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La Coalition Dreyfus - Bibliothèque de Toulouse

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LENUHlERO 5CENTIMES<br />

eneenne<br />

ORGANE QUOTIDIEN DE DÉFENSEW SOCIALE ET RELIGIEUSE<br />

HAUTES-PYBENÉES<br />

LENUMÊRO 5 CENTIMES<br />

ABONNEjMEJTTS<br />

fin aa<br />

U Cr.<br />

M »<br />

Cro» moto >tx tnod*<br />

HAUTES-PYRÉNÉES ET GERS .,.....,...».. >a • tr. JJ «T.<br />

AUTRES DEPARTEMENTS ...»....»..« I • « •<br />

ETRANGER (Union postale) " • " *<br />

Les Abonnements partent rte» 1" et 18 <strong>de</strong> chaque mois et tout payables «ravanoe<br />

louie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> eluuweULenl d'adrun doit ttrt dcoanvoaanu <strong>de</strong> M ctiiiimfci<br />

RÉDACTION & ADMINISTRATION :<br />

9 JF&ino JF'au.l-IBearfc,<br />

TABBES<br />

ANNONCES & RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES<br />

Les Annonces et Reclames, Faits Divers et Locales<br />

recul tons nos Bureaux, chez nos correspondants! ainsi que tons toutes<br />

las Agences <strong>de</strong> publicité<br />

*u p*ria. «le* oéoartnmenta et to l'Etrange*<br />

FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL<br />

Les Faits du Jour<br />

M. Deschane! a presque officiellement posé<br />

sa candidature à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Chambre,<br />

concurremment avec M. Brïsson ; on parla<br />

également <strong>de</strong> MM. Etienne et Dalcassê.<br />

—<br />

Le paquebot « Cedric », <strong>de</strong> la Compagnie<br />

Wfîite-Star, est parvenu à communiquer si-<br />

multanément par la T. S. F. avec les <strong>de</strong>ux ri-<br />

ves <strong>de</strong> l'Atlantique.<br />

Le cottrtège funèbre du marin russe du<br />

« S lava », tué par une sentinelle, à Toulon, a<br />

été suivi par toutes les autorités civiles, mili-<br />

taires et maritimes.<br />

Sept cents policiers ont cerné une maison<br />

<strong>de</strong> Londres où se trouvent les anarchistes as-<br />

sassins <strong>de</strong> Houndstitoh ; une véritable bataille<br />

s'est engagée à coups <strong>de</strong> feu ; la maison a été<br />

brûlés; les pompiers y ont trouvé six cadavres.<br />

—:—<br />

Les journaux conservateurs espagnols blâ-<br />

ment le remaniement ministériel <strong>de</strong> M. Cana-<br />

lejas, qu'ils considèrent comme une conces-<br />

sion aux moretistes.<br />

Après une bataille <strong>de</strong> quatre jours, les Turcs<br />

ont repoussé les Druzes, qui ont laissé <strong>de</strong> nom-<br />

breux morts sur le terrain.<br />

—>>-<br />

Voir, ,)ar ailleurs, les nouvelles qui nom<br />

«ont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heurs.<br />

<strong>La</strong> <strong>Coalition</strong> <strong>Dreyfus</strong><br />

H serait ©xtrêmiemieinit Mïtéressanit <strong>de</strong><br />

savoir oo que pansent rte l'agitation ctréee<br />

autour du eendjaniBié Draraind te boiuchar,<br />

le taaiiw, le tisseur, îe aultivateur, e<br />

pisciculteur, l'employé <strong>de</strong> banque, le<br />

faran<strong>de</strong>r et le marchand <strong>de</strong> heure© qua<br />

iwidiirent w verdiot die culpabilité conitne<br />

oetai qu'ils considiérèreoit, coimme Fauteur<br />

principal du roeuirtaTe à& l'ouvrier char-<br />

bonnier Dongé, assassiné au Havre dans<br />

tes oiTConeiances présentes à toutes sr o<br />

Par fil Spécial<br />

Avant la Rentrée<br />

L'élection du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambra<br />

Paris, 3 janvier.<br />

On co prfiocuipe, dans le mon<strong>de</strong> pantemietiAatV<br />

rc die ia baAoifâe qui va -fe lo/wnar à la remstrijte<br />

suïr rélecitikiin diu présidieinit <strong>de</strong> la Chamtae<br />

on sait que M. Brisson so représente.<br />

En face dio sa ca/ndiriatuire, ciellie <strong>de</strong> M Paull<br />

Deiselranel est presque offiaiellKirneinit posée ;<br />

le députe d'iîuae-et-Lciïr a en effet annoncé à<br />

grand nombre c!ie Ses omis son totan-tien<br />

bivÈ'giuiar le fauteiul Qu'il occupa pendoinA<br />

mine teigiiisliat-uir© et qnUl a toudouis rieigmeitté <strong>de</strong>-<br />

puis qu'il «n dépossédé.<br />

On eaàt q-uie M. Etienne s'est effacé <strong>de</strong>vawt<br />

M. Birisson, maûs ses amis laissent ©ritandine<br />

que si lies résultats du premier tour forçaienit<br />

le prési<strong>de</strong>nt sortant à reiuoncea' à la lutte, ij»<br />

sortirait volontiers <strong>de</strong> sa réserve et donnerait<br />

son -nom aiu <strong>de</strong>rnier moment.<br />

Les coindiiiiions dams ta>quiell*s se présente<br />

Véîectïon sont telles, en effet, que toutes tes<br />

surprises sont possibles. Les raditeaiux ont<br />

beau clciiimeir bien haut que l'éleeibiom <strong>de</strong> M.<br />

Brfeso-n nie fait pas rte doute, que sa cemliida-<br />

tiure a été acceptée che/. eux à runianiimriité,<br />

moins lia sorti» voix <strong>de</strong> M. Pauirquery <strong>de</strong> Baie-<br />

elle surtout : christs byzantins châsses lia- I SM,ittl" ite n'iiitluenceut ml 11e «Nwupea* pef-<br />

KS«£'KfenSl e \ ^ ««««V, «'aiAtemns .qu'à la réun<br />

f^^^^^^^^'^V^T^ '1^ 1 'Brt «ttaSffiw * lfl-ésUlenit sortant,


MMlUKM>i; « JANVIER 19H<br />

I.i vWW ar l'of rtoier <strong>de</strong><br />

police. ^_<br />

<strong>La</strong> Grâce <strong>de</strong> Durand<br />

<strong>La</strong> campagne pour la libération<br />

Paris, 3 janvier.<br />

Au surjet <strong>de</strong> la réunion au'il a tenue hier<br />

après-midi, le cornité confédéral icommumque<br />

à la presse la iroto suivante :<br />

« Lë Comité confédéral, réumi extaordirraire-<br />

nieait te 2 janvier 1911, eu présence <strong>de</strong> la. cour-<br />

œutafcian <strong>de</strong> peine à sept ans <strong>de</strong> réclusion du<br />

nondamné à mort-, l'ouvrier Durand, secrétaire<br />

diu syndicat <strong>de</strong>s charbonniers du Havre, rap-<br />

pelle que l'objet <strong>de</strong> la campagne entreprise<br />

par lui, en conformité <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong>s orga-<br />

nisations ouvrières, a été et reste la libération<br />

complète et définitive <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong>.<br />

» En conséquence, il ne voit dans la comimiu-<br />

tatioo <strong>de</strong> peine qu'un compromis scandaleiux<br />

fait entre te. vérité, les preuves d'inooeence<br />

<strong>de</strong> Durand et tes exigences <strong>de</strong> la réaction<br />

capitaliste ; enregistre avec satisfaction l'en-<br />

thousiaste plan <strong>de</strong> réprobation marnîesté par<br />

tes travailleiurB, miouvement qui ira en s'oc-<br />

centuant et qui déjà a gagné les milieux dans<br />

lesquels les principes <strong>de</strong> justice sont encore<br />

en considération.<br />

» Adresse ses remerciements à tontes les<br />

organisations étranigères qui se sont jointes<br />

à lui ;<br />

» Déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> poursuivre jusaru/a satisfaction,<br />

complète l'agitation entamée ;<br />

> Donne mandat à la commission <strong>de</strong> la gié-<br />

;ve générale, d'accord avec te bureau comfédié-<br />

ïal, d'organiser ladite campagne par \xiie d'af-<br />

iiches, arer un miauveiraent général <strong>de</strong><br />

toutes tes forces ouvrières organisées. »<br />

A la suite do la résanteTL, te comité die grève<br />

géméiale s'est réuni pour rédiger tes termes<br />

d'un appel.<br />

Donc, les agi-taitanirs ne désarment pas, HB<br />

étenifteni leur action en provinice, puisque du<br />

ÏHawe on télégraphie qrte l'arrêt complet du<br />

jtravail sur le port est irrmmruemt et qu'à De-<br />

Tcain^ jcrudii prochain, une gran<strong>de</strong> manifesta-<br />

tioin <strong>de</strong> protestation sera organisée par tes ad-<br />

mkiiie.tratioîis du Syndicat <strong>de</strong>s mineurs, dix<br />

Syndicat métaHurgiqnio et. <strong>de</strong>s coopératives<br />

puvrières et pm-ticnilièTES léiimlee.<br />

Au comité da grève<br />

Paris, 3 Janvier.<br />

' 'Cfcnfortnémernt air mandat qui lui a été don-<br />

né hier par to comité confédéral, te comité<br />

<strong>de</strong> grève générale s'est mis aujourd'hui même<br />

à réouvre en vue die préparer un mouvement<br />

(général do toutes les forces ouvrières orga-<br />

nisées.<br />

M. Xhaffilter, secrétaire <strong>de</strong> lUniion <strong>de</strong>s syn-<br />

dical» <strong>de</strong> îa Seins, a donné c» matin à un <strong>de</strong><br />

MC1DENTS MILITAIRES<br />

Le matelot russe, tué à Toulon<br />

Toulon, 3 janv.fer.<br />

Les obsèques du matelot russe Zamoul Gob-<br />

sobiroff, tué dans la soirée du 1" janvier sur<br />

Je glacis <strong>de</strong> la poudrière Sainte-Anne par te<br />

factionnaire GaM, du 111" <strong>de</strong> ligne, ont eu lieu<br />

ce matin.<br />

Le défunt appartenait à la religion musul-<br />

mane ; il BrV a pas eu <strong>de</strong> cérémonie religieuse<br />

et te oercoeil a été simplement transporté sur<br />

un corbillard drapé <strong>de</strong> Wanc.<br />

Le corbillard était précédé <strong>de</strong> plusieurs cou-<br />

ronnes portées par les marins russes et les<br />

marins et soldais français et offertes par l'é-<br />

quipage du Slava et par te 111' <strong>de</strong> ligne, ainsi<br />

que .par te ville do Toulon.<br />

Le faetteinnaiTO Gall, qui tira te coup <strong>de</strong> feu<br />

mortel, avait terrai à ôtoe parant les -porteurs <strong>de</strong><br />

couronnes.<br />

Les officiers <strong>de</strong> il'é-tat-major du Slava con-<br />

duisaient te <strong>de</strong>uil ; tous les navires <strong>de</strong> l'esca-<br />

dre et lies troupes <strong>de</strong> la garnison avaient en-<br />

voyé <strong>de</strong>s délégations^<br />

Le cortège était composé <strong>de</strong> toutes tes auto-<br />

rités <strong>de</strong> la ville, notamment du vice-amiral<br />

Jauréguitberry, du préfet maritime, <strong>de</strong> M. Gas-<br />

quiet, maire, et <strong>de</strong> ses adjoints, M. Arnault,<br />

sous-préfet, la plupart <strong>de</strong>s membres du con-<br />

seil m'unicipal, les colonels d'infanterie <strong>de</strong><br />

ligne, d'mfanterte coioniale et d'artilterie.<br />

Les honjneurs ont été rendus par un piquet<br />

<strong>de</strong> imarhns russes en armes.<br />

alors tm'Sî avait pris te pouvoir pour reotilèer<br />

leur politique.<br />

Le» récentes déctoratiiionis <strong>de</strong> M. Maura, à<br />

Valiaidal.iid, sornt nettemaiiit hostitee aiu gou-<br />

varaïamteuii!., qu''iii avait ménagé jusqu'à pré-<br />

sent ; aimas semblant kitipirécs par te déplaisir<br />

avec teqmel les conservateurs votent ce rappro-<br />

.drieirnant euntre te rninfiistèrie et tes mioretastes,<br />

qu'lis cionsldièiieint oomirne leurs ennemis <strong>de</strong>-<br />

pute qu'ils pnovoquèaent la chute <strong>de</strong> M.<br />

Maura!<br />

Par oointre, le Libéral opine que l'hostiilité<br />

<strong>de</strong>s conservateurs doiit encourager M. Canate-<br />

j.us dams une poOlÉÉquie démociatique, que la<br />

gran<strong>de</strong> majorité du pays soutienidra<br />

LE RECORD DE LÂ T. S. F<br />

Londres, 3 janvier.<br />

Le Cedric, paquebot '<strong>de</strong> la Compagnie White-<br />

Star, vient d'établir te record <strong>de</strong> la télégra-<br />

phie .soriis fil en- communiquant en même -temps<br />

avec les <strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong> l'Océan Atlantique.<br />

C'est la première fois que ite fait est réalisé,<br />

au dire même <strong>de</strong>s directeurs <strong>de</strong> la Compagnie<br />

Marconi, et il l'a été sans l'emploi d'aucun<br />

appareil nouveau ou spécial.<br />

Le Cedric possè<strong>de</strong> unie installation i<strong>de</strong>ntique<br />

à celle <strong>de</strong>s grands paquebots ; il y en a cent<br />

actuellement qui ont la même et l'opérateur<br />

a probablement été favorisé par tes conditions<br />

atmosphériques exceptionnelles qui lui ont<br />

permis d'atteindre <strong>de</strong> la même longitu<strong>de</strong><br />

l'Angteterre et l'Amérique.<br />

Il faut noter en outre que te message a été<br />

transmis <strong>de</strong> inuit et l'on a déjà remarqué que<br />

l'obscurité facilite tes communications à<br />

.gran<strong>de</strong> distance et double .presque la portée<br />

<strong>de</strong>s appareils.<br />

<strong>La</strong> Santé fle l'Empereur ïrançoMoseBû<br />

Vienne, 3 janvier.<br />

Suivant les communiqués officieux, l'empe-<br />

reur a passé une nuit tranquille ; dans la ma-<br />

tinée, -il- a expédié tes aff aires d'Etat.<br />

Dans l'entourage du souverain, on assure<br />

qu'il n'y a multement 'lieu <strong>de</strong> s'inquiéter <strong>de</strong><br />

" .indisposition <strong>de</strong> l'empereur, qui consiste en<br />

un coryza et une légère irritation du- larynx.<br />

On ajoute que tes mesures <strong>de</strong> précaution<br />

-toutes spéciales que te conseiller docteur<br />

Kerzl prend en ce moment s'expliquent par te<br />

fait du refroidissement dont l'empereur a<br />

souffert il y a trois ans dans <strong>de</strong>s circonstances<br />

semblables et qui amena chez te souverain un<br />

fort catarrhe.<br />

Depuis ce temps, lia monarque est aesté très<br />

exposé à ces sortes d'affections.<br />

François-Joseph, qui doit toutefois gar<strong>de</strong>r la<br />

chambre .pendant plusieurs jours, prolongera<br />

son séjour à SchoenforuMo; il n'assistera pas ou<br />

grand bal <strong>de</strong> la cour du 10 janvier.<br />

Les Anarchistes<br />

Les anarchistes assassins <strong>de</strong> Houndstitcii. —<br />

Bataille sanglante. — Siège d'une maison<br />

Londres, 3 janvier.<br />

Les recherches <strong>de</strong> la police au sujet <strong>de</strong>s as-<br />

sassins du quartier <strong>de</strong> Houadstitch se pour-<br />

suivaient <strong>de</strong>puis plusieurs semaines.<br />

Cette niuit, plus do 700 policteirs, appuyés par<br />

<strong>de</strong>s troupes, ont emiauré te district <strong>de</strong> Hourads-<br />

tiitoli, où l'on avait <strong>de</strong>s raisons, <strong>de</strong> croire q?uio<br />

si'étatent cachés tes assassins Peter Tire Paio<br />

ter et Fritz.<br />

Elle a peu à peu resserré te aerote, puis eîte<br />

a fait évacuer tes maisons voisines <strong>de</strong> J'immeu-<br />

bte suspect.<br />

Les soupçons étaient fondés ; à peine les <strong>de</strong>r-<br />

nières dispasrttans étatent-eltes prises que <strong>de</strong>s<br />

coups <strong>de</strong> feu partaient <strong>de</strong> la maison cernée ;<br />

une véritable bataille s'engageait ; revolvers<br />

et carabines se mirent <strong>de</strong> la partie ; un ser-<br />

gent d© -la Sûreté tomba blessé à la poitrine<br />

par une balle i<strong>de</strong>rutlque à ceites employées par<br />

les assassins.<br />

Au bruit <strong>de</strong> la fusilla<strong>de</strong>, un détaetrement <strong>de</strong><br />

scots-g-uards arriva <strong>de</strong> la Touir-<strong>de</strong>-Londnes<br />

pour ai<strong>de</strong>r la police.<br />

R était 11 h. 45 ; une foule immense se pres-<br />

sait sur te lieu du conflit, mais tes agents nie<br />

permettent à personne d'approcher.<br />

Des lignes <strong>de</strong> police barrent toutes tes rues ;<br />

on voit <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>rrière tes cheminées <strong>de</strong><br />

tous tes bâtiments environnants ; il semble<br />

iniipossibite que tes anarchistes puissent s'é-<br />

chapper, mais on prévoit qu'au <strong>de</strong>rnier mo-<br />

ment, tes malfaiteurs se suici<strong>de</strong>ront.<br />

<strong>La</strong>s assassins occupent la chambre à cou-<br />

cher <strong>de</strong> Fétage supérieur <strong>de</strong> l'édifice ; t.-s<br />

agents ont démoli quelques hangars, près d'u-<br />

ne brasserie, afâm <strong>de</strong> mieux surveiller la mai-<br />

son.<br />

Un cer<strong>de</strong>nasier. qui est monté sur te tort<br />

doutnanit sur la chambre à coucher, a reçu<br />

<strong>de</strong>ux coups <strong>de</strong> revolver, dont un a traversé ses<br />

vêtements.<br />

Les agents ont fait <strong>de</strong>scendre te cordonnier,<br />

qui a déclaré qu© la chambre contenait cinq<br />

hommes, qui l'ont teaTorisé.<br />

Les policiers occupent la maison <strong>de</strong> l'autre<br />

côté die la rue, et tirant <strong>de</strong>s fenêtres sur les<br />

pensauiiies qui se montrent à la fenêtre <strong>de</strong> la<br />

mannsarcte.<br />

Il y a, dit-on-, plusieurs anarchistes ; <strong>de</strong>s dé-<br />

tachements <strong>de</strong> .troupes sont postés sur une po<br />

siiSiom élevée, d'où ils pourront fusiller tes as<br />

sossins s'ils essaient <strong>de</strong> s'échapper.<br />

A midi 50, la fusilla<strong>de</strong> continue ; on a en-<br />

teadju sept coups do fusil et <strong>de</strong> revolver en<br />

une minuit©.<br />

L'agetnt <strong>de</strong> la Sûreté Chasham a été légère-<br />

ment blessé par un coup <strong>de</strong> feu tiré d'une mai<br />

son.<br />

Des Tmforts d'agents <strong>de</strong> police cantiaifuient à.<br />

arriver ; <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s écossais sont places aux<br />

<strong>de</strong>ux extrémités <strong>de</strong> Syd.ney-Street et tirent,<br />

dès que les assiégés se montrent à la fenêtre.<br />

Le cadre <strong>de</strong> la fenêtre est démoli : M. Wins-<br />

ton-Cnurchill. ministre <strong>de</strong> l'intérieur, est sur<br />

les lieux.<br />

Londres, 2 heures.<br />

Deux comipagnies <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>s écossais avec<br />

un canon à tir rapi<strong>de</strong> sont en route pour<br />

Sydney-'Sitreiat ; la maison assiégée est aotueiL-<br />

temant en fiammes ; tes pompiers avivent et<br />

mettent tes pompes en batterie.<br />

Londres, 3 heures.<br />

L'.incendte fait <strong>de</strong>s progrès rapi<strong>de</strong>s ; tes as-<br />

siégés sont montés sur le toit, iis tirent sur<br />

tes soldats et sur la police.<br />

De fortes explosions se font entendre dans<br />

îa maison ; trod» canons vteninent d'être ame-<br />

nés par i! -artilleKte montée.<br />

LES REIMS IÏMMÏÏ1M!S<br />

Triple entente et triple alliance<br />

Berlin, 3 janvier.<br />

<strong>La</strong> presse oilamian<strong>de</strong> s'occupa beaucoup <strong>de</strong><br />

la note ruisae anooiiicée par <strong>de</strong>s orgorr.es russes<br />

©t anglais relative à la triple entente.<br />

Le correspondant <strong>de</strong> la Gazette <strong>de</strong> Cologne<br />

à Sainit-Pêtensbourg, éanit à ce sujet :<br />

« On cornim-etnite très vivement rrinlormation<br />

<strong>de</strong> la Novoie-Vremia dans tes cercles diploma-<br />

tiques <strong>de</strong> Saint-Pétensbourg; on croit voir dans<br />

répétition presque Mterate <strong>de</strong> la déclara-<br />

tion du chajroefer, au Itaichstag, augmentée<br />

d'une restriction qui limiterait à l'Asie la por<br />

tée <strong>de</strong> cette déclaration, te désir <strong>de</strong> corriger<br />

et d'affaiblir cette décùarafâon<br />

» lin tel désir a évi<strong>de</strong>mment pour origine tes<br />

susceptteiinités die tiers ; on s'en étonne beon-<br />

caup, car, ainsi qu'on le eailt, tes paroles pro-<br />

noncées par le chanjcieùier furent au préaiabte<br />

soumises au gouversuamient russe qui tes ap-<br />

prouva, a<br />

<strong>La</strong> oonservalrsice Post décùare que ce tiens<br />

est évi<strong>de</strong>mment la FraDaica.qui désire s'assurer<br />

le soutien da la Riuseàe pour unie polciiquie bel-<br />

ïjqueuse au Maroc ; eïïte aloiute :<br />

D. est inutile d"expiiquier toingMsmeint<br />

qu'une teÉie entente limitée a t'Asie n' aurait<br />

pour nous aucune valeur.<br />

En Asie, nous serions en- face <strong>de</strong> la Rus-<br />

sie, à laquelle nous avons reconnu en Perse<br />

sa sphère d'intérêts éooinoaTriques et poiitiq,uies;<br />

nous moins sommes léseinvés te droit d'un che-<br />

min <strong>de</strong> ter die raccord et rtein <strong>de</strong> plus.<br />

» Si la Riussie défigurait ainsi te sens <strong>de</strong> ses<br />

oorwantàons, ettie agirait contre la bonne foi. »<br />

-Même méi&ontentement chez te piangenna-<br />

ndiste Tseglichc PMndschau. Paris, 3 janviec<br />

Le Temps reçoit <strong>de</strong> son, oomespondanit â<br />

Bemin les curteuix renseignements qui SÎUÊ-<br />

verrt srar les causEiries die Postdam, qui auc<br />

raient été un véritable traquenard où une fois<br />

<strong>de</strong> pûus la Russie se serait laissé prendre.<br />

« Voici quelques intéressants ranseigne-<br />

msnits qui m© parviennent <strong>de</strong> bonne source et<br />

auxquete la Novoie Yremia donne un intérêt<br />

d'actualité :<br />

« <strong>La</strong>s pretmièrea oonvensationis da Postdam<br />

eurent lieu entre M. <strong>de</strong> KiMteiilen-Wsechter et<br />

M. Sasonoî ; l'entretien ne semblait avoir<br />

troen <strong>de</strong> sotenneil, ni. dB déûnitiî ; on causa<br />

abondamment avec canfiainioe et avec cinitriain<br />

sans jeter tous te& mots dams la balanœ dti-<br />

ptemaitiique.<br />

» On st/cciuipia <strong>de</strong> la Pierse, on se- fit beaucoup<br />

<strong>de</strong> promesees.<br />

» Le landieimaim se tut M. <strong>de</strong> Bethmianm-Hoïï.-<br />

weg qui causa ; te tan fut bien différent ; te<br />

ohanoeiiieff, dùt-on, remercia gravement <strong>de</strong>s<br />

paroles importantes échangées la veSte, en<br />

prit acte, en se féSiaitant <strong>de</strong> cette nouveKte,<br />

amélioration- dans tes rapports <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />

» M. Sasoriiof un peu surpris rentira à Saint-<br />

Pétersi>0'urg, oomptianit peuit-ê-tre que te temps<br />

et tes événements aitténiueraiemt dfenrx^nèmes<br />

nimportanice qu'il sentait ooirf'usément exces-<br />

sive ds cette première démiariohe diplomati-<br />

que.<br />

» Le calcul était inexact ; aipirès quelques<br />

seanaimes <strong>de</strong> silence, M. Sasonol vit arriver<br />

chez lui te comte die Pourtolès ; il s'agissait<br />

<strong>de</strong> ccaiûrmer officieiitemienit tes paroles jetées<br />

dans la première journée d'épaniaireirnent à<br />

'Postdtajm.<br />

» M. Sasonof s'exécuta ; einisiuite vint la<br />

séance du Riaiclistag avec te discours <strong>de</strong> M.<br />

<strong>de</strong> BethanannrHolfl.weg ; tes journaux ont per-<br />

mis da suivre <strong>de</strong>puis la manahe <strong>de</strong> l'affaire. «<br />

Lonidries, 3 janvier.<br />

On envisiage lai sans émotion, te prochain en>-<br />

voi <strong>de</strong> la note pŒ'se-aHemanidla, où M. Saso-<br />

inoif doit d'après un telégromme récent dtu<br />

correspandlant du Times résumer tes résultats<br />

do ïenitrevuia die Postdam.<br />

Oependiaint^parm les détaiffls d'aiBeurs siujets<br />

à caution, que contenait ce télégramme, <strong>de</strong>ux<br />

points causent dans les cerctes bien informé;<br />

un é-toranemiemt qui s'était déj.à produit au iem-<br />

domain <strong>de</strong> ïentoevue <strong>de</strong> Postdam.<br />

Il s'agit <strong>de</strong> l'emigagement que la Riussie sem-<br />

bile avoir -pris <strong>de</strong> construire à ses frais lfean<br />

birainciheroemrt Ktiam-km-Bagdad.<br />

On ne voit pas ici comment te gouvernement<br />

russe entend conciSter avec la défense <strong>de</strong> sas<br />

intérêts commerciaux en Perse la construction<br />

d'un embrancibement qui ne saurait profiter<br />

qu'au commerce aHemarwl.<br />

D'autre part, on est également surpris q-ue<br />

la Russie ait oancilu cet arrangemerat indirec-<br />

tement rcOatif au chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Bagdad<br />

sans en avoir avisé au préalabte' l'Angleterre<br />

et 'la France.<br />

Pour ces <strong>de</strong>ux Baisons, ropioâon <strong>de</strong>s Anglais<br />

conîipétenits est que M. Sasonof a été entraîné<br />

ptos loin qu'il ne fe vouiiait lur-même.<br />

H n'y a pas en ce momen* et il n'y a pas<br />

eu <strong>de</strong>puis longtemps <strong>de</strong> négociations eotre<br />

l'ASEemiagaa et l'Angteterre ou sujet <strong>de</strong>s affai-<br />

res d'Orient, mais il n'est pas impossible que<br />

tes pourparlers s'engagent prochaineanant, par<br />

eTseonpite à propos dla ohemira <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Bag-<br />

dad.<br />

On estime toutefois ici eufameun accord par-<br />

tiel, qu'il portât sur te. Pense ou sur la Tur-<br />

quûa, ne seuriiait exercer d'mnQuiane© sur la<br />

polïtkjue navale anglaise et encore moins sur<br />

ses amitiés intemattegoa^es.<br />

L'union <strong>de</strong>s Eglises<br />

Rome, 3 j:anvier.<br />

Dans la lettre quM adresse aux délégués<br />

apostoliques d'Orient, le Pape annonce la con-<br />

daimmation <strong>de</strong> récrit du prince Max <strong>de</strong> Saxe.<br />

Sa Sainteté ênumère toutes tes erreurs théo-<br />

logiqjues et historiques <strong>de</strong> l'.articte publié danis<br />

la revue Rome et l'Orient, et invite les délé-<br />

gués à empêcher les erreurs <strong>de</strong> se répandre au<br />

miiMieu <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> l'Orient.<br />

Le Pape annonce enfin que l'auteur <strong>de</strong> l'ar-<br />

ticle, qui récrivit inicionsidérément mais <strong>de</strong><br />

bonne foi, a réprouvé ses erreurs et a déclaré<br />

se soiumettre au Saint-Siège.<br />

<strong>La</strong> démission du Nonce à Vienne<br />

Rome, 3 janvier.<br />

Le Journal d'Italie se dit en mesure <strong>de</strong> con-<br />

firmer que Mgr Gr.anito di Iteimonte, nonce à<br />

Vienne, a adressé une lettre au Pape pour lui<br />

ottrir sa démission pour cause <strong>de</strong> santé.<br />

D'après te même journal, Pte X a répondu<br />

en remerciant te nonce <strong>de</strong>s services qu'il a<br />

rendus à l'Eglise ; il accepte sa démission et<br />

lui conîirme ses sentiments <strong>de</strong> bienveillance.<br />

<strong>La</strong> situation serait grave<br />

Itendres, 3 janvier.<br />

L'Evening Times pubîite an <strong>de</strong>rnière heure,<br />

sous te titre : oux Ilauaman, marciha-nds <strong>de</strong> quatre sai-<br />

sons, à Reins, ont été teowés afpihyxiés chez eux;<br />

la mort remontait à 36 heures ; ce dou-h'e suici-<br />

<strong>de</strong> est attriûbué à la miiseire.<br />

— Le recouvrement <strong>de</strong>s Imjpôts en Espagne, pour<br />

déoambre, préspiiite une augmentation <strong>de</strong> 0 millions<br />

SUIT 1909 et une augmentation <strong>de</strong> 36 millions peur<br />

toute l'année.<br />

— Une centaine <strong>de</strong> Ctoluois dé la haute société<br />

se sont réunis à Shanghaï et ont décidé <strong>de</strong> couper<br />

leurs nattes soilenne£lleinen.t le 15 janvier.<br />

— Le gànéïEal Schigaflowski, ingénieur en «fceff <strong>de</strong><br />

la fccrteTefse russe <strong>de</strong> \HadlT


MERCREDI 4 JANVIER 1911<br />

LA NEURASTHÉNIE<br />

' i a Neurasthénie se manifeste, le plus faa-<br />

kit^Iememt, par un état <strong>de</strong> dépression gé-<br />

nérale caractérisé surtout par <strong>de</strong> la lassi-<br />

tu<strong>de</strong> dans les membres, <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au<br />

travail, <strong>de</strong> la dyspepsie, <strong>de</strong> l'insomnie et<br />

aes douleurs ; ces douleurs sont surtout res-<br />

senties à la tète, aux reins, à la nuque,<br />

mais elles peuvent aussi affecter tout autre<br />

giè^e et être ressenties dans toutes les par-<br />

ties du corps ou dans les organes profonds :<br />

le Neurasthénique, en un mot, peut souffrir<br />

<strong>de</strong> partout.<br />

Aussi le" Neurasthénique se plaint-il cons-<br />

tamment, faisant le désespoir <strong>de</strong> son entou-<br />

rage, et cependant aucun <strong>de</strong> ces organes<br />

n'est atteint, ce qui a fait donner à ces ma-<br />

la<strong>de</strong>s le nom <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s imaginaires.<br />

Pourtant, lo Neurasthénique souffre, il<br />

souffre même à tel point que certains ne re-<br />

culent pas <strong>de</strong>vant le suici<strong>de</strong> ; c'est assez<br />

dire que la neurasthénie est une maladie<br />

et une maladie que l'on doit tra<strong>de</strong>r autre-<br />

mont que par le mépris.<br />

Les causes les plus ordinaires do la neu-<br />

rasthénie sont les chagrins, les revers, les<br />

préoccupations <strong>de</strong> toute sorte, le surme-<br />

nage, etc. Oe sont là les causes occasionnel-<br />

les ; quant à la cause réelle, aujourd'hui<br />

bien connue, elle rési<strong>de</strong> dans un état <strong>de</strong> fa-<br />

tigue, <strong>de</strong> faiblesse <strong>de</strong> la substance <strong>de</strong>s cen-<br />

tres nerveux. Il semble donc que s'il était<br />

possible d'avoir une préparation, un ali-<br />

ment capable <strong>de</strong> régénérer et <strong>de</strong> fortifier<br />

cette substance nerveuse, on serait en me-<br />

sure <strong>de</strong> guérir cette redoutable maladie qui<br />

a causé tant <strong>de</strong> ruines et fait tant <strong>de</strong> mal-<br />

heureux.<br />

Eh bien, cette préparation, ce remè<strong>de</strong><br />

existe, c'est Le NEURIGENOL.<br />

Sous l'influence du Neurigénol, les Neu-<br />

rasthéniques voient disparaître rapi<strong>de</strong>ment,<br />

en en supprimant la cause, les symptômes<br />

qui leur ren<strong>de</strong>nt la vie insupportable.<br />

D r T. H.<br />

Le Neurigénol se trouve dans toutes' les<br />

pharmacies et au dépôt général : Droguerie<br />

Pharmaceutique <strong>de</strong> la Gare, 60, rue Bavard,<br />

<strong>Toulouse</strong>. Prix : i fr. 50 (joindre 0 fr. 60<br />

pour le port,). Franco par 6 flacons.<br />

lifique comme dans le domaine religieux,<br />

toute concession faite à un principe a une<br />

portée incalculable et <strong>de</strong>s effets irrépa-<br />

rables. M<br />

A la cour d'appel <strong>de</strong> Pau. «— Audience du<br />

samedi 31 décembre.<br />

Le 18 novembre, le tribunal <strong>de</strong> Tarbes con-<br />

damnait ù <strong>de</strong>s peines variant <strong>de</strong> trois mois à<br />

dix-huit mois <strong>de</strong> prison six prévenus, dont,<br />

plusieurs chiffonniers, pour vol ou complicité<br />

<strong>de</strong> vol <strong>de</strong> cuirs, au préjudice <strong>de</strong> l'usine Le-<br />

maire, et <strong>de</strong> fils <strong>de</strong> cuivre au préjudice du<br />

secteur électrique <strong>de</strong> Montgaiilard.<br />

Le tribunal <strong>de</strong> Tarbes «'étant déclaré ineom-<br />

.pétent sur lo cas du chiffonnier Martin, le<br />

ministère .public a relevé appel.<br />

Castet, dit Gastiïle, condamné 'à. dix-huit<br />

mois <strong>de</strong> prison, et Gustave Duclos, chiffon nier<br />

à l'rie-sur-Baïse, condamné à treize mois <strong>de</strong><br />

prison et 5 francs d'amen<strong>de</strong>, pas satisfaits,<br />

font eux aussi appel <strong>de</strong> leur côté.<br />

Pendant la torture du rapport, Ductos est<br />

pris d'un tremblement nerveux qui nécessite<br />

son transport à d'hôtel. M" Dazet, du barreau<br />

<strong>de</strong> Tarbes, présente sa défense et plai<strong>de</strong> non<br />

coupable.<br />

Arrêt à huitaine.<br />

Droits <strong>de</strong> place. — Le maire <strong>de</strong> la ville dte<br />

Tarbes a pris l'arrêté suivant :<br />

« Article premier. — A partir du 1" janvier<br />

1911, la. vente <strong>de</strong>s ceufs les jours <strong>de</strong> marché,<br />

place Maroadieu, c'est-à-dire les mercredis et<br />

les jeudis, aura lieu sur l'emplacement situé<br />

<strong>de</strong>vant l'église Sainte-Thérèse.<br />

» Art. 2. — M. le commissaire <strong>de</strong> police est<br />

chargé <strong>de</strong> l'exécution du présent arrêté ».<br />

M. le doofcw SaJsac fut ianniéKttataMmjit ap-<br />

pelé, miajs, mta&gné tous les soins, le pauvre<br />

pétât sHccou«ba ù ses brutaes, diariiariciie.dans<br />

d'hoirribtes souffrances.<br />

Violences. — Plainte a été portée par le<br />

nomsmé François Vignes, etoarpentiar. Se trou-<br />

vant dams un café <strong>de</strong> la viffite avec die» oaima-<br />

ra<strong>de</strong>s, ïl. eut une discussion aarac l'un d'eux,<br />

qui lui port» <strong>de</strong>s coups.<br />

TASSES<br />

Grivèlerie. — Le nommé François Cor<strong>de</strong>iillaic.,<br />

commisaiomiiiiirc à Tarbes, récemment con-<br />

damné à six jours <strong>de</strong> prison pour coups et<br />

bCiaseur.es, <strong>de</strong>vait entrer aujourd'hui à la mai-<br />

son d'arrêt pour purger cette peine.<br />

Il a voulu, avant <strong>de</strong> se mettre aurégime <strong>de</strong>s<br />

cachots, s'offrir un déjeuner soigné et jeta son<br />

dévolu sur le restaurant <strong>La</strong>ffitte, près du mar-<br />

ché Brauhauban.<br />

Après s'être repu, Car<strong>de</strong>i.llac refusa <strong>de</strong> payer<br />

sa dépense et s'en alla après .avoir cassé quel-<br />

ques carreaux <strong>de</strong> vivre.<br />

M. ALBERT DE M UN<br />

Nous nous faisons un plaisir <strong>de</strong> détacher<br />

d'un remarquable article <strong>de</strong> M. Stanislas<br />

<strong>de</strong> Holland, sur la Presse Catholique, arti-<br />

cle publié par cette admirable revue qui<br />

s'appelle la Critique du Libéralisme, ces li-<br />

gnes fortement penséev- et que tous nos lec-<br />

teurs liront sans parti-pris, <strong>de</strong> bonne foi,<br />

telles qu'elles sont écrites :<br />

« Il en coûte, par le temps qui court, <strong>de</strong><br />

dire la vérité. L'éminent directeur <strong>de</strong> cette<br />

Revue en sait quelque chose. Mais il ne doit<br />

pas en être surpris. Il est <strong>de</strong>s gens qui ne<br />

vous pardonnent jamais d'avoir raison,<br />

L'Eglise, par la voix <strong>de</strong> son chef, Pie X,<br />

ayant frappé d'une sotennelte condamna-<br />

tion les doctrines que M. l'abbé Barbier<br />

avait flagellées <strong>de</strong> son impeccable ortho-<br />

doxie, il était naturel que la mauvaise hu-<br />

meur <strong>de</strong> ses adversaires se traduisit envers<br />

lui par <strong>de</strong>s acrimonies, voire même par <strong>de</strong>s<br />

insultes. C'est, d'ailleurs, te sort réservé à<br />

tous ceux qui .entreprennent <strong>de</strong> servir la<br />

cause <strong>de</strong> la vérité et <strong>de</strong> maintenir, coûte<br />

que coûte, les droits <strong>de</strong> l'orthodoxie, <strong>de</strong> se<br />

voir l'objet <strong>de</strong>s attaques les plus discourtoi-<br />

ses, et à l'occasion, tes plus violentes. ZI n'y<br />

a pas d'homme, dans la presse, qui ait été<br />

plus maltraité, plus insulté que Louis Veuïl-<br />

lot, pour avoir voulu défendre l'intégralité<br />

<strong>de</strong> la doctrine <strong>de</strong> l'Eglise contre l'école libé-<br />

rale. L'histoire <strong>de</strong> ses polémiques avec ses<br />

adversaires est restée célèbre'. Drumont n'a<br />

pas été plus épargné pour avoir déclaré la<br />

guerre à la puissance juive. Cela ne les a<br />

pas empêchés, tous les <strong>de</strong>ux, <strong>de</strong> poursuivre<br />

leur œuvre à travers les clameurs, les inju-*<br />

ras, les imprécations <strong>de</strong> leurs ennemis,<br />

voire même <strong>de</strong> certains catholiques. Il est<br />

heureux qu'il se recontre <strong>de</strong> tels hommes à<br />

une époque où les meilleurs donnent le<br />

spectacle <strong>de</strong> lamentables défaillances, d'in-<br />

explicables lacunes dans les idées, d'une<br />

étrange aberration sur le terrain <strong>de</strong>s princi-<br />

pes. -<br />

» Les lutteurs <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> plus.en plus<br />

rares, parce que les hommes <strong>de</strong> doctrine et<br />

<strong>de</strong> caractère manquent <strong>de</strong> plus eu plus. Oh !<br />

<strong>de</strong>s écrivains, <strong>de</strong>s académiciens, <strong>de</strong>s cise-<br />

leurs <strong>de</strong> phrasés, <strong>de</strong>s ajusteurs <strong>de</strong> pério<strong>de</strong>s,<br />

il n'en manque certes pas. Mais <strong>de</strong>s hom-<br />

mes qui combattent pour le triomphe d'un<br />

principe ou d'une doctrine, qui y consacrent<br />

leur savoir, leur dévouement, leur temps, y<br />

sacrifient leur repos, leur amour-propre et<br />

sont prêts à subir tous tes inconvénients<br />

d'une lutte qui ne connaît pas <strong>de</strong> ménage-<br />

ments pour l'erreur, pas <strong>de</strong> transactions, <strong>de</strong><br />

tels hommes sont rares, comme ils sont<br />

aussi 'l'honneur et la force du parti qu'ils<br />

représentent. Et cependant; ces hommes<br />

font plus pour la cause qu'ils servent que<br />

tous les orateurs grandiloquents ou décla-<br />

mateurs dont le verbe sonore n'est qu'une<br />

cymbale retentissante.<br />

» Que reste-t-il, par exemple, <strong>de</strong>s admira-<br />

bles discours d'un Albert <strong>de</strong> Mun où rien<br />

n'était sacrifié à rimpeccabrlité <strong>de</strong> là for-<br />

me ? Peut-on dire du lea<strong>de</strong>r catholique qu'il<br />

fut un lutteur, un chef, un entraîneur<br />

d hommes ? Hélas, malgré toute la sympa-<br />

thie que nous éprouvons pour sa personne,<br />

toute l'admiration que nous professons<br />

pour son grand talent d'orateur et d'écri-<br />

vain, la venté nous force à reconnaître que<br />

P i action <strong>de</strong> cet homme si bien doué a été<br />

bans influence sur la marche <strong>de</strong>s événe-<br />

ments et que son concours n'a guère fait<br />

avancer la cause catholique. Et quelle en<br />

est la raison ? Oh ! elle est bien simple :<br />

ALBERT DE MUN NE FUT JAMAIS UN CARACTÈRE.<br />

u aurait pu jouer un grand rôle dans les<br />

anaires <strong>de</strong> son pays. Homme <strong>de</strong> principe,<br />

oiateur <strong>de</strong> marque, écrivain <strong>de</strong> haute va-<br />

leur, estimé <strong>de</strong> tous, il était tout désigné<br />

Pour être un véritable chef d'opposition. On<br />

fnt °V[lY J advint. M. <strong>de</strong> Mun crut mieux<br />

snnh- T7 iirc, \ dans la République pour l'as-<br />

sag». Il en fut pour ses avances au ré-<br />

cath^mïT<br />

la locution envers les<br />

catholiques, et accentua plus que jamais<br />

V °^IT & nectaire<br />

1<br />

. SiT <strong>de</strong><br />

Mun avait employé à combattre ce réo-irné<br />

<strong>de</strong> honte et <strong>de</strong> malfateance qui s'est SeSsé<br />

nsoiemnient <strong>de</strong>vant Dieu, a vtetetolues tes<br />

employé à comTcOH-^ ' Mun avaU<br />

pour essayer <strong>de</strong> te <strong>de</strong>sarmer miiourd'hui ;i<br />

aurait groupé autour <strong>de</strong> lui' tmtmUnuil<br />

mut d'opposition qui tiendrait tfttfau G, ,' ~<br />

ÎSSFÏÏ £ p »**^ i t^on ne!<br />

c&faiu.*^ 8 C6 ]Ultt '" ^trépi<strong>de</strong><br />

lancé Hnnt i<br />

qm ^ ous gouverne, il s'est<br />

m <strong>de</strong>veni r ^^ateons politiques ;1<br />

M Ua ^itiun^V ^ M - Piou - "l avec<br />

dôr T i T SUr le i erraifl constitution-<br />

veirù VL '? P "\ s ï Aé 0ager am'à grand<br />

Ainsi <strong>de</strong> cet homme quf était tout<br />

^sté miEï" êt .Porte-drapeau, il ne<br />

Un homme courageux. — Dimanciie matin,,<br />

M. Barrère, comptable aux Nouvelles-Galeries,<br />

a arrêté un cheval attelé qui, ayant pris peur<br />

en i'absenco <strong>de</strong> son conducteur, était parti <strong>de</strong><br />

la rue Ferrère et parcourait la me Brauhau-<br />

han, où u pouvait occasionner quelque acci-<br />

<strong>de</strong>nt.<br />

Grave affaire <strong>de</strong> mœurs. — L' « Action Pyré-<br />

ikàerane » a été la premrére à parier, ift y a<br />

ddélà plusieurs lotir» (dans son, niuméro du 30<br />

dsétoembrej, do l'émotion causée à Vic-Bigorne<br />

pair une affaire <strong>de</strong> mœurs <strong>de</strong>s pins graves.<br />

Dans un sentiment d'impartialité et die jus-<br />

tice,, et bien que nous cicniuBassions les dÊtaéfs<br />

<strong>de</strong> cette répugnante histoire, nous n'avons pas<br />

liilfhitn<br />

Aujourd'hui), pïiagrjaurs die nos confrères ré<br />

giomaux ou locaux parlent à leur tour. Nous<br />

pouvons donc donner queCques renseigne-<br />

«Kirjts à aem lecteurs sur cotte triste affaire.<br />

M. Bor<strong>de</strong>, j.uge d'rjnatnuction à Tarbes, a<br />

entendu nier lundi après-midi., dans son cabi-<br />

net, une fillette <strong>de</strong> Vie-Bigarre, âgée <strong>de</strong> 13 ans,<br />

.fiite d'un ancien brigadier <strong>de</strong> gendarmerie, et<br />

qui se trouvant enceinte <strong>de</strong> sept mois, aeause<br />

formellement un habitant <strong>de</strong> Vic-Brigorre <strong>de</strong><br />

l'avoir violée.<br />

Après cet interrogaitaire auquel assistaient<br />

te docteur lésiiste Gaza<strong>de</strong> et la mère <strong>de</strong> la fil-<br />

lette, oeùie-oi fut conduite chez M. Bédoiuret,<br />

pilTiarmiaQte:a-chim,'j>te, nu» <strong>de</strong>s Grands-l'oesés,<br />

qui va être e*argé <strong>de</strong> reciheroher la na ture <strong>de</strong>s<br />

imarioes constotés chez la viciiime, et qui sem-<br />

blleraiieint démontrer qu'une maladie d'un gen-<br />

re partiauiiier aurait été comnvuniiquée.<br />

Disons* en terminant que l'indiividu accusé<br />

par la fKCette est loin d'être un clérical et en-<br />

core moÊns un enuemi die M. Fitte.<br />

Noos souihaitoiras que la lumière soit faite et<br />

que. ai racionsa.ti.oc") est injuste, l'innO'Cence<br />

<strong>de</strong> la personne accusée par cette enfant sait<br />

procfcwnée.<br />

Football. — Voici les résultats <strong>de</strong>s rencon-<br />

tres <strong>de</strong> football qui ont eiu lieu dimanche à<br />

Tarbes :<br />

Buirdiigaia (1) et Stadoeeste tarbaiis (1) font<br />

match nul. Lutte très vive, mais très sportive.<br />

Bor<strong>de</strong>aux marque un essai dans la. première<br />

mi-temps ; Tarbes en marque un autre à la<br />

<strong>de</strong>uxième reprise.<br />

Stodooeste tarbais (3) bat Sta<strong>de</strong> Saint-Gau-<br />

diieo.is (1) pair 15 points à 3.<br />

— A Paris, lundi, l'équipe nationale, <strong>de</strong> la-<br />

quelle <strong>La</strong>terracoa, du Stadoeeste Tarbais, fait<br />

partie comme <strong>de</strong>mi <strong>de</strong> mêlée, a battu l'équipe<br />

nationale écosaarée par 16 points (4 essais, 2<br />

buts) centre 15 (3 essais, 2 bots, un drop-<br />

goal).<br />

L'ion dies essais a été marqué par <strong>La</strong>teirnadla,<br />

qui a brillamment joué et a été fort remar-<br />

qué.<br />

C'est la première victoire <strong>de</strong> la France dans<br />

un miatoh internatiloniat officiel.<br />

<strong>La</strong> fonte brise les barrières, porte nos<br />

joueurs &a triomphe, tandis que nos adversai-<br />

res et leurs dirigeants semblent absolument<br />

ahuris !<br />

<strong>La</strong> recette s'élève à 14,000 francs, ce qui vaut<br />

tous les recor<strong>de</strong> pour ce genre <strong>de</strong> spectacle<br />

sportif.<br />

— Ddimaiiehe, à Ragnèï.es, a' été. disputé un<br />

match amical entre' iréquiiipe <strong>de</strong> Bigorre-Sporte<br />

et te Sporting-Ciliub Tanbais.<br />

H -y a eu match nul, aucun essai n'a.y.ant été<br />

marqué.<br />

COFFRES-FORTS FICHET<br />

LA PREMIERE MARQUE DU MONDE<br />

Un « Fichet » scellé au mur, assure une sé-<br />

curité absolue contre te vol et l'incendia,<br />

Succursale <strong>Toulouse</strong>, Square du Capitote.<br />

ARRONDISSEMENT DE TARBES<br />

dont<br />

,. .' e - Aiuu<br />

«signe pour êtr<br />

qu'et Tu " !1 a(,. :l armi i 1 11 ÏM>US faillai + Wem prendre,<br />

notr» f "finîmes les plus considérables <strong>de</strong><br />

«érru^ Mïl P s » «•« exempte frappant <strong>de</strong>s oon-<br />

ia fS* tersqu'elile fnt<br />

lejiversée par une voiture. Transportée cliez<br />

«line. M. te dccteiur Bouriot lui dwiiuua les soins<br />

riie-cesisaim'ies et il constata que l'acoidicint n'a.u-<br />

raiit pas <strong>de</strong> suites graves.<br />

Un jeune homme irascible. — Un jeune hom-<br />

me se ixriêseinta dans un café dm hoautevwrU<br />

piour se faire sieirviir <strong>de</strong>s consommations.<br />

Le prapi'iétail'e do l'ètabliissameint, consta-<br />

tant qu'il était plis <strong>de</strong> boisson, refusa <strong>de</strong> le<br />

servir et le pria <strong>de</strong>, sortir.<br />

Le jieiume homane saisit la porte et la ferma<br />

si viotenmieint que l'uur <strong>de</strong>s carreaux-giteces,<br />

évBftté à JOO fraiâcs, fut causé.<br />

rte i.intc a été portée.<br />

Foot-baii. — nteiKurtcâwv l'éanipia (I) «lu F«ot-<br />

)>a.l,l-< Sufe ijouirdia.is a, battu JréqâMioe nuixte du<br />

12* d^intiuiiterie par 33 points à 9.<br />

Enfant brûlé vif. - - Samcdà inatiiiis le jeune<br />

Caaaiïls, SgS «le 5 ;uis, (tonni. les parente habi-<br />

tant rotule d'ATWHtes, avait été laissé sftut dans<br />

nu ii' ni i: u nbre iMndtuit que sa mèie était alliée<br />

au marché.<br />

Peu après te départ <strong>de</strong> cefflto-cl, les locataires<br />

d.u îw-dt^-eliaïKisée, (iiitciiHlti.nt <strong>de</strong>s or.is déclii-<br />

ranits,, ri¥>riitéieiiiit. a l'appnirtMiieint s»ii)>é.riiBur et<br />

trciuvèoetut l'enifant eauouiié <strong>de</strong> îlortumies.<br />

Enregistrement<br />

M. Buliit, BO'Us-iinspecteur die l'eiiiregi.stirie-<br />

memt, <strong>de</strong>s domaiiies et du timbrre, sains rési-<br />

<strong>de</strong>tnee fixe, est nommé sous-iospecteur dans te<br />

département du Gers, en remptecenient <strong>de</strong> M.<br />

Durefaire, nommé dans les Hautes-Pyirénées.<br />

— M. Boinmeicaze, recerveur-rédaciteur à Alen-<br />

çon, est nomané receveur à Miiradoux, en rem-<br />

placement <strong>de</strong> M. <strong>La</strong>ffitte, nommé à Soufoàse<br />

(diaremto-Inférteure ).<br />

Vérification <strong>de</strong>s poids et mesures<br />

M. Bernes, vérificateur dos poids et mesu-<br />

res à Nyons, est nommé à Auch, en remplace-<br />

ment <strong>de</strong> M. Fouohet, admis à faire valoir ses<br />

droits à une pension cte retraite.<br />

AUCH. — Les cambriolages. — Ge n'est que<br />

vers onze heures <strong>de</strong> la matinée que MM. te<br />

j.uge d'instruction Jaubart, Ganté, son gref-<br />

fier, 'et Saillon, commissaire <strong>de</strong> police, ont<br />

terminé te transport <strong>de</strong> j ustice à la boucherie<br />

Tachoiies, dont nous avons déjà parlé dans<br />

notre numéro d'hier.<br />

Gomane nous l'avions raconté en son temps,<br />

<strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> pas avaient été relevées dans la<br />

petite cour située <strong>de</strong>rrière la cuisine. Les pieds<br />

<strong>de</strong> V... semblent s'appliquer presque exacte-<br />

ment à ces traces. Oe serait donc une nouvelle<br />

charge contre lui. L'enquête icontiniue.<br />

Une triste affaire. — Le docteur Mir a déposé<br />

son rapport sur une affaire d'attentat à la pu-<br />

<strong>de</strong>ur avec violences dont est inculpé Glaverte,<br />

cultivateur à Biran, sur sa nièce.<br />

Foire d'Auch. — A l'occasion <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong><br />

faine du 7 janvier, <strong>de</strong>s trains spéciaux seront<br />

mis an marche <strong>de</strong> Gimont à Auch (aller) et<br />

d'Auch à <strong>Toulouse</strong> (retour).<br />

Etat civil d'Auch du 31 décembre. — Publi-<br />

cations do mariages : Jenm-Pranooas <strong>La</strong>coni-<br />

b©, ouvrier <strong>de</strong> culture, à Sa.iint-Mairtiin-<strong>de</strong>-Goy-<br />

na, et Marie Baindo.u, doimestiqpe à Auch.<br />

Théâtre. — C'est le jeni<br />

fonte, mais tes rece vait l'un après l'autre.<br />

Toutefois, M. te juge crut à un moment, tontr<br />

te corps du délit ; il <strong>de</strong>mandait à un gamin .<br />

<strong>de</strong> dix ans appelé on témoignage : a Gombiieai !<br />

éttez-vous quand M. te curé vous donnait la<br />

leçon ? — Nous étions trois, répond l'enfant.<br />

Ecrivez, greffier, cette réponse, dit, le Juge ;<br />

et quels étaient ces trois ? —- M. te curé, moi,<br />

et — Eh hten, .ce troisième ? — Le chien. »<br />

Ceci est 'Consigné dans te procès-verbal, mais<br />

pas rahnrtssament du niagistrat.<br />

: A Brignemont, M. l'abbe Fis ne faisait pas<br />

la classe, mois un© ancienne religieuse, reti-<br />

rée à Brigneanont, donnait <strong>de</strong>s leçons aux en-<br />

fainits l'un après l'autre, que M. te curé gardait<br />

sans rien enseigner.<br />

Donc, point d'école illégate ; aussi M. te<br />

juge d'instruction a-til rendu <strong>de</strong>ux ordoim lan-<br />

ces do non-Itou contre ces <strong>de</strong>ux excellents prê-<br />

tres qu'avait assisté die ses conseils M0 Teuilé,<br />

ancien bâtonnier, toujours prêt à la défense<br />

<strong>de</strong>s intérêts et <strong>de</strong>s droits à la conscience chré-<br />

tienne.<br />

Nous nous inclinions avec respect <strong>de</strong>vant<br />

MM. les curés <strong>de</strong> Pelleport et <strong>de</strong> Brignemont,<br />

qui n'estimaient pus trop faire pour sauver<br />

<strong>de</strong>s âmes d'enfant <strong>de</strong> leur sacrifier souvent<br />

jusques à dix heures par jour.<br />

Les magistrats n'hésiteront pas, sans doute,<br />

au lieu d'appeler sur leurs têtes une condam-<br />

nation sévère, à sofflMter pour eux <strong>de</strong>s prix<br />

<strong>de</strong> vertu.<br />

H. <strong>de</strong> R.<br />

M. le Maire joue au « Puzzle »<br />

Il y a une grosse question dont la munici-<br />

palité <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> est fort embarrassée ; une<br />

question qu'on agite <strong>de</strong>puis longtemps à la<br />

mairie et autour <strong>de</strong> la mairie ; une question<br />

qui <strong>de</strong>vait venir à l'ordre du. jour <strong>de</strong> la <strong>de</strong>r-<br />

nière séance du conseil municipal et que nous<br />

attendons encore : celte du déplacement <strong>de</strong><br />

l'Ecote vétéininaire.<br />

On a déjà montré toi-même, les désastreu-<br />

ses conséquenoas financières <strong>de</strong> oe projet ;<br />

ce n'est point là une <strong>de</strong> ces petites affaires<br />

qu'on solutionne en cinq sec, comme par<br />

exempte te vote du budget, car tant d'intérêts<br />

publics et privés sont mis en jeu par oe dépla-<br />

cement <strong>de</strong> l'Ecote vétérinaire, qu'il convient<br />

d'y regar<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>ux fois avant d'imprimer un<br />

mouvement à une aussi gran<strong>de</strong> masse <strong>de</strong> ma-<br />

çonnerie.<br />

Et pourtant te temps passe. L'agrandisse-<br />

ment <strong>de</strong>s voies d'accès <strong>de</strong> la gare et l'achè-<br />

vement <strong>de</strong>s travaux entrepris dans ce but sont<br />

subordonnés au dôplacernenit <strong>de</strong> l'Ecote vété-<br />

rinaire, qui arrête encore l'exécution du plan.<br />

On a construit, voilà <strong>de</strong> longs mois, un pont<br />

<strong>de</strong> bois sur la voie ferrée, passerelle provisoire<br />

mais qui menace fort <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir définitif.<br />

Tout cela, parce que l'Ecole vétérinaire, ne se<br />

déplace pas.<br />

A quoi <strong>de</strong>vons-nous donc attribuer ces len-<br />

teurs administratives ?<br />

NOUS avons, eit, .ce-» j-oai-i-s (Ici-ni-oa-», lo m.ot<br />

<strong>de</strong> l'énigme. C'est un aveu officieux du maire<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

<strong>La</strong> question n'a pas été posée au conseil mu-<br />

nicipal, Farce que M. te maire ne sait pas en-<br />

core où il pourrait bien construire la future<br />

école.<br />

<strong>La</strong> chose pourrait paraître fabuleuse, dans<br />

toute autre ville que <strong>Toulouse</strong>. Chez nous, ce<br />

léger contre-temps est dans l'ordre <strong>de</strong>s choses<br />

qui arrivent.<br />

Nous pourrions même ajouter que nous n'en<br />

avons pas vu arriver d'autres <strong>de</strong>puis plusieurs<br />

années.<br />

Mais, disons toute la vérité ; M. te maire<br />

s'était préoccupé <strong>de</strong> placer l'Ecole vétérinaire<br />

quelque part, seulement il a mieux aimé ne<br />

pas nous parler <strong>de</strong> l'endroit : Q lui a paru,<br />

au <strong>de</strong>rnier moment, si sinigulièremant choisi<br />

cet endroit !<br />

M. te maire voulait construire l'Ecote vétéri-<br />

naire à l'extrémité <strong>de</strong> l'allée <strong>La</strong>fayette prolon-<br />

gée !<br />

On esii eue te déplacement <strong>de</strong> PEaote a pour<br />

but te prolongement <strong>de</strong>s allées à travers le<br />

quartier Marengo, et, par suite, rembeilisse-<br />

rnent <strong>de</strong> ce quartier.<br />

Hé bien ! à l'extrémité <strong>de</strong> la ligne du pro-<br />

longement projeté, quelque part sur te plateau<br />

<strong>de</strong> Marengo, notre ad'imnistration rimnieipaie<br />

avait décidé qu'on installerait l'Ecole. Ce se-<br />

rait magnifique. On y monterait comme on<br />

monte au Trooàdéro ou à Madison-Square.<br />

Du centre <strong>de</strong> la viiie on aurait la perspective<br />

<strong>de</strong> ce monument fastueux consacré à la gloire<br />

<strong>de</strong> la science vétérinaire. De telie sorte que la<br />

ligne <strong>de</strong>s ailées, avenue, place .et rue <strong>La</strong>fayet-<br />

te, se terminerait, à ses <strong>de</strong>ux extrémités, par<br />

<strong>de</strong>ux établissements zoologiques, l'un édifié<br />

à l'usage <strong>de</strong>s animaux domestiques, et l'autre<br />

à c*iuii <strong>de</strong>s oies <strong>de</strong> Toiutouse : le Capitale.<br />

L'idée parut géniale en son temps à M.<br />

Serres. Lui, dont l'ingéniosité en matière <strong>de</strong><br />

voirie municipale dépassait celle <strong>de</strong> M. Hauss-<br />

mann et <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Pontlch, lui qui avait créé<br />

un style à <strong>Toulouse</strong>, ce style tortueux <strong>de</strong> la<br />

rue <strong>de</strong> Metz, à <strong>La</strong>quelle il a laissé son nom,<br />

et te style non moins tortueux <strong>de</strong> la rue du<br />

<strong>La</strong>nguedoc, terminée par te Palais <strong>de</strong> Justice.<br />

Car la municipalité Serres n'ayant pu y finir,<br />

y faisait abo.uitiiir sa voie principale.<br />

Hé bien 1 pour marcher toujours dans la<br />

même voie, pour travailler selon te même<br />

style, iil fallait que l'aidée <strong>La</strong>fayette prolongée<br />

aboutît à un monument.<br />

Gomme il n'y en avait pas, on décida d'en<br />

construire un : la nouvelle Ecole vétérinaire.<br />

Et voilà pourquoi la future gran<strong>de</strong> voie <strong>de</strong>vait<br />

se terminer en cui-<strong>de</strong>-sac.<br />

On en avait décidé ainsi, lorsque quelqu'un,<br />

da ton te plus calme du mon<strong>de</strong>, fit remorquer<br />

à nos édites ce qu'un tel projet avait <strong>de</strong> stu-<br />

pi<strong>de</strong> et <strong>de</strong> lamentablement idiot.<br />

Ce « quelqu'un » sensé a eiu la chance d'être<br />

écouté. Et M. te maire est maintenant dans<br />

un «ruel embarras. Où va-t-il placer l'Ecole<br />

vétérinaire ?<br />

Il étudie la question, il pâlit sur <strong>de</strong>s plans<br />

ccni.inoïiauix compliqués.<br />

Aidé <strong>de</strong> M. Jappent, il cherche., tenant dans<br />

sa main un cube <strong>de</strong> bois qui représente l'Ecole<br />

vétérinaire, à te caser quelque part dons te<br />

réseau <strong>de</strong> nos rues, <strong>de</strong> nos places et <strong>de</strong> nos<br />

terrains vagues.<br />

Ouand M. te maire sera venu à bout <strong>de</strong> oe<br />

puzzle nouveau et pratique, il nous en infor-<br />

mera. A. C.<br />

somme <strong>de</strong> 15 francs, commis par agression,<br />

route cte Blaginac, par <strong>de</strong>s individus <strong>de</strong>meurés<br />

inconnus, sur la personne <strong>de</strong> M.Louis Mmiusty,<br />

wattman aux tramways, <strong>de</strong>meurant aux Serk-<br />

Denàers.<br />

Mort Subite<br />

Hier matin, vers 9 heures, te nommé Fran-<br />

çois HéroTi<strong>de</strong>, âgé <strong>de</strong> 73 ans, sans protessloni,<br />

<strong>de</strong>meurant an garai, rue Saint-Charles, 37, a<br />

été trouvé mort dans sa chambre. Ta mort<br />

paraissait remonter â quelques Heures et se-<br />

rait due à une congestion pulmonaire, les<br />

constatations d'usage ont été faites par M. 1»<br />

commissaire tte police du 3" arrondissement.<br />

Théâtre <strong>de</strong>s Variétés<br />

m n'y a pas <strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nt au théâtre d'an succès<br />

égal i «Util! <strong>de</strong> la l'élite Caporale.<br />

Les recettes <strong>de</strong>s trois premiers jours drapassent<br />

8,ooo francs ; que peut-Mi ajomter à un tell argument.<br />

<strong>La</strong> matinée annoncée, pour après-<strong>de</strong>main jeudi<br />

sera donnée exceptlonnetleiment â prix réduit.<br />

<strong>La</strong> location est ouverte.<br />

Vu t'iimipoirtance <strong>de</strong> l'ouvrage le ri<strong>de</strong>au se lève, le<br />

soir, a 8 11. 1/2 précises. (Comm-unKiiié.)<br />

Théâtre <strong>La</strong>fayette<br />

— Demain, par traité spécial], création à Toulou-<br />

se <strong>de</strong> : Le Grillon, conte en 3 actes, <strong>de</strong> Fraucsnes-<br />

att, tiré <strong>de</strong> la nouveUJe <strong>de</strong> Dickens, avec cliœiiTS et<br />

musique <strong>de</strong> Masscnct.<br />

— JeuJli, en matinée, gala littéraire consacré a<br />

Alfred <strong>de</strong> Musset; au programme, interprétation <strong>de</strong><br />

Vn Caprice, la Nuit d'Octobre, Lorenzàccls; audi-<br />

tions par les principaux emplois du <strong>La</strong>fayette :<br />

Mlles Henriette Delormes, Deactiamps, M. CleMue,<br />

etc. Contérence <strong>de</strong> M. <strong>La</strong>ynevéze, avocat à la Cour<br />

d'Anpel. <strong>La</strong> location est ouverte. (Communiqué.)<br />

LES MAMANS qut ont la coquetterte <strong>de</strong> voir<br />

leurs chers petits exquisement habillés et à<br />

bon marché tes conduisent au Petit Marin<br />

(Mlle Bastier, spécialité <strong>de</strong> costumes <strong>de</strong> petits<br />

garçons à façon, 22, rue <strong>de</strong>s Lois. <strong>Toulouse</strong>.<br />

Le fisc compte bien qu'un briquet ne durera<br />

pas plus <strong>de</strong> quelques mois et il espère que<br />

1ns fumeurs seront ainsi forcés <strong>de</strong> payer non<br />

une lois par an, mais plusieurs fois par an ;<br />

maus est-ii sur <strong>de</strong> pouvoir empècUar que les<br />

.ostampiilas ne soient portées d'un briquet à<br />

un briquet neuf ? Comment couu-ôlara-t-il ?<br />

Gomment prouvera-t-H ?<br />

Comme qu,,, l'alliui-e <strong>de</strong>s briquets pourrait<br />

bien être un nid à procès.<br />

Î^GISTRÂTS COLONIAUX<br />

r . -, , ... . Paris, 9 janvier.<br />

Le Journal officiel vient <strong>de</strong> publier un mou.<br />

nteîe trôS é ' tend ' u orté plainte contre uni individu<br />

inconnu qui, dans la rue cto Rémusat, lui a<br />

arraché son sac à malin.<br />

Conmio elle opposai* <strong>de</strong> la résistance, l'in-<br />

dividu l'aurait terrassée et se aérait enfui à<br />

toutes jambes. . , , . . „<br />

\#. plaignante venait cte la poste ou elle<br />

avait toiicné uni man


MmCftEDî 4 JANVIER 191*<br />

l€l£N ET<br />

VIOLET FRÈRES. THUÏ& (Pyr.-Or.l.<br />

Ltn. — Courant, 100; prochain, 100; 4 premiers,<br />

03; 4 <strong>de</strong> mars, 91 9».<br />

Colza. — Courant, 64 75; prochain, 65; i premiers,<br />

00; 4 <strong>de</strong> mars, 65 50.<br />

Ailcoods. — Courant, 51 75; prochain, 5G; 4 pre-<br />

mtens, 52 50; 4 <strong>de</strong> mars, 53; cote officielle, 60 75.<br />

Sucres. — Courant, 30 75; prochain 30 875 ; 4 pre-<br />

miers, 31 135; 4 do niais, 31 51); roui cuites, 27 70;<br />

Jaïnnés. 6j.<br />

MARCHÉ DE LA VILLETTE<br />

Du 3 janvier.<br />

Veaux. — Amenée 135; vendras 185.<br />

Prix extrêmes. — 1 60 à 2 50.<br />

Vian<strong>de</strong> nette. — Ire qualité, 2 44; 2', 2 20; 3*. 1 90.<br />

Poids vif. — lro qualité. 1 46; S%i 32; V, 1 05.<br />

Vente. — Bonne.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 3 janvier.<br />

Blés. — On coté : Par 100 kilos. Blés du pays,<br />

22 75 à 23 fr.; Danuhe, 20 25; Boduvinter, 20 25; Pilo-<br />

ta, sur 3 <strong>de</strong> mars, 20 25.<br />

Farines. — Fleurs du haut pays, 40 fr. les MO ki-<br />

los; supérieures, inoctécs.<br />

Sons. — Gros, 15 à 15 50; ordinaire, 12 75; repasse<br />

fine, 15 à 16 fr. ; repasses ordinaires, u Ir. ; Plata,<br />

13 IX) sur 3 <strong>de</strong> janvier, 12 75 toges.<br />

Maïs. — Plata blanc, 13 CO; Roux Plata, disponi-<br />

ble, 16 50 ft 10 75; dnquantihi, is 50 les ico kilos<br />

Bus, pris à bord.<br />

Avoines. — Grises Poitou, 20 75 à 21 ir.: Bretagne<br />

grises, 20 25; noires, 20 75; litbau, 16 25, pris à bond.<br />

Seigles. — Baltique, 17 50; janvier, 17 75.<br />

Orges. — Pa>s, 18 Ir. ; Algérie, 17 fr.<br />

HAUTE-GAROiNKE<br />

L,• . Le Fousseret.<br />

Foire date <strong>de</strong>s Etrennes. — Notre loire mensuelle<br />

île décembre a été un peu compromise par la ri-<br />

gueur die la teinKpératuiï'e ; juste au moment où ceux<br />

<strong>de</strong> loin auraient pu se mettie en route il tombait<br />

<strong>de</strong> la neige, et le reste <strong>de</strong> la j année a été très ri-<br />

goureux. Voici les cours pratiqués sur nos divers<br />

foiraiils :<br />

Champs <strong>de</strong> foire. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 1,150 à 1 200<br />

francs ; bœuiîs <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> 1,£00 à 1,100 Ir • va-<br />

ches <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> soo à GûO francs ; bouviaûons et<br />

genr-ases die six mois à un an, 420 francs ; bouvil-<br />

jons et génisses <strong>de</strong> un à <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> 3&0 à 450 fr. -ç<br />

(harasse da to francs par paire) ; porcelets <strong>de</strong> trois<br />

mois, <strong>de</strong> 30 a 35 francs ; cochons <strong>de</strong> cinq à six mois<br />

dé 46 à 50 francs ; moutons gras <strong>de</strong> 40 à 45 francs'<br />

moulons moi.gres. <strong>de</strong> 32 à 35 francs ;brebis grasses'<br />

<strong>de</strong> 3 sa 40 arancs ; brebis maigres, <strong>de</strong> 28 à 30 Trames-<br />

mules <strong>de</strong> huit mois, 7CO francs ; mulets du mémé<br />

âge. do 4o0 à 5C0 francs: chevaux, <strong>de</strong> 500 à 600 fr •<br />

juments, d© 6C0 à 700 fran.es ; poulains, <strong>de</strong> 250 à 20Ô<br />

francs.<br />

V an<strong>de</strong> <strong>de</strong> boucherie- vendue par kilo, ooids vif.<br />

— Bœufs, 75 centimes ; vaches, 65 centimes • veaux<br />

» centimes ; moutons, 85 centimes : coi'c frais'<br />

1 îranc.<br />

Salé. — <strong>La</strong>rd, 1 Ir. 80 ; jambon, 2 fr. 25 ; sau-<br />

cissons, <strong>de</strong> 4 50 à 5 frainra ; petit* saucisse 2 fr. •<br />

groisse <strong>de</strong> cochon. CO centimes , graisse d'oie<br />

2 fr. 25 ; foies d'oies, 7 francs ; oies grasses, dé<br />

1 90 à 2 Uranc, 1© toot le kilo.<br />

Marché à la vcAaiiEe. — Gros dindons pour le<br />

salé, <strong>de</strong> lis â 20 francs : «Mmctas grasses, <strong>de</strong> 14 a J6<br />

francs ; dindons et din<strong>de</strong>s maigres, <strong>de</strong> 10 à 14 fr. ;<br />

pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 50 à 5 francs ; can,a.rds, <strong>de</strong> 4 50 à<br />

4 fr. 75 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 25 à 4 fr. 50 ; grosses pou-<br />

les, <strong>de</strong> 5 à 5 fr. 50 ; pigeons, <strong>de</strong> l 50 à 2 fr. ; sui-<br />

vant la grosseur , le tout la paire ; œufs, l fr. 30 la<br />

douzaine (en baisse).<br />

Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> 6 à 7 francs ; lapins <strong>de</strong> go-<br />

renne, 2 fr. 25 ; lapins privés, <strong>de</strong> l 50 à 2 fr. ; la-<br />

pins pour la reprodniclion, 2 fr. 50 ; peTtir&aux,<br />

2 fr. 50 • palombes, l franc, le tout la pièce.<br />

Halle aux grains. — Blé su,péTieué, <strong>de</strong> 21 50 a<br />

22 frain.es ; blé ordinaire, <strong>de</strong> 20 à îo tir. 50, le tout<br />

les 80 kilos (hausse sétisibi'o) : avoine, <strong>de</strong> 10 à 10 25 ;<br />

orge, 13 Dr. 25 ; maïs, 19 francs ; farine <strong>de</strong> maïs,<br />

19 tr. 50 ; mois nouveau, <strong>de</strong> 16 à 16 fr .50 ; fèves,<br />

<strong>de</strong> 17 25 à 17 fr. 50 : seigle, 16 fr. EO ; pommes <strong>de</strong><br />

terre <strong>de</strong> Beau vais, 9 fr. 80, la tout l'hectolitre ; re-<br />

passe, <strong>de</strong> 10 ù 20 francs : gros son, n francs, le<br />

tout les 100 kilos ; pommes à <strong>de</strong>ssert, 40 centimes ;<br />

poires, 70 centimes, le tout la douzaine ; châtai-<br />

gnes, 18 francs lo sac.<br />

GERS<br />

Mis-Jour daim.<br />

Marché du 31 décembre. — Voici les cours prati-<br />

qués •<br />

Marché aux grains.— Bilé supérieur, <strong>de</strong> 21 à 21 25;<br />

mitodin. <strong>de</strong> 20 50 à 21 ; ordinaire, <strong>de</strong> 20 50 à 20 75 ;<br />

maïs, die 17 S0 à 19 50 ; harkoas, <strong>de</strong> 42 â 45 : fèves,<br />

<strong>de</strong> 16 à 17 ; csnarcette, <strong>de</strong> 12 à 13 ; vesces, <strong>de</strong> 22 à<br />

23 ; le tout ]"h«c.tc»IitTe.<br />

Graines <strong>de</strong> trèfle, <strong>de</strong> 90 à 100 ; luzerne, <strong>de</strong> 140 à<br />

150 ; (pommes die ternie, <strong>de</strong> 12 à 13, le tout les 100 ki-<br />

los.<br />

Fourrages. — Foin, do 4 25 à 5 ; sainfoin, <strong>de</strong> 4 à<br />

5 75 ; luzarne, <strong>de</strong> 4 à 4 50 ; paille, <strong>de</strong> 3 à 3 50 ; le<br />

tout les KO kilos.<br />

Marché à la vciaiiMe. — Dindons gras, <strong>de</strong> 18 à 20;<br />

maigres, (te 16 à 18 : din<strong>de</strong>is «casses, <strong>de</strong> 13 à 15 ;<br />

maigres, <strong>de</strong> 10 à 13 ; oies grasses, <strong>de</strong> 17 à 20 ; mai-<br />

gres, <strong>de</strong> 10 à 17 ; pouJard.es, <strong>de</strong> 4 à 5 ; poules, <strong>de</strong><br />

' 514 ; pcmOots, <strong>de</strong> 2 75 a 4 ; cliajpons, <strong>de</strong> 9 à 10 ;<br />

pinta<strong>de</strong>s, do 7 à 8 ; oamoa'ds mulards, <strong>de</strong> 6 à 7 ;<br />

commuais, <strong>de</strong> 4 à 6 ; pigeons, <strong>de</strong> 0 90 à 1 75; te<br />

Sont la paire.<br />

<strong>La</strong>pins domestixTuies, <strong>de</strong> 1 2ô à 2 la pièce.<br />

Œufs, 1 20 la douzaine.<br />

Samatan.<br />

Foire dn 2 janvier :<br />

Les affaires ont été irius actives et a <strong>de</strong>s cours à<br />

la hausse notamment sur lés Trorcs gras.<br />

A la halle aux grains, cours sans changement<br />

avec tendance à la baisse, à 22 fr. l'hecto, <strong>de</strong>s blés<br />

fins. A la veiaiffle, couirs toujours très élevés. Œufs<br />

m baisse, à 1 Ir. 20 la douzaine.<br />

iumiiiynriim—dura<br />

Blé fin, <strong>de</strong> 22 à 22 50 ; gros, 21 ; avoine, 11 ; maïs,<br />

18 ; seigle, 16 ; orge, 12 ; fèves, 16 ; haricots, <strong>de</strong> 35<br />

à 40 ; le toat l'hectolitre ; graine <strong>de</strong> luzerne, 130 ;<br />

ute trèfle, 150 le kilo ; pommes <strong>de</strong> terre, <strong>de</strong> 6 à 7<br />

t'hect. ; foin, 4 les 50 kilos ; sainfoin, 3 ; paille,<br />

2 £0, le toat lés 50 kilos.<br />

Bœufs gras, <strong>de</strong> 75 à 85 ; vaches, <strong>de</strong> 60 à 70 ; veaux<br />

do dlioax, <strong>de</strong> 96 à 100 ; ordinaires, <strong>de</strong> 75 à 85 ; porcs<br />

gras, <strong>de</strong> 115 à 120 ; moutons gras, <strong>de</strong> 90 à 160 ;<br />

agneaux dé lait, <strong>de</strong> 125 à 130 ; le tout les 1C0 kilos,<br />

poids vif.<br />

Dindons, <strong>de</strong> 16 à ifi ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 12 a 16 ; vieilles<br />

poulies. 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 3 à 4 ; poulets <strong>de</strong> grains,<br />

<strong>de</strong> 2 50 i 3 50 ; pinta<strong>de</strong>s, 6 ; caaiaiids( 4, le tout la<br />

paire.<br />

Œufs, 1 20 la douzaine.<br />

TARN<br />

Albi.<br />

Marché du 31 dècesnîire.<br />

Eté,23 13; maïs, 14 75; pommes dé terre, 6; châ-<br />

taignes, 12; fèves, 13 25; haricots, 27 50; pommes<br />

fruits, 8, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, 6 GO; luzerne, 7; charbon <strong>de</strong> bois, 10; bois à<br />

brûler, 2 20, le tout les 103 kilos.<br />

Truffes, 9 le kilo.<br />

Oies girasses et mortes, 2; canards, 2 30; dindons<br />

vivants, 1 50; poules et poulets, 1 70; chapons, 2, le<br />

tout 1© kilo.<br />

Farine, Ire estampe, 48 6Q; 2e estampe, 47 62; 3e<br />

estampe, 46 62, le tout la balile die 122 kilos.<br />

<strong>La</strong> douzaine d'œufs, 1 20.<br />

PAQUES A JERUSALEM<br />

Le Comité <strong>de</strong>s Pèieronagies <strong>de</strong> Jérusalem<br />

(Pèlerinage Saint-Louis) organise, pouir le<br />

printemps prochain, son viuigt-quatitièinie pè-<br />

lerinage 'en Terre-Sainte.<br />

Comme lies années précé<strong>de</strong>ntes, les pèlerins<br />

auront l'irnimanse avantage et la joie <strong>de</strong> passer<br />

la Semaine Sainte, Pâques et la semaine sui-<br />

vante à Jôrusaieim. Pousr aller en Palestine et<br />

en revenir.iis suivront l'itinéraire le plus beau<br />

et le plus complet comprenant les stations sui-<br />

vantes : Marseille, NapLes, Athènes, Constanti-<br />

noplia, Smyrne, Eiphèse, Rhodies, Beyrouth,<br />

Mont-Liban. Baaibeclt, Damas, Tibéria<strong>de</strong>, Na-<br />

zareth, Mont-Gar.mel, Bethléem, Bramafis,<br />

toute la Galilée et la Judée. Retour par l'E-<br />

gypte, Port-Saïd, Alexandrie, Le Caire, Mem-<br />

pnis, Kéliopolis et le sanctuaire <strong>de</strong> Matarieh.<br />

De plus, pour diminuer le trajet en mer,<br />

tous les pèlerins traverseront la Samarie en<br />

voiture et visiteront Naplouse, le Tombeau <strong>de</strong><br />

Joseph, Le Puits <strong>de</strong> la Samaritaine, etc.<br />

Départ ie 23 mars 1911, retour le 4 mai.<br />

Comme tauijouirs, faculté <strong>de</strong> prolongation à<br />

Jérusalem ou en Egypte.<br />

Faoulté <strong>de</strong> passer par Rome et <strong>de</strong> s'embar-<br />

ouier à Naiples.<br />

Par autorisation spéciale <strong>de</strong> Rome, tous les<br />

prêtaes céitètoranit la messe sur ie beau navire<br />

qui transporte les pèlerins, sans aucun trans-<br />

bor<strong>de</strong>mient jusqu'à l'arrivée en Palestine.<br />

<strong>La</strong> date du départ étant très rapprochée,<br />

prière <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> suite le programme dé-<br />

taiiilé à M. le chanoine Potard, secrétaire du<br />

Pèlerinage <strong>de</strong> Jérusalem, 25, rue Kumboïdt,<br />

Paris XIV e (On peut aussi <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le pro-<br />

gramme diu pèlerinage <strong>de</strong> sepiternbre.)<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Banque Paris<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Crédit Fon<strong>de</strong>r<br />

Crédit Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais<br />

Société Générale<br />

Banque ottomane<br />

Banque ottomane<br />

Bône-Gueima<br />

Bôaie-Guielma<br />

Est-AJgénen<br />

Est-Algérien<br />

Est<br />

Est<br />

Paaris-Lyon-Méditerranée<br />

Pao-is-Lyan-Méditei'raaée<br />

Midi<br />

Midi<br />

Nord<br />

Nord<br />

Orléans<br />

Ouest ,<br />

Ouest^Algérien ,<br />

Autrichien<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Saragosse<br />

Compagnie Transatlantique..<br />

Messageries maritimes<br />

Métropolitain<br />

Suez (Sanal marit.)<br />

Thomson-Houston<br />

Société d'électricité <strong>de</strong> Paris.<br />

Rio Timto<br />

Charm. Sosnowice<br />

Charb. Sosnowice<br />

Caxmaux<br />

.opt<br />

.tme<br />

.cpt<br />

,tmé<br />

.cpt<br />

.tme<br />

.opt<br />

.tme<br />

.cpt<br />

.tme<br />

. cpt<br />

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.tme<br />

.une<br />

.tme<br />

.tme<br />

, .cpt<br />

.tme<br />

OBLIGATIONS<br />

BOURSE DE PARI<br />

Du 3 janvier (par dépêche télégraphique)<br />

FONDS D'ÉTAT<br />

3%<br />

3 %<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunis. obllg. 3 % 1892.<br />

Consolidés anglais<br />

Consolidés anglais<br />

Argentine 5 % 1886<br />

Autriche 4 % or (10 flor.)....<br />

Lots du Congo<br />

Egyp'-e unifiée<br />

Espagnole extér<br />

Espagnole extér<br />

Haïti 1875<br />

Haïti 1675<br />

HongTois 4 %<br />

Italien 5 %<br />

Italien 5 %<br />

Portugal 3 %<br />

Portugal 3 %<br />

Russe 4 % 1867-1860<br />

— 4 % 1880<br />

— 4 % 1889<br />

— 4 % 1S90<br />

— 4 % or 1893<br />

— 4 % or 1894<br />

— 4 % cons. 1 et 2" série.<br />

— 4 % 1901<br />

— 3 % or 1891<br />

— 3 % 1896<br />

— 3 1/2 % 1S94<br />

— 5 % 1906 tout payé<br />

— 4 1/2 % libérés<br />

Dette ottoman© unifiée<br />

Ottomanes priorités<br />

Douanes ottomanes<br />

COURS COURS<br />

pRÉi-îa. BU JOUR<br />

.cpt 97 25 97 10<br />

.Une 97 42 97 32<br />

98 u5 97 50<br />

462 5U 4S3 25<br />

cpt 80 25<br />

.tme<br />

SO ..<br />

529 , .<br />

101 45 ioi iô<br />

92 50 92 .<br />

101 50 101 65<br />

.cpt 95 .. 95 15<br />

.tme 91 9J 9 > 20<br />

.cpt 252 .. 264 ..<br />

.une<br />

"97 80 *97 80<br />

..cpl 103 25 ... «<br />

.tme 103 35<br />

..Cpt G i 42 '66 25<br />

.tme 6fi .. 66 30<br />

95 «5 91 ..<br />

95 80 96 . .<br />

9,i ..<br />

95 90<br />

95 50 96 45<br />

96 10<br />

97 . . 97<br />

98 85 93 75<br />

97 ..<br />

81 10<br />

97 70<br />

Si 95<br />

82 70 ! 83 Si<br />

90 70 SI 50<br />

10 .. | 10.) 35<br />

104 10 j 104 10<br />

.tme 9; 60 93 30<br />

470 .. ! «.O ..<br />

498 50 «15 ..<br />

Ville <strong>de</strong> Paris 1865 4 %<br />

— 1869 3 %<br />

— 1871 3 %<br />

— 1675 4 %<br />

— 1S76 4 %<br />

— 18B2 2 1/2 %<br />

— 1894-1896 2 1/2 %<br />

— 1894-96 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2 % quart<br />

— 1899 2 %<br />

— 1904 2 1/2 %<br />

— 1905 2 3/4 % ,..<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1SS0<br />

Foncières 1883<br />

— 1885<br />

Communales 1S91<br />

— 1692<br />

Foncières 1895<br />

Communales 1899<br />

Foncières 1903<br />

Communales 1906<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne...*.<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % 1" hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord- Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Panama lots libérés<br />

Suez 3 %<br />

4210 .. 4200 ..<br />

4130 .<br />

186 i .. 18S5 !!<br />

945 9ô3 ..<br />

829 ,. 830 ..<br />

14S8 1413 ..<br />

1458 ,î 1491 ..<br />

746 747 ..<br />

698 098 ..<br />

694 .' 693 . .<br />

C47 C54 ..<br />

170 ... ..<br />

633 ..<br />

683 ,]<br />

889 .'<br />

891 889 !!<br />

S90 .' 895 ..<br />

1199 .' H93<br />

1195 .' 1195 ..<br />

1132<br />

111-'<br />

1132 *'<br />

1590 .<br />

1598 ." iiôrK!<br />

i3iî ; 1313 ..<br />

936 .' 933<br />

J ..'<br />

642 ..<br />

813 .<br />

123 ..<br />

403 .. iiÙ ;.*<br />

4 3 .. 405 ..<br />

350 ..<br />

423 50 W 50<br />

425 .. 425 ..<br />

232 . 235 ..<br />

173 172 ..<br />

516 .. 610 «•<br />

5332 ., 5535<br />

806 .. 8 8..<br />

525 .. 525 ..<br />

1717 . . 17'. 1 ..<br />

1362 .. U 0 ..<br />

1375 .. 1394 .,<br />

22S5 .. ilM ..<br />

. 543 .. 1 543 25<br />

COURS UES PRIMES<br />

3 % don t 50<br />

3 % don t 10<br />

Banq. ottom, d. 5<br />

Rio dont 20<br />

Rio dont 10 1756<br />

.... dont 25<br />

97 50 Extér. dont 50...<br />

696 ..[dont 2 fr. 50<br />

97 42<br />

1745 .<br />

Idont<br />

503 ..<br />

408 ..<br />

542 ..<br />

537 50<br />

365 ..<br />

36 6 50<br />

97 ..<br />

104 ..<br />

40;<br />

415 75<br />

39; .<br />

434 75<br />

504 50<br />

503 .<br />

411 75<br />

471 .<br />

391 .<br />

433 75<br />

47? ..<br />

435 ..<br />

50J .<br />

55. 50<br />

*i3 50<br />

431<br />

420<br />

43!<br />

418<br />

41 50<br />

411 ..<br />

4.7 .<br />

434 . ,<br />

414 2;<br />

28, .<br />

36 i<br />

344 .<br />

3 8.<br />

133 .<br />

539 ..<br />

408 75<br />

539 50<br />

sa" ::<br />

36.3 75<br />

97 ..<br />

110 ..<br />

se ; .<br />

447 73<br />

iW3 ..<br />

485<br />

505 ..<br />

504 50<br />

4 2 ..<br />

471 25<br />

30yi 50<br />

46 7 50<br />

50e ..<br />

50.3 ..<br />

42s ..<br />

428 75<br />

432<br />

43 r .<br />

413-sa<br />

434 .<br />

4;; 50<br />

433 75<br />

416 50<br />

28.3 25<br />

8«7 ..<br />

33<br />

332 ..<br />

i06 ..<br />

605 ..<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fondis d'Btat français. — 3 % a porteur, 97 20;<br />

3 % aimortissatale, 98 05.<br />

Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />

Obligations Aimaim et Tonkin, 2 i %, 79 80.<br />

Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — Ctbligatioiis Indo-Chine<br />

3 -1 % 1889-i«05, 402.<br />

Emprunts <strong>de</strong> villes. — Vill© <strong>de</strong> Paris : Obligations<br />

1


2<br />

W BM.-«. «m Pan, iffljg<br />

Lt NUMÉRO 5CENTIMES<br />

<strong>de</strong> ï>é>f©ïis*e Sociale et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

Troll mol* *> suis » u<br />

JAOTE-GAnONNK ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6 ** *• 20^<br />

DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7- «3 " 2* "<br />

ÉTRANGER (Union portai») <br />

ves <strong>de</strong> l'Atlantique. — —<br />

Le conrfège funèbre du marin russe du<br />

« Slava », tué par une sentinelle, à Toulon, a<br />

été suivi par toutes les autorités civiles, mili-<br />

taires et maritimes.<br />

Sept cents policiers ont cerné une maison<br />

<strong>de</strong> Londres où se trouvent les anarchistes as-<br />

sassins <strong>de</strong> Houndstrtch ; une véritable bataille<br />

s'est engagée à coups <strong>de</strong> feu ; la maison a été<br />

brûlée; les pompiers y ont trouvé six cadavres.<br />

_>_<br />

Les journaux conservateurs espagnols blâ-<br />

ment le remaniement ministériel <strong>de</strong> M. Cana-<br />

lejas, qu'ils considèrent comme une conces-<br />

sion aux mcreiistes.<br />

Après une bataille <strong>de</strong> quatre jours, les Turcs<br />

ont repoussé le* Druzes, qui ont laissé <strong>de</strong> nom-<br />

breux morts sur le terrain.<br />

Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nou»<br />

sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heurs.<br />

ilion <strong>Dreyfus</strong>-Durand<br />

H senait extrêmement intéressant die<br />

savoir oe que pensent die l'a^taitdoin créée,<br />

autour du condamné Durand lo bouclier,<br />

le tanneur, le tisseur, te cultivateur, le<br />

pisciculteur, l'employé <strong>de</strong> banque, le<br />

ia.vlr.lvv et le marchand <strong>de</strong> beurre quii<br />

rendirent un verdict <strong>de</strong> culpabilité contre<br />

celui qu'ils considérèrent comime l'auteur<br />

principal du meurtre <strong>de</strong> l'ouvrier char-<br />

bonnier Dongé, assassiné an Havre dams<br />

les circonstances présentes à toutes les<br />

mémoires.<br />

Nous ne parlons pas, bien entendu, <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux rentiers, <strong>de</strong> l'industriel et du doc-<br />

teur en mé<strong>de</strong>cine qui complétaient le<br />

jury da la Seine^Iuférieure.<br />

Ceux-là apparbieninent à la classe capi-<br />

taliste et bourgeoise, et un membre <strong>de</strong> la<br />

Confédération Générale du Travail pour-<br />

rait nous objecter qu'ils n'avaient aucune<br />

qualité pour juger et condamner um pa^o-<br />

létaire.<br />

Mais IMimpaitifeaûaibé et l'indépendance<br />

<strong>de</strong>s huit autres jurés, dont nous avons<br />

cru nécessaire <strong>de</strong> rappeler la profession,<br />

ne peuvent, pensons-nous, être mises en<br />

cloute.<br />

Et il serait difficile <strong>de</strong> faire admettre<br />

que ces humbles et ces petits aient été<br />

un seul instant animés du plus léger son*<br />

Liment <strong>de</strong> haine à l'égard <strong>de</strong> l'hum-<br />

ble et du petit qui comparaiissait, il y a<br />

<strong>de</strong>ux mois, <strong>de</strong>vant eux, sous l'inculpa-<br />

tion d'assassinat.<br />

Chez eus, nulle vengeance <strong>de</strong> classe à<br />

assouvir, nul désir <strong>de</strong> commettre une<br />

forfaiture pour le vain plaisir <strong>de</strong> con-<br />

damner un innocent. M. Jaurès peut<br />

accumuler ses méchantes arguties et uti-<br />

liser pour les besoins <strong>de</strong> da mauvaise<br />

cause ses sophismes tes plus insidieux,<br />

il ne parviendra pas à convaincre les<br />

hommes qui pensent et qui réfléchissent<br />

que le verdict <strong>de</strong> Rouen a été rédigé à<br />

l'avance par le patronat.<br />

Les travailleurs qui composaient le<br />

jury <strong>de</strong> Rouen et qui avaient été désignés<br />

par le sort n'avaient jamais cru qu'on tes<br />

appellerait à siéger un jour dans un jury<br />

criminel. Et. au lieu <strong>de</strong> rendre la justice,<br />

s'ils en avaient eu la possibilité, ils fus-<br />

sent restés avec plus <strong>de</strong> plaisir dans leur<br />

atelier, dans leur boutique ou dans leur<br />

champ.<br />

Mais, au nom du principe <strong>de</strong> l'égalité<br />

<strong>de</strong> tous les citoyens <strong>de</strong>vant la loi, M.<br />

Jaurès et. ses amis du Parlement les ont<br />

.pris par la main et les ont conduits dans<br />

Je prétoire.<br />

fis leur ont dit qu'ils étaient capables,<br />

au môme titre que tes. capitalistes et tes<br />

bourgeois, <strong>de</strong> rendre un verdict intelli-<br />

gent, juste et sensé.<br />

Et avec confiance te boucher, 1e tain-<br />

peur, le tisseur, le cultivateur, te pisci-<br />

culteur, l'employé <strong>de</strong> banque, te faràmtesr<br />

P ' te marchand <strong>de</strong> beurre sont allés à la<br />

Cour d'assises ; ils ont pris au sérieux<br />

teur rôle <strong>de</strong> délégués <strong>de</strong> la magistrature<br />

populaire ; lisent écouté ; ils ont entendu<br />

es témoins cités par la défense et par<br />

ï accusation ; ayant en mains tous les<br />

déments d'appréciation, ils ont pesé le<br />

pour et le contre ; sourds à toutes les<br />

rumeurs du <strong>de</strong>hors, ils ont jugé en leur<br />

amie, et conscience.<br />

Or, voici que teur sentence est frappée<br />

te discrédit par ceuxHla mêmes, qui vou-<br />

»m£ , ^ r d aS918œ ' à celte <strong>de</strong>s repré-<br />

«n ants <strong>de</strong>s autres classes ; voici S<br />

soupçonnés d'avoir trahi la Justice!<br />

11 faut rnaintenamit agrandlir la salon die leodf-<br />

fure, car le personnel employé jusqu'iicii es*<br />

<strong>de</strong>venu insuffisant.<br />

Le Sénat est, <strong>de</strong>puis longtemps, pourvu d'u-<br />

ne saillie d'armes ; il a, comme le Palais-Bour-<br />

bon, sa buvette et son lavatory. A quand l'es<br />

salles <strong>de</strong> bain et les pédicures ? On saut qu'Hl<br />

est aussii question d'un restaduranit dans fejsV<br />

ceint© <strong>de</strong>s Chambres, où les Q.-M. pourraient<br />

pnenidi© leurs repas à prix fiera, par exemple a<br />

1 fr. 05, avec diix plats au choix, cinq <strong>de</strong>sserts,<br />

vins fins, café et Mqueeirs.<br />

Qpe le peuple, après cela, ose se plaindre dis<br />

la onea-té <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées 1<br />

— C'est que vous nie savez pas vous arran-<br />

ger, répondront les Q.M.; nous autres noms<br />

nia nous plaignons pas. Ayant résolu le diffi-<br />

cile problème <strong>de</strong> la vie à bon marché, nous<br />

pouvons même arriver, avec nos mo<strong>de</strong>stes<br />

ernoluments, à mettre <strong>de</strong> coté quinze midi©<br />

francs par an...<br />

Les Surprises ie la séparation<br />

Ils n'ont pas voulu admettre la thèse<br />

révolutionnaire, d'après laquelle est par-<br />

faitement légitime l'acte du gréviste qui<br />

défend le droit <strong>de</strong> grève en assommant<br />

ou en faisant assommer l'ouvrier non<br />

gréviste. Ils ont dit que celui-ci <strong>de</strong>vait<br />

être efficacement protégé.<br />

Une telle audace comportait un châti-<br />

ment exemplaire : désarmais, ils seront<br />

mie au rang <strong>de</strong>s galonnés qui condam-<br />

nèrent <strong>Dreyfus</strong>.<br />

Les militante <strong>de</strong> la C. G. T. ont mis te<br />

couteau à la gorge du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

République qui, avec son courage habi-<br />

tuel, a attendu une menace formelle pour<br />

gracier Durand. Mais ce n'est pas la<br />

grâce qu'il faut au chef d'orchestre invi-<br />

sible qui veut faire « 'marcher » tes Fran-<br />

çais à la suite <strong>de</strong> Durand, comme il les fit<br />

déjà « marcher » à la mite <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>.<br />

C'est un prétexte à agitation et à démo-<br />

ralisation qu'il cherchait. C'est une occa-<br />

sion nouvelle <strong>de</strong> saboter la Justice qu'il<br />

voulait provoquer.<br />

Cette occasion est venue bien à propos .<br />

Voyez donc avec quel ensemble tes orga-<br />

nisations affiliées à la C. G. T. ont em>-<br />

boité te pas aux avocats <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>. A<br />

part les membres <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre<br />

<strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong> Rennes, nul ne connut tes<br />

pièces sur lesquelles fut condamné<br />

<strong>Dreyfus</strong>. Le dossier <strong>de</strong> l'affaire Durand<br />

nous est aussi étranger. Mais, pour semer<br />

la panique et le doute dans tes esprits, on:<br />

ne regar<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> si près.<br />

<strong>La</strong> Justice niilitaiire qui condamne les<br />

traîtres traversa la crise qui <strong>de</strong>vait atooiUr<br />

tir à la campagne dirigée contre la sup-<br />

pression <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre. <strong>La</strong><br />

Justice populaire, celte qui refuse d'ab-<br />

soudre tes criminels, ne sera, pas davan-<br />

tage épargnée. Dans la cité future, telle<br />

que la conçoit M. Jaurès, il n'y aura plus<br />

<strong>de</strong> Justice sous aucune forme. Et c'est<br />

pour arriver à cette suppression que l'on<br />

dénonce la Cour d'assises comme on a<br />

déjà dénoncé te Conseil <strong>de</strong> guerre.<br />

Ce qu'il y a <strong>de</strong> lamentable, c'est que<br />

les travailleurs prêtent une oreille com-<br />

plaisante aux organisateurs <strong>de</strong> cette nou-<br />

velle Affaire. Sans doute, tous ne « mar-<br />

chent » pas. Mais combien y en a-t-il qui<br />

croient sincèrement, sans l'ombre d'une<br />

preuve, sans même rien connaître du<br />

procès <strong>de</strong> Rouen, que les douze jurés qui<br />

ont condamné Durand ont obéi à une<br />

pensée <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> haine.<br />

C'est là une <strong>de</strong>s preuves .manifestes du<br />

progrès <strong>de</strong>s idées révolutionnaires. Le<br />

doute, cette fausse monnaie sortie <strong>de</strong>s<br />

creusets maçcmniq.ues, s'infiltre pieu à<br />

peu dans tes esprits et gangrène les<br />

cœurs. Tout individu qui ne pense pas<br />

que Durand est un héros, est forcément<br />

Die FranjO-NolKiiiin. :<br />

Je ne voudrais pas attrister c© début d'an<br />

née par <strong>de</strong>s cemsidératioriis trop sévères, et<br />

il est bien vrai que les Surprises du Divorce<br />

dont j© vais avoir précisément l'occasion <strong>de</strong><br />

vous entireteaiiir, sont un© œuvre qui ne<br />

passe pas, ©n général, pour engendrer la<br />

mélancolie.<br />

Mais on ne s'était jamais encore avisé,<br />

que j© sache, <strong>de</strong> prêter à ©e vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong>s<br />

qualités éduoatrices et une vertu pédagogi-<br />

que qui le désigneraient spécialement com-<br />

me le spectacle idéal à offrir aux enfants<br />

<strong>de</strong>s écoles primaires.<br />

Par les soins <strong>de</strong> quelques radicaux émi<br />

nents d'Eurenet-Loir, MM. Alexandre Bis-<br />

son et Antony Mars viennent d'être cepen-<br />

dant promus à cette dignité d'éducateurs<br />

laïques, ©t la nouvelle ne laissera pas d'ap-<br />

paraître assez inattendue pour mériter<br />

qu'on s'y arrêt© et qu'on l'explique.<br />

Il faut savoir qu'à six Iteues <strong>de</strong> Chartres,<br />

au bourg d© Voves, un patronage chrétien,<br />

qui a groupé les meilleures familles du can-<br />

ton, avait organisé, pour Noël, la représen<br />

tation d'un drame, Cœur Français, dont le<br />

titre et 1© sujet — un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> la guerre <strong>de</strong><br />

1870 — indiquent assez les tendances pa<br />

trictiques.<br />

<strong>La</strong> représentation s'annonçait comme un<br />

gros succès, et toute la population d© Vo-<br />

ves se réjouissait <strong>de</strong> pouvoir, en ce jour d©<br />

fête, goûter urne distraction dont les qualités<br />

artistiques et morales n'étaient pas douteu-<br />

ses...<br />

Mais ceci n© faisait pas l'affaire <strong>de</strong>s<br />

grands esprits <strong>de</strong> l'endroit : un spectacle<br />

organisé par un patronage chrétien, un<br />

spectacle auquel 1© curé <strong>de</strong>vait assister !..<br />

Or, <strong>de</strong>puis quelque temps, un théâtre était<br />

venu s'installer sur la place, — ©t, tout <strong>de</strong><br />

suite, le chef du parti radical vit l'ingé-<br />

nieux parti qu'il allait pouvoir tirer <strong>de</strong> cette<br />

concurrence.<br />

Dams le répertoire ordinaire <strong>de</strong>s coiii<br />

diens ambulants, répertoire nécessairement<br />

assez « monté <strong>de</strong> ton ». car, n'est-ce .pas ?<br />

il faut bien vivre et, pour cela, suivre 1©<br />

goût du jour, — la seule pièce où la morale<br />

ne fût qu'égratigaé©, c'étaient les Surprises<br />

du Divorce.<br />

Va pour les Surprises du Divorce<br />

Aussitôt on tambourine dans les rues <strong>de</strong><br />

Voves qu'au jour et à l'heure précis où<br />

Cœw Français <strong>de</strong>vait être représenté, unie<br />

représentation exceptionnelle aurait lien,<br />

une représentation <strong>de</strong>s Surprises du Di-<br />

vorce, — « -spécialement donnée ©n l'hon-<br />

neur <strong>de</strong>s enfante <strong>de</strong>s écoles laïques ».<br />

Et c'est ainsi que. sous la conduite <strong>de</strong><br />

l'instituteur et <strong>de</strong> l'institutrice, précédés<br />

par les trompettes <strong>de</strong> la Vovéenne, dont les<br />

musiciens avaient été réquisitionnés pour<br />

donner plus d'éclat à la cérémonie, les pe-<br />

tites filles et les petits garçons <strong>de</strong> l'école<br />

laïone d© Voves furent empêchés d'assister<br />

au spectacle du patronage chrétien, qui<br />

triomphait au même instant, et emmenés<br />

applaudir d'office le vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong> MM.<br />

Alexandrie Bisson ©t Antony Mars...<br />

Allons ! cette année, du moins, la<br />

lutte contre l'obscurantisme » s'annonce<br />

joyeuse !...<br />

comme ceux qui l'ont<br />

un scélérat<br />

condamné.<br />

Telle est la mentalité que la Ligue <strong>de</strong>s<br />

Droite <strong>de</strong> l'Hcmim© s'est chargée <strong>de</strong> pro<br />

pageir . Il no faut pas que la Justice repré-<br />

sentée par te jury échappe à la vindicte<br />

<strong>de</strong>là C. G. T. Toutes les institutions doi-<br />

vent cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>vant la coalition <strong>de</strong>s <strong>Dreyfus</strong><br />

et dies Durand<br />

— Il n'y a plus rien, pourrait dire te<br />

fantaisiste qui rédigea si spirituellement<br />

la Constitution — type <strong>de</strong> la vraie Répu-<br />

blique.<br />

Mais malheureuisemen-t, chez .nous, il<br />

y aura toujours dos naïfs pour croire les<br />

coquins qui affirment que c'est <strong>Dreyfus</strong><br />

et Durand qui ont raison...<br />

Victor' LESPINE.<br />

OPINIONS ET IDÉES<br />

Le Fléau à vaincre<br />

ù gartoat<br />

IJat© impossible.<br />

P»Po=«t iiw 1 * M«MS une date est<br />

tcnniw , r 'y "T .«. Pouir célébrer le ©iaiiauiwir<br />

uro 0 h di ? ^ tTOiaern© népubiiiquc ». m<br />

p«w 'J^f. appelle trop <strong>de</strong> doutouirs<br />

t'mmil 1 • 1<br />

battre c'est, la stérilité volontaire, car la<br />

race française, placée dans <strong>de</strong>s .conditions<br />

différentes comme au Canada ou en Algé-<br />

jrie. a gardé toutes ses qualités <strong>de</strong> vigueur ;<br />

ce qu'il faut combattre, c'est cette volonté<br />

bien arrêtée chez la plupart <strong>de</strong> nos compa-<br />

triotes d© n'avoir pas d'enfants.<br />

. Nous n'avons pas d'enfants parc© que<br />

nous n'en voulons pas. Et pourquoi n'en<br />

voulions-nous pas ? î© n© crois pas qu© le<br />

Co<strong>de</strong> civil puisse engendrer seul ce mal,<br />

comme T'Ont affirmé nombre d© théoriciens,<br />

puisque son application en Belgique et dans<br />

tes provinces rhénanes n'a jamais produit<br />

tes mêmes effets. En tous cas, il est telle-<br />

ment entré dans nos mœurs que la liberté<br />

absolue <strong>de</strong> tester donnée aux pères <strong>de</strong> fa-<br />

mille n'aurait pas tous les effets qu'on en<br />

espère puisque, pratiquement, ils m© se ser-<br />

vent pas <strong>de</strong>s quelques latitu<strong>de</strong>s que leur<br />

conserve encore 1© Co<strong>de</strong> Napoléon. De .plus,<br />

comme il s'agit <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s remè<strong>de</strong>s im-<br />

médiats,, ce n'est pas dans une profond©<br />

transforinatioin <strong>de</strong> nos mœurs qu'il faut les<br />

chercher.<br />

Si la France était restée profondément<br />

ebrétienne, le grand précepte <strong>de</strong> l'Evangile :<br />

« Croissez et rrruitiplAez » serrait encore en<br />

honneur ; mais il est oublié par les f amilles<br />

mêmes qui se croient tes plus profondément<br />

catholiques.<br />

Mais nous <strong>de</strong>vons chercher te remè<strong>de</strong> au<br />

mal qui nous occupe dans le mon<strong>de</strong> mo-<br />

<strong>de</strong>rne tel qu'il est et en attendant que l'idée<br />

ehrétienn©, renaissante, nous -le redonne tel<br />

qu'il doit être.<br />

Il s'agit pour la France d'une question <strong>de</strong><br />

vie ou <strong>de</strong> mort. <strong>La</strong> natalité baisse <strong>de</strong>puis 1©<br />

commencement du siècle, c'est-à-dire que<br />

<strong>de</strong>puis cette époque la population s'est ac-<br />

crue <strong>de</strong> moins en moins jusqu'en 1877, où la<br />

natalité fut nulle pour décroître ensuite.<br />

Or, comme l'âge moyen <strong>de</strong>s mariages est <strong>de</strong><br />

trente ans, c'est vers 1907 que le nombre <strong>de</strong>s<br />

parents a commencé à diminuer, et c'est<br />

<strong>de</strong>puis cette époque que la chute <strong>de</strong> notre<br />

natalité a été plus rapi<strong>de</strong>.<br />

J'ai dit que cette situation était unique ©n<br />

Europe. En effet, si la natalité <strong>de</strong> la plu-<br />

part <strong>de</strong>s puissances baisse <strong>de</strong>puis 1885, le<br />

taux <strong>de</strong> cette natalité est sensiblement égal<br />

à celui <strong>de</strong> la France au commencement du<br />

xix° siècle, c'esi-à-dire qu'elles croissent en-<br />

core lorsque nous diminuons.<br />

Ce n'est pas par un abaissement d© la<br />

mortalité que nous pouvons espérer un re-<br />

mè<strong>de</strong> à la situation présente. Il y a, sans<br />

doute, <strong>de</strong>s efforts à faire <strong>de</strong> ce côté ; mais il<br />

serait dangereux, au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s faits<br />

qui nous occupent, d'en .exagérer l'impor-<br />

tance, car en supposant qu© la moirtalité<br />

<strong>de</strong>vienne nulle, ce qui est absur<strong>de</strong> par hy-<br />

pothèse, nous .serions ©n état d'infériorité<br />

sur nos voisins et, comme tout est relatif,<br />

tout peuple qui n© suit pas l'ascension <strong>de</strong><br />

ses voisins, diminue.<br />

Menacée non pas seulement d© cette di<br />

minution relative, mais d'une diminution<br />

absolue, d'une véritable disparition <strong>de</strong> la<br />

race, il est indispensable qu© la France mo-<br />

<strong>de</strong>m© se ressaisisse, se réveille et qu© toute<br />

notre législation porte l'ompreinte <strong>de</strong> ce ré-<br />

veil, <strong>de</strong> cette préoccupation constante : au<br />

point <strong>de</strong> vue fiscal, il est absur<strong>de</strong> <strong>de</strong> char-<br />

ger les contribuables en fonction <strong>de</strong> leur<br />

loyer et, par conséquent, d'augmenter leurs<br />

charges <strong>de</strong> famille, <strong>de</strong> dégrever les petites<br />

cotes, c'est-à-dire les célibataires ou les mé-<br />

nages sans enfants.<br />

Bien au contraire, un dégrèvement très<br />

large <strong>de</strong>vrait tenir compte du nombre d'en-<br />

fants et, dans les projets <strong>de</strong> réforme <strong>de</strong> l'im-<br />

pôt direct, cette notion <strong>de</strong> la charge <strong>de</strong>s fa-<br />

milles <strong>de</strong>vrait être placée au premier plan.<br />

Nous constatons avec peine que les pro-<br />

jets d'impôt sur le revenu, votés par la <strong>de</strong>r-<br />

nière législature, ne font à cet égard que<br />

<strong>de</strong>s concessions dérisoires. Peut-être se<br />

rait-il bon d'accepter le projet d© M. Bertil<br />

Ion sur les héritages, basé sur la famill©<br />

normale d© trois enfants. C© projet cousis<br />

itérait à diviser tout héritage en trois parts<br />

et à attribuer à l'Etat le nombre <strong>de</strong> parts<br />

resté vacant par suite <strong>de</strong> déficit dans le<br />

nombre <strong>de</strong>s enfante.<br />

Il est extrêmement fâcheux que la roi <strong>de</strong>s<br />

retraites ouvrières, telle qu'elle a été votée,<br />

n'ait pas tenu compte <strong>de</strong>s charges d© fa-<br />

mil© dans la contribution imposée à l'ou-<br />

vrier pour la constitution <strong>de</strong> sa retraite.<br />

Il serait bon d'accepter toutes les mesures<br />

préconisées -pour proportionner les augmen-<br />

tations <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>s fonctionnaires à<br />

leurs changes <strong>de</strong> famille. <strong>La</strong> nouvelle Cham<br />

bre s'honorerait an décidant, à l'occasion<br />

do la discussion du budget, qu'aucune aug-<br />

mentation ne sera accordée aux fonction<br />

maires que conformément à ce principe.<br />

Mais c'est par la presse, l'école, le régi<br />

ment qu'il faut enseigner à notre race c©<br />

<strong>de</strong>voir permanent qu'elle a oublié et qui <strong>de</strong>-<br />

vient d© plus ©n plus impérieux : la Pater-<br />

nité.<br />

Herbert Spencer a remarqué que. si après<br />

un <strong>de</strong> ces cataclysmes fréquente dans l'his-<br />

toire <strong>de</strong> l'humanité, on retrouvait tous les<br />

documents qui constituent notre éducation<br />

mo<strong>de</strong>rne, la première constatation que f©<br />

«<strong>de</strong>nt les paléographes <strong>de</strong> l'avenir, ce se<br />

radt l'absence <strong>de</strong> cette notion du <strong>de</strong>voir so-<br />

cial.<br />

Il est encore un© mesure qui <strong>de</strong>vrait être<br />

appliqué dans un pays <strong>de</strong> suffrage univer<br />

sal comme 1© nôtre : c'est un <strong>de</strong>uxième bul-<br />

letin d© vote aux pères <strong>de</strong> famille <strong>de</strong> trois<br />

enfanta.<br />

Nous n'en doutons pas ! Si toute notre lé-<br />

gislation pénale, sociale, électorale, ou-<br />

vrière ; si toute notre éducation à l'école ©t<br />

au régiment portaient l'empreinte <strong>de</strong> c©<br />

principe : la famille normale se compose<br />

d?àu moins trois enfants ; si le maître à<br />

l'école, le prêtre à l'église, l'officiel- au ré-<br />

giment, le mé<strong>de</strong>cin dans les familles répé-<br />

taient sans cesse qu'il y a là. un principe<br />

vital pour la France, cette idée germerait<br />

et nous arriverions sûrement à vaincre le<br />

fléau <strong>de</strong> la dépopulation.<br />

Joseph MÉNARD,<br />

Député <strong>de</strong> Paris.<br />

— Voici : M. Guernier est député do la<br />

1 M cia'oonscriptian <strong>de</strong> Saint-Mal©... Cela<br />

posé, suivez-nous bien,.. Où pensez-vous<br />

que soit en ce moment ledit M. Guernier ?<br />

— A Saint-Malo, fort probablement... Il a<br />

dû profiter <strong>de</strong>s vacances du jour do l'an<br />

pour aller se retremper dans te sein <strong>de</strong> ses J<br />

électeurs...<br />

— Quelle erreur ! M. Guernier a débarqué<br />

te 31 décembre... à Buenos-Ayres !<br />

— A Buenos-Ayres ?... Et que diable un<br />

députe <strong>de</strong> Saint-Mate va-t-il faire...<br />

— ...En Argentine ?... Voilà : il est chargé<br />

d'un© mission à la fois diplomatique et éco-<br />

nomique, aussi double qu© vague...<br />

— Mais alors que <strong>de</strong>viennent les intérêts<br />

<strong>de</strong> ses électeurs ?<br />

— Rassurez-vous : ils sont confiés à un<br />

autre M. Guernier, frère du précé<strong>de</strong>nt...<br />

— Et député lui aussi...<br />

— Non... ©onrmissaire <strong>de</strong>s douanes, en<br />

Chine...<br />

— En Chine !!! Quell© plaisanterie ! Com-<br />

ment voulez-vous qu'un monsieur qui est en<br />

Chine...<br />

— ...S'occupe <strong>de</strong>s électeurs <strong>de</strong> Saini-<br />

MaJo î C'est font s.tm,ple : M. Gueirn<strong>de</strong>ir frère,<br />

au lieu d'être « «n Chine », est «-en congé»...<br />

à Paris. Si bien que l'autre jour on pouvait<br />

lire, dans le Républicain <strong>de</strong> Saint-Mate,<br />

cette notre stupéfiante :<br />

... M. Guemcer arriveina à Buenos-Ayres le<br />

31 décembre. Pendant son absence, le service<br />

<strong>de</strong> sa cœrconsca'iption sera assumé par son<br />

freire, M. René Guerniiieir, couimieeaire <strong>de</strong>s<br />

douanes ciaimoiises en congé, qui a été accré-<br />

dité à cet effet dans les différents ministères<br />

Les éil©o*JeMrs <strong>de</strong> la première oireonscinipt.ioaï<br />

pourront don©, comme par 1© passé, adresser<br />

leuns lettres 7, rué Framcois-r', à Paras.<br />

Et voilà comment les électeurs d© Saint-<br />

Mate possè<strong>de</strong>nt en Argentine un député<br />

remplacé en France par un frère qui <strong>de</strong>vrait<br />

être en Chine !...<br />

Rien <strong>de</strong> plus comique que cet imbroglio...<br />

Mais les gens sérieux estimeront qu'il con-<br />

viendrait <strong>de</strong> rappeler à ce propos que. con-<br />

trairement à l'opinion émise par certain<br />

Q. M. cynique, les fonctions do député cons-<br />

tituent un mandat et non un© » place ».<br />

CHRONIQUE<br />

Les FatiH fableauH<br />

LE REMPLAÇANT<br />

Un député a-t-il le droit <strong>de</strong> se faire sup-<br />

piléer pair un remplaçant dans l'exercice <strong>de</strong><br />

son mandat ?<br />

Evi<strong>de</strong>mment non, nous lépondrez-vous<br />

sans doute... Si tel est votre avis, peut-être<br />

alors trouverez-vous quelque saveur à ce<br />

petit dialogue :<br />

— Qu'y a-t-i,l do plus fort qu'un Turc ?<br />

— C'est <strong>de</strong>ux Turcs...<br />

-- A merveille... Et qu'y a-t-il <strong>de</strong> plus fort<br />

qu'un Guern<strong>de</strong>ir ?<br />

— Parbleu ! c'est « <strong>de</strong>ux Guernier »...<br />

Mais, d'abord, qu'enten<strong>de</strong>z-vous par


«<br />

MBRliKBDi: « JANVIER 1911<br />

<strong>La</strong> véjrlté est que, sur cette question comme<br />

sur toutes les autres, les groupes se diviseront<br />

Kt le résultat est dinoantaiim.<br />

Les amis d© M. Brisson se liivmant a, me poro-<br />

pagwndo active ; ils fomit donner la fran©-m.'a-<br />

ijanmioaiie, ils rerwèsentent que lie Mieux répu-<br />

blicain n'a pas démérité et ils ne désespérant<br />

pas <strong>de</strong> iralùieir raniciim bloc.<br />

M. Dascbanel compte sur le mécontentement<br />

que souleva M. Brisson parranli les unifiés en<br />

refusant l'emiiiré© du Palais-Bourbon aux délé-<br />

gations venues <strong>de</strong> rextémieur et en dorartaïut<br />

«ne consigne d'unie sévérité ridicule ; il es-<br />

père réuiniia- sur son nom fous les suffrages <strong>de</strong>s<br />

irépnblioarjns <strong>de</strong> gauche, <strong>de</strong>s progiDessàstes et<br />

<strong>de</strong>s libéraux et douane partie <strong>de</strong> la directe, <strong>de</strong>s<br />

aradiieaux et même mdres. 3 janvier, 5 h. soir.<br />

On croit que les trois anarchistes qui ee<br />

toouvaient au <strong>de</strong>rnier étage <strong>de</strong> la maison en<br />

flammes sa sont suicidés ou ont péri dans les<br />

flammes ; <strong>de</strong>s' femmes gar<strong>de</strong>-mala<strong>de</strong>s, qui<br />

sont arrivées sur les lieux, soignent las bles-<br />

sés, panmi lesquels s© trouvant "011 sergent,<br />

plusùautrs soldats et un curieux.<br />

Selon les <strong>de</strong>rniers bruits, on, a seulement<br />

trouvé jusqu'ici, <strong>de</strong>ux cadavuias dans la maison<br />

brftlée. <strong>La</strong> poûlc© est convaincus que les cada-<br />

vres 'Sont ceux <strong>de</strong> Peter th© Pointer et Fritz.<br />

Pliusiaucrs pompiers sont blessés ; quatre<br />

d'entme eux, dont iun qui avait (reçu un© balle,<br />

ont été transportés à l'hôpiital , les trois au-<br />

tres souffrent d'un, ébranlement <strong>de</strong>s nerfs.<br />

m<br />

Les Communes Françaises<br />

Paris, 3 janvier.<br />

Le ministère <strong>de</strong> l'intérieur vient <strong>de</strong> dresser<br />

Une curieuse statistique relative au nombre<br />

et à la situation <strong>de</strong>s communes françaises au<br />

1" janvier 1S09.<br />

Bandant l'année 1908, il a été créé 9 aou-<br />

velïies communes dans les départements ci-<br />

après : Ain,, Alpes-Maritimes, Aveyron, Gha-<br />

jente-Inférieure, Gtier (2 communes), Hérault,<br />

Loire-Inférieure et Puy-<strong>de</strong>-Dôme.<br />

D'autre part, au cours d© cette même an-<br />

ïiée 1808, 5 communes ont été supprimées dans<br />

les départements suivants : Basses-Alpes,<br />

Aube, Drôme et LoJae-Iœférieuie (2 commu-<br />

nies).<br />

En déflnitive, il résulte <strong>de</strong> ces changements,<br />

Créations ou suppressions, qu© le nombre total<br />

<strong>de</strong>s communes s'élèverait, en 1909, à 36.229.<br />

D'après la statistique <strong>de</strong> 1909, la superficie<br />

itaraitoMal-o s'est trouivé© modifié© dans quatre<br />

départements, savoir :<br />

Ilîe-ot-Vilain© : la aupieaifici© diu- itanritodie en-<br />

ïiectares fait .ressortir <strong>de</strong>s différences avec les<br />

situations produites précé<strong>de</strong>mment à la suite<br />

<strong>de</strong> nouvelles indications puisées au cadastre<br />

et fournies par la direction <strong>de</strong>s œmtrtbirfions<br />

directes ; le résultat d© cas différences donne<br />

ami total en plus d© 133 hectares.<br />

Nord : la redressement d'un© erreur com-<br />

mise dans l'établissement d© la situation en<br />

1908 fait ressortir une augmentation <strong>de</strong> 23 hec-<br />

tares dans la superficie d© l'arrondissement<br />

<strong>de</strong> Donnai ; pair comitr©, icialla <strong>de</strong> l'arnondusse-<br />

meait d'H-azebrouck est en diminution d© 340<br />

hectares ; il en résulte que ia superficie total©<br />

du département présent© une diminution <strong>de</strong><br />

817 hectares sur celle <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte.<br />

<strong>La</strong> révision du cadastre opérés en 19Q8 dans<br />

un certain nombre die communes fait apparaî-<br />

tre .une augmentation <strong>de</strong> 963 hectares pour la<br />

Savoie et <strong>de</strong> 7.303 hectares pour lia Haute-Sa-<br />

yoie.<br />

Par suite <strong>de</strong> ces modifications, la superficie<br />

pu territoire <strong>de</strong> la Franc© a été fixé, en 1909, à<br />

a2.799.29-i hectares ; en conséquence, la moyen-<br />

ne générale <strong>de</strong> superficie par commune est <strong>de</strong><br />

1.457 hectares.<br />

ia Régie et le Droit te Ferpsitioii<br />

Dijon, 3 janvier.<br />

Le prociur©ur général près la Cour d'appel<br />

<strong>de</strong> Dijon vient d'être avisé qu'un .arrêt <strong>de</strong> cette<br />

cour relatif au droit <strong>de</strong> perquisitions effectuées<br />

par las agiemts die la Régie est ianlimmé par la<br />

Cour <strong>de</strong> cassation.<br />

Les faits qui avalant motivé cet arrêt sont<br />

lias suivants :<br />

Le 24 novembre 1909, procès-verbal était<br />

idrassé contoie las nommés Bard et Caron, à la<br />

suiiilie <strong>de</strong> perquiislitions faites à leur domicile<br />

commun, à Beaune, par cinq employés <strong>de</strong> la<br />

IRégla, en vue d'établir quliûs s© livraient frau-<br />

duleuisemiant à la fabniication <strong>de</strong>s allumottes.<br />

L'aiffaine étaiit appeilée <strong>de</strong>vant le tribunal<br />

corracitionnal qui, te 3 décembre 1909, faisant<br />

application do la loi dtu 8 ayrtl 1816, acquittait<br />

les prévenus, paire© que las préposés <strong>de</strong> la Ré-<br />

gla n'étaient pas assistés dlun oîfieiier <strong>de</strong> poiM-<br />

ce juidiloiaire.<br />

L'administratiion <strong>de</strong>s contatibutions iindirec-<br />

tes interjeta appel et, lie 2 février 1910, la cour<br />

d'appel d© Dijon confiinmait ce jugamant et<br />

idléalarait nuit le procès-verbal dressé conitra<br />

ias dieux .inouilpés, pour les mêmes raisons ;<br />

l'admirn^stmatian .se pourvut alors en caissatiioin.<br />

<strong>La</strong> caur pjupfrcïme vient id© rendire son arrêt,<br />

qui casse et ainmiula celui <strong>de</strong> Sa cour d'appel d©<br />

Lyon.<br />

Cet arrêt fait ressortir qu'il y a une Tègle-<br />

toaatation distiinote pour les visites <strong>de</strong>s agents<br />

idle la Régie dans le domicile <strong>de</strong>s pairtïcuJfisrs,<br />

selon crue ices visites sont opérées dans les lo-<br />

caux d'iiabitatioin FTOipnemeirnt diite ou dans<br />

tous autres locaux.<br />

Dans 1© pnamiisr cas. l'crdonmance du juge<br />

isuiffit, .et la présence d'un oîifrlaiar <strong>de</strong> poltoe<br />

judiciaire n'est pas iradispensaKle.<br />

Dans le <strong>de</strong>uxième cas seiuilememt, il y a lieu<br />

<strong>de</strong> jusbit ier da rétablissameni d'un oindre <strong>de</strong> vi-<br />

site et <strong>de</strong> se faire accompagner par rafl'icier d©<br />

poil:». r<br />

<strong>La</strong> Grâce <strong>de</strong> Durand<br />

<strong>La</strong> campagne pour la libération<br />

Paris, 3 janvieT.<br />

Au sujet <strong>de</strong> la réimion qu'il a tenue hier<br />

après-madii, le comité confédéral communique<br />

à la presse la noto suivante :<br />

' iLe Comité confédéral, réuni extaordiinaire-<br />

ment le 2 janvier 1911, en présence <strong>de</strong> la 00m-<br />

' mutation <strong>de</strong> pain© à sept ans <strong>de</strong> réclusion du<br />

oondamné à mort, l'ouvrier Durand, secrétaire<br />

du syndicat <strong>de</strong>s charbonniers du Havre, rap-<br />

pelle que l'objet <strong>de</strong> la campagne entrepris©<br />

par lui, en coraformité <strong>de</strong>s décisioins <strong>de</strong>s orga-<br />

nisations ouvrières, a été ©t reste la libération<br />

complète et définitive <strong>de</strong> -notre camara<strong>de</strong>.<br />

» En conséquence, il -ne voit dans la commu-<br />

tation <strong>de</strong> peine qu'un compromis scandaleux<br />

fait entre la vérité, les preuves d'innocence<br />

<strong>de</strong> Durand et les exigences <strong>de</strong> la réaction<br />

capitaliste ; enregistre avec satisfaction l'en-<br />

thousiaste plan <strong>de</strong> réprobation manifesté par<br />

les travailleurs, mouvement qui ira en sac<br />

centuant et qui déjà a gagné les milieux dans<br />

lesquels les principes d© justice sont encore<br />

©n oousidératjon.<br />

D Adresse sas remenciemeuts à toutes les<br />

organisations étrangères qui se sont jointes<br />

à toi ;<br />

i Déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> poursuivre jusqu/à. satistactton<br />

complète 1" agitation entamée ;<br />

> Donne mandat à la commission <strong>de</strong> la gi-è-<br />

ive générale, d'accord avec le bureau oomfédlé-<br />

rai, d'organiser ladite campagne par voie d'af-<br />

fiches, <strong>de</strong> tournées, <strong>de</strong> réunions, <strong>de</strong> meetings<br />

en vue <strong>de</strong> préparer un momvamant général d©<br />

.kouites les forces ouvrières organisées. »<br />

A la suite d© la réunion, 1© comité do grève<br />

générale s'est réuni pour rédiger les termes<br />

id'-un appel.<br />

Donc, les agitateurs n© désarment pas, ils<br />

'étendant leur action en i>ro\Tnice, puisque du<br />

Havre on télégraphie que l'arrêt complet du<br />

(travail sur le port est imminent et qufà De-<br />

nain, jeudi prochain, un© gran<strong>de</strong> manifesta<br />

tton> <strong>de</strong> protestation, sera organisée par les ad-<br />

miniistratilojis du Symdicat <strong>de</strong>s mioeurs, du<br />

Syndicat métallurgique et <strong>de</strong>s coopératives<br />

ouvrières et particuiières réunies.<br />

Au comité <strong>de</strong> grève<br />

Paris, 3 janvier.<br />

Gointonmémeinil, au mandat qui lui a été don-<br />

né hier par 1© comité confédéral, le comité<br />

île crève générale s'est mis aujourdi'hui mémo<br />

7, l'œuvTe en vue do pTéparer un mouvement<br />

t'énéral <strong>de</strong> toutes les forces ouvrières orga-<br />

MI M°ThiUvllier, sscaétaire d© l'Union <strong>de</strong>s syn-<br />

dtaîts <strong>de</strong> la Seine, a doniné m matin à un <strong>de</strong><br />

INCIDENTS MILITAIRES<br />

Le matelot russe tué à Toulon<br />

Toulon, 3 janvier.<br />

Les obsèques du matelot russa Zamoui Gab-<br />

sabiroff, tué dans la soirée du 1" janvier sur<br />

0i3 glacis <strong>de</strong> la poudrière Sainte-Annie .par lo<br />

factionnaire Call, du 111" d© ligne, ont eu -lieu<br />

c© matin.<br />

Le défunrt appartenait à la religion musul-<br />

man© ; il n'y a pas eu da cérémonie .religieuse<br />

©t ie oorooeil a été simplement transporté sur<br />

un corbiiHard drapé <strong>de</strong> blanc.<br />

<strong>La</strong> corbillard était précédé <strong>de</strong> plusieurs cou-<br />

ronnes portées par les marins russes et les<br />

marins et soldats français et offertes par l'é-<br />

quipage du Slava et par le 111" <strong>de</strong> ligne, ainsi<br />

que .par la vdlo <strong>de</strong> Toulon.<br />

1© factioininaiT© Gall, qui tira le coup d© feu<br />

martel, avait tenu à être .parmi les porteurs <strong>de</strong>i<br />

couronnes.<br />

Les officiers <strong>de</strong> létat-major du Slava con-<br />

duisaient la <strong>de</strong>uil ; tous les navires <strong>de</strong> l'esca-<br />

dre et ics .troupes d© la garnison avaient en-<br />

voyé <strong>de</strong>s délégations.<br />

Le cortège était composé <strong>de</strong> toutes les auto-<br />

rités d© la ville, notamment du vice-amiral<br />

Jiauréguiiberry, du préfet maritime, <strong>de</strong> M. Gas-<br />

qnet, maire, et <strong>de</strong> ses adjoints, M. Arnault,<br />

sous^préfet, la plupart <strong>de</strong>s membres du con-<br />

seil municipal, las colonels d'infanterie <strong>de</strong><br />

ligne, d'infanterie coloniale et d'artillerie.<br />

<strong>La</strong>s honneurs ont été rendus par un piquet<br />

<strong>de</strong> marhis russes en armes.<br />

LES RELATIONS IHTSEHAÏU<br />

Triple entante et triple alliance<br />

Berlin, 3 janvier.<br />

<strong>La</strong> presse ailiemando s'occupe beaucoup <strong>de</strong><br />

ia note russe annoncée par <strong>de</strong>s organes russes<br />

©t anglais relative à la tripla entente.<br />

Le ccCTespondianit <strong>de</strong> la Gazette <strong>de</strong> Cologne<br />

à Samt-Peterebourg, écrit à ce sujet : '<br />

On ccanmeint© très vivement rtmifoimation<br />

d© la Novoie-Vremia dame les car<strong>de</strong>s diploma-<br />

tiques d© Saiint-Pêtersboiuii'g; on croit voir dans<br />

la répétition presque littérale <strong>de</strong> la déclara-<br />

tion du chancelier, au Reiohstag, augmentée<br />

d'un© restriction qui limiterait à l'Asie la par-<br />

te© ds cette ciéoiairation,, le désir <strong>de</strong> corriger<br />

et d'affaiblir oatt© décCaratoon.<br />

» Un tel désir a évl<strong>de</strong>mmeint peur origine les<br />

susceptibiEÈités <strong>de</strong> tiens ; on s'en étonina beau-<br />

ciotuip, car, ainsi qu'on le sait, les paroles pro-<br />

noncées par la ChainiaeiœT fuirent au préaiiabO©'<br />

soumisas au gouvernement russa qui les ap-<br />

prouva. »<br />

<strong>La</strong> conservatrice Post déciiar© que ce tiers<br />

est évidiammant la Ftaaince,qui désir© s'assuirer<br />

le soutien da la Riusisàe pour un© poîiitiq.uie bal-<br />

aloms amit pris le pouvoir pour rectifier<br />

leur poli/lique.<br />

Les recenites déclaratiious <strong>de</strong> M. Maura, à<br />

Valladalki, sont nettememit hostiles au gou-<br />

vernement, qu'il avait ménagé Jusqu'à pré-<br />

sent ; elles Femblanit inspirées par le déplaisir<br />

avec lequel les conservateurs voient co rappro-<br />

ohemianrt auitire 1© mimiistèr© et las moret.istes,<br />

qu'ils considérant coiinrne leu'rs ennemis <strong>de</strong>-<br />

puis qu'ils provoquèateat la chut© <strong>de</strong> M.<br />

Maiura.<br />

Par contra, le Libéral opim© que l'hostilité<br />

<strong>de</strong>s oonsarvat&uirs doit enicouragcr M. Canale-<br />

jus dans un© pcâÉkrufô démocratique, qu© la<br />

grani<strong>de</strong> majorité du pays soutiendra.<br />

AU VATICAN<br />

L'union dss Eglises<br />

Rome 3 janvier.<br />

Dans la lettre quCdl adresse aux délégués<br />

apostoliques d'Orient, le Pape annonce ia con-<br />

damnation <strong>de</strong> l'écrit du prince Max <strong>de</strong> Saxe.<br />

Sa Sainteté éniumère toutes les erreurs théo-<br />

logiques et historiques <strong>de</strong> l'artiiole publié dons<br />

la revue Rome et l'Orient, et invite les délé-<br />

gués à .empêcher les erreurs <strong>de</strong> se répandre au<br />

milieu <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> l'Oriiant.<br />

Le Pape annonce enfin que l'auteur <strong>de</strong> l'ar-<br />

ticle, qui l'écrivit inconsidérément mais <strong>de</strong><br />

bonne foi, a réprouvé ses erreurs et a déclaré<br />

s© soumettre au Saint-Siège.<br />

<strong>La</strong> démission du Nonce à Vienne<br />

Rome, 3 janvier.<br />

Le Journal d'Italie s© dit en mesure <strong>de</strong> con-<br />

firmer que Mgr Granit© di Betaont©, nonce à<br />

Vienne, a adressé une lettre au Pape pour lui<br />

offrir sa démission pour causa <strong>de</strong> santé.<br />

D'après le même journal, Pi© X a répondu<br />

en reimareiaint le nonce <strong>de</strong>s services qu'il a<br />

rendus à l'Eglise ; il accepte sa démission et<br />

lui confirme ses sentiments <strong>de</strong> bicnveililance.<br />

ik REPUBLIQUE POU<br />

LE RECORD LIE LÂ T. S. F.<br />

Londres, 3 janvier.<br />

Le Cedric, paquebot d© la Compagnie White-<br />

Star, vient d'établir lie record <strong>de</strong> la télégra-<br />

phie sans fil 'en communiquant en .même temps<br />

avec les <strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong> l'Océan Atlantique.<br />

C'est la première fois que ie fait est réalisé,<br />

au dire même <strong>de</strong>s diraoteurs <strong>de</strong> la Compagnie<br />

Marconi, et il l'a été sans l'emploi d'aucun<br />

appareil nouveau ou spécial.<br />

Lo Cedric possè<strong>de</strong> une installation i<strong>de</strong>ntique<br />

à celle <strong>de</strong>s grands paquebots ; il y en a cent<br />

actuellement qui ont la même et l'opérateur<br />

a probablement été favorisé par les conditions<br />

atmosphériques exceptionnelles qui lui ont<br />

permis d'atteindire <strong>de</strong> la même longitu<strong>de</strong><br />

l'Angleterre et l'Amérique.<br />

Il faut noter en outre que 1© message a été<br />

transmis <strong>de</strong> nuit et l'on a déjà remarqué que<br />

l'obscurité facilita les communications à<br />

gran<strong>de</strong> distance ©t double presque la portée<br />

<strong>de</strong>s appar eils.<br />

<strong>La</strong> Santé <strong>de</strong> l'Enmereur îrançois-Josepû<br />

Vienne, 3 janvier.<br />

Suivant las 'Communiqués officieux, l'empe-<br />

reur a passé une nuit tranquille ; dans la ma-<br />

tinée, il a expédié les affaires d'Etat.<br />

Dans l'ento.uirag.e du souverain,, on assure<br />

qu'il n'y a nullement lieu <strong>de</strong> s'inquiéter <strong>de</strong><br />

l'indisposition <strong>de</strong> l'empereur, qui consiste en<br />

un coryza et une légère Irritation du larynx.<br />

On ajoute que les mesures dis précaution<br />

toutes spéciales que le conseiller docteur<br />

Kerzl prend ©n oe moment s'expliquent par 1©<br />

fait du refroidissement dont l'empereur a<br />

souffert il y a trois ans dans <strong>de</strong>s circonstances<br />

semblables et qui .amena chez le souverain un<br />

fort catarrhe.<br />

Depuis ce temps, lia monarque est resté très<br />

exposé à ces sortes d'aff>ections.<br />

Franc ois-Joseph, qui doit toutefois gar<strong>de</strong>r la<br />

Chambre pendant plusieurs jours, prolongera<br />

son séjour à Schcenforurai; il n'assositera pas au<br />

grand bal <strong>de</strong> la cour du 10 janvier.<br />

Les Anarchistes<br />

Les anarchistes assassins <strong>de</strong> Houndstitch. —<br />

Bataille sanglants. — Siège d'une maison<br />

Londres, 3 janvier.<br />

<strong>La</strong>s lecherches <strong>de</strong> la police au surjet <strong>de</strong>s as-<br />

sassins du quartier <strong>de</strong> -Hoondstitch se pour-<br />

suivaient <strong>de</strong>puis plusieurs semaines.<br />

Cette muit, plus do 700 'policiers, appuyés par<br />

<strong>de</strong>s trompes, ont leintouiré le district die Houn«3s-<br />

titcih, où l'on avait <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> croire que<br />

s'étaient cacbés les assassins Peter The Paim-<br />

ter et Fritz.<br />

Elflie a pau à peu resserré le cercle, puis ©Hé<br />

a fait évacuer les maisons voisines da l'immeu-<br />

ble suspect.<br />

<strong>La</strong>s soupçons étaient fondés ; à peine les <strong>de</strong>r-<br />

nières dispositions éta'ietnt-elias prises que <strong>de</strong>s<br />

coups <strong>de</strong> feu partaient <strong>de</strong> la maison cernée ;<br />

une véritable bataille s'engageait ; revolvers<br />

et carabines se mirent <strong>de</strong> la parti© ; un ser-<br />

gent <strong>de</strong> la Sûreté tomba blessé à la poitrine<br />

par une balle i<strong>de</strong>ntique à celles employées par<br />

les assassins.<br />

Au bruit d© 'la fusilla<strong>de</strong>, un détachement d©<br />

scots-guards arriva <strong>de</strong> la Tour-<strong>de</strong>-Londmes<br />

pour ai<strong>de</strong>r la police.<br />

11 était 11 h. 45 ; une foule immense se pres-<br />

sait sur le lieu du ccanîlit, mais les agents ne<br />

permettent à personne d'approcher.<br />

Des lignes <strong>de</strong> police barrent toutes les rues ;<br />

ou voit <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>rrière les chcmiinées <strong>de</strong><br />

tous les bâtiments enviironnanis ; ii semb.'e<br />

impossible que les auarchistes puissent s'é-<br />

chapper, mais an prévoit qu'au <strong>de</strong>nruier mo-<br />

ment, les malfaiteurs se sntei<strong>de</strong>ronit.<br />

Les assassins occupent la chombr© à icou-<br />

oher <strong>de</strong> l'étage supérieur d© l'édifice ; les<br />

agents ont démoli quelques hangars, près d'u-<br />

ne brasserie, afin d© mieux surveiller la mai-<br />

son .<br />

Un cordaMaier,, qui est monté sur le toit<br />

donananit sur la chambre à coucher, a reçu<br />

<strong>de</strong>ux coups <strong>de</strong> revolver, <strong>de</strong>nt un a traversé ses<br />

vêtements.<br />

Les agents ont fait <strong>de</strong>scendue 1© cordonnier,<br />

qui a déclaré qu© la chambre contenait ciniq<br />

hommes, qui l'ont terrorisé.<br />

Les policiers occupent la maison <strong>de</strong> l'autre<br />

coté die la nue, et tisneinit ties fenétreis sur les<br />

persodiiaies qail se montrent à la lain&tpe <strong>de</strong> ta<br />

mEunsardie.<br />

Il y a, dit-on!, plusieurs anarchistes ; <strong>de</strong>s dé-<br />

tachements <strong>de</strong> troupes sont postés sur un© po-<br />

sition élevée, d'où ils pourront fusiller les as-<br />

sassins s'ils essaient d© s'échapper.<br />

A midi 50, la fusilla<strong>de</strong> continu© ; on a en-<br />

tendu sept coups do fusil et <strong>de</strong> revolver en<br />

un© minute.<br />

L'agent <strong>de</strong> la Sûreté Chesham a été légère<br />

ment blessé par un coup d© feu tiré d\iine mai<br />

son.<br />

Des renrforts d'agents <strong>de</strong> police continuent â<br />

arriver ; <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s écossais sont places aux<br />

<strong>de</strong>ux extrémités <strong>de</strong> Sydney-Street et tirent,<br />

dés que les assiégés se montrent à la fenêtre.<br />

Le cadre <strong>de</strong> la fenôtme est démoli : M. Wins-<br />

ton-Churchill, ministre <strong>de</strong> rintérieur, est sur<br />

les lieux.<br />

Londres, 2 heures.<br />

Deux compagnies d© gar<strong>de</strong>s écossais avec<br />

un canon à tin 1 rapi<strong>de</strong> sont en route pour<br />

Sydney ^Street ; la maison assiégé© est aotuell-<br />

lèment eai flammes ; les pompiiars arrivent et<br />

mettent les pompes en batteaiie.<br />

Londres, 3 heures.<br />

L'incendie fait <strong>de</strong>s progrès rapi<strong>de</strong>s ; les as-<br />

siégés sont montés sur le toit, Us tirent sur<br />

les soldats et sur la police.<br />

De fortes explosions se font entendre dans<br />

lia maison ; trois canons viennent d'être ame-<br />

nés par l'artillerie montée.<br />

Bqueuse au Maroc ; eCfie ajoute<br />

B est inutile d'expliquer longuiement<br />

qu'une teffiie eutenta limitée à l'Asie n'aurait<br />

pour nous aucune valeur.<br />

En Asie, noius serions en- face <strong>de</strong> la Rus-<br />

sie, à laquelle nous avons reconnu en Perse<br />

sa sphère d'intérêts écoinomiques et politiques;<br />

nous nous sommas mâsefpvés ie droit dTuin che-<br />

miin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> raccord et rien da plus..<br />

Si la Rroissie défigurait ainsi le sens <strong>de</strong> ses<br />

conveimtions, édile agirait contre la bonne Coi. »<br />

Même mécontentement chez le pangerma-<br />

niiste Tsegîichc Rundschau.<br />

Paris, 3 janvier.<br />

Le Temps reçoit <strong>de</strong> son, corresipondant à<br />

Berlin les curieux renseigueinients qui suÈ-<br />

vcmt sur les carnseries <strong>de</strong> Postdam, qui au-<br />

raient été un véritable traquierniard où une fois<br />

d© pCros la Russie se serait laissé prendre.<br />

Vccci qjuelques intéressants renseign©-<br />

îmeots qui me parviennent die bonne .source et<br />

auxquaîB la Novoie Vremia donne un intérêt<br />

d'aotualiité :<br />

« Les premières conversations <strong>de</strong> Postdam<br />

eurent lieu entre M. do ICiiKlIerten-Waechtea* et<br />

M. Saeeooî ; reutretiein ne semblait avoir<br />

rien da solienmeî, ni da définitif ; on causa<br />

aboudaimment avec confiance et avec entrain<br />

sains jeter tous les mots dans la balance dli-<br />

plomatiique.<br />

» Ou s'occupa <strong>de</strong> la Perse, on se fit beaucoup<br />

d© pnomesses.<br />

» Le leudlemaiiu se lut M. <strong>de</strong> Bethmianu-Holl-<br />

weg qui causa ; 1© ton. fut bien différent ; lie<br />

chancelier, dit-on, remercia gravement <strong>de</strong>s<br />

paroles importantes éobaugées la vellù», en<br />

prit acte, en se féliaitant <strong>de</strong> cette nouvelle<br />

amélioration dans les rapports <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays,<br />

M. Sasonof un peu surpris reaulra à Saiût-<br />

PétersbouTg, comptaut peut-être qu© le temps<br />

et les é vénements attén/ueraiianit <strong>de</strong>ux^nêmies<br />

l'importance qu'il sentait coniîusémeut exces-<br />

sive da cette première démarche diplomati-<br />

que.<br />

Le caleuil était inexact ; après quelques<br />

semaines <strong>de</strong> silence, M. Sasomorf vit airiiver<br />

chez lai le comité <strong>de</strong> Pourtalès ; il s'agissait<br />

d© confirmer officiallamemt les paroles jetées<br />

dans la première journée d'époniiiiiement à<br />

'Posfcdlam.<br />

M. Sasonof s'exécuta ; ensuite vint la<br />

séance du Beichstag avec la discours <strong>de</strong> M.<br />

<strong>de</strong> Bethmianin-Holilweg ; lies journaux ont per-<br />

mis <strong>de</strong> suivre <strong>de</strong>puis la marche d© l'affaire. »<br />

Lonidirias, 3 janvier.<br />

On envisage lai sans émotiion- le procitaiin. en-<br />

voi <strong>de</strong> ia note nusse^allemandia, où M. Saso-<br />

uaf doit d'après un télégramme récent dp'<br />

cionieiS.pondant du Times résumer les résultats<br />

<strong>de</strong> l'entrevue <strong>de</strong> Postdam.<br />

Oepand;anit,parm îles détaills d'aillerurs sujete<br />

à caution, que contenait ce télégramme, daux<br />

points causent dans las cercles bien informés<br />

un êtoaanement qui s'était déjà produit au ietn-<br />

<strong>de</strong>miaàn <strong>de</strong> l'entrevue d© Postdam.<br />

Il s'asit die i'eingagement que ia Russie sem-<br />

ble avoir pris <strong>de</strong> construire à ses frais l'em-<br />

branchement KlianikinrEagdad.<br />

On n© voit pas .ici comment la gouvernement<br />

nussa entend oanciBter avec la défense <strong>de</strong> ses<br />

intérêts comnieraiaux en Perse la construction,<br />

d'un embranchement qui ne saunait profiter<br />

qu'au commerce aHemanid.<br />

D'autre part, on est également surpris ourrasques <strong>de</strong> plui© et <strong>de</strong> nei-<br />

ge se sont abattues sur divers points du dé-<br />

partement, provoquant un© nouvelle crue <strong>de</strong><br />

la Marna et d© ses affluants.<br />

<strong>La</strong> température s'est brusquement refroidie<br />

dans l'après-midi ; la oeige tombe par gibou-<br />

lées.<br />

Grenoble, 3 janvier.<br />

<strong>La</strong> neige tombe en aboudanc© <strong>de</strong>puis hier<br />

matin sur Gremobi© et la région,<br />

Peraxigman, 3 janvier.<br />

Une nouveKe bouirrasqu© da neige s'est<br />

abattue sur le haut département ; <strong>de</strong>s viltagas<br />

sont Moqués, notamment oe3sui d© Porté dont<br />

les habitants mauqiuieint d© vivres.<br />

Le préfet a pris <strong>de</strong>s mesures pour ravitail-<br />

ler las hafoutenfe.<br />

Sur mer<br />

Marseille, 3 janvier.<br />

Un foTimiMabl© ouragan -nord-ouest s'iest dé-<br />

chaîné, ce matin, sur notre ville et les etnvi-<br />

rons.<br />

<strong>La</strong> température est brusquement <strong>de</strong>scendu©<br />

à 3° au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> zéro sur la côte.<br />

Au large, la mer est démonté© ; tous les cour- i<br />

riiars sont en rctaral ; il y a <strong>de</strong>s bateaux qui<br />

sont attendus <strong>de</strong>puis trois jours < on craint !<br />

<strong>de</strong>s sinistTes.<br />

<strong>La</strong> .misère <strong>de</strong>s pêcheurs bretons<br />

Paris, 3 janvier.<br />

MM. Le ©aïl et Plouzamê, députés du Finis-<br />

tère, ont écrit au mi&ntotoe <strong>de</strong> fe. marimie pour<br />

lui signaler la misère <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> pê-<br />

cheurs, notamment du sud dtu Finistère, par<br />

suite <strong>de</strong>s vloilentias iternpêitas qui n'ont cessé,<br />

<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux mais, <strong>de</strong> séviT sur îles côtes brë-<br />

tannes.<br />

Quelques-iuins <strong>de</strong>s p&cheuirs omrt perdu louir<br />

embanicatian ou une parti© d© teur. matériel ;<br />

d'oiutrias ont fait <strong>de</strong>s pertes d'engins <strong>de</strong> pêche<br />

et da filets. A Audlame et à Poulzgoaizec, no-<br />

tamment, plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mille filets à raie,<br />

mouillés en mer et entraînés par l'ouragan,<br />

n'.ont pu être retrouvés.<br />

Les députés du Finistère damandieirt au .mii-<br />

nistne <strong>de</strong> déposer unie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédits <strong>de</strong>s-<br />

tinés -à venir en ai<strong>de</strong> aux 'pêcheurs bretons si<br />

durement éprouvés.<br />

Aéronautique<br />

33K "J?KÈBJES WBIGHI rLAlDENÏ<br />

New-Yiorti, 3 janwar.<br />

On saS -truie lias frères Wright ont intenté un<br />

procès à l'Aéro-Oorporation Company, <strong>de</strong><br />

New-York, organisatrice du meeting <strong>de</strong> Bel-<br />

inonrtr-Park.<br />

<strong>La</strong> cause est actueMement pendante <strong>de</strong>vant<br />

le tribunal <strong>de</strong> New-York, qui sera appelé à se<br />

prononcer bientôt.<br />

On se souvient <strong>de</strong>s faits qui ont motivé 1©<br />

procès : les fràres Wright, forts <strong>de</strong> leurs bre-<br />

veta, voûteront toiteridar© l'entrée d'appareils<br />

européens teai Amérique ; Pauihan ©t Farmian<br />

furent viotianes <strong>de</strong> leurs vexations ; Glanh<br />

Curtlss, lui aussi, eut maiiliie à partir avec<br />

eux.<br />

Afin d© déci<strong>de</strong>r les aviateurs européens,<br />

qui ne voiuliailant pas venir à B©imon.t-Park<br />

sans avoir toutes les garanties contre les re-<br />

\wiidooatioinis <strong>de</strong>s Wright, l'Aéro-Goriporatian<br />

alla trouver les daux Wright, qui <strong>de</strong>mandè-<br />

rent 125.000 francs pour ne pas user d© laurs<br />

droits.<br />

Un acooTid fut conclu ; les frères Wright re-<br />

çurent tes 50,000 fr. avant le meeting <strong>de</strong> Bel-<br />

mont-Poirk ; ils <strong>de</strong>vaient toucher les 75,000 fr.<br />

restant si les résultats financiers <strong>de</strong> l'entrepri-<br />

se étaient satisfaisants.<br />

D n'en fut rien ; il y eut un million <strong>de</strong> dé-<br />

penses oointre 940,000 francs d© recettes; l'Aéro<br />

Gorporatiioni refusa donc <strong>de</strong> payer les 75,û(X)<br />

fraocs.<br />

Les Wright firent valoir qu'un© clause du<br />

traité indiquait que les dépenses du circuit <strong>de</strong><br />

BélmoDit-Park n© <strong>de</strong>vaient pas dépasser 625,000<br />

francs et qu'iis étaiiemt donc en droit <strong>de</strong> ré-<br />

clamer ce qui leur revenait.<br />

On ne sait si les Wright auront gain d©<br />

cause .maiis Popiiniou publique leur est nette-<br />

ment défavorable.<br />

LES FUNÉRAILLES DE M0ISAKT<br />

New-Oiniiôams, 3 janvier.<br />

Les fuméraStes da Moisaut ont eu lieu avec<br />

une grandie sioùeuniilté.<br />

Parmi les oo-uronnies on remarquait came<br />

<strong>de</strong> ÏAé-no-Gliub <strong>de</strong>s Etafe-Unis, d'Angleterre et<br />

<strong>de</strong> France.<br />

EES-OBSÈQUES DU LIEUTENANT DE CâpMOST<br />

Versailles, 3 janvier.<br />

Ce miatilni, a eu lileu à l'hôpital miMAair© la<br />

iavée du corpis du lieutenant <strong>de</strong> Oauimout.<br />

Après unie court© cérémonie, la corps est<br />

parti en touaigonhautomobile' ponir Paris.<br />

L'administration gâte tout c© qu'elle touche t<br />

aimai, dans beaucoup <strong>de</strong> communes, l'ordon-<br />

nateur exigeait que les vieillards et les infir-<br />

mes vinssent à son domicilie retirer <strong>de</strong> ses<br />

mains les bons d'assistance qui leur étaieinit<br />

alfloués. .<br />

Nous empruntons à la Vie municipale, <strong>de</strong><br />

M. Daure. la note suivante, qui met bien les<br />

choses à point :<br />

Depuis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, nous recevoms<br />

fréquemment <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nos abonjiés<br />

nous consultant sur la queatoin <strong>de</strong> savoir<br />

pourquoi ia signature <strong>de</strong>s bons mensuels est<br />

attribuée à l'ordonnateur <strong>de</strong>s bureaux d'as-<br />

sistance et nous signalant en même temps les<br />

abus les plus imtoléirableis au sujet <strong>de</strong> la dis-<br />

tribution <strong>de</strong>s bons. Depuis un mois, <strong>de</strong>s lettres<br />

da cette nature se trouvent dans chacun do<br />

nos courriers, et un d© nos correspondants<br />

nous signai© i'attitudo particiUilièTcment odieu-<br />

se d'un ordonnateur qui s'ingénia à humilier<br />

les malheureux obligés <strong>de</strong> se rendre chez lui<br />

pour retirer las bons mensueilis.<br />

Nous savons <strong>de</strong>puis longtemps quels abus<br />

ee produisant au sujet da la distribution <strong>de</strong>s<br />

bons d'assistance aux viéilards, aux infirmes<br />

et incurables bénéficiant <strong>de</strong> la loi du 14 juillet<br />

1905. et nous avons personnellement fait les<br />

efforts les plus pressants pour arriver à y<br />

faire mettre un terme. Non seulement nous<br />

avions indiqué dans notre numéro du 8 no- j<br />

vembre 1908 un moyen pratique d'atténuer<br />

l'importance dia ces abus, mais nous n'avons<br />

pas été étranger à l'intervention d© parle-<br />

rn.entair.es qui, par <strong>de</strong>ux fois, ont questionné<br />

à la tribune M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur, dons<br />

la réponse a été chaque fois satisfaisante :<br />

Dans la séance du 28 novembre 1908 (VOMT<br />

Journal officiel du 29 novembre, Chambre <strong>de</strong>s<br />

députés, page 2733), M. le ministre <strong>de</strong>s finan-<br />

ces. IntSircmpant M. <strong>de</strong> Gailhard-Bancei, dé-<br />

clarait qu© la distribution <strong>de</strong>s bons au « dn-<br />

micUie personnel » <strong>de</strong> l'ordonnateur n'était<br />

pas régulière. Mais 1© député d© l'Ardèche,<br />

poussant plus loin ses exigences, s'exprimai*<br />

eu ces termes :<br />

« Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le sous -secrétaire d'Etat<br />

d© donner l'ordre à ses préfets d'exiger que<br />

lias maindats soient distribués à la mairie, qui<br />

est le siège naturel du. bureau d'assistance ».<br />

Et M. ie sous-secrétaire d'Etat à riutéricur<br />

lui répondait :<br />

a <strong>La</strong>s observations <strong>de</strong> notre ooSlègu© sont<br />

.iusitiûées et je donnerai <strong>de</strong>s hnslmctions dans<br />

Ha seins qu'il indique ».<br />

Dans la séance <strong>de</strong> la Chambre du 23 novem-<br />

bre 1909, <strong>de</strong>s précisions encore plue formelles<br />

furent apporiéeis :<br />

A M. Diuciaux-Monteii, qui rappelait les cn><br />

gagements ci-<strong>de</strong>ssus en ces termes :<br />

« M. 1© ministre <strong>de</strong> lintérieiur <strong>de</strong>vait pren-<br />

dr© <strong>de</strong>s mesures pour que les secours aux<br />

vieillards et aux infirmes fussent distribués,<br />

non pas au domicile d© l'ordoinuateur, maris<br />

dans la maison qui appartient à tous, dans la<br />

mairie, qui est la maison <br />

3 lieu.!-,-... sauf le wwiwu.<br />

I"<br />

sev<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MERCREDI 4 JANVIER 191f<br />

1 r^&œszœsLm2&tâia!œ^*-:'œœ; =2t<br />

t,A NEURASTHÉNIE<br />

T q Neurasthénie se manifeste, le plus ha-<br />

wh,oilpment par un état do dépression go-<br />

££2c caractérisé surtout par <strong>de</strong> <strong>La</strong> lassi-<br />

tu<strong>de</strong> dans les membres, <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au<br />

ÎS V d(mle"urs"Tces douleurs sont surtout res-<br />

r^ues à la tète, aux reins à la nuque<br />

niais elles peuvent aussi affecter tout autre<br />

siège et être ressenties dans toutes les par-<br />

ties du corps ou dans les organes profonds :<br />

le Neurasthénique, en im mot, peut souffrir<br />

<strong>de</strong> partout.<br />

Aussi le Neurasthénique se plaint-il cons-<br />

tamment, faisant le désespoir <strong>de</strong> son entou-<br />

rage, et cependant aucun <strong>de</strong> ces organes<br />

n'est atteint, ce qui a fait donner à ces ma-<br />

la<strong>de</strong>s le nom <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s imaginaires.<br />

Pourtant, le Neurasthénique souffre, tl<br />

souff re même à tel point que certains ne re-<br />

culent pas <strong>de</strong>vant le suici<strong>de</strong> ; cest assez<br />

dire que la neurasthénie est une maladie<br />

et une maladie que l'on doit traiter autre-<br />

ment que par le mépris.<br />

Los causes les plus ordinaires <strong>de</strong> la neu-<br />

rasthénie sont les chagrins, les revers, les<br />

.préoccupations <strong>de</strong> toute sorte, le surmo-<br />

nape, etc. Ce sont là les causes occasionnel-<br />

les ; quant à la cause réelle, aujourd'hui<br />

bien connue, elle rési<strong>de</strong> dans un état <strong>de</strong> fa-<br />

tigue, <strong>de</strong> faiblesse <strong>de</strong> la substance <strong>de</strong>s cen-<br />

tres nerveux. Il semble donc que s'il était<br />

possible d'avoir une préparation, un ali-<br />

ment capable <strong>de</strong> régénérer et <strong>de</strong> fortifier<br />

cette substance nerveuse, on seraiit en me-<br />

sure <strong>de</strong> guérir cette redoutable maladie qui<br />

a causé tant <strong>de</strong> ruines et fait tant <strong>de</strong> mal-<br />

heureux.<br />

Eh bien, cette préparation, ce remè<strong>de</strong><br />

existe, c'est le NEURIGENOL.<br />

Sous r influence du Neurigénol, les Neu-<br />

rasthéniques voient disparaître rapi<strong>de</strong>ment,<br />

en en supprimant la cause, les symptômes<br />

qui leur ren<strong>de</strong>nt la vie insupportable.<br />

D 1 ' T. H.<br />

Lè Neurigénol se trouve dans toutes les<br />

pharmacies et au dépôt général : Droguerie<br />

Pharmaceutique <strong>de</strong> la Gare, CO, rue Bavard,<br />

<strong>Toulouse</strong>. Prix : 4 fr. 50 (joindre 0 fr. 60<br />

pour le port). Franco par 6 flacons.<br />

il, <strong>de</strong> la dyspepsie, <strong>de</strong> l'insomnie et<br />

Circulaire épiscojpale<br />

Monseigneur PEvêque adresse au clergé die<br />

Fon diio'èse une letitie circiilair© pour lui laine<br />

cominaître'les résultats <strong>de</strong> l'examen <strong>de</strong>s jaunes<br />

prêtres et fixer l'itinéraire <strong>de</strong> la tournée pas-<br />

torale 'pour l'année 1911.<br />

Cette tournée comprend une partie <strong>de</strong> lar-<br />

rcudiissement <strong>de</strong> Millau et l'arrondissement <strong>de</strong><br />

Saimrt-Âfftnique.<br />

Elle commencera le 2 mars, quatrième di-<br />

manche <strong>de</strong> Carême, jour où Monseigneur TE-<br />

yôque doit arriver à Aguessac.<br />

Le 7 avril, Sa Gramnew neutre à Ro<strong>de</strong>z peur<br />

y célébnaT la Semaine sainte et las fêtes <strong>de</strong><br />

Pâques.<br />

Le 30 avril, second dimanche après Pâques,<br />

Momseig'neiuir commence à Vabres la second©<br />

partie <strong>de</strong> la tournée et aie vient à Rodiez 1<br />

13 mai.<br />

Le 24 mai, veille <strong>de</strong> l'Ascension, ta. troisième<br />

partie <strong>de</strong> la tournée s'ouvre à Salies-Guram et<br />

ee termine le 2 juin, jouir <strong>de</strong> retour <strong>de</strong> Monsei-<br />

gneur à Rodiez.<br />

RODEZ. — Conseil <strong>de</strong> guerre. — Dams raa<br />

<strong>de</strong>iriniière audiance, le conseil <strong>de</strong> guianre du 16e<br />

corps d'armée, présidé pair M. Dion, colonel<br />

au 81° die lijgne, a eu à stefïmer fluor l'affaire sui-<br />

vante :<br />

Jean Durand, 26 ans, né à Sauit-Martin-<strong>La</strong>-<br />

îan<strong>de</strong> (Cantal), soldat au 122e <strong>de</strong> ligne', en<br />

garnison à Ro<strong>de</strong>z, voyageant isolément d'un'<br />

corps à iuin autre, déserta.<br />

Durand, oui était défendu par M° Sauma<strong>de</strong>,<br />

a été oondiaimné à <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> prison.<br />

En cour d'appel. — Dans son audience du<br />

30 décembre, la troisième chambre <strong>de</strong> la cour<br />

d'appel <strong>de</strong> Montpellier a statué sur l'affaire<br />

suivante :<br />

G.eamaiiine-Eugénie-Ro.sail:ie Oanabasse, épou-<br />

se <strong>La</strong>pait©, âgé© <strong>de</strong> 27 ans, ménagère à Mil-<br />

l'am, rue Louis-Blanc, 18, était condamné©, ]©<br />

16 inovembne <strong>de</strong>irniier, par le tribunal correc-<br />

tionnel <strong>de</strong> Millaiu, à 100 francs d'aman<strong>de</strong> avec<br />

siwisDs poiuir coups et blessures volontaires sur<br />

sa fille légitime.<br />

Sur appel du ministère public, lia cour ré-<br />

formant la décision dies premiers juges, a con-<br />

itaimime la prévamie à un mois d© prison sans<br />

sursis.<br />

MILLAU. — Femme brûlée vive. — Le 1er<br />

janvier, à <strong>de</strong>ux heures d© l'après-midi, me<br />

1 ©yrollerie, un© vieille femme iinlïinme, Mm©<br />

veuve Rascal, laiisisé© seule quelques instants<br />

eut, samis doute, besoin d© se lever et tomba<br />

sur lie poêle, qui était ar<strong>de</strong>nt. Ses habits s'era-<br />

•lulammareimt.; on la trouva étendu© sur lie" par-<br />

quet, les lèvres carbonisées, les ©ils rôtis, pres-<br />

que tout le corps tuméfié.<br />

M. l'abbé Anribat, vicaire à Saint-Martin ac-<br />

courut et, au milieu <strong>de</strong> la foule affolé* <strong>de</strong>s<br />

crus et <strong>de</strong>s pleurs qui emplissaient la cham-<br />

bre il put administrer à la pauvre martyr©<br />

1 extrema-cineiian.<br />

Mm© vetuye Rascal expira à huit heures du<br />

SOT, et, saur le même palïer, .presque à la mê-<br />

me ncuro-, s'éteignait diojncament une jeun©<br />

femme <strong>de</strong>puis longtemps mala<strong>de</strong>, Mme So-<br />

l<strong>de</strong>r.<br />

maiin. Cet audacieux valeur est <strong>de</strong> la commu-<br />

ne d© Pescadoires et liabite dams 1» voisinage<br />

du champ où il a été surpris.<br />

Une amen<strong>de</strong> bien méritée lui sera icortaime-<br />

ment inrtigée. Cela, peut-être, lui aenivia <strong>de</strong><br />

leçon.<br />

SAINT-GERY, — Répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s. —<br />

M. Berty, commissaire d© police à Gahoirs, a<br />

prélevé," vendredi matin, chez les laitiers, épi-<br />

ciers et boulangers do Saint-Géry et <strong>de</strong> Vers,<br />

<strong>de</strong> nombreux échantillons, qui ont été scellés<br />

en présence <strong>de</strong>s persan/nes intéressées. Ils se-<br />

ront envoyés au laboratoire régional aux Uns<br />

d'analyse.<br />

L'escroc <strong>de</strong> Limogne. — D'après le signale-<br />

ment damné, l'escroc d© Limogne serait passé<br />

à Saint-Giéry lia soir du vol.<br />

U est entré chez M. Qureival, limonadier, a<br />

onze heures et <strong>de</strong>rnie du soir. Il s'est fait ser-<br />

vir successivement <strong>de</strong>ux calés froids et un<br />

morceau <strong>de</strong> pain, 11 aurait, a-t-il dit, manqué<br />

lo train, et une affaire urgente l'appelait à<br />

OahoTs le soir même.<br />

Impru<strong>de</strong>nce. — Le jeun© <strong>La</strong>ur, âgé <strong>de</strong> onze;<br />

ans, dont 1© père est fermier chez M. Rey, no-<br />

taire et maire d© Saint-Géry, s'est brûlé la S-<br />

gur© ©t les maints em mettant le feu à <strong>de</strong> la pou-<br />

dire, qu'il avait placé© sur mie table. Les brû-<br />

lures, sans être graves, seront langues a<br />

guérir.<br />

LABASTI DE-MU RAT. — Conseil municipal.<br />

— Le conseil municipal s'est réuni mardi 27<br />

décembre, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M Alayrao,<br />

maire.<br />

Etaient présents : MM. Aiayrac, d© Gamy,<br />

Brugalièires, Vayssières, Andirieu, Miathaly et<br />

<strong>La</strong>gor<strong>de</strong>. Absents : MM. ûalrnon, Ooldéfy, Dor-<br />

<strong>de</strong>mnes, Ro.uqu'ié et Lugiam, excusés,<br />

M. le maire expose au conseil municipal que<br />

l'adjudication <strong>de</strong>s droite d© i>la©e qui a eu lieu<br />

1© dimanche 11 décembre 1910 n'a donné au-<br />

cun résultat sur la plus petite mise à prix aa-<br />

tosisé© par le cahier <strong>de</strong>s charges. U y a donc<br />

lieu pour sauvegan<strong>de</strong>r les intérêts <strong>de</strong> la com-<br />

mune die necciurir à uira autre mo<strong>de</strong> da percep-<br />

tion <strong>de</strong>' ces droits.<br />

Le conseil après avoir délibéré est d'avis <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à M. la préfet <strong>de</strong> porter les droits<br />

dta hall© par vole <strong>de</strong> régi© pour uin© durée <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux aminées à partir diu 1" janvier.<br />

Ont signé le procès-verbatl tous les membres<br />

présents,.<br />

M. la maire donne oommunicatiomi à l'assem-<br />

blée d'une lettre coniceipaant 1© presbytère. Le<br />

conseil donne acte à M. 1© maire <strong>de</strong> la carnmu-<br />

miciatiom <strong>de</strong> cette latine, accepte da payer lies<br />

frais d'expertise s'élevant à 851 francs 62 et<br />

autorisa M. le receveur municipal à encais-<br />

ser le montant <strong>de</strong> ia somni© sait 3,180 fr. 50.<br />

Ont signé tous les membres présents.<br />

SAINT-FELIX. — Emigration. — D'.ume en-<br />

quête faite dans le canton dKj Fi-grai© (Est), il<br />

résralîte qiue près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s jeunes gens<br />

inscrits sur las tableaux <strong>de</strong> recensement <strong>de</strong> la<br />

classe d© 1910 seront visités par les conseils<br />

<strong>de</strong> révision da la Seine.<br />

Comme on 1© voit, la problème d© l'émigra-<br />

tion n'est pas encore résolu. Que <strong>de</strong>vienniemt<br />

à Paris tous ces jeunes gens ? Combien en<br />

©st-il à l'heure actuelle die cas déracinés dont<br />

les bras sont imaotifs et inutiles, dont 1" effort<br />

est vain, dont la bonne volonté n'a pas d'em-<br />

ploi et qui seraient <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> ri-<br />

chesse pour le pays et pour eux-mêmes s'ils<br />

étaient encore dams leur village natal qu'ils<br />

ont eu lia folle <strong>de</strong> quitter.<br />

Les domestiques d© nos campagnes ont die-<br />

puas quélqiu© temps une situation, tout à fait<br />

privilégiée. D'abord on en trouve très peu<br />

Aussii,,qjuieiq,ue6":uns gagnent jusqu'à 000 francs<br />

par an 1<br />

Pour enrayer la crise économique qui me-<br />

nace notre agriculture, il faut <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>n-<br />

ce oambatir© l'émigration. Pour cela, il est<br />

nécessaire que l'Etat ren<strong>de</strong> obligatoire l'en-<br />

seignement agricole et postiscoiair© pour tous<br />

jusqu'à 10 ou 17 ans. Ainsi sera comblée cette<br />

énorme lacune, ce gouffre béant qui sépare<br />

1 école du régiment. Ainsi sera arrêté l'exo<strong>de</strong><br />

d© nos campagnes vers les villes.<br />

CAHORS. — Nouvelles militaires. — Ecole<br />

H instruction. — Le général commandant le<br />

L» corps d'armée a autorisé la création, à<br />

Cahors, d'une école d'instruction spéciale<br />

pour MM. les officiers <strong>de</strong> la- réserve et <strong>de</strong> l'ar-<br />

mée territoriale. Les cours commenceront 1©<br />

jeudi 26 janvier. <strong>La</strong> tenue militaire sera facuL-<br />

complément qui auraient<br />

i iiutentaon <strong>de</strong> prendre un comman<strong>de</strong>ment dans<br />

a troupe <strong>de</strong> manoeuvre viendront en" tenue<br />

S^S?" avec sabFe- n esA signalé à MM. tes<br />

S^^SSS ^F^ment aux pregram-<br />

théorique, une publication<br />

militaire, intitulée « Bulletin <strong>de</strong>s Réserves »,<br />

loi? '^i W J lwUul \ G*, chef <strong>de</strong> bataii-<br />

fPwf^ I- 8 Jeg^mi territorial d'infanterie<br />

à ' 3, ua \ dlS Bourbon), publication <strong>de</strong>s-<br />

« ?° ,t P 3 *^ 1,e ' s ^reesés dans l'exécution<br />

im,i travail personnel et à entretenir la va<br />

UT professionnelle <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> réserve<br />

au uaue du 4 novembre 1910, le général Bru-<br />

nea.u, commandant la 33» division d'infainte-<br />

rêt , r, < ?î1> i î L ofi^ na!é , aux O0!r P s aotifs te ha "t inté-<br />

rêt patno iique et recommandé que cette publi-<br />

oielfd<br />

à , ,a , .^nnaissanc^ <strong>de</strong>foSt<br />

SM? lt<br />

3 . «amplement. Ceux-ci trouveront s m<br />

- - (Gommumiqué <strong>de</strong> la Place.)<br />

z ^r*! . S»<br />

rue StaSe! 32 ' 1 ; U)ŒB OaufiBere»,<br />

Publications <strong>de</strong> mariages. — Pipmv., TTH„I,<br />

Phiue ^^Œ^»^<br />

d'hotel<br />

Mar<br />

éomil riagas. — Ernest Moieau et fiArvr««t.^<br />

ssiion<br />

Lôomit-inéOoTit,9. *-~»wu c Georgett©<br />

vew'Hiaïrorv 0 ^ ^ professii<br />

•«ta SJTAV ' il am8 ' celiibataure, hospice • Ma<br />

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ans,<br />

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^ Gausserès, 1 jour, rue Natiomaie, 32<br />

,?* EZEI -S. — Voleur pincé. — Jeudi (W,,!<br />

38 décembre un, vol d'un assez grand SZ<br />

^^ mi qr^emm <strong>de</strong> lialage, au prefSco<br />

V» M. Frédéric Massip. L'auteur <strong>de</strong> ce vol a<br />

w aurtiiis pair une personne <strong>de</strong> la localité<br />

bii+T Mn ' ep ' lt ou w ©ou'pait les choux et las metl<br />

sur sa charrette,<br />

et S; ^.; , ' at 'ioin, n'est pas <strong>de</strong>s plus élogieuses,<br />

Il ao .1 If 10 P remii «r larcin qu'il commet<br />

».o© se gêne pas pour aller vendre en foiro<br />

.. couper<br />

a Mnnij dans m 0,|l:lmjp fK) ,ur ^ répons© il,<br />

/eponidu .aflliirmativement<br />

RëiD9îte «les tabacs<br />

M. Ce préfet i<strong>de</strong> Lot-et-Garonne vient <strong>de</strong> »rendre<br />

ran arrêté fixant l'ouverture <strong>de</strong>s l-lTttalsona <strong>de</strong> la<br />

xéccf.te <strong>de</strong>s tatoacs die 1,910 et tes taux d;s détihetB.<br />

Les taux <strong>de</strong>s déciliets à allouer, pour les tabacs <strong>de</strong><br />

la aéooBte <strong>de</strong> 1S10, est fixé comime suit, savoir : o 00<br />

<strong>de</strong> feuMes |p. 100 ïx>ur la variété Paraguay ; o 40<br />

<strong>de</strong> teuillee ip. 100 pour la variété Anxiac.<br />

<strong>La</strong> réception <strong>de</strong>s tabacs <strong>de</strong> la réicoite <strong>de</strong> 1910 com-<br />

memeera au magasin <strong>de</strong> Tomàetas, le 6 janvier 1011;<br />

au magasin da .Maimani<strong>de</strong>, le 5 ; au magasin d'Ai-<br />

guMon, le i; au magasin <strong>de</strong> Damazan, Je 4.<br />

Les o«mtttii.n,Es seront ampeaiéag à Livrer, tans in-<br />

terruption, tlaais l'ordre indiqué ci-£irirès :<br />

MACASm DE TONNEINS<br />

Première commission. — E-cliantiflaons, le 6 jan-<br />

vier ; porte-graines, île 7 janvier ; Olairac (Part.),<br />

les 7, 9, 10 janvier ; <strong>La</strong>ipaiiai'ie, le 10 janvier; Saint-<br />

Gay.ramd, Je 10 janvier ; V.i'lleton, les 11 12 13<br />

janvier ; Varès, les 13 et 14 jaiavi* ; Gratelowp, le<br />

14 janvier ; FanifiJet, du 10 au 23 janvier ; Tonneins<br />

du 23 janvier au 6 février ; Fauguerciaes, du 7 au<br />

15 lavrieir ; TaiOiIeiiourg, d,n 15 au 91 lévrier.<br />

Deuxième commission. — Porte-graines, le 7 jan-<br />

vier.<br />

Le aias, du 7 au 14 janvier; Oallcmges, du 16 au 25<br />

janvier ; <strong>La</strong>gruère, du 23 au 23 janvier; Ssiinte-Mar-<br />

tlie, les 30 et 31 janvier ; Saimazan, le 1er février;<br />

Sainte-GemmeiM. <strong>de</strong>s 2 et 3 février ; Grézet-Caiva-<br />

gnan, le 4 ifévrter ; Eougion, le 4 février ; Sénestis<br />

du 6 an lil février ; Gonilaud, du 13 au 18 lévrier ;<br />

Giau'miow, 'du 20 au 24 février ; Saint-iPieirre-<strong>de</strong>-Ko-<br />

garet, du 25 au 27 janvier.<br />

MAGASIN D'AIGUILLON<br />

Echantillons, le 4 janvier : porte-graines, le 5 jan-<br />

vier.<br />

Ctairac (partie), du 5 au 9 janvier ; Saint-Btien-<br />

ne-<strong>de</strong>-Fo'ugè.re, le 9 janvier ; Fcngrave, le 10 jan-<br />

vier Temofie, le 10 janvier ; '<strong>La</strong>ffitte, du 11 au<br />

10 janvier ; Granges, le 10 janivier ; Mourran, du<br />

16 au ai janviOT ; Galapian, le aï et 25 janvier :<br />

MCnipezat, le 25 janvier ; SaintiSandies, le 25 jan-<br />

vier ; Lnga.rrigue, du 25 au 27 janvier ; Aiguillon,<br />

du 27 janvier au 18 février ; Oleiimant-Deissaus, le<br />

8 lévrier ; Port-Sainte-Marie, du 18 au 23 février j<br />

àicoilo, les 23 et ai février ; Dazeas, le ai février.<br />

MAGASIN DE DAMAZAH<br />

EolianUiMons, le 4 janvier; porte-graines, le 5 jan-<br />

vier; Salnuaurent, les 5 et 6 janvier; Monheurt,<br />

due au 10 jaxnrter; Briuc.h, les 10 et il jonvier; Puch<br />

du 11 au 19 janvietr; Saint-Léger, du 19 au ai jan-<br />

vier; Saint-Pierre-<strong>de</strong>-Buzet, le 24 janvier; Razimet,<br />

du 21 au, 24 janvieir; Dainazan, dm 25 au 27 janvier;<br />

FeuigaroCias, du 27 au 30 janvier.; Tliouars, las 30 et<br />

31 janvier; Montesquieu, le 31 janvier; Buzet, les 31<br />

janvier et l" février.<br />

MAGASIN DE MARMANDK<br />

Première commission. — EoliantMilons, Je 5 jan-<br />

vier; porte-graines, le 0 janvier; Beauipuy, du 7 au<br />

12 janvier; Saint-ParcloTix, du 12 au 19 janiver<br />

Fourques, du 19 au 27 janvier-. Longue-ville, du 27<br />

janvieir.au 2 lévrier; lîiraïc, diu 2 au 113 lévrier; Vira-<br />

zeil, du 11 au 18 février; Puyanialan, ie 18 lévrier;<br />

Marman<strong>de</strong> (part.), du 20 au 27 février.<br />

Deuxième commission. — Porte-graines, le 0 jan-<br />

vier ; <strong>La</strong>gupie, du 6 au 10 janvier ; Jusix, du 10 au<br />

14 janvier; Saint-iMartin-Petit, du M au 19 janvier;<br />

Meiiîhan, du 20 janvier au 2 lévrier; MontpouiUan,<br />

les 2 et 3 février; MarceOlus, les 4 et 6 février-, Saint-<br />

Sauveur-dis-MeiUian, le 7 lévrier^ Oasteanaud, les<br />

et 9 léivxier; Duras, les 9 et lOITévTier; Couthures,<br />

du 11 au 15 février; Sainte-'BazeilIle (part.), du 15 au<br />

27 février.<br />

Troisième commission. — Maranan<strong>de</strong> (part.), du<br />

3 au 0 février; Sainte-BazeiMe (.part.), du 10 au 20<br />

février; Saint-Pierre-<strong>de</strong>-Léivigna'C, les 20 et 21 fé<br />

vrier; Partliaillain, les 2.L et 22 février; Auriac, le 23<br />

lévrier; AHilenTians, le 23 février; Mauvezin, le 23 fé-<br />

vrier; Moustier, le 23 février; Monteton, le 23 fé<br />

vrier; I>évi'gnae, le 23 février; Co'cumont, le 2-i fé<br />

vrier ; Gaujac, du ai au 57 lévrier. ,33<br />

AGEN. — Contributions indirectes. — Un<br />

concours pour le suïrnnimérariat <strong>de</strong>s oomtri-<br />

buitiioms imidiiiTectes aura lieu à Agen, le 2 mous<br />

9e faine inscrire avant le 12 janvier.<br />

L'organe municipal accuse. — L'organe mu<br />

niicipal se décida oa matin à parler du petit<br />

scandai© qui a éclaté dans um, service muai!<br />

«ipal, celui- <strong>de</strong> l'octroi. Renchérissant même<br />

SUIT ses confrères républicains, l'ongan© muni<br />

copal donme le nom dm coiujpable.<br />

Vor.cii (l'ailfteiuirs comment il s'exprime :<br />

« Lo recevwuir en questioin est M. Mo déiste,<br />

que la régiuilairité do sa, vie paraisKaiit <strong>de</strong>voir<br />

miattre auidlassius do tout souroeon, d'inidéliica-<br />

te-see et qui jouissait d© ia confiance absolue<br />

<strong>de</strong> «es chefs.<br />

» Ponurtaut, les détourmemiemts commis par ;<br />

lui s'ér,èverviii©nt à urne somme importante, sat,-<br />

périnurc, dit-on,, à dieuix miifle francs, et ils re-<br />

manteral'emt à pimsiouirs aiiinées.<br />

«Miodlest© opéraiikinonn a-t-on. diit,pilns sipéicfia-<br />

lemenit. sur les taxes perçues sur les vins à<br />

l'onitrée d© la. ville, et il s*anram,g©aàt par dies<br />

artiinoes <strong>de</strong> conuptabllcté à déguiiscr si adirioi.te-<br />

ment ses frau<strong>de</strong>s riiii/eiUies avaient échappé jus-<br />

qu'ici, à la sMTvpiCfl/ainice diu contrôle.<br />

» En attendant la sanction, qui interviendra<br />

lorsiTu© l'cnqu'ête sera terminé©, nous croyons<br />

pruidient et sage d© laisser i'affaûna suivre- tram-<br />

quillamant -son- coiurs. »<br />

Education officielle. — Un prêtre, q«e son<br />

âge renidiaiit aussi digne do respect qui© son ca-<br />

ractère, traversant sanmedli soir 31 décembre la<br />

pta.ee dm P.aiih, a été îKniiirsuivi par les imsiuilites<br />

d'une banido d© petits palissons sortant die. l'é-<br />

cole laïque. Voilà, à n'en pas douter, 1© fruit<br />

<strong>de</strong> la morale et die l'éduoniiion. officielles.<br />

<strong>La</strong> voyoucratie fait, on 1© voit, dies progrès.<br />

Vol. — M. Oaubet, <strong>de</strong>meurant ru© Saint-Jean,<br />

n " 1, est venu se plaindre à la police que du-<br />

rant la nuit do dlmanob© à lundi, un malfai-<br />

teur s'était ilntrodmit dune son. aprioricinient et<br />

A la gendarmerie. — Notne tirés symiiathlque '<br />

Bidfjudaiiiit <strong>de</strong> gieiwliuirmeirie, M. Baimiard, \ieiit<br />

do se voir décerner la médaiill© militaire.<br />

Nous sommes .heiuroux d'adiressar égalemenrt<br />

mes Kliaitalioins à MM. Arabeyre, gendarme<br />

en relirait© au Poasage-d'Aftan, ; Ohoiubard, cm<br />

letmaùte è Agea, qui vieinmemit d© ae.cevoiir la<br />

im&mc distinatioin.<br />

Vol <strong>de</strong> bijoux. — Dimanche soir, entre neuf,<br />

et dix heumas, pondant que Mlle TelssomnioT,<br />

artiste lyrioue au concert Richelieiu, près d©<br />

la gane, était sur scène, on a volé dans sa<br />

chambre, mua <strong>de</strong>s Ramipiarta^Saiinte-Foy, trois<br />

mille flancs d© bijoux enfermés dans une ar-<br />

moire, notamment un sac à maiin en or d'urne<br />

valeur do 1800 finames, un coliietr, un© boiua-t©<br />

©n or, plus un billet d© 50 f rainas.<br />

Dans la mâm© soirée, on a dérobé ù Mlle<br />

Gracieuse Gabarnus, ru© <strong>de</strong> Cailles, sept ba-<br />

guas en or, dieux chaîmies et un louis <strong>de</strong> 20 fr.<br />

Lies objets soustraits sont estimés à 500 francs<br />

enivirou.<br />

Plainte a été portée ù la police.<br />

MAP.MANDE. — M. Soussial va interpeller.<br />

— M. SoussiaL, démrjté da Maraiandie, a dépo-<br />

sé une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'Interpellation sur la politi-<br />

que d© l'iarrondiissiamanrt.<br />

Cette mouiveUo a mois aussitôt en ébulliition<br />

certains bonnets du cru.<br />

Eh 'quoi ! M. Soussial oserait manter à la tri-<br />

bune du Pa.lais-Bourbon î<br />

Ah bah 1<br />

Il paraît, oepiandaïut, quia la nouvelle est bien<br />

exact©.<br />

A Da reutrée, M. Soussial rompra une lame©<br />

avec le gouvernement,<br />

L'événiemenit ne sema .pas dépourvu d'inté-<br />

rêt.<br />

L'incendie <strong>La</strong>mat et Monteil. — 1© foyer est<br />

toujours ar<strong>de</strong>nt au rez-<strong>de</strong>-chanisBé© du maga-<br />

sin incendié <strong>La</strong>mat ©t Monteil.<br />

En prévision da toute explosion, M. le Maine<br />

a fait extraire 1© carbumo die calcium. M. Ex-<br />

pert, ©ntirepTiencur, a 'pracéd© à cet enlèvement<br />

délicat.<br />

MIRAMONT. — Incendie. — Un incendie<br />

dont les causes sont incanniuies s'est déclaré<br />

dimanche, I e ' janvier, vers huit heures du soir,<br />

dams rimmeuble <strong>de</strong> M. Rouzet, dit Roi-lin, sli-<br />

tué route da <strong>La</strong>i\ r eirgue. ,<br />

Les pertes sont couvertes ,par un© assuriaincie.<br />

CONTAUD. — Mouvement <strong>de</strong> la population.<br />

— Pendant l'aunée 1910, on a enineglstiré à l'é-<br />

tat civil d© la oommume <strong>de</strong> Gontaud 23 décès,<br />

13 naissances et 5 mariages.<br />

M ON F LA N Q UIN. — Droits <strong>de</strong> plaçage. — Les<br />

diroiits da plaçoige <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> MonSamquin<br />

ont été ad&ngés à M. Stand père, pour la som-<br />

me <strong>de</strong> 2.225 franicis, pendant daux années, du<br />

I e ' janvier 1911 au 31 décembre 1912,<br />

N A-r. — Au barreau. — Nous apprenons<br />

qwie M. Maumlee Loré, licencié cm, droit., ûls dia<br />

M. Lc-uis Noré, négociant à Nérac, a été ins-<br />

ciit comme avocat • stagiaire au bairaeau d©<br />

Nérac.<br />

A prop.os d'un vol. —- M. Rouy, sielllier à Né-<br />

Tac, s'était cru victiima d'un toi <strong>de</strong> foin, dams<br />

la journée d© dimanche.<br />

Or, l'enquête faite pair 1© commissaire da po-<br />

liica a démontré qu'il n'y avait là qu'un© sim-<br />

ple «miauir et M. Rouy a iretiiné sa plainte.<br />

Abattroir. — Il a été abattu pendant le mois<br />

<strong>de</strong> déœmihre pour la oansomïmatiom <strong>de</strong> Nérac :<br />

18 bœufs, 2 vaches, 88 veaux, 43 mauitoms,<br />

12 agmieaiux, 73 poancs, produisant un droit da-<br />

boitage <strong>de</strong> 243 fir. 50.<br />

Démographie. — Le bumeau <strong>de</strong> l'état civil a<br />

eniregistré peindant le mois <strong>de</strong> décembno :<br />

5 maisisainoBS (2 garç-onB et 3 filles), 1 mariage<br />

et 11 décès.<br />

Le Prix du pain. — !<strong>La</strong> taxe officielle du paim<br />

est fixée, pour 1© pain icô, à 0 fr. 35 le kilo<br />

LAVARDAC. — Taxe officielle du pain. —<br />

Du 25 décembiia 1910 au 7 janvier 1911 inclus,<br />

lia pain sera taxé : Pain su <strong>de</strong>ssus die 2 k. 500,<br />

0 35 le kilo ; paim, <strong>de</strong> 2 (k. 500 et au-<strong>de</strong>ssous,<br />

0 36 le kilo. .<br />

CASTELJALOUX. — Le ventre <strong>de</strong> Castelja-<br />

loux. — 11 a été abattu, pour être livré à la<br />

ccinsammatlon cia notre ville, pendant l'an<br />

né© 1910 :<br />

150 bœufs pesant 105.000 kilos ; 694 veaux,<br />

1.094 moulons, 1.130 agneaux, 218 porcs, pesant<br />

23.750 kilos.<br />

Oies et canards gras, 3.075 kilos.<br />

Il a été également consommé 5.983 hectt. 28<br />

<strong>de</strong> vin.<br />

Ecrivez, greffier, cette réponse, dit le juge ;<br />

et quels étaient ces trois ï — M. 1© curé, mol,<br />

et — Eh bien, ce troisième ? — Le chien. »<br />

Ceci est consigne dans le procès-verbal, mais<br />

pu rabaissement du magistrat.<br />

A Brignemont, M. l'abbé Fis ne faisait pas<br />

la classe, mais un© auoiemin© religieuse, reti-<br />

rée à Brignemont, donnait <strong>de</strong>s leçons aux en-<br />

fants l'un après l'autre, quo M. 1© curé gardait<br />

sans rien, enseigner.<br />

Donc, point d'école illégale ; aussi M. 1©<br />

juge d'instruction a-t*l rendu <strong>de</strong>ux ordonnan-<br />

ças <strong>de</strong> non-lieu contre ces <strong>de</strong>ux excellents prê-<br />

tres qu'avait assisté d© ses conseils M 0 Teullé,.<br />

ancien bâtonnier, toujours prêt à la défense<br />

<strong>de</strong>s intérêts ©t <strong>de</strong>s diroiits à la conscience cltré-<br />

tienue.<br />

Nous mous inclinions avec respect <strong>de</strong>vant<br />

MM. les curés <strong>de</strong> Pelleport et d© Brign©momt,<br />

qui n'estimaient pas trop taire pour sauver<br />

<strong>de</strong>s âmes d'enfant d© leur sacrifier souvent<br />

jusques à dix heures par jour.<br />

Les magistrats n'hésiteront pas, sans doute,<br />

au lieu d'appeler sur leurs têtes une condam-<br />

nation sévère, à soUiaiter pour eux <strong>de</strong>s prix<br />

d© vertu.<br />

H. <strong>de</strong> R.<br />

AU GASPILLAGE<br />

«Teudi 5 Janvier<br />

Dernier jour <strong>de</strong> Distribution <strong>de</strong> nos<br />

PRÎMES ÉTRENNES<br />

SAINT-BARTHÉLÉMY. — L'égalité à Saint-<br />

Barthélémy. — Le lundi 19 décembre, notre<br />

vffiuè eut lias honneurs d'un « charivari ». Les<br />

« artistes » qui priment pairt au tapage défi<br />

làrant dans toutes les rues, sans que persomine<br />

soingeât â les inquiéter.<br />

Le len<strong>de</strong>main, au son du tambour, M. 1©<br />

Maine faisait annoncer que les menifesta<br />

tions étaient interdites et qu'on verbaliserai!<br />

contre quiconque taxmibierait la repos public.<br />

Ah ! Bia bon billet !... Qui diouc, <strong>de</strong>ipuis lors,<br />

a cueilli <strong>de</strong>s procès-verbaux ?... Sans compter<br />

quia, dés la pmemier soir, les broyants persoe>-<br />

miagies avarient été vus et reconnus pair 1© pre-<br />

mier magistrat <strong>de</strong> SaïmtJBajrthélemy et un au-<br />

tre représentant <strong>de</strong> la loi.<br />

N'insistons pas. A quoi bon, d'ailleurs ?<br />

Chacun, ici, sait à quoi s'en ternir.<br />

Toutef ois, il nous siéra permis <strong>de</strong> 'rappeler<br />

qu'il y a dieux ans un amrêté fut pris -par M. lie<br />

Maine pour interdire toute imom'ifiestaii'On ci-<br />

vile ou meligiieusia. Pourquoi donc m'a-i-o.n pas<br />

appliqué cet arrêté ?... M. le Main© ferait preu-<br />

e d© franchise s'il -déclarait mue son ukase n©<br />

visait que les processions et las sorties d© la<br />

fanfare Saintie-Céciiile. Voilà, cemtes ! beaucoup<br />

d'honneur pour les eatholiqiues et pour uos<br />

musiciens, mais cela n'établit pas que nous<br />

vivions sous le régime <strong>de</strong> l'égalité !<br />

Oarcas-<br />

Clargue<br />

Postes et télégraphes<br />

Ont été nommés surnuméraires à<br />

sonne, M. Liginoni ; à Narbomne, MM.<br />

et Roiuanet,<br />

NAREONNE. — Tentative <strong>de</strong> vol. — Diman-<br />

che soir, vers huit beures, la dame- Marie Mou-<br />

lins, 48 ans, domiciliée ru© Mosaïque, passait<br />

sur le quai Victor-Hugo, portant un petit sac<br />

a main, lorsqu'elle fut interpellée par un In-<br />

dividu qui lui dit : « Donnez-moi le sac 1 »<br />

.Saisie d© frayeur, la dame Moulins s© préci-<br />

pita vers la maison la plus proche en criant<br />

au secours ; c© que voyant, Thomme ©n ques-<br />

tion prit la fuite.<br />

Les agents d© la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> nuit se mirent<br />

aussitôt en campagne, mais ils nie purent rien<br />

découvrir.<br />

D'après la dame Moulins, l'individu serait<br />

do petite taille, maigrie, barbe rasée, costume<br />

sombre, coiffé d'une .casquette nota et parais-<br />

sant âgé <strong>de</strong> 30 à 35 ans.<br />

On a découvert um individu sur lequel pè-<br />

sent <strong>de</strong> graves soupçons, et l'on attend une<br />

confrontation avec la dame Moulins pour sa-<br />

voir à quoi s'en tenir.<br />

Violences. — Avant-hier au soir, cours Mira-<br />

beau, <strong>de</strong>s violences légères ont été exercées<br />

par M. Joseph B..., sur la personne d'un habi-<br />

tant <strong>de</strong> la ville. Procès-verbal a été dressé.<br />

Trouvailles. — M. Mimait, coiffeur, a trouvé<br />

un poïtomoirunaàe contenant un© certaine<br />

somme.<br />

— <strong>La</strong> fillette Marguerite Pauquet, rue Louis-<br />

Blanc, a trouvé un portemonnaio contenant<br />

dos chapelets.<br />

Les chiens. — Le jeun© Piquemal, âgé <strong>de</strong><br />

10 ans, a été mordu par un chien. Le proprié-<br />

taire <strong>de</strong> l'animal a été mis en <strong>de</strong>meure <strong>de</strong><br />

fournir un certificat.<br />

M. le Maire joue au « Puzzle »<br />

11 y a unie grosse question dont la munici-<br />

palité d© Toulous© est fort embarrassée ; une<br />

question qu'on agite <strong>de</strong>puis longtemps à la<br />

mairie et autour do la mairie ; un© question<br />

qui <strong>de</strong>vait venir à l'otrdr© du jour <strong>de</strong> la <strong>de</strong>r-<br />

nière séance du conseil municipal et que nous<br />

attendons encore : celle du déplacement <strong>de</strong><br />

l'Ecole vétêrimata.<br />

,On a déjà montré toi-même, les désastreu-<br />

ses conséquences financières <strong>de</strong> ce projet ;<br />

ce n'est point là una d© ces petites affaires<br />

qu'on solutionne en cinq sec, comme par<br />

exemple le vote du budget, car tant d'intérêts<br />

publics et privés sont mis en jeu par o© dépla-<br />

cement <strong>de</strong> l'Ecole vétérinoime, qu'il conviient<br />

d'y regar<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>ux fois avant d'imprimer un<br />

mouvemeint à um© aussi .gran<strong>de</strong> masse <strong>de</strong> ma-<br />

çàmnariieV<br />

Et pourtant le temps passe. L'agrandisse-<br />

ment <strong>de</strong>s voies d'aacès da la gare et l'achè-<br />

vement dos travaux entrepris dans ce but sont thèm^ ohloro-anéraio.<br />

subordonnés au déplacement d© .l'Ecole veto- |<br />

rinaire, qui arrête encorne l'exécution du pian.<br />

On a construit, voilà <strong>de</strong> longs mois, un pont<br />

<strong>de</strong> bois sur la voie ferrée, passerelle provisoire<br />

mais qui menace fart <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir définitif.<br />

Tout .cela, parc© que l'Ecole vétérinaire ne se<br />

déplace pas. ' '<br />

A quoi <strong>de</strong>vons-nous donc attribuer ces len-<br />

teurs administratives ?<br />

Nous avons, eu, ces jours <strong>de</strong>rniers, le mot<br />

<strong>de</strong> l'énigme. C'est un aveu officieux du marta<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

<strong>La</strong> qiestioni n'a pas été posée au conseil mu-<br />

nicipal, parc© que M. 1© mata ne sait pas en-<br />

*x*re où il pourrait bien construire la future<br />

école.<br />

la chose pourirait pniratta-e î&lïuiteusiB, daims<br />

toute outré vil!© que <strong>Toulouse</strong>, Chez nious, oe<br />

léger contre-temps est dans l'ordre <strong>de</strong>s choses<br />

qui arrivent.<br />

Nous pourrions même ajouter que nous n'en<br />

avons pas vu arriver d'autres <strong>de</strong>puis plusieurs<br />

années.<br />

Mais, disons tout© la vérité ; M. le mata<br />

s'était préoccupé <strong>de</strong> placer l'Ecole vétérinaire<br />

quelque part, seulement il a mieux aimé n©<br />

pas nions parler d© l'endroit ; il lui a paru,<br />

au <strong>de</strong>rnier moment, si singulièreiment choisi<br />

cet. endroit 1<br />

M. le maire voulait construire l'Ecole vétéri-<br />

naire à l'exirémité <strong>de</strong> l'allée <strong>La</strong>fayette prolon-<br />

gée !<br />

On sait r«ue le déplacement <strong>de</strong> l'Ecole a pour<br />

but le prolongement <strong>de</strong>s allées à travers 1©<br />

quartier Marengo, et, par suite, l'embellisse-<br />

ment <strong>de</strong> ce quartier.<br />

Hé bien ! à l'extrémité <strong>de</strong> la ligne du pro^<br />

lougement projeté, quelque part sur le plateau<br />

<strong>de</strong> Marengo, notre administration municipale<br />

avait décidé qu'on, installerait l'Ecole. Ce se-<br />

rait magnifique. On y monterait comme on<br />

monte au Trocadéro ou à MadisornSquare.<br />

Du centre <strong>de</strong> la viâle on aurait ta perspective<br />

<strong>de</strong> ce monument fastueux consacré à la gloire<br />

<strong>de</strong>. la science vétérinaire. De telle sorte que la<br />

ligne <strong>de</strong>s allées, avenue, .place et rue <strong>La</strong>fayet-<br />

te, se terminerait, à ses <strong>de</strong>ux extrémités, par<br />

<strong>de</strong>ux établissements zoologiques, l'un édifié<br />

à l'usage <strong>de</strong>s animaux domestiques, et l'autre<br />

à celui' <strong>de</strong>s oies <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> : 1© Capitol©.<br />

L'idée parut géniale en son temps à M.<br />

Serres. Lui, dont T ingéniosité em, matière d©<br />

voirie munie ipale dépassait celle <strong>de</strong> M. Hau&s-<br />

marun. et <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Pontich, lui qui avait créé<br />

un style à <strong>Toulouse</strong>, ce style tortueux <strong>de</strong> ia<br />

rue die Metz, à laquelle il a laissé son nom,<br />

©t le stvle non moins tortueux <strong>de</strong> la rue du<br />

<strong>La</strong>nguedoc, terminée par le Palais <strong>de</strong> Justice.<br />

Car la municipalité Seinres n'ayant pu y finir,<br />

y faisait aboutir sa voie principale.<br />

Hé bien ! pour marcher toujours dans la<br />

même voie, pour travailler selon lo même<br />

etyla, il fallait que l'allée <strong>La</strong>fayette prolongé©<br />

aboutît à un monument.<br />

Gomme il n'y en avait pas, on décida d'en<br />

construire un : la nouvel!© Ecole vétérinaire.<br />

Et voilà pourquoi la futur© grand© voie <strong>de</strong>vait<br />

se tiarminar en ouldc-sao.<br />

On en, avait décidé ainsi, lorsque quelqu-uin,<br />

du ton ie plue calme du monda, fit remarquer<br />

à nos édiles ce qu'un tel projet avait <strong>de</strong> alu-<br />

pi<strong>de</strong> et da liameutablemieut idiot.<br />

Ce partoiïie<br />

i-ropriétair© ©n, a été informé 1© leni<strong>de</strong>- Ijtari, avait dérobé un* somme d© 80 francs.<br />

Deux Non-Lieu<br />

<strong>La</strong> justice était <strong>de</strong>puis quelque temps sur<br />

les délits pour arriver à saisir les coupables<br />

<strong>de</strong> daux eriimes qui avaient jeté un© perturba-<br />

tion profon<strong>de</strong> dans 1© canton d© Cadaurs.<br />

11 s'agissait <strong>de</strong> temuie d'écoles illégales : gen-<br />

darmerie, juge <strong>de</strong> paix, pa.rqiuet, instruction,<br />

sans compter las pouvoirs d'en haut, tout<br />

avait été mis ©n branle pour d'abord avoir le<br />

ooxips du délit et, ©n second lieu, poursuivre<br />

les ooaipablas.<br />

. Les coupables ont été faciles à découvrir ;<br />

ils me se ea-cibaieint pas. C'étaient M. l'abbé Ha-<br />

ta'vlie, curé <strong>de</strong> Pelleport, ©t M. ïabtoé Fis, curé<br />

<strong>de</strong> Rrignieanont.<br />

Qu'on fail ces prêtres pour attirer ainsi con-<br />

tre eux l'action <strong>de</strong> la justice î<br />

Us faisaient l'école ; oeta, ils Vont reoomnu ;<br />

ils la faisaient aux enfants <strong>de</strong> leurs paroisses<br />

pour les Instruire ot, en môme temps, les éle-<br />

ver, c'iast-à-diir© les conserver chrétiens.<br />

Mais étaient-ils en règle avec la loi ?<br />

Après toutes les enquêtes, après l'instruic-<br />

tian, le juge a constaté qu'à Pelleport M. l'ab-<br />

bé Bataille donnait <strong>de</strong>s répétitions aux en-<br />

fants, mais les recevait l'un après l'autre.<br />

Toutefois, M. le juge crut à un moment tenir<br />

le corps du délit ; Il <strong>de</strong>mandait à un. gamin<br />

<strong>de</strong> dix ans appelé on témoignage : Oomniien<br />

6tàez-vonLs quiunid M. te curé vous donnait la<br />

leçon î — Nous étions trente, répond l>em


MERCREDI 4 ,TÀNVIBiT* 1911<br />

M PB S TSF TONIQUE<br />

VIN GÉNÉREUX ET QUINQUIN<br />

VIOLET FRÈRES, ÏEUW (Pyr.-OrJ.<br />

«s». ~nrhinin IIIIIMW<br />

Elfe.<br />

Lia. — Courant, ICO; proclrain, 100; 4 premiers,<br />

93; 4 <strong>de</strong> mars, 91<br />

Colza. — Courant, 04 75; prochain, 05; 4 premiers,<br />

08; 4 <strong>de</strong> mars, 05 50.<br />

AiLcoals. — Courant, 51 75; prochain, 52; 4 pre-<br />

miers, 52 50; 4 <strong>de</strong> mars, 53; cote officielle, 50 76.<br />

Sucres. — Courant, 30 75; prochain 30 S75; 4 pre-<br />

miers, 31 125; 4 <strong>de</strong> mars, 30. 50; roux cuites, 27 75;<br />

xaïfiué3, 04.<br />

MARCHE DE LA VILLETTE<br />

Du 3 janvier.<br />

Veaux. — Amenés 135 ; vendus 135.<br />

Prix extrêmes. — 1 60 à 2 50.<br />

Vian<strong>de</strong> nette. — Ire qualité, 2 44; 2*, 2 20 ; 3*. 1 90.<br />

Poids vif. — ire qualité. 1 -16; â*. 1 32; 3', 1 05.<br />

Verne. — Bonne.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 3 janvier.<br />

On cote : Par 100 kilos. Blés du pays,<br />

52 75 a 23 Ir.; DaimiK!, 20 25; Redwinter, 20 25; Pia-<br />

ta, sur 3 <strong>de</strong> mars, 20 25.<br />

Farines. — Pleurs du haut pays, 40 fr. les 100 W-<br />

LOS; supérieures, incotces.<br />

Sons. — Gros., 15 à 16 50; ordinaire, 12 75; repasse<br />

fine, 15 à 10 ir.; Fanatises ordinaires, 14 Ir.; Mata.<br />

13 M sur 3 do janvier, 12 75 logés.<br />

Maïs. — Mata blanc, 18 E0; Roux Mata, disponi-<br />

WLe, 16 50 il 16 75; CinquanUni, 18 50. les 100 kilos<br />

nus, pris à bord.<br />

..Avoines. — Grises Poitou, 20 75 â 21 fr.; Bretagne<br />

grises, 20 25; noiaies, 20 75; liSbau, 16 25, pris à bord.<br />

Seigles. — Baltique, 17 50; janvier, 17 75.<br />

Oi-gw. — Pays, 18 fr.; Algérie, n fr.<br />

HAUTE-GARONNE Le Fousseret.<br />

Foire dite <strong>de</strong>s Etrennes. — Kotre foire mensuelle<br />

<strong>de</strong> décembre a été un peu compromise par la ri-<br />

gueur die la kimtpératuire ; juste au moment où ceux<br />

<strong>de</strong> loin auraient pu se mettie en route il tombait<br />

<strong>de</strong> la neige, et Je reste <strong>de</strong> la j unies a été très ri-<br />

goureux, voici ks cours pratiqués sur nos divers<br />

toiralls :<br />

Champs <strong>de</strong> foire. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 1.150 à l.sco<br />

francs ; bœufs <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> î.coo à 1 ICO fr va-<br />

ches <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> 800 à CCû 'francs ; bouviù'ions et<br />

ïenisses die six mois à un an, 420 francs • bouwil-<br />

tons et génisses <strong>de</strong> un à <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> 360 à 450 fr -c<br />

(hausse do £0 francs par paire) ; porcelets <strong>de</strong> trois<br />

mois, <strong>de</strong> 30 a 35 francs ; cochons <strong>de</strong> cinq à six mois<br />

<strong>de</strong> 46 à 50 francs ; moutons gras, <strong>de</strong> 40 à 45 francs!<br />

moutons molgres, <strong>de</strong> 32 à 35 trames ;br»*is grasses<br />

tte 3 Sa 40 Jrancs ; brebis maigres, <strong>de</strong> 28 à 30 francs'<br />

mules <strong>de</strong> huit mois, 7C0 francs ; mulets du même<br />

âge, <strong>de</strong> 4U> a 5C0 fa-ancs; chevaux, die soo â eoo fr •<br />

«teents, <strong>de</strong> 600 à 700 francs ; pouilaias, <strong>de</strong> 200 à 200<br />

franis.<br />

Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> brmcherie vendue .par kilo, Jioids vif.<br />

— Bœufs, 75 centimes ; vaches, 65 centimes • veaux<br />

» centimes ; moutons, 85 centimes • rorc frais'<br />

1 trace.<br />

Salé. — <strong>La</strong>rd, 1 Ir. S0 ; jambon, 2 fr. 25 ; sau-<br />

cissyns, <strong>de</strong> 4 50 à 5 franiics ; petite saucisse 2 fr •<br />

gpoisse <strong>de</strong> cochon, 90 centimes , graisse d'oie<br />

2 fr. 25 ; foios d'oies, 7 francs ; oies grasses dè<br />

1 90 à 2 flranc, le tout le kilo.<br />

Marché à la vcdaille. — Gros dindons pour le<br />

sailé, <strong>de</strong> US à 20 francs ; din<strong>de</strong>s grasses, <strong>de</strong> 14 à 16<br />

francs ; dindons et din<strong>de</strong>s maigres, <strong>de</strong> '.o à 14 fr. ;<br />

pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 50 à 5 francs ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à<br />

1 fr. 75 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 25 à 4 tr. 50 ; grosses pou-<br />

les, <strong>de</strong> 5 à 5 fr. &o ; pigeons, <strong>de</strong> l 50 à 2 fr. ; sui-<br />

vant .la grosseur , le tout la paire ; œufs, l fr. 30 la<br />

douzaine (en baisse).<br />

GitoioT. — Lièvres, <strong>de</strong> 6 à 7 francs ; lapins <strong>de</strong> go-<br />

renne, 2 fr. 25 ; laipins privés, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; la-<br />

pins pour îa reproduction, 2 fr. 50 ; perdreaux,<br />

2 fr. 50 ; palombes, 1 franc, le tout la pièce.<br />

Halle aux grains. — Blé supéTieué, <strong>de</strong> 21 50 à<br />

32 fromcs ; blé ordinaire, <strong>de</strong> 20 à 20 fr. 50, le tout<br />

les 80 kilos (haussa sensiKe) ; avoine, <strong>de</strong> 10 A 10 25 ;<br />

orge, 13 Dr. 25 ; maïs, 19 francs ; farine <strong>de</strong> maïs,<br />

19 fr. 50 ; mois nouveau, <strong>de</strong> 16 à 16 fr .50 ; fèves,<br />

<strong>de</strong> 17 25' à 17 fr. 50 ; seiigfe, 16 fr. EO ; pommes <strong>de</strong><br />

terre <strong>de</strong> Beauvais, 9 fr. 90, le tout lThectolitre ; re-<br />

passe, <strong>de</strong> 10 à 20 francs ; gros son, 17 francs, le<br />

tout, les 100 kilos ; pommes à <strong>de</strong>ssert, 40 centimes ;<br />

poires, 70 centimes, le tout ia douzaine ; châtai-<br />

gnes, 18 francs le sac.<br />

GERS<br />

Mte-Jourdaln.<br />

SSawché «lu 31 décamtore. — Voici les cours prati-<br />

flUéS :<br />

Marché a.wx grains.— Blé supérieur, <strong>de</strong> 21 à 21 25;<br />

mltodiji, <strong>de</strong> 20 50 à 21 ; ordinaire, <strong>de</strong> 20 50 à 20 75 •<br />

maïs, die 17 50 à 19 50 ; haricots, <strong>de</strong> 42 à 45 : fèves!<br />

<strong>de</strong> 10 à 17 ; «remette, <strong>de</strong> 12 à 13 ; vesces, <strong>de</strong> 22 à<br />

23 ; le tout l'hectolitre.<br />

Graines <strong>de</strong> trèfle, <strong>de</strong> 90 à 100 ; luzerne, <strong>de</strong> 140 à<br />

150 ; pommes die tcuire, die 1.2 à 13, le tout les 100 ki-<br />

los. Fourrages. — Foin, tte 4 35 à 5 ; sainfoin, <strong>de</strong> 4 à<br />

l> 75 ; luzerne, <strong>de</strong> 4 à ', 50 ; pallie, <strong>de</strong> 3 à 3 50 ; le<br />

tout les 100 kilos.<br />

Manche à la vcflaiSile. — Dindons gras, <strong>de</strong> 18 à 20;<br />

maigres, <strong>de</strong> 16 à 18 ; din<strong>de</strong>s graisses, <strong>de</strong> 13 à 16 ;<br />

maigres, <strong>de</strong> 10 à 13 ; oies grasses, d© 17 à 20 ; mai-<br />

gres, <strong>de</strong> 10 à 17 ; potfar<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5 ; poules, <strong>de</strong><br />

3 à h ; ptftfMe, <strong>de</strong> 2 75 â 4 ; chapons, <strong>de</strong> 9 & 10 ;<br />

pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 7 à 8 ; oainraids mulards, <strong>de</strong> 6 à 7 ;<br />

communs, <strong>de</strong> 4 à 6 ; pigeons, <strong>de</strong> 0 60 à 1 75; 1©<br />

tout la paire.<br />

<strong>La</strong>pins d'onnestiquies, <strong>de</strong> 1 23 à 2 la pièce,<br />

Œûûs, 1 20 ia douzaine.<br />

Samatan.<br />

Poire du 2 janvier :<br />

Les affaires ont été jtus actives et ;\ <strong>de</strong>s cours à<br />

la hausse, notaimment sur les pores gras.<br />

A la halte aux grains, cours sans changeraient<br />

avec tendance à la baisse, à 22 tr. Pnecto, <strong>de</strong>s nies<br />

fins. A la voIal'He, cotiirs toujours très élevés. Œuf*<br />

en baisse, à i fr. 20 la douzaine.<br />

Blé fin, <strong>de</strong> 22 à 22 50 ; gros, 21 ; avoine, 11 ; maïs,<br />

18 ; seigle, 16 ; orge, 12 ; fèves, 16 ; haricots, <strong>de</strong> 35<br />

ù 40 ; le tout rhectcaitre ; graine <strong>de</strong> luzerne, 130 ;<br />

die trèfle, 150 le kilo ; pommes <strong>de</strong> terTe, <strong>de</strong> 6 à 7<br />

l'hect. ; foin, 4 les 50 kilos ; sainfoin, 3 ; paille,<br />

2 50, le tout les 50 klilxis.<br />

Bœufs gras, <strong>de</strong> 75 à 85 ; vaches, <strong>de</strong> 60 à 70 ; veaux<br />

<strong>de</strong> choix, <strong>de</strong> 90 à 103 ; ordinaires, <strong>de</strong> 75 à 85 ; porcs<br />

gras, <strong>de</strong> 115 à 120 ; moutons gras, <strong>de</strong> 80 à 1«0 ;<br />

agneaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 125 à 130 ; le tout les 1C0 kilos,<br />

poids vif.<br />

Dindons, <strong>de</strong> 16 à 18 ; d'In<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 12 à 15 ; vieilles<br />

poulies, 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 3 à 4 ; poulets <strong>de</strong> grains,<br />

<strong>de</strong> 2 50 à 3 50 ; pinta<strong>de</strong>s, 6 ; cana>ids( 4, le tout la<br />

paire.<br />

Œufs, 1 20 la douzaine.<br />

TARN<br />

Alhl.<br />

Marché du 31 décembre.<br />

B!é,23 13; maïs, 14 75; pommes <strong>de</strong> terre, 6; châ-<br />

taignes, 12; fèves, 13 25; liarlcois, 27 50; pommes<br />

fruits, 8, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, 0 60; luzerne, 7; charbon <strong>de</strong> bols, 10; bois à<br />

brûler, 2 20, le tout les 100 kilos.<br />

Truffes. 9 le kilo.<br />

Oies girasses et mortes, 2; canards, 2 30; dindons<br />

vivants, 1 50; poulies et poulets, 1 70; chapons, 2, le<br />

tout le kilo.<br />

Farine, Ire estampe, 48 62 ; 2e estampe, 47 62; 3e<br />

estampe, 46 62, le tout la baMe <strong>de</strong> 122 kilos.<br />

<strong>La</strong> douzaine d'œufs, 1 20.<br />

PAQUES A JERUSALEM<br />

Le Comité <strong>de</strong>s Pèleriinagies die Jérusalem<br />

(Pèlerinage Saint-Louis) organise, pour le<br />

puiintemips prochain, son wngit-quatmàrnte pè-<br />

lerinage en Terre-Sainte.<br />

Comme les années précé<strong>de</strong>ntes, les pèlerins<br />

aorcnit l'imaneaise avantage et la joie die passer<br />

la Semaine Sainte, Pâques et la semaine sui-<br />

vante à Jérusaùem. Pour aller en Palestàime et<br />

en revenir,ils suivront lMlinéraire le plus beau<br />

et le plus complet comprenant, les stations sui-<br />

vantes : Marseille, Naplets, Athènes, Constanti-<br />

noptte, Smyrne, Ephese, Rho<strong>de</strong>s, Beyrouth,<br />

M'Oiit-LAhan. Baalfoeclt, Damas, Tibéria<strong>de</strong>, Na-<br />

zareth, Mont-Carmel, Bethléem, Emmaùs,<br />

toute la Galilée et la Judée. Retour par l'E-<br />

gypte, Port-Saïd, Alexandrie, Le Caire, Mem-<br />

phis, Héiiopolis et le sanctuaire <strong>de</strong> Matarieh.<br />

De plus, pouir diminuer le trajet en mer,<br />

t'0'us lies pèlerins traverseront la Samarie en<br />

voiture et visitèrent Napiouse, le Tombeau <strong>de</strong><br />

Joseph, Le Puits <strong>de</strong> la Samaritaine, etc.<br />

Départ le 23 mars 1911, retour le 4 mai.<br />

Comme toujours, faculté <strong>de</strong> prolongation à<br />

Jérusalem ou en Egypte.<br />

Faculté <strong>de</strong> passer par Rome et <strong>de</strong> s'embar-<br />

quer à Naples.<br />

Par autorisation spéciale die Rome, tous les<br />

prêtres célèbrent la messe sur le beau navire<br />

qui transporte les pèlerins, sans aucun trans-<br />

bor<strong>de</strong>ment jusqu'à l'arrivée em Palestine.<br />

<strong>La</strong> date du départ étant très rapprochée,<br />

prière die <strong>de</strong>mandieir <strong>de</strong> suite le programme dé-<br />

taillé à M. le chanoine Pétard, secrétaire diu<br />

Pèlerinage <strong>de</strong> Jérusalem, 25, rue HumboMt,<br />

Paris XIV e (On peut aussi <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le pro-<br />

gramme diu pèlerinage <strong>de</strong> septembre.)<br />

BOURSE DE PARIS<br />

Du 3 janvier (par dépêche télégraphique)<br />

FONDS D'ÉTAT<br />

..cpt<br />

.tme<br />

..cpt<br />

.tme<br />

..cpt<br />

.tme<br />

3% OPt<br />

3 % tme<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunis. oblig. 3 % 1892<br />

Consolidés anglais<br />

Consolidés anglais<br />

Argentine 5 % 1886<br />

Autriche 4 % or (10 lior.)<br />

Lots du Congo<br />

Egypte unifiée<br />

Espagnole extér<br />

Espagnoie extér -.<br />

Haïti 1875<br />

Haïti t875<br />

Hongrois 4 %.<br />

Italien 5 % cpt<br />

Italien 5 % tme<br />

Poirtugal 3 cpt<br />

Portugal 3 % tme<br />

Russe 4 % 1867 1869...<br />

— 4 % tsso<br />

— 4 % 1889<br />

— 4 % 1890...<br />

— 4 % or 1893<br />

— 4 % or 1894<br />

. — 4 % cons. 1" et 2 1 série.....<br />

— 4"% 1901...<br />

— 3 % or 1891<br />

— 3 % 1896<br />

— 3 1/2 % 1394<br />

— 5 % 1906 tout payé<br />

— 4 1/2 % libérés<br />

Dette ottomane unifiée tme<br />

Ottomanes priorités<br />

Douanes ottomanes<br />

COURS COURS<br />

PRÉfSD. DU JOUR<br />

97 25 97 10<br />

97 42 97 32<br />

98 o5 97 50<br />

462 50 4SI 25<br />

80 25<br />

•SO ..<br />

529 ..<br />

101 45 ioi tô<br />

92 50 92 .<br />

101 50 101 6a<br />

95 .. 95 i5<br />

ai 9i »•) 20<br />

252 .. 254 ..<br />

"97 80 'Ù7 80<br />

103 23 • • • • •<br />

103 35<br />

'66 25<br />

«, 42<br />

m .. 66 30<br />

95 95 91 ..<br />

95 80<br />

96 . .<br />

93 .. 95 90<br />

95 50 9(5 45<br />

96 10<br />

97 .'.<br />

97*<br />

98 85 98 75<br />

97 .. 97 70<br />

8', 10 8i 1)5<br />

82 70 i »3 85<br />

90 70 91 50<br />

10 .. i 105 35<br />

104 10 ! 104 10<br />

9i G0 ,93 30<br />

470 .. i<br />

4 o ..<br />

498 50 ; 4rfô ..<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France cpt<br />

Banque <strong>de</strong> France tme<br />

Banque Paris<br />

Coin.pt oii d'Escompte<br />

Crédit Fon<strong>de</strong>r<br />

Crédit Lyonnais cpt<br />

Crédit Lyonnais tme<br />

Société Générale<br />

Banque ottomane cpt<br />

Banque ottomane tme<br />

Bône-Guelma opt<br />

Bûne-Guelma tme<br />

Est-AJgérien cpt<br />

Est-Algérien tme<br />

Est cpt<br />

Est tme<br />

Paris-Lyon-Méditerranée cpt<br />

Paris-Lyon-Méditerranée tme<br />

Midi cpt<br />

Midi tme<br />

Nord cpt<br />

Nord tme<br />

Orléans<br />

Ouest<br />

Ouest-Algérien<br />

Autrichien<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne cpt<br />

Nord- Espagne tme<br />

Portugais —<br />

Saragosse cpt<br />

Saragosse tme<br />

Compagnie Transatlantique<br />

Messageries maritimes<br />

Métropolitain tme<br />

Suez (Sanal marit.) tme<br />

Thomson-Houeton<br />

Société d'électricité <strong>de</strong> Paris<br />

Rio Ttnto tme<br />

Charm. Sosr.owice cpt<br />

Charh. Sosnowice tme<br />

Carmaxix<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville <strong>de</strong> Paris 1865 4 %<br />

— 1S69 3 %<br />

— 1871 3 %<br />

— 1875 4 %<br />

— 1S76 4 %<br />

— 1892 2 1/2 %<br />

— 1894-1896 2 1/2 %<br />

— 1894-96 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2 % quart<br />

— 1899 2 %<br />

— 1904 2 1/2 %<br />

_ 1905 2 3/4 %.<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1SS0<br />

Foncières 1S83<br />

— 1885<br />

Communales 1891—<br />

— 1892<br />

Foncières 1895<br />

Communales 18S9<br />

Foncières 1903<br />

Communales 19C6<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % 1" hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord- Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Panama lots libérés<br />

Suez 3 %<br />

4210 .. 4200 t m<br />

4130 ..<br />

186) . 1365<br />

915 .. 958<br />

829 . 830<br />

«88 .; 1495<br />

1488 . 14 9J<br />

746 747<br />

698 .' 698<br />

694 . 693<br />

647 ." 651<br />

170 .'<br />

033<br />

683 .<br />

889<br />

891 , 889<br />

S90 .' 895<br />

1199 .' 1190<br />

1195 .' 1195<br />

1132 .' 1132<br />

1132 ." a*<br />

1590 .'<br />

1598 .' 1590<br />

1318 .' 1313<br />

936 ." 933<br />

641 ..' 612<br />

813 .<br />

1.13 ..<br />

403 .. 4J6<br />

4 3.. 403<br />

350 ..<br />

42.1 50 42! 50<br />

425 .. 425<br />

232 .. 235<br />

173 .. 172<br />

536 .. 610<br />

5532 .. 5535<br />

806 .. 8 8<br />

525 .. 525<br />

1747 .. 171 ' • *<br />

1342 .. 13 0 • •<br />

1375 .. 1394<br />

2235 ..<br />

COURS DES PRIMES<br />

dont 50 dont 25<br />

dont 10 97 50 Extér. dont 50.<br />

97 42<br />

69» dont 2 fr.<br />

dont<br />

50.<br />

17 45 ..<br />

543 ..<br />

501 ..<br />

408 ..<br />

542 ..<br />

5J7 50<br />

335<br />

366 30<br />

97 ..<br />

104 .<br />

40;<br />

445 75<br />

39;<br />

484 75<br />

504 50<br />

5.03 .<br />

*U 75<br />

471 .<br />

391 .<br />

463 73<br />

477 ..<br />

4 15 ..<br />

501 ..<br />

50 50<br />

428 50<br />

431 .<br />

429 .<br />

43 2 .<br />

438 75<br />

43<br />

431<br />

4,7<br />

434<br />

414 25<br />

28, .<br />

as . ..<br />

344 ..<br />

3 9 ..<br />

135 ..<br />

599 ..<br />

30<br />

MARCHÉ EN BANQUE<br />

Etat d'Alagoas<br />

Ba-iansk<br />

Cape Copper<br />

De Beers<br />

Huanchaca<br />

Charbonnage <strong>La</strong>viana<br />

Syndicat Minier<br />

Tharsis<br />

Chartered<br />

East Rand<br />

Goldflelds<br />

May<br />

Rand Mines<br />

Robinson Gold<br />

459 ..<br />

418 ..<br />

169 ..<br />

454 50<br />

82 50<br />

140 ..<br />

J31 ..<br />

144 23<br />

31 25<br />

218 50<br />

i-9 23<br />

543 25<br />

408 75<br />

539 58<br />

r'~ %<br />

385 75<br />

»7 ..<br />

HO ..<br />

40 't<br />

417 75<br />

303 ..<br />

435 ,.<br />

505 ..<br />

50 4 5!)<br />

4 2 .i<br />

471 29<br />

309 5U<br />

48. 50<br />

47,} 53<br />

4S7 59<br />

ô'O.J ..<br />

503 ..<br />

423 .,<br />

4^8 75<br />

432<br />

43 (<br />

.<br />

435 50<br />

434 ..<br />

4iij 53<br />

433 75<br />

416 50<br />

285 25<br />

337 ..<br />

33 ' ..<br />

382 ..<br />

136 ..<br />

605<br />

439<br />

455 ..<br />

168 5au,Sa'on.<br />

COMMANDITE 8 à 12.000 fr.<br />

<strong>de</strong>mandée pour suceurs, im-<br />

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Le gérant : Amédée BESSON.<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais?:'} .3(4. lItalien<br />

3 % français 97 ..j.. Suez<br />

Banq. ottomane.. 17 .1[2. lEgvpte<br />

25 2i ..1..<br />

123 .5 18<br />

46 1 .1.2.<br />

463 .112.<br />

12J27.U<br />

ioi 1 a<br />

216 1,2<br />

UO iri<br />

Intérieure<br />

BOURSE DE MADRID<br />

3 %<br />

De Beers<br />

East Rand<br />

Rand Mines....<br />

Goldlields<br />

APRÈS BOURSE<br />

97 12<br />

441 53<br />

121 ..<br />

213 50<br />

133 ..<br />

84 55<br />

97 33<br />

454 50<br />

132 .,<br />

145 ..<br />

PAPIER WLINS<br />

Remè<strong>de</strong> souverain pour la Guérison|<br />

rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Imiatibasés Poitrine,<br />

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LÏGNE DE PARIS-CAPDENAC-BRIVE<br />

ARRIVÉES î<br />

DEPARTS :<br />

Matin (direct).<br />

Matin (omn.)..<br />

Mat. (Tesson.)<br />

Matin (expr.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Tesson.).<br />

Soir (Cap<strong>de</strong>n.)<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (omn.)....<br />

12 30<br />

5 29<br />

7 50<br />

9 50<br />

12 46<br />

2 m><br />

3 25<br />

5 42<br />

6 43<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (direct).<br />

Mat. (Tesson.)<br />

12 23<br />

8 48<br />

9 45<br />

Matin <br />

3 47<br />

4 45<br />

8 45<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />

Matin (expr.)..<br />

Mat. (Cahors).<br />

Soir (expr.J...<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (omn.)...<br />

6 5<br />

8 38<br />

10 41<br />

12 13<br />

7 16<br />

8 7<br />

âoir (rapi<strong>de</strong>). . 11 37 |<br />

CASTRES TAR SAINT-SULPICB<br />

Matin (omn.). 7 50<br />

Matin (expr.).. 9 50<br />

ikm- (expr.).», 12 46<br />

Soir (omn.) 6 43<br />

Matin (omn.). 9 45<br />

Soir (omn.)... 3 53<br />

Soir (omn.) 8 34<br />

CEPARTS<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>).<br />

Matin (omn.)..<br />

Matin (omn.]..<br />

Soir (Mont.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Agen) ...<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />

Soir (Mont.)...<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Agen) ...<br />

Soir (Mont.) ..<br />

Soir (Mont.)...<br />

Soir (expr<br />

ARRIVEES<br />

3 48<br />

5 28<br />

9 16<br />

1 »»<br />

t 18<br />

2 51<br />

3 47<br />

4 45<br />

5 10<br />

6 3<br />

8 45<br />

11 37<br />

11 58<br />

Matin (expr.)..<br />

"Matin (Mont.).<br />

Matin (mixte).<br />

Matin (Mont.).<br />

Matin (Mont.).<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (Mont.)<br />

Soir<br />

Soir<br />

Soir<br />

Soir<br />

LIGNE DE CETTE<br />

(AgenV..<br />

(omn.). .<br />

(rapi<strong>de</strong>) .<br />

(rapi<strong>de</strong>) .<br />

LIGNE OE FOÏX-AX<br />

Matin (omn.)..<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (Foix)..<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (omn.)...<br />

4 50<br />

9 10<br />

9 38<br />

1 40<br />

B 23<br />

Mat. (Tarasc.).<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (omn.'<br />

Soir (expr.|<br />

Soir (Foix)<br />

3 31<br />

6 5<br />

8 11<br />

8 38<br />

10 41<br />

12 13<br />

I 42<br />

4 46<br />

7 16<br />

8 7<br />

9 57<br />

10 28<br />

II 10<br />

8 47<br />

12 13<br />

4 30<br />

8 23<br />

10 5<br />

DEPARTS<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />

Matin (omn.)..<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (omn.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (ornn.)<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Carcas.).<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>) ..<br />

Soir (express) .<br />

3 45<br />

6 2P<br />

6 46<br />

9 9 7<br />

9 65<br />

12 45<br />

2 24<br />

5 5<br />

5 5o<br />

10 40<br />

11 20<br />

11 36<br />

ARRIVEES<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />

Vlatin (rapi<strong>de</strong>)<br />

Matin (mixte).<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (ornn.)..<br />

Soir (expr.)....<br />

Soir (cmn.)...<br />

Soiir (rapi<strong>de</strong>)..<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (Casteln.)<br />

soir (expr.)...<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />

3 3S<br />

4 50<br />

8 30<br />

8 56<br />

11 46<br />

12 37<br />

3 5<br />

3 37<br />

4 53<br />

6 34<br />

7 46<br />

à 15<br />

11 22<br />

PASTICS ET CARMAUX PAR CASTfcLNAUBARÏ<br />

DEPARTS<br />

Mat. (Carmaux) 3 45<br />

Mat. (Carm.).. 6 46<br />

boir (Ro<strong>de</strong>z).. 12 45<br />

Soir (Castres). 2 24<br />

Soir (Carm.)... 5 5<br />

ARRIVEES<br />

Mat. (Castres). 8 30<br />

Soir (Albi).... 12 37<br />

Soir (Albi) 3 5<br />

Soir (expr.) .... 7 46<br />

Soir (.xpr.)... 11 22<br />

M T REPOIX ET LAVELANET, PAR BRAM<br />

PERPIGNAN ET FRONTIERE (Espagne)<br />

Matin (expr.)..<br />

Mat. (rapi<strong>de</strong>)..<br />

Matin (omn.). .<br />

Matin (expr.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

ùuir (expr.)...<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>) ..<br />

5 45] Mat. (rapi<strong>de</strong>).. 3 3G<br />

6 28 ! Ma i (expr.). 8 58<br />

6 46 Matin (omn.).. 11 46<br />

9 27 Soir (expr.)... 12 3?<br />

12 45 Soir (omn.)... 3 5<br />

5 5 Soir (expr.)... 7 46<br />

11 20 Soir (expr.)... 11 22<br />

Mat. (rapi<strong>de</strong>)..<br />

Soir (expr.)..,<br />

Soir (expr.)...<br />

6 28<br />

12 45<br />

5 5<br />

Matin (<strong>La</strong>vel.)<br />

Mat. (Moulin),<br />

(omn.)....<br />

(omn,).., .<br />

(expr.). ..<br />

Soir<br />

Soir<br />

Soir<br />

8 56<br />

11 46<br />

3 5<br />

4 53<br />

7 46<br />

LIGNE DE LUCHON<br />

DEPARTS<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />

Matin (omn.).<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (omn.)...<br />

6 40<br />

9 17<br />

1 10<br />

2 31<br />

ARRIVEES<br />

Matin (expr.).<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (omn.)...<br />

11 59<br />

3 12<br />

8 4<br />

TOULOUSE A GRENADE<br />

DÉPARTS : ARRIVÉES<br />

Matin<br />

Matin<br />

Soir ..<br />

6 22 S Matin<br />

9 40 Soir ..<br />

5 411 Soir ..<br />

8 36<br />

1 19<br />

7 52<br />

TOULOUSE-SAINT-GIRONS<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />

Matin (Omn.)..<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (omn.)...<br />

6 40| Matin (omn.)..<br />

9 17! Matin (expr.).<br />

2 31 ÎSoir (expr.)...<br />

6 5 [soir (omn.)...<br />

8 4<br />

11 59<br />

4 47<br />

8 4<br />

TOULOUSE A BOULOGNE-SUR-GESSB<br />

12<br />

LIGNE DE BAYONNE<br />

Matin (omn.)..<br />

Matin (omn.)..<br />

Mat. (Montré.)<br />

Matin (omn.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Pau)<br />

Soir (Montréj.)<br />

12 32<br />

5 25<br />

6 40<br />

9 17<br />

1 10<br />

2 31<br />

6 5<br />

Mat. (Montré.)<br />

Matin (Pau)..<br />

Soir (omn. ) ...<br />

(expr.). ..<br />

(Puyoo). .<br />

Soir<br />

Soir<br />

Soir<br />

3<br />

11<br />

3<br />

59<br />

12<br />

47<br />

8 4<br />

(expr.)... 10 27<br />

LIGNE D'AUCH<br />

Matin (Matab.)<br />

Mat. (St-Cyp.).<br />

Mat. (St-Cyp.).<br />

Soir (Matab.)..<br />

Soir (St-Cyp.).<br />

Soir (Matab.).<br />

Soir (St-Cyp.).<br />

Mat. (St-Cyp.). 7 54<br />

Mat. (Matab.). 8 18<br />

Soir (St-Cyp.). 12 4<br />

Soir (Matab.). 12 2€<br />

Soir (St-Cyp.).<br />

ooir (Matab.).<br />

Soir (St-Cyp.).<br />

Soir (Matab.).<br />

6 »<br />

6 54<br />

8 3<br />

8 33<br />

Matin 5 54<br />

Mat. (Ste-Foy) 8 26<br />

Matin 10 12<br />

Soir (Ste-Foy). 12 38<br />

Soir 5 10<br />

Soir (Sto-Foy). 6 39<br />

5oir (Fonsor.).<br />

Soir<br />

Soir<br />

Matin<br />

Mat. (Ste-Foy).<br />

Soir (Ste-Foy).<br />

1<br />

20<br />

2 12<br />

9 10<br />

7 49<br />

6 ».<br />

TOULOUSE A S»-SULPICE-SUR-LEZ3<br />

Matin<br />

Matin<br />

Soir .,<br />

6 42 j Matin<br />

9 54 Soir . .<br />

5 20 1 Soir . .<br />

TOULOUSE A REVEL<br />

Matin 6 7 Matin ....<br />

Matin 10 52 Soir<br />

Soir 4 36 Soir.<br />

8 47<br />

1 7<br />

7 23<br />

9 11<br />

7 9<br />

2 13<br />

5 Feutilleton du 4 janvier 1911<br />

PAR<br />

Mario DONAL<br />

PREMIERE PARTIE<br />

RAp paaifât aussitôt accompagné jusqu'à<br />

ia lisière -<br />

raient vers Carlsbad au trot vif d'un ma-<br />

gnifique hongrois.<br />

Us causèrent peu et <strong>de</strong> choses indiffé-<br />

rentes. Raoul ne pouvait questionner<br />

Magnus ; Magnus respectait lie secret du<br />

prince qui le livrerait sans doute, mais à<br />

l'heure seulement pan* lui choisie.<br />

<strong>La</strong> courte distance fut rapu<strong>de</strong>iment<br />

franchie. A rentrée <strong>de</strong> la ville, Raoul <strong>de</strong>s-<br />

cendit et prit ren<strong>de</strong>z-vous pour trois heu-<br />

res à la gare. Il était midi, la table d'hâte<br />

était au complet.<br />

L-t-i'l d'étonnantes confi-<br />

<strong>de</strong>nces ? Et pourquoi aujourd'hui plutôt<br />

qu'hier ? Pourquoi lui et non un die ceux<br />

qui, perdus dans le bois comme lui, ont<br />

trouvé ici une brève hospitalité ?<br />

Comme aucune <strong>de</strong> ces questions ne<br />

pouvait recevoir <strong>de</strong> réponse satisfaisante,<br />

Raoul estima que le plus.sage était d'at-<br />

tendre ta suite <strong>de</strong>s événements.<br />

Il ne perdit pas <strong>de</strong> temps pour explorer<br />

la partie du domaine dont il avait le libre<br />

accès. Cet espace flmri formait comme<br />

une enceinte aux jardins qui! avait aper-<br />

çus en se rendant au château. Piétri le<br />

dénommait le pourtour, ce qui indiquait<br />

à Raoul qu'il suivait exactement le miur<br />

<strong>de</strong> clôture.<br />

Même si le jeune homme l'eût voulu,<br />

il n'eût pu s'empêcher <strong>de</strong> penser au prin-<br />

ce Luigi et à la princesse Aurore, car il<br />

entendit, à petite distance, la voix en-<br />

jouée <strong>de</strong> la jeune fille se mêler au timbre<br />

grave du vieillard. Raoul ne saisissait<br />

pas le sens <strong>de</strong>s paroles ; il ne ressayait<br />

pas, mais il pensait avec complaisance<br />

au tableau que <strong>de</strong>vaient former l'aïeul<br />

et l'enfant qui, étant tout l'un pour l'au-<br />

tre, s'aimaient d'une tiendresse infinie.<br />

Les <strong>de</strong>ux murs formaient une enceinte<br />

ron<strong>de</strong>, <strong>de</strong> sorte que Raoul marchait sans<br />

savoir s'il en aurait bientôt fait le tour. •<br />

Soudain, une ombre longue, grêle, se<br />

projeta dams l'allée. Les mains tenaient<br />

un livre, et le worneneuir que cette on><br />

bre précédait <strong>de</strong>vait être attentif à sa<br />

lecture.<br />

Raoul, saisi d'un violent étonnememit,<br />

cessa d'avancer. Il regandait l'ombre<br />

s'approcher lentement ; le promeneur<br />

allait à petits pas. Elle franchit la courbe<br />

du miur.<br />

C'était celle d'un prêtre qui, les yeux<br />

baissés, lisait son bréviaire.<br />

^ Il <strong>de</strong>vina une présence insolite, leva la<br />

tête et sourit avec bienveillance en sa-<br />

luant.<br />

- Monsieur Ciwy ? <strong>de</strong>ma;nda4-il.<br />

- Vous me connaissez, Monsieur<br />

l'abbé ?<br />

— Je vous <strong>de</strong>vine. Votre arrivée me<br />

fut annoncée.<br />

— Vous habitez le château ?<br />

— Pemsiez-vous que ses habitants sont<br />

privés <strong>de</strong>s secours religieux ? Voici la<br />

chapelle. 1<br />

Le chevet du temple s'appuyait au<br />

mur. Une porte donnait dans le pour-<br />

tour.<br />

— Je me nomme l'abbé Maita, reprit<br />

le prêtre, chapelain du prince Luigi et<br />

<strong>de</strong> sa maison.<br />

_ Sur le sol gazomné, les vitraux se <strong>de</strong>sr-<br />

sinaient en arabesques <strong>de</strong> couleurs.<br />

— Pourrai-je entrer dans la ebaipteHie ?<br />

<strong>de</strong>manda Raoul.<br />

^— Sans doute : d'ailleurs, c'est <strong>de</strong>main<br />

dimanche ; je dis <strong>de</strong>ux messes pour que<br />

tous les domestiques puissent accomplir<br />

le <strong>de</strong>voir dominical.<br />

— Assisterai-je au même oifice que le<br />

primée ?<br />

— Si vous vouliez.<br />

— Alors...?<br />

— Oh ! vous serez placé <strong>de</strong> façon à ne<br />

voir que l'autel et ro'fficiant.<br />

L'abbé sourit.<br />

— Avouez que votre curiosité est très<br />

surexcitée.<br />

J'avoue.<br />

— Vous voudriez voir la princesse Au-<br />

rore ?<br />

L'apercevoir seulement.<br />

Qu'à cela ne tienne. Il est bien fa-<br />

cile <strong>de</strong> vous satisfaire.<br />

— Gomment cela ?<br />

— Je vais vous la montrer. Suivez-<br />

moi.<br />

Raoul fut stupéfaitt. Eh ! quoi, c'était<br />

si simple ! Arait-il donc rêvé qu'il ne fal-<br />

lait pas qu'un regard indiscret tombât<br />

sur la jeune fille ; que Piétri voulut le<br />

tuer, que le prince s'émut à la seule idée<br />

que rétranger aurait pu voir la princesse<br />

ramasser la rote si hardiment cueillie, si<br />

audacieusemient lancée.<br />

Le chapelain marcha <strong>de</strong>vant, c'était un<br />

homme déjà vieux ; son corps maigre<br />

flottait d'ans sa soutane ; son visage blanc<br />

et fin s'éclairait du rayonnement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

yeux gris où se Lisaient, r intelligence et<br />

la bonté.<br />

— Venez, dit-il.<br />

Il introduisit Raoul dans son presby-<br />

tère, petit pavillon juxtaposé à la cha-<br />

pelle et pourvu, comme elle, d'une dou-<br />

ble entrée.<br />

<strong>La</strong> pièce où il fit asseoir le jeune hom-<br />

me était le cabinet <strong>de</strong> travail d'un béné-<br />

dictin ; <strong>de</strong>s livres sur <strong>de</strong>s tablettes cou-<br />

vraient les murs ; les sièges étaient en-<br />

combrés <strong>de</strong> journaux et <strong>de</strong> revues ; <strong>de</strong>s<br />

piles <strong>de</strong> manuscrits se dressaient dans<br />

tous les coins.<br />

— Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pardon, dit-iî, Je<br />

vis dans un affreux désordre où je me<br />

trouve à l'aise. Je sais la place du plus<br />

insignifiant <strong>de</strong> mes papieirs. Si quelqu'un<br />

s'avise înalenconireusieimieint <strong>de</strong> ranger<br />

ici, je suis perdu. Impossible <strong>de</strong> rien re-<br />

connaître., <strong>de</strong> remettre la main sur mes<br />

notes. Regar<strong>de</strong>z, voilà la, rflincesse.<br />

Raoul suivant, le geste dru prêtre se re-<br />

leva vivement et fit face au panneau au-<br />

quel d'abord il tounnait le dos.<br />

Il vit une très beïïe photographie <strong>La</strong><br />

vieillard, dans le fauteuil roulant servant<br />

a ses promenadies quotidiennes, la jeune<br />

fille câlirenient pfefnchee sur lui.<br />

Raoul fut ébloui, non pas tant par la<br />

perfection <strong>de</strong>s traits que par le chaa-ma<br />

émané <strong>de</strong> toute la persenne, charme fait<br />

<strong>de</strong> can<strong>de</strong>ur, <strong>de</strong> gaieté, d'affeictuosité <strong>de</strong><br />

distinction, tout cela révélé par la grâce<br />

d f.' 1 «feta<strong>de</strong>, la finesse du sourire, la sin><br />

pikci.e <strong>de</strong> la rehe biaaiche sans fanfre-<br />

luches, et du chapeau <strong>de</strong> mousseline noué<br />

d un velours noir.<br />

— Qu'elle est belle ! dit le jeune hom-<br />

me émerveille.<br />

— Et meilleure que belle, prononça le<br />

chapelain d'un ton attendri.<br />

Il ajouta avec un contentement naïf :<br />

— J'ai bien réussi ces portraits, n'este<br />

ce pas ? .<br />

— Vous faites <strong>de</strong> la photographie 1<br />

— Cela me repose <strong>de</strong> traduire l'hébaiew.<br />

— Ah ! vous êtes un hébraïsant ?<br />

— C est une étu<strong>de</strong> passionnante.<br />

Le regard <strong>de</strong> Raoul allait <strong>de</strong>s tablettes<br />

lour<strong>de</strong>s <strong>de</strong> livres aux piles superposées<br />

sur le plancher, à la languie table encom-<br />

brée <strong>de</strong> papieirs, aux porteifeuiles bourrés<br />

<strong>de</strong> notes.<br />

— Vous travaillez beaucoup, re^lBl^ ^<br />

qua-t-il.<br />

(A suivre.)<br />

Çostumes <strong>de</strong> getits §arçonS<br />

NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits P*?<br />

leurs mamans au PETIT MARIN (Mlle "iîf<br />

tier), rue <strong>de</strong>s Lois, 22, <strong>Toulouse</strong>, près W<br />

pitole. Spécialité <strong>de</strong> costumes <strong>de</strong> petits e dl<br />

çons. — Ecornerai A<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


I Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Social» Religieuse .<br />

LE NUMÉRO 0 CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

aummuoîan «T ûtriKitMvm UBTWBI .... e *<br />

gtPABTHUNTS HOK LDOTMOPBXS 7 -<br />

(TIUNGEB (t}«ion po«»l«) 40 -<br />

&M Abonnements ptttaat 4M i'itHlt ess«n« moU «t sont payables d'iTUH<br />

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is -<br />

20 -<br />

9m m<br />

20<br />

34 -<br />

40-<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal j T«rw, Au<strong>de</strong>, «érao/f, Pyrénéw-Orientaie»<br />

Gara, H 1 —-Pyrénées, Basses-Pyrénées, <strong>La</strong>n<strong>de</strong>»<br />

Tarn-At-Garoflito, Lcrf-el-Garonne<br />

Haute-Garonne Ariègê<br />

Edition du matin spéciale m Toutou*»<br />

TIOWI<br />

UmOKCISOW?». S I S i<br />

— • ; « j g s . . . • é . S î i S<br />

• S 8 I 5 • 3 S S S<br />

to S(M O Ir. SQ<br />

- 4 - R0<br />

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-<br />

LM liuHu «t BSslunos «ont Naui «ans<br />

«*. «M MwartUm*. u, * Tvolou*. et •*•« toiu M OesrMpoadMtA}<br />

SPECIAL Mercredi 4 Janvier 19ÎL - 21 9 Aimés<br />

Les Faits du Jour<br />

M. Desehanel a presque officiellement posé<br />

sa candidature à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Chambre,<br />

concurremment avec Pfl. Brisson ; on parle<br />

également <strong>de</strong> MM. Etienne et Delcaseé.<br />

Le paquebot « Cedric », <strong>de</strong> la Compagnie<br />

Wltiîe-Star, est parvenu à communiquer si-<br />

multanément par la T. S. F. avec les <strong>de</strong>ux ri-<br />

vas <strong>de</strong> l'Atlantique.<br />

Le cortège funèbre du marin russe du<br />

« Slava », tué par une sentinelle, à Toulon, a<br />

été suivi par toutes les autorités civiles, mili-<br />

taires et maritimes.<br />

Sept cents policiers ont cerné une maison<br />

<strong>de</strong> Londres cù se trouvent les anarchistes as-<br />

sassins <strong>de</strong> Houndstitch ; une véritable bataille<br />

s'est engagée à coups <strong>de</strong> feu ; la maison a ete<br />

brûlée; les pompiers y ont trouvé six cadavres.<br />

Les journaux conservateurs espagnols blâ-<br />

ment le remaniement ministériel <strong>de</strong> M. Cana-<br />

lajas, qu'ils considèrent comme une conces-<br />

sion aux moretistes.<br />

*--"***<br />

Après une bataille <strong>de</strong> quatre jours, les Turcs<br />

ont repoussé les Druzes, qui onS laissé <strong>de</strong> nom-<br />

breux morts sur le terrain.<br />

—:—<br />

Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nous<br />

tout parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

<strong>La</strong> <strong>Coalition</strong> <strong>Dreyfus</strong>-Durand<br />

H serait extrêmement intéressant àe><br />

savoir oe que pensent die l'agitation créée<br />

autour du condamné Durand le boucher,<br />

le tanne», le tisseur, le cultivateur, le<br />

pisciculteur, l'employé <strong>de</strong> banque, le<br />

farin<strong>de</strong>r et le marchand <strong>de</strong> beurre quti<br />

rendirent un verdict <strong>de</strong> culpabilité contre<br />

oeikiri qu'ils considèrent comme l'auteur<br />

principal du meurtre <strong>de</strong> l'ouvrier char-<br />

bonnier Dongé, assassiné au Havre dans<br />

les drconstances présentes à toutes le»<br />

mémoires.<br />

Nous- ne parlons pas, bien entendu, <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>ux rentiers, <strong>de</strong> l'industriel et du doc-<br />

teur en mé<strong>de</strong>cine qui complétaient le<br />

jury <strong>de</strong> la Seine^In férieure.<br />

Ceux-là appartiennent à la Classe capi-<br />

taliste 'et bourgeoise, et un membre <strong>de</strong>' la<br />

Confédération Générale du Travail pour-<br />

rait nous objecter qu'ils n'avaient aucune<br />

qualité pour juger et condamner un pro-<br />

létaire.<br />

Mais l'impartialité et l'indépendance<br />

<strong>de</strong>s huit autres jurés, dont nous avens<br />

cru nécessaire <strong>de</strong> rappeler la profession,<br />

ne peuvent, pensons-nous, être mises en<br />

doute.<br />

Et il serait difficile <strong>de</strong> faire admettre<br />

que ces humbles et ces petits aient été<br />

un seul instant animés du plus léger sen-<br />

timent <strong>de</strong> haine à l'égard <strong>de</strong> l'hum-<br />

ble et du petit qui comparaissait, il y a<br />

<strong>de</strong>ux mois, <strong>de</strong>vant eux, sous l'inculpa-<br />

tion d'assassinat.<br />

Chez eux, nulle vengeance <strong>de</strong> classe à<br />

assouvir, nul désir <strong>de</strong> ooimniettre une<br />

forfaiture pour le vain plaisir <strong>de</strong> oan<br />

damner un innocent. M.- Jaurès peut<br />

accumuler ses méchantes arguties et xxii<br />

laser pour les besoins <strong>de</strong> ia mauvaise<br />

cause ses sophismes les plus insidieux,<br />

il ne parviendra pas à convaincre les<br />

hommes qui pensent et qui réfléchissent<br />

que le verdict <strong>de</strong> Rouen a été rédigé à<br />

J'avance par le patronat.<br />

Les travailleurs qui composaient le<br />

jury <strong>de</strong> Rouen et qui avaient été désignés<br />

par le sort n'avaient jamais cru qu'on les<br />

appellerait à siéger un jour dans un jury<br />

criminel. Et au lieu <strong>de</strong> rendre la justice,<br />

s'ils en avaient eu la possibilité, ils fus-<br />

sent restés avec plus <strong>de</strong> plaisir dans leur<br />

atelier, dans leur boutique ou dans leur<br />

champ.<br />

Mais, au nom du principe <strong>de</strong> l'égalité<br />

<strong>de</strong> tous les citoyens <strong>de</strong>vant la loi, M<br />

Jaurès et ses amis du Parlement les ont<br />

pris par la main et les ont conduits dans<br />

le prétoire.<br />

Ils leur ont dit qu'ils étaient capables,<br />

au même titre que les capitalistes et les<br />

bourgeon, <strong>de</strong> rendre un verdict intelli-<br />

gent,- juste et sensé.<br />

Et avec confiance le boucher, le tan-<br />

neur, le tisseur, le cultivateur, le pisci-<br />

culteur, l'employé <strong>de</strong> banque, le farinier<br />

« le marchand <strong>de</strong> beurre sont allés à la<br />

J-aur d'assises ; ils ont pris au sérieux<br />

leur rôle <strong>de</strong> délégués <strong>de</strong> la magistrature<br />

populaire ; ils ont écouté ; ils ont entendu<br />

es témoins cités par la défense et par<br />

S UÔ f °?. ; a ' y,mt m tous les<br />

eaements d appréciation, ils ont pesé le<br />

pour le contre ; sourds à toutes les<br />

rumeurs du <strong>de</strong>hors, ils ont jugé eÎTlelïï<br />

ame et ooneotence.<br />

Or, voiei que leur sentence est frappée<br />

<strong>de</strong> discrédit par ceux-là mêmes qui vou-<br />

STflS* r X du ***5R mê-<br />

lât, à la Cour d'assiises, à celte <strong>de</strong>s renré-<br />

witoota <strong>de</strong>s autres classes ; vSS<br />

swt soupçonnés d'avoir trahi le prïï!<br />

riat. Ils n'ont pas voulu admettre îa thèse<br />

révolutioninaiire, d'après laquelle serait<br />

parfaitement légitime l'acte du gréviste<br />

qui défend le droit <strong>de</strong> grève en assotm-<br />

mant ou en faisant assommer l'ouvrier<br />

non gréviste. Et ils ont dit que celui-ci<br />

<strong>de</strong>vait être efficacement protégé.<br />

Une telle audace comportait un châti-<br />

ment exemplaire : désormais, ils seront<br />

mis au rang <strong>de</strong>s galonnés qui condam-<br />

nèrent <strong>Dreyfus</strong> !<br />

Les militants <strong>de</strong> la C. G. T. ont mis Le<br />

couteau à la gorge du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

République qui, avec- son courage habi-<br />

tuel, a attendu une menace formelle pour<br />

gracier Durand. Mais ce n'est pas la<br />

grâce qu'il faut au chef d'orchestre invi-<br />

sible qui veut faire « marcher » les Fran-<br />

çais à la suite <strong>de</strong> Durand, comme il les fit<br />

déjà « marcher » à la suite <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong><br />

C'est un prétexte à agitation et à démo-<br />

ralisation qu'il cherchait. C'est une occa^<br />

sion nouvelle <strong>de</strong> saboter la Justice qu'il<br />

voulait provoquer.<br />

Cette occasion est venue bien à propos .<br />

Voyez donc avec quel ensemble les orga-<br />

nisations affiliées à la C. G. T. ont em<br />

boite le pas aux avocats <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>. A<br />

part les membres <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre<br />

<strong>de</strong> Paris et dte Rennes, nul ne connut les<br />

pièces sur lesquelles fut condamné<br />

<strong>Dreyfus</strong>. Le dossier <strong>de</strong> l'affaire Durand<br />

nous 'estaussi étranger. Mais, .pour semer<br />

la panique et le doute dans les esprits, on<br />

ne regar<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> si près.<br />

<strong>La</strong> Justice militaire qui condamne les<br />

traîtres traversa la crise qui <strong>de</strong>vait aboia-<br />

tèr à la campagne dirigée contre la sup-<br />

pression <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre. <strong>La</strong><br />

Justice populaire, celle qui refuse d'ab-<br />

soudre les criminels, ne sera pas davan-<br />

tage épargnée. Dans la cité future, telle<br />

que la conçoit M. Jaurès, il n'y aura plus<br />

d© Justice sous aucune forme. Et c'est<br />

pour arriver à cette, suppression que l'on<br />

dénonce la Cour d'assises comme on a<br />

déjà dénoncé le Conseil <strong>de</strong> guerre.<br />

Ce qu'il y a <strong>de</strong> lamentable, c'est qu©<br />

les travailleurs prêtent une oreille com>-<br />

plaisante aux organisateurs <strong>de</strong> cette nou-<br />

velle Affaire. Sans doute, tous ne « mar-<br />

chent » pas. Mais combien y en. a-t-il qui<br />

croient sincèirement, sans l'ombre d'une<br />

preuve, sans même rien connaître du<br />

procès <strong>de</strong> Rouen, que les douze jurés qui<br />

ont condamné Durand ont obéi à une<br />

pensée <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> haine 1<br />

C'est là une <strong>de</strong>s preuves manifestes du<br />

progrès <strong>de</strong>s idées révolutionnaires. Le<br />

doute, cette fausse monnaie sortie <strong>de</strong>s<br />

creusets maçonniques, s'infiltre peu à<br />

peu dans les esprits et gangrène les<br />

cœurs. Tout individu qui ne pense pas<br />

que Durand est un héros, est forcément<br />

un scélérat — commue ceux qui l'ont<br />

condamné.<br />

Telle est la mentalité que la Ligue <strong>de</strong>s<br />

Droits <strong>de</strong> l'Homime s'est chargée <strong>de</strong> pro<br />

pager. Il ne faut pas que la Justice repré<br />

sentee par le jury échappe à la vindicte<br />

<strong>de</strong> la C. G. T. Toutes les institutions doi<br />

vent cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>vant la coalition <strong>de</strong>s <strong>Dreyfus</strong><br />

et dies Durand.<br />

— Il n'y a pllus rien, pourrait dire le'<br />

fantaisiste qui rédigea si spirituellement<br />

la Constitution-type '<strong>de</strong> la vraie Répu-<br />

blique.<br />

Mais malheureusement, chez nous, il<br />

y aura toujours <strong>de</strong>s naïfs pour croire, les<br />

coqmn K qui affirment que c'est <strong>Dreyfus</strong><br />

et, Durand qui ont raison...<br />

Victor LESPIME.<br />

Il faut maintenant agrandiir Le salon die coàf-<br />

fure, car le personnel employé jusqu'ici est<br />

<strong>de</strong>venu insuffisant. •<br />

Lo Sénat est, <strong>de</strong>puis longtemps, pourvu d'u-<br />

ne salle d'armes ; il a, cooirno lie Palais-Bour-<br />

bon, sa buvette et son lavatotry. A quand les<br />

salles die bain «t les pédicures î On sait qu'iii<br />

est aussi questioai d'un restautraot dans l'en-<br />

ceinte <strong>de</strong>s Glianiibres. où les Q.-M. pourraient<br />

prendre leurs repas à prix Mixe. par exemple à<br />

1 Ir. 05, avec dix plats au choix, cinq <strong>de</strong>sserts,<br />

vins -fins, café ©t liqueurs.<br />

Ouïe le peuple, après cela, ose se plaindre <strong>de</strong><br />

la cherté <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées 1<br />

—€J— Vingt divorces yanliees ont, porait-ot,<br />

fon<strong>de</strong> une association originale : c'est VAli-<br />

m,ony Club. En font partie ceux qui, ayant une<br />

pension alrimentaire (aanuomy) à verser à l'é-<br />

pouse délaissée, préfèrent alier en prison pour<br />

<strong>de</strong>ttes.<br />

Ges AMmojiiiS'te® ne sont pas traités comme<br />

dfâs posoreniieirs vuDgaimes.<br />

En l'honneur <strong>de</strong> Ghristmas, Es eurent tout<br />

loisir <strong>de</strong> réveiltanmeir avec din<strong>de</strong>s et pudding.<br />

Un membre diu cùiub <strong>de</strong>manda la permission<br />

<strong>de</strong> ahiamiter : « Home, sweet home ! » (Foyer,<br />

douix foyer I) Ge fut aU'S»itôt uni. conioext d'im-<br />

préoa.tiorts. A l'unanimité, les AiLirramiEites vo-<br />

tèrent un ordre du jour déwlorant : « Nous<br />

sommesi là parce que nous le vouions bien., et<br />

nous serons heureux d'y rester. »<br />

L'uni, d'euix affirma que s'il avait su. oombœn<br />

plaisante était la compagnie dans laquelle il<br />

se trouvait, il y a longtemps qu'il y autnaiiA<br />

pris pltaee. Tous entonnèrent uni îiymne <strong>de</strong> ciiir-<br />

oGnstAnice knitituié : « Il vaut mieux être en<br />

prison que m,ariê ! »<br />

, A plusiiieurs reprises, ute en. dhantèreint enr<br />

seniible le refra.hk Pntis lectaire fut donnée<br />

di'un certai» nombre <strong>de</strong> lettres d'amis mariés<br />

et dépeignant sous les plus sombres oouJteamis<br />

la vie conjugale. Ces épîtres contenaient pres-<br />

que toutes une promesse <strong>de</strong> vernir à la Noël<br />

suivant© fêter le divorce nécessaire.<br />

Les Sarprisssjejâ séparation<br />

De Frano-Nobain :<br />

Je ne voudrais pas attrister ce début d'an-<br />

née par <strong>de</strong>s considérations trop sévères, et<br />

il est bien vrai que les Surprises du Divorce,<br />

dont je vais avoir précisément l'occasion <strong>de</strong><br />

vous en tire tenir, sont une œuvre qui ne<br />

passe pas, en général, pour engendrer la<br />

mélancolie.<br />

Mais on ne s'était jamais encore avisé<br />

que je sache, <strong>de</strong> prêter à ce vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong>s<br />

qualités édueatrices et une vertu pédagogi<br />

que qui le désigneraient spécialement com<br />

me le spectacle idéal à offrir aux étalants<br />

<strong>de</strong>s écoles primaires.<br />

Paivles soins <strong>de</strong> quelques radicaux émi<br />

nente "d'Eure-et-Loir, MM. Alexandre Bis<br />

son et Antony Mars viennent d'être cepen<br />

dant promus à cette dignité d'éducateurs<br />

laïques, et la nouvelle ne laissera pas d'ap<br />

paraître assez inattendue pour mériter<br />

qu'on s'y arrête et qu'on l'explique.<br />

Il faut savoir qu'à six lieues <strong>de</strong> Chartres<br />

au bourg <strong>de</strong> Voves, un patronage chrétien<br />

qui a groupé les meilleures familles du can<br />

ton. avait organisé, pour Noël, la représen-<br />

tation d'un drame, Cœur Français, dont le<br />

titre et le sujet — un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> la guerre <strong>de</strong><br />

1870 — indiquent assez les tendances pa-<br />

triotiques.<br />

<strong>La</strong> représentation s'annonçait comme un<br />

gros succès, et toute la population <strong>de</strong> Vo-<br />

ves se réjouissait <strong>de</strong> pouvoir, en ce jour <strong>de</strong><br />

fête, goûter urne distraction dont les qualités<br />

artistiques et morales n'étaient pas douteu-<br />

ses...<br />

Mais ceci ne faisait pas l'affaire <strong>de</strong>s<br />

grands esprits <strong>de</strong> l'endroit : un spectacle<br />

organisé par un patronage chrétien, un<br />

spectacle auquel le curé <strong>de</strong>vait assister !...<br />

Or, <strong>de</strong>puis quelque temps, un théâtre était<br />

venu s'installer sur la place, — et, tout <strong>de</strong><br />

suite, le chef du parti radical vit l'ingé-<br />

nieux parti qu'il allait pouvoir tirer <strong>de</strong> cette<br />

concurrence.<br />

Dams le répertoire ordinaire <strong>de</strong>s comé-<br />

diens ambulants, répertoire nécessairement,<br />

assez («V*** •rVMrfr | <strong>de</strong>s caravanséaiaiite boliytonieuK n ,rédif'i;wit les<br />

OPINIONS ET IDÉES<br />

Le Fléau à vaincre<br />

LViio impossible.<br />

Un parle toujouk»<br />

^' Jj 0 et il semble h<br />

P, '" s d,c lia vwuc Pranoe fugant<br />

ïfcfvu 'In !' ?. u f m fu* P»s troo payée tou*<br />

saeiTvn Jl K> v,\ M>(, o et aht.UiaUuttal» par tes dic-<br />

"ret, ne l'Année toiTiibiio.<br />

ΫB Parlementaires.<br />

inuiwmenitaiires rôveaiit. <strong>de</strong>puis hme-<br />

AuDsii, le Palais-Bourbon et le Luxembourg<br />

çoniî.nQiidt'aAej)it otoq ou s.ix cents appartenneiaw<br />

a l-usogie <strong>de</strong>s sénatenurs et <strong>de</strong>s députés où na-<br />

tuireitemiOint, ceux*i seraient iofiés selon' les<br />

règles du oontrort, du blten-etne et tte l'aisaiiice<br />

mis à la mo<strong>de</strong> par les milliardaiires tranisal^<br />

latiitùxues, aux frais du budget. Les iruianze<br />

imiilie francs <strong>de</strong> l'jtiulemnùitiî parliomeiutaitre me<br />

sea-aient plus que l'argetnt <strong>de</strong> poclie. A part ce-<br />

la, ils seraient logés, cihauffés, servis, blotn.-<br />

eals à l ooll.<br />

Ainsi, vous doutiez-vous qu'il existât, au Sé-<br />

nat et au Palais-Bourbon, um salon <strong>de</strong> coiffu-<br />

re ? Tout parlementa ire a le droit <strong>de</strong> se faire<br />

tondre et barbifier. Camille Pelleian, dont il<br />

est impossible <strong>de</strong> peigner la tignasse, puis-<br />

que h MENAT? D,<br />

Députe <strong>de</strong> Pari».<br />

LE REMPLAÇANT<br />

Un député a-t-il le droit <strong>de</strong> se faire sup-<br />

pléer par un remplaçant dans l'exercice <strong>de</strong><br />

son mandat ?<br />

Evi<strong>de</strong>mment non, nous répondrez-vous<br />

sans doute... Si tel est votre avis, peut-être<br />

alors trouverez-vous quelque saveur à oe<br />

petit dialogue :<br />

• — Qu'y a-t-il <strong>de</strong> plus fort qu'un Turc ?<br />

— C'est <strong>de</strong>ux Turcs...<br />

— A merveille... Et qu'y a-t-il <strong>de</strong> plus fort<br />

qu'un Guernier ?<br />

— Parbleu ! c'est « <strong>de</strong>ux Gueimier »...<br />

Mais, d'abord, qu'enteni<strong>de</strong>z-vous par « un<br />

Guernier » ?<br />

— Voici : M. Guernier est député <strong>de</strong> la<br />

1 circonscription <strong>de</strong> Saint-Malo... Cela<br />

posé, suivez-nous bien... Où pensez-vous<br />

que soit en ce moment ledit M. Guernier ?<br />

— A Saint-Malo, fort probablement... Il a<br />

dû profiter <strong>de</strong>s vacances du jour <strong>de</strong> l'an<br />

pour aller se retremper dans le sein <strong>de</strong> ses<br />

électeurs...<br />

— Queli© erreur ! M. Guernier a débarqué<br />

le 31 décembre... à Buenos-Ayres !<br />

— A Buenos-Ayres ?... Et que diable un<br />

député <strong>de</strong> Saint-Malo va-t-il faire...<br />

— ...En Argentine ?... Voilà : il est chargé<br />

d'une mission à la fois diplomatique et éco-<br />

nomique, aussi double que vague...<br />

— Mais alors que <strong>de</strong>viennent les intérêts<br />

<strong>de</strong> ses électeurs ?<br />

— Rassurez-vous : ils sont confiés à un<br />

autre M. Guernier, frère du précé<strong>de</strong>nt...<br />

— Et député lui aussi...<br />

— Non... commissaire <strong>de</strong>s douanes, en<br />

Chine... .<br />

— En Chine. !!! Quelle plaisanterie ! Com-<br />

ment voulez-vous qu'un monsieur qui est en<br />

Chine... .<br />

— ...S'occupe <strong>de</strong>s électeurs <strong>de</strong> Saint-<br />

Malo ? C'est fort simple : M. Guernier frère,<br />

au lieu d'être « en Chine », est « en congé »...<br />

à Paris. Si bien que l'autre jour on pouvait<br />

lire, dans le Révublicain <strong>de</strong> Saint-Malo,<br />

cette note stupéfiante :<br />

... M. G'ueirnoer arriveira à Buenos-Ayres le<br />

31 d'éoembrte. Pendant son absence, le service<br />

<strong>de</strong> sa circonscription aéra assuré par son<br />

frère, M. René Guernier, coimmiesaire <strong>de</strong>s<br />

douanes «bimoeses etn coneré, qui a été accré-<br />

dité à cet effet dans les différents ministères<br />

Les électteurs <strong>de</strong> la première oi.rooinscaiiiptioo<br />

pourront donc, comme par le passé, adresser<br />

leurs lettres 7, rue Francois-I", à Paris.<br />

Et voilà comment les électeurs <strong>de</strong> Saint-<br />

Malo possè<strong>de</strong>nt en Argentine un. député<br />

remplacé en France par un frère qui <strong>de</strong>vrait<br />

être en Chine !...<br />

Rien <strong>de</strong> plus comique que cet imbroglio...<br />

Mais les gens sérietix estimeront qu'il con-<br />

viendrait <strong>de</strong> rappeler à ce propos que. con-<br />

trairement à l'opinion émise par certain<br />

Q. M. cynique, les fonctions <strong>de</strong> député cons-<br />

tituent un mandat et non une » place ».*<br />

CHRONIQUE<br />

Les Fa^ ^<br />

<strong>La</strong> délicieuse histoire du faux comte<br />

d'Aulby vendant <strong>de</strong> faux Cor.rège à une<br />

vraie Américaine — un peu bien naïve, en-<br />

tre nous soit dit — remet sur le tapis l'éter-<br />

nelle question du saïtapharnisme... pictu-<br />

ral, si j'ose ainsi parler. Et, d'autre part, ne<br />

prétend-on pas que l'An^elus <strong>de</strong> Millet et<br />

<strong>de</strong> Chauchard aurait été revu et corrigé<br />

par un nommé Garnier ? Mine© <strong>de</strong> préten-<br />

tion ! comme disait J.-J. Weiss.<br />

Ne croyez pas que ces mésaventures<br />

soient plus fréquentes aujourd'hui que ja-<br />

dis. Depuis que Titien, Rembrandt, Frago-<br />

nard. Turner et Daumier sont morts, ces<br />

maîtres ont produit plus que <strong>de</strong> leur vivant.<br />

Et le mot d'un fameux collectionneur <strong>de</strong>vant<br />

les Conistable d'un <strong>de</strong> ses collègues et ri-<br />

vaux : « Ils sont beaux... Mais les plus<br />

beaux sont les faux » <strong>de</strong>meure étemellement<br />

vrai.<br />

L'industrie du faux tableau fut toujours<br />

florissante. Le vénérable paysagiste Harpi-<br />

gnies s'indigna récemment contre un faus-<br />

saire qui faisait <strong>de</strong>s Harpignies — et refai-<br />

sait les amateurs ; tous les six mois, Wil-<br />

lette poursuit un fabricant <strong>de</strong> faux Willette..<br />

Si les peines infligées par <strong>de</strong> trop indul-<br />

gents juges étaient im peu plus draconien-<br />

nes, nos artistes auraient moins à .se plain-<br />

dre die ces concurrences dêshonnêtes et <strong>de</strong><br />

ces contrefaçons. Henner, jadis, en son ate-<br />

lier <strong>de</strong> la place Pigalle, où M brossait tant<br />

et tant <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> vierges au teint mat se<br />

détachant sur un fond <strong>de</strong> peluche incarna-<br />

dine ou indigo, faisait preuve d'une insou-<br />

ciante philosophie quand on lui apportait<br />

un faux Henner : « Pas mal, murmurait-il<br />

avec son inimitable accent alsacien, mais<br />

Yh <strong>de</strong> la signature est, mal imité. »<br />

Il faut distinguer entre le faux tableau et<br />

la fausse attribution.<br />

<strong>La</strong> fausse attribution sévit, partout, dans<br />

les galeries tes plus hermétiques comme<br />

dans les musées. Ni la National Gallery, ni<br />

l'Ermitage, ni le Prado, ni notre Louvre<br />

n'en sont, exempts.<br />

Le « faux tableau », c'est infiniment plus<br />

grave, et il n'y a rien qui mène plus sûre-<br />

ment son homme en correctionnelle, quand<br />

il s'affuble en outre d'un titre <strong>de</strong> princi-<br />

pauté fictive et se chamarre <strong>de</strong> vingt cra-<br />

chats et plaques <strong>de</strong> fantaisie.<br />

Il y a cent manières <strong>de</strong> truquer, maquil-<br />

ler un tableau. Notre estimé confrère Paul<br />

Eu<strong>de</strong>l tes a toutes dévoilées en ses manuels<br />

qui font autorité. Il est <strong>de</strong>s maîtres faciles à<br />

imiter, il en est d'autres auxquels mieux<br />

vaut ne point se frotter. Greco, dont on se<br />

soucie tant, avec raison d'ailleurs, <strong>de</strong>puis<br />

trois ou quatre ans, est assez aisé à contre-<br />

faire. Il existe à Tolè<strong>de</strong>, à Grena<strong>de</strong>, à Sé-<br />

ville et à Madrid, <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> faux<br />

Greco. qui contrefont en virtuoses la. ma-<br />

nière génialement contorsiomnée et le colo-<br />

ris livi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'âpre vieux maître crètois cher<br />

à Maurice Barrés, à Ignacio Zuloaga et à<br />

Paul <strong>La</strong>fond — avec une maestria réelle-<br />

ment prodigieuse. Or, Greco n'est guère<br />

connu, sauf d'une élite. Donc, un faux<br />

Greco a mille chances d'être accrédite au-<br />

près d'un amateur mal averti.<br />

Et les Nattier donc ! Depuis que le dix-<br />

huitième siècle est à la mo<strong>de</strong>, ie peintre <strong>de</strong><br />

Madame Henriette et <strong>de</strong> Madame Adélaï<strong>de</strong><br />

produit sans arrêter. Et cette production<br />

intensive et posthume me remémore le mot<br />

d'un do nos plus fins marchands <strong>de</strong> ta-<br />

bleaux <strong>de</strong> la rue <strong>La</strong>ffitte. prétendant « qu'il<br />

y a. à New-York, environ quatre cents<br />

faux Rembrandt ». Le ménage Paine, victi-<br />

seule maison yankee qui ait été « roulée ».<br />

Que <strong>de</strong> palais <strong>de</strong> la Cinquième Avenue, lam- \<br />

brissés <strong>de</strong> brocatclle et tendus ae pseudo-<br />

Gobelins, sont gorgés <strong>de</strong> simili-Aisowp-<br />

tions, <strong>de</strong> Mmrillo, do prétendues Gimblettes<br />

<strong>de</strong> Clodiou, <strong>de</strong> faux pastels <strong>de</strong> Perronneau,<br />

<strong>de</strong> fausses figurines <strong>de</strong> Tanagra. et <strong>de</strong> cha-<br />

subles médiévales, le tout confectionné en<br />

<strong>de</strong>s arrière-boutiques do Vaugirard ou <strong>de</strong>s<br />

Batignolles.<br />

Car c© n'est pas seulement le tableau faux<br />

qui sévit. Toute la « curiosité » y passe —<br />

elle surtout, : christs byzantins, châsses fla-<br />

man<strong>de</strong>s, boiseries bourguignonnes, verrerie<br />

<strong>de</strong> Murano, éteins, céramiques, majoliques,<br />

triptyques du trecento sienaoie, cabinets <strong>de</strong><br />

Boulle, bronzes <strong>de</strong> Gouthières, tout se fait<br />

en toc, en doublé, en celluloïd. Et il y<br />

a toujours <strong>de</strong>s benêts pour s'y laisser pren-<br />

dre, — et <strong>de</strong>s experts pour en certifier l'ab-<br />

solue authenticité.<br />

Les historiettes, navrantes ou drolatiques<br />

selon le point <strong>de</strong> vue auquel on se nlac«<br />

sont, sur ce thème, innombrables. Rappel-<br />

lerai-je les Corot <strong>de</strong> Trouillebert. <strong>de</strong>s Cour-<br />

bet <strong>de</strong> Pata, les Millet <strong>de</strong> Valton, aussi faux<br />

que le Rembrandt du Pecq ! A. la Ce.nten-<br />

nale. tout Paris défila <strong>de</strong>vant un Corot —<br />

qui était <strong>de</strong> Hawkins. Dumas fils possédait<br />

un© certaine Fontaine <strong>de</strong>s Gabourets, qu'il<br />

pensait être <strong>de</strong> Corot ; c'était bien la légè-<br />

reté aérienne, la grâce mélodique, la pâte<br />

et la patte du paysagiste. Un ami du dra-<br />

maturge lui amena un matin Trouillebert,<br />

lequel reconnut illico comme son enfant la<br />

Fontaine <strong>de</strong>s Gabourets. « Retournez-la,<br />

dit-il à l'écrivain, vous trouverez au dos <strong>de</strong><br />

la toile une imperceptible marque au ver-<br />

millon, que j'ai mise en presque tous mes<br />

tableaux. » <strong>La</strong> marque y était, hélas !<br />

D'ailleurs, ces marques, ces contre-épreu-<br />

ves, ne signifient pas toujours grand chose.<br />

D'artificieux mercantis ont poussé la crimi-<br />

nelle malice jusqu'à faire graver par un<br />

aquafortiste mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> fausses reproduc-<br />

tions à l'eau-forte, sur papier vieilli et<br />

jauni, d'un tableau soi-disant ancien. Et,<br />

comme bonne histoire <strong>de</strong> marque, je pense<br />

à celle du Diaz qui orna longtemps le salon<br />

d'une collectionneuse notoire. (Diaz <strong>de</strong> la<br />

Pena, entre nous soit dit, n'a pas peint tous<br />

les Diaz ; le fougueux Marseillais Monti-<br />

cehi est responsable <strong>de</strong> quelques-uns. les-<br />

quels ne sont pas les moins croustillants.)<br />

Mais le Diaz en question était bien <strong>de</strong> Diaz.<br />

Or donc, ladite collectionneuse, <strong>de</strong>scen-<br />

dante d'un célèbre compositeur <strong>de</strong> musique,<br />

avait un sous-bois <strong>de</strong> Diaz, qu'elle avait ac-<br />

quis, à Barbizon, <strong>de</strong> la main même, <strong>de</strong> Diaz.<br />

Après la mort <strong>de</strong> la propriétaire, la galerie<br />

fut dispersée au feu <strong>de</strong>s enchères publiques»<br />

Le sous-bois est acquis par un marchand-<br />

aussi astucieux qu'indélicat.. <strong>La</strong> toile était<br />

collée sur une planche <strong>de</strong> bois fort épaisses.<br />

Et sur cette planche Diaz avait écrit : « Je<br />

soussigné atteste et certifie que l'œuvre ci-<br />

contre est un original, peint par moi en<br />

1847. » Le marchand, ayant découvert l'ins-<br />

cription, fit scier dans le sens <strong>de</strong> la lon-<br />

gueur la planchette, et la contreplaqua sur<br />

le dos d'un faux Diaz, qu'il fit faire par un<br />

rapin à sa sol<strong>de</strong>. Il eut ainsi <strong>de</strong>ux Diaz, 'a<br />

vrai, sans attestation, et le faux, avec attes-<br />

tation.<br />

Je vous disais plus haut qu'on maquille<br />

tout, dès qu'il s'agit d'art ou <strong>de</strong> curiosité.<br />

Rappeilerai-je l'adorable mystification dont<br />

fut victime feu Emile Chastes, à qui Vrain-<br />

Lucas écoula <strong>de</strong>s autographes hyper-sus-<br />

pects <strong>de</strong> Bertrand du Guesclin, <strong>de</strong> Philippe<br />

<strong>de</strong> Commines et <strong>de</strong> Mme Rêcamier ? Et<br />

Emile Chasles était une doctissime compé-<br />

tence ! Que fût-il advenu d'un profane ?<br />

Aussi bien, quand la manie s'est emparée<br />

d'un homme même sain d'esprit, circons-<br />

pect et savant, il <strong>de</strong>vient, sa passion l'en-<br />

traînant et l'aveuglant, la proie sans dé-<br />

fense <strong>de</strong>s faussaires les plus éhontés et <strong>de</strong>s<br />

pires aigrefins.<br />

Croyez-vous que l'affaire Daulby-Painé<br />

corrigera les collectionneurs, j'entends ceux<br />

qui ne composent pas eux-mêmes leur col-<br />

lection, ainsi que 1© docteur <strong>La</strong> Caze, ou les<br />

frères Dutuit ; mais s'en remettent à <strong>de</strong>s<br />

tapissiers ou à <strong>de</strong>s marchands <strong>de</strong> fournir<br />

l'hôtel, les meubles et les tableaux ? Non<br />

pas. <strong>La</strong> vanité humaine est incorrigible.<br />

Tout <strong>de</strong> même, une épée <strong>de</strong> Damoclès — une<br />

vraie épée <strong>de</strong> Damoclès — planera sur leurs,»,<br />

crânes. Leur sommeil sera troublé, la mé-<br />

fiance distillera goutte à goutte son note ve-<br />

nin. Ils auront peur, ils contempleront en<br />

tremblant leurs Guard, leurs Donatello et<br />

leurs Hubert Robert. Et ils se rappelleront<br />

la parole <strong>de</strong> c© ministre <strong>de</strong> la justice qui,<br />

sous l'Empire, visitant le bagne <strong>de</strong> Toulon,<br />

s'écria, mélancolique : « Dire qu'il v a peut-<br />

être, parmi ces gens-là, un ou <strong>de</strong>ux coupa-<br />

bles 1 » CORIOLËS.<br />

> > «> »;<br />

Par fil Spécial<br />

DÊPÊCH<br />

Avant la Rentrée<br />

L'élection du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambra<br />

Parts, 3 janvier.<br />

Or» se préoccupe, dans le mon<strong>de</strong> peff-lomentai-<br />

re, <strong>de</strong> la bataiOÈ qui va «e iirvtrar à tereto^ée<br />

sur l'élection du prétudtant <strong>de</strong> la, Charunae.<br />

On^i"qic M. fensson se représente.<br />

ft'e do su candtidaMwc, celle <strong>de</strong> M. Pau*.<br />

Oe«chaxitH est presque oflicuelte.nentt, poste -<br />

teSISïïô ^&X^xHr a en effet annonce a<br />

im grand nombre dto ses émis son mtenUon<br />

r" fen',o-uieir le fauteurit nu'il occupa [ «wlauiï<br />

mie l!o''£;.sluttiiT 'o et qu'il a toujours regretté <strong>de</strong>-<br />

*s qull on flut dépossè<strong>de</strong>.<br />

on «art quo M. Etienne s'est effact <strong>de</strong>vant<br />

M BiTi-s'on, nwws ses amis laiissent ©ntandii*<br />

LL, g! lies ré&u.Jtatfi du pwmier toutr forçadieir*<br />

î u i »--<br />

i pagondie active : i4s font donner le •<br />

\<br />

mo <strong>de</strong> l'escroc Daulby, n'est donc pas la ] oonaieate, ils repn*f*n*e«it que le vieux, i<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MERCREDI 4 JANVIER 1911<br />

nos démérité et ils ne âésesptaeut<br />

ter Fantaiein bloc.<br />

amel compte sur lo mécontentement<br />

a M. Brisson parmi les unifiés en<br />

amitié© diu Palais-Bourbon aux déte-<br />

nues do l'extéirieuir et en. donnant<br />

fne d'unie sévérité ridicule ; il es-<br />

: sur son nom feus les suffrages dies<br />

lis die gauche, dies progressistes et<br />

tx et d'unie partiie <strong>de</strong> lia droite, <strong>de</strong>s<br />

t même <strong>de</strong>s radicaux-socialistes,<br />

t., dans ces conditions, que tes <strong>de</strong>ux<br />

arrivent presque à égalité, et, dans<br />

ouitsiidieir aurait <strong>de</strong>s chances.<br />

. die M. Etienne, oit songerait à M.<br />

ïui, tout en gardant uiïe pru<strong>de</strong>nte<br />

• S tient prêt à tout ; il a eu, nous<br />

, f *mer les jeunes et ils sont près <strong>de</strong><br />

s ; sa situation à la Cliambre est<br />

que jamais,<br />

îès ne déplairait pas à M. BMOIMI,<br />

5n mintietre <strong>de</strong>s affaires étrangères<br />

iversatire redoutable le j ouir où il se<br />

>• erutirer en Moe.<br />

td ne se dissiimuito pas que, par ses<br />

. . .„ami03iivres, il a réussi, à fan'tre ajoivr-<br />

uf les questions qui retn;barirassent ; il ne les<br />

.pas Eiiipprimées, elles le guettent à la ren-<br />

ias sutrpirenant, dans ces conditions,<br />


MERCREDI 4 JANVIER 1911<br />

les ouvriers à stesoolor pour détoodne tours |<br />

da M


MimCftETO k JANVIER<br />

TONIQUE<br />

Il GÉNÉREUX ET plipiâ<br />

VIOLET FRERES. ïïïfflfl (Pyr.-Or.j.<br />

Lia. — Courant, MX); procuain, 100; 4 premiers,<br />

83; 4 do mars, 91 "J5.<br />

Colza. — Courant. 64 76; prochain, 60; i premiers,<br />

06; 4 ûo mare, 05 50.<br />

Ailcoute. — Courant, 51 76; prochain, 52; 4 prc-<br />

Criern, 52 50; 4 <strong>de</strong> mars, 53; cote oifûci«lile, 50 75.<br />

Sucres. — Courait, 30 75; prochain 30 875; 4 pre-<br />

miers, 31 125; 4 do mais, ai 50; roux cultes, 27 75;<br />

raffinés. 04.<br />

MARCHE DE LA VILLETTE<br />

„ Du 3 janvier.<br />

Veaux. — Amenée 135; vendras 105.<br />

Prix extrêmes. — 1 60 à 2 50.<br />

Vian<strong>de</strong> natte. — Ire qualité, 2 44 ; 2", 2 20 ; 3*. 1 90.<br />

Poids vif. — ire qualité. 1 46; 2", 1 32; 3', 1 05.<br />

vÉiiie. — Bonne.<br />

MARCHE DE BORDEAUX<br />

Du 3 janvier.<br />

Blés. — On cote : Par 100 kiHos. Blés du pays,<br />

î» 75 à 23 fr.; Danul», 20 25; Redwinter. 20 25; PUa-<br />

ta, sur 3 <strong>de</strong> mains, 20 25.<br />

Farines. — meurs du haut pays, 40 Ir. les 100 ki-<br />

los; supérieures, incotées.<br />

Suus. — Gros., 15 il 16 50; ordinaire, 12 75; repasse<br />

une. iô a 16 Ir. ; repasses oixtinaires, 14 fr. ; Plate,<br />

13 50 sur 3 <strong>de</strong> janvier, 12 75 logés.<br />

Maïs. — Piata blanc, l* tO; Roux Plata, ddsponl-<br />

Bte, 16 50 à 16 75; CinquantM,, 13 50, les 100 kilos<br />

nus, pris à bord.<br />

Avoines. — Grises Poitou, 20 75 à 21 fr. ; Breiagne<br />

grises, 20 25; nou-es, 20 75; lllbau, 16 25, pris à bord.<br />

Seigles. — Baltique, 17 50; janvier, 17 75.<br />

Ovgcs. — Pajs, 18 Ir. ; Algérie, 17 tr.<br />

IIAUTE-Gu4JEUM£NE<br />

. Le Fousserei.<br />

Foire cllte <strong>de</strong>s- Etrennes. — Notre foire mensuelle<br />

oe décembre a été un peu compromise par la ri-<br />

gueur <strong>de</strong> la ttraupératuffe ; juste ;;u moment où ceux<br />

<strong>de</strong> loin auraient pu se mettie en route il tombait<br />

tte la neige, et ,1e reste <strong>de</strong> la .)• uimée a été très ri-<br />

çouircux. Voici les cours pratiqués sur nos divers<br />

toli-alùs :<br />

Cliamins <strong>de</strong> foire. — Bœufs gras, do 1,150 à 1 200<br />

francs ; boeufs <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> l.coo à l ,uw fr. ; va-<br />

ches <strong>de</strong> la-bour, <strong>de</strong> 800 à £00 francs ; bouv,Qlous et<br />

jen.saes dra six mois à um an, KO franis ; botivil-<br />

aoiis et génisses <strong>de</strong> un à <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> 350 à 450 fr. -c<br />

(hausse <strong>de</strong> 50 francs par paire) ; porcelets <strong>de</strong> trois<br />

mois, <strong>de</strong> 30 à 35 tr-ancs ; ccciio-ns <strong>de</strong> cinq à six mois<br />

<strong>de</strong> 46 à 50 francs ; moutons gras, <strong>de</strong> 40 à 45 francs!<br />

moutons molgres, <strong>de</strong> 32 à 36 francs ;br«M6 grasses,<br />

die 3 Sà 40 toasts ; brebis maigres, <strong>de</strong> 23 à 30 francs-<br />

muies <strong>de</strong> huit mots, TCO frsuncs ; mulets du même<br />

a#e. <strong>de</strong> 4o0 à 5co francs; chevaux, die 500 â coo fr<br />

jucnents, <strong>de</strong> 600 à 7B0 francs ; poulauis. <strong>de</strong> 250 il 200<br />

irai: s.<br />

v an<strong>de</strong> <strong>de</strong> boiifhearfe. vendue par kii'o, poids vif.<br />

— Bœufs, 75 centimes ; vaches, 65 centimes ; veaux<br />

W centimes ; moutons, 85 centimes ; porc frais!<br />

1 Êranc<br />

Salé. — <strong>La</strong>rd, 1 tr. 80 ; jaoïuxm, 2 fr*. 25 ; sau-<br />

cissons, <strong>de</strong> 4 50 à 5 fraaies ; petite saucisse 2 fr. ;<br />

g-roisse <strong>de</strong> cochon. Gû centimes , graisse d'oie,<br />

2 fr. 25 ; foies d'oies, 7 francs ; oies grasses, <strong>de</strong><br />

1 90 à 2 fc-tanc, le tout le kilo.<br />

Marché à la voêaiffie. — Gros dindons pour le<br />

salé, <strong>de</strong> 1S à 20 francs ; din<strong>de</strong>s gravées, <strong>de</strong> 14 à 16<br />

francs ; dindons et din<strong>de</strong>s maigres, <strong>de</strong> :o à 14 fr. ;<br />

pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 50 & 5 francs ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à<br />

4 fr. 75 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 25 à 4 fr. 50 ; grosses pou-<br />

les, <strong>de</strong> 5 à 5 fr. 50 ; pigeeais, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; sui-<br />

vant la grosseur , le tout la poire ; œufs, 1 fr. 30 la<br />

douzaiaie (en baisse).<br />

Giibkir. — Lièvres, <strong>de</strong> 6 à 7 francs ; lapins <strong>de</strong> go-<br />

renne, 2 fr. 25 ; lapins privés, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; la-<br />

pins pour (a reproduction, 2 fr. 50 ; perdreaux,<br />

2 fr. 50 • palombes, l franc, le tout la pièce.<br />

Halle aux grains. — Eâé sunérieué, <strong>de</strong> 21 50 a<br />

23 (ram-s , blé ordinatre, <strong>de</strong> 20 à ÏO fr. 50, le tout<br />

tes 80 kilos (hausse sensibT*) ; avoine, <strong>de</strong> 10 a 10 25 ;<br />

orge. 13 tir. 25 ; maïs. 19 francs ; farine <strong>de</strong> maïs,<br />

19 fr. 50 ; mois nouveau, fis 16 à 16 Ir .50 ••; fèves,<br />

<strong>de</strong> 17 25 à 17 fr. 59 ; setgEe, 16 fr. fO ; pommes <strong>de</strong><br />

terre <strong>de</strong> Beauva-is, 9 tr. 80, le tout l'ïieotoHltre ; re-<br />

paisse, <strong>de</strong> ia à 20 francs ; gros son, 17 franos, le<br />

tout les 109 kidos ; pamsnes à <strong>de</strong>ssert, 40 centimes ;<br />

poires, 70 centimes, le tout la douzaine ; châtai-<br />

gnes, 18 francs 1© sa*.<br />

GERS<br />

Is?€-Jottrdaiin.<br />

Marché du Si décembre. — Voici les cours prati-<br />

CfKÉS<br />

Marché aux grains.— BSé su.périeur, rte 21 à 21 25;<br />

mit-edin, <strong>de</strong> 20 50 à 21 ; ordinaire, <strong>de</strong> 20 59 à 20 75 ;<br />

maïs, <strong>de</strong> 17 50 à 19 50 ; haricots, <strong>de</strong> 42 a 45 ; fèves,<br />

<strong>de</strong> 16 à 17 ; fsr«ircette, <strong>de</strong> 12 à 13 ; vesces, <strong>de</strong> 22 à<br />

23 ; le tout l%ec.totitre.<br />

Graines <strong>de</strong> trèfle, <strong>de</strong> 90 à 100 ; luzerne, <strong>de</strong> 140 à<br />

150 ; pommes die tetrs-e, <strong>de</strong> 12 à 13, le tout les 100 ki-<br />

los. Fourrages, — Foin, d© 4 25 à 5 ; sainfoin, <strong>de</strong> 4 â<br />

h 75 -, luzerne, <strong>de</strong> 4 à 4 50 ; paille, <strong>de</strong> 3 à 3 50 ; le<br />

tout les MO kilos.<br />

Marché â la vdlaiffle. — Dindons gras, <strong>de</strong> 10 à 20;<br />

ma terres, <strong>de</strong> 15 à 18 : din <strong>de</strong>s jM-aspes, <strong>de</strong> 13 à 15 ;<br />

maigres, <strong>de</strong> 10 à 13 ; oies grasses, <strong>de</strong> 17 à 20 ; mai-<br />

gres, <strong>de</strong> to à 17 ; pcmCar<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5 ; pouies, <strong>de</strong><br />

3 à 4 ; poiB'ots, <strong>de</strong> 2 75 a 4 ; chapons, <strong>de</strong> 9 â 10 ;<br />

pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 7 à 8 ; oanords mnlards, <strong>de</strong> 6 à 7 ;<br />

camniums, <strong>de</strong> 4 à 6 ; pigeons, <strong>de</strong> 0 90 à 1 75; le<br />

tout, la paire.<br />

<strong>La</strong>pins dn mes tiques, <strong>de</strong> 1 26 à 2 la pièce.<br />

Œuûs. 1 20 la douzaine.<br />

Samatan.<br />

Foire du 2 janvier :<br />

Les affaires ont été ipfus actives et a <strong>de</strong>s cours a<br />

la hausse notai-rement sur les iwi'-s gras.<br />

A la halle aux grains, cours sans chan-geimeTit<br />

avec tenidnnre à la baisse, à 22 ir. l'hecto, <strong>de</strong>s bies<br />

fins. A la volalffle, couirs tousjours très éilevés. Œuls<br />

an baisse, à l fr. 20 la douzaine.<br />

Bié fin, <strong>de</strong> 22 à 22 50 ; gros, 21 ; avoine, 11 ; maïs,<br />

18 ; seigle, 16 ; orge, 1B ; fèves, 16 ; haricots, <strong>de</strong> 35<br />

à 40 ; le tout l'hettcfiitre ; graine <strong>de</strong> luzerne, 130 ;<br />

dte trèfle. 150 le kilo ; pommes <strong>de</strong> terre, <strong>de</strong> 6 à 7<br />

l'hect. ; foin, 4 les 50 kilos ; sainfoin, 3 ; paiHe,<br />

2 50, le tout les 50 kilos.<br />

Bœufs gras, <strong>de</strong> 75 à 85 ; vaches, <strong>de</strong> 60 à 70 ; veaux<br />

<strong>de</strong> choix, <strong>de</strong> 96 à 100 ; ordinaires, <strong>de</strong> 75 à 85 ; porcs<br />

gras, <strong>de</strong> 115 à 120 ; moutons gras, <strong>de</strong> 99 à 1C0 ;<br />

agneaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 125 à 130 ; le tout <strong>de</strong>s ICO kilos,<br />

poids vif.<br />

Dindons, <strong>de</strong> 16 â 18 ; aim<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 12 à 16 ; vieilles<br />

(poules, 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 3 à 4 ; poulets <strong>de</strong> grains,<br />

<strong>de</strong> 2 50 à 3 50 ; pinta<strong>de</strong>s, 6 ; camcwxlsi S, le tout la<br />

paire.<br />

CEuis, 1 20 la douzaine.<br />

TARN<br />

Alhi.<br />

Marolié du 31 décembre.<br />

Bté,23 13; maïs, 14 75; pommes <strong>de</strong> terre, 6; châ-<br />

taignes, 12; lèves, 13 25; haricots, 27 50; pommes<br />

fruits, 8, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, 6 60; luzerne, 7; charbon <strong>de</strong> bois, 10; bois à<br />

brûler, 2 20, le tout les 100 kilos.<br />

Truffes, 9 le kilo.<br />

Oks garasses et mortes, 2; canards, 2 39; dindons<br />

vivants, 1 60; poulies et poulets, 1 70; chapons, 2. le<br />

tout le lrtlo.<br />

Farine, Ire estampe, 48 63; 2© estampe, 47 62; 3o<br />

estampe, 46 62, le tout la balle do 122 kilos.<br />

<strong>La</strong> douzaine d'oeufs, l 20.<br />

PAQUES A JERUSALEM<br />

Le Comité <strong>de</strong>s Pèlerinages die Jérusalem<br />

(Pèlerinage Saint-Louis) organise, pour le<br />

printemps prac-baim, son vingt-quatmèmie pè-<br />

feinage «n Terre-Saiinte.<br />

Comme les années précé<strong>de</strong>ntes, les pèlerins<br />

auront r immense avantage et la joie die passer<br />

la Semaine Sainte, Pâques et la samaiaiie sui-<br />

vante à Jérusajern. Pour aller en Palestimie et<br />

en iw>anàr,iis gui-vr-oiiit HtinéraiTe le plus beau<br />

et le plus complet comprenant les stations sui-<br />

vantes : Marseille, Naples, Athènes, Constanti-<br />

nopilie, Smyrrke, Bphèse, Rho<strong>de</strong>s, Beyrouth,<br />

Mont-Uibaai. Baaïbeck, Damas, Tiberia<strong>de</strong>, Na-<br />

zareth, M'orat-Carmel, Bethléem, Bmmaûs,<br />

toute la Galiiée et la Judée. Retour par l'E-<br />

gypte, Port-Saïd, Alexandiriie, Le Caire, Mern-<br />

phls, HéiiopoliiS et le sanctuaire <strong>de</strong> Matarieh.<br />

De pius, pouir diimidiiuer le trajiet «n mer,<br />

tous ïês pèlect'inis traveiri&eront la Samarie en<br />

voiture et visiteront Naptou&e, le Tombeau <strong>de</strong><br />

Joseph, Le Puits die la Samaritaine, etc.<br />

Départ le 23 mars 1911, retour le 4 mai.<br />

Comme toujours, faouité <strong>de</strong> prolongation à<br />

Jérasaleon ou an Egypte.<br />

Faculté <strong>de</strong> passer par Rome et rie s'embar-<br />

quer à Naples.<br />

Par autorisation spéciale die Rome, tous lies<br />

prêtres cédètarent la mess© sur 1e beau navire<br />

qui tranispoerte les pèlensians, sans aucun trans-<br />

hoaxliement jusqu'à l'acnrivée ein Palestine.<br />

la date du départ étant très r approché* ,<br />

prière die diemandiêir <strong>de</strong> suite le programme dé-<br />

taiililé à M. le chanoine Po-tarxi, secrétaitre dm<br />

Pèieirtuage <strong>de</strong> Jérusalean, 25, rue HumboiMt,<br />

Paris XIV 0 (On peut aussi diemaudieT le pro-<br />

gramme diu pèlea'inage <strong>de</strong> septembre.)<br />

ACTIONS<br />

Banque- <strong>de</strong> France cpt<br />

Banque <strong>de</strong> France tme<br />

Banque Paris<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais<br />

Crédit Lyonnais<br />

Société Générale<br />

Banque ottomane<br />

Banque ottomane<br />

Bône-Guetma w..<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est-Algérien<br />

Est<br />

Est<br />

Paris-Lyon-Méditerranée<br />

Paris-Lyon-Méditerranée<br />

Midi<br />

Midi<br />

Nord<br />

Nord<br />

Orléans<br />

Ouest<br />

Ouest-Algérien<br />

Autrichien<br />

Lombards<br />

Nord-Espagne cpt<br />

Nord-Espagne tme<br />

Portugais<br />

Saragosse cpt<br />

Saragosse tme<br />

Compagnie Transatlantique<br />

Messageries maritimes<br />

Métropolitain tme<br />

Suez (Sanal marit.) tme<br />

Thonason-Houston<br />

Société d'é<strong>de</strong>cU-icité <strong>de</strong> Paris<br />

Rio Tinito tme<br />

Charm. Sosnowlce ept<br />

Charh. Sosnowice tme<br />

Oarmaux<br />

OBLIGATIONS<br />

.cpt<br />

tme<br />

.cpt<br />

tme<br />

.cpt<br />

tme<br />

.cm<br />

.tme<br />

.cpt<br />

tme<br />

.cpt<br />

•tme<br />

.cpt<br />

tme<br />

.cpt<br />

.tme<br />

4210 .. 4200 • •<br />

4180 .. • *<br />

iSS 1 .. 1385<br />

945 ,, 958<br />

829 830<br />

44 SS ., 141)5<br />

1488<br />

l49u<br />

746 747<br />

G98 . 698<br />

d!)4 , 0S3<br />

G47 .] 65J<br />

170 .*<br />

633 . S33<br />

S89 .'<br />

891 .' 889<br />

S90 .' 895<br />

1199 ." 1190<br />

il.J.) .' liilâ<br />

1132<br />

113* M<br />

1132 .<br />

15iO .'<br />

1598 .' 15*90<br />

13H .* 1313<br />

936 933 ..<br />

64 1 .' 642<br />

813 .<br />

Ld3 ..<br />

403 .. i'À<br />

4 i .. 405 . r<br />

350 ..<br />

42 s 50 421 50<br />

425 125<br />

232 .. 235<br />

173 .. 172<br />

5 )0 .. 810<br />

5532 .. 5535<br />

806 .. S 8<br />

525 .. 525<br />

1747 . . 17,.<br />

1*52 .. 11 0<br />

1375 .. li»4<br />

22Î5 .. 22 50 • «<br />

COURS DES PRIMES<br />

3 % dont 50 nom 25 97 ii<br />

3 % dont 10 87 50 Extér. dont 50<br />

Banq. ottom, d. 5 G9ii ..idont 2 fr. 50<br />

Rio dont 20 I 1745 ..<br />

Rio dont 10 1753 ..(dont 5<br />

Du 3 janvier (par détpêeiie téléeraphique)<br />

FONDS D'ETAT<br />

cpt<br />

tme<br />

•cpt<br />

tme<br />

.cpt<br />

.une<br />

3 % cpt<br />

3 % tme<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunis. obiig. 3 % 1832<br />

Consolidés anglais<br />

Consolidés anglais<br />

Argentine 5 % 1S86<br />

Autriche 4 % or (10 flor.)...<br />

Lots du Congo<br />

Egypte unifiée<br />

Espagnole extér<br />

Espagnole extér<br />

Haïti 1375 ,<br />

Haïti 1875<br />

Hongrois 4 %.<br />

Italien 5 %.... cpt<br />

Italien 5 % tme<br />

Portugal 3 % opt<br />

Portugal 3 % tme<br />

Russe 4 % 1S67-1SC9<br />

— 4 % 1.889<br />

— 4 % 1889<br />

— 4 % 1890<br />

— 4 % or 1S93<br />

— 4 % or 1SS4<br />

— 4 % cons. 1" et 2* série<br />

— 4 % 1901<br />

— 3 % or 1891<br />

— 3 % 1896<br />

— 3 1/2 % 1S94<br />

— 5 % 1906 tout payé<br />

— 4 1/2 % libérés<br />

Dette ottomane unifiée tme<br />

Ottomanes priorités<br />

Douanes ottomanes<br />

Ville <strong>de</strong> Paris 1865 4<br />

— 1869 3<br />

— 1871 3<br />

— 1S75 4<br />

— 1.S70 4<br />

— 1802 2 1/2 %<br />

— 1S94-1896 2 1/2 %<br />

— 1894-93 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2 % quart<br />

— 1899 2 %<br />

— 1904 2 1/2 %<br />

_ 1905 2 3/4 %<br />

Communales 1879<br />

Foncières 1S79 "...<br />

Communales ISSO<br />

Foncières 1883<br />

— 18S5<br />

Communales 1891<br />

— 1892<br />

Foncières 1895<br />

Communales 18S9<br />

Foncières 1903<br />

Communales 1906<br />

Bône-Guelma<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % 1" hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse —<br />

Panama lots libérés<br />

Suez 3 % ,<br />

75<br />

543 ..<br />

501 ..<br />

403 ..<br />

542 ..<br />

5 17 50<br />

365 .,<br />

386 50<br />

37 ..<br />

«U sliJi. 25, rue R.0-<br />

quelaine, 25, niULOiHK.<br />

Nous rappelonsq l'Una sera<br />

donnésuite qu'aux c» i> n MI-<br />

doa accompa^ncies da leur<br />

, numtiUit i il >sr;sl. en Uia-<br />

6 bras ou man<br />

Pour l&<br />

etpstrqua.atitàs<br />

on traite ds<br />

Dans nos Bureaux, ciiez<br />

nos Dépositaires ot Ven-<br />

<strong>de</strong>urs «*1 Q f|<br />

L'exeuiplatr3. U Q J<br />

\ Franco parla Posta, rt f. 1<br />

L'exemptaiw. y *| J<br />

[ Pris spécial pour<br />

nos Ven<strong>de</strong>urs : 0 25<br />

w<br />

EURES <strong>de</strong>s DEPARTS et AaEWËaSàTOULOÎJSSdasTiliWî diilîDI, D'OâLSAB et daSJj OJiJ?- Ser/iasia l 81 'Janvier 1911<br />

LiGNE DE PARIS-CAPDENAC-BRiVE<br />

0ÉPARTS :<br />

Matin (direct).<br />

Matin (omn.)..<br />

Mat (Tesson.)<br />

Matin (expr.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Tesson.).<br />

Soir (Cap<strong>de</strong>n.)<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (omn.)....<br />

12 30<br />

5 29<br />

7 50<br />

9 50<br />

12 46<br />

2 »»<br />

3 25<br />

5 42<br />

6 43<br />

ARRIVEES î<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (direct).<br />

Mat. (Tesson.)<br />

Matin (exp.)-...<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (Tesson.).<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (Lexos)...<br />

12 23<br />

8 48<br />

9 45<br />

10 58<br />

3 53<br />

7 12<br />

8 34<br />

10 31<br />

LIGNE DE BORDEAUX<br />

TOULOUSE A CAHORS ET PARIS<br />

Matin (omn.)..<br />

Mat. (Cahors).<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Brive)...<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (expr.) ...<br />

•Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />

5 28<br />

9 lt,<br />

1 »»<br />

3 47<br />

4 45<br />

8 45<br />

11 37<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>) 6 5<br />

Matin (expr.).. 8 38<br />

Mat. (Cahgrs). 10 41<br />

Soir (expr.)... 12 13<br />

Soir (omn. ... 7 16<br />

Soir (omn.)... 8 7<br />

CASTRES PAR SAINT-SULPICB<br />

Matin (omn.). 7 50 1 Matin (omn.). 9 45<br />

Matin (expT.).. 9 50 Soir (omn.)... 3 53<br />

feoir i,expr.)... 12 46 1 Soir (omn.) 8 34<br />

Soir (omn.) 6 43<br />

Feuilleton diu 4 janviiea* 1911<br />

DEPARTS<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>).<br />

Matin (omn.)..<br />

Matin (omn.)..<br />

Soir (Mont.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Agen) ...<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />

Soir (Mont.)...<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Agen) ...<br />

Soir (Mont.)..<br />

Soir (Mont.)...<br />

Soir (expr<br />

ARRIVÉES<br />

3 48i<br />

5 28<br />

9 16<br />

1 »»<br />

t 18<br />

2 51<br />

3 47<br />

4 45<br />

5 10<br />

6 3<br />

8 45<br />

11 37<br />

11 53<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (Mont.).<br />

Matin (mixte).<br />

Matin (Moat).<br />

Mann (Mont.).<br />

Soir (expr.)<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (expr.) —<br />

Soir (Mont.)..<br />

Soir (Agen)...<br />

Soir (omn.)...<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>) ..<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>).,<br />

LIGNE DE CETTE<br />

LIGNE DE FOIX-AX<br />

Matin (omn.).,<br />

Matin (expr.).,<br />

Matin (Foix).,<br />

Soir (omn.)..,<br />

Soir (omn.)..<br />

4 50<br />

9 10<br />

9 38<br />

1 40<br />

5 23<br />

Mat,<br />

Soir<br />

Soir<br />

Soir<br />

(Tarasc).<br />

(omn.). ..<br />

(omn.). . .<br />

(expr.). . .<br />

Soir (Foix).<br />

3 31<br />

6 5<br />

8 11<br />

8 38<br />

10 41<br />

12 13<br />

I 42<br />

4 46<br />

7 16<br />

8 7<br />

9 57<br />

10 28<br />

II 10<br />

8 47<br />

12 13<br />

4 30<br />

8 23<br />

10 5<br />

DEPARTS<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />

Matin (omn.)..<br />

Matin (expr.)..<br />

Matin (omn.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (ornn.)....<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Carcas.).<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>) ..<br />

Soir (express).<br />

ARRIVEES<br />

3 45 î Matin (rapi<strong>de</strong>) 3 36<br />

6 î Matin (rapi<strong>de</strong>) 4 50<br />

6 46 S Matin (mixte). 8 30<br />

9 V Matin (expr.).. 8 56<br />

9 55 Matin (omn.).. 11 46<br />

12 45 Soir (expr.).... 12 37<br />

2 24 Soir (cmn.)... 3 5<br />

5 5 SaiiT (rapi<strong>de</strong>) .. 3 37<br />

5 5u Soir (omn.)... 4 53<br />

10 40 Soir (Casteln.) 6 34<br />

11 20 àoir (expr.)... 7 46<br />

11 36 Soir (omn.)... S 15<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>).. 11 22<br />

r-»«Th.:s ET CARMAUX PAR CASTfcLNAUBARl<br />

DEPARTS<br />

ARRIVEES<br />

Mat. (Carmaux) 3 45 1 Mat. (Castres)<br />

Mat. (Carm.).. 6 46 ISoir (Albi)....<br />

boir (Ro<strong>de</strong>z) . 12 45 J Soir (Albi) 3<br />

Soir (Castres). 2 24 J^oir (expr.)<br />

Soir (Carm.)...<br />

8 30<br />

12 37 5<br />

7 46<br />

11 22<br />

5 5[aoir (expr.).<br />

MTRËPOÏX ET LAVELANET, PAR BRAM<br />

PERPIGNAN ET FRONTIERE (Espagne)<br />

Matin (expr.).<br />

Mat. (rapi<strong>de</strong>).<br />

Matin (omn.).<br />

Matin (expr.).<br />

Soir (expr.)..<br />

auir (expr.).<br />

2 45<br />

6 28<br />

6 46<br />

9 27<br />

12 45<br />

5 5<br />

Soir (rapi<strong>de</strong>).. 11 20<br />

Mat. (rapi<strong>de</strong>).,<br />

Ma. a (expr.).<br />

Matin (omn.).<br />

Soir (expr.)..,<br />

Soir (omn.)..<br />

Soir (expr.)..<br />

Soir (expr.)..<br />

3 3S<br />

8 56<br />

11 46<br />

12 37<br />

3 5<br />

7 46<br />

11 22<br />

Mat.<br />

Snir<br />

Soir<br />

(rapi<strong>de</strong>).,<br />

(expr.)...<br />

lexpr.)...<br />

6 28<br />

12 45<br />

5 5<br />

Matin (<strong>La</strong>vel.)<br />

Mat, {Moulin).<br />

Soir (omn.)<br />

Soir (omn,)....<br />

Soir (expr.)...<br />

Matin (omn<br />

Matin (omn<br />

Mat. (Montré.<br />

Matin (omn.)..<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Pau)....<br />

Soir (Montréj.)<br />

LIGNE DE BAYONNE<br />

12 32<br />

5 25<br />

6 40<br />

9 17<br />

1 10<br />

2 31<br />

6 5<br />

Mat. (Montré.)<br />

Matin (Pau)..<br />

Soir (omn. )...<br />

Soir (expr.)...<br />

Soir (Puyoo). •<br />

Soir (expr.)...<br />

PAR<br />

Mario DOIVAIi<br />

PREMIÈRE PARTIE<br />

Ri'P partit aussiiitôi aooampagné jusqu'à<br />

ia lisiora du bois paar ses camara<strong>de</strong>s.<br />

Vioig-t minutes pdius tan-d, les <strong>de</strong>ux ho<br />

bréo <strong>de</strong> papiers, aux portefeniles bourrés<br />

do notes.<br />

— Vous travaillez beaucoup, renia* 1 -<br />

qua-t-il.<br />

'A suivre.) i<br />

postâmes ie getits §arçon3<br />

NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits Pj£<br />

leurs mamans au PETIT MARIN (Mlle U ST<br />

tier), rue <strong>de</strong>s Lois, 22 <strong>Toulouse</strong>, près 1« Vg,<br />

pitole. Spécialité <strong>de</strong> costumes <strong>de</strong> petits S'* 1<br />

çons. — Economie.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


DU MIDI tassé à la<br />

it ; les aiu><br />

atW mois<br />

6e ; elle<br />

LE NUMÉRO 5CENTIMES<br />

Organe faiytidiea <strong>de</strong> Défense SoeiaJe et Religieuse<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 GENTIL<br />

-e tennis<br />

$té re-<br />

«1».<br />

MOTB-OAROWNE BT DÈPARTEMKNTS imOIIUS .... 6 *•<br />

ÉÉPARTKMrarrs NON LmrraoPHKS 7 -<br />

ÉTRANGER (Union postale) lO» 20<br />

£M Abonnements partent <strong>de</strong>s i- «t U te ehsqoe mois et sont payables u ohoiix, cinq <strong>de</strong>ssorts,<br />

vins fins, café ©t liqueurs.<br />

Que Le peuple, après cela, oe© se plaindre die<br />

<strong>La</strong> cherté <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées 1<br />

—€>— Vingt divorcée yankees ont, paraît-oi^<br />

fonidlé urne association, originale : c'est l'Ait-<br />

que <strong>de</strong>puis vingt-cinq ans environ, tandis<br />

qu'il a commencé en France avec le xx 6 siè-<br />

cle, avec les progrès du bien-être et l'épa-<br />

nouissement <strong>de</strong>s idées démocratiques. 11 ap-<br />

partient donc à la France, la première tou-<br />

chée, <strong>de</strong> trouver un remè<strong>de</strong> à ce mail con-<br />

temporain plus terrible qu'un* épidémie,<br />

qu'une guerre ou qu'un cataclysme, puis-<br />

qu'il atteint la race à son origine même et<br />

la détruit dans son germe.<br />

On ne saurait trop louer le sentiment qui<br />

a inspiré la <strong>de</strong>rnière commission sénato-<br />

riale et la proposition du docteur <strong>La</strong>nnelon-<br />

gue. Mais son effet nous paraît très discu-<br />

luirent que la<br />

< A , iv^-i.rv \_ULt<br />

*at., a la Cour d'assises<br />

voix du prolétariat se mé-<br />

sentants <strong>de</strong>s autres classes ; v<br />

sont soupçonnés d'avoir trahi<br />

a celle <strong>de</strong>s repré-<br />

voici qu'il:<br />

riat. Ils n'ont pas voulu admettre la ithèse<br />

rOTolutionmaiirie, d'après laquelle serait<br />

parfaitement légitime l'acte du gréviste<br />

qui défend le droit <strong>de</strong> grève en assom-<br />

mant ou en faisant assomimer l'ouvrier<br />

non gréviste.. Et ils ont dit que celui-ci<br />

<strong>de</strong>vait être efficacement protégé.<br />

Une telle audace comportait un châti-<br />

mient exemplaire : déscrinais, ils seront<br />

mis au rang <strong>de</strong>s galonnés qui cotndairir<br />

nàrent <strong>Dreyfus</strong> !<br />

<strong>La</strong>s militante <strong>de</strong> la C. G. T. ont mis le<br />

couteau à la gorge du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

République qui, avec son courage habi-<br />

tuel, a attendu une menace formelle pour<br />

gracier Durand. Mais ce n'est pas la<br />

grâce qu'il faut au chef d'orchestre invi-<br />

sible qui veut faire « marcher » les Fran-<br />

çais à la suite <strong>de</strong> Durand, comme il les fit<br />

déjà « marcher » à la suite <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>.<br />

C'est un prétexte à agitation et à démo-<br />

ralisation qu'il cherchait. C'est -une occa-<br />

sion nouvelle <strong>de</strong> saboter la Justice qu'il<br />

voulait provoquer.<br />

Cette occasion est venue bien à propos.<br />

Voyez donc avec quel ensemble les orga-<br />

nàsaibions affiliées à la C. G. T. ont em-<br />

boîté le pas aux avocate <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>. A<br />

part les membres <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre<br />

<strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong> Rennes, nul ne connut les<br />

pièces sur lesquelles fut condamné<br />

<strong>Dreyfus</strong>. Le dossier <strong>de</strong> l'affaire Durand<br />

nous est aussi étranger. Mais, pour semer<br />

la panique et te doute dans les esprits, on<br />

ne regar<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> si près.<br />

<strong>La</strong> Justice militaire qui condamne les<br />

traîtres traversa la crise qui <strong>de</strong>vait afoouv<br />

tir à la campagne dirigée contre la sup-<br />

pression <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre. <strong>La</strong><br />

Justice populaire, celle qui refuse d'ab-<br />

soudre les criminels, ne sera pas davan-<br />

tage épargnée. Dans la cite future, teille<br />

que îa conçoit M. Jaurès, il n'y aura plus<br />

<strong>de</strong> Justice sous aucune forme. Et c'est<br />

pour arriver à cette suppression que l'on<br />

dénonce la Cour d'assises commie on a<br />

déijà dénoncé le Conseil <strong>de</strong> guerre.<br />

Ce qu'il y a <strong>de</strong> lamentable, c'est que<br />

les travailleurs prêtent une oreille eon><br />

plaisante aux organisateurs <strong>de</strong> cette nou-<br />

velle Affaire. Sans doute, tous ne « mar-<br />

chent » pas. Mais combien y en a-t-il qui<br />

croient sincèrement, sans l'ombre d'une<br />

preuve, sans même rien connaître du<br />

procès <strong>de</strong> Rouen, que les douze jurés qui<br />

ont con-damné Durand ont obéi à une<br />

pensée <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> haine !<br />

C'est là une <strong>de</strong>s preuves manifestes du<br />

pregrès <strong>de</strong>s idées révolutionnaires. Le<br />

doute, cette fausse monnaie sortie <strong>de</strong>s<br />

creusets maçonniques, s'infiltre peu à<br />

peu dans les esprits et gangrène les<br />

coeurs. Tout individu qui ne pense pas<br />

que Durand est un héros, est forcément<br />

un scélérat — comime ceux qui l'ont<br />

condamné.<br />

Teille est la mentalité que la Ligue <strong>de</strong>s<br />

Droits <strong>de</strong> l'Homme s'est chargée <strong>de</strong> pro-<br />

pager. Il ne faut pas que la Justice repré-<br />

sentée par le jury échappe à la vindicte<br />

<strong>de</strong> la C. G. T. Toutes les institutions doi-<br />

vent cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>vant la coalition <strong>de</strong>s <strong>Dreyfus</strong><br />

et <strong>de</strong>s Durand.<br />

— Il n'y a plus rien, pourrait dire le<br />

fantaisiste qui rédigea si spirituellement<br />

la Coustditution-type <strong>de</strong> la vraie Répu-<br />

blique.<br />

Mais mialbeureusement, chez nous, il<br />

y aura toujours <strong>de</strong>s naïfs pour croire les<br />

coquins qui affirment que c'est <strong>Dreyfus</strong><br />

et Durand qui ont raison ...<br />

Victor i ESPINE.<br />

nous© déJajissée, préfèrenit aK»r en prison pour<br />

<strong>de</strong>ttes.<br />

Ces Alimonistes ne sont pas traités coanane<br />

dfâs [xrisoawnieirs v.uigaiinesi.<br />

En rhonmieua.' <strong>de</strong> Christmasi, ils enirent toot<br />

Loisir <strong>de</strong> révieàiliLonner avec n<br />

Joseph MF.NARD,<br />

Dtjnite <strong>de</strong> Pam.<br />

<strong>La</strong> délicieuse histoire du faux comte<br />

d'Aulby vendant <strong>de</strong> faux Corrège à une<br />

vraie Américaine — un peu bien naïve, en-<br />

tre nous soit dit — remet sur le tapis l'éter-<br />

nelle question du saïtapharnisme... pictu-<br />

ral, si j'ose ainsi parler. Et, d'autre part, ne<br />

prétend-on pas que VAnhelus <strong>de</strong> Millet et<br />

<strong>de</strong> Chauchard aurait été revu et corrigé<br />

par un nommé Garnier ? Mince <strong>de</strong> préten-<br />

tion ! comme disait J.-J. Weiss.<br />

Ne croyez pas que ces mésaventures<br />

soient plus fréquentes aujourd'hui que ja-<br />

dis. Depuis que Titien. Rembrandt, Frago-<br />

nard. Turner et Daumier sont morts, ces<br />

maîtres ont produit plus que <strong>de</strong> leur vivant.<br />

Et le mot d'un f ameux collectionneur <strong>de</strong>vant<br />

les Conistable d'un <strong>de</strong> ses collègues at ri-<br />

vaux : « Ils sont beaux... Mais les plus<br />

beaux sont les faux » <strong>de</strong>meure éternellement<br />

vrai.<br />

L'industrie du faux tableau fut toujours<br />

florissante. Le vénérable paysagiste Harpi-<br />

gnies s'indigna récemment contre un faus-<br />

saire qui faisait <strong>de</strong>s Harpignies —et refai-<br />

sait les amateurs ; tous les six mois, Wil-<br />

lette poursuit un fahricant <strong>de</strong> faux Willette.<br />

Si les peines infligées par <strong>de</strong> trop indul-<br />

gents juges étaient un peu plus draconien-<br />

nes, nos artistes auraient moins à se plain-<br />

dre <strong>de</strong> ces concurtren.oes déshoimêtes et <strong>de</strong><br />

ces contrefaçons. Henner, jadis, en son ate-<br />

lier <strong>de</strong> la place Pigalle. ou il brossait tant<br />

et tant <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> vierges au teint mat se<br />

détachant sur un fond <strong>de</strong> peluche incarna<br />

dine ou indigo, faisait preuve d'une insou-<br />

ciante philosophie quand on lui apportait<br />

un faux Henner : « Pas mal, murmurait-il<br />

avec son inimitable accent alsacien, mais<br />

l'îi <strong>de</strong> la. signature est mal imité<br />

B faut distinguer entre le faux tableau et<br />

la fausse attribution.<br />

<strong>La</strong> fausse attribution sévit partout, dans<br />

les galeries les plus hermétiques comme<br />

dans les musées. Ni la National Gallery, ni<br />

l'Ermitage, ni le Prado, ni notre Louvre<br />

n'en senit exempts.<br />

Le « faux tableau », c'est infiniment plus<br />

grave, et il n'y a rien qui mène plus sûre-<br />

ment son homme en correctionnelle, quand<br />

il s'affuble en outre d'un titre <strong>de</strong> princi-<br />

pauté fictive et se chamarre <strong>de</strong> vingt cra-<br />

chats et plaques <strong>de</strong> fantaisie.<br />

Il y a cent manières <strong>de</strong>. truquer, maquil-<br />

ler un tableau. Notre esrtimé oonirène Paul<br />

Eu<strong>de</strong>l les a toutes dévoilées en ses manuels<br />

qui font autorité. Il e«t <strong>de</strong>s maîtres faciles à<br />

imiter, il en est d'autres auxquels mieux<br />

vaut ne point se frotter. Greco, dont on se<br />

soucie tant, avec raison d'ailleurs, <strong>de</strong>puis<br />

trois ou quatre ans, est assez aisé à contre-<br />

faire. Il existe à Tolè<strong>de</strong>, à Grena<strong>de</strong>, à Sé-<br />

ville et à Madrid, <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> faux<br />

Greco. qui contrefont en virtuoses la ma-<br />

nière génialemeni contorsionnée et le colo-<br />

ris livi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'âpre vieux maître crétois cher<br />

à Maurice Barrés, à Ignacio ZuJoa«a et à<br />

Paul <strong>La</strong>fond — avec un,© maestria reeMe-<br />

înent prodigieuse. Or, Greco n'est guère<br />

cWu, sauf d'une élite. Donc, un faux<br />

Greco a mille chances d'être accrédité au-<br />

près d'un nmaitemir mal averti.<br />

Et les Nattier donc 1 Depuis que le dix-<br />

huitième siècle est à ta mo<strong>de</strong>, Le peintre <strong>de</strong><br />

Madame Henriette et <strong>de</strong> Madame Adélaï<strong>de</strong><br />

produit sans arrêter. Et cette production<br />

intensive et posthume me remémore le mot<br />

d'un <strong>de</strong> nos plus fins marchands <strong>de</strong> ta-<br />

bleaux <strong>de</strong> la rue <strong>La</strong>ffitte. prétendant « qu'il<br />

y a, à New-York, environ quatre cents<br />

faux Rembrandt ». Lo ménage Paine, vieti<br />

seule maison yankee qui ait été « roulée »<br />

Que <strong>de</strong> palais <strong>de</strong> la Cinquième Avenue, lam-<br />

brissés <strong>de</strong> brocatelle et tendus ae pseuao-<br />

Gobeiins, sont gorgés <strong>de</strong> simili-ASA-om/j- \<br />

lions, <strong>de</strong> Mu.rillo, <strong>de</strong> prétendues Gimblelics<br />

<strong>de</strong> Clodion, <strong>de</strong> faux pastels <strong>de</strong> Pea-ronneau<br />

<strong>de</strong> fausses figurines <strong>de</strong> Tauagra. at <strong>de</strong> cha-<br />

subles médiévales, le tout confectionné en<br />

<strong>de</strong>s arrière-boutiques <strong>de</strong> Vaugirard ou <strong>de</strong>s<br />

Batig.nolles.<br />

Car ce n'est pas seulement le tableau faux<br />

qui sévit. Toute la « curiosité » y passe —<br />

elle surtout : christs byzantins, châsses fla-<br />

man<strong>de</strong>s, boiseries bourguignonnes, verrerie<br />

<strong>de</strong> Murano, éteins, céramiques, majoiiques,<br />

triptyques du trecento oiennois, cabinets dè<br />

Boulle, bronzes <strong>de</strong> Gouthières, tout se fait<br />

en toc, en doublé, en celluloïd. Et 11 y<br />

a toujours <strong>de</strong>s benêts pour s'y laisser pren-<br />

dre. — et <strong>de</strong>s experts pour en certifier l'ab-<br />

solue authenticité.<br />

Les historiettes, navrantes ou drôlatiques<br />

selon le point <strong>de</strong> vue auquel on se nlac°<br />

sont, sur ce thème, in«ombrabl.es. Rappel-<br />

lerai-je les Corot <strong>de</strong> Trouillebert. <strong>de</strong>s Cour-<br />

bet <strong>de</strong> Pata, les Millet <strong>de</strong> Valton, aussi faux<br />

que le Rembrandt du Pecq ! A la Centen-<br />

nale, tout Paris défila <strong>de</strong>vant un Corot —<br />

qui était <strong>de</strong> Hawkins. Dumas fils possédait<br />

une certaine Fontaine <strong>de</strong>s Gabourets, qu'il<br />

pensait être <strong>de</strong> Corot ; c'était bien la légè-<br />

reté aérienne, la grâce mélodique, la pâte<br />

et la patte du paysagiste. Un ami du dra-<br />

maturge lui amena un matin Trouillebert,<br />

lequel reconnut illico comme son enfant la<br />

Fontaine <strong>de</strong>s Gabourets. « Retournez-la,<br />

dit-il à l'écrivain, vous trouverez au dos <strong>de</strong><br />

la toile une imperceptible marque au ver-<br />

millon, que j'ai mise en presque tous mes<br />

tableaux. » <strong>La</strong> marque y était, hélas !<br />

D'ailleurs, ces marques, ces contre-épreu-<br />

ves, ne signifient pas toujours grand chose.<br />

D'artificieux mercantis ont poussé la crimi-<br />

nelle malice jusqu'à faire graver par un<br />

aquafortiste mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> fausses reproduc-<br />

tions à l'eau-forte, sur papier vieilli et<br />

jauni, d'un tableau soi-disant ancien. Et,<br />

comme bonne histoire <strong>de</strong> marque, je pense<br />

à celle du Diaz qui orna longtemps le salon<br />

d'une collectionneuse notoire. (Diaz <strong>de</strong> la<br />

Pena, entre nous soit dit, n'a pas peint tous<br />

les Diaz ; le fougueux Marseillais Monti-<br />

celli est responsable <strong>de</strong> quelques-uns. les-<br />

queîs ne sent pas les moins croustillants.)<br />

Mais le Diaz en question était bien <strong>de</strong> Diaz.<br />

Or donc, ladite collectionneuse, <strong>de</strong>scen-<br />

dante d'un célèbre compositeur d.e musique,<br />

avait un sous-bois <strong>de</strong> Diaz. qu'elle avait ac-<br />

quis, à Barbizon. <strong>de</strong> la main même <strong>de</strong> Diaz.<br />

Après la mort <strong>de</strong> la propriétaire, la galerie<br />

fut dispersée au feu <strong>de</strong>s enchères publiques.<br />

Le sous-bois est acquis -par un marchand<br />

aussi astucieux qu'indélicat. <strong>La</strong> toile était<br />

collée sur une planche <strong>de</strong> bois fort épaisse.<br />

Et sur cette planche Diaz avait écrit : « Je<br />

soussigné atteste et certifie que l'œuvre ci-<br />

contre est un original, peint par moi en<br />

1817. » Le marchand, ayant découvert l'ins-<br />

cription, fit scier dans le sens <strong>de</strong> la lon-<br />

gueur la planchette, et la. contreplaqua sur<br />

le dos d'un faux Diaz, qu'il fit faire par un<br />

rapin à sa sol<strong>de</strong>. Il eut ainsi <strong>de</strong>ux Diaz, le<br />

vrai, sans attestation, et le faux, avec attes-<br />

tation.<br />

Je vous disais plus haut qu'on maquille<br />

tout, dès qu'il s'agit d'art ou <strong>de</strong> curiosité.<br />

Rappellerai-je l'adorable mystification dont<br />

fut victime feu Emile Chastes, à qui Vrain-<br />

Lucas écoula <strong>de</strong>s autographes hyper-sus-<br />

pects <strong>de</strong> Bertrand du Guesclin, <strong>de</strong> Philippe<br />

<strong>de</strong> Comm.ines et <strong>de</strong> Mme Récamier ? Et<br />

Emile Chasles était une doctissime compé-<br />

tence ! Que fût-il advenu d'un profane ?<br />

Aussi bien, quand la manie s'est emparée<br />

d'un homme même sain d'esprit, circons-<br />

pect et savant, il <strong>de</strong>vient, sa passion l'en-<br />

traînant et l'aveuglant, la proie sans dé-<br />

fense <strong>de</strong>s faussaires les plus éboulés et <strong>de</strong>s<br />

pires aigrefins.<br />

Croyez-vous que l'affaire Daulby-Paine<br />

corrigera les collectionneurs, j'entends ceux<br />

qui ne composent pas eux-mêmes leur col-<br />

lection, ainsi que le docteur <strong>La</strong> Caze, ou les<br />

frères Dutuit ; mais s'en remettent à <strong>de</strong>s<br />

tapissiers ou à <strong>de</strong>s marchands <strong>de</strong> fournir<br />

l'hôtel, les meubles et les tableaux ? Non<br />

pas. <strong>La</strong> vanité humaine est incorrigible.<br />

Tout <strong>de</strong> même, une épée <strong>de</strong> Damoclès — une<br />

umie épée <strong>de</strong> Damoclès — planera sur leurs<br />

crânes. Leur sommeil sera troublé, la mé-<br />

fiance- distillera goutte à goutte son noir ve-<br />

nin. Ils auront peur, ils contempleront en<br />

tremblant leurs Guard. leurs Donatello et<br />

leurs Hubert Robert. Et ils se rappelleron-f<br />

la parole <strong>de</strong> ce ministre <strong>de</strong> la justice qui,<br />

sous l'Empire, visitant le bagne <strong>de</strong> Toulon,<br />

s'écria, mélancolique : « Dire qu'il v a peut-<br />

être, parmi ces gens-là, un ou <strong>de</strong>ux coupa-<br />

bles ! » CORIOLÈS.<br />

par fil Spécial<br />

DÉPÊCHES<br />

Avant la Rentrée<br />

L'élection du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre<br />

Parts, 3 janvier.<br />

On ce préocoupe, dons le mon<strong>de</strong> parLemenitai-<br />

rre <strong>de</strong> la batalitte qui va m livrai a i» i cinuree<br />

swîr l'élacitiiuin du preei.dont <strong>de</strong> la CharnLwe.<br />

On sait que M. Brisson se représein.e<br />

Bn face <strong>de</strong> sa ctundadiataure, oeile die M. Pa/uli<br />

Perchanrt est presque officielLiriment posée<br />

e dtoute d'Eure-et-Loir a en effet ejanonoé à<br />

un grand nombre d.e ses «mis son taten t on<br />

21 Kuwr 'e fauteuil (TUM.1 oœu.iKv P«n*l«i*<br />

toeiè^Ktore et qu'-il a toujours «eenetté <strong>de</strong>-<br />

pnte qu'il «^JKS^'s'est efface <strong>de</strong>vant<br />

On gaât que ¥ ^f^J foUen* eiimeudire<br />

?JT ^«iri«n.t. sortant ù renoncer a la lutte, U<br />

lie prési<strong>de</strong>nt so.rto.n-t<br />

soi-tiirait volomtieirs d-o a résea-ve et donnerait<br />

^,«> itiun mi dieir-niien- miO'iueant.<br />

80 r" cSaidittonn dans lesopeilés se patente<br />

V*te&ttion sont telles, en effet, que toutes les<br />

Burtwteêe sont possibles. Les. îadix-aux or*<br />

beau clamer bien haut que l'eïectocxn <strong>de</strong> M.<br />

Brisson m fait pas die doute, qa*e sa conclu da-<br />

tuire a été acceptée chez eux a lumaiinrente,<br />

modins la seule voix <strong>de</strong> M. Pourouury <strong>de</strong> fi-ens-<br />

'seriii, ils n'i.mlwaniceiit ni ne trompent per-<br />

W t>n%;iiit remarquer, d'ailileunis .qu'à la réu-<br />

nion oui désigna le prési<strong>de</strong>nt sortant, can-<br />

quante membres sentaraeinit éitfli:ent présents,<br />

siuv omit obnou&ttte que oomurte le groupe.<br />

<strong>La</strong> vérité est qu», SUIT- eette question connu*<br />

sua- toutes les autres, tos groupes se diviseront<br />

et le rvisiultot «ait iinaeirtaiin.<br />

Les armis <strong>de</strong> M. Briseon se l'nvrent !i une pno-<br />

iils foi* douuiei- la niane-ma-<br />

W —-- —<br />

me <strong>de</strong> l'escroc Daulby, n'est donc pas la] çoniueiiie, ils îepiréseateii* que lie vieux ici>.u<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MERCREDI 4 JANVIER 1©U<br />

ff<br />

Pas die<br />

M.<br />

TUIQ<br />

a ° a Pas déiincmité ot ils n» désespérant<br />

5f% t'aniciieiB bloc.<br />

:1 compte sur la mécontentement<br />

IM. Rriisson parmi les unifiés en<br />

iré© diu Palais-Bourbon aux délé-<br />

ta» ^ v®'<br />

LES RELATIONS ÎHTE1IÂT1QIALES<br />

Triple entente et triple alliance<br />

Berlin, 3 janvier.<br />

<strong>La</strong> presse alleman<strong>de</strong> s'occupe beaucoup <strong>de</strong><br />

la note russe annoncée par <strong>de</strong>s organes russes<br />

et anglais relative à la triple entente.<br />

Le correspondant cte la Gazette <strong>de</strong> Cologne<br />

à Saint-Péiterebourg, écrit à ce sujet :<br />

« On oomimenite très vivement l'information<br />

<strong>de</strong> la Novoie-Vremia dans les cercles diploma-<br />

tsquies <strong>de</strong> Saimt-Pé-terfibourg; on croit voir dans<br />

la répétition presque littérale <strong>de</strong> la déclara-<br />

tion du chancelier, au Beichstag, augmentée<br />

d'urne restriction qui limiterait à l'Asie la por-<br />

tée <strong>de</strong> cette déclaration, le désir <strong>de</strong> corriger<br />

et d'affaiblir cette décùaration<br />

» Un tel diésir a évi<strong>de</strong>mment pour origine les<br />

susceiptiibiùités <strong>de</strong> tiers ; on s'en étonne beaiu-<br />

coup, car, ainsi qu'on le sait, les paroles pro-<br />

noncées par te charjeieLier furent au préalable<br />

soumises au goiuvernienueint russe qui les ap-<br />

prouva. »<br />

<strong>La</strong> conservatrice Posî déclare que ce tiers<br />

est évi<strong>de</strong>mment la France,qui désire s'assuirer<br />

lie soutien <strong>de</strong> la Russie pour une politiiq-ue bel-<br />

Itiqueuiae au Maroc ; eiffl© ajoute :<br />

a II est inutile d'exriiquei' longnement<br />

qu'une tejite entente limitée à l'Asie n'aurait<br />

pour nous aucune valeur.<br />

» En Asie, nous semons en face <strong>de</strong> la Rus-<br />

sie, à laquelle nous avons reconnu en Perse<br />

sa sphère d'intérêts économiques et poiitiqneisi;<br />

nous nous sommes réservés le droit d'un che-<br />

min <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> raccord et rien <strong>de</strong> plus.<br />

» Si la Russie défigurait ainsi le sens <strong>de</strong> ses<br />

conventions, elle agirait contre la bonne foi. »<br />

Même mécontentement chez te pangerma-<br />

miste Txgliche Rundschau. Paris, 3 janvier.<br />

Le Temps reçoit <strong>de</strong> son, coraespondant à<br />

Berlin les curieux renseignements qui sui-<br />

vent sur les causeries <strong>de</strong> Postdam, qui au-<br />

raient été un véritable traquenard où une fois<br />

<strong>de</strong> plus la Bu-ssie se serait laissé prendre.<br />

Voici quelques intéressants renseigne-<br />

ments qui me parviennent <strong>de</strong> bonne source et<br />

auxquels la Novoie Vremia donne un intérêt<br />

d'.aotualiitô :<br />

Les premières conversations <strong>de</strong> Postdam<br />

eurent lieu entre M. <strong>de</strong> Kâcîlerien-Wa?chter et<br />

M. Sasoo.of ; l'entretien ne semblait avoir<br />

rien <strong>de</strong> solennel, ni <strong>de</strong> définitif ; on oaïuisa<br />

ai»ndarniment avec confiance eit avec entrain<br />

sans jeter tous tes mois dans la balance di-<br />

plomatique.<br />

» On s'occupa die la Perse, on se fit beaucoup<br />

<strong>de</strong> promesses.<br />

» Le len<strong>de</strong>main se tut M. <strong>de</strong> Bathmiarn-Holl.<br />

weg qui causa ; te ton fut bien différent ; te<br />

chancelier, dit-on, remercia gravement <strong>de</strong>s<br />

paroles importantes échangées la veilla, en<br />

prit acte, en se félicitant <strong>de</strong> cette nouvelîLe<br />

améïjoration dans les rapports <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays,<br />

» M. Sasonof un peu surpris rentra à Saint-<br />

Péterstbourg, comptant, peut-être que te temps<br />

et les événements atténueraient d'eux-mêmes<br />

rimiportanoe qu'il sentait coniusément exces-<br />

sive <strong>de</strong> cette première démarche diplomati-<br />

que.<br />

» Le calcul était inexact ; après quelques<br />

semaines <strong>de</strong> silence, M. Sasonof vit arriver<br />

chez Lui le comte <strong>de</strong> Pourtalès ; il s'agissait<br />

<strong>de</strong> confirmer offic<strong>de</strong>iilerriieinrt. les paroles jetées<br />

dans la preonière journée d'épanaiieimenit à<br />

Postdlaim.<br />

» M. Sasonof s'exécuta ; ensuite vint UL<br />

séance du Reichstag avec te discours <strong>de</strong> M<br />

<strong>de</strong> BethnmnnrHollweg ; les journaux ont per-<br />

mis die suivre <strong>de</strong>.pwis la marche <strong>de</strong> l'affaire. «.<br />

Londres, 3 janvier.<br />

On envisage ioi sans émotion le prochain en-<br />

voi <strong>de</strong> la note russe-allemain<strong>de</strong>, où M. Saso<br />

nof doit d'après un té-tegramme récent du<br />

correspondant du Times résumer les résultats<br />

<strong>de</strong> l'entrevue <strong>de</strong> Postdam.<br />

Cependant, parmi tes détacDs, d'affileurs sujets<br />

à caution, que contenait oe télégramme, <strong>de</strong>ux<br />

peints causent dans les cercles bien informés<br />

un étonnement qui s'était déjà produit au len-<br />

<strong>de</strong>main <strong>de</strong> l'entrevue <strong>de</strong> Postdam.<br />

U s'agit <strong>de</strong> rengagement que la Russie sem-<br />

ble avoir pris <strong>de</strong> construire à ses frais retm-<br />

branahemenit Khanikin-Bagdad.<br />

On ne voit pas ici comment le gouvernemant<br />

russe entend ooncfiler avec la défense <strong>de</strong> ses<br />

intérêts commerciaux en Perse la construction<br />

d'un embranchement qui ne saunait profiter<br />

qu'au commerce allemand.<br />

D'autre part, on est également surpris que<br />

la Bussie ait conclu cet arrangement indirec-<br />

tement relatif au chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Bagdad<br />

sans en avoir avisé au préalable l'Angteterre<br />

et. la France.<br />

Pour ces <strong>de</strong>ux raisons, rc^iraàon <strong>de</strong>s Anglais<br />

compétents est que M. Sasonof a été enitrainié<br />

plus loin qu'il ne te voulaiit Lui-même.<br />

Il n'y a pas en ce moment et il n'y a pas<br />

eu <strong>de</strong>puis longtemps <strong>de</strong> négociations entre<br />

l'AEernagiiie ot l'Anglieteinre au sujet <strong>de</strong>s affai<br />

les d'Orient, mais il n'est pas impossahle que<br />

tes rxiurparters s'engagent proohaiiiiiarnenit, par<br />

exempte à propos du oliemàn <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Bag-<br />

dad.<br />

On estime toiiitePois ici qiu'aueuin accord par-<br />

tiel, cru'a portât saur la Pense ou sur la Tur-<br />

quie, ne saunait exercer d'iiniliueinic© sur la<br />

politique navale anglaise et encore moins sur<br />

ses amitiés internationales.<br />

Londres, 3 Janvier. .<br />

Voici la note offficieiuse publiée par le<br />

Times t<br />

« Quant aux résultats <strong>de</strong> l'entretien <strong>de</strong> Post-<br />

dam, nous avons la confiance que, bien que<br />

<strong>La</strong> Russie désime naturoltoment faite tout son<br />

possible pour se concilier son puissant voisin,<br />

elle n'approuvera pas à la légère <strong>de</strong>s termes<br />

qui seraient en antagonisme avec tes intérêts<br />

ou la durée <strong>de</strong> <strong>La</strong> Triple-Entente.<br />

» En présence d'une telle situation, les na-<br />

tions qui aiment te plus la paix ne peuvent<br />

assurément pas se permettre <strong>de</strong> négliger leur<br />

propre armure ; tes hommes d'Etat allemands,<br />

nous en avons la conviction, ne cheiichent<br />

point <strong>La</strong> guerre et préféreraient <strong>de</strong> beaucoup<br />

s'assurer tes résultats qu'ils ont en vue, par<br />

<strong>de</strong>s « conversations amicales » telles que cel-<br />

les que M. <strong>de</strong> Bothmann-Hollweg a suggérées<br />

dans son allusion récente aux rapports anglo-<br />

allemands.<br />

» Mais ce que tous ceux qui entrent cm con-<br />

versation avec Berlin, doivent avoir présent à<br />

l'esprit, c'est que l'Allemagne conduit ses con-<br />

versations la main aur un sabre, qui est tou-<br />

jours prêt à être jeté dans <strong>La</strong> balance si l'en<br />

tretien pnemd une tmaroiie qnii ne toi convient<br />

pas.<br />

» fcil graves que puassent ôfcn© nos pigocouc»-<br />

L'Expédition contre les Druzes<br />

Oonstoratinople., 3 janvier.<br />

Après une bataille <strong>de</strong> quatre jours, à Kerak,<br />

les Dcruzes ont été repoussés, laissant <strong>de</strong> nom-<br />

breux morts sur te terrain.<br />

Les Turcs ont eu. 4 offiaieirs at 104 hommes<br />

tués.<br />

LA CRISE ESPAGNOLE<br />

Le nouveau cabinet Canalejao<br />

Madrid, 3 janvier.<br />

Les journaux conservateurs censurent te<br />

remanieinenit miinistériel comme injustifié ;<br />

ils critiiauietrijt surtout la nomination <strong>de</strong> M. Gas-<br />

set aux travaux publics, comme marquant une<br />

concession <strong>de</strong> M. Gainatejas aux moretistes,<br />

alors '--'H avait pris te pouvoir pour rectifier<br />

leur poli/tique.<br />

Les récentes cléclamtiions <strong>de</strong> M. Maura, à<br />

Vaiiadolid, sont nettement hostileis au gou-<br />

vernement, qu'il avait ménagé jusqu'à pré-<br />

sent ; edflias semblent inspirées par le déplaïsi/r<br />

avec lequel les conservateurs voient ce rappro-<br />

ehetmenit entre te ministère et tes moretistes,<br />

qu'ils considèrent comme leurs ennemis <strong>de</strong>-<br />

puis qu'ils provoouèrent la chute <strong>de</strong> M.<br />

Maura.<br />

Par conte©, le Libéral opine que l'hostilité<br />

<strong>de</strong>s conservateurs doit encourager M. Canale-<br />

jas dans une politique démocratique, que ia<br />

gran<strong>de</strong> majorité du pays soutiendra<br />

L'agitatien à Barcelone<br />

Barcelone, 3 janvier.<br />

Malgré la décision <strong>de</strong>s dockers-charretiers<br />

<strong>de</strong> faire la grève à partir d'aujourd'hui, te<br />

travail est partout normal ; te déoliargement<br />

„<strong>de</strong>s navires du port s'opère sans inci<strong>de</strong>nt.<br />

LA RÉPUBLIQUE PORTUGAISE<br />

<strong>La</strong> situation serait grave<br />

Madrid, 3 janvier.<br />

On man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Vigo à i'Inparcial .-<br />

« Les autorites <strong>de</strong> Moncao, sur la frontière<br />

portugaise, ont surpris <strong>de</strong>ux automobiles<br />

chargées <strong>de</strong> fusils qui .essayaient <strong>de</strong> pénétrer<br />

sur te ter.rito.ire portugais.<br />

» <strong>La</strong> garnison <strong>de</strong> Valanz do Minho est consi-<br />

gnée sur ordre venu <strong>de</strong> Lisbonne et se tient<br />

prête à partir au premier signal. »<br />

Panas, 3 janvier.<br />

Malgré tes démentis oifiioieils, la situation<br />

<strong>de</strong> la Républteue portugaise «semble très com-<br />

proirnise ; l'armé© reste indisciplinée et la, ma-<br />

~\Bfcratuirie est hésitante.<br />

Les banquiers <strong>de</strong> Lisbonne ont, dit-on, fait<br />

dies démarches auprès <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong><br />

rAngletene et <strong>de</strong> l'Espagne pour déclarer<br />

qu'ils vont être forcés dte suspendre toute opé-<br />

ration.<br />

<strong>La</strong> dotation <strong>de</strong> la reine Marla-Pia<br />

Lisbonne, 3 janvier.<br />

L'Officiel publie un décret décidant que le<br />

contrat entre te Portugal et l'Italie, relatif<br />

à la dotation <strong>de</strong> la reine Marie-Pia, sera exé-<br />

cuté jusqu'à la réunion d© l'Assemblée consti-<br />

tuante ©t que <strong>de</strong>s acomptes <strong>de</strong> 10.000 francs<br />

seront payés menauelternontt.<br />

A l'éîranger<br />

Francfort, 3 janvier.<br />

On man<strong>de</strong> <strong>de</strong> New-York à la Gazette <strong>de</strong><br />

Francfort :<br />

« De violentes tempêtes <strong>de</strong> neige et un temps<br />

froid rognent dans tes Emit» <strong>de</strong> n>u«st et du<br />

Sud jusqu'au Texas ; il 3'ost produit <strong>de</strong> fortes<br />

interruptions <strong>de</strong> la circulation.<br />

» Le port <strong>de</strong> New-York est enveloppé, <strong>de</strong>puis<br />

trente-six heures d'un brouillard ei épais que<br />

l'entrée <strong>de</strong>s vapeurs <strong>de</strong> l'Océan y est impos-<br />

sible ».<br />

Faits Divers<br />

L'affaire <strong>de</strong>s faux tableaux da Tours<br />

Tours, 3 janvier.<br />

L'audience d'auijourd'hrai est consacrée à <strong>La</strong><br />

plaidoirie du défenseur d'Auliby, M» Mauri-<br />

ce Bernard.<br />

L'avocat estime que te parquet <strong>de</strong> Tours s'est<br />

fait trop facilement îauxiliiiaire <strong>de</strong> Mme Paine,<br />

laquelle n'avait qu'un but : reprendre ses let-<br />

tres. .<br />

<strong>La</strong> maill&ure preuve, c'est qu'elle a retire sa<br />

plainte dès qu'elles ont été en sa possession.<br />

H <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi on gar<strong>de</strong> d'Aulby en<br />

prison pendant neuf mois, comme un malfai-<br />

teur dangereux ; pourquoi ne lui a-t-on pas<br />

aocioiruV; la mise en liberté provisoire ?<br />

D'Aulby réclame te droit d© porter le titre<br />

<strong>de</strong> ooimte, droit qui lui appartient et dont U<br />

fiera la preuve quand il ne sera plus en pri-<br />

son.<br />

Un drame rue <strong>de</strong>s Martyrs<br />

Paris, 3 janvier.<br />

L'aoteur Régnard, te joyeux Régnard, a été<br />

moirtellernent blessé hier soir, d'un coup <strong>de</strong> re-<br />

volver, dans un restaurant <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Mar-<br />

tyrs, où il prenait son repas, en voulant sé-<br />

parer <strong>de</strong>ux consommateurs qui se querellaient.<br />

Son état est <strong>de</strong>s plus graves, bien qu'il ait<br />

passé une nuit reflativement assez bonne ; la<br />

balle <strong>de</strong> revolver qu'il a reçue <strong>de</strong> l'un dies ad-<br />

versaires a perforé l'intestin et s'est logée<br />

près die l'épine dorsale.<br />

Acci<strong>de</strong>nt mscatora<br />

Lille, 3 janvier.<br />

Une scène <strong>de</strong>s plus macabres s'est déroulée<br />

ce matin, en pleine ru© <strong>de</strong> Lille, à la suite d'un<br />

acci<strong>de</strong>nt.'<br />

Un convoi funèbre s'aciieaninaiit vers le cime-<br />

tière quand, au monaent où il s'engageait dans<br />

<strong>La</strong> rue Blanche, un car éteotiriquie tamponna ©t<br />

renversa le corbillard, dont te conducteur, pro-<br />

jeté sur la chaussée, fut sérimserneint blessé à<br />

la tète.<br />

Le cercueil, sous la viotence du choc, fut<br />

écrasé et te cadavre, celui d'une fillette <strong>de</strong> dix-<br />

huit mois, alla router dans la boue.<br />

Les assistants voulaient faire un mauvais<br />

parti au wattman, auteur involontaire <strong>de</strong> l'ac-<br />

ci<strong>de</strong>nt. On Tecomniut qu'il n'avait pu bloquer<br />

à temps ses freins.<br />

PETITES NOUVELLES<br />

Du 3 janvier.<br />

— Les CHEKOTS: Hansman, mitrcliiarMïs <strong>de</strong> qua tre sai-<br />

sons, à Reims, ont été trouvés asphyxiés chez eux ;<br />

la mort remontait à 38 heures ; ce double suici-<br />

<strong>de</strong> est attribué à la misère.<br />

— Le recouvïement <strong>de</strong>s impôts en Espagne, pour<br />

décembre, présente une augmentation die 6 millions<br />

sur 1009 et une aiuganentation <strong>de</strong> 36 millions pour<br />

toute l'année.<br />

— Un© centaine <strong>de</strong> Chinois die 3a haute société<br />

se sont réunis à Saangliaï et ont décidé cte couper<br />

leurs nattes soUemnefflément le 15 jantier.<br />

— Le général SchigalowBM, ingénieur en chaf <strong>de</strong><br />

la forteresse russe die Vladivostocli, a été arrêté; &<br />

est inculpé <strong>de</strong> détourneanems.<br />

— L'éirupUon <strong>de</strong> l'Etna est considérée comme ter-<br />

minée ; seuûe une légère fumée 6art encore diu cra-<br />

tère.<br />

— Le prince Slgismoind <strong>de</strong> Prusse, nerreu du fcai<br />

ser, âgé <strong>de</strong> 19 ans, fabrique un aéroplane <strong>de</strong> son<br />

Invention qu'ia <strong>de</strong>stine à son usage personnel.<br />

— <strong>La</strong> Seine qui avait baissé <strong>de</strong> 8 centimètres<br />

dans les 24 tieuxes a remonté cette nuit Se 2 cen-<br />

timètres.<br />

— D'après le Rclchspost, le ma-ire <strong>de</strong> Vienne, M.<br />

Neumayer, se rendra à Pairis le 14 janvier pour<br />

rendre la visite faite par la délégation du conseil<br />

municipal <strong>de</strong> Paris au cours <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière.<br />

— On annonce <strong>de</strong> Oonstantinaple que l'Allemagne<br />

a consenti à prolomiger, poutr un temps indéfini,<br />

l'élévation <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> douanes turques.<br />

Pfl<br />

<strong>La</strong> Constitution <strong>de</strong> l'Alsace-Lorraine<br />

MiuChouse, 3 janvier.<br />

Le comité socialiste die l'arrondissement <strong>de</strong><br />

Mualhoiuse et tes difîérienits syndicats ouvriers,<br />

ont ctecidé die protester contre le projet, rte<br />

constitution adopte par te conseil fédéral "qui<br />

doit être soumis pTochaimeonenit au Beichstag<br />

par une réunion publique d'un grand cortège<br />

<strong>de</strong> naanifestations te dimanche 8 janvier.<br />

Les socialistes ont invité le parti libéral ©t<br />

te parti démocratique à partiiciper à cette ma-<br />

nitestatiion,.<br />

Le parti lihéral n'a pas ©neor© pris <strong>de</strong> déci-<br />

sion ; quant au parti démocratique, le comité<br />

a décidé à rumamiimiité <strong>de</strong> premtee part à cette<br />

manifestation et invite tous ses rnemores et<br />

amis à s'y joindre.<br />

Aéronautique<br />

LES OBSÈQUES DU LIEUTENANT DE CAUMONT<br />

Versailles, 3 janvier.<br />

Ge matin, a eu lieu à l'hôpital militaire la<br />

levée dm corps diu lieutenant <strong>de</strong> Gaumont.<br />

Après une court© cérémonie, 1© corps est<br />

par ti eu fourgon-automobile pour Parus.<br />

POUR LA SÉCURITÉ DES AVIATEURS<br />

Paris, 3 janvier.<br />

M. Gaston Harvteu procé<strong>de</strong>ra incessamrniant<br />

du haut <strong>de</strong> la première plateforme <strong>de</strong> la tour<br />

Eiffel à <strong>de</strong>s expériences <strong>de</strong> <strong>de</strong>scente <strong>de</strong> para^<br />

chutes pour appareals d'aviation.<br />

M. Gaston Herviieu expérimentera <strong>de</strong>s para-<br />

chutes avec lesquels il espère pouvoir permet-<br />

tre à un aviateur qui n'est plus maître <strong>de</strong> son<br />

aopareil, <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre à une vitesse ralentie<br />

rte 4 mètres et cela même pour un© chute <strong>de</strong><br />

10 mètres 6©uteirjeuit d© hauteur.<br />

BULLETIN MÉTÉQROLOGSP<br />

Du 3 janvier.<br />

<strong>La</strong> dépiresstDîi signalée <strong>de</strong>çHiis <strong>de</strong>ux jours se trou-<br />

ve ce malin SUIT la MédltèiEranée ; 1s minimum se<br />

tient sur le golfe <strong>de</strong> Gènes (748 millimètres) ; la<br />

pression s'est reHerée rapi<strong>de</strong>ment dans le nord <strong>de</strong><br />

l'Europe; die attaint 770 mmimèlires en Suè<strong>de</strong> et<br />

«n. Finlan<strong>de</strong>, 771 en Ecosse.<br />

Le vent est assez fort du nord sur la Manche et<br />

la Bretagne, modéré en Gascogne; 11 est fort da<br />

nord-ouest dans le golfe du Lion.<br />

<strong>La</strong> température a baissé SUT nos réglons ; ce mar<br />

tin le thermomèfa-e marquait 22 millïmèttrss à Ax-<br />

ltamgel, 7 à Beafort, l à Paris et Nantes, 12 à Al-<br />

ger et —15 au mont Ventoux.<br />

En France, <strong>de</strong>s ahutes <strong>de</strong> pluies ou <strong>de</strong> neiges sont<br />

probables avec temcps trolU.<br />

Les Acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> tanins <strong>de</strong> 1er<br />

Un tamponnement à Valense-sur-Rhône<br />

Quinze wagons démolis<br />

Vatenœ-sur-Rhône, 3 janvier.<br />

Un acci<strong>de</strong>nt s'est produit, ici, cette nuit ;<br />

tandis qu'un train d© marchandises se garait,<br />

un autre train arrivait et tamponnait le pre-<br />

mier ; rruinze wagons ont été avariés.<br />

Déraillement et collision à Montluçon<br />

M.ontiu:çon, 3 janvier.<br />

Par suite du déraiUement du ten<strong>de</strong>r <strong>de</strong> <strong>La</strong><br />

locomotive du train express <strong>de</strong> Paris, unie col-<br />

lision s'est produite entre <strong>de</strong>ux locomoitives<br />

qui effectuaient une rnanceuvre.<br />

Les dégâts rnatértels sont importants ; les<br />

voyageurs en ont été quittes pour une forte<br />

commotion.<br />

6HipS<br />

t7*TÏOSS Bas. rue». «M wa cira,<br />

-i» la TSllla<br />

Tonloma.,,<br />

l'uy-i»- ' i aa<br />

Periilgaj.u.<br />

Bor<strong>de</strong>aux.*,<br />

57.7<br />

53.9<br />

50.8<br />

53.4<br />

0.3<br />

— 7.tl<br />

-17.2<br />

3.4<br />

N.O. f. oour.<br />

N.N.O. m. 0.<br />

E.N. E.m. a.<br />

N.N.O.t. £.n.<br />

--1.8<br />

--3.1<br />

-20,(i<br />

4.4<br />

5.2<br />

--4.7<br />

-3.0<br />

5.1<br />

Bulletin FÏMj 'ei<br />

le Trésor et lajtpî <strong>de</strong> Francs<br />

Le Trésor avait à <strong>La</strong> Banque <strong>de</strong> Franco u»<br />

compte erécUitauB' :<br />

Le 31 décembre 1908 cte... 167.098.045<br />

1 Le 30 décembre 1909 cte. .. 161.103.029<br />

Le 29 décernbre 1910 cte... lCi.477.3GO<br />

LA GRÈVE DE rTOW^<br />

Do notre correspondant particulier :<br />

Foix, 3 janvier.<br />

A une ouidrenoe extraordinaire du tribunal<br />

corr&otioninal, présidée par M. Buiit, ont com-<br />

paru les grévistes arrêtés lors <strong>de</strong> la grève du<br />

tunnel <strong>de</strong> Puymaurens, pour entrave à la<br />

liberté du travail.<br />

Ce Sont tes nommés : Guillaume Loubet, 28<br />

ans, terrassier, né à Port (Ariège) ; loseph-<br />

Antoine Bosh, 21 ans, mineur, né à Vinèbr©<br />

(Espagne) ; Raymond Oaidou, 28 ans, maçon,<br />

né à Bai<strong>de</strong>vobres (Espagne) ; Clément Alzina,<br />

23 .ans, minewr, né à Bergué (Espagne) ; Mi-<br />

chel Bodriguez, 30 ans, terrassier, né à Lérida<br />

(Espagne) ; Georges Sébastien, 22 ans, terras-<br />

sier, né à Tremp (Espagne) ; Joseph <strong>La</strong>rgo,<br />

17 ans, terrassier, né à Fuentestrin (Espagne), '<br />

et te nommé <strong>La</strong>ffitte, qui s'était donné ie titre<br />

<strong>de</strong> « GaipiUiiine die la grève », et est actuelte-<br />

mient en fuite.<br />

Un nombreux public, malgré l'inclémence<br />

du temps, s'est rendu au palais et suit avec<br />

passion tes débats <strong>de</strong> cette affaire, qui prend<br />

<strong>de</strong>s proportions considérables, par la tactique<br />

persévérante et r.ar.gumentatton«agressive <strong>de</strong><br />

la défense.<br />

L'audience est ouverte à <strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong><br />

l'après-midi.<br />

Les accusés, assis sur leur banc, sont gar-<br />

dés à vue par un© escorte importante <strong>de</strong> gen-<br />

darmes.<br />

Gomme interprète-juré, M, Morère, profes-<br />

seur d'espagnol au lycée <strong>de</strong> Foix, traduit fidè-<br />

lement aux inculpés les nombreux griefs rele-<br />

vés contre eux par l'accusation. Cette forma-<br />

lité allonge indéfiniment les débats. Les té-<br />

moins à charge sont au nombre <strong>de</strong> dix. Gom-<br />

me témoins à décharge, la défense fera enten-<br />

dre M. Bedouce, députe, et Marty-Rollan, dé-<br />

légués du parti socialiste.<br />

Le premier témoin appelé à la barre est M.<br />

Péoune, commissaire spécial, qui raconte lon-<br />

guement les divers inci<strong>de</strong>nts qui eurent lieu<br />

dans la journée du 12 décembre, sur tes chan-<br />

tiers du tunnel <strong>de</strong> Puymaurens : « Arrivé à<br />

i'Hospitaiiet à onze heures et <strong>de</strong>mie du matin,<br />

j'assistai, dfât-il, à renv^Uiissement par 150 gré-<br />

vistes du quartier Sainte-Suzanne, situé à<br />

l'entré© du tunnel, pour provoquer la cessa-<br />

tion du travail. A la tête du mouvement s©<br />

trouvaient les inculpés. Armés <strong>de</strong> cannes et.<br />

<strong>de</strong> manches <strong>de</strong> pioches, ils circulèrent dans<br />

tes chantiers, à la carrière, au coneas&eur,<br />

aux forges, brisant les barrières, proférant dies<br />

menaces par paroles et par gestes et obligè-<br />

rent d© force les ouvriers qui travaillaient à<br />

tes suivre.<br />

A cinq heures du soir, te travail avait com- *<br />

plètement cessé sur tous les chantiers. Mais<br />

non contents <strong>de</strong> ce résultat, les meneurs se<br />

portèrent, menaçants, à l'usine électrique et<br />

<strong>de</strong>mandèrent immédiatement l'arrêt <strong>de</strong>s ma-<br />

chinas. C'est ce qui leur fut accordé et les<br />

chantiers rentrèrent ainsi dans l'obscurité.<br />

Tout travail était désormais impossible dans<br />

te itumnel. Plusieurs actes d© violence au- .<br />

ratent été commis par tes grévistes <strong>La</strong>rgo et<br />

Bosh à l'égard <strong>de</strong>s ouvriers Angla<strong>de</strong> et<br />

Eyehenne, qui persistaient à vouloir travail-<br />

iter. M. te commissaire <strong>de</strong> police fut menace<br />

et outragé, maie les grévistes n© se livrèrent à<br />

aucun acte <strong>de</strong> violence sur sa personne, quoi-<br />

que, dit-il, « 'ils ne paraissaient pas animé®<br />

do très bonnes intentions à mon égard., sur-<br />

tout Rodriguez, qui employait souvent te mot<br />

matar ».<br />

<strong>La</strong> déposition entendue, la défense pose<br />

quieflques quieisiiions aiî témoin.<br />

M* <strong>La</strong>fagieitte. — Les cuivriers ne sont-ils pa&<br />

(traités avec brutalité ?<br />

R. — Le haut personnel <strong>de</strong> l'entreprise- est<br />

convenable ; te petit personnel manque par-<br />

fois d'humanité.<br />

M* <strong>La</strong>iîa.gette. — A votre amnivée à l'Hospito-<br />

let, les grévistes n'auraient-iUls p;ais pu tout<br />

isaboter ?<br />

R. — C'est la mauvais temps qui les ©n a<br />

empêchés (rires). D'ailleurs, te sabotage <strong>de</strong>s<br />

machines éteotriques aurait occasionné <strong>de</strong><br />

grands dangers. Les saboteurs aux-imêmes au-<br />

raient éte étecteoOTtés.<br />

Sur une qiuieistion dis la défense, M. Pécuma<br />

rappelle qu'il y a eu quatre grèves ooniséou-<br />

tiveis SUIT les chantiers <strong>de</strong> Pnyma-.ïr.r-n.s et qu'à<br />

l'avanit-dlarniière, qui eut lieu- au mois <strong>de</strong> no-<br />

vembre, la direction d© renitreprise accepta<br />

<strong>de</strong> paver huit haumes <strong>de</strong> tavail effectif au<br />

taux <strong>de</strong> onze heures.<br />

M*8 Auriol félicite M. le commissaire d'avoir<br />

été si proirnpitieînent guéri die sa bronchite<br />

aiguë et Isuii pose à son tour las questions suti-<br />

vamtes :<br />

D. — Aviez-vous avisé M. te préfet que vous<br />

aviez à vous onetrudme à Iîaudiianoe <strong>de</strong> vendredi<br />

<strong>de</strong>rnier ?<br />

R. — J© ne puis, vu mon, rôle, abandonner<br />

mon poste sans en aviser M. te préfet, mon,<br />

chef dlimact, quH d'aiTileiurs ne m'a jamais refusé<br />

<strong>de</strong> vianir ioi.<br />

D. — Sur queUs ordres vous êtes-vous rendui<br />

à l'Hospitaitet ?<br />

R. — Je m© suis rondin à .I'Hospitaiiet sur les<br />

ordres d© M. te préfet.<br />

D. — Auprès <strong>de</strong> qui awz-vouis fait voira emv<br />

' î<br />

R. — J'ai eintemiditt M. te maire <strong>de</strong> l'Bospita-<br />

tet et d'autres personnes dignes <strong>de</strong> foi.<br />

D. — Comment, seul, avez-vaus pu avoir rai-<br />

son <strong>de</strong> 160 hommes ommés <strong>de</strong> gourdiiins ?<br />

R. — Par la persuasten, et <strong>de</strong> douces paroles<br />

(mires).<br />

Après la déposition, très tangue, <strong>de</strong> M. Pê-<br />

cune, dont nous .ne rapportons cnu'une brèvé<br />

analyse, on entend MM. Paul Biniez et Bou-<br />

dmiol, ingénieurs <strong>de</strong> rentrepirnse et qui drarâ-<br />

genst tes travaux.<br />

Leurs dépositions cencordiemit aux faits quia<br />

l'on connaît déjà. Ils Teciorinaissent qu'avant<br />

l'anrivée <strong>de</strong> la force armée, tes grévistes au-<br />

raiient pai, MB l'avaient voulu, commettre <strong>de</strong>s<br />

actes die sabotage.<br />

Ce sont ensuite tes témoins Lucien Anglada<br />

et Eyehenne, ouvaiiiars terrassiers, quù ont été<br />

maltraites par tes grévistes.<br />

Puis MM. Montai!, Roche, Astmié, Nestor, les<br />

contoe-maîtres ou surveillant^ <strong>de</strong>s chantiers,<br />

et te genoterirne Ségiuéla, dont nous connais-<br />

sons par avance tes temoàgnages par l'exposé<br />

<strong>de</strong>s faits relevés par l'accuisaition.<br />

On entend ensuite tes ttmoins cités par fet<br />

<strong>La</strong> neige<br />

Perpignan, 3 janvier.<br />

Une nouvelle bourrasque d» neige s'est<br />

abattue sur te haut département ; <strong>de</strong>s villages<br />

sont bloqués, noteraniienit celui <strong>de</strong> Porté dont<br />

les habitants manquant cte vivres.<br />

Le préfet a pris <strong>de</strong>s mesures pour ravitail-<br />

ler tes hululants.<br />

Sur mer<br />

Marseille, 3 janvier.<br />

Un termlidabte ouragan nord-ouest stest dé-<br />

chaîné, ce matin, sur notre ville et les envi-<br />

rons.<br />

<strong>La</strong> température est brusquement <strong>de</strong>scendue<br />

à 3° au-<strong>de</strong>ssous cte zéro sur la côte.<br />

Au lare©, la mer est démontée ; tous tes oour-<br />

rters sont en retard ; il y a <strong>de</strong>s bateaux qui<br />

sont attendus <strong>de</strong>puis trois jours ; on craint<br />

<strong>de</strong>s sinistres.<br />

<strong>La</strong> misère <strong>de</strong>s pécheurs bretons<br />

Paris, 3 janvier.<br />

MM. Io Bail et Plouzané, députes du Finfe-<br />

tère, ont écrit au miiniistre die la marine pour<br />

Lui signaler la, misère <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> pé-<br />

cheurs, notamment du sud du Finistère, par<br />

suite <strong>de</strong>s violentes tempêtes qui n'ont cessé<br />

<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux mais, <strong>de</strong> séviT sur tes côtes brel<br />

tannes.<br />

Queloues-uns dies pêcheurs ont perdu leur<br />

embarcation ou un© partie <strong>de</strong> leur matériel •<br />

d'autres ont fait <strong>de</strong>s pertes d'ongiins cte pècbè<br />

et <strong>de</strong> filets. A Aucltenne et à Poulzgoazec, no-<br />

tamment, plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux miiio filets à raie,<br />

mouillés en mer ot cmitraînés par l'ouragan,<br />

n'ont pu être retrouvés.<br />

Les députés diu Finistère <strong>de</strong>naandwnt au mlt-<br />

nisiir© <strong>de</strong> déposer une diennon<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédite <strong>de</strong>s-<br />

tlmiés à venftr en ai<strong>de</strong> aux pécheurs bretons cl<br />

durernan* éprouvés.<br />

Paris, 3 janvier.<br />

<strong>La</strong> séance a été très ferme et tes pîus values<br />

sont senisihtes dans certains compartiments ;<br />

la bonne allure <strong>de</strong>s fonds d'Etat et <strong>de</strong>s étabiis-<br />

sements <strong>de</strong> crédit, conimie la hausse du Métro<br />

au groupe <strong>de</strong> la traction, ont donné au marché<br />

une ani.matiori inaccoutumé© ; seul, eu pres-<br />

qpe, au piarquet, te Rte n'a pas pris part à la<br />

fête, encore s'esWl raJfermii en clôture sur<br />

une légère leprtse du métal à Lortclres.<br />

En banque, les mines d'or ont sensibtement<br />

repris, malgré V inertie du Stock Exchange ;<br />

il n'y a guère que tes valeurs cte caoutchoec<br />

qui réactionnent d© nouveau <strong>de</strong>vant le recul<br />

<strong>de</strong> la matière premièma<br />

Notre 3 % s'inscrit calme à 97 25 ; tes cais-<br />

ses ont acheté 35.000 francs <strong>de</strong> neote 'ou oomp-<br />

tânt.<br />

Parmi les fonds d'Etat, l'Exterieuaie s'avance<br />

à 95 95 fir.; Portugais, 66 30 ; Donne tenue <strong>de</strong>s<br />

russes : Consolidé, 96 60 ; te 5 % 19% gagne<br />

25 centimes à 105 40 ; 4 * %, 104 32. Sert»,<br />

88 80 ; Turc unifié, alourdi à 93 30 • Bons (te<br />

Sa© Paulo, 517 50.<br />

Les êtebli-ssements <strong>de</strong> crédit coaservent leurs<br />

bonnes dispositions : Banque <strong>de</strong> Parts, 1865 •<br />

Grédiit Lyonnais, 1490 ; Union Parisienne<br />

1140 ; Crédit mobilier, 736.<br />

Ghâmins français stationinaires ; ©n chemins<br />

espagnols, ie Nord-Espagne gagne 2 points à<br />

405 ; <strong>de</strong> même que tes Andalouis à 282 ; Sara-<br />

gosse, 425.<br />

Vive hausse diu Métro, rte 596 à G10 Nord-<br />

Sud passe <strong>de</strong> 313 à 319 ; Omnibus. 656 -'Thom-<br />

son, 809.<br />

Les indiustrielles russes sont aetivement trai-<br />

tees : Sosnowioe termine à 1384, après 1368<br />

sontre 1385 ; Rrtanisk, 375 contre 368 ; Bakou<br />

prend 13 points à 715 ; Rio clôture à 1740, après<br />

1732, conte© 1747.<br />

En banque, les mimes d'or enregistrent d'ap-<br />

péciabtas plus values : GoAdisfieM, 2 points<br />

à 145 ; East-Rand 1 point et <strong>de</strong>mi à 132 Rand-<br />

Mlnes, 2 points à 219 50,<br />

Diamantifères «n reprise : <strong>de</strong> Beer 454 50 •<br />

Jaggersfontein, 210.<br />

Méitalluirgiques russes irrégiiliièirtps • Maltzof<br />

fléchit d© 1649 à 162S ; Hartman forme à 668<br />

pmogTès dm Platine, cte 628 à 635.<br />

Caouteliouctteras en réaction : East-Raind.<br />

59 ; Finanoiière, 308 ; Matoca, 177. "<br />

Au- Comptant, la Pam-Marajo est résistante à<br />

• Toranteta Oméga. 20 fr. : Franco-Wyo-<br />

lï 50<br />

ming, 25 f».<br />

PHlLOtlZt ST W MHJIKGTO*<br />

*>. me LepeUetier. t Port».<br />

M. Euigène Marty-Rollan,, seeretarire <strong>de</strong> la<br />

Boum» dtu Travail die <strong>Toulouse</strong>,, explique tes<br />

rnoitifs <strong>de</strong> plainte qu'avaient les ouvriers con-<br />

tre tes chefs d'entrepmse. Il drit que la toi sur<br />

tes acaidients dm travaii n'est pas applikjiiiée à<br />

l'Hospitatet, qu'il n'y a pas d© mé<strong>de</strong>cin, d»<br />

pharmaciein.<br />

H proposa aux ouvriiems <strong>de</strong> s'entendre afin<br />

<strong>de</strong> faire nespeoteuœ teums droits ; on décida kl<br />

formataon d*um syndicat. Le dimanche, te syn-<br />

dicat est formé et le lundi M. Péoune, com-<br />

nuissanire spécial <strong>de</strong> police, arrive. C'est la pré-<br />

sence du commissaire <strong>de</strong> police à l'Hospitatet<br />

qui est la cause <strong>de</strong> la grève -, les ouvriers, en<br />

te voyant, fuirent vexés <strong>de</strong> se voir ainsi priiB<br />

pour <strong>de</strong>s rnallfaiteurs.<br />

L» secrétaire d© la Bourse du Travail <strong>de</strong><br />

Toutous© reproch© ensuite à radministiTatioit<br />

paréfectiorale <strong>de</strong> n© pas avoir suivi ses conseils,<br />

quti tendaient à une coniciliation. Il parait<br />

avoir été froissé <strong>de</strong> c© qu© M .1© préfet d»<br />

l'Ariege n'a pas eiu à son égard <strong>de</strong>s préve-<br />

nances<br />

Le ternoin termine en disant qu'il s'étonna<br />

<strong>de</strong> ce que te muiLstère public ne l'a pas pour-<br />

suivi et fait aisseoiir au banc <strong>de</strong>s accusés, panoa<br />

que c'est lui qui tes a conECillés.<br />

Cette affirmation vaut une réponse éruergdr<br />

que die M. te proaureur, qui réi>ond que pour<br />

être accusé iil auront fallu die sa part oulir»<br />

chose nuie <strong>de</strong>s conseils, mais <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> pro-<br />

vocation.<br />

C© petit inoidieint terminé, on procè<strong>de</strong> à L'aur<br />

dlirtiiom dm second témoin à décharge.<br />

M. Bedouce, député <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est intro-<br />

duit ; il raconte qu'il a été envoyé par te<br />

groupe parlementaime po«T fsilmo une enquêta<br />

sur la cause <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong> l'Hospitatet.<br />

Il se plaint <strong>de</strong> <strong>La</strong> récepitiom peu ohalcuireoB*<br />

qulil a reçu© à Ax ©t à l'Hospitalet <strong>de</strong> la par*<br />

<strong>de</strong> la population.<br />

Pour lui, tes fauddis, ce sont les chefs d'«n><br />

tireprise, qn.ïi n'écoutent pas tes traités iintejj<br />

nationaux au sujet <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts du trava»<br />

entre <strong>La</strong> Franc© et l'Espagne. U apporte dan*<br />

sa serviette un tas <strong>de</strong> documenté qu'il soi*-<br />

raeititaro, à la Chamixr©.<br />

Les Espagnols ne jouissent pas <strong>de</strong>s m»in*Ç<br />

diroits qu© nos nationaux quand ils oint "M<br />

victimes d'un ooeUtanit dm travail ; voilà W<br />

motif principal dio la grève. .<br />

Si l'on ajoute à oeia urne violation (te lo "5<br />

rte 1884, faite par l'ingénieur Salomon,<br />

s'est permis die rire du projet <strong>de</strong> syndicat ta**<br />

par tes ouvriers ; si on se donne <strong>La</strong> peine<br />

regairdor les choses <strong>de</strong> près et à la ionr-©;- 0 "<br />

verra, que M. Pécnime. commissaire die IM,','*2<br />

a été envoyé à lTIospitatot pour


MERCREBï 4 JANVIER. 19H<br />

s'iassooter pour défendre teinrs<br />

Be-<br />

*S*Me peu* aportor son témoignage sur<br />

faite mat&feAs reprochés aux accusés,<br />

lo 12 décembre il n'était pas a lHos-<br />

^JULte présidant observe que les traités imter-<br />

nsSionaux entre la France et l'Espagne au su-<br />

HT%B la loi sur les acci<strong>de</strong>nts diu travail ne<br />

Sauvent pas avoir été violés, puisqu'il nen<br />

existe pas encore.<br />

L'aiwiLenoo est levée à 7 heures.<br />

L'affaire sera 'continuée jeaidi proebaan, a<br />

;i heure <strong>de</strong> l'après-midi. R- C<br />

Un Gar<strong>de</strong>-Frein tué par un Train<br />

De notre correspondant pairtiouiliiar :<br />

Grisolles, 3 janvier.<br />

Lundi matin, à irait heures et <strong>de</strong>mie, un ter-<br />

rible acci<strong>de</strong>nt s'est produit à la gare <strong>de</strong> Gr.l-<br />

^L^train <strong>de</strong> -marchandises 2101, qui part <strong>de</strong><br />

Montauhan à sept heures trente a.écrase un.<br />

«ar<strong>de</strong>-frein <strong>de</strong> la Compagnie dm Mica, a_ 1 ou-<br />

Iouse, nommé Oos&ph Cardiomne, qui n avait<br />

oue six mois à faire pour prendre sa retraite<br />

â était veau passer les fêtes diu jouir <strong>de</strong> lan<br />

à Grisolles.<br />

Cordonnet, qui rentrait à <strong>Toulouse</strong>, mon-<br />

tait en queue dn 'train.<br />

Mailiiauireusonnent pour lui, il n'y avait plus<br />

(jie teottoir à l'endroit où il se trouvait, il glis-<br />

sa sur le marchepied et roula sous les roues<br />

du <strong>de</strong>rnier wagon, qui lui brisèrent compte -<br />

jjament les <strong>de</strong>ux jambes, provoquant une<br />

àrandie hémorragie.<br />

p Le malheureux a été relevé dans un état<br />

épouvantable. Son corps ne présentait qu'un<br />

gjnas <strong>de</strong> chairs sanguinolentes.<br />

<strong>La</strong> mort a été instantanée.<br />

<strong>La</strong> famiillo a éte prévenue avec fous les mé-<br />

nagemieciits nécessaires.<br />

<strong>La</strong> garo <strong>de</strong> Grisolles joue vraiment <strong>de</strong> mal-<br />

heur et ee nouvel acci<strong>de</strong>nt a provoqué dans la<br />

région une grosse émotion.<br />

A ichaque réwndicm, ItadimtouLsiraiion mobilise<br />

toutes tes fonces <strong>de</strong> poilttoe- qu'elle a sous la<br />

main. <strong>La</strong> ptreimtère rangée cte bancs die la ealte.<br />

est garnie par les agents <strong>de</strong> la sûreté et par<br />

<strong>de</strong>s miùitants <strong>de</strong>s cercles rodiicaux, qui for-<br />

ment un .ri<strong>de</strong>au <strong>de</strong> trouipe entre les conseillers<br />

et tes électeurs ; <strong>de</strong>ux' escoua<strong>de</strong>s d'agents en<br />

uiniiiforme veillent dans la salle ; une aulne<br />

escouadio attend dans l'escaliier ; enfin, dans<br />

tes locaux die la permanence sont sur pied<br />

soixante policiers en tenue <strong>de</strong> campagne, en-<br />

tassés les uns SUIT tes autres toute la soirée,<br />

au milieu d'une atmosphère méphitique.<br />

Voue vovez, par là, que ce n'est pas une<br />

petite affaire die réunir te conseil municipal<br />

et que lorsqiu'on a <strong>de</strong>s préoccupations autres<br />

que celtes <strong>de</strong> la bonne administration <strong>de</strong> la<br />

ville, il n'iast pLus possible d'administrer sé-<br />

rteueamient.<br />

Voilà ce que te pubîta doit savoir. Il doit<br />

connaître au milieu <strong>de</strong> quelles préoccupations<br />

étranglâmes à nos inléréts s'agitent .nos édites<br />

à l'hôtel <strong>de</strong> ville.<br />

Us siègent comme une haute oour militaire<br />

en pério<strong>de</strong> die révolution, au milieu <strong>de</strong>s baïon-<br />

nettes, pardon, <strong>de</strong>s couipe-cboiux d» nos ser-<br />

gots, et sous la protection <strong>de</strong> leurs poings.<br />

Mate te danger, cependant, n'existe pas pour<br />

eux, 0. est ptotôt pour les paisibles étectièujrs,<br />

dont on met les <strong>de</strong>niers au pillage, et qui, par-<br />

<strong>de</strong>ssus te marché, s'ils ont l'impru<strong>de</strong>nce d'as-<br />

fiiisteir à. une discussion mouvementée, courerst<br />

te risque <strong>de</strong> voir la gran<strong>de</strong> salle diu Capiitoie<br />

ae transformer en um « passage à tabac ».<br />

A. G.<br />

iRULEE VIVANTE<br />

De notre corTespo.ndant particulier do Les-<br />

tedlte (Haute-Garonne) :<br />

Un épouvantable acci<strong>de</strong>nt est venu jieter la<br />

désolation dans unie famille <strong>de</strong> braves cuiti<br />

yateurs.<br />

Leur petite fille, Irène Mourlan, âgée <strong>de</strong> cinq<br />

ans, gardait tes bestiaux ds la ferme, non loin<br />

<strong>de</strong> la barrière diu ohiernin <strong>de</strong> fer. Le froid était<br />

très vif, et elle ooonmit l'impru<strong>de</strong>nce, pour se<br />

réchauffer, <strong>de</strong> s'approcher d'un feu <strong>de</strong> brin-<br />

dilles. . , ,<br />

Le feu prit à ses vêtements, et la gar<strong>de</strong>-bar-<br />

rriière attirée par sas cris, accourut à son se-<br />

cours. Les habits étaient en •flammes, et tes<br />

personnes que la gar<strong>de</strong>-barrièTe avait appelées<br />

'à l'ai<strong>de</strong> durent, pour éteindre tes flammes,<br />

tremper la fillette dans te canal d'irrigation <strong>de</strong><br />

Lestelte, mais il était trop tard.<br />

Le docteur Soueix, appelé, se rendit en hâte<br />

et ne put que constater l'état grave <strong>de</strong> la pe-<br />

tite victime, qui est morte quelques heures<br />

après, au milieu d'atroces souffrances.<br />

Cet épouvantable acci<strong>de</strong>nt a jeté la conster-<br />

nation dans notre communia, où les malheu-<br />

reux parents jouissent <strong>de</strong> l'estime <strong>de</strong> la popu<br />

iation tout entière.<br />

LA NEURASTHÉNIE<br />

<strong>La</strong> Neurasthénie se manifeste, le plus ha-<br />

bituellement, par un état <strong>de</strong> dépression gé-<br />

nérale caractérisé surtout par <strong>de</strong> la lassi-<br />

tu<strong>de</strong> dans les membres, <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au<br />

travail, <strong>de</strong> la dyspepsie, <strong>de</strong> l'insomnie et<br />

<strong>de</strong>s douleurs ; ces douleurs sont surtout res-<br />

senties à la tête, aux reins, à la nuque,<br />

mais elles peuvent aussi affecter tout autre<br />

siège et être ressenties dans toutes les par-<br />

ties du corps ou dans les organes profonds :<br />

te Neurasthénique, en un mot, peut souffrir<br />

<strong>de</strong> partout.<br />

Aussi le Neurasthénique se plaint-il cons-<br />

tamment, faisant le désespoir <strong>de</strong> son entou-<br />

rage, ©t cependant aucun <strong>de</strong> ces organes<br />

n'est atteint, ce qui a fait donner à ces ma-<br />

la<strong>de</strong>s le nom <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s imaginaires.<br />

Pourtant, le Neurasthénique souffre, il<br />

souffre même à tel point que certains ne re-<br />

culent pas <strong>de</strong>vant le suici<strong>de</strong> ; c'est assez<br />

lire que la neurasthénie est une maladie<br />

st une maladie que l'on doit traiter autre-<br />

ment que par le mépris.<br />

Les causes les plus ordinaires <strong>de</strong> la neu-<br />

rasthénie sont les chagrins, les revers, les<br />

préoccupations <strong>de</strong> toute sorte, le surme-<br />

nage, etc. Ge sont là les causes occasionnetl-<br />

ies ; quant à la cause réelle, aujourd'hui<br />

bien connue, elle rési<strong>de</strong> dans un état <strong>de</strong> fa-<br />

tigue, <strong>de</strong> faiblesse <strong>de</strong> la substance <strong>de</strong>s cen-<br />

tres nerveux. Il semble donc que s'il était<br />

possible d'avoir une préparation, un ali-<br />

ment capable <strong>de</strong> régénérer et <strong>de</strong> fortifier<br />

sette substance nerveuse, on serait en me-<br />

sure <strong>de</strong> guérir cette redoutable maladie qui<br />

a causé tant <strong>de</strong> ruines et fait tant <strong>de</strong> mal-<br />

heureux.<br />

Eh bien, cette préparation, oe remè<strong>de</strong><br />

existe,, c'est le NEURIGENOL.<br />

Sous l'influence du Neurigénol, les Neu-<br />

rasthéniques voient disparaître rapi<strong>de</strong>ment,<br />

jn en supprimant la cause, les symptômes<br />

qui leur ren<strong>de</strong>nt la vie insupportable, j<br />

D r T. IL<br />

Le Neurigénol se trouve dans toutes les<br />

pharmacies et au dépôt général : Droguerie<br />

Pharmaceutique <strong>de</strong> la Gare, 60, rue Bavard<br />

<strong>Toulouse</strong>. Prix : 4 fr. 50 (joindre 0 fr. 60<br />

pour le port). Franco par 6 flacons.<br />

<strong>La</strong> peur <strong>de</strong>s coups<br />

L'autre soir, en séance du censeifl. municipal,<br />

«s membres <strong>de</strong> la minorité se sont plaints<br />

imeremeint <strong>de</strong>s procédés d'administiation du<br />

manre et <strong>de</strong>s adjointe, qui tes invitent à pren-<br />

«ire aies délibérations déjà mises à exécution.<br />

n-^^^ 1 ?' on iew a Proposé <strong>de</strong>s crédits<br />

.d^S^L à ! P ? 3ag " 3 d ' e ,a dmague, la fameuse<br />

S^O^H^ 0 ^" 0 1 ' 6 ' ET ûm travaux qu'elle<br />

Mte tor£<br />

0r ' ,0,eis *rawauac étaient à peu<br />

non? 1 Sl^.f* m ? aj11 '' 10 - 4,9 voter ooeiques tends<br />

'KK ^ «P^taons à la grille <strong>de</strong><br />

iarSt tl^'^'^'ï' et P' ou,r <strong>de</strong>ssiner <strong>de</strong>is<br />

S^nSïï^T -v® "a basÈail i ®e : or, ces fera-<br />

vaux étaient déjà commencés.<br />

VA£ ailre .a. soumis au conseil mnnniciipal un<br />

lT^r% a ^ suppléimenitaires diesthiéià p£<br />

tar«a Z. marla ?» 3 avant la réception <strong>de</strong>s pein-<br />

f^fj? Gervans ; les plâtriers et tes mwieuis<br />

avaient presque achevé leur besogne<br />

KSS, c ,? ap i I,e ' nii ' 10 O0,nsifti ' 1 te P^nns ra-<br />

'*l^ l arrt.w^>i nw » eomt pour lui et pour tes<br />

PcsaibC'V J ] cimeuve». C'est l'irtetrpolteUmn<br />

S*5ïï» S,boutoir ; cm fl0n,t ^ polémique d«n-<br />

**» av)l^iïy* n lBti «OOiiîiiliiHtcis. le diuel crate-iino,<br />

"""westateons éventueites du public, etc...<br />

Echos du Palais<br />

M, Baullime a entendu <strong>de</strong>s témoins dans une<br />

affaire do coups et blessures volonitaires, â la<br />

suite d'iime rlxo qui éclata entre jeunes gens<br />

dans un café <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Oaiorribetto.<br />

— M. Mioliniter a enlionidu (lies témoins dans<br />

une afifaime <strong>de</strong> vol <strong>de</strong> bicyclette.<br />

— M .Ricard, oommissaure aox déléçîfttdons<br />

Judliioialres a entendu <strong>de</strong>s témoins <strong>de</strong>unis une<br />

affaire d'alxus <strong>de</strong> ooniflaiiice, p


igaridis sont parvaraus à voler aux passaoeirs<br />

Joins Lenurs oMete .<br />

173 ..<br />

5 8 ..<br />

5532 ..<br />

806 ..<br />

525 ..<br />

1747 . .<br />

13S2 ..<br />

1373 ..<br />

2245 ..<br />

4200<br />

1855<br />

958<br />

830<br />

1495<br />

14 9 J<br />

747<br />

693<br />

693<br />

654<br />

633<br />

895<br />

119J<br />

1195<br />

1132<br />

1590 ..<br />

1113 ..<br />

933 ..<br />

642 ..<br />

4 J6 ..<br />

405 .,<br />

421 50<br />

425 ..<br />

235 ..<br />

17Î ..<br />

610<br />

5535 ..<br />

8 8..<br />

525 ..<br />

17'. »<br />

13 0 .,<br />

, lî-94 ..<br />

i 22ô0 ..<br />

COURS DES PRIMES<br />

3 % don* 50 dont 25 97 42<br />

3 % dont 10 97 50 Extér. dont 50<br />

Banq. ottom, d. 5 69S ..idont 2 £r. 50<br />

Rio dont 20 1745 ..<br />

Rio dont 10 17â!) .. dont 5<br />

OBLIGATIONS<br />

A/13 01 JtEUyAHE<br />

Les familles SOTJLAN, LAJRRTEU, MOREAU,<br />

DUFFAU et GARRES, prient leurs amis et con-<br />

naissances <strong>de</strong> tour faire l'honneur d'assister<br />

à la messe <strong>de</strong> neuvaine pour le repos <strong>de</strong> l'âme<br />

<strong>de</strong><br />

Madame Veuve AVIGNON<br />

Née BONNET<br />

qui sera dite sur la paroisse Saint-Nicolas,<br />

meronedi 4 Janvier, à 10 heures du matin. On<br />

se réiuiaira à l'égalise.<br />

Monsieur Jules BOUE, voyageur <strong>de</strong> com-<br />

mence, Madame Jules ROUÉ et leurs enfants,<br />

ont l'honneur <strong>de</strong> faire part à leurs amis et<br />

eomna.issances <strong>de</strong> la perte orueMe qu'ils vien-<br />

nent d'éprouver en la personne <strong>de</strong><br />

Mate Anne LABORDE, Veuve BOUÊ<br />

leur mère, belle-mère et grand'mère.<br />

Et les prient d'assister aux obsèques qui au-<br />

BOURSE DE PARIS<br />

Du 3 janvier (par dépêche télégraphique)<br />

FONDS D'ÉTAT<br />

3 % cpt<br />

3 % tme<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunis. oblig. 3 % 1892<br />

Consolidés anglais cpt<br />

Consolidés anglais tme<br />

Argentine 5 % 18S6<br />

Autriche 4 % or (10 fior.)<br />

Lots du Congo .-<br />

Egypte unifiée<br />

Espagnole extér cpt<br />

Espagnoto extér »tme<br />

Haïti 1S75 cpt<br />

Haïti 1875 tme<br />

Hongrois 4 %<br />

Italien 5 % cpt<br />

Italien 5 % tme<br />

Portugal 3 % cpt<br />

Portugal 3 % tme<br />

Russe là % 1S67-1S68<br />

— 4 % 1880<br />

— 4 % 1889<br />

— 4 % 1890<br />

— 4 % or 1893<br />

— 4 % or 1894<br />

— 4 % cons. 1" et 2* série<br />

— 4 % 1901<br />

— 3 % o r 1891<br />

— 3 % 189S<br />

— 3 1/2 % 1S94<br />

— 5 % 1906 tout payé<br />

— 4 1/2 % libérés<br />

Dette ottomane unifiée tme<br />

Ottomanes priorités<br />

Douanes ottomanes<br />

COURS COURS<br />

PRÉCffl). DO JOUR<br />

97 25 97 10<br />

97 42 97 32<br />

98 uo 97 50<br />

462 50 463 25<br />

80 25<br />

80 ..<br />

529 ..<br />

101 45 iôi iô<br />

92 50 92 .<br />

101 50<br />

101 65<br />

93 .. 95 15<br />

9S 9J 9 > 20<br />

252 .. 264 ..<br />

'97 80 *97 80<br />

103 23<br />

103 :J5<br />

'66 25<br />

6. 42<br />

66 .. «6 30<br />

9.5 95 91 ..<br />

95 80 96 . .<br />

9i .. 95 9 )<br />

95 50 96 45<br />

96 10<br />

97 .. 97<br />

98 85 98 75<br />

9/ .. 97 70<br />

8; to 81 H5<br />

82 70 i 811 85<br />

90 70 \ 91 ,V0<br />

10, .. 105 33<br />

104 10 ! 104 10<br />

ai 60 ,93 30<br />

470 .. 1*0..<br />

498 50 *J5 .<br />

Ville <strong>de</strong> Palis 1865 4 %<br />

— 1869 3 %<br />

— 1871 3 %<br />

— 1875 4 %<br />

— 1876 4 %<br />

— 1892 2 1/2 %<br />

— 1S94-1S96 2 1/2 %<br />

— lî49-i-98 2 1/2 % quart<br />

— 1898 2" % quart<br />

— 1899 2 %<br />

— 1904 2 1/2 %<br />

_ 1905 2 3/4 %<br />

Communales 1879..<br />

Foncières 1879<br />

Communales 1880<br />

Foncières 1883<br />

— 1885<br />

Communales 1891<br />

— 1892<br />

Foncières 1895<br />

Communales 1899<br />

Foncières 1903<br />

Communales 1906<br />

Bône-Guelma.<br />

Est-Algérien<br />

Est 3 % ancienne<br />

Midi 3 % ancienne<br />

Nord 3 % ancienne<br />

Orléans 3 % ancienne<br />

Ouest 3 % ancienne<br />

Ouest-Algérien<br />

P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />

Autrichien 3 % V hypothèque<br />

Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />

Nord- Espagne<br />

Portugais<br />

Saragosse<br />

Panama lots libérés..—. ,<br />

Suez 3 %<br />

MARCHÉ EN BANQUE<br />

543 .. 543 25<br />

501 ..<br />

408 .. 408 75<br />

54 .' .. 539:50<br />

5i7 50<br />

365 .. 33*<br />

366 5Û 36 V 75<br />

97 .. 97 ..<br />

!0i .. no .:<br />

*0> ..<br />

4i5 75 457 75<br />

39 i . 395 ..<br />

«4 75<br />

4S5 ..<br />

504 50<br />

3J5 ..<br />

513 501 50<br />

sa* 4 a ..<br />

471 25<br />

39J '. 3Ja 50<br />

4!i3 75 »t 50<br />

«7 .. 4j| 50<br />

4 *3 .. 46? 50<br />

501 .. 506 ..<br />

50 50 5«3 ..<br />

4iS 5J «S ..<br />

*31 .. 4^8 75<br />

m ..<br />

41:<br />

4J8 75 43 i ..<br />

f> • 50 4i5 50<br />

*3i .. 434 ..<br />

* ? .. 4ii 50<br />

434 . 433 75<br />

*U 25 416 50<br />

28, . 283- 23<br />

36 , 337 ..<br />

344 .. 2 3 ' "<br />

3 9 .. iii ..<br />

133 .. 138 ..<br />

599 .. 605 ..<br />

BOURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % a porteur, 97 20;<br />

3 % amortissable, 98 05. . #<br />

Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />

Obligations Annaim et Tonkln, 2 i %, 79 80.<br />

Emprunts <strong>de</strong>s colomies. — Obligations Indo-Chine<br />

3 i % 1889-1906, 462.<br />

Emprunts <strong>de</strong> villes. — Ville <strong>de</strong> Paris : Obligations<br />

1871 3 %, 408; 1876 4 %, 537 50; 1894-1896 2 1 %, 366 50;<br />

1904 2 i %, 445 75.<br />

Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s<br />

Pays-Bas, ex-coup. 76, ig9<br />

455<br />

16 ^<br />

454<br />

84<br />

1W 44<br />

Ui<br />

m<br />

21/<br />

i. ,5<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

LA REVUE FRANÇAISE, politique et littéraire, heb-<br />

domadaire iilûsttêe. — Paris, 17, rue Cassette, 17.<br />

Paris.<br />

<strong>La</strong> Iletme Française publie, dans son numéro du<br />

1" janvier, entre autres excellentes choses : Un<br />

article ému <strong>de</strong> Jules Lemaitre sur Nos il/iisionnai-<br />

res en Chine, â propos <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> vertu que vient<br />

d'attribuer l'Académie Française à quelques-uns <strong>de</strong><br />

ces religieux. Des pages, signées Ftarian Parmen-<br />

tier, sur la Vie <strong>de</strong>s Mineurs et sur leur poète Mous-<br />

seron, à l'occasion <strong>de</strong> la terrible catastrophe miniè-<br />

re <strong>de</strong> Bolton, en Angleterre. Un charmant article<br />

sur Les Cartes <strong>de</strong> visite d'Autrefois, par M. H.<br />

Fois. Une remarquable nouvelle <strong>de</strong> Maurice Ma-<br />

gnien, Ma<strong>de</strong>moiselle <strong>de</strong>s Fidèles-Serrois. Une jolie<br />

poésie. Hiver <strong>de</strong> Provence, par Feraand Gregh. Le<br />

récit <strong>de</strong> la touchante idyMe d'Ampère et <strong>de</strong> Julie<br />

Carron, à iprorpos <strong>de</strong> la souscription ouverte récem-<br />

ment pour élever un monument au grand savant.<br />

Un Artiste, spirituelle fantaisie <strong>de</strong> Max et Alex Fis-<br />

cher. Le .commencement d'un beau roman, <strong>La</strong> Be-<br />

nardlère, par Noël Franeès. Un Courrier <strong>de</strong> Paris,<br />

signé Antoine Redier. Une étu<strong>de</strong> littéraire <strong>de</strong> Fir-<br />

min Roz. Deux belles pages <strong>de</strong> musique, etc.<br />

<strong>La</strong> II évite Française paraît chaque semaine sur 32<br />

pages. Un an : 10 fr. Le numéro : 25 centimes. —<br />

Etranger : uai an, 13 fr. 50. Le numéro : 30 centi-<br />

mes. Rédaction et administration : 17, rue Cassette,<br />

Paris. — Belgique : un an, i» francs. Bureaux à<br />

Bruxeè'es : 6, rue d'Assaut. (<strong>Bibliothèque</strong> Choisie.)<br />

Pour i. franc, la Bévue Française délivre <strong>de</strong>s abon-<br />

nements d'essai d'un mois donnant droit à quatlre<br />

magnifiques numéros <strong>de</strong> 32 pages O.'ustrées.<br />

Deman<strong>de</strong>r spécimen contre 0 fr. 10.<br />

m MUMES !)EL\ POITRINE<br />

Toux.^hutlî, 33tinrr>î Ji»>ui :i : »!• ><br />

«juins, Asti lis, âr> pps, Cracha nanîî<br />

persistants, ?iitt« a à tj JS la dîjris, 3t<br />

loat • i iilâJiiat sjiiaiJi ii iajrU tur iia-<br />

ploi du<br />

Jins Aitij'i/ÏIIIÎ Prillm<br />

Prix ii J.Aaaa. 3 f<br />

me émerveillé.<br />

— Et meilleure que belle, prononça lô<br />

chapelain d'un ton attendri.<br />

Il ajouta_ avec un contentement naïf :<br />

— J'ai bien réussi ces portraits, n'est 1<br />

ce pas ?<br />

— Voue faites <strong>de</strong> la photographie ?<br />

— Cela me repose <strong>de</strong> traduire l'hébreu.<br />

— Ah ! vous êtes un hébraïsant ?<br />

— C est une étu<strong>de</strong> passionnante.<br />

Le regard <strong>de</strong> Raoul allait <strong>de</strong>s tablettes<br />

lour<strong>de</strong>s <strong>de</strong> livres aux piles superposéefl<br />

sur le plancher, à la longue table enoon><br />

brée <strong>de</strong> papiers, aux pantofcuiles bourres<br />

<strong>de</strong> notes.<br />

— Vous travaillez beaucoup, rcma 1 *<br />

qua-t-il.<br />

[A suivre.)<br />

§ostumss ds {gelits §arçotf<br />

NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits fil<br />

leurs mamans au PETIT MARIN (Ml'.ç 'Va-<br />

tterl, ru« <strong>de</strong>s Lois. 112, <strong>Toulouse</strong>, près '*«vr-<br />

pitoie. Spécialité <strong>de</strong> costumos do *<br />

çons. — Economie.<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés

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