22 Mai 1909 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO 5 CENTIMES 

Organe quotidien de Défense Sociale et ïteligieiase 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION s Toulouse, Rue Roquelaine, 25 

Trois moil Sii moii Cn >n 

BAOTE-GAnONNE ET DEPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6 M fr- 20 t- 

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ÉTRANGER (Union postale) /|Q - 20 - 40 - 

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, Toute (femande de olmngemcnt d'adresse doit tire 

ÉDITIONS REGIONALES 

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal 

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Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales 

Haute-Garonne. Ariège 

Edition matin spéciale a Toulouse 

ir^rs33o.Tïor— 

Sea Sick, à M. W.-K. Vanderbllt, a gagné le 

prix Consul (20.000 fr.), à Mai*ona-Laffitte. 

Toir, par ailleurs, les nouvelles qui nous 

sont varvenues à la dernière heure. 

Il avait préparé une revanche écla- 

tante. I] Va obtenue aussi complète qu'il 

pouvait La souhaiter. A l'heure voulue et 

si savamment préparée par lui et par son 

facétieux personnel, la grève a éclaté—et 

quelques centaines de P. T. T. se sont 

trouvée soudain en présence rte l'armée 

française. 

Le scénario de celle grève, dont tous 

les détails furent réglés dans le cabinet 

du ministère de l'intérieur, fait honneur 

à l'imagination de son auteur qui n'ou- 

blia rien pour nous émouvoir — pas 

même la bombe anarchiste à l'intention 

des fonctionnaires du laboratoire m-uni- 

eiipa], la bombe garnie de homard 

pourri ! 

Mais à chaque jour suffit sa grève ! 

Tandis que les P. T. T. font mainte- 

nant, à leurs dépens, le bilan dé leurs 

illusions et de leur naïveté, voici qu'on 

parle de nouveau de la grève générale 

des syndicats ouvriers. 

Elle est aussi nécessaire au ministère 

du capitaine Marix que celle des P. T. T. 

Il la faut tout de suite pour qu'elle attei- 

gne le but poursuivi par Clemenceau. 

Mais est-elle possible ? Ce point d'inter- 

rogation a jeté la perturbation dans la 

C. G. T., et de très violentes controverses 

s'élèvent déjà entre les militants du 

mouvement révolutionnaire. Les uns 

soutiennent que le prolétariat n'est pas 

prêt, mais qu'ils marcheront tout de 

même. Les autres vitupèrent les hési- 

tants et les tièdes ; et, sévèrement, ils 

flétrissent les renégats. Pendant que se 

poursuit la discussion entre révolution- 

naires et réformistes, des notes officieu- 

ses annoncent triomphalement que quel- 

ques corporations ont proclamé la grève 

générale. A la Sûreté générale et à la 

préfecture de police, on souffle alterna- 

tivement le chaud et le froid. Par mo- 

ments, les chefs de claque viennent ren- 

forcer les cris, très peu nourris, de 

« Vive la grève générale ». Des prolé- 

taires qui « croient que c'est arrivé » font 

écho à ce. cri. 

— Vive la grève ! » 

que. Un petit appareil de force bizarre y était 

suspendu. Il n'hésita pas.. saisit la corde et 

attira le ballon à lui. 

Dans la nacelle, un papier ; sur oe papier, 

un questionnaire en plusieurs 'langues et une 

recommandation instante à qui découvrirait 

l'appareil de ne pas le toucher et surtout de 

ne pas l'approcher du feu.., a 

Que signifiait ? Et qu'était ce .mystérieux mé- 

canisme 1 Le .brave homme, né malin, télégra- 

phia tout simplement sa trouvaille à l'obser- 

vatoire &t P»ruxellies. Et peu après, le proprié- 

taire de l'appareil, un ingénieur, venait le 

chercher... ... . . 

L'engin était destine à prendre la tempéra- 

ture de l'air à différentes altitudes. 

—©— La téléphonie sans fil sur les ballons. 

Le Lokal Anzciger annonce que le dirigeable 

allemand Gross-ll vient' d'être démonté et dé- 

gonflé en vue de munir sa nacelle d'appareils 

de téléphonie sans fil. A cet effet, les câbles 

métalliques qui rattachent là nacelle au ballon 

seront remplacés par des ••cordages. 

Les expériences de téléphonie sans fil effec- 

tuées sur des ballons captif s. ont déjà doniie 

de bons résultats, et l'on espère reussrr égale- 

ment avec les dirigeables. 

La Justice Républicains 

De Rochefort : 

' On nous avait promis, pour le m»is ê 

juin, la comparution de la femme Sfl»nheil 

en cour d'assises. Mais, comme il fti faut 

sous aucun prétexte qu'elle y eom.paijp.sse, 

Fallières, Clemenceau et .les autres Jpinis- 

tres, qui lui doivent tout, s'y opposant for- 

mellement, les bons serviteurs dont se com- 

pose la chambre des mises en accusation 

ont dû trouver, sous peine de disgrâce, un 

nouveau moyen de retarder le moment psy- 

chologique. Reconnaissons tout de suite 

qu'ils se sont arrêtés au plus bêtement in- 

vraisemblable, -et il est à croire que ces 

magistrats ont bien pou d'imagination pour 

l'avoir machiné. C'est l'apaohe Ailarre qui 

a été choisi comme intermédiaire dans la 

comédie qui se prépare. Moyennant, sans 

auioun doute, la promesse de renforcer pour 

lui l'ordinaire de la prison, il a raconté 

qu'un nommé Tardive!, recherche pour 

d'autres crimes, lui avait avoué être un 

des assassins du peintre et de Mme Japy. 

Ce Tardive! avait, en effet, opéré en com- 

pagnie d'une rouquine qu'Ail aire a nom- 

près cSandéstin a relevé les traitements de 

nos honorables. Tel député vend son apos- 

tille pour un louis. Toutes les démarches 

•auprès dos fomctionnaiires : sursis d'appel, 

pâlîmes académiques, ruban rouge, vase de 

Sèvres aux loteries, tout est chiffré, coté, 

comme dams les grands Magasins du Lou- 

vre ou de la Samaritaine. Les députés du 

Bloc sont des chefs de rayon. Voulez-vous 

un bureau de tabac ? ou préférez-vous les 

petits chevaux ? C'est tant s passez à la 

caisse !, 

Le capitaine Marix était dépuis long- 

temps connu comme l'un des rabatteurs de 

nos députés. Pourquoi Clemenceau l'a-t-il 

soudainement démasqué ? La raison est 

bien simple. Clemenceau obéit à deux (mo- 

biles. Si, d'une part, il veut terroriser le 

Bloc et mettre à ses genoux les radicaux 

qui rêvaient de s'émanciper, — d'autre part 

Clemenceau désire souffler d'une nouvelle 

couche de boue la représentation nationale. 

Cette tactique perfide n'échappe point au 

Bloc : Mais que voulez-vous que fassent nos 

députés radicaux et sociaflistes? Si ces gens- 

là étaient forts, ils pourraient répondre du 

tac au .taie en mettant Clemenceau lui-même 

sur la sellette. Il suffirait de réimprimer le 

célèbre discours prononcé à la Chambre 

par Déroulède, le 20 décembre 1892, et d'é- 

voquer le souvenir de certaines équipées. 

Mats CieirrLeneeau •est bien tranquille. Per- 

sonne n'osera lui tenir tête. Et puis, ce se- 

rait trop dangereux. 

| D'ailleurs, te président du conseil fait 

preuve d'une très grande habileté. Remar- 

quez, en effet, qu'il ne permet pas au Juge 

d'instruction André de tout raconter aux 

reporters des journaux. Le F.:. André ne 

soulève qu'un coin de voile, et laisse enten- 

dre que son dossier renferme des documents 

encore plus intéressants. Grâce à ces réti- 

cences, Clemenceau tient les coupables à sa 

merci : » Ne bougez pas, —ou je dis tout ! » 

Voilà le comble de l'art. Attendez-vous donc 

à voir bientôt fluer en eau claire le torrent 

de fange qui coule depuis quatre jours, 

Surveillez, par exemple, le Matin. Quand 

le journal de M. Bunau-Variilla cessera de 

se livrer à des racontars, c'est que les dé- 

putés du Bloc seront jugés suffisamment 

asservis. Ce résultat obtenu, Clemenceau 

donnera l'ordre à la magistrature d'étouf 

fer le procès Marix comme elle est en train 

d'étouffer le procès Steinheil. Le procès 

mee et qu'on a commence par coffra sans SMnheil a ipeTmis à Clemeraceau d e rédui- 

autre information. - - • . 

Là-dessus, la femme Steinheil aurait ma- 

nifesté une grande joie. -Or, ce conte bleu 

est simplement stupide. L'inculpée a, en 

|-effet, déclaré qu'elle avait menti en dési- 

et la femme 

gnant. les deux hommes rio.i/s- 

rousse comme les assassins de sa mère et 

Enfin ! Vite, la police. Les manifes- I de son mari, et si ce -sont bien ces trois 

tants, convaincus que c'est la lutte finale 

qui commence et qu'ils veulent gagner, 

s'empressent de mettre à profit les con- 

seils donnés, jadis, par le « camarade » 

Briand. On se bat. Des deux côtés le 

sang coule. En moins de vingt-cinq mi- 

crimiinels qui les ont tués; elle n'aurait tu 

uicun motif d» se rétracter.-.On peut reve- 

nir sur un aveu qui vous compromet, non 

sur une déclaration qui vous sauve ; alors, 

surtout, qu'elle est finalement reconnue 

exacte. Comment ! elle disait la vérité. C'é- 

taient bien ces trois êtres mystérieux qui 

avaient commis le double assassinat dont 

re Briand à l'inaction, le procès Marix lui 

permettra de domestiquer les cambistes. 

Cet homme a toutes les veines ! Mais peut- 

être arrivera-t-il une heure où les camara- 

des qu'il tient en laisspe se vengeront. Atten 

dons avec confiance cette échéance libéra 

triée. Tout se paie en ce bas monde. 

MCNALÇUE 

nutes, la garde républicaine, renforcée® on l'accuse, et elle a ensuite reconnu qu'elle 

'Au milieu, de toutes ces grèves pour 

rire qui éclatent, se traînent et avortent, 

il serait intéressant de connaître enfin 

quel est le rôle exact du gouvernement. 

Car il est évident qu'il en joue un, et à 

wup sûr pas le plus honorable. - 

. Si l'on voulait le définir d'une façon 

précise, il y aurait lieu d'abord de re- 

chercher si le vieil axiome latin is fecit 

cui prodest ne peut pas être appliqué au 

mouvement révolutionnaire actuel. 

En effet, à qui a profité la seconde 

;;rève des postiers ? N'est-ce pas à celui 

qui a un intérêt primordial à affoler le 

pays et à lui démontrer ensuite que, seul, 

ii est capable de le sauver ? 

Notre Clemenceau, qui n'a pas pris 

pour rien le titre de « premier des flics », 

nous a dès longtemps habitués à ses pro- 

cédés policiers. 

Il est le maître incontesté de cotte école 

aux secrets de laquelle un joyeux com- 

missaire de police de la Seine nous ini- 

tiait naguère en organisant des cambrio- 

lages et en se donnant la gloire facile 

d'arrêter les malfaiteurs de bonne vo- 

lonté qui, sur ses instructions et suivant 

le programme minutieusement établi à 

l'avance par ce metteur en scène émé- 

rite, allaient dévaliser les villas inha- 

bitées de la banlieue parisienne. 

Ce commissaire a été l'objet d'une me- 

sure disciplinaire. Pour être logique avec 

iui-rnème, le patron de M. Hennion au 

rail dù le décorer. Mais co qu'il n'a pas 

•fait, il sera toujours à temps de le J'aille 

ptand tout sera rentré dans l'ordre dans 

la maison où trône M. Simyan. 

Jusqu'ici, tout s'est passé comme le 

voulait Je grand mystificateur national 

Les excitations n'ont pas manqué aux 

P. T. T. de Paris et des départements 

De tous les bureaux de poste on a crié : 

— Un mystérieux en^ln 

L'autre jour, un cultivateur de la Canawcllo, 

près d'Hazeibroucli. travaillait paisiblement 

aux champs, dans le grand silemco de la na- 

liire. Soudain retentissait une fort* détona- 

lieu. 

Notre homme, ailiurt, leva les yeux : au-des- 

bUs de lui 50 balançait un petit ballon ijjliéri- 

pousser les agitateurs aux voies de fait 

Aussitôt, les sbires de Lépine se montrent 

et mettent les menottes aux coupables. In- 

carcération, procès, condamnation, ferme* 

ture de la Bourse du Travail. s\ippre>sM, m 

•des -crédits, voilà tes cinq actes tlo Ht, tragé- 

die qui se prépare. En présence de cette 

opération de. salubrité publique, comment 

la Chambre et le pays pourraient-ils ne pas 

se précipiter dans les bras d'un sauveur U 

, Tels .«eraient les calculs do OliMncncoau 

epns de la gloire du proconsul cl, impaiieni 

do la dictature. La France se courbera,! 

a autant plus facilement sous le joug que 

le. Parlement perd chaque jour quelquo 

chose de son prestige et de son crédit. Au- 

jpurdmii, quel corps social est plus mé- 

prise ? Pour achever d'avilir ce qu'on ap- 

pelle ta

: iamedî 22 Mai tOtà 

ttât les dispositions do 3n présente loi auront 

teoit à une indemnité qui sera fixée par lo tri- 

bunal civil de l'arrondi ssament ou sera Situe 

OFétahlissement. 

» Dans le cas où la fabrique resterait occupée 

"bar un locataire, une indemnité distincte serait 

au© au locataire et au propriétaire cle l'immeu- 

Ijjte. » 

M. Cazeneuve demande, par voie d'amende- 

jpent, le rejet de cet article. 

L'amendement do M. Cazeneuve est i%is aux 

«Dix et donne lieu à un pointage. 

1 Par 141 voix contre 126, il est repoussé : le 

pénal s'ajourne à mardi 3 heures ; la séance 

est levée a 6 h. 50. 

Paris, 21 mai. 

JEa séance est ouverte à. 2 heures, sous ,1a pré- 

sidence de M. Brisson. 

"LES PRIMES A LA SÉRICICULTURE 

te président. — Je rappelle que la Chambre- 

.'est arrêtée mercredi à l'article 4. 

.M. Devèze. — J'ai l'honneur de présenter l'a- 

tticndenient suivant : 

« Rédiger le premier paragraphe cle cet arti- 

plo comme suit : « A partir du l° r juin 1SJ09 jus 

"» qu'au 31 mai 1924, il sera alloué sous cond'- 

» tion d'un salaire minimum de 2 francs aux 

f, ouvrières flleuses proportionnellement... » Lo 

peste sans changement. 

M. Oruppi, ministre du commerce'. — La 

(commission des douanes a fait tout ce qu'elle 

pouvait faire en créant une caisse de secours 

an moyen d'un prélèvement sur les primes. 

Ce texte est assez hardi et il serait sage de 

6'en contenter. (Très bien ! très bien !) 

M. Millerand. — Si la Chambre veut faire 

une œuvre sérieuse, il faut qu'il soit entendu 

que si elle renvoie à, la commission du travail 

les propositions diverses en faveur des ou- 

vriers et des ouvrières, c'est qu'elle aura dé- 

cidé de faire pour ces ouvriers et ouvrières une 

(réglementation spéciale et il faudra aussi que 

le ministère du travail collabore avec la corn- 

(mission. (Très bien ! très bien 1) 

M. Cruppi. — La collaboration du gouverne 

ment sera entièrement acquise à la commis 

Bien. , . *" 

M. Klotz. — Il y "a un grand intérêt à voter 

la loi d'ici huit jours dans les deux assem- 

blées ; ne craint-on pas, en prolongeant ce dé 

bat théorique, d'aboutir au retrait du projet 

de loi (Mouvement.) et au vote d'une loi de 

prorogation de primes. (Très bien ! Très bien!) 

M. Pasire. — Le titre de la loi porte les mots 

« encouragements à la sériciculture et filatu- 

re « ; on peut écarter ce qui intéresse les ît- 

leuses. (Très bien ! Très bien !) 

M. Beauregartf. — Je ne pourrai voter les 

amendements présentés parce que je ne vote- 

rai pas les primes; mais je me demande com- 

ment ceux qui les voteront peuvent, en garan- 

tissant le bénéfice des entrepreneurs, se refu- 

ser à garantir le bénéfice des ouvriers. 

M. Cruppi. — Je comprends le langage de M. 

Beauregard, qui est adversaire cle la prime ; 

mais les partisans de la prime doivent penser 

à.la re-^p^T-'criK; ut/, qu'ils ciROLiieul, s'ils pi'i-~~ 

vent les ouvriers des filatures et aussi les do- 

mestiques des sériciculteurs de la compensa- 

tion qui doit leur revenir du fait de la loi 

présente. (Très bien ! Très bien !) 

M. de Ramel. — Je repousse la proposition 

3a disjonction et de renvoi de l'amendement 

à la commission du travail ; si cette commis- 

sion accepte le minimum de salaire, comme 

tm est en droit de le supposer, si la demande 

est faite sérieusement en vue d'aboutir, il 

faut tenir compte pour l'évaluation de la pri- 

me de 400 francs. 

M. Boureiy, rapporteur. — Ma tâche est bien 

difficile ; j'espère que le but que l'on pour.-im, 

«ra atteint par le jeu de la loi qui va être votée 

et grâce aux sentiments d'humanité de beau- 

coup de filateurs. (Interruptions à l'extrême- 

gauche.) 

M. Allarti. — On ne peut pas compter sur ces 

Sentiments des patrons, puisqu'ils font appel à 

la main d'œuvre ita.lienne. (Très bien 1 très 

bien ! à l'extrême-gauche.) 

Le président. — Je vais mettre aux voix l'a 

disjonction. 

M. Fournier. — Je déclare, au nom des repré- 

sentants de la région séricicole, que je ne vo- 

terai pas la disjonction qui serait un enterre- 

ment, de première classe. » (Applaudissements 

à l'extrême-gauche.) 

On vote ; par 349 voix contre 216, la disjonc- 

tion de l'amendement Devèze est prononcée 

Sur le paragraphe 3 de l'article 4, M. Pastre 

propose de porter de 5 % à 10 % le prélèvement 

sur les primes pour la constitution d'une cais- 

se de secours de maladie et d'invalidité en fa- 

veur du personnel français des usines. 

M. Rognon vient soutenir l'amendement Pas- 

tre qu'il a signé. 

M.' Cruppi combat les -amendements Pastre et 

Rognon. 

M. KIot-z propose le taux 'de 6 %, qui, est. 

adopté par MAI. Pastre et Rognon ; le paragra- 

phe 4, modifié, est adopté. 

M. Vibon propose un article additionnel rela- 

tif à la répartition des prélèvements sur les 

primes, qui est repoussé par 420 voix contre 

132 

L'ensemble de l'article 4 est adopté à mains 

levées ; la suite de la discussion est renvoyée à 

iundi ; la séance est levée à 6 h. 51- 

ILa Grève Générale 

LA JOURNÉE DE JEUDI 

Au Comité confédéral.— Un nouveau manifeste 


La séance du comité confédéral a été longue 

et orageuse ; avec M. Niel, M. Guérard a été 

particulièrement pri6 à partie par les révolu- 

tionnaires, à propos de sa réponse aux pos- 

tiers. 

A la fin de son exposé, M. Guérard annon- 

ce que les réformistes sont décidés à débar- 

rasser la C. G. T. des éléments révolutionnai- 

res. 

Les militants des syndicats révolutionnaires, 

M. Yvetot, M. Griffuelhes. ont laissé entendre 

qu'ils ne supporteraient pas plus longtemps la 

tutelle des réformistes, qui compromettent, di- 

sent-ils, le mouvement révolutionnaire, et 

qu'ils s'en iraient bientôt pour constituer une 

autre C. G. T. capable d'organiser la grève. 

De cette- discussion passionnée il est sorti 

un manifeste anodin, que MM. Niel et Gué- 

rard. ont néanmoins réussi à faire adopter ; 

en voici les principewx passages : 

« A tous les postiers ! 

» Dans un esprit de profonde solidarité que 

vous avez apprécié, la C. G. T. n'a pas hésité 

à vous apporter son concours le plus désinté- 

ressé. 

» Connaissant les puissances formidables 

contre lesquelles vous avez à lutter, non' seu- 

lement pour faire triompher vos revendica- 

tions diverses ,mais aussi pour obliger à la 

réintégration de ceux d'entre vous qu'on a 

deja privés de pain, la C. G. T. a décidé d'in- 

viter toutes les corporations, toutes ses orga- 

nisations, à vous porter lo secours de toutes 

leurs forces. 

» Vous avez vu dans quel bel élan et avec 

quel esprit de sacrifice de nombreux travail- 

leur^ ont répondu à l'appel de la C. G. T. 

» L attitude de ces travailleurs doit vous en- 

courager et vous servir d'exemple. » 

Le manifeste se termine par l'invitation h 

assister à. un meeting qui aura lieu cet après- 

midi, à 2 heures, au manège Saint-Paul. 

La bagarre du manège Saint-Paul 


Parmi les nombreux agents blessés ou. con- 

tusionnés dans •l'échaiiffourée du manège St- 

Paul, six ont dû quitter leur service ; ce sont 

le sous-brigadieï^ Lafond, du 3 e arrondisse- 

ment, blessé à coups de pieds aux jambes ; les 

gardiens de la paix Diley, du 3 e , a reçu un 

pyrogène à la tempe ; Ganil, du 3 e , coup de 

chaise au menton ; Leyrat, du 3°, blessé au 

visage par un verre ; Fossier, du 4°, coups de 

piod au ventre, est soigné à l'Hôtel -Dieu ; Ga- 

rien, cycliste ; Mariot, du 11°, coup de tête dans 

le ventre. 

'M. Lépine a demandé pour eux au président 

du conseil une médaille d'honneur. 

La politique généraSe 


M. Gauthier de Clagny a déposé aujourd'hui 

ïui' le bureau de la Chambre son interpella- 

.ion sur la politique générale. 

M. Gauthier de Clagny demandera au gou- 

vernement quelles mesures il compte prendre 

iio.ur remédier à l'état d'anarchie qui met, en 

péril les intérêts essentiels du pays. 

M. Gauthier de Clagny demandera la discus- 

sion de son interpellation pour vendredi pro- 

chain. 

D'autre part, le groupe radical de la Cham- 

bre, -voulant donner le change, s'est réuni au-, 

jourd'hui, avec l'intention de faire quelque 

chose. 

Voici le procès-verbal publié à l'issue de la 

réunion ; nous nous garderions d'y rien chan- 

ger, de crainte d'en détruire l'a saveur. 

« Le groupe de la Gauche radicale a décidé 

l'inscrire à son ordre du jour l'examen des 

questions politiques soulevées par les récen- 

tes grèves et les mesures à prendre contre 

l'agitation antirépublicaine, révolutionnaire et 

réactionnaire (sic). 

» Le groupe demandera l'inscription à l'or- 

dre du jour de la Chambre, après les conseils 

rte guerre, de la question du statut des fonc- 

tionnaires. » 

Comme on le voit, la Gauche radicale, dé- 

vouée à M. Clemenceau, prépare au gouverne- 

ment la diversion par le péril réactionnaire. 

D'aucuns veulent croire que c'est le prélude 

Su. coup du complot annoncé depuis long- 

temps. 

Les retraites des chemins de fer 

M. Paul Strauss a donné connaissance au 

groupe radical et radical-socialiste du Sénat 

les grandes lignes do son rapport sur le projef 

fie loi relatif aux retraites des employés des 

ibetmins de fer . 

Le groupe a décidé de prier le gouvernement 

He demander, le plus tôt possible, la mise à- 

l'ordre du jour du Sénat de ce projet de loi. 

La réforme de l'artillerie 

La commission sénatoriale de l'armée a 

adopté le système de la batterie de quatre 

jièces. 

TEINHEIL 

Tardive» est arrêté 


L'e déjà fameux Tardiven ou Tardive! — 

l'orthographe reste incertaine — accusé par le 

:am brio leur Alla ire d'être l'un des auteurs du 

srime de l'impasse Ronsin, a été arrêté ce ma- 

lin a Nonancourt, près Evreux. 

M. Hamard a été immédiatement avisé de 

sotte arrestation, 

LES AFFAIRES DU MAROC 

L'incident de Casablanca 

irihuna'I arbitral n \r V in c o n f * , ' ' ^, '," «'• 

demftin a ,1 heures ; mais on croît sa" tffô 

«Mte décision est do nature A ne tr...u.i.!e.r on 

.tUOjftt» façon le» relations rranoo-aiieniandcs 

LU JOURNÉE DE VENDREDI 

. La situation 


Les choses restent toujours en l'état, mais 

tout fait croire que maintenant nous appro- 

chons du dénouement. 

C'est le dernier manifeste de la C. G. T. qui 

doit nous y conduire. Cet appel, sur la rédac- 

tion duquel se sont momentanément mis d'ac- 

cord révolutionnaires -et réformistes, est d'une 

modération voulue. >*-ifS 

— Notre affiche -ee suffit à elle-même et se 

passe de cooïhiëntaires », disait M. Niél en 

sortant. rie la séance du Comité exécutif. 

En effet, il est facile d'en déterminer la 

(portée. C'est une mise en demeure adressée 

aux postiers et une manifestation dont le but 

est de sauver la face, et s'il en est besoin de 

couvrir la retraite. 

Si les postiers répondent à l'appel du Co- 

mité et quittent en masse le travail, la C. G. T. 

lés soutiendra ; mais si, ce qui est infiniment 

probable, la grève des 'postiers continue à ne 

plus exister de fait, la C. G. T. se retire, aban- 

donne la grève générale et laisse aux P. T. T. 

la responsabilité de la situation ; la parole est 

donc aux postiers. 

Les incidents 


Une bagarre s'est produite ce matin boule- 

vaml Lannes entre des agents et. des terras- 

siers. - % 

Un brigadier ayant voulu arrêter un cycliste 

nommé Auguste Blot pour contravention, ce- 

lui-ci l'injuria et le frappa ; des passants in- 

tervinrent et l'un d'eux alla chercher un gar- 

dien de la paix, mais tout à coup surgirent 

deux terrassiers et tous trois frappèrent les 

agents. 

Finaleimant on rut se rendre maître des for- 

cenés qui furent conduits devant le commis- 

saire de quartier. 

Les deux gardiens ont dû cessor leur ser- 

vice. 

Une bande de grévistes a envahi l'usine de 

M. Ansot et C", entrepreneurs à Paris, chargés 

de la fourniture du courant électrique à l'exé- 

cution des travaux sur le Métropolitain. 

L'ingénieur de l'usine, qui arriva sur ces 

'entrefaites, fut mis en demeure par les gré- 

vistes de jeter feu bas et. d'arrêter les ma-' 

chines. 

Il voulut parlementer, représentant les dan- 

gers que .présentait l'arrêt des groupes d'épui- 

sement, mais celui qui paraissait conduire la 

manifestation lui intima l'ordre d'arrêter sous 

peine de voir saboter l'usine par les grévistes 

et aussi de se voir casser les reins s'il per- 

sistait. 

En présence de ces menaces, les -machines 

furent arrêtées ; M. Ansot et C" ont saisi de ces 

faits le procureur de la République. 

Pataud conspué 


Hier déjà, an meeting du manège Saint- 

Paul, Pataud s'était vu attaquer avec viru- 

lence par le compagnon Péricat ; il faut croire 

que son étoile continue de décliner, car il lui 

est arrivé ce matin une cruelle mésaventure. 

Il était. 10 .heures environ ; M. Pataud se 

disposait à pénétrer dans le bar Chatel, situé 

en face de la Bourse, pour prendre son café 

au lait, ainsi qu'il a coutume.de le faire cha- 

que matin avant de se rendre à son bureau 

lorsqu'il fut conspué. 

Pataud voulut se rebiffer ; aussitôt tout un 

groupe l'assaillit. 

— Fumiste, lui criait-on, c'est comme ça 

que tu nous fais marcher I Qu'attends-tu pour 

donner l'ordre à ton syndicat de faire la 

grève, fainéant, lâcheur ! » 

D'aucuns même ramassèrent des pierres et 

le (menacèrent. 

Interloqué, M. Pataivl garda le silence puis 

pénétra dans la Bourse en haussant les 

épaules. 

Dès que le syndicat des terrassiers a été -in- 

formé de l'incident, son secrétaire, M. Ledu, 

s'est rendu auprès de Pataud pour lui expri- 

mer tous ses regrets. 

LES P..T. T. 

Les postiers révoqués 


Le congrès des agents des contributions in- 

directes a voté ce soir une allocation do 500 fr, 

èn faveur des familles des postiers révoqués. 

Dernière tentative 


La grève des postiers agonise ; l'Association 

générale ne communique plus aucun rensei 

gnemeot ; tout porte à croire que les perma 

nonces sont vides, que le travail a repris par- 

tout et que, seuls, les révoqués tentent un 

effori désespéré pour donner l'illusion du mou 

veriheht. 

Le meeting organisé pour cet après-midi au 

Manège Saint-Paul semble être la tentative 

skiprême sur laquelle ces derniers comptent 

éneore pour entraîner leurs camarades qui ont 

repris le travail. 

Dans la matinée, un appel a été distribué 

subrepticement aux employés du central, de 

la recette principale et des divers bureaux 

pour les engager à abandonner le service et 

à se rendre à cette téunion, mais l'administra- 

tion a donné des instructions sévères, et les 

employés qui s'absenteront seront, sans doit 

te, l'objet de mesures rigoureuses. 

Les précautions gouvernementales 


Parmi les précautions imaginées par M 

Clemenceau pour parer au danger de la grève 

postale, il en est une fort comique, dont per- 

sonne n'a parlé. 

Par ordre du ministre do l'imérdour.les sous 

préfets ont transformé en gardes-champ être s 

tbus les cantonniers de France et leur ont fait 

prêter serment, en cette qualité, devant les 

juges do paix. 

Celte cérémonie avait, pour objet, dans la 

Sens» de M. Clèmehceau, do permettre aux 

oaniouniers de verbaliser contre les Ktcvlsfe* 

(fui OTntiguara'téltt le Sabbta&o de, lignes lé 

MaUwiir.rw^.inç.nt, M. OI*m*neenu a oublie 

que des gardeschampêi -ncH bon* nommes pat- 

ios, maures ?cus Uctirés do spo» 

Jïtçie. CfiacuemorW o y m» l«o jouais et S.IIH.XIU 

M;\I.II

'Samedi 22 Mai 

BfffffOil ^ îpwft» SHtEtenl .ao la mari, «1 rtaaitemt 

JfrfOïS^». 11 1,0 ,ll:tl ' 1 I 1I1,t 56 tl *' to ' 

5ies -accuser 

Çjmsi BuaiiCS

Sameui 22 "MÏU 198a 

'Avoines. — Courant, 23 30; prochain, 23 45; juil- 

tet-aoùt 22 36; 4 derniers, 19 40; tendance ferme. 

Seigles. — Courant, i« 60; prochain, 18 75: juillet- 

>©ût, 16 75; 4 derniers. 18 50; tendance ferme. 

Suifs. — Paris, 70 50; province, 70 50. 

Lin. — Disponible en cuves à nu, 55 03; courant, 

fb 25; prochain, 35 50; 4 de mai, 55 75 ; 4 derniers, 

5c: tendance ferme. 

Colza. — Disponible en cuves à nu, 07 95; couvant. 

17 25; prochain, 07 25 ; 4 de mai, 07 30 ; 4 derniers, 

jeune. 

Alcools. — Disponible, 42 25; prochain, 42 75; juil- 

let-août, 43 25; 4 derniers, 40 25; 3 d'octobre, 39-50; 

tendance ferme; stock, 21,475; circulation, s/5. 

Sucres. — Disponible. 31 375; courant, 31 626: pro- 

chain, 31 75; juillet-août. 31 875; 4 d'octobre. 29 025; 

tendance ferme; roux cuites, 82 25; autres jets, 28 2o; 

.raffinés, 62. 

MARCHÉ DE LA VILLETTE 

- Du 21 mai. 

Veaux. — Amenés, 203; vendus, 178. 

Viande. — l" qualité. S 40; 2*. 2 28; 3", 2 M. 

| ,V«nte calme. 

MARCHE DE BORDEAUX Du 21 mai 

•Blés — On cote : Pays, de 25 75 â 20 fr. les tuo k. ; 

Centre, de 20 25 a 20 50 l'heoto . 

Farines. — On cote ; Supérieures du haut pays, 

«5 25 les loo kilos; premières marques, a., tr. 

Sons et rqpassos. Fermes. On 93 

7 8 10 

9.) 60 

'•3 37 

4 71 50 

4«4 .. 

81 .• 

BOURSE DE TOULOUSE 

au porteur, 97 73 

Fonds d'Etat français. — 3 

amortissable, 97 95. 

Fonds garantis par le gouvernement français. — 

Obligations Annam et Tonkin 2 ; %, 90 50; Afrique 

occidentale française, 1903-1907 , 452. 

Emprunts des colonies. — Obligations Indo-Chine, 

3 i % tS99-1905, 480 ; 3 % 1902, 412. 

Emprunts do villes. — Ville de Paris, obligations 

1871 3 %, 407 50; 1892 quarts, 97 75; 1898 2 %, 423; 

1899 quarts Métropolitain, 105; 1005 2 75 %, 393 75. 

Valeurs françaises. - Banque de France, actions 

nominatives, 1885; Crédit Foncier de France ac- 

tions nominatives, 745; Obligations communales 

1S80, 3 %, 503 75; Co.muna.les 1«91, 3 %, 400; Fonciè- 

res 1908, libérée 30, 262; Bons Foncier' 1688, 70; Bons 

de la Presse, 14; Banque Française pour le commer- 

ce et l'industrie, ex-coup. 6. 254 50; Est, actions de 

jouissance ex-coup. 56 , 408; Paris-Lyon à la Médi- 

terranée, obligations 3 % anciennes, 441 25; Midi 

obligations 2 ; % 396; Nord, obligations 3 % an- 

ciennes, 417; Orléans, obligations 3 % anciennes, 

441; Ouest, obligations 3 % anciennes, 439 25; Com- 

pagnie générale transatuantlguo, actions ord. ex- 

coup. 84 , 222 50; Bons Panama à lots, estamp. HO; 

Canal de Suez, actions ex-coup. 99, 4820. 

Fonds d'Etat étrangers. — Autriche 4 % or, 100 25- 

Extérieure Espagne, coupures 240 pesetas, estamn. 

98 80; Russe 4 % 1867-1869, 88 70; Ottoman, 4 % 

1901-1905 , 460; Hongrois, 4 %, 98 15. 

Valeurs étrangères. — Banque nationale du Mexi- 

que ex-coup. 49. 1090; Andalous, obligations 3 % 

ire série, revenu fixe, 336 50; Nord de l'Espagne, 

obligations r série, 383 50; SâtâgOSSè .boligations, 

3 % 2" hyp.. 390; Brésil 5 %, 1908, port de Pei-nam- 

bued, remb. à 500 francs, 5»i 50.' 

Valeurs diverses (actions). -— Mines de Carmaux, 

ex-coup. 57, i960; Mines d'Albi, ex-coup. 2, 194; Che- 

min de fer à voie étroite du Tarn, ex-coup. 13, 177; 

L'Epargne nouvedle libérée, 200;. Grands Cafés, ex- 

coup. 48, 505; Etab-Iisseanents Brusson jeune ex- 

coup. 2 , 468 50. 

Valeurs diverses (obligations). — Moulin du Ba- 

zacle, 4 %, 303; Société toulousaine électricité 5 %, 

1900, 470; Société hydro-électrique roussillonnaise 

5 %, 486 50; Chemins de fer du Sud-Ouest, 4 %, 495. 

Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 89 15; Lon- 

dres, 25 14 i il 25 17 \; Berlin, 122 13/16 à 123 1/16. 

Banque de France cpt 

Banque de France Une 

Banque Paris 

Comptoir d'Escompte. ...» 

Crédit Foncier 

Crédit Lyonnais cpt 

Crédit Lyonnais taie 

Société Générale 

Banque ottomane cpt 

Banque ottomane tme 

Bône-Guclma cpt 

BOne-Guelma lme 

Est-Algérien CP» 

Est Algérien tme 

Est' : cpt 

Est : tme 

Paris-Lyon-Méditerranée cpt 

Paris-Lyon-Méditerranée tme 

Midi cpt 

Midi tme 

Nord cpt 

Nord '"" 6 

Orléans 

Ouest • 

Ouest-Algérien -• 

Autrichien • 

Lombsruj 

vont Espagne cpt 

Nord-Espagne - tme 

Portugais 

Saragosse cpt 

Saragosse tme 

Charb. Sosnowice .cpt 

Charb. Sosnowice .....tme 

Société d'électricité de Paris 

Compagnie Transatlantique 

Messageries maritimes 

Métropolitain tme 

Rio Tinto tme 

Suez (Canal marit.) tme 

Thornson-Houston ' 

Charbonnage Laviana 

Carmaux — , 

OBLIGATIONS 

Ville de Paris 1865 4 % 

— 1809 3 %... 

— 1871 3 %..; .... 

— 1875 4 % 

— 1876 4 % 

— 1892 2 1/2 % 

— 1894-1896 2 1/2 % 

— 1899 2 % 

— 1904 2 1/2 % 

— 1905 2 3/4 %. . 

Communales 1879 

— 18S0 

—. 1891 

— 1892 

— 1899 

Foncières 1879 

1883 V". 

— 1885 

— 1895 

— 1603 

Bônc-GueJma 

Est-Algérien 

Est 3 % ancienne 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne , 

Orléans 3 % ancienne 

Ouest 3 % ancienne 

Ouest-Algérien 

.''VL .-M. 3 % (fusion ancienne) 

Panama lots libérés 

Suez 5 % 

Autrichien 3 %, 1" hypothèque 

Lombarde ancienne 

Nord-Espagne '. 

Portugais 

Saragosse 

42 5 .. 4300 .. 

42; o .. 

16is .. 16 5 '* 

716 . 

716 .. 

745 .. 749 .. 

1217 .. 1219 .. 

1217 .. 1218 .. 

668 .. 668 .. 

734 .. 735 •• 

723 .. 721 «. 

682 .. 6 5 .. 

436 .. 

703 .. 710 " 

912 .. 912 ., 

591 .. 

940 .. 

131-: .. i32o ".; 

1320 .. 

1158 .. iisf, '.' 

1174 .. 

17 O .. 1750 

1750 .. ,1749 .. 

1370 . 1375 .. 

932 50 

«35 .. 

6 11 50 660 .. 

770 .. . 773 .. 

"S •• 

340 .. 339 

338 .. 

320 .. 

338 .. 

314 .. 

407 .. 497 50 

408 .. 407 .. 

1580 .. 15 70 .. 

1574 .. 157 i .. 

427 .. 430 . . 

222 50 221 .. 

116 .. 169 .. 

516 .. 517 30 

19-18 .. 1 04 .. 

48 ta .. 4818 .. 

718 .. 71) 50 

632 ., 

19.1 .. 1 1*52 '.' 

BIBLIOGRAPHIE 

VACANCES 1909 

Imisalcw, CoiislauliiiopSe, Egypte, Sicile 

, Le Comité des pèlerinages à Jérusalem, ton- 

lié en 1882 pour les grands pèlerinages en 

«Terre-Sainte et dont le secrétariat est (, ave 

nue de Breteuil, Paris, organise pour les va- 

fiances prochaines sa trente-huitième croisade 

aux lieux saints. 

Itinéraire des plus attrayants pour la piété 

it pour le désir de s'instruire dans la vénéra- 

lion des sanctuaires- les plus augustes du 

monde : Le Carmcl, Nazareth, ïibériade, Jéru- 

salem (il jours), Bethléem, etc., et la visite des 

villes les plus fameuses de l'Orient : Athènes 

Constantinople (2 jours), Smyrne (Eplièse) 

Beyrouth, Baalbelt, Damas, l'Egypte (4 jours) 

avec le Caire, Héliopolis (Matarieh), Mcmpliis. 

467 Feuilleton du 22 mai 1909. 

544 73 

499 .. 

407 73 

K47 50 

545 . . 

367 .. 

369 .. 

40 i 25 

447 .. 

393 75 

457 .. 

503 75 

403 .. 

458 .. 

470 .. 

503 .. 

437 .. 

464 50 

479 50 

500 50 

433 50 

433 .. 

445 .". 

439 . , 

447 .. 

444 .. 

43 ) 75 

430 

441 2 i 

119 50 

611 50 

431 .. 

234 .. 

3 0 75 

358-.; 

396 25 

MARCHE EN BANQUE 

Etat d'Aiagoas 

Huancliaca 

Briacsk 

Do Bcers. 

Tharsis 

Val d'Aran 

Syndicat Minier 

May 

Cape Copper 

Chartered 

East Rand 

Golilliclds 

Robinson Gold 

Rand Mines... 

442 .. 

86 .. 

278 .. 

337 ... 

140 .. 

188 30 

121 .. 

37 .. 

189 .. 

25 .. 

1-4 .. 

151 .. 

264 50 

229 .. 

r.46 30 

49) .. 

407 53 

550 .. 

546 50 

867 75 

36 j .. 

407 50 

393 75 

487 ., 

503 25 

401 .. 

45-, 53 

470 .. 

.503 .. 

'm 25 

483 .. 

501 .. 

4 3 25 

431 75 

446 .. 

439 .. 

446 75 

443 .. 

4 : Ô .' ; 

441 25 

120 .. 

612 .. 

4.2 .. 

295 .. 

392 .. 

39'j 

442 50 

85 .. 

27S .. 

335 .. 

145 .. 

185 .. 

*32 23 

Précis élémentaire de la U3GI9LATION et des 

USAGES TOULOUSAINS entre patrons et sa- 

lariés, entre propriétaires e\t locataires, fer- 

miers métayers, serviteurs urbains el ru- 

raux, et entre' voisins, par L. MÉRICNHAC, an- 

cien magistrat, ancien président de la cham- 

bre des avoués près le tribu»"! civil de Tou- 

louse, et A. .MKRie.Mirto, professeur à la Fa- 

culté 'de nir/'ii, de l'Université de Toulouse.— 

lio .oeau volume in-8 écu, imprimé en carac- 

tères neufs sur beau papier vergé : broché, 

5 fr.; relié pleine percaline, 6-fr. — Librairie 

E.-B. Soubiron, 9, rue de la Poste, Toulouse, 

succursale 35, rue des iLois. 

L'ouvrage comprend des conseils pratiques 

et des renseignements inédits tels que le ta- 

bleau des diverses catégories d'ouvriers tou- 

lousains au point de vue du « délai-congé », 

l'indication de certains usages du conseil des 

prud'hommes et du tribunal de commerce de 

Toulouse ; Pénohpiation des dérogations, pour 

Toulouse, à la loi du repos hebdomadaire, 

etc., etc. 

Un index alphabétique et une table des ma- 

tières très détaillés, facilitent les recherches. 

Avertissement dos Editeurs 

Pour éclairer nos lecteurSi il nous suffit de 

reproduire ici la préface du volume. 

PRÉFACE 

Les trois situations juridiques indiquées 

dans le titre de cet ouvrage ont déjà fait l'ob- 

jet de commentaires nomhreux, mais aucun 

travail d'ensemble n'avait été donné à leur 

égard Et pourtant elles offrent entre elles des 

raonorts certains qui, s'ils ^'apparaissent pas 

immédiatement et de prime abord, se déga- 

gent bientôt d'une analyse approfondie. En 

beaucoup de points, le propriétaire traitant 

avec un locataire à la ville, avec un fermier, 

un métayer, un maître-valet à la campagne 

peut être envisagé comme un chef d'entre- 

prise un patron véritable, si son exploitation 

est d'une certaine importance. Les. grandes 

lois sur l'industrie ouvrière ont quelquefois 

leur retentissement sur les entreprises rurales 

et le risque professionnel du contrat de tra- 

vail s'étend en quelques cas jusqu'à ces en- 

treprises. 

Egalement les rapports entre voisins se mê- 

lent souvent aux relations des prom-iétaires 

et de ceux avec qui ils ont traite, sohv.à la 

ville, soit à la campagne ; une servitude de 

vue, de passage ou. tout autre analogue de- 

vient facilement entre eux une cause de con- 

flit. ,- 

Il est donc évident qu il y avait un réci 

avantage à réunir en un traité unique dans 

sa conception générale, bien que soigneuse- 

ment divisé dans ses diverses parties, les rap- 

ports qui s'établissent entre les patrons et les 

salariés de l'industrie et du commerce, entre 

les propriétaires et ceux qui traitent avec eux 

à des titres divers, entre voisins enfin. 

Au premier motif que nous venons d'indi- 

quer l'expérience permet d 'en ajouter un se- 

cond. Les trois situations juridiques que nous 

allons étudier clans les développements subse- 

iiuents sont peut-être les plus pratiques de tout 

'ie droit usuel. Elles soulèvent des dimcultes 

nombreuses, des procès multiples, où manque 

le plus souvent lo fil conducteur. La législa- 

tion du travail se trouve éparse en une foule 

de lois qu'il faut rechercher et concilier, ce 

qui n'est pas toujours chose facile, car elle 

est en incessante élaboration et des textes nou- 

veaux viennent ht-moditier tous les jours. Les 

règles qui régissent les rapports des proprié- 

taires et de leurs eooontractante à la ville et a 

la campapme, des maîtres et domestiques ou 

employés do toute sorie, aussi bien que ceux 

résultent du voisinage,- sont également assez 

confuses car eties résultent aussi do textes 

nombreux, parfois divergents et de couleurs 

souvent imprécises. ' .' .T' '~? ,, 

Peur les motifs qui précèdent, il nous a 

paru utile de donner à tous ceux que ces pro- 

blèmes intéressent — et ils sont fort nom- 

breux — un- guide élémentaire; facile a con- 

sulter et de-eatUtfé à les -conduire au. milieu 

des difficultés sans nombre delà matière. 1 es 

lors sans être obligés de recourir aux traites 

érudits et volumineux, aux • monographies 

substantielles- que seuls les initiés peuvent le 

plus souvent consulter avec fruit, patrons, pio- 

priétaires et voisins,\dans4eurs rapports soit 

entre eux', soit a vecteurs ouvriers-, et em- 

ployés — et égalemenfoes derniers dans leurs 

rapports avec les patrons et propriétaires — 

auront recours au présent précis- eî y trouve- 

ront, nous l'espérons, les renseignements né- 

cessaires. 

Notre intention, comme son titre 1 indique, a 

donc été, avant tout, de faire une oeuvre élé- 

mentaire et pratique. Aussi n'y trouvera-t-on 

que les textes des lois, décrets et coutumes 

avec un bref commentaire et sans citations 

soit d'auteurs, soit de jurisprudence, si ce n'est 

en quelques points fondamentaux. Nous y 

avons joint le résumé des circulaires minis- 

térielles les plus importantes, principalement 

au sujet des rapports entre patrons et salariés 

et des usages soit de Paris, soit de la région 

toulousaine. Un index alphabétique détaillé 

facilitera les recherches. Puisse ce travail, 

orienté surtout vers le côfé utilitaire el prati- 

que .répondre aux nécessités quotidiennes de 

l'industrie, du commerce, du voisinage et des 

contrats les plus usuels parmi les propriétai- 

res urbains (A ruraux. Tel a, du moins, été le 

but que nous avons poursuivi en l'accomplis- 

'•sant. 

*** 

BEVUE DES DEUXïMIONOES 

Livraison du 15 mai 1909 : 

:I. Le Soufflet de Bismarck, par M. Emile 01- 

livier, de 'l'Académie française. — II. Pierre et 

Thérèse, dernière partie, par M. Marcel Pré- 

vost.— III. Les Elites Orientales. Juifs et Chré- 

tiens, par M. Louis Bertrand. — IV. Un criti- 

que homme du monde au xvir siècle, par M, 

Emile FaguMt, de l'Académie française. — V. 

Les Peintres de la nuit et les Salons dë 1909, 

par M, iBobert de la Sizeranne. — VI. Les 

Etats-Unis et le Pan-américanisme, par M. 

Achille Viallatte. — VII. — Bévue littéraire : 

Les premiers essais de Haubert, par M. Bené 

Doum.ic, de l'Académie française. '— VIIJ. Bé- 

vues étrangères ; Deux nouveaux conteurs rus- 

ses, MM. Àndreieff et Artsibachef, par M. T. 

de Wyzënva. — IX. — Chronique de la quin- 

zaine, histoire politique, par M. Francis alar- 

mes, de l'Académie française. — X. Bulletin 

bibliographique. 

**# 

BEFILETS D'HISTOUBE, par M. Paul GAULTIER. 

— Le Louvre. Versailles. Le Sentiment de la 

nature dans les beaux-arts. L'Art de la mise 

en scène.L'Orfèvrerle da?is ses rapports avec 

la richesse. — Un volume in-16, contenant 16 

planches hors texte, broché, 3 fr. 50. (Ha- 

chette et C", Paris.) 

Miroirs composites, les œuvres d'art noue 

renvoient, comme autant de reflets, la physio- 

nomie des âges disparus. Elles nous convient 

à vivre en eux, car elles n'en gardent pas seu- 

lement l'image, mais l'empreinte, quelque 

chose de ce qui fut leur vie. 

Après avoir insisté sur.ee point dans le Sens 

AeX'Art, dont le succès fut si grand, voilà ce 

que .M. Paul Gaultier a tenté de démontrer 

dans ce nouveau et beau livre en évoquant 

tour à tour sous nos yeux ce que le Louvre, 

Versailles, les œuvres inspirées de la nature, 

l'art de la mise en scène et celui de l'orfèvre- 

rie nous racontent de la vie, des sentiments et 

des pensers d'autrefois. Il le fait délicieuse- 

ment en artiste, en philosophe et en écrivain. 

13, r». Alsace- 

'i OUlOU 33 O 

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cissement, Maladies cle la vessie, Coliques néphrétiques, 

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La Vierge aux Lotus 

XXII 

'C'est-à-dire, reprit-il, que Ton a usé 

a'u'n mensonge pour m'attirer dans un 

Au prix d'un violent effort, le major 

Valérian se contint. . 

— Il n'y a pas eu mensonge, il ny a 

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succès de lu iuléldture moderne ::ï"j]aisc, 

peut être mis dans ioules tes mains. Ce si 

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qiènioàe du dévouement chevaleresque d'un 

îiommc qui se sacrifie jusqu'à la morl, pour 

Inflrcev la vie el la rolion de la femme qu'il 

aima. 

Après les incidents les plus dramatiques 

ét les pAts palpitants, tout finit par se dé- 

nouer a'mte façon heureuse, par le mariage 

. de deux êtres que leur noblesse de senti- 

.mcnls destinaient l'un à l'autre. 

L'adaptation de M. Lugue.t a obtenu au- 

près des lecteurs français un succès ana- 

logue à celui qui a marqué l'apparitiondu 

livre en Angleterre, succès consacré par la 

'pièce qui en a été tirée. 

Les Faits du Jour 

te Sénat a discuté ie projet de loi sur l'em- 

ploi cle la céruse. 

—>— 

La Chambre a continué la discussion des 

primes à la sériciculture. 

—>— 

'La commission sénatoriale de f armée a 

tsdopîé le système de la batterie à 4 pièces. 

Les ministres, réunis ce matin au ministère 

He l'intérieur, se sont mis définitivement d'ac- 

fcerd sur le statut des fonctionnaires. 

Une grave bagarre a éclaté entre matelots à 

nord d'un remorqueur ; la gendarmerie a réta- 

bli l'ordre. 

La grève des ouvriers du bâtiment est à peu 

près générale ; on s'attend à la grève immi- 

nente des inscrits maritimes ; les postiers, réu- 

nis au manèèe Saint-Paul, et les ouvriers du 

bàiment au Tivoll-Vaux-Hall, ont voté la re- 

prise du travail. 

-- 

-- Des ouvriers, voulant débaucher des tra- 

«/ailleurs dans ie 16 e arrondissement, sont en- 

très en collision avec la police ; Pataud a été 

injurié par des terrassiers qui lui reprochaient 

tie ne pas avoir décrété la grève des électri 

tiens. 

—•>— 

Tarrfiven, dont le nom a été prononcé à pro- 

cès de l'affaire Steinheil, a été arrêté dans 

rtt»î'e. 

• six chevaux sont morts au cours de la course 

de chevaux attelée partie de Bordeaux ; les 

KOumirs sont arrivés à Agen. 

—:— 

' Sea Sick, à M. W.-K. Vanderbilt, a gagné le 

prix Consul (20.000 fr.), à Maisons-Laffiite. 

—\*— 

"Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nous 

sont varvenues à la dernière heure-. 

Au milieu de toutes ces grèves pour 

rire qui celaient, se traînent, âvortent, 

U serait internant de connaître enfin 

quel est le rôle exact du gouveriiôînent. 


coup sûr pas le plus honorable. 

, Si l'on voulait le définir d'une façon 


chercher si le vieil axiome latiïK is fecii 

«tri pradest ne peut pas être appliqué au 



grève des postiers ? N'est-ce pas à celui 


•pays et à lui démontrer ensuite que, seul, 

d est capable de le sauver ? 





Il est le maître incontesté cle celle école 

arts secrets de laquelle un joyeux com- 


iiail, naguère en organisant des cambrio- 


'd'arrêter les malfaiteurs de bonne vo- 


le programme minutieusement établi à 


fitc, allaient dévaliser les villas inha- 


Ce commissaire a élé l'objet d'une me- 


jui-même, le patron de M. Hennion au- 

rait dû le décorer. Mais ce qu'il n'a pas 

'fait, il sera toujours à temps fie le faire 

quand tout sera rentré dans Tordre daip? 


Jusqu'ici, tout s'est passé comme lo 

voulait le grand mystificateur national. 


P. T. T. de Paris et des départements. 

©€ tous les bureaux de poste on a. crié : 

t Vive la grève ! » Puis, comme la grève 

n'éclatait pas assez, tôt, le gouverne moui 

à précipité 1rs choses. 

Alors que dans les conflits entre ou- 

vriers et patrons il préconise toujours 

à ceux-ci la patience et la manière douce, 

H s'est impatiente, il a. utilisé la manière 

%i»te ot a frappé sans pitié et avec la 

ieWlièrè meneur les employés qui so 

piaiguaiont de l'EUt-Patfon. 

t) voulait une deuxième, grève pour 

•faire oublier sa défaite du mois de mars. 

Sotte- grùvo. «a grôvo. il l'a cuo. 

Il avait préparé une revanche écla- 

tante. Il l'a obtenue aussi complète qu'il 

pouvait, la souhaiter. A l'heure voulue et 


fac6l.ie.ux personnel, la grève a éclaté—et 


trouvés soudain en présence de l'armée 

française. 

Le scénario de celte grève, dont tous 

îfiS détails furent réglés dans le cabinet 




même la. bombe anarchiste â l'intention 

des fonctionnaires du laboratoire muni- 

cipal, la bombe garnie de homard 

pourri ! 



nant, à leurs dépens, le bilan de leurs 



des syndicats ouvrière. 





Mais est-elle passible ? Ce point d'inter- 














générale. A la. Sûreté générale et à la 







écho à ce cri. 

— Vive.la grève ! » 

Enfin ! Vite, la police. Les manifes- 

tants, convaincus que- c'est la lutte finale 

qui commence et qu'ils veulent gagner, 

s'empressent de -mettre à profit, les con- 

seils donnés, jadis, par le « camarade » 

Briand. On se bat. Des deux côtés le 

sang coule. En moins de vingt-cinq mi- 

nutes, la garde républicaine, renforcée 

par de solides cuirassiers, se trouve sur 

les lieux. C'est fini. C'est à -peine s'il, y 

a deux ou trois têtes à demi cassées. 

Magnifique résultat pour le sauveur de 

la République et de la société ! 

Un peu plus loin, un solitaire crève 

un tuyau de gaz ou coupe un fil télégra- 

phique. La révolution et l'anarchie sont 

dans l'air. Des égarés et des fous, parmi 

lesquels se glisseront des criminels de 

profession, persisteront à crier encore : 

« Vive la grève générale ». Des méfaits 

seront commis sur tel ou tel point. Qui 

sait, des catastrophes se produiront, 

occasionnées par un ou deux saboteurs ? 

Celui qui tient les fils de cette intrigue 

monstrueuse usera, des moyens de répres- 

sion qui lui sont .familiers. S'il le juge 

nécessaire" à sa politique, il y aura même 

des cadavres. Mais de même que c'est 

lui qui donna fe signal de la grève, 

c'est lui qui décider^ à quel moment doit 

avoir lieu le changement de décor, l'a- 

pothéose, la fin de la diversion... 

C'est ainsi qu'on se maintient au pou 

voir et qu'on s'impose à un pays qui ré- 

clame la tranquillité et le calme. 

Sans doute, ni Clemenceau, ni Briand 

ne nous ont fait leurs confidences sur 

leurs moyens de sortir du mauvais pas 

dans lequel ils se sont placés. Mais ne 

pensez-vous pas que ce qui précède se 

rapproche de la réalité ? 

Cette politique, puisque cela s'appelle 

ainsi, n'en est pas moins une politique 

scélérate, puisqu'elle ne triomphe que 

dans le trouble et qu'elle finira fatale- 

ment par aboutir au chaos... 

VJetor» l ^SPINE,' 

que. Un petit appareil de force bizarre y était 

6uspèndu. Il n'hésita pas, saisit la corde et 

attira lo ballon à lui. 

Dans la nacelle, un papier : sur ce papier, 

un questionnaire en plusieurs. langues et une 

recommandation instante à. qui découvrirait 


ne pas l'approcher du feu... 

" Que signifiait ? Et qu'était oe mystérieux mé- 

canisme ? Le brave homme, hé malin, télégra- 

phia tnut simplement sa trouvaille à l'obser- 

vatoire d# Bruxelles. Et peu après, le proprié- 


chercher... 

L'engin était destiné à prendre la tempéra- 

ture de l'air a différentes altitudes'. 


Le Lokal Anzeiaer annonce que le dirigeable 

allemand Gross-II vient d'être démonté et dé- 

gonflé en vue de munir sa • nacelle d'appareils 


métalliques qui rattachent la nacelle au ballon 

seront remplacés par' des .cordages. 


tuées sur des ballons captifs ont deja donné 

de bons résultais, et l'on espère réussir égale- 


a Justice Républicains 

De Rochefort î . * i 

On noirs avait promis, poùî Je njols de 

juin, la comparution de la femme Sftirarîerl 

en cour d'assises. Mais, comme il ne faut 

sons aucun prétexte qu'elle y comparaisse, 

FaBières, Clemenceau et les autres jimms- 


mellement, les bons serviteurs dont so corn- 


ont dû trouver, sous peine de disgrâce, un 

nouveau moyen d© retarder le moment psy- 



vraisemblable, et il est à croire que ces 

magistrats ont bien pou d'imagination pour 

l'avoir machiné. C'est l'apach© Allaire qui 



aucun doute, la promesse de renforcer poui£J 

lui l'ordinaire de la .prison, il a raconté 

qu'un nommé Tandivel, recherché pour 

d'autres crimes, lui avait avoué être un 


Ce Tardive! avait, en effet, opéré en com- 

pagnie d'une rouquine qu'Ail aire a nom- 

mée ei qu'on a commencé par coffrer sans 

autre information. 


nifesté une grande joie. Or, ce conte bleu 

est simplement stupide/ L'inculpée a, en 

effet, déclaré qu'elle avait menti en dési- 

gnant, les deux hommes noirs et la femme 

rousse comme les assassins 'de sa mère et 

de son mari, et si ce sont bien ces trois 

criminels qui les ont tués, elle n'aurait eu 

aucun motif de se rétracter. Oh peut reve- 





taient bien ces trois êtres . mystérieux qui 

avaient commis le double assassinat dont 

on l'accuse, et elle a ensuite reconnu qu'elle 

avait menti, se perdant ' ainsi de gaieté de 

'cœur. Jamais, sauf aux époques lointaines 

où on appliquait aux gens ïa question poul- 

ies faire avoues*, on n'a. vu des innocents 

se proclamer 'coupables. 

Le délai que se donne la chambre des 

mises en accusation ne peut donc aboutir 

à rien. Mais c'est toujours un peu de temps 

de gagné. Quand ce truc-là ne sera plus 

bon, on en cherchera un autre. M. Hamard 

a vu, ou plutôt a voulu voir, dans le don 

ble assassinat de l'impasse Ronsin, l'œuvre 

de vulgaires cambrioleurs. Il n'en démor- 

dra pas. La Steinheil a eu beau reconnaî- 

tre sas mensonges, il lui dirait plutôt 

« Vous vous trompez, madame, ce sont 

bien les hommes noirs et la femme rousse 

qui ont tué votre mère et votre mari. >: 

près clandestin a relevé les traitements de 

nos honorables. Tel député vend son apos- 

tille pour un louis. Toutes les démarches 

auprès des fonctionnaires : sursis d'appel, 

palmes atcadémiques, ruban rouge, vase de 


comme dans les grands Magasins du Lou- 

vre ou de la Samaritaine. Les députés du 



petits chevaux ? C'est tant t passez à la 

caisse ! 

Le capitaine Marix était depuis long- 


nos députés. Pourquoi Clemenceau l'a-t-ii 


bien simple. Clemenceau obéit à deux mo- 



qui -pêvaàemt de s'émanciper, — d'autre part 

Clemenceau désire souiller d'une nouvelle 




députés radicaux et socialistes? Si ces gens- 


tac au .tac en mettant Clemenceau lui-même 




voquer le souvenir d© certaines équipées. 

Maris Clemenceau est bien tranquille. Per- 

sonne n'osera lui tenir tête. Et puis, ce s-e- 

faii-trop dangereux. 

D'aiMeUïo, te président du conseil fait 

preuve d'une très g-rarede habileté. Remar- 

quez, en effet, qu'il ne peianet pas au Juge 

d'instruction André de tout raconter aux 


•oulève qu'un coin de voile, et laisse enten- 




merci : « Ne bougea pas, — ou je dis tout ! » 

Voïlà le comble de l'art. Attendez-vous donc 

à .voir bientôt fluer en eau claire le torrent 

de fange qui coule depuis quatre jours. 

Surveilliez, par exemple, le Matin. Quand 

le journal de M. Bunau-Varilla cessera de 

se livrer à des racontars, c'est que les dé 

pûtes du Bloc seront jugés suffisamment 


donnera l'ordre à la magistrature d'étouf- 

fer le procès Marix comme eile est en train 

d'étouffer le procès Steinheil. Le procès 

Steinheil a permis à Clemenceau de rédui- 

re Briand à l'maction, le procès Marix lui 

permettra de domestiquer les combistes. 



des qu'il tient en, laisse se vengeront. Atten 

dans avec confiance cette échéance libéra 

trice. Tout se paie en ce bas monde. 

u ]our le Jour 

Du joartial de M. Ceintoes, à propos »Ju ca- 

Tiita.nK; M.arix : 

« Une hirondelle no fait pas lo printomos • 

un çoncnssionnairo ou un escroc no comnro- 

mettent pas nu parti, à plus forte raison un 

régime tout entier. 

» Depuis que nous avons assumé la direr 

tion de ce journal, nous avons nettement mar 

qué noire aversion et notre mépris nour la ne" 

tite 'bande de mercantis qui trafiquent de 

leurs relations ou de leur influence. » 

Les combistes ne manquent pas < Comme à Patay, roi. .me au sacre 

do Reims, comme à l'assaut, de la porte 

Sulni-Honoré, un Duc d'Alençon, de la race 

de Robert-le-Fert, se tenait là, tradition vi- 

vante et perpétuer, présent ù l'ovation com- 

,i))o au danger, à l'houtoeur comme à ita 

peine, debout près de sa mémoire comme 1 

jadis près de sa personne. 

Nulle évocation n© pouvait être plus con- 

solante à son cœur ni plus chère à sa 

gloire. 

En ce printemps de J'année 1429, quamd 

la seconde semaine de mars coimmeoçait à 

reverdir les prairies tourangeMes et 1© pau- 

vre royaume de Bourges, Jean II, duc d'A- 

lençon, comte du Perche, cousin du roi 

Chartes et le plus généreux compagnon de 

a Pucelle, venait de sortir d'une geôle an- 

glaise, où il s'était senti passer de longs et 

haïssables mois. 

Fils d'un père tombé mort sur les gué- 

rets gluante d'Azincourt, aru moment où il 

entamait de sa hache d'armes la couronne 

usurpée du roi Henry de Lancastre, il com- 

battait lui-même, depuis sa prime jeunesse, 

et durement, sur le front de guerre des 

ma.rehes de Normandie. Le soir du désas- 

tre de Verneu.M, il avait été ramassé au mi- 

lieu des piles de cadavres, profitable et 

raniçonnaible prisonnier. Il séjournait, à 

présent, à Saint-Florent-d'Anjou, près de 

Savmur, avec sa femme et sa mère. Dès la 

nouvelle de l'arrivée de Jeanne auprès du 

R u, il était parti pour Chinon. Il aecourrit 

curieux, sincère, plein d'ardeur, et comme 

pressentant la merveille. Il pouvait alars 

compter vingt-quatre ans. 

Très promptem«.nt, ils e'étatent liés. Elle 

avait saisi, tout "de suite, que celui-là n'é- 

tait ni un courtisan, ni un fourbe, n pis 

qu'il jouait franc-jeu et voulait toutes les 

mêmes choses qu'elle : agir, combattre, bien 

faire et faire-vite, pendant cette année uni- 

que qu'elle fixait elle-mêm© comme limite 

à son pouvoir et à son oeuvre. 

Et ainsi chevauchèrent-ils, du val de 

Loire vers Reims et vers Paris, côte à côte, 

sans peur et sans reproche. 

C'est par un dimanche de juin, cinq se>- 

niaines juste après la rescousse d'Orléans, 

devant les murs de Jargeau, dans les fos- 

sés de la place. 

En avant, gentil duc, à l'assaut ! » 

criait-elle à son compagnon d'armes, au 

pied du rempart, vêtue de son éblouissante 

armure, au moment où les grandes échelles 

d'escalade, brandies et maintenues à bout 

de bras, se mettaient à buter violemment 

contre les .créneaux meurtriers des courti- 

nes. 

Jean d'Alençon, debout à côté d'elle, 

écoutait cette voix de femme et regardait ce 

visage. 

Il voyait, dans le cadre du casque sans 

visière, de la « chapeline » ajustée sur les 

tempes, une figure douce et entêtée, une 

expression de vierge grave, des yeux intel- 

ligents qui brillaient -d'énergie. Au bord de 

la coiffure de métal, dépassaient des che- 

veux noirs, épais et taillés en rond, sou- 

ples et gracieux néanmoins, des cheveux 

que rendait plus sombres encore la lisière 

d'acier poli dont les reflets miroitants ve- 

naient jouer sur leur masse. 

Tous les deux se parlaient au fond de la 

douve, parmi les flaques d'eau, les mou- 

rants, les blasphèmes et le vacarme. Très 

loin de tout© extase et de toute hallucina- 

tion. Jeanne suivait anxieusement les pha- 

ses diverses de l'attaque. Des canons gar- 

nissaient les murs. « Beau duc, ôtez-vous, 

ce boulet va vous tuer ! » Ainsi, presqu'im- 

périeuse, l'avise-t-elle brusquement. Et 

quand de boulet ronfla, fracassant un© tète 

au passage, le duc s'était rangé de deiix 

toises, et lui devait la vie. 

Ils marchèrent alors, l'un et l'autre, vers 

les échelles. Jeanne tenait son étendard. 

Elle mesura 'de l'œil la hauteur à gravir. 

Et puis, réclamant sa place dans la file 

héroïque, elle crispa sa main droite sur le 

premier barreau qu© venait de laisser libre 

le pied boueux d'un homme d'armes. 

Avec la pris© vertigineuse de Meug et de 

Beaugency, d© l'autre côté d'Orléans, la se- 

maine de Jargeau vient de finir. Le Prince, 

lieutenant-général, a reçu mission de net- 

toyer le val de Loire, prélude d© toute mar 

che sur Reims. Aucune erreur de sa vie ne 

peut ternir cette radieuse épopée de sa jeu- 

nesse. 

Toute line armée de secours anglaise, ar- 

rivant trop tard de Paris, s'est fourvoyée 

vers Meumg. Au moment de lui marcher 

sus, dès 1© nremier matin, d'Alençon de 

mande à Jeanne son avis sur la journée qui 

se prépare. » Vous tous, répond-elle un peu 

sybilline, ayez de bons éperons. » —- » Et 

pourquoi des éperons ? Qui de nous pense à 

fuir ? — « Mais oui, continuo-t-elle, ne 

comprenez-vous pas ? C'est aious, aujour- 

d'hui, qui allons donner chasse ! » En effet, 

Tailbot a commandé la retraite et la pour- 

suite commence, acharnée, sur le grand 

steeple inf ini de la Beauco. Ah ! le beau cri 

de joie, vers trois heures du soir, à la hau- 

teur de Satat-Peravy-la-Colombe, après six 

lieues de course, quand on sauta la route 

de Chàteaudun ! Derrière 1© vallon mort, de 

la Conie souterraine, à la vue du clocher 

de Patay, contre le petit bois de Lignerôl 

les, les Anglais, enfin, allaient payer Azin 

court 1 

Maintenant, les trompettes du sacre, au 

soleil de juillet, font sonner leurs fanfares; 

Du plat de son épée, le duc d'Alençon vient 

de faire chevalier son cousin le roi Charles 

Dans 1© chœur ogival de Reims, il rempbla. 

ce, comme pair de France, le duc Philippe 

de Bourgogne, obstiné soutien d'un hy- 

bride et monstrueux régime. L'étendard de 

Jeanne est là, présent et glorieux, tel une 

personne humaine. 

Eu route, à présent, pour l'Ile de France. 

Jeanne et le Prince marchent à l'avant- 

garde. EU© le sait loyal et courageux, seule 

ressource efficace et protectrice contre les 

trahisons qu'elle sent déjà ramper autour 

d'elle. 

Toute l'affaire de Paris, dernier éclat de 

la campagne, fnl le^rr oeuvre commune, va- 

leureuse, opiniâtre, épuisante et déisespé- 

rée Après une première hésitation déplora- 

ble provoquée par le parti do la pn.ix di- 

plomatique et par la camarilla de Hourgee, 

l'année vers le milieu d'août, toutes choses 

narais4nt réparées, se retrouvait dans le 

val ^ opérant avec bonheur parmi les 

vn,ter t,'©t les plateaux qui vont de la Marne 

ci de rOurcq â. la berge forestière et blem-- 

sante do l'Oise. 

« Mon beau duc », lui dit-elle un jour a 

Compicgne, « faites appareiller les gens. 

Par mon martin, jo veux aller voir Paris de 

plus près ! » 

Ils partent. On occupe. Saint-Denis-en- 

France. On escarmouche à La Chapelle. Le 

Roi se met en marche, irrésolu, puis s'ar-, 

rèfe à mi-chemin. Par deux fois, à quatre 

jours d'intervalile, pour bâter 1e souverain, 

d'Aleçon galopp©.jusqu'à SeiUts. Il fail 

tant que la Cour se résigne à le suivrei. 

Mais les braves qui se lamcerent â l'assaut 

le 8 septembre, contre la porte SainteHc 

noré, et le duc d'Alençon lui-même, et Jean, 

ne percée d'aine flèche, pouvaient-ils se don 

ter, pouvaient-ils deviner qu'à ce momen: 

même, par le jeu d'une trêve sournois©-*: 

compliquée, produit sinistre d'un© polit- 

que aveugle, on renonçait virtuellement à 

Paris, à la victoire acquise, aux conquête 

certaines, à tout l'essor magnifique de h 

belle entreprise française, maintenant con 

damnée d'avance à se briser lamentable 

ment les ailes ? 

Même après l'échec, la blessure doutai 

reuse, la rentrée navrante au camp de U. 

Chapelle, Jeanne ne s'abandonnait pas 

D'accord avec le Duc, elle voulait réitère, 

l'attaque, au moins le surlendemain, veri 

l'autre face de la ville, au moyen d'un pom. 

de bâteaux jeté sur le fleuve, au droit d< 

Saint-Denis. Vain espoir ! Dans la nuit, k 

parti du retour à Bourges, le parti de In 

paix à tout prix, avait arraché l'ordre à* 

faire démolir et dépecer le passage. 

Cependant, la retraite opérée, désolant! 

et définitive, de l'autre côté de 3a Loire, 

des plans intrépides se combinaient eu 

cor©. 

. De sa terre de Beaumont-l©-Vicomte, der 

nier débris de son héritage, où il était re- 

tourné combattre aux avant-postes, le Prin 

ce demandait Jeanne pour se jeter en Nor 

mandie. Le superbe dessein"! Le .jioU'l- 

cha.mp d'action ! Le groupe de la penjp et d 

près de qui, sans la traîtrise de la fortune, 

elle aurait pu réussir et parfaire, pour i: 

pays de France, qu'elle aimait tant, de s 

belles, d© si vengeresses, de si triomp:ha]e : 

entreprises. 

GERMAIN LEFÈBRE-PONTAÎ IS. 

Fap fil gpêefaî 

CONSEIL DE CABINET 


Les ministres et sous-secrétaire-s d'Etat, réu- 

nis ce matin au ministère de l'intérieUir, son 

la présidence de M. Clemenceau, «e sont déh 

nitivement mis d'accord sur l'ensemble w 

projet réglant le droit d'association et i« statu! 

légal des fonctionnaires. 

Le texte du projet sera arrêté aujourd'hui el 

soumis demain matin au conseil oui se lier; 

dra à l'Elysée, sous la présidence de M. Fa! 

Hères. 

rai 

Ecole navale 


Les compositions .pour l'admission à l'Eeoh 

navale auront lieu les 2, 3 et 4 juin prochain, 

à Paris, Ciicnbourg, Brest, Lorient, Rccheftirt, 

Toulon. Bordeaux et Alger. 

Les candidats ayant demandé Dunkerque et 

Nancy viendront à Paris ; ceux qui ont de 

mandé Toulouse iront à Bordeaux ; les caridt 

dats de Lyon se rendront soit à Paris, soit s 

Toulon. 

Par décision ministérielle du 1« mai, la dnré' 

de la composition de dessin géométrique pou- 

le concours d'admission à l'Ecole navale a ét< 

portée ù une heure et demie. 

Bagarre entre matelots 

Toulon, 21 mai. 

Une grave bagarre a éclaté entre matelots 

à bord d'un remorqueur. 

La. gendarmerie a pu rétablir l'ordre. 

INCIDENTS MILITAIRES 

Officier injurié 

Lorient, 21 mai. 

Le capitaine de vaisseau Ergrohen de Ker 

madio, président du conseil de guerre marit! 

me à Lor.ient, se rendait à Ploërmeu.r lorsqu! 

deux individus se mircrat à l'insulter et à 1« 

menacer de « lui faire la peau ». 

L'officier a porté plainte à la gendarmerie 


La séance est ouverte à 3 li. 15, so-tts ia pré- 

sidence de M. Dubost. 

L'EMPLOI DE LA CÉRUSE 

L'ordre du jour appelle la suite de la discus 

sion du projet, de loi sur d'emploi de la eér-uee 

dans les travaux de peinture exécutés à l'in- 

térieur des bâtiments. 

M. Péttebidou, rapporteur. — Le 5 novembre,, 

le Sénat adoptait l'article premier du projet ; 

l'article 2 a été renvoyé ù la commission , 

celle-ci s'est livrée à une enquête sur les amen- 

dements déposés à cet article, à savoir l'inter- 

diction de la céruse d-aris lee travaux exté 

rieurs ; elle a estimé que la loi pouvait et de- 

vait étendre aux travaux extérieurs l'interdic- 

lion île l'emploi du blanc do cé-ruse

f&meaï 22 Mai (009 

In fillii I IIIIHIIIIIli iiiiMiiiminiiiHiibiiiMiiiiy wilHiiiiiiwi'iïmir ifiT^T 

—j? les disposîtloas ouvrières Rieuses proportionnellement... » Lo 

ireste sans changement. 

M. Cnippi, ministre du commerce. —- La 

ïoinmission das douanes a fait tout ce qu'elle 

pouvait iaire en créant une caisse de secours 

au. moyen d'un prélèvement sur les primes. 


6'en contenter. (Très bien ! très bien 1) 

M. Millerand — Si la Chambre veut faire 

une oeuvre sérieuse, il faut qu'il soit entendu 

que si elle renvoie à la commission du travail 


vriers et des ouvrières, c'est qu'elle aura dé 

iîidé de faire pour ces ouvriers et ouvrières une 

réglementation spéciale et il faudra aussi que 

le ministère du travail collabore avec la com- 

mission. (Très bien I très bien 1) 

> M. Cruppi. — La collaboration du gouverne- 

ment sera entièrement acquise à la commis, 

ïion. 

M. Kiotz. — Il y a un grand intérêt à voter 


blées ; ne craint-on pas, en prolongeant ce dé 


de loi (Mouvement.) et au vote d'une -loi 

prorogation de primes. (Très bien ! Très bien!) 

M. Pastre. — Le titre de la loi porte les mots 

« encouragements à la sériciculture et filatu- 

re » ; on peut écarter ce qui intéresse les fi 

teuses. (Très bien ! Très bien !) 

M. Beauregara. — Je ne pourrai voter les 

amendements présentés ipaT-ce que je ne vote-' 



tissant le bénéfice des entrepreneurs, so refu- 

ser à garantir le -bénéfice des ouvriers. 

M. Gruppi. — Je comprends le langage de M. 

Beauregard, qui est adversaire de la prime ; 


ft la responsabilité qu'ils encourent, s'ils pri- 




présente. (Très bien ! Très bien !) 

M. de Hamel. — Je repousse la proposition 

îe disjonction et de renvoi de l'amendement 



on est on droit de le supposer, si la demande 

ast faite sérieusement en vue d'aboutir, il 

faut tenir compte .pour l'évaluation de la pri- 


M. Boursiy, rapporteur. — Ma fâche est bien 

âifficile ; j'espère que le but que l'on poursuit 

»era atteint par le jeu de la loi qui va être votée 

9t grâce aux sentiments d'humanité de beau- 

coup de fllateurs (Interruptions à l'extrême- 

gauche.) 

M, Allard. — On ne peut pas compter sur ces 

sentiments des patrons, puisqu'ils font appel à 

la main d'oeuvre italienne. (Très bien I très 

bien ! à. l'extrême-gauche.) 

Le président, — Je vais mettre aux voix la 

disjonction. 

M. Fournie?. — Je déclare, au nom des repré- 



ment, de première classe. » (Applaudissements 

à l'extrême-gauche.) 

On vote ; par 849 voix contre 216, la disjonc- 








tre qu'il a signé. . '' 

M. C.ruppi combat les amendements Pastre et 

Rognon. 

M. Klot-z propose le taux de 6 % qui est 

adopté par MM. Pastre et Rognon ; le paragra- 

phe 4, -modifié, est adopté. 



primes, qui est- repoussé par 420 voix contre 

132., 


levées ; la suite de la discussion est renvoyée à 

iuncli ; la séance est levée à 6 h. 51- 

La politique générale 



sur le bureau de la Chambre son interpella- 

non sur la politique générale. 


reroament quelles mesures il compte prendre 

pour remédier à l'état d'anarchie qui met en 

péril les intérêts essentiels du pays. 

M. Gauthier de Clagny demandera la discus- 


chain. 

D'autre part, le* groupe radical de ta Cham- 

bre, voulant donner le change, s'est réuni au- 


chose. 

Voici le procès-verbal publié à l'issue de la 


ger, de crainte d'en détruire la saveur. 

« Le groupe de la Gauche radicale a décidé 

d'inscrire à' son ordre du jour l'examen des 




réactionnaire {sic). 



rte guerre, de la question du statut des fonc- 


Comme on le voit, la Gauche radicale, dé- 

vouée à M. Clemenceau, prépare au gouverne- 

ment la diversion par le péril réactionnaire. 


in coup du complot annoncé depuis long- 

temps. 

AU LUZEMBOUKG 



irroupe radical et radical-socialiste du Sénat 

les grandes lignes do son rapport sur le projet 

le loi relatif aux retraites des employés des 

îhemins de fer . 


ile demander, le plus tôt possible, la mise à 



La. commission sénatoriale de l'armée a 

ido.pté lo système do la batterie de quatre 

nèoes. 

L'AFFAIRE STEINHEIL 

Tardive» est arrêté 


Es déjà fameux Tardiven ou Tardive) - 

l'orthographe reste incertaine — accusé par le 

cambrioleur Allaire d'être l'un des auteurs du 

crime do l'impasse Romain, a été arrêté ce ma 

«n à Nonancourt, près Evreux. 

M. Hamard a été immédiatement avisé de 

:e*te arrestation. 

LES AFFAIRES DU MAROC 

L'Incident de Casablanca 


Au Comité confédéral.— Un nouveau manifeste 


La séance du comité confédéral a été longue 

et orageuse ; avec M. Niel, M. Guérard a été 

particulièrement pris à partie par les révolu- 

tionnaires, à propos do sa réponse aux pos- 

tiers. 

A ia fin de son exposé, M. Guér»-£ nnnon- 

rawWr r r °T m Hl eS -- S0P -' 

à débar - 

rasser ta G. G. T. d.e^ éléments révolutionnai- 

», L ^ nattants des syndicats révolutionnaires, 

M. Yvetot, M. Griffuelhes, ont laissé entendre 

qu i s- ne supporteraient pas plus longtemps la 

tutelle des réformistes, qui compromettent, di- 

sent-ils, le mouvement révolutionnaire, et 

qu ils s en traient bientôt pour constituer une 

autre C. G. T. capable d'organiser la grève. 

De cette discussion passionnée il est sorti 

un manifeste anodin, que MM. Niel et. Gué- 

rard. ont néanmoins réussi à faire adopter : 

en voici les principaux passages : 

« A tous les postiers ! 

» Dans un esprit de protonde solidarité que 

vous avez apprécié, la C. G. T. n'a pas hésité 

a vous apporter son concours le plus désinté- 

resse. 

» Connaissant les puissances formidables 

contre lesquelles vous avez à lutter, non seu- 

lement pour faire triompher vos revendica- 

tions diverses ,mais aussi pour obliger a la 

réintégration do ceux d'entre vous qu'on a 

déjà privés de pain, la C. G. T. ,a décidé d'in- 

viter toutes les corporations, toutes ses orga- 

nisations, à vous porter lo secours de toutes 

leurs forces. 

» Vous avez vu dans quel bel élan et. avec 

quel esprit de sacrifice de nombreux travail- 

leurs ont répondu à t'anoel de la C. G. T. 

» L'attitude de ces travailleurs doit vous en- 

courager et vous servir d'exemple. » 

Le manifeste se termine par l'invitation à 

assister à un meeting qui aura lieu cet après- 

midi, à 2 heures, au manège Saint-Paul. 



Parmi les nombreux agents blessés ou con- 

tusionnés dans l'é chauffe urée du manège St- 


le sous-brigadie.F- Lafond, dit 3e arrondisse- 


gardiens d.e la paix Diley, du 3e, a reçu un 

pyrogène à la tempe ; Ganil, du 36, coup de 

chaise au menton ; Leyrat, du 3e, blessé au 

visage par un verre ; Fossier, du 4°, coups do 

piod au ventre, est soigné à l'Hôtel-Dieu ; Ga- 

rien, cycliste ; Mariot, du 11 e , coup de tête dans 

le ventre. 

M. Lépine a demandé pour eux au président 


Lfl JOURNÉE DE VENDREDI 

La situation 



tout fait croire -que- maintenant nous appro- 



doit nous y conduu-e. Cf*t appel, sur la rédac- 


cord révolutionnaires et réformistes, est d'une 

modération voulue. 

; — Notre affiche se suffit à elle-même et se 

passe de commentaires », disait M. Niel en 

sortant de la séance du Comité exécutif. 

En effet, il est- facile d'en déterminer la 

portée. C'est une mise en demeure adressée 






les soutiendra ; mais si, ce qui est infiniment 

probable, la grève des postiers continue à ne! 

plus exister de fait, la C. G. T. so .retire, aban- 







vard Lannes entre des agents et des terras- 

siers. 



lui-ci l'injuria et le frappa ; dos passants in- 

tervinrent et l'un d'eux alla cher-cher un gar- 



agents. 

Finalement on put se rendre maître des for- 

cenés qui furent conduits devant, le commis- 


Les deux gardiens ont dû cesser leur ser- 

vice. 


M. Ansot. et C", entrenreneiws à Paris, chargés 




entrefaites, fut mis en demeure par les gré- 

vistes de jeter feu bas et d'arrêter les ma- 

chines. 

Il voulut parlementer, représentant les dan 

gers que présentait l'arrêt des groupes d'épui- 

sement, mais -celui qui paraissait conduire la 




sistait. 

En présence de ces menaces, les machines 

furent arrêtées ; M. Ansot et, C" ont saisi de -ces 

faits le procurenr de la République. 


Paris, 21 mai 

Hier déjà, au meeting du manège Saint- 


lence par le compagnon Périeat ; il faut croire 


est arrivé ce matin une cruelle mésaventure 

11 était 10 .heures environ ; M. Pataud se 



au lait, ainsi qu'il a coutume de le faire cha- 

que matin avant de se rendre à son bureau 

lorsqu'il fut consipué. 

Pataud voulut, se rebiffer ; aussitôt tout un 


- Fumiste, lui criaiton, c'est comme ça 

que tu nous fais marcher ! Qu'attends-tu pour 

donner l'ordre à ton syndicat de Iaire la 



le menacèrent. 

Interloqué, M. Pataud garda le silence puis 


épaules. 

Dès que lo syndicat des terrassiers a été in- 

formé de l'incident, son secrétaire, M. Lodu 

s'est rendu auprès de Pataud pour lui èxprl 


qu'niuoun tribunal no reconnaîtrait Comme ya-, 

Lablo un procès-verbal dressé par eux. 

Moulins, 2.1 mai. 

Pour empêcher que des actes de sabotage 

soient commis, lo préfet de l'Allier a fait échei- 

lonner le long des voies ferrées aux abords de 

Moulins, les cavaliers du 10' clhasseurs ; les 

soldats du 92" ont été répartis entre Gannat ot 

Sa i nt-G ermain-des-Fossés. 

D'autre part, un certain nombre de réservis- 

tes, appartenant à la garde des voies de com- 

munication, ont été convoqués d'urgence et ré- 

partis sur différents points des voies ferrées. 

Meeting au Manège Saint-r»»-^ 

Les postier; "don révoqués étaient convoqués 

cet après-midi au Manège Saint-Paul 

A trois heures, il y a à peine 200 personnes 

réunies et qui semblent perdues dans la vas- 

te salle du Manège. 

Des paroles échangées avant l'ouverture du 

meeting il semble résulter que les postiers 

s'abstiennent ; dès lors, observent les chefs de 

la C. G. T., pour qui nous battrions-nous, et 

fpou.rqu.ci nous obstinerions-nous contre l'im- 

possible, à galvaniser des morts ? 

M. Courtade déclare que la séance est ouver- 

te ; M. Pauron prend aussitôt la parole ; il 

expose qu'en raison de l'attitude des syndi- 

cats autres que celui des postiers et de l'atti- 

tude de la majorité des postiers, le comité 

fédéral des P. T. T. a décidé la reprise du tra- 

vail. 

— Mais tenez pour certain, ajoute-t-il, que 

nous nous préparerons à de nouvelles luttes, 

que ce grain que nous avons semé germera. » 

M. Valette, un ambulant révoqué,prend à son 

tour hommage aux terrassiers, ot proclame à 

son tour que la reprise du travail s'impose, 

rendue nécessaire par la situation même, 

M. Chobeau, des ouvriers des lignes, parle 

à son tour. 

Enfin, voici M. Niel, secrétaire général de 

la C. G, T. 

Très maître de lui, M. Niel parle d'une voix 

étouffée ; il commence par faire l'éloge de la 

classe ouvrière, qui était prête â marcher avec 

les postiers. 

— Mais il faut avouer, dit-il, que pour 

grand qu'ait été l'enthousiasme, il a été loin 

d'être complet ; c'est que nous doutions un 

peu de la grève des postiers, et du nombre des 

grévistes surtout. 

» C'est pourquoi nous avons fait un second 

appel, espérant, amplifier le mouvement, et 

comptant sur de nombreux postiers dans cet- 

te salle ; vous constatez vous-mêmes que nous 

n'avons pas été suivis. 

» Il y a mieux : le comité confédéral a reçu 

ce matin une lettre de M. Pauron, qui le dé- 

gageait en quelque sorte de l'engagement 

pris ; il est permis à tout le monde de se trom- 

per. 

» Votre geste a été beau, camarades fonc- 

tionnaires ; il a peut-être manqué d'habileté. » 

La. salle applaudit ; quelques coups de sif- 

flet so font eiitendro, et M.Simonet, sous-agent 

révoqué, vient, demander à l'assemblée d'éta- 

blir les responsabilités. 

Deux ordres du jour, l'un de remerciement 

eux ouvriers, l'autre déclarant la fin de la 

grève, sont votés. 

Un terrassier qui se trouve dans la salle s'é- 

crie : 

Vous nous lâchez, après nous avoir fait 

perdre notre travail ? 

— U n'y a pas que vous », lui répond M. 

Pauron, et l'assistance s'écoule. 

Demain, les grévistes qui ne sont pas révo- 

ques se présenteront dans les bureaux ; les 

très se rendront dans les permanences, où 

on étudiera les moyens de leur procurer du 

travail. 

L'ATTITUDE DES SYNDICATS 

Les inscrits maritimes 

E*3 plus gran'ieF 

La Haye, 21 niai 

précautions sont 

LES P. T. T. 

Les postiers révoqués 


Le congrès des agents des contributions in 

directes a voté ce soir une allocation de 500 fr 

en faveur des familles des postiers révoqués. 



La. grève des postiers agonise ; l'Association 

générale ne communique plus aucun rensei- 

gnement ; tout porto à croire que les perma 

l/Affaire Marix-Serès 

Marix et les fiches 

Paris, 21 mal. 

La TAbrc Parole 6ignalo le fait quo le F.:. 

Marix a laissé d Grenoble les plus désagréa- 

bles souvenirs. 

Comme lieutenant d'artillerie, il fut appelé 

comme professeur â Saint-Maixent par le F.:. 

Sarrail, qui dirigeait alors cette école et qui 

le chargea de surveiller professeurs et élèves. 

i On devine, dit la LUtre pgpjjj, a quelle 

ÛSiûi se consacrèrent ces "deux casseroles. 

> Plusieurs promotions d'élèves ont été no- 

tées par ces tristes personnages, et un grana 

nombre de braves gens qui avaient le tort 

d'avoir en 'particulier des principes religieux, 

ou simplement d'appartenir à une famille ca- 

tholique, ont été pourvus, à la sortie de l Eco- 

le, de notes qui les suivront dans leur carrière 

on l'entravant. -• 

L'instruction 

Paris, 2t mal. 

Le juge d'instruction André a continué à en- 

tendre aujourdihui différents témoins dans 

'affaire Marix. ,, . 

• Tout d'abord M. Pierre. Chapelle, auteur dra- 

matique, quia répété le récit qu'ont publ ie les 

journaux ; le juge a entendu ensuite M. cera 

de Lima - ' Paris. 21 mai. 

M Chauvin, député de Seine-efIManie, dont 

on a donné hier la réponse aux al égations 

lormellesde -M. Armand Marix, a déclare qu n 

allait immédiatement saisir le parquet de sa 

circonscription d'une plainte contre celui-ci 

pour l'obliger à faire la preuve des faits avan- 

LES PAPIERS DE CBISP! 

Rome, 21 mai. 

Une contestation vient de s'élever entre l'Etat 

et les héritiers de Crisni au sujet de la pro- 

priété de plusieurs documents. 

Le chef de cabinet du président du conseil 

,a réclamé la correspondance de M. Crispi aveo 

le grand-maître de la franc-maçonnerie, M. 

Adrien Lemmi; ces lettres ont un caractère po- 

litique très important et leur publication au- 

rait de grands inconvénients. 

Le gouvernement a réclamé également la 

correspondance de M. Crispi avec l'ambassa- 

deur à Paris, M. Kressmann, échangée â l'épo- 

que où les rapports entre la France et l'Italie 

étaient les plus tendus. 

"U, Les canonisations 

pour garder le secret absolu d« la d&islSÎ**?® 

tribunal arbitral sur l'inctd«nt "f3tt 

tïSqe au moment du prononce, fjrÀ aùn, lin M 

itemau) a. 3 heures : mais on croit savni^ truc 

-•«rte décision est de natune à ne troiiDlcr 'en 

.tuouue façon le» Tfllatîons fraiw-ailomaaides 

nences sont vides, que le travail a repris par 


effort désespéré pour donner l'illusion du mou- 

vement. 



suprême sur laquelle ces derniers comptent 

encore pour entraîner leurs camarades qui or/â, I 

repris lo travail. ' 


subrepticement aux employés du cèntrs 'i de 

la recette principale et des divers boréaux 


à se rendre à cette réunion, mais l'administra- 

tion a donné des instructions sévères, et tes 

employés qui s'absenteront çsront. sans dou- 

te, l'objet do mesures rigoureuses. 



Parmi les préca'ations imaginées par M. 

Clemenceau pour parer au danger de la grève 

postale, il en fest une fort comique, dont per- 

sonno n'a gSrie. 

Par ordrc du ministre do l'intérieur.les sous- 

préfeta -ont transformé en gardés-champêtres 

ton» ?t!s cantonniers de Fraude et leur ont l'ai! 

r-rêter serment, en cette qualité, devant les 

juges de paix. 

n£ 0 i& ,ïft mo , n , i0 avait pour objet, dans la 

pensée do M. Clemenceau, de permettre anv 

cantonniers de verbaliser contre le" V^évNle- 

XMhiK alCn * 10 «âs* lûcs'té- 

Malhenïrcneement. M. Olrtmemo-oau n oubli* 

qm fes garclesehampëtres «oui nommés nâr 

ier, maures et non par les août:-préfets, c t 

DunKerque, 21 mai. 

Dans une réunion des inscrits, tenue à la 

Bourse du Travail, la grève générale a été vo- 

tée. 

Aujourd'hui aura lieu un référendum pour 

savoir si les dockers feront grève. 


Les inscrits maritimes paraissent.disposés à 

répondre à l'appel parti du Congrès ; l'un des 

secrétaires généraux d'une compagnie de na- 

vigation a fait la déclaration suivante sur la 

situation : 

— A Marseille, tout est calme pour le mo- 

ment, mais on peut s'attendre à une cessation 

aussi brusque que générale du service. 

» A Toulon, les inscrits doivent déposer 

leurs rôles cet après-midi entre les mains de 

l'administrateur de r inscription maritime, et 

ce sera la grève sans qu'on puisse en prévoir 

l'issue. 

» Je' sais que des ordres ont été donnés pour 

que les croiseurs et contre-torpilleurs de l'es- 

cadre de la Méditerranée se tiennent prêts à 

partir, le cas 'échéant, assurant ainsi les ser- 

vices postaux. 

» Quant au service des voyageurs, qui ne 

peut être assuré en aucune façon par des na- 

vires de l'Etat, il n'y a plus de navires du type 

des transports qui, lors de la dernière grève, 

avaient pu -être utilisés. 

» A Dunkerque, il est probable que les doc- 

kers se joindront aux inscrits. » 

Au ministère de la marine, on -déclare n'a- 

voir reçu aucune nouvelle des ports où des 

mouvements de grève sont sienalés. 


Les inscrits -maritimes annoncent pour ce 

-soir une manifestation à la suite de laquelle 

les conseils d'administration des syndicats se 

réuniront à la Bourse du Travail pour pren- 

dre des décisions en vue de la grève générale. 

Sur tout le littoral, et notamment à Saint- 

Tropez et Saint-Raphaël, les délégués du syn- 

dicat des inscrits maritimes de Marseille font 

une active propagande- 

Corporations diverses 


Les chapeliers ont décidé de se solidariser 

par tous les moyens avec les P. T. T. ët ont 

voté la grève générale immédiate. 

Les jardiniers prendront une décision ce 

soir, et les déménageurs et les garçons de ma- 

gasins samedi seulement. 

Les ouvriers du bâtiment 

La grève des ouvriers du, bâtiment est à peu 

près générale, mais les. patrons ne s'en émeu- 

vent pas ; ils estiment que ce mouvement est 

une simple protestation contre la révocation 

des postiers et qu'il sera de courte durée. 


Dès 1 h. I, les ouvriers du bâtiment arrivent 

en granu nombre pour assister â la réunion du 

Tivoli organisée par leur syndicat. 

L'immense salle est bientôt comble ; plu- 

sieurs miniers de manifestants ne peuvent 

trouver uè place et restent massés aux abords ; 

d'autres se répandent dans les cafés et bars des 

environs ; il y a quinze mille ouvriers. 

Les terrassiers, qui forment la majunte, por- 

tent l'églantine rouge à la boutonnière ; un 

service d'ordre très important avait été orga- 

nisé place de la République, rue de la Douane 

el aussi quai de Valrny, o ùdes travaux de ré 

fection de la voie sont en cours. 

U comprend des cuirassiers, des garues répu- 

blicains et de nombreux agents. 

Un peu avant 2 heures, un régiment de cui- 

rassiers pénètre dans la caserne du Ghâteau- 

d'Eau, où se tient déjà en réserve un régiment 

d'infanterie. 

Sur son passage, des manifestants poussent 

des cris hostiles à l'armée. 

A 3 heures, la séance est ouverte ; le-", îour- 

naltstes sont exclus de la réunion. 

M Pauron prend le premier la p^, ro i. e pour 

remercier les ouvriers du bât:.-.- ien ^ ^ i euT 

belle grève de solidarité ; il ajoUjte q U . a p res 

entente avec la L. G.-T.. jes grévistes des 

postes estiment que le liment est venu pour 

le bâtiment de repr^,^ le travail ^ l6 

conseil eu il donr e aux ng6istarits. 

Un. postier r;.V0q ué p rerul la p aT0 i e . |j con . 

seule aux .grévistes de ne,.pas faire des sacri- 

fices inu , ;lJ0S) puisque les' postiers ont repris 

le t^-r'ail. 

La séance est levée, après le vote d'un or- 

dre du jour par lequel les ouvriers terrassiers 

engagent la C. G. T. â décréter la reprise du 

travail pour domain. 

La C. G. T. va publier un manifeste en vue 

de cette reprise. 

Rome, 21 mal. 

La cérémonie de la canonisation des Bien- 

heureux Clément Hobaer et Joseph Oriol a eu 

lieu devant plusieurs milliers de personnes. 

Dans des tribunes spéciales se trouvaient les 

membres du corps diplomatique, de l'ordre de 

Malte, de la noblesse, de la famille de Pie X, 

les représentants de la ville de Vienne et du 

diocèse de Barcelone, précédés d'un long cor- 

tège où se trouvaient les prélats et les patriar- 

ches, les cardinaux et les princes assistants 

au trône. 

Le Pape, sous un dais très riclie, porté sur 

la. sedia gestatoria. est entré à la basilique à 

y heures et demie. 

Pic X bénit la foule qui agite ses mouchoirs; 

il traverse la basilique et va prendre place 

sur le trône. 

Tous les cardinaux et les évêques entourent 

le trône papal : le spectacle est grandiose. 

La cérémonie commence aussitôt -;-le Pape 

lit- la formule de canonisation des Bienheu- 

reux Haufbauer et Oriol ; un Te Deum est en- 

suite chanté ; toutes les cloches des églises de 

Rome sonnent en ce moment solennel. 

Le Pape célèbre ensuite la grand'messe au 

maître-autel. 

Les chantres de la Chapelle Sixtine, eous la 

direction du maestro Peros, exécutent des 

morceaux de Palestrina et d© Perosi. 

Après ta messe, le Pape donne la bénédic- 

tion ; il remonte sur la sedia gestatoria, et 

le cortège quitte l'église. 

La cérémonie est terminée à minuit et demi. 

Le soir, la façade de la basilique et la place 

Saint-Pierre ont -été brillamment illuminées. 

e lirai M\m u TiirpiB 

Le discours du Trône turc 

Constantinople, 21 mai. 

Voici les principaux passages du discours 

•rïu Trône prononcé par le sultan au Parle- 

ment,turc : 

» Je suis persuadé qite mon peuple partage 

avec moi la conviction que le salut et le bon- 

heur de notre chère patrie, et son évolution 

dans le progrès, dépendent de l'application 

constante et sérieuse du régime constitution- 

nel. 

» Notre chère patrie, qui vient de traverser 

des jours importants, a, en ce moment, plus 

quo jamais, besoin du patriotisme de ses en- 

tants et de l'union ©t de l'accord entre eux, 

afin de rattraper ce qui fut perdu et d'assurer 

la marche du pays dans le progrès. 

» Je fus très ému à la nouvelle des troubles 

survenus à Dana ; ces troubles sont- déjà ré 

primés, et il a été décidé de punir ceux qui y 

prirent part et de venir en aide, par des se- 

cours suffisants, à ceux qui souffrirent de ces 

actes d'agression. 

» Souhaitons qu'à l'avenir de pareils in- 

cidents lamentables, qui sont tout à fait con- 

traires aux prescriptions de la religion et aux 

sentiments d'humanité et de fraternité entre 

compatriotes, ne se .produisent plus dans au- 

cune partie de notre pays. 

» Nous tenons à, ce que toutes -les mesures 

efficaces propres à prévenir le retour de pa 

reils incidents, à rétablir partout l'ordre et 

la sécurité et à raffermir la bonne entente 

entre les diverses populations, soient prises 

par le gouvernement. 

» Il est de toute nécessité de réaliser des ré- 

formes dans le service administratif, judiciai- 

re et financier de l'Etat, et de procéder d'ur- 

gence à ce qu'il faut pour perfectionner nos 

forces de terre et de mer, répandre partout 

l'instruction et multiplier et étendre les tra- 

vaux publics. 

» C'est pour arriver à la réalisation de ce but 

que je réclame l'aide et l'appui de ces deux 

honorables corps législatifs. » 

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juin, leur demande au préfet- du département 

de leur domicile. 

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Le collège comprendra, au début, la G8 et 5«l 

(ciaîques) ; — la 4», s'il y a lieu, d'après les 

classe Chaque année on ajoutera un» 

^1?*? ''année scolaire 1909-1910, le nombre dec, 

élèves est limite. '* 

Les programmes seront ceux des collèp-^ ,i„ 

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Gérois (44), à 1 ; 

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Samedi 22 Mai !909 

les Faits de la Semaine 

i Le Trkluum en l'honneur de Jeanne d'Arc 

West terminé dimanche à Paris, dont tous 

"^quartiers étaient magnifiquement pavoi- 

< Mgr Laurans, évêque de Gahors, a corn* 

vsaru lundi en police correctionnelle avec 

Unie curés-doyens pour son mandement aux 

itères de famille ; le jugement a été renvoyé 

' 

vent il se nourrissait de cheval ou de bccuJ 

cru. 

Il parlait volontiers de sa femme. Dans laf. 

',' rVp' u ÀrL

Samedi ffillft 193$ 

logés, 19 50; 

, ?3 50 ; Krc- 

•Vj; légères. 

i ta- 

'Avoines. — Courant, 23 30; proc!»!!). 23 45; Juil- 

îet-aovri 22 35; i «;rwi'C«. -- Foin, il ; 3 a 3 40: sainfoin tre coupe, 

3 M ,\ 4 I r. ; -:* et 3* coupes; 2 00 il 3 fr. ; paille de 

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fie II à 11 ir. SB; orge, 11 fr. ; méteil, de 16 à 16 fr. 50; 

larleots. de SI à 92 fr. ; nommes de terre, de 4 a 

\i fr. ; te ton! .l'hect. 

fions, s fr. 50; repasses, S fr. ; te tout les 50.il.- 

rUttX! à la volaille. — Poulets, de 3 à a -tr-SO : 

ponte vieilles, de 5 6 fr. ; canards; île 5 à 5fr. 50; 

-fondons, de 11 à 13 fr.; dindes, de 9 à 1) fr. ; cha- 

4>£is. de 0 60 à 7 fr. ; oiîons, do 4 50 à 5 fr.; pous- 

sins, de 0 50 à 0 fr. 00 ; îs tout la paire 

f-âpiCS domestiques, de 1 43 a 1 fr. 00 la pièce. 

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°AR 

M. AICiUSiPEIlSE 

IX 

—" C'est très m-aJ, Jean l Vous allez 

jonrir embrasser votre sœur ; sans quoi, 

tfotis ne m'aiderez pas à défaire ma 

îfci-alle. 

11 devint très ron.gc, frappa du pied, 

- Êfc cria : 

« Je tto vaix pas cmbras&er Aliette. 

— C'est bien. 

DfiiiceiTiuiit, io ïc pris par le- bras et le 

finis à la t»flc rie nul chambTe. Bans Odè? 

as- il mVidfiidil ouvrir la l'anious-:- iml* 

sîe ; car, Un instant a.pi'èé, wi petite voix 

i ani'ppljante arriva ii mos oreilles : 

« Ma.(!on;oiiellc, j'ai eni>bra,ssé Aliette. 

•4ttisse-/.-inoi entrer. » 

;. A doux, noms avons (tour, mis mon 

amge ~ Très pauvre ! Puis jo n'ai plus de ma- 

man ni de papa ; je suis en deuil, com- 

pienez-vous, Jean ? 

— Oui ; grand'rnej-e aussi est en deuil, 

mais ses tiroirs sont pleins de jolies cho- 

ses, qu'elle me montre parfois : des 

éventails, des carnets, des flacons. Elle 

mo donnera tout cela quand je serai 

grand. 

— A vous et à Aliette. » 

Ses lèvres firent, une moue inexprima- 

ble, que je n'eus pas l'air de remarquer, 

afin de ne pas avoir à sévir de nouveau. 

Deux boîtes de pastilles offertes par Mme 

Riessler se trouvèrent juste à point sens 

ma main pour opérer une diversion sa- 

lutaire. 

« Vous partagerez avec votre sœur, dis- 

je en lui en mettant une dans chaque 

main. Il n'y aura pas de jalousie, elles 

sont absolument pareilles. Aimez-vous 

les bonbons ? » 

Rouge de plaisir, il répondit l 

« Beaucoup. 

— Et Aliette ? 

— Aliette aussi ; mais elle est très 

sotte ; elle les jette aux gamins quand ils 

passent sous la terrasse. Oh ! les beaux 

portraits ! Ce sont des officiers, dites, 

Made'inoiselle ? 

— Oui ; voilà mon père, un colonel, 

mon petit Jean ! Ici. c'est mon frère, en 

ce> moment au Tonkin. Il so bat contre 

les ennemis de la France. » 

Jean posa un doigt sur ses lèvres. 

« Grand'père aussi était officier : il a 

tué des Prussiens, beaucoup de Prus- 

siens, et les Prussiens ont fini par le 

tuer. Ciraud'itii'-re. n'aime pas qu'OT) OU 

parle, c'est trop triste ! » 

Ces trois derniers mots prononcés par 

cette bouche d'e.nfanl m'ont donné envie 

de sourire ; que sait-il donc, de la tris- 

tesse, de la souffrance, ce petit être adoré 

» de tous, choyé comane un roi, resplendis- 

sant de force et de beauté ! Plus tard, 

bien plus tard, il approfondira à son tour 

le mystère de la douleur, puisque « au 

fond de toutes les choses humaines il y 

a des larmes » ; mais il ignorera du 

moins la pénible nécessité de gagner le 

pain quotidien, d'être l'esclave d'autrui. 

Et c'est si dur, mon Dieu ! 

Jean ne m'a quittée qu'après avoir vu 

sortir le dernier objet de ma malle. J'at- 

tendais impatiemment son départ pour 

débrouiller le fouillis qu'il appelait « un 

rangement ». 

Un rangement ! Des bottines sur mes 

chemises de nuit ! Des brosses entre mes 

cahiers ! Des crayons dans un chapeau I 

Maintenant tout est bien ; un domesti- 

que a emporté au grenier la malle et la 

valise, les tiroirs sent fermés, la cham- 

bre est faite. J'ai mis sur la cheminée 

le portrait de mon père et de ma mère ; 

Daniel et Marcelle se sourient à chaque 

bout de la commode ; la bibliothèque 

est garnie de livres ; mon encrier, en 

faïence de Gien, orne la table. Je me 

croirais chez moi, sans un quelque chose 

d'infiniment triste qui me serre le cœur. 

La marée monte, le flot semble mur- 

murer : 

« Solitude, esclavage, solitude, escla- 

vage . » 

Et. je pleure... Je pleure tous les aimés 

partis pour ne pas revenir... Je pleure 

Daniel, tremblant de fièvre, blessé peut- 

être à cette heure... Je pfleurè la vie de 

famille dont je ne connaîtrai plus les 

joies -paisibles... Je pleure sur moi-mê- 

me ; je regrette le passé ! j'ai peur de 

l'avenir... • 

Où trouver un appui ? Où trouver du 

courage ?... 

Voici la cloche de la petite église qui 

se charge de la réponse. Son tintement 

arrive doux et léger ; et, tandis que le 

flot déferle mélancoliquement sous ma s 

croisée, une voix chante une hymne d'es- ' 

pérance : 

« Dieu est l'ami, Dieu est le soutien, 

Dieu est le consolateur... Samcm corda 1 

En haut les cœurs... » 

**# 

J'ai fait aujourd'hui ma première clas- 

se dans la chambre d'Aliette, plus spa- 

cieuse que la mienne. Mme d'Even y as- 

sistait. En sera-t-il toujours ainsi ? Elle 

paraît bonne ; je la redoute. Quand je 

surprenais son regard fixé sur moi. ce 

matin, durant la leçon d'histoire, mes 

idées devenaient confuses, si confuses, 

qu'Aliette nrayant demandé la date de 

l'avènement de Pharamond, je répondis : 

1648... 

Mes bévues ont dû être nombreuses, 

car, après déjeuner, profitant d'un ins- 

tant de solitude. Mme d'Even me dit 

avec une certaine froideur : 

« Avez-vou's une méthode d'enseigne- 

ment ? ° 

— Non, Madame ; mes débuts d'insti- 

tutrice» se font au Mané-Meur, on ne vous 

'l'a pas caché. Je pense simplement qu'A- 

liette ayant peu travaillé jusque-là il 

serait bon de lui faire recommencer 'ses 

études. J'ai conservé tous mes livres clas- 

siques ; ma méthode sera celle dont on 

s est servi envers moi. 

•i-. Fort bien. » 

Après un instant de silence, elie a jouta 

d une voix brève : 

« Efforcez-vous de prendre de l'empire 

sur vous-même : la, nature de Jean est 

facilement malléable ; mais votre timi- 

dité, votre douceur excessives n'obtien- 

dront rien d'Aliette. 3e vous engage aussi 

a préparer vos leçons, afin de ne pas hé- 

siter quand les enfants vous oiiesliomie- 

ront-. Avec ces petite è! rcs, très" curieux et 

en même temps très malins, il ne faut 

pas s'exposer à être prise au dépourvu. » 

Elle me laissa sur ces mois... Le con- 

seil est bon, l'intention excellente, pour- 

quoi alors ai-je eu le cœur si gros toute 

la soirée ? Par 'orgueil, sans doute. Le 

sentiment de la supériorité d'autrui, le 

blâme, même voilé, irrite cette bête va- 

niteuse qui ne meurt, dit-on, qu'un 

quart d'heure après nous. Il me semble 

cependant que, loin d'être attristée, j'eus- 

se éprouvé de la reconnaissance pour 

Mme d'Even, si un regard sympathique, 

un sourire compatissant eussent accom- 

pagné ses conseils. 

#** 

Ma vie est réglée comme si j'habitais 

le Mané-Meur depuis dix ans. Une partie 

de l'emploi de mon temps a été fixée par j 

Mme d'Even ; l'autre partie, très mini- 

me, me regarde seule. C'est la. messe «s*i- I 

finale, la préparation des devoirs, soit 

une heure dans toute une journée, plus 

la veillée, dont je dispose entièrement ; 

j'en profite peur la lecture, la correspon- 

dance et l'étude de 1 anglais. A part cela, 

mes moindres minutes appartiennent 

aux enfants : classes du matin et du soir 

partagées entre Jean et Aliette (Mim> 

d'Even n'y assiste plus), leçons de piano 

et d'anglais à cette dernière : surveillan- 

ce des jeux, dos promenades, etc. 

Du séjour bienheureux, nos morts no 

doivent pas voir ce qui se passe ici-bas, 

bar alors la. félicité n'existerait plus pour 

eux. De quel ûbi] navré père considérerait 

le changement do- sa petite Simone ! « Sa 

fotet.te ! » comme il m'appelait, e.sl main- 

tenant une personne très grave, très di- 

gne, qui pioche le calcul, la grammaire, 

et entretient des relations suivies (de' 

pure oo-nvenance, hélas !) a\ Sem 

Gha.in et Japhet, ou les rois fainéants ' 

D'encouragements, de sympathies, dé, 

consolations, je n'en ai pas... 

Mme d'Even, quoique fort polie, ma 

tient à distance. 

Les domestiques, tous Bretons, très dé- 

voués à leur maîtresse, me' regardent 

d'un air quelque peu bourru : ma qualité': 

d'étrangère me cote mal èrvidemmenV 

dans leur esprit. 

Le roi Jean a des heures charmantes } 

mais elles sont beaucoup trep rares, à 

mon avis. Impérieux avec les gens, cruel 

envers les animaux, paresseux commtf 

un lazzarone, il me force à sévir souvent. 

Devant mes punitions, très douces pour- 

tant, il prend des colères terribles, va s

LE NUMÉRO B CENTIMES 

Organe quotidlien. «le B>éïemsse Sociale et Steligieuse 

ISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 


HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES Trou mou 

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES . . ' ' ' . 

ÉTRANGER (Union postale) , . 10 . 

Xes Abonnements partent des 1« et 16 de chaque mois et sont payables d'avance 

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagnée de 50 centimes 

Six moif 

M tr. 

13 - 

20 - 

Un «n 

20fr. 

24 - 

«O 

ÉDITIONS RÉGIONALES 


Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes 



Haute-Garonne Ariègo 

Edit.on du matin spéciale a Tou'ous* 

IWSEHTIONS 

ANNONCES (*• j>cKft . 

RÉCLAMES — 

RÉCLAMES (3« page) . 

LOCALES 

b ligne o fr. 8a 

4 - ao 

2 - » 

3 - • 

Los Annonças et Réclames sont reçues dans . 

nos Eur»a>ii, mo Roquelaine, 2&. & TÏVJIOUS*. et chez tous nos Correspond*»»»* 

FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCSÂ Samedi 22 Mal 1909. - I9 # Année - N° 6,0.4D IREAUX I PARIS : 26. RUE FEYDE! 

: ÎVOMS commencerons demain 

Ijeteliiiteliis 

Œuvre de Justus Miles Forman 

Ce délicieux roman, l'un des plus grands 

succès de la littérature moderne anglaise, 

peut être mis dans toutes les mains. C'est 

l'histoire émouvante, dramatique et senti- 

mentale du dévouement chevaleresque d'un 

homme qui se sacrifie jusqu'à la mort, pour 

sauver la vie et la raison de. la femm.e qu'il 

aime. 


et les plus palpitants, tout finit par se dé- 

nouer d'une façon heureuse, par le mariage 

de deux êtres que leur noblesse de senti- 

ments destinaient l'un à l'autre. 

L'adaptation de M. Luguet a obtenu au- 


logue à celui qui a marqué l'apparition du 


pièce qui en a été tirée. 

Les Faits du J our 

Le Sénat a discuté le projet de loi sur l'em- 

ploi de la céruse. 

*• - 

ta Chambre a continué la discussion des 



adopté le système de la batterie à 4 pièces. 


4e l'intérieur, se sont mis définitivement d'ac- 

cord sur le statut des fonctionnaires. 


ljord d'un remorqueur ; la gendarmerie a réta. 

bli l'ordre. 

—>- 



nente des inscrits maritimes ; les postiers, réu. 

nis au manège Saint-Paul, et les ouvriers du 

bâiment au Tivoli-Vaux-Hall, ont voté la re- 

prisa du travail. 

Des ouvriers, voulant débaucher des Ira- 

vailleurs dans le 16 e arrondissement, sont en- 

très en collision avec la police ; Pataud a été 

injurié par des terrassiers, qui lui ont reproché 

de ne pas avoir décrété la grève des électri- 

ciens. 

—:î— 

Tardïven, dent le nom a été prononcé à pro- 

pos de l'affaire Steinheil, a été arrêté dans 

«'Eure. 

. — — 

Six chevaux sont morts au cours de la course 

de chevaux attelés partie de Bordeaux ; les 

coureurs sont arrivés à Agen. 

-•î— 

Sea Sick, à M. W.-K. Vanderbilt, a gagné le 

prix Consul (20.000 fr.), à Maisons-Laffîtte. 







Si l'on voulait le définir d'un© façon 


chercher si le vieil axiome latin is fecit 







il est capable de le sauver ? 



nous a dès longtemps habitués à ses p>ro^ 


Il est le maître incontesté de cette école 







'e programme minutieusement établi à 

Vavance par ce metteur en scène émé- 





lui-même, le patron de M. Hennion au- 


fait, il sera toujours à temps de le faire 

quand tout sera rentré dans l'ordre dans 


Jusqu'ici, tout s'est passé comme le 

voulait lo grand mystificateur national. 




< Vive la grève ! » Puis, comme la grève 

n'éclatai!, pas assez tôt, le gouvernement 

i précipité les choses. 


7i'iors ct patrons il préconise toujours 

h ceux-ci la patience et la manière douce, 

il s'est impatienté, il a utilisé la manière 

forte- et a frappé sans pitié, avec la 

dernière rigueur, lés employés qui se 

Plaignaient de l'Etat-Patron. 

U, voulait une deuxième grève pour 

taife oublier sa défaite du mois de mars. 

Cette grève, sa grève, il l'a eue. 

N avait préparé une revanche cela- 

Jante. Il |'a obtenue aussi complète qu'il 

pouvait la souhaiter. A l'heure voulue 





française. 

Le scénario de cette grève, dont tous 








pourri ! 













G. G. T., et de très violentes controverses 




















— Vive la grève l 



qui commence, s'empressent de mettre à 

profit les conseils donnés, jadis, par le 

« camarade » Briand. On se bat. Des 

deux côtés le sang coule. En moins de 

vingt-cinq minutes, la garde répuBlicai- 

ne, renforcée par de solides cuirassiers, 

se trouve sur les lieux. C'est fini ! C'est 

à peine s'il y a deux ou trois têtes à demi 

cassées. Magnifique résultat pour le sau- 

veur de la République et de la société ! 







« Vive la grève générale ! » Des méfaits 





monstrueuse usera des moyens de répres- 

sion qui lui sont familiers. S'il le juge 

nécessaire à sa politique, il y aura même 

des cadavres. Mais de même que c'est 

lui qui donna le signal de la grève, 

c'est lui qui décidera à quel moment doit 



C'est ainsi qu'on se maintient au pou- 









Cette politique, puisque cela s'appelle 






ne pas l'approcher du feu... 

Que signifiait ? Et qu'était ce mystérieux mé- 

canisme ? Le brave homme, né malin, télégra- 

phia tout simplement sa trouvaille à 1 obser- 

vatoire de Bruxelles. Et peu après, le proprié- 


L'engin 'était destiné à prendre la tempéra- 

ture de l'air à différentes altitudes. 


L© Lokcd Anzeiger annonce que le dirigeable 

allemand Gross-11 vient d'être démonté et dé- 

gonflé en vue de munir sa nacelle d'appareils 


métalliques qui rattachent la nacelle au ballon 

seront remplacés -par des cordages. 


tuées sur des ballons captifs ont déjà donîié 

de bons résultats, et l'on eepère réussir égale- 


La Justice Républicaine 

De Rochefort : 

On no-us avait promis, pour le mois de 

juin, la comparu tion de la femme Steinheil 

en cour d'assises. Mais, comme il ne faut 

sous aucun prétexte qu'elle y corn/paraisse, 

Faîtières, Clemenceau et les autres minis- 


mellement, les bons serviteurs dont s*j com- 


ont dû trouver, sous peine de disgrâde, un 

nouveau moyen de retarder le moment psy- 



vraisemblable, et il est à croire que ces 

magistrats ont bien peu -d'imagination pour 

l'avoir machiné. C'est l'ap-aehe. Allaire qui 



aucun doute, la promesse de renforcer pour 

lui l'ordinaire de la prison, il a raconté 

qu'un nommé Tardivel, recherché peur 

d'autres crimes, lui avait avoue être un 


Ce Tardivel avait, en effet, opéré en com- 

pagnie d'une rouquine qu'Allaire a nom- 

mée et qu'on -a commencé par coffrer sans 

autre information. 


nifesté une grande joie. Or, ce conte bleu 

est simplement stupide. L'inculpée a, en 

effet, déclaré qu'elle avait menti en dési- 

gnant les deux hommes noirs et la femme 

jousse comme les assassins de sa mère et 

de son mari, et si ce sont bien ces trois 

criminels qui les ont tués, elle n'aurait eu 

aucun motif de se rétracter. On peut reve- 





taient bien ces trois -êtres mystérieux qui 

avaient commis le double -assassinat dont 

on l'accuse, et elle a ensuite reconnu qu'elle 

avait menti, se perdant ainsi de gaieté de 

cœur. Jamais, sauf aux époques lointaines 

où on appliquait -aux gens ia question poul- 

ies faire avouer, on n'a vu des innocents 

se proclamer coupables. 

Le délai que se donne la chambre des 

mises en accusation ne peut donc aboutir 

à rien. Mais .c'est toujours un peu de temps 

de gagné. Quand ce truc-là ne sera plus 

comme dans les grands Magasins du Lou- 

vre ou de la Samaritaine. Les députés dm 



petits chevaux ? C'est tant : passez à la 

caisse ! 

Le capitaine Marix était depuis long- 


nos députés. Pourquoi Clemenceau l'a-t-il 


bien simple. Clemenceau obéit à deux mo- 



qui rêvaient de s'émanciper, — d'autre part 

Clemenceau désire souiller d'une nouvelle 




députés radicaux et socialistes? Si ces gens- 


tac au tac en mettant Clemenceau lui-même 




voquer le souvenir de certaines équipées. 

Mais Clemenceau est bien tranquille. Per- 

sonne n'osera lui tenir tête. Et puis, ce se- 

rait trop dangereux. 

D'aileurs, le président du conseil fait 

preuve 'd'une très grande habileté. Remar- 

quez, en effet, qu'il me permet pas au Juge 

d'instruction André d© tout raconter aux 


soulève qu'un coin de voile, et laisse enten- 




merci : « Ne bougée pas, — ou je dis tout ! » 

Voilà le comble de l'art. Attendez-vous donc 

à voir bientôt fluer en eau claire le torrent 

de fange qui coule depuis quatre jours. 

Surveillez, par exemple, le Matin. Quand 

le journal de M. Bunau-Varilla cessera de 

se livrer à des racontars, c'est que les dé- 

putés du Bloc seront jugés suffisamment 


donnera l'ordre à la magistrature d'étouf 

vre royaume de Bourges, Jean II, duc d'A- 

lençon, comte du Perche, cousin du roi 

Charles et le plus généreux compagnon de 

la Piucelle, venait de sortir d'une geôle an- 

glaise, où il s'était senti passer de longs et 

haïssables mois. 

Fils -d'un père tombé mort sur les gué- 

rets gluants d'Azincourt, au moment où il 

entamait de sa hache d'armes la couronne 

usurpée du roi Henry de Laneastre, il com- 

battait lui-même, depuis sa prime jeunesse, 

et durement, sur le front de guerre des 

marches de Normandie. Le soir du désas- 

tre de Vemeuil, il avait été ramassé au mi- 

lieu des piles de cadavres, profitable et 

rançonnable prisonnier. Il séjournait, à 

présent, à Saint-Florent-d'Anjou, près de 

Saumur, avec sa femme et sa mère. Dès la 

nouvelle de l'arrivée de Jeanne auprès du 

Rù, il était parti pour Chinon. Il accourait 

curieux, sincère, plein d'ardeur, et comme 

pressentant la merveille. Il pouvait alors 

compter vingt-quatre ans. 

Très promptement, ils s'étaient liés. Elle 

avait saisi, tout de suite, que celui-là n'é- 

tait ni un courtisan, ni un fourbe, nais 

qu'i 1 jouait franc-jeu et voulait toutes les 

mêmes choses qu'elle : agir, combattre, bien 

faire et faire vite, pendant cette année uni- 

que qu'elle fixait elle-même comme limite 

à son pouvoir et à son œuvre. 

Et ainsi chevauchèrent-ils, du val de 

Loire vers Reims et vers Paris, côte à côte, 

sans peur et sans reproche. 

C'est par un dimanche de juin, cinq se- 

maines juste après la rescousse d'Orléans, 

devant les murs de Jargeau, dans les fos- 

sés de la place. 

En avant, gentil duc, à l'assaut ! » 

criait-elle à son compagnon d'armes, au 

pied du rempart, vêtue de son éblouissante 

armure, au moment où les grandes échelles 

d'escalade, brandies et maintenues à bout 

de bras, se mettaient à buter violemment 

contre les créneaux meurtriers des courti- 

nes. 

Jean d'Alençon, debout à côté d'elle, 

certaines, à tout l'essor magnifique de 

bette entreprise française, maintenant oo 

damnée d'avance à se briser lamenta*! 

ment les ailes ? 

Même après l'échec, la blessure doxifc 

Teuse, la rentrée navrante au camp de i 

Chapelle, Jeanne ne s'abandonnait pr- 

éaccord avec le Duc, elle voulait réiiéi 

1 attaque, au moins le surlendemain w . 

l'autre face de la ville, au moyen d'un po 

de bateaux jeté sur le fleuve", an droit t 

Saint-Denis. Vain espoir ! Dans la nuit 

parti du retour à Bourges, le parti de 

paix à tout prix, avait arraché l'ordre : . 

faire démolir et dépecer le passage. 

Cependant, la retraite opérée, désolan 

et définitive, de l'autre côté de la Ixvh . 

des plans intrépides se combinaient < 

core. 

De sa terre de Beau,mont-le-Vicomte, de 

nier débris de son héritage, où il était r 

tourné combattre aux avant-postes, le Pri- 

ée demandait Jeanne pour se jeter en N-o 

mandie. Le superbe dessein ! Le non' 

champ d'action ! Le groupe de la peur et (• 

la -paix s'arrange pour y mettre ordre. Qi 

signifiait maintenant cette fille dont" 

charme était rompu, qui prétendait recom- 

mencer une campagne, exger de -rhéroïéti 

et partir à la conquête de Rouen ? 

Les deux fidèles compagnons ne deva-ie 

plus se rejoindre. 

Mais ils pouvaient se souvenir, l'un cor 

me l'autre. 

Et sur la chaussée atroce de Coiwpiègp. 

devant le tablier du pont que relevait lent 

ment le contrepoids fatal, dans la tour • 

Beaurevoir, sur la place du Vieux-Marché 

de quelle mémoire et de quelle amertum 

prisonnière angoissée, martyre, Jeanne r, 

dutnelle pas revoir passer l'image du Prir 

ce confiant et chevaleresque. atffaMé et cm 

rageux, qui avait cru en elle, en sa sirop 

personne, en son œuvre merveilleuse c 

près de qui, sans la traîtrise de la fortùn 

elle aurait pu réussir et parfaire, pour 

1er le -pa-ocès Marix comme elle est entrain j écoutait -cette voix' de femme et regardait ce I f!2SeWck> sfveiMMe^ & dTtn rW,, ' 

d'étouffer le procès Steinheil. Le procès | visage. | entreprises. u.omp...n- 

GERMAIN LEFERRE-PONTALIS. 

ictor LESPS^SEJ 

me marix : 

Une hirondelle ne fait pas le-printemps • 

concussionnaire eu un eecroc ne comnro- 

tent pas un parti, à plus forte raison ur 

Steinheil a permis à Clemenceau de rédui 

r© Briand à l'inaction, le procès Marix lui 

permettra de domestiquer les combistes. 



des qu'il tient en laisse se vengeront. Atten 

dons avec confiance cette échéance libéra- 

trice. Tout se paie en ce bas monde. 

DISSOLUTION 

De M. Drumont : 

En se plaçant au point de vue le plus vil 

et le plus bas auquel puisse se placer un 

homme, le point de vue du Q. M. qui n'a 

que de l'indifférence pour les intérêts de 

son pays et qui n'a qu'un but dans la vie 

être réélu, on ne peut concevoir rien de 

plus stupide que l'hostilité violente que té- 

[ moignent les radicaux à l'idée d'une disso- 

lution. 

Ces malheureux devraient saluer Pu- 

gliesi-Conti comme un bienfaiteur. La dis- 

bon, on en cherchera un autre. M. Hamard I solution immédiate est la seule planche de 

a vû, ou plutôt a voulu voir, dans le dou- | ® a l u Lpc>ur eux ;„ils devraient s'y accrocher 

comme des naufragés, en train de rouler 

au fond de l'abîme, et qui ont déjà de l'eau 

salée plein la bouche. 

Sans doute, les trois quarts de la bande 

seront engloutis, mais la dissolution est 

encore le seul moyen qui puisse permettre 

à quelques-uns d'échapper à l'anéantisse- 

ment total. 

Si le radicalisme est fini à Paris et dans 

les grandes villes, il compte, malgré tout, 

quelques coins de province, quelques 

bourgs pourris où l'organisation bourgeoi- 

se et maçonnique tient encore, 

Avec une dissolution immédiate, le radi- 

calisme aurait pu garder quelques sièges 

dans ces parages où les comités ont mis 

Le complot de Clemenceau contre la majo- j si solidement la main, surtout que la défti 



dra pas. La Steinheil a eu beau reconnaî- 

tre ses -mensonges, il lui dirait plutôt : 

Vous vous trompez, madame, ce sont 


qui ont tué votre mère et votre mari. » 

©©© ' 

rité. — Plusieurs députés compromis 

dans l'affaire Marix. — Dictature et ex- 

pectative. 

Paris, 20 mai 

Cette affaire de la grève générale paraît 

de plus en plus obscure. La police inter 

vient aujourd'hui si souvent dans les con. 

vranee demandera quelque temps. 

Dans un an, les radicaux ne trouveront 

plus un électeur qui veuille d'eux. 

Sans doute, tous ces farceurs s'imaginent 

qu'ils vont recommencer l'éternelle mystifi- 

cation, voter, au dernier moment, toutes 

les lois sociales dont ils' ne se sont pas pré- 

Il voyait, dans le cadre du casque sans 

visière, de la « chapelure » ajustée sur les 

tempes, une figure douce et entêtée, une 

expression de vierge grave, des yeux intel- 

ligents qui brillaient d'énergie. Au bord de 




que rendait plus sombres encore la lisière 


naient joue-r sur leur masse. 




loin de toute extase et de toute hallucina- 




ce boulet va vous tuer ! » Ainsi, presqu'im- 


quand le boulet ronfla, fracassant une tête 

au passage, le duc s'était rangé de deux 




Elle mesura de l'œil la hauteur à gravir. 

Et puis, réclamant sa place dans la filé 

héroïque, elle crispa sa main droite sur le 

premier barreau que venait de laisser libre 

le pied boueux d'un homme d'armes. 

Avec la prise vertigineuse de Meug et de 

Beaugency, de l'autre côté d'Orléans, la se- 

maine de Jargeau vient de finir. Le Prince, 

lieutenant-général, a reçu mission de net- 

toyer le val de Loire, prélude de toute mar- 

che sur Reims. Aucune erreur de sa vie ne 

peut ternir cette radieuse épopée de sa jeu- 

nesse. 

Toute une armée de secours anglaise, ar- 

rivant trop tard de Paris, s'est fourvoyée 

vers M-eung. Au moment de lui marcher 

sus, dès le premier matin, d'Alençon de- 

mande à Jeanne son avis sur la journée qui 

se prépare. « Vous tous, répond-elle un peu 

sybiiline, ayez de bons éperons. » — » Et 

pourquoi des éperons ? Qui de nous pense à 

fuir ? — « Mais oui, continue-t-elle, ne 

comprenez-vous pas ? C'est nous, aujour- 

d'hui, qui allons donner chasse ! » En effet, 

Talbot a commandé la retraite et la pour- 

suite coimmence, acharnée, sur le grand 

steeple infini de la Reauce. Ah ! le beau cri 

de joie, vers trois heures du soir, à la hau- 

Fi Spécial 

CONSEIL DE CABINET 


Les ministres et sous-secrétaires d'Etat, rév- 

nis ce matin au ministère de l'intéiieuir, sor: 

la présidence de M. Clemenceau, se sont aéU 

nitivement mis d'accord sur l'ensemble ds 

projet réglant lo droit d'association et le statu 

légal des fonctionnaires. 

Le texte du .projet sera arrêté aujourd'hui e; 

soumis demain matin au conseil qui se ti-ei- 

dra à l'Elysée, sous la présidence de M. Fa 1 

liàres. 

Autour du conseil 


Voici sur quelles bases s'est fait l'accoïv 

entre les ministres : 

Les conseils de discipline fonctionnant ac- 

tuellement dans les divers ministères seraier 

maintenus et les garanties accordées aux font 

tionnaires appelés à comparaître devant ce 

conseils fieraient considérablement accrues 

D autre part, ceux-ci auraient le droit ci 

taire appel à une sorte de tribunal compo-- 

de trois membres du conseil d'Etat, de troi 

membres de la Cour des comptes et de tro ;- 

membres de la Cour de cassation. 

Ce tribunal émettrait seulement un avis ai 

quel 1e ministre ne serait pae tenu de se coi; 

former. 

On a voulu, en effet, que le ministre, set", 

responsable devant les Chambres, ne ôuiss. 

être dessaisi de l'autorité qui lui. incombe &v 

profit d'un tribunal irresponsable. 

f lits ouvriers, elle joue un si grand rôle I occupés plus que de leur première chemise, | teur de Saint-Peravy-la-Colombe, après six 

tures poSitiques, qu'on | tant qu'ils ont pu croire qu'ils étaient dé- | lieues de course, quand on sauta la route 

Du journal de AI. Combes, à propos du ca- 

pitaine Marix : 

Une 

un co 

mettent, iJ"B u 


Depuis que nous avons assumé la direc 

tion de ce journal, nous avons nettement mar- 

qué notre aversion et notre mépris pour la ne. 

tite bande de mercontie qui trafiquent d 

leurs relations ou de leur influence » 

Les combistes ne manquent pas de toupet 1 

—©— L'Internationale. 

La Chambre a statué sur la proposition de 

M. de Dion, tendant a frapper d'une peine dis 

ciplinaire « lout cri ou chant iniurieux uou 

l'idée de pairie, ou invitant l'année à la ré 

voile contre ses chefs ». 

230 députés ont approuvé M. de Dion, 79 eo 

sont prononcés contre la proposition, les "au- 

tres se sont abstenus. 

11 eet donc avéré que plus de la moitié des 

représentants du pays refuse do condamner les 

injures à la patrie et le6 excitations au meur- 

tre de nos chefs militaires... C'est une honte I 

—©— Un mystérieux enpin. 

L'autre jour, un cultivateur de la Canawelle, 

près d'HazeforoucU. travaillait paisiblement 

aux champs, dans lo grand silence de la na- 

ture. Soudain retentirait une forte détona- 

tion. 

Notre homme, ahuri, leva les yeux : au-des- 

sus de lui se balançait un petit ballon sphéri- 

que. Un petit, appareil de force blfcarre y était 

suspendu. Il n'hésita lias, saisit la corde et 

attira lo ballon à lui. 

Dans la nacelle, un papier ; 6ur ce papier, 

un questionnaire en plusieurs langues et une 

recommandation in£tante>à qui découvrirait 

dans toutes les aventur 

se demande si ce n'est pas elle qui essaie 

de pousser au chômage général. J'ai d'ail 

leurs entendu soutenir cette thèse dans la 

salle des Pas-Perdus. Celui qui s'en faisait 

l'interprète tenait le langage que voici : 

Clemenceau cherche un prétexte hon 

nête pour dissoudre la Confédération Géné 

raie du Travail et incarcérer ses princi- 

paux membres. Or, quelle meilleure occa 

sion lui sera offerte que cette tentative de 

grève générale qui ne peut aboutir, si tou- 

tefois elle aboutit, qu'à force de violence ? 

L'objectif ostensible de Clemenceau est de 

pousser les agitateurs aux voies de fait 

Aussitôt, les sbires de Lépine se montrent 

et mettent les menottes aux coupables. In- 

carcération, -procès, condamnation, ferme- 

ture de la Bourse du Travail, suppression 

des crédits, voilà les cinq actes de la tragé 

die qui se prépare. En présence de cette 

opération de salubrité publique, comment 

la Chambre et le pays pourraient-ils ne pas 

se précipiter dans les bras d'un sauveur ? » 

Tels seraient les calculs do Clemenceau 

épris de la gloire du proconsul et impatient 

de la dictature. La France se courberait 

d'autant plus facilement sous le joug crue 

le Parlement perd chaque jour quelque 

chose de son prestige et de son crédit Au- 

jourd'hui, quel corps social est plus mé- 

prisé ? Pour achever d'avilir ce qu'on ara- 

pelle la « représentation nationale » le 

président du conseil a « sorti » l'affaire 

Marix ou tant do députés sont compromis 

11 y en a vingt dont les noms circuUuil par- 

nu 'es groupes de la salle des Pàs-P©Pdus 

Vous souvenez-vous des arguments qui 

furent invoqués pour justifier l'augmenta 

tien de l'indemnité parlementaire? « i' CX i 

gui té des émoluments obligeait — disa'it. 

on — les députés à se dégrader par' de 

scandaleux trafics. Dès que les mandatai 

res du pays toucheraient 15,000 francs au 

lieu de 9,000, ils cesseraient do se vendre » 

Or, qu'est-il arrivé ? Jamais le Palais Hom-- 

bon n'a offorl plus de ressemblanioe avec 

les tripots ct les cln.quedents de nos grandes 

villes que depuis le jour où un vote à pou 

près clandestin a relevé les traitements de 

nos honorables. Tel député vomi son apos- 

'tille pour un louis. Toutes les démaiîehes 

auprès des fonctionnaires : sursis d'appel, 

palmes académiques, ruban rouge, va*e de 


sormaîs Q. M. à vie. 

On va voter les retraites ouvrières qu'on 

a déjà votées une fois, voter les lois Ber- 

teaux qu'on a votées, je crois, deux fois. 

Le truc ne prend plus. Postiers révoqués 

ou non révoqués, postiers du dehors ou du 

dedans, seront d'infatigables propagandis- 

tes contre les saltimbanques du radica- 

lisme. 

Il viendra un moment où un radical ne. 

pourra même plus prononcer un mot dans 

les réunions publiques. 

C'est alors que les radicaux regretteront 

de n'avoir pas saisi la perche de la disso- 

lution que leur tendait Pugliesi-Conti. H 

est vrai qu'ils auront touché leurs quinze 

mille .un an de plus et c'est la seule chose 

au fond qui les intéresse.. 

Jeanne d'Arc et le duc d'Alençon 

« Vous, soyez le très bien venu », disait- 

elle au jeune Prince, au lendemain de la 

scène fameuse de Chinon, en le voyant arri 

ver an château, dans la chambre où «vllo 

parlait au Roi : « Du sang do France, côte 

à côte, on ne sera jamais trop ! » 

Sous les voûtes do Saint-Pierre, au cours 

de ces grands jours de Rome, que propa- 

gent, et continuent, à Orléans, à Pans, à 

rompiè-iw des commémorations solennel- 

les et enthousiastes, Jeanne d'Arc, à tra- 

vers les générations et les siècles, aurait 

«ncore pu reconnaître et saluer le « sang de 

France ». Comme à Patay, comme au sacre 

/ Anis, comme à l'assaut de la porte 

Sahudtonoré, un Duc d'Alençon, de la race 

d« Robert-le-Fort, se tenait là, tradition yii 

% te et perpétuée, présent à. l'ovation com- 

me BU danger, à l'honneur comme à 

l'adis 'près de sa personne. 

Nulle évocation ne pouvait être plus con- 

solante à son cœur ni plus cher© à sa 

Êfl 0 '^ printemps de l'année U29, quand 

la seconde semaine do mars commençait à 

reverdir les prairies tourangelles et le pau- 

delbout prés de sa mémoire comme 

de Châteaudun ! Derrière le vallon mort de 

la Conie souterraine, à la vue du clocher 

de Patay, contre le petit bois de Lignerol- 

les, les Anglais, enfin, allaient payer Azin 

court ! 

Maintenant, les trompettes du sacre, au 

soleil de juillet, font sonner leurs fanfares. 

Du plat de son épêe, le duc d'Alençon vient 

do faire chevalier son cousin le roi Charles, 

Dans le chœur ogival de Reims, il rempbla- 

ce, comme pair de France, le duc Philippe 

de Bourgogne, obstiné soutien d'un hy- 

bride et monstrueux régime. L'étendard de 

Jeanne est là, présent et glorieux, tel une 

personne humaine. 

En route, à présent, pour l'Ile de France 

Jeanne et le Prince marchent à l'avant 

garde. Elle le sait loyal et courageux, seule 

ressource efficace et protectrice contre les 

trahisons qu'elle sent déjà ramper autour 

d'elle. 

Toute l'affaire do Paris, dernier éclat do 

la campagne, fut leur œuvre commune, va- 

leureuse, opiniâtre, épuisante et désespé 

rôc 

Après une première hésitation déplora- 

ble provoquée par le parti de la paix di- 

plomatique et par la camarilla de Bourges, 

l'armée, vers le milieu d'août, toutes choses 

paraissant réparées, so retrouvait dans le 

Valois opérant avec bonheur parmi les 

vallées et les plateaux qui vont de la Marne 

et de i'Ourcq à la bergo forestière et bleuis 

sainte de l'Oise. . , ,„ . , 

« Mon beau duc », lui dit-elle un jour à 

CominièFne, » faites appareiller les gens. 

Pa? moS maï-tin, je veux aller voir Pans do 

Pl i 1 t S c P nnrtint On occupe Saint-Denis-etn 

France ôi!Escarmouche à La Chapelle. Le 

Hoi se met en marche, irrésolu, puis s .ar- 

rête à mi-chemin. Par deux fois, a quatre 

iours d'intervalle, pour hâter le souverain, 

d'Aleçon galoppe jusqu'à Senlis. Il fait 

tant que la Cour se résigne à le suivre. 

Mais les braves qui se lancèrent à l'assaut, 

le 8 septembre, contre la porte Saint-Ho- 

noré, et le duc d'Alençon lui-même, et Jean- 

ne percée d'une flèche, pouvaient-ils se dou 

ter, pouvaient-ils deviner qu'à ce moment 

.même, par le jeu d'une trêve sournoise, ot 

compliquée, produit sinistre . d'une politi 

que aveugle, on renonçait virtuellement à 

Paris, à la victoire acquise, aux conquêtes 

Ecole navale 


Les compositions pour l'admission à l'Eooli 

navale auront lieu les 2, 3. et i juin prochain, 

à Paris, Oherbouirg. Brest, Lorient, RochcJtor, 

Toulon. Bordeaux et Alger. 

Les candidats ayant demandé Dunkerque e 

Nancy viendront à Paris ; ceux qui ont do 

mandé Toulouse iront à Bordeaux ; les candi 

dats de Lyon se rendront soit à Paris, soit s. 

Toulon. 

Par décision ministérielle du V mai,la duré 

de la composition de dessin géométrique pou 

le concours d'admission à l'Ecole navale a été 

portée à une heure et demie. 

Bagarre entre matelots 


Une grave bagarre a éclaté entre matelots 

à bord d'un remorqueur. 

La gendarmerie a pu rétablir l'ordre.. 

INCIDENTS MILITAIRES 

Officier injurié 

Lorient, 21 mal. 

Le capitaine de vaisseau Ergrohen de Ker 

madio, président du conseil de guerre mariti 

me à Lorient. se rendait à Ploèrmeur lorsque 

deux individus se mirent à l'insulter et à 14 

menacer de « lui faire la peau ». 

L'officier a porté .plainte à la gendarmerie 


La séance est ouverte à 3 h. 15, sous la pré 

sidence de M. Dùbost. 

L'EMPLOI DE LA CÉRUSE 

L'ordre du jour appelle la suite de la, oiscn*- 

sion du projet de loi sur l'emploi de la ceruss 

dans les travaux de peinture exécutes a 1 in- 

térieur des bâtiments. 

M pècsenïctou, rapporteur. — Le 5 novembre, 

le Sénat adoptait l'article premier du projet ; 

l'article 2 a été renvoyé à là commission , 

celle-ci s'est livrée à une enquête sur les amen- 

dements déposés à cet article, à savoir l'inter- 

diction de, la céruse dans les travaux exte 

rieurs ; elle a estimé que la loi pouvait et de- 

vait étendre aux travaux extérieurs l'interdic- 

tion de l'emploi du blanc de céruse déjà édic- 

tée à l'égard des travaux intérieurs. 

La rédaction nouvelle do l'article 2 est ainsi 

conçue : 

« Trois ans après la promulgation de la pré- 

sente loi, l'emploi do la céruse, de l'huile de y» 

plombifère, et de tout produit spécialisé ren- 

fermant de la céruse, sera interdit dans tou* 

les travaux

tarit un coup sensible a notre industrie plombl- 

tère 1 cet argument est négligeable. Le Sénat 

ta'hésitera pas à rectifier la proposition de loi. 

" M. Delahayo dépose un amendement tendant 

& retrancher du texte de la commission les 

mots qui interdisent l'emploi de la céruse à 

l'extérieur. 

PaT 207 voix contre 71, l'amendement De- 

lahaye esx repoussé ; l'ensemble est adopté. 

Le Sénat passe a l'article 3, ainsi conçu : 

« Les fabricants dont l'industrie sera atteinte 

par les dispositions de la présente loi auront 

,aroit à une indemnité qui sera fixée par le tri- 

'bunal civil de l'arrondissement où sera s.tué 

l'établissement. 


jar un locataire, une indemnité distincte serait 

due au locataire et au propriétaire de l'immeu- 

ble. » . 

M. Cazeneuve demande, par voie d amende- 

ment, le rejet de cet article. 

M. Flaissières combat l'article 3. 

M. Fiaissières. — Le Parlement a-t-il songé 

a indemniser les fabricants de vins de raisins 

secs quand il a prohibé cette boisson pourtant 

WioffensA-ve ? Et l'on voudrait indemniser ceux 

gui vendent du poison ?... 

M. Vivîanl. — L'accord entre les deux 

Cliamb.ree n'est réalisable que par le rejet de 

l'article 3 : la loi n'exproprie pas les fabri- 

cants de céruse, elle ne leur cause pas de dom- 

mages directs : il n'y a pas de progrès possi- 

ble si les intérêts des uns doivent désormais 

faire échec aux plus légitimes exigences de 

l'hygiène publique. 

. M. Cuiilier. — Le vote émis par lo Sénat 

tout à l'heure équivaut à la suppression com- 

plète do l'industrie de la céruse en France ; 

On équité, il n'est pas possible de prononcer 

cette suppression sans accorder aux indus- 

triels lésés une indemnité. » 

L'amendement de M. Cazeneuve est mis aux 

voix : le scrutin donne lieu à pointage. 

Par 141 voix contre 12G l'amendement est re- 

poussé. 

Le Sénat s'ajourne à mardi prochain 3 heu- 

res pour la suite de la discussion. La séance 

est levée à 6 h. 50. 

Une manœuvre contre le Creusot 

On assure que M. Denys Cochin, député de 

Paris, posera prochainement une question au 

gouvernement sur le bruit de poursuites con- 

tre les établissements du Creusot pour malfa- 

çons. 

Ce bruit de poursuites relaté par les jour- 

naux n'ayant pas été démenti par le gouver- 

nement, et le Creusot n'étant pas l'objet de 

poursuites â l'heure actuelle. M. Denys Cochin 

voudrait amener le gouvernement à désavouer 

les odieuses manœuvres dirigées contre notre 

grand établissement métallurgique, qui aurait 

perdu, par suite de chantage, . pour plus de 

cent millions de commandes. 




des grandes lignes de son rapport sur le projet 

de loi relatif aux retraites des employés des 

chemins de fer . 

Lo groupe a décidé de prier le gouvernement 

de demander, le plus tôt possible, ta mise à 



La commission sénatoriale do l'armée a 

adopté le système de la batterie de quatre 

pièces. 


La séance est ouverte à 2 heures, sous a pré- 

sidence de M. Brisson. 

LES PfflÉES A LA SÉRICICULTURE 

Le président. — Je rappelle que la Chambre 

s'est arrêtée mercredi a, l'article 4. 

M. Devèze. — J'ai l'honneur de pré&entetr l'a- 

mendement suivant : 

« Rédiger le premier paragraphe de cet arti- 

cle comme suit : « A partir du 1 èr juin 1ri'x r uo ) 'l-a Marche : Lord Ktldare (R. Sauvai), 

devran II (F Monck), Quatrain (Clemson), Olno il 

mawSns) ScarlKiroukir (A. Carter), Tiare (Oodge 

Junior P» de la Mirandole (Loutti). M. Printemps 

(Mac Lannes), Stlvershlp (Defeycr), My BabyJQ, 

Sauvait, Isle Adam II (Vachon) Biscaye tU bcyK 

Mi=s Ferreira (Bourdale), Le I.i&eron (A-iV. Cnap- 

mrnkder"^^ (rêyer) .Toi,, 

PeaSi ?UawS Caudoyraii II (F M** . mdden 

Tears (A. Carter), Pauhnio (Urb. _Da.vtd), Hpmoseiie 

I/) Rio ouvre a 1912 ot termine à 1904 ; 

vre, 1/4 de baisse. 

En banque, 

nent l'a 

la Rand -Mines a 1KJ3 :>u et w iransvaai à 80 2ôi 

de Beers délaissée ù 335. 

L'obligation 5 % du Port do Para s'avait 

à 468. „ ^ 

PHIIOI17.P. r.t WAiiniNGTofc 

6î. rue Tûilbout. 

IA de baisse. 

banque, ce sont les Mines d'or qui relien 

l'attention ; la perreira «améliore a sir, 

nd-Mines à 233 50 et lo Transvaal A 80 

(liour- 

Odessa (A. 

L'incident de Casablanca 

La Haye, 21 mai. 

Les plus grandes précautions sont prises 

pour garder le secret absolu de la décision du 

tribunal arbitral sur l'incident de Casablanca 

jusqu'au moment du prononcé, qui aura lieu 

demain à 3 heures ; mais on croit savoiT que 

cette décision est de nature à ne troubler en 

aucune façon le® relations franco-allemandes. 

LES P. T. T. 





gnement ; tout porte à croire quo les perma- 

nences sont vides, que 1e travail a repria par- 



vement. 




encore pour entraîner leurs camarades qui ont 

repTis te travail. 





â se rendre à cette réunion, mais l'administra- 

tion a donné des instructions sévèTes, et les 

employés qui s'absenteront seront, sans dou- 



PaTis, 21 mai. 

Pvrmi les précautions imaginées par M. 

Cleff.enceau pour parer au danger de la grève 



Par ordre du ministre de l'intérieur, les sous- 

préfets ont transformé en gardes-champëtres 

tous les cantonniers de France et leur ont l'ait 

prèteT serment, en cette qualité, devant les 


Cette cérémonie avait pour objet, dans la 

pensée de M. Clemenceau, de permettre aux 

cantonniers de verbaliser contre les grévistes 

qui pratiqueraient le sabotage des lignes té 

légraphiques. 

Malheureusement, M. Clemenceau a oublié 

que les gardes-champêtres sont nommés par 

les maires et non par les sous-préfets, et 

qu'aucun tribunal ne reconnaîtrait comme va- 

lable un procès-verbal dnessé par eux. 

Moulins, 21 mai. 


soient commis, le préfet do l'Allier a fait éche- 


Moulins, les cavaliers du 10" chasseurs ; les 

soldats du 92* ont été répartis entre Gan.nat et 

Saint-Germain-d es-Fossés. 

D'autre part, un certain nombre de réservis 

tes, appartenant à la garde des voies de com 

munioation, ont été convoqués d'urgence et ré 

•partis sur différents points de« voies ferrées. 

Meeting au Manège Saint-Paul 

Los postiers non révoqués étalent c< 

cet après midi an Manège Saint-Paul 

A trois hetaros, il y a a peine 800 peroonaes 

r";^'' 'Ji" S* m **«»< Perdues dans ta vas 

te salle du Manège. 


près générale, mais les patrons ne s'en émeu- 





Dès 1 h. I, les ouvriers du bâtiment arrivent 

en granu nombre pour assister à la réunion du 



sieurs milliers de manifestants ne peuvent 

trouver ue place et restent massés aux abords ; 


environs ; il y a quinze mille ouvriers 

Les terrassiers, qui forment la majorité, por- 

tent l'églantine rouge à la boutonnière ; un 



et aussi quai de Valrny, o ùdes travaux de ré- 


Il comprend des cuirassiers, des garues répu- 



a.ssiers pénètre dans la caserne du Chàt«m- 


d'infanterie. 

Sur son passage, des manifestants poussmt 


A 3 heures, la séance est ouverte ; les jour- 

nalistes sont exclus de la réunion. 

M Pauron prend le premier la parole, pour 

remercier les ouvriers du bâtiment de leur 

belle grève de solidarité ; il ajoute qu'après 

entente avec la C. G. T., les grévistes des 

postes estiment que le moment est venu pour 

le bâtiment de reprendre le travail ; c'est le 

conseil au'il donne aux assistants. 

Un postier révoqué prend la parole ; il con- 

seille aux grévistes de ne pas faire des sacri- 

fices inutiles, puisque les postiers ont repris 

~e travail. 



engagent la C. G. T. à décréter la reprise du 

travail pour demain. 



Au moment de la sortie du Tivoli, M. Lépine 

vient se placer juste en face de la porte de la 

sortie ; la plupart des assistants manifestent 

en chantant Y Internationale ; le préfet donne 

alors l'ordre à ses agents de faire sortir par 

petits paquets. 

Les manifestants se montrent tellement 

surexcités dans la salle que le préfet de police 

intervient et déclare que tant que le calme ne 

sera pas obtenu, personne ne sortira ; les ma- 

nifestants lui répondent par l'Internationale, 

par des coups de sifflet et des cris nourris : 

« A bas Clemenceau ! » Ils tentent alors de for- 

cer la porte grillée de secours de Tivoli, mais 

ils ne peuvent y parvenir. 

La sortie se poursuit par la grande porte. 

Plusieurs arrestations sont opérées pour re- 

fus de circuler. 

Les troupes en réserve à la caserne du Châ- 

teau-d'Eau y sont maintenues pour parer à 

tout événement. 

Les employés du Métro 


Les employés du Métro, après une réunion 

tenue ce matin à la Bourse du travail, ont dé- 

cidé l'envoi d'une délégation auprès du direc- 

teur de la Compagnie pour demander la réin- 

tégration des cinq employés révoqués ce3 

jours derniers en raison de leurs nombreuses 

absences. 

Les sakiisrs et le: 

eoovoqués 

Une famille d'assassins 

Dijon, 21 mai. 

Les agents de la brigade mobile de ia Sûre- 

té de Dijon, mandés par le parquet de Bar- 

sur-Seine pour rechercher les auteurs de l'afi- 

sassinat des époux Guillaume, propriétaires à 

Cbelsey, assassinat commis le 24 janvier, 

viennent de procéder à l'arrestation d'un nom- 

mé Bouchardat, fermier dans cette commune, 

©t de sa fille, Maria. 

L'empreinte de l'index sanglant laissée sur 

un litre d'eau-de-vie a fait reconnaître Bou- 

chardat, et sa fille a été reconnue par dos 

morceaux d'étoffe d'un édredon arrachés par 

les clous de ses souliers. 

Les Bouctiardat se sont reconnus les au- 

teurs d'autres crimes commis, M y a cinq ans, 

à Vanlay, où les époux Thuillier furent assas- 

sinés comme les époux Guillaume. 

Le désespoir d'un meurtrier 

Reims, 21 mai. 

Lucien Grandoerrin, 19 ans, garçon de café, 

ayant rencontré chez son amie, Mlle Blanche 

Henry, son rival, René Pichol, déchargea sur 

lui cinq coups de revolver et le blessa très 

grièvement. 

U fut se constituer prisonnier et fut écroué. 

Ce matin, on l'a trouvé râlant dans sa cel- 

lule ; il s'était pendu au vasistas avec un bout 

de corde. 

Rappelé à la vie par un énergique traite- 

ment, il a renouvelé sa tentative, et on a dû 

lui mettre la camisole, de force. 

Navire pris dans les glaces 

Saint-Jean de Terre-Neuve, 21 mai. 

Le transatlantique Mongolian a enfin pu 

s'écliapper ce matin et trouver, à vingt milles 

au sud de Saint-Jean, un refuge où il atten- 

dra le départ des masses de glace. Une tem- 

pête de neige sévit en ce moment. 

rners 


Dans le bassin de Vign-eux, les sabliers sont 

en grève ; un groupe de terrassiers, que con- 

duisait M. Ricarcbeau accompagné d'un délé- 

gué de la C. G. T., a malmené les mariniers 

non syndiqués au service des sablières ; les 

carriers d'Argent&uil et du Sannois se sont 

mis de nouveau en grève, pa,r solidarité. 

Lettre des posiiers à la G. C. T. 


Dans la matinée, M. Pauron, au nom du 

Comité fédéral des P. T. T., a adressé la let- 

tre suivante à la C. G. T. i 

« Camarades. 

» Le Comité fédéral des P. T. T., après avoir 

constaté que le mouvement de solidarité de la 

classe ouvrière n'a pu donner une recrudes- 

cence nouvelle à la grève des postes, engage 

les organisations ouvrières en lutte à repren- 

dre le travail pour ne pas compromettre l'ave- 

nir de leurs groupements par des sacrifices 

inutiles. 

» Le Comité remercie les organisations ou- 

vrières du témoignage de solidarité qu'elles 

viennent de donner attX camarades des p06' 

tes. 

». Quelle que soit l'issue- de la grève, les re- 

-«9- 

Courses de ehevawx 

A MAISONS-LAFFITTE 


Prix de la Frette, à réclamer, 3.000 fr., 1.300 

mètres environ. — 1. Pierrot-II, par Remin- 

der et Pyrale, à M. F. Charron (Rarat) ; 2 

Hawaï, à M. O. Smels (A. Woodland) ; 3. Bon- 

bonnière, à M. J. Deloche (Barre). 

Non placés : Cajoleur, Podole, La-Lune, 

Fleur-des-Indes, Ficelle, Ferrières, Rajah, Mé- 

gacephalon, ilanelle, Mont-Roty, Derviche, 

Herlevé, Grand-Islam, Hastings, Riva-Bella. 

Trois longueurs. Une longueur. 

Mutuel : gagnant 51 50, placés Pierrot-II 


Prix Bocage, 5.000 fr.. 2.000 mètres environ. 

— 1. Kins's Love, paT Palmiste et Erédégon 

de. a M. Auguste Pellerin (Bellbouse) ; 2. Re 

berle, à Mme Cheremeteff. 


Mutuel : gagnant 16. 

Prix de Verneuil, à réclamer, 4.000 fr., 2 600 

Ka-tïî. Vi I 0I îv *' Diab °lo, par Sainfoin et 

'^niagtic à M. le marquis de Ganav (A 

3 S°eaK^l ; • al — 

Aveyron, Comornn — écurie Ilenesey. Lefalgas. 

le Stitle : Ulster, Odessa — Fair King. Clarence — 

Scarboi-.Varwirk-lV — Hydent, wary-IV — Sopliora, 

Comerun — Falsacappa, Satinette. 

Concours hippique d'Auch 

Deuxième journée 

Audi, 21 mai. 

Voici les résultats des épreuves de la deu- 

xième journée : 

Prix internationaux (sans classement). — 1. 

Maima, à M. de Taillac ; 2. Maylo, à M. Jac- 

ques Tinel ; 3. Renouveau, à M. EdmoncTTincl; 

4. Damiette, à M. Larrieu ; 5. Mélaoli, à M. La- 

caze ; 6. Vaillant, à M. Eminery. 

Une contestation s'étant produite pour l'Om- 

nium, tes prix seront distribués aujourd'hui 

après le prix des Dames. 

Prix Couplés (pour officiers, prix égaux). 

1. Baveuse, à M. Capdevielle, et Gant à M. Mo- 

rin, officiers au 2i c d'artillerie ; 2. Fàkir, à M. 

Angla, et Filister, à M. Lafargue, du 9° chas- 

seurs ; 3. Toiro, à M. de Rouvrlle, du 10 e dra- 

gons, et Cyrano, à M. Meyraux, vétérinaire. 

Flots : Corot, à M. du Jonchay, du 9° chas- 

seurs, et Gant, à M. Morin, du 24» d'artillerie ; 

MaTcngo, à M Viaro, du 24 e d'artillerie, et Sa- 

pinière, h M. Bedout, du 14 e d'artillerie ; Bra- 

vade, à M. Landeau, et Couronne, à M. Sicard, 

du 9° chasseurs ; Segumville, à M. de France, 

du 10° dragons, et Noelipe, à M. Brault, du 9 e 

chasseurs. 

Courses de chevaux attelés 

Bergerac, ?1 mai. 

Voici le résultat officiel do la première étape s 

1", Arriviste, à 2 h. 4 ; temps, 5 h. 4. — 2*. Pomponne- 

ex-Clairetfce, à 2 h. 0-, temps, 5 h. C. — 3', Lorette 

à 2 h. 9; temixs, 5 h. 9. — 4", Cadi-de-Nousty, a 

2 h. 17; temps, 5 h. 17. — 5", Fathma, à 2 h. 22; 

teima>s, 5 11. 22. — 6", Petite-Gironde, à 2 h. 26; temps 

5 h. 26. — r, Qien-Sabe, à 2 h. 33; temps, 5 h. 33 

8°. Malice, à 2 h 34; temps, 5 h. 34. — B', Mo-Kordau, 

à 2 h. 36; temps, 5 h. 35 .— 10", Brillante, à 2 h. 35 

temps, 5 h. 35. — 11", Grande-Gironde, à 2 h. 41 

temps, 5 h. 41. — 12° Souris, à 2 h. 53; temps, 5 h. 53. 

— 13°, Sirène, à 2 h. 53; temps, 5 h. 53. — 14", Lé- 

gère, à 3 h. l; temps, 6 h. 1. — 15°, Bigourdane, à 

3 h. 4; temps, 6 h. 44. — 16°, Sud-Ouest, à 3 h. 40; 

teams, 6 h. 10. — 17', Daurade, à 3 h. 10; temps, 

6 h. W. — 1S\ Hâbleuse, à 3 h. 13; temps, 6 h .13 

19*, Hélas-le-Gérois, ù 3 h. 14; temps, 6 h. 14. — 

20°, Polisson, à 3 U. 41; temps, 6 II. 41. — 21", Ar- 

lac II, à 3 h. 46; temps, 6 h. 46. — 23°, Papillon, à 

3 h. 5S; temps. 6 h. 58. — 23°, Nana, à 5 h. 9; temps, 

8 h 9; 24', Côte-d'Argent, à 5 h. 33; temps, 8 h. 33, 

— 25°, Joyeuse-Médocaine, à S fa. 35; temps, 9 h. 35. — 

26°, Adamite, à 6 H. 42; temps, 9 h. 42. 

Bordeaux, 21 mai. 

Au départ de Bergerac, qui a eu lieu vendredi ma- 

tin, à neuf heures, les groupes sont partis dans 

l'ordre suivant : A, B, C, 

Tous les chevaux arrives la veille à Bergerac sont 

partis, à l'exception de Joyeuse, Médocaine, Petite- 

Gironde, Hâbleuse, Ma-Kordan, Arlac II. 

Cancon (141 kilomètres du point de départ) 

Sont passés ensemble, à U h. 34. Cadi-de-Nousty, 

Sirène, Bigourdane et Arriviste. Il fait une clialeur 

torride. Les chevaux paraissent très fatigués, 

On annonce que les chevaux suivants sont morts 

Arlac II, Perrette, La Marmandaise, Perrotte, Or- 

pheline, Volga. 

Ceux qui ont abandonné sont : Girondine, Trom- 

peuse, Le Boer, Inattendue et Pompon. 

Villeneuve-su r-Ixit . 

C'est au café du Globe qu'est installé le contrôle 

de direction, sous la présidence de M. Fabre. Les 

coureurs, qui arrivent paT l'avenue de Paris et le 

ecurs Victor-Hugo, passent dans l'ordre suivant 

1", Arriviste (45), à ¥2 h. 51; 2°, Cady-de-Nousty (1), 

12 b. Si; 3°, Sirène (33), à 12 h. 54 -, 4°, Bigourdane 

(27j. à 1 11. 4; 5°, Lorette (41), à 1 11. 11; 6°, Daurade 

!4), 4 1 h. 12; 7°. Légère (14). à 1 h. 16; 8°, Hédas4e- 

Gérois (44), à 1 h. 17; 9°, Malice (23), à 1 h. 17. 

Agen. 

La chaleur est plus que torride; on se croirait au 

Sénégal. Les abords du contrôle sont noirs de mon 

de. On discute les obances des concurrents. Beau- 

coup protestent contre la cruauté de pareilles cour- 

sés. On citi> le nombre des chevaux morts et leurs 

noms. 

Une nuée de cyclistes part au-devant des coureurs 

signalés par les autos, par la route de Caliors, la 

place du Quatorze-Juillet et le boulevard de la Ré- 

publique. 

ErJin les concurrents sont signalés. On crie dans 

la foule. 

Le l" qui signe au contrôle est Arriviste, à 3 h. 12, 

teams 6 h. 12; 2°, Cady-de-Nousty, à 3 h. 12, temps 

6 h» 12; 3*, Sirène, à 3 h. 12, temps 6 h. 12. 

Arrivent ensuite Bigourdane (-27), à 3 h. 34; Malice 

Lorette et Légère. Arriviste et Cady sont en assez 

son état; Sirène est en bonne forme; les autres 

paraissent fatigués. 

Demain, samedi, troisième étape : Agen-Auch. 

lot kilomètres, par Layrac, Astaffort, Leetoure, 

Flouran.ee, Mauvezin et Aubiet. 

Aërosauîïtjue 

AU fOHMoM 

Pau, 21 mal. 

Jeudi soir, 20 mai, à 6 h. 25. M. Paul Tissandier 

effectué un vol de 59 kilomètres 6 mètres en 

h. 2' 13" 4/3, épreuve officiellement contrôlé© pat 

MM. P. Rousseau, chronométreur officiel de la Com- 

mission aérienne. mixte; Alfred Leblanc et R. Gas- 

nier, commissaires de l'Aéro-Club de France; Gar- 

nier, Schreck et Sallenave, commissaires de l'Aéro- 

Club du Béarn 

Procès-vertal a été rédigé et ces records seront 

homologués par la Commission aérienne mixte et 

paT l'A. C. F, 

Les vols en aéroplane avaient été interrompus dé- 

lais plusieurs jours en raison du mauvais fonc- 

tionnement du moteur. Ce dernier étant maintenant 

au point, les vols vont reprendre et il est possible 

de voir ces jours-ci M. Tissandié établir les records 

BULLETIN METË0R0LOGIQUS 

D« 21 mal 

La pression liaromôlrkjue reste élevée sur n.n'i i 

continent; elle rtopasso 770 millimètres sur le ii iî 

et le Centre; elle atteint 774 millimétrés sur la Bai 

Uno vasto zono de basses pressions s'étenrt A» 

Lçores à i'Kcosso et A l'Islande; on note w «V? 

mètres il Horta. 700 à Valencla et aux Iles Féroé 

Le vent est faible d'entre Est ct Sud sur nos -

S0LLÈ8E SfflT-llASE BTJffii 

Samedi 22 Ma 

iaï 1999 

Près Saint-Sébastien (Espagne) 

^tes Pères do la Compagnie de Jésus ouvri- 

ront un Collège, exclusivement pour élèves 

français, a He.rnani, au mois d'octobre 1909. 

Hernani est en communication directe avec 

jBaint-Sébastien par le chemin de fer (G kil ) 

st par un tramway toutes les demi-heures, 

perte région est réputée une des plus saines du 

Guipuzcoa. 

Le collège comprendra, au début, la 6" et 5« 

(classiques) ; — la 4°, s'M y a lieu, d'après les 

demandes. Chaque année on ajoutera une 

classe. 

Pour l'année scolaire 1909-1910, le nombre des 

pleves est limité. 

Les programmes seront ceux des collège? de 

renseignement secondaire classique en France. 

Adresser les demandes de renseignements à 

M. A. Ansos, colégio San Ignacio, Hernani - 

puipuzcoa (Espagne). (Aff. 0 fr. 25). 

niiiisisiiiiisiiigiuiHSfsinsiyiyiiHi) 

Nouvelles religieuses 

I 'ORDONNANCE DE MGH L'ARCHÏVÊQUE D'ALBI PEU' 

flVE A LA CÉLÉBRATION DU TRIDUUM DE JEANNE D'ARC 

>- Par un décret de la Sacrée Congrégation des 

Rites en date du 24 mars 1909, Sa Sainteté a 

Saigné permettre que, pendant un an, à partir 

du 18 avril, des fêtes soient célébrées sous 

Corme de Triduum, ou durant un jour en 

l'honneur de la Bienheureuse Jeanne d'Arc, 

dans toutes les églises désignées par l'Ordi- 

naire. 

En conséquence : 

Arlicle premier. — Nous autorisons MM. les 

curés à user de ce privilège en se conformant 

aux prescriptions liturgiques renfermées dans 

3e même décret du 24 mars. 

Art. 2. — Pendant le Triduum, au jour de 

teur choix, las fidèles pourront gagner une in- 

dulgence plénière aux conditions ordinaires 

et chaque jour une indulgence de cent jours 

en visitant l'église pour y prier aux intentions 

du Souverain Pontife. Ces indulgences seront 

applicables aux âmes du purgatoire. 

Art. S. — A l'occasion du Triduum, mais 

alors seulement, MM. les curés pourront bénir 

les statues dé la Bienheureuse Jeanne d'Arc 

et les exposer à la vénération des fidèles 

Art. 4. — Pendant les trois jours, les fidèles 

prieront avec ferveur pour l'Eglise et pour la 

! France et offriront à cette intention leur com 

munion et toutes leurs bonnes œuvres. 

+ EuDOxE-lRÉNÉE, arch. d'Albi. 

NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE, — M. l'abbé Gines 

tous Cté-ment-Prosper, curé de Florentin, est 

nommé curé du Pont-de-Cam. 

PÈLERINAGE DIOCÉSAIN A LOURDES. — Le pèleri 

nage diocésain à Notre-Dame de Lourdes est 

axé cette année au 19 juillet. 

Mgr l'archevêque a donné la présidence du 

pèlerinage à M. lo chanoine Gazes, archiprètre 

de Castres, et désigné comme organisateur M 

de chanoine Laurans, curé de 'Saint-Jean de 

'Gaillac 

BUÉŒS NON MITOMSBEB. — Nous apprenons dé 

,T>îusieurs côtes que des religieuses se présen- 

tent ù tUunieile pour quêter en faveur de diver- 

ses ceuyrds. 

Nous rappelons que, d'après les instructions 

données par le Saint-Siège §A 1896 et en 1908, 

ni religieux ni religieuses ne peuvent quêter 

qu'à m condition d'être munis d'une doublé 

afitoriS&tlori : celle de leur Ordinaire et celle 

de l'Ordinaire du lieu où il» quêtent, 

'Mgr l'arehevôque eaUmànt que, dans les cir- 

jconsianees actuelles, la charité des fidèles n'est 

" que trop mise à contribution par les charges 

iotaies, n'accorde jamais cette autorisation à 

des personnes, étrangères au diocèse 

ALB3. -— La Mttjn'tyM de dimanche, —- Nous 

(rappelons que M. Henry de Bruchard, des 

i Camelots du Roi », donnera dimanche soir, 

à huit heures et demie, 9, rue t'imbai, une con 

férence sur « la République, l'Action Française 

et les partis ». 

Les membres du groupe d'A. F, d'Albi-Gail 

Sac seraient heureux de voir tle nombreux ca 

iholiqnes et conservateurs noli eiieore royaîis 

tes, a:'.--i*for à cette conférence. 

Ma réouvres de cadres. — lin groupe d'état 

lUajor tte réserve, comprenant deux généraux 

;ies officiers supérieurs et subalternes et quel 

irues hommes de troupe ont effectué, ces der 

niers, jours, des manœuvres de cadres dans la 

région vl'Albi. 

Les officié!», qui étaient tous descendus au 

grand hôtel du Vtgan, ont quitté notre ville 

dans l'après-midi d'hier. 

Les Cadets de Gascogne — Le trio de chan- 

teurs toulousains connu sous ce vocable, don- 

neront, samedi e-t dimanche, des auditions de,s 

meilleurs morceaux de leur répertoire aux ter- 

rasses ries grands eatés Glacier et de la Poste. 

CASTRES. — Syndicat d'initiative du Sido- 

bre et tHS la MoisSa^ne-Hoire. — Grâce aux ef- 

jCorts persévérants -que notre syndicat, 'n'a cessé 

|Jé faire auprès de la. direction de la Compa- 

tfnie au Midi, les communications entre Castél- 

aaudary, Castres, Ami et Rodez vont être sen- 

siblement améliorées. ",2 

Au prochain service d'été, 4a effet, la Com- 

pagnie du Midi organisera un service direct 

'rie Cîisielnaudacv à Rodez, par le train 651, 

qui sera prolongé, sans stationnement à Cas- 

Ires ni à Albl et permettra d'arriver à Rodez à 

ill h. 30. 

Nous ne doutons pas que cette mesure ne soit 

accueillie avec la Plus vive satisfaction par 

pos commerçants et touristes. Elle diminue do 

plus do deux heures l'horaire du parcours ac- 

tuel et facilitera par là, -les relations entré lés 

récrions- intéressées. 

En remerciant M. le directeur de la Compa- 

gnie du Midi dé la solution qu'il a bien voulu 

donner à nos vœux, nous nous permettons de 

lui trabpeier ceux qui sont encore à l'étude — 

notamment le dé dé h blême ht des voies de la 

Crémndc à Castres ct dont nous espérons pou- 

voir annoncer bientôt la réalisation. 

L'enlèvement ttes ordures ménagères. — Par 

arrêté municipal il est formellement interdit 

;de projeter sur la Voie publique, à n'importe 

quelle lieuire-du, jouf ou de ta nuit, les rési- 

dus .quelconques de ménage ou les produits 

de balayage provenant d» l'intérieur des pro- 

priétés privées ou des établissements public». 

La voie publique- devra être immédiatement 

débarrassée de tout amas d'ordures, de tous 

débris de paille, de bois, etc., qui y auraient 

'rié accidentellement déposés pour une cause 

guel conque- après le passage des tombereaux. 

Lo propriétaire- de tout immeuble habité de- 

vra mettre à la disposition de ses locataires 

un ou plusieurs récipients communs., fermés, 

de capacité suffisante pour contenir les rési- 

dus de méua.ge do tous les locataires ou habi- 

tants. 

Le dépôt de ces récipients sur la voie publi- 

que, près de la porté d'entrée, devra être effec 

tué demi-heure avant le passage des voitures 

tl'eïilèverherit et être remisés à l'intérieur de 

il'immeuide un quart-d'heure au plus après 

iieur passage. 

Cette doublp manœuvre sera assurée par le 

principal locataire, sans préjudice de la resi 

ponsabilité civile du propriétaire. 

Les récipients communs, quels qu'en soient 

le modo de construction et la forme, devront 

,être munis de deux anses ou poignées à leut 

partie supérieure, peints ou galvanisés, et 

maintenus constamment en bon état d'entre- 

tien et do propreté tant intérieurement qu'ex- 

térieurement. 

Tout propriétaire ou looataire doit, on ou- 

tre, faire balayer .régulièrement tous les jours 

avant S heures du matin, le devant dos mai- 

sons, boutiques, courte, jardins et autres ont 

placements qu'il habite ou possède. Ce bala- 

yage, terminé, les boues, fumiers et autres im 

tnondicos en provenant seront par leurs soins 

irelevés en tas à 0 m. 50 des ruisseaux. 

Les familles- qui s'absentent toute la journée 

«e leur domicile pouf aller travailletr au de- 

hors devront effectuer le balayage le matin 

lavant lotir départ et déposer lès immondices 

en provenant dans les récipients communs 

afin d'éviter que lés tas soient détruits et les 

fumoirs répandus à nouveau sur la voie pu 

Jiliquc. 

Nota. — Le- nouveau service de nettoiement 

pmn* fonctionner à partir du 1er juillet, les 

(habitants sont invités à se procurer avant cette 

iftate do la caisse (Poubelle), exigée par l'art.2. 

. Théâtre municipal. — i/rntonuvlatioii du 

Prophète » jènrtS, malgré quelques légères 

efallfances, a été très bonne dans l'ensemble 

f MI| o Soye,r k fté tvne Fidès absolument re 

jmn'quablo autant par l'expression do son jeu 

wue par sa voix magnifique dont* elle se sert 

f-vec un art merveilleux et sûr. Elle a été bien 

Eludée par Mlle Gal.li-Sylva, qui a été adnnf 

faine dans lo rôle de Berthe. 

w' M(*tro, qui remplaçait M. Fontcix, ma 

UttUCo S PSI hlnn i>nmivn«li /Innc lo «-AU» dA JeaU 

Le public a bien 'récompensé les acteurs en 

les applaudissant à plusieurs reprises et en les 

rappelant à la fin pour les acclamer. 

Pour terminer cette bello saison théâtrale, 

menée avec un eoin tout particulier, M. Jau- 

Boyer a décidé de faire un nouveau éaoriïïûO 

en donnant dimanche pour la clôture définiti- 

ve « Faust » avec le concours de M. Jacquin, 

basse noble do l'Opéra de Paris, dans le rôle 

de Méphisto ; de Mme Galii-Sylva, dont les 

Succès vont toujours croissant ; do M. Castel, 

le baryton, qui a su s'attirer les sympathies 

du public castrais et qui chantera l'invocation 

qu'il a chantée à l'Opéra de Paris, d'un ballet, 

etc., etc. 

Nous ne doutons pas quo pour cette dernière 

représentation do gala la salle du théâtre ne 

soit trop petite. 

La location déjà ouverte se garnit rapide- 

ment. Les retardataires feront bien de se hâ- 

ter. 

Il s'est produit une erreur dane un des 

vestiaires de notre théâtre. Un fichu en soie 

été pris par mégarde accroché à un autre 

vêtement. La personne qui serait en posses- 

sion de ce fichu, est priée de le rapporter chez 

'e concierge du théâtre, qui le fera tenir à sa 

véritable propriétaire. 

Concerts militaires. — Les concerts militai- 

res seront donnés, jusqu'à nouvel ordre, par la 

musique de la 17° brigade ct'artillerie : 

1° Le dimanche, au jardin do l'Evêché ; 

2° Le jeudi, au jardin de Mail ; 

3° le mardi, sur la place Nationale, de cinq 

heures 4 à 6 heures | du soir. 

RABASTENS. — Fête de Jeanne d'Arc — Di- 

manche 23 mai se célébreront, à Rabastens, 

des fêtes en l'honneur de Jeanne d'Arc Elles 

seront religieuses, et civiles, car Rabastens 

veut à la fois honorer la Bienheureuse et la 

patriote. 

Le programme en est des mieux composés. 

En voici les grandes lignes : 

A 11 heures, à l'église Notre-Dame du Bourg 

messe basse avec ohants. par les Enfants de 

Marie ; l orchestre symphonique prêtera son 

gracieux concours. 

A 3 heures, vêpres solennelles, psaumes en 

faux-bourdons (quatuor), Cantate à Jeanne 

», r. c 'v.5. d ^ ux voix et sol °- Panégyrique, par 

M l abbe Bosc, vicaire à la Métropole, chant • 

" 3 1 Etendard », à 3 voix. Bénédiction papale. 

Salut solennel du T. S. Sacrement Illumina- 

tion de l'église. Final : « Sur ton' front » à 

3 Voix. ' 

Un chœur d'hommes, jeunes gens et enfants 

(50 chanteurs), exécuteront les divers chants. 

L harmonie Sainte-Cécile se fera entendre 

avant le « Magnificat » et au salut. 

Après vêpres, défilé par l'harmonie Sainte- 

Cécile et diverses sociétés do la ville. 

Nous invitons aussi la population à se join- 

dre à ce cortège, qui traversera les rues dé no- 

tre ville, brillamment pavoisée. 

A 8 heures du soir, illumination féerique des 

promehades, des églises, de l'Hôtel-de-Ville, 

des halles. 

A 8 heures et demie, sur la promenade,grand 

-concert donné par l'harmonie Sainte-Cécile. 

Notons les cinq morceaux du programme : 

1. Egmont, ouverture (Beethoven) ; 2. Ouver- 

ture dè Jeanne d'Arc ; 3. Louise (Charpentier) ; 

4. Andante de la symphonie en ut de Beetho- 

ven ; 5. Marche Lo'raine. 

Pendant, le concert, ascension d'un ballon. 

A 10 heures, derrière la halle, brillant feu 

d'artifice, fourni par la maison Floutier, dé 

Toulouse, comprenant cinq pièces et l'apo- 

théose de Jeanne d'Arc (4 mètres de hauteur). 

J* comité des fêtes invite les habitants de 

Rabastens à pavoiser et à illuminer leurs mai- 

sons pour rendre hommage à Jeanne d'Arc, la 

Hbératrice de la France. 

Le Comité. 

GAILLAC. — Congrès mutualiste tle Caïllao. 

— On nous prie d'insérer : 

o C'est dimanche 23 mai que le congrès mu- 

tualiste départemental se réunira à Gaillac. 

Soixante sociétés de secours mutuels et de pré- 

voyance ont envoyé leurs délégués et les ques- 

tions qui seront discutées seront très intéres- 

srtnt&s. 

» Nous recommandons à toutes nos sociétés» 

surtout celles de l'arrondissement de Gaillac, 

de se faire représenter et d'assister en nombre 

aux réunions. (L'entrée est libre pour tous les 

mutualistes et lès amis de la mutualité. Les 

votes seuls seront émis par les membres des 

sociétés. Lé comité d'organisation invite tous 

les mutualistes gaillacois à faire à leurs amis 

et camarades du département, le plus fraternel 

accueil et à se rendre en nombre à la gare di- 

manche matin, à 8 heures, pour les rece- 

voir. » 

LAVAUH, — Roi des Marcheurs Toulousains. 

— Lo célèbre marcheur toulousain, Joseph 

Descuiis, est dans les murs de notre ville, pour 

effectuer une marche de vingt-quatre heures, 

drapeau sur l'épaule droite. 

Le seul bénéfice du marcheur sera le produit 

des quêtes effectuées par lui-même ; il fait 

appel à tous pour la ténue du contrôle. 

Tout LaVàUt voudra, voir le célèbre mar 

cheur qui ne pèse que 48 kilos, taille- 1 m. 50, 

âgé de 25 ans, et chacun lui apportera sa pe- 

tite obole. 

Compliments- à l'intelligent et consciencieux 

dlwefetir, M. itrae. 

Dimanche, VAfrirairw. 

mal, a 10 Heures ; à Péeliartc. -le 28' (mal, & 

1 heure ; à Viltauton, le 28 niai, à 3 heui-es - 

a Platenç, le 29 mai, A 10 heures ; 4 Beipech 

le 30 mai, 4 1 iheure. f—— 

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COSTUMES POUR 1" COMMUNION 

Fermé le Dimanche de Pentecôte 

OUVERT LE LUNDI 

Le denier du culte 

la dernière liste de souscription 

sons uecomma 

D'ALM 

Le total d. . 

et quêta en faveur du cierge s élevé a 3.145 ir. 

portant le total général pour le deuxième tri- 

mestre tm à 7.501 fr. 50. 

Sanctuaire de Notre-Dame de Marceille 

Demain dimanche 23 mai, pèlerinage d'un 

groupe important de paroissiens de Pe&ens. 

A l'arrivée du train, messe de communion 

avec chants ; à 10 iieures, grand'm es se ; à 

1 heure et demie, récitation du chapelet sui- 

vie des petites vêpres et de la bénédiction du 

Saipt-Sacreinent. 

CARCASSOtiNE. — Récompenses mutualis- 

tes. — A l'occasion de la fête de l'Union des 

Sociétés mutuelles, M. Béguillot, secrétaire 

général de la préfecture, remettra officielle- 

ment les récompenses honorifiques aux mu- 

tualistes compris dans la promotion du 1er 

janvier dernier. 

Cette solennité aura lieu dans la salle des 

fêtes de l'hôtel de ville de Carcassonne, à 

9 heures et demie du matin. 

Bulletin de la Société' départementale dé- 

mocratique d'encouragement à l'agriculture 

de l'Aude. — Sommaire du dernier numéro : 

1, Procès-verbal de l'assemiblée générale du 

24 avril 1909 ; 2, Concours d'animaux repro- 

ducteurs à SaHes-sur-l'Hers, le 30 mai, et à 

Saissac, le 20 juin ; 3, Vœux de la Société des 

viticulteurs de France ; 4, Notes sur l'Econo- 

mie rurale de l'Aude (G. Barbut). 

Vétérans des armées cle terre et de mer. — 

Les membres de la 888" section des Vétérans 

des armé-as de terre et de mer 1870-1871 sont 

priés de vouloir bien assister à la réunion gé- 

nérale statutaire qui aura lieu le dimanche 

23 mai, à 2 heures ét demie du soir, salle des 

fêtes de la mairie. 

Ordre du jour : 1, Communications du con 

eeft général de Paris ; 2, Fixation de la fête 

annuelle ; 3, Benouvellement du tiers sortant 

du conseil de section ; 4, Désignation du dél.é 

gué au Congrès annuel de Paris ; 5, Affaires 

diverses. 

L'appel nominal sera fait : tout absent sans 

excuse valable aura 0 fr. 25 d'amende (Art 

35 des statuts). 

Cofitravontion. — Contravention a été dres- 

sée Antre le nommé Antoine Aliot, inarchand 

de glaces, demeurant rue Laraignon, 8, pour 

embarras de la voie publique sans nécessité. 

Etat civil du 18 au 19 mai. — LWcéb . coi no- 

nne Tiquet, 70 ans, veuve Caillaoux, route de 

Narbonne ; Bernard Guilhem, 54 ans, à Mont- 

redon. 

GAJA-LA-SELVE. — Postes ci télégraphes.— 

ivi. Pons, soldat au 3' d'infanterie coloniale, a 

été nommé facteur rural à Gaja-la-Sèlve. 

NARBONNE. — Dormeur irascible. — Avant- 

hier soir, vers H heures, les agents Cahuzac 

et Tatoa ont. mis au violon, sous l'inculpation 

d'outrages et rébellion, le nommé C. B..., «S 

ins, qui avait été trouvé couché sur un banc 

du quai Victor-Hugo. Comme il dormait pro- 

fondément, les agents crurent bien faire de le 

réveiller ; mais le dormeur, contrarié de voir 

son sommeil interrompu, injuria les bons ser- 

gots, qui lui offrirent l'hospitalité au violon. 

Une rixe. — Jeudi soir, à 11 heures, deux Es- 

pagnols se sont pris de querelle sur le boule- 

vard Gantbetia. L'un d'eux, Félix R..., terras- 

sier, a porté un violent coup de poing à la tête 

de son adversaire, Albert R..,, jardinier. Le 

sang a jailli. 

L'agent de service a fait conduire le tuessé 

à la pharmacie Bortot, oû il a été pansé. Les 

contusions ne sont pas graves. 

Cheval emballé. — Avant-hier, à 1 heure de 

l'après-midi, les agents Jellé et Te-yoliené se 

trouvaient sur le cours de la République lors- 

qu'ils virent venir du côté des thalles un petit 

cheval attelé à une voiture, sans conducteur, 

et qui s'était emballé. L'agent Teychené s'est 

jeté résolument à la tête de l'animal et a pu 

le maîtriser. Puis .s'étant mis à la recherche 

du conducteur, celui-ci a été trouvé sur la 

route de Lunes ; c'était M. Frédéric Rivière, 

56 ans, employé chez Mine David, marchande 

de bestiaux, avenue de Paris. 

11 a déclaré que, revenant de la campagne 

de Lunes, son cheval s'était emballé près'du 

domaine de Gleizes. Ne pouvant le retenir, et 

pour éviter tout danger, il avait sauté à bas 

du véhicule et il s'était fait quelques contu- 

sions. H a été pansé à la pharmacie Aymeric. 

Arrestation. — Dimanche soir, à 7 heures, 

le sous-insnecteur Combes et les brigadiers 

Pouytes et Fabre ont arrêté ,sur le quai Valliè- 

rôs, un individu de nationalité espagnole 

as r ant déclaré se nommer Causse Birbaour, 

âgé de 22 ans. C'est .sur la réquisition de M. 

Jacques Tort, jardinier, rue de la Bobine, que 

cette arrestation a été opérée. 

En novembre 1908, le plaignant aurait été 

victime d'un vol de numéraire et d'effets 

d'habillement : ses soupçons se portèrent sur 

l'Espagnol Birbaour, qui avait disparu. C'est 

en constatant sa présence que M. Tort le fit 

arrêter. 

Les Enfants de la Haute-Garonne. — Demain 

dimanche, départ pour Gabezac h 10 h. J. Ren- 

dez-vous devant, le Granit Café Médaille. 

Lyre Narbonnaise. — MM. les membres ho- 

noraires qui désirent accompagner la Société 

au concours de Rayonne sont priés de s'adres- 

ser, d'ici à lundi au plus tard, à M. Bonnier 

archiviste, bijoutier, place de l'Hôtelde-Ville, 

qui leur fournira tous les renseignements né- 

cessaires. Le départ de la Société est fixé au 

vendredi 28 courant, à 8 heures du soir. 

— Tous les memlires exécutants sans excep- 

tion sont priés d'assister à la répétition géné- 

rale qui aura lieu demain dimanche, à 9 heu- 

res du matin, dans la cour du collège. Pré- 

sence obligatoire. 

Aux amateurs de boules. — Le groupe des 

Amis de la Boule (Bar Universel, rue du Pont, 

Narbonne), avant organisé un concours pour 

le dimanche 23 mai, de 3 à 5 heures du soir, 

délègue huit de ses membres pour le représen- 

ter. Il fait appel atfx amateurs de la ville qui 

voudront y participer. 

L'enjeu sera de 10 francs. 

Règlement des jeux lyonnais. 

Alcazar-Théûîre. — Aujourd'hui samedi, à 

8 heures et demie, le grand succès des Bouf- 

fes-Parisiens : Miss Uélyett, opérette en 3 ac- 

tes, avec le concours de toute la troupe. 

Etat civil du 20 mai. — Naissance : Edmond- 

Paul-Jean Escalettes. 

Décès : Antoinett,e-Ma,rie-!Louise Fabre, 8 

ans ; André Limousy, ancien propriétaire, 87 

ans. 

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miers garantis. 10 ans. — Prix déliant touta 

concurrence. 

taire, le 0 janvier dernier. Elfe ne se rendit 

point à rappel, et » fut de. ce fait condam- 

née à 20 franes d'amende. 

La dame A—-fait d'imposition à. ce jugement 

et, comme elle prcttve qu'elle a été retenue 

data, elle par Ta maladie, le 6 janvier,, le tribu- 

nal la relève de "anaiende unanoncëe contre 

elle. 

— Deux autres aHEcires enat été renwuyées 

aux audience» de venirlredi et de samedi.. 

Hier, jour da '•Aseensfon, toutes tes .audien- 

ces" ont vaqué. 

Faculté dss Lettres 

HISXOIBi' UE VXB.T 3fÉKTJ2rûKSL 

Les Carmes, les Cardelicrs ct les Augustins 

à Toulouse 

Vendredi, M. Graillot a terminé pour cette 

année son cours d'histoire de l'Art méridional. 

Pour cela, après quelques excursions au de- 

hors, il est rentré à Toulouse, où il a examiné 

l'architecture monastique des. quatorzième et 

quinzième siècles. La matière d'une telle 

étude no manque point ; nous assistons, en ef- 

fet, à un épanouissement du gothique compa- 

rable à la floraison romane du onzième siè- 

cle. 

Ce renouveau est produit en bonne partie 

«par la multiplication des couvents sur la 

terre « moundine ». Après l'écrasement de 

l'hérésie slbigooioc, l'fclgllse redouble d'ef- 

forts pour en extirper les moindres traces, 

pour en empêcher toute recrudescence. Des 

ordres prêcheurs accourent à Toulouse pour 

travailler concurremment avec l'Université. 

Les Frères mineurs de Saint-Dominique arri- 

vent dans notre ville vers 1-215, les Cordeliers 

vers 1222, les Carmes vers 1.248. Et leur exem- 

ple sera suivi. 

Tout d'abord, les moines s'inslallent au 

dehors, aux portes de la ville : mais, après un 

assez long stage, ils obtiennent de pénétrer 

dans la cité. Parmi leurs établissements, trois 

surtout doivent attirer notre attention. 

»ici Leyu Sl Jji ' CU com l Jttri,i aans le ïôl, ° ^ 

Théâtre. — Salle archicomblo, jeudi, pouT 

la Juive. Hàlons-nous de dire que la troupe 

de grand-opéra a débuté par un succès triom- 

phal. 

Le fort tétiar, M. Garrére, a chanté le rôle 

d'Eléazar avec un art admirable. Sa voix est 

agréable, puissante et d'une superbe sonorité 

Il la conduit avec méthode ct sans effort 

•La forte chanteuse falcon, Mlle Sterda 'est 

une cantatrice de premier ordre. Sa voix est 

bien timbrée, étendue, fraîche, vibrante 

La basse noble aimée des Caroassonnais M 

Galinier, n'a rien perdu de la solidité dè'sori 

bel organe qui emplit la salle. 

Ces t.roie artistes ne se bornent pas à bien 

chanter ; ils savent animer leurs personnages 

Le public, littéralement enthousiasmé, les à 

longuement ovationnés et rappelés jusqu'à 

trois fois. 

La délicieuse chanteuse légère, Mme Samat 

Mikaëlly, a obtenu un très vif succès dans le 

duo d'Eud.oxie et de Baohel. 

Le rôle de Léopold a été brillamment, tenu 

par le ionor M. Konipiornie., qui s'est l'or:, bien 

tiré dos difficiles vocalises de la sérénade. 

M. Albert (Rugfiery) a chanté, comme tou 

jours, avec beaucoup d'aisance et de sûreté. 

Très fêtées comme d'habitude les dames du 

corps de ballet. Mlles Fabris, Gaotihi et Natta 

ont été particulièrement applaudies dans le 

grand divertissement du 4' acte. Ghœurs et 

orchestre corrects. 

EU somme, débuts très brillants d'une troupe 

excellente qui nous promet une belle saison 

de grand opéra. 

CA.STELMAUDARY. — Tribunal correction- 

nei. — Audience du 21 mal. — Présidence de 

M. Frontil, président. — Le sieur Antonio Li- 

bias, sujet espagnol, 18 ans, déjà condamné 

pour vol par les tribunaux de Lourdes et de 

Rayonne, est poursuivi pour infraction à un 

arrêté d'expulsion le concernant et pour va- 

gabondage. H est frappé de la peine de deux 

mois d'emprisonnement, et le tribunal ordon- 

ne qu'il soit reconduit à la frontière espagnole 

à l'expiration de sa peine. 

Le tribunal reçoit le serment du sieur A, 

Sentenac, récemment nommé au poste de can- 

tonnier de la Compagnie des chemins de fer 

du Midi, à Bram. 

Puis il rend son arrêt dans le procès en dé 

nonciation calomnieuse intenté à M. Etienne 

de Rocous de Cahuzac, conseiller général de 

Relpech, par le citoyen Larrive, maire blocard 

de Péchairic. 

M. de Gahuz.ac est relaxé purement et sim 

plement des fins de la poursuite. 

Caisse rurale. — Les membres adhérents de 

la Caisse rurale de l'arrondissement sont in- 

formés que l'assemblée générale de la Société 

aura lieu le lundi 31 mai 1909, au 6iège social, 

cours de la République, 24. Ils sont priés, eh 

conséquence, de vouloir bien assister à cette 

réunion ou de s'y faire représenter. 

Vol d'un pardessus. — Il est bon de veiller 

«ur les effets que l'on dépose dans les salles 

l'attente des chemins de fer. M. J. P... l'a ap- 

pris à ses dépens. Arrivé dans notre gare 

avant-hier soif, et voulant faire enregistrer ses 

bagages, il abandonna, sur un canapé de la 

Salle d'attente des premières, un superbe par- 

dessus doublé de soie. Puis il courut au bu- 

reau de la grande vitesse. Hélas 1 lorsque, cinq 

minutes plus tard, il voulut reprendre son vê- 

tement,, c'est en vain qu'il le chercha à l'en 

droit où il l'avait déposé : le pardessus avait 

disparu. 

L'infortuné M. J. P... n'a pu que porter 

plainte contre son voleur, dont il ne possède 

du reste, qu'un vague signalement. 

Probité. — Mlle Hélène Anbert, domestique 

chez Mme Carman, rue du Collège, ,a rendu à 

Mme de G..., demeurant dans la rnêane rue, un 

porte-monnaie que celle-ci avait laissé tomber 

sur la voie publique. 

Chien égaré. -— Réclamer : à M. Sipolis, em- 

ployé d'épicerie, un chien loulou, blanc et 

noir, porteur d'un collier sans adresse. 

Inspection. — M. le médecin inspecteur du 

16" corps a visité, hier vendredi, les services 

sanitaires du 143" d'infanterie et la partie de 

l'hôpital mixte réservée à l'armée. 

Une Fêts Grandiosa 

On sait que des orateurs éminents, à 

l'éloquence véritablement méridionale, c'est- 

à-dire imagée, chaude, empoignante, por- 

teront la parole ce soir samedi à la salle 

du Jardin-Royal ; et la foule sera grande 

de ceux qui voudront entendre MM. Magne 

et Despéramons dont l'immense talent, 

nous pouvons l'affirmer, ne se sera jamais 

manifesté avec plus d'éclat, de force et d'é- 

motion. 

La réunion sera certainement la plus 

belle et la plus brillante qu'on ait encore 

organisée à Toulouse. Une décoration fée- 

rique, à la fois lumineuse et fleurie, donne- 

ra à la salle un aspect éblouissant. Les 

dames devant venir très nombreuses, on a 

voulu leur préparer un cadre digne d'elles. 

Et nous pouvons dire que jamais fête ne se 

sera déroulée dans un décor plus somp- 

tueux et plus charmant. 

Nous n'apprendrons rien à nos lecteurs 

en leur disant que l'heure actuelle est une 

des plus dramatiques qu'ait, depuis 1870, 

traversées notre pays. On a voulu qu'un 

souvenir inoubliable la consacrât ; tous les 

détails de la réunion ont été étudiés en 

vue de cet objet. 

Non seulement les discours sont de ceux 

qui doivent électriser un auditoire vibrant 

et patriote ; non seulement, ils répondront, 

par leur forme étincelante et par leur puis- 

sance, aux circonstances sans précédent au 

milieu desquelles ils vont être prononcés ; 

mais encore, par la composition de l'audi- 

toire où seront rassemblées toutes les clas- 

ses de la population toulousaine, et aussi 

par rornementation de la salle, par la dé- 

licate profusion des fleurs et des lumières, 

ce meeting s'embellira d'une note d'élégan- 

ce qui n'a jamais encore été obtenue chez 

nous. 

Nous convions expressément les dames 

et les jeunes filles à cette fête. Elles en se- 

ront les reines et s'y trouveront chez elles. 

Quant aux Toulousains, tous ceux qui ont 

au cœur l'amour de la France et l'ardent 

désir de son salut seront présents. C'est 

assez dire qu'il yaura foule. Ce serait pour 

les absents un regret cuisant do n'avoir 

pas participé à ces grandioses assises dont 

il sera longtemps parlé ! 

Demander des cartes d'entrée aux bu- 

reaux de VExpress, à l'Association de la 

Cigarette, rue Montardy, chez M. Laffau- 

rie, rue d'Alsace-I/orraine, à la Papeterie 

Générale, rue d'Alsace-Lorraine, à la salle 

du Jardin-Royal. 

_ Dimanche, à 10 heures et demie du ma- 

tin, messe à Sainte-Anne. Après la réunion 

de la veille au soir, la chapelle sera trop 

étroite. 

Dimanche, à midi, au Grand-Hôtel, dé- 

jeuner par souscription. Prix, 5 francs. On 

reçoit encore aujourd'hui les adhésions 

dans le cabinet de l'administrateur de l'Ea;- 

press. 

Nos Régiments 

Les troupes du 23° d'artillerie qui ont quitté 

Toulouse pour se rendre au camp du Gausse, 

près Castres, rentreront le 6 juin à Toulouse. 

Mais -dès le 1er juin les troupes du 18» d'artil- 

lerie auront gagné le camp de Causse où des 

manœuvres combinées seront exécutées avec 

le concours des deux régiments. 

Les troupes ont commencé par effectuer les 

tirs annuels à grande distance. 

La musique de l'Ecole d'artillerie suit au 

camp nos braves artilleurs. 

Distinctions honorifiques 

La médaille d'honneur des cantonniers a été 

accordée à MM. Pierre Laforie, cantonnier à 

Peclibusquo ; Jean Doumerc, cantonnier à Ai- 

guesvaves ; Jean-Marie Boues, brigadier can- 

tonnier à Toulouse ; Jean Delmas, cantonnier 

à Gaillac-Toulza ; Jean-François Napoléon, 

cantonnier à Figarol ; eJan Lafon, cantonnier 

à Belberaud ; Jean-Baptiste Comté, cantonnier 

à Puisségur ; Jean-Pierre Abrivat, cantonnier 

à Lahape ; Jean Ségur, chef cantonnier à la 

Magdcleine ; Pierre Astrugue, chef cantonnier 

à Monstesquieu-Volvestre ; Pierre Anglade, 

cantonnier ô Cassagnabier-Tournas ; Raymond 

Pauly chef cantonnier à Cazères ; Jean-Pierre 

Roques chef cantonnier à Amignac ; Jean 

Bousquet cantonnier à Renneville ; Jean-Ga- 

briel C.azeaux, brigadier cantonnier à Toulou- 

se • Jean Lannes, ancien cantonnier à Auzas ; 

Jean-Marie-Guillaume Dessens, ancien canton- 

nier à Asprei. 

GLAGE. — Glacière BAZACLE, Toulouse. 

ca 

Les circon&aCTjjttsrns ciectoralto 

:' — :' 3 - Paris,. îiLmai.. 

M. Breton, députa du Clïer, a dépose sur 1» 

buri'au de- la, Oiambre une proposition do lof 

tendant à ranaUler lia. loi éleetoru.ie JEr 

Ace.ueni à bord d'un sous-marin 

Lorient, 21 niai. 

Au cours dos manœuvres qui avaient lien 

au large do Bclleil, entre les sous-marins e» 

l'encadre du Nord, le sous-marin Opale a. 

éprouve une avarie de machine et a dù merv 

I Uer au port pour effectuer des Tcparatrorrs;— 

Les fonctionnaires de ia marine contre 

M. Théi-y 

m r-~. • . , Paris, 21 inaj. ( 

M Empis, rédacteur principal au ministère 

Cle ia marine, s'est présenté au cabinet do M- 

Chenebûit, juge d'instruction, ct a confirmé ii 

Plainte en diffamation qu'il avait déposée cony 

tre M. Gustave Théa-y. 

M. Empis a demandé au magistrat que le 

dossier concernant la Société mutuelle rnéta'J 

lurgique de 1 Ariège, dossier qui se trouve au 

n..i.iii.-,tere de la marine, soit produit à l'ISS- 

traction. 

On sait que la Société métallurgique a dé- 

pose une plainte en diffamation contre M GUÉ* 

tavo Thery et aussi contre M. Empis à pro- 

pos d'une interview de ce dernier, publiée par- 

un journal du matin. " 

M. CH. OULLIÉ, de Montpellier, agent géné- 

ral pour le Midi du VALS LIMONADE, SOUR- 

'C£ SAIHT-PIERRE, met en garde les consom- 

mateurs de cette délicieuse boisson hygiénique 

contre les imitations que l'on pourrait leur 

-se-evir. 

Exiger la marque Vais Saint-Pierre. Dépôt, 

20, rue Saint-Hilaire, Toulouse. 

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MONSIEUR BAYONNE nous informe qu'il a 

repris la direction de son établissement de 

bains, qu'il a complètement transformé et re 

mis à neuf. 

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D r Doyen et de Keating-Hart, etc. Clinique do 

médecine Electro-Sérothérapique, 55, Allées 

Lafayette, Toulouse. 

Un manifeste eSe la C 

r „ , Paris, 22 mai. 

Le Comiete confédéral a décidé de faire af- 

ficher dans toute la France le manifeste sui- 

vant, qui est la conclusion, momentanée tout 

au moins, de la période d'agitation que noUK 

venons de traverser. 

CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DU TRAVAIt 

Aux travailleurs de France, 

Pour répondre aux provocations et à l'arbl 

traire du gouvernement, pour se solidarisci, 

avec les grévistes de l'administration des pos-: 

tes et sur l'invitation de la C G. T., diverses 

corporations, en un superbe 'élan, firent im- 

médiatement .grève. 

Ce mouvement de protestation énergique et 

généreux s'étendit généralement dans toute W 

France et principalement à Paris. 

Nos camarades postiers, révoqués et grévis- 

tes, ont pensé qu'une telle action, une tellq 

preuve de solidarité effective rappelleraient à 

leur devoir tous les inconscients qui avaienl 

déjà trahi leurs camarades en grève en réin- : 

tégrant leur emploi. 

Il n'en fut malheureusement rien ; des res-, 

ponsabilités s'établiront plus tard, mais nos 

camarades les postiers avait trop préjugé d? 

l'issue heureuse d'une deuxième grève ; celle- 

ci fut, à l'évidence, préparée, incitée, voulut) 

par le gouvernement, désireux d'exercer ùe?. 

représailles contre les militants de la première 

grève qui avaient, avec l'opinion publique, mi.^ 

le ministère en échec et démontré là puissance, 

victorieuse du syndicalisme fonctionnaire, qui, 

se substituera demain à la puissance de l'Etat. 

Mais en attendant, tous nos camarades révo- 

qués et grévistes des P. T. T. demandent au 

prolétariat de ne pas continuer plus longtemps 

un sacrifice inutile, la protestation du monde 

Ouvrier est suffisamment démonstrative ; c'est 

un résultat. 

La C. G. T. constate donc que, par suite dés 

conséquences qu'à eues sur le mouvement pos- 

tier la solidarité de certaines corporations, il 

n'y a plus nécessité de faire appel aux organi- 

sations décidées à se mêler à la lutte et notam- 

ment aux électriciens. 

Le mouvement de protestation en faveur des 

camarades des P. T. T. peut dès lors être con- 

sidéré comme terminé. 

Il reste au prolétariat postier h reprendre sa 

revanche ; il la prendra et la classe ouvrière^, 

encore une fois, secondera son action. 

Le Comité confédéral. 

Maison Lion OdtmiQn 

Rua Alsace-Lorraine, 15, TOULOUSE 

Académie 

Buïletin météorologique du 21 mai — n-i:ro 

Mm 762 ; maxima, gy ; aninima, n . vont d,," s 

id-est ; ciel couvert, avec menaces d'orage I « 

i en l'honneur de Jeanne d'Arc - Trni' 

journée du triduum, paroisse Saint Si" 

iemain dimanche 

lwroisse ^mt-Mi- 

lanche. 

messes basses aux heures or- 

ni 

su- 

Fêtes en 

sième 

chel, de 

Programme 

s!înlo-cA-ne an f f 0886 ^ÏO hëuVes ; Messe de 

nod) ' V01X ' soli et dlœur s («ou- 

Vëpros à 3 heures et demie : nenina Ccrli 

Lmsel • Hœc Pics (Scheurer) ; O^SatuiTril 

(liaendel) ; Tantum eego (Gluck) au ' ularis 

Salut solennel à 4 heures : Sélection snr 

Jeanne d'Arc, de Gounod. 1' Ava.nlde sermon" 

Dieu le veut, -rand chœur ; Panégyrique «IR 

a Bienheureuse, par M. le chanoinei Drtêt 

2 Apres le sermon : Dieu de Miséricorde «oin 

et chœur ; Eloge de Jeanne, d,uo et l on 

Marche du Sacre, orgue ; Reprise de la Mar 

oho et chœur final. 3' Au Salut : O Sacrum 

(Bouichère) ; Te Deum ; Tantum erqo (Meii- 

dolssohn) ; A l'Etendard l chœur triomphai . 

Aipothéose. • 

BELPECH. -- Vaccination. — iM docteur Es 

trade, vacciiiatcur cantonal, procédera aux 

vaccinations et revaceinations : à Saint- 

Amans, le 24 mai, h 11 heures ;à PeCh-Luiua 

le 24 mai, a 3 lieunes ; ù Saint-Seruin, le 25 

des Sciences Inscriptions 

el Balles-Lettres 

Séance du 29 avril 

rRÉSIDIiSCE I1E M. MAUUEL, PRiiSIUENT 

M. Dumas étudie les réformes industrielles 

de Turgot et de Necker. Turgot, «'inspirant 

des économistes, établit la liberté complète du 

travail et supprima les maîtrises, les jurandes 

et les corporations. Mais il eut le tort de n'ac- 

corder aucune indemnité aux maîtres ; il "lésa 

ainsi une foule d'intérêts, fit de nombreux 

mécontents qui s'unirent aux privilégiés et 

amenèrent sa chute. Après lui les corporations 

f urent rétablies, mais leur autorité ne s'étendit 

pas sur les campagnes. Les métiers similaires 

furent réunis et le prix des lettres de maîtrise 

fut considérablement diminué. Quant aux det- 

tes des corporations l'Etat les prit à sa charge, 

mais en gardant ,pour lui les biens des ancien 

nés corporations. 

Necker crut devoir promulguer do nouveaux 

règlements de fabrication, mais il ne les im- 

posa pas. Les fabricants furent libres de fa- 

briquer d'après des combinaisons inventées 

par eux, ou d'observer les règlements à la 

seule condition de prévenir le public. Cette 

demi-liberté était une excellente préparation à 

la liberté complète que la révolution allait 

établir. 

L'ordre du jour appelle l'élection d'un secré- 

taire perpétuel et d'un secrétaire adjoint. 

Ont été successivement élus au scrutin secret 

à l'unanimité des suffrages : 

ccrétaire peri)étuel : M. Mathias. 

Secrétaire adjoint : M. Renauld. 

Le Secrétaire perpétuel. 

Signé : MATHIAS 

Tribunal correct] an îal 

VACIH-- tttSBRCHLSBSÉ. - Comparait «Iwanl le, 

tribunal un ancien bout her, nommé Elie-Jean- 

Aehille Feuga, âgé de 29 ans, qui a été pris 

Vii moment où il transportait les divers quar- 

tiers d'une vache atteinte de tuberculose. Lo 

î n ir icuca avait abattu cette vache le 11 sep- 

tembre au soir, «liez lui. en dehors de l'abat- 

toir muiuçipah.j a cel animal ? u profit 

TOROS 

LA KOVILLADA D'HIER 

C'est devant des gradins absolument combles que 

s'est déroulée hier la deuxième luncion taurine de 

la saison, à laquelle prenaient part les jeunes dies- 

tros Pazos et Flores contre des biclios de Juanito 

Carre ros. 

Avec regrets, nous sommes obligés de constater 

que cette novinllada n'a pas répondu aux espéran- 

ces qu ctous les aficionados et nous-mêmes avions 

fondées sur eUe ; et cela pour deux raisons qui sont 

Indispensables au succès Ue toute corrida : en géné- 

ral, les novillos ont manqué de volonté et de pou- 

voir et sont arrivés difficiles à 1-a mort, aussi les 

chutes sensationnelles ont manquées. et les diestros 

«'ont pas été heureux à l'heure -suprême. 

Mais passons à l'appréciation d'ensemble d© cha- 

cun des éléments de la luncion. 

Les novillos. — Ils étaient fournis par le populaire 

ganadero de Salamanque, don Juanito Carreros. 

De rég-ulière présentation pour une novillada, 

certain d'entre eux manquèrent de pouvoir et mon- 

trèrent peu d'ardeur contre les varilargueros, tels 

le premier, deuxième et troisième ; d'autres, au 

contraire, tels les trois derniers, firent preuve de 

vaillance au 1er, au contact duquel ils s'allumèrent. 

Dans leur ensemble, ils prirent vingt-six piques et 

décousurent quatre chevaux. A la mort, les troisiè- 

me, quatrième et cinquième offrirent des difficultés, 

"surtout lo troisième, qui blessa peu grièvement un 

banderillero et qui, quoique jeune, présentait toute 

l'allure d'un vieux dur à cuire. Le sixième fut, 4 

notre avis, le meilleur de la journée ; U fut volon- 

taire, noble et puissant. 

Pazos. — C'est un jeune diestro qui a des qualités 

qui pourront faire de lui un excellent torero, en 

même temps qu'un bon matador, mais 11 nous a 

paru être plus torero que matador. U manie, en 

effet, la cape avec beaucoup d'aisance et de grâce, 

avec' lo seul mouvement du buste et des bras. 

Toutes les suertes lui paraissent familières. Il nous 

a montré quelques quites excellents et particulière- 

ment courageux. U se sert de la muleta avec dexté- 

rité ct intelligence et a très bien achevé quelques 

passes naturelles et en rond. 

Avec l'estoque, il n'a pas été très heureux; il lul 

a fallu trois pinchanzos et une demi cstocàde pour 

M débarrasser de son premier adversaire. A son 

deuxième, qui a été le plus dangereux de la course, 

11 est toujours entré droit et a piqué constamment 

dans le haut. C'est un bel éloge, car le novillo était 

réellement dangereux ; beaucoup à sa place au- 

raient porté un rapide bajovrazo d'effet immédiat. 

Il a enfin expédié le cinquième d© la môme façon 

quo le premier, c'est-à-dire en rencontrant l'os plu- 

sieurs fois. La fortune ne lui a pas souri à la mort, 

et quelques-unes de ses entrées qui furent bo.n>»£ 

méritaient d'avoir meilleur résultat. Dans l'ensem- 

ble, son travail gracieux a plu aux aflicionajios. 

Flores. — Ce jeune torero nous a paru avoir moins 

de qualités que Pazos. Il se sert moins bien dé la 

cape et de la muleta et est moins tranquille quo lul 

dans le redondel. , 

A l'heur© des braves, lui non plus n a pas été 

favorisé sauf au deuxième toro, qui est mort de ses 

mains àescordado par suite d'un pinchazo wofond. 

Pour ses autres adversaires, il a eu besoin d'autant 

d'entrées à matar que son collègue ; mais il entrait 

de plus loin et moins droit. U s'est tout de même 

dépensé durant la course, et le public lui a su gré 

de sa bonne volonté. 

Des plcadores, un seul est à signaler, c est Capsi 

del Valle qui a donné quelques bons pavasos, 

Des banderilleros, le meilleur fut Campltas. 

La présidence, à éhMge de M. P.ouquier, conseil 

1er municipal, et de deux assesseurs de nos sociétés 

taurines, fut impeccable. 

I a musique fut, commo d© coutume, parfait©. 

Et maintenant, jusqu'au 30 ©t 31 mai, où auront 

lieu de grandes courses landaises, avec le bétail d© 

M Portaller et des cuadrUlns, à la tête desquelles 

figure Marln-I". lo Guenita du jeu landais 

Etafflilioratioiiî 

Par l'emploi des merveilleux 

Veî?î*9 3 c;

Samedi 22 Mai IWJ 

'Avoines. — Courant, 23 30; prochain, 23 45; Juil- 

let-août, 22 35; 4 derniers, 19 49; tendance ferme. 

Seigles. — Courant, 18 50; prochain, 1S 75; juillet- 

»oût, 16 75; 4 derniers, 18 50; tendance ferme. 


Lin. —• Disponible en cuves a. nu, 55 25; courant-, 

fb 25: prochain, 55 50 ; 4 de mai, 55 75 ; 4 derniers, 

16: tendance ferme. 

Colza. — Disiponible en cuves a nu, 67 55; courant 

T7 25; prochain, 07 25; 4 de mai, 67 50 ; 4 derniers, 

terme. 


let-août, 43 25; 4 derniers, 40 25; 3 d'octobre, 39 50; 

tendance terme; stock, 21,475; circulation, 875. 

Sucres. — Disponible, 31 375; courant, 31 626; pro- 

chain, 31 75; juillet-août, 31 875; 4 d'octobre, 29 025; 

tendance ferme; roux cultes, 82 25; autres jets, 28 25; 

raffinés, 62. 

MARCHE DE LA VILLETTB 

Du 21 mal. 


Viande. — 1" quaUté, 2 40; 2", 2 28 ; 3", 2 fr. 

Vente calme. 


Bjés, _ on cote : Pays, do 05 75 a 26 fr. les 100 k. ; 

«entre, de 20 2ô a S0 50 l'hecto. 

Farines. — On cote : Supérieures du haut pavs, 

t5 25 les i- 

tre déclaration devant l'amiral G... el 

devant trois de nos amis; il n'en sera ja- 

mais plus question en ce monde, n'esPca 

pas, Blignac 7 

— J'en prends l'engagement formel^,' 

répandit Raoul, qui s'avançait la maili- 

tendue. 

Alors le major Valérian s'approcha ù% : 

Maya-N'ïama. . j 

— Le dernier nuage est dissipé, lui dife 

il, j'en suis bien heureux. 

Henri d'Alreimpe prenait les deiM 

mains de la jeune femme en lui deman*. 

dant j j 

— Chère petite sœur, êtes-vous héuV 

reuse î 

— De tout mon cœur, mon frère chéri t 

« Un épouvantable accident met"eTtj 

deuil toute l'aristocratie anglaise présent 

te à Paris, et aura un douloureux écho dé 

l'autre côté de la Manche. 

« Hier matin, lady Riehemond, donÊ 

on connaît l'adresse et l'énergie coriim^ 

écuyère, essayait un nouveau chevaî 

dans l'avenue des Champs-Elysées. L'a* 

nimal s'est emporté à la hauteur dv^ 

rond^point et traversant la place de laf 

Concorde, n'a arrêté son galop furieuai 

qu'au milieu du pont. Alors lady Riche* 

mond ayant violemment corrigé sa nion^ 

ture à coups de cravache, la bête, repri&S 

d'un nouvel accès de fureur, a franchi 

d'un bond le parapet, so précipitant dan*' 

la Seine et entraînant dans celte chulaf 

affreuse la malheureuse femme dont ld 

corps, à l'heuro où nous écrivons cest 

quelques lignes, n'a pas encore été rey. 

trouvé. » 

— Pauvre créature f... murmurtf 

Raoul. 

FIN 

FLU^lJHWv\r'i CHUTE rlo CHEVEUX, grâcrt' 

DE 

'nVEaude CotomUeAnîi'S. Bro«* 

:HJCHI.rM%'' , ''300.Bh«i«DomorKuc,r3!iW«»< 

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

-LE NUMÉRO 5CENTIMES 

Organe quotidien dLe jOêîense Sociale et Religieuse^ 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 


^-SoiîsriMESTviEîitfcrTîs 

HAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES ^7°" 

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Tarn-et-Garonne. Lot-et-Garonne 

Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orient&les 

Haute-Garonne, Ariège 


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RÉCLAMES — 

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Les Annonces et Réelamos sont reeues dans j.nt«v 

P.ç>qu?Utne, '.'B. à Toulouse, et enez tous nos ConospoudaWi» 

FIL TELEGRAPKIQU 

ÎVotts commencerons demain 

Samedi 22 Mai 1909. « 19* Année - N° 6,0.43 

Il I 11 llllll II—— 

8bfi 

Œuvre de Justus Miles Forman 


succès de la littérature moderne anglaise, 

peut être mis dans toutes les mains. C'est 

l'histoire émouvante, dramatique et senti- 

mentale du dévouement chevaleresque d'un 

homme qui se sacrifie jusqu'à la mort, pour 

sauver la vie et la raison de la femme qu'il 

aime. 


et les plus palpitants, tout finit par se dé- 

nouer d'une façon heureuse, par le mariage 

de deux êtres que leur noblesse de senti- 

ments destinaient l'un à l'autre. 

L'adaptation de M. Luguet a obtenu au- 


logue à celui qui a marqué l'apparition du 


pièce qui en a été tirée. 

Les Faits du J pur 

Le Sénat a discuté le projet de loi sur l'em- 

ploi de ia céruse. 

La Chambre a continué la discussion des 


— 


adopté le système de la batterie à 4 pièces. 


4e l'intérieur, se sont mis définitivement d'ac- 

cord sur le statut des fonctionnaires. 

— 


bord d'un remorqueur ; la gendarmerie a réta- 

bli l'ordre. 

—î— 



nente des inscrits maritimes ; les postiers, réu- 

nis au manège Saint-Paul, et les ouvriers du 

bâiment au Tivoli-Vaux-Hall, ont voté la re- 

prisa du travail. 

r —>- 

Des ouvriers, voulant débaucher des tra- 

vailleurs dans le 16° arrondissement, sont en- 

trés en collision avec la police ; Pataud a été 

Injurié par des terrassiers, qui lui ont reproché 

de ne pas avoir décrété la grève des électri- 

ciens. 

—!— 

Tardiven, dont le nom a été prononcé è pro- 

pos de l'affaire Steinheil, a été arrêté dans 

l'Eure. 

—:— 

Six chevaux sont morts au cours de la course 

de chevaux attelés partie de Bordeaux ; les 

coureurs sont arrivés à Agen. 

—»>— 

Sea Sick, à M. W.-K. Vanderbilt, a gagné le 

prix Consul (20.000 fr.), à Maïsons-Laffitte. 










française. 

Le scénario de cette grève, dont tous 








pourri l 

Mais à chaque jour suffit sa grève 1 







du caipitaine Marix que celle des P. T. T. 





















forcer les cris, très peu nourris, de : 




— Vive la grève ! 



qui commence, s'empressent de mettre à 

profit les conseils donnés, jadis, par le 

« camarade » Briand. On se bat. Des 

deux côtés le sang coule. En moins de 

vingt-cinq minutes, la garde républicai- 

ne, renforcée par de solides cuirassiers, 

se trouve sur les lieux. C'est fini ! C'est 

à peine s'il y a deux ou trois têtes à demi 

cassées. Magnifique résultat pour le sau- 

veur de la République et de la société ! 







« Vive la grève générale ! » Des méfaits 





monstrueuse usera des moyens de répres- 

sion qui lui sont familiers. S'il le juge 

nécessaire à sa politique, il y aura même 


ne pas rapprocher du feu... 

Que signifiait ? Et qu'était ce mystérieux mé- 

canisme ? Le brave homme, né malin, télégra- 

phia tout simplement sa trouvaille à 1 obser- 

vatoire de Bruxelles. Et peu après, le proprié- 


CÎi'GT accord avec le Duc, elle voulait réité> 

1 attaque, au moins le surlendemain vc 

1 autre face de la ville, au moyen d'un po 

de bateaux jeté sur 1© fleuve, au droit < 

Saint-Denis. Vain espoir ! Dans la nuit 

parti du retour à Bourges, le parti de 

paix à tout prix, avait arraché l'ordre ; 

fair© démolir et dépecer le passage. 

Cependant, la retraite opérée, désolair 

et définitive, de l'autre côté de la I.oii 

des plans intrépides se combinaient < 

cor©. 

D© sa terre de Beaumont-le-Vico-mte, de 

mer débris de son héritage, où il était r 

tourné combattre aux avant-postes, le !•:•; 

ce demandait Jeanne pour se jeter en No 

mandie. Le superbe dessein ! Le pob 

champ d'action ! Le groupe de la peur et < 

la paix s'arrange pour y mettre ordre. Qi 

signifiait maintenant cette fille dont î 

charme était rompu, qui prétendait recon. 

mencer une campagne, exger de l'héroïsi! 

©t partir à la conquête de Rouen ? 

Les deux fidèles compagnons ne deva.ie 

plus se rejoindre. 

Mais ils pouvaient se souvenir, l'un co': 

ane l'autre. 

Et sur la chaussée atroce de Compiègn 

devant le tablier du pont que relevait lent 

ment 1© contrepoids fatal, dans la tour . 

Beaurevoir, sur la place du Vieux-March-' 

de quelle mémoire et de quelle amertum 

prisonnier© angoissée, martvre, Jeanne j 

dut-elle pas revoir passer l'image du Prii 

ce confiant et chevaleresque, affaM© ci cor 

rageux, qui avait cru enfile, en sa ètiufc 

personne, en son œuvre merveilleuse ' 

près de qui, sans la traîtrise de la fortuit" 

elle aurait pu réussir et parfaire pour 1 

pays de France, qu'elle aimait tant, de 

belles, de si vengeresses, d© si triomphal- 

entreprises. 

GERMAIN LEFËBRE-PONTALIS. 

être arrivera-t-il une heure où les camara 

des qu'il tient en laisse se vengeront. Atten- 

dons avec confiance cette échéance libéra- 

trice. Tout s© paie en ce bas monde. 

MENAL.QUE 

SOLUTION 

De M. Drumont : 

En se plaçant au point d© vue le plus vil 

et le plus bas auquel puisse s© placer un 

homme, le point de vu© du Q. M. qui n'a 

que de l'indifférence pour les intérêts de 

son pays et qui n'a qu'un but dans la vie 

être réélu, on ne peut concevoir rien de 

plus stupide que l'hostilité violente que té 

moignent les radicaux à l'idée d'une disso- 

lution. 

Ces malheureux devraient saluer Pu- 

gliesi-Conti comme un bienfaiteur. La dis- . 

bon, on en cherchera un autre. M. Hamard 1 solution immédiate est la_seule planche de I héroïque, elle crispa sa main droite sur 1© 

a vu, ou plutôt a voulu voir, dans le dou- I salut pour eux ; ils devraient s'y accrocher premier barreau qu© venait de laisser libre 

'comme des naufragés, en train de rouler 

ligents qui brillaient d'énergie. Au bord de 




que rendait plus sombres encore la lisièr© 


naient jouer sur leur masse. 




loin de tout© extase et de toute hallucina- 




ce boulet va vous tuer ! » Ainsi, presqu'ite- 


quand le boulet ronfla, fracassant une tête 

au passage, le duc s'était rangé de deux 




Elle mesura d© l'œil la haiiteur à gravir. 

Et puis, réclamant sa place dans la fil© 



dra pas. La Steinheil a ©u beau reconnaî- 

tre sas mensonges, il lui dirait plutôt : 

Vous vous trompez, madame, ce sont 


qui ont tué votre mèr© et votre mari. » 


Si l'on voulait le définir d'une façon des cadavres. Mais de même que c'est 

précise, il y aurait lieu d'abord de re- lui qui donna le signal de la grève, 

chercher si le vieil axiome latin is fecit c'est lui qui décidera à quel moment doit j Le complot de Clemenceau contre la majo 







il est capable de le sauver ? 




cédés policiers^ 

Il est le maître incontesté de cette école 







le programme minutieusement établi h 






lui-même, le patron de M. Hennion au- 


fait, il sera toujours à temps de le faire 

quand tout sera rentré dans l'ordre dans 


Jusqu'ici, tout s'est passe comme le 

voulait le grand mystificateur national. 




» Vive la grève ! » Puis, comme la grève 

n'éclatait pas assez tôt, le gouvernement 

i précipité les choses. 


rriors et patrons il préconise toujours 

& ceux-ci la patience et la manière douce, 

U s'est impatienté, il a utilisé la manière 

forte et a frappé sans pitié, avec la 

âernière rigueur-, les employés qui se 

plaignaient de l'Etat-Patron. 

il voulait, une deuxième grève pour 

lairo oublier sa défaite du mois de mars 

Celle grève, sa grève, il l'a eue. 

D avait, préparé une revanche écla- 

tante. Il l'a obtenue aussi complète qu'il 

îûvait la souhaiter. A l'heure voulue, 



C'est ainsi qu'on se maintient au pou- 









t Cette politique, puisque cela s'appelle 





VSetor LESFIME.1 

rité. — Plusieurs députés compromis 

dans l'affaire Marix. — Dictature et ex- 

pectative. 


Cette affaire âe la grève générale paraît 

de plus en plus obscure. La polie© inter- 

vient aujourd'hui si souvent dans les con 

flits ouvriers, elle joue un si grand rôle 

dans toutes les aventures politiques, qu'on 

se demande si ce n'est pas elle qui essai© 

de pousser au chômage général. J'ai d'ail- 

leurs entendu soutenir cette thèse dans la 

salle des Pas-Perdus. Celui qui s'en faisait 

l'interprète tenait 1© langage que voici 

Clemenceau cherche un prétexte hon- 

nête pour dissoudre la Confédération Géné- 

rale du Travail ©t incarcérer ses princi 

paux membres. Or, quelle meilleiire occa- 

au fond de l'abîme, et qui ont déjà de l'eau 

salée plein la bouche. 

Sans doute, les trois quarts de la bande 

seront engloutis, mais la dissolution est 

encore le seul moyen qui puisse permettre 

à quelques-uns d'échapper à l'anéantisse- 

ment total. 

Si le radicalisme est fini à Paris et dans 

les grandes villes, il compte, malgré tout, 

quelques coins d© province, quelques 

bourgs pourris où l'organisation bourgeoi- 

se et maçonnique tient encore. 

Avec une dissolution immédiate, le radi- 

calisme aurait pu garder quelques sièges 

dans ces parages où les comités ont mis 

si solidement la main, surtout que la déli- 

vrance demandera quelque temps. 

Dans un an, les radicaux ne trouveront 

plus un électeur qui veuille d'eux. 

Sans doute, tous ces farceurs s'imaginent 

qu'ils vont recommencer l'éternelle mystifi- 

cation, voter, au dernier moment, toutes 

les lois sociales dont ils ne se sont pas pré- 

occupés plus que de leur première chemise, 

tant qu'ils ont pu croire qu'ils étaient dé- 

sormais Q. M. à vie. 

On va voter les retraites ouvrières qu'on 

a déjà votées une fois, voter les lois Ber- 

teaux qu'on a votées, je crois, deux fois. 

Le truc ne prend plus. Postiers révoqué 

ou non révoqués, postiers du dehors ou du 

dedans, seront d'infatigahles propagandis- 

tes contre les saltimbanques du radica- 

lisme. 

Il viendra un moment où un radical ne 

sien lui sera offerte que cette tentative de 

grève générale qui n© peut aboutir, si tou- pourra même plus prononcer un mot dans 

tefois elle aboutit, qu'à fore© de violence ? les réunions publiques. 

L'objectif ostensible de Clemenceau est de C'est alors que les radicaux regretteront 

pousser les agitateurs aux voies de fait, de n'avoir pas saisi la perche de la disse 

Du journal de M. Combes, à propos du ca- 

pitaine M,anx : 

« Une hirondelle ne fait pas le printemps 

un concussionnaire ou un eecroc ne compro- 

mettent pas un parti, à plus forte raison un 


» Depuis que nous avons assumé la direc- 

tion de ce journal, nous avons nettement mar- 

que notre aversion et notre mépris pour la c é 

tite bande de mercantie qui trafiquent de 

leurs relations ou de leur influence » 

Les combistes ne manquent pas de toupet ! 

—©— L'internationale. 

La Chambre a statué sur la proposition dA 

M. de Dion, tendant à frapper /une pe di

Samedi" 22"msf f909 

tant un coup sensible à notre industrie plombi- 

Jère ; cet argument est négligeable. Le Sénat 

«'hésitera pas a. rectifier la proposition de loi. 

M Dalahayo dépose un amendement tendant 

t retrancher du texte de la commission les 

mots qui interdisent l'emploi de la céruse à 

'l'extérieur. 

Par 207 voix contre 71, l'amendement De- 

iahaye est repoussé ; l'ensemble est adopté. 

Le Sénat passe à l'article 3, ainsi conçu : 



fiioit à une indemnité qui sera Axée par le tri- 

'bunal civil de l'arrondissement où sera s>tué 



tar un locataire, une indemnité distincte serait 

(lue au locataire et au propriétaire de l'immeu- 

le - " . ^ , 


ment, le rejet de cet article. . ~ 


M. Flaissières. — Le Parlement a-t-il songe 

a indemniser les fabricants de vins de raisins 

secs quand il a prohibé cette boisson pourtant 

in offensive ? Et l'on voudrait indemniser ceux 

nui vendent du poison ?... 

M. Viviani. — L'accord entre les deux 

Chambres n'est réalisable que par le rejet de 

'l'article 3 : la loi ii'exipropn-a pas les fabri- 




faire échec aux plus légitimes exigences de 


M. Cuillîer. — Le vote émis par le Sénat 


plète de l'industrie de la céruse en France ; 

en équité, il n'est pas possible de prononcer 

cette suppression sans accorder aux indus- 



Voix : le scrutin donne lieu à pointage. 

Par 141 voix contre 126 l'amendement est re- 

poussé. 

Le Sénat s'ajourne à mardi prochain 3 heu- 


est levée à G h. 50. 

Une manœuvre contre le Creusot 



gouvernement sur le bruit de poursuites con- 


çons. 




poursuites a. l'heure actrwlle. M. Denys Cochin 

voudrait amener le gouvernement à désavouer 


grand établissement métallurgique, qui aurait 

perdu, par suite de chantage, pour plus de 


AU LUXLIsïBÛapDl] 




des grandes lignes de son jrapport sur le projet 




de demander, le plus tôt possible, la mise à 




adopté le système de ia batterie de quatre 

pièces. 

La Crève 


La séance est ouverte à 2 heures, sous ; a pré 

' Jidence de M. Brisson. 

LES pfiiflEs A ik SÉRICICULTURE 

Le président. — Je rappelle que la Chambre 

s'est arrêtée mercredi à l'article 4. 

NI. Devèze. — J'ai l'honneur de présenter l'a 

men dément suivant : 


cle comme suit : « A partir du 1 er juin 1909 jus- 

» qu'au 31 mai 1924, il sera alloué sous coiid'- 

» tion d'un salaire minimum de 2 francs aux 

i ouvrières flleuses proportionnellement... » Le 

reste sans changement. 

M. Grtippi, ministre du commerce. — La 

commission des douanes a fait tout ce qu'elle 


au moyen d'un prélèvement sur les primes. 


s'en contenter. (Très bien 1 très bien 1) 

• M. Milleramt — Si la Chambre veut faire 

une œuvre sérieuse, il faut qu'il soit entendu 

que si elle renvoie à la commission du travail 



cidé de faire pour ces ouvriers et ouvrières une 

réglementation spéciale et il faudra aussi que 


mission. (Très bien 1 très bien 1) 

M. Gruppi. — La collaboration du gouverne- 

ment sera entièrement acquise à la commis- 

sion. 

M. Klotz. — U y a un grand intérêt, à voter 


blées ; ne craint-on pas, en prolongeant ce dé- 



prorogation de primes. (Très bien 1 Très bien!) 

M. Pastre. — Le titre de la loi porte les mots 

« encouragements à la sériciculture et à la fi- 

lature »; on peut écarter ce qui intéresse les fl- 

ieuftes. (Très bien I Très bien !) 

Ma Beauregard. — Je ne pourrai voter les 






Ni. CrupjJi. — Je comprends le langage de M. 



à la responsabilité qu'ils encourent, s'ils pri- 




présente; (Très bien ! Très bien 1) 

M, de Rame], — Je 'repousse la proposition 

de disjonction et de renvoi de l'amendement 

à la commission du travail ; 6i cette commis- 


on est en droit de le supposer, si la demande 


faut tenir compte pour l'évaluation de la pri- 


M. Bcureiy, rapporteur. — Ma tâche est bien 

difficile ; j'espère que le but que l'on poursuit 

sera atteint par le jeu de la loi qui va être votée 


coup de {dateurs, (Interruptions à l'extrême- 

gauche.) 

M. A"'arc?. — On ne peut pas compter sur ces 


la main d'œuvre italienne. (Très bien ! très 

bien ! à l'extrême-gauche.) 

Le président. — Je vais mettre aux voix la 

disjonction. 

M. Fournier. — Je déclare, au nom des repré- 

sentants de la région sériclcole, que je ne vo- 


ment de première classe. » (Applaudissements 

à rextrême-gauche.) 

Oh vote ; par 349 voix contre 216, la disjonc- 









M. Cruppi combat les amendements Pastre et 

Rognon. 

M Klotz propose le taux de 6 %, qui est 




tif à la répartition des prélèvements sur .les 


132. 


'levées ; la suite de la discussion est renvoyée à 

lundi ; la séance est levée à 6 h. 51. 

AU PALAIS 





tusionnés dans l'échauffourée du manège St- 


le sous-brigadier" Lafond, du 3» arrondisse- 



pyrogène à la tempe ; Ganil, du 3 e , coup de 

chaise au menton ; Leyrat, du 3°, blessé au 


pied au ventre, est soigné à l'Hôte 1-Dteu ; Ga- 


le ventre. 



LA JOURNÉE DE VENDREDI 

La situation 



tout fait croire que maintenant nous aippro- 

cisons du dénouement. 






—- Notre affiche se suffit à elle-même et se 


sortant de La séance du Comité exécutif. 

En effet, il est tacite d'en déterminer la 








probable, la grève des postiers continue à ne 









siers. 







agents. 

Finalement on put se rendre maître des for- 




vice. 







vistes de jeter feu bas et d'arrêter les ma- 

chines. 

U voulut parlementer, représentant les dan- 

gers que présentait l'arrêt des groupes d'épui 

sèment, mais celui qui paraissait conduire la 




sistait. 

En présence de ces menaces, les machines 







lence par le -compagnon Péricat ; il faut croire 



Il était 10 heures environ ; M. Pataud se 




que matin avant de se rendre a son bureau, 

lorsqu'il fut, conspué. 



- Fumiste, lui criait-on, c'est comme ça 





le menacèrent. 

Interloqué, M. Pataud garda le silence, puis 


épaules. 

Dès que le syndicat des terrassiers a été in- 




Des paroles échangées avant l'ouverture du 


s'abstiennent ; dès lors, observent- les chefs de 

14 Ç. G. T., pour qui nous battrions-nous, et 

•pourquoi nous obstineriôus-nous contre l'im- 

possit'i», à galvaniser des morts ? 


te M. Pauron prend aussitôt la parole ; il 


cats autres que celui des postiers et de l'attt- 


fédéral des P. T. T. a décidé la reprise du tra- 

vail. 




M. Valette, un ambulant révoqué, rend à son 

tour hommage aux terrassiers, et proclame 

que la reprise du travail s'impose, rendue né- 

cessaire par la situation même. 


à son tour. 


la C. G. T. 

Très maître de lui, M. Niel parle d'une voix 


classe ouvrière, qui était prête à marcher avec 

les postiers. 

— Mais il faut avouer, dit-il, que poux 


a'êti-o complet ; c'est que nous doutions un 

peu de 'la grève des postiers, et du m ambre des 

grévistes surtout. 

» C'est pourquoi nous avons fait un second 

appel, espérant ampli-fier le mouvement et 


te saLle ; vous constatez vous-mêmes que nous 


» Il y a mieux : -le comité confédéral a reçu 



pris ; il est permis à tout le monde de se trom- 

per. 



La saille applaudit ; quelques coups de sif- 

flet se font entendre, et M.Simonet, sous-agent 

révoqué, vient demander â rassemblée d'éta- 



aux ouvriers, l'autre déclarant la fin de la 


Un terrassier qui se trouve dans la salle s'é- 

crie : 

— Vous nous lâchez, après nous avoir fait 


— Il n'y a pas que vous », lui répond M. 



qués se présenteront dans les bureaux ; les 

autres se rendront dans les psimanences, où 

l'on étudiera les moyens de leur procurer du 

travail. 



lations qui se sont établies entre les salariés 

de l'Etat et ceux de l'industrie privée auront 

des conséquences heureuses. 

» Malgré les mesures que pourront prendre 

les. gouvernants, malgré lee barrières qu'ils es- 

saieront de dresser entre nous, nous irons 

quand même vers le prolétariat organisé, gui- 

dés par le sentiment de cl&ssc et par une plus 

juste compréhension de tous les travailleurs. » 

Un KOUTEAU SCANDALE 


L'Intransigeant dit qu'un nouveau scandale 

est sur le point d'éclater dans lequel un ml 

nistre serait compromis. 

Voici la note de l'Intransigeant, auquel nous 

laissons la responsabilité de cette informa- 

tion : " , , 

' « L'affaire Marix commence à peine qu un 

très gros scandale se prépare qui vtse un mi- 

nistre en exercice,, et l'un précisément des 

plus attaqués ces derniers temps. 

» Il 6'agit cette fois non d'une affaire politi- 

que, mais d'une affaire privée, affaire d'ar- 

gent où le collègue de M. Clemenceau apparaît 

dans une posture singulièrement délicate. 

» Tous les efforts ont été faits par le mi- 

nistre en question pour obtenir de la femme 

qui le met en càuse, Mme Y... de Z..., le re- 

trait de sa pM».iuie i mais cette personne se dit 

armée ,en possession des documents les plus 

formels. 

» -L'affaire ne peut manquer, d'être connue 

et elle entraînera probablement la chute de 

celui que les plus violentes attaques n'ont pu, 

jusqu'ici, ébranler. » 

MHEIL 


La politique générale 


Sur le bureau de la Chambre son interpella 

lion sur la politique générale. 


rernement quelles mesures U compte prendre 

oour remédier à l'état d'anarchie qui met en 

oéfu les intérêts essentiels du pays. 

in, Gauthier de Clagny demandera la discus- 


chain. 

Diautre part, le groupe radical de la Cham- 

bre, voulant donner le change, s'est réuni au- 


chose. 

Voici'le procès-verbal publié à l'issue de la 


ger, de crainte d'en détruire la saveur. 

a Le groupe do la Gauche radicale a décidé 

d'inscrire à son ordre du jour l'examen des 




réactionnaire (sic). 



de guerre, de la question du statut des fonc- 


Comme on le voit, la Gaucho radicale, dé 

vouée à M. Clemenceau, prépare au gouverne 

ment la diversion par le uéril réactionnaire. 


du coup du complot annoncé depuis long- 

temps. 

M. Gôrault Richard, député de la Guadelou 

pe et l'un des plus fermes soutiens de M. Cle 

Wienceau, s'est fait inscrire pour prendre la pa- 

role dans la discussion del'interpellation de 

M. Gauthier de Clatruy. 

Les abus du timbre-quittance 

aSS"ôJgSKS '.r!^;:^f > ; ,ii "'N--''''-î'-'uo 1a 

raie proposition- de " " j, T'pÔVoUf ""f 

soustraire .-\ l'application de l'arttol» il 

oj de wt les reçus dl titre* et lei ' -ee ,s r 0 

jets autres que les lettres de voiture les réci 

pissés de chemins de fer et les colis postaux 

LES P. T. T. 





gnement. ; tout porte à croire que les perma- 

nences sont vides, que le travail a repris par- 



vement. 




encore pour entraîner leurs camarades qui ont 

repris le travail. 





à se rendre a cette réunion, mais l'administra- 

tion a donné des instructions sévères, et les 

employés qui s'absenteront seront, sans dou- 


Les précautions gouvernementale» 


Parmi les précautions imaginées par M. 

Clejfenceau pour parer au danger de la grève 



Par ordre du ministre de l'intérieur.les sous- 

préfets ont. transformé en gardes-champêtres 

tous les cantonniers de France et leur ont fait 

prêter serment, en cette qualité, devant les 


Cette cérémonie avait pour objet, dans la 

pensée de M. Clemenceau, de permettre aux 

cantonniers de verbaliser contre les grévistes 

qui pratiqueraient le sabotage des lignes te 

légraphiques. 

Malheureusement, M. Clemenceau a oublié 

que les gardes-champêtres sont nommés par 

les maires et non par les sous-préfets, et 

qu'aucun tribunal ne reconnaîtrait comme va- 

lable un procès-verbal dressé par eux. 

Moulins, 21 mai. 


soient commis, lo préfet de l'Allier a fait éche- 


Moulins, les cavaliers du 10' chasseurs ; les 

soldats du 92" ont été répartis entre Gannat et 

Saint-Germain-d es-Fossés. 

D'autre part, un certain nombre de réservis- 

tes, appartenant a. la garde des voies de com- 

munication, ont été convoqués d'urgence et ré- 

•partis sur différents pointe des voies ferrées. 

Meeting au Manège Saint-Paul 

.J'I? Potiers non révoqués étaient convoqués 

cet après-midi au Manège Saint-Pa-ul 

iSSâi;i'«"''-;"-«. s --ï';s 


Les inscrite maritimes paraissent disposés à 

répondre à l'appel parti du Congrès ; l'un des 

secrétaires généraux d'une compagnie de na- 

vigation a fait la déclaration suivante sur la 

situation : 

— A Marseille, tout est calme pour le mo- 

ment, mais on peut s'attendre, à une cessation 

aussi brusque que générale du service. 

» A Toulon, les inscrits doivent déposer 

leurs rôles cet après-midi entre les mains de 

l'administrateur de l'inscription maritime, et 

ce sera la. grève sans qu'on puisse en prévoir 

l'issue. 

» Je sais que des ordres ont été donnés pour 

que le6 croiseurs et contre-torpilleurs de l'es- 

cadre de la Méditerranée se tiennent prêts à 

partir, le cas échéant, assurant ainsi les ser- 

vices postaux. 

» Quant au service des voyageurs, qui ne 

peut être assuré en aucune façon par des na- 

vires de l'Etat, il n'y a plus de navires d.u tvoe 

des transports qui, lors do- la dernière grève 

avaient pu être utilisés. 

» A Dunkerque, il est probable que les doc- 

kers se joindront aux inscrits. » 

Au ministère de la marine, on déclare n'a- 

voir reçu aucune nouvelle des ports où des 

mouvements de grève sont signalés. 


Les inscrits maritimes annoncent pour ce 

soir une manifestation à la suite de laquelle 

les conseils d'administration des syndicats se 

réuniront à la Bourse du Travail pour pren- 

dre des décisions en vue de la grève générale. 

Sur tout le littoral, et notamment à Saint- 

Tropez et Saint-Raphaël, les délégués du syn- 

dicat des inscrits maritimes de Marseille font 

une- active propagande. 

Les ouvriers du bâtiment 


près générale, mais les patrons ne s'en émeu- 





Dès 1 h. i, les ouvriers du bâtiment arrivent 

en granu nombre pour assister à la réunion du 



sieurs milliers de manifestants ne peuvent 

trouver ue place et restent massés aux abords ; 


environs ; il y a quinze mille ouvriers. 

Les terrassiers, qui forment la majonje, por- 

tent iéglantlne rouge à la boutonnière ; -un 



et aussi quai de Valmy, o ùdes travaux de ré- 


11 comprend des cuirassiers, des gardes répu- 



rassiers pénètre dans la caserne du Château- 


d'infanterie. 

Sur son passage, des manifestants poussent 


A 3 heures, la séance est ouverte ; les jour- 

nalistes sont exclus de la réunion. 

M Pauron prend le premier la parole, pour 

remercier les ouvriers du bâtiment de leur 

belle grève de solidarité ; il ajoute qu'après 

entente avec la C. G. T., les grévistes des 

postes estiment que le moment est venu pour 

le bâtiment de reprendre le travail ; c'est le 

conseil ou'il donne aux assistants. 

Un postier révoqué prend la parole ; il con- 

seille aux grévistes de ne pas Iaire des sacri- 

fices inutiles, puisque les postiers ont repris 

le travail. 



engagent la C. G. T. à décréter la reprise du 

travail pour demain. 



Au moment de la sortie -du Tivoli, M. Lépine 

vient se placer juste en face de la porte de la 

sortie ; la plupart des assistants manifestent 

en chantant l'Internationale ; le préfet donne 

alors l'ordre à ses agents de faire sortir par 

petits paquets. 

Les manifestants se montrent tellement 

surexcités dans la salle que le préfet de police 

intervient et déclare que tant que le calme ne 

sera pas obtenu, personne ne sortira ; les ma- 

nifestants lui répondent par l'Internationale, 

par des coups de sifflet et des cris nourris : 

melès 67 

Mutuel . gagnant 276 50 ; plaees 1 roUes bl - 

Alby 44 50, Durfort 15, 

1 l:s " imN r.,-;:, n aval. 

Demain courses à Enghlen; partants ot montes 

rttlTIhiârMa'uMn? Odessa (A. 

"prix du Clan : Clarence II (Ciblions). M. BonifMe 

(W. HeadV, Pretty Alice (Lovcgrove), lair Klng 

tT priï do''!* Mar** : Lord KUdare (lt. Sauvai). 

L'Affaire Marix-Serès 

L'instruction 


Le juge d'instruction André a continué à en- 

tendre aujourd'hui différents témoins dans 

l'affaire Marix. 

Tout d'abord M. Pierre Chapelle, auteur dra- 

matique, qui a répété le récit qu'ont publié les 

journaux ; le juge a entendu ensuite M. Céra 

de Luna. 


M. Chauvin, député de Seine-et-'Marne, dont 

on a donné hier la réponse aux allégations 

formelles de M. Armand Marix, a déclaré qu'il 

allait immédiatement saisir le parquet de sa 

circonscription d'une plainte contre celui-ci 

pour l'obliger à faire la preuve des faits avan- 

cés. 

m 

L'incident ëe Casablanca 

La Haye, 21 mai. 

Les plus grandes précautions sont prises 

pour garder le secret absolu de la décision du 

tribunal arbitral sur l'incident de Casablanca 

jusqu'au moment du prononcé, qui aura lieu 

demain à 3 heures ; mais on croit savoir que 

cette décision est de nature à ne troubler en 

aucune façon les relations franco-ailexuandes. 

Une famille d'assassins 

Dijon, 21 -mai. 

Les agents de la brigade mobile de la Sûre- 

té de Dijon, mandés par le parquet de Bar- 

sur-Seine pour rechercher les auteurs de l'as- 

sassinat des époux Guillaume, propriétaires à 

Chelsey, assassinat commis le 24 janvier, 

viennent de procéder à l'arrestation d'un nom- 

mé Bouchardat, fermier dans cette commune, 

et de sa fille, Maria. 

L'empreinte de l'index sanglant laissée sur 

un litre d'eau-do-vio a fait reconnaître Bou- 

chardat, et sa fille a -été reconnue par des 

morceaux d'étoffe d'un édredon arrachés par 

les clous de ses souliers. 

Les Bouchardat se sont reconnus les au- 

teurs d'autres crimes commis, il y a cinq ans, 

à Vanlay, où les époux Thuillier furent assas- 

sinés comme les époux Guillaume. 

Le désespoir d'un meurtrier 

Reims, 21 mai. 

Lucien Grandperrin, 19 ans, garçon de café, 

ayant rencontré chez son amie, Mlle Blanche 

Henry, son rival, René Plchol, déchargea sur 

lui cinq coups de revolver et le blessa très 

grièvement. 

Ii fut se constituer prisonnier et fut écroué. 

Ce matin, on l'a trouvé râlant dans sa cet 

Iule ; il s'était pendu au vasistas avec un bout 

de corde. 

Rappelé à la vie par un énergique traite- 

ment, il a renouvelé sa tentative, et on a dû 

lui mettre la camisole de force. 

Navire pris dans les glaces 

Saint-Jean de Terre-Neuve, 21 mai. 

Le transatlantique Mongolian a enfin pu 

s'échapper ce matin et trouver, à vingt milles 

au sud de Saint-Jean, un refuge où il atten- 

dra le départ des masses do glace. Une tem- 

pête de neige sévit en ce moment. 


Les employés du Métro, après une réunion 

tenue ce matin à la Bourse du travail, ont dé- 

cidé l'envoi d'une délégation auprès du direc- 

teur de la Compagnie pour demander la réin- 

tégration des cinq employés révoqués cea 

jours derniers en raison de leurs nombreuses 

absences. 

Les sabliers et les carriers 


Dans le bassin de Vigneux, les sabliers sont 

en grève ; un groupe de terrassiers, que con- 

duisait M. Ricardeau accompagné d'un délé- 

gué de la C. G. T., a malmené les mariniers 

non syndiqués au service des sablières ; les 

carriers d'Argenteuil et du Sannois se sont 

mis de nouveau en grève, par solidarité. 

Lettre des postiers à la C. C. T. 


Dans la matinée, M. Pauron, au nom du 

Comité fédéral des P. T. T., a adressé la let- 

tre suivante à la C. G. T. : 

« Camarades, 

» Le Comité fédéral des P. T. T., après avoir 

constaté que le mouvement de solidarité de la 

classe ouvrière n'a pu donner une recru-des 

cence nouvelle à la grève des postes, engage 

les organisations ouvrières en lutte à repren- 

dre le travail pour ne pas compromettre l'ave- 

nir de leurs groupements par des sacrifices 

inutiles. 

» Le Comité remercie les organisations ou- 

vrières du témoignage de solidarité qu'elles 

viennent de donner aux camarades des poè- 

tes. 

» Quelle que soit l'issue de la grève- les re- 

Courses de chevaux 

A MAÏSONS-LAFFITTE 


Prix de la Frette, à réclamer, 3.000 fr., 1.300 

mètres environ. — 1. Pierrot-II, par Remln- 

der et Pyrale, à M. F. Charron (Baratj ; 2. 

Hawaï, à M. O. Srnets (A. Woodland) ; 3. Bon- 

bonnière, à M. J. Deloche (Barre). 

Non placés : Cajoleur, Podole, La-Lune, 

Fleur-des-lndes, Ficelle, Ferrières, Rajah, Mé- 

gacephalon, ilanelle, Mont-Roty, Derviche. 

Herlevé, Grand-lsîam. Hastings, Riva-Bella. 

Trois longueurs. Une longueur. 

Mutuel : gagnant 51 50, placés Pierrot-II 


Prix Bocage, 5.000 fr., 2.000 mètres environ. 

— 1. King's Love, par Palmiste et Frédégon- 

de, à M. Auguste Pellerin (Bellhouse) ; 2. Re- 

belle, à Mme Cheremetefl'. 


Mutuel : gagnant 16. 

Prix de Verneuil, à réclamer, 4.000 fr., 2 600 

mètres environ. — 1. Diabolo, par. Sainfoin et 

"amagtic, à M. le marquis de Ganay (A. 

Woodland) : 2. Or-du-Rhin, â Mme Doublet : 

à. Sea-Kmg, à M. W. Davis (Rabat). 

diao n rÏÏ? C r, s : Gargantua, Saint-Servan, Lu- 

trôie U ? 0d ' Clmaise ' M « di «. Perspicace, Çeer 

i^^^œSjfaf** Diabol °15' °- 

roa 

ri l« iSSWB — - ^ envi - 

iMnc Lannes), Sllvership (Deieye: ,. 

val) Se Adam II (VacHoti) Biscaye (Lajbejg. 

Miss Mrreira (Bourdale), Le Liseron (A.-V. Clup- 

manl nartant douteux Indus (X). 

Prix de la Creuse . l'oint du Jour (neTcy-er , Mly 

peach Hlawkins), Caudeyran II (F Monk mdden 

Tearl (A Carter), P.tulinlo (Urb. David), «omoselle 

(Spàt-kes)', Cintra (Hollobone), Warvlck IV (Chap- 

'««SSS'fiîBrgS. (raient, s 

val) Flamettc ou Barde (Marltn). Allap (»endor- 

an nerry : Falsacappa (Hawklns), Satinette 

(A -V Chaipman): Itpslta II OU Cayroiilet (G l'artro- 

mont), Royal Anjou (A. Carter), Lelalgas (Wlicad). 

Bastion (X.), 

Pronostics 

paris-S]iort .- Ester, Hlparquo — Fairking-, Mon- 

sieur-Bonilace — Lordkildare, écurio Bally — Hiia- 

den-Tears. Larcabal — Sopliora, Comerum — Fal- 

sacapa, écurie Hennessy. 

jockey : Fairking, Meleze — Lordkyld. Silvorship 

— l'icroyai.I.arcabal — Aveyron, écurie Ttiiebaud — 

Falsakapa. Satinette. 

les Débets : Dialiba. Anthegreen - Kurvenal, Bi- 

lolats ; Kurvenal, Le-Ltseron — Hydent, Esquivaa 

— AVcyron, Comerun — Satinette, Cayroulet. 

la patrie mster, Dialiba — Kurvenal, Fairking 

— Ilaydée, Scarborough — Diiident. I.arcabal — 

Aveyron, Comerun — écurie Henesey. Lefalgas. 

le Siècle : Ulster, Odessa — Fair-King. Clarence— 

Scarbor.Varwick-lv — Hydent, Wary-lV — Sopliora, 

Comerun — Falsacappa. Satinette. 

Concours hippique d'Auch 

Deuxième journée 

Auoh, 21 mai. 

Voici les résultats des épreuves de la deu- 

xième journée : 

Prix internationaux (sans classement). — 1. 

Maima, à M. de Taillac ; 2. Maylo, à M. Jac- 

ques Tinel ; 3. Renouveau, à M. Edmond Tinel; 

4. Damiette, à M. Larrieu ; 5. Mélaoli, à M. La- 

caze ; 6. Vaillant, à M. Emm-ery. 

Une contestation s'étant produite pour l'Om- 

nium, les prix seront distribués aujourd'hui 

après le prix des Dames. 

Prix Couplés (pour officiers, prix égaux). — 

1. Baveuse, à M. Capdeviell-e, et Gant à M. Mo- 

rin. officiers au 24 e d'artillerie ; 2. Fakir, à M. 

Angla, et Filister, à M. Lafargue, du 9" chas- 

seurs ; 3. Toiro, à M. de Rouville, du 10° dra- 

gons, et Cyrano, à M. Meyraux, vétérinaire. 

Flots : Corot, à M. du Jonchay, du 9° chas- 

seurs, et Gant, à M. Morin, du 24° d'artillerie ; 

Marengo, à M Viaro, du 24 e d'artillerie, et Sa- 

pinière, à M. Bedout, du 14 e d'artillerie ; Bra- 

vade, à M. Landeau, -et Couronne, à M. Sicard, 

du 9° chasseurs ; Seguinville, à M. de France, 

du 10» dragons, et Noeline, à M. Brault, du 9 e 

chasseurs. 

Courses de chevaux attelés 

Bergerac, 21 mai. 

Voici le résultat officiel de la première étape : 

1", Arriviste, à 2 h. 4 ; temps, 5 b. 4. — 2", Pomponne- 

ex-Clairette, à 2 h. 6; temps, 5 b. 6. — 3% Lorette, 

à 2 h. 9; temps, 5 il. 9. — 4', Cadi-de-Nousty, à 

2 h. 17; temps, 5 b. 17. — 5*, Fatlima, à 2 b. 22; 

temps, 5 h. 22. — 6*. Petite-Gironde, à 2 b. 26; temps 

5 h. 26. — r, Qien-Sabe, à 2 h. 33; temtps, 5 h. 33. - 

8', Malice, ii 2 h 34; temps, 5 h. 31. — 9", Mo-Kordau 

à 2 U. 35; temps, 5 h. 35 .— 10", Brillante, à 2 h. 35 

temps, 5 h. 35. — 11*. Grande-Gironde, à 2 h. 41; 

temps, 5 h. 41. — 12", Souris, à 2 h. 53; temps, 5 h. 53. 

— 13°, Sirèner à 2 b. 53; temps, 5 h. 53. — 14% Lé- 

gère, à 3 ih ii temps, 6 h. l. — 15', Bigourdane, à 

3 h. 4; temps, 6 b. 44. — 16', Sud-Ouest, à 3 h. 40; 

temps, ii b. 1-0. — 17', Daurade, à 3 b. 10; temps, 

6 h. 10. — 18', Hâbleuse, à 3 h. 13; temps. G b .13. — 

19', Hélas-3e-G-érois, à 3 h. 14; temps, 6 b. 14. — 

20', Polisson, à 3 b. 41; temps, 6 h. 41. — 21', Ar- 

lac II, à 3 h. 46; temps, 6 b. 46. — 22", Papillon, à 

3 h. 5S; temps, 6 h. 58. — 23", Nana. à 5 h. 9; temps 

8 h 9; 24', Côte-d'Argent, à 5 b. 33; temps, 8 h. 33. 

— 25', Joyeuse-Médocaine, â 6.b. 35; temps, 9 h. 35. 

26', Adamltc, à 6 b. 42; temps. 9 h. 42. 




l'ordre suivant : A, B, C. 

Tous les cnevaux arrivas la veille a Bergerac sont 

partis, à l'exception de Joyeuse, Mêdocaine, Petite- 

Gironde, Hâbleuse, Ma-Kordan, Arlac II. 

Cancon (141 kilomètres du, point d© départ). — 

Sent passés ensemble, à 11 h. 34, Cadi-de-Nousty, 

Sirène, Bigourdane et Arriviste, n fait une chaleur 

torride. Les chevaux paraissent très fatigués. 

On annonce que les chevaux suivants sont morts 

Arlac II, Perrette. La Marmandaise, Perrotte, Or- 


Ceux qui ont abandonné sont : Girondine, Trûm 

peuse, Le Boer, Inattendue et Pompon. 

. Villeneuve-sur-Lot. 

C'est au calé du Globe qu'est installé le contrôle 

do direction, sous la présidence de M. Fabre. Les 

coureurs, qui arrivent par l'avenue de Paris et le 

cours Victor-Hugo, passent dans l'ordre suivant : 

1", Arriviste (45), à 12 b. 51; 2", Cady-de-Nousty (1), 

à 12 b. 54; 3', Sirène (33), à 12 to. 54. 4', Bigourdane 

(27), à 1 h. 4; 5', Lorette (41), à 1 b. 11; 0', Daurade 

(4), 4 1 h. 12; 7°, Légère (14), à 1 h. 16; 8', Hélasde- 

Gérois (44), à l b. 17; 9% Malice (23), à i h. 17. Agen. 

La chaleur est plus quo torride: on se croirait au 

Sénégal. Les abords du contrôle sont noirs de mon- 

de. On discute les chances des concurrents. Beau- 


ses. On cite le nombre des chevaux morts et leurs 

noms. 


signalés par les autos, par la route de Cahors, la 


publique. 

liafm les concurrents sont signalés. On crie dans 

la foule. 

Le 1" qui signe au contrôle est Arriviste, à 3 h. 12, 

temps 6 b. 12; 2*, Cady-de-Nousty, à 3 h. 12, temps 

6 h» 12-, 3', Sirène, à 3 b. 12, temps 6 h. 12. 

Arrivent ensuite Bigourdane (27), à 3 h. 34; Malice 


bon état; Sirène est en bonne forme; les aut»es 

paraissent fatigués. 

Demain, samedi, troisième étape : Agcn-Aue-h, 

101 kilomètres, par Layrac, AstaHoH, Lectoure, 

Fleurance, Mauvezin et Aubiet, 

Aéronautique 

KV PONT-LONG 

Pau, 21 mal. 

Jeudi soir, 20 mai, à 6 h. 25, M. Paul Tissandier 

a effectué un vol de 59 kilomètres 6 mètres en 

1 b. 2' 13" 4/3, épreuve offlcieUement contrôlée par 


mission aérienne mixte-, Alfred Leblanc et R. Gas- 


nier, Sehreck et Sallenave, commissaires de l'Aéro- 

Club du Béarn. 

Procès-verbal a été rédigé et ces records seront 

homologués par la Commission aérienne mixte et 

par l'A. C. F. 

Les vols en aéroplane a.vaient été interrompus de 

juis plusieurs jours en raison du mauvais fonc- 



de voir ces jours-ci M. Tissandié établir les records 

de 100 ilomètres 

Le Rio ouvre a 1912 et termine à 1904 ; Cut 

vre, 1/4 de baisse. ~ 

En banque, ce sont les Mines d'or qui retiom 

nent l'attention ; la Ferreira -s'améliore à r>yi 

la Rand-Mines à 233 50 et lo Transvaal à 80 

de Beere délaissée à 3^5. 

1 

L'obligation 5 % du Part do Para s'avanc* 

à 468. 

PBILOUZR M W/.WHNGTO», 

rua Taitbout. 

WJEim MÉTÉOROLOGIQUE 

Du 21 mal 

r.a pression barométrique reste élevée sur loin , 

continent; elle dépasse 770 millimètres sur i« v' iî 

et le Centre; elle atteint 774 millimétrés sur la n^T 

tlmie. "ai- 

des 

m mi. 

éroii. 

Une vaslo zone de basses pressions s'étend 

;ores à l'Ecosse ct à l'Islande; on note 755 , 

êtres à Horta, 700 a Valencia et aux Iles Pérou 

Le vent est faible d'entro Est ct Sud sur uec ^» 

tes do la, Manche et de l'Océan des région* pci 

Provence. " s '-st en 

La mer reste belle et pou agitée- rn,/>i uije 

Toulouse... 

Puy-Dôme. 

Plc-du Midi 

Perpignan 

Bordeaux. 

t 

Barrait- Tt«n liÏTAT DU ClRiji* 1 !"- J«îll«l. tl 

I I» «illtlunlli 

05.1 

6.1.11 

US.2 

BC.8 

64.51 

an.4 S.S.G.m.a.b. 

13.0 S. O. mol. b 

1.2 N. E. laib. p. 

27.L pluie 

23.0. S. E. La. beau 

Congrès ûes syndicats d'Initiative 

Le sixième congrès des syndicats d'initiaiivo 

de France en 1909 tiendra ses assises à Pau 

le samedi 22 mai et dimanche 23 -mai " avec ex 

cursions les jours suivants, aux Eaux-Bonnet" 

Salies-de-Béarn, Biarritz, Hendaye. Clôture h? 

27 mai. Le lendemain, excursions à Arcelès 

Cauterels, Luz-Saiut-Sauveur, Gavarnie Dishv 

cation à Lourdes le samedi 29 mai. ' 

Ecoles Supérieures àe Commerce 

Le ministre du commerce et de l'industrie-, 

par arrêté du 17 mai 1909, a fixé et réparW 

comme suit le nombre des bourses qui pour.' 

ront être attribuées, lors de la rentrée, aux 

élèves des écoles .supérieures dé commerce : 

Bordeaux, 2 bourses 3/4, 400 fr.; Dijon 3 

bourses, 800 fr.; Le Havre, 1 bourse- 2/4, 800 fr.; 

Lille, 3 bourses 1/4, 400 fr.; Lyon, 2 bourses, 

600 fr.; Marseille, 3 bourses 1/4, 600 fr.; Mont- 

pellier, 1 bourse 2/4, 700 fr.; Nancy, 2 bourses, 

450 fr.: Nantes, 1 bourse 2/4, 450 fr.; Ecoles des 

hautes études commerciales, 1 bourse, 1.000 f r.f 

Ecole supérieure pratique de commerce et in< 

duetrie de Paris, 4 bourses exter., 300 fr.; i 

bourses demi pens., 000 - Institut commercial 

de Paris, 1 bourse 2/4, 800 fr.; Rouen, 2 bour- 


Les bourses pourront être fractionnées. 


juin, leur demande au préfet du département! 


Une Fillette Etranglée a MontuezaMe-Qnercï 

De notre correspondant particulier : 

Montpezat-de-Quercy, 21 mai. 

Un crime épouvantable a été commis jeudi,, 

à -Montpe-zat-de-Quercy. 

Un bal public donné sur les « Fossés » avait 

attiré, dans la soirée, une foule de promeneurg 

sur les principales promenades du bourg. 

La famille Lacan avait, comme beaucoufl 

d'autres-, assisté à ces réjouissances. 

Quand l'orchestre eut joué le quadrille finalj 

la famille Lacan se mit à la recherche de sa 

fillette, la .petite Maria, âgée de 7 ans. 

L'enfant avait joué pendant la soirée ave-o 

de jeunes camarades et s'était fréquemment 

égarée dans la foule. 

Mais c'est vainement que les parents, in* 

quiets, questionnèrent les petites amies da 

leur fille et les derniers danseurs, l'enfant 

resta introuvable. 

Vendredi matin, les recherches les plus aa 

tives furent reprises, et, dans un jardin situé 

derrière le Café Bonnays, près de la promei 

nade des Fossés, M. Faustin Clary et soi 

beau-frère trouvèrent la pauvre petite fillette, 

mais ce n'était plus qu'un cadavre. 

La mignonne enfant avait été attirée par un 

ignoble personnage et, après avoir subi les 

derniers outrages, elle avait été étranglée. 

La gendarmerie s'est immédiatement livrée 

a une enquête : elle a bientôt mis en état d'aw 

restation un sieur Hébrard, marchand de bon- 

bons à Cahors, qui avait été vu par des té- 

moins en compagnie de la petite Maria à qui 

1} offrait des friandises. Les antécédents de 

1 inculpe sont des plus défavorables. Il aurait 

ete condamné à cinq ans de travaux forcés 

pour avoir étranglé sa femme. 

Hébrard nie les charges relevées contre Ittlï 

Le parquet de Montauban et M. le docteuD 

Laeaze, médecin légiste, sont arrivés pourpro» 

céder a une enquête judiciaire. 

L autopsie du corps de la malheureuse Ma' 

na. La-c.an a été faite- par le docteur Laeaze. 

L honorable praticien a déclaré que le viol 

avait été consommé et que- la fillette avait été 

étranglée immédiatement après. 

L'inculpé sera transféré à -Montauban : Il 

nie énergiquement et fait preuve d'un cynisme 

W.-K. Vanderbilt (Belïliouse) ; 2. Aquarelle^ 

et Saf Saf, à M. 

tarelle, a 

3. Rabat 

M. Auguste Pellerin (A. Chapman) 

Joie, à M. le comté Le Marois 

Non placés : Mafia, Drapeau, Merci Sinaï 

Maroussta, Villégiature. ' wl ' 

Deux longueurs. Une Tête 

PftnvS 96 ' i M f A ; %P*aro' (G. Clou") 

;2°Jt n Yv M ' 

e 

T duc Decaz es (G. Bartholo 

Chiîds) Francois - ;ros ' e Plï. à M. A. Aumont (J, 

.Non placés : Jubilé, Lagatlec, Enna, Knock 

110 vv n . 

Une- tète. Une tel" 

M'î? 1 : gagnant 120 50 ; placés Capriciosa 

47 50, Iroyen 21. 

Prix de Saldi-Choury, 5.000 francs, 1.400 me- 

Jires environ. — 1. Proclès par Arbacès et Plai- 

Si etin FivMGier 


Seaiice-eaLme au parquet, mais avec tendan- 

ces extrêmement fermes dans l'ensemble ; on 

e'est, en effet, généralement contenté de con- 

solider les avances acquî&es, et même dans 

certains cas la hausse a fait de nouveaux pro- 

grès. 

Le Rio a cependant fait exception en s'ins- 

crivant en moins-value de 14 -points, influencé 

par le recul de l'Amalgamated hier à New- 

York, recul occasionné par la mort d'un ri- 

chissime américain gros actionnaire de cette 

dernière ; très peu d'affaires ont d'ailleurs été 

traitées aujourd'hui. 

En coulisse, on a été beaucoup plus actif, 

l'annonce de l'entrée sur ce marché des pre» 

miers établissements de notre place ayant pro- 

duit la meilleure impression. 

Notre 3 % a finalement à peu près maintenu 

ea clôture précédente à 97 70 après 97 80 au 

plus haut. 

Les fonds étrangers n'enregistrent que dee 

variations insignifiantes de cours ; c'est ainsi 

que nous laissons le Russe consolidé à 90 10, 

le 1891 à 75 25, le 1906 à 102 02 et le 1909 à 

0G 90. Le Turc gagne cependant OJO à 93 67 ; 

le Serbe cote 85 15 contre 85 20, nîxlérioure 

98 §5 au lieu de 9§ 87, et le Brésil 86 80. 

Dans îe cùïûôârtiment des établissements de 

crédit, la Banque de Paris avance de 3 points 

à 1651, le Lyonnais de 1 point à 1218, tandis 

que l'Union Parisienne se retrouve à 825 ; Ban- 

que ottomane 725 contre 723. 

Grands Chemins inchangés ct finalement un 

peu de lourdeur sur les Chemins espagnols 

notamment sur les Andalous à 189 ; Nord-Es- 

pagne 338, Saragosse 407. 

En valeurs de transport, il faut enregistrer 

i Mé- 

tro sans changement à 516 et Thomson 718 

Panmi les Industrielles russes, la Sosnowice 

se retrouve à 1752, Brianek 280, mais Bakou 

fléchit à 832. 

QUAHD L'ESTOMAC VA, TOUT VA 

« Un estomac à toute épreuve, a dit un' 

o:'and philosophe, voilà le plus grand prin- 

cipe du bonheur. » Or, dans son livre sui 

1 Lstomac, le docteur Monta attribue, ave« 

raison, à l'anémie, les mauvaises digestion» 

de nos contemporains. Comme conolusionv 

^ r ^r?f;„ aux , re ' pas ' l6s gouttes de FEU, 

BRAVAIS, l'héroïque régénérateur dii 

sang. 

En ieglise de Morlhon (Aveyron) a été célé< 

toe, mercredi dernier, dans la plus stricto imi. 

mité, les deux familles étant en grand deuii 

le mariage du vicomte Maurice do Butler mV 

réChal des logis au 10» dragons, avec Ml é Ma- 

rie-Rene-e d'Aubas de Gratiollet, présidente de« 

jeunes filles royalistes de Tarii-et.GaronTe 

La mariée a ete conduite à l'autel r,ar fh, 

ron Raoul d'Aubas de Gratiollet lietAS-im au 

19» dragons, son frère. "eutenant au 

Les témoins du marié étaient la h-immu 

Dufau, sa m& et le vicomte Slf de Œ 

officier de cavalerie, son frère ; ceux de la m a 

née : le commandant a'Espourrin son oncto 

et M. Henri de La Fargue, son cousin 

La quête a été faite par Mlles Lou-isode But 

1er et Gabrielle de Saint-Félix, accompagnée' 

de MM. Jehan d'Aubas et Yves de Butler La 

bénédiction nuptiale -a été donnée par M, 

l'abbé Viguier, curé de Morlhon qui dans u>>« 

touchante allocution a rappelé la mémoire du 

général de Butler, père du marié 

Le Saint-Père avait daigné envoyer sa béné- 

diction aux jeunes époux. Quelques semaine) 

avant le lieutenant de Butler avait reçu dé 

Mgr le duc d'Orléans, à qui il avait annoncé 

le prochain mariage de son frère, la lettre sui- 

vante : 

« Mon cher ami, 

» Je vous remercie de la lell.ro dans laquelle 

vous m'annoncez le prochain mariage do votes 

frère avec Mlle Renée d'Aubas de Gratiollet e! 

Je yous prie de transmettre aux jeunes fiancé», 

les voeux que je forme pour leur bonheur. 

» Veuillez me croire toujours, mon chef 

ami, votre affectionné, 

» PHILIPPE. » 

Reconnus dans l'assistance : général de But 

1er v't, lieutenant d'Aubas de Gratiollet, baronn* 

Dtifait et commandant d'Espourrin, Mme dî 

La Fargue et lieutenant de Butler Mme Paul 

Noël et M. Henri de La Fargue, Mlle Louise d< 

Butler et M. Jehan ô'Auba* de Gratiollet MIH 

Gabrielle de Samt-Eélix et M. Vves de Butler, 

Mlle Louise Dufau et M . Jehan

— 

E 

Mardi, on l'église Un FouTquovaux, éclairée ' 

nar l'admirable toile de J.-P. Laurens et mer- 

.tèilleusemont ornée, a été célébré le niariago 

Se Mlle Magdcleine de Serre do Saint-lUiman, 

Elle, du regretté colonel do Serre cle Saint-Ro- 

ma.ii et de la comtesse née Castelbajac, avec 

M. Aurelien Coupérie, qui appartient à une 

ù&i plus anciennes familles du Bordelais, 

La Banoéô, d'une grâce exquise sous son 

voile de point d'Angleterre, a été conduite â 

l'autel par soin frère le comte de Saint-Roman. 

La beaéd-ietion nuptiale, précédée d'une tou- 

phanto allocution, a été donnée par M. l'abbé 

jlo Castelbajac. 

Les témoins étaient, pour la mariée le coin- 

ce de Saiiii-Roman, son frère, ot Mme Gaul- 

tier de Vancenay, sa tante ; pour lo marié M 

pouperie, son frère, et M. Pélissier, son oncle. 

Le service d'honneur a été fait par Mlle Ro- 

lande o 33, rue Alsace-Lorraine 

j (Hôtel de la Poate) 

LES CANCERS traités d'après méthodes du 

l)r Doyen et de Keating-Hart, etc. Clinique do 

médecine Eleetro-Sérothérapique, 55, Allées 

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AU PARACON, Parapluies, 27, r. Àlsace-Lor. 

SALÉS et C 18 , confiseurs, 19, rue St-Etienne. 

Supériorité, produits très appréciés. 

une surveillance sérieuse serait exercée pour 

que ce dernier, à son tour, ne profitât que 

moralement de ce changement ; il ne serait 

payé que sur présentation du bordereau d'é- 

margement. 

On modifiera aussi le cahier -des charges au 

sujet du cautionnement, pour éviter le retour 

de nouvelles déceptions ; ce cautionnement de- 

vrait être effectivement versé, pour pouvoir 

faire acte de candidat, ainsi que l'on procédait 

jadis. 

Une fois que toutes les modifications du 

cahier des Charges auront été votées et ap- 

prouvées, on ouvrira une nouvelle vacance. 

Espérons qu'elle produira des résultats sé- 

rieux et que le Théâtre du Capitole retrouvera 

enfin sa vieille renommée, compromise par 

tant de mésaventures ! A. P. 

PAPETERIE GÉNÉRALE, G4 

P. REGRAFFE 

AU LÉOPARD, fourrures et conservation 

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Jeux, Villeneuve, r. St-Antoine- 

Le Crime de la rue Dutemps 

Hier, le corps de Delard.l'assassin de la rue 

Dutemps, et celui de sa victime, la petite Lèon- 

tine Carthery, ont été inhumés. 

La sépulture de la pauvre petite avait attiré 

une foule considérable, fort apitoyée et émue. 

A dix heures- du matin, la circulation était 

difficile dams la rue Dutemps, devant la mai- 

son où a eu lieu le crime. 

Le clergé de la paroisse Saint-Jérôme est 

venu faire la levée du corps M. l'abbé de Bon- 

nefoy, premier vicaire, a récité les prières et 

le cortège s'est mis en marche à travers une 

double haie absolument compacte. 

En tête défilaient les élèves de l'école de la 

rue Alexaadre-Fourtanié, où la petite Carthery 

allait -en pension. Ces enfants partaient une jo- 

lie couronne de perles blanches. 

Le petit cadavre avait été placé «ur un cor- 

billard, que d'autres enfants suivaient avec 

une croix en fleurs naturelles et un drapeau 

blanc semé de feuillages. 

Le funèbre convoi, où l'on remarque la pau- 

vre mère en larmes, suit les rues Dutemps, 

Saint-Antoine-du-T et Duranti, au milieu de 

l'émotion générale. Les petites filles sanglo- 

tent. Même dans la foule, l'on voit beaucoup 

de larmes très sincères. Il règne sur tout le 

passage des funérailles une grande pitié. 

Après la cérémonie religieuse, l'inhumation 

a eu lieu, toujours avec les mêmes douloureu- 

ses impressions. 

pour prendre 

à l'expédition 

Echos du Palais 

La Cour de Cassation vient de rejeter le 

pourvoi formé par M. Louis S..., bourrelier à 

Vernajoui (Ariège), contre l'arrêt de la cham- 

bre des appels correctionnels de Toulouse du 

27 janvier 1909, lui infligeant un mois de prison 

avec sursis pour outrages et rébellion à l'égard 

des gendarmes. 

Devant le tribunal correctionnel de Foix, le 

26 décembre précédent, M. Louis S... avait été 

seulement condamné à trois jours de prison 

avec sursis. 

— Mercredi, à la première chambre de la 

cour d'appel, a prêté serment M. Jacques-Pier- 

re-Germain Barsalou, avocat, récemment nom- 

mé juge suppléant rétribué près le tribunal 

civil de Castelsarrasin où il remplace M. Cap- 

devie, nommé juge- à Rodez. 

San-Subra Pasejaïrb 

Le grand concours annuel de tourisme à 

bicyclette organisé par la Société excursion- 

niste San-Subra Pasejaïre. dans le Val d'Aran 

(Espagne), aura lieu les 29, 30 et 31 mai. 

Le point terminus est le col de la B-onno- 

Aïguo (180 kilomètres), situé à 32 kilomètres 

de la source réelle de la Garonne, inaccessible 

à cause des neiges actuelles. Départ à bicy- 

clette, samedi 2, à 1 heure. Repos â Montré- 

jeau. Dîner tiré des sacs à Pontnau (poste des 

carabineros). Coucher au restaurant français, 

à Lès-les-Bains (Espagne). Pour l'entrée de la 

bicyclette, il faudra payer un franc à la doua- 

ne espagnole. 

Dimanche 30, à 5 heures du matin, départ 

pour Viella (975 mètres d'altitude) et le col de 

la Bouno-Aïguo, visite des environs. Repas et 

coucher assurés. Lancement d'une montgol- 

fière » La Pasejaïre » sur le point culminant 

de l'ascension. 

Lundi 31, à 6 heures du matin, départ peur 

Bossost. gouffre de Clèdes. Déjeuner à Lès 

vers 11 h. 30. Repos à Montréjeau, repas tiré 

des sacs. Arrivée à Toulouse vers 11 heures du 

soiir. 

Souliers ferrés châle ou pèlerine roulé sur le 

guidon, bâton do montagne, 

Les clichés intéressants pris au cours de 

l'excursion seront donnés en projections lu- 

mineuses à une grande soirée offerte aux fa- 

milles des sociétaires 

TOROS 

LA N0V1LLADA D'HIER 

C'est devant des gradins absolument combles qua 

s'est déroulée hier la deuxième funcion taurine de 

la saison, à laquelle prenaient part les jeunes dies- 

tros Pazos et Flores contre des bichos de Juanito 

Carre ros. 

Avec regrets, nous sommes obligés de constater 

que cette novinllada n'a pas répondu aux espéran- 

ces qu etous.les aficionados et nous-mêmes avions 

fondées sur eue ; et cela pour deux raisons qui sont 

indispensables au succès de toute corrida : en géné- 

ral, les novillos ont manqué de volonté et de pou- 

voir et sont arrivés difficiles a la mort, aussi les 

chutes sensationnelles ont manquées et les diestros 

n'ont pas été heureux à l'heure suprême. 

Mais passons â l'appréciation d'ensemble de cha- 

cun des éléments de la luncion. 

Les novillos. — lis étaient tournis par le populaire 

ganadero de Salamanque, don Juanito Carreros. 

De régulière présentation pour une noviUada, 

certain d'entre eux manquèrent de pouvoir et mon- 

trèrent peu d'ardeur contre les varilargueros, tels 

le premier, deuxième et troisième ; d'autres, au 

contraire, tels les trois derniers, firent preuve de 

vaillance an fer, au contact duquel ils s'allumèrent. 

Dans leur ensemble, Us prirent vingt-six piques et 

dôcousurent quatre chevaux. A la mort, les troisiè- 

me, quatrième et cinquième offrirent des difficultés, 

surtout le troisième, qui blessa peu grièvement un 

banderillero et qui, quoique jeune, présentait toute 

l'allure d'un vieux dur à cuire. Le sixième lut, à 

notre avis, le meilleur de la journée ; il lut volon- 

taire, noble et puissant. 

Pazos. — C'est un jeune diestro qui a des qualités 

qui pourront faire de lui un excellent torero, en 

même temps qu'un bon matador, mais il nous a 

paru être plus torero que matador. Il manie, en 

effet, la cape avec beaucoup d'aisance et de grâce, 

avec le seul mouvement du buste et des bras. 

Toutes les suertes lui paraissent familières. Il nous 

a montré quelques quites excellents et particulière- 

ment courageux. 11 se sert de la muleta avec dexté- 

rité et intelligence et a très bien achevé quelques 

passes naturelles et en rond. 

Avec l'estoque, 11 n'a pas été très heureux; il lul 

a fallu trois pinchanzos et une demi estocade pour 

se débarrasser de son premier adversaire. A son 

deuxième, qui a été le plus dangereux de la course, 

il est toujours entré droit et a piqué constamment 

dans le haut. C'est un bel éloge, car le novillo était 

réellement dangereux ; beaucoup à sa place au- 

raient porté un rapide bajovrazo d'effet immédiat. 

Il a enfin expédié le cinquième de la même laçon 

que le premier, c'est-à-dire en rencontrant l'os plu- 

sieurs fois. La fortune ne lui a pas souri à la mort, 

ct quelques-unes de ses entrées qui furent bonnes, 

méritaient d'avoir meilleur résultat. Dans l'ensem- 

ble, son travail gracieux a plu aux aflicionados. 

Flores. — Ce jeune torero nous a paru avoir moins 

de qualités que Pazos. Il se sert moins bien de la 

cape et de la muleta et est moins tranquille que lul 

dans le redondel. 

A l'heure des braves, lui non plus n'a pas été 

favorisé, sauf au deuxième toro, qui est mort de ses 

mains descordado par suite d'un pinchazo profond, 

Pour ses autres adversaires, il a eu besoin d'autant 

d'entrées à matar que son collègue ; mats 11 entrait 

de plus loin ct moins droit. Il s'est tout de même 

déipensé durant la course, et le public lui a su gré 

de sa bonne volonté. 

Des pteadores, un seul est i signaler, c'est Capsi 

del Vailc, qui a donné quelques bons pay^sos. 

Des banderilleros, le meilleur fut Campitas. 

IA présidence, à charge de M. Rouquler. conseil- 

ler municipal, et de deux assesseurs de nos sociétés 

taurines, fut impeccable. 

La musique fut, comme de coutume, parfaite. 

Et maintenant, jusqu'au 30 et 31 mal, où auront 

lieu de grandes courses landaises, avec le bétail de 

M. Portalier et des cuadrillas, à la tête desquelles 

figure Marin-I", le Guerrita du jeti landais. 

JUANERITOS 

La Saini-Philippe 

A l'étude : Projets 

Bagnères-de-Bigorre, 

l'Andorre. 

d'excursion à Luchon, 

Saint-Jean-de-Luz ou 

Ce soir, à 8 heures et demie, à la salle 

du Jardin-Royal, sera tenue la réunion où 

MM. Deispéramonis ct Magne porteront la 

'parole. 

L'entrée de la salle est entièrement gra- 

iuile. 

Nous prions nos lecteurs de vouloir bien 

.itre exacts à l'heure fixée. Ils seront ainsi 

plus certains d'être bien placés. 

Nous avons été jeter un coup d'œil sur 

la décoration. Elle est absolument ravis- 

sante. Le plaisir des yeux égalera presque 

zelui du. cœur et de l'esprit. 

Nous rappelons (pie les dames et. Ie3 jeu- 

nes fiu^g s . Mlti ac i, n i ses h ja réunion. 

Demander des cartes d'entrée aux bu- 

reaux do l'Express, ù l'Association de la 

^yoorclle. rue Montavdy, chôS! M. ï.affnu- 

;pç. rue d'Alsace-Lorraine, à la Papeterie 

gemeraie, ruo d'Alsnc«-I«orratae, à la salle 

au Jut-dia-R,)yaiL 

Théâtre Lafayette 

Ce soir, dernières représentations de la Princesse 

des Canaries avec les vaillants interprètes, en tête 

desquels nous retrouvons : Mlles Loaise Viâi ni ui- 

che Roger, Valgalier ; JIM. Heurtin, Chanxbon va- 

lorsay ct Dolne. 

Demain dimanche, deux grandes représentations. 

En matinée, à deux heures, dernière du Orarid Mo. 

got. avec Mlle Ucrthe Sterckmans. Le soir/ à t1Uit 

heures trois-quarts, irrévocablement, dernière r 

présentation du grand succès : lîfp. avec Mlle 

Louise Vial. 

Location ouverte pour ces représentations. 

[Communiqué.) 

Cinéma Sa'nt-Cyprien 

Ce soir samedi, à 9 heures précises, grand© repré- 

sentation cinématographique. 

le spectacle, des plus variés, comprendra un 

gand nombre do vues variées : 

Scènes de voyages, comiques, dramatiques, pathé- 

tiques, féérlques. coloriées. 

La sallo seva a.Me. (Communiqué.) 

GLACE. — Clacière BAZAGLE, Toulouse. 

SpectacIe$-Coiiceft$ ds Toute 

Du 22 mai 

THEATRE LAFAYETTE. — A huit heures trois 

quarts, La Princesse des Canaries. Dimanche, en 

matinée, Le Grand Mogol ; le soir, Jîlp. 

APOLLO. — Vous y viendrez, revue locale. 

SAINT-CAUDENS. — Tribunal correctionnel 

— Audience du 21 mai. 

Violences et voies de fait. — Lo sieur Rav 

mond-Paul Subercaze, 38 ans, bûcheron de 

nieurant à Saint-Mainet, prévenu d'avoir éver 

ce des violences sur le sieur Etienne Courts 

bûcheron, demeurant à Saint-Maine en h,i 

portmit, au cours d'une rixe, deux coups de 

av^c «ursif 1 16 C01ldamne à « fr. d'amende 

Contravention à la police des chennii* 

lemeS^ 

demeurant a Boutx, poursuivi pour avoir dé- 

ê^tsle^ 

jeunes gen 

qui obtiennent, soit avant 1 incorporation suit 

iprôs, le brevet spécial d'aptitude militaire 

Ces avantages sont les suivants : 

1° La faculté de s'engager pour 3 ans et 

d'être renvoyés fl&is l'fùirs foyers après deux 

:ins de service ; 

2° D'être nouante caporaux au bout de qua- 

tre .mois et. sous-otfflcier.s après neuf mois ; 

3° Facilité de devenir officier de réserve et 

(l'accomplir, en cette qualité, le» six derniers, 

mois de service avec la solde attribuée a ce; 

grade ; 

4° Faculté, pour les appelés, de choisir le 

régiment dans lequel ils désirent servir ; 

Affectation à des emplois spéciaux ; les 

jeunes gens possesseurs du brevet d'aptitude 

complété par une épreuve spéciale, peuvent 

être nommés titulaire» des emplois correspon- 

dants (vélocipcdisles, musiciens, etc ), dès 

qu'ils seront reconnus mobilisables. 

Nous croyons devoir insister sur cc& avanta- 

ges et ceux quo les jeunes gens obtiennent au- 

près de leurs chefs directs : exemptions d-ver- 

ses, permissions supplémentaires, etc., etel, 

afin que les intéressés se préparent activement 

et avec persévérance, à- subir leur examen, 

dont le programme comporte : 

La gymnastique (développement et applica- 

tion) ; la boxe (règlement militaire) ; l'instruc- 

tion mUtaire (principes) ; la topographie (prin- 

cipes sur la carte de l'état-major), le tir ; des 

épreuves .spéciales pour les candidats aux ar- 

mes, services ou emplois, auxquels elles cor- 

respondent. . . , 

Mention est faite sur les pièces matricules 

et le livret individuel de l'obtention du brevet. 

N. B. — Pour tous autres renseignements, 

s'adresser au secrétariat de « la Pyrénéenne 

des Usines de Touille » (Haute-Garonne). 

MURET.— Les rogations. — Les fêtes des ro- 

gations se sont passées à Muret avec toute la 

dévotion désirable, et c'est, avec une douce 

joie que nous avons vu, pendant ces trois 

jours, se dérouler sous nos yeux ces pieuses 

processions, instituées en 465 par Saint-M-a- 

mer, évêque de Vienne, dans les Gaules, pour 

demander à Dieu la conservation des biens de 

la terre. Ces saintes pratiques, qui se sont 

conservées jusqu'à nos jours, ù travers les 

siècles, n'attirent plus l'affluence des temps 

primitifs ; mais, en revanche, elles ont un 

caractère de recueillement plus profond et de 

foi plus touchante, et c'est du fond du cœur 

quo les personnes pleines de zèle qui y assis- 

tent, nombreuses encore, adressent à Dieu 

leurs prières et leurs supplications. Espérons 

que répondant, à nos vœux, le Très-Haut dé- 

tournera de nos champs les divers fléaux qui 

peuvent les atteindre et que nous pourrons, 

comme par le passé., en nous soumettant, tou- 

jours -cependant à ses justes décrets, lui adres- 

ser les remerciements pouT tous les bienfaits 

dont il daigne nous combler. 

Jusiice cle paix. —- A la suite d'affaires peu 

importantes et passées inaperçues, M. le juge 

de paix de Muret a été appelé, .après d'amples 

et de nombreuses informations propres a éclai- 

rer sa conscience, à prononcer un jugement 

en affaire de diffamation. Comme il est à crain- 

dre que les délinquants n'acceptent pas béné- 

volement leur condamnation, nous nous ren- 

fermerons, à leur sujet, dans une réserve pru- 

dente. 

Société des pêcheurs à la ligne. — Les pê- 

cheurs à la ligne de Muret sont priés d'assis- 

ter à rassemblée générale qui doit avoir lieu 

le samedi 22 mai courant, à 8 h. | du soir, a 

l'ancienne école des garçons. 

AUTEHIVE.— L'Union musicale auîerivaine. 

— On nous communique : 

Dimanche 23 mai, l'Union musicale Auteri- 

vaine donnera dans la salle de la mairie, à 

8 heures du soir, un concert des plus brillants. 

Le programme est de nature à satisfaire le 

goût le plus délicat. 

Aussi, tl faut l'espéuMr, un public nombreux 

se pressera dans la grande salle de la mairie 

pour y applaudir nos artistes. 

L'Union Musicale, sous la direction de notre 

sympathique chef cle musique, . M. Foiuio, 

fera entendre les morceaux les plus beaux de 

son répertoire. 

Nous souhaitons que la salle de la mairie 

soit trop petite pour contenir les nombreux 

amateurs de beaux spectacles qui viendront en 

foule encourager l'initiative de la nouvelle So- 

ciété musicale qui nous a promis de belles 

soirées en perspective. 

Les bureaux seront ouverts à 7 h. 30 ; les 

personnes qui voudraient leurs places réser- 

vée! pourront prendre des cartes à l'avance 

avec un supplément de 0 25 chez M. Léon De- 

nat, horloger, et à la Madeleine, chez M. Pierre 

Camou, chemisier, à partir de samedi matin. 

Nous ne doutons pas un instant que les da- 

mes voudront bien quitter leurs chapeaux dans 

la salle du concert, comme il est de coutume 

dans tous les spectacles et à cet effet une salle 

sera spécialement affectée pour les déposer, 

sous la surveillance d'un monsieur sérieux, 

désigné à cet effet. 

Premières réservées, 1 fr. 25 ; secondes pri- 

ses d'avance, 0 75 ; secondes, 0 50 ; les enfants 

jusqu'à 7 ans, demi-place. 

Expériences. — Il y a quelques jours, dans 

les vastes chantiers de M. Gilabsrt, l'on a pro- 

cédé à de très intéressantes épreuves de po- 

teaux creux en ciment armé, système Graa, 

pour le transport de- force électrique. 

Ces pylônes" fluets, composés du plus fin gra- 

vier, renforcé d'une .mince armature d'acier, 

ont résisté à d'énormes tractions trois fois su- 

périeures à la force de résistance nécessaire à 

ces pylônes. 

Assistaient à ces belles expériences : MM. 

Graa, ingénieur, inventeur de ce genre de py- 

lônes de ciment armé, déjà fort employé et ap- 

précié en France ; L. Gély, ingénieur d'électri- 

cité de la Compagnie du Midi ; Sauret, archi- 

tecte de la ville de Foix ; Pétolet, ingénieur ; 

Gilaben, inspecteur des postes et téléfrraohes : 

Gilabert, inspecteur des postes et télégraphes, 

expériences concluantes, que suivront, il faut 

"espérer, tout à l'honneur de M. Graa et de 

M. Gilabert, de fortes adjudications. 

MîRSMONT. — Passage, de troupes. — Le 

jour de l'Ascension, la 6" batterie du 18° régi- 

ment d'artillerie, de retour de petites manœu- 

vres à Pamiers, a séjourné à Mirem-ont. Par- 

tie de Toulouse lundi matin, cette batterie 

était de retour au quartier dans la matinéa 

de vendredi. 

ELACNAC. — Concert. — Il sera donné di- 

manche 23 mai, à 3 heures précises, salle des 

fêtes établissement Barthez, un grand con- 

cert de charité organisé par l'Orphéon Blagna- 

rais avec le gracieux concours cle l'Orphéon 

La Violette de Lalande », de Mlles d'Har- 

oourt forte chanteuse, 1er prix du Conserva- 

toire'- de MM. Frémat, Pautal, Soubrié, Azé- 

ma Grousset, Harin-g, Gazabon, artistes lyri- 

miés Lyogi, chanteur de genre ; Al'bers, co- 

iiiiaué troupier ; le concert sera terminé par 

, A la Chambrée », et les Maîtres d'Ecole, 

chœur par les deux orphéons, 80 exécutants 

fd'irection Anglade) Service de tramways. 

1 Première partie. — Les Pêcheurs Bretons, 

par l'Orphéon Blagnacais ; OU ton cœur se 

IZSÈ par M. Pautal : Qui-Vive ! par M. Sou- 

hri-é ' Monologue, par X..., amateur ; Le Soir, 

ar M- Azéma ; Al'bers, comique typique, dans 

son répertoire ; Grand air de Sigurd, par M. 

Fremat • Grand air d'ïlérodiade, par Mlle 

d'H-arcourt ; Lyogi, comique de genre, dans 

son répertoire ; Chœur, par la Société la Vio- 

lette de Lalande. 

Deuxième partie. - La Sérénade, par i'Or- 

nhéoo Blagnacais ; Pauvres Amoureux, par 

M Grousset ; Marthe, par M. Gazabon ; La 

TV me de Pique, par M. Maître ; Hymne a 1 A- 

nour par M. Haring ; Les Saltimbanques.par 

Mlle dl-larcourt ; Tanto Roso, par X... ; Le 

hâve d'Eymi Kunc, grand-prix de Rome, par 

la Violette de Lalande ; A la Chambrée, say- 

nète militaire : Bidon.neau, G. Lo ; FouiUaupo, 

Al'bers ; Les Maîtres d'Ecole, chœur, par les 

deux Sociétés. 

A l'issue du concert, il sera tiré une tombola 

au profit de la caisse de la Société. • 

Pendant le concert, il sera fait une quête 

au bénéfice des pauvres de la commune dont 

le montant .sera distribué en bons de pain. . 

Lo seilr sur -la promenade, éclairage féeri- 

que à giorno, grand bal publie, avec orchestre 

d'élite Vnm posé de quinze musiciens. Les éta- 

blissements Barthez et Limbert seront illumi- 

nés. 

Bnpt.ïsto Sénié doit comparaître prochaine- 

ment devant lo tribunal correctionnel pour 

violation de domicile et bris de clôture. 

Ce vieillard est terrible et assez peu digne 

d'intérêt. L'instruction ouverte à son sujet 

nous le montre comme vivant du concubinage 

do -sa femme avec un in'dividu du nom de 

Vi-i-dier, âgé de 59 ans, ouvrier à Villeneuve- 

d'Olin-es. 

Tribunal correctionnel. — Audience du ven- 

dredi 21 mai, sous la présidence de M. Bulit. 

Le nouveau juge de paix. — M. Brunet, nom- 

mé tout récemment juge de paix du canton de 

Foix, a prêté le sonnent d'usage devant le 

tribunal. 

Infractions. — Le nommé José Térès, 31 ans, 

roùrnàller à Bélesta, sujet espagnol, est con- 

damné à 3 francs d'amende avec sursis, pour 

infraction à la loi du 8 août 1893 concernant 

la. déclaration de résidence des étrangers. 

Pour le même délit, Francisco-Turno fjuin- 

tilla, 20 ans, journalier à Bélesta. sujet espa- 

gnol, est condamné à 10 francs d'amende avec 

sursis. ""I ,>** I 

Rixe. — Les nommés Antoine Sœuillard, 5G 

ans ,et François Mounié. 57 ans, cultivateurs à 

Montsétfur, sont condamnés chacun à 16 fr. 

d'amende, solidairement aux dépens, avec sur- 

sis, pour violences réciproques. 

Mendicité. — Le récidive Lopez, 29 ans, 

sujet espagnol, est condamné à deux mois de 

prison "our mendicité et infraction à la loi 

du 8 août IÇ93L 

Affaire électorale de- Saurai. — Les débats 

de cette longue affaire -sont repris. Trente té- 

moins défilent à la barre et n'apportent pas 

de faits nouveaux. Le réquisitoire et les plai- 

doiries de M" Reynald et Lafagette auront lieu 

aujourd'hui. 

Cinématographe. — Ce soir samedi, à 8 

heures, salle du Casino, le Cinéma Pathé, di- 

rection Blech. donnera une brillante représen- 

tation avec un programme do vues tout à fait 

nouveau. Spectacle de famille. 

Grand cirque Toscan. — Ce soir, au cirque 

Toscan, nouvellement installé sur nos allées 

de Villote, grande représentation avec l€6 

exercices sensationnels des trois frères Fri- 

diani. dont la renommée n'est plus à faire. 

Accident d'automobile. — Le nommé Joseph 

Carbonne, cultivateur, âgé de 77 ans, atteint 

de surdité, a été renversé sur la route natio 

nale, dans la traverse du village de Savignat' 

par une automobile appartenant à M. S... 

La victime, oui a reçu les soins du docteu/ 

Gomma, a -un bras cassé et de très fortes cou 

tusions à la tête. On craint, vu son grand âge 

de ne pouvoir le sauver. 

SAINT-GIRONS. — Grand match de fottball 

rugby. — Le comité du S. G. S. C. a, dans sa 

dernière séanoe, en raison de l'approche des 

chaleurs estivales, décidé de clôturer diman- 

che 23 mai-, la série des sports d'hiver, par un 

match sensationnel de football rugby. A cet 

effet, les clubs de Massât.- Soulan ei Seix ont 

été invités à former, par voie de séleotion, une 

équipe de quinze joueurs. Cette équipe est ac- 

tuellement constituée ; elle comprend des 

athlètes redoutables par leur force, par leur 

souffle, par leur intrépidité. 

son côté, Saint-Girons mettra sur pied 

l'équipe des grands jours, laquelle se dépense- 

ra. sans compter pour conserver son renom 

d'équipe invincible sur son terrain. 

C'est par suite à une partie des plus inté- 

ressantes et des plus sensation nettes que sont 

conviés les Saint-Gironnaiset les amateurs de 

sports. Le coup d'envoi -sera donné à 3 h. I 

très précises. 

U8TOU. — Vaccination, — Demain diman- 

che, à 2 heures de l'après-midi, le docteur Dé- 

geilh, de Seix, sera à la mairie d'Ustou, pour 

vacciner les enfants en bas-âge. 

"Éoléripa 

Préserve des 

ÉPIDÉMIES 

Calme la Soi! 

Avant le voto de co manifeste, une réunion 

asso zorageuso avait eu lieu. 

Plusieurs postiers avai-fint été admis à titre 

aonstiltatit .entre autres MM. Chastenet et Si' 

monnet. 

En outre étaient présents deux délégués dei 

mineurs, MAI. Rroutchoux et Coxxlier du Pas< 

la réunion, il fut question 

do reohercher et d'établir les responsabilités, 

mil anv r,n=t H i';.disail lu majorité, avoir pro« 

Ton a ior r?,?^, ra le ««'cours de vos organisa- 

ions lorsqu oiles sont deir.euré.-»* rebellr* Tn 

mouvement gréviste ? » --oenc» au 

La discussion devint très vive ; M Nud fui 

accusé de moderantisme ; M. Pataud lui même 

de tiédeur, presque de trahison. 

lise défendit, assttre-t-o'n, en prétendant qu« 

es électriciens, pour se mettre on grève, atten- 

daient que l'exemple fm donné par lo Syndi- 

cat des chemins de 1er. 

Ajoutons que cotte réunion, au lieu de se 

ehtr dans le local ordinaire, a été tenue -49. 

rue de Bretagne, ceci en raison des menaces 

dont avait été l'objet M. Niel hier ; des ter. 

assiers avaient recïierché le secrétaire géné 

al de la C. G. T. avec l'inteittiap proclamé* 

bien liant de l'assommer. 

Al 

Paris, 22 mai. 

Les parlementaires sont un peu revenus di 

emoi provoqué par les révélations de l'affairé 

Marix. 

On a vu revenir dans les couloirs, où ils 

s'efforçaient de faire bonne contenance, ter 

tains députés qui avaient disparu, craignant 

un éclat ; des amis s'empressaient autour' 

d'eux pour bien montrer qu'il n'y avait rien 

ou que tout malaise était dissipé. 

Ce petit jeu amusa fort les couloirs, où les 

lessous parlementaires de l'affaire sont main- 

tenant le secret de polichinelle. 

Toutefois, il n'y a guère quo les indépen- 

dants qui osent parler ouvertement ; pour les 

autres, c'est encore La peur du scandale par- 

lementaire qui ajouterait au discrédit des 

Quinze-iMille. 

Nous avons pu revoir le député de gauche 

qui nous avait si complètement informé mer- 

credi soir. 

Ça va en s'apaisant, nous dit-il, mais tout 

n'est pas fini : M-. Clemenceau tient encore la 

dragée haute et les compromis tremblent em 

core. 

Le président du -conseil ne donnera pas- 

l'absolution avant la fin de l'autre semaine, 

quand sera vidée la question des -Messageries 

Maritimes et l'interpellation sur la politique 

générale. 

D'ici là, vous le verrez, personne ne bou- 

gera ^ M. Clemenceau savoure son triompha 

avec une joie féroce. 

«Quelqu'un de ses adversaires les plus hauts 

placés étant venu le trouver pour solliciter la 

grâce de l'un des députés pinoés en disant y. 

Vous n'allez pas tuer ce jeune homme, qui a5 

un si bel avenir ! », M. Clemenceau répon- 

dit : 

— Pourquoi ce jeune- homme se mêle-t-il 

» d'interpeller ? » 

» Le jeune homme aura la vie sauve ; les 

pourparlers continuent, il est vrai, M. Clemen- 

ceau prenant plaisir à les faire traîner pour 

jouir de l'épouvante de ceux qui voulaient l'é- 

trangler ; mais tout finira en eau de boudin. 

» Déjà le mot d'ordre est donné aux jouru 

naux de ne plus marcher à fond sur l'affaire- 

Marix ; on va tirer le voile peu à peu ; dans 

huit jours, le capitaine n'aura plus trafiqué' 

des influences ; ce ne sera plus un concussion-, 

naire ; c'est tout au plus s'il aura abusé de; 

ses fonctions. 

» L'enquête traînera et le capitaine finira 

par s'en tirer avec un tout petit procès eri 

correctionnelle et quelques jours de prison, 

avec sursis. » 

NCIOENTS Mil 

Mutinerie dans une prison 

Toulon, 22 ma*. 

Une mutinerie a eu lieu à la prison ; plu 

sieurs prisonniers militaires se sont révoltén 

contre leurs survol illants et le poste de gardfi 

du 17 e bataillon d'artillerie a dû intervenir. 

Les mutins ont été mis en cellule. 

©s Gongrès 

Les préposés en chef des octrois 

Paris, 22 ma?. 

Le quatrième congrès de l'Amicale des pré- 

posés en chef des octrois de France, repré-, 

sentant. 182 octrois, a eu lieu hier après-midi-, 

sous la présidence de M. Bonifay, de Mar-: 

seille. 

L'assemblée a adopté le vœu que le statut 

des fonctionnaires soit nettement applicable 

aux préposés en chef d'octroi, ainsi qu'aux 

agents communaux des octrois. 

Les circonscriptions électorales 

Paris, 22 mai 

M. Breton, député du Cher, a déposé sur le 

bureau de la Chambre une proposition de loi 

tendant à modifier la loi électorale du 13 fé- 

vier 1889, pour supprimer les petites circons- 

cription ayant une population inférieure à 

40,000 habitants. 

NOTRE MARINE 

Accident à bord d'un sous-marin 

Lorient, 22 mai. 

Au cours des manœuvres qui avaient Heu 

au large de Belleil, entre les sous-marins et 

l'escadre du Nord, le sous-marin Opale a 

éprouvé une avarie- de machine et a dû iren- 

trer au port pour effectuer des réparations. 

Les fonctionnaires tle ia marine contre 

Wi. Téry 


M Empis, rédacteur principal au ministère 

de la marine, s'est présenté au cabinet de M. 

Chenebenoit.juge d'instruction,et a confirmé la 

plainte en diffamation qu'il avait déposée con- 

tre M. Gustave Téry. 

- M. Empis a demandé au magistrat que -le 

dossier concernant la Société mutuelle métal- 

lurgique de l'Ariège, dossier qui se trouve au 

ministère de la marine, soit produit à l'ins- 

truction. 

On sait que la Société métallurgique a dé- 

posé une plainte en diffamation contre M. Gus- 

tave Téry et aussi contre M. Empis, ù pro- 

pos d'une interview de ce dernier, publiée par 

un journal du matin. 

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Rue Alsace-Lorraine, 15, TOULOUdB 

mumi 

etimSlioratlai ï3 

Par l'emploi des merveilleux 

vam PLUS CLAIR 

I 

gare 

Les juges lo' condamnent 

francs d amende. 

par défaut, à 16 

Lu meurtrier de huit ans. — On R. c rappelle 

le 7i CUrU 1, qul ^ lieu à l'Isle-en-Dodon P où 

le jeune Baron, âgé de huit ans, tua, d'un 

5 an s 

sa l- euQ « sœur Orésie. âgée dè 

Le tribunal rend un jugement relaxant le 

précoce meurtrier comme ayant agi .sans dis- 

çernement. ° a u '* 

Contravention à la loi du 1er iuillei IOOJ — I 

Je tribunal rend son jugement au sujet do l'af- 

faire d'Alan ; les prévenus sont condamnés par 

défaut : Mlle Philoinène Mas, 16 fr d'amende 

avec sursis ; M. Daure, 100 fr. d'amende sans 

sursis, et Mlle Marie Pouyanne est relaxée. 

Un manifeste de la G. C. T. 

Paris, 22 mai. 

Le Comité confédéral a décidé, de faire af- 

ficher dans toute la France le manifeste sui- 

vant, qui est la conclusion, momentanée tout 

au moins, de la période d'agitation que nous 

venons de traverser. 

CONFEDERATION GÉNÉRALE DU TRAVAIL 

Aux travailleurs de France, 

Pour répondre aux provocations et à l'arbi- 

traire du gouvernement, pour se solidariser 

avec les grévistes de l'administration des pos- 

tes et sur l'invitation de la C. G. T., diverses 

corporations, en un superbe élan, firent im- 

médiatement grève. 

Ge mouvement de protestation énergique et 

généreux s'étendit généralement dans toute la 

France et principalement à Paris. 

Nos camarades postiers, révoqués et grévis- 

tes ont pensé qu'une telle action, une telle 

preuve de solidarité effective rappelleraient à 

leur devoir tous les inconscients qui avaient 

déjà trahi leurs camarades en grève en réin- 

tégrant leur emploi. 

Il n'en fut malheureusement rien ; des res- 

ponsabilités s'établiront plus lard, mais nos 

camardes les postiers avaient trop préjugé de 

l'issue heureuse d'une deuxième grève ; celle- 

ci fut à l'évidence, préparée, incitée, voulue 

par lé gouvernement, désireux d'exercer des 

représailles contre les militants do la première 

grève qui avaient, avec l'opinion publique, mu 

le ministère en échec ct démontre la puissance 

victorieuse du syndicalisme fonctionnaire qui 

se substituera demain à la puissance de i Ltat. 

Mais en attendant, tous nos camarades révo- 

qués et grévistes des P. T. T. demandent au 

oroiétariat de ne pas continuer plus longtemps 

SfllaSwÏÏM*ïnut&. la protestation du .monde 

ouvrier est suffisamment démonstrative ; cest 

un constate donc que, par suite des 

ronVouencoà qu'a eues sur le mouvement pos- 

tier la " " certaines corporations, il 

Avecdes v îrc 

BEAUCOUP 

moins fort . phis /letteme.-it et sans fatij;/9 

Dur ;o delà vue proton} &a 

P|c a -aez4aiiÈ8S!iict l'bïïimi manu T53 

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TOULOUSE, square du Capitole. t 

Succursale 

'M* Hier, lo nomme Bap- 

Effe A U a Wans, ioumalier 

liste Sémé.Jtgé m c01 ' uiuit devallt 

Ville 

M. le 

'^de 'îà Hépublîqu'o,' sous l'inculpation 

V ro Ç u .^.^ îiVsShmv commise à Layeia- 

ncuve -i 

&V13 

VILLA et SAINT-IJLANCAT, ont la douleur d| 

faire part à leurs amis et connaissances de m 

perte cruelle qu'elles viennent d'éprouver en 

la personne de 

ftflQisïeur Louis R1B0 

VOYAGEUR DES PAPETERIES DE BHIENNB 

déoédé le 20 mai 1909, à l'âge de 46 ans. 

Et vous prient d'assister à ses obsèques, qui 

auront lieu demain samedi 22 mai, à huit heu. 

res précises du matin, sur la paroisse Saint, 

N On se réunira à la maison mortuaire, b, ru* 

Réclusane (Saint-Cyprion). ^ 

J_e présent avis tiendra heu de lettTe de taira 

part 

iMres et arenes 

45; 4 'derniers. 33 

1.650: cc;.s-"~-— 

«s!, 

de 

I net 

tentative d 

lo -M -mai Ï909, sur la personne de sa 

rl solidarité de certaines corporations, 

n'y a pi. s nécessité de faire, appel aux organi- 

sations décidées à se mêler à la lutte et notam- 

ment aux électriciens. 

I e mouvement de protestation en faveur des 

camarades des P. T. T. peut dès lors être con- 

sidéré comme terminé. 

II reste an prolétariat postier à reprendre sa 

revanche ; il la prendra et la classe ouvrière, 

encore une fois, secondera son action. 

Le comité confédéral. 

MARCHE DE PARIS ^ ^ ^ 

F„«ne B - Disponible. 34 «;.courant..3 440; nro 

,-Ji,m 34 W; juillet-août. 34 

M- ,A r0. 


Samedi 22 Mai IWJ 

Avoines. — Courant, 23 SO; prochain, 23 46; JuU- 

Irt-aoû-t, 22 35 ; 4 derniers. 19 40; tendance ferme. 

Seigles. — Courant, 18 50; proetiain, 18 75; Juillet- 

»0ût, 16 75; 4 derniers. 13 50t tendance ferme. 

6ulfs. — Paris. 70 50; province, 70 50. 

Un. — Disponible en cuves à. nu, 55 25; courant, 

gy 20; prochain, 55 50; 4 de mal, 55 75 ; 4 derniers, 

16; tendance ferme. 

Colza. — Disiponlble en cuves à nu, 67 25; courant 

T7 26; prochain, 67 25 ; 4 de mai, 67 50; 4 derniers, 

terme. 


let-août, 43 25; 4 derniers, 40 25; 3 d'octobre, 30 50; 

tendance ferme; stock, 21,475; circulation, 875. 

Sucres. — Disponible. 31 375; courant, 31 626; pro- 

chain, 31 75; juillet-août, 31 875; 4 d'octobre, 29 625; 

tendance ferme; roux cuités, 82 25; autres jets, 28 25; 



Du 21 mal. 


Viande. — 1" qualité, 2 40 ; 2", 2 28; 3", 2 te. 

Tente calme. 


•Blés. — On cote ; Pays, de 25 75 à 26 fr. les 100 k. ; 

Centre, do 20 25 à 20 50 l'hecto. 

Farines. — On cote : Supérieures du haut pays, 

K 25 les loo kilos; premières marciues. 35 tr. 

Sons et repasses. — Fermes. Ou cote : Sons gros, 

10 50; livrables. 16 75; ordinaires, u 50; livrables, 

14; Plata 14 25 logé; remoulages, 16; repasses ordi- 

naires disponibles, W 50; l'IuLa, 14 25. 

Mais. — Ou cote : Roux Plata, 20 fr.; logés, 10 50; 

Cinquantini, 23 60. logo. 

Avoines. — On cote : Grises Poitou, 23 50; Bre- 

tagne grises, 23; noir»*, 23; Plata 21 50; légères, 

ÎO 50 logées; làbau, ïl M. 

Orges. — On cote : 21 50. 

Seigles. — On cote : 20 fr. 

Calés. — Vendu 175 sacs : Porto-Cabello non gra- 

fpé, 56 40 les 50 kilos, entrepôt. 

Kaitres. — Vendu 5,000 kilos : 9 83 le degré. 

MARCHE DE TOULOUSE 

Du 21 mai. 

Blés supérieurs, les 60 kilos, de 20 50 à 20 75; bonne 

qualité, 19 75; oi'dianire, 18 75; blés mitadins Uns 

Se 18 75 â 19; ordinaires, 17. 

Seigles, les 75 kilos, de 13 à 13 50; orge, les 60 kilos 

le 10 à 10 50; avoine, les 50 kilos, de 11 à 11 25; maïs' 

Diane, les 75 kilos, de 13 60 à 13 75; haricots, l'hect ' 

de 18 a 19; lèves, les 65 kilos, de 14 25 à »» »»; vesces! 

moires, les 80 kilos, de 16 à 16 50. 

Farinés U issues. — Minot fleur, les 122 kilos, 43-50- 

minot extra ou premières, 41 50; R. G., les 100 kilos 

17 50; repasses, «te 15 à 16; sons, 15 

Ti-Èile, tes loo kilos, de 80 à 85;' luzerne ou sain- 

foin du pays, de 120 à lie 

FOjUïrages, — Foin, de 3 à 3 40; sainfoin ire coupe 

8 50 a 4 fr. ; 2" et 3" coupes, 2 60 à » fr ; paille dé 

»•«. de 2 -iO à 2 70; paille d'avoine, de i 80 à 2 fr. 

te tout tes 50 kilos. 

Bois à brûler, les 50 kilos, de 1 40 à l 45. 

TARN-ET-GARONNE 

Marché. — Voici les cours pratiqués à notre 

marché de mardi 18 mai : 

Halle aux grains. — Blé, de 18 à 18 fr. 50 ; avoine, 

Se 11 à il fr. 50; orge, U fr. ; méteil, de 16 à 16 fr. 50; 

iiaricots, de 21 à 2-2 fr. ; pommes de terre, de 4 à 

> fr. ; le tout î'hect. 

Sons, 6 fr. 50; refasses, 8 fr. ; le tout les 50 il. 

Place à la volaille. — Poulets, de 3 à 3 fr. 50 ; 

nouhes vieilles, de 5 à 6 fr. ; canards, de 5 à 5fr. 50; 

dindons, de 11 à 13 fr. ; dindes, de 9 à 11 fr. ; cha- 

pons, de 0 60 à 7 fr.; oisons, de 4 50 à 5 fr. ; pous- 

sins, de o 50 à o fr. 60 ; le tout la paire. 

Lapins domestiques, de 1 40 à 1 fr. 60 la pièce. 

Lapins domestiques, de i 40 à l fr. 60 la pièce. 

Œuis, o fr, 65 la douzaine. 

Bourg-de-Visa. 

Foire. -,— Très belle foire pour la saison ; nom- 

firouses affaires traitées. Les bœufs ont été vendus 

3e 1.0Q0 à 1,200 fr. la paire ; les vaches, de 900 à 

f.ooa fr. ; les bêtes de dressage, de 700 à 1,000 fr.; 

«es bœufs de iioucfoerie, de 40 à 42 fr.; vaches, de 36 

k 39 fr. les 50 kil. ; veaux, de 1 fr. 05 à 1 fr. 30 ; 

moutons, o fr. 90 ; agneaux, 0 fr. 95 le kil. 

Espèce bovine pour la garde : moutons, de 34 à 

«6 fr.; brebis, de 30 à 32 fr. ; le tout la pièce. 

Porcelets, de 35 à 50 fr., selon grosseur. 

Poules, de o 70 à o fr. 75 ; poulets, de 0 90 à l fr. 

le demi-kil. 

Œufs, o 70 la douzaine. 

Oisillons, de 6 à 9 fr. la paire, selon grosseur. 

Valence-d'Agen. 

Marché du 18 mai. — Voici les cours qui se sont 

firatiqués ; 

nié fin, de 20 à 20 fr. 50; blé mltadin, de 19 â 

19 fr. 60.; maïs roux, de 17 à 17 fr. 25; fèves, de 15 à 

i$ fr, 75 ; haricots, de 15 à 16 fr. ; le tout l'hect. 

Avoine, de il à 12 fr. ; pommes de terre, de 4 à 

1 fr. 25; le tout les 50 kil. 

l'ouïes, de 0 80 à 0 fr. 90 ; poulets, de i 20 à 

1 fr. 30; dindes, de 5 60 à 0 fr. 70 ; dindons, de 0 70 

* a fr. 80; tetoutte demi-ktt.- 

Œufs, de o 70 à o fr. 75 la douzaine. 

Boucherie (poids vif) : Bœufs, de 42 à 44 fr. les 50 

kil. ; veaux, de 0 95 à 1 fr. 10 ; moutons, de 0 75 à 

0 fr, 85 ; agneaux, de 0 90 à l fr. ; le tout le demi- 

fctl. 

Porcs gras, de 38 à 44 fr. les 50 kil. ; porcs de lait, 

An 40 à 70 fr. pièce. 

LOT-ET-GARONNE 

Agen. 

Notre marché. — Beaucoup d'animation mercredi 

* nos diverses places de marché. 

Voici quelques prix pratiaués : 

Place Raspail (première main) : Petits pois verts, 

(2 fr. tes 50 kil. ; fèves vertes, de 5 à 8 fr. les 50 kil. ; 

artichauts du pays, de 1 à l fr. 30 la douzaine; ar- 

tichauts de Perpignan, 0 fr. 90 la douzaine ; asper- 

ges, 0 fr. 55 la botte ; pommes de terre de Perpi- 

gnan, 0 fr. 20 te demi-kiJ. ; fraises, 1 fr. 15 le panier; 

«Sftoes, de o 20 à o fr. 30 te demi-kil. ; laitues, de 

9 i)0 à 1 fr. 40 la douzaine ; radis, 0 fr. 60 la dou- 

laine ; haricots, 0 fr. 60 le demi-kil. ; haricots man- 

fe-tout, o fr. 75 le demi-kil^ oignons, de 4 à 6 fr. 

le cent ; oignons du Port-Salnte-Marle, 5 fr le 

cent. 

A la place de la République': Volaille, de 4 50 i 

i fr. la paire, suivant qualité, poids et provenance; 

.ptseons, de i 50 à 2 fr. la paire. 

«Buis, 0 fr. 70 la douzaine. 

MARCHE DES VINS 

Ferrais. — Deptis tes gedées du 3, 4 et 5 mai, la 

la nsse sur tes vins se fait sentir ; les vins qui jus- 

îu'à ce jour n'avaient pas trouvé preneur sauf à des 

prix de lamine lie 5 à 7 fr, l'hectolitre; aujourd'hui 

ies imémes vins trouvent acquéreur au prix de 10 

rt fi fr. 

Il est bon d'ajouter qu'il reste très peu de vin à 

.en dre. 

La commune de Ferrais, au début de la campagne, 

îvait en cave un stock de 5-9,000 hectolitres à vendre; 

«1 reste aujourd'hui à vendre 4.900 hectolitres, pas 

•néme un dixième. Aussi la hausse prévue ne fait 

#as l'ombre d'un doute. 

*— —»—•* — 

Esoale en Sicile, à TaoTmina, Païenne, enfla 

Nap.les et Poaipei. 

Aucune Compagnie de navigation ne permet 

oe trajet si complet et si varie sans de maHi- 

ples transborderriems. Le pèlerinage, au con- 

traire, le réalise très heureusement grâce au 

bateau spécial l'Etoile, particulièrement 

aménagé avec chapelle où réside le Très Saint- 

Sacrement pendant toute la traversée et ou 

tous les prêtres peuvent célébrer la sainte 

messe chaque jour. , . nA „ 

Départ de Marseille le 3 septembre 1909 ; 

retour à Marseille le 15 octobre 1909. 

Demander le programme détaillé et tous au- 

tres renseignements à M. le secrétaire du pè- 

lerinage de Jérusalem, 4, avenue de Breteuii, 

Paris. 

BOURSE DE PARIS 

Du 21 mal (par dépêche télégraphique) 

FONDS D'ETAT 

% 

. ..cpt 

. .Une 

, cpt 

tme 

..cpt 

.Une 

_ Amortissable 

Dette tunls. obi. 3 % 1892 

Consolidés anglais 

Consolidés anglais 

Argentine 5 % 1886------- 

Autriche 4 % or (10 flor). 

Egypte unifiée 

Espagnole extér 

Espagnole extér 

Hongrois 4 % * ••• 

Italien 5 % 

Italien 5 % tme 

Portugal 3 % -«P' 

Portugal 3 % 

tnw 

Russe 4 % 1867-1S69 

_ 4 % 1880 

_ 4 % 1889 

_ « % 1890 

_ 4 % cons. 1" et 2' série 

_ 4 % 1901 

_ 3 % or 1S91 

4 % or 1893 

_ 4 % or 1894 

_ 3 1/2 % 1S94 

— 3 % 1896 • 

— 6 % 1906 tout payé 

— 4 1/2 % libérés 

Lettres de gage 3 1/2 

Dette ottomane unifiée une 

Ottomanes priorités 

Ottomanes 4 % cons... 

Douanes ottomanes— 

Lots du Congo 

corjRs 

PRÊCf.D. 

524 75 

100 .. 

101 58 

98 90 

98 40 

COORS DES PRIMES 

3 % dont 50....,, 07 0 dont 25... 

3 % dont 10. 

Exter. dont 50. 

liaiio. ottom. à. 

Rio dont 10.,... 

97 95, 

725 

1047 

.Idont 25 

.(dont 2 fr. 50. 

.idont 5....... 

BOURSE DE MADRID 

Intérieure 88 35 

CHANGE 

Londres 

Londres (chèques). 

Allemagne 

Espagne (court)... 

Espagne (long) 

Buenos-Ayres (or). 

25 15 .1. 

25 11 ... 

122 1 ,10 

44 .3(4. 

4 0 . [4. 

127 27.1. 


ACTIONS 

Banque de France «•«*.-»... .cpt 

Banque de France... ...tme 

Banque Paris 

Comptoir d'Escompte. .. ...... • • • 

Crédit Foncier 

Crédit Lyonnais cpt 

Crédit Lyonnais tme 

Société Générale 

Banque ottomane cpt 


Bône-Guelma cpt 

Bône-Guelma - tme 

Est-Algérien cpt 

Est-Algérien . tme 

Est cpt 

Est tme 


Parls-Lyon-Méditerranée tme 

Midi cpt 

Midi tme 

Nord cpt 

Nord tme 

Orléans 

Ouest 


Autrichien 

LombardJ 

NorcVEspagne cpt 

Nord-Espagne » tme 

Portugais 

Saragosse cpt 

Saragosse tme 

Charb. Sosnowice cpt 

Charb. Sosnowice tme 





Rio Tinto tme 

Suez (Canal marit.) tme 

Thomson-Houston 


Carmaux ...j. 

VACANCES 1S09 

ïÉïsaleij Coustaiiliîiopîc, Egypte, Sicile 

L-e Comité des pèlerinages à Jérusalem, fon 

îé" en 1882 pour les grands pèlerinages en 

Terre-Sainte et dont le secrétariat est 4, ave 

nue de Breteu.il, Paris, organise pour les va- 

cances prochaines sa trente-huitième croisade 



tt pour le désir de s'instruire dans la vénéra- 

tion des sanctuaires les plus augustes du 

ïi-onde : Le Carmel, Nazareth, Tibériade, Jéru- 

safem (11 jours), Bethléem, etc., et la visite des 

villes les plus fameuses de l'Orient : Athènes. 

Constantinople (2 jours), Smyrne (Ephès- 

Beyrouth, Baalbek, Damas, l'Egypte (4 jours 

avec le Caire, Héliopolis (Matarieh), Memphi: 

4255 .. ! 4300 .. 

42 0 . . 

1618 .. iè'5 

716 . 

716 

745 .. 749 .. 

1217 .. 1219 .. 

1217 .. 

ew .. 

1218 .. 

668 .. 

734 ... 735 .. 

723 .. 72. «. 

6S2 .. m .. 

436 .. 

"03 .. 7Ï6 

912 .. 912 .. 

591 .. • • « f 

940 .. 

132Ô *.! 

13 H .. 

1320 .. ;••• 

U55 .. 

115S .. 

1174 .. 

1750 " 

17 0 

1750 .; 1749 .. 

1370 .. 13.5 .. 

932 50 1.-35 .. 

6 1 50 660 .. 

770 . 773 .. 

115 .. 

340 .. 

338 .. 

339 " 

338 .. 

320 .. 314 .. 

407 .. 407 50 

408 .. 407 .. 

15 0 .. is:o .. 

1574 157 .. 

427 .. 430 .. 

222 50 

221 .. 

156 .. 169 .. 

516 .. 517 50 

1018 .. 1 01 .. 

4815 .. 4818 .. 

718 .. 71) 50 

632 .. 

19.1 .. 

Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 97 75; 



Obligations Annam et Tonkln 2 i %, 80 50; Afrique 

occidentale française, 1903-1907, 452. 

Emprunts des colonies. — Obligations Indo-Chine 

3 4 % 1899-1905, 480 ; 3 % 1902, 412. 

Emprunts de villes. — Ville de Paris, obligations 

1871 3 %, 407 50; 1892 quarts, 07 75; 1893 2 %, 423- 

1899 quarts Métropolitain, Ï05; 1905 2 75 % 393 75. 

Valeurs françaises. — Banque de France, actions 

nominatives, 42S5; Crédit Foncier de France ac- 


1880, 3 %, 503 75; Oomunalcs 1691, 3 %, 400- Fonciè- 

res 1909, libérée 30, 262; Bons Foncier 18S8, 70- Bons 

de la Presse, 14; Banque Française pour le commer- 

ce et l'm-dustrie, ex^coup. 6, 2&4 50; Est, actions de 

Jouissance ex-coup. 56, 408; Paris-Lyon à la Médi- 

terranée, obligations 3 % anciennes, 44 1 25; Midi, 

obligations 2 \ %, 396; Nord, o&ligations 3 % an- 



pagnie générale transatHanUque, actions ord. ex- 

coup. 84, 222 50; Bons Panama à lots, estamp. 119; 

Canal de Suez, actions ex-coup. 99. 4820. 

Fonds d'Etat étrangers. — Autriche 4 % or, 100 25; 

Extérieure Espagne, coupures 240 pesetas, estamp. 

98 80; Russe 4 % 1867-1869, 88 70; Ottoman, 4 %, 

1901-1905, 460; Hongrois, 4 %, 98 15. 

Valeurs étrangères. — Ban 441 25 

119 50 120 .. 

611 50 612 .. 

431 . . 4 2 .. 

294 .. 295 .. 

3 0 75 392 .. 

353 .. 

396 2.5 39Ï *.'. 

Précis élémentaire de la HJBGI9LATION et des 

USAGES TOULOUSAINS entre payons et sa- 

lariés, entre propriétaires dt locataires, fer- 

miers métayers, servite-urs urbains et ru- 

raux, et entre voisins, par L. MÉRICNHAC, an- 

cien magistrat, ancien président de la Cham- 

bre des avoués iprès le tribunal civil de Tou- 

louse, et A. MÉRIGNHAC, iprofesseur à la Fa- 

culté de droit, de l'Université de Toulouse.— 

Un beau volume in-8 écu, imprimé en carac- 

tères neufs sur beaa papier vergé : broché, 

5 fr.; relié pleine percaline, 8 -fr. — Librairie 

E.-B. Soubtron, 9, rue de la Poète, Toulouse, 

succursale 35, rue des iLois. 


et des renseignements inédits tels aie le ta- 


lousaine au point de vue du « délai-congé », 



Toulouse ; dénonciation des dérogations, pour 


lin index alphabétique et une table dés ma- 

tières très détaillés, .facilitent les.recherches. 

Avertissement de\s Editeurs 

Pour éclairer nos lecteurs, il nous suffit de 


PRÉFACE 



jet de commentaires nombreux, mais aucun 


égard,. Et pourtant elles offrent entre elles des 

rapports certains qui, s'ils n'apparaissent pas 

immédiatement et de prime abord, se déga- 



avec un locataire à la ville, avec un fermier, 

un métayer, un maître-valet à la campagne 

peut être envisagé comme un chef d'entre- 


est d'une certaine importance. Les grandes 



et le ri&que professionnel du contrat de tra- 


treprises. . . . 


lent souvent aux relations des pronrietaires 

et de ceux avec qui ils ont traité, soit à la 

ville, soit à la campaigrie ; une servitude de 

vue, de passage du tout autre analogue de- 

vient facilement entré* eux une cause de con- 

flit. 

Il esi donc évident qu'il y avait un réel 

avantage à réunir en un traité unique dans 


ment divisé dans ses diverses parties, les rap- 

ports qui s'établissent entre les Datrons et ies 


îes propriétaires et ceux qui traitent avec eux 

a des titres divers, entre voisins enfin. 


quer l'expérience permet d'en ajouter un se- 

cond. Les trois situations juridiques que nous 

allons étudier dans les développements subsé- 

quents sont peut-être les nlus pratiques de tout 

le droit usuel. Elles soulèvent des difficultés 

nomibreuses, des -procès multiples, où manque 

le plus souvent le fil conducteur. La législa- 

tion du travail se trouve éparse en une foule 


oui n'est pas toujours chose facile, car elle 


veaux viennent la modifier tous les jours. Les 

règles qui régissent les rapports des proprié- 

taires et de leurs cocontraclants à la ville et a 

la campagne, des maîtres et domestiques ou 

employés de toute sorte, aussi bien que ceux 

résultant du voisinage, sont également assez 

confuses, car elles résultent aussi de textes 


souvent imprécises. ' „ 

Pour les motifs qui-- précèdent, il nous a 

paru utile de donner à tous ceux que ces pro- | 

blêmes intéressent — et ils sont fort, nom- 

breux — un guide élémentaire, facile a con- 

sulter et de nature à les conduire au milieu 

des difficultés sans nombre delà matière. Des 

lors, sans être obligés de recourir aux traités 

érudits et volumineux, aux monographies 

substantielles que seuls les initiés peuvent le 

plus souvent consulter aveo fruit, patrons, pro- 

priétaires et voisins, dans leurs rapports soit 

entre eux, soit avec -leurs ouvriers et em- 

ployés _ et également ces derniers dans leurs 

rapports avec les patrons et propriétaires — 

auront recours au présent précis el y trouve- 

ront, nous l'espérons, les renseignements ne- 

CGS&£iircs. 

Notre intention, comme son titre l'indique, a 

donc été, avant tout, de faire une eeuvre élô- , 




soit d'auteurs, soit de jurisprudence, si ce n est 

en quelques points fondameniaux. Nous y 


térielles les plus importantes, principalement 


et des usages soit de Paris, soit de la région 



orienté surtout vers le côté utilitaire et prati- 

que .répondre aux nécessités quotidiennes de 



res urbains et ruraux. Tel a, du moins, été le 


sant. 

REVUE DES DEUX-MONDES 


I. Le Soufflet de Bismarck, par M. Emile 01- 

livier, do VAcadéimie française. — II. Pierre et 




que homme du monde au xvir siècle, par M. 

Emile FagueJt, de l'Académie française. — V. 

Lee Peintres de la nuit et les Salons de 1909, 

par M. .Robert de la Sizeranne. — VI. Les 


Achille VialXattè. — VII. — Revue littéraire : 

Les premiers essais de Haubert, par M. René 

Doumic, de l'Académie française. — VIII. Re- 

vues étrangères : Deux nouveaux conteurs rus- 

ses, 'MiM. Andreieff et Artsibachef, par M. T. 

de Wyzenva. — IX. — Chronique de la quin- 

zaine, histoire politique, par 

pis d'Aubusson de cabinet. 

Exposition le dimanche 23, 

mai couranit, de neuf heurei/ 

du matin à midi et de deu* 

heures à cinq heures du soir.' 

Cers'EM-ïiararir 

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«soulagement rapide • 

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la matrice 


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hectares, onze 

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kilomètres 


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Rouaix; M" SAINT-PË, avou/ 

à Toulouse, rue du Languer 

doc, 26. ' 

A VENDRE 

Au tribunal civil flo Toulousf 

Le jeudi 17 juin 1909, à midi 


PREMIER LOT 

Une petite propriété, maïs»» 1 , 

écurie, remise, porcherie, jar< 

din et vigne, à Toulouse, quaffl 

tier de Croix-Daurade, chemirf 

de Caza.l. 

Mise à prix .... 2.000 ft„ 

DEUXIÈME LOI 

Un© pièce de terre, sise $ 

Toulouse, local de la Carriert, 

ou de Palificat 

Mise à prix 200 fr^ 

TROISIÈME LOI 

Une petite maison avec jarj; 

din, commune de l'Union^ 


Mise à, prix 300 £TJ 


R. FOURCAOE, avoué, signS, 

< 

Imprimerie spéciale. 

Le gérant : Amédée BESSON«; 


PAR 

Georges PilAPËf* 

DEUXIÈME PARTIS 


XXII 

C'est-à-dire, reprit-il, que l'on a usé 

d'un mensonge pour «l'attirer dans un 

Au prix d'un violent effort, le major 

Valérian se contint. 

— 11 n'y a pas eu mensonge, il n y a 

pas guet-apens. Le billet a été écrit par 

moi. J'en revendique hautement toute la 

responsabilité. Si, après l'explication qui 

m avoir lieu ici môme, vous ne vous dé- 

clarez pas satisfait, votre chef croisera 

Kvor. vous, pour peu que vous en témoi- 

gne/, le moindre désir, une épée gui n'a 

Mfcmais été salie ni par la calomnie- ni 

par le mensonge'. 

En prononçant ces doniiers mois le 

«îfijor rorr.ont.ait sa montre. Il ne lavait 

r*as plutôt rornise à sa place que la porte 

souvrait de nouveau, et une femme 

grande, svelt«, (Mite vêtue de noir, les 

traits voikSs par une mantille- espagnole, 

ht son entrée dans le salon. 

D'un geste brusque, elle laissa tomber 

son voile et elle apparut en pleine lumiè- 

re. C'était Grâce Richemond. 

Elle aussi s'arrêta incertaine au milieu 

du salon. Ses yeux coururent à Raoul, à 

Nïama. Elle était très pâle, dans ses re- 

gards brillait un feu sombre, une lueur 

désespérée. Charley Blount avait été aus^ 

sitôt se placer à côté d'elle, comme si 

courant un danger, elle eût besoin de son 

appui et de son bras. Doucement, elle le 

repoussa. 

Tout bas ses lèvres murmuraient i 

— Ils sont heureux !... Ils s'aiment !... 

C'est le châtiment !... 

Le major, de la main, lui désignait un 

siège. 

— Madame, dit-il d'une voix lente et 

grave, je m'accuse de m'être servi d'un 

subterfuge pour vous conduire ici, à 

cette place. Je me suis servi du nom du 

comte de Rlignac, tandis que c'était au 

mien que j'agissais. 

La jeune femme eut un geste de sur- 

prise. 

Pour Nïama, elle regardait Grâce avec 

des yeux ardents. Elle la trouvait belle, 

admirablement belle. 

Le major reprenait : 

— Votre présence ici était indispensa- 

ble pour laver le comte de Blignac d'une 

accusation infâme qui a été portée contre 

Lady Richemond, de pâle qu'elle était, 

devenait livide. 

— M. de Blignac, dit-elle d'une voix 

tremblante, en se levant brusquement, 

est incapable d'un crime, j'en jurerais !.. 

Je lo jure I... Qui donc ose l'accuser ici ? 

Et sur les spectateurs de cotte scène, 

elle promena un regard menaçant. 

Çharley Blount ne put parvenir à ré- 

primer un mouvement d'effroi de SOIT 

» côté, le major Valérian no sut point rete- 

nir un geste de surprise. Dans son for 

intérieur, il se demandait comment cette 

femme pouvait si bien jouer la comédie. 

— Et qui l'accuse ? reprit-elle avec vé- 

hémence ; qui ose le calomnier à ce 

point ? 

Charley comimença à treimibler. Une 

lueur vague éclairait son cœur chargé de 

haine. Aurait-il été le jouet, l'instrument 

d'Haïm ? Celui-ci l'aurait-il trompé ? 

D'un geste machinal il essuya les gouttes 

de sueur qui coulaient le long do ses 

tempes. . 

Avec urie autorité imposante, le vieil 

officier avait repris la parole. 

— Qui l'accuse ? répéta-t-il. Charley 

Blount, ici présent. Il a accusé le comte 

de Blignac d'avoir voulu empoisonner 

lord Arohur Richemond pour s'appro- 

prier sa fortune. Il s'en va partout col- 

portant cette calomnie infâme, dans les 

cercles, dans les salons, poursuivant M. 

de Blignac de sa méchanceté et de sa 

haine aveugle. Et il le fait... par amour 

pour vous, madame ! parce qu'il espère 

recevoir de vous, un jour ou l'autre, le 

prix de son infâme conduite. 

De nouveau, elle se leva, et, marchant 

à Charley : 

— Vous avez fait cela !... vous 1... 

vous !... dit-elle en l'écrasant sous le 

poids d'un regard chargé de mépris et 

de haine. 

Implacable, lç major continuait : 

— Je me suis donc servi du nom de 

Blignac -parce que votre présence était 

indispensable, je vous Je répète, pour dé- 

masquer l'imposteur. Cependant, une 

tentative de crime a été commise, voici 

plus d'un an, contre lord Richemond. 

Mais vous savez que ce n'est point M. do 

Blignac qui est le coupable. 

Et il ajouta en la regardant fixement 

©t on espaçant ses paroles : 

Nous en avons la preuve entre les 

mains. 

Lui tendant la lettre, il ajouta : 

— La voici !... 

Grâce, machinalement, obéissant mal- 

gré elle à l'autorité de son juge, prit le 

papier. Elle n'y eut pas plutôt jeté les 

yeux que ses dents claquèrent et qu'elle 

dut se roidir pour ne point tomber ina- 

nimée sur le tapis. 

Charley Blount avait avancé le bras 

pour la soutenir. 

Brutalement, elle le repoussa. 

— Laissez-moi, dit-elle, vous me faites 

horreur !... 

Rendant alors la lettre au major Va- 

lérian : 

. — Cette lettre, dit-elle d'une voix fer- 

me, il est inutile que je la lise. C'est moi 

qui l'ai écrite ! C'est moi seule ! Vous 

entendez, Monsieur Blount, c'est tmoi 

qui suis la coupable !... Et j'expie cruel- 

lement ce crime... — elle se reprit, et 

adressant aux deux heureux qu'elle avait 

poursuivis de sa haine un regard dans 

lequel elle mendiait un pardon — les 

crimes que j'ai voulu commettre. J'ai 

cru que je pourrais oublier et le souve- 

nir me tue !... Ma vie est un supplice i. 

Alors, se tournant vers Raoul, vers 

Nïama : 

— J'ai eu bien des torts, j'ai été bien 

coupable ! Mais c'est du plus profond de 

mon être que je regrette tout le mal que 

je vous ai fait 1 Vous pouvez croire à 

cette heure que la Grâce que vous avez 

connue n'existe plus et que c'est une au- 

tre qui implore de vous le pardon et 

l'oubli. Quant à vous, termina-t-elle en 

regardant fixement Charley Blount, vous 

devez détruire la calomnie I L'honneur 

de M. de Blignac est immaculé !... Adieu, 

aijouta-t-elle, en se retirant. 

Charley Blount demeura immobile, 

confondu. Un violent combat se livrait 

dans son âme. Le major Valérian le com- 

prit. 

— Charley Blount, dit-il d'une voix où 

ne perçait plus nulle rigueur, vous sou- 

vient-il d'un garçon que j'ai accueilli 

dans l'Inde, que j'ai traité comme un 

fils ? C'est au cœur de celui-là que je fais 

appel. Je le supplie de reconnaître noble- 

ment ses torts, d'avouer qu'il s'est rendu 

coupable d'une œuvre... mauvaise. De- 

main, au Cercle, en présence d'un petit 

nombre d'amis, d'un jury d'honneur, il 

avouera, il reconnaîtra ses torts, il fera 

des excuses à M. de Blignac. Oh ! des ex- 

cuses qui ne seront point pénibles. Je ne 

lui demande qu'à reconnaître en présen- 

ce de ces témoins qu'il a été trompé, et 

qu'on a surpris sa bonne foi. M. de Bli- 

gnac., de son côté, ne réclame pas de lui 

davantage. 

La voix du major tremblait légère- 

ment. 

— S'il prend cet engagement, Charley, 

mes bras lui sont ouverts, nous oublie- 

rons tout ! tout cet affreux passé, et le 

vieux major Valérian retournera tout 

joyeux dans l'Inde. Le voulez-vous, di- 

tes, Charley ? 

En prononçant ces derniers mots, le 

commandant s'était levé. 

Un loyal mouvement du cœur vainquit 

une dernière hésitation, et Charley, les 

yeux pleins de larmes, alla tomber dans 

les bras de celui qui lui offrait si géné- 

reusement son pardon, en murmurant 

ces mots étouffes : 

— Major ! pardon ! mon cher major 1 

j'ai été bien coupable ! 

— Ne parlons plus de cela ; après vo- 

tre déclaration devant l'amiral G... et 

devant trois de nos amis, il n'en sera ja- 

mais plus question en ce monde, n'est-ce 

pas, Blignac î 

:— J'en prends l'engagement formel',' 

répondit Raoul, qui s'avançait la mairi 

tendue. 

Alors le major Valérian s'approcha c?a 

Maya-Nïama. : 

— Le dernier nuage est dissipé, lui ditk 


Henri d'Alreimpe prenait les deuxr 

mains de la jeune femme en lui deman* 

dant : j 

— Chère petite sœur, êtes-vous heûV 

reuse ? 

— De tout mon cœur, mon frère chéri î 

« Un épouvantable accident met' erfj 

deuil toute l'aristocratie anglaise présent 

te à Paris, et aura un douloureux écho de! 


« Hier matin, lady Richemond, dontf 

on connaît l'adresse et l'énergie comoria» 

écuyère, essayait un nouveau chevaî' 

dans l'avenue des Champs-Elysées. L'ak 

nimal s'est emporté à la hauteur drf 

rond-point et traversant la place de \è 

Concorde, n'a arrêté son galop furievuÉ 

qu'au milieu du pont. Alors lady Riche* 

mond ayant violemment corrigé sa morK 

ture à coups de cravache, la bête, reprisé 


d'un bond le parapet, se précipitant dani 

la Seine et entraînant dans cette chuta 

affreuse la malheureuse femme dont la? 

corps, à l'heuro où nous écrivons ceS 

quelques lignes, n'a pas encore été rey 

trouvé. » 

— Pauvre créature murmuré 

Raoul. 

PIN 

PLUS 

DE 

Kni CHUTE 'lo CHEVEUX, erSart 

tigfc àVEaude Colombie iiuD'S. Browo» 

p£lUC!!lPë*l«U l ' t ''3.60. Pii«i« Domci-ffuc, ToaloUSI 


10 

LE NUMÉRO ENTIMES 

Organe, quotidien de Détende Soeisle et I&eligiense 

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 


BAUTE-GARONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES . . T » m01 > 

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ÉTRANGER (Union postale) 40 - 

tes Abonnements partent des i» et 16 de chaque mois et sont payables d'avanco 

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FIL TELEGRAPHIQUE SPECIA 

Samedi 22 Mai 1909. - 19* Année - N° 6,0.40 

Nous commencerons demain 

iUREAUX â FARIS: 26, RUE FEYDEI 

Œuvre de Justus Kl i les Forman 


tant un coup sensible à notre industrie plombi- 

fère ; cet argument est négligeable. Le Sénat 

«'hésitera pas à rectifier la proposition de loi. 

' M Delaha yo dépose un amendement tendant 

t retrancher du texte de la commission les 

«nets qui interdisent l'emploi de la céruse à 

l'extérieur. 

Par 207 voix contre 71, l'amendement De- 

lahaye est repoussé ; l'ensemhlo est adopté. 

Le Sénat passe a l'article 3, ainsi conçu : 



.droit à une indemnité qui sera fixée par lo trt- 

'bunal civil de l'arrondissement où sera sdué 



?ar un locataire, une indemnité distincte serait 

due au locataire et au propriétaire de i'immeu- 

ple. » , 


fnent, le rejet de cet article. 


M. Flaissières. — Le Parlement a-t-il songé 

à. indemniser les fabricants de vins de raisins 

Becs quand il a prohibé cette boisson pourtant 

inoffensive î Et l'on voudrait indemniser ceux 

qui vendent du poison ?.. 

M. Viviani. — L'accord entre les deux 

Chamtorefi n'est réalisable que par le rejet de 

l'article 3 : la loi n'exproprie pas les fabri- 




ïaire échec aux plus légitimes exigences de 


M. Cuiilier. — Le vote émis par le Sénat 


plète de l'industrie de la céruse en France 

en équité, il n'est pas possible de prononcer 

cette suppression sans accorder aux indus 



voix : le scrutin donne lieu à pointage. 

Par 141 voix contre 126 l'amendement est re- 

poussé. 

Le Sénat s'ajourne à mardi prooham 3 heu 


est levée à 6 h. 50. 

U 

Une manœuvre contre le Creusot ! 



gouvernement eur le bruit de poursuites con- 


çons. 




poursuites à l'heure actuelle. M. Denys Cochin 

voudrait amener 1© gouvernement à désavouer 


grand établissement métallurgique, qut aurait 

perdu, par suite de chantage, pour plus de 


AD' LUXliMBOUR© 




des grandes lignes de son rapport sur le projet 




de demander, le plus tôt possible, ta mise à 




adopté Le système de ia batterie de quatre 

pièces. 

Paris, SI mai. 

La séance est ouverte à 2-heures, sous a pré 

,5idence de M. Brisson. 

LES PRIMES A LÀ SÉRICICULTURE 

Le président. — Je rappelle que la Ciiambre 

s'est arrêtée mercredi à l'article 4. 

M. Devèze. — J'ai l'honneur de présenter la 

iftendtement suivant : 


cle comme suit : « A partir du 1** juin 19J>9 jus- 

» qu'au 31 mai 1934, il sera alloué sous cond'- 

» tion d'un salaire minimum de S francs aux 

'* ouvrières {lieuses proportionnellement... » Le 

reste sans changement. 

M. cntppi, ministre du commerce. — La 

commission des douanes a fait tout ce qu'elle 


au moyen d'un prélèvement sur les primes. 


s'en contenter. (Très bien ! très bien I) 

M. Mllierand — Si la Chambre veut faire 

une oeuvre sérieuse, il faut qu'il soit entendu 

que si elle renvoie à ia commission du travail 



•ildé de faire pour ces ouvriers et ouvrières une 

réglementation spéciale et 11 faudra aussi que 


mission. (Très bien ! très bien !) 

M. eruppï. — La collaboration du gouverne- 

ment sera entièrement acquise à la commis- 

sion. 

M. KIotr. — Il y a un grand intérêt à voter 


' blées ; ne craint-on pas, en prolongeant ce dé- 



'prorogation de primes. (Très bien ! Très bien!) 

M. pastre. — Le titre de ia loi porte les mots 

K encouragements à la sériciculture et à la fi- 

lature »; on peut écarter ce qui intéresse les &- 

ïeuses. (T'-ès bien 1 Très bien î) 

M. Beau regard. — Je ne pourrai voter les 






M. Crupni. — Je comprends le langage de M. 



à la responsabilité qu'ils encourent, s'ils pri- 


mestiques clés sériciculteurs de la compensa- 


."présente. (Très bien ! Très bien !) 

M. ëe Rainol. — Je repousse la proposition 

te disjonction et de renvoi de l'amendement - 



on est en droit de le supposer, si la demande 


faut tenir comète pour l'évaluation de la pri- 


M. Bourety, rapporteur. — Ma tâche est bien 

difficile ; j'espère que le but que l'on poursuit 

sera atteint par le j eu de la loi qui va être votée 


coup de fiîateurs. (Interruptions à l'extrême- 

gauche.) 

M. Allard. — On ne peut pas compter sur ces 


la main d'oeuvre italienne. (Très bien 1 très 

bien ! à l'extrêm-e-gauche.) 

Le président. — Je vais mettre aux voix la 

disjonction. 

M. Fournies - . — Je déclare, au nom des repré- 



ment de première classe. » (Applaudissements 

à Textrême-gauche.) 

On vote ; par 349 voix contre £16, la disjonc- 


Sur le paragraphe- 3 de l'article. 4, M. Pastre 







M. Cruppi combat les amendements Pastre et 

Rognon. 

M. Klotz propose le taux de 6 %, qui est 






132. 


'levées ; la suite de la discussion est renvoyée à 

lundi ; la séance est levée à 6 h. 51. 





tusionnés dans i'échauffourée du manège St- 


le sous-brigadier Lafond, du 3° arrondisse- 



pyfogène à la tempe ; Garni, du 3 a , coup de 

chaise au menton ; Leyrat, du 3 e , blessé au 


pied au ventre, est soigné à l' Hôtel-Dieu. ; Ga- 


le ventre. 



LA JOURKE 

La 

E DE VENDREDI 

situation 



tout fait croire que maintenant nous appro 


C'est le dernier manifeste de ta C. G. T. qui 


tion duquel se sont momentanément mis d'ac 



— Notre affiche se suffit à elle-même et, se 


sortant de la séance du Comité exécutif. 

En effet, il est facile d'en déterminer la 






mité et quittent ©n masse le travail, la C. G. T. 


probable, la grève des postiers continue à ne 



la responsabilité de la situation •; la parole est 




Une bagarre s'est produite oe matin boule- 


siers. 

Un brigadier ayant voulu .arrêter un cycliste 

nommé Auguste Biot pour contravention, ce- 





agents. 

Finaletmetnt on put se rendre maître des for- 




vice. 



de ia fourniture du courant électrique à l'exé- 




vistes de jeter feu bas. et d'arrêter les ma- 

chines. 

Il voulut parlementer, représentant les dan- 

gers que présentait l'arrêt des groupes d'épui- 

sement, mais celui qui paraissait conduire la 

manifestation lui Intima l'ordre d'arrêter sous 

peine de voir saisoter l'usine par les grévistes 


sistait. 

En présence de ces menaces, lés machines 







lence par le compagnon Pérlcat ; il faut croire 



Il était 10 heures environ ; M. Pataud se 




que matin avant de se rendre à son bureau, 

lorsqu'il fut eonspuéi 



Fumiste, lui criait-on, c'est comme ça 



rêve, fainéant, lâcheur ! » 


^ menacèrent. 

Interloqué, M. Pataud garda le silence, puis 


épaules. 

Dès que le syndicat des terrassiers a été in- 




LES P. T. T. 

Des paroles échangées avant -l'ouverture du 1 


s'abstiennent ; dès lors, observent les chefs do 

la C. G. T., pour qui nous battrions-nous, et 

pourquoi nous obstinerions-nous contre l'im- 

possible, à galvaniser des morts ? 


te ; M. Pauron prend aussitôt la parole ; il 


cats autres que celui des postiers et de l'atti- 


fédéral des P. T. T. a décidé- la reprise du tra- 

vail. 




M. Valette, un ambulant révoqué, rend à son 

tour hommage aux terrassiers, et proclame 

que la reprise du travail s'impose, rendue né- 

cessaire par la situation même. 


à son tour. 


la C. G. T. 

Très maître d© lui. M. Niel parle d'une voix 


classe ouvrière, qui était prête à marcher avec 

les postiers. 

— Mais il faut avouer, dit-il, que pour 


dêtre complet ; c'est que nous doutions un 

peu de la grève des postiers, et du nombre des 

grévistes surtout 

» C'est pourquoi nous avons t'ait un second 

appel, espérant amplifier le mouvement et 


te salle ; vous constatez vous-mêmes que noue 


» Il y a mieux : le comité confédéral a reçu 



pris ; il -est permis à tout le monde de se trom- 

per. 



La salle applaudit ; quelques coups de sif- 

flet se font entendre, et M.Simonet, sous-agent 

révoqué, vient demander à l'assemblée d'éta- 



aux ouvriers, l'autre déclarant la fin de la 


Un terrassier qui se trouve dans la salle s'é 

crie : 

— Vous nous lâchez, après nous avoir fait 


— U n'y a pas que vous », lui répond M. 



qués se présenteront dans les bureaux ; les 

autres se rendront dans les permanences, où 

l'on -étudiera les moyens de leur procurer du 

travail. 



a jmw i ancîiierpire 

»« BAT Aires •ssATn3'çruriort 15, 

A BNOIIISN 

courses à Enghlcn; 

placés Pr©elô.'>, 07. 


partants et montes 

... „ti T,it an Clo.mson , UCKASJ. 

Demain 

protoaMes : 

Prix (le I 

SEPS^£*t).-rufïcàù (Cicmson), 

°Prix du Otan : Claren^ II (Gllxbons), M. Boni face 

m. aSn. Pretty Alice (LoreïtoveJ, tair King 

Hïïtte lA Marche : Lord Kildaro (K. Sauvai). 

Wamick IV (Cha,T«nan), Tlgrane (Partroni 'lit Oa«- 

devran II (F Mc/nck), Quatrain tClemigoJ, OW» K 

My Baliy (G. 

Isle Adam II (Vachon), Hlscayo (Larb-eyj, 

Scarboroiigih (A. Carter) 

Junior) me de la MiraiHiole (Loutti) 

(Mac Unix»), SUversldp (Deieycr) 

Sauvai), Isle Adam II (Vacfton) B: 

Miss pàfrelra (liourdaie), Le Liseron (A.-V. 

man) partant douteux indus (X) 

Prix de la Creuse 

Cliap- 

M du Jour ^ c .y s, 5 11. 17. — 5", Fathma, à 2 h. 22; 

temps, 5 h. 22. — 6", Petite-Gironde, à 2 h. 26; temps, 

6 li. 26. — 7°, Qien-Sabe, à 2 h. 33; temps, 5 h. 33. -— 

8', Malice, à 2 il 34; temï>s, 5 h. ai. — 9*. Mo-Kordau, 

' 2 h. 35; temps, 5 b. 35 .— 10', Brillante, à 2 h. 35; 

temps, 5 h. 35. — 11°, Grande-Gironde, à 2 h. 41; 

temps, 5 U. 41. — 12", Souris, à 2 11. 53; temps, 5 h. 53. 

— 13*, Sirène, à 2 h. 53; temps, 5 h. 53. — 14", Lé- 

gère, à 3 h. 1; temps, 6 h. 1. — 15% Bigouraane, à 

5 11. 4; temps, 6 h. 44. — 16", Sud-Ouest, à 3 b. 40; 

temps, 6 h, 10. — 17*. Daurade, à 3 il. 10; temps, 

6 11. 10. — 18", HaM-euse, à 3 h. 13; temps, 6 h .13. — 

19', Hélas-le-Gérois, à 3 h. 14; temps, 6 h. 14. — 

20', Polisson, à 3 h. 41; temps, 6 h. 41. — 21', Ar- 

lac II, à 3 h. 46; temps, 6 h. 46. -— 22", Papillon, à 

3 h. 58; temps, 6 h. 58. — 23', Nana, à 5 11. 9; temps, 

8 h 9; 24', Côte-d'Argent, à 5 11. 33; temps, 8 h. 33, 

— 25*. Joyeuse-Médocaine, à 6 il. 35; temps, 9 h. 35. — 

26", Adamlte, à 6 11. 42; temps, 9 h. 42. 




l'ordre suivant : A, B, C. 

Tous les chevaux arrivés la veille à Bergerac sont 

partis, à l'exception de Joyeuse, Médocaine, Petite- 

Gironde, Hâbleuse, Ma-Kordàn, Arlac II. 

Cancon (141 kilomètres du point de départ). — 

Sont passés ensemble, à 11 h. 34, Cadi-de-Nousty, . 

Sirène, Bigourdane et Arriviste. Il fait une chaleur 

torrid-e. Les chevaux paraissent très latiguês. 

On annonce que les chevaux suivants sont morts : 

Arlac II, Perrette, La Marinandaise, Perrotte, Or- 


Ceux qui ont abandonné sont : Girondine, Trom- 

peuse, Le Boer, Inatten,due et Pompon. 

Ville ne uve-sur-Lo t . 

C'est au café du Globe qu'est installé le contrôle 

de direction, sous la présidence de M. Fabre. Les 

coureurs, qui arrivent par l'avenue de Paris et le 

cours Victor-Hugo, passent dans l'ordre suivant ; 

1", Arriviste (45), à 12 h. 51; 2\ Cady-de-Noustv (1), 

à 12 h. 54; 3', Sirène (33), à 12 h. 54-, 4', Bigourdane 

(27), à 1 h. 4; 5', Lorette (41), à 1 h. 11; G*, Daurade 

(4), 4 1 h. 12; 7', Légère (14). à 1 h. 16; 8", Hélasile- 

Gérois (44), à 1 h. 17; 9', Malice (23), à 1 h. 17. 

Agen. 

La chaleur est plus que torride; on se croirait au 

Sénégal. Les abords du contrôle sont noirs do mon- 

de. On discute les chances des concurrents. Beau- 


ses. On cite le nombre des chevaux morts et leurs 

noms. 


signalés par les autos, par la route de Caho-rs. la 


publique, 

Enfin les concurrents sont signalés. On crie dans 

la foule. 

Le 1" qui signe au contrôle est Arriviste, à 3 h. 12, 

temps 6 h. 12; 2*, Cady-de-Nousty, a 3 h. 12, temps 

6 h. 12; 3", Sirène, à 3 h. 12, temps 6 h. 12. 

Arrivent ensuite Bigourdane (27), à 3 h. 34; Malice 


bon état; Sirène est en bonne forme; les autres 

paraissent latiguês. 

De-main, samedi, troisième étape : Agen-Auoh, 

lot kilomètres, par Layrac, Astaflort, Lectoure, 

Fleurance, Mauvezin et Aubiet. 

Aéronautique 

Itl PONT-LONG 

Pau, 21 mai. 

Jeudi soir, 20 mat, à 6 h. 25, M. Paul Tissandior 

a effectué un vol de 59 kilomètres 6 mètres en 

1 h. 2' 13" 4/3, épreuve olficiollement contrôlée par 


mission aérienne mixte; Alfred Leblanc et R. Gas- 


nier, ScbrecK et Salienave, commissaires de l'Aéro- 

Club du Béarn. 

Procès-verbal a été rédigé et ces records seront 

homologués par la Commission aérienne mixte ©t 

par l'A. C. F. . 

Les vols en aéroplane avaient été interrompus de- 

juis plusieurs jours en raison du mauvais fonc- 



de voir ces i ours-ci M. Tissan-dié établir les records 

de 100 ilomètres. 

Le Rio ouvre à 1912 ot termine à 1904 ; CM% 

vre. 1/4 de baisse. 

En banque, ce sont les Mines d or qui retiens, 

nent l'attention ; la Ferreira s améliore à m 

4 Band-MiTMs* a 3:'.;! 50 et i« Iransvaal à 80 35. 

de Beere délaissée à 335. ' 

L'oblieatiQîl 5 % du Port do Para s'avano*, 

à 408, 

PBH-OPZIi ET U'AOIUNCtOt, 

«î. rua TûiibOuU 

SlîLi iÊIÊOeOLDOlQyg 

fa 21 mal 

La pression barométrique reste élevée sur tout 

continent; elle dépasso 770 millimètres sur le v\nî 

et le Oentro; elle uttelnt 774 millimètres sur la u 

tique. 

oa *j 

Une vasto zone de basses pressions s'étend - ; l(4>i. ij 

» «illtbmllj 

65.1 

fli.9 

66.! 

6(1.8 

64.5 

26.4 S.S.G.m.a.b. 

13.0 S. O. mod. b 

1.2 N. E. falb. p. 

2LI plaie 

26.0.S.E.f,a. beau 

U.4I 

il. 6 

--0.4' 

14.8 

15.il 

25.5 

18.1 

U.U 

24.7 

2D.5 

Congres fles Syndicats d'initiative 

Le sixième congres des syndicats d'inithfiva 

de France en 1909 tiendra ses assises à Pou 

le samedi 22 mai et dimanche 28 mai " avee ey 

cursions les jours suivants, aux Ka-ui-BonnS' 

Salies-de-Béarn, Biarritz, Hend.aye. Clôture S 

27 mai. Le lendemain, excursions à Areeie^ 

Cauterets, Luz-Saint-Sauveur, Gavamie Di&kï 

cation â Lourdes le samedi 29 mai. 

Ecoles Supérieures àe Commerce 

Le ministre du commerce et de l'industrie 

par arrêté du 17 mai 1909, a fixé et répart? 

comme suit 1© nombre des bourses qui pour 

ront être attribuées, lors de la rentrée, aux 

élevés des écoles supérieures de commerce • 

Bordeaux, 2 bourses 3/4, 400 fr.; Dijon 3 

bourses, 800 fr.; Le Havre, 1 bourse 2/4, 800 fr : 

H' 3 1b° ur&e ? M- îr.; Lyon, 2 bourses, 

600 fr.; Marseille, 3 bourses 1/4, 600 fr • Mont- 

pellier, 1 bourse 2/4, 700 fr.; Nancy, 2 bourses, 

450 fr.: Nantes, 1 bourse 2/4, 450 fr.; Ecoles des 

hautes études commerciales, 1 bourse, 1.000 fr.- 

Ecole supérieure pratique de commerce et in* 

dustrie de Paris, 4 bourses exter., 300 fr.; i 

bourses demi nens., 600 • Institut commercial 

de Paris, 1 bourse 3/4, 800 fr.; Rouen, 3 bour- 


Les bourses pourront être fractionnées. 


juin, leur demande au préfet du département 


Une Pillette Etranglée â Montpszat-ûe-Qnercj 

De notre correspondant particulier t 

Montpe-zatride-Quercy, 21 mai. 

Un crime épouvantable a été commis jeudi, 

à Montpezat-deQuercy. 

Un bal public donné sur les « Fossés » avatf 

attiré, dans la soirée, une foule de promeneurs 

sur les principales promenades du hourg. 

La famille Lacan avait-, comme beaucoup 

d'autres, assisté à ces réjouissances. 

Quand l'orchestre eut joué le quadrille final, 

la famille Lacan se mit à la recherche de s« 

fillette, la petite Maria, âgée d© 7 ans. 

L'enfant avait joué pendant la soirée avec 

de jeunes camarades .et s'était fréquemment 

égarée dans la foule. 

Mais c'est vainement que les parents, in- 

quiets, questionnèrent, les petites amies de 

leur fille et les derniers danseurs, l'enfant 

resta Introuvable. 

Vendredi matin, les recherches les plus aof 

tives furent reprises, et, dans un jardin situa 

derrière le Café Bonnay-s, près de la prorn© 

nade des Fossés, M. Faustin Clary et soi; 

beau-frère trouvèrent la pauvre petite fillette, 

mais ce n'était plus qu'un cadavre. 

_ La mignonne enfant avait été attirée par un 

ignoble personnage et, après avoir subi les 

derniers outrages, elle avait été étranglée. 

. ' La gendarmerie s'est immédiatement livrée 

a un© enquête : elle a bientôt mis en état d'aW 

restation un sieur Hébrard, marchand de bon- 

bons à Cahors, qui avait été vu par des té« 

moins en compagnie de la petite Maria, à qui 

il offrait des friandises. Les antécédents d« 

1 inculpé sont des plus défavorables. Il aurait 

été condamné à cinq ans de travaux forcés 

pour avoir étranglé sa femme 

Hébrard nie les charges relevées contre lui'.. 

Le parquet de Montauban et M. le docteui 

Lacaze, médecin légiste, sont arrivés pour pro- 

céder a une enquête judiciaire. 

,L autopsie du corps de la malheureuse Mao 

Vin La car. a été faite par le docteur Lacaze. • 

L honorable praticien a déclaré que le vîof 

avait été consommé et que la fillette avait été, 

étranglée immédiatement après. 

L'inculpé sera transféré à Montauban • il 

nie energiquement et fait preuve d'un cynisme 

ÏÏAID L'ESTOMAC ïi, TOUT TA 

« Un estomac à toute épreuve, a dit ûnf 

grand philosophe, voilà le plus grand prin- 

erpe du bonheur. » Or, dans son livre sut 

1 hstomac, le docteur Monin attribue, avec 

raison, à l'anémie, les mauvaises digestion.'! 

de nos contemporains. Comme conclusion, 

prenons, aux repas, les gouttes de FEÉ. 

BRAVAIS, l'héroïque régénérateur dû 

sang. 

'ittâllOlBF 


Séance calme au parquet, mais avec tendan- 

ces extrêmement fermes dans l'ensemble ; on 

s'est, en effet, généralement contenté de con- 

solider les avances acquises, et même dans 

certains cas la hausse a fait de nouveaux pro- 

placés C.apriclosa 

» Quelle que soit l'issue de la grève, les re- yw! environ. — 1. Proolès par Arhaccs et Plat 

Le Rio a cependant fait exception en s'ins- 

crivant en moins-value de 14 -points, influencé 

par le recul de rAmalgamated hier à New- 

York, recul occasionné par la mort d'un ri- 

chissime américain gros actionnaire de cette 

dernière ; très peu d'affaires ont d'ailleurs été 

traitées aujourd'hui. 

En coulisse, on a été beaucoup plus actif, 

l'annonce do l'entrée sur ce marché des pre- 

miers établissements de notre place ayant pro- 

duit la meilleure impression. 

Notre 3 % a finalement à peu près maintenu 

sa clôture précédente à 97 70 après 97 80 au 

plus haut. 

Les fonds étrangers n'enregistrent que dee 

variations inslKniflantes do cours ; c'est ainsi 

que nous laissons le Russe consolidé à 90 10, 

le 1891 à 75 25, le 1S06 k 102 02 et le 1909 à 

96 90. Le Turc gagne cependant 0.10 h 93 57 ; 

le Serbe cote 85 15 contre 85 20, l'Extérieure 

98 85 au lieu de 98 87, et le Brésil 80 80. 

Dans le compartiment des établissements do 

crédit, la Banque de Pari» avance de 3 points 

à 1651, le Lyonnais dè i point à 1218, tandis 

que l'Union Parisienne se retrouve à 825 ; Ban- 

que ottomane 725 contre 723. 

* Grands Chemins inchangés et finalement un 

peu de lourdeur sur tes Gtreiiiltîs espagnols 

notamment sur les Aiislalous à 189 ; Nord Es- 

pasrne 538* SSragôs&ê 407. 

En valeurs de transport, il faut enregistrer 

le mouvraient Lmporlantè do hausse de l'Om- 

nibus, qui est enlevé h 1407 contre I:î7(! Mé- 

tro sans ctsatig-SKierit a 5K> et Thomson 7 1 R 

Panmi les Industrielles russes, la KosnowlV» 

se retrouve a 1752, Brianek 280, mais Bakou 

fléchit à 832. 

En 1 église de Morlhon (Aveyron) a été célé, 

bre, mercredi dernier, dans la plus stricte inti- 

mité, les deux familles étant en grand dieuil 

le mariage du vicomte Maurice de Butler ma.' 

réchal des logis au 10» dragons, avec Ml 0 Ma» 

ne-Renee d'Aubas de Graiioilet présidente, d » 

jeunes filles royalistes de Tarii-et Garon e 

La mariée a ete conduite à l'autel par le ba- 

ron Raoul d'Aubas de GratioUet lieuteirmr 1 

19» dragons, son frère. ' u * JUlenam au 

Les témoins du marié étaient la harnnno 

Dufau, sa tante et le vicomte Gaston de Butler 

officier de cavalerie, son frère ; ceux de la mrv 

née : 1© commandant d'Espourrin son 011 rie 

et M. HenTi de La Fargue, son cousin 

La quête a été faite par Mlles Louise de But 

1er et Gabriel!© de Saint-Félix, accompagnée» 

d© MM. Jehan d'Aubas et Yves de Butler }k 

bénédiction nuptiale a été donné© par M, 

l'abbé Viguier, curé de Morlhon qui dans utî« 

touchant© allocution a rappelé la mémoire du 

général de Butler, père du marié 

Le Saint-Père avait daigné envoyer sa béné- 

diction aux jeunes époux. Quelques semaine! 

avant le licuten&nt de Butler avait reçu d« 

Mgr le duc d'Orléans, à qui 11 avait annoncé 

le prochain mariage de son frère, la lettre sui< 

vante : 

« Mon cher ami, 

» 3© vous Temercie d© la lettre dans laquelle 

vous m'annoncez le prochain mariage de voir* 

frèro avec Mlle Bcnée d'Aubas d© GratioUet el 

je vous prie de transmettre aux jeunes fiancés, 

les voeux que je formo pour leiir bonheur 

» veuillez me Croire toujours, mon che* 

ami. votre affectionné, 

. , " Pmi.ippiï. , 

Reconnus oahs 1 assistahoe : général de Put 

1er m lienlenanl d'Aubas lie Craliollet banuint 

Dufau et commandant U'Espourïto Mme M 

La t'argue et lieutenant île Butler Mme Paul 

Noël et M. Uenn de La l'argue, Mlie Louise (U 

Butler et M. Jehan d'Aubas de èrâtiollei MIH 

Gahrielle de Saint Félix et M. Yves de n'uiler, 

Mlle LonlSie Dufau et M. Jehan de Butler MU* 

Suzanne a« Butlw et. M. Abrlal, Mlle làeuu* 

lino do Huiler et M. Henri de Sâkut-Félix .M!H 

Thérèse DutaU et, M GuçfeaVe de Kalnt-V'élW 

Mgr SatHftîd, Mine Alexandre Noël, M'U< 

Claude, etc., etc.. 


medi 22 Mai t99§ 

Ma.nl'1., cri l'église de Fourquevaux, éclairée 

-jar indinirabio tnile (Je J.-P. 1,aurons et mer- 

yé'jllouseinont ornée, a été célébré le mariage 

flo Mlle Magdaleine de Serre do Saint-Roman, 

'fille du rogrotlé colonel de Scrro de Saint-Ro- 

tnan et do la comtesse née Castclbajac, avec 

M. AUTO lien Coupérie, qui appartient à une 

fos plus anciennes familles du Bordelais. 

. La tlanoeo, d'une grâce exquise sous son 

woile de point d'Angleterre, a été conduite à 

l'autel par eon frère le comte de Saint-Roman, 

la bénédiction nuptiale, précédée d'une tou- 

chante allocution, a été donnée par M. l'abbé 

fclo Castclbajac. 

Les témoins étaient, pour la mariée le com- 

ité do Saint-Roman, son frère, et Mme Gaul- 

tier de Vaiicenay, sa tante ; pour le marié, M 

jCouperie, son frète, et M. Bélissier, son oncle. 

Lo service d'honneur a été fait par Mlle Ro- 

lande de Saint-Roman avec M. Henry Pélis- 

6icr ; Mlle Jeanne Pélissier avec le vicomte 

Pierre de Saint-Roman ; Mlle de Vancenay 

Avec le baron du Périer de Larsan ; Mlle Bé- 

tard-Falgas avec M. Gérard de Saint-Boman. 

1 endant la messe, la voix amie do Mme Bé- 

*ara-Falgas a remarquablement interprété le 

Souvenez-vous, de Massenet. M. Lacroix, 

professeur de violon au Conservatoire, s'est 

„tait entendre avec son talent habituel. 

Après la cérémonie religieuse, un lunch par 

hetitos tables a été servi dans la salle des Gar- 

lies, encore aménagée comme elle le fut sous 

{Jharles IX par les barons de Fourquevaux, 

lors gouverneurs du Languedoc, dont la 

/comtesse de Saint-Roman est la descendante 

directe. 

Reconnu dans l'élégante assistance : baron 

et baronne de Siilzer-YVard, M. et Mme Cou- 

E »f ' M ' et ' Mime Domenjean-Viguerie, Mme 

et Mllo Gaultier de Vanceriay, vicomte et vi- 

comtesse du Bary, comte de Villeneuve, comte 

François de Villeneuve, Mlle de Villeneuve, 

vicomte de Lary de Latour, lieutenant au 10» 

Hussards ; marquis et Mlle de Puybusque, ba- 

ron do Gary, duc de Lôvis-Mirepoix, M et 

ftlme do Labardonie, Mme et Mlles de Ri- 

gaud-Maurémont, M. et Mme Charles de Ri- 

«aud-Maurémont, M. et- Mine Sicaird de Bray 

M. Max Sicard de Bray, colonel et Mme Frô- 

laient, M. et Mine Bruno Deloume, Mlle Dé- 

tourne, M. Mme et Mlle de Montcabrier, Mme 

«t Mlle de Fonds-Lamothe, Mme et Mlles de 

Raymond, comte de Tartas, M. Grossard, M 

de Bafitard, Capitaine du Laurens d'Oiselet, 

du 10 e hussards, etc., etc. 

Tandis que, dans la grande salle, les, (enfu- 

ît de haute lice assourdissaient le bruit des 

Jfcasts, au dehors éclatait une formidable au- 

fcado : ,1a Société chorale de Fourquevaux.ren- 

fcreée de nombreux amis, avait pris part à la 

'•te et. manifestait aux châtelains l'héréditaire 

al lâchement de la population. 

La veille avait eu lieu la soirée du contrat 

p;e.oedee du mariage civil qui, par un dis- 

cours charmant de M. le maire, baron de 

fiary, sut échapper à l'ordinaire banalité. 

Echos du Palais 

Dans l'après-midi d'hier, l'instruction a in- 

terrogé un nommé D..., accusé d'abus de con- 

fiance au préjudice de deux bijoutiers. 

— Une commission rogatoire a été envoyée 

a Marseille, pour procéder a l'interrogatoire de 

M. S..., entrepreneur de fournitures militaires, 

contre lequel une plainte en fraudes a été dé- 

posée par le ministre de la guerre ces jours 

derniers. 

CHAMBRE DES MISES EN ACCUSATION 

La chatnbro des mises en accusation a ren- 

voyé devant les assises du Tarn-et-Garonne, 

pour émission de fausse monnaie, les nommes 

Aima, Cancé, Anna Benoît, Marie et Gabrie'le 

Gimbergues et Paul BoRand, et pour homicide 

volontaire, François Philipp, demeurant à Ro- 

quecor, qui tua, d'un coup de fusil, sa femme, 

croyant atteindre un voisin, contre lequel il 

avait une forte rancune. 

— Le nommé Adrien-Philippe-Elie Castecalde 

est renvoyé devant le tribunal correctionnel 

'Albi, pour outrage public à la pudeur. 

L _ ,. !^rL-ï3«v 

Faculté dss Scioneas 

M, le lieutenant de vaisesau Tadié, fera une 

conférence sur la télégraphie et la téléphonie 

sans fil aujourd'hui samedi, à 8 h. h du soir, 

à la Faculté des sciences. 

La Saint-Philippe 

Ce soir, à 8 heures et demie, à la saïle 

du Jardin-Royal, sera tenue la réunion où 

•MM. neftipéramons et Magne porteront la 

parole. 

Ventrée de la salle est entièrement gra- 

tuit

Samedi 22 Mai 19CTJ 

Escale en Sicile, a Taormrha, Païenne, enfla 

NapJ.es et Pompéi . 

Aucune Compagnie de navigation ne permet 

ce trajet si complet et si varié sans se multi- 

ples transbordements. Le pèlerinage, au co-f.- 

traire, le réalise très heureusement grâce au 

bateau spécial l'Etoile, particulièrement 

aménagé avec chapelle où réside le très sami- 

Sacrement pendant toute la traversée et ou 

tous les prêtres peuvent célébrer la sainte j 

messe chaque jour. , mo , 

Départ de Marseille le 3 septembre 1909 , 

retour à Marseille le 15 octobre 1909. 

Demander le programmé détaillé et tous au- 

tres renseignements à M, le secrétaire au pè- 

lerinage de Jérusalem, 4, avenue de Bieteuu, 

Paris. 

Avoines. — Courant. 23 80: procnaln, 83 45; JuU- 

)Bt-aont 22 S5; 4 derniers, 19 40; tendance ferme. 

Seigles. — Courant, 18 50; prochain. 18 79; Juillet- 

M>ùt 18 75 : 4 derniers, 18 50; tendance ferme. 


Un. — Disponible en cuves a nu, 55 25; courant, 

K> s»; prochain, 55 50 ; 4 de mal, 65 75 ; 4 derniers, 

te: ton/lance ferme. 

Colza. — Disponible en cuves à nu. 67 25; courant 

p 35; prochain, 67 25 ; 4 de mal, 67 50 ; 4 derniers, 

terme. 


let-août, 43 25 ; 4 derniers, 40 25 ; 3 d'octobre, 39 50; 

tendance terme; stock, 21,475; circulation, 875. 

Sucres. — Disponible, 31 375; courant, 31 626; pro- 

chain, 31 75; juillet-août. 31 875; 4 d'octobre, 29 025; 

tendance ferme; roux cultés, 82 25; autres jets, 28 25; 



Du 21 mal. 

Veaux. — Amenés, 203; vendus, 17S. 

Viande. — 1" quaUté, 2 40; 2", 2 28; 3", 3 tr. 

Van te calme. 

MARCHE DE BORDEAUX Du 21 mal 

Biés, _on cote : Pays, de 25 75 à 56 tr. les 100 K. ; 

Centre, de 20 25 à 20 50 l'iiecto. 

Farines. — On cote : Supérieures du haut pays, 

15 25 les K» Kilos; premières marques, 35 fr. 

Sons et reçusses. — Fermes. On cote : Sons gros, 

16 50; Uvrabies. 15 75; ordinaires, 14 50; livrables. 

14; Plata 14 25 logé; remoulages, 16; repasses ordi- 

naires disponibles, 14 50; Plata, 14 25. 

Mais. — On cote : Roux Plata, 20 fr.; logés, 19 50; 

Clnquantini, 23 50. logé. 

Avoines. — On cote -, Grises Poitou, 23 50; Bre- 

tagne grises, 23; noire*, 23; Plata 21 50; légères, 

•*> 50 logées; LllXUl, 21 5 tout les 50 kilos. 

Bois à brûler, les 50 kilos, de l 40 à i 45. 

TARN-ET-GARONNE 

Nègrepelisse. 

Marché. — Voici les cours pratiqués à notre 

marché de mardi 18 mal : 

Halle aux grains. — Blé, de 18 à 18 fr. 50 ; avoine, 

8e 11 à 11 Ir. 50; orge, 11 ir. ; méteil, de 16 à 16 fr. 50; 

ttaricots, de 21 à 22 fr. ; pommes de terre, de 4 à 

•i fr. ; le tout l'hect. 

Sons, 6 fr. 50; repasses, 8 fr. ; le tout les 50 1J. 

. Place à la volaille. — Poulets, de 3 à 3 Ir. 50 ; 

Soutes vieilles, de 5 4 6 fr. ; canards, de 5 à Mr. 50; 

diluions, de 11 à 13 ir. ; dindes, de 9 à 11 fr. ; cha- 

pons, de 6 50 à 7 fr. ; oisons, de 4 50 à 5 fr.; pous- 

' de o M à o fr. oo ; je tout la paire. 

Lapins domestiques, de 1 40 à 1 fr., 60 la pièce. 

Lapins domestiques, de 1 40 à 1 tr. 60 la pièce. 

-Œufs, 9 ir. 65 la douzaine. 

Bourg-de-Visa. 

Foirc. — Très toclle foire pour la saison ; nom- 

'oreusts affaires traitées. Les bœufs ont été vendus 

Se 1,000 à 1,201) fr. la paire ; les vacîres, de 900 à 

1,000 Ir. ; les bêtes de dressage, de 760 à 1,000 fr.; 

V» bœufs de .boucherie, de 40 à 42 fr.; vaches, de 38 

t 39 fr. les 50 kil. .; veaux, de 1 fr. 05 à 1 Ir. 30 ; 

moutons, o ir. 90 ; agneaux, 0 fr. 95 le kil. - 

Espèce bovine pour la garde : montons, 1 de 34 à 

.-16 fr,; brebis, de 30 à 32 Ir. ; le tout la pièce. : 

.Porcelets, de 35 à 50 Ir., selon grosseur. 

Poules, de 0 70 à 0 fr. 75 ; poulets, de 0 90 à 1 fr. 

le demi-lnl. 

Qîûïs, 0 70 la douzaine. 

Oisillons, de 6 à 9 f r. la paire, selon grosseur. 

Valcnce-d'Agen. 

Marché du 18 mal. — Voici les cours qui se sont 

trafiqués : 

Blé fin, de 20 à 50 fr. 50; blé mltadin, de 19 à 

19 fr. 50; maïs roux, de 17 à 17* fr. 25; fèves, de 15 à 

0> Ir. 75 ; haricots, de 15 a 16 fr.; le tout l'beet. 

Avoine, de 11 à 12 fr. ; pommes de terre, de 4 à 

1 fr. 25; le tout les 50 kil. 

Poules, œ 0 80 à 0 fr. 90 ; poulets, de i 20 à 

1 fr; 30: dindes, de 0 60 à 0 Ir. 70 ; dindons, de û 70 

% D fr 80; letoutle demi-kil. 

Œufs, de o 70 à 0 fr. 75 la douzaine. 

Boucherie (poids vil) : Bœufs, de 42 à 44 fr. les 50 

"Kl. ; veaux, de 0 95 à l fr. 10 ; moutons, de 0 75 à 

9 fr, 85 ; agneaux, de 0 90 à 1 fr. ; le tout le demi- 

•fcil. 

Porcs gras, de 38 à 44 fr. les 50 kil. ; porcs de lait, 

Je 40 à 70 fr. .pièce. 

LOT-ET-GARONNE 

Agen. 

Notre marché. — Beaucoup d'animation mercredi 

i nos diverses places de marché. 

Voici quelques prix pratiqués : 

Place Raspail (première main) : Petits pois verts, 

12 fr. les 50 kil. ; fèves vertes, de 5 à 8 fr. les 50 kil.; 

artichauts du pays, de 1 à 1 fr. 30 la douzaine; ar- 

tichauts d^Penpignan, û fr. 90 la douzaine ; asper- 

ges, ,0 fr. 66-18- botte ; pommes de terre de Perpi- 

gnan, C fr. 20 le demi-kil. ; fraises, 1 fr. 15 le panier; 

cerises, de 0 20 à. o fr. 30 le demi-kil, ; laitues, de 

9 90 à i fr. 40\là douzaine ; radis, 0 fr. 60 la dou- 

witie. ; haricots, o fr. 60 le demi-kil. ; haricots mau- 

re-tout, 0 fr. 75 le~ demi-kil. ; oignons, de 4 à 6 fr. 

fe cent ; oignons du Port-Sainte-Marie, 5 fr. le 

cent. 

A la place de la République : Volaille, de 4-50 à. 

l fr. la paire, suivant qualité, poids et provenance; 

»igeons, de l 50 à 2 fr. la paire. 

t 

Portugal 3 % 

tmo 

Russe 4 % 1867-1869 

_ 4 % 1880 

_ * % 1889 

_ 4 % 1890 •• 

_ « % cons. i" et 2' série 

_ 4 % 1901 

_ 3 % or 1891 

_ 4 % or 1893 

_ 4 % or 1894 

— 3 1/2 °/„ 1S94 

— 3 % 1S96 • 

_ 5 % 1906 tout payé 

— 4 1/2 % libérés 

Lettres de gage 3 1/2 

Dette ottomane unifiée tme 

Ottomanes priorités... 

Ottomanes 4 % cons.. 

Douanes ottomanes... 

Lots du Congo 

97 75 

97 72 

97 95 

4S9 .. 

65 

85 40 

523 40 

103 25 

103 72 j 

88 89* 

98 87/i 

98 151 

10'. 50 I 

404 0 

t>4 70 

64 30 

88 70 

87 60 

88 50 

87 80 

90 .. 

89 .. 

75 .. 

87 ao 

88 .. 

81 . . 

7 s .. 

101 95 

9;i 80 

7S 10 

93 45 

93 .. 

47 ; 50 

49 75 

92 25 

524 75 

10O . . 

10 50 

98 90 

98 40 

104 70 

104 55 

64 5 

64 49 

88 90 

87 60 

88 45 

88 20 

9 J 20 

81 80 

75 25 

87 90 

18 .. 

8 9 90 

73 05 

102 .. 

9i 93 

78 10 

93 r,0 

8 57 

4 7 4 50 

494 .. 

83 .• 

CHANGE 

Londres 

Londres (chèques).. 

Allemagne 

Espagne (court) 

Espagne (long) 

Buenos-Ayres (or).. 

1 

25 15 .T. 

25 l< .î. 

122 i Tio 

44 .3x4. 

4 0 . ,4. 

127 27.1. 

ACTIONS 

Banque de France cpt 

Banque de France tme 

Banque Paris • 

Comptoir d'Escompte » 

Crédit Foncier ; • 

Crédit Lyonnais .....cpt 

Crédit Lyonnais tme 

Société Générale - 

Banque ottomane , ...cpt 


Bône-Guelma cpt 

Bône-Guelma tme 

Est Algérien cpt 

Est-Algérien tme 

Est .-cpt 

Est tme 


Paris-Lyon-Méditerranée tme 

Midi cpt 

Midi tme 

Nord cpt 

Nord tme 

Orléans 

Ouest . 


Autrichien 

Lombard! 

Nord-Espagne cpt 

Nord-Espagne tme 

Portugais 

Saragosse cpt 

Saragosse tme 

Charb. Sosnowice — .cpt 

Charb. Sosnowice tme 





Rio Tinto tme 

Suez (Canal marlt.) tme 

Thomson-Houston 


Carmaux 

OBLIGATIONS 

Ville de Paris 1865 4 % 

1869 3 r ~ 


Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur, 97 75; 



Obligations Annam et Tonkin 2 i %, f» 50; Afrique 

occidentale française, 1903-1907 , 452. 

Emprunts des colonies. — Obligations Indo-Chine, 

8 i % 1899-1905, 480; 3 % 1902, 412. 

Emprunts de villes. — Ville de Paris, obUgations 

1871 3 %, 407 50; 1892 quarts, 67 75; 1898 2 %, 423; 

1899 quarts Métropolitain. TQ5; 1995 2 75 %, 393 75. 

Valeurs françaises. — Banque de France, actions 

nominatives, 4285; Crédit Foncier de France, ac- 


1880, 3 %, 503 75; Oomunales U81, 3 %, 490; Fonciè- 

res 1909, libérée 30, 262; Bons Foncier 18S8, 70; Bons 

de la Presse. 1-4; Banque Française pour le commer- 

ce et l'industrie, ex-coup, 6. 254 50; Est, actions de 

jouissance ex-coup. 56, 408; Paris-Lyon à la Médi- 

terranée, obligations 3 % anciennes, 441 25; Midi, 

obligations S i %, 396; Nord, obligations 3 % an- 



pagnie générale transatlantique, actions ord. ex- 

coup. 84 , 222 50; Bons Panama à lots, estamp. 119; 

Canal de Suez, actions ex-coup. 99, 4820. 

Fonds d'Etat étrangers. — Autriche 4 % or, 100 25; 

Extérieure Espagne, coupures 240 pesetas, estamp., 

98 80; Russe 4 % 1867-1868, 88 70; Ottoman. 4 %, 

1901-1905, 460; Hongrois, 4 %, 98 15. 

Valeurs étrangères. — Banque nationale du Mexi- 

que ex-coup. 49, 1090; Andalous, obligations 3 % 

Ire série, revenu fixe, 336 50; Nord de l'Espagne, 

obligations 2' série, 383 50; Saragosse .boligaUons, 

3 % 2" hyp., 390- BrésU 5 %, 1908, port de Pernam- 

buco, remb. à 500 francs, 504 50. 

Valeurs diverses (actions). — Mines de Carmaux, 

ex-coup. 57, i960; Mines d'Albi, ex-coup. 2, 194; Che- 

min de fer à voie étroite du Tarn, ex*oup. 13, 177; 

L'Epargne nouvelle libérée, 200; Grands Cafés, ex- 

coup. 48, 505; Etablissements Brusson jeune ex- 

coup. 2, 468 50. 

Valeurs diverses (oMigations). — ' Moulin du Ba- 

zacle, 4 %, 303; Société toulousaine électricité 5 %, 

1900, 470; Société hydro-électrique roussillonnaise 

5 %, 486 50; Chemins de fer du Sud-Ouest, 4 %, 485. 

Ohanges. — Estpagne, les 100 pesetas, 89 15; Lon- 

dres, 25 14 i à 25 17 i; Berlin, 122 13/16 à 123 1/16. 

VACANCES 1909 

Jérusalem, Constaiiliiiople, Egypte, Sîcil* 

Le Comité des pèlerinages à Jérusalem, fon 

Se en 1882 pour les grands pèlerinages en 

Terre-Sainte et dont le secrétariat est i, ave 

nue de Breteu.il, Paris, organise pour tes va- 

cances prochaines sa trente-huitième croisade 



ît pour le désir de 6'irnstruire dans la vénéra- 

lion des sanctuaires les plus augustes du 

.«onde : Le Carmel, Nazareth; Tibériade, Jéru- 

salem (U jours), .Bethléem, etc., et la visite des 

villes les plus fameuses de l'Orient : Athènes 

Constantinople (2 jours), Smyrne (Ephèse 

Beyrouth, Baalbek, Damas, l'Egypte (4 jours 

avec le Caire, Héliopolis (Matarieh), Memphis. 

42^5 .. 4300 .. 

42 0 .. 

16(8 .. 16 5 " 

716 . 

716 .. 

745 .. 749 .. 

1217 .. 1219 .. 

1217 .. 1218 .. 

668 .. 668 .. 

734 .. 735 .. 

723 .. 72. 

632 .. 6-5 .. 

436 . . 

"03 .. 7 ÏÔ 

912 .. 912- .. 

591 .. • • »• 

940 .. 

131 .. 1320 '.! 

1320 .. 

*155 .. 

H5S .. 

1174 .. 

17 0 .. }756 :: 

1750 .. 

1370 .. 13 5 .. 

932 30 B35 „ 

6 1 50 

660 .. 

770 77-i .. 

115 

340 ,. 339 n 

338 .. 338 .. 

320 .. 814 .. 

03 

Bône-Guelma 

Est-Algérien 

Est 3 % ancienne 

Midi 3 % ancienne 

Nord 3 % ancienne , 

Orléans 3 % ancienne— 

Ouest 3 % ancienne... 


-L.-M. 3 % (fusion ancienne)..... 

Panama lots libérés 

Suez 5 % 

Autrichien 3 %, i" hypothèque 

Lombarde ancienne 

Nord-Espagne 

Portugais 

Saragosse 

MARCHE EN BANQUE 

Etat d'Alagoas 

Huanchaca 

Briacsk 

De Beers. 

Tharsis 

Val d'Aran 

Syndicat Minier 

May 

Cape Copper 

Chartered 

East Rand 

GoldfielOs 

Robinson Gold 

Rand Mines 

544 75 1 546 50 

499 .. | 491 .. 

407 75 41)7 50 

547 50 550 .. 

545 .. 546 30 

367 .. 867 75 

369 .. 36i .. 

40 25 407 50 

447 .. 

393 75 393 75 

487 .. 487*;. 

503 75 503 '25 

400 .. 401 .. 

458 .. 45 50 

470 .. 470 .. 

503 .. 503 .. 

437 .. 

464 50 463 25 

479 50 483 .. 

500 50 501 .. 

433 50 4 3 25 

433 .. 431 75 

445 .. 446 .. 

43 ' .. 439 .. 

447 .. 446 75 

444 .. 443 .. 

433 75 

430 .. 4*6 T. 

441 23 441 25 

119 50 120 .. 

611 50 612 .. 

431 .. 4 2.. 

294 .. 295 .. 

3 0 73 392 .. 

353 .. 

396 25 393 I". j 

B 

442 .. 1 442 50 

86 .. 

278 .. 

85 .. 

278 .. 

337 .. 3 :5 .. 

148 .. 143 .. 

188 r.o 1-5 .. 

121 .. 

37 .. *32 25 

189 .. 

25 .. 

14.. 136 

131 .. 152 .. 

264 50 264 •. 

229 .. 235 50 

Précis élémentaire de la (LEGISLATION et des 

USAGES TOULOUSAINS entre patrons et sa- 

lariés, entre propriéfciires c\t locataires, fer 

miers métayers, serviteurs urbains et ru- 

raux, et entre voisins, par L. MÉRIGNHAC, an- 

cien magistrat, ancien président de la Cham- 

bre des avoués iprès le tribunal civil de Tou- 

louse, et A. MÉRIGNHAC, professeur à la Fa- 

culté de droit, de l'Université de Toulouse!— 

Un beau volume in-8 écu, imprimé en carac- 

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et des renseignements inédits tels que le ta- 


lousains au point de vue du « délai-congé », 



Toulouse ; l'énonciation des dérogations, pour 


cti'c etc 

lin index alphabétique et une table des mai 

itères très détaillés, facilitent les recherches. 

Avertissement dos Editeurs 

Pour éclairer nos lecteurs, il nous suffit dé 


PRÉFACE - 



jet de commentaires nombreux, mais aucun 


égard. Et -pourtant elles offrent entre elles des 

rapports certaine qui, s'ils n'apparaissent pas 

immédiatement ei de prime abord, se déga- 



avec un locataire à la ville, avec un fermier,, 

un métayer, un maître-valet à la ca.mo.agne 

neut être envisagé comme un chef d'entre- 


est d'une certaine importance. Les grandes 



et le risque professionnel du contrat de tra- 


treprises. . . , 


lent souvent aux relations des oronriétaires 

et de ceux avec qui ils ont traité, soit a la 

ville, soit à la campagne ;, une servitude de 

vue, de passage ou tout autré analogue de- 

vient facilement entre eux une cause de con- 

liit. 

Il est donc évident qu'il y avait on réel 

avantage a réunir en un traité unique dans 


ment divisé dans se» diverses parties, les rap- 

ports qui s'établissent entre les patrons et les 


îes propriétaires et ceux qui traitent avec eux 

a des titrée divers, entre voisins enfin. 


quer l'expérience permet d'en ajouter un se- 

cond. Les trois situations Juridiques que nous 

allons étudier dans les développements subsé- 

quents sont peui-ôtre tes nius pratiques de tout 

le droit usuel. Elles soulèvent des difficultés 

nombreuses, des .procès multiples, où manque 

le plus souvent le fil conducteur. La législa- 

tion du travail se trouve éparse en une roule 


qui n'est pas toujours chose facile, car elle 


veaux viennent ia modifier tous les jours. Les 

règles qui régisseul les rapports des nroprié- 

taires et de leurs cocontractants a la ville et à 

la campagne, des maîtres et domestiques ou 

employés de toute sorte, aussi bien que ceux 

résultant -du voisinage, sont également assez 

confuses, car elles résultent aussi de textes 


souvent imprécises. 

Pour les motifs qui. précèdent, il nous a 

paru utile de donner à tous ceux que ces pro- 

blèmes intéressent — et ils sont fort nom- 

breux — un guide élémentaire, facile à con- 

sulter et de nature a les comterire au milieu 

â-i IN3 S. 

Notre intention, comme son titre l'indique, a 

donc été, avant tout, de faire uné couvre élé- 




soit d'auteurs, soit de jurisprudence, si ce n'est 

en quelques points fondamentaux. Nous y 


térielles les plus Importantes, principalement 


et des usages soit de. Paris, soit de la région 



orienté surtout vers le côté utilitaire et prati- i 

que ,répondre aux nécessités quotidiennes de 



res urbains et ruraux. Tel a, du moins, été le 


sant. 

BEVUE DES DEUX-MONDES 


L Le Soufflet de Bismarck, par M. Emile 01- 

livier, de l'Académie française. — IL Pierre et 




que homme du monde au xvn" siècle, par M. 

Emile Fagusi, de l'Académie française. — V. 

Les Peintres de la nuit et les Salons de 1909, 

par M. Bobert de la Sizeranne. — VI. Les 


Achille Viallatte. — VII. — Bévue littéraire : 

Les premiers, essais de- Haubert, par M. Bené 

Doumic, de l'Académie française. — VUS. Bé- 

vues étrangères : Deux nouveaux conteurs rus- 

ses, MM. Andreieff et Artsibachef, par M. T. 

de Wyzeo'và. — IX. — Chronique de la quin- 

zaine, histoire politique, par M. Francis Char- 

mes, de l'Académie française. — X. Bulletin 

bibliographique, 

*** * 

BEFLETS D'HISTOIBE, par M. Paul GAULTIER. 

— te Louvre. Versailles. Le Sentiment de la 

nature dans les beauxârts. L'Art de la mise 

en scène.L'Orfèvrerie dans ses rapports avec 

la richesse. — Un volume in-16, contenant 16 

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renvoient, comme autant de reflets, la physi«>- 

nomie des âges disparus. Elles nous convient 

à vivre en eux. car elles n'en gardent pas seu- 

lement l'image, imais l'empreinte, quelque 

chose de ce. qui fut leur vie. 

Après avoir insisté sur ce point dans le Sens 

\ée l'Art, dont le succès fut si grand, voilà ce 

que M. Paul Gaultier a tenté de démontrer 

dans ce nouveau et (beau livre en évoquant 

tour à tour sous nos yeux ce que le Louvre, 

Versailles, les œuvres inspirées de la nature, 

l'art de la mise en scène et celui de l'orfèvre- 

rie nous racontent de la vie, des sentiments et 

des pensere d'autrefois. Il le fait délicieuse- 

ment,en artiste, en philosophe et en écrivain. 

13, x». A.lsstoo-3~-oï»E»axri.e^ 

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Société anonyme des Ateliers 

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GÉNÉRALE sont convoqués à 

d'assemblée générale extraor- 

dinaire qui sera tenue le lundi 

7 juin, a deux heures de l'a- 

près-midi, rue Lakanal, 14, à 

Toulouse. 

Ordre du jour : 

Reddition des comptes des 

liquidateurs et quitus définitif. 

Le président : ROCHER. 

3 

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East Rand.. 

Rand Mines 

APRES BOURSE 

97 70 

337 .. 

134 .. 

229 ... 

97 70 

335 .. 

135 .. 

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Mise à prix 200 fr.. 

TROISIÈME LOI 

Une petite maison avec jaiç 

din, commune de l'UnioBi 


Mise à prix 300 £Tv 


R. FOURCADE, avoué, sign$ 

Irnprimerie spéciale. 

Le gérant : Amédée BESSON* 


puai etltjJrtuâiti 

PAR 

Georges PUAOEl* 

DEUXIÈME PARTIE 


XXII 

C'est-à-dire, reprit-il, que Ton a ûsé 

d'un mensonge pour «l'attirer dans un 

O ÏO (T 'G 

Au' prix d'un violent effort, le major 

Valérian se contint. , 

— Il n'y a pas eu mensonge, il n y a 

pas guet-apens. Le billet a été écrit par 

moi. J'en revendique hautement toute la 

resiporif sabilitô. Si, après l'explication qui 

va avoir lieu ici môme, vous ne vous dé- 

chire/, pas satisfait, votre chef croisera 

Évec vous, pour peu que vous en témoi- 

gne'/, le moindre désir, une épée qui n'a 

jamais été salie ni par la calomnie ni 

MRar le mensonge. 

En prononçant ces dentiers mois le 

rnnjor nu non la il sa montre. Il ne l'avait 

pas plutôt raïiîise à sa place QU^ la porte 

s'ouvrait de nouveau, et nue femme 

ITrande, svelte, toute wHno de noir, les: 

traits voilés par une mantille espagnole, 

fit son entrée daira le salon. 

D'un geste brusque, elle laissa tomber 

son voile et elle apparut en pleine lumiè- 

re. C'était Grâce Richemond. 

Elle aussi s'arrêta incertaine au milieu 

du salon. Ses yeux coururent à Raoul, à 

Nïama.. Elle était très pâle, dans ses re- 

gards brillait un feu sombre, une lueur 

désespérée. Charley Blount avait été aus- 

sitôt se placer à côté d'elle, comme si 

courant un danger, elle eût besoin de son 

appui et de son bras. Doucement, elle le 

repoussa. 

Tout bas ses lèvres murmuraient : 

— Ils sont heureux 1... Ils s'aiment !... 

C'est le châtiment 1... 

Le major, de la main, lui désignait un 

siège. 

— Madame, dit-il d'une voix lente et 

grave, je m'accuse de m'être servi d'un 

subterfuge pour vous conduire ici, à 

cette place. Je me suis servi du nom du 

comte de Blignac, tandis que c'était au 

mien que j'agissais. 

La jeune femme eut un geste de sur- 

prise. 

Pour Nïama, elle regardait Grâce avec 

des yeux ardents. Elle la trouvait belle, 

admirablement belle. 

Le major reprenait : 

— Votre présence ici était indispensa- 

ble pour laver le comte de Blignac d'une 

accusation infâme qui a été portée contre 

lui. Lady Richemond, de pâle qu'elle était, 

devenait livide. 

— M. de Blignac, dit-elle d'une voix 

tremblante, en se levant brusquement, 

est incapable d'un crime, j'en jurerais !.. 

o jure t... Qui donc ose l'accuser ici ? 

ars de cette scène, 

< elle promène 

Charley I -î 

on 

.Te k 

Et sur las spuctatei 

'e promena un regard menaçant. 

Ipunt ne put parvenir à ré- 

primer un mouvement d'effroi ; do son 

côté, le major Valérian no sut point rete- 

nir un geste de surprise. Dans son for 

intérieur, il se demandait comment cette 

femme pouvait si bien jouer la comédie. 

— Et qui l'accuse ? reprit-elle avec vé- 

hémence ; qui ose le calomnier à ce 

.point ? 

Charley commença à trermlbler. Une 

lueur vague éclairait son cœur changé de 

haine. Aurait-il été le jouet, l'instrument 

d'Haïm ? Celui-ci l'aurait-il trompé ? 

D'un geste machinal il essuya les gouttes 

de sueur qui coulaient le long de ses 

tempes. . 

Avec une autorité imposante, le vieil 

officier avait repris la parole. 

— Qui l'accuse ? répéta-t-il. Charley 

Blount, ici présent. Il a accusé le comte 

de Blignac d'avoir voulu empoisonner 

lord Arehur Richemond pour s'appro- 

prier sa fortune. U s'en va partout col- 

portant cette calomnie infâme, dans les 

cercles, dans les salons, poursuivant M. 

de Blignac. de sa méchanceté et de sa . 

haine aveugle. Et il le fait... par amour 

pour vous, madame ! parce qu'il espère 

recevoir de vous, un jour ou l'autre, le 

prix de son infâme conduite. 

De nouveau, elle se leva, et, marchant 

à Charley : 

— Vous avez fait cela vous 

vous !... dit-elle en l'écrasant sous le 

poids d'un regard chargé de mépris et 

de hai.no. 

Implacable, le major continuait : 

— Je me suis donc servi du nom de 

Blignac parce que votre présence était 

indispensable, je vous le répète, pour dé- 

masquer l'imposteur. Cependant, une 

\ tentative de crime a été commise, voici 

plus d'un an, contre lord Richemond. 

Mais vous savez que ce n'est point M. do 

Hlignac qui est le coupable. 

Et il ajouta en la regardant fixement 

et en isspaçaut ses paroles : 

— Nous en avons la preuve entre les 

mains. 

Lui tendant la lettre, il ajouta : 

— La voici 1... 

Grâce, machinalement, obéissant mal- 

gré elle à l'autorité de son juge, prit le 

papier. Elle n'y eut pas plutôt jeté les 

yeux que ses dents claquèrent et qu'elle 

dut se roidir pour ne point tomber ina- 

nimée sur le tapis. 

Charley Blount avait avancé le bras 

pour la soutenir. 

Brutalement, elle le repoussa. 

— Laissez-moi, dit-elle, vous me faites 

horreur 1... 

Rendant alors la lettre au major Va- 

lérian : 

— Cette lettre, dit-elle d'une voix fer- 

me, il est inutile que je la lise. C'est moi 

qui l'ai écrite ! C'est moi seule ! Vous 

entendez, Monsieur Blount, c'est imoi 

qui suis la coupable !... Et j'expie cruel- 

lement ce crime... — elle se reprit et 

adressant aux deux heureux qu'elle avait 

poursuivis de sa haine un regard dans 

lequel elle mendiait un pardon — les 

crimes que j'ai voulu commettre. J'ai 

cru que je pourrais oublier et le souve- 

nir me tue !... Ma vie est un supplice ! 

Alors, se tournant vers Raoul, vers 

Nïama : 

— J'ai eu bien des torts, j'ai été bien 

coupable ! Mais c'est du plus profond de 

mon être que je regrette tout le mal que 

je vous ai fait I Vous pouvez croire à 

cette heure que la Grâce que vous avez 

connue n'existe plus et que c'est une au- 

, tre qui imploro de vous lo pardon et 

j l'oubli. Quant à vous, termina-t-elle en 

! regardant fixement Charley Blount, vous 

j devez détruire la calomnie 1 L'honneur 

de M. de Blignac est immaculé 1... Adieu, 

I ajouta-t-ello, en se retirant. 

Charley Blount demeura immobile, 

confondu. Un violent combat se livrait 

dans son âme. Le major Valérian le com- 

prit. 

— Charley Blount, dit-il d'une voix oùi 

ne perçait plus nulle rigueur, vous sou- 

vient-il d'un garçon que j'ai accueilli 

dans l'Inde, que j'ai traité comme un 

fils ? C'est au cœur de celui-là que je fais 

appel. Je le supplie de reconnaître noble- 

ment ses torts, d'avouer qu'il s'est rendu 

coupable d'une œuvre... mauvaise. De- 

main, au Cercle, en présence d'un petit 

nombre d'amis, d'un jury d'honneur, il 

avouera, il reconnaîtra ses torts, il fera 

des excuses à M. de Blignac. Oh ! des ex- 

cuses qui ne seront point pénibles. Je ne 

lui demande qu'à reconnaître en présen- 

ce de ces témoins qu'il a été trompé, et 

qu'on a surpris sa bonne foi. M. de Bli- 

gnac, de son côté, ne réclame pas de lui 

davantage; 

La voix du major tremblait légère- 

ment. 

— S'il -prend cet engagement, Charley, 

mes bras lui sont ouverts, nous oublie- 

rons tout ! tout cet affreux passé, et le 

vieux major Valérian retournera tout 

joyeux dans l'Inde. Le voulez-vous, di- 

tes, Charley 1 

En prononçant ces derniers mots, le 

commandant s'était levé. 

Un loyal mouvement du cœur vainquit 

une dernière hésitation, et Charley, les 

yeux pleins de larmes, alla tomber dans 

les bras de celui qui lui offrait si géné- 

reusement son pardon, en murmurant 

ces mots étouffes : 

— Major 1 pardon ! mon cher major 1 

j'ai été bien coupable 1 

— Ne parions plus de cela ; après vo- 

tre déclaration devant l'amiral G... et 

devant trois de nos amis, il n'en sera ja- 

mais plus question en co monde, n'est-ce 

pas, Blignac 'i 

r — J'en prends l'engagement formel, 

répondit Raoul, qui s'avançait la maiiï 

tendue. 

Alors le major Valérian s'approcha c?â 

Maya-Nïama. 

— Le dernier nuage est dissipé, lui dit* 


Henri d'Alreimpe prenait les deuxr 

mains de la jeune femme en lui doman* 

dant : 

— Chère petite sœur, êtes-vous heu!-* 

reuse ? 

— De tout mon cœur, mon frère chéri f 

• •« 

« Un épouvantable accident -met eut 

deuil toute l'aristocratie anglaise présen- 

te à Paris, et aura un douloureux écho de! 


« Hier matin, lady Richemond, donfi 

on connaît l'adresse et l'énergie commâ 

écuyère, essayait un nouveau chevaî 

dans l'avenue des Champs-Elysées. L'a> 

nimal s'est emporté à la hauteur dut 

rond-point et traversant la place de lai 

Concorde, n'a arrêté son galop furieux 

qu'au milieu du pont. Alors lady Riche- 

mond ayant violemment corrigé sa mom 

ture à coups de cravache, la bête,'reprit 


d'un bond le parapet, se précipitant danà 

la Seine et entraînant dans cette chuta 

affreuse la malheureuse femme dont l& 

corps, à l'heure où nous écrivons ceS 

quelques lignes, n'a pas encore été rW 

trouvé. » 

— Pauvre créature I... murmurtf' 

Raoul. 

FIN 

PLU^rarPESVni CHUTE

22 Mai 1909 - Bibliothèque de Toulouse

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