ta GFOÎÎÇ fa GUeFFe LES GRÈVES BU NORD - Bibliothèque de ...

Edition m Touious9
*JUîJ5Til JUILLET 1921 - 30 e Année - N° 10.379
Télépîrone :: £.12 - Chèque Postal : C. N* «.936
15 e Organe de Défense Sociale et Religieuse 15°- [PRIX DES ABOHUEMEKT
B mol] (l mots 1 tm
France et colonies 12 fr. 24 fr 4S fr«
\ Etranger 15 » 30 . 60 »
Le Scandale
eipzig
rarrêt crue vient de prononcer Ja Cour
He Leipzig dans l'affaire des coupables de
fa tmerre est un nouveau scandale ajoute
aux précédents. Certes, après es jugements
nui frappèrent de peines dérisoires les
Censés de crimes prémédités, prouves par
feignants, l'Angleterre, la Beîg que,
on ne pouvait s'attendre a voir les juge-
ments de Leipzig se montrer plus sévères
et rendre à la Fronce la justice qu'ils
avaient refusée à nos alliés.
Mais que le coupable fût acquitté dans
les conditions où il l'a été, avec des char-
ges aussi accablantes, voilà ce qai dé-
passe tout ce qu'on pouvait imaginer et
qui constitue une insulte voulue-, calculée,
de la justice officielle allemande à l'égard
de la France.
Cette fois, c'était un général qui était
mis en cause, le. général Stenger, comman-
dant la 58" brigade. A la requête des re-
présentants de la France, ce dernier était
accusé d'avoir fait tuer de» prisonniers et
achever des blessés français. Les preuves
de son crime abondaient et attestaient sa
préméditation et. son intention coupable,
non seulement dans sa pensée, mais dans
son action personnelle.
Avant tout témoignage, le document sui-
vant, produit à l'audience, criait le crime
de cette brute :
26 août 1914.
Ordre du jour de la 5S" brigade
A partir d'aujourd'hui, il ne sera plus fait
de prisonniers. Tous les prisonniers sans dis-
tinction seront abattus, les blessés armés ou
sans armes seront abattus. Les prisonniers,
Tr.iiwH constituant de .grosses formations, se-
:ront abattus. Qu'il ne reste aucun ennemi
•vivent derrière nous.
STGY, lieutenant chef de compagnie ;
XEUB«;ER, commandant de régiment ;
STFKGEB. général major commandant de bri-
gade.
C'était clair et devait suffire à faire frap
per le coupahle. Mais il y eut pire encore
De nombreux témoins vinrent attester que
Stenger voulut veiller en personne à l'exé-
cution de ses ordres. Ce fut lui qui présida
à ces massacres et qui s'opposa à toutes
marques de pitié arrachées parfois à ses
soldais par de malheureux blessé
Lui n'eut aucune pitié, tous devaient
être passés par les armes et le furent sans
rémission.
Malgré tout, Stenger a été acquitté, e:
l'arrêt, avec un cynisme déconcertant, de-
vant l'aveu du crime signé par l'accusé
lui-même dans son ordre de service, men-
tionne que des preuves de culpabilité ne
rassortent pas des témoignages entendus.
C'est par des cri? de triomphe et les
injures à l'adresse des représentants offi-
ciels de la France à la Cour, aue fut ac-
cueilli ce scandaleux jugement.
Nous le répétons, il ne saurait nous éton-
ner.
Il fallait vraiment une forte dose de naï-
veté de la part de M. Wilson pour faire
remettre aux tribunaux allemande le soin
de juger leurs propres compatriotes. Au-
tant donner à un tribunal de voleurs le
rôle de juger leurs complices, et demander
ô. des juges allemands de flétrir par des
condamnations les crime? accomplis par
kf. généraux et les soldats allemands.
C'était vouloir leur demander de flétrir
l'Allemagne tout entière et sa doctrine de
guerre.
11 ne faut pas oublier, en effet que le
général Stenger n'a agi qu'en conformité
des doctrines militaires prêchées piar tous
les grands chefs.
Ceux-ci, dans leurs écrits d'avant-guerre
comme dans leurs ordres du jour qui pré-
ludèrent à l'offensive, prévinrent le monde
entier des actes te barbari-a que l'armé»
allemande allait commettre. Tout y avait
été prévu en détail, les destructions le
pillages, les incendies, les égorgeme.nts dD
femmes et d'enfants, et l'annonce" de cas
atrocités était signée par les plus hautes
sommités du monde militaire, dans leu
Manuel de guerre en campagne.
Stenger n'avait fait que se conformer à
cas principes de barbarie, exécutés, d'ail-
leurs, par d'autres de ses collègues qui
comme lui, sont traduits devant la histiee
allemande et qui, comme lui également
seront renvoyés indemnes de toute peins
judiciaire.
Sinistre comédie à laquelle nous ne de-
vons plus nous prêter.
Seul un tribunal de neutres pouvait,
comme le demandait la France, juger ces
malfaiteurs et, par leur punition retentis
santé, établir un exemple pour l'avenir
mais ce fut une impardonnable erreur d<
confier à des Allemands le soin de juger
des Allemands.
En tout cas, ce qui ressort de l'arrêt de
ja unir de Leipzig, c'est que les magistrats
Au°
66 Snnt m °ûm és impudemment des
f^'es et de la France en particulier. C'est
tj^ nte que llcus ne devons pas suppor
Le gouvernement vient de donner Tordre
ses représentants a Leipzig de se retirer
trnHi ? d'autres mesures, celles que h
nue onumôre et qu'on a hésité à appli-
OueT J11Sau ' à P' rfsp ut par nous ne savons
catioTi SPnt d ° condescendaiK: ° ^ de pacifl-
L Allemagne y a vu un acte de faiblesse
l'action, tant que, forts des clauses du
traité de Versailles, nous n'appliquerons
pas des sanctions brutales, nous serons le
jouet d'une Allemagne qui s'est mis sur la
figure un masque démocratique pour nous
duper, et qui reste l'Allemagne des Hohen-
zolicm, hargneuse, vindicative, hypocrite,
prête, à la première occasion, à reprendre
la guerre d'invasion que nos centaines de
mille morts ont arrêtée.
Il est encore temps de nous épargner .-e
nouveau péril et le gouvernement serait
bien coupable d'eu laisser passer l'heure,
alors qu'il a encore pour lui le droit des
traités et la force des armes.
N. L.
_ NOTE-EXPRESS_
itfjète? jUHtaposéeç
Je Usais Vautre 1ovr. le compte-rendu, du
reste émouvant, de l'inauguration d un mo-
nument élevé aux morts de la guerre, et M
trouxais. dans le discours prononce pat le
ous-préfel, ces nwts : « Notre ennemi héré-
ditaire et implr cable.. » . . .
Vous n'êtes peut-être pas aussi puristes et
pointillev.T que j'ai te malheur de l'être mats
cette juxtaposition d'tpiihètes ma chiffonné.
Et quand je mq suis demandé pourquoi, *M
dû reconnaître que, dans la circonstance, hé-
réditaire constate un état de fait historique,
tandis que imolacablo caractérise une dispo-
sition morale et volontaire, soit deux domai-
nes qui ne peuvent être rapproclies quand il
s'agit de qualifier le même tubstanttf
- celle incorrection de
0/ , il se trouve qu
style se pratique bien plus fréquemment j la foule i'aCclajTiait chaleureusement.
Les Cités à l'Honneur
ta GFOÎÎÇ fa GUeFFe
atiij Gon)iî)Q!)e? delaSorçrçe
Amiens, 10 juillet.
M. Barthou, ministre de la guerre, accom-
pagné du maréchal Foch, a remis, ce matin,
la Croix de guerre à 340 communes du dé-
partement de la Somme, au cours d'une im-
posante cérémonie, qui s'est déroulée à l'Hip-
podrome.
Toutes les notabilités de la région assis-
taient à cette fête. Parmi elles se trouvaient :
A* Klotz, ancien ministre, les sénateurs et de-
nufcs du département, le préfet de la Som-
me, les soûs-préfets des arrondissements
d'Abbsville. Doullens, Montdidier et PéTOïine,
le général Maistre, ancien commandant d'ar-
mée, le général Philippot, commandant la
2-> région, le major général lord Gavant, re-
présentant le gouvernement britannique, le
colonel Bentley Mott, attaché militaire a
"ambassade des Etats-Unis, une délégation
des maires, des municipalités anglaises qui
ont adopté des communes du département do
la Somme, ainsi que les représentants des
ministres de l'instruction publique et des ré-
gions iiliérées
M. Barthou et le maréchal Foch, arrivés à
0 heures à la gare d'Amiens, où ils finrent
reçus par les autorités, avaient tenu avant
de se rendre au lieu de la cérémonie à dé-
poser des palmes aux cimetières anglais et
français de Saint-F ierre, situés sur la route
d'Albert à Bapaume
Après avoir passé, avec le ministre, la re-
vue des troupes, le maréchal Foch a remis
un drapeau au groupe régional de l'Union
Nationale des anciens combattants ; nuis le
maréchal s'est entretenu avec sollicitude avec
les mutilés et les anciens soldats, tandis que
Un Hommage à l'Alsace
Claanguration fli Miment
le Jacpes Preiss
À Château-Thierry
qu'on 'ne le croirait, et, depuis que j'y songe,
maint exemple m'en est revenu à la mémoire
ou m'a été signalé par des observateurs at-
tentifs.
Ainsi, certain dictionnaire .arrivé au mot
camembert, en donne cette définition : « Fro-
mage gras et estimé. »
Une réclame pharmaceutique authentique
tante l'efficacité des « pilules russes et laxa-
tives ». y
Dans un autre compte-rendu consacré aux
morts de la guerre, un discours excellem-
ment intentionné portait ces mots : « Leur
cang vermeil et généreux. »
Dans un rapport lu à un Congrès catholi-
que, on m'a signalé l'expression : « Les écoles
primaires et chrétiennes. >.
Purs c'est un. roman dont l'auteur écrit :
« Sa sœur cadette et acariâtre. »
Voici ewore un journal d'informations qui,
racontant une mutinerie scolaire, dit qu'on a
mis aux 'jrrits « les élèves externes et indis-
ciplinés ».
Et enfin, à propos de l'infortuné Georges
Carpeniier, j'ai relevé l'éloge qu'on faisait de
« sa main droite et a «le ».
C'est toujours le même rapprochement ar-
bitraire de deux ordres d'idée* tellement dif-
férents qu'on ne peut, sans irriter le bon sens
ci même sons choquer l'oreille, les réunir
par le lien d'une eonjonelion. Méditez ces
lapsus quand vous les rencontrerez, et, sal-
ant le précepte de Boileau :
D'un mot mis en sa place apprenez le pouvoir.
Paul TAILLIEZ.
et d
Ces impuissance, et elle en profite.
jours-ci, un de nos officiers était as-
lendfi ? ar lBS Ccns du général Hœfer, le
talent&T ' rR ,,J8ee do Ie1 P zi g: noj s J"e-
arrêt
CB la suPrôir>e injure de leur
à Vtô S " uh S né P :lr lcs outrages de la foula
tgard de nos représentants.
avtn " nS ô nf ' US d0RG contillucr à subir Ces
de r leS No " R ' TUi sommes les vainqueurs
teirm 6 ., S eu P lc > ferons-nous donc plus long-
^mps flgure de vninais ?
ex^! 11S C0nlcut -u-ons-(nou3 des hypocrites
Clin
qi,fî n
« Le style de La Fontaine e?t peut-être ce
que l'histoire littéraire de tous les siècles offre
de plus étonnant. Ceci, à lui seul qu'il était,
réservé de faire admirer, dans la brièveté d'un
apologue, l'accord des nuances les plus tran-
chantes et l'harmonie des couleurs les Plus
opposées... Nul auteur n'a mieux possédé cette
souplesse de rame et de l'imagination qui suit
tous tes mouvements de son sujet.
c CHAMFORT. a
« Le plus original de nos écrivains en est
aussi le plus naturel II ne compose pas. îï
converse... Aucun de nos poètes n'a manié
plus impérieusement la langue ; aucun sur-
tem n'a plié si facilement le vers français à
toutes les formes imaginables... C'est de lui
surtout qu'on peut dire qu'il peint avec la
parole. Dans aucun de nos auteurs on ne
trouvera un si grand nombre de tableaux dont
t'agrément soit égal à la perfection.
« LA HARPE. »
« Il y a dans La Fontaine une plénitude de
poésie qu'on ne trouve nulle part dans les
autres auteurs français.
« IOUBERI. »
« La Fontaine est. je crois, le seul en qui
l'en trouve la parfaite union de la culture et
de la nature, et en qui la greffe latine ait
leçu et amélioré toute la sève de l'esprit gau-
lois. « H. "I AINE. »
« Il est par l'accen* et l'allure le plus Fran-
çais de tous nos poêles, il est de son pays
plus que tous les autres : voilà, scui origina-
lité. * SULLY-PHUDHOMME. »
« Le grand classique le iplus original que
toute la littérature classique ait pu enregis-
trer dans ses illustres annales.
» Emile FAGUET. »
A PROPOS DE LOUIS XV
M. Maurice Levp.illant publie dans le Figaro
un très intéressant article sur ie roi Louis XV,
à propos du livre que vient de consacrer à
ce monarque si calomnié M. Claude Saint-
André. Il étudie successivement l'Homme et la
Loi :
« Le Roi apparaît surtout à partir de 1743,
au lendemain de la mort du cardinal de
Fleury. Louis XV a trente-trois ans -, comme
son aïeul après la mort de Mazarin, il mani-
festes la volonté de prendre en mains l'Etat, de
gouverner en. même temps que de régner,
bref, d'accomplir avec exactitude son métier
et son devoir de roi. Depuis plusieurs années,
le maréchal de Noailles, un survivant du
grand siècle, l'a initié à la politique ; il a
prie le goût des affaires européennes, il en
disserte avec fierté ; pendant que le maréchal
conduit en Bavière ies opérations de l'armée
centre les Anglo-Autrichiens, il en suit le dé-
veloppement sur les cartes, il discute des
plans, envoie des >conseil"> et des ordres, ré-
dige de longues lettres, enfermé dans son
ai rière-cabinet à Versailles, jusqu'à une heure
du matin. Le lendecnani, cependant, dès 1 au-
be, il mène la chasse à Meudon ou à Ram-
bouillet ; on ne ie croit occupé que de plai-
sirs. Jusqu'au jour où il décide - contre tous
et particulièrement contre le gré de Mme de
Châteiuroux — de s'aller mettre à la tète do
ses troupes, qui donc aurait deviné l'intensité
et la suite do son activité secrète?
« La paix obtenue, c'est lui qui la négocie,
qui impose de la faire — par un souci do
.fraudeur oui. dans son esprit, était encore un
.souci d'habileté — « non point en marchand,
mais en roi ». Kt puis, c'est lui encore qui
veut en recueillir les fruits et surveiller, à
l'écart de ses ministres et pur-dessus leurs
tètes, la situation européenne. A partir de
1760, il fait pratiquer, dans son arrière-cabinet,
à Versailles, des tablettes propres a ranger d«
nombreux dossiers, qu'on peut y voir encore i
sur ces tablettes viennent s amasser les rap-
ports des aigents secrets qu'il entraient dans
toutes les cours et par lesquels, parallèlement
à l'œuvre de ses ministres et sans que ceux-ci
le soupçonnent, il mène son oeuvre politique.
11 a ses desseins : d'un

ï'AtiprloIorro, en groupant autour de lui, par le
Pacte de fa-mille toutes les monarchies lati-
nes...
« Ces entrea.iri.ses. .sans doute, avortèrent :
la guerre de iSopt Ans ne fut point heureuse ;
la Pologne fut partagée Mais les desseins
étaient vastes et nets . et s'il -perdit une partie
de nos colonies, au moins Louis XV préserva
des Anglais l'Amérique espagnole et entrevit,
et même prépara, l'indépendance prochaine
des futurs Etats-Unis. »
Et M. Maurice Levaillant conclut ainsi :
c Ceux mêmes qui l'approchaient de plus
près, ses courtisans et ses familiers, le con-
naissaient mal ; et dans la dernière partie
de son règne, ses divers ennemis n'eurent
point de peine à travestir sa vraie figure.
« ...Il a été la victime de t,>us les partit, écri-
vait récemment un bon jugé, M. Pierre de
Nolhac. Les amis des jésuites ne lui ont ja-
mais oardoimë la sur.pression de 17t>i ; ceux
des Parlements la cassation de 1771 ; les ré-
volutionnaires ont fabriqué en '.ui un mal-
heureux exemple du pouvoir absolu ; enfin, il
eut affaire aux deux grandes puissances de
l'opinion européenne : la presse anglaise et
1B « clan prussien »-
o Faut-il s'étonner que la postérité ait été
trompée sur son comète ? far il semble bien
qu'on la trompa ; que si Louis XV ne fut pas
un grand roi, il fut un peu plus qu'un fanto-
che royal, et qu'enfin son histoire, sinon celle
de son règne, est en errande partie à récrire »
On ne saurait assez répandre de pareilles
études, réponses nécessaires aux insanités -de
Michèle t et d e Larousse.
LA COMÉDIE DE LEIPZIG
Paris. 10 juillet.
M. Poincaré écrit dans le Temps :
« Pendant qu'est assassiné le commandant
Montalègre, les généraux Stenger. von Schack
et Kruska sont acquittés. Ceci complète cela.
La toile vient de tomber sur la troisième
comédie qu'a jouée la Cour de Leipzig. Il y
en a eu une première où nos amis anglais
ont été tournés en dérision ; une seconde, où
nos amis belges ont eu leur compte : une
dernière où nous pouvons nous flatter d'a-
voir le nôtre.
« La Chambre des Communes a été fort
justement mécontente du lever de rideau ;
M. Vandervelde. ministre de la justice de
Belgique, et M. Brunei, président de la Cham-
bre des représentants,, tous deux socialistes,
ont nrotesté avec une éloquente indignai ion
contre la décision qui innocentait des crimes
odieux commis dans leur pays.
« Aujourd'hui, vo/ici que notre tour est
venu, que les dépositions de témoins alsa-
tiens digues de foi sont tenues pour négligea-
bles, et M. Matter, chef de la délégation fran-
çaise, est hué dans les rues de Leipzig. »
Après avoir déclaré qu'une des plus regret-
tables concessions qui aient été faites à l'Al-
lemagne, depuis dix-huit mois, a été la déci-
sion muse par les Alliés de 1,1 laisser pour-
suivre elle-même, devant ses propres tribu-
naux, ses criminels de guerre, M. Poincaré
ajoute :
« -Reportons-nous aux procès-verbaux si
complets et si saisissants de la commission
d'enquête qu'a présidée pendant la guerre
M. Georges 'Payell, ou lisons simplement
l'édifiante netite brochure intitulée : « Les
Allemands peints par eux-mêmes », me vient
de publier, sous les auspices de M. Terquem.
maire de Dunkerque, M. Henry Salomon,
professeur d'histoire au Lycée Henri IV, et
nous nous convaincrons sans peine que l'im-
punité accordée aux auteurs de tant d'incen-
dies, de pillages, de massacres, de viols, de
déportations arbitraires, serait un intolérable
déri à la justice et à la conscience do l'hu-
manité.
« Il va sans dire que nous ne pouvons pas
accepter plus longtemps les grimaces judi-
ciaires de Leipzig ; mais retirer nos dossiers,
s'est bien ouvrir une instruction en France
par contumace. C'est mieux, ce n'est cepen-
dant pas assez. L'Allemagne s'est obligée, par
traité, à nous livrer les coupables. Il faut
qu'elle nous les livre, sinon elle répudie une
fois de Plus ses engagements. Nous sommes
donc autorisés, non seulement à ne pas éva-
cuer Dusseldorff, Ruhrort et. Duisbonrg, mais
à reprendre avec plus de force que jamais la
thèse que M. Millcrand soutenait l'an dernier
devant, les Chambres.
« L'Allemagne étant en révolte permanente
contre le traité, les délais prévus pour la
flurée de l'occupation de la rive gauche n'ont
pas commencé à courir. Si nous passons
condamnation sur les nouveaux manque-
ments de l'Allemagne. no*is pouvons nous
attendre à ce que nos faiblesses l'encoura-
gent de plus en plus à croire en notre im-
puissance. Jusqu'ici, elle se moque de nous.
Laissons-la faire, elle finira par nous humi-
Uer. »
S SPORT.
COURSES DE CHEVAUX
A AUTEUR.
Paris, 10 juillet.
Prix Andréa, course de luiies. à vendre aux
enchères, 6.000 fr.. 3.100 mètres environ. — J.
Œil-de-Roi. à M. G..A. Bussac (A. Kaley) ;
2. Sylphide (R Head).
Non placés : Behes-Manières, Aiken, Lord-
Bath.
Une longueur. Huit longueurs.
Mutuel - gagnant, 43 ; placés : Œil-de-Roi,
23 . Sylphide, 10.00.
Prix Rigoietto, slecpie.cliase. 10.000 fr., 3.300
mètres environ. — i. Bon-Accueil, ii M. E. Mor-
gan (R. Head) ; 2. Eloered (.1 Recleloup).
Non placés : Kims-Crown, Sa-Phœnix.
Une courte encolure. Six longueurs.
Mutuel gagnant, C7.50 ; placés : Bon-Ac-
ctV'i'. 15 ; Eliiered 18.50
"rix Aguado, course de haies. 25.000 fr.,
3000 mèties environ. — t. Aquilon, à M. Otar-
ies Liénart (\V. Head) ; 2. Invincible (G. Mit- I
ohcll).
Non placés : Rintinin, Mont-Majela. Remo-
ray.
Trois longueurs Cinq longueurs.
Mutuel : gagnant, 11.50 ; placés : Aquilon,
12 ; Invincible, Il 50.
Prix de Franco (steeple-chase international,
handicap gentlemen riders). 20.000 francs,
4500 mètres environ. — 1. Still Water, à M.
ie comte de Jumilhac (M. Von de Poêle) ;
2. Aech (A. Wiliams).
Non placés . Napo. Chaterbox. Hermon.
Mutuel • gagnant-, 59 : placés : Still Water,
26' ; Aech, 27 50.
Prix de la Bièvre, course de haies, 10.000
francs, 2.700 mètres environ. — 1. Victorieux,
à M. Marcel Crémieux (G. Mitchell) ; 2. In-
discrète (W. Head) ; 3. Avanry (A. Petit).
Non placés : Maricourt. Linaigrette, Real-
gar.
Une encolure Deux longueurs et demie.
Mutuel : gagnant, 16 ; placés. Victorieux,
11 ; Indiscrète, 12.
Prix Pertii, steeple-cnase, 10.000 fr., o.oOO
Piètres environ. -- 1. Cari Honneur, à M. le
baron L. La Caze (A. Kaley); 2. Quinaire (L.
Dufourc).
Non placés : Our, Love
Une courte tète. Loin.
Mufàei : gagnant. 21 50,
32 50, Quinaire 11 50.
Ben-Touareg, à M. Raymond Lac-arrière
Prix do la Société. — 1. Nivette, à M. L.
Raoux.
Prix d'Etigny, military. — L Lériùa
CONCOURS HIPPIQUE DE CASTRES
Castres. 10 juillet.
Voici les résultats do la première journée
du concours hippique, qui a eu lieu au .parc
Bonafé avec un très grand succès :
Prfe de la Victoire. — 1. Lancier, capitaine
Claire, du W A. C ; 2. Raton, capitaine Mar-
chai, du 4* D.; 3. Jean-Rart, capitaine Villard,
du 4* D. ; 4. Octo .capitaine Abrial, du W B.;
5. Enamouré, caoitaine Fayette, du 56' A. C;
('•. "Mouton, capitaine Trè-sha.tU; 7. Lodève.
capitaine Tisnès.
Flots de rubans. -- 1. Coquette, M. Duvi-
fineau, clu .'O' hussards : 2. Ugolin, caoitaine
i isnès : 3 Humérus capitaine Claire ; 4. Pro-
bable, capitaine Uarëie ; 5. Olifant, capitaine
Abrial : 6. Oural. lieutenant Lieutier.
Prix du Sidobre. — 1. Dragonne, adjudant
Sablayroiles ; 2. Marquis, maréchal des logis-
chef Renaud ; 3. Hector, maréchal des logis
Lahalle ; 4. Immortel-ll, marévhal des logis
Gay .; 6. Navette, maréchal des logis Tournan;
5. Trouvère, adtjudant Bonis : C. Lutine, maré-
chal des iogis Drcssayro ' ; 7. Torpillère, ma-
rc «bal des logis Tournan.
Flots de rubans. — 1. Paiinnol. adjudant
Raymond ; 2. Labradus, adjudant Bonin ;
3. Pastourelle, maréchal des logis Erlequin ;
Putvértn, adjudant Vaute : 5 Lucullus, ad-
judant Sablayroiles ; 0. Jardinier, maréchal
des logis Gauthier.
A OSTENOS
Ostende, 10 juillet.
Cassis.
placés Carih.onn.eur
Londres, 10 juillet.
Un message de Bucarest, signale que l'archi-
4uc Albrecht. fils de l'archiduc héritier et cou-
lin germnin de l'ex-empereur, serait sur le
point d'épouser la lillo de l'amiral Hort.hv.
On ajoute qu'il songerait ensuite à briguer
le trône de Hongrie.
Critérium d'Osiciitio, international,
francs, l.oûo îmèlres. — t. Zariba, 6/4
PETITES NOUVELLES
— M. Korfanty est arrivé à Varsovie.
— Le Worwaerts dit qu'a Vienne un étu-
diant en biologie,- nommé Kopanty, élève du
professeur Przifram. est parvenu à grefler
l'œil d'un animal dans l'orbite d'un autre
animal.
— Un violent orage s'est abattu sur Grasse.
Des grêlons, dont certains atteignaient • la
grosseur d'une noix, ont causé de grands dé-
gâts aux récoltes. Les vignes ont été hachées.
— En raison de la sécheresse persi.-Aante,
le seul puiUs qui alimente l'île Mlolène est
complètement sec. La population est sans
eau.
— La Cour d'assises du Finistère a condam-
né à mort Yvet Hervé, cultivateur à Ker-
brau. auteur de deux assassinats, commis
l'un en décembre 1920, l'autre en janvier 1921.
— Les cheminots de la ligne portugaise
ont décrété la grève générale à partir du
11 juillet.
— Un inconnu a été trouvé, ce matin, as-
sassiné au Cap-de-Croix, 0 Nice, La police
serait sur te point d'arrêter fassasln.
— !.e roi et la reine d'Angleterre, ont quitté
Londres pour Portsmouth, où ils s'embarque-
ront demain sur le yacht royal pour aller vi-
siter les îles de Jersey et de Guernesey
— Ce mutin a eu lieu Enghien la ccrJ-
monie d'inauguration d'une plaque cmm.émn.
rative sur la maison où vécut et mourut le
radiologue Iveray, victime des rayons X.
_ Le cardinal P.ati, crebevêque de Milan,
oiendra part au prochain grand pèlerinage
Italien à Lourdes.
A SAINT-CLOUD
Parti. 10 juillet.
Domain, courts à Saint-Cloud. Partants et mon-
tes probables :
Prix de Faneuse. — Alzette (F'Oneill). Raglan (X>,
Dargilan (M Mac Gée), Velours (A. sharpei. Kham-
sin (J. Maitlen), Manigance (J. Vmkfield), Saint-
Marcel (X) Hevaseuse (G. llartiioloniewî. Isabella
(L llosoib. rrce-Girl (F. Garcia), Suprême-Ill (A.
Vocdiandj. Partant -douteux : Rhode-Island (A
Barbe).
Prix de Fontenay le Fleury. — Ftrst-FIgSiter (G.
BelUionses. Aûry (J. Winkfteld), Roueoulenso (A.
Voodtand), Vitrail iA. Sharpo), La-Charmeresse (F.
Garcia).
Prix do la Porté — Chatoyante ou Black-Panther
(A. Sharpe) Tullpe-H |M. Mac Gée). Drcmana (G.
Stcrni. Arm'ide (X). Frivolette (J. Jennings), Moon-
beam (F. 0\NeilL
Prix Romle de Nuit. — Chalne-d'Or (G. Bellhouse),
Joyce (G. Bart.liolomew), Bliisiiing (M. Mac Gée),
Coronille 4B. Boscli), Zita (A. Sharpei, Douvres (X),
Sensation-Il (N. Kiegelstein), Roucouleuse (A. Vood-
iaïul), Adry (F. Garcia), Carnoules (J. Jcruungs.
Parlant douteux : lïhotîe-lsland (A. Barbe).
Prix de la Genovraye. — Imaginaire (F. O'Nelll),
Pourquoi Pas-lII (X) Fatal-Beauty (G. BelUiouse),
La-JJam« manche (X). DeepHal (M. Henry) ' Glotls
(G. Martin). l.a-Bellone (G. Garner), Candie (X|, Le-
M-oricT (M. Pagny), Bomarsund (F. Garcia), Améri-
cain (A. Sharpe). Polkantohlk iJ. Jennings), Sainte-
MargucrSte-H (O. Bouillon). Prouyly {G. Bail), An-
gyc.elle (A. Voodland). Partant douteux ; R'ctus !X).
Prix Brûleur. — Court-Scandal (X), Brûle Par-
fums (F. Barris). le-Dauphln (J. Foy) Masrpierado
(H. Botty), Rafet (X).
Pronostics :
Paris-Sport : Saint-Marcel, .Revareuse. — Adry,
1 irst-F igliter. — Dromana. Armyde. — AOry, . Chaî-
ne d'Or. — Bomarsund, Polkantchlk. — Le-Daui-tiin
Court-Scandai.
Jockey : P„hode-Islanrl, Alzette. — Adry, Roucou
leuse. — Dromana, Chatoyante. — C.îiaîne-d'Or
Zita. — La-Bcllone, Le-ilorier. — Le-Dauphin, Mas-
querado.
ha veine : Saint-Marcel. Revasseuse. — Adry
First-FlglHer. — Dromana. Moon.beam. — Chaîne
d'Or. Zita. — Imaginaire, Lo-M^ner. — De-Dauphin
Masrnierado.
A MONTAUBAM
Première journée
Mont iuban, 10 juillet.
Premier Prix du Gouvernement, au trot
monté, 1.000 L-, 3'.X)0 mètres enviion. — 8 ins-
crits, .2 partants. — 1. (ju'en-Uis-tu, à M lie.
na, d Manceau (Souroubillej ; 2. Kaivine, à M.
r'ossat (Aulet).
Vingt longueurs.
Temps : 5 14''.
Mutuel : gagnant. 5.50.
Prix tio ta Société Sportive d'Encourage-
ment, arabes et ar.glo-arabec-, 2» série, 2.550 fr.,
2.001/ mètres .environ. -- S inscrit;;, 4-pai tants.
— 1. Haye-des-Cadrec, pa.' Kl-Moustaoel et
Responsabilité-Locative. a M. D. (inestier
(Chanceliier) ; 2. Siiltesdor-Il, par Telmese et
Saltarelle, au baron Gasquet (Labouruette) ; [
S. Inconnu-II, par Ou.ai t-de-lTmrneuble et Ta-
raqueuse, à M. Dicls Kalley (Scttiffuerj.
I>emi-!ohgueur. L-emi-longueur.
Temps : 2' 19" 4;5.
Mutuel : gaknaiu, 13 ; placés • Rayé-dei-
Cadres, 7 ; SâiteaiioMI, 7.50.
Prix rte la Société rie Dami-Sang, au trot
monté et attelé, 1 200 fr., 3.200 mètres environ.
-- 9 inscrits, 4 pa'tar.ts. — 1. Némésis,' à M.
Pdaneart (Saint-M-aJctJhj : 2. Petit-Baron, a M
A. Sourroubille (le propriétaire) ; 3. Pistole,
A M, Gineste (le propiiétaiie)
" Temps : 5' 15", 5' 16" 2/5. 5' 45" 4/5
Mutuel : ca.gnant, 14.50 ; placés : Némésis,
5.50 ; Petit-Baron 5 Su».
Deuxième Prix du Gouvernement, au galop,
2..000 fr., 3.000 mètres environ. — f. Inscrits,
2 partants. — 1. Dun-lV. par Ex-Voto et Dooiia-
dara, au comte 3 de Brettès-Thurtn IBroca; ;
2. Amoureuse, par I iberos et Abricotine, i M
J. I>nlfus (Marquestel
Deux longueurs.
Temns : S* 30 '.
Mutuel : gagnant, 6 fr.
Militat-y, sous-of;'icieivs
lie, 600 francs, 2.0OT mitres environ — 1. Bar
tavelle-Il (adjudant Lcgarrigue) ; 2. Silhouet-
te (maréchal des b-cri;- Capelle) • 3. Narcisse
(inirécbnl des WMi rvrlleu) ; 4 Mistral (ma-
réobal (les Iceis Tios Roebes).
Mutuel : cramant R 50 ; placés ; Bartavelle,
9 *r ; Silhouette 12 50.
A fiUOH
Prix tàu Gers. 1. Faio. à M
Prix du Gouvernement. -
M Julien Ridot
Prix do la Société Sportivo ri'encourage
ment. - 1 Beyrouth, a M Emile Filli d . 2.
Grand
.00.000
et Parabole, 5/2, dead dioat ; 3. Profîra, l€'l.
Zariba, monté par Sern, appai tient, à' M.
Marcel Bouosarth : l'avaboie, monté par Mor-
au, appartient a M. Auguste Wittuck.
Il y avait 13 partants.
Mtituel : Para'uole, 15 et 16 ; Zariba, 14
et H ; Profita, 20 50.
CYCLISME
LE TOUR DE FRANCE
L'ÉTAPE PERPIGNAN-TOULON (41G kil.)
Perpignan, 10 ju^let
Beaucoup de monde au contrôle de •Jorpi-
gnan peur assister, ce matin, au dupait des
routiers pour louion, but de la 8-> étape.
L'envolée a été donnée, à 2 neures, 46
ccurems. Christophe, malade, n'est pas parti.
Le temps est déjà chaud et s'annonce très
lourd.
Narbonne, 10 juillet.
Les premiers coureurs passent à 5 Heures, ;
Barthelc-my est en tête.
Remarqués dans le peloton : Rière, Heup
'Iç,-
Gœt-nal,
siiem, Scieur, Lambot, Mottiat,
1/liers, Sellier, Pelletier, etc.
Passent ensuite : Normand, à 5 h. 2; Ja-
vaux, à 5 h. 3, et Parel, à 5 h. 4.
On ne signale aucun incident. Sur les rou-
tés blanches et crayeuses de la n-gion, ie pe-
loton roule sous un soleil de plomb. La pous-
sière accuse parfois 20 centimètres d'épais-
seur.
BSziors, 10 juillet.
A 6 heures. Barthélémy, Tiberghien, Gœ-
toals et Léonard arrivent à Béziers (92 kilo-
mètres;. A 6 h. U passe un peloton, compre-
nant Heughem, Lambot, Mottiat, Dejoaiche,
Copens, Catelan, Dheis, Constantin, Sellier,
Roy, Rière, Hudsin, Janer, Muller, Leroy, Ra-
boisson, Sala, lavaux, Normand, Meyer,
Amène. Ferrar, Cechcrelli et Dorfeuille.
Scieur, qui a cassé sa roue, passe à 6 h". 14-
Cento et Parel ne sont pas passés.
A 7 heures, Bel vaux, qui a cassé sa four-
rbe, répare et repart à 7 h. 32
Montpellier, 10 juillet.
Les coureurs, en retard de 1 heures et de-
mie sur rhoraire, passent à Montoellier a
S li. 45 en un peloton, comprenant 42 nommes,
mené par Barthélémy.
Les coureurs sont dispensés de sianer au
contrôle. Scieur, victime d'un accident, cau-
sé par une auto, a pu rejoindre le peloton,
après avoir réparé.
Nîmes, 10 juillet.
Un peloton de 25 coureurs, mené par Sel-
lier, passe à 10 h. 47 ; Barthélémy tient la
queue du peloton.
f assent ensuite : à 10 h. 49, Pelletier • à
10 h. 50, un groupe de 7. coureurs à 10 h '53
C.'eeherelli ; à M h. 10, Meycr, Cento et Nor-
mand : à 1,1 h. 34, Léonard, qui a fait "une
chute ' Saint-lean-Devçdas ; à 11 h. 45, R 0 -
qutheit
Dans le premier peloton de 26 coureurs se
trouvent Sellier. Scieur, Lambot, He.n«î>em
1 inershien, Dejohghé, Ernest Paul, T.ucotti'
Copnens, Dhers, Roy. Hudsin, Desporitin'
Leena-^rs. Ferara, Amène, Muller, Raboisson'
Barthélémy, Mottiat.
Belvau, qui a eu un accident de machine
n'est pas encore arrivé au contrôle.
Au passasre à niveau de Bouillargues, un
train s séparé trois coureurs des concurrents
de tète Les coureurs ont une demi-heure de
retard sur l'horaire prévu.
En raison du Errounement dos coureurs, la
signature a été sunprim:se
Aix-en-Provence. 10 millet.
A 14 h. 40 arrivant a.u contrôle d'Aix, un
îrroune rie 20 coureurs Ce sont : Heugsheim,
Ti.bergtiien. Scieur, Amène. Eerràra. Lucotti,
Pf-leyen', Limbot, Mottiat, Sala. Barthélémy,
' ery Du*feuille, Sellier, Gœthals, Despontoh,
Lclofe. Dbprs, Deion^lvl.
A 14 h 43 arrive Ernest Paiull.
Aucun incident à signaler.
steeple-cbase, 3e sé-
conduits à la tribune officielle, où ils reçoivent
.les félicitations de M. César Caire, -président
du conseil municloal, et du général Serrlgny.
Championnat militaire d-î vitesse, 1.000 mè-
tres. - Première demi-finale : 1. Guyot ;
deuxième demi-finale : L Jean-Pierre ; troisiè-
me demi-finale : 1. Gey : repêchage : 1. La-
porte.
Finale : 1. Guyot, (compagnie d'autos): 2.
Gey (aviation), a une longueur; 3. Jean-Pierre;
4. La/porte.
Grand Prix amateurs. 1 000 mètres — Les
séries ont été disputées dans la matinée
Finale : 1. Bellivlc-- (V.O.L.); 2. I^efèvre, à
une roue ; 3. Rommey ; 4. G. Paillard : 20» m
12 s. 4/5.
Grand Prix cycliste de la ville do Paris,
1.000 mètres. — Première demi-finale : 1.
Spears (Australien), 2. llalpin. ù deux lon-
gueurs ; 3. Otto ; 4. Jean Louis, 200 m
12 s 1/5.
Deuxième demi-finale : 1. Morelti (Italie);
2. G. Poulain, à une. longueur et demie : 3. d"
Craeve ; 4. Luet ; 200 m., 1,2 s. 3'5.
Troisième d-emi-finEde : 1 I>eene (Hollan-
dais): 2. Sergent, a demi-longueur 3. Texier-
4. Van Lever ; 200 )n. 12 s.
T0R0S
LA CORRIDA D'INAUGURATION
DU 14 JUILLET
Enfin, nous voici certains désormais d'as-
sister a notre spectacle favori • à une corrida
de toros. I^s nuages oui s'étaient accumulés
ces temps derniers sur notre nouvelle plaza
des Amidonniers se sont heureusement dissi-
pes et le jour approche où Toulouse, capitale
de laficion méridionale, revivra les inou-
bliables vesprées d'antan.
Le ea-lel, vous le connaissez tous, il est le
plus beau, sans conteste, qui ait été donné
îusquici en France. Une étoile de première
grandeur. : Manuel Granero, dont Toulouse
aura la primeur ; un torero de moindre en-
vergure, certes, mais qui s'est déjà fait un
cartel enviable sur notre sol : Julio Saïnz
Saleri, et qui compte parmi les plus notables
« rehileteros » de l'heure' ; et enfin Paco
Madrid, qui. à une époque déjà lointaine,
passait pour être une des meilleures « esto-
ques » de la péninsule, constituent un trio
susceptible de plaire aux plus exigeants.
Les toros, qui sont la pierre angulaire de
toute corrida sérieuse, porteront la divisa
du marquis de Canada Honda et sont do
race andalouse, provenant en ligne . directe
de la ganaderia d'Vbarra, qui venait jadis
au premier plan des élevages ibériques. J'ai
eu la bonne fortune de les voir au lende-
main .de leur « desencajonamiento », et
j'avoue, en toute sincérité, que c'est un des
plus beaux lots de toros qui soient venus
mourir sous nos yeux.
Il ne nous est pas possible d'en, demander
davantage à l'homme oui n'a pas craint d'en-
gager des capitaux fort importants pour sa-
tisfaire notre aficion.
L'INAUGURATION DU NOUVEAU LOCAL
D£S « AFICIONADOS TOULOUSAINS »
Le club doyen tauromacliique de notre
ville, les « Aficionados Toulousains », a inau-
guré officiellement son nouveau local, situé
au-dessus du Café des Américains, au 2" étage,
par une réception à laquelle il avait convié
la municipalité, les membres de la presse
taurine et M. Salvador Alcala, l'imprésario
de notre nouvelle plaza de toros.
Dès 9 h. 30, le salon du Club était envahi
par la foule des membres de la Société, heu-
reux de se retrouver enfin après cette longue
période de léthargie et d'étoi rnement.
A la table d'honneur avaient pris place
M. Duran, avocat à la Cour, président du
Club, M. Domergue, adjoint au maire, repré-
sentant la municipalité ,M. Alcala, M. Bon-
nefond, président d'honneur des Aficionados
Toulousains, les revisteros de la L'e'dte Gi-
ronde, du Midi Socialiste -et Castigo, de
l'Express du Midi.
M. Duran prend la parole et en un dis-
cours d'une belle envolée rend un hommage
1 ému à la mémoire des aficionados emportés
par la tourmente, parmi lesquels M* Evdoux,
avocat du barreau toulousain, qui était un
torop'nile aussi ardent que convaincu ; il
met ensuite en évidence la belle audace de
l'homme d'initiative et d'énergie qui a conçu
le projet de relèvement de notre plaza et l'a
immédiatement réalisé, pour la plus grande
joie des aficionados et du commerce toulou-
sain, et termine en remerciant chaleureuse-
ment M. Domergue pour -le concours si large
et si efficace qu'a ;bien voulu donner notre
municipalité à cette œuvre de résurrection
d'une source de prospérité locale.
Cet exposé est l'objet d'une ovation bien
méritée.
M. Domergue, en une allocution fort spiri-
tuelle et tout imprégnée d'aficion, répond au
brindis du président et se félicite de l'avoir
pour assesseur à la présidence de la corrida
du 14 juillet. Les aficionados toulousains
peuvent dormir tranquilles : ils ont un ami
ùr qui veillera' sur leurs intérêts avec solli-
citude au sein du conseil municipal.
M. Alcala, véritablement touché de la cor-
dialité de la récention dont il a été l'objet,
affirme une fois de plus sa volonté bien dé-
terminée de n'épargner aucun sacrifice pour
écarter toute critique de sa gestion directo-
riale et donne rendez-vous aux personnes
présentes au 17 et, après la novillada de ce
jour-là, pour entendre leurs observations,
tout autant les bonnes que les mauvaises.
Pour notre part, nous ne manquerons pas
au rendez-vous.
Ces énergiques paroles déchaînent une
tempête de bravos et un vieil aficionado, à
nos côtés demande même l'oreille.... Une
coupe de Champagne, versée à propos .calma
cet exalté... „ '
Les toasts de rubrique furent également
l'objet de bans et triples bans et la soirée
prit fin après les congratulations d usage,
dans une atmosphère d'exquise urbanité. —
CASUGO.
Le Commerce
avec la Norvège
Les Chambres de commerce sont informées
que la Norvège offre actuellement un décou-
ché intéressant aux produits énumérés ci-
après : matières colorantes telles que l'ocre,
le noir animal, l'indigo, le talc, etc.. tes oran-
ges et citrons, raisins frais, raisins secs, pru-
nes, pruiiîiux, dattes, figues, amandes, nol.
settes, melons, légumes secs, huiles d'olive,
eaux-de-vie, vins, sels et soufre.
Les Services Postaux
du 44 Juillet
Le 14 juillet, les services postaux autres
que celui de la distribution, ies services télé-
graphique et téléphonique seront assurés dans
les mêmes conditions que le dimanche.
La distribution des correspondances posta-
les sera effectuée comme le dimanche dans
les villes et les localités sièges d'un établisse-
ment de. poste ; toute distribution rurale sera
supprimée.
Dates de Concours
de Poulinière^
Haute-Garonne. — Toulouse, samedi 6 août,
a 9 h- 30 ; Aurignac. lundi R, à 14 h. 30 ;
Sair.t-Gau.1ens, mardi 9, à 8 heures.
Arièffe. — Pamiers. vendredi 2 septembre, à
j midi 30 ; Foix, samedi 3, a U heures ; Saint-
Girons, lundi 5, à 7 heures.
Hautes-Pyrénées — Bagnères, lundi 25 juil-
let, ii 13 b. 30 : Galan, mardi 26, à 13 h. 30 ;
Argeilès, mercredi *7, i 13 h. 30 ; l abarthe,
vendredi 2À à 14 II; Maubour.guet, samedi 30,
à 'J ii. 30 pour les demi-sang', à 14 heures pour
les pur sang ; Tarbes. lundi 1" août, à 8 heu-
res, pour les demi-sang ; mardi 2, à S heures,
pour les pur sang.
Justices de Paix
Par décret paru à l'Officiel, sont réunies :
Cour d'appel d'Agen département du Gers :
la justice de paix Je V;i;v,ir;e-sur-Baïse à
celle do Condom, sous la juridiction du juge
de paix de ce dernier canton
Cour d'appel de Toulouse, département de
l Ariège : la justice de paix du Fossat a celle
du Mas-d'Azil, sous la juridiction du juge
d« paix de ce dernier canton.
Département de la Haute-Garonne : les jus-
tices de paix de Naillonx à celle de Vitlefran.
che, sous la juridiction du juge de paix de
ce dernier canton ; de Saint-Mat tory celle
de Saint-Gaudens, sons la juridiction du ju-
ge de paix de "c dernier canton.
Département du Tarn : la justice de oaix de
Monestiès à celle de Parnpelonno, sous la ju-
ridiction du juge de paix de ce dernier can-
ton. " ?
La Température
Du io juillet I92i
La pression atmosphérique reste toujours élevé*
et stationnatre. lîlle oscille depuis plusieurs loiirf
dans le voisinage de 76-i iniUiniétres.
Le ciel est beau ou peu nuageux et la tempéra
ture se relève. Le vent d'autan est faible dans s»
zone d'action.
Pression barométrique : à midi, 76'i mllltmètr
Temi>ératare : à midi, 29V
Température : minima, 11; maxima, 3J*
Vent : a midi, calme.
Soleil : lever, h. 52; coucher 7 Ji. 35.
lAtiie ; premier quartier le 12.
Probabilités — Temps beau et très chaud
:rei
I
nie
de
su m e oi
[Qîine
oraiif
Le Vieux Toulouse
L'HOTEL DE JEAN UI.MO ET SES HOTES
Qui ne connaît, au nimnoro 15 de la rue
Ninau. tout au moins pour y avoir en passant
promené agréablement ses reg-ards, ce logis
de iqualité, tombé -de nos jours entre le»
mains d'un érudit, M. de Lartffautier ?
C'est à pein» si quelques cordons de pierre,
blanche courent sur cette sévère construction,
d© brique.
Il semble qu'on ait a desseinV en construi-
sant eette noble demeure, exagéré la sobriété
des ornements pour laisser s'épanouir à s-u
aise, comme' un sourire de la Renaissance, la
baldaquin de marbre qui décore la façade
centrale. Ne vous semale-t-al pas que ses élé-
gantes -proportions lui donnent l'allure d'un
temple qu'on aurait élevé là 4 je ne sais
quelle aimable divinité?
A droite et à gauche sont restés scellés au
mur, deux cornets de tôle qui servaient am
trtrfois à éteindre les torches. C'est peu de
chose assurément que ces deux ipetits obje's
et cependant à eux seuls .quel joli passé n e-
voqueut-ils pas? C'est ie tapage assourdissant
c,es -carrosses, le bavardage endiablé des sou-
brettes et des valets, ce sont des cortèges de
marquises, «gnonnes dans leurs robes à pa-
me-ns et rebroussant dos traînes soyeuses sur
reurs mules à talon rouge. 'Puis soudain,
dans la cour, succède aux senteurs enivrâmes
une odeur ûcre de chanvre brûlé ou de ré-
sine qu' achève de se consumer. Une à une,
les torches s'éteignent, sur ce décor étincelant
la nuit tombe .
Le rideau frêle au vent frissonne...
la lampe meurt... une heure soaue...
personne, personne... (1)
Dans ce cadre charmant que vous connais-
sez, je voudrais essayer de ressusciter devant
vous quelques-uns des personnages d'allure
s; différente qui jadis y vécurent.
Pantlhaléon do Jaulbevt, « de son vivant
tiers-président en la Cour du Parlement ».
fut un magislrat intègre qui vécut heureux
et sans histoire.
On lui attribua longtemps la construction
d>o cet hôtel .jusqu'au jour où, à la lumière
d'un document nouveau, force fut d'en rap-
porter l'honneur a Messtre Jean Ulmo, qua-
Pariement do
président a n Tou-
Joseph Dergé.
1. Fleurante, a
Lucoti vainqueur de l'étape
Toulon, 10 juillet.
Voici les premi&rs résultats du Tour de
France :
1er Luootti, 18 h. G ; 2" Lambo, même temps;
3

LUNDI 11 JUILLET 1Î12T
intrus» maréchaux de l'Lmrure. i
deux îutJW « ,u . l!nj) A v u quelques .mots
Et? ^383^.«&i «
, i» calme revint, des années sé-
WU.AJ^MïSn la famille de Ressé-
«ouîèrenS l^^orlm.e de pouvoir occuper
cuiier eui - hôtel.
5 nouveau son , Ie R-asségnuier.
C'est la ' u ,f, a r , as raftpeier le souvenir de ce
C^iwn^noèta qui traduisit au dix-neuviè-
tiltarmant P^^,^ si harmonieux, son
^t
^uS^^cUer au moins
# m'en u ?f vers, ceux pur exemple
'*ux Fioi. ai i x >.L n jssifï
2o U perce mer
" ...rtîc«n« oui jettent dans les brises,
leurs CJiuAivB ^
les uns les autres, il soupire triste-
en toute l'émotion du poète, devant
irtis
giffs? rte» «
. . iJlmn nu' ils ont bien raison
Avouez tout ;de me ,m ^ ipJliloS0.
ceux qui pretôiwlent es cinu . concurrents, un seul a traité le
«iflet dans la manière antique Pourquoi ? ,1e
crois que nos paysages de guerre sont auffi-
eamroent inspirat-iurs. Il faut reconnaître
d'ailleurs que nos jeunes artistes ne •paraisserit
Au Conseil de Prud'hommes
DISTRIBUTION DES PRIX OZENïlE
Hier, à 3 heures de l'après-midi, a eu lieu nu
Pillais de la Bourse, salle du Tribunal de
commerce, la distribution solennelle des prix
Ozennie, municipaux, de mérite et d'encoura-
gement aux apprentis qui fréquentent les
cours professionnels de Ja ville,
M. Lapone, eonseiillor municipal, représen-
tant le maire absent, présidait cette cérémo-
nie. Autour de lui avaient pris place : MM.
S. Auguste, président du Conseil de Pru-
d'hommes ; Marin, -président, et Dulong, vice-
président de la section de l'industrie : SolhneU,
vice-président de la section du commerce ; C.
Bernard, secrétairc-grefiier, tous les membres
du Conseil de Prud'hommes ; MM. les juges
de paix des cantons Centre et Ouest, etc., etc.
Prenant lo premier la parole, M. S. Auguste
ii* des lettres d'excuses du oréfet de la Haute-
Garonne et du juge de paix du canton Nord,
retenus par leurs occupations professionnelles.
>< Depuis déjà de nombreuses années, pour-
suit il. le Conseil do Prud'hommes distribue
à des'ouvriers et employés demeurés dans la
môme maison pondant au moins vingt ans,
des prix en espèces qui, à l'origine, étaient de
76 francs.
« Grâce à la générosité de commerçants et
d'industriels et de quelques associations de no-
tre ville, le montant de chacun de ces prix a
été porté à 100 francs.
« -Nous comprenons, bêlas ! confMen est in-
signifiante cette somme, eu égard au dévoue-
ment dont ont fait preuve les lauréats oui,
tous, travaillent chez ie même patron depuis
plus d'un quart do siècle
« Nous avons voulu, par ce geste, récom-
penser dans une bien faible mesure la fidélité
do ces vieux collaborateurs et honorer les ver-
tus civiques de ces braves gens oui usent, par-
fois sans aucun espoir et toujours sans am-
bition, une vie de labeur et d'honnêteté pour
lu prospérité d'une maison
« Comme tous les ans, nous rendons hom-
mage à la mémoire de M. Ozenne, l'homme
de bien qui fut le promoteur de ces prix et
qui confia au Conseil de Prud'hommes le soin
de les distribuer.
« Nous devons nos remerciements à la ville
de Toulouse, qui nous iermet d en augmenter
rSnn>ortance, ci aux généreux donateurs qui,
te us les ans nous honorent de leurs souscrip-
tions et nous permettent aujourd'hui de dis-,
tribuer 55 prix. »
Et M .Auguste termine par ces belles paroles
son éloquent discours :
Mesdames Messieurs, les elforts de notre
Conseil ont toujours tendu vers ce but : ho-
norer le travail : le ttavail qui libère et gnan-
oil ; le travail, soit manuel, soit intellectuel,
sans lequel toute vie serait uopos.ii.ble ; lo tra-
vail qui, ci ans' l'économie. :i'.occupe pas la
juste Place à laquelle il a droit.
« Espérons que, "dans l'intérêt général bien
compris; nous verrons dans un avenir pro-
chain le travail cesser d'être une marchandise
ci cire considéré comme un des deux facteurs
le la production. »
M. Lapotte s'exprime ensuite en ces termes :
« Au nom de la municipalité toulousaine,
oi» j'ai le très grand honneur de représenter,
je remercie le Conseil de Prud'hommes d'avoir
bien voulu associer les représentants de la
Cité à votre 'c-te.
i Plus que quiconque je m'intéresse à la
cuestion de l'apprentissage C'est par l'appli-
cation stricte de la loi Astier. suivie de sanc-
tions si elle n'est pas observée, que nous arri-
verons a ce que Pappreatlssmae ne soit pas
une lie lion.
< Le gouvernement a fait des lois pour créer
l'artisan possédant les connaissances profes-
sionnelles. Nous serons avec, vous. Messieurs,
pour arriver à ce résultat L ouvrier capable,
laborieux c'est l'acheminement vers la parii-
cipati'cn aux bénéfices, réel moyen, à mon
sens, le clore l'ère d5s grèves et dos révolu-
tions »
Après ces éloquentes paroles, il est donné
lecture du palmarès Nous publierons Uité
rieuramem le nom des lauréats.
Cette, belle fête de famille a pris fin vers
4 h 13, par un vin d'honneur offert aux in-
vités. — H. D.
% .
A l'Association Fraternelle
des Ciisiiiins cie Fer français
La section de Toulouse de l'Association fra-
ternelle ues ouvriers et employas des ememins
de îer français ceiiélorait hier sa fête an-
nuelle.
A t heures, un banquet de 150 couverts
avait lieu mms un des salions de 1 hôtel de
l'Europe, soùs la présidence ue M. Laooete,
jivsuicnt général ue l'Association irateniehe.
A ses eûtes avaient pris place : MM. oassa-
gne, présidait de la section de îoulouse ;
M. l'intertuant bouiilard et M. Audubert, ad-
*.rî
Dans les Pays Dévastés
LA RÉSURRECTION DE TERQNIER
Tergnier, U juillet.
M. Le Trocquer, ministre des travaux pu-
blics, a présidé hUr l'inauguration de la oit A
de Tergnier, aujourd'hui complètement re-
construite par les soins de la Compagnie du
Nord.
Il a remis des décorations et des médail-
les à un grand nombre d'agents.
L'Irlande vers la Paix
Le Krach de la Banque de Chine l
Paris, il juillet.
M. Paul Boncour, député socialiste, avait
déposé une demande d'interpellation visant
les cas de collusion qui .peuvent se produiie.
entre la diplomatie et là finance. Cette 'fe-
rnando d'interpellation a été retirée, le pré-
sident du Conseil uyflfA fait connaître à M.
Paul Boncour que des instructions allaient
être adressées d'urgence à tous les agents di-
plomatiques afin de les mettre en demeure
d'opter immédiatement entre leur fonction of.
ficicile et celle qu'ils pourraient occuper dans
des établissements financiers, commerciaux
eu industriels.
L'AFFAIRE DU TÉLÉGRAMME LEYOUES
A ta suite du débat de vendredi, le président
du Conseil et le garde des sceaux avaient
déjà décidé qu'une instruction serait ouvert-;
au sujet des télégrammes faussement sûmes
Levgues relatifs à la Banque Industrielle ce
Chine et dont l'un avait été reproduit par
l'Echo de Paris.
M. Warrant, juge d'instruction, a été char-
gé samedi de cette affaire.
1/informat.i- n est ouverte contre X... pour
faux usage de faux et infraction à l'article
27 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse,
pour reproduction d'une pièce faussement at-
tribuée à un tiers.
- Un commissaire aux délégations iuaicwu'-'es
procède à l'enquête préliminaire. M. Faraiicq
directeur J
M. LLOYD GEORGE A M. DE VAL.ERA
Londres, 11 juillet.
M. Lloyd GpOrgO a adressé a M. de Videra
le télégramme suivant :
« J'ai rc;u votre lettre d'acceptation Je se-
rai heureux de vous recevoir, vous et n'im-
porte quel collègue que vous dé&irerlez ame-
ner avec vous, à Downing-Strent, n'importe
quel Jcur de cette semaine. Veuillez télégra-
phier la date de votre arrivée ù Londics. >•
D'après les renseignements recueillis par
l'Agence Fourniw et qui émanent des meil-
leures sources, les conversations cominence-
raftenî mercredi.
M Michel Colline, ciicf de l'armée des sinn-
feiuerj, ainsi que M. Griffiths, vice-président
du mouvement sinn-feiner, assisteront à la
Conférence.
Du côté anglais. M .Lloyd George sera as-
sisté du chancelier et de deux autres minis-
tres.
Lo général Smutbs a accepté le rôle de vice-
président de cette Conférence.
UN MESSAGE DE M. DE VALERA
AUX ETATS-UNIS
Londres, 11 juillet.
a entendu M. Henry Simond.
l'Echo de Paris.
de'
M. do Vaicra a adressé tux Etats-Unis, par
l'intermédiaire clu journal le Xew-ïork H-'orW.
un message «rasant que l'Irlande a employé à
lutter contre la force la force dont elle pou-
vait disposer
« Tous ceux, dit le message, qui désireraient
une solution pacifique des conflits internatio-
naux, n'oni pas eu l'occasion d'user de leur
influence avec succès Les principes fonda-
mentaux qui ont été négligés à Paris sont de
nouveau menacés. Le monde ne peut pas être
indifférent à cette situation.
« L'Irlande croit que le peuple américain
prêtera son actif concours pour obtenir la so-
lution du problème par des solutions basées
sur la. Liberté des peuplas et la reconnaissance
naturelle nom l'Irlande d'être libre, i
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S ÉLECTION
ÉLECTION MUNICIPALE
Lyon, 11 juillet.
M. Malaval, socialiste, a été élu conseilller
municipal de Lyon, dans le 7° arrondisse-
ment, pur 4.035 voix, contre 1 647 à M. Merlin,
communiste, et 1.593 à M. Huvelin, républi-
cain.
U s'agissait de remplacer M. Cuminal, com-
muniste, dont l'élection a été annulée par le
Conseil d'Etat.
ÉLECTION D'UN CONSEILLER GÉNÉRAL
Ouimper, 11 juillet.
V< ici les résultats de l'élection d'un con-
seiller général pour le canton de Piougastel-
.Sai ut-Germain :
inscrits, 5.581 ; votans, 4.SS6 ; suffrages ex-
primés, -4.5'i7.
Ont obtenu : M. Lobail, député radical-so-
cialiste, 2.231 voix ; M. Hé-naff, industriel, ré-
publicain démocrate, 2.307 voix.
M. Hénaff serait élu.
Les Vols de l'Arsenal de Toulon
Toulon, 11 juillet.
A la suite de l'enquête ouverte sur l'affaire
des vols commis à l'arsenal maritime, in no-
lice spéciale a procédé à l'arrestation d'un
chof ouvrier de l'artillerie navale, en servie;
à la pyrotechnie maritime, ce qui porte à six
le nombre des inculpés écroués à la prison
maritime.
Une perquisition opérée à son domicile a
amené la découverte d'une quantité d'outils
qui ont été saisis.
PETITES NOUVELLES
— Le Conseil des ministres qui devait se
réunir mardi est reporté au vendredi 15 juil-
let, à 10 heures, a l'Elysée.
ÉTAT CIVIL DE TOULOUSE
PCI.ICATIONS DE MARIAGES DES 8 ET 9 JUILLET 1031
Robert-Henry du Courroy, s. p., à Marseille, et
l'aule ISouirrlt, s. p., à IHnsaguel (IHaute-Uaromne).
Gabriel Marty, typographe, route Ue Lavaur, et
Maria Esplnassa, lingère, ruo Saiiit-llêlèiie, SI»
IjôopoU Uouvet. emp. au Midi, r. Lat.-Rayiuond-IV.
11, et Henriette Pechlierty, tail. ,bd Strasbourg, 3«.
Ray.m-Bn.1 Oinoste, prof, d'anglais, à Aubuss-ori, et
Renée Caumel, sans iKroless.oa, à Montaudran.
Jean Paris, prop., av. de Bayonne; 212, et Marie
Fouillouise, négociante, av. de llayonne, 104.
Jean Canins, niar.-fer., r. St-Domini« ch. alpins , de Robert
Henri, cantonnier au ai4e A. L ; Faor Alexan-
dre, maréchal des logis au 9 e rég. le cimes.;
Suùeix Alphonse, soldat au -ii" colonial ;
Cloué François, sc-ldct au 10" colonial , Ca-
niès Antonin soldat au £0» R L; Sarnson Gra-
lien, soldat au i" génie , Viia Geoigas, canon,
nier au 40» d'art.; Uouyré Charles, serBent
au 7e d'inf.; Alzieu Athanuse, soldat au 214
d'inf.; Nad-au Pierre, :rraiécnal des Icgis au
àî c R. A.; Chan.(boit Léon, 22e section de mi-
trailleurs, 57° R. A : Delibes Jean, sobiit au
16» corps ; Cavré litif.ime. soldat au lô" • Ca-
zeneuive Léon, soldat au «3> R. L; Pecl» Bros-
per soldat au B*» colonial; Joineau Emile, ca-
poral au l&T R. 1 : Buiffarligues Henri, sol-
dat au 33e coionial ; Franc loseph, sergsnt
major au 26fi« R. I.; Paniers des Touches Jean,
scus-lieutenant au 19° chasseurs; Reclus Bruno
sergent au 17 e : Berthère Lucien, 1er sapeur
au 5" génie ; £*îgnan Jean, soldat au 1f.6° U.
1.; Sarrans Félix, sodat au 214° R. I.; Restes
Jean, sous-lieutenant au 17* R. L: Baudiniere
Léon, capoal au 10° R. L; Escoulan Mlarie,
oldat au 13â« inf. coloniale ; Bressoles Jean,
canonnier au 9° R. A. ; Beylard Jéan. soldat
u B,e d'inf.: Amiel Jean, sergent.niàjor au
14» d'inf.; Boounes Etienne, caporal au ISP
d'mîante'ie • Lapalu Antoine, soldat nu ffif
d'inf.; Mirouse Antonin. caporal au G4* d'inf ;
Dayles Rr-ger, soldat au 81 u d'inf.; Lauga Au-
guste, soldat au 24" R. I.
§0 rlFliiliaue
CINÉMA « LE ROYAL
Aujourd'hui lundi, dernier jour du TraifUtnarii,
superbe film français, merveilleusenient Interprète
par Georges Launes et Cliristiane Vernon. l'eûtes
les actualités : Mysieria, T épisode : L'Hirondelle
de Mer et La Chasse aux mille Lions, comique. Ma-
tinée- à trois .heures,, soirée à neuf heures.
Demain mardi, nouveau et extraordinaire pro-
gramme avec La Preuve (Affaire Plassard), par
Klsnire Vauthier : Snint de Fatty .- Fierait dan-
seuse et Joé MarliK comiques. — {Communiqué).
— POMPES FUNÈBRES GÉNÉRALES -»
Ccnvols, tentures, cercueils, lettres, etc..
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pense I 1 --* *" 4 "e part, ses titres à
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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Milit:
Cliicorée à moitié ppl:
tes renseignements donnés sont gratuits -,
'dépendant eUflaim lecteurs des « Bensefone-
ments Militaires » ont pri* l'habitude de join-
dre une offrande & leurs demandes. Celles-ci
continueront à être versées à notre caisse a'
propag-dntit),
#*»
Muifïn cie la ol. 81. — Par cireufaire du
t Juillet 1981, le ministre de la marine a dé- 1
fcidé que les recrutés de la classe 1W.ÏI pour- f
Tont être proposés pour l'envoi dans les cen-
trai d'instruction eh vue de l'olrtention piue
rapide du brevet élémentaire dé leur spécia-
lité, s'ils acceptent de souscrire un rengage-
ment d'un, deux ou tcois ans, à leur choix,
pour compter du Jour de la libération de
leur classe.
E. 0. R. — bas Jeune* gens autorisés ù con-
tracter, du 1 er avril au 30 mai et du r» au
30 octobre tffil, l'engagement spéCW de deùx
ans dit de devancement d'appel, sont admis
ft prendre part au concours "pour l'obtention
du titre d'élève officier de réserve (« France
Militaire » du 3 Juillet 1921.1
A. Sas-amen. — Réponse négative, le mili-
taire retraité et médaillé militaire, bien que
titulaire de cette distinction depuis trente ans
et plus, n'est pas susceptible d'être proposé
pour la Légion d'honneur. _ Remis 1 franc
nu journal. Remerciements.
M. L., 13.058. — Les frères et sœurs d'un
feolilia.t « moi-t pour la France » ne peuvent pas
bénéficier des allocations dont les ascendants
(père et mère) auraient été dotés s'ils avaient
Vécu.
M. C aux Aussat. — Une allocation renou-
velable sera accordée à la mère du réformé
n° 2. mort dans ses foyers, s'il peut être
prouvé que la maladie cause de la réforme
et du décès a été ar-rgrasée en service. Il y
a donc lieu d'adresser une demande à la
sous-intendance à A util oui réclamera lés
pièces justificatives de cette demandé.
L. S., Plaisance-du-Gere. — Reçu et remis
1. franc au tournai. Remerciements.
J. C, Teuget (Gers). —- 1° Père, mère,
Veuve et orphelins, a l'exclusion de frère et
soeur. Pas de circulaire ; faveur consenti;
par les réseaux de chemins de fer. S* De-
mande doit être adressée, pour voyage, de
bout à bout, a la direction du réseau qui
dessert la gare do départ. 3° L'allocation jour,
naiiére est demandée ft la mairie ce leur ré-
sidence pour les parents du soldat : elle est
accordée lorsque ie. famille est dépourvue
des ressources Indispensabe». — Remis 1 fr.
à la statue de Jeanne d'Arc. Remerciements
Cœur Sacré de -Jésus, protéger ma famille !
— Regret de ne pouvoir satisfaire à la ques-
tion. Le service de l'état civil du ministère
des pensions ne désigne pas d'avance l'ordre
dans lequel seront effectuées les exhumations
des différentes zones des champs de bataillé.
— Remis 1 franc po\ir la statue de Jeanne
d'Arc. Remerciements
L. G., classe 23. — 1° Actuellement, un jeune
homme de 18 ans révolus rie peut contracter
que l'engagement de -t ou 5 ans. Toutefois,
l'engagement de trois ans lui est accessible
s'il est pourvu du certificat d'aptitude mili-
taire. (Art. 25 de la loi du 7 août 1913.) 2«
La nouvelle loi de recrutement n'est j.as en-
core établie 3° Purée de l'engagement est la
même pour la France et l'Algérie — Remis
1 franc au journal. Remerciements.
Commandant i. SOUViLLE.
C'est aujourd'hui que vous pouvez acheter
à 0 fr. 46 au lieu de 0 fr. 90 un paquet de
Chicorée Qualéco ; voue détachez le bon et
allez chez votre épicier réclamer le paquet
de Chicorée qui va devenir votre Chicorée.
BON pour
un paquet de
Chicorëa Qoaiéoo de
250 grammes à 0 fr. 45
valable partout saut
Pyrénées, Landes et Cers.
PREMIÈRE INSERTION
Suivant acte reçu par M° G. PROSPERT,
notaire à Maztonag (Ariè-ge), le premier «sillet
1921. Madame Joséphine Lanrïiade sans pro-
fession, veuve de M. Joseph Raynaud. épouse
areil
à moissonner, même à dépiquer, herse ca-
nadienne, ventilateur, charrue, tombereau,
charrette, deux rouleaux en pierre montés,
cuve déouvant dix-huit hectolitres de vin, bar-
riques, etc
Sur la mise à prix de seize mille francs,
éf 13.099
Frais rie poursuite de vente, droit fixe et
droit proportionnel payables en moins du
prix.
Pour tous renseignements, s'adresser à M"
Edouard Arnal. avoué à Moissac, et à M» Ca-
brit. notaire à Roquecor.
Pour insertion :
Edouard ARNAL, avoué.
CAISSE DE CRÉDIT MUNICIPAL
DE TOULOUSE
Anciennement appelée
A VENDRE
Le Jeudi 21 Juillet KSI, a midi et demi précis
au Tribunal civil de Toulouse
D«SÎX Maisons situées à Toulouse rue de
Flenronce, .numéros 25 et 27, en d'eux: lots
distincts et séparés.
PMnier lot, rue de Fleurance, 25.
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Le mercredi 20 juillet 1921, à 13 h. 30,
rue des Lois, 29, des nantissements dont les
reconnaissances portent les dates des mois
de Sftffternirc, ociu'sre, novembre, dècemâMTO
1916. et antérieurs.
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