

Guetnt do tous côtés.<br />

C'est que jamais il ne sera permis d'entendre un<br />

drame <strong>de</strong> lyrisme plus élevé interprété par Mou net<br />

Sully et une troupe admirable, dans un décor natu-<br />

re*, qui sera la plus impressionnante évocation d'un<br />

passé, rempli <strong>de</strong> souvenirs grandioses.<br />

(Communiqué.)<br />

JiHHiJiiiinmiuinuuiii)mnmm,<br />

Services vicinaux<br />

MM. Etienne Delpeuch, Jean Su'lviac, Paulin<br />

Ardourel, Ein.ilien DaLeus, Jean Maiê, ont été<br />

nommés cantonateiB <strong>de</strong>s services vicinaux du<br />

département.<br />

ALBI. — Choses municipales. — Le conseil<br />

d'Etat a annulé l'élection du citoyen lisquihtt<br />

conseiller municipal socialiste d'Albl ; notre<br />

assemblée communale, par suite <strong>de</strong> cette déci-<br />

sion «t du décès <strong>de</strong> M. Gibect, se trouve ré-<br />

duite à vingt-cinq membres.<br />

Certains contreivs onrt, prétendu que d'absen-<br />

ce <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux édiles rendait nécessaire <strong>de</strong> nouvel-<br />

les élections ;' c'est là une erreur absolue ;<br />

ta Cour <strong>de</strong> Rennes d abord, celle do Poitiers une nouvelle consultation du suffrage univer-<br />

Liisuite, ont déclare expressément que pour fiel n'est exigée par la loi qu'au cas où un<br />

qun y au <strong>de</strong>nt, il faut que le ministère public conseil est privé d'un quart do ses membres,<br />

aparté la preuve d un trouble effectif à la De nouvelles élect ions sont également indis-<br />

sS^^J e SSSS^}.i l M lul «««t pas d'éta- pensables lorsqu'un membre <strong>de</strong> la municipali-<br />

té disparaît, ce qui pourrait <strong>de</strong>venir le cas à<br />

Albi, si le citoyen Robert, nanti <strong>de</strong> la justice<br />

<strong>de</strong> paix qui lui est promise, donnait sa dou-<br />

ble démission d'adjoint et <strong>de</strong> conseiller muni-<br />

cipal.<br />

En ©.résigne. — Ainsi que nous l'avons dit<br />

dans un précé<strong>de</strong>nt 'numéro, le syndicat d'Ini-<br />

tiative du Tarn organise pour le dimanche 4<br />

juillet prochain une excursion en Grésigne<br />

Irlir que ce trouble ait été possible et la Cour<br />

Ile cassation a consacré cette doctrine.<br />

Pour Mgr Marty, le tribunal <strong>de</strong> Montauban<br />

envisageant la question à un point <strong>de</strong> vue<br />

moins strictement juridique mais plus élevé,<br />

a reconnu que les instructions <strong>de</strong> lévêque ne<br />

touvaient exercer leur action que par la<br />

croyance qui s'y rattache et que l'expression<br />

d'une doctrine religieuse ne s'imposant que<br />

,»ar son ascendant moral, ne saurait réaliser .<br />

la contrainte que punit l'article 412 du Co<strong>de</strong> avec visite <strong>de</strong> Cor<strong>de</strong>s, Vaour et Saint-Aritoiiin.<br />

Nos compatriotes trouveront, au bureau d'Al-<br />

bi du S. I. T. tous iies ir-eneeignements utiles<br />

ot nécessaires.<br />

Nous rappelons simplement que le prix to<br />

tal <strong>de</strong> l'oseursion, gran<strong>de</strong>ment ouverte à tou-<br />

tes et à tous, est. <strong>de</strong> quatorze francs, et que le<br />

délai d'inscription expire vendredi 2 juillet, a<br />

pénal.<br />

Dans son arrêté du 12 mai <strong>de</strong>rnier, la Cour<br />

le Toulouso s'appropriait en partie ces con-<br />

sidérants.<br />

On comprend dès lors que le juge d'ins-<br />

îruction <strong>de</strong> Bayonne ait rendu une ordon-<br />

aance <strong>de</strong> non lieu ; ce qu'on comprend moins,<br />

est que le procureur <strong>de</strong> la République ait quatre heures du soir.<br />

trappe d'opposition cette ordonnance .et que<br />

la chambre <strong>de</strong>s mises en accusation -<strong>de</strong> la<br />

Coar <strong>de</strong> Pau ait fait droit à ses réquisitions en<br />

renvoyant Mgr Gieure <strong>de</strong>vant le tribunal cor-<br />

rectionnel.<br />

Nous avons dit que Mgr Gieure est .poursuivi<br />

aussi à l'occasion <strong>de</strong> sa lettre pastorale 6ur<br />

( école neutre.<br />

— Vous êtes prévenu, lui a dit le juge d'ins-<br />

truction, d'avoir, dans votre lettre pastorale<br />

du 15 novembre <strong>de</strong>rnier, .poussé à la violation<br />

jle la loi à l'occasion <strong>de</strong> l'enseignement neu-<br />

ire. »<br />

Mgr Gieure a fait la réponse que lui dictait<br />

son <strong>de</strong>voir d'évêque et que les catholiques<br />

attendaient <strong>de</strong> sa fermeté.<br />

— Cela est absolument exact, a-t-il dit. cela<br />

est écrit dans mes instructions et cela je le<br />

teéorirai et je le maintiendraL<br />

C'est dans ces conditions que s'ouvre le pro-<br />

cès d'aujourd'hui.<br />

M. la prési<strong>de</strong>nt Villeneuve prési<strong>de</strong> ; M. le<br />

procureur <strong>de</strong> la République Fabre occupe le<br />

liièjfe du ministère public.<br />

M* Riquoir, du barreau <strong>de</strong> Pau, assiste Mgr<br />

Gieure ; M ea Guichenné et Lasagne sont les<br />

défenseurs <strong>de</strong> MM. les abbés Larre et Mi-<br />

ran<strong>de</strong>. -i-.<br />

La foule est considérable.<br />

M. ie prési<strong>de</strong>nt lit un dithyrambe on l'hon-<br />

neur <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> séparation ; il est seul à ne<br />

pas estimer ce hors-d'eeuvre comme <strong>de</strong>s moins<br />

à sa place.<br />

Mgir l'évoque, fait une déclaration <strong>de</strong>s plus<br />

('levées dans laquelle il conteste au tribunal<br />

le droit <strong>de</strong> juger l'acte épiscopal.<br />

M. le procureur Fabre est haineux, mais<br />

vi<strong>de</strong> d'arguments ; il qualifie d'orgueilleuse<br />

a déclaration <strong>de</strong> l'évêque. L'auditoire pro-<br />

:este.<br />

M ea Guichenné et Laxagoe réduisent à néant<br />

.'es arguments d'accusation contre MM. les<br />

•ibbés Larre et Miran<strong>de</strong>.<br />

M" Riquoir prononce pour Mgr Gieure une<br />

admirable plaidoirie <strong>de</strong> fond et d© forme<br />

;a science juridique et l'esprit se donnent la<br />

..iai.it ; il réfute victorieusement le réquisi-<br />

toire.<br />

L'assistance acclame ce magistral discours.<br />

.Le jugement sera prononcé â huitaine.<br />

Pas d'inci<strong>de</strong>nts à la sortie. Pau, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Voici <strong>de</strong> nouveaux détails sur l'audience du<br />

'ribunal correctionnel<br />

Mgr Gieure arrive au Palais <strong>de</strong> Justice à<br />

9 heures avec M. l'abbé Larre, curé <strong>de</strong> Sainte-<br />

iîugénie à Biarritz, et M. l'abbé Miran<strong>de</strong>,<br />

vicaire <strong>de</strong> la cathédrale <strong>de</strong> Bayonne, compris<br />

loua <strong>de</strong>ux dans les poursuites pour avoir lu<br />

m chaire les lettres pastorales <strong>de</strong> leur<br />

évoque.<br />

De nombreux manifestants qui attendaient<br />

te prélat et les <strong>de</strong>ux ecclésiastiques poursui-<br />

vis avec lui les acclament longuement ; ce<br />

n'est qu'à grand'peine que les trois prévenus<br />

beuvent se frayer un passage parmi la foule<br />

et gagner la salle d'audience.<br />

Lo procès commence à 9 heures et <strong>de</strong>mie,<br />

I.e prési<strong>de</strong>nt, après interrogatoire d i<strong>de</strong>ntité,<br />

'lonno lecture, « pour mettre les choses au<br />

point » dit-il, <strong>de</strong> la lettre épiscopale.<br />

Mgr Gieure, renouvelant les termes <strong>de</strong> sa<br />

lettre, fait entendre une énergique protesta-<br />

tion contr la loi sur la dévolution et déclare<br />

'me l'Eglise ne la reconnaîtra et ne s'y sou-<br />

mettra jamais.<br />

Le curé <strong>de</strong> Biarritz et le vicaire <strong>de</strong> la cathe<br />

ârale, interrogés ensuite, reconnaissent l'acte<br />

qui leur est reproché ; ils ont lu publique-<br />

- ment le man<strong>de</strong>ment épiscopal et ils ajoutent<br />

•qu'ils approuvent sans réserve les déclara-<br />

tions faites par leur évêque <strong>de</strong>vant le tri-<br />

bunal.<br />

Le procureur <strong>de</strong> la République requiert uno<br />

."ondanmatiou ; son réquisitoire va à l'en-<br />

lontre <strong>de</strong> tous les arrêts déjà rendus<br />

Les trois avocats, en <strong>de</strong>s plaidoiries élo-<br />

(inontes, ont démontré <strong>de</strong> façon irréfutable<br />

le mal fondé <strong>de</strong> la poursuite.<br />

ARIAGSS<br />

Mardi 22 <strong>juin</strong>, dans la chapelle du château<br />

ne Reaudésert, grâce a une faveur spéciale <strong>de</strong><br />

Mgr l'Evèque <strong>de</strong> Montauban. a été célébré le<br />

mariage du comte <strong>de</strong> Quemper do Lanascol<br />

ïvec Mlle Louise <strong>de</strong> cinostou, cousine du ba-<br />

• <strong>de</strong> Benoit-Corbiùres.<br />

t Ce mariage unit la famille dos duc do Rrc-<br />

agne IVnl.liirvre a une <strong>de</strong> nos vieilles familles<br />

nei conseillers au Parlement do <strong>Toulouse</strong>.<br />

La liancée a été conduite à l'autel par son<br />

ff, M - Alex <strong>de</strong> Ginestou, directeur <strong>de</strong> la<br />

?°neti' (.encrale <strong>de</strong> Marvéjols. Le fiancé par<br />

» baronne <strong>de</strong> Benoit,<br />

'Los témoins étalent, pour le marié, lo<br />

f&? Lanascol et M. Le Grand ; pour 1;<br />

,u o. son frère et le baron <strong>de</strong> Benoit.<br />

Arc"; ml<br />

Ulôt0 a étë fait « Pnr Mlle Jane Casses,<br />

iannn p ^neo du vicomte do Carné, et Mlle<br />

»ffl .. V'''' 1 '''' 1 ' 'l"c ",ndiiii;ait, M. do Vienne,<br />

'neior tlo mari ne.<br />

eaus!! la i'''" l , u ' s


SKWM. yTOMVfluae-. -mmOWAH'WH'-*-*— ~» - m «Tjam-s. i 1— —<br />

STATIONS THERMALES ET BALNEAIRES DU<br />

BAINS D£ TRÉB/\S (Tarn) Saison ûu 24 Juin an 1 er Ocîolire<br />

L'EtaMl&sement Thermal <strong>de</strong> Trônas et son Hôtel sont, comme par le passé, sous la direction<br />

<strong>de</strong> M. J. Bermond. -- Ces eaux minérales, dont la réputation n'est plus a taire, font merveille<br />

dans toutes les maladies <strong>de</strong>là pe:;u : Eczémas, Douleurs rhumatismales. Maladies <strong>de</strong> la Bouctto<br />

et <strong>de</strong> la Matrice, etc. (Notice spéciale franco sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.)<br />

Hôtel: S fr. ofir journée <strong>de</strong> baigneur (pelit déjeuner et chamhro compris). Cuisine tr. soignée.<br />

Eaux Minérales 9ar8nt,ÔS iSTSUSBumh <strong>de</strong> Rieumajou<br />

Par Lia. Salvetat (Hérault)<br />

Eau <strong>de</strong> Table recherchée, gazeuse, alcaline, approuvée par l'Académie oe Mé<strong>de</strong>cine, autorisation<br />

do l'Etat. --- Souveraine dans les Maladies du Foie, Goutte, Gravelle, Anémie et Voles<br />

Dlgestiveg. — Expédition par Caisses <strong>de</strong> 30 et 50 bouteilles. S'adres. au Régisseur.<br />

~Tm\FVMÊniE FLCKJILE, 56, rue <strong>de</strong> Metz, 10UL0VSE<br />

CR02AT, OLIVIER £ C*<br />

Pirmmerles <strong>de</strong>s première» marques. Brosserie, Peignes fantaisies. Epingles a chapeau,<br />

Eponges, Services Bacarrats. Faux-cols, Manchettes, eto., etc.<br />

Rayon <strong>de</strong> TPostiCb.es modèles Inédits. — PRIX TRÈS RÉDUITS<br />

BILL S PHOTO C<br />

HARGOUS Frères, directeurs.<br />

Portraits Album Plaîîno inaitéi<br />

POSE PAn TOUS TEMPS<br />

Salons et Aletiers au 1"<br />

avec cadra riche<br />

65 X 75<br />

RTRAITS<br />

ISE DE SEVIGN<br />

«nsiis us Bontnm<br />

11, rm S'«-C«tS»rin»<br />

63. Bue <strong>de</strong> la Pomme. 63<br />

TOULOUSE<br />

GRAND CHOIX<br />

BONBONS, CHOCOLAT, PATES ET_ ITS D'AUVERGNE<br />

Suions <strong>de</strong> Dégustation jxiur FIYE O'GLOGK<br />

L-'Agenoe GANET<br />

Anciennement rue ALSACE<br />

a transféré ses Bureaux : 27, BouJevard <strong>de</strong> Strasbourg, 27<br />

Téléphone : 4-74<br />

LEG R AND, ÏMrectèïai'-IVofîriéiaire<br />

Publicité Afflohase, Peinture» murales. --- vente et achat <strong>de</strong> Maisons, Propriétés, Fonds<br />

<strong>de</strong> Commerce. — Location d'appartements en ville et <strong>de</strong> Maisons <strong>de</strong> campagne.<br />

MAISON VîGUIER (Georges JAUZION Successeur)<br />

TOTJXJOXTSEI — ÎO, nie Alsace-Lorraine<br />

Objets d'Art — Bronzes — Marbres — Biscuits — Porcelaine <strong>de</strong> Copenhague<br />

Spécialités Ca<strong>de</strong>aux <strong>de</strong> Fête et <strong>de</strong> Mariage<br />

te<br />

Société YARZ&C<br />

IC ; rue <strong>de</strong> la Trinité, et 4, place Roaaix— TOULOUSE<br />

Magasins les plus vastes du Midi<br />

(UINCAILLERIE, FERRONNERIE, MÉNAGE, CHMÎFFACE.<br />

HYDROTHÉRAPIE, AMEUBLEMENTS, FONTES<br />

Transmission d'Offices Ministériels<br />

Cabinet Paul MOULS<br />

Ancien officier ministériel<br />

33, rue Alsace-Lorraine, TOULOUSE<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Charges <strong>de</strong> toute Nature<br />

GREFFES : d'Appel, civils, <strong>de</strong> Commerce et<br />

<strong>de</strong> Paix.<br />

ETUDES : d'Avoué, Notaire, Huissier, Commissalre-Priseur.<br />

AFFAIRES EXCEPTIONÎÏELLBS ET DRGEKTES<br />

Recouvrements à forfait, direction <strong>de</strong> procès,<br />

litiges <strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer, successions, etc., etc.<br />

G. SEGONZAC<br />

Ameublements - Literie - Tapis<br />

6, place <strong>de</strong> la Trinité TOULOUSE<br />

Spécialité <strong>de</strong><br />

Lits fer, fer et<br />

Cuivre, avec<br />

Panneaux bois<br />

Scmmiers<br />

métalliques<br />

Literie<br />

complète<br />

Ameublements<br />

mo<strong>de</strong>rnes<br />

Couvertures<br />

en tousgenres.<br />

| Installation <strong>de</strong><br />

campagne<br />

TÉLÉPHONE<br />

EMANDE<br />

1 ENTRÉE LIBRE<br />

38 Feuilleton du <strong>29</strong> <strong>juin</strong> <strong>1909</strong>.<br />

LeWifttelwiw<br />

PAR<br />

JUSTUS MILES FOR M A IV<br />

JjâantntioR do ('anglais par Pierre LUCUET<br />

XXII<br />

— En vérité, monsieur, dit-elle d'une<br />

roix qu'elle fit glaciale, ce jeune homme<br />

paraît ne pas manquer <strong>de</strong> défenseurs. Je<br />

ri'ai pas le désir <strong>de</strong> discuter ses qualités.<br />

Je ne me souviens <strong>de</strong> lui que comme<br />

d'un homme qui m'a fait souffrir et qui<br />

m'a fait du tort... Ne pourrions-nous pas<br />

parier <strong>de</strong> quelqu'un d'autre ?<br />

Mais je me levai brusquement, en colère.<br />

~ S'il vous a fait du tort, madame,<br />

c'était pour vous sauver la vie. Et s'il a<br />

paru faire une choyé déshonorante, c'est<br />

qu'il estimait votre guérison plus que<br />

Bon honneur. Et comime si tout ceci n'était<br />

pus suffisant, il vous a sauvée une<br />

wrcon<strong>de</strong> fois, et il risque encore, aujourd'hui<br />

môme, son existence pour votre<br />

bonheur. Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la permission<br />

d« me retirer, madame.<br />

La princesse releva les yeux vivement<br />

*t tondit une main vers moi. Ses yeux<br />

6'étaient, largement ouverts et ses lèvres<br />

(rénvissaient.<br />

— Non, non, ne partez pas, monsieur<br />

GE DE TÊTE<br />

Antiseptique pour Dames, séchoir électrique,<br />

2 fr. Ondulations Marcel 2 fr. —<<br />

Coiffeur,. Grand-Hôtel, 33, rue <strong>de</strong> Metz ;<br />

Crépons, cheveux fins toutes nuances,<br />

2 fr. 50. Bouclettes chignon <strong>de</strong>puis 1 Ir.<br />

TOULOUSE<br />

&ranfl-H0tBl&Tlvollï3r réunis<br />

INSTALLATION ftlODERNE<br />

Electricité<br />

RESTAURANT<br />

PÂTÉS TIVOLLIER<br />

Wf" iSSR MO 'M.' SSI<br />

Ouverture <strong>de</strong> crédit a tous Propriétaires<br />

d immeubles urbains ou ruraux.<br />

Escompte <strong>de</strong> Quittances <strong>de</strong> Loyers<br />

ou Fermages.<br />

Mutuelle Propriétaires. 21 PL Esrrairol — TOULOUSE<br />

18, rue Alsace<br />

Clans» « ki Lévrier<br />

E. LUSSOT, 25, r. du Taur, 25, TOULOUSE<br />

Voir nos séries o , r%<br />

Réclame ; Hommes I a 50 Dames i U so<br />

(hMaison reçoit p«iea. les Bons du Crcd. Mo<strong>de</strong>rne)<br />

AX-L^S-'ri-IISFS.lVIES (Ariège)<br />

Théâtre du Casino Municipal, direction F.-Ch. Gagne, Tous les soirs représentations<br />

théâtrales, Opéra-Comique, Opéroltes. Grands concerts tous ies joues do 3 heures as netrres<br />

dn soir, au kiosque da Couloubret. Tous les jours, <strong>de</strong> 1 heure a i heures <strong>de</strong> l'apr îs-mldi, sur la<br />

terrasse dn Casino, concerts sy mphontques. Grand Cercle, salles <strong>de</strong> jeux, p :llts onevaux,<br />

baccara. Café Glacier, consommations <strong>de</strong>s premières marques, glaces et sorbets, spôjlalltê do<br />

oafô Nossi-Bô.<br />

Saison du -1" Juillet au 30 Septembre<br />

lVIolit,g--l©s-BaLixTL3 (Pyrénées-OrîeîUaîes)<br />

Spécialité : MALADIES DE LA PEAU, ECZÉMA, etc. — Station <strong>de</strong> Pradog.<br />

Voilures à tous les trains (7 kilomètres).<br />

Grand Hôtel <strong>de</strong> l'Etablissement, Vicens MARTIN, restaurateur. Cuisine<br />

î" ordre. Prix modérés. — Orchestre symj honique.<br />

G - HOTEL SICRE ( AX-JJES-THBRMES<br />

Ariège<br />

T. C. F. Entièrement remis à neuf. Confort<br />

mo<strong>de</strong>rne. Cuisine très soignée. Electricité, autogaxage-fosse.<br />

Parc aux arbres séculaires. Etablissement<br />

<strong>de</strong> Bains « Le Breilh » propriété<br />

<strong>de</strong> l'hôtel, eaux souveraines. Ecuries, remises,<br />

omnibus à tous les trains. Prix modérés. Mlles<br />

Sicre toujours propriétaires. Répond toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> renseignements.<br />

COFFRES-FORTS<br />

« â TOULOUSE<br />

p Square du Capiîoîe<br />

Merveille « HU CORSET BLANC »<br />

TOULOUSE — 38, rne Alsace-Lorraine, 38 (Hôtel <strong>de</strong> la Poste) — TOULOUSE<br />

F0URHITUR1S CORSBTIÈRBS<br />

Choix complet <strong>de</strong> Corsets dans tous les prix. Corsets pour Entants et Fillettes <strong>de</strong> tout âge.<br />

Modèles brevetés sortant <strong>de</strong>s meilleures maisons <strong>de</strong> France. -- Corsets sur mesure.<br />

Cabinet Decourt 9,r<br />

- c<br />

Contentieux <strong>de</strong> la Voie Ferrée<br />

XlTqnon<br />

TOULOUSE<br />

Réclamations et Litiges Chemins <strong>de</strong><br />

sans Débours.<br />

Fer<br />

Achat et Vente Fonds <strong>de</strong> Commerce, Immeubles<br />

et Pronriétés. -- Associations. --Employés<br />

intéressés,<br />

MAISON DE FAMILLE<br />

Recommandée au clergé, jeunes gens et familles.<br />

Mmes Dardé et Peyret, rue du Languedoc,<br />

1 et 3, <strong>Toulouse</strong>. — Tramways électriques :<br />

ligne GaTe MataJaiau-Salnt-Michel. Maison très<br />

aérée avec jardin.<br />

1 M"ANDRAU & BLANC<br />

AHESSï, Suce', rue do la Pomme, J et 11<br />

TOULOUSE<br />

GRAND ASSORTIMENT DE MEUBLES<br />

Sièges, Tentures, du plus simple au plus riche,<br />

fabrication irréprochable<br />

Prl2 tans concurrence d qualité égala<br />

COHTEimON GARANTIE<br />

ni! gêne tt nus fatigue <strong>de</strong>s<br />

ILVl UlUUlNCURABLES<br />

Prix KD&ÎS . CuBSeitî gratuits<br />

LAJAUNIE,CAPÈ;tAN S'<br />

TOULOUSE<br />

Laboratoires LARROCHE<br />

FERMENTATIONS â PRODUITS ŒNOLOGIQUES<br />

\ Procédés J. LARROCHE, OipISmâ k l'Institut Pasteur. Chimisle-Expsrt <strong>de</strong>s Tribunaux |<br />

pur décolorant ^<br />

MetaMsaîSte <strong>de</strong><br />

Tannins purs<br />

Phosphate<br />

Bi&alciqne<br />

etc., etc.<br />

(Prix <strong>de</strong> Gros}<br />

du<br />

UYIU6E<br />

0.15 à 0.20<br />

centimes<br />

par hectolitre<br />

EFFET m LEVURES StLE&TiOHilES i<br />

Augmentation du Degré alcoolique, Bouquet, Conseroation, eto.<br />

[ LEVURES sélectionnées acclimatées à l'Aci<strong>de</strong> Sulfureux (Mêmes Pris) g|<br />

GRATUITEMENT : Emoi Notices explicaiioes. Renseignements. Examen <strong>de</strong>s Vins<br />

Bureaux et Laboratoires : 19, rue du Taur, TOULOUSE. Usine : rue <strong>de</strong>s Kovarts |<br />

GRAND COMPTOIR DE MACHINES PARLANTES<br />

3L5. 5S OP3E1. U X ^ 3KT o<br />

44, Bue <strong>de</strong> Metz, 44 (en face le Grand-Hotel)<br />

si<br />

Les plus vastes du Midi<br />

HST 1 O WJJ mi%i> M_J £^ ^3 ENTRÉE LIBRE<br />

Creighton !... Je n'avais pas l'intention<br />

<strong>de</strong>...<br />

— Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la permission <strong>de</strong><br />

me retirer, princesse, répétai-je, car j'étais<br />

fort en colère.<br />

— Retirez-vous, monsieur, réponditr<br />

elle en se laissant aller en arrière dans<br />

sa chaise-longue. Je ne voudrais pas paraître<br />

vous retenir <strong>de</strong> force... Mais...<br />

mais souvenez-vous que vous serez toujours<br />

le bienvenu dans ce jardin et dans<br />

cette maison, et que je serai toujours<br />

heureuse <strong>de</strong> vous revoir.<br />

— Je vous remercie, madame.<br />

Et je partis en songeant :<br />

« Il aura passé <strong>de</strong> l'eau sous les ponts<br />

quand on me reverra dans le jardin <strong>de</strong><br />

l'ancien couvent. »<br />

XXIII<br />

Attendre... attendre... attendre... Il<br />

me semble, quand je regar<strong>de</strong> en arrière,<br />

que ce fut l'intolérable far<strong>de</strong>au <strong>de</strong> ces<br />

jours et <strong>de</strong> ces semaines qui se traînèrent<br />

<strong>de</strong> façon si interminable, ne nous laissant<br />

pas même l'illusion d'une occupation.<br />

Et attendre... quoi ? Nous le savions h<br />

peine. Sauf les nouvelles orientales,<br />

rien ne nous intéressait et ces nouvelles<br />

n'arrivaient pas en abondance. J'eus une<br />

lettre <strong>de</strong> Denis — elle est encore <strong>de</strong>vant<br />

moi — huit jours environ après son arrivée<br />

à Novodnia. Cotte lettre parlait<br />

vaguement <strong>de</strong> plans à l'élaboration, et<br />

] d'autres perfectionnés, pour la défense<br />

<strong>de</strong> la capitale, pour la dispersion <strong>de</strong>s<br />

! forces ennemies et <strong>de</strong> mesures prises<br />

' par le prince pour regagner la faveur<br />

d'une population hésitante. Elle disait<br />

que le prince restait calme et brave en<br />

face du danger. Denis s'extasiait à l'idée<br />

du plaisir <strong>de</strong> sentir encore la poudre et<br />

<strong>de</strong> coucher sous la tente.<br />

Et, à la fin <strong>de</strong> la lettre, un petit para-<br />

graphe qui me montrait tout entier l'ancien<br />

Denis : « Gar<strong>de</strong>z-la bien. Qu'il ne<br />

lui arrive aucun mal. Parlez-moi un peu<br />

d'elle <strong>de</strong> temps en temps, que je sache<br />

comment elle est, comment elle va et si<br />

elle semble moins malheureuse ? C'est<br />

tout ce qu'il y a d'important, voyez-vous,<br />

qu'elle soit bien portante et moins malheureuse.<br />

Je parlai <strong>de</strong> cette lettre à la princesse<br />

la première fois que je la vis dans le<br />

jardin, car, ma colère passée, j'avais naturellement<br />

renoncé à ma menace <strong>de</strong> ne<br />

plus lui rendre visite. Et je faisais mon<br />

possible pour lui éviter les pensées pénibles<br />

et pour lui distraire l'esprit, sachant<br />

bien qu'après tout la pauvre femme<br />

avait grièvement souffert et d'une<br />

souffrance qui pouvait à bon droit lui<br />

paraître injuste et cruelle.<br />

Mais quand je lui parlai du post-scriptum<br />

rapportant les paroles du jeune<br />

homme aussi exactement que je le pouvais,<br />

elle pencha très bas la tête et ses<br />

mains se mirent à trembler sur ses genoux.<br />

Puis elle me posa quelques questions<br />

qui m'incitèrent ù jarler encore<br />

<strong>de</strong> lui .<br />

C'est ainsi que nous attendions, inactifs,<br />

paresseux, espérant <strong>de</strong>s nouvelles<br />

qui nous mettraient l'esprit en repos, et<br />

qui nous donneraient un but certain sur<br />

lequel faire converger nos idées pour l'avenir.<br />

Nous passions aussi notre temps<br />

à nous cacher le plus possible les craintes<br />

que nous ressentions pour le dénouement<br />

<strong>de</strong> la crise dans le pays où régnait<br />

le prince Carol.<br />

Le colonel von Altdorf avait <strong>de</strong>s nouvelles<br />

do temps en temps, une dépêche<br />

chiffrée l'informant d'un mouvement,<br />

une lettre d'un <strong>de</strong>s hauts conseillera du<br />

prince, ou du prince lui-même, ou en<br />

certaines circonstances, <strong>de</strong> Denis.<br />

RÉPARATIONS<br />

GRAND CROIX <strong>de</strong> CYLINDRES<br />

ET<br />

DISQUES ARTISTIQUES<br />

DE TOUTES MARQUES<br />

Prix défiant toute concurrsnce<br />

XJJSSu^.T-Xji3iïS-raA.a:3^-SÎ (Ariège)<br />

Station <strong>de</strong>là itgne du Midi <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> a As, a 155" d'altitu<strong>de</strong>. Eaux tnarmilea allaita js, bicarbonatées,<br />

calclques, employées surtout en bat tu â eru courante et <strong>de</strong> piscine <strong>de</strong> il'i â Î8',et en dou -<br />

ohes générales etspéelales, sédatives et toniques â la fois. Souveraines dans ietraitemanl <strong>de</strong> toutes<br />

les affections utérines et péri lUérluos, ainsi que d03 névroses. Utilisées aveo succès dans le<br />

traitement <strong>de</strong>s maladies <strong>de</strong>s appareils gAnlto-urinaires chez les <strong>de</strong>ux sexe;, <strong>de</strong>s atlectionj di<br />

lestornac et <strong>de</strong> l'intestin, dos attestions do a peau <strong>de</strong> nature neuro-arthritique. Asslss sur les<br />

<strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong> l'Arlé^e, entourée <strong>de</strong> montagne», â l'abri <strong>de</strong>s vents, la station cPUssat est un sijour<br />

délicieux au climat tempéré. Beau parc. Nombreuses excursions aux environs. Musique.<br />

Les Brans fle Ganaveilles-les-Bains<br />

Prés OLETTE (Pyr.- Orientales)<br />

Source gpéclafle pour la gravelle, dissolvantes<br />

et éliminatoires. — Rhumatismes divers.<br />

— Arthritisme et Goutte. —Maladies nerveuses.<br />

BIGORRK, propriétaire.<br />

GIN0LES-LES-B7ÎINS (Ru<strong>de</strong>)<br />

à i kilomètre <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Qnffllan, ligne <strong>de</strong><br />

Carcassonne à Quillan-Rivesaltes. — Omnibus<br />

à tous les trains; téléphone n' 5. ETABLISSE-<br />

USNT THERMAL mo<strong>de</strong>rne entièrement traits*<br />

-formé : Bains, douches, buvette. — Sources rigoureusement<br />

captées autorisées par l'Etat sur<br />

rapport favorable Académie <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, souveraines<br />

: Reins, vessie, intestins, foie, estomac,<br />

arthritisme.<br />

Confortables hôtels, villas pour familles, saions,<br />

chatpelle. Site magnifique, cure d'air.<br />

Parc très ombragé, centre <strong>de</strong> belles excursions;<br />

pêche, chasse. — Prix très modièrés. Conditions<br />

Sipôciales pour ecclésiastiques.<br />

. ïa "R-a^roi^<br />

AGENCE, 9,rue <strong>de</strong> la Poste,<br />

LISEZ 1<br />

<strong>Toulouse</strong>, fl contient : 1° La combinaison<br />

n" 6 pour bien se marier sans intermédiares<br />

: P." les commerces, maisons,<br />

propriétés à vendre ; 3° les associations,<br />

locations, emplois. Ce journal est envoyé<br />

gratis à toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

L VCAU\E-L12S-S5A1\S (Tar n)<br />

Altitu<strong>de</strong>, S50 mètres. -- siaiion <strong>de</strong> cure d'air<br />

Chasse, Pâc/ie, Jolies Promena<strong>de</strong>s, Excursions.<br />

GRAND HOTEL iÛUTOU<br />

M. COURECii, gendre <strong>de</strong> M. Moutou, p:é<br />

Tient ia nombreuse clientèle <strong>de</strong> l'Hôtel qu'il<br />

vient d'en prendre la Direction.<br />

Cuisine renommée. — Confort mo<strong>de</strong>rne. —<br />

Voitures — Garage avec fosse.<br />

ARCACKON<br />

Gr. ïïôtel Bégina-Forêt et d'Angleterre<br />

Tout premier ordre. — k minutes plage.<br />

Chauffage central dans toutes les chambres.<br />

— Salons. — Salles a manger. — Assenceurs. —<br />

AuUxjaa-age. — Eclairage électrique. —<br />

Téléphone'0.88. [PBIX MODEII ES)<br />

MEMBRE DU JDRï - OPTICIEN HORS<br />

CONCOURS A PARIS<br />

JLk H IL .A<br />

Nombreuses médailles d'or et d'argent poui<br />

les verres et lunettes qu'il emploie<br />

Bue <strong>de</strong> la Dalbu<strong>de</strong>, 39, en face Véallî*<br />

TOULOUSE<br />

TEINTURERIE A. CAUS<br />

TH7 «C» W^, *X9 »33<br />

PRISSE EXCEPTIONNELLE : Nettoyage du complet d'Homme,<br />

coup <strong>de</strong> fer tailleur : 4 FRANCS.<br />

BLANCHISSAGE ANTISEPTIQUE DES COUVERTURES DE LAINE ET DE COTON<br />

Dépoussiérage mécanique et désinfection <strong>de</strong>s tapis.<br />

Blanchissage <strong>de</strong> ri<strong>de</strong>aux apprêt du neul sur métiers spéciaux<br />

HBBNIBUX<br />

SOULAGEMENT ASSURÉ SANS CHARLATANISME A DES PRIX A LA PORTÉE DE TOUS<br />

MAISON E. LINAS (^„)<br />

J" Ijlisr Fj,is, successeur<br />

TOULOUSE — 25, rue <strong>de</strong> Rémusat, 25 TOULOUSE<br />

N'achetez aucun Bandage sans avoir visité notre Maison, recommandée par les Sommités<br />

médicales <strong>de</strong> la Région pour la modicité <strong>de</strong> ses prix et la scrupuleuse application <strong>de</strong>s appareils<br />

pour toutes difformités. (Cabinet spécial pour Dames.)<br />

ASSURANCE CONTRE LA BAISSE<br />

Traité théorique et pratique<br />

En vente dans tous les kiosques et chez tous les Libraires, 1 Ir. 5©<br />

Et chez l'Auteur : M. TH3JEUX, Banquier-remisier, 11 bis, rue <strong>de</strong><br />

Fleurar.ce, TOULOUSE.<br />

Location d'élégantes Bicyclettes<br />

POUR DAMEâ, HOMMES ET ENFANTS<br />

Un franc par jour<br />

fin prenant vingt cacheta utilisables<br />

vendant un an. au grf<br />

du slient.<br />

Vacances et saison â'Ets<br />

1/2 journ., 2 f. 50; un jour. 4 t.<br />

8 jours, 12 f.; 15 Jours. 15 U<br />

un mois. 25 1. «•fi*<br />

LEÇONS 12 fr.<br />

Zlles ne sont reconnues valables<br />

que lorsque l'élôva<br />

tconte et <strong>de</strong>scend seul<br />

<strong>de</strong> machina<br />

CYCLES TOLOSA NOUBEL<br />

79, Rue Alsace-Lorraine et 8, Rue <strong>de</strong> la Concorda<br />

<strong>Toulouse</strong><br />

HARPES, ORGUES<br />

TOULOUSE, 9, rue Rivais, 9. TOUL,OT:«iSi'<br />

Vente <strong>de</strong> pianos <strong>de</strong> tous facteurs. — Location, accord, échange. -- Fournisseur d7<br />

Lycées et collèges. - Atelier <strong>de</strong> réparations. — instrumente <strong>de</strong> toSt àlnre<br />

Maison <strong>de</strong> confiance fondée en 1878 fa OJ " D *<br />

28, î=5.Tj.e Sairit-FloiTie,<br />

Exigez le véritable Nom s P,<br />

ozasc&'vilso et incowt y* afablo.<br />

28, TÛVLCVSE<br />

êêméêëi ' ë&ëëdëi - MêMêMê - êmmêië - §§S8é8SëS<br />

IMPORTANTE COLLECTION DE ROBES ET MANTEAUX<br />

Exposition permanente <strong>de</strong> nombreux Mobiiers<br />

Installation complète da Châteaux, Vilias, Hôtels et Etablissements<br />

ENVOI D'ÉCHANTILLONS SUR DEMANDE ET DES CATALOGUES PUBLIÉS PAR LA MAISON<br />

M^xjAij-i^iniMi^ ma iiiiflBMiim^r<br />

Et toujours, quand une information<br />

lui parvenait qui rendait la situation<br />

plus nette, ou qui lui 'montrait mieux les<br />

forces ennemies ou la faiblesse nationale,<br />

nous voyions ses sourcils se contracter<br />

davantage et la moue lugubre <strong>de</strong> ses<br />

lèvres s'accentuer. E ne me disait rien,<br />

et je pense qu'il ne disait rien aux autres,<br />

mais je savais que les plus sombres<br />

pressentiments emplissaient son cœur,<br />

et je <strong>de</strong>vinais que le bonheur <strong>de</strong> Novodnia<br />

courait les plus graves dangers.<br />

Mais il se produisit quelque chose, à<br />

cet instant, qui détourna mon attention<br />

<strong>de</strong>s préoccupations courantes, et qui les<br />

rejeta vers un autre objet.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés<br />

i nable série d'escaliers, frappa douce-<br />

. ment et appela par le trou <strong>de</strong> la seri<br />

rure.<br />

— C'est moi, Colette, avec le monsieur.<br />

Une jeune femme sortit, le type ordinaire<br />

<strong>de</strong> la jeune femme du Boul'Mioh,<br />

•bien que mieux élevée d'allures, et manquant<br />

assez singulièrement <strong>de</strong> coquetterie.<br />

Elle repoussa la porte <strong>de</strong>rrière elle,<br />

mais je n'en entendis pas moins une toux<br />

rauque et les gémissements d'une voix<br />

faible.<br />

— Vous 'êtes M. Creighton ? <strong>de</strong>manda<br />

la jeune femme, l'ami <strong>de</strong> Saint-Denis ?<br />

! — Oui, madame, répondis-je, je suis<br />

cri en me voyant entrer. Elle me tendit<br />

immédiatement 'une main amaigrie. DeM<br />

puis que je ne l'avais vue un change-t<br />

ment terrible s'était opéré en elle. Elle!<br />

était affreusement maigre et pâle et seé<br />

joues portaient <strong>de</strong> caractéristiques ta-i<br />

ohes vermillon. Ses yeux, qui paraisvj<br />

saient <strong>de</strong>ux fois trop grands pour ssj<br />

figure, brûlaient fiévreusement dans<br />

leurs orbites.<br />

— Vous êtes venu, monsieur ? murmu-i<br />

ra-t-elle. Je savais que vous viendriez..:<br />

Mais c est bien bon <strong>de</strong> votre part. Saint-<br />

Denis m'avait écrit que vous viendriez!<br />

quand je vous ferais <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r. j<br />

Je rentrais un jour rue Boissonna<strong>de</strong>, l'ami <strong>de</strong> Saint-Denis. Et cette pauvre Je voulais vous voir pour que... pou*<br />

venant <strong>de</strong> l'autre côté <strong>de</strong> l'eau, lorsque Colette, elle est bien mala<strong>de</strong>, n'est-il pas que vous me promettiez., <strong>de</strong> dire ai!<br />

je trouvai, m'attendant dans la loge <strong>de</strong> vrai ? Puis-je quelque chose pour elle '?<br />

revoi r pour moi... à Saint-Denis. j<br />

la concierge, un gamin <strong>de</strong> sept à huit ans j Saint-Denis m'a recommandé <strong>de</strong> ne pas — Ah ! non !... ah ! non, Colette, îné-<br />

que la brave fonctionnaire avait refusé I l'abandonner et <strong>de</strong> faire tout ce qui seenai-je. Ah 1 non, ce n'est pas pour celï<br />

<strong>de</strong> laisser pénétrer chez moi, à cause rait en mon pouvoir pour la soulager. que je suis venu. Parlons donc, si voua<br />

probablement <strong>de</strong> la vétusté <strong>de</strong> son costu- — Hélas ! monsieur, répondit la jeune<br />

voulez bien, <strong>de</strong> ce que nous allons faire<br />

me. Il expliqua tant bien que mal qu'il femme, aucun <strong>de</strong> nous, je le crains, n'au pour vous tirer <strong>de</strong> ce lit et <strong>de</strong> cettd<br />

venait <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> Mlle Olivier, qui ra à s'occuper d'elle longtemps. Elle est<br />

chambre, <strong>de</strong> l'endroit où nous allonri<br />

était bien mala<strong>de</strong>, et qui désirait me voir très, très mala<strong>de</strong>. Mais elle a voulu vous vous emmener pour que vous puissiez<br />

immédiatement.<br />

voir avant <strong>de</strong>... partir, parce que vous respirer et .guérir, et re<strong>de</strong>venir fort**<br />

« Mlle Olivier ? pensai-je. Qui diable êtes 1 ami du seul homme qu'elle ait ai- comme avant. C'est <strong>de</strong> cela qu'il faut<br />

peut bien être Mlle Olivier ? Je ne conmé, je crois. Elle a <strong>de</strong>s commissions à parler, et <strong>de</strong> rien autre chose.<br />

nais aucune espèce <strong>de</strong> Mlle Olivier... vous donner pour lui. Voulez-vous en- Mais elle déplaça, sa bête, et un légeï<br />

Est-ce que tu ne te trompes pas, mon trer ? Mais je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai <strong>de</strong> ne accès <strong>de</strong> toux secoua tout son fn'b'W<br />

petit ?<br />

pas rester trop longtemps, car elle est corps, l'obligeant à chercher sa. re spira}<br />

Mais il insista :<br />

très faible.<br />

tion pendant <strong>de</strong> cruelles secon<strong>de</strong>s. i<br />

— Non, Monsieur, Mlle Olivier, Mlle Je pénétrai dans la chambre et la<br />

Colette Olivier, elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à vous gar<strong>de</strong>-mala<strong>de</strong> <strong>de</strong> Colette repoussa dou-<br />

TA suivre.i<br />

voir parce que vous êtes l'ami <strong>de</strong> M. cement la porte sur moi, restant au<br />

Saint-Denis. Il faut que vous veniez <strong>de</strong> <strong>de</strong>hors.<br />

suite.<br />

C'était une toute petite chambre, chau-<br />

— Ah ! ma<strong>de</strong>moiselle Colette 1... C'est <strong>de</strong> et trop close à l'atmosphère viciée<br />

bien, je pars avec toi.<br />

avec en surplus un poêle dans un coin<br />

Nous prîmes un fiacre. Et nous arri- qui dégageait certainement <strong>de</strong> l'oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

vâmes bientôt dans lo dédale <strong>de</strong> petites carbone. La fenêtre, trop étroite, était<br />

rues qui avoisine le Musée <strong>de</strong> Cluny. aussi fermée qu'elle pouvait l'être. L ABL.ENNOL, «st mlrttcnleoi<br />

dans toutes le» affections <strong>de</strong>s<br />

L'enfant me fit grimper une intermi- La mala<strong>de</strong>, dans so» lit eut un faible - t °4-50.ï'lv*> Domeruue, <strong>Toulouse</strong>.


LE NUIÉBO 5COTOIES<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : foulouae, Rue Roquciaine, JS5<br />

LE NUMERO 5 CENTIM<br />

BUCTB-3AR0RIHi BT BKPARTEHEHTS UMtffUU'aKS .<br />

1*0» taHTROPHW<br />

âlKAf«3KH (Unlsn postale)<br />

JaM Abonnom«uta partent 4M t» e»M ém<br />

7 -<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lot, Aveys-m, Cwrèze, Cantal<br />

fiant, tfrt-Pyeéoôes, Basses-Pyrénées, Lsutdm<br />

Ttrn-el-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

ïaro, Audo, Hérault, Pyrénéas-Orien fa /es<br />

Hauîe-GaroHiie. Ariège<br />

Edition du matin npécials a Toutousa<br />

tvmnezs «s^<br />

Sjftre unis A<br />

fc£CLAM£E 9» yigt) .<br />

ttSG&UQx . . . .<br />

FIL TELEGRAPHIQUE SPÉCIHl Mardi 2? Juin <strong>1909</strong>. - !9' Année - N* 6,073,<br />

k «s» O h. so<br />

• - 4-50<br />

, — 2-»<br />

- 8 - •<br />

Los Annonces «t Réclames sont reçues dans<br />

nos Bureaux, rue Koaueloine, 25, 4 <strong>Toulouse</strong>, et onez tous nos CorregpondaBtâf<br />

mm<br />

j<br />

Mgr Cseure, év&j»e tic Bayonne, a comparu<br />

llevant le tribunal correctionnel <strong>de</strong> Pau : ie<br />

ftigesnewî a été renvoyé à huifaûw.<br />

On annowce la mort <strong>de</strong> M. Benoist, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> ciiamjjre à ia Cour da Paris, contre lequel<br />

Ravsoltoi commit un <strong>de</strong> ses premiers atten-<br />

tats.<br />

La Dfta*nhre,après avoir ajourné jusqu'après<br />

la fin <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong>s inscrits la discussion du<br />

projet sur l'abolition du monopole du pavil-<br />

lon, a repris celle <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong>s tarifs<br />

foeanfers,<br />

Le congrès <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s tafeacs s'est<br />

envers à ia Bourse du travail <strong>de</strong> Paris-.<br />

—-***—<br />

E Us «tinsetre <strong>de</strong> la maries a désigné pour ar-<br />

IÏKQ, gans la conflit <strong>de</strong>s inscrits maritimes,<br />

B Dftto, prési<strong>de</strong>nt «Su tribunal <strong>de</strong> Seine.<br />

—>>_<br />

M. EmHe Faguet s'est cassé la jambe en sor-<br />

tant <strong>de</strong> la 801-borme.<br />

Les trois Arabes condamnés à mort, ont été<br />

ixécuîés à Bossuet (Algérie), sans inci<strong>de</strong>nts.<br />

—:—<br />

Le tsar et la tsarine ont quitté ta Suè<strong>de</strong> à<br />

tord du « Stantiart<br />

Capplello, à M. James Heumessy, a gagné<br />

* propagan<strong>de</strong> socialiste<br />

désarmée, elle n'a plus ni force, ni cou-<br />

rage, ni résistance, elle traverse une <strong>de</strong><br />

ces crises d'âme, une <strong>de</strong> ces heures <strong>de</strong><br />

détresse où l'on cherche désespérément<br />

d'où viendra l'appui, le secours, le salut.<br />

Et le citoyen Pichon, qui n'est pas sans<br />

en avoir conscience, a cru prévenir le<br />

danger en le précisant.<br />

« Ah ! Messieurs, s'est-il écrié, ne vous<br />

laissez pas prendre aux calomnies...<br />

C'est en gran<strong>de</strong> partie la campagne d'in-<br />

jures contre les représentants du peuple<br />

qui a conduit au coup d'Etat <strong>de</strong> Bru-<br />

maire et à celui <strong>de</strong> 1851...<br />

Le pauvre Pichon se méprend cruelle-<br />

ment. Il est impossible d'injurier les<br />

Quinze Mille. Mais il est possible <strong>de</strong> les<br />

flanquer à la porte. C'est pourquoi nous<br />

avons le sentiment qu'en faisant appa-<br />

raître sur le socle <strong>de</strong> la statue <strong>de</strong> Hoche<br />

l'ombre d'un balai dont tous les citoyens<br />

français tiendront cette fois le manche,<br />

le délégué aux affaires étrangères n'a pas<br />

été excessivement malin. C'est à force<br />

<strong>de</strong> crier au loup qu'on se fait croquer.<br />

Amen.<br />

Yves G RI MONT.<br />

et antimilitariste aient poussé un militaire<br />

à un geste <strong>de</strong> révolté.<br />

Ce qu'il y a surtout <strong>de</strong> plus grave et <strong>de</strong><br />

plus désastreux pour l'armée française,<br />

c'est que ce geste soit en quelque sorte ex-<br />

cusé, justifié par la personnalité et par la<br />

carrière du ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Nous ne savons si le colonel du 117 e d'in-<br />

fanterie et le général commandant du 4°<br />

corps pousseront l'affaire jusqu'où judiciai-<br />

rement elle peut aller.<br />

Peut-être, en «fâ,igniaait les coïH|quences,<br />

l'étoufferont-ils f%>eut-être, poussés par la<br />

gravité du fait, enserrés dans le règtement,<br />

<strong>de</strong>vront-ils donner Pondre d'informer et al-<br />

ler jusqu'au conseil <strong>de</strong> guerre.<br />

Que diront alors les officiers chargés <strong>de</strong><br />

juger le fantassin syndicaliste et comment<br />

prononceront-ils si, à la prévention, l'ac-<br />

cusé fait une réponse qui lui sera trop<br />

facile, puisqu'il n'aura qu'à répéter son- dis-<br />

cours ? Ne pourra4-il pas ajouter, n'ajoute-<br />

ra-t-il pas : « L'indiscipline, je n'en .suis pas<br />

seul coupable, elle siège à la tête <strong>de</strong> l'ar-<br />

mée française avec l'ex-lieutenant-colonel<br />

en réforme Picquart ? »<br />

Sans doute les juges condamneront. Mais<br />

ils ne pourront pas s'empêcher <strong>de</strong> penser<br />

que d'autres que l'accusé, et bierj plus gra-<br />

veraient que lui, sont coupables, et ils se-<br />

ront tentés <strong>de</strong> lui accor<strong>de</strong>r les circonstan-<br />

ces atténuantes. S'ils le font, ce sera pour<br />

Je général Picquart une flétrissure et une<br />

condamnation.<br />

L'esprit laïque.<br />

Un inspecteur d'académie vient <strong>de</strong> régle-<br />

menter les couvertuires <strong>de</strong>s livres et <strong>de</strong>s<br />

cahiers <strong>de</strong>s élèves dans ies écoles <strong>de</strong> son re:<br />

sort ; ces couvertures <strong>de</strong>vront être exclusive<br />

ment composées avec du papier blanc<br />

Et M. l'inspecteur d'académie, dans sa cir-<br />

culaire, précise toute la portée <strong>de</strong> cette déci-<br />

sion grave :<br />

« Le papier imprimé est interdit parée au il<br />

peut provenir <strong>de</strong>s journaux hostiles à l'école<br />

laïque... »<br />

— Un jeune Anglais, habitant Paris,<br />

paria une somme importante qu'il se ferait<br />

arrêter en moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures par la po-<br />

lice sans l'avoir provoquée en aucune façon<br />

©t sans commettre le moindre délit. Il gagna<br />

son pari <strong>de</strong> la façon suivante :<br />

Vêtu d'une défiroque lamentable, redingote<br />

crasseuse pantalon à franges, bottes éc-ulées,<br />

casquette immon<strong>de</strong>, il entra dans un restau<br />

na-nt à la mo<strong>de</strong>, s'installa à une table et com-<br />

manda un déjeuner princier. Effarement <strong>de</strong>s<br />

garçons, qui essaient <strong>de</strong> lui faire entendre<br />

que ta maison n'est pas faite pour <strong>de</strong>s clients<br />

<strong>de</strong> sa sorte. Lui <strong>de</strong> protester qu'il a <strong>de</strong> quoi<br />

payer et, à l'appui <strong>de</strong> son dire, d'exbibeir<br />

une liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque. Pas <strong>de</strong> doute,<br />

ce loqueteux est un voleur ! Le patron fait<br />

avertir la police. Elle arrive, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />

dîneur ses 'papiers. 11 répond qu'il n'en a<br />

pas, donne son véritable nom ; sur quoi, vu<br />

sa mine patibulaire, il est convaincu d'impos-<br />

ture.<br />

On emmène notre homme. Au poste, 1] par<br />

vient à grandïpeine à persua<strong>de</strong>r le commis-<br />

saire <strong>de</strong> police d'envoyer prendre <strong>de</strong>s ren-<br />

seignements. Et alors tout s'expliqua.<br />

Cette histoire date déjà <strong>de</strong> quelques an<br />

nées. . ,,. , .<br />

Aujourd'hui, pour se faire, arrêter, 1 .Anglais<br />

n'aurait qu'à crier : « Vive Jeanne d'Arc '<br />

ou « Vive la liberté ! »<br />

—©— Le premier paratonnerre.<br />

C'est, non point à Franklin, mais à Jacques<br />

<strong>de</strong> Ronas que nous le <strong>de</strong>vons. Aussi, la ville<br />

<strong>de</strong> Nérac se propose-t-elle <strong>de</strong> lui élever un<br />

monument<br />

La Jeune Fille pi travaille<br />

et le mariage âe l'intellectuelle<br />

Un <strong>de</strong> nos confrères parisiens poursuit,<br />

<strong>de</strong>puis quelques semaines, une curieuse en-<br />

quête sur « La jeune fille qui travaille »,<br />

curieuse surtout par la collaboration direc-<br />

te <strong>de</strong>s lecteurs et leur empressement à<br />

prendre part au débat contradictoire où<br />

les convie Mme Marguerite Rolland.<br />

Voici tes trois questions sur lesquelles on<br />

les a priés <strong>de</strong> vouloir bien exercer leur sa-<br />

gacité... ©t. leur malice...<br />

1° Est-il bon qu'une jeune fille sans for-<br />

tune apprenne et exerce uc métier ?<br />

2° Une jeune fille qui exerce un métier,<br />

ou une profession libérale, a-t-elle autant<br />

<strong>de</strong> chances qu'une autre <strong>de</strong> trouver un<br />

mari ?<br />

3° Une femme mariée doit-elle et peut-<br />

eMe continuel- à exercer la profession qu'el-<br />

le exerçait avant son mariage ?<br />

On voit que le problème ne manque pas<br />

<strong>de</strong> délicatesse , et comporte <strong>de</strong>s solutions<br />

multiples. U y paraît bien d'ailleurs, et<br />

Mime Marguerite Rolland aura peine, je<br />

crois, à tirer <strong>de</strong> son enquête la « conclusion<br />

pratique » qu'elle espérait. Ses lecteurs<br />

s'obstinent à lui faire débrouiller <strong>de</strong>s éche-<br />

veaux emmêlés d'opinions contradictoires,<br />

et Dieu sait comment elle en pourra trou-<br />

ver le bout !<br />

Sur la première question : '« La jeune<br />

fille sans fortune doit-elle apprendre et<br />

exercer un métier ? » tout le inon<strong>de</strong> est à<br />

peu près d'accord. II faut, rendre aux nom<br />

mCB _ dont on a beaucoup médit — cette<br />

justice qu'ils ne veulent pas que nous mou<br />

rions <strong>de</strong> faim. Cependant, ils font encore<br />

quelques réserves sur la légitimité <strong>de</strong> cer-<br />

revendications féminines, et,<br />

taines revendications féminines, et, par<br />

Jacques <strong>de</strong> Ronas, qui s'était déjà 'fait con- I exemple, entre « profession » et « métier »,<br />

naître à l'Académie <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux par <strong>de</strong>s tra-<br />

scientiflques fort originaux, lança, le<br />

7 <strong>juin</strong> 1753 le premier paratonnerre, Lexpê<br />

ience eut,'lieu dans la vallée <strong>de</strong> la Baise.<br />

L'appareil était uno sorte do cerf-volant en<br />

panier huilé, <strong>de</strong> 18 pieds carrés <strong>de</strong> surfac»<br />

1 était attaché à une cor<strong>de</strong> <strong>de</strong> chanvre entou-<br />

rée d'un 111 <strong>de</strong> cuivre continu. C'est ce que<br />

'inventeur appelait le « cerf-volant électri-<br />

que- »• Lancé dans les airs lundis qu'un orage<br />

grondait, l'i.-i M»a 1.'il sVIevn rapi<strong>de</strong>ment a en-<br />

v'Lo ISO mètres <strong>de</strong> hauteur. Ronas fixa la<br />

ri «lé én v attachant un cordonnet <strong>de</strong> soie<br />

dont l'autre extrémité était retenu© par une<br />

nérre placée sons l'an vent d'un© maison.<br />

Mi fi do cuivre était suspendu un oylmdre<br />

<strong>de</strong> fer blanc : si l'..| pareil était réellement<br />

conducteur <strong>de</strong> l'électricité, les étincelles <strong>de</strong>-<br />

v., t M - produire quand nn toii.-heB.it ce cy-<br />

lindre avec un autre cylindre do même métal<br />

emmanché à un tube <strong>de</strong> verre isolant le flui<strong>de</strong>.<br />

I rs explosions eurent lieu en effet, accom-<br />

naânées <strong>de</strong> lames <strong>de</strong> feu assez longues. Jus-<br />

m'à La ol m te du cerf-volant, on n apcrcul<br />

t lus d'éclairs ©f. l'éclat du tonnerre était beau-<br />

.,,,,„ moins violent. Quand l'appareil eui été<br />

ramené, l'orage reprit son cours. I-e principe<br />

- I>e conseil <strong>de</strong> revision du mariage.<br />

I^i nouvelle loi sur les mariages dans 1 Etat<br />

do Washington û été nuit» «u vigueur hier.<br />

ils établissent une différence un peu sub<br />

tile.. Volontiers, diraient-ils comme un jeu<br />

ne homme <strong>de</strong> ma connaissance : « Les fem-<br />

mes qui n'ont pas le moyen d'écumer leur<br />

pot-au-feu à elles, eh bien ! qu'elles écu-<br />

ment celui du voisin ! C'est la seule car-<br />

rière qui leur convienne ! »<br />

D'autres distinguent soigneusement les<br />

« métiers masculins » et les » métiers fé-<br />

minins », oubliant que tailleurs, cuisiniers,<br />

chapeliers, parfumeurs et marchands <strong>de</strong><br />

mo<strong>de</strong>s ont envahi, dès longtemps, lo doniai-<br />

ne qu'on disait nôtre. En vérité, dans la<br />

pratique, nul r.© s'inquiète <strong>de</strong> ces discus-<br />

sions <strong>de</strong> principe, et chacune gagno son<br />

pain comme cille peut, va où la poussent ses<br />

aptitu<strong>de</strong>s, ses goûts, ou, plus simplement,<br />

les nécessités et les circonstances dont<br />

hommes ou femmes— nous dépendons tous.<br />

Et certes, la <strong>de</strong>stiné© <strong>de</strong>s ir,tellectu>alte« <strong>de</strong><br />

métier, <strong>de</strong> celles que Mme Colette Yver ap-<br />

peill© drôlement « tes Oervelines » n'est, pas<br />

toujours La pdus eaiviaiMe, Mais enfin, il ©st<br />

juste <strong>de</strong> laisser chacun libre dans l'honnête<br />

choix do son fra.vail.<br />

OiNinl à sa voir si lc«s fmxm géfla à ma<br />

lier éprouvent qucilquo répugnauc© à choi-<br />

sir leur feinoTO dams « te mon<strong>de</strong> où, Ttm. tea-J<br />

vBiiae », il m© seœoWe que la question no se 1<br />

pose même pas. Mme Colette Yver paMe<br />

Lbien d'une « Ligue masculine .-» dont tous<br />

<strong>de</strong>s membres font vœu <strong>de</strong> Urépouser jamais<br />

une jeune fille qui exerce jn métier ; mais<br />

j© doute que cette Ligue réunfese uii nom-<br />

bre c-rmsidériatole d'adhérants.<br />

C'est que les jeunes gems d'aujourd'hui<br />

sont aussi pratiques pour 1© moins que<br />

leurs fiancées évemt'uedles. Ils savent que<br />

isi les jolies dots sont rares, elles se paient<br />

aussi très cher. Ils n'ignorent pas les ab-<br />

sur<strong>de</strong>s et ruineuses habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> luxe que<br />

tes famines riches ou simplement aisées<br />

naissent prendre à leurs fines. Es savent<br />

que les revenus d'urne feimme pour élevés<br />

qu'ils soient, restent toujours seneibleiment<br />

inférieurs à ceux dont ©1,1 jouissait chez-<br />

seis parents.<br />

J'ai connu une jeune élégante qui trou-<br />

vait moyen <strong>de</strong> dépenisea-, dans son mo<strong>de</strong>ste<br />

chef-Peu <strong>de</strong> oamton, un peu plus <strong>de</strong> 6,000<br />

francs par an pour sa toilette. Il était <strong>de</strong><br />

notoriété publique que les revenus d© sa<br />

dot n'excédaient pais 3,000 francs. Et elle se<br />

vantait <strong>de</strong> n'avoir jamais porté <strong>de</strong>s robes<br />

doublées d© soie ! BHe finit par épouser un<br />

officier sans fortune qui dut être bien em-<br />

barrassé d'elle ,oprès la lune <strong>de</strong> miel !<br />

Voilà pourquoi un homme <strong>de</strong> bon sens<br />

aime souvent mieux donner son nom à une<br />

-femme d© goûts mo<strong>de</strong>stes, travailleuse et<br />

accoutumée à vaincre la mauvaise fortune,<br />

qu'à une bostonneuse passablement dotée<br />

mais trop entichée <strong>de</strong> la vie coûteuse et<br />

brillante <strong>de</strong>s salons.<br />

Et tous les jours <strong>de</strong>s mariages entre ca-<br />

mara<strong>de</strong>s do cours, d'écoles, <strong>de</strong> facultés, en-<br />

tre docteurs ©t doctoresseis, professeurs et<br />

institutrices, savants et savantes, nous dé-<br />

montrent que, malgré leurs accès d'humeur<br />

et leurs bouta<strong>de</strong>s, les hommes d'esprit sa-<br />

vent toujours s'inol-iner <strong>de</strong>vant l'intelligen-<br />

ce ©t le talent, quels que soient leurs justes<br />

griefs contre les bas-bleus.<br />

U y a bien longtemps d'ailleurs que, dans<br />

les ménages d'ouvriers, le gain <strong>de</strong> la femme<br />

était considéré comme un appoint, indis-<br />

pensable, bien longtemps qu© les « dames »<br />

<strong>de</strong> la petite bourgeoisie — femmes d'em-<br />

ployés, <strong>de</strong> fonctionnaires subalternes, d'of-<br />

ficiers sans fortune — augmentaient, au<br />

prix <strong>de</strong> leurs veilles, les revenus <strong>de</strong> la fa-<br />

mille par le travail <strong>de</strong> leurs mains.<br />

Et nous venons à la partie délicate d©<br />

l'enquête : « Un© femme mariée peut-elle<br />

exercer un métier ? » Mme Colette Yver —<br />

qui ©st presque une spécialiste dans la<br />

question — se prononce carrément pour la<br />

négative. « II iest vrai, dit-ettle ©n substance,<br />

qu'une jeune fille sacs fortune peut et doit<br />

se créer une situation indépendante ; il est<br />

vrai qu'un homme préfère épouser une<br />

feimme instruite, munie d'un gagne-pain et<br />

qui pourrait, 1© cas échéant, assurer seule<br />

sa subsistance et celle <strong>de</strong> sa famille, plu-<br />

tôt qu'une poupée <strong>de</strong> salon ou une petite<br />

bourgeoise inintelligente ; mais il n'est pas<br />

moins vrai qu'un© femme mariée doit tout<br />

sacrifier au bon ordre <strong>de</strong> sa maison, et qu©<br />

dans 1© mariage, c'est le pot-au-feu qui im-<br />

porte. Donc, point <strong>de</strong> travail pour la fem-<br />

me marié© en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'auguste tâche fé-<br />

minine. »<br />

Vous pansez bien que j© n'attaquerai pas<br />

ce langage. Mme Colette Yver a gran<strong>de</strong>-<br />

ment raison <strong>de</strong> penser que rien n© rempla-<br />

ce, au foyer domestique, la présence cons-<br />

tante <strong>de</strong> l'épouse et <strong>de</strong> la mère. C'est parce<br />

que notre idéal chrétien a fléchi que nous<br />

sommes obligés <strong>de</strong> discuter une organisa-<br />

tion sociale à laquelle il est étranger. La<br />

règle, en effet, serait que l'homme assurât<br />

seul, par son travail, la vie du ménage,<br />

tandis que la femme circonscrirait son ac-<br />

tion au foyer domestique, veillant au bon<br />

ordre d© son intérieur, se dévouant à son<br />

mari, élevant ses enfants avec intelligence<br />

©t courage. On laisserait alors grand ouvert<br />

aux jeunes filles, aux veuves, aux femmes<br />

sans enfants, le vaste champ <strong>de</strong>s œuvres<br />

socia/les... Et tout le mon<strong>de</strong> s'en trouverait<br />

mieux. Donc, je tombe d'accord qu'il est re<br />

grettable <strong>de</strong> voir une femme mariée aban<br />

donner sa maison pour se- livrer à telles<br />

ou telles occupations extérieures, fussent-<br />

el8e


Mardi <strong>29</strong> Juin 1999!<br />

ii i 1 iiiiiuiaiiiii nliiiii il iiiiimiin miiiini» «i 1 1 lu ni iTi rr<br />

Kui avez résolu <strong>de</strong> faire Je plus instamment<br />

ïossible que l'unanimité <strong>de</strong>s cœurs s'avive<br />

pour concourir à l'unité d'une action com-<br />

mune.<br />

» Ainsi donc, vénérable frère, pour que vous<br />

Insistiez sur ce ipoint. Nous voudrions que<br />

vous Tirissicz farce ot courage. Cependant ne<br />

croyez pas que ni l'amour <strong>de</strong> l'Eglise, ni celui<br />

<strong>de</strong> la patrie, puisse s'offenser que quelqu'un<br />

Jldôle à une cause honnête gar<strong>de</strong> en son âme<br />

son inclination et même ses préférences pour<br />

une autre forme <strong>de</strong>s affaires civiles.<br />

» Et maintenant, répondant par tm heureux<br />

'échange au vœu que vous formez pour Notre<br />

'conservation, Nous prions Dieu qu'il vous ac-<br />

eor<strong>de</strong> l'abondance <strong>de</strong> ses conseils dont vous<br />

avez besoin dans votre charge pastorale et<br />

surtout dans la condition nouvelle du clergé<br />

sur laquelle vous Nous avez exprimé votre in-<br />

quiétu<strong>de</strong>.<br />

» C'est pourquoi Nous vous envoyons, avec<br />

la plus vive affection, la bénédiction aposto-<br />

lique, à vous, à votre clergé et à. tout votre<br />

peuple.<br />

i> Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 30 dé-<br />

cembre 1894 et à la dix-septième année <strong>de</strong><br />

jNotre pontificat.<br />

» LÉON XIII, Pape. »<br />

Le lancement du « Danton »<br />

Rrest, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin, une commission, composée <strong>de</strong><br />

MM Kom, inspecteur général du génie mari-<br />

time, Lhomme. directeur du génie maritime,<br />

Jt Liasse, ingénieur en chef, a examiné la si-<br />

tuation actuelile du Danton.<br />

A première vue, la commission ne croit pas<br />

possible le lancement du cuirassé à la marée<br />

âu 4 juillet.<br />

Expériences <strong>de</strong> tir<br />

Toulon, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Le contre-torpilileur Lévrier, qui avait servi<br />

rie but au cuirassé Masséna pour exécuter ses<br />

tirs avec les obus chargés à la mélinitc, a été<br />

remorqué à Porquerolles par 1© Dromadaire<br />

'aussitôt les tirs terminés ; oe matin, le Dro-<br />

madaire a repris die nouveau le Lévrier à la<br />

remorque à PorquerclLlies, faisant route sur<br />

Toulon.<br />

On apprend qu'on <strong>de</strong>s obus lancés par le<br />

Masséna, bien qu'ayant perforé la coque du<br />

Lévrier, n'aurait pas explosé ; cet engin, <strong>de</strong>-<br />

meuré dans la coquie du bâtiment, constitue<br />

un grave danger et <strong>de</strong>s dispositions particu-<br />

lières vont être prises par les soins <strong>de</strong> la<br />

direction <strong>de</strong> l'artillerie pour procé<strong>de</strong>r à l'en-<br />

lèvement du projectile et Le noyer ensuite.<br />

Mort da prési<strong>de</strong>nt Benoist<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

M. Eenoist, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la 5" chambre <strong>de</strong><br />

la cour d'appel <strong>de</strong> Paris, est mort ce matin.<br />

On se souvient que pour venger leur cama-<br />

ra<strong>de</strong> Décamps, condamné le 28 avril 1890 par<br />

la cour d'assises <strong>de</strong> la Seine, que présidait<br />

M. Benoist, les anarchistes Ravachol et Simon<br />

déposèrent dans la maison du magistrat,<br />

Î6, boulevard Saint-Germain, uno bombe qui<br />

(oecasianna <strong>de</strong>s dégâts matériels et blessa une<br />

personne.<br />

Pour cet attentat, les <strong>de</strong>ux compagruons<br />

fuirent condamnés aux travaux forcés à per-<br />

pétuité ; c© n'est que plus tare! que Ravaoliol<br />

•fut condamné à mort par la cour d'assises <strong>de</strong><br />

ta Loire.<br />

©3 Gongrès<br />

Le personnel <strong>de</strong>s fahacs<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin s'est ouvert à la Bourse du travail<br />

,te congrès <strong>de</strong> la Fédération nationale <strong>de</strong>s ta-<br />

bacs ; la séance d'ouverture a été présidée par<br />

M. F.raxe, assisté <strong>de</strong> Mmes Barreau, <strong>de</strong> Ton-<br />

neins, et Laze, d© Marseille.<br />

80 délégués représentant 12,000 syndiqués<br />

prennent part aux travaux du congrès ; MM.<br />

F. .Moritz et Lamar<strong>de</strong> ont donné communica-<br />

tion du rapport du Comité central ; il ressort<br />

<strong>de</strong> ce rapport que la commission interminis-<br />

térielle est favorable à l'application <strong>de</strong> la se-<br />

maine anglaise telle que l'a préconisée la Fé-<br />

dération <strong>de</strong>s tabacs.<br />

La commission a également donné un avis<br />

favorable pour que l'ensemble <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong><br />

l'Etat obtiennent un congé annuel d© douze<br />

jours payés.<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>,<br />

La séance es touverte à 2 heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES CRÉDITS POUR LE MAROC<br />

M. Doumer, rapporteur général <strong>de</strong> la com-<br />

mission du budget, donne lecture du rapport<br />

tait au nom <strong>de</strong> la commission du budget SUT<br />

le projet <strong>de</strong> loi adopté par la Chambre et mo-<br />

llit!© par le Sénat portant ouverture <strong>de</strong> crédits<br />

supplémentaires pour le Maroc.<br />

L'urgence est déclarée et lies articles 1 et 2<br />

sont adoptés à mains levées<br />

L'ensemble est adopté par 453 voix contre Gi.<br />

CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES<br />

Le .rapporteur général <strong>de</strong> la commission du<br />

budget donne lecture du rapport sur le projet<br />

xdopté par la Chambre et modifié par le Sénat,<br />

portant ouverture <strong>de</strong> crédits supplémentaires<br />

et extraordinaires sur l'exercice 1908.<br />

L'ensemble du projet <strong>de</strong> loi est adopté à l'u-<br />

nanimité <strong>de</strong> 456 votants.<br />

L'ABUS DE L'AFFICHE RÉCLAME<br />

La Chambre adopte après urgence déclarée<br />

Ja proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Beauquier contre<br />

l'abus <strong>de</strong> l'affiche-réclame.<br />

LE IPOLE Du PAV1LL0<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la di<br />

mission du projet <strong>de</strong> loi sur la suspension du<br />

monopole du pavillon.<br />

M. Picard, ministre <strong>de</strong> la marine. — La<br />

Chambre a voté à l'unanimité un ordre au<br />

jour invitant le gouvernement à renouveler<br />

près <strong>de</strong>s parties en cause la tentative d'arbi-<br />

trage ; un accord aussi honorable pour les mis<br />

que pour les autres a été conclu. [Très bien !<br />

très bien !)<br />

Peut-être, dans ces conditions, la Chambxo<br />

estimera-t-elle qu'il n'y a pas lieu <strong>de</strong> poursui<br />

yre la discussion du projet.<br />

M. Trouin. — Je remercie M. le ministre,<br />

mais l'Algérie et la Tunisie ne sauraient être<br />

à la merci <strong>de</strong>s événements qui ruinent »oa<br />

commerce et son agriculture. (Très bien ! très<br />

bien 1)<br />

lo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que la Chambre ne se sépare<br />

pas avant d'avoir révisé la loi do 1889. (Ap<br />

iploudissements. )<br />

" M. Crupai. — L'heure n'est pas venu© <strong>de</strong><br />

passionner le débat ; tout le mon<strong>de</strong> se félicite<br />

<strong>de</strong> l'heureuse issue <strong>de</strong> la lutte, mais lo gou-<br />

vernement n'oubliera pas les intérêts <strong>de</strong> l'Al-<br />

gérie.<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai donc prochainement à la<br />

Chambre <strong>de</strong> clore le débat qui a été ouvert et<br />

<strong>de</strong> donner à l'Algérie <strong>de</strong> sérieuses garanties<br />

pour l'avenir. (Applaudissements.)<br />

M. Colin. — Je consens à l'ajournement du<br />

débat, mais j© <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dès à présent la tlxs<br />

tion du jour do la discussion ; Je propose une<br />

«séance du matin <strong>de</strong> jeudi ©n huit. (Exclama<br />

tions.)<br />

M. Allemane. — Comment ! c'est au moment<br />

Où selon nos prévisions l'arbitrage va aboutir<br />

a la signature d'un contrat qu'on vient faire<br />

tune .proposition <strong>de</strong> nature à raviver le con<br />

Jflit ? (Très bien 1 très bien I à l'extrême-gau-<br />

che. }<br />

J© <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le rejet <strong>de</strong>s propositions <strong>de</strong> MM.<br />

fTroutai et Colin. (Applaudissements â rexire-<br />

me-gauohe.)<br />

i M. Etienne. — Ce qu'on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'a rien


Mardi <strong>29</strong> Juta <strong>1909</strong><br />

PONTS ET CHAUSSÉES<br />

Le diplôme d'ingénieur <strong>de</strong>s constructions ci-<br />

rOes a été accordé aux élèves externes et<br />

Mxangers sortant <strong>de</strong> l'Ecole nationale <strong>de</strong>s<br />

joins et chaussées dont les nomis suivent :<br />

M.M. Légère, Iczierski, Lhuillier, Bai-Uy,<br />

Sran<strong>de</strong>mange, Loiseau, Le Page, De-lcour,<br />

."ulvane, l>evilile, Desaint, Fahmy, Prévost,<br />

3ed«ux, Bevisme, Kochkine, Audigués, Saus-<br />

sard.<br />

POSTES ITjWtànB<br />

Ont élé nommés :<br />

Receveur principal <strong>de</strong> 3° classe à Ro<strong>de</strong>z, M.<br />

le Glandières, receveur <strong>de</strong> bureau composé <strong>de</strong><br />

titjme classe, à Mazamet, en remplacement <strong>de</strong><br />

M. Durts, appelé à Orléans, Et. P.<br />

Receveur Oe hurc-au composé <strong>de</strong> 3" classe à<br />

Mazamet, M, Garrouste, receveur <strong>de</strong> même<br />

coasse à Saint-Affrique, eu remplacement <strong>de</strong><br />

M. Glandières.<br />

Bocevcur <strong>de</strong> bureau composé <strong>de</strong> 3» classe à<br />

Marman<strong>de</strong>, M. Vèze, receveur <strong>de</strong> bureau sim-<br />

ple <strong>de</strong> Ire classe à Gazas, en remplacement <strong>de</strong><br />

M. Germche.<br />

Ont été nommés facteurs <strong>de</strong>s postes : à Ba-<br />

gneres-<strong>de</strong>-Btgorre, M. Cabasslère, ex-caporal<br />

.u L«° d'infanterie ; à Castres, M. Roucayrol,<br />

vx-bri-gaihcf au régiment d'artillerie ; à Maza-<br />

met, M. Andrieu, ex-brigadier au 2° d'artille-<br />

ne.<br />

Lis Piriliee j» Mgr Gieure<br />

De notre correspondant particulier :<br />

Baron, -Mme lourdan <strong>de</strong>s Privais, <strong>de</strong>s amie<br />

venus d'Angleterre, etc., o le.<br />

Après la cérémonie, un lunch a été servi<br />

dons les grands salons du château <strong>de</strong> Beau-<br />

désert; dont le baron et la baronno do Benoit,<br />

aidés par Mme <strong>de</strong> Ginestou, faisaient les hon-<br />

neurs avec la bonne grâce et l'affabilité par-<br />

laite qui leur sont naturels.<br />

La comte et la comtesse <strong>de</strong> Lanascol sont<br />

partis pour un long voyage a l'étranger.<br />

Pau, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Mgr Gieure, évèque <strong>de</strong> Bayonne, et MM. les<br />

abbés Larre et Miran<strong>de</strong> ont comparu ce matin<br />

levant notre tribunal correctionnel.<br />

Le Parquet relève contre Mgr l'évêque <strong>de</strong><br />

Bayonne <strong>de</strong>ux dé-lits dont 11 croit trouver les<br />

éléments dans <strong>de</strong>ux lettres pastorales du vail-<br />

lant prélat :<br />

1* Entraves à la liberté <strong>de</strong>s enchères pré-<br />

vues par l'article 412 du Co<strong>de</strong> pénal ; l'accu-<br />

sation vise ici la lettre <strong>de</strong> Mgr Gieure sur la<br />

dévolution <strong>de</strong>s biens ecclésiastiques.<br />

2° Infraction à l'article 35 <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> sépa-<br />

•ation ; c'est la lettre <strong>de</strong> l'évêque <strong>de</strong> Bayonne<br />

;ur l'école neutre qui forme la base <strong>de</strong> cette<br />

orévantion.<br />

En ce qui touche les entraves à la liberté<br />

les enchères, la poursuite dénote <strong>de</strong> la part<br />

je ta justice biocar<strong>de</strong> un acharnement scan<br />

laleux ; en effet, les tribunaux, les Cours<br />

d appel et la Cour <strong>de</strong> cassation elle-mê-me se<br />

sont prononcées dans <strong>de</strong>s espèces i<strong>de</strong>ntiques.<br />

Mgr Du-parc, évêque <strong>de</strong> Quimper, Mgr<br />

(Vtorty, évèque <strong>de</strong> Montauban. poursuivis du<br />

même, chef <strong>de</strong> prévention, ont été acquittés ;<br />

ta jurispru<strong>de</strong>nce est aujourd'hui fixée.<br />

Dans les poursuites intentées à Mgr Duparc,<br />

la Cour <strong>de</strong> Bennes d'abord, celle <strong>de</strong> Poitiers<br />

ensuite, ont déclaré expressément que pour<br />

qu il y .ait délit, il faut que le ministère public<br />

apporte la preuve d'un trouble effectif à la<br />

liberté <strong>de</strong>s enchères ; il ne lui suffit pas d'éta-<br />

blir que ce trouble ait. été possible et la Cour<br />

<strong>de</strong> cassation a consacré cette doctrine.<br />

Pour Mgr Marty, le tribunal <strong>de</strong> Montauban<br />

envisageant la question à un point <strong>de</strong> vue<br />

moins strictement juridique mais plus élevé,<br />

a reconnu que les instructions <strong>de</strong> l'évêque ne<br />

pouvaient exercer leur action que par la<br />

croyance qui s'y rattache et que lexpression<br />

d'une doctrine religieuse ne s'imposant que<br />

par son ascendant moral, ne saurait réaliser<br />

la contrainte que punit l'article 412 du Co<strong>de</strong><br />

pénal.<br />

Dans son arrêté du 12 mai <strong>de</strong>rnier, la Cour<br />

le Toulouso s'appropriait en partie ces con-<br />

sidétrants.<br />

On comprend dès lors que le juge d'ins-<br />

truction <strong>de</strong> Bayonne ait rendu une ordon-<br />

nance <strong>de</strong> non lieu ; ce qu'on comprend moins,<br />

c'est que le procureur <strong>de</strong> la Bépublique ait<br />

frappé d'opposition cette ordonnance et que<br />

la clrambre <strong>de</strong>s mises en accusation <strong>de</strong> la<br />

..'.our <strong>de</strong> Pau ait fait droit à ses réquisitions en<br />

•envoyant Mgr Gieure <strong>de</strong>vant le tribunal cor-<br />

rectionnel.<br />

Nous avons dit que Mgr Gieure est poursuivi<br />

aussi à l'occasion <strong>de</strong> sa lettre pastorale 6ur<br />

l'école neutre.<br />

— Vous êtes prévenu, lui a dit le juge d'ins-<br />

truction, d'avoir, dans votre lettre pastorale<br />

du 15 novembre <strong>de</strong>rnier, poussé à la violation<br />

île la loi à l'occasion <strong>de</strong> l'enseignement neu-<br />

tre. » _.j n e. ?%1£ #*-r\*St f<br />

MEgr Gieure a fait la réponse que lui dictait<br />

son <strong>de</strong>voir d'évêque et que les catholiques<br />

attendaient <strong>de</strong> sa fermeté.<br />

— Cela est absolument exact, a-t-il dit, cela<br />

' ,t écrit dans mes instructions et cela je le<br />

ieéorirai et je le maintiendrai. »<br />

u dans ces conditions que s'ouvre le pro-<br />

cès d'aujourd'hui.<br />

M. le prési<strong>de</strong>nt Villeneuve prési<strong>de</strong> ; M. le<br />

procureur <strong>de</strong> la Bépublique Fabre occupe le<br />

jièsje du ministère public.<br />

M' Riquoir, du barreau <strong>de</strong> Pau, assiste Mgr<br />

"neuve ; M ss Guichenné et Laxagne sont les<br />

iéfenscfurs <strong>de</strong> MM. les abbés Larre .et Mi-<br />

tan<strong>de</strong>. -.,<br />

La foule est considérable.<br />

M. le prési<strong>de</strong>nt lit un dithyrambe en l'hon-<br />

aeur <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> séparation ; il est seul à ne<br />

pas estimer ce hors-d'œuvro comme <strong>de</strong>s moins<br />

à sa place.<br />

r l'évêque fait une déclaration <strong>de</strong>s plus<br />

: vies dans laquelle il conteste au tribunal<br />

lo droit <strong>de</strong> juger l'aote épiscopal.<br />

M. le procureur Fabre est haineux, mais<br />

vi<strong>de</strong> d'arguments ; il qualifie d'orgueilleuse<br />

la déclaration <strong>de</strong> l'évêque. L'auditoire pro-<br />

teste.<br />

M 08 Guichenné et Laxague réduisent à néant<br />

les arguments d'accusation contre MM. les<br />

abbés Larre et Miran<strong>de</strong>.<br />

M' Riquoir prononce pour Mgr Gieure une<br />

ed-mirable plaidoirie <strong>de</strong> fond et <strong>de</strong> forme<br />

la science juridique et l'esprit se donnent la<br />

nain ; il réfute victorieusement le réquisi-<br />

0-i re.<br />

L'assistance acclame ce magistral discours<br />

Le jugement sera prononcé à huitaine.<br />

Pas d'inci<strong>de</strong>nts à la sortie. Pau, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Voici <strong>de</strong> nouveaux détails sur l'audience du<br />

tribunal correctionnel :<br />

Mgr Gieure arrive au Palais <strong>de</strong> Justice à<br />

;) heures avec M. l'abbé Larre, curé <strong>de</strong> Sainte-<br />

Eugénie à Biarritz, et M. l'abbé Miran<strong>de</strong>,<br />

i-icaire <strong>de</strong> la cathédrale <strong>de</strong> Rayonne, compris<br />

ious <strong>de</strong>ux dans les poursuites pour avoir lu<br />

:n chaire les lettres pastorales <strong>de</strong> leur<br />

évêque.<br />

De nombreux manifestants qui attendaient<br />

ie prélat et les <strong>de</strong>ux ecclésiastiques poursui<br />

fis avec lui les acclament longuement ; ce<br />

n'est qu'à grand'peine que les trois prévenus<br />

peuvent se frayer un passage parmi la foule<br />

H gagner la salle d'audience.<br />

Lo procès commence à 9 heures et <strong>de</strong>mie<br />

f.e prési<strong>de</strong>nt, après interrogatoire d'i<strong>de</strong>ntité,<br />

donne Inclure, « pour mettre les choses au<br />

'joint » dit-il, <strong>de</strong> la lettre épiscopale.<br />

Mgr Gieure, renouvelant les termes <strong>de</strong> sa<br />

.ettïe, fait entendre une énergique protesta-<br />

tion contr la loi sur la dévolution et déclare<br />

que l'Eglise ne ia irccomiaîlra et ne s'y sou-<br />

mettra jamais.<br />

Le curé <strong>de</strong> Biarritz et le. vicaire <strong>de</strong> la cathé-<br />

drale, interrogés ensuite, reconnaissent l'acte<br />

qui leur est reproché ; ils ont lu publique-<br />

ment le man<strong>de</strong>ment épiscopal et ils ajoutent<br />

qu'ils approuvent sans réserve les déclara-<br />

tions faites par leur évèque <strong>de</strong>vant le tri-<br />

bunal.<br />

Le procureur <strong>de</strong> la République requiert une<br />

oondamnation ; son réquisitoire va a ren-<br />

contre <strong>de</strong> tous les arrêts déjà rendus.<br />

Los trois avocats, en <strong>de</strong>s plaidoiries élo-<br />

quentes, ont démontré <strong>de</strong> façon irréfutable<br />

le mal fondé do la poursuite.<br />

CARNET NÉCROLOGIQUE<br />

Nous avons ie repret d'apprendre Ja mort au capi-<br />

taine, Uo Rraaonteli <strong>de</strong> Lombarès, du 126- régiment<br />

a infanterie, survenue a llrive, lo ".'3 <strong>juin</strong>, à la suite<br />

d une très courte maladie.<br />

Le capitaine <strong>de</strong> Rlmonteil do Lombarès était ori-<br />

gnal» dé Moium/m (Dondog-ne). u avait épousé<br />

fin^,,il^^i 1 ' i , S ',. dont la fe"ulUe. parmi les plus dis-<br />

tfflgugs <strong>de</strong> la Gascogne. hahite actueJleimont le châ-<br />

«S . & :°, nbe '' Près «e <strong>Toulouse</strong>. U laisse trois en-<br />

ramts dont le plus âgé a dix ans.<br />

Allié aux famibles <strong>de</strong> Montvert, <strong>de</strong> Verdaii, <strong>de</strong> La-<br />

beau Phiquebal d'Anusmont, Hébrard, Baylen et<br />

<strong>de</strong> Btbal, l© capitaine do Lombarès était très connu<br />

5 iou ouse et dans Ja région. Il avait passé six ans<br />

a <strong>Toulouse</strong> avec le 126\<br />

Sa mort est une gran<strong>de</strong> perte pour l'armée et pour<br />

son régiment. C'était un chef modèle. Bon do cette<br />

bonté sereine quo fait naître un sentiment .profond<br />

ïïiiîJ n 1 n savait imposer son autorité sans<br />

rai<strong>de</strong>ur. Doué d'une admirable précision, il péné-<br />

trait jusqu aux plus petits détails sans rien omettre<br />

<strong>de</strong>s choses Hes .plus Importantes.<br />

1.1 y a six mois, Je général Tourailer. venu à Brive<br />

pour assister a ,la conférence <strong>de</strong> la Croix-Rouge di-<br />

S„ L : Irif. . re ê',retterais vivement do partir sans avoir<br />

tar^^L r ^,,? rrer ,. la « n,ain au «Wltalne eto Lom-<br />

barès ; <strong>de</strong>s msUiers d'offlclers que j'ai formés il a<br />

ête un <strong>de</strong>s meilleurs, sinon le meiaieur »<br />

Le distingué capitaine est mort dans les profonds<br />

serments chrétiens, qui furent .toujourï te sfeiS<br />

Les officiers du 126* se sont tait un pieux <strong>de</strong>voir<br />

<strong>de</strong> monter une gar<strong>de</strong> d'honneur auprès do a dé-<br />

(poutAlo mortelle <strong>de</strong> leur compagnon d'armes Trois<br />

ï>ar trois, en .gran<strong>de</strong> tenue <strong>de</strong> service, ils se sont rele-<br />

vés,', <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures en <strong>de</strong>ux heures, pour faire 'la<br />

ii'A^J^H<br />

I T*t<br />

ont €U - Jiai lia huitième compagnie, dont lo capitaine <strong>de</strong><br />

Lombarès était le chef. La musique du régiment a<br />

joué d impressionnantes marches funèbres. Devant<br />

Je corbillard <strong>de</strong>s délégations <strong>de</strong> sous-officiers et <strong>de</strong><br />

soldats portaient <strong>de</strong> nombreuses et belles couronnes<br />

parmi lesquelles on remarquait celle <strong>de</strong>s soldats dè<br />

ila 8* compagnie, la plus touchante (peut-être, puis-<br />

quelle disait lés regrets <strong>de</strong> tous ces jeunes gens dé-<br />

voués- à leur chef comme à un père. Les cordons du<br />

poêle étaient tenus -par MM. les capitaines Genêt,<br />

Dupont, Communal, du 126", et M. le capitaine <strong>de</strong><br />

gendarmerie Fougères. Toutes les autorités civiles et<br />

mUitalres étaient là ou s'étaient tait représenter.<br />

A ia gare où 1e corps fut porté pour être dirigé<br />

sur le Got, où <strong>de</strong>vait avoir lieu l'inhumation, M. le<br />

colonel Ohan<strong>de</strong>zon, du 136", a dit un <strong>de</strong>rnier adieu<br />

1 son précieux et dévoué collaborateur.<br />

H a rappelé avec éloquence ce qu'avait été Je ca-<br />

pitaine <strong>de</strong> lombarès, il a exalté ses hautes qualités<br />

(morales, sa bonté, son amour du travail. Il a mon-<br />

tré en lui le chef militaire et le chef <strong>de</strong> fami.Ve<br />

modèle constant <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir et d'ahnégation ; à soii<br />

foyer comme à la caserne sa vie peut cire donnée<br />

en exemple.<br />

Puis s'adressant particulièrement aux soldats <strong>de</strong><br />

Ja huitième compagnie, il leur a dit quel défenseur<br />

ils venaient do perdre dans .leur capitaine.<br />

Beaucoup <strong>de</strong>s soldats du capitaine <strong>de</strong> Lombarès<br />

n'ont pu retenir leurs larmes à ces paroies pathéti-<br />

ques, et ce n'a pas été le moment le moins éloquent<br />

<strong>de</strong> ila douloureuse cérémonie.<br />

Enfin, se tournant vers les <strong>de</strong>ux enfants du capi<br />

taine <strong>de</strong> Lombarès, le colonel leur a rappelé que<br />

l'armée est une gran<strong>de</strong> famille et qu'elle n'oublie<br />

jamais les siens.<br />

Dans cette poignante circonstance, nous offrons à<br />

Mme <strong>de</strong> Lombarès, à ses enfants et à sa famille,<br />

si cruellement atteints, l'expression émue <strong>de</strong> nos<br />

très respectueuses condoléances.<br />

jniiique<br />

et très pure. Les thèmes' sont simples, d'au-<br />

cun» anémie «ouclront o, la vulgarité. On no<br />

<strong>de</strong>vino nufflemernl, a l'audition <strong>de</strong> cette com-<br />

position, le Strauss <strong>de</strong> la récente Salotmé.<br />

M. TRAMU (2' prix en 1908). — Un peu d'é-<br />

motion au début se traduit par un phrasé<br />

mièvre, avec quelques légères hésitations<br />

dans les attaques. Les valeurs pointées sent<br />

parcimonieusemcnit (Observées. Cependant,<br />

les fanfares sont vigoureuses et nettes. Dans<br />

1 andante, la phrase du début est chantée avec<br />

goût. Lo passage enharmonique (manque d'é-<br />

clat et <strong>de</strong> chaleur. Les dsemri-teintes sont jo-<br />

lies. Le rondo allegro est enlevé avec finesse<br />

et brio. Somme toute, (excellente exécution.<br />

Lecture satisfaisante ; an a la conviction,<br />

que M. Tramu possè<strong>de</strong> d'une façon suffisante<br />

la technique <strong>de</strong> son instrument. 1" prix.<br />

Classe <strong>de</strong> cornet à pistons. — Professeur,<br />

M. Albus ; morceau <strong>de</strong> .concours : Légen<strong>de</strong><br />

Héroïque, <strong>de</strong> Jules -Maïuquel.<br />

Morceau qui reuferime <strong>de</strong>s coins exquis et<br />

<strong>de</strong>s harmonies fines et ciselées. Les thèmes,<br />

taulOt-n'Oibles, tantôt rmystériteux, sont dévelop-<br />

pés avec art. Les tonalités ne sont pas tou-<br />

jours faTor-ables pour d'instrument ; .aussi,<br />

l'exécution <strong>de</strong> cette œuvre est-elle rendu»<br />

moins aisée et me souffre-t-elle point la mé-<br />

diocrité <strong>de</strong> rintiaiiprétatiion.<br />

M. RAYMOND. — .Sonorité un peu M&na&e. Les<br />

attaques sont vigoureuses, les oppositions<br />

bien observées. Le style est satisfaisant. Les<br />

notes graves scint quelque peu douteuses au<br />

point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la justesse. Le passage inti-<br />

tulé « misterioso », qui est traité avec beau-<br />

coup d'art par l'auteur, est interprété avec<br />

charma. Le « risotulo » est vigoureux sans<br />

nervosité. En résumé, exécution très .accep-<br />

table.<br />

La lecture, sans être mauvaise, n'a pas été<br />

parfaite. Le mouvement fut trou lent. Une res-<br />

piration malemicciutrtàuse a produit une im-<br />

pression fâcheuse au •retour du thème initial.<br />

Toutefois, le jury a reccinniu à M. Raymond<br />

do (bonnes qualités et fui a décerné le 2' prix.<br />

M. ARAGON (2' accessit en 1908). — La sono-<br />

rité .manque <strong>de</strong> charme. Les soins sont un peu<br />

poussés. Les attaques sont quelquefois confu-<br />

ses. Lo passage « nobile » .manque et <strong>de</strong> no-<br />

Masse et- <strong>de</strong> distinction. On désirerait un peu<br />

plus <strong>de</strong> grâce et <strong>de</strong> fluidité dans le misterioso.<br />

Le clolec est un peu brutal. Vallcgro et le<br />

piw vivo sont bien enlevés, les traits sont nets<br />

et dénotent une bonne technique.<br />

La -lecture est satisfaisante, madgiré nrn dé-<br />

faut <strong>de</strong> respiration au retour du motif ini-<br />

tial. 1" accessit.<br />

M. MASSABOVA (2" prix .en 1908). — Le début<br />

est un peu confus, l'émission pâteuse. La so-<br />

norité no serait pas mauvaise, «nais élte est<br />

uniforme et manque souvent d'éclat. Le no-<br />

bile ne possè<strong>de</strong> ni le charme ni la dfetftncti'on<br />

que comporte ce passage, particulièrement<br />

biein traité par l'auteur. La couleur est sou-<br />

EPILEPSIE<br />

IeUERlSOH]<br />

Certain»<br />

do r I<br />

Deman<strong>de</strong>r îlgliceall.U fiost-our B00tt3AUX,aFl«uranc9t'4tiraJ.<br />

MURET. — Polios correciionnelle. — Affaire<br />

assez mouvementée et qui attire au palais une<br />

foule nombreuse. Certain Veua, <strong>de</strong> Lavernose,<br />

paraît assez peu cacoommodant .pour ceux qui<br />

l'emploient, et a créé <strong>de</strong>s difficultés partout<br />

où il est passé.<br />

Un M. X..., chez lequel il est maître-valet,<br />

l'invite certain jour à changer d'habitation et<br />

a, aller <strong>de</strong>meurer en un nouveau local qu'il lui<br />

<strong>de</strong>stine ; ce changement n'est pas du goût <strong>de</strong><br />

V..., qui s'y refuse, se barrica<strong>de</strong> chez lui, et<br />

oblige X... à enfoncer les portes ; mais V...,<br />

voûté et furibond, reçoit son maître, une ha-<br />

che à Ou main, dont il est armé. Un domesti-<br />

que vient en ai<strong>de</strong> à X..., et parvient à maîtri-<br />

ser V... et à le lier, pour le rendre impuis-<br />

sant. Vains efforts, V... se démène, si bien qu'il<br />

se détache et court à Lavernose pour appeler<br />

au secours, pendant que sa femme, armée<br />

d'uno fourche, essaie <strong>de</strong> faire diversion ; du-<br />

rant ce temps, les meubles sont emieves et pla-<br />

cés sous quelque hangar.<br />

Puis, quelques mois après, V... vient à Mu-<br />

ret et se plaint à la justice <strong>de</strong>s mauvais traite-<br />

ments que son maître lui a infligés : <strong>de</strong> côtes<br />

enfoncées, d'œll endommagé et d'une foule<br />

<strong>de</strong> sévices qui l'ont condamné vingt jours en-<br />

tiers à un repos forcé, oubliant <strong>de</strong> dire qu il<br />

est un cause <strong>de</strong> son mal.<br />

Après une belle plaidoirie <strong>de</strong> son avocat, le<br />

tribunal renvoie l'affaire à huitaine.<br />

Deux individus prévenus d'avoir circulé<br />

pendant la nuit, en bicyclette sans lanterne,<br />

sont condamnés â 5 francs d'amen<strong>de</strong> chacun.<br />

Un certain R... a voulu montrer à un <strong>de</strong><br />

se* camara<strong>de</strong>s sa. force au pugilat, et a cal-<br />

mé .ses nerfs un peu trop a.gacés sur la person-<br />

ne <strong>de</strong> ce pauvre diable ; celui-ci ne l'a pas<br />

pris ainsi : il a porté plainte, et. fait condam-<br />

ner à 25 francs d'amen<strong>de</strong> le fougueux B...,<br />

qui sans doute <strong>de</strong>viendra plus calma et<br />

moins pétulant.<br />

Les autos. — Vendredi matin, un jeune en-<br />

fant, se rendant à l'école, a failli encore être<br />

•atteint par une auto ; cette auto s'est contentée<br />

d'écraser un pauvre toutou et <strong>de</strong> briser la<br />

patto à un autre.<br />

Hier, un brave charretier conduisait, sur<br />

la Toute, son véhicule, non loin <strong>de</strong> la pro-<br />

priété <strong>de</strong> Mme Clausoïles quand, comme un<br />

éclair, survient une auto, qui le frôla <strong>de</strong> si<br />

près, qu'un frisson parcourut tous ses<br />

vent absente et le style est quelque peu éco- i membres ; quelques millimètres <strong>de</strong> plus, et<br />

1 0 était entraîné, broyé, trituré et réduit en<br />

TMîre Aiitipe fie la Cité fle Carcassonne<br />

M. le docteur Charry n'a pas seulement rencontré<br />

en son distingué confrère, M. le docteur Sempé, ad-<br />

joint au maire <strong>de</strong> Carcassonne, un ami dévoué, mais<br />

encore un collaborateur éclairé et très passionné<br />

d'art.<br />

L'adjoint délégué aux Beaux-Arts a été la cheville<br />

ouvrière <strong>de</strong> toute cette vaste et définitive organisa-<br />

tion du Théâtre antique <strong>de</strong> la Cité.<br />

Donc Je 25 juillet, au milieu <strong>de</strong> très curieuses rhi<br />

nés que les récents et gigantesques travaux d'amê<br />

nageaient du Théâtre ont mises à jour, le plus<br />

grand tragédien qui soit au mon<strong>de</strong> interprétera<br />

l'œuvre puissante <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>s plus grands génies<br />

poétiques <strong>de</strong> notre époque. L'attrait <strong>de</strong> cette repré-<br />

sentation unique, qui ne pourra avoir <strong>de</strong> len<strong>de</strong>main,<br />

s'augmentera par les soins généreux do la munici-<br />

palité du fantastique spectacle <strong>de</strong> l'embrasement <strong>de</strong><br />

ces vieux remparts.<br />

A Paris, sous le patronage du Tourin.g-Clui>, <strong>de</strong><br />

J'Automoblle-Olub et du Syndicat d'Initiative <strong>de</strong><br />

l'Au<strong>de</strong>, <strong>de</strong> véritables pèlerinages artistiques s'orga-<br />

nisent. Le Comité est littéralement débordé par les<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> renseignements et <strong>de</strong> biUets, qui al-<br />

fluejit <strong>de</strong> tous côtés.<br />

C'est que jamais il ne sera permis d'entendre un<br />

drame <strong>de</strong> lyrisme plus élevé interprété par Monnet-<br />

Sully et une troupe admirable, dans un décor natu-<br />

rel, qui sera la plus impressionnante évocation d'un<br />

passé rempli <strong>de</strong> «ravenir-s grandioses.<br />

(Communiqué.)<br />

Commission Départementale<br />

Séance du ?s <strong>juin</strong><br />

Asile <strong>de</strong> Braque-ville. — Fourniture <strong>de</strong> blé<br />

et <strong>de</strong> vian<strong>de</strong> pour lo 2" semestre ; procès-ver-<br />

baux d'adjudication. Approuvé.<br />

Relevé <strong>de</strong>s mandats émis au cours du mois<br />

<strong>de</strong> <strong>juin</strong>. — Donné acte.<br />

Compte administratif <strong>de</strong> 1908. — Communi-<br />

cation. Donné acte.<br />

Compte du trésorier-payeur général. — Com-<br />

munication. Donné acte.<br />

Sociétés d'assurance contre la mortalité du<br />

bétail (trois). — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention. Ac-<br />

cordé 100 francs à chaque Société.<br />

Caserne <strong>de</strong> gendarmerie <strong>de</strong> Villefranche. —<br />

Prorogation du bail <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans. Approuvé.<br />

Couret. — Chemin vicinal ordinaire in" 5,<br />

avant-projet d'élargissement et <strong>de</strong> redresse-<br />

ment. Approuvé.<br />

Caujac. — Chemin vicinal n" 5, construc-<br />

tion, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention. Alloué 300 fr.<br />

Escartiecrabe. — Chemin vicinal n" 5, répa-<br />

ration d'un ponceau, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention.<br />

Alloué 200 francs.<br />

Route départementale n 0 10. — Réfection <strong>de</strong>s<br />

plantations, soumission Hébrarid.. Approuvé.<br />

Route départementale in" 7. — Acquisition<br />

d'arbres et d'un portail, marché <strong>de</strong> gré à gré,<br />

Approuvé.<br />

Aulon. — Chemin vicinal n" 5. Réparations<br />

ueman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention. Alloué 120 fra.ncs.<br />

Route dé'iwrtemen talo n" 14. — Entretien du<br />

pont suspendu <strong>de</strong> Villamur ; soumission Saba-<br />

dié. Approuvé.<br />

Caujac. — Construction d'un chemin rural,<br />

Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention. Rejeté.<br />

Benqued'Aurignac. — Construction d'une<br />

section <strong>de</strong> chemin rural, <strong>de</strong>anan<strong>de</strong> <strong>de</strong> subven-<br />

tion. Alloué G0 francs.<br />

Cassagne. — Réparation a la tour <strong>de</strong> l'hor-<br />

loge, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention. Alloué 150 fr.<br />

Aureville. — Réparation du logement <strong>de</strong><br />

l'institutrice, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> sub vent ion. Alloué<br />

150 francs.<br />

Société <strong>de</strong> secours mutuels la Prévoyante<br />

<strong>de</strong>s l'ainil'les. — Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention. Re-<br />

jeté.<br />

Grazac. — Travaux d'assainissement ; <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> <strong>de</strong>. subvention. Alloué 100 francs.<br />

Paulhac. — Clôture, du cimetière, <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> subvention. Alloué 100 francs.<br />

MontbMTiajvl. — Clôture du cimetière, <strong>de</strong><br />

man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention. Bcjeté.<br />

Arlos.— Translation du cirnct.icro, <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> subvention. Ajourné pour supplément<br />

d'instruction.<br />

Gouaux-d.e-L,arbousf. — Acquisition d'une<br />

pompe à incendie et construction d'un abri<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention. Renvoyé au conseil<br />

^AsUe'<strong>de</strong> BraquevilJe. — Achat et instalflation<br />

idru moteur pour l'arrosage du jardin. Devis<br />

approuvé.<br />

Cadnurs — Chemin d Empensson, classe<br />

imcmt au rang <strong>de</strong>s voies vicinales ordinaires<br />

Approuvé. . . , ,. . . *<br />

Aurignac — Chemin vicinal ordinaire n' 1<br />

acquisition <strong>de</strong> terrains, subvention. Approuvé<br />

Cazères. — Octroi, prorogation. Approuvé,<br />

Concours public du Conservatoire<br />

INSTIUIMKNTS A VENT<br />

Premier aroupe i cor, cornet à pistons, trom-<br />

bone, basson<br />

Jury • M Croeé-Spin'elili, prési<strong>de</strong>nt ; MM. Mon-<br />

nercau, Dunouy, Plpela-rd, Miquel, Lescat,<br />

Mlrauzc, Serval, Vergé. »<br />

M. Paul Feuga, adjoint au maire, assista a<br />

la c1a^ C °«f« cor. - Professeur, M. Ciergue j<br />

un candidat : morceau <strong>de</strong> concours : u ma-<br />

horneoncert, <strong>de</strong> Richard Strauss,<br />

il 'uvr» écrite reuiiaj-iiuablemetit pour le cor.<br />

, ,~ T „„ .-,„(.„. u , ,;,-,, M -, ra |„ , (l „ 1( , z \, ln0 i vmme facture subro. .'.ans m-herches ^m'Mti-<br />

. «Il*, ot leurs niles , £ wa^UonUi Mu» J;!** ui dévouements obscurs. 1res claire<br />

.her. Le misterioso n'est pas compris, le dolce<br />

est pâteux. Est-ce l'émoilan, .est-ce la fatigue ?<br />

.mais la fin est enlevés pénirolement.<br />

La lecture a été fiévreuse, incohérente • les<br />

traits manquaient <strong>de</strong> netteté et le rythme n'é-<br />

tait pas observé.<br />

Classe <strong>de</strong> trombone. — Professeur M Trou-<br />

pe! : morceau <strong>de</strong> concours : Pièce Concertante<br />

(Samuel Rousseau).<br />

Cette œuvre contient trois mouvements dis-<br />

tincts qui, d'ailleurs, s'enchaînent : un alle-<br />

gro, un larghetto et un allegro mo<strong>de</strong>rato. On<br />

rencontre parfois <strong>de</strong>s sonorités inattendues,<br />

qui surprennent plus qu'elles n'émeuvent. Les<br />

liarm.O'n.ies sont parfois recherchées ; îles déve-<br />

loppements quelque peu tourmentés. Aussi<br />

l'interprétation <strong>de</strong> ce morceau, très intéressant<br />

dans ses détails, du reste, est-eilile .difficile et<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>-t-elie un grand soin et une étu<strong>de</strong><br />

parti culièrement ldiborieu se.<br />

M. SOULIÎ. — Sonorité nasillar<strong>de</strong>, émission<br />

pâteuse, quelquefois brutale et sèche. Le style<br />

fait défaut, sans charme. Le point d'orgue est<br />

écolier. L'allégro mo<strong>de</strong>rato manque <strong>de</strong> sou-<br />

plesse et <strong>de</strong> brio.<br />

La lecture ©st iiusuffisante et le rythme man-<br />

que totalement.<br />

M. PUIG (1" aocessit em 1908). — Bonne sono-<br />

rité, émission agréable. Le style est satisfai-<br />

sant. Il y .a quelque exagération dans Iles op-<br />

positions. Le point d."or.gue est bien fait. Le<br />

trille <strong>de</strong> Vallcgro mo<strong>de</strong>rato n'a pas été par-<br />

fait. Les arpèges <strong>de</strong> la fin étaient nets et dé-<br />

licatement égrenés. En somme, bonne exécu-<br />

tion.<br />

La lecture fut un peu précipitée et .nerveuse,<br />

es articulatiane inabseirvées. Les ritenull<br />

n'ont pas été marqués et le rythme n'était pas<br />

toujours parlait. 1" prix.<br />

M. ROUAYX (2* accessit en 1908). — La sono-<br />

rité est bonne, le dolce a 'été bien phrasé ;<br />

le larghetto fut un peu froid, le point d'orgue<br />

bien interprété. Les arpèges <strong>de</strong> la fin ont été<br />

brûlés. En somime, le style est encore un peu<br />

écolier, et l'on pounrait reprocher à l'exécu-<br />

tion un peu <strong>de</strong> froi<strong>de</strong>ur en général.<br />

La lecture est assez satisfaisante, quoiqu'un<br />

peu fiévreuse et tourmentée. 2' prix.<br />

Classe <strong>de</strong> basson. — Professeur, M. Vi-<br />

naux ; morceau <strong>de</strong> concours : Premier Solo<br />

<strong>de</strong> Boup<strong>de</strong>au.<br />

Œuvre bien écrite pour l'instrument, mais<br />

combien banale et fastidieuse !<br />

M. GRANDMAISON. — La sonorité est boune,<br />

quoiqu'un peu anémiée. Le rythme est cibser-<br />

vô ; on remarque même une certaine virtuo-<br />

sité. L'exécution est banne et consciencieuse.<br />

La lecture est malheureusement mauvaise.<br />

Les articulations ne sont nullement observées;<br />

le rythme est incohérent, le débit est inégal<br />

et pénible. 1" accessit.<br />

Intérim.<br />

s délibérations du<br />

Enfin, unie kemnesso, composée <strong>de</strong> nom-<br />

breux comptoirs, sera dirigée par <strong>de</strong>s dames<br />

<strong>de</strong> la ville et achèvera <strong>de</strong> donner a la soirée<br />

tout l'attrait et tout l'éclat <strong>de</strong>s plus complè-<br />

tes réjouissances populatros.<br />

Nota. — Nous publierons ultérieurement le<br />

programme détaillé <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s parties <strong>de</strong><br />

la fêté.<br />

PRAT. — Fâcheuse explosion. — Dimanche<br />

<strong>de</strong>rnier, vers hui heures du matin, s'est pro-<br />

duit un terrible acci<strong>de</strong>nt à la carrière <strong>de</strong> pier-<br />

re voisine du château. L'entrepreneur, M. Mo-<br />

lens, et un ouvrier <strong>de</strong> nationalité espagnole,<br />

ont eu le visage affreusement anavagé par ies<br />

éclats d'une mine, qut a pris rou plus tôt<br />

qu'on ne pensait. M. Molens semble plus bles-<br />

se, aux yeux, que son employé. Les <strong>de</strong>ux vic-<br />

times ont été conduites â <strong>Toulouse</strong>, pour con-<br />

sulter un oculiste.<br />

Toute la population <strong>de</strong> Prêt est vivement<br />

impressionnée par ce triste événement.<br />

Nécrologie. — Nous avons appris hier, trop<br />

tard pour l'annoncer dans notre numéro du<br />

jour, la nouvelle <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> notre vieil et<br />

très honoré ami M. Culix<strong>de</strong> <strong>de</strong> Valada, maire<br />

<strong>de</strong> Réalville <strong>de</strong>puis l'Empire, constarmment<br />

réélu par ses concitoyens, qui l'affection-<br />

naient et le vénéraient comme un père.<br />

En effet, M. Calixto <strong>de</strong> Valada s'était montré<br />

pour eux plehr<strong>de</strong> dévouement pour ictus inté ;<br />

rêts municipaux et particuliers..<br />

En 1870, quoique presque quarantenaire,<br />

marié et père <strong>de</strong> famille, il n'hésita pas un<br />

instant à prendre du service et lit toute la<br />

campagne à la tète d'une compagnie du pre-<br />

mier bataillon <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong> mobile <strong>de</strong> Tam-et-<br />

Garonne.<br />

Durant cette pério<strong>de</strong> triste et douloureuse,<br />

au milieu <strong>de</strong>s dangers, <strong>de</strong>s neiges et <strong>de</strong>s pri-<br />

vations, il fut un véritable père pour ses sol-<br />

dats et leur prodigua tous ses soins, toute sa<br />

sollicitu<strong>de</strong>, en même temps qu'il les aidait <strong>de</strong><br />

ses <strong>de</strong>niers.<br />

M. <strong>de</strong> Valada fut toute sa vie un <strong>de</strong>s plus<br />

ar<strong>de</strong>nts et <strong>de</strong>s pi-us dévoués défenseurs <strong>de</strong> la<br />

cause conservatrice.<br />

Pendant tout le temps <strong>de</strong> son administra-<br />

tion, il imposa à tous 'les préfets, qui lui<br />

étaient hostiles, le respect <strong>de</strong> sa personne en<br />

même temps que <strong>de</strong> ses décisions, toutes dic-<br />

tées par une ab&oluo loyauté et par la recti-<br />

tu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses décisions.<br />

Il meurt à l'âge <strong>de</strong> 89 ans, entouré <strong>de</strong>s re-<br />

grets unanimes <strong>de</strong> ses nombreux amis <strong>de</strong><br />

Réalville et <strong>de</strong> Montauban.<br />

Nous qui avons eu personnellement avec le<br />

regretté défunt les relations les plus affee-<br />

tueuses et qui l'entourions d'une vénération<br />

particulière, nous prions sa fille. Mme d'Aram,<br />

et son gendre, M. d'Aram, <strong>de</strong> vouloir bien<br />

agréer nos plus sympathiques condoléances.<br />

. E. FORF.SÏIIÎ.<br />

bouillie.<br />

Dimanche <strong>de</strong>rnier arrivait, vers quatre heu-<br />

res du soir, sur le pont <strong>de</strong> Louze, à l'endroit<br />

•même où le mercredi précé<strong>de</strong>nt avait été écra-<br />

sée Mime Lafont. une auto-momobile roulait â<br />

toute vitesse. Immédiatement, divers consom-<br />

mateurs qui prenaient un apéritif dans un<br />

établissement voisin se lèvent, et,prenant leurs<br />

chaises, ies placent sur la route, pour arrêter<br />

l'auto. Troublée dans sa marche, celle-ci stop-<br />

pe et, après une discussion assez vive, re-<br />

brousse chemin, et va se plaindre à ia gen-<br />

darmerie.<br />

Les dangers île<br />

Complications<br />

la Hernie<br />

dues à<br />

3J9!itlant l'été,<br />

a chaSeur.<br />

HftARlAGâS<br />

Mardi 22 <strong>juin</strong>, dans la chapelle du château<br />

Je. Beaudésort, grâce à uno faveur spéciale <strong>de</strong><br />

Mgr 1 Evêque do Montauban, n été célébré le<br />

mariage, du comte do Quemper <strong>de</strong> Lanascol<br />

avao Mlle Louise <strong>de</strong> Ginestou, cousino du ha-<br />

voit do Benoit-Ccrbièires.<br />

Co manago unit lu famille <strong>de</strong>s duc <strong>de</strong> Bre-<br />

lagnc-Perithièvre à uno <strong>de</strong> nos vieilles familles<br />

uo conseillers au Parlement do <strong>Toulouse</strong>.<br />

La tlauffé.o a été conduit» â l'autel par son<br />

n °re, M. Alex <strong>de</strong> Ginestou, directeur do la<br />

poÇH-h! Générale <strong>de</strong> Marvéjols. Lo fiancé par<br />

'a baronne <strong>de</strong> Benoit<br />

T ,0s témoins étaient, pour lo marié, lo mar-<br />

PJ.s do Lanascol ot, M. Le Grand ; pour la ma-<br />

'eo, son frère ot le baron <strong>de</strong> Benoit<br />

'"'i quête a été faite par Mlle Jane Casses,<br />

'" coMipa.:iu -o du vicomte .le Carne, el. Mlle<br />

„f1i no '-''jcal, que, conduisait M. <strong>de</strong> Vienne,<br />

r£ lor


STATIONS THER DU<br />

JMEeiieorLS recommandées<br />

BAINS DE TRÊBAS (Tarn) Saison fln 24 Juin an 1 er Octobre<br />

L'Etablissement Thermal <strong>de</strong> Trôbas et son Hôtel sont, comme par te passé, sons ta dlrect-.on<br />

<strong>de</strong> M. d. Bermond. -- Ces eaux minérales, dont la réputation n'est plus a taire, font merveille<br />

flans toutes les maladies <strong>de</strong>là pe.iu : Eczémas, Douleurs rhumatismales, Maladies do la Bouche<br />

et <strong>de</strong> la Matrice, etc. (Notice spéciale franco sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.)<br />

Hôtel : s fr. par journée <strong>de</strong> baigneur (petit déjeuner et chambre compris). Cuisine tr. soignée.<br />

Eaux Minérales 8arant,8S u e<br />

T^ décan't.o<br />

8. ^Rieumajou<br />

F>a.r La Salvetat (Hérault)<br />

Eau <strong>de</strong> Table recherchée, gazeuse, alcaline, approuvée par l'Académie ee Mé<strong>de</strong>cine, autorisation<br />

<strong>de</strong> l'Etat. —- Souveraine daus les Maladies du Foie, Goutte, Gravelle, Anémie et Votes<br />

Dlgestives. — Expédition par Caisses <strong>de</strong> 30 et 50 bouteille?. S'adres. au Régisseur.<br />

T'JinFVMETJE FLOfflLE, 56, rue <strong>de</strong> Metz, TOULOUSE<br />

CROZAT. OLIVIER â C*<br />

Parfumeries <strong>de</strong>s premières marques. Brosserie, Peignes fantaisies, Epingles a chapeau,<br />

Eponges, Services Bacarrats. Faux-cols, Manchettes, etc., eto.<br />

Rayon <strong>de</strong> Postiches modèles Inédits. — PRIX TRÈS REDUITS<br />

BILLS PHOTO C<br />

11/2 Douzainol aa - rue *** r w**>°. sa, I-OUJI^OWSK | Do izjtao I<br />

HARGOXJS Frères, directeurs.<br />

mm PORTRAITS<br />

FoHPaiîs Wm. Pîatino InaitéraBles<br />

POSE PAR TOUS TEMPS<br />

Suions et AtcHet*sauî Br<br />

avec cadra riche<br />

LA ilBQOISE DE SÊVîGNÈ<br />

s<br />

fîà, Rue <strong>de</strong> la Pomme, 68<br />

TOULOUSE<br />

GRAND CHOIX<br />

BONBONS, CHOCOLAT, PATES ET FRUITS D'AUVERGNE<br />

Salons <strong>de</strong> Dégustation pour FI7E O'CLOOK<br />

jence OA.NET<br />

Anciennement rue ALSACE<br />

a transféré ses Bureaux : 27, Boulevard <strong>de</strong> Strasbourg, 2<br />

Téléphone : 4 -"7 4<br />

LEGRAND, Directenr-Propriétaîre<br />

Publicité Affichage, Peinture» murales. — Venle et achat <strong>de</strong> Maisons, Propriétés, Fonds<br />

<strong>de</strong> commerce. — Location d'appartements en Tille et <strong>de</strong> Maisons <strong>de</strong> campagne.<br />

JSL « 3Ls'^3'V r Sïia-TA.IXji »<br />

MAISON YIGUIER (Georges JAUZION Successeur)<br />

TOULOUSE — ÎO, ru-o Alsace-Lorraine<br />

Objets d'Art —- Bronzes — Marbres — Biscuits — Porcelaine <strong>de</strong> Copenhague<br />

Spécialités Ca<strong>de</strong>aux <strong>de</strong> Fête et <strong>de</strong> Mariage<br />

Société YARZ&C le<br />

10 . rue <strong>de</strong> la Trinité, et 4, place Rouais — TOULOUSE<br />

Magasins les plus vastes du Midi<br />

«UINCAILU2RIE, FERRONNERIE, MÉNAGE, CHADFtAOE,<br />

HYDROTHÉRAPIE, AMEUBLEMENTS, FONTES<br />

Transmission d'Offices Ministériels<br />

iCzbinet Pau! MOULS<br />

Ancien officier ministériel<br />

36, rue Alsace-Lorraine, TOULOUSE<br />

GRAND CHOIX DE<br />

Charges <strong>de</strong> toute Nature<br />

US ?M SREFFES : d'Appel, civils, <strong>de</strong> Commerce et<br />

M fm <strong>de</strong> Paix.<br />

ETUDES : d'Avoué, Notaire, Huissier, Commissalre-Priseur.<br />

il<br />

WkÏÏ<br />

AFFAIRES EXCEPTIONNELLES ET URGENTES<br />

Recouvrements à forfait, direction <strong>de</strong> procès,<br />

¥$ litiges -<strong>de</strong> chemins <strong>de</strong> fer, successions, etc., etc.<br />

0. SEGOKZAC<br />

TOULOUSE<br />

Ameublements - Literie - Tapis<br />

Spécialité <strong>de</strong><br />

Lits fer, fer et<br />

Cuivre, avec<br />

Panneaux bois<br />

Scmmiers<br />

métalliques<br />

Literie<br />

complète<br />

Ameublements<br />

mo<strong>de</strong>rnes<br />

Couvertures<br />

en tous genres.<br />

Installation <strong>de</strong><br />

campagne<br />

TÉLÉPHONE<br />

LAVAGE OE TÊTE<br />

Antiseptique pour Dames, séchoir électrique,<br />

2 fr. Ondulations Marcel. 2 fr. —.<br />

Coiffeur, Grand-Hôtel, 33, rue do Metz ;<br />

Crépons, cheveux fins toutes nuances,<br />

2 fr. 50. Bouclettes chignon <strong>de</strong>puis 1 tr.<br />

TOULOUSE<br />

aii-IM&Tiïûlirréiis<br />

INSTALLATION MODERNE<br />

RESTAURANT<br />

Ascenseur<br />

lafis rss? ^«3<br />

Ouverture <strong>de</strong> crédit a tous Propriétaires<br />

d immeubles urbains ou ruraux.<br />

Escompte <strong>de</strong> Quittances <strong>de</strong> Loyers<br />

ou Fermages.<br />

Hntnolle Propriétaires. 21 Pl. Bsqairol — TOULOUSE<br />

CANT CATAL<br />

18, rue Alsace<br />

Girares « Au Lévrier »<br />

E. LUSSiOT, 25, r. du Taur, 25, TOULOUSE<br />

Voir nos séries < n , ~<br />

Réclame ; Hommes IO 50 Dames I U so<br />

(UMaison reçoit en pMa. les Bons du Créd. Mod,erne)<br />

EL iWl Ai N IO* £<br />

Reconnue la 'meilleure<br />

AX-LES-THERMES (Ariège)<br />

Théâtre du Casino Municipal, direction F.-Ch. Gagne, Tous les soirs représentations<br />

théâtrales, Opéra-Comique, Opérettes. Grands concerts tous les joues <strong>de</strong>«j^uresa 5 oeorM<br />

du soir, au kiosque du Couloubret. Tous les jours, <strong>de</strong> 1 heure a i heures.<strong>de</strong> 1 apiôs-midl sui la<br />

terrasse du Casino, concerts symphoniques. Grand Cercle, salles <strong>de</strong> jeux pouls onévaux<br />

baccara. Calé Glacier, consommations <strong>de</strong>s premières marques, glaces Ot sorbeis, spe^iame uo<br />

calé Nossi-Bô. Saison du -l" Jvtillet au 3Q Septembre<br />

3VEolit,g--îos-!Oa.irLS (Pyrcaécs-Orientaïes)<br />

Spécialité : MALADIES DE LA PEAU, ECZÉMA, etc. - Station <strong>de</strong> Pra<strong>de</strong>a.<br />

Voitures à tous les trains (7 kilomètres).<br />

Grand Hôtel <strong>de</strong> l'Etablissement, Vicens MARTIN, restaurateur. Cuisine<br />

1" ordre. Prix modérés. — Orchestre symphomque.<br />

G" HOTEL SIGBEr L Sr K )<br />

T. C. F. Entièrement remis à n«uf. Confort<br />

mo<strong>de</strong>rne. Cuisine très soignée. Electricité, autogarage-fosse.<br />

Parc aux arbres séculaires. Etablissement<br />

<strong>de</strong> Bains « Le Breilh » propriété<br />

<strong>de</strong> l'hôtel, eaux souveraines. Ecuries, remises,<br />

omnibus à tous les trains. Prix modérés. Mlles<br />

Slcre toujours propriétaires. Répond toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> renseignements.<br />

Sîsi<br />

COFFRES-FORTS<br />

FICH ET<br />

Sue à TOULOUSE<br />

Square du Capitol©<br />

Merveille « AU CORSET BLANC »<br />

TOULOUSE — 38, rue Alsace-Lorraine, 38 (Hôtel <strong>de</strong> la Poste) — TOULGU<br />

FQDEHIT1E1S POT® C0RS1TIÈK1S<br />

Choix complet <strong>de</strong> Corsets dans tous les prix. Corsets pour Entants et Fillettes <strong>de</strong> tout âge.<br />

Modèles brevetés sortant <strong>de</strong>s meilleures maisons i <strong>de</strong> i France. -- Corsets sur mesure.<br />

Cabinet Decourt 9,r<br />

- c ^T anon<br />

Contentieux <strong>de</strong> la Voie Ferrée<br />

Réclamations et Litiges Chemins <strong>de</strong> Fer<br />

sans Débours.<br />

Achat et Vente Fonds <strong>de</strong> Commerce, Immeubles<br />

et Propriétés. -- Associations. -- Employés<br />

intéressés,<br />

mm® DE FâilLLE<br />

Charbon<br />

par décolorant<br />

Metabisnlflte <strong>de</strong><br />

potasse<br />

Tannins pars<br />

Phosphate<br />

Bicalcit|ii3<br />

etc., otc.<br />

(Prix ds Gros)<br />

rJNDRAU & BLANC<br />

ARESSï. Suce', rue <strong>de</strong> la Pomme, J et tJ<br />

TO0LOUSR<br />

GRAND ASSORTIMENT DE MEUBLES<br />

Sièges. Tentures, du plus simple au plus ricUa,<br />

fabrication irréprochable<br />

Pris «ani concurrence d qualité égala<br />

CONTENTION GARANTIE<br />

iiii gêne «t sans fatigue <strong>de</strong>s<br />

REBELLES<br />

01 lil!jblNç(<br />

Pmmolérès. Conseils jratnits<br />

LAJAUNIE,CAPÉKAN S'<br />

1 LEVURES S<br />

Augmentation du Degré alcoolique, Bouquet, Conseroation, eto,<br />

H LEVURES sélectionnées acclimatées à l'Aci<strong>de</strong> Sulfureux (Mêmes Pris)<br />

H GRA TUITEMEH7 : Enool Notices expticatioes. Renseignements. Examen <strong>de</strong>s Vins<br />

H Bareauz et laboratoires : 19, rue du Taur, TOULOUSE. Usiae : rae tïss ïïowts<br />

GRAND Cl iMPTO<br />

3LH,<br />

44, Rue <strong>de</strong><br />

l* VOIX CE SOI! IIAHBS<br />

C3-ra-ïs.c3L


LE CENTIMES<br />

Qrgane qxLOtidLîen <strong>de</strong> Défen<strong>de</strong> Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO b CENTIMES<br />

BAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES<br />

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES ...<br />

ÉTRANGER (Union postale) .... ' '<br />

Trois ou<br />

6fr.<br />

7 -<br />

40-<br />

Sii mois<br />

44 fr.<br />

43-<br />

20 -<br />

Os u,<br />

20fr-<br />

24-<br />

40-<br />

* ' a Oo» «re accompagnée te 60 centimes.<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Gers, H^-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orient&lex<br />

Haute-Garonne. Ariège<br />

Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

UGRAPHIQUE SPÉCIAL<br />

ANNONCES (4. pa^ . . I» ligne fj fr- 8b<br />

RÉCLAMES — . : _ -1-50<br />

RÉCLAMES (3» page) .*.*.....*..... — 2 - » '<br />

LOCALES ! ! — 3 - »<br />

Les Annonces et Eéclamea «ont reçues dans<br />

nos Bureaux, rue Roquelaine, 26, & <strong>Toulouse</strong>, et chez tous nos Correspondants»<br />

1 Mardi <strong>29</strong> Juin <strong>1909</strong>. -» 19* AnnSs N° éi!?8.<br />

«»«--.,,. .~-,,~,,-_.ri.r., - Ti'irniiTiiurMiimwwiinini' '""TmigrmiTmnrT<br />

HH.UUmiiaHU1.il «IPSIJ>K»JHHK '.l^ai.. ,'8»C,---«-u«^,-«i.^v;qgJ-T.-^ -^^"J-: '"^ " ""TimOC<br />

Mgr Cieure, évfejne <strong>de</strong> Bayonne, a comparu<br />

«evant la tribunal oorrecîionne! <strong>de</strong> Pau : le<br />

•ugsmeîïe a été renvoyé à huitaine.<br />

—'i'-<br />

Qn amsowcs la mort <strong>de</strong> M. Benoist, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> imantbra à la Cour <strong>de</strong> Paris, contre lequel<br />

RavaohoJ commit un <strong>de</strong> ses premiers atten-<br />

tats.<br />

La GSiamïjrejaprès avoir ajourné jusqu'après<br />

la fin <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong>s inscrits la discussion du<br />

projet sur l'abolition du monopole du pavil-<br />

lon, a repris cslle <strong>de</strong> la reforme <strong>de</strong>s tarifs<br />

—:—<br />

Le coagrés <strong>de</strong> fa Fédération <strong>de</strong>s tafcacs s'est<br />

•uvert â la Botrrss tki travail <strong>de</strong> Paris.<br />

t,e «îinïstrs <strong>de</strong> la marine a désigne pour ar-<br />

es», ifcms le conflit <strong>de</strong>s inscrits maritimes,<br />

m. OHM, prési<strong>de</strong>nt (Su tti&unal <strong>de</strong> Seine.<br />

M. Emilie Faguet s'est cassé la jambe en ses--<br />

BHH <strong>de</strong> la Sorbontie.<br />

~*>-<br />

Ues trots Arabes condamnés à mort, ont été<br />

ïxéoutés à Bcssuet (Algérie), sans inci<strong>de</strong>nts.<br />

—>-<br />

Le tsar et la tsarine ont quitté la Sué<strong>de</strong> à<br />

Jiord du « S ta nî! art ».<br />

—<br />

Cappie'.lo, à M. liâmes Hemnessy, a gagné<br />

(t> Grand-Prix <strong>de</strong> l'Elevage (56,000 fr.), à Au<br />

IEUH.<br />

M. Piohon a prononcé dimanche un<br />

discours en l'honneur <strong>de</strong> Hoche. Plai-<br />

gnons ce <strong>de</strong>rnier. H a écrit son nom sur<br />

<strong>de</strong>s pages immortelles. Le vainqueur <strong>de</strong><br />

Wupmser, le général en chef <strong>de</strong> l'armée<br />

<strong>de</strong> Samibre-et-Meuse, l'auteur du plan<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>scente en Man<strong>de</strong> a tous les droits<br />

du mon<strong>de</strong> à figurer en bon rang parmi<br />

les plus grands hommes <strong>de</strong> guerre <strong>de</strong><br />

Bon temps. Mais c'est outrager singuliè-<br />

rement sa gloire que d'oublier ses gran<br />

<strong>de</strong>s actions pour ne citer que son rôle<br />

dans la guerre <strong>de</strong> Vendée.<br />

Le caractère <strong>de</strong> Hoche, en effet, y fut<br />

avili par un parjure sans excuse. En le<br />

présentant à son auditoire comme « le<br />

vainqueur <strong>de</strong> Quiheron », le ministre ne<br />

s'est pas douté qu'il abaissait son héros<br />

au niveau d'un général <strong>de</strong> guerre civile<br />

et qu'il évoquait le souvenir d'une inef-<br />

façable atteinte à l'honneur militaire.<br />

Encore une fois, plaignons les grands<br />

ancêtres <strong>de</strong> n'avoir, pour les mettre en<br />

relief, que <strong>de</strong>s Q. M. et <strong>de</strong>s Piohon<br />

Cela dit, constatons qu'en certaines<br />

matières le ministre <strong>de</strong>s affaires étran-<br />

gères émet <strong>de</strong>s jugements assez justes<br />

Un regard jeté sur l'époque où vécut<br />

Lazare Hoche l'amène à constater entre<br />

le Directoire et le temps présent <strong>de</strong><br />

frappantes analogies. Il se souvient d'ail-<br />

leurs <strong>de</strong> quelle triste façon finirent les<br />

politiciens <strong>de</strong> 1799. Mais craignant pour<br />

le régime actuel un sort pareil, il supplie<br />

Ses contemporains <strong>de</strong> ne pas ajouter foi<br />

aux calomnies colportées par les réac-<br />

tionnaires sur le compte <strong>de</strong> la Répu-<br />

blique.<br />

Ces <strong>de</strong>ux mots <strong>de</strong> calomnie et <strong>de</strong> réac-<br />

tionnaires nous ont laissé rêveur. Non<br />

pas que les camelots du roi, nommément<br />

cités parmi ceux dont il importe <strong>de</strong> con-<br />

sidérer comme pervers les discours et<br />

la propagan<strong>de</strong>, ne soient très justement<br />

suspects <strong>de</strong> réaction . Ils ont en effet<br />

réagi contre l'esprit d'inertie et d'aban-<br />

don, qu'on appelle, nous ne savons trop<br />

pourquoi, l'esprit républicain.<br />

Et ils ont réagi avec une vigueur, avec<br />

une logique, avec un courage, avec un<br />

désintéressement qui leur vaudront,<br />

nous en sommes intimement persuadés,<br />

une fort honorable place dans la petite<br />

histoire. Mais <strong>de</strong> ce qu'ils sont très no-<br />

toirement et très ouvertement <strong>de</strong>s réac-<br />

tionnaires, il ne s'ensuit pas du tout<br />

qu'ils calomnient la République.<br />

Cette conclusion serait, d'autant plus<br />

inepte et d'autant plus fausse que les<br />

réactionnaires, camelots du roi ou au-<br />

tres, n'ont pas le mérite d'avoir, au<br />

moins <strong>de</strong>puis une dizaine d'années, dé-<br />

couvert par leurs moyens propres un<br />

seul grief véritablement inédit à la<br />

charge du régime dont Piohon est l'un<br />

<strong>de</strong>s plus remarquables ornements.<br />

Co ne sont pas en effet les réactionnai-<br />

res qui accusaient, l'autre jour, le gou-<br />

vernement <strong>de</strong> vivre do fiches et <strong>de</strong> mou-<br />

chardise. Ce ne sont- pas les réaction-<br />

naires qui ont convaincu tel vicc^prési-<br />

dont <strong>de</strong> la Chambre d'être le conseil<br />

salarié d'un escroc illustre, tel magistrat<br />

éminent par sa situation d'avoir édifié<br />

Par <strong>de</strong>s jugements scandaleux le crédit<br />

Thérèse Humbnrt, tel personnage<br />

! amorcé l'édifiant colloque <strong>de</strong> Vittone et<br />

<strong>de</strong> Tissier.<br />

Ce ne sont pas non'plus les réaction-<br />

naires qui, dans un ordre plus élevé,<br />

ont naufragé nos plus beaux navires,<br />

arboré le drapeau rouge au cours <strong>de</strong>s<br />

visites ministérielles, véhiculé dans le<br />

même landau officiel le préfet maritime<br />

et le prési<strong>de</strong>nt du syndicat rouge <strong>de</strong>s ou-<br />

vriers <strong>de</strong> l'arsenal, subordonné les géné-<br />

raux commandants <strong>de</strong> coups d'armée<br />

aux caporaux bottiers, signé <strong>de</strong>s mar-<br />

chés frauduleux avec les fabricants <strong>de</strong><br />

chaudières, approvisionné la flotte avec<br />

<strong>de</strong>s poudres avariées, pourvu à <strong>de</strong>s œu-<br />

vres électorales avec l'argent <strong>de</strong>s muni-<br />

tions. Ce ne sont pas enfin les réaction-<br />

naires qui ont réduit nos escadres à<br />

néant.<br />

Toutes ces choses ont été portées à la<br />

tribune par <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> la majorité,<br />

étudiées et divulguées par <strong>de</strong>s commis-<br />

sions parlementaires, avouées en tout ou<br />

en partie par <strong>de</strong>s membres du gouverne-<br />

ment. Nous ne savons pas si <strong>de</strong>s esprits<br />

candi<strong>de</strong>s estiment que ces vérités cons-<br />

tatées sont insuffisantes à discréditer le<br />

régime ; nous ne savons s'il en est qui,<br />

au lieu <strong>de</strong> s'en tenir aux faits positifs,<br />

s'ingénient à forger <strong>de</strong>s calomnies. Mais<br />

nous le savons bien, quelle que soit leur<br />

imagination, ils ne parviendraient ja-<br />

mais à lancer <strong>de</strong>s accusations fictives<br />

égalant la réalité.<br />

La France a passé le temps <strong>de</strong> la cré-<br />

dulité. Elle ne s'en laisserait pas imposer<br />

par <strong>de</strong>s racontars et <strong>de</strong>s fariboles <strong>de</strong><br />

nouvellistes. Elle se voit pillée, affaiblie,<br />

désarmée, elle n'a plus ni force, ni cou-<br />

rage, ni résistance, elle traverse une <strong>de</strong><br />

ces crises d'âme, une <strong>de</strong> ces heures <strong>de</strong><br />

détresse où l'on cherche désespérément<br />

d'où viendra l'appui, le secours, le salut.<br />

Et le citoyen Pichon, qui n'est pas sans<br />

en avoir conscience, a cru prévenir le<br />

danger en le précisant.<br />

« Ah ! Jvlessieurs, s'est-il écrié, ne vous<br />

laissez pas prendre aux calomnies...<br />

C'est en gran<strong>de</strong> partie la campagne d'in-<br />

jures contre les représentants du peuple<br />

qui a conduit au coup d'Etat <strong>de</strong> Bru<br />

maire et à celui <strong>de</strong> 1851... »<br />

Le pauvre Pichon se méprend cruelle-<br />

ment. Il est impossible d'injurier les<br />

Quinze Mille. Mais il est possible <strong>de</strong> les<br />

flanquer à la porte. C'est pourquoi nous<br />

avons le sentiment qu'en faisant appa-<br />

raître sur le socle <strong>de</strong> la statue <strong>de</strong> Hoche<br />

l'ombre d'un balai dont tous les citoyens<br />

français tiendront cette fois le manche,<br />

le délégué aux affaires étrangères n'a pas<br />

été excessivement malin. C'est à force<br />

<strong>de</strong> crier au loup qu'on se fait croquer.<br />

Amen.<br />

Yves GRI<br />

Cette loi oblige les couples à sabir un exa-<br />

men médical établissant qu'ils sont en borna*<br />

•santé. Les hommes, à n'importe quel âge,<br />

doivent subir cet examen, mais la loi dit que<br />

les femmes ayant déliassé l'âge <strong>de</strong> 45 ans en<br />

sont dispensées.<br />

Dix couples ,sa sont présentés au City Hall<br />

et huit ont été mariés, le mé<strong>de</strong>cin les ayant<br />

déclarés sains <strong>de</strong> corps et d'esprit. Les <strong>de</strong>ux<br />

autres couples, craignant peut-être d'être ré-<br />

formés, ont refusé d'obéir à la loi et ont<br />

quitté le City Hall et déclaré qu'ils iraient<br />

se marier dans la Colombie anglaise, où il<br />

n'y a pas encore <strong>de</strong> « conseil <strong>de</strong> revision ».<br />

Un Acte d'indiscipline<br />

DisciplinaiKsmemit, l'on ne peut que blâ-<br />

mer ce soldat du 117 e d'infanterie gui, H y<br />

a trois jours, au Mans, est intervenu au<br />

cours d'une réunion socialiste.<br />

Après le discours du citoyen Nadi, qui a<br />

lait le procès du ministère Clemenceau, le<br />

fantassin:, em ternie, a <strong>de</strong>mandé la parole, H<br />

-est monté à la tribune, et, à son tour, iî a<br />

critiqué la politique du ministère.<br />

Puis, il s'est attaché plus particulière-<br />

iment au cas du général Piwruart, ministre<br />

<strong>de</strong> la guerre, dont il a blâmé, en termes<br />

violants, ^avancement rapi<strong>de</strong> et la réinté-<br />

gration dans les cadres <strong>de</strong> l'armée active.<br />

Enfin, ayant terminé son discours pa/r l'é-<br />

loge du syndicalisme, . l'orateur improvisé<br />

prit son képi et fit dans la salle un© quête<br />

pour les ouvriers <strong>de</strong> Draveil et les postiers<br />

révoqués.<br />

Le coupable d'un pareil manquement à la<br />

discipline sera certainement découvert, s'il<br />

est encore inconnu.<br />

Il sera puni très sévèrement et il est im-<br />

possible qu'il en soit autrement.<br />

Ce ne serait plus une armée que celle<br />

où <strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> ce genre resteraient<br />

sans sanction.<br />

Mais, ce qu'il y a dé grave, c'est que les<br />

idées ambiantes, la propagan<strong>de</strong> socialiste<br />

et antimilitariste aient poussé un militaire<br />

à un geste <strong>de</strong> révolté.<br />

Ge qu'il y a surtout <strong>de</strong> plus grave et <strong>de</strong><br />

plus désastreux pour l'armée française,<br />

c'est que c© geste soit en quelque sorte ex-<br />

cusé, justifié par la personnalité et par la<br />

carrière du ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Nous ne savons si le colonel du 117 e d'in-<br />

fanterie et le général commandant du 4 e<br />

corps pousseront l'affaire jusqu'où, judiciai-<br />

rement elle peut aller.<br />

Peut-être, en craigniaint les conséquences,<br />

l'etoufferont-ils ; peut-être, poussés par la<br />

gravité du fait, enserrés dans le règlement,<br />

<strong>de</strong>vront-ils donner l'ordre d'informer et al-<br />

ler jusqu'au conseil <strong>de</strong> guerre.<br />

Que diront alors les officiers chargés <strong>de</strong><br />

juger le fantassin syndicaliste et comment<br />

prononceront-ils si, à la prévention, l'ac-<br />

cusé fait une réponse qui lui sera trop<br />

facile, puisqu'il n'aura qu'à répéter son dis-<br />

cours ? Ne pourra-t-il pas ajouter, n'ajoute-<br />

ra-t-il pas : « L'indiscipline, je n'en suis pas<br />

seul coupable, elle siège à la tête <strong>de</strong> l'ar-<br />

mée française avec l'ex-lieutenant-eolonei<br />

en réforme Picquart ? »<br />

Sans doute les juges condamneront. Mais<br />

ils ne pourront pas s'empêcher <strong>de</strong> penser<br />

que d'autres que l'accusé, et bien plus gra-<br />

vement que lui, sont coupables, et ils se-<br />

ront tentés <strong>de</strong> lui accor<strong>de</strong>r les circonstan-<br />

ces atténuantes. S'ils le font, ce sera pour<br />

général Picquart une flétrissure et une<br />

condamnation.<br />

L'esprit laïque.<br />

Un inspecteur d'académie vient <strong>de</strong> régle-<br />

menter les couvertuires <strong>de</strong>s livres et <strong>de</strong>s<br />

cahiers <strong>de</strong>s élèves dans les écoles <strong>de</strong> son res<br />

sort ; ces couvertures <strong>de</strong>vront être exclusive<br />

ment composées avec du papier blanc.<br />

Et M. l'inspecteur d'académie, dans sa cir-<br />

culaire, précise toute la portée <strong>de</strong> cette déci-<br />

sion grave :<br />

« Le papier imprimé est interdit parce qu'il<br />

peut provenir <strong>de</strong>s journaux hostiles à l'école<br />

laïque..<br />

-J©— un jeune Anglais, habitant Paris,<br />

paria une somme importante qu'il se ferai<br />

arrêter en moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux heures par la po-<br />

lice sans l'avoir provoquée en aucune façon<br />

et sans commettre le moindre délit. Il gagna<br />

son pari <strong>de</strong> la façon suivante<br />

Vêtu d'une défiroque lamentable, redingote<br />

crasseuse pantalon à franges, bottes éculées,<br />

casquette' immon<strong>de</strong>, il entra dans un restau-<br />

rant à la mo<strong>de</strong>, s'installa à une table et com-<br />

manda un déjeuner princier. Effarement <strong>de</strong>s<br />

garçons, qui essaient <strong>de</strong> lui taire entendre<br />

que la maison n'est pas faite pour <strong>de</strong>s cilents<br />

<strong>de</strong> sa sorte. Lui <strong>de</strong> protester qu'il a <strong>de</strong> quoi<br />

payer et, à l'appui <strong>de</strong> son dire, d'exhiber<br />

une liasse <strong>de</strong> billets <strong>de</strong> banque. Pas <strong>de</strong> doute,<br />

ce loqueteux est un voleur ! Le patron fait<br />

avertir la police. Elle arrive, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />

dîneur ses papiers. 11 répond qu'il n'en a<br />

pas donne son véritable nom ; sur quoi, vu<br />

«a mille patibulaire, il est convaincu d'impos<br />

tare.<br />

On emmène notre homme. Au poste, il par-<br />

vient à grand'peine à persua<strong>de</strong>r le commis-<br />

saire <strong>de</strong> police d'envoyer prendre <strong>de</strong>s ren-<br />

seignements. Et alors tout s'expudua.<br />

Cette histoire date déjà <strong>de</strong> quelques c<br />

nées. . . J. ...<br />

Aujourd'hui, pour se faire arrêter, 1 Anglais<br />

n'aurait qu'à crier : « Vive Jeanne d'Arc I -<br />

ou « Vive la liberté ! »<br />

—©— Le premier paratonnerre.<br />

C'est non point à Franklin, mais à Jacques<br />

<strong>de</strong> Ronas que nous le dovons. Aussi, la ville<br />

<strong>de</strong> Nérac se propose-t-elle <strong>de</strong> lui élever un<br />

monument. . u > .,<br />

Jacques <strong>de</strong> Ronas, qui s'était déjà fait con<br />

naître à l'Académie <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux par <strong>de</strong>s tra-<br />

vaux scientifiques fort originaux, lança, le<br />

7 <strong>juin</strong> le oremier paratonnerre. Lexpé<br />

L'aflnareïï était une" sorte <strong>de</strong> cerf-volant en<br />

papier huilé, <strong>de</strong> 18 pieds carrés <strong>de</strong> surface ;<br />

1 était attaché à une cor<strong>de</strong> <strong>de</strong> chanvre entou-<br />

rée d'un 111 «le cuivre continu. C'est ce que<br />

,'mwnteur appelait le « cerf-volant électri-<br />

que » Lancé dans les airs tandis qu'un ora«e<br />

La Jeune Fille pi travaille<br />

et le mariage fle rintellectuelle<br />

Un <strong>de</strong> nos confrères parisiens poursuit,<br />

<strong>de</strong>puis quelques semaines, une curieuse en-<br />

quête sur « La jeune fille qui travaille »,<br />

curieuse surtout par la collaboration direc-<br />

te <strong>de</strong>s lecteurs ©t leur empressement à<br />

prendre part au débat contradictoire où<br />

les convie Mme Marguerite Rolland.<br />

Voici les trois questions sur lesquelles on<br />

is a priés <strong>de</strong> vouloir bien exercer leur sa-<br />

gacité... et leur malice...<br />

1° Est-il bon qu'une jeune fille sans for-<br />

tune apprenne et exerce un métier ?<br />

2° Une jeune fille qui exerce un métier,<br />

ou un© profession libérale, a-t-elle autant<br />

<strong>de</strong> chances qu'une autre <strong>de</strong> trouver un<br />

mari ?<br />

3° Une femme marié© doit-eûie et peut-<br />

ei!Le continuer à exercer la profession qu'el-<br />

le exerçait avant son mariage ?<br />

On voit que le problème ne manque pas<br />

<strong>de</strong> délicatesse , et comporte <strong>de</strong>s solutions<br />

multiples. Il y paraît bien d'aiffleurs, et<br />

Mime Marguerite Rolland aura peine, je<br />

crois, à tirer do son enquête la « conclusion<br />

pratique » qu'elle espérait. Ses lecteurs<br />

s'obstinent à lui faire débrouiller <strong>de</strong>s éche-<br />

veaux emmêlés d'opinions contradictoires,<br />

et Dieu sait comment elle en pourra trou-<br />

ver le bout !<br />

Sur la première question : » La jeune<br />

fille sans fortune doit-elle apprendre et<br />

exercer un métier ? » tout 1© mon<strong>de</strong> est à<br />

peu près d'accord. II faut rendre aux hom-<br />

meg _ dont on a beaucoup médit — cette<br />

justice qu'ils ne veulent pas que nous mou<br />

irions <strong>de</strong> faim. Cependant, ils font encore<br />

quelques réserves sur la légitimité <strong>de</strong> cer-<br />

taines revendications féminines, ©t, _ par<br />

exemple, entre « profession » et « métier ».<br />

ils éta/Missent une différence un peu sub<br />

tile.. Volontiers, diraient-ils comme un jeu<br />

me homme <strong>de</strong> ma connaissaaice : « Les fem<br />

| imes qui n'ont pas le moyen d'éoumer leur-<br />

pot-au-feu à elles, eh bien ! qu'elles écu-<br />

ment celui du voisin ! C'est la seul© car-<br />

rière qui leur convienne ! »<br />

D'autres distinguent soigneusement les<br />

« métiers masculins » et los « métiers fé<br />

do<br />

coltilm'. d'avoir monté !e coup du million<br />

«os Chartreux, tel parlementaire connu<br />

<strong>de</strong>voir été le précurseur <strong>de</strong> Marix dans<br />

•« trafic <strong>de</strong>s grâces, commerce auquel<br />

cet excellent républicain avait d'ailleurs<br />

WWkXXétm rayon il| P dc X aiïvrë'était suspendu un cylindre<br />

.le fer "blanc : si l'appareil était réellement<br />

inducteur


Mardi <strong>29</strong> ïain <strong>1909</strong>,'<br />

Hui avez résolu <strong>de</strong> fuira le plus instamment<br />

possible que l'unanimité <strong>de</strong>s cœurs s'avive.<br />

Oour concourir à l'unité d'une action com-<br />

mune.<br />

» Ainsi donc, vénérable frère, pour que vous<br />

insistiez sur ce ipoÉSt, Nous voudrions que<br />

vous prissiez farce et courage. Cependant ne<br />

croyez pas que ni Vamonr <strong>de</strong> l'Eglise, ni oeîui<br />

<strong>de</strong> la patrie, puisse s'offenser que quelqu 'un<br />

Adèle à. une cause honnête gar<strong>de</strong> en son âme<br />

son inclination et même ses préférences pour<br />

une autre forme <strong>de</strong>s affaires civiles.<br />

• Et maintenant, répondant par un heureux<br />

échange au vœu que vous formez pour Notre<br />

conservation. Nous prions Dieu qu'il Vous ac-<br />

cor<strong>de</strong> l'abondance <strong>de</strong> ses conseils dont vous<br />

avez besoin dans votre charge pastorale et<br />

surtout dans la condition nouvelle du clergé<br />

sur laquelle vous Nous avez exprimé votre in-<br />

quiétu<strong>de</strong>.<br />

» C'est pourquoi Nous vous envoyons, avec<br />

la plus vive affection, la bénédiction aposto-<br />

lique, à vous, à votre clergé et â tout votre<br />

yeuplo.<br />

» Donné à Rome, près Saint-Pierre, le "0 dé-<br />

cembre 1894 et à la dix-septième année <strong>de</strong><br />

Notre pontificat<br />

» LÉON XIII, Pape. »<br />

y—«<br />

Le lancement du « Danton »<br />

Brest, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin, une commission, composée <strong>de</strong><br />

MM Korn, inspecteur général du génie mari-<br />

time, Lhomme, directeur du génie maratime,<br />

H Liasse, ingénieur en chef, a examiné la si-<br />

tuation actuelle du Danton.<br />

A première vue, la commission ne croit pas<br />

possible le lancement du cuirassé à la marée<br />

lu 4 juillet.<br />

Expériences <strong>de</strong> tir<br />

Toulon, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Le contre-torpilleur Lévrier, qui avait servi<br />

<strong>de</strong> but au cuirassé Massiua pour exécuter ses<br />

tirs avec les obus chargés à la rnél.inito, a été<br />

remorqué à Parquerolles par te Dromadaire<br />

aussitôt les tins terminés ; ce matin, le Dro-<br />

madaire a repris <strong>de</strong> nouveau le Lévrier d. la<br />

remorque à Parqueroflles, faisant route sur<br />

Toulon.<br />

On apprend qu'un <strong>de</strong>s obus lancés par le<br />

Masséna, bien qu'ayant perforé la coque diu<br />

Lévrier, n'aurait pas explosé ; cet engin, <strong>de</strong>-<br />

meuré dans la ooquie du bâtiment, constitue<br />

un grave danger et <strong>de</strong>s di-sposi-tioins pan icui-<br />

lièrés vont être prises par les soins <strong>de</strong> la<br />

direction <strong>de</strong> l'artillerie pour procé<strong>de</strong>r à l'en-<br />

iètérfïent du projectile et le noyer ensuite.<br />

Mort du prési<strong>de</strong>nt Benoist<br />

Paris, 28 jui.n.<br />

M. Benoist, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la 5' chaimihre d»<br />

la cour d'appel <strong>de</strong> Paris, est mort ce matin.<br />

On se souvient que pour venger leur cama-<br />

ra<strong>de</strong> Déca.mps, condamné le 28 avril 1890 par<br />

La cour d'assises <strong>de</strong> la Seine, que présidait<br />

M. Benoist, les anarchistes Bavaohol et Simon<br />

déposèrent dams la maison du .magistrat,<br />

36, boulevard Saint-Germain, une bombe qui<br />

occasionna <strong>de</strong>s dégâts matériels et blessa une<br />

personne.<br />

Pour cet attentat, les <strong>de</strong>ux compagmrons<br />

foirent condamnés aux travaux forcés à per-<br />

pétuité ; ce n'est que plus tard- que Ravacho!<br />

Sut condamné à mort par la cour d'assises <strong>de</strong><br />

la Loire.<br />

Lies Congrès<br />

Le personnel <strong>de</strong>s tabacs<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Ce matin s'est ouvert à la Bourse du travail<br />

te congrès <strong>de</strong> la Fédération nationale <strong>de</strong>s ta-<br />

bacs ; la séance d'ouverture a été présidée par<br />

M. Fraxe, assisté <strong>de</strong> M mes Barreau, <strong>de</strong> Ton-<br />

ceins, et Laze, <strong>de</strong> Marseille.<br />

80 délégués représentant 12,000 syndiqués<br />

prennent part aux travaux du congrès ; MM.<br />

F. Moritz et Lamar<strong>de</strong> ont donné communica-<br />

tion du rapport du Comité centrai ; il ressort<br />

<strong>de</strong> ce rapport que la commission interminis-<br />

térielle est favorable à l'application <strong>de</strong> la se-<br />

maine anglaise telle que l'a préconisée la Fé-<br />

dération <strong>de</strong>s tabacs.<br />

La commission a également donné un avis<br />

favorable pour que l'ensemble <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong><br />

l'Etat obtiennent un congé annuel <strong>de</strong> douze<br />

Jours payés.<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

La séance es touverte à 2 heures, sous la<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES CRÉDITS POUR LE MAROC<br />

M. Doumer, rapporteur général <strong>de</strong> la com-<br />

mission du budget, donne lecture du rapport<br />

t'ait au nom <strong>de</strong> la commission du budget sur<br />

le projet <strong>de</strong> loi adopté par la Chambre et mo-<br />

liflé par le Sénat portant ouverture <strong>de</strong> crédiis<br />

supplémentaires pour le Maroc.<br />

L'urgence est déclarée et les articles 1 et 2<br />

rgont adoptés à mains levées.<br />

L'ensemble est adopté par 453 voix contre 61.<br />

CRÉDITS SUPPLÉMENTAIRES<br />

Le rapporteur général <strong>de</strong> la commission du<br />

budget donne lecture du rapport sur le projet<br />

adopté par la Chambre et modifié par le Sénat,<br />

portant ouverture <strong>de</strong> crédits supplémentaires<br />

et extraordinaires sur l'exercice 190».<br />

L'enseniible du projet <strong>de</strong> loi est adopté à l'u-<br />

aanimité <strong>de</strong> 456 votants.<br />

L'ABUS DE L'AFFICHE RÉCLAME<br />

La Chambre adopte après urgence déclarée<br />

la proposition <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> M. Beauquier contre<br />

l'abus <strong>de</strong> Tafflchc-iréclame.<br />

LE iOKOPÛLE 00 PAVILLON<br />

L'ordre du jour .appelle la suit© <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion du projet <strong>de</strong> loi sur la suspension du<br />

monopole du pavillon.<br />

M. Picard, -ministre <strong>de</strong> la marine. — La<br />

Chambre a voté à l'unanimité un ordre du<br />

jour invitant le gouvernement à renouveler<br />

près <strong>de</strong>s parties en cause la tentative d'arbi-<br />

trage ; un accord aussi honorable pour les uns<br />

crue pour les autres a été conclu. (Très bien 1<br />

ires bien 1)<br />

Peut-être, dans ces conditions, la Chambre<br />

s-stisiera-t-elle qu'il n'y a pas lieu <strong>de</strong> poursui-<br />

vre la discussion du projet.<br />

M. Trouin. — Je remercie M le ministre,<br />

mais l'Algérie et la Tunisie ne sauraient, erre<br />

h la merci <strong>de</strong>s événements qui ruinent son<br />

commerce et son agriculture. (Très bien ! très<br />

bien I')<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> que la Chambre ne se sépare<br />

pas avant d'avoir revisé la loi <strong>de</strong> 1889. (Ap-<br />

plaudissements. )<br />

" M. Cruppi. — L'heure n'est pas venue <strong>de</strong><br />

passionner le débat ; tout le mon<strong>de</strong> se félicite<br />

Se l'heureuse issue <strong>de</strong> la lutte, mais le gou-<br />

vernement n'oubliera pas les intérêts <strong>de</strong> l'Ai<br />

gérie.<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai donc prochainement à la<br />

Chambre <strong>de</strong> clore le débat qui a été ouvert et<br />

<strong>de</strong> donner à l'Algérie <strong>de</strong> sérieuses garanties<br />

pour l'avenir. (Applaudissements.)<br />

M. Colin. — Je consens à l'ajournement du<br />

débat, mais je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dès à présent la fixa-<br />

tion du jour <strong>de</strong> la discussion ; je propose une<br />

séance du matin dé jeudi en huit. (Exclama<br />

lions. )<br />

M. Alleraane. — Comment ! c'est au moment<br />

où selon nos prévisions l'arbitrage va aboutir<br />

à la signature d'un contrat qu'on vient faire<br />

une proposition <strong>de</strong> natme à raviver le con-<br />

flit ? (Très bien I très bien 1 à l'extrême-gau-<br />

che.)<br />

Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le rejet <strong>de</strong>s propositions do MM.<br />

Trouin et Colin. (Applaudissements a l'extre-<br />

mo-gancii©.)<br />

M. Etienne. — Ce qu'on <strong>de</strong>ma n<strong>de</strong> n'a ri on ue<br />

draconien : c'est le retour au droit commun<br />

(Protestations à l'extrême-gauche.)<br />

J'insiste pour que la suite <strong>de</strong> la discussion<br />

soit renvoyée a une date fixe ; j'accepte celle<br />

Un 8 juillet, proposée par M. Colin, bien que<br />

j'eusse préféré celte <strong>de</strong> lundi prochain. (Très<br />

bien 1)<br />

M. Lasies. — A la rentrée. ((lires.)<br />

M. Cuttoli. — La Chambre, après avoir ter-<br />

miné ta discussion générale du projet, a<br />

ajourné à aujourd'hui la suite <strong>de</strong> la âi9CUS6l©n,<br />

afin do poirmettre à l'arbitrage d'aboutir.<br />

Co résultat a été obtenu ; il n'y a donc au<br />

«une raison d'ajourner encore cet important<br />

débat.<br />

C-est surtout au nom du prolétariat agricole<br />

(vives protestations et bruit : 2. Pec-<br />

qu< rin.<br />

400 mètres plats. — 1. Fai.Hiot (R. C. F.), temps<br />

51" 1/5; ?. Malfait (R. C. 1!.).<br />

»: mètres plats. — 1. Gaulle; 2. Poulenard.<br />

i ,:•"'> mènes plats. — l. Keyser (S. 0. V.); 2. Ver-<br />

Sel (R. C. F.).<br />

4,006 mètres, steeple-chase. — 1. Lizar.dier (M. C.) ;<br />

fc. Do Fleurac (R. C. F.).<br />

110 mètres, haies. — 1. Ilervoche (B. E. C.) ; 2. La-<br />

curège [S. B. U. C).<br />

/f00 mèlyi'es, haies. —- 1. Failliot (R. C. F.) ; 2. La-<br />

Saut en longueur sans élan. — 1. Matte (R. C. R.i,<br />

3 m. 11; 2. Cillai J.<br />

Saut en hauteur avec élan. — 1. André (S. F.),<br />

1 tn. 70; 2. Darné.<br />

Saut en longueur avec élan. — 1. C'.uUerles (B. E.<br />

C), 0 m. 94; 2. Pascarel (S. B. U. C).<br />

Saut en hauteur »ans élan. — l. Andr (S. F.),<br />

1 m. 51; 9. Perdrix.<br />

Latvoarnent du poids. — l. Vasseur (R. C. R.),<br />

i2 m. 78; 2. Tison IR. C. F.).<br />

Lancement du disque. — 1. Tison 'R. C. F. S.),<br />

41 m. 25; S. Vasseur (R. C. R ).<br />

Championnats dos Patronages. —- 4G0 métrés plats:<br />

Marge, 11' 1/5.<br />

Saut on longueur avec élan : Meuniér, a m. 30.<br />

ASSURANCES DES ÉGLISES<br />

Sous ce titra « Une église brûlée », nous<br />

avons raconté, il y a quelques jours, l'inci-<br />

<strong>de</strong>nt grave qui s'est produit après l'incendie<br />

qui a détruit l'église d'une commune du Loir-<br />

et-Cher.<br />

Des difficultés s'étant élevées avec le pro-<br />

priétaire légal, la Compagnie d'assurances a<br />

versé l'in<strong>de</strong>mnité à la Caisse dos dépôts et<br />

consignations ; donc, pendant <strong>de</strong> longs<br />

mois, le pays sera privé <strong>de</strong> son église.<br />

Les assurés <strong>de</strong> la » Mutuelle .générale du<br />

Centre », Compagnie d'assurances contre l'in-<br />

cendie, sont a l'abri <strong>de</strong> ce .mallieur.<br />

Cette Compagnie, dont le but unique est <strong>de</strong><br />

venir en ai<strong>de</strong> au <strong>de</strong>nier du clergé, verse dans<br />

les mains <strong>de</strong> NN. SS. les évèques tous ses<br />

bénéfloes, et en cas <strong>de</strong> difficultés soulevées<br />

par le propriétaire légal à suite <strong>de</strong> (Sinistre,<br />

l'évêque, en vertu <strong>de</strong>s conditions particulières<br />

<strong>de</strong> la Compagnie., reçoit sans retard le règle-<br />

ment <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>mnités. Il s'ensuit que l'autorité<br />

diocésaine sera en mesure <strong>de</strong> bâtir une autre<br />

église sans attendre une décision qui pour-<br />

rait bien être intentionnellement tardive ;<br />

avec la « Mutuelle générale du Centre », c'est<br />

donc la continuation du culte assurée.<br />

D'où il ressort avec évi<strong>de</strong>nce qu'il est d'un<br />

intérêt général pour MM. les curés, même au<br />

cas où la municipalité, sujette à changement<br />

no l'oublions pas, assurerait l'église, <strong>de</strong> faire<br />

garantir leur responsabilité par la « Mutuelle<br />

générale du Centre ». Us auront ainsi la cer-<br />

titu<strong>de</strong> qu'après sinistre le pays ne sera pas<br />

privé <strong>de</strong> eon église.<br />

Et à ceux qui se poseraient la question <strong>de</strong><br />

savoir si les prêtres sont bien responsables en<br />

cas d'incendie, nous disons que très certaine-<br />

ment ils le sont.<br />

En droit, cette question ne fait pas <strong>de</strong> doute<br />

et c'est pourquoi MM. les évèques, dans .les<br />

diocèses <strong>de</strong>squels la « Mutuelle générale du<br />

Centre » est représentée, recomman<strong>de</strong>nt à<br />

leurs prêtres l'assurance <strong>de</strong>s églises.<br />

Voir dari6 la Croix <strong>de</strong> Paris, à six pages,<br />

numéro du 10 mars 1900. la note <strong>de</strong> l'archevê-<br />

ché <strong>de</strong> Paris : « Assura.nees <strong>de</strong>s églises ». La<br />

Semaine catholique <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, numéro du<br />

13 <strong>juin</strong> <strong>1909</strong>. Le Bulletin catholique <strong>de</strong> -Mon-<br />

tauban. numéros du 20 février et G mars <strong>1909</strong>.<br />

La Croix du Lot-et-Garonne, 20 <strong>juin</strong> <strong>1909</strong>.<br />

La « Mutuelle générale du Centre » est re-<br />

présentée à <strong>Toulouse</strong> par son directeur régio-<br />

nal, M. J. Esquirol, avocat ; à Muret, par<br />

M. F. Du-rrieu : à Agen, par M. Pierre Cons-<br />

tan-, avocat, rue <strong>de</strong>s Augustin s ; à Mon tau-<br />

ban. par M. Jean Lavcrgme, rue Armand-<br />

Cambon, 17 : à CastoLsarrasin, par M. Henri<br />

Boé ; inspecteur régional, M. Girou-Lanauze,<br />

à Laroqué-Timbault (Lot-et-Garonne).<br />

gsnola. qui se tiennent te Nord Etmagno -i VR<br />

Saragosse à 421. ""«'<br />

Dans lo groupe <strong>de</strong>s transports, l'Omniiv..<br />

est f.ramiiei nent plus faible a 1355 Thi Z,<br />

psrd 4 points à 704 ; «cul lo Métro avjmefï<br />

627 après 5<strong>29</strong> contre 532. * ucs »<br />

Parmi les industriellOs rosses, la Sos-nnwi-,<br />

est. précipitée à 1545 contre 1585, Brlansk rom<br />

be à 26S.<br />

I0ra "<br />

lo Rio termine à <strong>1909</strong> contre 1926 satnedj<br />

<strong>de</strong>rnier ; Cuivre 5/8 <strong>de</strong> baisse.<br />

En Banque, les Mines d'or pototiont environ<br />

3 à 4 pointe ; ta Haiul-Mincs varft ai 50, (jo'icU<br />

fleWis 155, Ea.st-fia.nd 13.2, <strong>de</strong> Beers réa-lrsé*<br />

jusqu'à 351 se relève après Bourse à 357<br />

achat <strong>de</strong> Londres.<br />

On annonce la prochaine inUoduatim suc<br />

notre place dos obligations 5 1/2 % or rie ,a<br />

Great NOrttie-rn Centrai! Bailway of Colombia,<br />

te gromd chemin <strong>de</strong> fer central du Nond <strong>de</strong> la<br />

Cotombie, au capital! <strong>de</strong> 500,000 tatnea. pour<br />

Va coihstrnction et. l'exploitation <strong>de</strong> la ligno-<br />

<strong>de</strong> Puerto-WUches à Bucaramangïi et Bogota,<br />

eapif-ale<strong>de</strong> la Calombie ; les obligatuxns, rom-<br />

bo-unsaWes en 95 ans, sont an nominal <strong>de</strong>.<br />

503 francs, elles rapportent •anauiotlement<br />

"27 Gîî, payables par moitié les 1" Janvier et<br />

1" juillet <strong>de</strong> chaque année ; ajoutons que le<br />

montant <strong>de</strong> trois coupons est d'avance «Kqv-sê<br />

en banque.<br />

PntLonzR rr W.AnnwtOit<br />

el. rue Tailbout. Paris.<br />

BOURSE OE PâlIS<br />

Du 23 Juia (par dépêché télé'graphi.iu« sont pro-<br />

bables dans l'Ouest et le Nord.<br />

Etat rt'AlagoaS..<br />

Oape Copper<br />

Po Beers.<br />

Charbonnage Lavlana. ..<br />

Syndicat Minier<br />

ïharsls<br />

Chartered<br />

Bas! Rand<br />

(k-.liiaolds<br />

May<br />

Uaud Mines<br />

ftoblnsoj» Goia....,<br />

MARCHÉ EN BANQUÏS<br />

S %<br />

De Boors<br />

East Rand<br />

Ratid Mines..<br />

APRES EÔURSS<br />

447 50<br />

202 ..<br />

359 ..<br />

co ..<br />

31 ..<br />

156 50<br />

38 75<br />

135 ..<br />

159 50<br />

40 ..<br />

254 ..<br />

279 ..<br />

97 15<br />

3.5.) ..<br />

135 ..<br />

254 ..<br />

545 ..<br />

ôtO ..<br />

408 ..<br />

546 ^<br />

543 2!»<br />

388 50<br />

370 ..<br />

95 50<br />

109 50<br />

403 25t<br />

395<br />

483 ..<br />

504 ..<br />

502 ..<br />

436 5d<br />

*»î 7Î<br />

461 2Î<br />

470 . .<br />

465 ..<br />

503 ..<br />

430 ..<br />

435 ..<br />

440 50<br />

438 ..<br />

448 ..<br />

439<br />

43* ..<br />

42 .,<br />

439 ..<br />

428 59<br />

<strong>29</strong>0 50<br />

391 ..<br />

351 50<br />

399 ..<br />

6ÎÔ<br />

439 .,<br />

200 ..<br />

353 ..<br />

59 53<br />

154 53<br />

38 25<br />

132 ..<br />

156 ..<br />

40 50<br />

251 50<br />

276 ..<br />

97 15 '<br />

353 . ,<br />

131 ..<br />

2oioa<br />

BOURSE DE MADRID<br />

intérieure , se 80'<br />

3 % dont 50<br />

9 % dont 10<br />

Banq. ottom. d. î<br />

Rio dont 20<br />

Rio ciout 10<br />

COURS DES PRÎMES<br />

dont 55..<br />

731 ..<br />

19 10<br />

1930 ..<br />

dont 2 fr. 50...<br />

dont a.<br />

<strong>Toulouse</strong>...<br />

Pu v-Dome.<br />

Mo Mu-Midi;<br />

Perpignan. -j 02.4<br />

Bor<strong>de</strong>aux<br />

22.9 E.mo .nuacr. '<br />

13.7 M.E. faib. o.'<br />

CHANGB<br />

Londres .,...«,<br />

Londres (chèques)<br />

Alleaiagne ,<br />

Espagno (court) ,<br />

Espagne (long) ,<br />

Buenos Ayres (or)..... * . . > A* > VV. •<br />

k MAtSOMS-UFFmg<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Demain courses 1 Maisons-Lalûtte. Partants et<br />

montés probables :<br />

Prix <strong>de</strong>s Essarts : Le FUc (J. Jcnnlngs). Fahker<br />

(X), Plutarquo (liishof), Adler (isiit'fy). l'iint. (X). Coq<br />

do-fer (M. Barat), Saint-Cast (J. Chikts), Selenus<br />

(Bedinouse), Montcreau (X), Phra-llarmattis (Ch.<br />

Childs), Chester (Uyan), Colombtn ou Untexwal<strong>de</strong>n<br />

(A. C. Taylor), Saint Marceau (A. Mac Intyre). Go-<br />

loss (O'Neil).<br />

Prix do Huez : Lieutel (Ch. Childs), Aveyron (G,<br />

Stern), Webor II (Barré), Raleigh (BcUbcnise), Can<br />

Comba (Miiton Henry), clarens il (Bertheau», Can-<br />

tinler (O'Keil), Pujo III iltnrbc), Alby (J. ïemilllig»),<br />

Knenceurt (A. C. Taylor).<br />

Prix d'Ai{îi'riu.iiit : Rlonzi (Ryan), Clalrefontaine<br />

(BolUiouse), Lagadoc (J. Childs), Mavoussla (A. C.<br />

Taylor), Mante-Carlo (L. GUI), Rameaud'Or (Cl.<br />

Crout), partant douteux CantcJoup 11 (X).<br />

Prix d'Essai <strong>de</strong>» pouliches : Bédréchein (O'NeU),<br />

Fine-OrciUe (X), Fair-Duchess (X). Oobotto (A. 0.<br />

Taylor), Bat s-Dcllght (Bollhousoj. Manbeche (Ro-<br />

veJila), La Buiro (Ch. Childs). i.orletto (Léonard), Fo-<br />

liosa, (G. Stern), Ravigote (M. Barat), Libéria (Ber-<br />

teaux). Donaldina (F. Hardy), D.ababiè (Ryiui). Fjlg-<br />

ga II (J. JénnlngS), liU>Ue-d'Or (MUton Henry), Ma-<br />

Honey (X), Hormlono (A. Mac Intyre), Touraino (X),<br />

Genba (o. caout). Bonna (X).<br />

Prix FHie<strong>de</strong>-i'Air ; Berstsire Lass (A, C. Taylor^<br />

Bulîetin Fi n^mi/m<br />

Paris, 28 <strong>juin</strong>.<br />

A la veille d'un» déposée <strong>de</strong>« prinicH<br />

importante que celle <strong>de</strong> dotuwin, il ne pou-<br />

vait être question dô reprise <strong>de</strong>* affaires, o.tia-<br />

oun étant occupé u.u travail prépaïaiton e te, légèreanent<br />

alcuadis.<br />

^Eu coulisse, on est plus faible sur las Mines<br />

d or notamment ; les posit ions paraissent en-<br />

core assez clKU'Bees ; les acheteurs nouveaux<br />

se font <strong>de</strong> plus eu plus rares ci las dégage-<br />

ments qui se produisent en vue <strong>de</strong> la liquida-<br />

tion ont du mal à trouver uno eouitre-rvit lie.<br />

Ainsi que nous lie disions H y a déjà quel-<br />

ques jours, une pru<strong>de</strong>nte réserve s'impose<br />

jusqu'après l'échéance du 30 courant.<br />

Notre 3 % conserve péniblonioul .sou cours<br />

do samedi <strong>de</strong>rnier à 97 15.<br />

Les fonds russes, beaucoup plu.8 calnw.s tua.<br />

jourHl'hui, so ta&sent lé.gèreiueint, le woe &<br />

Wl 57, le 1891 a 74 fcO et le <strong>1909</strong> à 97 25 ; seul<br />

le Consolidé se Usent h 89 90.<br />

Lo Turc est .calme à 92 85 ; lo Serbe revient<br />

i 84 00 contre liâ 01 ; meilleure, tenue du Brésil<br />

a 85 50.<br />

Etabllftseiin'.nls d.e orédit aux «nviflune . A 500 fr., 498; Etat*'<br />

do Pernambuco, 5 % nouvelles 407.<br />

Valeurs diverses (action-,). _ Mines <strong>de</strong> Carmaux,<br />

«K-coup. 57, loerr 50-, Chemin do for du Sud Ouest,<br />

ox-coup. 24, 390; KlauUssemenU Urussun jeune. O*<br />


Mardi <strong>29</strong> Juin <strong>1909</strong><br />

PONTS ET CHAUSSÉES<br />

T«e diplôme (1 ingénieur <strong>de</strong>s constructions ci-<br />

viles a < te accordé aux élèves externes et<br />

[étrangers sortant do J'Bcoie nationale <strong>de</strong>s<br />

porniK ef chaussées, dont les non» suivent i<br />

MM. Lagèr*. IcziersUt, LhwUlier, Itail.lv,<br />

Gran<strong>de</strong>mattgc. Loiseau, Le Page, DoloouV<br />

Calvaire, De.vtMe, Desaint, Falnny, Prévost,<br />

f, toux, Devis me, Kochkine, Audigiiés Sans-<br />

isara. «<br />

Les Peintes eoiilra !|r meure<br />

De notre correspondant particulier :<br />

Pau, 28 <strong>juin</strong>.<br />

Mgr Gieure. évêque <strong>de</strong> Bayonne, et MM. les<br />

al b s Larre et Miran<strong>de</strong> ont comparu ce matin<br />

<strong>de</strong>vwil hotré tribunal correctionnel.<br />

i/e Paniuet relèrve contre Mgr l'évoque <strong>de</strong><br />

Bayonne doux délits dont, il croit trouver les<br />

éléments dans <strong>de</strong>ux lettres pastorales du vail-<br />

lant prélat :<br />

1" Entraves à la liberté <strong>de</strong>s enchères pré-<br />

vue.; par 1 article 412 du Co<strong>de</strong> pénal ; l'accu-<br />

sation vise ici ta lettre <strong>de</strong> MOT Gieure sur la<br />

dévolution <strong>de</strong>s biens ecclésiastiques.<br />

2' infraction à l'article 35 do la loi <strong>de</strong> sépa-<br />

ration ; c est la .lettre <strong>de</strong> l'évèque <strong>de</strong> Bayonne<br />

sur l'école neutre qui forme la base <strong>de</strong> cette<br />

prôyentlon.<br />

En oo qui touche les entraves à la liberté<br />

<strong>de</strong>s enchères, la poursuite dénote do la part<br />

<strong>de</strong> la .justice biocar<strong>de</strong> un acharnement scan-<br />

daleux ; en effet, les tribunaux, les Cours<br />

d'appel et la Cour <strong>de</strong> cassation elle-même se<br />

sont prononcées dans <strong>de</strong>s espèces i<strong>de</strong>ntiques.<br />

Mgr Duparcv évoque <strong>de</strong> Un imper, Mgr<br />

Marty. évoque do Montauban. poursuivis du<br />

même chef <strong>de</strong> prévention, ont été acquittés ;<br />

la jurispru<strong>de</strong>nce est aujourd'hui fixée.<br />

Dans les poursuites intentées à Mgr Duparc,<br />

la Cour <strong>de</strong> Rennes d'abord, celle <strong>de</strong> Poitiers<br />

ensuite, ont déclaré expressément que pour<br />

qu'il y ait. délit, il faut que le ministère public<br />

apporte la preuve d'un trouble effectif à la<br />

liberté <strong>de</strong>s enchères ; il ne lui suffit pas d'éta-<br />

blir que ce trouble ait été possible et la Cour<br />

<strong>de</strong> cassation a consacré cette doctrine.<br />

Pour Mgr Marty, le tribunal <strong>de</strong> Montauban<br />

envisageant, la question à un point <strong>de</strong> vue<br />

moins strictement juridique mais plus élevé<br />

a reconnu que les instructions <strong>de</strong> iévêque né<br />

couvaient exercer leur action que par la<br />

croyance qui s'y (rattache et que 1 expression<br />

a une doctrine religieuse ne s'imposant que<br />

par son ascendant moral, ne saurait réaliser<br />

la centra mie que punit l'article 412 du Co<strong>de</strong><br />

pénal.<br />

Dans se:: arrêté du 12 mai <strong>de</strong>rnier, la Cour<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>- s'appropriait en partie ces con-<br />

sidérants.<br />

On comprend dès lors que le juge d'ins-<br />

truction do Rayonne ait rendu une ordon-<br />

nance <strong>de</strong> non lieu ; ce qu'on comprend moins<br />

c'est que le procureur <strong>de</strong> la République ait<br />

frappé d'opposition cette ordonnance et que<br />

la chambre <strong>de</strong>s mises en accusation <strong>de</strong> la<br />

L.our <strong>de</strong> Pau ait fait droit à ses réquisitions en<br />

renvoyant Mgr Gieure <strong>de</strong>vant le tribunal cor-<br />

rectionnel<br />

Nous avons dit que Mgr Gieure est poursuivi<br />

fiussi a i occasion <strong>de</strong> sa lettre pastorale 6iir<br />

','école neutre<br />

— Vous êtes prévenu, lui a dit le juge d'ins-<br />

truction, d'avoir, dans votre lettre pastorale<br />

du 15 novembre <strong>de</strong>rnier, poussé à la violation<br />

te la loi à l'occasion <strong>de</strong> l'enseignement neu-<br />

tre.<br />

Mgr Gieure a fait la réponse que lui dictait<br />

son <strong>de</strong>voir d'évèque et que les catholiques<br />

attendaient <strong>de</strong> sa fermeté.<br />

— Cela est absolument exact a-t-H dit cela<br />

est écrit dans mes instructions et cela 'je le<br />

réécrirai et je le maintiendrai.<br />

C'est dans ces conditions que s'ouvre le pro-<br />

cès d'aujourd'hui.<br />

M. le prési<strong>de</strong>nt Villeneuve prési<strong>de</strong> ; M. le<br />

procureur <strong>de</strong> la République Fabre occupe le<br />

siège du ministère public.<br />

M* Riquoir, du barreau <strong>de</strong> Pau, assiste Mgr<br />

Gieure ; M" Guiehenné et Laxagne sont lés<br />

défenseurs <strong>de</strong> MM. les abbés Larre et Mi-<br />

ran<strong>de</strong>.<br />

La îoule est considérable.<br />

M. le prési<strong>de</strong>nt lit un dithyrambe en l'hon-<br />

neur <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> séparation ; il est seul à ne<br />

pas estimer ce hors-d'eeuvre comme <strong>de</strong>s moins<br />

ii sa place<br />

M«r l'évèque fait une déclaration <strong>de</strong>s plus<br />

•levées dans laquelle il conteste au tribunal<br />

..e droit <strong>de</strong> juger l'acte épiscopal.<br />

M. le procureur Fabre est haineux, mais<br />

t<strong>de</strong> d'arguments ; il qualifie d'orgueilleuse<br />

;a déclaration <strong>de</strong> l'évèque. L'auditoire pro-<br />

teste.<br />

M»" Guicliénné et Laxague réduisent à néant<br />

les arguments d'accusation contée MM. les<br />

abbés Larre et Miran<strong>de</strong>,<br />

M' Riquoir prononce pour Mgr Gieure une<br />

admirable plaidoirie <strong>de</strong> fond et <strong>de</strong> forme<br />

lia science juridique et l'esprit se donnent la<br />

main ; il réfute victorieusement le réquisi<br />

toire.<br />

L'assistance acclame ce magistral discours.<br />

Le jugement sera prononcé à huitaine.<br />

Pas d'inci<strong>de</strong>nts à la sortie. Pau. 28 <strong>juin</strong>.<br />

Voici <strong>de</strong> nouveaux détails sur l'audience du<br />

tribunal correctionnel<br />

Mgr Gieure arrive au Palais <strong>de</strong> Justice a<br />

3 heures avec M. l'abbé Larre, curé <strong>de</strong> Sainte-<br />

Su génie à Biarritz, et M. l'abbé Miran<strong>de</strong>,<br />

vieaire <strong>de</strong> la cathédrale <strong>de</strong> Bayonne, compris<br />

tous <strong>de</strong>ux dans les poursuites pour avoir lu<br />

m chaire les. lettres pastorales <strong>de</strong> leur<br />

évèque.<br />

De nombreux manifestants qui attendaient<br />

le prélat et les <strong>de</strong>ux ecclésiastiques poursui-<br />

vis aivec lui les acclament longuement ; ce<br />

n'est qu'à gr.and'peine que les trois prévenus<br />

peuvent se frayer un passage parmi la foule<br />

et gagner la salle d'audience.<br />

Le procès commence à 9 heures et <strong>de</strong>mie<br />

Le prési<strong>de</strong>nt, après interrogatoire d'i<strong>de</strong>ntité,<br />

donne lecture, « pour mettre les choses au<br />

point


STATIO lVCgiisoxî.3<br />

BAINS BE TRÉBAS (Ta) Saison ûu 24 Juin an i et ' Octobre<br />

L'Etablissement Thermal <strong>de</strong> Trônas et son Hôtel sont, comme par lo passé, sous la direction<br />

<strong>de</strong> M. J. Bermond. -- Ces eaux minérales, dont la réputation n'est plus â taire, font merveille<br />

dans toutes les maladies <strong>de</strong>là peau : Eczémas, Douleurs rhumatismales, Maladies <strong>de</strong> la Bouche<br />

et <strong>de</strong> la Matrice, etc. (Notice spéciale franco sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.)<br />

Hôtel : 8 fr. par journée <strong>de</strong> baigneur (petit déjeuner et chambro oompris) . Cuisine tr. soignée.<br />

^IIY M ;nànalfr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!