La Coalition Dreyfus - Bibliothèque de Toulouse
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LENUHlERO 5CENTIMES<br />
eneenne<br />
ORGANE QUOTIDIEN DE DÉFENSEW SOCIALE ET RELIGIEUSE<br />
HAUTES-PYBENÉES<br />
LENUMÊRO 5 CENTIMES<br />
ABONNEjMEJTTS<br />
fin aa<br />
U Cr.<br />
M »<br />
Cro» moto >tx tnod*<br />
HAUTES-PYRÉNÉES ET GERS .,.....,...».. >a • tr. JJ «T.<br />
AUTRES DEPARTEMENTS ...»....»..« I • « •<br />
ETRANGER (Union postale) " • " *<br />
Les Abonnements partent rte» 1" et 18 <strong>de</strong> chaque mois et tout payables «ravanoe<br />
louie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> eluuweULenl d'adrun doit ttrt dcoanvoaanu <strong>de</strong> M ctiiiimfci<br />
RÉDACTION & ADMINISTRATION :<br />
9 JF&ino JF'au.l-IBearfc,<br />
TABBES<br />
ANNONCES & RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES<br />
Les Annonces et Reclames, Faits Divers et Locales<br />
recul tons nos Bureaux, chez nos correspondants! ainsi que tons toutes<br />
las Agences <strong>de</strong> publicité<br />
*u p*ria. «le* oéoartnmenta et to l'Etrange*<br />
FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL<br />
Les Faits du Jour<br />
M. Deschane! a presque officiellement posé<br />
sa candidature à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Chambre,<br />
concurremment avec M. Brïsson ; on parla<br />
également <strong>de</strong> MM. Etienne et Dalcassê.<br />
—<br />
Le paquebot « Cedric », <strong>de</strong> la Compagnie<br />
Wfîite-Star, est parvenu à communiquer si-<br />
multanément par la T. S. F. avec les <strong>de</strong>ux ri-<br />
ves <strong>de</strong> l'Atlantique.<br />
Le cottrtège funèbre du marin russe du<br />
« S lava », tué par une sentinelle, à Toulon, a<br />
été suivi par toutes les autorités civiles, mili-<br />
taires et maritimes.<br />
Sept cents policiers ont cerné une maison<br />
<strong>de</strong> Londres où se trouvent les anarchistes as-<br />
sassins <strong>de</strong> Houndstitoh ; une véritable bataille<br />
s'est engagée à coups <strong>de</strong> feu ; la maison a été<br />
brûlés; les pompiers y ont trouvé six cadavres.<br />
—:—<br />
Les journaux conservateurs espagnols blâ-<br />
ment le remaniement ministériel <strong>de</strong> M. Cana-<br />
lejas, qu'ils considèrent comme une conces-<br />
sion aux moretistes.<br />
Après une bataille <strong>de</strong> quatre jours, les Turcs<br />
ont repoussé les Druzes, qui ont laissé <strong>de</strong> nom-<br />
breux morts sur le terrain.<br />
—>>-<br />
Voir, ,)ar ailleurs, les nouvelles qui nom<br />
«ont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heurs.<br />
<strong>La</strong> <strong>Coalition</strong> <strong>Dreyfus</strong><br />
H serait ©xtrêmiemieinit Mïtéressanit <strong>de</strong><br />
savoir oo que pansent rte l'agitation ctréee<br />
autour du eendjaniBié Draraind te boiuchar,<br />
le taaiiw, le tisseur, îe aultivateur, e<br />
pisciculteur, l'employé <strong>de</strong> banque, le<br />
faran<strong>de</strong>r et le marchand <strong>de</strong> heure© qua<br />
iwidiirent w verdiot die culpabilité conitne<br />
oetai qu'ils considiérèreoit, coimme Fauteur<br />
principal du roeuirtaTe à& l'ouvrier char-<br />
bonnier Dongé, assassiné au Havre dans<br />
tes oiTConeiances présentes à toutes sr o<br />
Par fil Spécial<br />
Avant la Rentrée<br />
L'élection du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambra<br />
Paris, 3 janvier.<br />
On co prfiocuipe, dans le mon<strong>de</strong> pantemietiAatV<br />
rc die ia baAoifâe qui va -fe lo/wnar à la remstrijte<br />
suïr rélecitikiin diu présidieinit <strong>de</strong> la Chamtae<br />
on sait que M. Brisson so représente.<br />
En face dio sa ca/ndiriatuire, ciellie <strong>de</strong> M Paull<br />
Deiselranel est presque offiaiellKirneinit posée ;<br />
le députe d'iîuae-et-Lciïr a en effet annoncé à<br />
grand nombre c!ie Ses omis son totan-tien<br />
bivÈ'giuiar le fauteiul Qu'il occupa pendoinA<br />
mine teigiiisliat-uir© et qnUl a toudouis rieigmeitté <strong>de</strong>-<br />
puis qu'il «n dépossédé.<br />
On eaàt q-uie M. Etienne s'est effacé <strong>de</strong>vawt<br />
M. Birisson, maûs ses amis laissent ©ritandine<br />
que si lies résultats du premier tour forçaienit<br />
le prési<strong>de</strong>nt sortant à reiuoncea' à la lutte, ij»<br />
sortirait volontiers <strong>de</strong> sa réserve et donnerait<br />
son -nom aiu <strong>de</strong>rnier moment.<br />
Les coindiiiiions dams ta>quiell*s se présente<br />
Véîectïon sont telles, en effet, que toutes tes<br />
surprises sont possibles. Les raditeaiux ont<br />
beau clciiimeir bien haut que l'éleeibiom <strong>de</strong> M.<br />
Brfeso-n nie fait pas rte doute, que sa cemliida-<br />
tiure a été acceptée che/. eux à runianiimriité,<br />
moins lia sorti» voix <strong>de</strong> M. Pauirquery <strong>de</strong> Baie-<br />
elle surtout : christs byzantins châsses lia- I SM,ittl" ite n'iiitluenceut ml 11e «Nwupea* pef-<br />
KS«£'KfenSl e \ ^ ««««V, «'aiAtemns .qu'à la réun<br />
f^^^^^^^^'^V^T^ '1^ 1 'Brt «ttaSffiw * lfl-ésUlenit sortant,
MMlUKM>i; « JANVIER 19H<br />
I.i vWW ar l'of rtoier <strong>de</strong><br />
police. ^_<br />
<strong>La</strong> Grâce <strong>de</strong> Durand<br />
<strong>La</strong> campagne pour la libération<br />
Paris, 3 janvier.<br />
Au surjet <strong>de</strong> la réunion au'il a tenue hier<br />
après-midi, le cornité confédéral icommumque<br />
à la presse la iroto suivante :<br />
« Lë Comité confédéral, réumi extaordirraire-<br />
nieait te 2 janvier 1911, eu présence <strong>de</strong> la. cour-<br />
œutafcian <strong>de</strong> peine à sept ans <strong>de</strong> réclusion du<br />
nondamné à mort-, l'ouvrier Durand, secrétaire<br />
diu syndicat <strong>de</strong>s charbonniers du Havre, rap-<br />
pelle que l'objet <strong>de</strong> la campagne entreprise<br />
par lui, en conformité <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong>s orga-<br />
nisations ouvrières, a été et reste la libération<br />
complète et définitive <strong>de</strong> notre camara<strong>de</strong>.<br />
» En conséquence, il ne voit dans la comimiu-<br />
tatioo <strong>de</strong> peine qu'un compromis scandaleiux<br />
fait entre te. vérité, les preuves d'inooeence<br />
<strong>de</strong> Durand et tes exigences <strong>de</strong> la réaction<br />
capitaliste ; enregistre avec satisfaction l'en-<br />
thousiaste plan <strong>de</strong> réprobation marnîesté par<br />
tes travailleiurB, miouvement qui ira en s'oc-<br />
centuant et qui déjà a gagné les milieux dans<br />
lesquels les principes <strong>de</strong> justice sont encore<br />
en considération.<br />
» Adresse ses remerciements à tontes les<br />
organisations étranigères qui se sont jointes<br />
à lui ;<br />
» Déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> poursuivre jusaru/a satisfaction,<br />
complète l'agitation entamée ;<br />
> Donne mandat à la commission <strong>de</strong> la gié-<br />
;ve générale, d'accord avec te bureau comfédié-<br />
ïal, d'organiser ladite campagne par \xiie d'af-<br />
iiches, arer un miauveiraent général <strong>de</strong><br />
toutes tes forces ouvrières organisées. »<br />
A la suite do la résanteTL, te comité die grève<br />
géméiale s'est réuni pour rédiger tes termes<br />
d'un appel.<br />
Donc, les agi-taitanirs ne désarment pas, HB<br />
étenifteni leur action en provinice, puisque du<br />
ÏHawe on télégraphie qrte l'arrêt complet du<br />
jtravail sur le port est irrmmruemt et qu'à De-<br />
Tcain^ jcrudii prochain, une gran<strong>de</strong> manifesta-<br />
tioin <strong>de</strong> protestation sera organisée par tes ad-<br />
mkiiie.tratioîis du Syndicat <strong>de</strong>s mineurs, dix<br />
Syndicat métaHurgiqnio et. <strong>de</strong>s coopératives<br />
puvrières et pm-ticnilièTES léiimlee.<br />
Au comité da grève<br />
Paris, 3 Janvier.<br />
' 'Cfcnfortnémernt air mandat qui lui a été don-<br />
né hier par to comité confédéral, te comité<br />
<strong>de</strong> grève générale s'est mis aujourd'hui même<br />
à réouvre en vue die préparer un mouvement<br />
(général do toutes les forces ouvrières orga-<br />
nisées.<br />
M. Xhaffilter, secrétaire <strong>de</strong> lUniion <strong>de</strong>s syn-<br />
dical» <strong>de</strong> îa Seins, a donné c» matin à un <strong>de</strong><br />
MC1DENTS MILITAIRES<br />
Le matelot russe, tué à Toulon<br />
Toulon, 3 janv.fer.<br />
Les obsèques du matelot russe Zamoul Gob-<br />
sobiroff, tué dans la soirée du 1" janvier sur<br />
Je glacis <strong>de</strong> la poudrière Sainte-Anne par te<br />
factionnaire GaM, du 111" <strong>de</strong> ligne, ont eu lieu<br />
ce matin.<br />
Le défunt appartenait à la religion musul-<br />
mane ; il BrV a pas eu <strong>de</strong> cérémonie religieuse<br />
et te oercoeil a été simplement transporté sur<br />
un corbillard drapé <strong>de</strong> Wanc.<br />
Le corbillard était précédé <strong>de</strong> plusieurs cou-<br />
ronnes portées par les marins russes et les<br />
marins et soldais français et offertes par l'é-<br />
quipage du Slava et par te 111' <strong>de</strong> ligne, ainsi<br />
que .par te ville do Toulon.<br />
Le faetteinnaiTO Gall, qui tira te coup <strong>de</strong> feu<br />
mortel, avait terrai à ôtoe parant les -porteurs <strong>de</strong><br />
couronnes.<br />
Les officiers <strong>de</strong> il'é-tat-major du Slava con-<br />
duisaient te <strong>de</strong>uil ; tous les navires <strong>de</strong> l'esca-<br />
dre et lies troupes <strong>de</strong> la garnison avaient en-<br />
voyé <strong>de</strong>s délégations^<br />
Le cortège était composé <strong>de</strong> toutes tes auto-<br />
rités <strong>de</strong> la ville, notamment du vice-amiral<br />
Jauréguitberry, du préfet maritime, <strong>de</strong> M. Gas-<br />
quiet, maire, et <strong>de</strong> ses adjoints, M. Arnault,<br />
sous-préfet, la plupart <strong>de</strong>s membres du con-<br />
seil m'unicipal, les colonels d'infanterie <strong>de</strong><br />
ligne, d'mfanterte coioniale et d'artilterie.<br />
Les honjneurs ont été rendus par un piquet<br />
<strong>de</strong> imarhns russes en armes.<br />
alors tm'Sî avait pris te pouvoir pour reotilèer<br />
leur politique.<br />
Le» récentes déctoratiiionis <strong>de</strong> M. Maura, à<br />
Valiaidal.iid, sornt nettemaiiit hostitee aiu gou-<br />
varaïamteuii!., qu''iii avait ménagé jusqu'à pré-<br />
sent ; aimas semblant kitipirécs par te déplaisir<br />
avec teqmel les conservateurs votent ce rappro-<br />
.drieirnant euntre te rninfiistèrie et tes mioretastes,<br />
qu'lis cionsldièiieint oomirne leurs ennemis <strong>de</strong>-<br />
pute qu'ils pnovoquèaent la chute <strong>de</strong> M.<br />
Maura!<br />
Par oointre, le Libéral opine que l'hostiilité<br />
<strong>de</strong>s conservateurs doiit encourager M. Canate-<br />
j.us dams une poOlÉÉquie démociatique, que la<br />
gran<strong>de</strong> majorité du pays soutienidra<br />
LE RECORD DE LÂ T. S. F<br />
Londres, 3 janvier.<br />
Le Cedric, paquebot '<strong>de</strong> la Compagnie White-<br />
Star, vient d'établir te record <strong>de</strong> la télégra-<br />
phie .soriis fil en- communiquant en même -temps<br />
avec les <strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong> l'Océan Atlantique.<br />
C'est la première fois que ite fait est réalisé,<br />
au dire même <strong>de</strong>s directeurs <strong>de</strong> la Compagnie<br />
Marconi, et il l'a été sans l'emploi d'aucun<br />
appareil nouveau ou spécial.<br />
Le Cedric possè<strong>de</strong> unie installation i<strong>de</strong>ntique<br />
à celle <strong>de</strong>s grands paquebots ; il y en a cent<br />
actuellement qui ont la même et l'opérateur<br />
a probablement été favorisé par tes conditions<br />
atmosphériques exceptionnelles qui lui ont<br />
permis d'atteindre <strong>de</strong> la même longitu<strong>de</strong><br />
l'Angteterre et l'Amérique.<br />
Il faut noter en outre que te message a été<br />
transmis <strong>de</strong> inuit et l'on a déjà remarqué que<br />
l'obscurité facilite tes communications à<br />
.gran<strong>de</strong> distance et double .presque la portée<br />
<strong>de</strong>s appareils.<br />
<strong>La</strong> Santé fle l'Empereur ïrançoMoseBû<br />
Vienne, 3 janvier.<br />
Suivant les communiqués officieux, l'empe-<br />
reur a passé une nuit tranquille ; dans la ma-<br />
tinée, -il- a expédié tes aff aires d'Etat.<br />
Dans l'entourage du souverain, on assure<br />
qu'il n'y a multement 'lieu <strong>de</strong> s'inquiéter <strong>de</strong><br />
" .indisposition <strong>de</strong> l'empereur, qui consiste en<br />
un coryza et une légère irritation du- larynx.<br />
On ajoute que tes mesures <strong>de</strong> précaution<br />
-toutes spéciales que te conseiller docteur<br />
Kerzl prend en ce moment s'expliquent par te<br />
fait du refroidissement dont l'empereur a<br />
souffert il y a trois ans dans <strong>de</strong>s circonstances<br />
semblables et qui amena chez te souverain un<br />
fort catarrhe.<br />
Depuis ce temps, lia monarque est aesté très<br />
exposé à ces sortes d'affections.<br />
François-Joseph, qui doit toutefois gar<strong>de</strong>r la<br />
chambre .pendant plusieurs jours, prolongera<br />
son séjour à SchoenforuMo; il n'assistera pas ou<br />
grand bal <strong>de</strong> la cour du 10 janvier.<br />
Les Anarchistes<br />
Les anarchistes assassins <strong>de</strong> Houndstitcii. —<br />
Bataille sanglante. — Siège d'une maison<br />
Londres, 3 janvier.<br />
Les recherches <strong>de</strong> la police au sujet <strong>de</strong>s as-<br />
sassins du quartier <strong>de</strong> Houadstitch se pour-<br />
suivaient <strong>de</strong>puis plusieurs semaines.<br />
Cette niuit, plus do 700 policteirs, appuyés par<br />
<strong>de</strong>s troupes, ont emiauré te district <strong>de</strong> Hourads-<br />
tiitoli, où l'on avait <strong>de</strong>s raisons, <strong>de</strong> croire q?uio<br />
si'étatent cachés tes assassins Peter Tire Paio<br />
ter et Fritz.<br />
Elle a peu à peu resserré te aerote, puis eîte<br />
a fait évacuer tes maisons voisines <strong>de</strong> J'immeu-<br />
bte suspect.<br />
Les soupçons étaient fondés ; à peine les <strong>de</strong>r-<br />
nières dispasrttans étatent-eltes prises que <strong>de</strong>s<br />
coups <strong>de</strong> feu partaient <strong>de</strong> la maison cernée ;<br />
une véritable bataille s'engageait ; revolvers<br />
et carabines se mirent <strong>de</strong> la partie ; un ser-<br />
gent d© -la Sûreté tomba blessé à la poitrine<br />
par une balle i<strong>de</strong>rutlque à ceites employées par<br />
les assassins.<br />
Au bruit <strong>de</strong> la fusilla<strong>de</strong>, un détaetrement <strong>de</strong><br />
scots-g-uards arriva <strong>de</strong> la Touir-<strong>de</strong>-Londnes<br />
pour ai<strong>de</strong>r la police.<br />
R était 11 h. 45 ; une foule immense se pres-<br />
sait sur te lieu du conflit, mais tes agents nie<br />
permettent à personne d'approcher.<br />
Des lignes <strong>de</strong> police barrent toutes tes rues ;<br />
on voit <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>rrière tes cheminées <strong>de</strong><br />
tous tes bâtiments environnants ; il semble<br />
iniipossibite que tes anarchistes puissent s'é-<br />
chapper, mais on prévoit qu'au <strong>de</strong>rnier mo-<br />
ment, tes malfaiteurs se suici<strong>de</strong>ront.<br />
<strong>La</strong>s assassins occupent la chambre à cou-<br />
cher <strong>de</strong> Fétage supérieur <strong>de</strong> l'édifice ; t.-s<br />
agents ont démoli quelques hangars, près d'u-<br />
ne brasserie, afâm <strong>de</strong> mieux surveiller la mai-<br />
son.<br />
Un cer<strong>de</strong>nasier. qui est monté sur te tort<br />
doutnanit sur la chambre à coucher, a reçu<br />
<strong>de</strong>ux coups <strong>de</strong> revolver, dont un a traversé ses<br />
vêtements.<br />
Les agents ont fait <strong>de</strong>scendre te cordonnier,<br />
qui a déclaré qu© la chambre contenait cinq<br />
hommes, qui l'ont teaTorisé.<br />
Les policiers occupent la maison <strong>de</strong> l'autre<br />
côté die la rue, et tirant <strong>de</strong>s fenêtres sur les<br />
pensauiiies qui se montrent à la fenêtre <strong>de</strong> la<br />
mannsarcte.<br />
Il y a, dit-on-, plusieurs anarchistes ; <strong>de</strong>s dé-<br />
tachements <strong>de</strong> .troupes sont postés sur une po<br />
siiSiom élevée, d'où ils pourront fusiller tes as<br />
sossins s'ils essaient <strong>de</strong> s'échapper.<br />
A midi 50, la fusilla<strong>de</strong> continue ; on a en-<br />
teadju sept coups do fusil et <strong>de</strong> revolver en<br />
une minuit©.<br />
L'agetnt <strong>de</strong> la Sûreté Chasham a été légère-<br />
ment blessé par un coup <strong>de</strong> feu tiré d'une mai<br />
son.<br />
Des Tmforts d'agents <strong>de</strong> police cantiaifuient à.<br />
arriver ; <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s écossais sont places aux<br />
<strong>de</strong>ux extrémités <strong>de</strong> Syd.ney-Street et tirent,<br />
dès que les assiégés se montrent à la fenêtre.<br />
Le cadre <strong>de</strong> la fenêtre est démoli : M. Wins-<br />
ton-Cnurchill. ministre <strong>de</strong> l'intérieur, est sur<br />
les lieux.<br />
Londres, 2 heures.<br />
Deux comipagnies <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>s écossais avec<br />
un canon à tir rapi<strong>de</strong> sont en route pour<br />
Sydney-'Sitreiat ; la maison assiégée est aotueiL-<br />
temant en fiammes ; tes pompiers avivent et<br />
mettent tes pompes en batterie.<br />
Londres, 3 heures.<br />
L'.incendte fait <strong>de</strong>s progrès rapi<strong>de</strong>s ; tes as-<br />
siégés sont montés sur le toit, iis tirent sur<br />
tes soldats et sur la police.<br />
De fortes explosions se font entendre dans<br />
îa maison ; trod» canons vteninent d'être ame-<br />
nés par i! -artilleKte montée.<br />
LES REIMS IÏMMÏÏ1M!S<br />
Triple entente et triple alliance<br />
Berlin, 3 janvier.<br />
<strong>La</strong> presse oilamian<strong>de</strong> s'occupa beaucoup <strong>de</strong><br />
la note ruisae anooiiicée par <strong>de</strong>s orgorr.es russes<br />
©t anglais relative à la triple entente.<br />
Le correspondant <strong>de</strong> la Gazette <strong>de</strong> Cologne<br />
à Sainit-Pêtensbourg, éanit à ce sujet :<br />
« On cornim-etnite très vivement rrinlormation<br />
<strong>de</strong> la Novoie-Vremia dans tes cercles diploma-<br />
tiques <strong>de</strong> Saint-Pétensbourg; on croit voir dans<br />
répétition presque Mterate <strong>de</strong> la déclara-<br />
tion du chajroefer, au Itaichstag, augmentée<br />
d'une restriction qui limiterait à l'Asie la por<br />
tée <strong>de</strong> cette déclaration, te désir <strong>de</strong> corriger<br />
et d'affaiblir cette décùarafâon<br />
» lin tel désir a évi<strong>de</strong>mment pour origine tes<br />
susceptteiinités die tiers ; on s'en étonne beon-<br />
caup, car, ainsi qu'on le eailt, tes paroles pro-<br />
noncées par le chanjcieùier furent au préaiabte<br />
soumises au gouversuamient russe qui tes ap-<br />
prouva, a<br />
<strong>La</strong> oonservalrsice Post décùare que ce tiens<br />
est évi<strong>de</strong>mment la FraDaica.qui désire s'assurer<br />
le soutien da la Riuseàe pour unie polciiquie bel-<br />
ïjqueuse au Maroc ; eïïte aloiute :<br />
D. est inutile d"expiiquier toingMsmeint<br />
qu'une teÉie entente limitée a t'Asie n' aurait<br />
pour nous aucune valeur.<br />
En Asie, nous serions en- face <strong>de</strong> la Rus-<br />
sie, à laquelle nous avons reconnu en Perse<br />
sa sphère d'intérêts éooinoaTriques et poiitiq,uies;<br />
nous moins sommes léseinvés te droit d'un che-<br />
min <strong>de</strong> ter die raccord et rtein <strong>de</strong> plus.<br />
» Si la Riussie défigurait ainsi te sens <strong>de</strong> ses<br />
oorwantàons, ettie agirait contre la bonne foi. »<br />
-Même méi&ontentement chez te piangenna-<br />
ndiste Tseglichc PMndschau. Paris, 3 janviec<br />
Le Temps reçoit <strong>de</strong> son, oomespondanit â<br />
Bemin les curteuix renseignements qui SÎUÊ-<br />
verrt srar les causEiries die Postdam, qui auc<br />
raient été un véritable traquenard où une fois<br />
<strong>de</strong> pûus la Russie se serait laissé prendre.<br />
« Voici quelques intéressants ranseigne-<br />
msnits qui m© parviennent <strong>de</strong> bonne source et<br />
auxquete la Novoie Yremia donne un intérêt<br />
d'actualité :<br />
« <strong>La</strong>s pretmièrea oonvensationis da Postdam<br />
eurent lieu entre M. <strong>de</strong> KiMteiilen-Wsechter et<br />
M. Sasonoî ; l'entretien ne semblait avoir<br />
troen <strong>de</strong> sotenneil, ni. dB déûnitiî ; on causa<br />
abondamment avec canfiainioe et avec cinitriain<br />
sans jeter tous te& mots dams la balanœ dti-<br />
ptemaitiique.<br />
» On st/cciuipia <strong>de</strong> la Pierse, on se- fit beaucoup<br />
<strong>de</strong> promesees.<br />
» Le landieimaim se tut M. <strong>de</strong> Bethmianm-Hoïï.-<br />
weg qui causa ; te tan fut bien différent ; te<br />
ohanoeiiieff, dùt-on, remercia gravement <strong>de</strong>s<br />
paroles importantes échangées la veSte, en<br />
prit acte, en se féSiaitant <strong>de</strong> cette nouveKte,<br />
amélioration- dans tes rapports <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays.<br />
» M. Sasoriiof un peu surpris rentira à Saint-<br />
Pétersi>0'urg, oomptianit peuit-ê-tre que te temps<br />
et tes événements aitténiueraiemt dfenrx^nèmes<br />
nimportanice qu'il sentait ooirf'usément exces-<br />
sive ds cette première démiariohe diplomati-<br />
que.<br />
» Le calcul était inexact ; aipirès quelques<br />
seanaimes <strong>de</strong> silence, M. Sasonol vit arriver<br />
chez lui te comte die Pourtolès ; il s'agissait<br />
<strong>de</strong> ccaiûrmer officieiitemienit tes paroles jetées<br />
dans la première journée d'épaniaireirnent à<br />
'Postdtajm.<br />
» M. Sasonof s'exécuta ; einisiuite vint la<br />
séance du Riaiclistag avec te discours <strong>de</strong> M.<br />
<strong>de</strong> BethanannrHolfl.weg ; tes journaux ont per-<br />
mis da suivre <strong>de</strong>puis la manahe <strong>de</strong> l'affaire. «<br />
Lonidries, 3 janvier.<br />
On envisiage lai sans émotion, te prochain en>-<br />
voi <strong>de</strong> la note pŒ'se-aHemanidla, où M. Saso-<br />
inoif doit d'après un telégromme récent dtu<br />
correspandlant du Times résumer tes résultats<br />
do ïenitrevuia die Postdam.<br />
Oependiaint^parm les détaiffls d'aiBeurs siujets<br />
à caution, que contenait ce télégramme, <strong>de</strong>ux<br />
points causent dans les cerctes bien informé;<br />
un é-toranemiemt qui s'était déj.à produit au iem-<br />
domain <strong>de</strong> ïentoevue <strong>de</strong> Postdam.<br />
Il s'agit <strong>de</strong> l'emigagement que la Riussie sem-<br />
bile avoir -pris <strong>de</strong> construire à ses frais lfean<br />
birainciheroemrt Ktiam-km-Bagdad.<br />
On ne voit pas ici comment te gouvernement<br />
russe entend conciSter avec la défense <strong>de</strong> sas<br />
intérêts commerciaux en Perse la construction<br />
d'un embrancibement qui ne saurait profiter<br />
qu'au commerce aHemarwl.<br />
D'autre part, on est également surpris q-ue<br />
la Russie ait oancilu cet arrangemerat indirec-<br />
tement rcOatif au chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Bagdad<br />
sans en avoir avisé au préalabte' l'Angleterre<br />
et 'la France.<br />
Pour ces <strong>de</strong>ux Baisons, ropioâon <strong>de</strong>s Anglais<br />
conîipétenits est que M. Sasonof a été entraîné<br />
ptos loin qu'il ne fe vouiiait lur-même.<br />
H n'y a pas en ce momen* et il n'y a pas<br />
eu <strong>de</strong>puis longtemps <strong>de</strong> négociations eotre<br />
l'ASEemiagaa et l'Angteterre ou sujet <strong>de</strong>s affai-<br />
res d'Orient, mais il n'est pas impossible que<br />
tes pourparlers s'engagent prochaineanant, par<br />
eTseonpite à propos dla ohemira <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Bag-<br />
dad.<br />
On estime toutefois ici eufameun accord par-<br />
tiel, qu'il portât sur te. Pense ou sur la Tur-<br />
quûa, ne seuriiait exercer d'mnQuiane© sur la<br />
polïtkjue navale anglaise et encore moins sur<br />
ses amitiés intemattegoa^es.<br />
L'union <strong>de</strong>s Eglises<br />
Rome, 3 j:anvier.<br />
Dans la lettre quM adresse aux délégués<br />
apostoliques d'Orient, le Pape annonce la con-<br />
daimmation <strong>de</strong> récrit du prince Max <strong>de</strong> Saxe.<br />
Sa Sainteté ênumère toutes tes erreurs théo-<br />
logiqjues et historiques <strong>de</strong> l'.articte publié danis<br />
la revue Rome et l'Orient, et invite les délé-<br />
gués à empêcher les erreurs <strong>de</strong> se répandre au<br />
miiMieu <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> l'Orient.<br />
Le Pape annonce enfin que l'auteur <strong>de</strong> l'ar-<br />
ticle, qui récrivit inicionsidérément mais <strong>de</strong><br />
bonne foi, a réprouvé ses erreurs et a déclaré<br />
se soiumettre au Saint-Siège.<br />
<strong>La</strong> démission du Nonce à Vienne<br />
Rome, 3 janvier.<br />
Le Journal d'Italie se dit en mesure <strong>de</strong> con-<br />
firmer que Mgr Gr.anito di Iteimonte, nonce à<br />
Vienne, a adressé une lettre au Pape pour lui<br />
ottrir sa démission pour cause <strong>de</strong> santé.<br />
D'après te même journal, Pte X a répondu<br />
en remerciant te nonce <strong>de</strong>s services qu'il a<br />
rendus à l'Eglise ; il accepte sa démission et<br />
lui conîirme ses sentiments <strong>de</strong> bienveillance.<br />
<strong>La</strong> situation serait grave<br />
Itendres, 3 janvier.<br />
L'Evening Times pubîite an <strong>de</strong>rnière heure,<br />
sous te titre : oux Ilauaman, marciha-nds <strong>de</strong> quatre sai-<br />
sons, à Reins, ont été teowés afpihyxiés chez eux;<br />
la mort remontait à 36 heures ; ce dou-h'e suici-<br />
<strong>de</strong> est attriûbué à la miiseire.<br />
— Le recouvrement <strong>de</strong>s Imjpôts en Espagne, pour<br />
déoambre, préspiiite une augmentation <strong>de</strong> 0 millions<br />
SUIT 1909 et une augmentation <strong>de</strong> 36 millions peur<br />
toute l'année.<br />
— Une centaine <strong>de</strong> Ctoluois dé la haute société<br />
se sont réunis à Shanghaï et ont décidé <strong>de</strong> couper<br />
leurs nattes soilenne£lleinen.t le 15 janvier.<br />
— Le gànéïEal Schigaflowski, ingénieur en «fceff <strong>de</strong><br />
la fccrteTefse russe <strong>de</strong> \HadlT
MERCREDI 4 JANVIER 1911<br />
LA NEURASTHÉNIE<br />
' i a Neurasthénie se manifeste, le plus faa-<br />
kit^Iememt, par un état <strong>de</strong> dépression gé-<br />
nérale caractérisé surtout par <strong>de</strong> la lassi-<br />
tu<strong>de</strong> dans les membres, <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au<br />
travail, <strong>de</strong> la dyspepsie, <strong>de</strong> l'insomnie et<br />
aes douleurs ; ces douleurs sont surtout res-<br />
senties à la tète, aux reins, à la nuque,<br />
mais elles peuvent aussi affecter tout autre<br />
giè^e et être ressenties dans toutes les par-<br />
ties du corps ou dans les organes profonds :<br />
le Neurasthénique, en un mot, peut souffrir<br />
<strong>de</strong> partout.<br />
Aussi le" Neurasthénique se plaint-il cons-<br />
tamment, faisant le désespoir <strong>de</strong> son entou-<br />
rage, et cependant aucun <strong>de</strong> ces organes<br />
n'est atteint, ce qui a fait donner à ces ma-<br />
la<strong>de</strong>s le nom <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s imaginaires.<br />
Pourtant, lo Neurasthénique souffre, il<br />
souffre même à tel point que certains ne re-<br />
culent pas <strong>de</strong>vant le suici<strong>de</strong> ; c'est assez<br />
dire que la neurasthénie est une maladie<br />
et une maladie que l'on doit tra<strong>de</strong>r autre-<br />
mont que par le mépris.<br />
Les causes les plus ordinaires do la neu-<br />
rasthénie sont les chagrins, les revers, les<br />
préoccupations <strong>de</strong> toute sorte, le surme-<br />
nage, etc. Oe sont là les causes occasionnel-<br />
les ; quant à la cause réelle, aujourd'hui<br />
bien connue, elle rési<strong>de</strong> dans un état <strong>de</strong> fa-<br />
tigue, <strong>de</strong> faiblesse <strong>de</strong> la substance <strong>de</strong>s cen-<br />
tres nerveux. Il semble donc que s'il était<br />
possible d'avoir une préparation, un ali-<br />
ment capable <strong>de</strong> régénérer et <strong>de</strong> fortifier<br />
cette substance nerveuse, on serait en me-<br />
sure <strong>de</strong> guérir cette redoutable maladie qui<br />
a causé tant <strong>de</strong> ruines et fait tant <strong>de</strong> mal-<br />
heureux.<br />
Eh bien, cette préparation, ce remè<strong>de</strong><br />
existe, c'est Le NEURIGENOL.<br />
Sous l'influence du Neurigénol, les Neu-<br />
rasthéniques voient disparaître rapi<strong>de</strong>ment,<br />
en en supprimant la cause, les symptômes<br />
qui leur ren<strong>de</strong>nt la vie insupportable.<br />
D r T. H.<br />
Le Neurigénol se trouve dans toutes' les<br />
pharmacies et au dépôt général : Droguerie<br />
Pharmaceutique <strong>de</strong> la Gare, 60, rue Bavard,<br />
<strong>Toulouse</strong>. Prix : i fr. 50 (joindre 0 fr. 60<br />
pour le port,). Franco par 6 flacons.<br />
lifique comme dans le domaine religieux,<br />
toute concession faite à un principe a une<br />
portée incalculable et <strong>de</strong>s effets irrépa-<br />
rables. M<br />
A la cour d'appel <strong>de</strong> Pau. «— Audience du<br />
samedi 31 décembre.<br />
Le 18 novembre, le tribunal <strong>de</strong> Tarbes con-<br />
damnait ù <strong>de</strong>s peines variant <strong>de</strong> trois mois à<br />
dix-huit mois <strong>de</strong> prison six prévenus, dont,<br />
plusieurs chiffonniers, pour vol ou complicité<br />
<strong>de</strong> vol <strong>de</strong> cuirs, au préjudice <strong>de</strong> l'usine Le-<br />
maire, et <strong>de</strong> fils <strong>de</strong> cuivre au préjudice du<br />
secteur électrique <strong>de</strong> Montgaiilard.<br />
Le tribunal <strong>de</strong> Tarbes «'étant déclaré ineom-<br />
.pétent sur lo cas du chiffonnier Martin, le<br />
ministère .public a relevé appel.<br />
Castet, dit Gastiïle, condamné 'à. dix-huit<br />
mois <strong>de</strong> prison, et Gustave Duclos, chiffon nier<br />
à l'rie-sur-Baïse, condamné à treize mois <strong>de</strong><br />
prison et 5 francs d'amen<strong>de</strong>, pas satisfaits,<br />
font eux aussi appel <strong>de</strong> leur côté.<br />
Pendant la torture du rapport, Ductos est<br />
pris d'un tremblement nerveux qui nécessite<br />
son transport à d'hôtel. M" Dazet, du barreau<br />
<strong>de</strong> Tarbes, présente sa défense et plai<strong>de</strong> non<br />
coupable.<br />
Arrêt à huitaine.<br />
Droits <strong>de</strong> place. — Le maire <strong>de</strong> la ville dte<br />
Tarbes a pris l'arrêté suivant :<br />
« Article premier. — A partir du 1" janvier<br />
1911, la. vente <strong>de</strong>s ceufs les jours <strong>de</strong> marché,<br />
place Maroadieu, c'est-à-dire les mercredis et<br />
les jeudis, aura lieu sur l'emplacement situé<br />
<strong>de</strong>vant l'église Sainte-Thérèse.<br />
» Art. 2. — M. le commissaire <strong>de</strong> police est<br />
chargé <strong>de</strong> l'exécution du présent arrêté ».<br />
M. le doofcw SaJsac fut ianniéKttataMmjit ap-<br />
pelé, miajs, mta&gné tous les soins, le pauvre<br />
pétât sHccou«ba ù ses brutaes, diariiariciie.dans<br />
d'hoirribtes souffrances.<br />
Violences. — Plainte a été portée par le<br />
nomsmé François Vignes, etoarpentiar. Se trou-<br />
vant dams un café <strong>de</strong> la viffite avec die» oaima-<br />
ra<strong>de</strong>s, ïl. eut une discussion aarac l'un d'eux,<br />
qui lui port» <strong>de</strong>s coups.<br />
TASSES<br />
Grivèlerie. — Le nommé François Cor<strong>de</strong>iillaic.,<br />
commisaiomiiiiirc à Tarbes, récemment con-<br />
damné à six jours <strong>de</strong> prison pour coups et<br />
bCiaseur.es, <strong>de</strong>vait entrer aujourd'hui à la mai-<br />
son d'arrêt pour purger cette peine.<br />
Il a voulu, avant <strong>de</strong> se mettre aurégime <strong>de</strong>s<br />
cachots, s'offrir un déjeuner soigné et jeta son<br />
dévolu sur le restaurant <strong>La</strong>ffitte, près du mar-<br />
ché Brauhauban.<br />
Après s'être repu, Car<strong>de</strong>i.llac refusa <strong>de</strong> payer<br />
sa dépense et s'en alla après .avoir cassé quel-<br />
ques carreaux <strong>de</strong> vivre.<br />
M. ALBERT DE M UN<br />
Nous nous faisons un plaisir <strong>de</strong> détacher<br />
d'un remarquable article <strong>de</strong> M. Stanislas<br />
<strong>de</strong> Holland, sur la Presse Catholique, arti-<br />
cle publié par cette admirable revue qui<br />
s'appelle la Critique du Libéralisme, ces li-<br />
gnes fortement penséev- et que tous nos lec-<br />
teurs liront sans parti-pris, <strong>de</strong> bonne foi,<br />
telles qu'elles sont écrites :<br />
« Il en coûte, par le temps qui court, <strong>de</strong><br />
dire la vérité. L'éminent directeur <strong>de</strong> cette<br />
Revue en sait quelque chose. Mais il ne doit<br />
pas en être surpris. Il est <strong>de</strong>s gens qui ne<br />
vous pardonnent jamais d'avoir raison,<br />
L'Eglise, par la voix <strong>de</strong> son chef, Pie X,<br />
ayant frappé d'une sotennelte condamna-<br />
tion les doctrines que M. l'abbé Barbier<br />
avait flagellées <strong>de</strong> son impeccable ortho-<br />
doxie, il était naturel que la mauvaise hu-<br />
meur <strong>de</strong> ses adversaires se traduisit envers<br />
lui par <strong>de</strong>s acrimonies, voire même par <strong>de</strong>s<br />
insultes. C'est, d'ailleurs, te sort réservé à<br />
tous ceux qui .entreprennent <strong>de</strong> servir la<br />
cause <strong>de</strong> la vérité et <strong>de</strong> maintenir, coûte<br />
que coûte, les droits <strong>de</strong> l'orthodoxie, <strong>de</strong> se<br />
voir l'objet <strong>de</strong>s attaques les plus discourtoi-<br />
ses, et à l'occasion, tes plus violentes. ZI n'y<br />
a pas d'homme, dans la presse, qui ait été<br />
plus maltraité, plus insulté que Louis Veuïl-<br />
lot, pour avoir voulu défendre l'intégralité<br />
<strong>de</strong> la doctrine <strong>de</strong> l'Eglise contre l'école libé-<br />
rale. L'histoire <strong>de</strong> ses polémiques avec ses<br />
adversaires est restée célèbre'. Drumont n'a<br />
pas été plus épargné pour avoir déclaré la<br />
guerre à la puissance juive. Cela ne les a<br />
pas empêchés, tous les <strong>de</strong>ux, <strong>de</strong> poursuivre<br />
leur œuvre à travers les clameurs, les inju-*<br />
ras, les imprécations <strong>de</strong> leurs ennemis,<br />
voire même <strong>de</strong> certains catholiques. Il est<br />
heureux qu'il se recontre <strong>de</strong> tels hommes à<br />
une époque où les meilleurs donnent le<br />
spectacle <strong>de</strong> lamentables défaillances, d'in-<br />
explicables lacunes dans les idées, d'une<br />
étrange aberration sur le terrain <strong>de</strong>s princi-<br />
pes. -<br />
» Les lutteurs <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> plus.en plus<br />
rares, parce que les hommes <strong>de</strong> doctrine et<br />
<strong>de</strong> caractère manquent <strong>de</strong> plus eu plus. Oh !<br />
<strong>de</strong>s écrivains, <strong>de</strong>s académiciens, <strong>de</strong>s cise-<br />
leurs <strong>de</strong> phrasés, <strong>de</strong>s ajusteurs <strong>de</strong> pério<strong>de</strong>s,<br />
il n'en manque certes pas. Mais <strong>de</strong>s hom-<br />
mes qui combattent pour le triomphe d'un<br />
principe ou d'une doctrine, qui y consacrent<br />
leur savoir, leur dévouement, leur temps, y<br />
sacrifient leur repos, leur amour-propre et<br />
sont prêts à subir tous tes inconvénients<br />
d'une lutte qui ne connaît pas <strong>de</strong> ménage-<br />
ments pour l'erreur, pas <strong>de</strong> transactions, <strong>de</strong><br />
tels hommes sont rares, comme ils sont<br />
aussi 'l'honneur et la force du parti qu'ils<br />
représentent. Et cependant; ces hommes<br />
font plus pour la cause qu'ils servent que<br />
tous les orateurs grandiloquents ou décla-<br />
mateurs dont le verbe sonore n'est qu'une<br />
cymbale retentissante.<br />
» Que reste-t-il, par exemple, <strong>de</strong>s admira-<br />
bles discours d'un Albert <strong>de</strong> Mun où rien<br />
n'était sacrifié à rimpeccabrlité <strong>de</strong> là for-<br />
me ? Peut-on dire du lea<strong>de</strong>r catholique qu'il<br />
fut un lutteur, un chef, un entraîneur<br />
d hommes ? Hélas, malgré toute la sympa-<br />
thie que nous éprouvons pour sa personne,<br />
toute l'admiration que nous professons<br />
pour son grand talent d'orateur et d'écri-<br />
vain, la venté nous force à reconnaître que<br />
P i action <strong>de</strong> cet homme si bien doué a été<br />
bans influence sur la marche <strong>de</strong>s événe-<br />
ments et que son concours n'a guère fait<br />
avancer la cause catholique. Et quelle en<br />
est la raison ? Oh ! elle est bien simple :<br />
ALBERT DE MUN NE FUT JAMAIS UN CARACTÈRE.<br />
u aurait pu jouer un grand rôle dans les<br />
anaires <strong>de</strong> son pays. Homme <strong>de</strong> principe,<br />
oiateur <strong>de</strong> marque, écrivain <strong>de</strong> haute va-<br />
leur, estimé <strong>de</strong> tous, il était tout désigné<br />
Pour être un véritable chef d'opposition. On<br />
fnt °V[lY J advint. M. <strong>de</strong> Mun crut mieux<br />
snnh- T7 iirc, \ dans la République pour l'as-<br />
sag». Il en fut pour ses avances au ré-<br />
cath^mïT<br />
la locution envers les<br />
catholiques, et accentua plus que jamais<br />
V °^IT & nectaire<br />
1<br />
. SiT <strong>de</strong><br />
Mun avait employé à combattre ce réo-irné<br />
<strong>de</strong> honte et <strong>de</strong> malfateance qui s'est SeSsé<br />
nsoiemnient <strong>de</strong>vant Dieu, a vtetetolues tes<br />
employé à comTcOH-^ ' Mun avaU<br />
pour essayer <strong>de</strong> te <strong>de</strong>sarmer miiourd'hui ;i<br />
aurait groupé autour <strong>de</strong> lui' tmtmUnuil<br />
mut d'opposition qui tiendrait tfttfau G, ,' ~<br />
ÎSSFÏÏ £ p »**^ i t^on ne!<br />
c&faiu.*^ 8 C6 ]Ultt '" ^trépi<strong>de</strong><br />
lancé Hnnt i<br />
qm ^ ous gouverne, il s'est<br />
m <strong>de</strong>veni r ^^ateons politiques ;1<br />
M Ua ^itiun^V ^ M - Piou - "l avec<br />
dôr T i T SUr le i erraifl constitution-<br />
veirù VL '? P "\ s ï Aé 0ager am'à grand<br />
Ainsi <strong>de</strong> cet homme quf était tout<br />
^sté miEï" êt .Porte-drapeau, il ne<br />
Un homme courageux. — Dimanciie matin,,<br />
M. Barrère, comptable aux Nouvelles-Galeries,<br />
a arrêté un cheval attelé qui, ayant pris peur<br />
en i'absenco <strong>de</strong> son conducteur, était parti <strong>de</strong><br />
la rue Ferrère et parcourait la me Brauhau-<br />
han, où u pouvait occasionner quelque acci-<br />
<strong>de</strong>nt.<br />
Grave affaire <strong>de</strong> mœurs. — L' « Action Pyré-<br />
ikàerane » a été la premrére à parier, ift y a<br />
ddélà plusieurs lotir» (dans son, niuméro du 30<br />
dsétoembrej, do l'émotion causée à Vic-Bigorne<br />
pair une affaire <strong>de</strong> mœurs <strong>de</strong>s pins graves.<br />
Dans un sentiment d'impartialité et die jus-<br />
tice,, et bien que nous cicniuBassions les dÊtaéfs<br />
<strong>de</strong> cette répugnante histoire, nous n'avons pas<br />
liilfhitn<br />
Aujourd'hui), pïiagrjaurs die nos confrères ré<br />
giomaux ou locaux parlent à leur tour. Nous<br />
pouvons donc donner queCques renseigne-<br />
«Kirjts à aem lecteurs sur cotte triste affaire.<br />
M. Bor<strong>de</strong>, j.uge d'rjnatnuction à Tarbes, a<br />
entendu nier lundi après-midi., dans son cabi-<br />
net, une fillette <strong>de</strong> Vie-Bigarre, âgée <strong>de</strong> 13 ans,<br />
.fiite d'un ancien brigadier <strong>de</strong> gendarmerie, et<br />
qui se trouvant enceinte <strong>de</strong> sept mois, aeause<br />
formellement un habitant <strong>de</strong> Vic-Brigorre <strong>de</strong><br />
l'avoir violée.<br />
Après cet interrogaitaire auquel assistaient<br />
te docteur lésiiste Gaza<strong>de</strong> et la mère <strong>de</strong> la fil-<br />
lette, oeùie-oi fut conduite chez M. Bédoiuret,<br />
pilTiarmiaQte:a-chim,'j>te, nu» <strong>de</strong>s Grands-l'oesés,<br />
qui va être e*argé <strong>de</strong> reciheroher la na ture <strong>de</strong>s<br />
imarioes constotés chez la viciiime, et qui sem-<br />
blleraiieint démontrer qu'une maladie d'un gen-<br />
re partiauiiier aurait été comnvuniiquée.<br />
Disons* en terminant que l'indiividu accusé<br />
par la fKCette est loin d'être un clérical et en-<br />
core moÊns un enuemi die M. Fitte.<br />
Noos souihaitoiras que la lumière soit faite et<br />
que. ai racionsa.ti.oc") est injuste, l'innO'Cence<br />
<strong>de</strong> la personne accusée par cette enfant sait<br />
procfcwnée.<br />
Football. — Voici les résultats <strong>de</strong>s rencon-<br />
tres <strong>de</strong> football qui ont eiu lieu dimanche à<br />
Tarbes :<br />
Buirdiigaia (1) et Stadoeeste tarbaiis (1) font<br />
match nul. Lutte très vive, mais très sportive.<br />
Bor<strong>de</strong>aux marque un essai dans la. première<br />
mi-temps ; Tarbes en marque un autre à la<br />
<strong>de</strong>uxième reprise.<br />
Stodooeste tarbais (3) bat Sta<strong>de</strong> Saint-Gau-<br />
diieo.is (1) pair 15 points à 3.<br />
— A Paris, lundi, l'équipe nationale, <strong>de</strong> la-<br />
quelle <strong>La</strong>terracoa, du Stadoeeste Tarbais, fait<br />
partie comme <strong>de</strong>mi <strong>de</strong> mêlée, a battu l'équipe<br />
nationale écosaarée par 16 points (4 essais, 2<br />
buts) centre 15 (3 essais, 2 bots, un drop-<br />
goal).<br />
L'ion dies essais a été marqué par <strong>La</strong>teirnadla,<br />
qui a brillamment joué et a été fort remar-<br />
qué.<br />
C'est la première victoire <strong>de</strong> la France dans<br />
un miatoh internatiloniat officiel.<br />
<strong>La</strong> fonte brise les barrières, porte nos<br />
joueurs &a triomphe, tandis que nos adversai-<br />
res et leurs dirigeants semblent absolument<br />
ahuris !<br />
<strong>La</strong> recette s'élève à 14,000 francs, ce qui vaut<br />
tous les recor<strong>de</strong> pour ce genre <strong>de</strong> spectacle<br />
sportif.<br />
— Ddimaiiehe, à Ragnèï.es, a' été. disputé un<br />
match amical entre' iréquiiipe <strong>de</strong> Bigorre-Sporte<br />
et te Sporting-Ciliub Tanbais.<br />
H -y a eu match nul, aucun essai n'a.y.ant été<br />
marqué.<br />
COFFRES-FORTS FICHET<br />
LA PREMIERE MARQUE DU MONDE<br />
Un « Fichet » scellé au mur, assure une sé-<br />
curité absolue contre te vol et l'incendia,<br />
Succursale <strong>Toulouse</strong>, Square du Capitote.<br />
ARRONDISSEMENT DE TARBES<br />
dont<br />
,. .' e - Aiuu<br />
«signe pour êtr<br />
qu'et Tu " !1 a(,. :l armi i 1 11 ÏM>US faillai + Wem prendre,<br />
notr» f "finîmes les plus considérables <strong>de</strong><br />
«érru^ Mïl P s » «•« exempte frappant <strong>de</strong>s oon-<br />
ia fS* tersqu'elile fnt<br />
lejiversée par une voiture. Transportée cliez<br />
«line. M. te dccteiur Bouriot lui dwiiuua les soins<br />
riie-cesisaim'ies et il constata que l'acoidicint n'a.u-<br />
raiit pas <strong>de</strong> suites graves.<br />
Un jeune homme irascible. — Un jeune hom-<br />
me se ixriêseinta dans un café dm hoautevwrU<br />
piour se faire sieirviir <strong>de</strong>s consommations.<br />
Le prapi'iétail'e do l'ètabliissameint, consta-<br />
tant qu'il était plis <strong>de</strong> boisson, refusa <strong>de</strong> le<br />
servir et le pria <strong>de</strong>, sortir.<br />
Le jieiume homane saisit la porte et la ferma<br />
si viotenmieint que l'uur <strong>de</strong>s carreaux-giteces,<br />
évBftté à JOO fraiâcs, fut causé.<br />
rte i.intc a été portée.<br />
Foot-baii. — nteiKurtcâwv l'éanipia (I) «lu F«ot-<br />
)>a.l,l-< Sufe ijouirdia.is a, battu JréqâMioe nuixte du<br />
12* d^intiuiiterie par 33 points à 9.<br />
Enfant brûlé vif. - - Samcdà inatiiiis le jeune<br />
Caaaiïls, SgS «le 5 ;uis, (tonni. les parente habi-<br />
tant rotule d'ATWHtes, avait été laissé sftut dans<br />
nu ii' ni i: u nbre iMndtuit que sa mèie était alliée<br />
au marché.<br />
Peu après te départ <strong>de</strong> cefflto-cl, les locataires<br />
d.u îw-dt^-eliaïKisée, (iiitciiHlti.nt <strong>de</strong>s or.is déclii-<br />
ranits,, ri¥>riitéieiiiit. a l'appnirtMiieint s»ii)>é.riiBur et<br />
trciuvèoetut l'enifant eauouiié <strong>de</strong> îlortumies.<br />
Enregistrement<br />
M. Buliit, BO'Us-iinspecteur die l'eiiiregi.stirie-<br />
memt, <strong>de</strong>s domaiiies et du timbrre, sains rési-<br />
<strong>de</strong>tnee fixe, est nommé sous-iospecteur dans te<br />
département du Gers, en remptecenient <strong>de</strong> M.<br />
Durefaire, nommé dans les Hautes-Pyirénées.<br />
— M. Boinmeicaze, recerveur-rédaciteur à Alen-<br />
çon, est nomané receveur à Miiradoux, en rem-<br />
placement <strong>de</strong> M. <strong>La</strong>ffitte, nommé à Soufoàse<br />
(diaremto-Inférteure ).<br />
Vérification <strong>de</strong>s poids et mesures<br />
M. Bernes, vérificateur dos poids et mesu-<br />
res à Nyons, est nommé à Auch, en remplace-<br />
ment <strong>de</strong> M. Fouohet, admis à faire valoir ses<br />
droits à une pension cte retraite.<br />
AUCH. — Les cambriolages. — Ge n'est que<br />
vers onze heures <strong>de</strong> la matinée que MM. te<br />
j.uge d'instruction Jaubart, Ganté, son gref-<br />
fier, 'et Saillon, commissaire <strong>de</strong> police, ont<br />
terminé te transport <strong>de</strong> j ustice à la boucherie<br />
Tachoiies, dont nous avons déjà parlé dans<br />
notre numéro d'hier.<br />
Gomane nous l'avions raconté en son temps,<br />
<strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> pas avaient été relevées dans la<br />
petite cour située <strong>de</strong>rrière la cuisine. Les pieds<br />
<strong>de</strong> V... semblent s'appliquer presque exacte-<br />
ment à ces traces. Oe serait donc une nouvelle<br />
charge contre lui. L'enquête icontiniue.<br />
Une triste affaire. — Le docteur Mir a déposé<br />
son rapport sur une affaire d'attentat à la pu-<br />
<strong>de</strong>ur avec violences dont est inculpé Glaverte,<br />
cultivateur à Biran, sur sa nièce.<br />
Foire d'Auch. — A l'occasion <strong>de</strong> notre gran<strong>de</strong><br />
faine du 7 janvier, <strong>de</strong>s trains spéciaux seront<br />
mis an marche <strong>de</strong> Gimont à Auch (aller) et<br />
d'Auch à <strong>Toulouse</strong> (retour).<br />
Etat civil d'Auch du 31 décembre. — Publi-<br />
cations do mariages : Jenm-Pranooas <strong>La</strong>coni-<br />
b©, ouvrier <strong>de</strong> culture, à Sa.iint-Mairtiin-<strong>de</strong>-Goy-<br />
na, et Marie Baindo.u, doimestiqpe à Auch.<br />
Théâtre. — C'est le jeni<br />
fonte, mais tes rece vait l'un après l'autre.<br />
Toutefois, M. te juge crut à un moment, tontr<br />
te corps du délit ; il <strong>de</strong>mandait à un gamin .<br />
<strong>de</strong> dix ans appelé on témoignage : a Gombiieai !<br />
éttez-vous quand M. te curé vous donnait la<br />
leçon ? — Nous étions trois, répond l'enfant.<br />
Ecrivez, greffier, cette réponse, dit, le Juge ;<br />
et quels étaient ces trois ? —- M. te curé, moi,<br />
et — Eh hten, .ce troisième ? — Le chien. »<br />
Ceci est 'Consigné dans te procès-verbal, mais<br />
pas rahnrtssament du niagistrat.<br />
: A Brignemont, M. l'abbe Fis ne faisait pas<br />
la classe, mois un© ancienne religieuse, reti-<br />
rée à Brigneanont, donnait <strong>de</strong>s leçons aux en-<br />
fainits l'un après l'autre, que M. te curé gardait<br />
sans rien enseigner.<br />
Donc, point d'école illégate ; aussi M. te<br />
juge d'instruction a-til rendu <strong>de</strong>ux ordoim lan-<br />
ces do non-Itou contre ces <strong>de</strong>ux excellents prê-<br />
tres qu'avait assisté die ses conseils M0 Teuilé,<br />
ancien bâtonnier, toujours prêt à la défense<br />
<strong>de</strong>s intérêts et <strong>de</strong>s droits à la conscience chré-<br />
tienne.<br />
Nous nous inclinions avec respect <strong>de</strong>vant<br />
MM. les curés <strong>de</strong> Pelleport et <strong>de</strong> Brignemont,<br />
qui n'estimaient pus trop faire pour sauver<br />
<strong>de</strong>s âmes d'enfant <strong>de</strong> leur sacrifier souvent<br />
jusques à dix heures par jour.<br />
Les magistrats n'hésiteront pas, sans doute,<br />
au lieu d'appeler sur leurs têtes une condam-<br />
nation sévère, à sofflMter pour eux <strong>de</strong>s prix<br />
<strong>de</strong> vertu.<br />
H. <strong>de</strong> R.<br />
M. le Maire joue au « Puzzle »<br />
Il y a une grosse question dont la munici-<br />
palité <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> est fort embarrassée ; une<br />
question qu'on agite <strong>de</strong>puis longtemps à la<br />
mairie et autour <strong>de</strong> la mairie ; une question<br />
qui <strong>de</strong>vait venir à l'ordre du. jour <strong>de</strong> la <strong>de</strong>r-<br />
nière séance du conseil municipal et que nous<br />
attendons encore : celte du déplacement <strong>de</strong><br />
l'Ecote vétéininaire.<br />
On a déjà montré toi-même, les désastreu-<br />
ses conséquenoas financières <strong>de</strong> oe projet ;<br />
ce n'est point là une <strong>de</strong> ces petites affaires<br />
qu'on solutionne en cinq sec, comme par<br />
exempte te vote du budget, car tant d'intérêts<br />
publics et privés sont mis en jeu par oe dépla-<br />
cement <strong>de</strong> l'Ecote vétérinaire, qu'il convient<br />
d'y regar<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>ux fois avant d'imprimer un<br />
mouvement à une aussi gran<strong>de</strong> masse <strong>de</strong> ma-<br />
çonnerie.<br />
Et pourtant te temps passe. L'agrandisse-<br />
ment <strong>de</strong>s voies d'accès <strong>de</strong> la gare et l'achè-<br />
vement <strong>de</strong>s travaux entrepris dans ce but sont<br />
subordonnés au dôplacernenit <strong>de</strong> l'Ecote vété-<br />
rinaire, qui arrête encore l'exécution du plan.<br />
On a construit, voilà <strong>de</strong> longs mois, un pont<br />
<strong>de</strong> bois sur la voie ferrée, passerelle provisoire<br />
mais qui menace fort <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir définitif.<br />
Tout cela, parce que l'Ecole vétérinaire, ne se<br />
déplace pas.<br />
A quoi <strong>de</strong>vons-nous donc attribuer ces len-<br />
teurs administratives ?<br />
NOUS avons, eit, .ce-» j-oai-i-s (Ici-ni-oa-», lo m.ot<br />
<strong>de</strong> l'énigme. C'est un aveu officieux du maire<br />
<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
<strong>La</strong> question n'a pas été posée au conseil mu-<br />
nicipal, Farce que M. te maire ne sait pas en-<br />
core où il pourrait bien construire la future<br />
école.<br />
<strong>La</strong> chose pourrait paraître fabuleuse, dans<br />
toute autre ville que <strong>Toulouse</strong>. Chez nous, ce<br />
léger contre-temps est dans l'ordre <strong>de</strong>s choses<br />
qui arrivent.<br />
Nous pourrions même ajouter que nous n'en<br />
avons pas vu arriver d'autres <strong>de</strong>puis plusieurs<br />
années.<br />
Mais, disons toute la vérité ; M. te maire<br />
s'était préoccupé <strong>de</strong> placer l'Ecole vétérinaire<br />
quelque part, seulement il a mieux aimé ne<br />
pas nous parler <strong>de</strong> l'endroit : Q lui a paru,<br />
au <strong>de</strong>rnier moment, si sinigulièremant choisi<br />
cet endroit !<br />
M. te maire voulait construire l'Ecote vétéri-<br />
naire à l'extrémité <strong>de</strong> l'allée <strong>La</strong>fayette prolon-<br />
gée !<br />
On esii eue te déplacement <strong>de</strong> PEaote a pour<br />
but te prolongement <strong>de</strong>s allées à travers le<br />
quartier Marengo, et, par suite, rembeilisse-<br />
rnent <strong>de</strong> ce quartier.<br />
Hé bien ! à l'extrémité <strong>de</strong> la ligne du pro-<br />
longement projeté, quelque part sur te plateau<br />
<strong>de</strong> Marengo, notre ad'imnistration rimnieipaie<br />
avait décidé qu'on installerait l'Ecole. Ce se-<br />
rait magnifique. On y monterait comme on<br />
monte au Trooàdéro ou à Madison-Square.<br />
Du centre <strong>de</strong> la viiie on aurait la perspective<br />
<strong>de</strong> ce monument fastueux consacré à la gloire<br />
<strong>de</strong> la science vétérinaire. De telie sorte que la<br />
ligne <strong>de</strong>s ailées, avenue, place .et rue <strong>La</strong>fayet-<br />
te, se terminerait, à ses <strong>de</strong>ux extrémités, par<br />
<strong>de</strong>ux établissements zoologiques, l'un édifié<br />
à l'usage <strong>de</strong>s animaux domestiques, et l'autre<br />
à c*iuii <strong>de</strong>s oies <strong>de</strong> Toiutouse : le Capitale.<br />
L'idée parut géniale en son temps à M.<br />
Serres. Lui, dont l'ingéniosité en matière <strong>de</strong><br />
voirie municipale dépassait celle <strong>de</strong> M. Hauss-<br />
mann et <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Pontlch, lui qui avait créé<br />
un style à <strong>Toulouse</strong>, ce style tortueux <strong>de</strong> la<br />
rue <strong>de</strong> Metz, à <strong>La</strong>quelle il a laissé son nom,<br />
et te style non moins tortueux <strong>de</strong> la rue du<br />
<strong>La</strong>nguedoc, terminée par te Palais <strong>de</strong> Justice.<br />
Car la municipalité Serres n'ayant pu y finir,<br />
y faisait abo.uitiiir sa voie principale.<br />
Hé bien 1 pour marcher toujours dans la<br />
même voie, pour travailler selon te même<br />
style, iil fallait que l'aidée <strong>La</strong>fayette prolongée<br />
aboutît à un monument.<br />
Gomme il n'y en avait pas, on décida d'en<br />
construire un : la nouvelle Ecole vétérinaire.<br />
Et voilà pourquoi la future gran<strong>de</strong> voie <strong>de</strong>vait<br />
se terminer en cui-<strong>de</strong>-sac.<br />
On en avait décidé ainsi, lorsque quelqu'un,<br />
da ton te plus calme du mon<strong>de</strong>, fit remorquer<br />
à nos édites ce qu'un tel projet avait <strong>de</strong> stu-<br />
pi<strong>de</strong> et <strong>de</strong> lamentablement idiot.<br />
Ce « quelqu'un » sensé a eiu la chance d'être<br />
écouté. Et M. te maire est maintenant dans<br />
un «ruel embarras. Où va-t-il placer l'Ecole<br />
vétérinaire ?<br />
Il étudie la question, il pâlit sur <strong>de</strong>s plans<br />
ccni.inoïiauix compliqués.<br />
Aidé <strong>de</strong> M. Jappent, il cherche., tenant dans<br />
sa main un cube <strong>de</strong> bois qui représente l'Ecole<br />
vétérinaire, à te caser quelque part dons te<br />
réseau <strong>de</strong> nos rues, <strong>de</strong> nos places et <strong>de</strong> nos<br />
terrains vagues.<br />
Ouand M. te maire sera venu à bout <strong>de</strong> oe<br />
puzzle nouveau et pratique, il nous en infor-<br />
mera. A. C.<br />
somme <strong>de</strong> 15 francs, commis par agression,<br />
route cte Blaginac, par <strong>de</strong>s individus <strong>de</strong>meurés<br />
inconnus, sur la personne <strong>de</strong> M.Louis Mmiusty,<br />
wattman aux tramways, <strong>de</strong>meurant aux Serk-<br />
Denàers.<br />
Mort Subite<br />
Hier matin, vers 9 heures, te nommé Fran-<br />
çois HéroTi<strong>de</strong>, âgé <strong>de</strong> 73 ans, sans protessloni,<br />
<strong>de</strong>meurant an garai, rue Saint-Charles, 37, a<br />
été trouvé mort dans sa chambre. Ta mort<br />
paraissait remonter â quelques Heures et se-<br />
rait due à une congestion pulmonaire, les<br />
constatations d'usage ont été faites par M. 1»<br />
commissaire tte police du 3" arrondissement.<br />
Théâtre <strong>de</strong>s Variétés<br />
m n'y a pas <strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nt au théâtre d'an succès<br />
égal i «Util! <strong>de</strong> la l'élite Caporale.<br />
Les recettes <strong>de</strong>s trois premiers jours drapassent<br />
8,ooo francs ; que peut-Mi ajomter à un tell argument.<br />
<strong>La</strong> matinée annoncée, pour après-<strong>de</strong>main jeudi<br />
sera donnée exceptlonnetleiment â prix réduit.<br />
<strong>La</strong> location est ouverte.<br />
Vu t'iimipoirtance <strong>de</strong> l'ouvrage le ri<strong>de</strong>au se lève, le<br />
soir, a 8 11. 1/2 précises. (Comm-unKiiié.)<br />
Théâtre <strong>La</strong>fayette<br />
— Demain, par traité spécial], création à Toulou-<br />
se <strong>de</strong> : Le Grillon, conte en 3 actes, <strong>de</strong> Fraucsnes-<br />
att, tiré <strong>de</strong> la nouveUJe <strong>de</strong> Dickens, avec cliœiiTS et<br />
musique <strong>de</strong> Masscnct.<br />
— JeuJli, en matinée, gala littéraire consacré a<br />
Alfred <strong>de</strong> Musset; au programme, interprétation <strong>de</strong><br />
Vn Caprice, la Nuit d'Octobre, Lorenzàccls; audi-<br />
tions par les principaux emplois du <strong>La</strong>fayette :<br />
Mlles Henriette Delormes, Deactiamps, M. CleMue,<br />
etc. Contérence <strong>de</strong> M. <strong>La</strong>ynevéze, avocat à la Cour<br />
d'Anpel. <strong>La</strong> location est ouverte. (Communiqué.)<br />
LES MAMANS qut ont la coquetterte <strong>de</strong> voir<br />
leurs chers petits exquisement habillés et à<br />
bon marché tes conduisent au Petit Marin<br />
(Mlle Bastier, spécialité <strong>de</strong> costumes <strong>de</strong> petits<br />
garçons à façon, 22, rue <strong>de</strong>s Lois. <strong>Toulouse</strong>.<br />
Le fisc compte bien qu'un briquet ne durera<br />
pas plus <strong>de</strong> quelques mois et il espère que<br />
1ns fumeurs seront ainsi forcés <strong>de</strong> payer non<br />
une lois par an, mais plusieurs fois par an ;<br />
maus est-ii sur <strong>de</strong> pouvoir empècUar que les<br />
.ostampiilas ne soient portées d'un briquet à<br />
un briquet neuf ? Comment couu-ôlara-t-il ?<br />
Gomment prouvera-t-H ?<br />
Comme qu,,, l'alliui-e <strong>de</strong>s briquets pourrait<br />
bien être un nid à procès.<br />
Î^GISTRÂTS COLONIAUX<br />
r . -, , ... . Paris, 9 janvier.<br />
Le Journal officiel vient <strong>de</strong> publier un mou.<br />
nteîe trôS é ' tend ' u orté plainte contre uni individu<br />
inconnu qui, dans la rue cto Rémusat, lui a<br />
arraché son sac à malin.<br />
Conmio elle opposai* <strong>de</strong> la résistance, l'in-<br />
dividu l'aurait terrassée et se aérait enfui à<br />
toutes jambes. . , , . . „<br />
\#. plaignante venait cte la poste ou elle<br />
avait toiicné uni man
MmCftEDî 4 JANVIER 191*<br />
l€l£N ET<br />
VIOLET FRÈRES. THUÏ& (Pyr.-Or.l.<br />
Ltn. — Courant, 100; prochain, 100; 4 premiers,<br />
03; 4 <strong>de</strong> mars, 91 9».<br />
Colza. — Courant, 64 75; prochain, 65; i premiers,<br />
00; 4 <strong>de</strong> mars, 65 50.<br />
Ailcoods. — Courant, 51 75; prochain, 5G; 4 pre-<br />
mtens, 52 50; 4 <strong>de</strong> mars, 53; cote officielle, 60 75.<br />
Sucres. — Courant, 30 75; prochain 30 875 ; 4 pre-<br />
miers, 31 135; 4 do niais, 31 51); roui cuites, 27 70;<br />
Jaïnnés. 6j.<br />
MARCHÉ DE LA VILLETTE<br />
Du 3 janvier.<br />
Veaux. — Amenée 135; vendras 185.<br />
Prix extrêmes. — 1 60 à 2 50.<br />
Vian<strong>de</strong> nette. — Ire qualité, 2 44; 2', 2 20; 3*. 1 90.<br />
Poids vif. — lro qualité. 1 46; S%i 32; V, 1 05.<br />
Vente. — Bonne.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du 3 janvier.<br />
Blés. — On coté : Par 100 kilos. Blés du pays,<br />
22 75 à 23 fr.; Danuhe, 20 25; Boduvinter, 20 25; Pilo-<br />
ta, sur 3 <strong>de</strong> mars, 20 25.<br />
Farines. — Fleurs du haut pays, 40 fr. les MO ki-<br />
los; supérieures, inoctécs.<br />
Sons. — Gros, 15 à 15 50; ordinaire, 12 75; repasse<br />
fine, 15 à 16 fr. ; repasses ordinaires, u Ir. ; Plata,<br />
13 IX) sur 3 <strong>de</strong> janvier, 12 75 toges.<br />
Maïs. — Plata blanc, 13 CO; Roux Plata, disponi-<br />
ble, 16 50 ft 10 75; dnquantihi, is 50 les ico kilos<br />
Bus, pris à bord.<br />
Avoines. — Grises Poitou, 20 75 à 21 ir.: Bretagne<br />
grises, 20 25; noires, 20 75; litbau, 16 25, pris à bond.<br />
Seigles. — Baltique, 17 50; janvier, 17 75.<br />
Orges. — Pa>s, 18 Ir. ; Algérie, 17 fr.<br />
HAUTE-GAROiNKE<br />
L,• . Le Fousseret.<br />
Foire date <strong>de</strong>s Etrennes. — Notre loire mensuelle<br />
île décembre a été un peu compromise par la ri-<br />
gueur die la teinKpératuiï'e ; juste au moment où ceux<br />
<strong>de</strong> loin auraient pu se mettie en route il tombait<br />
<strong>de</strong> la neige, et le reste <strong>de</strong> la j année a été très ri-<br />
goureux. Voici les cours pratiqués sur nos divers<br />
foiraiils :<br />
Champs <strong>de</strong> foire. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 1,150 à 1 200<br />
francs ; bœuiîs <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> 1,£00 à 1,100 Ir • va-<br />
ches <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> soo à GûO francs ; bouviaûons et<br />
genr-ases die six mois à un an, 420 francs ; bouvil-<br />
jons et génisses <strong>de</strong> un à <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> 3&0 à 450 fr. -ç<br />
(harasse da to francs par paire) ; porcelets <strong>de</strong> trois<br />
mois, <strong>de</strong> 30 a 35 francs ; cochons <strong>de</strong> cinq à six mois<br />
dé 46 à 50 francs ; moutons gras <strong>de</strong> 40 à 45 francs'<br />
moulons moi.gres. <strong>de</strong> 32 à 35 francs ;brebis grasses'<br />
<strong>de</strong> 3 sa 40 arancs ; brebis maigres, <strong>de</strong> 28 à 30 Trames-<br />
mules <strong>de</strong> huit mois, 7CO francs ; mulets du mémé<br />
âge. do 4o0 à 5C0 francs: chevaux, <strong>de</strong> 500 à 600 fr •<br />
juments, d© 6C0 à 700 fran.es ; poulains, <strong>de</strong> 250 à 20Ô<br />
francs.<br />
V an<strong>de</strong> <strong>de</strong> boucherie- vendue par kilo, ooids vif.<br />
— Bœufs, 75 centimes ; vaches, 65 centimes • veaux<br />
» centimes ; moutons, 85 centimes : coi'c frais'<br />
1 îranc.<br />
Salé. — <strong>La</strong>rd, 1 Ir. 80 ; jambon, 2 fr. 25 ; sau-<br />
cissons, <strong>de</strong> 4 50 à 5 frainra ; petit* saucisse 2 fr. •<br />
groisse <strong>de</strong> cochon. CO centimes , graisse d'oie<br />
2 fr. 25 ; foies d'oies, 7 francs ; oies grasses, dé<br />
1 90 à 2 Uranc, 1© toot le kilo.<br />
Marché à la vcAaiiEe. — Gros dindons pour le<br />
salé, <strong>de</strong> lis â 20 francs : «Mmctas grasses, <strong>de</strong> 14 a J6<br />
francs ; dindons et din<strong>de</strong>s maigres, <strong>de</strong> 10 à 14 fr. ;<br />
pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 50 à 5 francs ; can,a.rds, <strong>de</strong> 4 50 à<br />
4 fr. 75 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 25 à 4 fr. 50 ; grosses pou-<br />
les, <strong>de</strong> 5 à 5 fr. 50 ; pigeons, <strong>de</strong> l 50 à 2 fr. ; sui-<br />
vant la grosseur , le tout la paire ; œufs, l fr. 30 la<br />
douzaine (en baisse).<br />
Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> 6 à 7 francs ; lapins <strong>de</strong> go-<br />
renne, 2 fr. 25 ; lapins privés, <strong>de</strong> l 50 à 2 fr. ; la-<br />
pins pour la reprodniclion, 2 fr. 50 ; peTtir&aux,<br />
2 fr. 50 • palombes, l franc, le tout la pièce.<br />
Halle aux grains. — Blé su,péTieué, <strong>de</strong> 21 50 a<br />
22 frain.es ; blé ordinaire, <strong>de</strong> 20 à îo tir. 50, le tout<br />
les 80 kilos (hausse sétisibi'o) : avoine, <strong>de</strong> 10 à 10 25 ;<br />
orge, 13 Dr. 25 ; maïs, 19 francs ; farine <strong>de</strong> maïs,<br />
19 tr. 50 ; mois nouveau, <strong>de</strong> 16 à 16 fr .50 ; fèves,<br />
<strong>de</strong> 17 25 à 17 fr. 50 : seigle, 16 fr. EO ; pommes <strong>de</strong><br />
terre <strong>de</strong> Beau vais, 9 fr. 80, la tout l'hectolitre ; re-<br />
passe, <strong>de</strong> 10 ù 20 francs : gros son, n francs, le<br />
tout les 100 kilos ; pommes à <strong>de</strong>ssert, 40 centimes ;<br />
poires, 70 centimes, le tout la douzaine ; châtai-<br />
gnes, 18 francs lo sac.<br />
GERS<br />
Mis-Jour daim.<br />
Marché du 31 décembre. — Voici les cours prati-<br />
qués •<br />
Marché aux grains.— Bilé supérieur, <strong>de</strong> 21 à 21 25;<br />
mitodin. <strong>de</strong> 20 50 à 21 ; ordinaire, <strong>de</strong> 20 50 à 20 75 ;<br />
maïs, die 17 S0 à 19 50 ; harkoas, <strong>de</strong> 42 â 45 : fèves,<br />
<strong>de</strong> 16 à 17 ; csnarcette, <strong>de</strong> 12 à 13 ; vesces, <strong>de</strong> 22 à<br />
23 ; le tout ]"h«c.tc»IitTe.<br />
Graines <strong>de</strong> trèfle, <strong>de</strong> 90 à 100 ; luzerne, <strong>de</strong> 140 à<br />
150 ; (pommes die ternie, <strong>de</strong> 12 à 13, le tout les 100 ki-<br />
los.<br />
Fourrages. — Foin, do 4 25 à 5 ; sainfoin, <strong>de</strong> 4 à<br />
5 75 ; luzarne, <strong>de</strong> 4 à 4 50 ; paille, <strong>de</strong> 3 à 3 50 ; le<br />
tout les KO kilos.<br />
Marché à la vciaiiMe. — Dindons gras, <strong>de</strong> 18 à 20;<br />
maigres, (te 16 à 18 : din<strong>de</strong>is «casses, <strong>de</strong> 13 à 15 ;<br />
maigres, <strong>de</strong> 10 à 13 ; oies grasses, <strong>de</strong> 17 à 20 ; mai-<br />
gres, <strong>de</strong> 10 à 17 ; pouJard.es, <strong>de</strong> 4 à 5 ; poules, <strong>de</strong><br />
' 514 ; pcmOots, <strong>de</strong> 2 75 a 4 ; cliajpons, <strong>de</strong> 9 à 10 ;<br />
pinta<strong>de</strong>s, do 7 à 8 ; oamoa'ds mulards, <strong>de</strong> 6 à 7 ;<br />
commuais, <strong>de</strong> 4 à 6 ; pigeons, <strong>de</strong> 0 90 à 1 75; te<br />
Sont la paire.<br />
<strong>La</strong>pins domestixTuies, <strong>de</strong> 1 2ô à 2 la pièce.<br />
Œufs, 1 20 la douzaine.<br />
Samatan.<br />
Foire dn 2 janvier :<br />
Les affaires ont été irius actives et a <strong>de</strong>s cours à<br />
la hausse notamment sur lés Trorcs gras.<br />
A la halle aux grains, cours sans changement<br />
avec tendance à la baisse, à 22 fr. l'hecto, <strong>de</strong>s blés<br />
fins. A la veiaiffle, couirs toujours très élevés. Œufs<br />
m baisse, à 1 Ir. 20 la douzaine.<br />
iumiiiynriim—dura<br />
Blé fin, <strong>de</strong> 22 à 22 50 ; gros, 21 ; avoine, 11 ; maïs,<br />
18 ; seigle, 16 ; orge, 12 ; fèves, 16 ; haricots, <strong>de</strong> 35<br />
à 40 ; le toat l'hectolitre ; graine <strong>de</strong> luzerne, 130 ;<br />
ute trèfle, 150 le kilo ; pommes <strong>de</strong> terre, <strong>de</strong> 6 à 7<br />
t'hect. ; foin, 4 les 50 kilos ; sainfoin, 3 ; paille,<br />
2 £0, le toat lés 50 kilos.<br />
Bœufs gras, <strong>de</strong> 75 à 85 ; vaches, <strong>de</strong> 60 à 70 ; veaux<br />
do dlioax, <strong>de</strong> 96 à 100 ; ordinaires, <strong>de</strong> 75 à 85 ; porcs<br />
gras, <strong>de</strong> 115 à 120 ; moutons gras, <strong>de</strong> 90 à 160 ;<br />
agneaux dé lait, <strong>de</strong> 125 à 130 ; le tout les 1C0 kilos,<br />
poids vif.<br />
Dindons, <strong>de</strong> 16 à ifi ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 12 a 16 ; vieilles<br />
poulies. 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 3 à 4 ; poulets <strong>de</strong> grains,<br />
<strong>de</strong> 2 50 i 3 50 ; pinta<strong>de</strong>s, 6 ; caaiaiids( 4, le tout la<br />
paire.<br />
Œufs, 1 20 la douzaine.<br />
TARN<br />
Albi.<br />
Marché du 31 dècesnîire.<br />
Eté,23 13; maïs, 14 75; pommes dé terre, 6; châ-<br />
taignes, 12; fèves, 13 25; haricots, 27 50; pommes<br />
fruits, 8, le tout l'hectolitre.<br />
Foin, 6 GO; luzerne, 7; charbon <strong>de</strong> bois, 10; bois à<br />
brûler, 2 20, le tout les 103 kilos.<br />
Truffes, 9 le kilo.<br />
Oies girasses et mortes, 2; canards, 2 30; dindons<br />
vivants, 1 50; poules et poulets, 1 70; chapons, 2, le<br />
tout 1© kilo.<br />
Farine, Ire estampe, 48 6Q; 2e estampe, 47 62; 3e<br />
estampe, 46 62, le tout la balile die 122 kilos.<br />
<strong>La</strong> douzaine d'œufs, 1 20.<br />
PAQUES A JERUSALEM<br />
Le Comité <strong>de</strong>s Pèieronagies <strong>de</strong> Jérusalem<br />
(Pèlerinage Saint-Louis) organise, pouir le<br />
printemps prochain, son viuigt-quatitièinie pè-<br />
lerinage 'en Terre-Sainte.<br />
Comme lies années précé<strong>de</strong>ntes, les pèlerins<br />
auront l'irnimanse avantage et la joie <strong>de</strong> passer<br />
la Semaine Sainte, Pâques et la semaine sui-<br />
vante à Jôrusaieim. Pousr aller en Palestine et<br />
en revenir.iis suivront l'itinéraire le plus beau<br />
et le plus complet comprenant les stations sui-<br />
vantes : Marseille, NapLes, Athènes, Constanti-<br />
noplia, Smyrne, Eiphèse, Rhodies, Beyrouth,<br />
Mont-Liban. Baaibeclt, Damas, Tibéria<strong>de</strong>, Na-<br />
zareth, Mont-Gar.mel, Bethléem, Bramafis,<br />
toute la Galilée et la Judée. Retour par l'E-<br />
gypte, Port-Saïd, Alexandrie, Le Caire, Mem-<br />
pnis, Kéliopolis et le sanctuaire <strong>de</strong> Matarieh.<br />
De plus, pour diminuer le trajet en mer,<br />
tous les pèlerins traverseront la Samarie en<br />
voiture et visiteront Naplouse, le Tombeau <strong>de</strong><br />
Joseph, Le Puits <strong>de</strong> la Samaritaine, etc.<br />
Départ ie 23 mars 1911, retour le 4 mai.<br />
Comme tauijouirs, faculté <strong>de</strong> prolongation à<br />
Jérusalem ou en Egypte.<br />
Faoulté <strong>de</strong> passer par Rome et <strong>de</strong> s'embar-<br />
ouier à Naiples.<br />
Par autorisation spéciale <strong>de</strong> Rome, tous les<br />
prêtaes céitètoranit la messe sur ie beau navire<br />
qui transporte les pèlerins, sans aucun trans-<br />
bor<strong>de</strong>mient jusqu'à l'arrivée en Palestine.<br />
<strong>La</strong> date du départ étant très rapprochée,<br />
prière <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> suite le programme dé-<br />
taiiilé à M. le chanoine Potard, secrétaire du<br />
Pèlerinage <strong>de</strong> Jérusalem, 25, rue Kumboïdt,<br />
Paris XIV e (On peut aussi <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le pro-<br />
gramme diu pèlerinage <strong>de</strong> sepiternbre.)<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> France<br />
Banque <strong>de</strong> France<br />
Banque Paris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Crédit Fon<strong>de</strong>r<br />
Crédit Lyonnais<br />
Crédit Lyonnais<br />
Société Générale<br />
Banque ottomane<br />
Banque ottomane<br />
Bône-Gueima<br />
Bôaie-Guielma<br />
Est-AJgénen<br />
Est-Algérien<br />
Est<br />
Est<br />
Paaris-Lyon-Méditerranée<br />
Pao-is-Lyan-Méditei'raaée<br />
Midi<br />
Midi<br />
Nord<br />
Nord<br />
Orléans<br />
Ouest ,<br />
Ouest^Algérien ,<br />
Autrichien<br />
Lombards<br />
Nord-Espagne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais<br />
Saragosse<br />
Saragosse<br />
Compagnie Transatlantique..<br />
Messageries maritimes<br />
Métropolitain<br />
Suez (Sanal marit.)<br />
Thomson-Houston<br />
Société d'électricité <strong>de</strong> Paris.<br />
Rio Timto<br />
Charm. Sosnowice<br />
Charb. Sosnowice<br />
Caxmaux<br />
.opt<br />
.tme<br />
.cpt<br />
,tmé<br />
.cpt<br />
.tme<br />
.opt<br />
.tme<br />
.cpt<br />
.tme<br />
. cpt<br />
.tme<br />
.cpt<br />
.tme<br />
..cpt<br />
.tme<br />
.cpt<br />
.tme<br />
.cpt<br />
.tme<br />
..qpt<br />
.tme<br />
.une<br />
.tme<br />
.tme<br />
, .cpt<br />
.tme<br />
OBLIGATIONS<br />
BOURSE DE PARI<br />
Du 3 janvier (par dépêche télégraphique)<br />
FONDS D'ÉTAT<br />
3%<br />
3 %<br />
3 % amortissable<br />
Dette tunis. obllg. 3 % 1892.<br />
Consolidés anglais<br />
Consolidés anglais<br />
Argentine 5 % 1886<br />
Autriche 4 % or (10 flor.)....<br />
Lots du Congo<br />
Egyp'-e unifiée<br />
Espagnole extér<br />
Espagnole extér<br />
Haïti 1875<br />
Haïti 1675<br />
HongTois 4 %<br />
Italien 5 %<br />
Italien 5 %<br />
Portugal 3 %<br />
Portugal 3 %<br />
Russe 4 % 1867-1860<br />
— 4 % 1880<br />
— 4 % 1889<br />
— 4 % 1S90<br />
— 4 % or 1893<br />
— 4 % or 1894<br />
— 4 % cons. 1 et 2" série.<br />
— 4 % 1901<br />
— 3 % or 1891<br />
— 3 % 1896<br />
— 3 1/2 % 1S94<br />
— 5 % 1906 tout payé<br />
— 4 1/2 % libérés<br />
Dette ottoman© unifiée<br />
Ottomanes priorités<br />
Douanes ottomanes<br />
COURS COURS<br />
pRÉi-îa. BU JOUR<br />
.cpt 97 25 97 10<br />
.Une 97 42 97 32<br />
98 u5 97 50<br />
462 5U 4S3 25<br />
cpt 80 25<br />
.tme<br />
SO ..<br />
529 , .<br />
101 45 ioi iô<br />
92 50 92 .<br />
101 50 101 65<br />
.cpt 95 .. 95 15<br />
.tme 91 9J 9 > 20<br />
.cpt 252 .. 264 ..<br />
.une<br />
"97 80 *97 80<br />
..cpl 103 25 ... «<br />
.tme 103 35<br />
..Cpt G i 42 '66 25<br />
.tme 6fi .. 66 30<br />
95 «5 91 ..<br />
95 80 96 . .<br />
9,i ..<br />
95 90<br />
95 50 96 45<br />
96 10<br />
97 . . 97<br />
98 85 93 75<br />
97 ..<br />
81 10<br />
97 70<br />
Si 95<br />
82 70 ! 83 Si<br />
90 70 SI 50<br />
10 .. | 10.) 35<br />
104 10 j 104 10<br />
.tme 9; 60 93 30<br />
470 .. ! «.O ..<br />
498 50 «15 ..<br />
Ville <strong>de</strong> Paris 1865 4 %<br />
— 1869 3 %<br />
— 1871 3 %<br />
— 1675 4 %<br />
— 1S76 4 %<br />
— 18B2 2 1/2 %<br />
— 1894-1896 2 1/2 %<br />
— 1894-96 2 1/2 % quart<br />
— 1898 2 % quart<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
— 1905 2 3/4 % ,..<br />
Communales 1879<br />
Foncières 1879<br />
Communales 1SS0<br />
Foncières 1883<br />
— 1885<br />
Communales 1S91<br />
— 1692<br />
Foncières 1895<br />
Communales 1899<br />
Foncières 1903<br />
Communales 1906<br />
Bône-Guelma<br />
Est-Algérien<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne...*.<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />
Autrichien 3 % 1" hypothèque<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord- Espagne<br />
Portugais<br />
Saragosse<br />
Panama lots libérés<br />
Suez 3 %<br />
4210 .. 4200 ..<br />
4130 .<br />
186 i .. 18S5 !!<br />
945 9ô3 ..<br />
829 ,. 830 ..<br />
14S8 1413 ..<br />
1458 ,î 1491 ..<br />
746 747 ..<br />
698 098 ..<br />
694 .' 693 . .<br />
C47 C54 ..<br />
170 ... ..<br />
633 ..<br />
683 ,]<br />
889 .'<br />
891 889 !!<br />
S90 .' 895 ..<br />
1199 .' H93<br />
1195 .' 1195 ..<br />
1132<br />
111-'<br />
1132 *'<br />
1590 .<br />
1598 ." iiôrK!<br />
i3iî ; 1313 ..<br />
936 .' 933<br />
J ..'<br />
642 ..<br />
813 .<br />
123 ..<br />
403 .. iiÙ ;.*<br />
4 3 .. 405 ..<br />
350 ..<br />
423 50 W 50<br />
425 .. 425 ..<br />
232 . 235 ..<br />
173 172 ..<br />
516 .. 610 «•<br />
5332 ., 5535<br />
806 .. 8 8..<br />
525 .. 525 ..<br />
1717 . . 17'. 1 ..<br />
1362 .. U 0 ..<br />
1375 .. 1394 .,<br />
22S5 .. ilM ..<br />
. 543 .. 1 543 25<br />
COURS UES PRIMES<br />
3 % don t 50<br />
3 % don t 10<br />
Banq. ottom, d. 5<br />
Rio dont 20<br />
Rio dont 10 1756<br />
.... dont 25<br />
97 50 Extér. dont 50...<br />
696 ..[dont 2 fr. 50<br />
97 42<br />
1745 .<br />
Idont<br />
503 ..<br />
408 ..<br />
542 ..<br />
537 50<br />
365 ..<br />
36 6 50<br />
97 ..<br />
104 ..<br />
40;<br />
415 75<br />
39; .<br />
434 75<br />
504 50<br />
503 .<br />
411 75<br />
471 .<br />
391 .<br />
433 75<br />
47? ..<br />
435 ..<br />
50J .<br />
55. 50<br />
*i3 50<br />
431<br />
420<br />
43!<br />
418<br />
41 50<br />
411 ..<br />
4.7 .<br />
434 . ,<br />
414 2;<br />
28, .<br />
36 i<br />
344 .<br />
3 8.<br />
133 .<br />
539 ..<br />
408 75<br />
539 50<br />
sa" ::<br />
36.3 75<br />
97 ..<br />
110 ..<br />
se ; .<br />
447 73<br />
iW3 ..<br />
485<br />
505 ..<br />
504 50<br />
4 2 ..<br />
471 25<br />
30yi 50<br />
46 7 50<br />
50e ..<br />
50.3 ..<br />
42s ..<br />
428 75<br />
432<br />
43 r .<br />
413-sa<br />
434 .<br />
4;; 50<br />
433 75<br />
416 50<br />
28.3 25<br />
8«7 ..<br />
33<br />
332 ..<br />
i06 ..<br />
605 ..<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Fondis d'Btat français. — 3 % a porteur, 97 20;<br />
3 % aimortissatale, 98 05.<br />
Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />
Obligations Aimaim et Tonkin, 2 i %, 79 80.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — Ctbligatioiis Indo-Chine<br />
3 -1 % 1889-i«05, 402.<br />
Emprunts <strong>de</strong> villes. — Vill© <strong>de</strong> Paris : Obligations<br />
1
2<br />
W BM.-«. «m Pan, iffljg<br />
Lt NUMÉRO 5CENTIMES<br />
<strong>de</strong> ï>é>f©ïis*e Sociale et Religieuse<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
Troll mol* *> suis » u<br />
JAOTE-GAnONNK ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .... 6 ** *• 20^<br />
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7- «3 " 2* "<br />
ÉTRANGER (Union portai») <br />
ves <strong>de</strong> l'Atlantique. — —<br />
Le conrfège funèbre du marin russe du<br />
« Slava », tué par une sentinelle, à Toulon, a<br />
été suivi par toutes les autorités civiles, mili-<br />
taires et maritimes.<br />
Sept cents policiers ont cerné une maison<br />
<strong>de</strong> Londres où se trouvent les anarchistes as-<br />
sassins <strong>de</strong> Houndstrtch ; une véritable bataille<br />
s'est engagée à coups <strong>de</strong> feu ; la maison a été<br />
brûlée; les pompiers y ont trouvé six cadavres.<br />
_>_<br />
Les journaux conservateurs espagnols blâ-<br />
ment le remaniement ministériel <strong>de</strong> M. Cana-<br />
lejas, qu'ils considèrent comme une conces-<br />
sion aux mcreiistes.<br />
Après une bataille <strong>de</strong> quatre jours, les Turcs<br />
ont repoussé le* Druzes, qui ont laissé <strong>de</strong> nom-<br />
breux morts sur le terrain.<br />
Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nou»<br />
sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heurs.<br />
ilion <strong>Dreyfus</strong>-Durand<br />
H senait extrêmement intéressant die<br />
savoir oe que pensent die l'a^taitdoin créée,<br />
autour du condamné Durand lo bouclier,<br />
le tanneur, le tisseur, te cultivateur, le<br />
pisciculteur, l'employé <strong>de</strong> banque, le<br />
ia.vlr.lvv et le marchand <strong>de</strong> beurre quii<br />
rendirent un verdict <strong>de</strong> culpabilité contre<br />
celui qu'ils considérèrent comime l'auteur<br />
principal du meurtre <strong>de</strong> l'ouvrier char-<br />
bonnier Dongé, assassiné an Havre dams<br />
les circonstances présentes à toutes les<br />
mémoires.<br />
Nous ne parlons pas, bien entendu, <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>ux rentiers, <strong>de</strong> l'industriel et du doc-<br />
teur en mé<strong>de</strong>cine qui complétaient le<br />
jury da la Seine^Iuférieure.<br />
Ceux-là apparbieninent à la classe capi-<br />
taliste et bourgeoise, et un membre <strong>de</strong> la<br />
Confédération Générale du Travail pour-<br />
rait nous objecter qu'ils n'avaient aucune<br />
qualité pour juger et condamner um pa^o-<br />
létaire.<br />
Mais IMimpaitifeaûaibé et l'indépendance<br />
<strong>de</strong>s huit autres jurés, dont nous avons<br />
cru nécessaire <strong>de</strong> rappeler la profession,<br />
ne peuvent, pensons-nous, être mises en<br />
cloute.<br />
Et il serait difficile <strong>de</strong> faire admettre<br />
que ces humbles et ces petits aient été<br />
un seul instant animés du plus léger son*<br />
Liment <strong>de</strong> haine à l'égard <strong>de</strong> l'hum-<br />
ble et du petit qui comparaiissait, il y a<br />
<strong>de</strong>ux mois, <strong>de</strong>vant eux, sous l'inculpa-<br />
tion d'assassinat.<br />
Chez eus, nulle vengeance <strong>de</strong> classe à<br />
assouvir, nul désir <strong>de</strong> commettre une<br />
forfaiture pour le vain plaisir <strong>de</strong> con-<br />
damner un innocent. M. Jaurès peut<br />
accumuler ses méchantes arguties et uti-<br />
liser pour les besoins <strong>de</strong> da mauvaise<br />
cause ses sophismes tes plus insidieux,<br />
il ne parviendra pas à convaincre les<br />
hommes qui pensent et qui réfléchissent<br />
que le verdict <strong>de</strong> Rouen a été rédigé à<br />
l'avance par le patronat.<br />
Les travailleurs qui composaient le<br />
jury <strong>de</strong> Rouen et qui avaient été désignés<br />
par le sort n'avaient jamais cru qu'on tes<br />
appellerait à siéger un jour dans un jury<br />
criminel. Et. au lieu <strong>de</strong> rendre la justice,<br />
s'ils en avaient eu la possibilité, ils fus-<br />
sent restés avec plus <strong>de</strong> plaisir dans leur<br />
atelier, dans leur boutique ou dans leur<br />
champ.<br />
Mais, au nom du principe <strong>de</strong> l'égalité<br />
<strong>de</strong> tous les citoyens <strong>de</strong>vant la loi, M.<br />
Jaurès et. ses amis du Parlement les ont<br />
.pris par la main et les ont conduits dans<br />
Je prétoire.<br />
fis leur ont dit qu'ils étaient capables,<br />
au môme titre que tes. capitalistes et tes<br />
bourgeois, <strong>de</strong> rendre un verdict intelli-<br />
gent, juste et sensé.<br />
Et avec confiance te boucher, 1e tain-<br />
peur, le tisseur, le cultivateur, te pisci-<br />
culteur, l'employé <strong>de</strong> banque, te faràmtesr<br />
P ' te marchand <strong>de</strong> beurre sont allés à la<br />
Cour d'assises ; ils ont pris au sérieux<br />
teur rôle <strong>de</strong> délégués <strong>de</strong> la magistrature<br />
populaire ; lisent écouté ; ils ont entendu<br />
es témoins cités par la défense et par<br />
ï accusation ; ayant en mains tous les<br />
déments d'appréciation, ils ont pesé le<br />
pour et le contre ; sourds à toutes les<br />
rumeurs du <strong>de</strong>hors, ils ont jugé en leur<br />
amie, et conscience.<br />
Or, voici que teur sentence est frappée<br />
te discrédit par ceuxHla mêmes, qui vou-<br />
»m£ , ^ r d aS918œ ' à celte <strong>de</strong>s repré-<br />
«n ants <strong>de</strong>s autres classes ; voici S<br />
soupçonnés d'avoir trahi la Justice!<br />
11 faut rnaintenamit agrandlir la salon die leodf-<br />
fure, car le personnel employé jusqu'iicii es*<br />
<strong>de</strong>venu insuffisant.<br />
Le Sénat est, <strong>de</strong>puis longtemps, pourvu d'u-<br />
ne saillie d'armes ; il a, comme le Palais-Bour-<br />
bon, sa buvette et son lavatory. A quand l'es<br />
salles <strong>de</strong> bain et les pédicures ? On saut qu'Hl<br />
est aussii question d'un restaduranit dans fejsV<br />
ceint© <strong>de</strong>s Chambres, où les Q.-M. pourraient<br />
pnenidi© leurs repas à prix fiera, par exemple a<br />
1 fr. 05, avec diix plats au choix, cinq <strong>de</strong>sserts,<br />
vins fins, café et Mqueeirs.<br />
Qpe le peuple, après cela, ose se plaindre dis<br />
la onea-té <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées 1<br />
— C'est que vous nie savez pas vous arran-<br />
ger, répondront les Q.M.; nous autres noms<br />
nia nous plaignons pas. Ayant résolu le diffi-<br />
cile problème <strong>de</strong> la vie à bon marché, nous<br />
pouvons même arriver, avec nos mo<strong>de</strong>stes<br />
ernoluments, à mettre <strong>de</strong> coté quinze midi©<br />
francs par an...<br />
Les Surprises ie la séparation<br />
Ils n'ont pas voulu admettre la thèse<br />
révolutionnaire, d'après laquelle est par-<br />
faitement légitime l'acte du gréviste qui<br />
défend le droit <strong>de</strong> grève en assommant<br />
ou en faisant assommer l'ouvrier non<br />
gréviste. Ils ont dit que celui-ci <strong>de</strong>vait<br />
être efficacement protégé.<br />
Une telle audace comportait un châti-<br />
ment exemplaire : désarmais, ils seront<br />
mie au rang <strong>de</strong>s galonnés qui condam-<br />
nèrent <strong>Dreyfus</strong>.<br />
Les militante <strong>de</strong> la C. G. T. ont mis te<br />
couteau à la gorge du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
République qui, avec son courage habi-<br />
tuel, a attendu une menace formelle pour<br />
gracier Durand. Mais ce n'est pas la<br />
grâce qu'il faut au chef d'orchestre invi-<br />
sible qui veut faire « 'marcher » tes Fran-<br />
çais à la suite <strong>de</strong> Durand, comme il les fit<br />
déjà « marcher » à la mite <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>.<br />
C'est un prétexte à agitation et à démo-<br />
ralisation qu'il cherchait. C'est une occa-<br />
sion nouvelle <strong>de</strong> saboter la Justice qu'il<br />
voulait provoquer.<br />
Cette occasion est venue bien à propos .<br />
Voyez donc avec quel ensemble tes orga-<br />
nisations affiliées à la C. G. T. ont em>-<br />
boité te pas aux avocats <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>. A<br />
part les membres <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre<br />
<strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong> Rennes, nul ne connut tes<br />
pièces sur lesquelles fut condamné<br />
<strong>Dreyfus</strong>. Le dossier <strong>de</strong> l'affaire Durand<br />
nous est aussi étranger. Mais, pour semer<br />
la panique et le doute dans tes esprits, on:<br />
ne regar<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> si près.<br />
<strong>La</strong> Justice niilitaiire qui condamne les<br />
traîtres traversa la crise qui <strong>de</strong>vait atooiUr<br />
tir à la campagne dirigée contre la sup-<br />
pression <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre. <strong>La</strong><br />
Justice populaire, celte qui refuse d'ab-<br />
soudre tes criminels, ne sera, pas davan-<br />
tage épargnée. Dans la cité future, telle<br />
que la conçoit M. Jaurès, il n'y aura plus<br />
<strong>de</strong> Justice sous aucune forme. Et c'est<br />
pour arriver à cette suppression que l'on<br />
dénonce la Cour d'assises comme on a<br />
déjà dénoncé te Conseil <strong>de</strong> guerre.<br />
Ce qu'il y a <strong>de</strong> lamentable, c'est que<br />
les travailleurs prêtent une oreille com-<br />
plaisante aux organisateurs <strong>de</strong> cette nou-<br />
velle Affaire. Sans doute, tous ne « mar-<br />
chent » pas. Mais combien y en a-t-il qui<br />
croient sincèrement, sans l'ombre d'une<br />
preuve, sans même rien connaître du<br />
procès <strong>de</strong> Rouen, que les douze jurés qui<br />
ont condamné Durand ont obéi à une<br />
pensée <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> haine.<br />
C'est là une <strong>de</strong>s preuves .manifestes du<br />
progrès <strong>de</strong>s idées révolutionnaires. Le<br />
doute, cette fausse monnaie sortie <strong>de</strong>s<br />
creusets maçcmniq.ues, s'infiltre pieu à<br />
peu dans tes esprits et gangrène les<br />
cœurs. Tout individu qui ne pense pas<br />
que Durand est un héros, est forcément<br />
Die FranjO-NolKiiiin. :<br />
Je ne voudrais pas attrister c© début d'an<br />
née par <strong>de</strong>s cemsidératioriis trop sévères, et<br />
il est bien vrai que les Surprises du Divorce<br />
dont j© vais avoir précisément l'occasion <strong>de</strong><br />
vous entireteaiiir, sont un© œuvre qui ne<br />
passe pas, ©n général, pour engendrer la<br />
mélancolie.<br />
Mais on ne s'était jamais encore avisé,<br />
que j© sache, <strong>de</strong> prêter à ©e vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong>s<br />
qualités éduoatrices et une vertu pédagogi-<br />
que qui le désigneraient spécialement com-<br />
me le spectacle idéal à offrir aux enfants<br />
<strong>de</strong>s écoles primaires.<br />
Par les soins <strong>de</strong> quelques radicaux émi<br />
nents d'Eurenet-Loir, MM. Alexandre Bis-<br />
son et Antony Mars viennent d'être cepen-<br />
dant promus à cette dignité d'éducateurs<br />
laïques, ©t la nouvelle ne laissera pas d'ap-<br />
paraître assez inattendue pour mériter<br />
qu'on s'y arrêt© et qu'on l'explique.<br />
Il faut savoir qu'à six Iteues <strong>de</strong> Chartres,<br />
au bourg d© Voves, un patronage chrétien,<br />
qui a groupé les meilleures familles du can-<br />
ton, avait organisé, pour Noël, la représen<br />
tation d'un drame, Cœur Français, dont le<br />
titre et 1© sujet — un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> la guerre <strong>de</strong><br />
1870 — indiquent assez les tendances pa<br />
trictiques.<br />
<strong>La</strong> représentation s'annonçait comme un<br />
gros succès, et toute la population d© Vo-<br />
ves se réjouissait <strong>de</strong> pouvoir, en ce jour d©<br />
fête, goûter urne distraction dont les qualités<br />
artistiques et morales n'étaient pas douteu-<br />
ses...<br />
Mais ceci n© faisait pas l'affaire <strong>de</strong>s<br />
grands esprits <strong>de</strong> l'endroit : un spectacle<br />
organisé par un patronage chrétien, un<br />
spectacle auquel 1© curé <strong>de</strong>vait assister !..<br />
Or, <strong>de</strong>puis quelque temps, un théâtre était<br />
venu s'installer sur la place, — ©t, tout <strong>de</strong><br />
suite, le chef du parti radical vit l'ingé-<br />
nieux parti qu'il allait pouvoir tirer <strong>de</strong> cette<br />
concurrence.<br />
Dams le répertoire ordinaire <strong>de</strong>s coiii<br />
diens ambulants, répertoire nécessairement<br />
assez « monté <strong>de</strong> ton ». car, n'est-ce .pas ?<br />
il faut bien vivre et, pour cela, suivre 1©<br />
goût du jour, — la seule pièce où la morale<br />
ne fût qu'égratigaé©, c'étaient les Surprises<br />
du Divorce.<br />
Va pour les Surprises du Divorce<br />
Aussitôt on tambourine dans les rues <strong>de</strong><br />
Voves qu'au jour et à l'heure précis où<br />
Cœw Français <strong>de</strong>vait être représenté, unie<br />
représentation exceptionnelle aurait lien,<br />
une représentation <strong>de</strong>s Surprises du Di-<br />
vorce, — « -spécialement donnée ©n l'hon-<br />
neur <strong>de</strong>s enfante <strong>de</strong>s écoles laïques ».<br />
Et c'est ainsi que. sous la conduite <strong>de</strong><br />
l'instituteur et <strong>de</strong> l'institutrice, précédés<br />
par les trompettes <strong>de</strong> la Vovéenne, dont les<br />
musiciens avaient été réquisitionnés pour<br />
donner plus d'éclat à la cérémonie, les pe-<br />
tites filles et les petits garçons <strong>de</strong> l'école<br />
laïone d© Voves furent empêchés d'assister<br />
au spectacle du patronage chrétien, qui<br />
triomphait au même instant, et emmenés<br />
applaudir d'office le vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong> MM.<br />
Alexandrie Bisson ©t Antony Mars...<br />
Allons ! cette année, du moins, la<br />
lutte contre l'obscurantisme » s'annonce<br />
joyeuse !...<br />
comme ceux qui l'ont<br />
un scélérat<br />
condamné.<br />
Telle est la mentalité que la Ligue <strong>de</strong>s<br />
Droite <strong>de</strong> l'Hcmim© s'est chargée <strong>de</strong> pro<br />
pageir . Il no faut pas que la Justice repré-<br />
sentée par te jury échappe à la vindicte<br />
<strong>de</strong>là C. G. T. Toutes les institutions doi-<br />
vent cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>vant la coalition <strong>de</strong>s <strong>Dreyfus</strong><br />
et dies Durand<br />
— Il n'y a plus rien, pourrait dire te<br />
fantaisiste qui rédigea si spirituellement<br />
la Constitution — type <strong>de</strong> la vraie Répu-<br />
blique.<br />
Mais malheureuisemen-t, chez .nous, il<br />
y aura toujours dos naïfs pour croire les<br />
coquins qui affirment que c'est <strong>Dreyfus</strong><br />
et Durand qui ont raison...<br />
Victor' LESPINE.<br />
OPINIONS ET IDÉES<br />
Le Fléau à vaincre<br />
ù gartoat<br />
IJat© impossible.<br />
P»Po=«t iiw 1 * M«MS une date est<br />
tcnniw , r 'y "T .«. Pouir célébrer le ©iaiiauiwir<br />
uro 0 h di ? ^ tTOiaern© népubiiiquc ». m<br />
p«w 'J^f. appelle trop <strong>de</strong> doutouirs<br />
t'mmil 1 • 1<br />
battre c'est, la stérilité volontaire, car la<br />
race française, placée dans <strong>de</strong>s .conditions<br />
différentes comme au Canada ou en Algé-<br />
jrie. a gardé toutes ses qualités <strong>de</strong> vigueur ;<br />
ce qu'il faut combattre, c'est cette volonté<br />
bien arrêtée chez la plupart <strong>de</strong> nos compa-<br />
triotes d© n'avoir pas d'enfants.<br />
. Nous n'avons pas d'enfants parc© que<br />
nous n'en voulons pas. Et pourquoi n'en<br />
voulions-nous pas ? î© n© crois pas qu© le<br />
Co<strong>de</strong> civil puisse engendrer seul ce mal,<br />
comme T'Ont affirmé nombre d© théoriciens,<br />
puisque son application en Belgique et dans<br />
tes provinces rhénanes n'a jamais produit<br />
tes mêmes effets. En tous cas, il est telle-<br />
ment entré dans nos mœurs que la liberté<br />
absolue <strong>de</strong> tester donnée aux pères <strong>de</strong> fa-<br />
mille n'aurait pas tous les effets qu'on en<br />
espère puisque, pratiquement, ils m© se ser-<br />
vent pas <strong>de</strong>s quelques latitu<strong>de</strong>s que leur<br />
conserve encore 1© Co<strong>de</strong> Napoléon. De .plus,<br />
comme il s'agit <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s remè<strong>de</strong>s im-<br />
médiats,, ce n'est pas dans une profond©<br />
transforinatioin <strong>de</strong> nos mœurs qu'il faut les<br />
chercher.<br />
Si la France était restée profondément<br />
ebrétienne, le grand précepte <strong>de</strong> l'Evangile :<br />
« Croissez et rrruitiplAez » serrait encore en<br />
honneur ; mais il est oublié par les f amilles<br />
mêmes qui se croient tes plus profondément<br />
catholiques.<br />
Mais nous <strong>de</strong>vons chercher te remè<strong>de</strong> au<br />
mal qui nous occupe dans le mon<strong>de</strong> mo-<br />
<strong>de</strong>rne tel qu'il est et en attendant que l'idée<br />
ehrétienn©, renaissante, nous -le redonne tel<br />
qu'il doit être.<br />
Il s'agit pour la France d'une question <strong>de</strong><br />
vie ou <strong>de</strong> mort. <strong>La</strong> natalité baisse <strong>de</strong>puis 1©<br />
commencement du siècle, c'est-à-dire que<br />
<strong>de</strong>puis cette époque la population s'est ac-<br />
crue <strong>de</strong> moins en moins jusqu'en 1877, où la<br />
natalité fut nulle pour décroître ensuite.<br />
Or, comme l'âge moyen <strong>de</strong>s mariages est <strong>de</strong><br />
trente ans, c'est vers 1907 que le nombre <strong>de</strong>s<br />
parents a commencé à diminuer, et c'est<br />
<strong>de</strong>puis cette époque que la chute <strong>de</strong> notre<br />
natalité a été plus rapi<strong>de</strong>.<br />
J'ai dit que cette situation était unique ©n<br />
Europe. En effet, si la natalité <strong>de</strong> la plu-<br />
part <strong>de</strong>s puissances baisse <strong>de</strong>puis 1885, le<br />
taux <strong>de</strong> cette natalité est sensiblement égal<br />
à celui <strong>de</strong> la France au commencement du<br />
xix° siècle, c'esi-à-dire qu'elles croissent en-<br />
core lorsque nous diminuons.<br />
Ce n'est pas par un abaissement d© la<br />
mortalité que nous pouvons espérer un re-<br />
mè<strong>de</strong> à la situation présente. Il y a, sans<br />
doute, <strong>de</strong>s efforts à faire <strong>de</strong> ce côté ; mais il<br />
serait dangereux, au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s faits<br />
qui nous occupent, d'en .exagérer l'impor-<br />
tance, car en supposant qu© la moirtalité<br />
<strong>de</strong>vienne nulle, ce qui est absur<strong>de</strong> par hy-<br />
pothèse, nous .serions ©n état d'infériorité<br />
sur nos voisins et, comme tout est relatif,<br />
tout peuple qui n© suit pas l'ascension <strong>de</strong><br />
ses voisins, diminue.<br />
Menacée non pas seulement d© cette di<br />
minution relative, mais d'une diminution<br />
absolue, d'une véritable disparition <strong>de</strong> la<br />
race, il est indispensable qu© la France mo-<br />
<strong>de</strong>m© se ressaisisse, se réveille et qu© toute<br />
notre législation porte l'ompreinte <strong>de</strong> ce ré-<br />
veil, <strong>de</strong> cette préoccupation constante : au<br />
point <strong>de</strong> vue fiscal, il est absur<strong>de</strong> <strong>de</strong> char-<br />
ger les contribuables en fonction <strong>de</strong> leur<br />
loyer et, par conséquent, d'augmenter leurs<br />
charges <strong>de</strong> famille, <strong>de</strong> dégrever les petites<br />
cotes, c'est-à-dire les célibataires ou les mé-<br />
nages sans enfants.<br />
Bien au contraire, un dégrèvement très<br />
large <strong>de</strong>vrait tenir compte du nombre d'en-<br />
fants et, dans les projets <strong>de</strong> réforme <strong>de</strong> l'im-<br />
pôt direct, cette notion <strong>de</strong> la charge <strong>de</strong>s fa-<br />
milles <strong>de</strong>vrait être placée au premier plan.<br />
Nous constatons avec peine que les pro-<br />
jets d'impôt sur le revenu, votés par la <strong>de</strong>r-<br />
nière législature, ne font à cet égard que<br />
<strong>de</strong>s concessions dérisoires. Peut-être se<br />
rait-il bon d'accepter le projet d© M. Bertil<br />
Ion sur les héritages, basé sur la famill©<br />
normale d© trois enfants. C© projet cousis<br />
itérait à diviser tout héritage en trois parts<br />
et à attribuer à l'Etat le nombre <strong>de</strong> parts<br />
resté vacant par suite <strong>de</strong> déficit dans le<br />
nombre <strong>de</strong>s enfante.<br />
Il est extrêmement fâcheux que la roi <strong>de</strong>s<br />
retraites ouvrières, telle qu'elle a été votée,<br />
n'ait pas tenu compte <strong>de</strong>s charges d© fa-<br />
mil© dans la contribution imposée à l'ou-<br />
vrier pour la constitution <strong>de</strong> sa retraite.<br />
Il serait bon d'accepter toutes les mesures<br />
préconisées -pour proportionner les augmen-<br />
tations <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>s fonctionnaires à<br />
leurs changes <strong>de</strong> famille. <strong>La</strong> nouvelle Cham<br />
bre s'honorerait an décidant, à l'occasion<br />
do la discussion du budget, qu'aucune aug-<br />
mentation ne sera accordée aux fonction<br />
maires que conformément à ce principe.<br />
Mais c'est par la presse, l'école, le régi<br />
ment qu'il faut enseigner à notre race c©<br />
<strong>de</strong>voir permanent qu'elle a oublié et qui <strong>de</strong>-<br />
vient d© plus ©n plus impérieux : la Pater-<br />
nité.<br />
Herbert Spencer a remarqué que. si après<br />
un <strong>de</strong> ces cataclysmes fréquente dans l'his-<br />
toire <strong>de</strong> l'humanité, on retrouvait tous les<br />
documents qui constituent notre éducation<br />
mo<strong>de</strong>rne, la première constatation que f©<br />
«<strong>de</strong>nt les paléographes <strong>de</strong> l'avenir, ce se<br />
radt l'absence <strong>de</strong> cette notion du <strong>de</strong>voir so-<br />
cial.<br />
Il est encore un© mesure qui <strong>de</strong>vrait être<br />
appliqué dans un pays <strong>de</strong> suffrage univer<br />
sal comme 1© nôtre : c'est un <strong>de</strong>uxième bul-<br />
letin d© vote aux pères <strong>de</strong> famille <strong>de</strong> trois<br />
enfanta.<br />
Nous n'en doutons pas ! Si toute notre lé-<br />
gislation pénale, sociale, électorale, ou-<br />
vrière ; si toute notre éducation à l'école ©t<br />
au régiment portaient l'empreinte <strong>de</strong> c©<br />
principe : la famille normale se compose<br />
d?àu moins trois enfants ; si le maître à<br />
l'école, le prêtre à l'église, l'officiel- au ré-<br />
giment, le mé<strong>de</strong>cin dans les familles répé-<br />
taient sans cesse qu'il y a là. un principe<br />
vital pour la France, cette idée germerait<br />
et nous arriverions sûrement à vaincre le<br />
fléau <strong>de</strong> la dépopulation.<br />
Joseph MÉNARD,<br />
Député <strong>de</strong> Paris.<br />
— Voici : M. Guernier est député do la<br />
1 M cia'oonscriptian <strong>de</strong> Saint-Mal©... Cela<br />
posé, suivez-nous bien,.. Où pensez-vous<br />
que soit en ce moment ledit M. Guernier ?<br />
— A Saint-Malo, fort probablement... Il a<br />
dû profiter <strong>de</strong>s vacances du jour do l'an<br />
pour aller se retremper dans te sein <strong>de</strong> ses J<br />
électeurs...<br />
— Quelle erreur ! M. Guernier a débarqué<br />
te 31 décembre... à Buenos-Ayres !<br />
— A Buenos-Ayres ?... Et que diable un<br />
députe <strong>de</strong> Saint-Mate va-t-il faire...<br />
— ...En Argentine ?... Voilà : il est chargé<br />
d'un© mission à la fois diplomatique et éco-<br />
nomique, aussi double qu© vague...<br />
— Mais alors que <strong>de</strong>viennent les intérêts<br />
<strong>de</strong> ses électeurs ?<br />
— Rassurez-vous : ils sont confiés à un<br />
autre M. Guernier, frère du précé<strong>de</strong>nt...<br />
— Et député lui aussi...<br />
— Non... ©onrmissaire <strong>de</strong>s douanes, en<br />
Chine...<br />
— En Chine !!! Quell© plaisanterie ! Com-<br />
ment voulez-vous qu'un monsieur qui est en<br />
Chine...<br />
— ...S'occupe <strong>de</strong>s électeurs <strong>de</strong> Saini-<br />
MaJo î C'est font s.tm,ple : M. Gueirn<strong>de</strong>ir frère,<br />
au lieu d'être « «n Chine », est «-en congé»...<br />
à Paris. Si bien que l'autre jour on pouvait<br />
lire, dans le Républicain <strong>de</strong> Saint-Mate,<br />
cette notre stupéfiante :<br />
... M. Guemcer arriveina à Buenos-Ayres le<br />
31 décembre. Pendant son absence, le service<br />
<strong>de</strong> sa cœrconsca'iption sera assumé par son<br />
freire, M. René Guerniiieir, couimieeaire <strong>de</strong>s<br />
douanes ciaimoiises en congé, qui a été accré-<br />
dité à cet effet dans les différents ministères<br />
Les éil©o*JeMrs <strong>de</strong> la première oireonscinipt.ioaï<br />
pourront don©, comme par 1© passé, adresser<br />
leuns lettres 7, rué Framcois-r', à Paras.<br />
Et voilà comment les électeurs d© Saint-<br />
Mate possè<strong>de</strong>nt en Argentine un député<br />
remplacé en France par un frère qui <strong>de</strong>vrait<br />
être en Chine !...<br />
Rien <strong>de</strong> plus comique que cet imbroglio...<br />
Mais les gens sérieux estimeront qu'il con-<br />
viendrait <strong>de</strong> rappeler à ce propos que. con-<br />
trairement à l'opinion émise par certain<br />
Q. M. cynique, les fonctions do député cons-<br />
tituent un mandat et non un© » place ».<br />
CHRONIQUE<br />
Les FatiH fableauH<br />
LE REMPLAÇANT<br />
Un député a-t-il le droit <strong>de</strong> se faire sup-<br />
piléer pair un remplaçant dans l'exercice <strong>de</strong><br />
son mandat ?<br />
Evi<strong>de</strong>mment non, nous lépondrez-vous<br />
sans doute... Si tel est votre avis, peut-être<br />
alors trouverez-vous quelque saveur à ce<br />
petit dialogue :<br />
— Qu'y a-t-i,l do plus fort qu'un Turc ?<br />
— C'est <strong>de</strong>ux Turcs...<br />
-- A merveille... Et qu'y a-t-il <strong>de</strong> plus fort<br />
qu'un Guern<strong>de</strong>ir ?<br />
— Parbleu ! c'est « <strong>de</strong>ux Guernier »...<br />
Mais, d'abord, qu'enten<strong>de</strong>z-vous par
«<br />
MBRliKBDi: « JANVIER 1911<br />
<strong>La</strong> véjrlté est que, sur cette question comme<br />
sur toutes les autres, les groupes se diviseront<br />
Kt le résultat est dinoantaiim.<br />
Les amis d© M. Brisson se liivmant a, me poro-<br />
pagwndo active ; ils fomit donner la fran©-m.'a-<br />
ijanmioaiie, ils rerwèsentent que lie Mieux répu-<br />
blicain n'a pas démérité et ils ne désespérant<br />
pas <strong>de</strong> iralùieir raniciim bloc.<br />
M. Dascbanel compte sur le mécontentement<br />
que souleva M. Brisson parranli les unifiés en<br />
refusant l'emiiiré© du Palais-Bourbon aux délé-<br />
gations venues <strong>de</strong> rextémieur et en dorartaïut<br />
«ne consigne d'unie sévérité ridicule ; il es-<br />
père réuiniia- sur son nom fous les suffrages <strong>de</strong>s<br />
irépnblioarjns <strong>de</strong> gauche, <strong>de</strong>s progiDessàstes et<br />
<strong>de</strong>s libéraux et douane partie <strong>de</strong> la directe, <strong>de</strong>s<br />
aradiieaux et même mdres. 3 janvier, 5 h. soir.<br />
On croit que les trois anarchistes qui ee<br />
toouvaient au <strong>de</strong>rnier étage <strong>de</strong> la maison en<br />
flammes sa sont suicidés ou ont péri dans les<br />
flammes ; <strong>de</strong>s' femmes gar<strong>de</strong>-mala<strong>de</strong>s, qui<br />
sont arrivées sur les lieux, soignent las bles-<br />
sés, panmi lesquels s© trouvant "011 sergent,<br />
plusùautrs soldats et un curieux.<br />
Selon les <strong>de</strong>rniers bruits, on, a seulement<br />
trouvé jusqu'ici, <strong>de</strong>ux cadavuias dans la maison<br />
brftlée. <strong>La</strong> poûlc© est convaincus que les cada-<br />
vres 'Sont ceux <strong>de</strong> Peter th© Pointer et Fritz.<br />
Pliusiaucrs pompiers sont blessés ; quatre<br />
d'entme eux, dont iun qui avait (reçu un© balle,<br />
ont été transportés à l'hôpiital , les trois au-<br />
tres souffrent d'un, ébranlement <strong>de</strong>s nerfs.<br />
m<br />
Les Communes Françaises<br />
Paris, 3 janvier.<br />
Le ministère <strong>de</strong> l'intérieur vient <strong>de</strong> dresser<br />
Une curieuse statistique relative au nombre<br />
et à la situation <strong>de</strong>s communes françaises au<br />
1" janvier 1S09.<br />
Bandant l'année 1908, il a été créé 9 aou-<br />
velïies communes dans les départements ci-<br />
après : Ain,, Alpes-Maritimes, Aveyron, Gha-<br />
jente-Inférieure, Gtier (2 communes), Hérault,<br />
Loire-Inférieure et Puy-<strong>de</strong>-Dôme.<br />
D'autre part, au cours d© cette même an-<br />
ïiée 1808, 5 communes ont été supprimées dans<br />
les départements suivants : Basses-Alpes,<br />
Aube, Drôme et LoJae-Iœférieuie (2 commu-<br />
nies).<br />
En déflnitive, il résulte <strong>de</strong> ces changements,<br />
Créations ou suppressions, qu© le nombre total<br />
<strong>de</strong>s communes s'élèverait, en 1909, à 36.229.<br />
D'après la statistique <strong>de</strong> 1909, la superficie<br />
itaraitoMal-o s'est trouivé© modifié© dans quatre<br />
départements, savoir :<br />
Ilîe-ot-Vilain© : la aupieaifici© diu- itanritodie en-<br />
ïiectares fait .ressortir <strong>de</strong>s différences avec les<br />
situations produites précé<strong>de</strong>mment à la suite<br />
<strong>de</strong> nouvelles indications puisées au cadastre<br />
et fournies par la direction <strong>de</strong>s œmtrtbirfions<br />
directes ; le résultat d© cas différences donne<br />
ami total en plus d© 133 hectares.<br />
Nord : la redressement d'un© erreur com-<br />
mise dans l'établissement d© la situation en<br />
1908 fait ressortir une augmentation <strong>de</strong> 23 hec-<br />
tares dans la superficie d© l'arrondissement<br />
<strong>de</strong> Donnai ; pair comitr©, icialla <strong>de</strong> l'arnondusse-<br />
meait d'H-azebrouck est en diminution d© 340<br />
hectares ; il en résulte que ia superficie total©<br />
du département présent© une diminution <strong>de</strong><br />
817 hectares sur celle <strong>de</strong> l'année précé<strong>de</strong>nte.<br />
<strong>La</strong> révision du cadastre opérés en 19Q8 dans<br />
un certain nombre die communes fait apparaî-<br />
tre .une augmentation <strong>de</strong> 963 hectares pour la<br />
Savoie et <strong>de</strong> 7.303 hectares pour lia Haute-Sa-<br />
yoie.<br />
Par suite <strong>de</strong> ces modifications, la superficie<br />
pu territoire <strong>de</strong> la Franc© a été fixé, en 1909, à<br />
a2.799.29-i hectares ; en conséquence, la moyen-<br />
ne générale <strong>de</strong> superficie par commune est <strong>de</strong><br />
1.457 hectares.<br />
ia Régie et le Droit te Ferpsitioii<br />
Dijon, 3 janvier.<br />
Le prociur©ur général près la Cour d'appel<br />
<strong>de</strong> Dijon vient d'être avisé qu'un .arrêt <strong>de</strong> cette<br />
cour relatif au droit <strong>de</strong> perquisitions effectuées<br />
par las agiemts die la Régie est ianlimmé par la<br />
Cour <strong>de</strong> cassation.<br />
Les faits qui avalant motivé cet arrêt sont<br />
lias suivants :<br />
Le 24 novembre 1909, procès-verbal était<br />
idrassé contoie las nommés Bard et Caron, à la<br />
suiiilie <strong>de</strong> perquiislitions faites à leur domicile<br />
commun, à Beaune, par cinq employés <strong>de</strong> la<br />
IRégla, en vue d'établir quliûs s© livraient frau-<br />
duleuisemiant à la fabniication <strong>de</strong>s allumottes.<br />
L'aiffaine étaiit appeilée <strong>de</strong>vant le tribunal<br />
corracitionnal qui, te 3 décembre 1909, faisant<br />
application do la loi dtu 8 ayrtl 1816, acquittait<br />
les prévenus, paire© que las préposés <strong>de</strong> la Ré-<br />
gla n'étaient pas assistés dlun oîfieiier <strong>de</strong> poiM-<br />
ce juidiloiaire.<br />
L'administratiion <strong>de</strong>s contatibutions iindirec-<br />
tes interjeta appel et, lie 2 février 1910, la cour<br />
d'appel d© Dijon confiinmait ce jugamant et<br />
idléalarait nuit le procès-verbal dressé conitra<br />
ias dieux .inouilpés, pour les mêmes raisons ;<br />
l'admirn^stmatian .se pourvut alors en caissatiioin.<br />
<strong>La</strong> caur pjupfrcïme vient id© rendire son arrêt,<br />
qui casse et ainmiula celui <strong>de</strong> Sa cour d'appel d©<br />
Lyon.<br />
Cet arrêt fait ressortir qu'il y a une Tègle-<br />
toaatation distiinote pour les visites <strong>de</strong>s agents<br />
idle la Régie dans le domicile <strong>de</strong>s pairtïcuJfisrs,<br />
selon crue ices visites sont opérées dans les lo-<br />
caux d'iiabitatioin FTOipnemeirnt diite ou dans<br />
tous autres locaux.<br />
Dans 1© pnamiisr cas. l'crdonmance du juge<br />
isuiffit, .et la présence d'un oîifrlaiar <strong>de</strong> poltoe<br />
judiciaire n'est pas iradispensaKle.<br />
Dans le <strong>de</strong>uxième cas seiuilememt, il y a lieu<br />
<strong>de</strong> jusbit ier da rétablissameni d'un oindre <strong>de</strong> vi-<br />
site et <strong>de</strong> se faire accompagner par rafl'icier d©<br />
poil:». r<br />
<strong>La</strong> Grâce <strong>de</strong> Durand<br />
<strong>La</strong> campagne pour la libération<br />
Paris, 3 janvieT.<br />
Au sujet <strong>de</strong> la réimion qu'il a tenue hier<br />
après-madii, le comité confédéral communique<br />
à la presse la noto suivante :<br />
' iLe Comité confédéral, réuni extaordiinaire-<br />
ment le 2 janvier 1911, en présence <strong>de</strong> la 00m-<br />
' mutation <strong>de</strong> pain© à sept ans <strong>de</strong> réclusion du<br />
oondamné à mort, l'ouvrier Durand, secrétaire<br />
du syndicat <strong>de</strong>s charbonniers du Havre, rap-<br />
pelle que l'objet <strong>de</strong> la campagne entrepris©<br />
par lui, en coraformité <strong>de</strong>s décisioins <strong>de</strong>s orga-<br />
nisations ouvrières, a été ©t reste la libération<br />
complète et définitive <strong>de</strong> -notre camara<strong>de</strong>.<br />
» En conséquence, il -ne voit dans la commu-<br />
tation <strong>de</strong> peine qu'un compromis scandaleux<br />
fait entre la vérité, les preuves d'innocence<br />
<strong>de</strong> Durand et les exigences <strong>de</strong> la réaction<br />
capitaliste ; enregistre avec satisfaction l'en-<br />
thousiaste plan <strong>de</strong> réprobation manifesté par<br />
les travailleurs, mouvement qui ira en sac<br />
centuant et qui déjà a gagné les milieux dans<br />
lesquels les principes d© justice sont encore<br />
©n oousidératjon.<br />
D Adresse sas remenciemeuts à toutes les<br />
organisations étrangères qui se sont jointes<br />
à toi ;<br />
i Déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> poursuivre jusqu/à. satistactton<br />
complète 1" agitation entamée ;<br />
> Donne mandat à la commission <strong>de</strong> la gi-è-<br />
ive générale, d'accord avec le bureau oomfédlé-<br />
rai, d'organiser ladite campagne par voie d'af-<br />
fiches, <strong>de</strong> tournées, <strong>de</strong> réunions, <strong>de</strong> meetings<br />
en vue <strong>de</strong> préparer un momvamant général d©<br />
.kouites les forces ouvrières organisées. »<br />
A la suite d© la réunion, 1© comité do grève<br />
générale s'est réuni pour rédiger les termes<br />
id'-un appel.<br />
Donc, les agitateurs n© désarment pas, ils<br />
'étendant leur action en i>ro\Tnice, puisque du<br />
Havre on télégraphie que l'arrêt complet du<br />
(travail sur le port est imminent et qufà De-<br />
nain, jeudi prochain, un© gran<strong>de</strong> manifesta<br />
tton> <strong>de</strong> protestation, sera organisée par les ad-<br />
miniistratilojis du Symdicat <strong>de</strong>s mioeurs, du<br />
Syndicat métallurgique et <strong>de</strong>s coopératives<br />
ouvrières et particuiières réunies.<br />
Au comité <strong>de</strong> grève<br />
Paris, 3 janvier.<br />
Gointonmémeinil, au mandat qui lui a été don-<br />
né hier par 1© comité confédéral, le comité<br />
île crève générale s'est mis aujourdi'hui mémo<br />
7, l'œuvTe en vue do pTéparer un mouvement<br />
t'énéral <strong>de</strong> toutes les forces ouvrières orga-<br />
MI M°ThiUvllier, sscaétaire d© l'Union <strong>de</strong>s syn-<br />
dtaîts <strong>de</strong> la Seine, a doniné m matin à un <strong>de</strong><br />
INCIDENTS MILITAIRES<br />
Le matelot russe tué à Toulon<br />
Toulon, 3 janvier.<br />
Les obsèques du matelot russa Zamoui Gab-<br />
sabiroff, tué dans la soirée du 1" janvier sur<br />
0i3 glacis <strong>de</strong> la poudrière Sainte-Annie .par lo<br />
factionnaire Call, du 111" d© ligne, ont eu -lieu<br />
c© matin.<br />
Le défunrt appartenait à la religion musul-<br />
man© ; il n'y a pas eu da cérémonie .religieuse<br />
©t ie oorooeil a été simplement transporté sur<br />
un corbiiHard drapé <strong>de</strong> blanc.<br />
<strong>La</strong> corbillard était précédé <strong>de</strong> plusieurs cou-<br />
ronnes portées par les marins russes et les<br />
marins et soldats français et offertes par l'é-<br />
quipage du Slava et par le 111" <strong>de</strong> ligne, ainsi<br />
que .par la vdlo <strong>de</strong> Toulon.<br />
1© factioininaiT© Gall, qui tira le coup d© feu<br />
martel, avait tenu à être .parmi les porteurs <strong>de</strong>i<br />
couronnes.<br />
Les officiers <strong>de</strong> létat-major du Slava con-<br />
duisaient la <strong>de</strong>uil ; tous les navires <strong>de</strong> l'esca-<br />
dre et ics .troupes d© la garnison avaient en-<br />
voyé <strong>de</strong>s délégations.<br />
Le cortège était composé <strong>de</strong> toutes les auto-<br />
rités d© la ville, notamment du vice-amiral<br />
Jiauréguiiberry, du préfet maritime, <strong>de</strong> M. Gas-<br />
qnet, maire, et <strong>de</strong> ses adjoints, M. Arnault,<br />
sous^préfet, la plupart <strong>de</strong>s membres du con-<br />
seil municipal, las colonels d'infanterie <strong>de</strong><br />
ligne, d'infanterie coloniale et d'artillerie.<br />
<strong>La</strong>s honneurs ont été rendus par un piquet<br />
<strong>de</strong> marhis russes en armes.<br />
LES RELATIONS IHTSEHAÏU<br />
Triple entante et triple alliance<br />
Berlin, 3 janvier.<br />
<strong>La</strong> presse ailiemando s'occupe beaucoup <strong>de</strong><br />
ia note russe annoncée par <strong>de</strong>s organes russes<br />
©t anglais relative à la tripla entente.<br />
Le ccCTespondianit <strong>de</strong> la Gazette <strong>de</strong> Cologne<br />
à Samt-Peterebourg, écrit à ce sujet : '<br />
On ccanmeint© très vivement rtmifoimation<br />
d© la Novoie-Vremia dame les car<strong>de</strong>s diploma-<br />
tiques d© Saiint-Pêtersboiuii'g; on croit voir dans<br />
la répétition presque littérale <strong>de</strong> la déclara-<br />
tion du chancelier, au Reiohstag, augmentée<br />
d'un© restriction qui limiterait à l'Asie la par-<br />
te© ds cette ciéoiairation,, le désir <strong>de</strong> corriger<br />
et d'affaiblir oatt© décCaratoon.<br />
» Un tel désir a évl<strong>de</strong>mmeint peur origine les<br />
susceptibiEÈités <strong>de</strong> tiens ; on s'en étonina beau-<br />
ciotuip, car, ainsi qu'on le sait, les paroles pro-<br />
noncées par la ChainiaeiœT fuirent au préaiiabO©'<br />
soumisas au gouvernement russa qui les ap-<br />
prouva. »<br />
<strong>La</strong> conservatrice Post déciiar© que ce tiers<br />
est évidiammant la Ftaaince,qui désir© s'assuirer<br />
le soutien da la Riusisàe pour un© poîiitiq.uie bal-<br />
aloms amit pris le pouvoir pour rectifier<br />
leur poli/lique.<br />
Les recenites déclaratiious <strong>de</strong> M. Maura, à<br />
Valladalki, sont nettememit hostiles au gou-<br />
vernement, qu'il avait ménagé Jusqu'à pré-<br />
sent ; elles Femblanit inspirées par le déplaisir<br />
avec lequel les conservateurs voient co rappro-<br />
ohemianrt auitire 1© mimiistèr© et las moret.istes,<br />
qu'ils considérant coiinrne leu'rs ennemis <strong>de</strong>-<br />
puis qu'ils provoquèateat la chut© <strong>de</strong> M.<br />
Maiura.<br />
Par contra, le Libéral opim© que l'hostilité<br />
<strong>de</strong>s oonsarvat&uirs doit enicouragcr M. Canale-<br />
jus dans un© pcâÉkrufô démocratique, qu© la<br />
grani<strong>de</strong> majorité du pays soutiendra.<br />
AU VATICAN<br />
L'union dss Eglises<br />
Rome 3 janvier.<br />
Dans la lettre quCdl adresse aux délégués<br />
apostoliques d'Orient, le Pape annonce ia con-<br />
damnation <strong>de</strong> l'écrit du prince Max <strong>de</strong> Saxe.<br />
Sa Sainteté éniumère toutes les erreurs théo-<br />
logiques et historiques <strong>de</strong> l'artiiole publié dons<br />
la revue Rome et l'Orient, et invite les délé-<br />
gués à .empêcher les erreurs <strong>de</strong> se répandre au<br />
milieu <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> l'Oriiant.<br />
Le Pape annonce enfin que l'auteur <strong>de</strong> l'ar-<br />
ticle, qui l'écrivit inconsidérément mais <strong>de</strong><br />
bonne foi, a réprouvé ses erreurs et a déclaré<br />
s© soumettre au Saint-Siège.<br />
<strong>La</strong> démission du Nonce à Vienne<br />
Rome, 3 janvier.<br />
Le Journal d'Italie s© dit en mesure <strong>de</strong> con-<br />
firmer que Mgr Granit© di Betaont©, nonce à<br />
Vienne, a adressé une lettre au Pape pour lui<br />
offrir sa démission pour causa <strong>de</strong> santé.<br />
D'après le même journal, Pi© X a répondu<br />
en reimareiaint le nonce <strong>de</strong>s services qu'il a<br />
rendus à l'Eglise ; il accepte sa démission et<br />
lui confirme ses sentiments <strong>de</strong> bicnveililance.<br />
ik REPUBLIQUE POU<br />
LE RECORD LIE LÂ T. S. F.<br />
Londres, 3 janvier.<br />
Le Cedric, paquebot d© la Compagnie White-<br />
Star, vient d'établir lie record <strong>de</strong> la télégra-<br />
phie sans fil 'en communiquant en .même temps<br />
avec les <strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong> l'Océan Atlantique.<br />
C'est la première fois que ie fait est réalisé,<br />
au dire même <strong>de</strong>s diraoteurs <strong>de</strong> la Compagnie<br />
Marconi, et il l'a été sans l'emploi d'aucun<br />
appareil nouveau ou spécial.<br />
Lo Cedric possè<strong>de</strong> une installation i<strong>de</strong>ntique<br />
à celle <strong>de</strong>s grands paquebots ; il y en a cent<br />
actuellement qui ont la même et l'opérateur<br />
a probablement été favorisé par les conditions<br />
atmosphériques exceptionnelles qui lui ont<br />
permis d'atteindire <strong>de</strong> la même longitu<strong>de</strong><br />
l'Angleterre et l'Amérique.<br />
Il faut noter en outre que 1© message a été<br />
transmis <strong>de</strong> nuit et l'on a déjà remarqué que<br />
l'obscurité facilita les communications à<br />
gran<strong>de</strong> distance ©t double presque la portée<br />
<strong>de</strong>s appar eils.<br />
<strong>La</strong> Santé <strong>de</strong> l'Enmereur îrançois-Josepû<br />
Vienne, 3 janvier.<br />
Suivant las 'Communiqués officieux, l'empe-<br />
reur a passé une nuit tranquille ; dans la ma-<br />
tinée, il a expédié les affaires d'Etat.<br />
Dans l'ento.uirag.e du souverain,, on assure<br />
qu'il n'y a nullement lieu <strong>de</strong> s'inquiéter <strong>de</strong><br />
l'indisposition <strong>de</strong> l'empereur, qui consiste en<br />
un coryza et une légère Irritation du larynx.<br />
On ajoute que les mesures dis précaution<br />
toutes spéciales que le conseiller docteur<br />
Kerzl prend ©n oe moment s'expliquent par 1©<br />
fait du refroidissement dont l'empereur a<br />
souffert il y a trois ans dans <strong>de</strong>s circonstances<br />
semblables et qui .amena chez le souverain un<br />
fort catarrhe.<br />
Depuis ce temps, lia monarque est resté très<br />
exposé à ces sortes d'aff>ections.<br />
Franc ois-Joseph, qui doit toutefois gar<strong>de</strong>r la<br />
Chambre pendant plusieurs jours, prolongera<br />
son séjour à Schcenforurai; il n'assositera pas au<br />
grand bal <strong>de</strong> la cour du 10 janvier.<br />
Les Anarchistes<br />
Les anarchistes assassins <strong>de</strong> Houndstitch. —<br />
Bataille sanglants. — Siège d'une maison<br />
Londres, 3 janvier.<br />
<strong>La</strong>s lecherches <strong>de</strong> la police au surjet <strong>de</strong>s as-<br />
sassins du quartier <strong>de</strong> -Hoondstitch se pour-<br />
suivaient <strong>de</strong>puis plusieurs semaines.<br />
Cette muit, plus do 700 'policiers, appuyés par<br />
<strong>de</strong>s trompes, ont leintouiré le district die Houn«3s-<br />
titcih, où l'on avait <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> croire que<br />
s'étaient cacbés les assassins Peter The Paim-<br />
ter et Fritz.<br />
Elflie a pau à peu resserré le cercle, puis ©Hé<br />
a fait évacuer les maisons voisines da l'immeu-<br />
ble suspect.<br />
<strong>La</strong>s soupçons étaient fondés ; à peine les <strong>de</strong>r-<br />
nières dispositions éta'ietnt-elias prises que <strong>de</strong>s<br />
coups <strong>de</strong> feu partaient <strong>de</strong> la maison cernée ;<br />
une véritable bataille s'engageait ; revolvers<br />
et carabines se mirent <strong>de</strong> la parti© ; un ser-<br />
gent <strong>de</strong> la Sûreté tomba blessé à la poitrine<br />
par une balle i<strong>de</strong>ntique à celles employées par<br />
les assassins.<br />
Au bruit d© 'la fusilla<strong>de</strong>, un détachement d©<br />
scots-guards arriva <strong>de</strong> la Tour-<strong>de</strong>-Londmes<br />
pour ai<strong>de</strong>r la police.<br />
11 était 11 h. 45 ; une foule immense se pres-<br />
sait sur le lieu du ccanîlit, mais les agents ne<br />
permettent à personne d'approcher.<br />
Des lignes <strong>de</strong> police barrent toutes les rues ;<br />
ou voit <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong>rrière les chcmiinées <strong>de</strong><br />
tous les bâtiments enviironnanis ; ii semb.'e<br />
impossible que les auarchistes puissent s'é-<br />
chapper, mais an prévoit qu'au <strong>de</strong>nruier mo-<br />
ment, les malfaiteurs se sntei<strong>de</strong>ronit.<br />
Les assassins occupent la chombr© à icou-<br />
oher <strong>de</strong> l'étage supérieur d© l'édifice ; les<br />
agents ont démoli quelques hangars, près d'u-<br />
ne brasserie, afin d© mieux surveiller la mai-<br />
son .<br />
Un cordaMaier,, qui est monté sur le toit<br />
donananit sur la chambre à coucher, a reçu<br />
<strong>de</strong>ux coups <strong>de</strong> revolver, <strong>de</strong>nt un a traversé ses<br />
vêtements.<br />
Les agents ont fait <strong>de</strong>scendue 1© cordonnier,<br />
qui a déclaré qu© la chambre contenait ciniq<br />
hommes, qui l'ont terrorisé.<br />
Les policiers occupent la maison <strong>de</strong> l'autre<br />
coté die la nue, et tisneinit ties fenétreis sur les<br />
persodiiaies qail se montrent à la lain&tpe <strong>de</strong> ta<br />
mEunsardie.<br />
Il y a, dit-on!, plusieurs anarchistes ; <strong>de</strong>s dé-<br />
tachements <strong>de</strong> troupes sont postés sur un© po-<br />
sition élevée, d'où ils pourront fusiller les as-<br />
sassins s'ils essaient d© s'échapper.<br />
A midi 50, la fusilla<strong>de</strong> continu© ; on a en-<br />
tendu sept coups do fusil et <strong>de</strong> revolver en<br />
un© minute.<br />
L'agent <strong>de</strong> la Sûreté Chesham a été légère<br />
ment blessé par un coup d© feu tiré d\iine mai<br />
son.<br />
Des renrforts d'agents <strong>de</strong> police continuent â<br />
arriver ; <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s écossais sont places aux<br />
<strong>de</strong>ux extrémités <strong>de</strong> Sydney-Street et tirent,<br />
dés que les assiégés se montrent à la fenêtre.<br />
Le cadre <strong>de</strong> la fenôtme est démoli : M. Wins-<br />
ton-Churchill, ministre <strong>de</strong> rintérieur, est sur<br />
les lieux.<br />
Londres, 2 heures.<br />
Deux compagnies d© gar<strong>de</strong>s écossais avec<br />
un canon à tin 1 rapi<strong>de</strong> sont en route pour<br />
Sydney ^Street ; la maison assiégé© est aotuell-<br />
lèment eai flammes ; les pompiiars arrivent et<br />
mettent les pompes en batteaiie.<br />
Londres, 3 heures.<br />
L'incendie fait <strong>de</strong>s progrès rapi<strong>de</strong>s ; les as-<br />
siégés sont montés sur le toit, Us tirent sur<br />
les soldats et sur la police.<br />
De fortes explosions se font entendre dans<br />
lia maison ; trois canons viennent d'être ame-<br />
nés par l'artillerie montée.<br />
Bqueuse au Maroc ; eCfie ajoute<br />
B est inutile d'expliquer longuiement<br />
qu'une teffiie eutenta limitée à l'Asie n'aurait<br />
pour nous aucune valeur.<br />
En Asie, noius serions en- face <strong>de</strong> la Rus-<br />
sie, à laquelle nous avons reconnu en Perse<br />
sa sphère d'intérêts écoinomiques et politiques;<br />
nous nous sommas mâsefpvés ie droit dTuin che-<br />
miin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> raccord et rien da plus..<br />
Si la Rroissie défigurait ainsi le sens <strong>de</strong> ses<br />
conveimtions, édile agirait contre la bonne Coi. »<br />
Même mécontentement chez le pangerma-<br />
niiste Tsegîichc Rundschau.<br />
Paris, 3 janvier.<br />
Le Temps reçoit <strong>de</strong> son, corresipondant à<br />
Berlin les curieux renseigueinients qui suÈ-<br />
vcmt sur les carnseries <strong>de</strong> Postdam, qui au-<br />
raient été un véritable traquierniard où une fois<br />
d© pCros la Russie se serait laissé prendre.<br />
Vccci qjuelques intéressants renseign©-<br />
îmeots qui me parviennent die bonne .source et<br />
auxquaîB la Novoie Vremia donne un intérêt<br />
d'aotualiité :<br />
« Les premières conversations <strong>de</strong> Postdam<br />
eurent lieu entre M. do ICiiKlIerten-Waechtea* et<br />
M. Saeeooî ; reutretiein ne semblait avoir<br />
rien da solienmeî, ni da définitif ; on causa<br />
aboudaimment avec confiance et avec entrain<br />
sains jeter tous les mots dans la balance dli-<br />
plomatiique.<br />
» Ou s'occupa <strong>de</strong> la Perse, on se fit beaucoup<br />
d© pnomesses.<br />
» Le leudlemaiiu se lut M. <strong>de</strong> Bethmianu-Holl-<br />
weg qui causa ; 1© ton. fut bien différent ; lie<br />
chancelier, dit-on, remercia gravement <strong>de</strong>s<br />
paroles importantes éobaugées la vellù», en<br />
prit acte, en se féliaitant <strong>de</strong> cette nouvelle<br />
amélioration dans les rapports <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays,<br />
M. Sasonof un peu surpris reaulra à Saiût-<br />
PétersbouTg, comptaut peut-être qu© le temps<br />
et les é vénements attén/ueraiianit <strong>de</strong>ux^nêmies<br />
l'importance qu'il sentait coniîusémeut exces-<br />
sive da cette première démarche diplomati-<br />
que.<br />
Le caleuil était inexact ; après quelques<br />
semaines <strong>de</strong> silence, M. Sasomorf vit airiiver<br />
chez lai le comité <strong>de</strong> Pourtalès ; il s'agissait<br />
d© confirmer officiallamemt les paroles jetées<br />
dans la première journée d'époniiiiiement à<br />
'Posfcdlam.<br />
M. Sasonof s'exécuta ; ensuite vint la<br />
séance du Beichstag avec la discours <strong>de</strong> M.<br />
<strong>de</strong> Bethmianin-Holilweg ; lies journaux ont per-<br />
mis <strong>de</strong> suivre <strong>de</strong>puis la marche d© l'affaire. »<br />
Lonidirias, 3 janvier.<br />
On envisage lai sans émotiion- le procitaiin. en-<br />
voi <strong>de</strong> ia note nusse^allemandia, où M. Saso-<br />
uaf doit d'après un télégramme récent dp'<br />
cionieiS.pondant du Times résumer les résultats<br />
<strong>de</strong> l'entrevue <strong>de</strong> Postdam.<br />
Oepand;anit,parm îles détaills d'aillerurs sujete<br />
à caution, que contenait ce télégramme, daux<br />
points causent dans las cercles bien informés<br />
un êtoaanement qui s'était déjà produit au ietn-<br />
<strong>de</strong>miaàn <strong>de</strong> l'entrevue d© Postdam.<br />
Il s'asit die i'eingagement que ia Russie sem-<br />
ble avoir pris <strong>de</strong> construire à ses frais l'em-<br />
branchement KlianikinrEagdad.<br />
On n© voit pas .ici comment la gouvernement<br />
nussa entend oanciBter avec la défense <strong>de</strong> ses<br />
intérêts comnieraiaux en Perse la construction,<br />
d'un embranchement qui ne saunait profiter<br />
qu'au commerce aHemanid.<br />
D'autre part, on est également surpris ourrasques <strong>de</strong> plui© et <strong>de</strong> nei-<br />
ge se sont abattues sur divers points du dé-<br />
partement, provoquant un© nouvelle crue <strong>de</strong><br />
la Marna et d© ses affluants.<br />
<strong>La</strong> température s'est brusquement refroidie<br />
dans l'après-midi ; la oeige tombe par gibou-<br />
lées.<br />
Grenoble, 3 janvier.<br />
<strong>La</strong> neige tombe en aboudanc© <strong>de</strong>puis hier<br />
matin sur Gremobi© et la région,<br />
Peraxigman, 3 janvier.<br />
Une nouveKe bouirrasqu© da neige s'est<br />
abattue sur le haut département ; <strong>de</strong>s viltagas<br />
sont Moqués, notamment oe3sui d© Porté dont<br />
les habitants mauqiuieint d© vivres.<br />
Le préfet a pris <strong>de</strong>s mesures pour ravitail-<br />
ler las hafoutenfe.<br />
Sur mer<br />
Marseille, 3 janvier.<br />
Un foTimiMabl© ouragan -nord-ouest s'iest dé-<br />
chaîné, ce matin, sur notre ville et les etnvi-<br />
rons.<br />
<strong>La</strong> température est brusquement <strong>de</strong>scendu©<br />
à 3° au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> zéro sur la côte.<br />
Au large, la mer est démonté© ; tous les cour- i<br />
riiars sont en rctaral ; il y a <strong>de</strong>s bateaux qui<br />
sont attendus <strong>de</strong>puis trois jours < on craint !<br />
<strong>de</strong>s sinistTes.<br />
<strong>La</strong> .misère <strong>de</strong>s pêcheurs bretons<br />
Paris, 3 janvier.<br />
MM. Le ©aïl et Plouzamê, députés du Finis-<br />
tère, ont écrit au mi&ntotoe <strong>de</strong> fe. marimie pour<br />
lui signaler la misère <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> pê-<br />
cheurs, notamment du sud dtu Finistère, par<br />
suite <strong>de</strong>s vloilentias iternpêitas qui n'ont cessé,<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux mais, <strong>de</strong> séviT sur îles côtes brë-<br />
tannes.<br />
Quelques-iuins <strong>de</strong>s p&cheuirs omrt perdu louir<br />
embanicatian ou une parti© d© teur. matériel ;<br />
d'oiutrias ont fait <strong>de</strong>s pertes d'engins <strong>de</strong> pêche<br />
et da filets. A Audlame et à Poulzgoaizec, no-<br />
tamment, plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mille filets à raie,<br />
mouillés en mer et entraînés par l'ouragan,<br />
n'.ont pu être retrouvés.<br />
Les députés du Finistère damandieirt au .mii-<br />
nistne <strong>de</strong> déposer unie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédits <strong>de</strong>s-<br />
tinés -à venir en ai<strong>de</strong> aux 'pêcheurs bretons si<br />
durement éprouvés.<br />
Aéronautique<br />
33K "J?KÈBJES WBIGHI rLAlDENÏ<br />
New-Yiorti, 3 janwar.<br />
On saS -truie lias frères Wright ont intenté un<br />
procès à l'Aéro-Oorporation Company, <strong>de</strong><br />
New-York, organisatrice du meeting <strong>de</strong> Bel-<br />
inonrtr-Park.<br />
<strong>La</strong> cause est actueMement pendante <strong>de</strong>vant<br />
le tribunal <strong>de</strong> New-York, qui sera appelé à se<br />
prononcer bientôt.<br />
On se souvient <strong>de</strong>s faits qui ont motivé 1©<br />
procès : les fràres Wright, forts <strong>de</strong> leurs bre-<br />
veta, voûteront toiteridar© l'entrée d'appareils<br />
européens teai Amérique ; Pauihan ©t Farmian<br />
furent viotianes <strong>de</strong> leurs vexations ; Glanh<br />
Curtlss, lui aussi, eut maiiliie à partir avec<br />
eux.<br />
Afin d© déci<strong>de</strong>r les aviateurs européens,<br />
qui ne voiuliailant pas venir à B©imon.t-Park<br />
sans avoir toutes les garanties contre les re-<br />
\wiidooatioinis <strong>de</strong>s Wright, l'Aéro-Goriporatian<br />
alla trouver les daux Wright, qui <strong>de</strong>mandè-<br />
rent 125.000 francs pour ne pas user d© laurs<br />
droits.<br />
Un acooTid fut conclu ; les frères Wright re-<br />
çurent tes 50,000 fr. avant le meeting <strong>de</strong> Bel-<br />
mont-Poirk ; ils <strong>de</strong>vaient toucher les 75,000 fr.<br />
restant si les résultats financiers <strong>de</strong> l'entrepri-<br />
se étaient satisfaisants.<br />
D n'en fut rien ; il y eut un million <strong>de</strong> dé-<br />
penses oointre 940,000 francs d© recettes; l'Aéro<br />
Gorporatiioni refusa donc <strong>de</strong> payer les 75,û(X)<br />
fraocs.<br />
Les Wright firent valoir qu'un© clause du<br />
traité indiquait que les dépenses du circuit <strong>de</strong><br />
BélmoDit-Park n© <strong>de</strong>vaient pas dépasser 625,000<br />
francs et qu'iis étaiiemt donc en droit <strong>de</strong> ré-<br />
clamer ce qui leur revenait.<br />
On ne sait si les Wright auront gain d©<br />
cause .maiis Popiiniou publique leur est nette-<br />
ment défavorable.<br />
LES FUNÉRAILLES DE M0ISAKT<br />
New-Oiniiôams, 3 janvier.<br />
Les fuméraStes da Moisaut ont eu lieu avec<br />
une grandie sioùeuniilté.<br />
Parmi les oo-uronnies on remarquait came<br />
<strong>de</strong> ÏAé-no-Gliub <strong>de</strong>s Etafe-Unis, d'Angleterre et<br />
<strong>de</strong> France.<br />
EES-OBSÈQUES DU LIEUTENANT DE CâpMOST<br />
Versailles, 3 janvier.<br />
Ce miatilni, a eu lileu à l'hôpital miMAair© la<br />
iavée du corpis du lieutenant <strong>de</strong> Oauimout.<br />
Après unie court© cérémonie, la corps est<br />
parti en touaigonhautomobile' ponir Paris.<br />
L'administration gâte tout c© qu'elle touche t<br />
aimai, dans beaucoup <strong>de</strong> communes, l'ordon-<br />
nateur exigeait que les vieillards et les infir-<br />
mes vinssent à son domicilie retirer <strong>de</strong> ses<br />
mains les bons d'assistance qui leur étaieinit<br />
alfloués. .<br />
Nous empruntons à la Vie municipale, <strong>de</strong><br />
M. Daure. la note suivante, qui met bien les<br />
choses à point :<br />
Depuis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, nous recevoms<br />
fréquemment <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nos abonjiés<br />
nous consultant sur la queatoin <strong>de</strong> savoir<br />
pourquoi ia signature <strong>de</strong>s bons mensuels est<br />
attribuée à l'ordonnateur <strong>de</strong>s bureaux d'as-<br />
sistance et nous signalant en même temps les<br />
abus les plus imtoléirableis au sujet <strong>de</strong> la dis-<br />
tribution <strong>de</strong>s bons. Depuis un mois, <strong>de</strong>s lettres<br />
da cette nature se trouvent dans chacun do<br />
nos courriers, et un d© nos correspondants<br />
nous signai© i'attitudo particiUilièTcment odieu-<br />
se d'un ordonnateur qui s'ingénia à humilier<br />
les malheureux obligés <strong>de</strong> se rendre chez lui<br />
pour retirer las bons mensueilis.<br />
Nous savons <strong>de</strong>puis longtemps quels abus<br />
ee produisant au sujet da la distribution <strong>de</strong>s<br />
bons d'assistance aux viéilards, aux infirmes<br />
et incurables bénéficiant <strong>de</strong> la loi du 14 juillet<br />
1905. et nous avons personnellement fait les<br />
efforts les plus pressants pour arriver à y<br />
faire mettre un terme. Non seulement nous<br />
avions indiqué dans notre numéro du 8 no- j<br />
vembre 1908 un moyen pratique d'atténuer<br />
l'importance dia ces abus, mais nous n'avons<br />
pas été étranger à l'intervention d© parle-<br />
rn.entair.es qui, par <strong>de</strong>ux fois, ont questionné<br />
à la tribune M. le ministre <strong>de</strong> l'intérieur, dons<br />
la réponse a été chaque fois satisfaisante :<br />
Dans la séance du 28 novembre 1908 (VOMT<br />
Journal officiel du 29 novembre, Chambre <strong>de</strong>s<br />
députés, page 2733), M. le ministre <strong>de</strong>s finan-<br />
ces. IntSircmpant M. <strong>de</strong> Gailhard-Bancei, dé-<br />
clarait qu© la distribution <strong>de</strong>s bons au « dn-<br />
micUie personnel » <strong>de</strong> l'ordonnateur n'était<br />
pas régulière. Mais 1© député d© l'Ardèche,<br />
poussant plus loin ses exigences, s'exprimai*<br />
eu ces termes :<br />
« Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le sous -secrétaire d'Etat<br />
d© donner l'ordre à ses préfets d'exiger que<br />
lias maindats soient distribués à la mairie, qui<br />
est le siège naturel du. bureau d'assistance ».<br />
Et M. ie sous-secrétaire d'Etat à riutéricur<br />
lui répondait :<br />
a <strong>La</strong>s observations <strong>de</strong> notre ooSlègu© sont<br />
.iusitiûées et je donnerai <strong>de</strong>s hnslmctions dans<br />
Ha seins qu'il indique ».<br />
Dans la séance <strong>de</strong> la Chambre du 23 novem-<br />
bre 1909, <strong>de</strong>s précisions encore plue formelles<br />
furent apporiéeis :<br />
A M. Diuciaux-Monteii, qui rappelait les cn><br />
gagements ci-<strong>de</strong>ssus en ces termes :<br />
« M. 1© ministre <strong>de</strong> lintérieiur <strong>de</strong>vait pren-<br />
dr© <strong>de</strong>s mesures pour que les secours aux<br />
vieillards et aux infirmes fussent distribués,<br />
non pas au domicile d© l'ordoinuateur, maris<br />
dans la maison qui appartient à tous, dans la<br />
mairie, qui est la maison <br />
3 lieu.!-,-... sauf le wwiwu.<br />
I"<br />
sev<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
MERCREDI 4 JANVIER 191f<br />
1 r^&œszœsLm2&tâia!œ^*-:'œœ; =2t<br />
t,A NEURASTHÉNIE<br />
T q Neurasthénie se manifeste, le plus ha-<br />
wh,oilpment par un état do dépression go-<br />
££2c caractérisé surtout par <strong>de</strong> <strong>La</strong> lassi-<br />
tu<strong>de</strong> dans les membres, <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au<br />
ÎS V d(mle"urs"Tces douleurs sont surtout res-<br />
r^ues à la tète, aux reins à la nuque<br />
niais elles peuvent aussi affecter tout autre<br />
siège et être ressenties dans toutes les par-<br />
ties du corps ou dans les organes profonds :<br />
le Neurasthénique, en im mot, peut souffrir<br />
<strong>de</strong> partout.<br />
Aussi le Neurasthénique se plaint-il cons-<br />
tamment, faisant le désespoir <strong>de</strong> son entou-<br />
rage, et cependant aucun <strong>de</strong> ces organes<br />
n'est atteint, ce qui a fait donner à ces ma-<br />
la<strong>de</strong>s le nom <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s imaginaires.<br />
Pourtant, le Neurasthénique souffre, tl<br />
souff re même à tel point que certains ne re-<br />
culent pas <strong>de</strong>vant le suici<strong>de</strong> ; cest assez<br />
dire que la neurasthénie est une maladie<br />
et une maladie que l'on doit traiter autre-<br />
ment que par le mépris.<br />
Los causes les plus ordinaires <strong>de</strong> la neu-<br />
rasthénie sont les chagrins, les revers, les<br />
.préoccupations <strong>de</strong> toute sorte, le surmo-<br />
nape, etc. Ce sont là les causes occasionnel-<br />
les ; quant à la cause réelle, aujourd'hui<br />
bien connue, elle rési<strong>de</strong> dans un état <strong>de</strong> fa-<br />
tigue, <strong>de</strong> faiblesse <strong>de</strong> la substance <strong>de</strong>s cen-<br />
tres nerveux. Il semble donc que s'il était<br />
possible d'avoir une préparation, un ali-<br />
ment capable <strong>de</strong> régénérer et <strong>de</strong> fortifier<br />
cette substance nerveuse, on seraiit en me-<br />
sure <strong>de</strong> guérir cette redoutable maladie qui<br />
a causé tant <strong>de</strong> ruines et fait tant <strong>de</strong> mal-<br />
heureux.<br />
Eh bien, cette préparation, ce remè<strong>de</strong><br />
existe, c'est le NEURIGENOL.<br />
Sous r influence du Neurigénol, les Neu-<br />
rasthéniques voient disparaître rapi<strong>de</strong>ment,<br />
en en supprimant la cause, les symptômes<br />
qui leur ren<strong>de</strong>nt la vie insupportable.<br />
D 1 ' T. H.<br />
Lè Neurigénol se trouve dans toutes les<br />
pharmacies et au dépôt général : Droguerie<br />
Pharmaceutique <strong>de</strong> la Gare, CO, rue Bavard,<br />
<strong>Toulouse</strong>. Prix : 4 fr. 50 (joindre 0 fr. 60<br />
pour le port). Franco par 6 flacons.<br />
il, <strong>de</strong> la dyspepsie, <strong>de</strong> l'insomnie et<br />
Circulaire épiscojpale<br />
Monseigneur PEvêque adresse au clergé die<br />
Fon diio'èse une letitie circiilair© pour lui laine<br />
cominaître'les résultats <strong>de</strong> l'examen <strong>de</strong>s jaunes<br />
prêtres et fixer l'itinéraire <strong>de</strong> la tournée pas-<br />
torale 'pour l'année 1911.<br />
Cette tournée comprend une partie <strong>de</strong> lar-<br />
rcudiissement <strong>de</strong> Millau et l'arrondissement <strong>de</strong><br />
Saimrt-Âfftnique.<br />
Elle commencera le 2 mars, quatrième di-<br />
manche <strong>de</strong> Carême, jour où Monseigneur TE-<br />
yôque doit arriver à Aguessac.<br />
Le 7 avril, Sa Gramnew neutre à Ro<strong>de</strong>z peur<br />
y célébnaT la Semaine sainte et las fêtes <strong>de</strong><br />
Pâques.<br />
Le 30 avril, second dimanche après Pâques,<br />
Momseig'neiuir commence à Vabres la second©<br />
partie <strong>de</strong> la tournée et aie vient à Rodiez 1<br />
13 mai.<br />
Le 24 mai, veille <strong>de</strong> l'Ascension, ta. troisième<br />
partie <strong>de</strong> la tournée s'ouvre à Salies-Guram et<br />
ee termine le 2 juin, jouir <strong>de</strong> retour <strong>de</strong> Monsei-<br />
gneur à Rodiez.<br />
RODEZ. — Conseil <strong>de</strong> guerre. — Dams raa<br />
<strong>de</strong>iriniière audiance, le conseil <strong>de</strong> guianre du 16e<br />
corps d'armée, présidé pair M. Dion, colonel<br />
au 81° die lijgne, a eu à stefïmer fluor l'affaire sui-<br />
vante :<br />
Jean Durand, 26 ans, né à Sauit-Martin-<strong>La</strong>-<br />
îan<strong>de</strong> (Cantal), soldat au 122e <strong>de</strong> ligne', en<br />
garnison à Ro<strong>de</strong>z, voyageant isolément d'un'<br />
corps à iuin autre, déserta.<br />
Durand, oui était défendu par M° Sauma<strong>de</strong>,<br />
a été oondiaimné à <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> prison.<br />
En cour d'appel. — Dans son audience du<br />
30 décembre, la troisième chambre <strong>de</strong> la cour<br />
d'appel <strong>de</strong> Montpellier a statué sur l'affaire<br />
suivante :<br />
G.eamaiiine-Eugénie-Ro.sail:ie Oanabasse, épou-<br />
se <strong>La</strong>pait©, âgé© <strong>de</strong> 27 ans, ménagère à Mil-<br />
l'am, rue Louis-Blanc, 18, était condamné©, ]©<br />
16 inovembne <strong>de</strong>irniier, par le tribunal correc-<br />
tionnel <strong>de</strong> Millaiu, à 100 francs d'aman<strong>de</strong> avec<br />
siwisDs poiuir coups et blessures volontaires sur<br />
sa fille légitime.<br />
Sur appel du ministère public, lia cour ré-<br />
formant la décision dies premiers juges, a con-<br />
itaimime la prévamie à un mois d© prison sans<br />
sursis.<br />
MILLAU. — Femme brûlée vive. — Le 1er<br />
janvier, à <strong>de</strong>ux heures d© l'après-midi, me<br />
1 ©yrollerie, un© vieille femme iinlïinme, Mm©<br />
veuve Rascal, laiisisé© seule quelques instants<br />
eut, samis doute, besoin d© se lever et tomba<br />
sur lie poêle, qui était ar<strong>de</strong>nt. Ses habits s'era-<br />
•lulammareimt.; on la trouva étendu© sur lie" par-<br />
quet, les lèvres carbonisées, les ©ils rôtis, pres-<br />
que tout le corps tuméfié.<br />
M. l'abbé Anribat, vicaire à Saint-Martin ac-<br />
courut et, au milieu <strong>de</strong> la foule affolé* <strong>de</strong>s<br />
crus et <strong>de</strong>s pleurs qui emplissaient la cham-<br />
bre il put administrer à la pauvre martyr©<br />
1 extrema-cineiian.<br />
Mm© vetuye Rascal expira à huit heures du<br />
SOT, et, saur le même palïer, .presque à la mê-<br />
me ncuro-, s'éteignait diojncament une jeun©<br />
femme <strong>de</strong>puis longtemps mala<strong>de</strong>, Mme So-<br />
l<strong>de</strong>r.<br />
maiin. Cet audacieux valeur est <strong>de</strong> la commu-<br />
ne d© Pescadoires et liabite dams 1» voisinage<br />
du champ où il a été surpris.<br />
Une amen<strong>de</strong> bien méritée lui sera icortaime-<br />
ment inrtigée. Cela, peut-être, lui aenivia <strong>de</strong><br />
leçon.<br />
SAINT-GERY, — Répression <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s. —<br />
M. Berty, commissaire d© police à Gahoirs, a<br />
prélevé," vendredi matin, chez les laitiers, épi-<br />
ciers et boulangers do Saint-Géry et <strong>de</strong> Vers,<br />
<strong>de</strong> nombreux échantillons, qui ont été scellés<br />
en présence <strong>de</strong>s persan/nes intéressées. Ils se-<br />
ront envoyés au laboratoire régional aux Uns<br />
d'analyse.<br />
L'escroc <strong>de</strong> Limogne. — D'après le signale-<br />
ment damné, l'escroc d© Limogne serait passé<br />
à Saint-Giéry lia soir du vol.<br />
U est entré chez M. Qureival, limonadier, a<br />
onze heures et <strong>de</strong>rnie du soir. Il s'est fait ser-<br />
vir successivement <strong>de</strong>ux calés froids et un<br />
morceau <strong>de</strong> pain, 11 aurait, a-t-il dit, manqué<br />
lo train, et une affaire urgente l'appelait à<br />
OahoTs le soir même.<br />
Impru<strong>de</strong>nce. — Le jeun© <strong>La</strong>ur, âgé <strong>de</strong> onze;<br />
ans, dont 1© père est fermier chez M. Rey, no-<br />
taire et maire d© Saint-Géry, s'est brûlé la S-<br />
gur© ©t les maints em mettant le feu à <strong>de</strong> la pou-<br />
dire, qu'il avait placé© sur mie table. Les brû-<br />
lures, sans être graves, seront langues a<br />
guérir.<br />
LABASTI DE-MU RAT. — Conseil municipal.<br />
— Le conseil municipal s'est réuni mardi 27<br />
décembre, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M Alayrao,<br />
maire.<br />
Etaient présents : MM. Aiayrac, d© Gamy,<br />
Brugalièires, Vayssières, Andirieu, Miathaly et<br />
<strong>La</strong>gor<strong>de</strong>. Absents : MM. ûalrnon, Ooldéfy, Dor-<br />
<strong>de</strong>mnes, Ro.uqu'ié et Lugiam, excusés,<br />
M. le maire expose au conseil municipal que<br />
l'adjudication <strong>de</strong>s droite d© i>la©e qui a eu lieu<br />
1© dimanche 11 décembre 1910 n'a donné au-<br />
cun résultat sur la plus petite mise à prix aa-<br />
tosisé© par le cahier <strong>de</strong>s charges. U y a donc<br />
lieu pour sauvegan<strong>de</strong>r les intérêts <strong>de</strong> la com-<br />
mune die necciurir à uira autre mo<strong>de</strong> da percep-<br />
tion <strong>de</strong>' ces droits.<br />
Le conseil après avoir délibéré est d'avis <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à M. la préfet <strong>de</strong> porter les droits<br />
dta hall© par vole <strong>de</strong> régi© pour uin© durée <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux aminées à partir diu 1" janvier.<br />
Ont signé le procès-verbatl tous les membres<br />
présents,.<br />
M. la maire donne oommunicatiomi à l'assem-<br />
blée d'une lettre coniceipaant 1© presbytère. Le<br />
conseil donne acte à M. 1© maire <strong>de</strong> la carnmu-<br />
miciatiom <strong>de</strong> cette latine, accepte da payer lies<br />
frais d'expertise s'élevant à 851 francs 62 et<br />
autorisa M. le receveur municipal à encais-<br />
ser le montant <strong>de</strong> ia somni© sait 3,180 fr. 50.<br />
Ont signé tous les membres présents.<br />
SAINT-FELIX. — Emigration. — D'.ume en-<br />
quête faite dans le canton dKj Fi-grai© (Est), il<br />
résralîte qiue près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s jeunes gens<br />
inscrits sur las tableaux <strong>de</strong> recensement <strong>de</strong> la<br />
classe d© 1910 seront visités par les conseils<br />
<strong>de</strong> révision da la Seine.<br />
Comme on 1© voit, la problème d© l'émigra-<br />
tion n'est pas encore résolu. Que <strong>de</strong>vienniemt<br />
à Paris tous ces jeunes gens ? Combien en<br />
©st-il à l'heure actuelle die cas déracinés dont<br />
les bras sont imaotifs et inutiles, dont 1" effort<br />
est vain, dont la bonne volonté n'a pas d'em-<br />
ploi et qui seraient <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> ri-<br />
chesse pour le pays et pour eux-mêmes s'ils<br />
étaient encore dams leur village natal qu'ils<br />
ont eu lia folle <strong>de</strong> quitter.<br />
Les domestiques d© nos campagnes ont die-<br />
puas quélqiu© temps une situation, tout à fait<br />
privilégiée. D'abord on en trouve très peu<br />
Aussii,,qjuieiq,ue6":uns gagnent jusqu'à 000 francs<br />
par an 1<br />
Pour enrayer la crise économique qui me-<br />
nace notre agriculture, il faut <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>n-<br />
ce oambatir© l'émigration. Pour cela, il est<br />
nécessaire que l'Etat ren<strong>de</strong> obligatoire l'en-<br />
seignement agricole et postiscoiair© pour tous<br />
jusqu'à 10 ou 17 ans. Ainsi sera comblée cette<br />
énorme lacune, ce gouffre béant qui sépare<br />
1 école du régiment. Ainsi sera arrêté l'exo<strong>de</strong><br />
d© nos campagnes vers les villes.<br />
CAHORS. — Nouvelles militaires. — Ecole<br />
H instruction. — Le général commandant le<br />
L» corps d'armée a autorisé la création, à<br />
Cahors, d'une école d'instruction spéciale<br />
pour MM. les officiers <strong>de</strong> la- réserve et <strong>de</strong> l'ar-<br />
mée territoriale. Les cours commenceront 1©<br />
jeudi 26 janvier. <strong>La</strong> tenue militaire sera facuL-<br />
complément qui auraient<br />
i iiutentaon <strong>de</strong> prendre un comman<strong>de</strong>ment dans<br />
a troupe <strong>de</strong> manoeuvre viendront en" tenue<br />
S^S?" avec sabFe- n esA signalé à MM. tes<br />
S^^SSS ^F^ment aux pregram-<br />
théorique, une publication<br />
militaire, intitulée « Bulletin <strong>de</strong>s Réserves »,<br />
loi? '^i W J lwUul \ G*, chef <strong>de</strong> bataii-<br />
fPwf^ I- 8 Jeg^mi territorial d'infanterie<br />
à ' 3, ua \ dlS Bourbon), publication <strong>de</strong>s-<br />
« ?° ,t P 3 *^ 1,e ' s ^reesés dans l'exécution<br />
im,i travail personnel et à entretenir la va<br />
UT professionnelle <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> réserve<br />
au uaue du 4 novembre 1910, le général Bru-<br />
nea.u, commandant la 33» division d'infainte-<br />
rêt , r, < ?î1> i î L ofi^ na!é , aux O0!r P s aotifs te ha "t inté-<br />
rêt patno iique et recommandé que cette publi-<br />
oielfd<br />
à , ,a , .^nnaissanc^ <strong>de</strong>foSt<br />
SM? lt<br />
3 . «amplement. Ceux-ci trouveront s m<br />
- - (Gommumiqué <strong>de</strong> la Place.)<br />
z ^r*! . S»<br />
rue StaSe! 32 ' 1 ; U)ŒB OaufiBere»,<br />
Publications <strong>de</strong> mariages. — Pipmv., TTH„I,<br />
Phiue ^^Œ^»^<br />
d'hotel<br />
Mar<br />
éomil riagas. — Ernest Moieau et fiArvr««t.^<br />
ssiion<br />
Lôomit-inéOoTit,9. *-~»wu c Georgett©<br />
vew'Hiaïrorv 0 ^ ^ professii<br />
•«ta SJTAV ' il am8 ' celiibataure, hospice • Ma<br />
.TM Rastélis, sans procession, VCUTC Ëuffiii<br />
rue <strong>de</strong> VUniversité, 2 Maïg^Se^An,<br />
56 ans, hospice<br />
ans,<br />
îSSî' f 3 " 18 PTO'fession;<br />
Atexondï© Pruniéras, sans oraf,pi=isin,n<br />
^ Gausserès, 1 jour, rue Natiomaie, 32<br />
,?* EZEI -S. — Voleur pincé. — Jeudi (W,,!<br />
38 décembre un, vol d'un assez grand SZ<br />
^^ mi qr^emm <strong>de</strong> lialage, au prefSco<br />
V» M. Frédéric Massip. L'auteur <strong>de</strong> ce vol a<br />
w aurtiiis pair une personne <strong>de</strong> la localité<br />
bii+T Mn ' ep ' lt ou w ©ou'pait les choux et las metl<br />
sur sa charrette,<br />
et S; ^.; , ' at 'ioin, n'est pas <strong>de</strong>s plus élogieuses,<br />
Il ao .1 If 10 P remii «r larcin qu'il commet<br />
».o© se gêne pas pour aller vendre en foiro<br />
.. couper<br />
a Mnnij dans m 0,|l:lmjp fK) ,ur ^ répons© il,<br />
/eponidu .aflliirmativement<br />
RëiD9îte «les tabacs<br />
M. Ce préfet i<strong>de</strong> Lot-et-Garonne vient <strong>de</strong> »rendre<br />
ran arrêté fixant l'ouverture <strong>de</strong>s l-lTttalsona <strong>de</strong> la<br />
xéccf.te <strong>de</strong>s tatoacs die 1,910 et tes taux d;s détihetB.<br />
Les taux <strong>de</strong>s déciliets à allouer, pour les tabacs <strong>de</strong><br />
la aéooBte <strong>de</strong> 1S10, est fixé comime suit, savoir : o 00<br />
<strong>de</strong> feuMes |p. 100 ïx>ur la variété Paraguay ; o 40<br />
<strong>de</strong> teuillee ip. 100 pour la variété Anxiac.<br />
<strong>La</strong> réception <strong>de</strong>s tabacs <strong>de</strong> la réicoite <strong>de</strong> 1910 com-<br />
memeera au magasin <strong>de</strong> Tomàetas, le 6 janvier 1011;<br />
au magasin da .Maimani<strong>de</strong>, le 5 ; au magasin d'Ai-<br />
guMon, le i; au magasin <strong>de</strong> Damazan, Je 4.<br />
Les o«mtttii.n,Es seront ampeaiéag à Livrer, tans in-<br />
terruption, tlaais l'ordre indiqué ci-£irirès :<br />
MACASm DE TONNEINS<br />
Première commission. — E-cliantiflaons, le 6 jan-<br />
vier ; porte-graines, île 7 janvier ; Olairac (Part.),<br />
les 7, 9, 10 janvier ; <strong>La</strong>ipaiiai'ie, le 10 janvier; Saint-<br />
Gay.ramd, Je 10 janvier ; V.i'lleton, les 11 12 13<br />
janvier ; Varès, les 13 et 14 jaiavi* ; Gratelowp, le<br />
14 janvier ; FanifiJet, du 10 au 23 janvier ; Tonneins<br />
du 23 janvier au 6 février ; Fauguerciaes, du 7 au<br />
15 lavrieir ; TaiOiIeiiourg, d,n 15 au 91 lévrier.<br />
Deuxième commission. — Porte-graines, le 7 jan-<br />
vier.<br />
Le aias, du 7 au 14 janvier; Oallcmges, du 16 au 25<br />
janvier ; <strong>La</strong>gruère, du 23 au 23 janvier; Ssiinte-Mar-<br />
tlie, les 30 et 31 janvier ; Saimazan, le 1er février;<br />
Sainte-GemmeiM. <strong>de</strong>s 2 et 3 février ; Grézet-Caiva-<br />
gnan, le 4 ifévrter ; Eougion, le 4 février ; Sénestis<br />
du 6 an lil février ; Gonilaud, du 13 au 18 lévrier ;<br />
Giau'miow, 'du 20 au 24 février ; Saint-iPieirre-<strong>de</strong>-Ko-<br />
garet, du 25 au 27 janvier.<br />
MAGASIN D'AIGUILLON<br />
Echantillons, le 4 janvier : porte-graines, le 5 jan-<br />
vier.<br />
Ctairac (partie), du 5 au 9 janvier ; Saint-Btien-<br />
ne-<strong>de</strong>-Fo'ugè.re, le 9 janvier ; Fcngrave, le 10 jan-<br />
vier Temofie, le 10 janvier ; '<strong>La</strong>ffitte, du 11 au<br />
10 janvier ; Granges, le 10 janivier ; Mourran, du<br />
16 au ai janviOT ; Galapian, le aï et 25 janvier :<br />
MCnipezat, le 25 janvier ; SaintiSandies, le 25 jan-<br />
vier ; Lnga.rrigue, du 25 au 27 janvier ; Aiguillon,<br />
du 27 janvier au 18 février ; Oleiimant-Deissaus, le<br />
8 lévrier ; Port-Sainte-Marie, du 18 au 23 février j<br />
àicoilo, les 23 et ai février ; Dazeas, le ai février.<br />
MAGASIN DE DAMAZAH<br />
EolianUiMons, le 4 janvier; porte-graines, le 5 jan-<br />
vier; Salnuaurent, les 5 et 6 janvier; Monheurt,<br />
due au 10 jaxnrter; Briuc.h, les 10 et il jonvier; Puch<br />
du 11 au 19 janvietr; Saint-Léger, du 19 au ai jan-<br />
vier; Saint-Pierre-<strong>de</strong>-Buzet, le 24 janvier; Razimet,<br />
du 21 au, 24 janvieir; Dainazan, dm 25 au 27 janvier;<br />
FeuigaroCias, du 27 au 30 janvier.; Tliouars, las 30 et<br />
31 janvier; Montesquieu, le 31 janvier; Buzet, les 31<br />
janvier et l" février.<br />
MAGASIN DE MARMANDK<br />
Première commission. — EoliantMilons, Je 5 jan-<br />
vier; porte-graines, le 0 janvier; Beauipuy, du 7 au<br />
12 janvier; Saint-ParcloTix, du 12 au 19 janiver<br />
Fourques, du 19 au 27 janvier-. Longue-ville, du 27<br />
janvieir.au 2 lévrier; lîiraïc, diu 2 au 113 lévrier; Vira-<br />
zeil, du 11 au 18 février; Puyanialan, ie 18 lévrier;<br />
Marman<strong>de</strong> (part.), du 20 au 27 février.<br />
Deuxième commission. — Porte-graines, le 0 jan-<br />
vier ; <strong>La</strong>gupie, du 6 au 10 janvier ; Jusix, du 10 au<br />
14 janvier; Saint-iMartin-Petit, du M au 19 janvier;<br />
Meiiîhan, du 20 janvier au 2 lévrier; MontpouiUan,<br />
les 2 et 3 février; MarceOlus, les 4 et 6 février-, Saint-<br />
Sauveur-dis-MeiUian, le 7 lévrier^ Oasteanaud, les<br />
et 9 léivxier; Duras, les 9 et lOITévTier; Couthures,<br />
du 11 au 15 février; Sainte-'BazeilIle (part.), du 15 au<br />
27 février.<br />
Troisième commission. — Maranan<strong>de</strong> (part.), du<br />
3 au 0 février; Sainte-BazeiMe (.part.), du 10 au 20<br />
février; Saint-Pierre-<strong>de</strong>-Léivigna'C, les 20 et 21 fé<br />
vrier; Partliaillain, les 2.L et 22 février; Auriac, le 23<br />
lévrier; AHilenTians, le 23 février; Mauvezin, le 23 fé-<br />
vrier; Moustier, le 23 février; Monteton, le 23 fé<br />
vrier; I>évi'gnae, le 23 février; Co'cumont, le 2-i fé<br />
vrier ; Gaujac, du ai au 57 lévrier. ,33<br />
AGEN. — Contributions indirectes. — Un<br />
concours pour le suïrnnimérariat <strong>de</strong>s oomtri-<br />
buitiioms imidiiiTectes aura lieu à Agen, le 2 mous<br />
9e faine inscrire avant le 12 janvier.<br />
L'organe municipal accuse. — L'organe mu<br />
niicipal se décida oa matin à parler du petit<br />
scandai© qui a éclaté dans um, service muai!<br />
«ipal, celui- <strong>de</strong> l'octroi. Renchérissant même<br />
SUIT ses confrères républicains, l'ongan© muni<br />
copal donme le nom dm coiujpable.<br />
Vor.cii (l'ailfteiuirs comment il s'exprime :<br />
« Lo recevwuir en questioin est M. Mo déiste,<br />
que la régiuilairité do sa, vie paraisKaiit <strong>de</strong>voir<br />
miattre auidlassius do tout souroeon, d'inidéliica-<br />
te-see et qui jouissait d© ia confiance absolue<br />
<strong>de</strong> «es chefs.<br />
» Ponurtaut, les détourmemiemts commis par ;<br />
lui s'ér,èverviii©nt à urne somme importante, sat,-<br />
périnurc, dit-on,, à dieuix miifle francs, et ils re-<br />
manteral'emt à pimsiouirs aiiinées.<br />
«Miodlest© opéraiikinonn a-t-on. diit,pilns sipéicfia-<br />
lemenit. sur les taxes perçues sur les vins à<br />
l'onitrée d© la. ville, et il s*anram,g©aàt par dies<br />
artiinoes <strong>de</strong> conuptabllcté à déguiiscr si adirioi.te-<br />
ment ses frau<strong>de</strong>s riiii/eiUies avaient échappé jus-<br />
qu'ici, à la sMTvpiCfl/ainice diu contrôle.<br />
» En attendant la sanction, qui interviendra<br />
lorsiTu© l'cnqu'ête sera terminé©, nous croyons<br />
pruidient et sage d© laisser i'affaûna suivre- tram-<br />
quillamant -son- coiurs. »<br />
Education officielle. — Un prêtre, q«e son<br />
âge renidiaiit aussi digne do respect qui© son ca-<br />
ractère, traversant sanmedli soir 31 décembre la<br />
pta.ee dm P.aiih, a été îKniiirsuivi par les imsiuilites<br />
d'une banido d© petits palissons sortant die. l'é-<br />
cole laïque. Voilà, à n'en pas douter, 1© fruit<br />
<strong>de</strong> la morale et die l'éduoniiion. officielles.<br />
<strong>La</strong> voyoucratie fait, on 1© voit, dies progrès.<br />
Vol. — M. Oaubet, <strong>de</strong>meurant ru© Saint-Jean,<br />
n " 1, est venu se plaindre à la police que du-<br />
rant la nuit do dlmanob© à lundi, un malfai-<br />
teur s'était ilntrodmit dune son. aprioricinient et<br />
A la gendarmerie. — Notne tirés symiiathlque '<br />
Bidfjudaiiiit <strong>de</strong> gieiwliuirmeirie, M. Baimiard, \ieiit<br />
do se voir décerner la médaiill© militaire.<br />
Nous sommes .heiuroux d'adiressar égalemenrt<br />
mes Kliaitalioins à MM. Arabeyre, gendarme<br />
en relirait© au Poasage-d'Aftan, ; Ohoiubard, cm<br />
letmaùte è Agea, qui vieinmemit d© ae.cevoiir la<br />
im&mc distinatioin.<br />
Vol <strong>de</strong> bijoux. — Dimanche soir, entre neuf,<br />
et dix heumas, pondant que Mlle TelssomnioT,<br />
artiste lyrioue au concert Richelieiu, près d©<br />
la gane, était sur scène, on a volé dans sa<br />
chambre, mua <strong>de</strong>s Ramipiarta^Saiinte-Foy, trois<br />
mille flancs d© bijoux enfermés dans une ar-<br />
moire, notamment un sac à maiin en or d'urne<br />
valeur do 1800 finames, un coliietr, un© boiua-t©<br />
©n or, plus un billet d© 50 f rainas.<br />
Dans la mâm© soirée, on a dérobé ù Mlle<br />
Gracieuse Gabarnus, ru© <strong>de</strong> Cailles, sept ba-<br />
guas en or, dieux chaîmies et un louis <strong>de</strong> 20 fr.<br />
Lies objets soustraits sont estimés à 500 francs<br />
enivirou.<br />
Plainte a été portée ù la police.<br />
MAP.MANDE. — M. Soussial va interpeller.<br />
— M. SoussiaL, démrjté da Maraiandie, a dépo-<br />
sé une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'Interpellation sur la politi-<br />
que d© l'iarrondiissiamanrt.<br />
Cette mouiveUo a mois aussitôt en ébulliition<br />
certains bonnets du cru.<br />
Eh 'quoi ! M. Soussial oserait manter à la tri-<br />
bune du Pa.lais-Bourbon î<br />
Ah bah 1<br />
Il paraît, oepiandaïut, quia la nouvelle est bien<br />
exact©.<br />
A Da reutrée, M. Soussial rompra une lame©<br />
avec le gouvernement,<br />
L'événiemenit ne sema .pas dépourvu d'inté-<br />
rêt.<br />
L'incendie <strong>La</strong>mat et Monteil. — 1© foyer est<br />
toujours ar<strong>de</strong>nt au rez-<strong>de</strong>-chanisBé© du maga-<br />
sin incendié <strong>La</strong>mat ©t Monteil.<br />
En prévision da toute explosion, M. le Maine<br />
a fait extraire 1© carbumo die calcium. M. Ex-<br />
pert, ©ntirepTiencur, a 'pracéd© à cet enlèvement<br />
délicat.<br />
MIRAMONT. — Incendie. — Un incendie<br />
dont les causes sont incanniuies s'est déclaré<br />
dimanche, I e ' janvier, vers huit heures du soir,<br />
dams rimmeuble <strong>de</strong> M. Rouzet, dit Roi-lin, sli-<br />
tué route da <strong>La</strong>i\ r eirgue. ,<br />
Les pertes sont couvertes ,par un© assuriaincie.<br />
CONTAUD. — Mouvement <strong>de</strong> la population.<br />
— Pendant l'aunée 1910, on a enineglstiré à l'é-<br />
tat civil d© la oommume <strong>de</strong> Gontaud 23 décès,<br />
13 naissances et 5 mariages.<br />
M ON F LA N Q UIN. — Droits <strong>de</strong> plaçage. — Les<br />
diroiits da plaçoige <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> MonSamquin<br />
ont été ad&ngés à M. Stand père, pour la som-<br />
me <strong>de</strong> 2.225 franicis, pendant daux années, du<br />
I e ' janvier 1911 au 31 décembre 1912,<br />
N A-r. — Au barreau. — Nous apprenons<br />
qwie M. Maumlee Loré, licencié cm, droit., ûls dia<br />
M. Lc-uis Noré, négociant à Nérac, a été ins-<br />
ciit comme avocat • stagiaire au bairaeau d©<br />
Nérac.<br />
A prop.os d'un vol. —- M. Rouy, sielllier à Né-<br />
Tac, s'était cru victiima d'un toi <strong>de</strong> foin, dams<br />
la journée d© dimanche.<br />
Or, l'enquête faite pair 1© commissaire da po-<br />
liica a démontré qu'il n'y avait là qu'un© sim-<br />
ple «miauir et M. Rouy a iretiiné sa plainte.<br />
Abattroir. — Il a été abattu pendant le mois<br />
<strong>de</strong> déœmihre pour la oansomïmatiom <strong>de</strong> Nérac :<br />
18 bœufs, 2 vaches, 88 veaux, 43 mauitoms,<br />
12 agmieaiux, 73 poancs, produisant un droit da-<br />
boitage <strong>de</strong> 243 fir. 50.<br />
Démographie. — Le bumeau <strong>de</strong> l'état civil a<br />
eniregistré peindant le mois <strong>de</strong> décembno :<br />
5 maisisainoBS (2 garç-onB et 3 filles), 1 mariage<br />
et 11 décès.<br />
Le Prix du pain. — !<strong>La</strong> taxe officielle du paim<br />
est fixée, pour 1© pain icô, à 0 fr. 35 le kilo<br />
LAVARDAC. — Taxe officielle du pain. —<br />
Du 25 décembiia 1910 au 7 janvier 1911 inclus,<br />
lia pain sera taxé : Pain su <strong>de</strong>ssus die 2 k. 500,<br />
0 35 le kilo ; paim, <strong>de</strong> 2 (k. 500 et au-<strong>de</strong>ssous,<br />
0 36 le kilo. .<br />
CASTELJALOUX. — Le ventre <strong>de</strong> Castelja-<br />
loux. — 11 a été abattu, pour être livré à la<br />
ccinsammatlon cia notre ville, pendant l'an<br />
né© 1910 :<br />
150 bœufs pesant 105.000 kilos ; 694 veaux,<br />
1.094 moulons, 1.130 agneaux, 218 porcs, pesant<br />
23.750 kilos.<br />
Oies et canards gras, 3.075 kilos.<br />
Il a été également consommé 5.983 hectt. 28<br />
<strong>de</strong> vin.<br />
Ecrivez, greffier, cette réponse, dit le juge ;<br />
et quels étaient ces trois ï — M. 1© curé, mol,<br />
et — Eh bien, ce troisième ? — Le chien. »<br />
Ceci est consigne dans le procès-verbal, mais<br />
pu rabaissement du magistrat.<br />
A Brignemont, M. l'abbé Fis ne faisait pas<br />
la classe, mais un© auoiemin© religieuse, reti-<br />
rée à Brignemont, donnait <strong>de</strong>s leçons aux en-<br />
fants l'un après l'autre, quo M. 1© curé gardait<br />
sans rien, enseigner.<br />
Donc, point d'école illégale ; aussi M. 1©<br />
juge d'instruction a-t*l rendu <strong>de</strong>ux ordonnan-<br />
ças <strong>de</strong> non-lieu contre ces <strong>de</strong>ux excellents prê-<br />
tres qu'avait assisté d© ses conseils M 0 Teullé,.<br />
ancien bâtonnier, toujours prêt à la défense<br />
<strong>de</strong>s intérêts ©t <strong>de</strong>s diroiits à la conscience cltré-<br />
tienue.<br />
Nous mous inclinions avec respect <strong>de</strong>vant<br />
MM. les curés <strong>de</strong> Pelleport et d© Brign©momt,<br />
qui n'estimaient pas trop taire pour sauver<br />
<strong>de</strong>s âmes d'enfant d© leur sacrifier souvent<br />
jusques à dix heures par jour.<br />
Les magistrats n'hésiteront pas, sans doute,<br />
au lieu d'appeler sur leurs têtes une condam-<br />
nation sévère, à soUiaiter pour eux <strong>de</strong>s prix<br />
d© vertu.<br />
H. <strong>de</strong> R.<br />
AU GASPILLAGE<br />
«Teudi 5 Janvier<br />
Dernier jour <strong>de</strong> Distribution <strong>de</strong> nos<br />
PRÎMES ÉTRENNES<br />
SAINT-BARTHÉLÉMY. — L'égalité à Saint-<br />
Barthélémy. — Le lundi 19 décembre, notre<br />
vffiuè eut lias honneurs d'un « charivari ». Les<br />
« artistes » qui priment pairt au tapage défi<br />
làrant dans toutes les rues, sans que persomine<br />
soingeât â les inquiéter.<br />
Le len<strong>de</strong>main, au son du tambour, M. 1©<br />
Maine faisait annoncer que les menifesta<br />
tions étaient interdites et qu'on verbaliserai!<br />
contre quiconque taxmibierait la repos public.<br />
Ah ! Bia bon billet !... Qui diouc, <strong>de</strong>ipuis lors,<br />
a cueilli <strong>de</strong>s procès-verbaux ?... Sans compter<br />
quia, dés la pmemier soir, les broyants persoe>-<br />
miagies avarient été vus et reconnus pair 1© pre-<br />
mier magistrat <strong>de</strong> SaïmtJBajrthélemy et un au-<br />
tre représentant <strong>de</strong> la loi.<br />
N'insistons pas. A quoi bon, d'ailleurs ?<br />
Chacun, ici, sait à quoi s'en ternir.<br />
Toutef ois, il nous siéra permis <strong>de</strong> 'rappeler<br />
qu'il y a dieux ans un amrêté fut pris -par M. lie<br />
Maine pour interdire toute imom'ifiestaii'On ci-<br />
vile ou meligiieusia. Pourquoi donc m'a-i-o.n pas<br />
appliqué cet arrêté ?... M. le Main© ferait preu-<br />
e d© franchise s'il -déclarait mue son ukase n©<br />
visait que les processions et las sorties d© la<br />
fanfare Saintie-Céciiile. Voilà, cemtes ! beaucoup<br />
d'honneur pour les eatholiqiues et pour uos<br />
musiciens, mais cela n'établit pas que nous<br />
vivions sous le régime <strong>de</strong> l'égalité !<br />
Oarcas-<br />
Clargue<br />
Postes et télégraphes<br />
Ont été nommés surnuméraires à<br />
sonne, M. Liginoni ; à Narbomne, MM.<br />
et Roiuanet,<br />
NAREONNE. — Tentative <strong>de</strong> vol. — Diman-<br />
che soir, vers huit beures, la dame- Marie Mou-<br />
lins, 48 ans, domiciliée ru© Mosaïque, passait<br />
sur le quai Victor-Hugo, portant un petit sac<br />
a main, lorsqu'elle fut interpellée par un In-<br />
dividu qui lui dit : « Donnez-moi le sac 1 »<br />
.Saisie d© frayeur, la dame Moulins s© préci-<br />
pita vers la maison la plus proche en criant<br />
au secours ; c© que voyant, Thomme ©n ques-<br />
tion prit la fuite.<br />
Les agents d© la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> nuit se mirent<br />
aussitôt en campagne, mais ils nie purent rien<br />
découvrir.<br />
D'après la dame Moulins, l'individu serait<br />
do petite taille, maigrie, barbe rasée, costume<br />
sombre, coiffé d'une .casquette nota et parais-<br />
sant âgé <strong>de</strong> 30 à 35 ans.<br />
On a découvert um individu sur lequel pè-<br />
sent <strong>de</strong> graves soupçons, et l'on attend une<br />
confrontation avec la dame Moulins pour sa-<br />
voir à quoi s'en tenir.<br />
Violences. — Avant-hier au soir, cours Mira-<br />
beau, <strong>de</strong>s violences légères ont été exercées<br />
par M. Joseph B..., sur la personne d'un habi-<br />
tant <strong>de</strong> la ville. Procès-verbal a été dressé.<br />
Trouvailles. — M. Mimait, coiffeur, a trouvé<br />
un poïtomoirunaàe contenant un© certaine<br />
somme.<br />
— <strong>La</strong> fillette Marguerite Pauquet, rue Louis-<br />
Blanc, a trouvé un portemonnaio contenant<br />
dos chapelets.<br />
Les chiens. — Le jeun© Piquemal, âgé <strong>de</strong><br />
10 ans, a été mordu par un chien. Le proprié-<br />
taire <strong>de</strong> l'animal a été mis en <strong>de</strong>meure <strong>de</strong><br />
fournir un certificat.<br />
M. le Maire joue au « Puzzle »<br />
11 y a unie grosse question dont la munici-<br />
palité d© Toulous© est fort embarrassée ; une<br />
question qu'on agite <strong>de</strong>puis longtemps à la<br />
mairie et autour do la mairie ; un© question<br />
qui <strong>de</strong>vait venir à l'otrdr© du jour <strong>de</strong> la <strong>de</strong>r-<br />
nière séance du conseil municipal et que nous<br />
attendons encore : celle du déplacement <strong>de</strong><br />
l'Ecole vétêrimata.<br />
,On a déjà montré toi-même, les désastreu-<br />
ses conséquences financières <strong>de</strong> ce projet ;<br />
ce n'est point là una d© ces petites affaires<br />
qu'on solutionne en cinq sec, comme par<br />
exemple le vote du budget, car tant d'intérêts<br />
publics et privés sont mis en jeu par o© dépla-<br />
cement <strong>de</strong> l'Ecole vétérinoime, qu'il conviient<br />
d'y regar<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>ux fois avant d'imprimer un<br />
mouvemeint à um© aussi .gran<strong>de</strong> masse <strong>de</strong> ma-<br />
çàmnariieV<br />
Et pourtant le temps passe. L'agrandisse-<br />
ment <strong>de</strong>s voies d'aacès da la gare et l'achè-<br />
vement dos travaux entrepris dans ce but sont thèm^ ohloro-anéraio.<br />
subordonnés au déplacement d© .l'Ecole veto- |<br />
rinaire, qui arrête encorne l'exécution du pian.<br />
On a construit, voilà <strong>de</strong> longs mois, un pont<br />
<strong>de</strong> bois sur la voie ferrée, passerelle provisoire<br />
mais qui menace fart <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir définitif.<br />
Tout .cela, parc© que l'Ecole vétérinaire ne se<br />
déplace pas. ' '<br />
A quoi <strong>de</strong>vons-nous donc attribuer ces len-<br />
teurs administratives ?<br />
Nous avons, eu, ces jours <strong>de</strong>rniers, le mot<br />
<strong>de</strong> l'énigme. C'est un aveu officieux du marta<br />
<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
<strong>La</strong> qiestioni n'a pas été posée au conseil mu-<br />
nicipal, parc© que M. 1© mata ne sait pas en-<br />
*x*re où il pourrait bien construire la future<br />
école.<br />
la chose pourirait pniratta-e î&lïuiteusiB, daims<br />
toute outré vil!© que <strong>Toulouse</strong>, Chez nious, oe<br />
léger contre-temps est dans l'ordre <strong>de</strong>s choses<br />
qui arrivent.<br />
Nous pourrions même ajouter que nous n'en<br />
avons pas vu arriver d'autres <strong>de</strong>puis plusieurs<br />
années.<br />
Mais, disons tout© la vérité ; M. le mata<br />
s'était préoccupé <strong>de</strong> placer l'Ecole vétérinaire<br />
quelque part, seulement il a mieux aimé n©<br />
pas nions parler d© l'endroit ; il lui a paru,<br />
au <strong>de</strong>rnier moment, si singulièreiment choisi<br />
cet. endroit 1<br />
M. le maire voulait construire l'Ecole vétéri-<br />
naire à l'exirémité <strong>de</strong> l'allée <strong>La</strong>fayette prolon-<br />
gée !<br />
On sait r«ue le déplacement <strong>de</strong> l'Ecole a pour<br />
but le prolongement <strong>de</strong>s allées à travers 1©<br />
quartier Marengo, et, par suite, l'embellisse-<br />
ment <strong>de</strong> ce quartier.<br />
Hé bien ! à l'extrémité <strong>de</strong> la ligne du pro^<br />
lougement projeté, quelque part sur le plateau<br />
<strong>de</strong> Marengo, notre administration municipale<br />
avait décidé qu'on, installerait l'Ecole. Ce se-<br />
rait magnifique. On y monterait comme on<br />
monte au Trocadéro ou à MadisornSquare.<br />
Du centre <strong>de</strong> la viâle on aurait ta perspective<br />
<strong>de</strong> ce monument fastueux consacré à la gloire<br />
<strong>de</strong>. la science vétérinaire. De telle sorte que la<br />
ligne <strong>de</strong>s allées, avenue, .place et rue <strong>La</strong>fayet-<br />
te, se terminerait, à ses <strong>de</strong>ux extrémités, par<br />
<strong>de</strong>ux établissements zoologiques, l'un édifié<br />
à l'usage <strong>de</strong>s animaux domestiques, et l'autre<br />
à celui' <strong>de</strong>s oies <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> : 1© Capitol©.<br />
L'idée parut géniale en son temps à M.<br />
Serres. Lui, dont T ingéniosité em, matière d©<br />
voirie munie ipale dépassait celle <strong>de</strong> M. Hau&s-<br />
marun. et <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Pontich, lui qui avait créé<br />
un style à <strong>Toulouse</strong>, ce style tortueux <strong>de</strong> ia<br />
rue die Metz, à laquelle il a laissé son nom,<br />
©t le stvle non moins tortueux <strong>de</strong> la rue du<br />
<strong>La</strong>nguedoc, terminée par le Palais <strong>de</strong> Justice.<br />
Car la municipalité Seinres n'ayant pu y finir,<br />
y faisait aboutir sa voie principale.<br />
Hé bien ! pour marcher toujours dans la<br />
même voie, pour travailler selon lo même<br />
etyla, il fallait que l'allée <strong>La</strong>fayette prolongé©<br />
aboutît à un monument.<br />
Gomme il n'y en avait pas, on décida d'en<br />
construire un : la nouvel!© Ecole vétérinaire.<br />
Et voilà pourquoi la futur© grand© voie <strong>de</strong>vait<br />
se tiarminar en ouldc-sao.<br />
On en, avait décidé ainsi, lorsque quelqu-uin,<br />
du ton ie plue calme du monda, fit remarquer<br />
à nos édiles ce qu'un tel projet avait <strong>de</strong> alu-<br />
pi<strong>de</strong> et da liameutablemieut idiot.<br />
Ce partoiïie<br />
i-ropriétair© ©n, a été informé 1© leni<strong>de</strong>- Ijtari, avait dérobé un* somme d© 80 francs.<br />
Deux Non-Lieu<br />
<strong>La</strong> justice était <strong>de</strong>puis quelque temps sur<br />
les délits pour arriver à saisir les coupables<br />
<strong>de</strong> daux eriimes qui avaient jeté un© perturba-<br />
tion profon<strong>de</strong> dans 1© canton d© Cadaurs.<br />
11 s'agissait <strong>de</strong> temuie d'écoles illégales : gen-<br />
darmerie, juge <strong>de</strong> paix, pa.rqiuet, instruction,<br />
sans compter las pouvoirs d'en haut, tout<br />
avait été mis ©n branle pour d'abord avoir le<br />
ooxips du délit et, ©n second lieu, poursuivre<br />
les ooaipablas.<br />
. Les coupables ont été faciles à découvrir ;<br />
ils me se ea-cibaieint pas. C'étaient M. l'abbé Ha-<br />
ta'vlie, curé <strong>de</strong> Pelleport, ©t M. ïabtoé Fis, curé<br />
<strong>de</strong> Rrignieanont.<br />
Qu'on fail ces prêtres pour attirer ainsi con-<br />
tre eux l'action <strong>de</strong> la justice î<br />
Us faisaient l'école ; oeta, ils Vont reoomnu ;<br />
ils la faisaient aux enfants <strong>de</strong> leurs paroisses<br />
pour les Instruire ot, en môme temps, les éle-<br />
ver, c'iast-à-diir© les conserver chrétiens.<br />
Mais étaient-ils en règle avec la loi ?<br />
Après toutes les enquêtes, après l'instruic-<br />
tian, le juge a constaté qu'à Pelleport M. l'ab-<br />
bé Bataille donnait <strong>de</strong>s répétitions aux en-<br />
fants, mais les recevait l'un après l'autre.<br />
Toutefois, M. le juge crut à un moment tenir<br />
le corps du délit ; Il <strong>de</strong>mandait à un. gamin<br />
<strong>de</strong> dix ans appelé on témoignage : Oomniien<br />
6tàez-vonLs quiunid M. te curé vous donnait la<br />
leçon î — Nous étions trente, répond l>em
MERCREDI 4 ,TÀNVIBiT* 1911<br />
M PB S TSF TONIQUE<br />
VIN GÉNÉREUX ET QUINQUIN<br />
VIOLET FRÈRES, ÏEUW (Pyr.-OrJ.<br />
«s». ~nrhinin IIIIIMW<br />
Elfe.<br />
Lia. — Courant, ICO; proclrain, 100; 4 premiers,<br />
93; 4 <strong>de</strong> mars, 91<br />
Colza. — Courant, 04 75; prochain, 05; 4 premiers,<br />
08; 4 <strong>de</strong> mars, 05 50.<br />
AiLcoals. — Courant, 51 75; prochain, 52; 4 pre-<br />
miers, 52 50; 4 <strong>de</strong> mars, 53; cote officielle, 50 76.<br />
Sucres. — Courant, 30 75; prochain 30 S75; 4 pre-<br />
miers, 31 125; 4 <strong>de</strong> mars, 30. 50; roux cuites, 27 75;<br />
xaïfiué3, 04.<br />
MARCHE DE LA VILLETTE<br />
Du 3 janvier.<br />
Veaux. — Amenés 135 ; vendus 135.<br />
Prix extrêmes. — 1 60 à 2 50.<br />
Vian<strong>de</strong> nette. — Ire qualité, 2 44; 2*, 2 20 ; 3*. 1 90.<br />
Poids vif. — ire qualité. 1 -16; â*. 1 32; 3', 1 05.<br />
Verne. — Bonne.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du 3 janvier.<br />
On cote : Par 100 kilos. Blés du pays,<br />
52 75 a 23 Ir.; DaimiK!, 20 25; Redwinter, 20 25; Pia-<br />
ta, sur 3 <strong>de</strong> mars, 20 25.<br />
Farines. — Pleurs du haut pays, 40 fr. les 100 W-<br />
LOS; supérieures, incotces.<br />
Sons. — Gros., 15 à 16 50; ordinaire, 12 75; repasse<br />
fine, 15 à 10 ir.; Fanatises ordinaires, 14 Ir.; Mata.<br />
13 M sur 3 do janvier, 12 75 logés.<br />
Maïs. — Mata blanc, 18 E0; Roux Mata, disponi-<br />
WLe, 16 50 il 16 75; CinquanUni, 18 50. les 100 kilos<br />
nus, pris à bord.<br />
..Avoines. — Grises Poitou, 20 75 â 21 fr.; Bretagne<br />
grises, 20 25; noiaies, 20 75; liSbau, 16 25, pris à bord.<br />
Seigles. — Baltique, 17 50; janvier, 17 75.<br />
Oi-gw. — Pays, 18 fr.; Algérie, n fr.<br />
HAUTE-GARONNE Le Fousseret.<br />
Foire dite <strong>de</strong>s Etrennes. — Kotre foire mensuelle<br />
<strong>de</strong> décembre a été un peu compromise par la ri-<br />
gueur die la kimtpératuire ; juste au moment où ceux<br />
<strong>de</strong> loin auraient pu se mettie en route il tombait<br />
<strong>de</strong> la neige, et Je reste <strong>de</strong> la j unies a été très ri-<br />
goureux, voici ks cours pratiqués sur nos divers<br />
toiralls :<br />
Champs <strong>de</strong> foire. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 1.150 à l.sco<br />
francs ; bœufs <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> î.coo à 1 ICO fr va-<br />
ches <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> 800 à CCû 'francs ; bouviù'ions et<br />
ïenisses die six mois à un an, 420 francs • bouwil-<br />
tons et génisses <strong>de</strong> un à <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> 360 à 450 fr -c<br />
(hausse do £0 francs par paire) ; porcelets <strong>de</strong> trois<br />
mois, <strong>de</strong> 30 a 35 francs ; cochons <strong>de</strong> cinq à six mois<br />
<strong>de</strong> 46 à 50 francs ; moutons gras, <strong>de</strong> 40 à 45 francs!<br />
moutons molgres, <strong>de</strong> 32 à 35 trames ;br»*is grasses<br />
tte 3 Sa 40 Jrancs ; brebis maigres, <strong>de</strong> 28 à 30 francs'<br />
mules <strong>de</strong> huit mois, 7C0 francs ; mulets du même<br />
âge, <strong>de</strong> 4U> a 5C0 fa-ancs; chevaux, die soo â eoo fr •<br />
«teents, <strong>de</strong> 600 à 700 francs ; pouilaias, <strong>de</strong> 200 à 200<br />
franis.<br />
Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> brmcherie vendue .par kilo, Jioids vif.<br />
— Bœufs, 75 centimes ; vaches, 65 centimes • veaux<br />
» centimes ; moutons, 85 centimes • rorc frais'<br />
1 trace.<br />
Salé. — <strong>La</strong>rd, 1 Ir. S0 ; jambon, 2 fr. 25 ; sau-<br />
cissyns, <strong>de</strong> 4 50 à 5 franiics ; petite saucisse 2 fr •<br />
gpoisse <strong>de</strong> cochon, 90 centimes , graisse d'oie<br />
2 fr. 25 ; foios d'oies, 7 francs ; oies grasses dè<br />
1 90 à 2 flranc, le tout le kilo.<br />
Marché à la vcdaille. — Gros dindons pour le<br />
sailé, <strong>de</strong> US à 20 francs ; din<strong>de</strong>s grasses, <strong>de</strong> 14 à 16<br />
francs ; dindons et din<strong>de</strong>s maigres, <strong>de</strong> '.o à 14 fr. ;<br />
pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 50 à 5 francs ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à<br />
1 fr. 75 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 25 à 4 tr. 50 ; grosses pou-<br />
les, <strong>de</strong> 5 à 5 fr. &o ; pigeons, <strong>de</strong> l 50 à 2 fr. ; sui-<br />
vant .la grosseur , le tout la paire ; œufs, l fr. 30 la<br />
douzaine (en baisse).<br />
GitoioT. — Lièvres, <strong>de</strong> 6 à 7 francs ; lapins <strong>de</strong> go-<br />
renne, 2 fr. 25 ; laipins privés, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; la-<br />
pins pour îa reproduction, 2 fr. 50 ; perdreaux,<br />
2 fr. 50 ; palombes, 1 franc, le tout la pièce.<br />
Halle aux grains. — Blé supéTieué, <strong>de</strong> 21 50 à<br />
32 fromcs ; blé ordinaire, <strong>de</strong> 20 à 20 fr. 50, le tout<br />
les 80 kilos (haussa sensiKe) ; avoine, <strong>de</strong> 10 A 10 25 ;<br />
orge, 13 Dr. 25 ; maïs, 19 francs ; farine <strong>de</strong> maïs,<br />
19 fr. 50 ; mois nouveau, <strong>de</strong> 16 à 16 fr .50 ; fèves,<br />
<strong>de</strong> 17 25' à 17 fr. 50 ; seiigfe, 16 fr. EO ; pommes <strong>de</strong><br />
terre <strong>de</strong> Beauvais, 9 fr. 90, le tout lThectolitre ; re-<br />
passe, <strong>de</strong> 10 à 20 francs ; gros son, 17 francs, le<br />
tout, les 100 kilos ; pommes à <strong>de</strong>ssert, 40 centimes ;<br />
poires, 70 centimes, le tout ia douzaine ; châtai-<br />
gnes, 18 francs le sac.<br />
GERS<br />
Mte-Jourdaln.<br />
SSawché «lu 31 décamtore. — Voici les cours prati-<br />
flUéS :<br />
Marché a.wx grains.— Blé supérieur, <strong>de</strong> 21 à 21 25;<br />
mltodiji, <strong>de</strong> 20 50 à 21 ; ordinaire, <strong>de</strong> 20 50 à 20 75 •<br />
maïs, die 17 50 à 19 50 ; haricots, <strong>de</strong> 42 à 45 : fèves!<br />
<strong>de</strong> 10 à 17 ; «remette, <strong>de</strong> 12 à 13 ; vesces, <strong>de</strong> 22 à<br />
23 ; le tout l'hectolitre.<br />
Graines <strong>de</strong> trèfle, <strong>de</strong> 90 à 100 ; luzerne, <strong>de</strong> 140 à<br />
150 ; pommes die tcuire, die 1.2 à 13, le tout les 100 ki-<br />
los. Fourrages. — Foin, tte 4 35 à 5 ; sainfoin, <strong>de</strong> 4 à<br />
l> 75 ; luzerne, <strong>de</strong> 4 à ', 50 ; pallie, <strong>de</strong> 3 à 3 50 ; le<br />
tout les 100 kilos.<br />
Manche à la vcflaiSile. — Dindons gras, <strong>de</strong> 18 à 20;<br />
maigres, <strong>de</strong> 16 à 18 ; din<strong>de</strong>s graisses, <strong>de</strong> 13 à 16 ;<br />
maigres, <strong>de</strong> 10 à 13 ; oies grasses, d© 17 à 20 ; mai-<br />
gres, <strong>de</strong> 10 à 17 ; potfar<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5 ; poules, <strong>de</strong><br />
3 à h ; ptftfMe, <strong>de</strong> 2 75 â 4 ; chapons, <strong>de</strong> 9 & 10 ;<br />
pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 7 à 8 ; oainraids mulards, <strong>de</strong> 6 à 7 ;<br />
communs, <strong>de</strong> 4 à 6 ; pigeons, <strong>de</strong> 0 60 à 1 75; 1©<br />
tout la paire.<br />
<strong>La</strong>pins d'onnestiquies, <strong>de</strong> 1 23 à 2 la pièce,<br />
Œûûs, 1 20 ia douzaine.<br />
Samatan.<br />
Poire du 2 janvier :<br />
Les affaires ont été jtus actives et ;\ <strong>de</strong>s cours à<br />
la hausse, notaimment sur les pores gras.<br />
A la halte aux grains, cours sans changeraient<br />
avec tendance à la baisse, à 22 tr. Pnecto, <strong>de</strong>s nies<br />
fins. A la voIal'He, cotiirs toujours très élevés. Œuf*<br />
en baisse, à i fr. 20 la douzaine.<br />
Blé fin, <strong>de</strong> 22 à 22 50 ; gros, 21 ; avoine, 11 ; maïs,<br />
18 ; seigle, 16 ; orge, 12 ; fèves, 16 ; haricots, <strong>de</strong> 35<br />
ù 40 ; le tout rhectcaitre ; graine <strong>de</strong> luzerne, 130 ;<br />
die trèfle, 150 le kilo ; pommes <strong>de</strong> terTe, <strong>de</strong> 6 à 7<br />
l'hect. ; foin, 4 les 50 kilos ; sainfoin, 3 ; paille,<br />
2 50, le tout les 50 klilxis.<br />
Bœufs gras, <strong>de</strong> 75 à 85 ; vaches, <strong>de</strong> 60 à 70 ; veaux<br />
<strong>de</strong> choix, <strong>de</strong> 90 à 103 ; ordinaires, <strong>de</strong> 75 à 85 ; porcs<br />
gras, <strong>de</strong> 115 à 120 ; moutons gras, <strong>de</strong> 80 à 1«0 ;<br />
agneaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 125 à 130 ; le tout les 1C0 kilos,<br />
poids vif.<br />
Dindons, <strong>de</strong> 16 à 18 ; d'In<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 12 à 15 ; vieilles<br />
poulies, 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 3 à 4 ; poulets <strong>de</strong> grains,<br />
<strong>de</strong> 2 50 à 3 50 ; pinta<strong>de</strong>s, 6 ; cana>ids( 4, le tout la<br />
paire.<br />
Œufs, 1 20 la douzaine.<br />
TARN<br />
Alhl.<br />
Marché du 31 décembre.<br />
B!é,23 13; maïs, 14 75; pommes <strong>de</strong> terre, 6; châ-<br />
taignes, 12; fèves, 13 25; liarlcois, 27 50; pommes<br />
fruits, 8, le tout l'hectolitre.<br />
Foin, 0 60; luzerne, 7; charbon <strong>de</strong> bols, 10; bois à<br />
brûler, 2 20, le tout les 100 kilos.<br />
Truffes. 9 le kilo.<br />
Oies girasses et mortes, 2; canards, 2 30; dindons<br />
vivants, 1 50; poulies et poulets, 1 70; chapons, 2, le<br />
tout le kilo.<br />
Farine, Ire estampe, 48 62 ; 2e estampe, 47 62; 3e<br />
estampe, 46 62, le tout la baMe <strong>de</strong> 122 kilos.<br />
<strong>La</strong> douzaine d'œufs, 1 20.<br />
PAQUES A JERUSALEM<br />
Le Comité <strong>de</strong>s Pèleriinagies die Jérusalem<br />
(Pèlerinage Saint-Louis) organise, pour le<br />
puiintemips prochain, son wngit-quatmàrnte pè-<br />
lerinage en Terre-Sainte.<br />
Comme les années précé<strong>de</strong>ntes, les pèlerins<br />
aorcnit l'imaneaise avantage et la joie die passer<br />
la Semaine Sainte, Pâques et la semaine sui-<br />
vante à Jérusaùem. Pour aller en Palestàime et<br />
en revenir,ils suivront lMlinéraire le plus beau<br />
et le plus complet comprenant, les stations sui-<br />
vantes : Marseille, Naplets, Athènes, Constanti-<br />
noptte, Smyrne, Ephese, Rho<strong>de</strong>s, Beyrouth,<br />
M'Oiit-LAhan. Baalfoeclt, Damas, Tibéria<strong>de</strong>, Na-<br />
zareth, Mont-Carmel, Bethléem, Emmaùs,<br />
toute la Galilée et la Judée. Retour par l'E-<br />
gypte, Port-Saïd, Alexandrie, Le Caire, Mem-<br />
phis, Héiiopolis et le sanctuaire <strong>de</strong> Matarieh.<br />
De plus, pouir diminuer le trajet en mer,<br />
t'0'us lies pèlerins traverseront la Samarie en<br />
voiture et visitèrent Napiouse, le Tombeau <strong>de</strong><br />
Joseph, Le Puits <strong>de</strong> la Samaritaine, etc.<br />
Départ le 23 mars 1911, retour le 4 mai.<br />
Comme toujours, faculté <strong>de</strong> prolongation à<br />
Jérusalem ou en Egypte.<br />
Faculté <strong>de</strong> passer par Rome et <strong>de</strong> s'embar-<br />
quer à Naples.<br />
Par autorisation spéciale die Rome, tous les<br />
prêtres célèbrent la messe sur le beau navire<br />
qui transporte les pèlerins, sans aucun trans-<br />
bor<strong>de</strong>ment jusqu'à l'arrivée em Palestine.<br />
<strong>La</strong> date du départ étant très rapprochée,<br />
prière die <strong>de</strong>mandieir <strong>de</strong> suite le programme dé-<br />
taillé à M. le chanoine Pétard, secrétaire diu<br />
Pèlerinage <strong>de</strong> Jérusalem, 25, rue HumboMt,<br />
Paris XIV e (On peut aussi <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r le pro-<br />
gramme diu pèlerinage <strong>de</strong> septembre.)<br />
BOURSE DE PARIS<br />
Du 3 janvier (par dépêche télégraphique)<br />
FONDS D'ÉTAT<br />
..cpt<br />
.tme<br />
..cpt<br />
.tme<br />
..cpt<br />
.tme<br />
3% OPt<br />
3 % tme<br />
3 % amortissable<br />
Dette tunis. oblig. 3 % 1892<br />
Consolidés anglais<br />
Consolidés anglais<br />
Argentine 5 % 1886<br />
Autriche 4 % or (10 lior.)<br />
Lots du Congo<br />
Egypte unifiée<br />
Espagnole extér<br />
Espagnoie extér -.<br />
Haïti 1875<br />
Haïti t875<br />
Hongrois 4 %.<br />
Italien 5 % cpt<br />
Italien 5 % tme<br />
Poirtugal 3 cpt<br />
Portugal 3 % tme<br />
Russe 4 % 1867 1869...<br />
— 4 % tsso<br />
— 4 % 1889<br />
— 4 % 1890...<br />
— 4 % or 1893<br />
— 4 % or 1894<br />
. — 4 % cons. 1" et 2 1 série.....<br />
— 4"% 1901...<br />
— 3 % or 1891<br />
— 3 % 1896<br />
— 3 1/2 % 1394<br />
— 5 % 1906 tout payé<br />
— 4 1/2 % libérés<br />
Dette ottomane unifiée tme<br />
Ottomanes priorités<br />
Douanes ottomanes<br />
COURS COURS<br />
PRÉfSD. DU JOUR<br />
97 25 97 10<br />
97 42 97 32<br />
98 o5 97 50<br />
462 50 4SI 25<br />
80 25<br />
•SO ..<br />
529 ..<br />
101 45 ioi tô<br />
92 50 92 .<br />
101 50 101 6a<br />
95 .. 95 i5<br />
ai 9i »•) 20<br />
252 .. 254 ..<br />
"97 80 'Ù7 80<br />
103 23 • • • • •<br />
103 35<br />
'66 25<br />
«, 42<br />
m .. 66 30<br />
95 95 91 ..<br />
95 80<br />
96 . .<br />
93 .. 95 90<br />
95 50 9(5 45<br />
96 10<br />
97 .'.<br />
97*<br />
98 85 98 75<br />
97 .. 97 70<br />
8', 10 8i 1)5<br />
82 70 i »3 85<br />
90 70 91 50<br />
10 .. i 105 35<br />
104 10 ! 104 10<br />
9i G0 ,93 30<br />
470 .. i<br />
4 o ..<br />
498 50 ; 4rfô ..<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> France cpt<br />
Banque <strong>de</strong> France tme<br />
Banque Paris<br />
Coin.pt oii d'Escompte<br />
Crédit Fon<strong>de</strong>r<br />
Crédit Lyonnais cpt<br />
Crédit Lyonnais tme<br />
Société Générale<br />
Banque ottomane cpt<br />
Banque ottomane tme<br />
Bône-Guelma opt<br />
Bûne-Guelma tme<br />
Est-AJgérien cpt<br />
Est-Algérien tme<br />
Est cpt<br />
Est tme<br />
Paris-Lyon-Méditerranée cpt<br />
Paris-Lyon-Méditerranée tme<br />
Midi cpt<br />
Midi tme<br />
Nord cpt<br />
Nord tme<br />
Orléans<br />
Ouest<br />
Ouest-Algérien<br />
Autrichien<br />
Lombards<br />
Nord-Espagne cpt<br />
Nord- Espagne tme<br />
Portugais —<br />
Saragosse cpt<br />
Saragosse tme<br />
Compagnie Transatlantique<br />
Messageries maritimes<br />
Métropolitain tme<br />
Suez (Sanal marit.) tme<br />
Thomson-Houeton<br />
Société d'électricité <strong>de</strong> Paris<br />
Rio Ttnto tme<br />
Charm. Sosr.owice cpt<br />
Charh. Sosnowice tme<br />
Carmaxix<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville <strong>de</strong> Paris 1865 4 %<br />
— 1S69 3 %<br />
— 1871 3 %<br />
— 1875 4 %<br />
— 1S76 4 %<br />
— 1892 2 1/2 %<br />
— 1894-1896 2 1/2 %<br />
— 1894-96 2 1/2 % quart<br />
— 1898 2 % quart<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
_ 1905 2 3/4 %.<br />
Communales 1879<br />
Foncières 1879<br />
Communales 1SS0<br />
Foncières 1S83<br />
— 1885<br />
Communales 1891—<br />
— 1892<br />
Foncières 1895<br />
Communales 18S9<br />
Foncières 1903<br />
Communales 19C6<br />
Bône-Guelma<br />
Est-Algérien<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />
Autrichien 3 % 1" hypothèque<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord- Espagne<br />
Portugais<br />
Saragosse<br />
Panama lots libérés<br />
Suez 3 %<br />
4210 .. 4200 t m<br />
4130 ..<br />
186) . 1365<br />
915 .. 958<br />
829 . 830<br />
«88 .; 1495<br />
1488 . 14 9J<br />
746 747<br />
698 .' 698<br />
694 . 693<br />
647 ." 651<br />
170 .'<br />
033<br />
683 .<br />
889<br />
891 , 889<br />
S90 .' 895<br />
1199 .' 1190<br />
1195 .' 1195<br />
1132 .' 1132<br />
1132 ." a*<br />
1590 .'<br />
1598 .' 1590<br />
1318 .' 1313<br />
936 ." 933<br />
641 ..' 612<br />
813 .<br />
1.13 ..<br />
403 .. 4J6<br />
4 3.. 403<br />
350 ..<br />
42.1 50 42! 50<br />
425 .. 425<br />
232 .. 235<br />
173 .. 172<br />
536 .. 610<br />
5532 .. 5535<br />
806 .. 8 8<br />
525 .. 525<br />
1747 .. 171 ' • *<br />
1342 .. 13 0 • •<br />
1375 .. 1394<br />
2235 ..<br />
COURS DES PRIMES<br />
dont 50 dont 25<br />
dont 10 97 50 Extér. dont 50.<br />
97 42<br />
69» dont 2 fr.<br />
dont<br />
50.<br />
17 45 ..<br />
543 ..<br />
501 ..<br />
408 ..<br />
542 ..<br />
5J7 50<br />
335<br />
366 30<br />
97 ..<br />
104 .<br />
40;<br />
445 75<br />
39;<br />
484 75<br />
504 50<br />
5.03 .<br />
*U 75<br />
471 .<br />
391 .<br />
463 73<br />
477 ..<br />
4 15 ..<br />
501 ..<br />
50 50<br />
428 50<br />
431 .<br />
429 .<br />
43 2 .<br />
438 75<br />
43<br />
431<br />
4,7<br />
434<br />
414 25<br />
28, .<br />
as . ..<br />
344 ..<br />
3 9 ..<br />
135 ..<br />
599 ..<br />
30<br />
MARCHÉ EN BANQUE<br />
Etat d'Alagoas<br />
Ba-iansk<br />
Cape Copper<br />
De Beers<br />
Huanchaca<br />
Charbonnage <strong>La</strong>viana<br />
Syndicat Minier<br />
Tharsis<br />
Chartered<br />
East Rand<br />
Goldflelds<br />
May<br />
Rand Mines<br />
Robinson Gold<br />
459 ..<br />
418 ..<br />
169 ..<br />
454 50<br />
82 50<br />
140 ..<br />
J31 ..<br />
144 23<br />
31 25<br />
218 50<br />
i-9 23<br />
543 25<br />
408 75<br />
539 58<br />
r'~ %<br />
385 75<br />
»7 ..<br />
HO ..<br />
40 't<br />
417 75<br />
303 ..<br />
435 ,.<br />
505 ..<br />
50 4 5!)<br />
4 2 .i<br />
471 29<br />
309 5U<br />
48. 50<br />
47,} 53<br />
4S7 59<br />
ô'O.J ..<br />
503 ..<br />
423 .,<br />
4^8 75<br />
432<br />
43 (<br />
.<br />
435 50<br />
434 ..<br />
4iij 53<br />
433 75<br />
416 50<br />
285 25<br />
337 ..<br />
33 ' ..<br />
382 ..<br />
136 ..<br />
605<br />
439<br />
455 ..<br />
168 5au,Sa'on.<br />
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Consolidé anglais?:'} .3(4. lItalien<br />
3 % français 97 ..j.. Suez<br />
Banq. ottomane.. 17 .1[2. lEgvpte<br />
25 2i ..1..<br />
123 .5 18<br />
46 1 .1.2.<br />
463 .112.<br />
12J27.U<br />
ioi 1 a<br />
216 1,2<br />
UO iri<br />
Intérieure<br />
BOURSE DE MADRID<br />
3 %<br />
De Beers<br />
East Rand<br />
Rand Mines....<br />
Goldlields<br />
APRÈS BOURSE<br />
97 12<br />
441 53<br />
121 ..<br />
213 50<br />
133 ..<br />
84 55<br />
97 33<br />
454 50<br />
132 .,<br />
145 ..<br />
PAPIER WLINS<br />
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ARRIVÉES î<br />
DEPARTS :<br />
Matin (direct).<br />
Matin (omn.)..<br />
Mat. (Tesson.)<br />
Matin (expr.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Tesson.).<br />
Soir (Cap<strong>de</strong>n.)<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (omn.)....<br />
12 30<br />
5 29<br />
7 50<br />
9 50<br />
12 46<br />
2 m><br />
3 25<br />
5 42<br />
6 43<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (direct).<br />
Mat. (Tesson.)<br />
12 23<br />
8 48<br />
9 45<br />
Matin <br />
3 47<br />
4 45<br />
8 45<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />
Matin (expr.)..<br />
Mat. (Cahors).<br />
Soir (expr.J...<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (omn.)...<br />
6 5<br />
8 38<br />
10 41<br />
12 13<br />
7 16<br />
8 7<br />
âoir (rapi<strong>de</strong>). . 11 37 |<br />
CASTRES TAR SAINT-SULPICB<br />
Matin (omn.). 7 50<br />
Matin (expr.).. 9 50<br />
ikm- (expr.).», 12 46<br />
Soir (omn.) 6 43<br />
Matin (omn.). 9 45<br />
Soir (omn.)... 3 53<br />
Soir (omn.) 8 34<br />
CEPARTS<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>).<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (omn.]..<br />
Soir (Mont.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Agen) ...<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />
Soir (Mont.)...<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Agen) ...<br />
Soir (Mont.) ..<br />
Soir (Mont.)...<br />
Soir (expr<br />
ARRIVEES<br />
3 48<br />
5 28<br />
9 16<br />
1 »»<br />
t 18<br />
2 51<br />
3 47<br />
4 45<br />
5 10<br />
6 3<br />
8 45<br />
11 37<br />
11 58<br />
Matin (expr.)..<br />
"Matin (Mont.).<br />
Matin (mixte).<br />
Matin (Mont.).<br />
Matin (Mont.).<br />
Soir (expr.)....<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (expr.)....<br />
Soir (Mont.)<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
LIGNE DE CETTE<br />
(AgenV..<br />
(omn.). .<br />
(rapi<strong>de</strong>) .<br />
(rapi<strong>de</strong>) .<br />
LIGNE OE FOÏX-AX<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (Foix)..<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (omn.)...<br />
4 50<br />
9 10<br />
9 38<br />
1 40<br />
B 23<br />
Mat. (Tarasc.).<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (omn.'<br />
Soir (expr.|<br />
Soir (Foix)<br />
3 31<br />
6 5<br />
8 11<br />
8 38<br />
10 41<br />
12 13<br />
I 42<br />
4 46<br />
7 16<br />
8 7<br />
9 57<br />
10 28<br />
II 10<br />
8 47<br />
12 13<br />
4 30<br />
8 23<br />
10 5<br />
DEPARTS<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (omn.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (ornn.)<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Carcas.).<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>) ..<br />
Soir (express) .<br />
3 45<br />
6 2P<br />
6 46<br />
9 9 7<br />
9 65<br />
12 45<br />
2 24<br />
5 5<br />
5 5o<br />
10 40<br />
11 20<br />
11 36<br />
ARRIVEES<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />
Vlatin (rapi<strong>de</strong>)<br />
Matin (mixte).<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (ornn.)..<br />
Soir (expr.)....<br />
Soir (cmn.)...<br />
Soiir (rapi<strong>de</strong>)..<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (Casteln.)<br />
soir (expr.)...<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />
3 3S<br />
4 50<br />
8 30<br />
8 56<br />
11 46<br />
12 37<br />
3 5<br />
3 37<br />
4 53<br />
6 34<br />
7 46<br />
à 15<br />
11 22<br />
PASTICS ET CARMAUX PAR CASTfcLNAUBARÏ<br />
DEPARTS<br />
Mat. (Carmaux) 3 45<br />
Mat. (Carm.).. 6 46<br />
boir (Ro<strong>de</strong>z).. 12 45<br />
Soir (Castres). 2 24<br />
Soir (Carm.)... 5 5<br />
ARRIVEES<br />
Mat. (Castres). 8 30<br />
Soir (Albi).... 12 37<br />
Soir (Albi) 3 5<br />
Soir (expr.) .... 7 46<br />
Soir (.xpr.)... 11 22<br />
M T REPOIX ET LAVELANET, PAR BRAM<br />
PERPIGNAN ET FRONTIERE (Espagne)<br />
Matin (expr.)..<br />
Mat. (rapi<strong>de</strong>)..<br />
Matin (omn.). .<br />
Matin (expr.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
ùuir (expr.)...<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>) ..<br />
5 45] Mat. (rapi<strong>de</strong>).. 3 3G<br />
6 28 ! Ma i (expr.). 8 58<br />
6 46 Matin (omn.).. 11 46<br />
9 27 Soir (expr.)... 12 3?<br />
12 45 Soir (omn.)... 3 5<br />
5 5 Soir (expr.)... 7 46<br />
11 20 Soir (expr.)... 11 22<br />
Mat. (rapi<strong>de</strong>)..<br />
Soir (expr.)..,<br />
Soir (expr.)...<br />
6 28<br />
12 45<br />
5 5<br />
Matin (<strong>La</strong>vel.)<br />
Mat. (Moulin),<br />
(omn.)....<br />
(omn,).., .<br />
(expr.). ..<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
8 56<br />
11 46<br />
3 5<br />
4 53<br />
7 46<br />
LIGNE DE LUCHON<br />
DEPARTS<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />
Matin (omn.).<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (omn.)...<br />
6 40<br />
9 17<br />
1 10<br />
2 31<br />
ARRIVEES<br />
Matin (expr.).<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (omn.)...<br />
11 59<br />
3 12<br />
8 4<br />
TOULOUSE A GRENADE<br />
DÉPARTS : ARRIVÉES<br />
Matin<br />
Matin<br />
Soir ..<br />
6 22 S Matin<br />
9 40 Soir ..<br />
5 411 Soir ..<br />
8 36<br />
1 19<br />
7 52<br />
TOULOUSE-SAINT-GIRONS<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />
Matin (Omn.)..<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (omn.)...<br />
6 40| Matin (omn.)..<br />
9 17! Matin (expr.).<br />
2 31 ÎSoir (expr.)...<br />
6 5 [soir (omn.)...<br />
8 4<br />
11 59<br />
4 47<br />
8 4<br />
TOULOUSE A BOULOGNE-SUR-GESSB<br />
12<br />
LIGNE DE BAYONNE<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (omn.)..<br />
Mat. (Montré.)<br />
Matin (omn.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Pau)<br />
Soir (Montréj.)<br />
12 32<br />
5 25<br />
6 40<br />
9 17<br />
1 10<br />
2 31<br />
6 5<br />
Mat. (Montré.)<br />
Matin (Pau)..<br />
Soir (omn. ) ...<br />
(expr.). ..<br />
(Puyoo). .<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
3<br />
11<br />
3<br />
59<br />
12<br />
47<br />
8 4<br />
(expr.)... 10 27<br />
LIGNE D'AUCH<br />
Matin (Matab.)<br />
Mat. (St-Cyp.).<br />
Mat. (St-Cyp.).<br />
Soir (Matab.)..<br />
Soir (St-Cyp.).<br />
Soir (Matab.).<br />
Soir (St-Cyp.).<br />
Mat. (St-Cyp.). 7 54<br />
Mat. (Matab.). 8 18<br />
Soir (St-Cyp.). 12 4<br />
Soir (Matab.). 12 2€<br />
Soir (St-Cyp.).<br />
ooir (Matab.).<br />
Soir (St-Cyp.).<br />
Soir (Matab.).<br />
6 »<br />
6 54<br />
8 3<br />
8 33<br />
Matin 5 54<br />
Mat. (Ste-Foy) 8 26<br />
Matin 10 12<br />
Soir (Ste-Foy). 12 38<br />
Soir 5 10<br />
Soir (Sto-Foy). 6 39<br />
5oir (Fonsor.).<br />
Soir<br />
Soir<br />
Matin<br />
Mat. (Ste-Foy).<br />
Soir (Ste-Foy).<br />
1<br />
20<br />
2 12<br />
9 10<br />
7 49<br />
6 ».<br />
TOULOUSE A S»-SULPICE-SUR-LEZ3<br />
Matin<br />
Matin<br />
Soir .,<br />
6 42 j Matin<br />
9 54 Soir . .<br />
5 20 1 Soir . .<br />
TOULOUSE A REVEL<br />
Matin 6 7 Matin ....<br />
Matin 10 52 Soir<br />
Soir 4 36 Soir.<br />
8 47<br />
1 7<br />
7 23<br />
9 11<br />
7 9<br />
2 13<br />
5 Feutilleton du 4 janvier 1911<br />
PAR<br />
Mario DONAL<br />
PREMIERE PARTIE<br />
RAp paaifât aussitôt accompagné jusqu'à<br />
ia lisière -<br />
raient vers Carlsbad au trot vif d'un ma-<br />
gnifique hongrois.<br />
Us causèrent peu et <strong>de</strong> choses indiffé-<br />
rentes. Raoul ne pouvait questionner<br />
Magnus ; Magnus respectait lie secret du<br />
prince qui le livrerait sans doute, mais à<br />
l'heure seulement pan* lui choisie.<br />
<strong>La</strong> courte distance fut rapu<strong>de</strong>iment<br />
franchie. A rentrée <strong>de</strong> la ville, Raoul <strong>de</strong>s-<br />
cendit et prit ren<strong>de</strong>z-vous pour trois heu-<br />
res à la gare. Il était midi, la table d'hâte<br />
était au complet.<br />
L-t-i'l d'étonnantes confi-<br />
<strong>de</strong>nces ? Et pourquoi aujourd'hui plutôt<br />
qu'hier ? Pourquoi lui et non un die ceux<br />
qui, perdus dans le bois comme lui, ont<br />
trouvé ici une brève hospitalité ?<br />
Comme aucune <strong>de</strong> ces questions ne<br />
pouvait recevoir <strong>de</strong> réponse satisfaisante,<br />
Raoul estima que le plus.sage était d'at-<br />
tendre ta suite <strong>de</strong>s événements.<br />
Il ne perdit pas <strong>de</strong> temps pour explorer<br />
la partie du domaine dont il avait le libre<br />
accès. Cet espace flmri formait comme<br />
une enceinte aux jardins qui! avait aper-<br />
çus en se rendant au château. Piétri le<br />
dénommait le pourtour, ce qui indiquait<br />
à Raoul qu'il suivait exactement le miur<br />
<strong>de</strong> clôture.<br />
Même si le jeune homme l'eût voulu,<br />
il n'eût pu s'empêcher <strong>de</strong> penser au prin-<br />
ce Luigi et à la princesse Aurore, car il<br />
entendit, à petite distance, la voix en-<br />
jouée <strong>de</strong> la jeune fille se mêler au timbre<br />
grave du vieillard. Raoul ne saisissait<br />
pas le sens <strong>de</strong>s paroles ; il ne ressayait<br />
pas, mais il pensait avec complaisance<br />
au tableau que <strong>de</strong>vaient former l'aïeul<br />
et l'enfant qui, étant tout l'un pour l'au-<br />
tre, s'aimaient d'une tiendresse infinie.<br />
Les <strong>de</strong>ux murs formaient une enceinte<br />
ron<strong>de</strong>, <strong>de</strong> sorte que Raoul marchait sans<br />
savoir s'il en aurait bientôt fait le tour. •<br />
Soudain, une ombre longue, grêle, se<br />
projeta dams l'allée. Les mains tenaient<br />
un livre, et le worneneuir que cette on><br />
bre précédait <strong>de</strong>vait être attentif à sa<br />
lecture.<br />
Raoul, saisi d'un violent étonnememit,<br />
cessa d'avancer. Il regandait l'ombre<br />
s'approcher lentement ; le promeneur<br />
allait à petits pas. Elle franchit la courbe<br />
du miur.<br />
C'était celle d'un prêtre qui, les yeux<br />
baissés, lisait son bréviaire.<br />
^ Il <strong>de</strong>vina une présence insolite, leva la<br />
tête et sourit avec bienveillance en sa-<br />
luant.<br />
- Monsieur Ciwy ? <strong>de</strong>ma;nda4-il.<br />
- Vous me connaissez, Monsieur<br />
l'abbé ?<br />
— Je vous <strong>de</strong>vine. Votre arrivée me<br />
fut annoncée.<br />
— Vous habitez le château ?<br />
— Pemsiez-vous que ses habitants sont<br />
privés <strong>de</strong>s secours religieux ? Voici la<br />
chapelle. 1<br />
Le chevet du temple s'appuyait au<br />
mur. Une porte donnait dans le pour-<br />
tour.<br />
— Je me nomme l'abbé Maita, reprit<br />
le prêtre, chapelain du prince Luigi et<br />
<strong>de</strong> sa maison.<br />
_ Sur le sol gazomné, les vitraux se <strong>de</strong>sr-<br />
sinaient en arabesques <strong>de</strong> couleurs.<br />
— Pourrai-je entrer dans la ebaipteHie ?<br />
<strong>de</strong>manda Raoul.<br />
^— Sans doute : d'ailleurs, c'est <strong>de</strong>main<br />
dimanche ; je dis <strong>de</strong>ux messes pour que<br />
tous les domestiques puissent accomplir<br />
le <strong>de</strong>voir dominical.<br />
— Assisterai-je au même oifice que le<br />
primée ?<br />
— Si vous vouliez.<br />
— Alors...?<br />
— Oh ! vous serez placé <strong>de</strong> façon à ne<br />
voir que l'autel et ro'fficiant.<br />
L'abbé sourit.<br />
— Avouez que votre curiosité est très<br />
surexcitée.<br />
J'avoue.<br />
— Vous voudriez voir la princesse Au-<br />
rore ?<br />
L'apercevoir seulement.<br />
Qu'à cela ne tienne. Il est bien fa-<br />
cile <strong>de</strong> vous satisfaire.<br />
— Gomment cela ?<br />
— Je vais vous la montrer. Suivez-<br />
moi.<br />
Raoul fut stupéfaitt. Eh ! quoi, c'était<br />
si simple ! Arait-il donc rêvé qu'il ne fal-<br />
lait pas qu'un regard indiscret tombât<br />
sur la jeune fille ; que Piétri voulut le<br />
tuer, que le prince s'émut à la seule idée<br />
que rétranger aurait pu voir la princesse<br />
ramasser la rote si hardiment cueillie, si<br />
audacieusemient lancée.<br />
Le chapelain marcha <strong>de</strong>vant, c'était un<br />
homme déjà vieux ; son corps maigre<br />
flottait d'ans sa soutane ; son visage blanc<br />
et fin s'éclairait du rayonnement <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />
yeux gris où se Lisaient, r intelligence et<br />
la bonté.<br />
— Venez, dit-il.<br />
Il introduisit Raoul dans son presby-<br />
tère, petit pavillon juxtaposé à la cha-<br />
pelle et pourvu, comme elle, d'une dou-<br />
ble entrée.<br />
<strong>La</strong> pièce où il fit asseoir le jeune hom-<br />
me était le cabinet <strong>de</strong> travail d'un béné-<br />
dictin ; <strong>de</strong>s livres sur <strong>de</strong>s tablettes cou-<br />
vraient les murs ; les sièges étaient en-<br />
combrés <strong>de</strong> journaux et <strong>de</strong> revues ; <strong>de</strong>s<br />
piles <strong>de</strong> manuscrits se dressaient dans<br />
tous les coins.<br />
— Je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pardon, dit-iî, Je<br />
vis dans un affreux désordre où je me<br />
trouve à l'aise. Je sais la place du plus<br />
insignifiant <strong>de</strong> mes papieirs. Si quelqu'un<br />
s'avise înalenconireusieimieint <strong>de</strong> ranger<br />
ici, je suis perdu. Impossible <strong>de</strong> rien re-<br />
connaître., <strong>de</strong> remettre la main sur mes<br />
notes. Regar<strong>de</strong>z, voilà la, rflincesse.<br />
Raoul suivant, le geste dru prêtre se re-<br />
leva vivement et fit face au panneau au-<br />
quel d'abord il tounnait le dos.<br />
Il vit une très beïïe photographie <strong>La</strong><br />
vieillard, dans le fauteuil roulant servant<br />
a ses promenadies quotidiennes, la jeune<br />
fille câlirenient pfefnchee sur lui.<br />
Raoul fut ébloui, non pas tant par la<br />
perfection <strong>de</strong>s traits que par le chaa-ma<br />
émané <strong>de</strong> toute la persenne, charme fait<br />
<strong>de</strong> can<strong>de</strong>ur, <strong>de</strong> gaieté, d'affeictuosité <strong>de</strong><br />
distinction, tout cela révélé par la grâce<br />
d f.' 1 «feta<strong>de</strong>, la finesse du sourire, la sin><br />
pikci.e <strong>de</strong> la rehe biaaiche sans fanfre-<br />
luches, et du chapeau <strong>de</strong> mousseline noué<br />
d un velours noir.<br />
— Qu'elle est belle ! dit le jeune hom-<br />
me émerveille.<br />
— Et meilleure que belle, prononça le<br />
chapelain d'un ton attendri.<br />
Il ajouta avec un contentement naïf :<br />
— J'ai bien réussi ces portraits, n'este<br />
ce pas ? .<br />
— Vous faites <strong>de</strong> la photographie 1<br />
— Cela me repose <strong>de</strong> traduire l'hébaiew.<br />
— Ah ! vous êtes un hébraïsant ?<br />
— C est une étu<strong>de</strong> passionnante.<br />
Le regard <strong>de</strong> Raoul allait <strong>de</strong>s tablettes<br />
lour<strong>de</strong>s <strong>de</strong> livres aux piles superposées<br />
sur le plancher, à la languie table encom-<br />
brée <strong>de</strong> papieirs, aux porteifeuiles bourrés<br />
<strong>de</strong> notes.<br />
— Vous travaillez beaucoup, re^lBl^ ^<br />
qua-t-il.<br />
(A suivre.)<br />
Çostumes <strong>de</strong> getits §arçonS<br />
NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits P*?<br />
leurs mamans au PETIT MARIN (Mlle "iîf<br />
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<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
I Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Social» Religieuse .<br />
LE NUMÉRO 0 CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
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«fr-<br />
is -<br />
20 -<br />
9m m<br />
20<br />
34 -<br />
40-<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal j T«rw, Au<strong>de</strong>, «érao/f, Pyrénéw-Orientaie»<br />
Gara, H 1 —-Pyrénées, Basses-Pyrénées, <strong>La</strong>n<strong>de</strong>»<br />
Tarn-At-Garoflito, Lcrf-el-Garonne<br />
Haute-Garonne Ariègê<br />
Edition du matin spéciale m Toutou*»<br />
TIOWI<br />
UmOKCISOW?». S I S i<br />
— • ; « j g s . . . • é . S î i S<br />
• S 8 I 5 • 3 S S S<br />
to S(M O Ir. SQ<br />
- 4 - R0<br />
s i - 2 - •<br />
-<br />
LM liuHu «t BSslunos «ont Naui «ans<br />
«*. «M MwartUm*. u, * Tvolou*. et •*•« toiu M OesrMpoadMtA}<br />
SPECIAL Mercredi 4 Janvier 19ÎL - 21 9 Aimés<br />
Les Faits du Jour<br />
M. Desehanel a presque officiellement posé<br />
sa candidature à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Chambre,<br />
concurremment avec Pfl. Brisson ; on parle<br />
également <strong>de</strong> MM. Etienne et Delcaseé.<br />
Le paquebot « Cedric », <strong>de</strong> la Compagnie<br />
Wltiîe-Star, est parvenu à communiquer si-<br />
multanément par la T. S. F. avec les <strong>de</strong>ux ri-<br />
vas <strong>de</strong> l'Atlantique.<br />
Le cortège funèbre du marin russe du<br />
« Slava », tué par une sentinelle, à Toulon, a<br />
été suivi par toutes les autorités civiles, mili-<br />
taires et maritimes.<br />
Sept cents policiers ont cerné une maison<br />
<strong>de</strong> Londres cù se trouvent les anarchistes as-<br />
sassins <strong>de</strong> Houndstitch ; une véritable bataille<br />
s'est engagée à coups <strong>de</strong> feu ; la maison a ete<br />
brûlée; les pompiers y ont trouvé six cadavres.<br />
Les journaux conservateurs espagnols blâ-<br />
ment le remaniement ministériel <strong>de</strong> M. Cana-<br />
lajas, qu'ils considèrent comme une conces-<br />
sion aux moretistes.<br />
*--"***<br />
Après une bataille <strong>de</strong> quatre jours, les Turcs<br />
ont repoussé les Druzes, qui onS laissé <strong>de</strong> nom-<br />
breux morts sur le terrain.<br />
—:—<br />
Voir, par ailleurs, les nouvelles qui nous<br />
tout parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />
<strong>La</strong> <strong>Coalition</strong> <strong>Dreyfus</strong>-Durand<br />
H serait extrêmement intéressant àe><br />
savoir oe que pensent die l'agitation créée<br />
autour du condamné Durand le boucher,<br />
le tanne», le tisseur, le cultivateur, le<br />
pisciculteur, l'employé <strong>de</strong> banque, le<br />
farin<strong>de</strong>r et le marchand <strong>de</strong> beurre quti<br />
rendirent un verdict <strong>de</strong> culpabilité contre<br />
oeikiri qu'ils considèrent comme l'auteur<br />
principal du meurtre <strong>de</strong> l'ouvrier char-<br />
bonnier Dongé, assassiné au Havre dans<br />
les drconstances présentes à toutes le»<br />
mémoires.<br />
Nous- ne parlons pas, bien entendu, <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>ux rentiers, <strong>de</strong> l'industriel et du doc-<br />
teur en mé<strong>de</strong>cine qui complétaient le<br />
jury <strong>de</strong> la Seine^In férieure.<br />
Ceux-là appartiennent à la Classe capi-<br />
taliste 'et bourgeoise, et un membre <strong>de</strong>' la<br />
Confédération Générale du Travail pour-<br />
rait nous objecter qu'ils n'avaient aucune<br />
qualité pour juger et condamner un pro-<br />
létaire.<br />
Mais l'impartialité et l'indépendance<br />
<strong>de</strong>s huit autres jurés, dont nous avens<br />
cru nécessaire <strong>de</strong> rappeler la profession,<br />
ne peuvent, pensons-nous, être mises en<br />
doute.<br />
Et il serait difficile <strong>de</strong> faire admettre<br />
que ces humbles et ces petits aient été<br />
un seul instant animés du plus léger sen-<br />
timent <strong>de</strong> haine à l'égard <strong>de</strong> l'hum-<br />
ble et du petit qui comparaissait, il y a<br />
<strong>de</strong>ux mois, <strong>de</strong>vant eux, sous l'inculpa-<br />
tion d'assassinat.<br />
Chez eux, nulle vengeance <strong>de</strong> classe à<br />
assouvir, nul désir <strong>de</strong> ooimniettre une<br />
forfaiture pour le vain plaisir <strong>de</strong> oan<br />
damner un innocent. M.- Jaurès peut<br />
accumuler ses méchantes arguties et xxii<br />
laser pour les besoins <strong>de</strong> ia mauvaise<br />
cause ses sophismes les plus insidieux,<br />
il ne parviendra pas à convaincre les<br />
hommes qui pensent et qui réfléchissent<br />
que le verdict <strong>de</strong> Rouen a été rédigé à<br />
J'avance par le patronat.<br />
Les travailleurs qui composaient le<br />
jury <strong>de</strong> Rouen et qui avaient été désignés<br />
par le sort n'avaient jamais cru qu'on les<br />
appellerait à siéger un jour dans un jury<br />
criminel. Et au lieu <strong>de</strong> rendre la justice,<br />
s'ils en avaient eu la possibilité, ils fus-<br />
sent restés avec plus <strong>de</strong> plaisir dans leur<br />
atelier, dans leur boutique ou dans leur<br />
champ.<br />
Mais, au nom du principe <strong>de</strong> l'égalité<br />
<strong>de</strong> tous les citoyens <strong>de</strong>vant la loi, M<br />
Jaurès et ses amis du Parlement les ont<br />
pris par la main et les ont conduits dans<br />
le prétoire.<br />
Ils leur ont dit qu'ils étaient capables,<br />
au même titre que les capitalistes et les<br />
bourgeon, <strong>de</strong> rendre un verdict intelli-<br />
gent,- juste et sensé.<br />
Et avec confiance le boucher, le tan-<br />
neur, le tisseur, le cultivateur, le pisci-<br />
culteur, l'employé <strong>de</strong> banque, le farinier<br />
« le marchand <strong>de</strong> beurre sont allés à la<br />
J-aur d'assises ; ils ont pris au sérieux<br />
leur rôle <strong>de</strong> délégués <strong>de</strong> la magistrature<br />
populaire ; ils ont écouté ; ils ont entendu<br />
es témoins cités par la défense et par<br />
S UÔ f °?. ; a ' y,mt m tous les<br />
eaements d appréciation, ils ont pesé le<br />
pour le contre ; sourds à toutes les<br />
rumeurs du <strong>de</strong>hors, ils ont jugé eÎTlelïï<br />
ame et ooneotence.<br />
Or, voiei que leur sentence est frappée<br />
<strong>de</strong> discrédit par ceux-là mêmes qui vou-<br />
STflS* r X du ***5R mê-<br />
lât, à la Cour d'assiises, à celte <strong>de</strong>s renré-<br />
witoota <strong>de</strong>s autres classes ; vSS<br />
swt soupçonnés d'avoir trahi le prïï!<br />
riat. Ils n'ont pas voulu admettre îa thèse<br />
révolutioninaiire, d'après laquelle serait<br />
parfaitement légitime l'acte du gréviste<br />
qui défend le droit <strong>de</strong> grève en assotm-<br />
mant ou en faisant assommer l'ouvrier<br />
non gréviste. Et ils ont dit que celui-ci<br />
<strong>de</strong>vait être efficacement protégé.<br />
Une telle audace comportait un châti-<br />
ment exemplaire : désormais, ils seront<br />
mis au rang <strong>de</strong>s galonnés qui condam-<br />
nèrent <strong>Dreyfus</strong> !<br />
Les militants <strong>de</strong> la C. G. T. ont mis Le<br />
couteau à la gorge du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
République qui, avec- son courage habi-<br />
tuel, a attendu une menace formelle pour<br />
gracier Durand. Mais ce n'est pas la<br />
grâce qu'il faut au chef d'orchestre invi-<br />
sible qui veut faire « marcher » les Fran-<br />
çais à la suite <strong>de</strong> Durand, comme il les fit<br />
déjà « marcher » à la suite <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong><br />
C'est un prétexte à agitation et à démo-<br />
ralisation qu'il cherchait. C'est une occa^<br />
sion nouvelle <strong>de</strong> saboter la Justice qu'il<br />
voulait provoquer.<br />
Cette occasion est venue bien à propos .<br />
Voyez donc avec quel ensemble les orga-<br />
nisations affiliées à la C. G. T. ont em<br />
boite le pas aux avocats <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>. A<br />
part les membres <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre<br />
<strong>de</strong> Paris et dte Rennes, nul ne connut les<br />
pièces sur lesquelles fut condamné<br />
<strong>Dreyfus</strong>. Le dossier <strong>de</strong> l'affaire Durand<br />
nous 'estaussi étranger. Mais, .pour semer<br />
la panique et le doute dans les esprits, on<br />
ne regar<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> si près.<br />
<strong>La</strong> Justice militaire qui condamne les<br />
traîtres traversa la crise qui <strong>de</strong>vait aboia-<br />
tèr à la campagne dirigée contre la sup-<br />
pression <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre. <strong>La</strong><br />
Justice populaire, celle qui refuse d'ab-<br />
soudre les criminels, ne sera pas davan-<br />
tage épargnée. Dans la cité future, telle<br />
que la conçoit M. Jaurès, il n'y aura plus<br />
d© Justice sous aucune forme. Et c'est<br />
pour arriver à cette, suppression que l'on<br />
dénonce la Cour d'assises comme on a<br />
déjà dénoncé le Conseil <strong>de</strong> guerre.<br />
Ce qu'il y a <strong>de</strong> lamentable, c'est qu©<br />
les travailleurs prêtent une oreille com>-<br />
plaisante aux organisateurs <strong>de</strong> cette nou-<br />
velle Affaire. Sans doute, tous ne « mar-<br />
chent » pas. Mais combien y en. a-t-il qui<br />
croient sincèirement, sans l'ombre d'une<br />
preuve, sans même rien connaître du<br />
procès <strong>de</strong> Rouen, que les douze jurés qui<br />
ont condamné Durand ont obéi à une<br />
pensée <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> haine 1<br />
C'est là une <strong>de</strong>s preuves manifestes du<br />
progrès <strong>de</strong>s idées révolutionnaires. Le<br />
doute, cette fausse monnaie sortie <strong>de</strong>s<br />
creusets maçonniques, s'infiltre peu à<br />
peu dans les esprits et gangrène les<br />
cœurs. Tout individu qui ne pense pas<br />
que Durand est un héros, est forcément<br />
un scélérat — commue ceux qui l'ont<br />
condamné.<br />
Telle est la mentalité que la Ligue <strong>de</strong>s<br />
Droits <strong>de</strong> l'Homime s'est chargée <strong>de</strong> pro<br />
pager. Il ne faut pas que la Justice repré<br />
sentee par le jury échappe à la vindicte<br />
<strong>de</strong> la C. G. T. Toutes les institutions doi<br />
vent cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>vant la coalition <strong>de</strong>s <strong>Dreyfus</strong><br />
et dies Durand.<br />
— Il n'y a pllus rien, pourrait dire le'<br />
fantaisiste qui rédigea si spirituellement<br />
la Constitution-type '<strong>de</strong> la vraie Répu-<br />
blique.<br />
Mais malheureusement, chez nous, il<br />
y aura toujours <strong>de</strong>s naïfs pour croire, les<br />
coqmn K qui affirment que c'est <strong>Dreyfus</strong><br />
et, Durand qui ont raison...<br />
Victor LESPIME.<br />
Il faut maintenant agrandiir Le salon die coàf-<br />
fure, car le personnel employé jusqu'ici est<br />
<strong>de</strong>venu insuffisant. •<br />
Lo Sénat est, <strong>de</strong>puis longtemps, pourvu d'u-<br />
ne salle d'armes ; il a, cooirno lie Palais-Bour-<br />
bon, sa buvette et son lavatotry. A quand les<br />
salles die bain «t les pédicures î On sait qu'iii<br />
est aussi questioai d'un restautraot dans l'en-<br />
ceinte <strong>de</strong>s Glianiibres. où les Q.-M. pourraient<br />
prendre leurs repas à prix Mixe. par exemple à<br />
1 Ir. 05, avec dix plats au choix, cinq <strong>de</strong>sserts,<br />
vins -fins, café ©t liqueurs.<br />
Ouïe le peuple, après cela, ose se plaindre <strong>de</strong><br />
la cherté <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées 1<br />
—€J— Vingt divorces yanliees ont, porait-ot,<br />
fon<strong>de</strong> une association originale : c'est VAli-<br />
m,ony Club. En font partie ceux qui, ayant une<br />
pension alrimentaire (aanuomy) à verser à l'é-<br />
pouse délaissée, préfèrent alier en prison pour<br />
<strong>de</strong>ttes.<br />
Ges AMmojiiiS'te® ne sont pas traités comme<br />
dfâs posoreniieirs vuDgaimes.<br />
En l'honneur <strong>de</strong> Ghristmas, Es eurent tout<br />
loisir <strong>de</strong> réveiltanmeir avec din<strong>de</strong>s et pudding.<br />
Un membre diu cùiub <strong>de</strong>manda la permission<br />
<strong>de</strong> ahiamiter : « Home, sweet home ! » (Foyer,<br />
douix foyer I) Ge fut aU'S»itôt uni. conioext d'im-<br />
préoa.tiorts. A l'unanimité, les AiLirramiEites vo-<br />
tèrent un ordre du jour déwlorant : « Nous<br />
sommesi là parce que nous le vouions bien., et<br />
nous serons heureux d'y rester. »<br />
L'uni, d'euix affirma que s'il avait su. oombœn<br />
plaisante était la compagnie dans laquelle il<br />
se trouvait, il y a longtemps qu'il y autnaiiA<br />
pris pltaee. Tous entonnèrent uni îiymne <strong>de</strong> ciiir-<br />
oGnstAnice knitituié : « Il vaut mieux être en<br />
prison que m,ariê ! »<br />
, A plusiiieurs reprises, ute en. dhantèreint enr<br />
seniible le refra.hk Pntis lectaire fut donnée<br />
di'un certai» nombre <strong>de</strong> lettres d'amis mariés<br />
et dépeignant sous les plus sombres oouJteamis<br />
la vie conjugale. Ces épîtres contenaient pres-<br />
que toutes une promesse <strong>de</strong> vernir à la Noël<br />
suivant© fêter le divorce nécessaire.<br />
Les Sarprisssjejâ séparation<br />
De Frano-Nobain :<br />
Je ne voudrais pas attrister ce début d'an-<br />
née par <strong>de</strong>s considérations trop sévères, et<br />
il est bien vrai que les Surprises du Divorce,<br />
dont je vais avoir précisément l'occasion <strong>de</strong><br />
vous en tire tenir, sont une œuvre qui ne<br />
passe pas, en général, pour engendrer la<br />
mélancolie.<br />
Mais on ne s'était jamais encore avisé<br />
que je sache, <strong>de</strong> prêter à ce vau<strong>de</strong>ville <strong>de</strong>s<br />
qualités édueatrices et une vertu pédagogi<br />
que qui le désigneraient spécialement com<br />
me le spectacle idéal à offrir aux étalants<br />
<strong>de</strong>s écoles primaires.<br />
Paivles soins <strong>de</strong> quelques radicaux émi<br />
nente "d'Eure-et-Loir, MM. Alexandre Bis<br />
son et Antony Mars viennent d'être cepen<br />
dant promus à cette dignité d'éducateurs<br />
laïques, et la nouvelle ne laissera pas d'ap<br />
paraître assez inattendue pour mériter<br />
qu'on s'y arrête et qu'on l'explique.<br />
Il faut savoir qu'à six lieues <strong>de</strong> Chartres<br />
au bourg <strong>de</strong> Voves, un patronage chrétien<br />
qui a groupé les meilleures familles du can<br />
ton. avait organisé, pour Noël, la représen-<br />
tation d'un drame, Cœur Français, dont le<br />
titre et le sujet — un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> la guerre <strong>de</strong><br />
1870 — indiquent assez les tendances pa-<br />
triotiques.<br />
<strong>La</strong> représentation s'annonçait comme un<br />
gros succès, et toute la population <strong>de</strong> Vo-<br />
ves se réjouissait <strong>de</strong> pouvoir, en ce jour <strong>de</strong><br />
fête, goûter urne distraction dont les qualités<br />
artistiques et morales n'étaient pas douteu-<br />
ses...<br />
Mais ceci ne faisait pas l'affaire <strong>de</strong>s<br />
grands esprits <strong>de</strong> l'endroit : un spectacle<br />
organisé par un patronage chrétien, un<br />
spectacle auquel le curé <strong>de</strong>vait assister !...<br />
Or, <strong>de</strong>puis quelque temps, un théâtre était<br />
venu s'installer sur la place, — et, tout <strong>de</strong><br />
suite, le chef du parti radical vit l'ingé-<br />
nieux parti qu'il allait pouvoir tirer <strong>de</strong> cette<br />
concurrence.<br />
Dams le répertoire ordinaire <strong>de</strong>s comé-<br />
diens ambulants, répertoire nécessairement,<br />
assez («V*** •rVMrfr | <strong>de</strong>s caravanséaiaiite boliytonieuK n ,rédif'i;wit les<br />
OPINIONS ET IDÉES<br />
Le Fléau à vaincre<br />
LViio impossible.<br />
Un parle toujouk»<br />
^' Jj 0 et il semble h<br />
P, '" s d,c lia vwuc Pranoe fugant<br />
ïfcfvu 'In !' ?. u f m fu* P»s troo payée tou*<br />
saeiTvn Jl K> v,\ M>(, o et aht.UiaUuttal» par tes dic-<br />
"ret, ne l'Année toiTiibiio.<br />
ΫB Parlementaires.<br />
inuiwmenitaiires rôveaiit. <strong>de</strong>puis hme-<br />
AuDsii, le Palais-Bourbon et le Luxembourg<br />
çoniî.nQiidt'aAej)it otoq ou s.ix cents appartenneiaw<br />
a l-usogie <strong>de</strong>s sénatenurs et <strong>de</strong>s députés où na-<br />
tuireitemiOint, ceux*i seraient iofiés selon' les<br />
règles du oontrort, du blten-etne et tte l'aisaiiice<br />
mis à la mo<strong>de</strong> par les milliardaiires tranisal^<br />
latiitùxues, aux frais du budget. Les iruianze<br />
imiilie francs <strong>de</strong> l'jtiulemnùitiî parliomeiutaitre me<br />
sea-aient plus que l'argetnt <strong>de</strong> poclie. A part ce-<br />
la, ils seraient logés, cihauffés, servis, blotn.-<br />
eals à l ooll.<br />
Ainsi, vous doutiez-vous qu'il existât, au Sé-<br />
nat et au Palais-Bourbon, um salon <strong>de</strong> coiffu-<br />
re ? Tout parlementa ire a le droit <strong>de</strong> se faire<br />
tondre et barbifier. Camille Pelleian, dont il<br />
est impossible <strong>de</strong> peigner la tignasse, puis-<br />
que h MENAT? D,<br />
Députe <strong>de</strong> Pari».<br />
LE REMPLAÇANT<br />
Un député a-t-il le droit <strong>de</strong> se faire sup-<br />
pléer par un remplaçant dans l'exercice <strong>de</strong><br />
son mandat ?<br />
Evi<strong>de</strong>mment non, nous répondrez-vous<br />
sans doute... Si tel est votre avis, peut-être<br />
alors trouverez-vous quelque saveur à oe<br />
petit dialogue :<br />
• — Qu'y a-t-il <strong>de</strong> plus fort qu'un Turc ?<br />
— C'est <strong>de</strong>ux Turcs...<br />
— A merveille... Et qu'y a-t-il <strong>de</strong> plus fort<br />
qu'un Guernier ?<br />
— Parbleu ! c'est « <strong>de</strong>ux Gueimier »...<br />
Mais, d'abord, qu'enteni<strong>de</strong>z-vous par « un<br />
Guernier » ?<br />
— Voici : M. Guernier est député <strong>de</strong> la<br />
1 circonscription <strong>de</strong> Saint-Malo... Cela<br />
posé, suivez-nous bien... Où pensez-vous<br />
que soit en ce moment ledit M. Guernier ?<br />
— A Saint-Malo, fort probablement... Il a<br />
dû profiter <strong>de</strong>s vacances du jour <strong>de</strong> l'an<br />
pour aller se retremper dans le sein <strong>de</strong> ses<br />
électeurs...<br />
— Queli© erreur ! M. Guernier a débarqué<br />
le 31 décembre... à Buenos-Ayres !<br />
— A Buenos-Ayres ?... Et que diable un<br />
député <strong>de</strong> Saint-Malo va-t-il faire...<br />
— ...En Argentine ?... Voilà : il est chargé<br />
d'une mission à la fois diplomatique et éco-<br />
nomique, aussi double que vague...<br />
— Mais alors que <strong>de</strong>viennent les intérêts<br />
<strong>de</strong> ses électeurs ?<br />
— Rassurez-vous : ils sont confiés à un<br />
autre M. Guernier, frère du précé<strong>de</strong>nt...<br />
— Et député lui aussi...<br />
— Non... commissaire <strong>de</strong>s douanes, en<br />
Chine... .<br />
— En Chine. !!! Quelle plaisanterie ! Com-<br />
ment voulez-vous qu'un monsieur qui est en<br />
Chine... .<br />
— ...S'occupe <strong>de</strong>s électeurs <strong>de</strong> Saint-<br />
Malo ? C'est fort simple : M. Guernier frère,<br />
au lieu d'être « en Chine », est « en congé »...<br />
à Paris. Si bien que l'autre jour on pouvait<br />
lire, dans le Révublicain <strong>de</strong> Saint-Malo,<br />
cette note stupéfiante :<br />
... M. G'ueirnoer arriveira à Buenos-Ayres le<br />
31 d'éoembrte. Pendant son absence, le service<br />
<strong>de</strong> sa circonscription aéra assuré par son<br />
frère, M. René Guernier, coimmiesaire <strong>de</strong>s<br />
douanes «bimoeses etn coneré, qui a été accré-<br />
dité à cet effet dans les différents ministères<br />
Les électteurs <strong>de</strong> la première oi.rooinscaiiiptioo<br />
pourront donc, comme par le passé, adresser<br />
leurs lettres 7, rue Francois-I", à Paris.<br />
Et voilà comment les électeurs <strong>de</strong> Saint-<br />
Malo possè<strong>de</strong>nt en Argentine un. député<br />
remplacé en France par un frère qui <strong>de</strong>vrait<br />
être en Chine !...<br />
Rien <strong>de</strong> plus comique que cet imbroglio...<br />
Mais les gens sérietix estimeront qu'il con-<br />
viendrait <strong>de</strong> rappeler à ce propos que. con-<br />
trairement à l'opinion émise par certain<br />
Q. M. cynique, les fonctions <strong>de</strong> député cons-<br />
tituent un mandat et non une » place ».*<br />
CHRONIQUE<br />
Les Fa^ ^<br />
<strong>La</strong> délicieuse histoire du faux comte<br />
d'Aulby vendant <strong>de</strong> faux Cor.rège à une<br />
vraie Américaine — un peu bien naïve, en-<br />
tre nous soit dit — remet sur le tapis l'éter-<br />
nelle question du saïtapharnisme... pictu-<br />
ral, si j'ose ainsi parler. Et, d'autre part, ne<br />
prétend-on pas que l'An^elus <strong>de</strong> Millet et<br />
<strong>de</strong> Chauchard aurait été revu et corrigé<br />
par un nommé Garnier ? Mine© <strong>de</strong> préten-<br />
tion ! comme disait J.-J. Weiss.<br />
Ne croyez pas que ces mésaventures<br />
soient plus fréquentes aujourd'hui que ja-<br />
dis. Depuis que Titien, Rembrandt, Frago-<br />
nard. Turner et Daumier sont morts, ces<br />
maîtres ont produit plus que <strong>de</strong> leur vivant.<br />
Et le mot d'un fameux collectionneur <strong>de</strong>vant<br />
les Conistable d'un <strong>de</strong> ses collègues et ri-<br />
vaux : « Ils sont beaux... Mais les plus<br />
beaux sont les faux » <strong>de</strong>meure étemellement<br />
vrai.<br />
L'industrie du faux tableau fut toujours<br />
florissante. Le vénérable paysagiste Harpi-<br />
gnies s'indigna récemment contre un faus-<br />
saire qui faisait <strong>de</strong>s Harpignies — et refai-<br />
sait les amateurs ; tous les six mois, Wil-<br />
lette poursuit un fabricant <strong>de</strong> faux Willette..<br />
Si les peines infligées par <strong>de</strong> trop indul-<br />
gents juges étaient im peu plus draconien-<br />
nes, nos artistes auraient moins à .se plain-<br />
dre die ces concurrences dêshonnêtes et <strong>de</strong><br />
ces contrefaçons. Henner, jadis, en son ate-<br />
lier <strong>de</strong> la place Pigalle, où M brossait tant<br />
et tant <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> vierges au teint mat se<br />
détachant sur un fond <strong>de</strong> peluche incarna-<br />
dine ou indigo, faisait preuve d'une insou-<br />
ciante philosophie quand on lui apportait<br />
un faux Henner : « Pas mal, murmurait-il<br />
avec son inimitable accent alsacien, mais<br />
Yh <strong>de</strong> la signature est, mal imité. »<br />
Il faut distinguer entre le faux tableau et<br />
la fausse attribution.<br />
<strong>La</strong> fausse attribution sévit, partout, dans<br />
les galeries tes plus hermétiques comme<br />
dans les musées. Ni la National Gallery, ni<br />
l'Ermitage, ni le Prado, ni notre Louvre<br />
n'en sont, exempts.<br />
Le « faux tableau », c'est infiniment plus<br />
grave, et il n'y a rien qui mène plus sûre-<br />
ment son homme en correctionnelle, quand<br />
il s'affuble en outre d'un titre <strong>de</strong> princi-<br />
pauté fictive et se chamarre <strong>de</strong> vingt cra-<br />
chats et plaques <strong>de</strong> fantaisie.<br />
Il y a cent manières <strong>de</strong> truquer, maquil-<br />
ler un tableau. Notre estimé confrère Paul<br />
Eu<strong>de</strong>l tes a toutes dévoilées en ses manuels<br />
qui font autorité. Il est <strong>de</strong>s maîtres faciles à<br />
imiter, il en est d'autres auxquels mieux<br />
vaut ne point se frotter. Greco, dont on se<br />
soucie tant, avec raison d'ailleurs, <strong>de</strong>puis<br />
trois ou quatre ans, est assez aisé à contre-<br />
faire. Il existe à Tolè<strong>de</strong>, à Grena<strong>de</strong>, à Sé-<br />
ville et à Madrid, <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> faux<br />
Greco. qui contrefont en virtuoses la. ma-<br />
nière génialement contorsiomnée et le colo-<br />
ris livi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'âpre vieux maître crètois cher<br />
à Maurice Barrés, à Ignacio Zuloaga et à<br />
Paul <strong>La</strong>fond — avec une maestria réelle-<br />
ment prodigieuse. Or, Greco n'est guère<br />
connu, sauf d'une élite. Donc, un faux<br />
Greco a mille chances d'être accrédite au-<br />
près d'un amateur mal averti.<br />
Et les Nattier donc ! Depuis que le dix-<br />
huitième siècle est à la mo<strong>de</strong>, ie peintre <strong>de</strong><br />
Madame Henriette et <strong>de</strong> Madame Adélaï<strong>de</strong><br />
produit sans arrêter. Et cette production<br />
intensive et posthume me remémore le mot<br />
d'un do nos plus fins marchands <strong>de</strong> ta-<br />
bleaux <strong>de</strong> la rue <strong>La</strong>ffitte. prétendant « qu'il<br />
y a. à New-York, environ quatre cents<br />
faux Rembrandt ». Le ménage Paine, victi-<br />
seule maison yankee qui ait été « roulée ».<br />
Que <strong>de</strong> palais <strong>de</strong> la Cinquième Avenue, lam- \<br />
brissés <strong>de</strong> brocatclle et tendus ae pseudo-<br />
Gobelins, sont gorgés <strong>de</strong> simili-Aisowp-<br />
tions, <strong>de</strong> Mmrillo, do prétendues Gimblettes<br />
<strong>de</strong> Clodiou, <strong>de</strong> faux pastels <strong>de</strong> Perronneau,<br />
<strong>de</strong> fausses figurines <strong>de</strong> Tanagra. et <strong>de</strong> cha-<br />
subles médiévales, le tout confectionné en<br />
<strong>de</strong>s arrière-boutiques do Vaugirard ou <strong>de</strong>s<br />
Batignolles.<br />
Car c© n'est pas seulement le tableau faux<br />
qui sévit. Toute la « curiosité » y passe —<br />
elle surtout, : christs byzantins, châsses fla-<br />
man<strong>de</strong>s, boiseries bourguignonnes, verrerie<br />
<strong>de</strong> Murano, éteins, céramiques, majoliques,<br />
triptyques du trecento sienaoie, cabinets <strong>de</strong><br />
Boulle, bronzes <strong>de</strong> Gouthières, tout se fait<br />
en toc, en doublé, en celluloïd. Et il y<br />
a toujours <strong>de</strong>s benêts pour s'y laisser pren-<br />
dre, — et <strong>de</strong>s experts pour en certifier l'ab-<br />
solue authenticité.<br />
Les historiettes, navrantes ou drolatiques<br />
selon le point <strong>de</strong> vue auquel on se nlac«<br />
sont, sur ce thème, innombrables. Rappel-<br />
lerai-je les Corot <strong>de</strong> Trouillebert. <strong>de</strong>s Cour-<br />
bet <strong>de</strong> Pata, les Millet <strong>de</strong> Valton, aussi faux<br />
que le Rembrandt du Pecq ! A. la Ce.nten-<br />
nale. tout Paris défila <strong>de</strong>vant un Corot —<br />
qui était <strong>de</strong> Hawkins. Dumas fils possédait<br />
un© certaine Fontaine <strong>de</strong>s Gabourets, qu'il<br />
pensait être <strong>de</strong> Corot ; c'était bien la légè-<br />
reté aérienne, la grâce mélodique, la pâte<br />
et la patte du paysagiste. Un ami du dra-<br />
maturge lui amena un matin Trouillebert,<br />
lequel reconnut illico comme son enfant la<br />
Fontaine <strong>de</strong>s Gabourets. « Retournez-la,<br />
dit-il à l'écrivain, vous trouverez au dos <strong>de</strong><br />
la toile une imperceptible marque au ver-<br />
millon, que j'ai mise en presque tous mes<br />
tableaux. » <strong>La</strong> marque y était, hélas !<br />
D'ailleurs, ces marques, ces contre-épreu-<br />
ves, ne signifient pas toujours grand chose.<br />
D'artificieux mercantis ont poussé la crimi-<br />
nelle malice jusqu'à faire graver par un<br />
aquafortiste mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> fausses reproduc-<br />
tions à l'eau-forte, sur papier vieilli et<br />
jauni, d'un tableau soi-disant ancien. Et,<br />
comme bonne histoire <strong>de</strong> marque, je pense<br />
à celle du Diaz qui orna longtemps le salon<br />
d'une collectionneuse notoire. (Diaz <strong>de</strong> la<br />
Pena, entre nous soit dit, n'a pas peint tous<br />
les Diaz ; le fougueux Marseillais Monti-<br />
cehi est responsable <strong>de</strong> quelques-uns. les-<br />
quels ne sont pas les moins croustillants.)<br />
Mais le Diaz en question était bien <strong>de</strong> Diaz.<br />
Or donc, ladite collectionneuse, <strong>de</strong>scen-<br />
dante d'un célèbre compositeur <strong>de</strong> musique,<br />
avait un sous-bois <strong>de</strong> Diaz, qu'elle avait ac-<br />
quis, à Barbizon, <strong>de</strong> la main même, <strong>de</strong> Diaz.<br />
Après la mort <strong>de</strong> la propriétaire, la galerie<br />
fut dispersée au feu <strong>de</strong>s enchères publiques»<br />
Le sous-bois est acquis par un marchand-<br />
aussi astucieux qu'indélicat.. <strong>La</strong> toile était<br />
collée sur une planche <strong>de</strong> bois fort épaisses.<br />
Et sur cette planche Diaz avait écrit : « Je<br />
soussigné atteste et certifie que l'œuvre ci-<br />
contre est un original, peint par moi en<br />
1847. » Le marchand, ayant découvert l'ins-<br />
cription, fit scier dans le sens <strong>de</strong> la lon-<br />
gueur la planchette, et la contreplaqua sur<br />
le dos d'un faux Diaz, qu'il fit faire par un<br />
rapin à sa sol<strong>de</strong>. Il eut ainsi <strong>de</strong>ux Diaz, 'a<br />
vrai, sans attestation, et le faux, avec attes-<br />
tation.<br />
Je vous disais plus haut qu'on maquille<br />
tout, dès qu'il s'agit d'art ou <strong>de</strong> curiosité.<br />
Rappeilerai-je l'adorable mystification dont<br />
fut victime feu Emile Chastes, à qui Vrain-<br />
Lucas écoula <strong>de</strong>s autographes hyper-sus-<br />
pects <strong>de</strong> Bertrand du Guesclin, <strong>de</strong> Philippe<br />
<strong>de</strong> Commines et <strong>de</strong> Mme Rêcamier ? Et<br />
Emile Chasles était une doctissime compé-<br />
tence ! Que fût-il advenu d'un profane ?<br />
Aussi bien, quand la manie s'est emparée<br />
d'un homme même sain d'esprit, circons-<br />
pect et savant, il <strong>de</strong>vient, sa passion l'en-<br />
traînant et l'aveuglant, la proie sans dé-<br />
fense <strong>de</strong>s faussaires les plus éhontés et <strong>de</strong>s<br />
pires aigrefins.<br />
Croyez-vous que l'affaire Daulby-Painé<br />
corrigera les collectionneurs, j'entends ceux<br />
qui ne composent pas eux-mêmes leur col-<br />
lection, ainsi que 1© docteur <strong>La</strong> Caze, ou les<br />
frères Dutuit ; mais s'en remettent à <strong>de</strong>s<br />
tapissiers ou à <strong>de</strong>s marchands <strong>de</strong> fournir<br />
l'hôtel, les meubles et les tableaux ? Non<br />
pas. <strong>La</strong> vanité humaine est incorrigible.<br />
Tout <strong>de</strong> même, une épée <strong>de</strong> Damoclès — une<br />
vraie épée <strong>de</strong> Damoclès — planera sur leurs,»,<br />
crânes. Leur sommeil sera troublé, la mé-<br />
fiance distillera goutte à goutte son note ve-<br />
nin. Ils auront peur, ils contempleront en<br />
tremblant leurs Guard, leurs Donatello et<br />
leurs Hubert Robert. Et ils se rappelleront<br />
la parole <strong>de</strong> c© ministre <strong>de</strong> la justice qui,<br />
sous l'Empire, visitant le bagne <strong>de</strong> Toulon,<br />
s'écria, mélancolique : « Dire qu'il v a peut-<br />
être, parmi ces gens-là, un ou <strong>de</strong>ux coupa-<br />
bles 1 » CORIOLËS.<br />
> > «> »;<br />
Par fil Spécial<br />
DÊPÊCH<br />
Avant la Rentrée<br />
L'élection du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambra<br />
Parts, 3 janvier.<br />
Or» se préoccupe, dans le mon<strong>de</strong> peff-lomentai-<br />
re, <strong>de</strong> la bataiOÈ qui va «e iirvtrar à tereto^ée<br />
sur l'élection du prétudtant <strong>de</strong> la, Charunae.<br />
On^i"qic M. fensson se représente.<br />
ft'e do su candtidaMwc, celle <strong>de</strong> M. Pau*.<br />
Oe«chaxitH est presque oflicuelte.nentt, poste -<br />
teSISïïô ^&X^xHr a en effet annonce a<br />
im grand nombre dto ses émis son mtenUon<br />
r" fen',o-uieir le fauteurit nu'il occupa [ «wlauiï<br />
mie l!o''£;.sluttiiT 'o et qu'il a toujours regretté <strong>de</strong>-<br />
*s qull on flut dépossè<strong>de</strong>.<br />
on «art quo M. Etienne s'est effact <strong>de</strong>vant<br />
M BiTi-s'on, nwws ses amis laiissent ©ntandii*<br />
LL, g! lies ré&u.Jtatfi du pwmier toutr forçadieir*<br />
î u i »--<br />
i pagondie active : i4s font donner le •<br />
\<br />
mo <strong>de</strong> l'escroc Daulby, n'est donc pas la ] oonaieate, ils repn*f*n*e«it que le vieux, i<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
MERCREDI 4 JANVIER 1911<br />
nos démérité et ils ne âésesptaeut<br />
ter Fantaiein bloc.<br />
amel compte sur lo mécontentement<br />
a M. Brisson parmi les unifiés en<br />
amitié© diu Palais-Bourbon aux déte-<br />
nues do l'extéirieuir et en. donnant<br />
fne d'unie sévérité ridicule ; il es-<br />
: sur son nom feus les suffrages dies<br />
lis die gauche, dies progressistes et<br />
tx et d'unie partiie <strong>de</strong> lia droite, <strong>de</strong>s<br />
t même <strong>de</strong>s radicaux-socialistes,<br />
t., dans ces conditions, que tes <strong>de</strong>ux<br />
arrivent presque à égalité, et, dans<br />
ouitsiidieir aurait <strong>de</strong>s chances.<br />
. die M. Etienne, oit songerait à M.<br />
ïui, tout en gardant uiïe pru<strong>de</strong>nte<br />
• S tient prêt à tout ; il a eu, nous<br />
, f *mer les jeunes et ils sont près <strong>de</strong><br />
s ; sa situation à la Cliambre est<br />
que jamais,<br />
îès ne déplairait pas à M. BMOIMI,<br />
5n mintietre <strong>de</strong>s affaires étrangères<br />
iversatire redoutable le j ouir où il se<br />
>• erutirer en Moe.<br />
td ne se dissiimuito pas que, par ses<br />
. . .„ami03iivres, il a réussi, à fan'tre ajoivr-<br />
uf les questions qui retn;barirassent ; il ne les<br />
.pas Eiiipprimées, elles le guettent à la ren-<br />
ias sutrpirenant, dans ces conditions,<br />
•
MERCREDI 4 JANVIER 1911<br />
les ouvriers à stesoolor pour détoodne tours |<br />
da M
MimCftETO k JANVIER<br />
TONIQUE<br />
Il GÉNÉREUX ET plipiâ<br />
VIOLET FRERES. ïïïfflfl (Pyr.-Or.j.<br />
Lia. — Courant, MX); procuain, 100; 4 premiers,<br />
83; 4 do mars, 91 "J5.<br />
Colza. — Courant. 64 76; prochain, 60; i premiers,<br />
06; 4 ûo mare, 05 50.<br />
Ailcoute. — Courant, 51 76; prochain, 52; 4 prc-<br />
Criern, 52 50; 4 <strong>de</strong> mars, 53; cote oifûci«lile, 50 75.<br />
Sucres. — Courait, 30 75; prochain 30 875; 4 pre-<br />
miers, 31 125; 4 do mais, ai 50; roux cultes, 27 75;<br />
raffinés. 04.<br />
MARCHE DE LA VILLETTE<br />
„ Du 3 janvier.<br />
Veaux. — Amenée 135; vendras 105.<br />
Prix extrêmes. — 1 60 à 2 50.<br />
Vian<strong>de</strong> natte. — Ire qualité, 2 44 ; 2", 2 20 ; 3*. 1 90.<br />
Poids vif. — ire qualité. 1 46; 2", 1 32; 3', 1 05.<br />
vÉiiie. — Bonne.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du 3 janvier.<br />
Blés. — On cote : Par 100 kiHos. Blés du pays,<br />
î» 75 à 23 fr.; Danul», 20 25; Redwinter. 20 25; PUa-<br />
ta, sur 3 <strong>de</strong> mains, 20 25.<br />
Farines. — meurs du haut pays, 40 Ir. les 100 ki-<br />
los; supérieures, incotées.<br />
Suus. — Gros., 15 il 16 50; ordinaire, 12 75; repasse<br />
une. iô a 16 Ir. ; repasses oixtinaires, 14 fr. ; Plate,<br />
13 50 sur 3 <strong>de</strong> janvier, 12 75 logés.<br />
Maïs. — Piata blanc, l* tO; Roux Plata, ddsponl-<br />
Bte, 16 50 à 16 75; CinquantM,, 13 50, les 100 kilos<br />
nus, pris à bord.<br />
Avoines. — Grises Poitou, 20 75 à 21 fr. ; Breiagne<br />
grises, 20 25; nou-es, 20 75; lllbau, 16 25, pris à bord.<br />
Seigles. — Baltique, 17 50; janvier, 17 75.<br />
Ovgcs. — Pajs, 18 Ir. ; Algérie, 17 tr.<br />
IIAUTE-Gu4JEUM£NE<br />
. Le Fousserei.<br />
Foire cllte <strong>de</strong>s- Etrennes. — Notre foire mensuelle<br />
oe décembre a été un peu compromise par la ri-<br />
gueur <strong>de</strong> la ttraupératuffe ; juste ;;u moment où ceux<br />
<strong>de</strong> loin auraient pu se mettie en route il tombait<br />
tte la neige, et ,1e reste <strong>de</strong> la .)• uimée a été très ri-<br />
çouircux. Voici les cours pratiqués sur nos divers<br />
toli-alùs :<br />
Cliamins <strong>de</strong> foire. — Bœufs gras, do 1,150 à 1 200<br />
francs ; boeufs <strong>de</strong> labour, <strong>de</strong> l.coo à l ,uw fr. ; va-<br />
ches <strong>de</strong> la-bour, <strong>de</strong> 800 à £00 francs ; bouv,Qlous et<br />
jen.saes dra six mois à um an, KO franis ; botivil-<br />
aoiis et génisses <strong>de</strong> un à <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> 350 à 450 fr. -c<br />
(hausse <strong>de</strong> 50 francs par paire) ; porcelets <strong>de</strong> trois<br />
mois, <strong>de</strong> 30 à 35 tr-ancs ; ccciio-ns <strong>de</strong> cinq à six mois<br />
<strong>de</strong> 46 à 50 francs ; moutons gras, <strong>de</strong> 40 à 45 francs!<br />
moutons molgres, <strong>de</strong> 32 à 36 francs ;br«M6 grasses,<br />
die 3 Sà 40 toasts ; brebis maigres, <strong>de</strong> 23 à 30 francs-<br />
muies <strong>de</strong> huit mots, TCO frsuncs ; mulets du même<br />
a#e. <strong>de</strong> 4o0 à 5co francs; chevaux, die 500 â coo fr<br />
jucnents, <strong>de</strong> 600 à 7B0 francs ; poulauis. <strong>de</strong> 250 il 200<br />
irai: s.<br />
v an<strong>de</strong> <strong>de</strong> boiifhearfe. vendue par kii'o, poids vif.<br />
— Bœufs, 75 centimes ; vaches, 65 centimes ; veaux<br />
W centimes ; moutons, 85 centimes ; porc frais!<br />
1 Êranc<br />
Salé. — <strong>La</strong>rd, 1 tr. 80 ; jaoïuxm, 2 fr*. 25 ; sau-<br />
cissons, <strong>de</strong> 4 50 à 5 fraaies ; petite saucisse 2 fr. ;<br />
g-roisse <strong>de</strong> cochon. Gû centimes , graisse d'oie,<br />
2 fr. 25 ; foies d'oies, 7 francs ; oies grasses, <strong>de</strong><br />
1 90 à 2 fc-tanc, le tout le kilo.<br />
Marché à la voêaiffie. — Gros dindons pour le<br />
salé, <strong>de</strong> 1S à 20 francs ; din<strong>de</strong>s gravées, <strong>de</strong> 14 à 16<br />
francs ; dindons et din<strong>de</strong>s maigres, <strong>de</strong> :o à 14 fr. ;<br />
pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 50 & 5 francs ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à<br />
4 fr. 75 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 25 à 4 fr. 50 ; grosses pou-<br />
les, <strong>de</strong> 5 à 5 fr. 50 ; pigeeais, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; sui-<br />
vant la grosseur , le tout la poire ; œufs, 1 fr. 30 la<br />
douzaiaie (en baisse).<br />
Giibkir. — Lièvres, <strong>de</strong> 6 à 7 francs ; lapins <strong>de</strong> go-<br />
renne, 2 fr. 25 ; lapins privés, <strong>de</strong> 1 50 à 2 fr. ; la-<br />
pins pour (a reproduction, 2 fr. 50 ; perdreaux,<br />
2 fr. 50 • palombes, l franc, le tout la pièce.<br />
Halle aux grains. — Eâé sunérieué, <strong>de</strong> 21 50 a<br />
23 (ram-s , blé ordinatre, <strong>de</strong> 20 à ÏO fr. 50, le tout<br />
tes 80 kilos (hausse sensibT*) ; avoine, <strong>de</strong> 10 a 10 25 ;<br />
orge. 13 tir. 25 ; maïs. 19 francs ; farine <strong>de</strong> maïs,<br />
19 fr. 50 ; mois nouveau, fis 16 à 16 Ir .50 ••; fèves,<br />
<strong>de</strong> 17 25 à 17 fr. 59 ; setgEe, 16 fr. fO ; pommes <strong>de</strong><br />
terre <strong>de</strong> Beauva-is, 9 tr. 80, le tout l'ïieotoHltre ; re-<br />
paisse, <strong>de</strong> ia à 20 francs ; gros son, 17 franos, le<br />
tout les 109 kidos ; pamsnes à <strong>de</strong>ssert, 40 centimes ;<br />
poires, 70 centimes, le tout la douzaine ; châtai-<br />
gnes, 18 francs 1© sa*.<br />
GERS<br />
Is?€-Jottrdaiin.<br />
Marché du Si décembre. — Voici les cours prati-<br />
CfKÉS<br />
Marché aux grains.— BSé su.périeur, rte 21 à 21 25;<br />
mit-edin, <strong>de</strong> 20 50 à 21 ; ordinaire, <strong>de</strong> 20 59 à 20 75 ;<br />
maïs, <strong>de</strong> 17 50 à 19 50 ; haricots, <strong>de</strong> 42 a 45 ; fèves,<br />
<strong>de</strong> 16 à 17 ; fsr«ircette, <strong>de</strong> 12 à 13 ; vesces, <strong>de</strong> 22 à<br />
23 ; le tout l%ec.totitre.<br />
Graines <strong>de</strong> trèfle, <strong>de</strong> 90 à 100 ; luzerne, <strong>de</strong> 140 à<br />
150 ; pommes die tetrs-e, <strong>de</strong> 12 à 13, le tout les 100 ki-<br />
los. Fourrages, — Foin, d© 4 25 à 5 ; sainfoin, <strong>de</strong> 4 â<br />
h 75 -, luzerne, <strong>de</strong> 4 à 4 50 ; paille, <strong>de</strong> 3 à 3 50 ; le<br />
tout les MO kilos.<br />
Marché â la vdlaiffle. — Dindons gras, <strong>de</strong> 10 à 20;<br />
ma terres, <strong>de</strong> 15 à 18 : din <strong>de</strong>s jM-aspes, <strong>de</strong> 13 à 15 ;<br />
maigres, <strong>de</strong> 10 à 13 ; oies grasses, <strong>de</strong> 17 à 20 ; mai-<br />
gres, <strong>de</strong> to à 17 ; pcmCar<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à 5 ; pouies, <strong>de</strong><br />
3 à 4 ; poiB'ots, <strong>de</strong> 2 75 a 4 ; chapons, <strong>de</strong> 9 â 10 ;<br />
pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 7 à 8 ; oanords mnlards, <strong>de</strong> 6 à 7 ;<br />
camniums, <strong>de</strong> 4 à 6 ; pigeons, <strong>de</strong> 0 90 à 1 75; le<br />
tout, la paire.<br />
<strong>La</strong>pins dn mes tiques, <strong>de</strong> 1 26 à 2 la pièce.<br />
Œuûs. 1 20 la douzaine.<br />
Samatan.<br />
Foire du 2 janvier :<br />
Les affaires ont été ipfus actives et a <strong>de</strong>s cours a<br />
la hausse notai-rement sur les iwi'-s gras.<br />
A la halle aux grains, cours sans chan-geimeTit<br />
avec tenidnnre à la baisse, à 22 ir. l'hecto, <strong>de</strong>s bies<br />
fins. A la volalffle, couirs tousjours très éilevés. Œuls<br />
an baisse, à l fr. 20 la douzaine.<br />
Bié fin, <strong>de</strong> 22 à 22 50 ; gros, 21 ; avoine, 11 ; maïs,<br />
18 ; seigle, 16 ; orge, 1B ; fèves, 16 ; haricots, <strong>de</strong> 35<br />
à 40 ; le tout l'hettcfiitre ; graine <strong>de</strong> luzerne, 130 ;<br />
dte trèfle. 150 le kilo ; pommes <strong>de</strong> terre, <strong>de</strong> 6 à 7<br />
l'hect. ; foin, 4 les 50 kilos ; sainfoin, 3 ; paiHe,<br />
2 50, le tout les 50 kilos.<br />
Bœufs gras, <strong>de</strong> 75 à 85 ; vaches, <strong>de</strong> 60 à 70 ; veaux<br />
<strong>de</strong> choix, <strong>de</strong> 96 à 100 ; ordinaires, <strong>de</strong> 75 à 85 ; porcs<br />
gras, <strong>de</strong> 115 à 120 ; moutons gras, <strong>de</strong> 99 à 1C0 ;<br />
agneaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 125 à 130 ; le tout <strong>de</strong>s ICO kilos,<br />
poids vif.<br />
Dindons, <strong>de</strong> 16 â 18 ; aim<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 12 à 16 ; vieilles<br />
(poules, 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 3 à 4 ; poulets <strong>de</strong> grains,<br />
<strong>de</strong> 2 50 à 3 50 ; pinta<strong>de</strong>s, 6 ; camcwxlsi S, le tout la<br />
paire.<br />
CEuis, 1 20 la douzaine.<br />
TARN<br />
Alhi.<br />
Marolié du 31 décembre.<br />
Bté,23 13; maïs, 14 75; pommes <strong>de</strong> terre, 6; châ-<br />
taignes, 12; lèves, 13 25; haricots, 27 50; pommes<br />
fruits, 8, le tout l'hectolitre.<br />
Foin, 6 60; luzerne, 7; charbon <strong>de</strong> bois, 10; bois à<br />
brûler, 2 20, le tout les 100 kilos.<br />
Truffes, 9 le kilo.<br />
Oks garasses et mortes, 2; canards, 2 39; dindons<br />
vivants, 1 60; poulies et poulets, 1 70; chapons, 2. le<br />
tout le lrtlo.<br />
Farine, Ire estampe, 48 63; 2© estampe, 47 62; 3o<br />
estampe, 46 62, le tout la balle do 122 kilos.<br />
<strong>La</strong> douzaine d'oeufs, l 20.<br />
PAQUES A JERUSALEM<br />
Le Comité <strong>de</strong>s Pèlerinages die Jérusalem<br />
(Pèlerinage Saint-Louis) organise, pour le<br />
printemps prac-baim, son vingt-quatmèmie pè-<br />
feinage «n Terre-Saiinte.<br />
Comme les années précé<strong>de</strong>ntes, les pèlerins<br />
auront r immense avantage et la joie die passer<br />
la Semaine Sainte, Pâques et la samaiaiie sui-<br />
vante à Jérusajern. Pour aller en Palestimie et<br />
en iw>anàr,iis gui-vr-oiiit HtinéraiTe le plus beau<br />
et le plus complet comprenant les stations sui-<br />
vantes : Marseille, Naples, Athènes, Constanti-<br />
nopilie, Smyrrke, Bphèse, Rho<strong>de</strong>s, Beyrouth,<br />
Mont-Uibaai. Baaïbeck, Damas, Tiberia<strong>de</strong>, Na-<br />
zareth, M'orat-Carmel, Bethléem, Bmmaûs,<br />
toute la Galiiée et la Judée. Retour par l'E-<br />
gypte, Port-Saïd, Alexandiriie, Le Caire, Mern-<br />
phls, HéiiopoliiS et le sanctuaire <strong>de</strong> Matarieh.<br />
De pius, pouir diimidiiuer le trajiet «n mer,<br />
tous ïês pèlect'inis traveiri&eront la Samarie en<br />
voiture et visiteront Naptou&e, le Tombeau <strong>de</strong><br />
Joseph, Le Puits die la Samaritaine, etc.<br />
Départ le 23 mars 1911, retour le 4 mai.<br />
Comme toujours, faouité <strong>de</strong> prolongation à<br />
Jérasaleon ou an Egypte.<br />
Faculté <strong>de</strong> passer par Rome et rie s'embar-<br />
quer à Naples.<br />
Par autorisation spéciale die Rome, tous lies<br />
prêtres cédètarent la mess© sur 1e beau navire<br />
qui tranispoerte les pèlensians, sans aucun trans-<br />
hoaxliement jusqu'à l'acnrivée ein Palestine.<br />
la date du départ étant très r approché* ,<br />
prière die diemandiêir <strong>de</strong> suite le programme dé-<br />
taiililé à M. le chanoine Po-tarxi, secrétaitre dm<br />
Pèieirtuage <strong>de</strong> Jérusalean, 25, rue HumboiMt,<br />
Paris XIV 0 (On peut aussi diemaudieT le pro-<br />
gramme diu pèlea'inage <strong>de</strong> septembre.)<br />
ACTIONS<br />
Banque- <strong>de</strong> France cpt<br />
Banque <strong>de</strong> France tme<br />
Banque Paris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais<br />
Crédit Lyonnais<br />
Société Générale<br />
Banque ottomane<br />
Banque ottomane<br />
Bône-Guetma w..<br />
Bône-Guelma<br />
Est-Algérien<br />
Est-Algérien<br />
Est<br />
Est<br />
Paris-Lyon-Méditerranée<br />
Paris-Lyon-Méditerranée<br />
Midi<br />
Midi<br />
Nord<br />
Nord<br />
Orléans<br />
Ouest<br />
Ouest-Algérien<br />
Autrichien<br />
Lombards<br />
Nord-Espagne cpt<br />
Nord-Espagne tme<br />
Portugais<br />
Saragosse cpt<br />
Saragosse tme<br />
Compagnie Transatlantique<br />
Messageries maritimes<br />
Métropolitain tme<br />
Suez (Sanal marit.) tme<br />
Thonason-Houston<br />
Société d'é<strong>de</strong>cU-icité <strong>de</strong> Paris<br />
Rio Tinito tme<br />
Charm. Sosnowlce ept<br />
Charh. Sosnowice tme<br />
Oarmaux<br />
OBLIGATIONS<br />
.cpt<br />
tme<br />
.cpt<br />
tme<br />
.cpt<br />
tme<br />
.cm<br />
.tme<br />
.cpt<br />
tme<br />
.cpt<br />
•tme<br />
.cpt<br />
tme<br />
.cpt<br />
.tme<br />
4210 .. 4200 • •<br />
4180 .. • *<br />
iSS 1 .. 1385<br />
945 ,, 958<br />
829 830<br />
44 SS ., 141)5<br />
1488<br />
l49u<br />
746 747<br />
G98 . 698<br />
d!)4 , 0S3<br />
G47 .] 65J<br />
170 .*<br />
633 . S33<br />
S89 .'<br />
891 .' 889<br />
S90 .' 895<br />
1199 ." 1190<br />
il.J.) .' liilâ<br />
1132<br />
113* M<br />
1132 .<br />
15iO .'<br />
1598 .' 15*90<br />
13H .* 1313<br />
936 933 ..<br />
64 1 .' 642<br />
813 .<br />
Ld3 ..<br />
403 .. i'À<br />
4 i .. 405 . r<br />
350 ..<br />
42 s 50 421 50<br />
425 125<br />
232 .. 235<br />
173 .. 172<br />
5 )0 .. 810<br />
5532 .. 5535<br />
806 .. S 8<br />
525 .. 525<br />
1747 . . 17,.<br />
1*52 .. 11 0<br />
1375 .. li»4<br />
22Î5 .. 22 50 • «<br />
COURS DES PRIMES<br />
3 % dont 50 nom 25 97 ii<br />
3 % dont 10 87 50 Extér. dont 50<br />
Banq. ottom, d. 5 G9ii ..idont 2 fr. 50<br />
Rio dont 20 I 1745 ..<br />
Rio dont 10 1753 ..(dont 5<br />
Du 3 janvier (par détpêeiie téléeraphique)<br />
FONDS D'ETAT<br />
cpt<br />
tme<br />
•cpt<br />
tme<br />
.cpt<br />
.une<br />
3 % cpt<br />
3 % tme<br />
3 % amortissable<br />
Dette tunis. obiig. 3 % 1832<br />
Consolidés anglais<br />
Consolidés anglais<br />
Argentine 5 % 1S86<br />
Autriche 4 % or (10 flor.)...<br />
Lots du Congo<br />
Egypte unifiée<br />
Espagnole extér<br />
Espagnole extér<br />
Haïti 1375 ,<br />
Haïti 1875<br />
Hongrois 4 %.<br />
Italien 5 %.... cpt<br />
Italien 5 % tme<br />
Portugal 3 % opt<br />
Portugal 3 % tme<br />
Russe 4 % 1S67-1SC9<br />
— 4 % 1.889<br />
— 4 % 1889<br />
— 4 % 1890<br />
— 4 % or 1S93<br />
— 4 % or 1SS4<br />
— 4 % cons. 1" et 2* série<br />
— 4 % 1901<br />
— 3 % or 1891<br />
— 3 % 1896<br />
— 3 1/2 % 1S94<br />
— 5 % 1906 tout payé<br />
— 4 1/2 % libérés<br />
Dette ottomane unifiée tme<br />
Ottomanes priorités<br />
Douanes ottomanes<br />
Ville <strong>de</strong> Paris 1865 4<br />
— 1869 3<br />
— 1871 3<br />
— 1S75 4<br />
— 1.S70 4<br />
— 1802 2 1/2 %<br />
— 1S94-1896 2 1/2 %<br />
— 1894-93 2 1/2 % quart<br />
— 1898 2 % quart<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
_ 1905 2 3/4 %<br />
Communales 1879<br />
Foncières 1S79 "...<br />
Communales ISSO<br />
Foncières 1883<br />
— 18S5<br />
Communales 1891<br />
— 1892<br />
Foncières 1895<br />
Communales 18S9<br />
Foncières 1903<br />
Communales 1906<br />
Bône-Guelma<br />
Est-Algérien<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />
Autrichien 3 % 1" hypothèque<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais<br />
Saragosse —<br />
Panama lots libérés<br />
Suez 3 % ,<br />
75<br />
543 ..<br />
501 ..<br />
403 ..<br />
542 ..<br />
5 17 50<br />
365 .,<br />
386 50<br />
37 ..<br />
«U sliJi. 25, rue R.0-<br />
quelaine, 25, niULOiHK.<br />
Nous rappelonsq l'Una sera<br />
donnésuite qu'aux c» i> n MI-<br />
doa accompa^ncies da leur<br />
, numtiUit i il >sr;sl. en Uia-<br />
6 bras ou man<br />
Pour l&<br />
etpstrqua.atitàs<br />
on traite ds<br />
Dans nos Bureaux, ciiez<br />
nos Dépositaires ot Ven-<br />
<strong>de</strong>urs «*1 Q f|<br />
L'exeuiplatr3. U Q J<br />
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L'exemptaiw. y *| J<br />
[ Pris spécial pour<br />
nos Ven<strong>de</strong>urs : 0 25<br />
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EURES <strong>de</strong>s DEPARTS et AaEWËaSàTOULOÎJSSdasTiliWî diilîDI, D'OâLSAB et daSJj OJiJ?- Ser/iasia l 81 'Janvier 1911<br />
LiGNE DE PARIS-CAPDENAC-BRiVE<br />
0ÉPARTS :<br />
Matin (direct).<br />
Matin (omn.)..<br />
Mat (Tesson.)<br />
Matin (expr.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Tesson.).<br />
Soir (Cap<strong>de</strong>n.)<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (omn.)....<br />
12 30<br />
5 29<br />
7 50<br />
9 50<br />
12 46<br />
2 »»<br />
3 25<br />
5 42<br />
6 43<br />
ARRIVEES î<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (direct).<br />
Mat. (Tesson.)<br />
Matin (exp.)-...<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (Tesson.).<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (Lexos)...<br />
12 23<br />
8 48<br />
9 45<br />
10 58<br />
3 53<br />
7 12<br />
8 34<br />
10 31<br />
LIGNE DE BORDEAUX<br />
TOULOUSE A CAHORS ET PARIS<br />
Matin (omn.)..<br />
Mat. (Cahors).<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Brive)...<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (expr.) ...<br />
•Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />
5 28<br />
9 lt,<br />
1 »»<br />
3 47<br />
4 45<br />
8 45<br />
11 37<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>) 6 5<br />
Matin (expr.).. 8 38<br />
Mat. (Cahgrs). 10 41<br />
Soir (expr.)... 12 13<br />
Soir (omn. ... 7 16<br />
Soir (omn.)... 8 7<br />
CASTRES PAR SAINT-SULPICB<br />
Matin (omn.). 7 50 1 Matin (omn.). 9 45<br />
Matin (expT.).. 9 50 Soir (omn.)... 3 53<br />
feoir i,expr.)... 12 46 1 Soir (omn.) 8 34<br />
Soir (omn.) 6 43<br />
Feuilleton diu 4 janviiea* 1911<br />
DEPARTS<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>).<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (omn.)..<br />
Soir (Mont.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Agen) ...<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />
Soir (Mont.)...<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Agen) ...<br />
Soir (Mont.)..<br />
Soir (Mont.)...<br />
Soir (expr<br />
ARRIVÉES<br />
3 48i<br />
5 28<br />
9 16<br />
1 »»<br />
t 18<br />
2 51<br />
3 47<br />
4 45<br />
5 10<br />
6 3<br />
8 45<br />
11 37<br />
11 53<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (Mont.).<br />
Matin (mixte).<br />
Matin (Moat).<br />
Mann (Mont.).<br />
Soir (expr.)<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (expr.) —<br />
Soir (Mont.)..<br />
Soir (Agen)...<br />
Soir (omn.)...<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>) ..<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>).,<br />
LIGNE DE CETTE<br />
LIGNE DE FOIX-AX<br />
Matin (omn.).,<br />
Matin (expr.).,<br />
Matin (Foix).,<br />
Soir (omn.)..,<br />
Soir (omn.)..<br />
4 50<br />
9 10<br />
9 38<br />
1 40<br />
5 23<br />
Mat,<br />
Soir<br />
Soir<br />
Soir<br />
(Tarasc).<br />
(omn.). ..<br />
(omn.). . .<br />
(expr.). . .<br />
Soir (Foix).<br />
3 31<br />
6 5<br />
8 11<br />
8 38<br />
10 41<br />
12 13<br />
I 42<br />
4 46<br />
7 16<br />
8 7<br />
9 57<br />
10 28<br />
II 10<br />
8 47<br />
12 13<br />
4 30<br />
8 23<br />
10 5<br />
DEPARTS<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (rapi<strong>de</strong>)<br />
Matin (omn.)..<br />
Matin (expr.)..<br />
Matin (omn.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (ornn.)....<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Carcas.).<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>)..<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>) ..<br />
Soir (express).<br />
ARRIVEES<br />
3 45 î Matin (rapi<strong>de</strong>) 3 36<br />
6 î Matin (rapi<strong>de</strong>) 4 50<br />
6 46 S Matin (mixte). 8 30<br />
9 V Matin (expr.).. 8 56<br />
9 55 Matin (omn.).. 11 46<br />
12 45 Soir (expr.).... 12 37<br />
2 24 Soir (cmn.)... 3 5<br />
5 5 SaiiT (rapi<strong>de</strong>) .. 3 37<br />
5 5u Soir (omn.)... 4 53<br />
10 40 Soir (Casteln.) 6 34<br />
11 20 àoir (expr.)... 7 46<br />
11 36 Soir (omn.)... S 15<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>).. 11 22<br />
r-»«Th.:s ET CARMAUX PAR CASTfcLNAUBARl<br />
DEPARTS<br />
ARRIVEES<br />
Mat. (Carmaux) 3 45 1 Mat. (Castres)<br />
Mat. (Carm.).. 6 46 ISoir (Albi)....<br />
boir (Ro<strong>de</strong>z) . 12 45 J Soir (Albi) 3<br />
Soir (Castres). 2 24 J^oir (expr.)<br />
Soir (Carm.)...<br />
8 30<br />
12 37 5<br />
7 46<br />
11 22<br />
5 5[aoir (expr.).<br />
MTRËPOÏX ET LAVELANET, PAR BRAM<br />
PERPIGNAN ET FRONTIERE (Espagne)<br />
Matin (expr.).<br />
Mat. (rapi<strong>de</strong>).<br />
Matin (omn.).<br />
Matin (expr.).<br />
Soir (expr.)..<br />
auir (expr.).<br />
2 45<br />
6 28<br />
6 46<br />
9 27<br />
12 45<br />
5 5<br />
Soir (rapi<strong>de</strong>).. 11 20<br />
Mat. (rapi<strong>de</strong>).,<br />
Ma. a (expr.).<br />
Matin (omn.).<br />
Soir (expr.)..,<br />
Soir (omn.)..<br />
Soir (expr.)..<br />
Soir (expr.)..<br />
3 3S<br />
8 56<br />
11 46<br />
12 37<br />
3 5<br />
7 46<br />
11 22<br />
Mat.<br />
Snir<br />
Soir<br />
(rapi<strong>de</strong>).,<br />
(expr.)...<br />
lexpr.)...<br />
6 28<br />
12 45<br />
5 5<br />
Matin (<strong>La</strong>vel.)<br />
Mat, {Moulin).<br />
Soir (omn.)<br />
Soir (omn,)....<br />
Soir (expr.)...<br />
Matin (omn<br />
Matin (omn<br />
Mat. (Montré.<br />
Matin (omn.)..<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Pau)....<br />
Soir (Montréj.)<br />
LIGNE DE BAYONNE<br />
12 32<br />
5 25<br />
6 40<br />
9 17<br />
1 10<br />
2 31<br />
6 5<br />
Mat. (Montré.)<br />
Matin (Pau)..<br />
Soir (omn. )...<br />
Soir (expr.)...<br />
Soir (Puyoo). •<br />
Soir (expr.)...<br />
PAR<br />
Mario DOIVAIi<br />
PREMIÈRE PARTIE<br />
Ri'P partit aussiiitôi aooampagné jusqu'à<br />
ia lisiora du bois paar ses camara<strong>de</strong>s.<br />
Vioig-t minutes pdius tan-d, les <strong>de</strong>ux ho<br />
bréo <strong>de</strong> papiers, aux portefeniles bourrés<br />
do notes.<br />
— Vous travaillez beaucoup, renia* 1 -<br />
qua-t-il.<br />
'A suivre.) i<br />
postâmes ie getits §arçon3<br />
NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits Pj£<br />
leurs mamans au PETIT MARIN (Mlle U ST<br />
tier), rue <strong>de</strong>s Lois, 22 <strong>Toulouse</strong>, près 1« Vg,<br />
pitole. Spécialité <strong>de</strong> costumes <strong>de</strong> petits S'* 1<br />
çons. — Economie.<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
DU MIDI tassé à la<br />
it ; les aiu><br />
atW mois<br />
6e ; elle<br />
LE NUMÉRO 5CENTIMES<br />
Organe faiytidiea <strong>de</strong> Défense SoeiaJe et Religieuse<br />
RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 GENTIL<br />
-e tennis<br />
$té re-<br />
«1».<br />
MOTB-OAROWNE BT DÈPARTEMKNTS imOIIUS .... 6 *•<br />
ÉÉPARTKMrarrs NON LmrraoPHKS 7 -<br />
ÉTRANGER (Union postale) lO» 20<br />
£M Abonnements partent <strong>de</strong>s i- «t U te ehsqoe mois et sont payables u ohoiix, cinq <strong>de</strong>ssorts,<br />
vins fins, café ©t liqueurs.<br />
Que Le peuple, après cela, oe© se plaindre die<br />
<strong>La</strong> cherté <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées 1<br />
—€>— Vingt divorcée yankees ont, paraît-oi^<br />
fonidlé urne association, originale : c'est l'Ait-<br />
que <strong>de</strong>puis vingt-cinq ans environ, tandis<br />
qu'il a commencé en France avec le xx 6 siè-<br />
cle, avec les progrès du bien-être et l'épa-<br />
nouissement <strong>de</strong>s idées démocratiques. 11 ap-<br />
partient donc à la France, la première tou-<br />
chée, <strong>de</strong> trouver un remè<strong>de</strong> à ce mail con-<br />
temporain plus terrible qu'un* épidémie,<br />
qu'une guerre ou qu'un cataclysme, puis-<br />
qu'il atteint la race à son origine même et<br />
la détruit dans son germe.<br />
On ne saurait trop louer le sentiment qui<br />
a inspiré la <strong>de</strong>rnière commission sénato-<br />
riale et la proposition du docteur <strong>La</strong>nnelon-<br />
gue. Mais son effet nous paraît très discu-<br />
luirent que la<br />
< A , iv^-i.rv \_ULt<br />
*at., a la Cour d'assises<br />
voix du prolétariat se mé-<br />
sentants <strong>de</strong>s autres classes ; v<br />
sont soupçonnés d'avoir trahi<br />
a celle <strong>de</strong>s repré-<br />
voici qu'il:<br />
riat. Ils n'ont pas voulu admettre la ithèse<br />
rOTolutionmaiirie, d'après laquelle serait<br />
parfaitement légitime l'acte du gréviste<br />
qui défend le droit <strong>de</strong> grève en assom-<br />
mant ou en faisant assomimer l'ouvrier<br />
non gréviste.. Et ils ont dit que celui-ci<br />
<strong>de</strong>vait être efficacement protégé.<br />
Une telle audace comportait un châti-<br />
mient exemplaire : déscrinais, ils seront<br />
mis au rang <strong>de</strong>s galonnés qui cotndairir<br />
nàrent <strong>Dreyfus</strong> !<br />
<strong>La</strong>s militante <strong>de</strong> la C. G. T. ont mis le<br />
couteau à la gorge du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />
République qui, avec son courage habi-<br />
tuel, a attendu une menace formelle pour<br />
gracier Durand. Mais ce n'est pas la<br />
grâce qu'il faut au chef d'orchestre invi-<br />
sible qui veut faire « marcher » les Fran-<br />
çais à la suite <strong>de</strong> Durand, comme il les fit<br />
déjà « marcher » à la suite <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>.<br />
C'est un prétexte à agitation et à démo-<br />
ralisation qu'il cherchait. C'est -une occa-<br />
sion nouvelle <strong>de</strong> saboter la Justice qu'il<br />
voulait provoquer.<br />
Cette occasion est venue bien à propos.<br />
Voyez donc avec quel ensemble les orga-<br />
nàsaibions affiliées à la C. G. T. ont em-<br />
boîté le pas aux avocate <strong>de</strong> <strong>Dreyfus</strong>. A<br />
part les membres <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre<br />
<strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong> Rennes, nul ne connut les<br />
pièces sur lesquelles fut condamné<br />
<strong>Dreyfus</strong>. Le dossier <strong>de</strong> l'affaire Durand<br />
nous est aussi étranger. Mais, pour semer<br />
la panique et te doute dans les esprits, on<br />
ne regar<strong>de</strong> pas <strong>de</strong> si près.<br />
<strong>La</strong> Justice militaire qui condamne les<br />
traîtres traversa la crise qui <strong>de</strong>vait afoouv<br />
tir à la campagne dirigée contre la sup-<br />
pression <strong>de</strong>s conseils <strong>de</strong> guerre. <strong>La</strong><br />
Justice populaire, celle qui refuse d'ab-<br />
soudre les criminels, ne sera pas davan-<br />
tage épargnée. Dans la cite future, teille<br />
que îa conçoit M. Jaurès, il n'y aura plus<br />
<strong>de</strong> Justice sous aucune forme. Et c'est<br />
pour arriver à cette suppression que l'on<br />
dénonce la Cour d'assises commie on a<br />
déijà dénoncé le Conseil <strong>de</strong> guerre.<br />
Ce qu'il y a <strong>de</strong> lamentable, c'est que<br />
les travailleurs prêtent une oreille eon><br />
plaisante aux organisateurs <strong>de</strong> cette nou-<br />
velle Affaire. Sans doute, tous ne « mar-<br />
chent » pas. Mais combien y en a-t-il qui<br />
croient sincèrement, sans l'ombre d'une<br />
preuve, sans même rien connaître du<br />
procès <strong>de</strong> Rouen, que les douze jurés qui<br />
ont con-damné Durand ont obéi à une<br />
pensée <strong>de</strong> vengeance et <strong>de</strong> haine !<br />
C'est là une <strong>de</strong>s preuves manifestes du<br />
pregrès <strong>de</strong>s idées révolutionnaires. Le<br />
doute, cette fausse monnaie sortie <strong>de</strong>s<br />
creusets maçonniques, s'infiltre peu à<br />
peu dans les esprits et gangrène les<br />
coeurs. Tout individu qui ne pense pas<br />
que Durand est un héros, est forcément<br />
un scélérat — comime ceux qui l'ont<br />
condamné.<br />
Teille est la mentalité que la Ligue <strong>de</strong>s<br />
Droits <strong>de</strong> l'Homme s'est chargée <strong>de</strong> pro-<br />
pager. Il ne faut pas que la Justice repré-<br />
sentée par le jury échappe à la vindicte<br />
<strong>de</strong> la C. G. T. Toutes les institutions doi-<br />
vent cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>vant la coalition <strong>de</strong>s <strong>Dreyfus</strong><br />
et <strong>de</strong>s Durand.<br />
— Il n'y a plus rien, pourrait dire le<br />
fantaisiste qui rédigea si spirituellement<br />
la Coustditution-type <strong>de</strong> la vraie Répu-<br />
blique.<br />
Mais mialbeureusement, chez nous, il<br />
y aura toujours <strong>de</strong>s naïfs pour croire les<br />
coquins qui affirment que c'est <strong>Dreyfus</strong><br />
et Durand qui ont raison ...<br />
Victor i ESPINE.<br />
nous© déJajissée, préfèrenit aK»r en prison pour<br />
<strong>de</strong>ttes.<br />
Ces Alimonistes ne sont pas traités coanane<br />
dfâs [xrisoawnieirs v.uigaiinesi.<br />
En rhonmieua.' <strong>de</strong> Christmasi, ils enirent toot<br />
Loisir <strong>de</strong> révieàiliLonner avec n<br />
Joseph MF.NARD,<br />
Dtjnite <strong>de</strong> Pam.<br />
<strong>La</strong> délicieuse histoire du faux comte<br />
d'Aulby vendant <strong>de</strong> faux Corrège à une<br />
vraie Américaine — un peu bien naïve, en-<br />
tre nous soit dit — remet sur le tapis l'éter-<br />
nelle question du saïtapharnisme... pictu-<br />
ral, si j'ose ainsi parler. Et, d'autre part, ne<br />
prétend-on pas que VAnhelus <strong>de</strong> Millet et<br />
<strong>de</strong> Chauchard aurait été revu et corrigé<br />
par un nommé Garnier ? Mince <strong>de</strong> préten-<br />
tion ! comme disait J.-J. Weiss.<br />
Ne croyez pas que ces mésaventures<br />
soient plus fréquentes aujourd'hui que ja-<br />
dis. Depuis que Titien. Rembrandt, Frago-<br />
nard. Turner et Daumier sont morts, ces<br />
maîtres ont produit plus que <strong>de</strong> leur vivant.<br />
Et le mot d'un f ameux collectionneur <strong>de</strong>vant<br />
les Conistable d'un <strong>de</strong> ses collègues at ri-<br />
vaux : « Ils sont beaux... Mais les plus<br />
beaux sont les faux » <strong>de</strong>meure éternellement<br />
vrai.<br />
L'industrie du faux tableau fut toujours<br />
florissante. Le vénérable paysagiste Harpi-<br />
gnies s'indigna récemment contre un faus-<br />
saire qui faisait <strong>de</strong>s Harpignies —et refai-<br />
sait les amateurs ; tous les six mois, Wil-<br />
lette poursuit un fahricant <strong>de</strong> faux Willette.<br />
Si les peines infligées par <strong>de</strong> trop indul-<br />
gents juges étaient un peu plus draconien-<br />
nes, nos artistes auraient moins à se plain-<br />
dre <strong>de</strong> ces concurtren.oes déshoimêtes et <strong>de</strong><br />
ces contrefaçons. Henner, jadis, en son ate-<br />
lier <strong>de</strong> la place Pigalle. ou il brossait tant<br />
et tant <strong>de</strong> profils <strong>de</strong> vierges au teint mat se<br />
détachant sur un fond <strong>de</strong> peluche incarna<br />
dine ou indigo, faisait preuve d'une insou-<br />
ciante philosophie quand on lui apportait<br />
un faux Henner : « Pas mal, murmurait-il<br />
avec son inimitable accent alsacien, mais<br />
l'îi <strong>de</strong> la. signature est mal imité<br />
B faut distinguer entre le faux tableau et<br />
la fausse attribution.<br />
<strong>La</strong> fausse attribution sévit partout, dans<br />
les galeries les plus hermétiques comme<br />
dans les musées. Ni la National Gallery, ni<br />
l'Ermitage, ni le Prado, ni notre Louvre<br />
n'en senit exempts.<br />
Le « faux tableau », c'est infiniment plus<br />
grave, et il n'y a rien qui mène plus sûre-<br />
ment son homme en correctionnelle, quand<br />
il s'affuble en outre d'un titre <strong>de</strong> princi-<br />
pauté fictive et se chamarre <strong>de</strong> vingt cra-<br />
chats et plaques <strong>de</strong> fantaisie.<br />
Il y a cent manières <strong>de</strong>. truquer, maquil-<br />
ler un tableau. Notre esrtimé oonirène Paul<br />
Eu<strong>de</strong>l les a toutes dévoilées en ses manuels<br />
qui font autorité. Il e«t <strong>de</strong>s maîtres faciles à<br />
imiter, il en est d'autres auxquels mieux<br />
vaut ne point se frotter. Greco, dont on se<br />
soucie tant, avec raison d'ailleurs, <strong>de</strong>puis<br />
trois ou quatre ans, est assez aisé à contre-<br />
faire. Il existe à Tolè<strong>de</strong>, à Grena<strong>de</strong>, à Sé-<br />
ville et à Madrid, <strong>de</strong>s fabricants <strong>de</strong> faux<br />
Greco. qui contrefont en virtuoses la ma-<br />
nière génialemeni contorsionnée et le colo-<br />
ris livi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'âpre vieux maître crétois cher<br />
à Maurice Barrés, à Ignacio ZuJoa«a et à<br />
Paul <strong>La</strong>fond — avec un,© maestria reeMe-<br />
înent prodigieuse. Or, Greco n'est guère<br />
cWu, sauf d'une élite. Donc, un faux<br />
Greco a mille chances d'être accrédité au-<br />
près d'un nmaitemir mal averti.<br />
Et les Nattier donc 1 Depuis que le dix-<br />
huitième siècle est à ta mo<strong>de</strong>, Le peintre <strong>de</strong><br />
Madame Henriette et <strong>de</strong> Madame Adélaï<strong>de</strong><br />
produit sans arrêter. Et cette production<br />
intensive et posthume me remémore le mot<br />
d'un <strong>de</strong> nos plus fins marchands <strong>de</strong> ta-<br />
bleaux <strong>de</strong> la rue <strong>La</strong>ffitte. prétendant « qu'il<br />
y a, à New-York, environ quatre cents<br />
faux Rembrandt ». Lo ménage Paine, vieti<br />
seule maison yankee qui ait été « roulée »<br />
Que <strong>de</strong> palais <strong>de</strong> la Cinquième Avenue, lam-<br />
brissés <strong>de</strong> brocatelle et tendus ae pseuao-<br />
Gobeiins, sont gorgés <strong>de</strong> simili-ASA-om/j- \<br />
lions, <strong>de</strong> Mu.rillo, <strong>de</strong> prétendues Gimblelics<br />
<strong>de</strong> Clodion, <strong>de</strong> faux pastels <strong>de</strong> Pea-ronneau<br />
<strong>de</strong> fausses figurines <strong>de</strong> Tauagra. at <strong>de</strong> cha-<br />
subles médiévales, le tout confectionné en<br />
<strong>de</strong>s arrière-boutiques <strong>de</strong> Vaugirard ou <strong>de</strong>s<br />
Batig.nolles.<br />
Car ce n'est pas seulement le tableau faux<br />
qui sévit. Toute la « curiosité » y passe —<br />
elle surtout : christs byzantins, châsses fla-<br />
man<strong>de</strong>s, boiseries bourguignonnes, verrerie<br />
<strong>de</strong> Murano, éteins, céramiques, majoiiques,<br />
triptyques du trecento oiennois, cabinets dè<br />
Boulle, bronzes <strong>de</strong> Gouthières, tout se fait<br />
en toc, en doublé, en celluloïd. Et 11 y<br />
a toujours <strong>de</strong>s benêts pour s'y laisser pren-<br />
dre. — et <strong>de</strong>s experts pour en certifier l'ab-<br />
solue authenticité.<br />
Les historiettes, navrantes ou drôlatiques<br />
selon le point <strong>de</strong> vue auquel on se nlac°<br />
sont, sur ce thème, in«ombrabl.es. Rappel-<br />
lerai-je les Corot <strong>de</strong> Trouillebert. <strong>de</strong>s Cour-<br />
bet <strong>de</strong> Pata, les Millet <strong>de</strong> Valton, aussi faux<br />
que le Rembrandt du Pecq ! A la Centen-<br />
nale, tout Paris défila <strong>de</strong>vant un Corot —<br />
qui était <strong>de</strong> Hawkins. Dumas fils possédait<br />
une certaine Fontaine <strong>de</strong>s Gabourets, qu'il<br />
pensait être <strong>de</strong> Corot ; c'était bien la légè-<br />
reté aérienne, la grâce mélodique, la pâte<br />
et la patte du paysagiste. Un ami du dra-<br />
maturge lui amena un matin Trouillebert,<br />
lequel reconnut illico comme son enfant la<br />
Fontaine <strong>de</strong>s Gabourets. « Retournez-la,<br />
dit-il à l'écrivain, vous trouverez au dos <strong>de</strong><br />
la toile une imperceptible marque au ver-<br />
millon, que j'ai mise en presque tous mes<br />
tableaux. » <strong>La</strong> marque y était, hélas !<br />
D'ailleurs, ces marques, ces contre-épreu-<br />
ves, ne signifient pas toujours grand chose.<br />
D'artificieux mercantis ont poussé la crimi-<br />
nelle malice jusqu'à faire graver par un<br />
aquafortiste mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> fausses reproduc-<br />
tions à l'eau-forte, sur papier vieilli et<br />
jauni, d'un tableau soi-disant ancien. Et,<br />
comme bonne histoire <strong>de</strong> marque, je pense<br />
à celle du Diaz qui orna longtemps le salon<br />
d'une collectionneuse notoire. (Diaz <strong>de</strong> la<br />
Pena, entre nous soit dit, n'a pas peint tous<br />
les Diaz ; le fougueux Marseillais Monti-<br />
celli est responsable <strong>de</strong> quelques-uns. les-<br />
queîs ne sent pas les moins croustillants.)<br />
Mais le Diaz en question était bien <strong>de</strong> Diaz.<br />
Or donc, ladite collectionneuse, <strong>de</strong>scen-<br />
dante d'un célèbre compositeur d.e musique,<br />
avait un sous-bois <strong>de</strong> Diaz. qu'elle avait ac-<br />
quis, à Barbizon. <strong>de</strong> la main même <strong>de</strong> Diaz.<br />
Après la mort <strong>de</strong> la propriétaire, la galerie<br />
fut dispersée au feu <strong>de</strong>s enchères publiques.<br />
Le sous-bois est acquis -par un marchand<br />
aussi astucieux qu'indélicat. <strong>La</strong> toile était<br />
collée sur une planche <strong>de</strong> bois fort épaisse.<br />
Et sur cette planche Diaz avait écrit : « Je<br />
soussigné atteste et certifie que l'œuvre ci-<br />
contre est un original, peint par moi en<br />
1817. » Le marchand, ayant découvert l'ins-<br />
cription, fit scier dans le sens <strong>de</strong> la lon-<br />
gueur la planchette, et la. contreplaqua sur<br />
le dos d'un faux Diaz, qu'il fit faire par un<br />
rapin à sa sol<strong>de</strong>. Il eut ainsi <strong>de</strong>ux Diaz, le<br />
vrai, sans attestation, et le faux, avec attes-<br />
tation.<br />
Je vous disais plus haut qu'on maquille<br />
tout, dès qu'il s'agit d'art ou <strong>de</strong> curiosité.<br />
Rappellerai-je l'adorable mystification dont<br />
fut victime feu Emile Chastes, à qui Vrain-<br />
Lucas écoula <strong>de</strong>s autographes hyper-sus-<br />
pects <strong>de</strong> Bertrand du Guesclin, <strong>de</strong> Philippe<br />
<strong>de</strong> Comm.ines et <strong>de</strong> Mme Récamier ? Et<br />
Emile Chasles était une doctissime compé-<br />
tence ! Que fût-il advenu d'un profane ?<br />
Aussi bien, quand la manie s'est emparée<br />
d'un homme même sain d'esprit, circons-<br />
pect et savant, il <strong>de</strong>vient, sa passion l'en-<br />
traînant et l'aveuglant, la proie sans dé-<br />
fense <strong>de</strong>s faussaires les plus éboulés et <strong>de</strong>s<br />
pires aigrefins.<br />
Croyez-vous que l'affaire Daulby-Paine<br />
corrigera les collectionneurs, j'entends ceux<br />
qui ne composent pas eux-mêmes leur col-<br />
lection, ainsi que le docteur <strong>La</strong> Caze, ou les<br />
frères Dutuit ; mais s'en remettent à <strong>de</strong>s<br />
tapissiers ou à <strong>de</strong>s marchands <strong>de</strong> fournir<br />
l'hôtel, les meubles et les tableaux ? Non<br />
pas. <strong>La</strong> vanité humaine est incorrigible.<br />
Tout <strong>de</strong> même, une épée <strong>de</strong> Damoclès — une<br />
umie épée <strong>de</strong> Damoclès — planera sur leurs<br />
crânes. Leur sommeil sera troublé, la mé-<br />
fiance- distillera goutte à goutte son noir ve-<br />
nin. Ils auront peur, ils contempleront en<br />
tremblant leurs Guard. leurs Donatello et<br />
leurs Hubert Robert. Et ils se rappelleron-f<br />
la parole <strong>de</strong> ce ministre <strong>de</strong> la justice qui,<br />
sous l'Empire, visitant le bagne <strong>de</strong> Toulon,<br />
s'écria, mélancolique : « Dire qu'il v a peut-<br />
être, parmi ces gens-là, un ou <strong>de</strong>ux coupa-<br />
bles ! » CORIOLÈS.<br />
par fil Spécial<br />
DÉPÊCHES<br />
Avant la Rentrée<br />
L'élection du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre<br />
Parts, 3 janvier.<br />
On ce préocoupe, dons le mon<strong>de</strong> parLemenitai-<br />
rre <strong>de</strong> la batalitte qui va m livrai a i» i cinuree<br />
swîr l'élacitiiuin du preei.dont <strong>de</strong> la CharnLwe.<br />
On sait que M. Brisson se représein.e<br />
Bn face <strong>de</strong> sa ctundadiataure, oeile die M. Pa/uli<br />
Perchanrt est presque officielLiriment posée<br />
e dtoute d'Eure-et-Loir a en effet ejanonoé à<br />
un grand nombre d.e ses «mis son taten t on<br />
21 Kuwr 'e fauteuil (TUM.1 oœu.iKv P«n*l«i*<br />
toeiè^Ktore et qu'-il a toujours «eenetté <strong>de</strong>-<br />
pnte qu'il «^JKS^'s'est efface <strong>de</strong>vant<br />
On gaât que ¥ ^f^J foUen* eiimeudire<br />
?JT ^«iri«n.t. sortant ù renoncer a la lutte, U<br />
lie prési<strong>de</strong>nt so.rto.n-t<br />
soi-tiirait volomtieirs d-o a résea-ve et donnerait<br />
^,«> itiun mi dieir-niien- miO'iueant.<br />
80 r" cSaidittonn dans lesopeilés se patente<br />
V*te&ttion sont telles, en effet, que toutes les<br />
Burtwteêe sont possibles. Les. îadix-aux or*<br />
beau clamer bien haut que l'eïectocxn <strong>de</strong> M.<br />
Brisson m fait pas die doute, qa*e sa conclu da-<br />
tuire a été acceptée chez eux a lumaiinrente,<br />
modins la seule voix <strong>de</strong> M. Pourouury <strong>de</strong> fi-ens-<br />
'seriii, ils n'i.mlwaniceiit ni ne trompent per-<br />
W t>n%;iiit remarquer, d'ailileunis .qu'à la réu-<br />
nion oui désigna le prési<strong>de</strong>nt sortant, can-<br />
quante membres sentaraeinit éitfli:ent présents,<br />
siuv omit obnou&ttte que oomurte le groupe.<br />
<strong>La</strong> vérité est qu», SUIT- eette question connu*<br />
sua- toutes les autres, tos groupes se diviseront<br />
et le rvisiultot «ait iinaeirtaiin.<br />
Les armis <strong>de</strong> M. Briseon se l'nvrent !i une pno-<br />
iils foi* douuiei- la niane-ma-<br />
W —-- —<br />
me <strong>de</strong> l'escroc Daulby, n'est donc pas la] çoniueiiie, ils îepiréseateii* que lie vieux ici>.u<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
MERCREDI 4 JANVIER 1©U<br />
ff<br />
Pas die<br />
M.<br />
TUIQ<br />
a ° a Pas déiincmité ot ils n» désespérant<br />
5f% t'aniciieiB bloc.<br />
:1 compte sur la mécontentement<br />
IM. Rriisson parmi les unifiés en<br />
iré© diu Palais-Bourbon aux délé-<br />
ta» ^ v®'<br />
LES RELATIONS ÎHTE1IÂT1QIALES<br />
Triple entente et triple alliance<br />
Berlin, 3 janvier.<br />
<strong>La</strong> presse alleman<strong>de</strong> s'occupe beaucoup <strong>de</strong><br />
la note russe annoncée par <strong>de</strong>s organes russes<br />
et anglais relative à la triple entente.<br />
Le correspondant cte la Gazette <strong>de</strong> Cologne<br />
à Saint-Péiterebourg, écrit à ce sujet :<br />
« On oomimenite très vivement l'information<br />
<strong>de</strong> la Novoie-Vremia dans les cercles diploma-<br />
tsquies <strong>de</strong> Saimt-Pé-terfibourg; on croit voir dans<br />
la répétition presque littérale <strong>de</strong> la déclara-<br />
tion du chancelier, au Beichstag, augmentée<br />
d'urne restriction qui limiterait à l'Asie la por-<br />
tée <strong>de</strong> cette déclaration, le désir <strong>de</strong> corriger<br />
et d'affaiblir cette décùaration<br />
» Un tel diésir a évi<strong>de</strong>mment pour origine les<br />
susceiptiibiùités <strong>de</strong> tiers ; on s'en étonne beaiu-<br />
coup, car, ainsi qu'on le sait, les paroles pro-<br />
noncées par te charjeieLier furent au préalable<br />
soumises au goiuvernienueint russe qui les ap-<br />
prouva. »<br />
<strong>La</strong> conservatrice Posî déclare que ce tiers<br />
est évi<strong>de</strong>mment la France,qui désire s'assuirer<br />
lie soutien <strong>de</strong> la Russie pour une politiiq-ue bel-<br />
Itiqueuiae au Maroc ; eiffl© ajoute :<br />
a II est inutile d'exriiquei' longnement<br />
qu'une tejite entente limitée à l'Asie n'aurait<br />
pour nous aucune valeur.<br />
» En Asie, nous semons en face <strong>de</strong> la Rus-<br />
sie, à laquelle nous avons reconnu en Perse<br />
sa sphère d'intérêts économiques et poiitiqneisi;<br />
nous nous sommes réservés le droit d'un che-<br />
min <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> raccord et rien <strong>de</strong> plus.<br />
» Si la Russie défigurait ainsi le sens <strong>de</strong> ses<br />
conventions, elle agirait contre la bonne foi. »<br />
Même mécontentement chez te pangerma-<br />
miste Txgliche Rundschau. Paris, 3 janvier.<br />
Le Temps reçoit <strong>de</strong> son, coraespondant à<br />
Berlin les curieux renseignements qui sui-<br />
vent sur les causeries <strong>de</strong> Postdam, qui au-<br />
raient été un véritable traquenard où une fois<br />
<strong>de</strong> plus la Bu-ssie se serait laissé prendre.<br />
Voici quelques intéressants renseigne-<br />
ments qui me parviennent <strong>de</strong> bonne source et<br />
auxquels la Novoie Vremia donne un intérêt<br />
d'.aotualiitô :<br />
Les premières conversations <strong>de</strong> Postdam<br />
eurent lieu entre M. <strong>de</strong> Kâcîlerien-Wa?chter et<br />
M. Sasoo.of ; l'entretien ne semblait avoir<br />
rien <strong>de</strong> solennel, ni <strong>de</strong> définitif ; on oaïuisa<br />
ai»ndarniment avec confiance eit avec entrain<br />
sans jeter tous tes mois dans la balance di-<br />
plomatique.<br />
» On s'occupa die la Perse, on se fit beaucoup<br />
<strong>de</strong> promesses.<br />
» Le len<strong>de</strong>main se tut M. <strong>de</strong> Bathmiarn-Holl.<br />
weg qui causa ; te ton fut bien différent ; te<br />
chancelier, dit-on, remercia gravement <strong>de</strong>s<br />
paroles importantes échangées la veilla, en<br />
prit acte, en se félicitant <strong>de</strong> cette nouvelîLe<br />
améïjoration dans les rapports <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pays,<br />
» M. Sasonof un peu surpris rentra à Saint-<br />
Péterstbourg, comptant, peut-être que te temps<br />
et les événements atténueraient d'eux-mêmes<br />
rimiportanoe qu'il sentait coniusément exces-<br />
sive <strong>de</strong> cette première démarche diplomati-<br />
que.<br />
» Le calcul était inexact ; après quelques<br />
semaines <strong>de</strong> silence, M. Sasonof vit arriver<br />
chez Lui le comte <strong>de</strong> Pourtalès ; il s'agissait<br />
<strong>de</strong> confirmer offic<strong>de</strong>iilerriieinrt. les paroles jetées<br />
dans la preonière journée d'épanaiieimenit à<br />
Postdlaim.<br />
» M. Sasonof s'exécuta ; ensuite vint UL<br />
séance du Reichstag avec te discours <strong>de</strong> M<br />
<strong>de</strong> BethnmnnrHollweg ; les journaux ont per-<br />
mis die suivre <strong>de</strong>.pwis la marche <strong>de</strong> l'affaire. «.<br />
Londres, 3 janvier.<br />
On envisage ioi sans émotion le prochain en-<br />
voi <strong>de</strong> la note russe-allemain<strong>de</strong>, où M. Saso<br />
nof doit d'après un té-tegramme récent du<br />
correspondant du Times résumer les résultats<br />
<strong>de</strong> l'entrevue <strong>de</strong> Postdam.<br />
Cependant, parmi tes détacDs, d'affileurs sujets<br />
à caution, que contenait oe télégramme, <strong>de</strong>ux<br />
peints causent dans les cercles bien informés<br />
un étonnement qui s'était déjà produit au len-<br />
<strong>de</strong>main <strong>de</strong> l'entrevue <strong>de</strong> Postdam.<br />
U s'agit <strong>de</strong> rengagement que la Russie sem-<br />
ble avoir pris <strong>de</strong> construire à ses frais retm-<br />
branahemenit Khanikin-Bagdad.<br />
On ne voit pas ici comment le gouvernemant<br />
russe entend ooncfiler avec la défense <strong>de</strong> ses<br />
intérêts commerciaux en Perse la construction<br />
d'un embranchement qui ne saunait profiter<br />
qu'au commerce allemand.<br />
D'autre part, on est également surpris que<br />
la Bussie ait conclu cet arrangement indirec-<br />
tement relatif au chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Bagdad<br />
sans en avoir avisé au préalable l'Angteterre<br />
et. la France.<br />
Pour ces <strong>de</strong>ux raisons, rc^iraàon <strong>de</strong>s Anglais<br />
compétents est que M. Sasonof a été enitrainié<br />
plus loin qu'il ne te voulaiit Lui-même.<br />
Il n'y a pas en ce moment et il n'y a pas<br />
eu <strong>de</strong>puis longtemps <strong>de</strong> négociations entre<br />
l'AEernagiiie ot l'Anglieteinre au sujet <strong>de</strong>s affai<br />
les d'Orient, mais il n'est pas impossahle que<br />
tes rxiurparters s'engagent proohaiiiiiarnenit, par<br />
exempte à propos du oliemàn <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Bag-<br />
dad.<br />
On estime toiiitePois ici qiu'aueuin accord par-<br />
tiel, cru'a portât saur la Pense ou sur la Tur-<br />
quie, ne saunait exercer d'iiniliueinic© sur la<br />
politique navale anglaise et encore moins sur<br />
ses amitiés internationales.<br />
Londres, 3 Janvier. .<br />
Voici la note offficieiuse publiée par le<br />
Times t<br />
« Quant aux résultats <strong>de</strong> l'entretien <strong>de</strong> Post-<br />
dam, nous avons la confiance que, bien que<br />
<strong>La</strong> Russie désime naturoltoment faite tout son<br />
possible pour se concilier son puissant voisin,<br />
elle n'approuvera pas à la légère <strong>de</strong>s termes<br />
qui seraient en antagonisme avec tes intérêts<br />
ou la durée <strong>de</strong> <strong>La</strong> Triple-Entente.<br />
» En présence d'une telle situation, les na-<br />
tions qui aiment te plus la paix ne peuvent<br />
assurément pas se permettre <strong>de</strong> négliger leur<br />
propre armure ; tes hommes d'Etat allemands,<br />
nous en avons la conviction, ne cheiichent<br />
point <strong>La</strong> guerre et préféreraient <strong>de</strong> beaucoup<br />
s'assurer tes résultats qu'ils ont en vue, par<br />
<strong>de</strong>s « conversations amicales » telles que cel-<br />
les que M. <strong>de</strong> Bothmann-Hollweg a suggérées<br />
dans son allusion récente aux rapports anglo-<br />
allemands.<br />
» Mais ce que tous ceux qui entrent cm con-<br />
versation avec Berlin, doivent avoir présent à<br />
l'esprit, c'est que l'Allemagne conduit ses con-<br />
versations la main aur un sabre, qui est tou-<br />
jours prêt à être jeté dans <strong>La</strong> balance si l'en<br />
tretien pnemd une tmaroiie qnii ne toi convient<br />
pas.<br />
» fcil graves que puassent ôfcn© nos pigocouc»-<br />
L'Expédition contre les Druzes<br />
Oonstoratinople., 3 janvier.<br />
Après une bataille <strong>de</strong> quatre jours, à Kerak,<br />
les Dcruzes ont été repoussés, laissant <strong>de</strong> nom-<br />
breux morts sur te terrain.<br />
Les Turcs ont eu. 4 offiaieirs at 104 hommes<br />
tués.<br />
LA CRISE ESPAGNOLE<br />
Le nouveau cabinet Canalejao<br />
Madrid, 3 janvier.<br />
Les journaux conservateurs censurent te<br />
remanieinenit miinistériel comme injustifié ;<br />
ils critiiauietrijt surtout la nomination <strong>de</strong> M. Gas-<br />
set aux travaux publics, comme marquant une<br />
concession <strong>de</strong> M. Gainatejas aux moretistes,<br />
alors '--'H avait pris te pouvoir pour rectifier<br />
leur poli/tique.<br />
Les récentes cléclamtiions <strong>de</strong> M. Maura, à<br />
Vaiiadolid, sont nettement hostileis au gou-<br />
vernement, qu'il avait ménagé jusqu'à pré-<br />
sent ; edflias semblent inspirées par le déplaïsi/r<br />
avec lequel les conservateurs voient ce rappro-<br />
ehetmenit entre te ministère et tes moretistes,<br />
qu'ils considèrent comme leurs ennemis <strong>de</strong>-<br />
puis qu'ils provoouèrent la chute <strong>de</strong> M.<br />
Maura.<br />
Par conte©, le Libéral opine que l'hostilité<br />
<strong>de</strong>s conservateurs doit encourager M. Canale-<br />
jas dans une politique démocratique, que ia<br />
gran<strong>de</strong> majorité du pays soutiendra<br />
L'agitatien à Barcelone<br />
Barcelone, 3 janvier.<br />
Malgré la décision <strong>de</strong>s dockers-charretiers<br />
<strong>de</strong> faire la grève à partir d'aujourd'hui, te<br />
travail est partout normal ; te déoliargement<br />
„<strong>de</strong>s navires du port s'opère sans inci<strong>de</strong>nt.<br />
LA RÉPUBLIQUE PORTUGAISE<br />
<strong>La</strong> situation serait grave<br />
Madrid, 3 janvier.<br />
On man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Vigo à i'Inparcial .-<br />
« Les autorites <strong>de</strong> Moncao, sur la frontière<br />
portugaise, ont surpris <strong>de</strong>ux automobiles<br />
chargées <strong>de</strong> fusils qui .essayaient <strong>de</strong> pénétrer<br />
sur te ter.rito.ire portugais.<br />
» <strong>La</strong> garnison <strong>de</strong> Valanz do Minho est consi-<br />
gnée sur ordre venu <strong>de</strong> Lisbonne et se tient<br />
prête à partir au premier signal. »<br />
Panas, 3 janvier.<br />
Malgré tes démentis oifiioieils, la situation<br />
<strong>de</strong> la Républteue portugaise «semble très com-<br />
proirnise ; l'armé© reste indisciplinée et la, ma-<br />
~\Bfcratuirie est hésitante.<br />
Les banquiers <strong>de</strong> Lisbonne ont, dit-on, fait<br />
dies démarches auprès <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong><br />
rAngletene et <strong>de</strong> l'Espagne pour déclarer<br />
qu'ils vont être forcés dte suspendre toute opé-<br />
ration.<br />
<strong>La</strong> dotation <strong>de</strong> la reine Marla-Pia<br />
Lisbonne, 3 janvier.<br />
L'Officiel publie un décret décidant que le<br />
contrat entre te Portugal et l'Italie, relatif<br />
à la dotation <strong>de</strong> la reine Marie-Pia, sera exé-<br />
cuté jusqu'à la réunion d© l'Assemblée consti-<br />
tuante ©t que <strong>de</strong>s acomptes <strong>de</strong> 10.000 francs<br />
seront payés menauelternontt.<br />
A l'éîranger<br />
Francfort, 3 janvier.<br />
On man<strong>de</strong> <strong>de</strong> New-York à la Gazette <strong>de</strong><br />
Francfort :<br />
« De violentes tempêtes <strong>de</strong> neige et un temps<br />
froid rognent dans tes Emit» <strong>de</strong> n>u«st et du<br />
Sud jusqu'au Texas ; il 3'ost produit <strong>de</strong> fortes<br />
interruptions <strong>de</strong> la circulation.<br />
» Le port <strong>de</strong> New-York est enveloppé, <strong>de</strong>puis<br />
trente-six heures d'un brouillard ei épais que<br />
l'entrée <strong>de</strong>s vapeurs <strong>de</strong> l'Océan y est impos-<br />
sible ».<br />
Faits Divers<br />
L'affaire <strong>de</strong>s faux tableaux da Tours<br />
Tours, 3 janvier.<br />
L'audience d'auijourd'hrai est consacrée à <strong>La</strong><br />
plaidoirie du défenseur d'Auliby, M» Mauri-<br />
ce Bernard.<br />
L'avocat estime que te parquet <strong>de</strong> Tours s'est<br />
fait trop facilement îauxiliiiaire <strong>de</strong> Mme Paine,<br />
laquelle n'avait qu'un but : reprendre ses let-<br />
tres. .<br />
<strong>La</strong> maill&ure preuve, c'est qu'elle a retire sa<br />
plainte dès qu'elles ont été en sa possession.<br />
H <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi on gar<strong>de</strong> d'Aulby en<br />
prison pendant neuf mois, comme un malfai-<br />
teur dangereux ; pourquoi ne lui a-t-on pas<br />
aocioiruV; la mise en liberté provisoire ?<br />
D'Aulby réclame te droit d© porter le titre<br />
<strong>de</strong> ooimte, droit qui lui appartient et dont U<br />
fiera la preuve quand il ne sera plus en pri-<br />
son.<br />
Un drame rue <strong>de</strong>s Martyrs<br />
Paris, 3 janvier.<br />
L'aoteur Régnard, te joyeux Régnard, a été<br />
moirtellernent blessé hier soir, d'un coup <strong>de</strong> re-<br />
volver, dans un restaurant <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s Mar-<br />
tyrs, où il prenait son repas, en voulant sé-<br />
parer <strong>de</strong>ux consommateurs qui se querellaient.<br />
Son état est <strong>de</strong>s plus graves, bien qu'il ait<br />
passé une nuit reflativement assez bonne ; la<br />
balle <strong>de</strong> revolver qu'il a reçue <strong>de</strong> l'un dies ad-<br />
versaires a perforé l'intestin et s'est logée<br />
près die l'épine dorsale.<br />
Acci<strong>de</strong>nt mscatora<br />
Lille, 3 janvier.<br />
Une scène <strong>de</strong>s plus macabres s'est déroulée<br />
ce matin, en pleine ru© <strong>de</strong> Lille, à la suite d'un<br />
acci<strong>de</strong>nt.'<br />
Un convoi funèbre s'aciieaninaiit vers le cime-<br />
tière quand, au monaent où il s'engageait dans<br />
<strong>La</strong> rue Blanche, un car éteotiriquie tamponna ©t<br />
renversa le corbillard, dont te conducteur, pro-<br />
jeté sur la chaussée, fut sérimserneint blessé à<br />
la tète.<br />
Le cercueil, sous la viotence du choc, fut<br />
écrasé et te cadavre, celui d'une fillette <strong>de</strong> dix-<br />
huit mois, alla router dans la boue.<br />
Les assistants voulaient faire un mauvais<br />
parti au wattman, auteur involontaire <strong>de</strong> l'ac-<br />
ci<strong>de</strong>nt. On Tecomniut qu'il n'avait pu bloquer<br />
à temps ses freins.<br />
PETITES NOUVELLES<br />
Du 3 janvier.<br />
— Les CHEKOTS: Hansman, mitrcliiarMïs <strong>de</strong> qua tre sai-<br />
sons, à Reims, ont été trouvés asphyxiés chez eux ;<br />
la mort remontait à 38 heures ; ce double suici-<br />
<strong>de</strong> est attribué à la misère.<br />
— Le recouvïement <strong>de</strong>s impôts en Espagne, pour<br />
décembre, présente une augmentation die 6 millions<br />
sur 1009 et une aiuganentation <strong>de</strong> 36 millions pour<br />
toute l'année.<br />
— Un© centaine <strong>de</strong> Chinois die 3a haute société<br />
se sont réunis à Saangliaï et ont décidé cte couper<br />
leurs nattes soUemnefflément le 15 jantier.<br />
— Le général SchigalowBM, ingénieur en chaf <strong>de</strong><br />
la forteresse russe die Vladivostocli, a été arrêté; &<br />
est inculpé <strong>de</strong> détourneanems.<br />
— L'éirupUon <strong>de</strong> l'Etna est considérée comme ter-<br />
minée ; seuûe une légère fumée 6art encore diu cra-<br />
tère.<br />
— Le prince Slgismoind <strong>de</strong> Prusse, nerreu du fcai<br />
ser, âgé <strong>de</strong> 19 ans, fabrique un aéroplane <strong>de</strong> son<br />
Invention qu'ia <strong>de</strong>stine à son usage personnel.<br />
— <strong>La</strong> Seine qui avait baissé <strong>de</strong> 8 centimètres<br />
dans les 24 tieuxes a remonté cette nuit Se 2 cen-<br />
timètres.<br />
— D'après le Rclchspost, le ma-ire <strong>de</strong> Vienne, M.<br />
Neumayer, se rendra à Pairis le 14 janvier pour<br />
rendre la visite faite par la délégation du conseil<br />
municipal <strong>de</strong> Paris au cours <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière.<br />
— On annonce <strong>de</strong> Oonstantinaple que l'Allemagne<br />
a consenti à prolomiger, poutr un temps indéfini,<br />
l'élévation <strong>de</strong> 30 % <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> douanes turques.<br />
Pfl<br />
<strong>La</strong> Constitution <strong>de</strong> l'Alsace-Lorraine<br />
MiuChouse, 3 janvier.<br />
Le comité socialiste die l'arrondissement <strong>de</strong><br />
Mualhoiuse et tes difîérienits syndicats ouvriers,<br />
ont ctecidé die protester contre le projet, rte<br />
constitution adopte par te conseil fédéral "qui<br />
doit être soumis pTochaimeonenit au Beichstag<br />
par une réunion publique d'un grand cortège<br />
<strong>de</strong> naanifestations te dimanche 8 janvier.<br />
Les socialistes ont invité le parti libéral ©t<br />
te parti démocratique à partiiciper à cette ma-<br />
nitestatiion,.<br />
Le parti lihéral n'a pas ©neor© pris <strong>de</strong> déci-<br />
sion ; quant au parti démocratique, le comité<br />
a décidé à rumamiimiité <strong>de</strong> premtee part à cette<br />
manifestation et invite tous ses rnemores et<br />
amis à s'y joindre.<br />
Aéronautique<br />
LES OBSÈQUES DU LIEUTENANT DE CAUMONT<br />
Versailles, 3 janvier.<br />
Ge matin, a eu lieu à l'hôpital militaire la<br />
levée dm corps diu lieutenant <strong>de</strong> Gaumont.<br />
Après une court© cérémonie, 1© corps est<br />
par ti eu fourgon-automobile pour Parus.<br />
POUR LA SÉCURITÉ DES AVIATEURS<br />
Paris, 3 janvier.<br />
M. Gaston Harvteu procé<strong>de</strong>ra incessamrniant<br />
du haut <strong>de</strong> la première plateforme <strong>de</strong> la tour<br />
Eiffel à <strong>de</strong>s expériences <strong>de</strong> <strong>de</strong>scente <strong>de</strong> para^<br />
chutes pour appareals d'aviation.<br />
M. Gaston Herviieu expérimentera <strong>de</strong>s para-<br />
chutes avec lesquels il espère pouvoir permet-<br />
tre à un aviateur qui n'est plus maître <strong>de</strong> son<br />
aopareil, <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre à une vitesse ralentie<br />
rte 4 mètres et cela même pour un© chute <strong>de</strong><br />
10 mètres 6©uteirjeuit d© hauteur.<br />
BULLETIN MÉTÉQROLOGSP<br />
Du 3 janvier.<br />
<strong>La</strong> dépiresstDîi signalée <strong>de</strong>çHiis <strong>de</strong>ux jours se trou-<br />
ve ce malin SUIT la MédltèiEranée ; 1s minimum se<br />
tient sur le golfe <strong>de</strong> Gènes (748 millimètres) ; la<br />
pression s'est reHerée rapi<strong>de</strong>ment dans le nord <strong>de</strong><br />
l'Europe; die attaint 770 mmimèlires en Suè<strong>de</strong> et<br />
«n. Finlan<strong>de</strong>, 771 en Ecosse.<br />
Le vent est assez fort du nord sur la Manche et<br />
la Bretagne, modéré en Gascogne; 11 est fort da<br />
nord-ouest dans le golfe du Lion.<br />
<strong>La</strong> température a baissé SUT nos réglons ; ce mar<br />
tin le thermomèfa-e marquait 22 millïmèttrss à Ax-<br />
ltamgel, 7 à Beafort, l à Paris et Nantes, 12 à Al-<br />
ger et —15 au mont Ventoux.<br />
En France, <strong>de</strong>s ahutes <strong>de</strong> pluies ou <strong>de</strong> neiges sont<br />
probables avec temcps trolU.<br />
Les Acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> tanins <strong>de</strong> 1er<br />
Un tamponnement à Valense-sur-Rhône<br />
Quinze wagons démolis<br />
Vatenœ-sur-Rhône, 3 janvier.<br />
Un acci<strong>de</strong>nt s'est produit, ici, cette nuit ;<br />
tandis qu'un train d© marchandises se garait,<br />
un autre train arrivait et tamponnait le pre-<br />
mier ; rruinze wagons ont été avariés.<br />
Déraillement et collision à Montluçon<br />
M.ontiu:çon, 3 janvier.<br />
Par suite du déraiUement du ten<strong>de</strong>r <strong>de</strong> <strong>La</strong><br />
locomotive du train express <strong>de</strong> Paris, unie col-<br />
lision s'est produite entre <strong>de</strong>ux locomoitives<br />
qui effectuaient une rnanceuvre.<br />
Les dégâts rnatértels sont importants ; les<br />
voyageurs en ont été quittes pour une forte<br />
commotion.<br />
6HipS<br />
t7*TÏOSS Bas. rue». «M wa cira,<br />
-i» la TSllla<br />
Tonloma.,,<br />
l'uy-i»- ' i aa<br />
Periilgaj.u.<br />
Bor<strong>de</strong>aux.*,<br />
57.7<br />
53.9<br />
50.8<br />
53.4<br />
0.3<br />
— 7.tl<br />
-17.2<br />
3.4<br />
N.O. f. oour.<br />
N.N.O. m. 0.<br />
E.N. E.m. a.<br />
N.N.O.t. £.n.<br />
--1.8<br />
--3.1<br />
-20,(i<br />
4.4<br />
5.2<br />
--4.7<br />
-3.0<br />
5.1<br />
Bulletin FÏMj 'ei<br />
le Trésor et lajtpî <strong>de</strong> Francs<br />
Le Trésor avait à <strong>La</strong> Banque <strong>de</strong> Franco u»<br />
compte erécUitauB' :<br />
Le 31 décembre 1908 cte... 167.098.045<br />
1 Le 30 décembre 1909 cte. .. 161.103.029<br />
Le 29 décernbre 1910 cte... lCi.477.3GO<br />
LA GRÈVE DE rTOW^<br />
Do notre correspondant particulier :<br />
Foix, 3 janvier.<br />
A une ouidrenoe extraordinaire du tribunal<br />
corr&otioninal, présidée par M. Buiit, ont com-<br />
paru les grévistes arrêtés lors <strong>de</strong> la grève du<br />
tunnel <strong>de</strong> Puymaurens, pour entrave à la<br />
liberté du travail.<br />
Ce Sont tes nommés : Guillaume Loubet, 28<br />
ans, terrassier, né à Port (Ariège) ; loseph-<br />
Antoine Bosh, 21 ans, mineur, né à Vinèbr©<br />
(Espagne) ; Raymond Oaidou, 28 ans, maçon,<br />
né à Bai<strong>de</strong>vobres (Espagne) ; Clément Alzina,<br />
23 .ans, minewr, né à Bergué (Espagne) ; Mi-<br />
chel Bodriguez, 30 ans, terrassier, né à Lérida<br />
(Espagne) ; Georges Sébastien, 22 ans, terras-<br />
sier, né à Tremp (Espagne) ; Joseph <strong>La</strong>rgo,<br />
17 ans, terrassier, né à Fuentestrin (Espagne), '<br />
et te nommé <strong>La</strong>ffitte, qui s'était donné ie titre<br />
<strong>de</strong> « GaipiUiiine die la grève », et est actuelte-<br />
mient en fuite.<br />
Un nombreux public, malgré l'inclémence<br />
du temps, s'est rendu au palais et suit avec<br />
passion tes débats <strong>de</strong> cette affaire, qui prend<br />
<strong>de</strong>s proportions considérables, par la tactique<br />
persévérante et r.ar.gumentatton«agressive <strong>de</strong><br />
la défense.<br />
L'audience est ouverte à <strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong><br />
l'après-midi.<br />
Les accusés, assis sur leur banc, sont gar-<br />
dés à vue par un© escorte importante <strong>de</strong> gen-<br />
darmes.<br />
Gomme interprète-juré, M, Morère, profes-<br />
seur d'espagnol au lycée <strong>de</strong> Foix, traduit fidè-<br />
lement aux inculpés les nombreux griefs rele-<br />
vés contre eux par l'accusation. Cette forma-<br />
lité allonge indéfiniment les débats. Les té-<br />
moins à charge sont au nombre <strong>de</strong> dix. Gom-<br />
me témoins à décharge, la défense fera enten-<br />
dre M. Bedouce, députe, et Marty-Rollan, dé-<br />
légués du parti socialiste.<br />
Le premier témoin appelé à la barre est M.<br />
Péoune, commissaire spécial, qui raconte lon-<br />
guement les divers inci<strong>de</strong>nts qui eurent lieu<br />
dans la journée du 12 décembre, sur tes chan-<br />
tiers du tunnel <strong>de</strong> Puymaurens : « Arrivé à<br />
i'Hospitaiiet à onze heures et <strong>de</strong>mie du matin,<br />
j'assistai, dfât-il, à renv^Uiissement par 150 gré-<br />
vistes du quartier Sainte-Suzanne, situé à<br />
l'entré© du tunnel, pour provoquer la cessa-<br />
tion du travail. A la tête du mouvement s©<br />
trouvaient les inculpés. Armés <strong>de</strong> cannes et.<br />
<strong>de</strong> manches <strong>de</strong> pioches, ils circulèrent dans<br />
tes chantiers, à la carrière, au coneas&eur,<br />
aux forges, brisant les barrières, proférant dies<br />
menaces par paroles et par gestes et obligè-<br />
rent d© force les ouvriers qui travaillaient à<br />
tes suivre.<br />
A cinq heures du soir, te travail avait com- *<br />
plètement cessé sur tous les chantiers. Mais<br />
non contents <strong>de</strong> ce résultat, les meneurs se<br />
portèrent, menaçants, à l'usine électrique et<br />
<strong>de</strong>mandèrent immédiatement l'arrêt <strong>de</strong>s ma-<br />
chinas. C'est ce qui leur fut accordé et les<br />
chantiers rentrèrent ainsi dans l'obscurité.<br />
Tout travail était désormais impossible dans<br />
te itumnel. Plusieurs actes d© violence au- .<br />
ratent été commis par tes grévistes <strong>La</strong>rgo et<br />
Bosh à l'égard <strong>de</strong>s ouvriers Angla<strong>de</strong> et<br />
Eyehenne, qui persistaient à vouloir travail-<br />
iter. M. te commissaire <strong>de</strong> police fut menace<br />
et outragé, maie les grévistes n© se livrèrent à<br />
aucun acte <strong>de</strong> violence sur sa personne, quoi-<br />
que, dit-il, « 'ils ne paraissaient pas animé®<br />
do très bonnes intentions à mon égard., sur-<br />
tout Rodriguez, qui employait souvent te mot<br />
matar ».<br />
<strong>La</strong> déposition entendue, la défense pose<br />
quieflques quieisiiions aiî témoin.<br />
M* <strong>La</strong>fagieitte. — Les cuivriers ne sont-ils pa&<br />
(traités avec brutalité ?<br />
R. — Le haut personnel <strong>de</strong> l'entreprise- est<br />
convenable ; te petit personnel manque par-<br />
fois d'humanité.<br />
M* <strong>La</strong>iîa.gette. — A votre amnivée à l'Hospito-<br />
let, les grévistes n'auraient-iUls p;ais pu tout<br />
isaboter ?<br />
R. — C'est la mauvais temps qui les ©n a<br />
empêchés (rires). D'ailleurs, te sabotage <strong>de</strong>s<br />
machines éteotriques aurait occasionné <strong>de</strong><br />
grands dangers. Les saboteurs aux-imêmes au-<br />
raient éte étecteoOTtés.<br />
Sur une qiuieistion dis la défense, M. Pécuma<br />
rappelle qu'il y a eu quatre grèves ooniséou-<br />
tiveis SUIT les chantiers <strong>de</strong> Pnyma-.ïr.r-n.s et qu'à<br />
l'avanit-dlarniière, qui eut lieu- au mois <strong>de</strong> no-<br />
vembre, la direction d© renitreprise accepta<br />
<strong>de</strong> paver huit haumes <strong>de</strong> tavail effectif au<br />
taux <strong>de</strong> onze heures.<br />
M*8 Auriol félicite M. le commissaire d'avoir<br />
été si proirnpitieînent guéri die sa bronchite<br />
aiguë et Isuii pose à son tour las questions suti-<br />
vamtes :<br />
D. — Aviez-vous avisé M. te préfet que vous<br />
aviez à vous onetrudme à Iîaudiianoe <strong>de</strong> vendredi<br />
<strong>de</strong>rnier ?<br />
R. — J© ne puis, vu mon, rôle, abandonner<br />
mon poste sans en aviser M. te préfet, mon,<br />
chef dlimact, quH d'aiTileiurs ne m'a jamais refusé<br />
<strong>de</strong> vianir ioi.<br />
D. — Sur queUs ordres vous êtes-vous rendui<br />
à l'Hospitaitet ?<br />
R. — Je m© suis rondin à .I'Hospitaiiet sur les<br />
ordres d© M. te préfet.<br />
D. — Auprès <strong>de</strong> qui awz-vouis fait voira emv<br />
' î<br />
R. — J'ai eintemiditt M. te maire <strong>de</strong> l'Bospita-<br />
tet et d'autres personnes dignes <strong>de</strong> foi.<br />
D. — Comment, seul, avez-vaus pu avoir rai-<br />
son <strong>de</strong> 160 hommes ommés <strong>de</strong> gourdiiins ?<br />
R. — Par la persuasten, et <strong>de</strong> douces paroles<br />
(mires).<br />
Après la déposition, très tangue, <strong>de</strong> M. Pê-<br />
cune, dont nous .ne rapportons cnu'une brèvé<br />
analyse, on entend MM. Paul Biniez et Bou-<br />
dmiol, ingénieurs <strong>de</strong> rentrepirnse et qui drarâ-<br />
genst tes travaux.<br />
Leurs dépositions cencordiemit aux faits quia<br />
l'on connaît déjà. Ils Teciorinaissent qu'avant<br />
l'anrivée <strong>de</strong> la force armée, tes grévistes au-<br />
raiient pai, MB l'avaient voulu, commettre <strong>de</strong>s<br />
actes die sabotage.<br />
Ce sont ensuite tes témoins Lucien Anglada<br />
et Eyehenne, ouvaiiiars terrassiers, quù ont été<br />
maltraites par tes grévistes.<br />
Puis MM. Montai!, Roche, Astmié, Nestor, les<br />
contoe-maîtres ou surveillant^ <strong>de</strong>s chantiers,<br />
et te genoterirne Ségiuéla, dont nous connais-<br />
sons par avance tes temoàgnages par l'exposé<br />
<strong>de</strong>s faits relevés par l'accuisaition.<br />
On entend ensuite tes ttmoins cités par fet<br />
<strong>La</strong> neige<br />
Perpignan, 3 janvier.<br />
Une nouvelle bourrasque d» neige s'est<br />
abattue sur te haut département ; <strong>de</strong>s villages<br />
sont bloqués, noteraniienit celui <strong>de</strong> Porté dont<br />
les habitants manquant cte vivres.<br />
Le préfet a pris <strong>de</strong>s mesures pour ravitail-<br />
ler tes hululants.<br />
Sur mer<br />
Marseille, 3 janvier.<br />
Un termlidabte ouragan nord-ouest stest dé-<br />
chaîné, ce matin, sur notre ville et les envi-<br />
rons.<br />
<strong>La</strong> température est brusquement <strong>de</strong>scendue<br />
à 3° au-<strong>de</strong>ssous cte zéro sur la côte.<br />
Au lare©, la mer est démontée ; tous tes oour-<br />
rters sont en retard ; il y a <strong>de</strong>s bateaux qui<br />
sont attendus <strong>de</strong>puis trois jours ; on craint<br />
<strong>de</strong>s sinistres.<br />
<strong>La</strong> misère <strong>de</strong>s pécheurs bretons<br />
Paris, 3 janvier.<br />
MM. Io Bail et Plouzané, députes du Finfe-<br />
tère, ont écrit au miiniistre die la marine pour<br />
Lui signaler la, misère <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> pé-<br />
cheurs, notamment du sud du Finistère, par<br />
suite <strong>de</strong>s violentes tempêtes qui n'ont cessé<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux mais, <strong>de</strong> séviT sur tes côtes brel<br />
tannes.<br />
Queloues-uns dies pêcheurs ont perdu leur<br />
embarcation ou un© partie <strong>de</strong> leur matériel •<br />
d'autres ont fait <strong>de</strong>s pertes d'ongiins cte pècbè<br />
et <strong>de</strong> filets. A Aucltenne et à Poulzgoazec, no-<br />
tamment, plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux miiio filets à raie,<br />
mouillés en mer ot cmitraînés par l'ouragan,<br />
n'ont pu être retrouvés.<br />
Les députés diu Finistère <strong>de</strong>naandwnt au mlt-<br />
nisiir© <strong>de</strong> déposer une diennon<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédite <strong>de</strong>s-<br />
tlmiés à venftr en ai<strong>de</strong> aux pécheurs bretons cl<br />
durernan* éprouvés.<br />
Paris, 3 janvier.<br />
<strong>La</strong> séance a été très ferme et tes pîus values<br />
sont senisihtes dans certains compartiments ;<br />
la bonne allure <strong>de</strong>s fonds d'Etat et <strong>de</strong>s étabiis-<br />
sements <strong>de</strong> crédit, conimie la hausse du Métro<br />
au groupe <strong>de</strong> la traction, ont donné au marché<br />
une ani.matiori inaccoutumé© ; seul, eu pres-<br />
qpe, au piarquet, te Rte n'a pas pris part à la<br />
fête, encore s'esWl raJfermii en clôture sur<br />
une légère leprtse du métal à Lortclres.<br />
En banque, les mines d'or ont sensibtement<br />
repris, malgré V inertie du Stock Exchange ;<br />
il n'y a guère que tes valeurs cte caoutchoec<br />
qui réactionnent d© nouveau <strong>de</strong>vant le recul<br />
<strong>de</strong> la matière premièma<br />
Notre 3 % s'inscrit calme à 97 25 ; tes cais-<br />
ses ont acheté 35.000 francs <strong>de</strong> neote 'ou oomp-<br />
tânt.<br />
Parmi les fonds d'Etat, l'Exterieuaie s'avance<br />
à 95 95 fir.; Portugais, 66 30 ; Donne tenue <strong>de</strong>s<br />
russes : Consolidé, 96 60 ; te 5 % 19% gagne<br />
25 centimes à 105 40 ; 4 * %, 104 32. Sert»,<br />
88 80 ; Turc unifié, alourdi à 93 30 • Bons (te<br />
Sa© Paulo, 517 50.<br />
Les êtebli-ssements <strong>de</strong> crédit coaservent leurs<br />
bonnes dispositions : Banque <strong>de</strong> Parts, 1865 •<br />
Grédiit Lyonnais, 1490 ; Union Parisienne<br />
1140 ; Crédit mobilier, 736.<br />
Ghâmins français stationinaires ; ©n chemins<br />
espagnols, ie Nord-Espagne gagne 2 points à<br />
405 ; <strong>de</strong> même que tes Andalouis à 282 ; Sara-<br />
gosse, 425.<br />
Vive hausse diu Métro, rte 596 à G10 Nord-<br />
Sud passe <strong>de</strong> 313 à 319 ; Omnibus. 656 -'Thom-<br />
son, 809.<br />
Les indiustrielles russes sont aetivement trai-<br />
tees : Sosnowioe termine à 1384, après 1368<br />
sontre 1385 ; Rrtanisk, 375 contre 368 ; Bakou<br />
prend 13 points à 715 ; Rio clôture à 1740, après<br />
1732, conte© 1747.<br />
En banque, les mimes d'or enregistrent d'ap-<br />
péciabtas plus values : GoAdisfieM, 2 points<br />
à 145 ; East-Rand 1 point et <strong>de</strong>mi à 132 Rand-<br />
Mlnes, 2 points à 219 50,<br />
Diamantifères «n reprise : <strong>de</strong> Beer 454 50 •<br />
Jaggersfontein, 210.<br />
Méitalluirgiques russes irrégiiliièirtps • Maltzof<br />
fléchit d© 1649 à 162S ; Hartman forme à 668<br />
pmogTès dm Platine, cte 628 à 635.<br />
Caouteliouctteras en réaction : East-Raind.<br />
59 ; Finanoiière, 308 ; Matoca, 177. "<br />
Au- Comptant, la Pam-Marajo est résistante à<br />
• Toranteta Oméga. 20 fr. : Franco-Wyo-<br />
lï 50<br />
ming, 25 f».<br />
PHlLOtlZt ST W MHJIKGTO*<br />
*>. me LepeUetier. t Port».<br />
M. Euigène Marty-Rollan,, seeretarire <strong>de</strong> la<br />
Boum» dtu Travail die <strong>Toulouse</strong>,, explique tes<br />
rnoitifs <strong>de</strong> plainte qu'avaient les ouvriers con-<br />
tre tes chefs d'entrepmse. Il drit que la toi sur<br />
tes acaidients dm travaii n'est pas applikjiiiée à<br />
l'Hospitatet, qu'il n'y a pas d© mé<strong>de</strong>cin, d»<br />
pharmaciein.<br />
H proposa aux ouvriiems <strong>de</strong> s'entendre afin<br />
<strong>de</strong> faire nespeoteuœ teums droits ; on décida kl<br />
formataon d*um syndicat. Le dimanche, te syn-<br />
dicat est formé et le lundi M. Péoune, com-<br />
nuissanire spécial <strong>de</strong> police, arrive. C'est la pré-<br />
sence du commissaire <strong>de</strong> police à l'Hospitatet<br />
qui est la cause <strong>de</strong> la grève -, les ouvriers, en<br />
te voyant, fuirent vexés <strong>de</strong> se voir ainsi priiB<br />
pour <strong>de</strong>s rnallfaiteurs.<br />
L» secrétaire d© la Bourse du Travail <strong>de</strong><br />
Toutous© reproch© ensuite à radministiTatioit<br />
paréfectiorale <strong>de</strong> n© pas avoir suivi ses conseils,<br />
quti tendaient à une coniciliation. Il parait<br />
avoir été froissé <strong>de</strong> c© qu© M .1© préfet d»<br />
l'Ariege n'a pas eiu à son égard <strong>de</strong>s préve-<br />
nances<br />
Le ternoin termine en disant qu'il s'étonna<br />
<strong>de</strong> ce que te muiLstère public ne l'a pas pour-<br />
suivi et fait aisseoiir au banc <strong>de</strong>s accusés, panoa<br />
que c'est lui qui tes a conECillés.<br />
Cette affirmation vaut une réponse éruergdr<br />
que die M. te proaureur, qui réi>ond que pour<br />
être accusé iil auront fallu die sa part oulir»<br />
chose nuie <strong>de</strong>s conseils, mais <strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> pro-<br />
vocation.<br />
C© petit inoidieint terminé, on procè<strong>de</strong> à L'aur<br />
dlirtiiom dm second témoin à décharge.<br />
M. Bedouce, député <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, est intro-<br />
duit ; il raconte qu'il a été envoyé par te<br />
groupe parlementaime po«T fsilmo une enquêta<br />
sur la cause <strong>de</strong> la grève <strong>de</strong> l'Hospitatet.<br />
Il se plaint <strong>de</strong> <strong>La</strong> récepitiom peu ohalcuireoB*<br />
qulil a reçu© à Ax ©t à l'Hospitalet <strong>de</strong> la par*<br />
<strong>de</strong> la population.<br />
Pour lui, tes fauddis, ce sont les chefs d'«n><br />
tireprise, qn.ïi n'écoutent pas tes traités iintejj<br />
nationaux au sujet <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts du trava»<br />
entre <strong>La</strong> Franc© et l'Espagne. U apporte dan*<br />
sa serviette un tas <strong>de</strong> documenté qu'il soi*-<br />
raeititaro, à la Chamixr©.<br />
Les Espagnols ne jouissent pas <strong>de</strong>s m»in*Ç<br />
diroits qu© nos nationaux quand ils oint "M<br />
victimes d'un ooeUtanit dm travail ; voilà W<br />
motif principal dio la grève. .<br />
Si l'on ajoute à oeia urne violation (te lo "5<br />
rte 1884, faite par l'ingénieur Salomon,<br />
s'est permis die rire du projet <strong>de</strong> syndicat ta**<br />
par tes ouvriers ; si on se donne <strong>La</strong> peine<br />
regairdor les choses <strong>de</strong> près et à la ionr-©;- 0 "<br />
verra, que M. Pécnime. commissaire die IM,','*2<br />
a été envoyé à lTIospitatot pour
MERCREBï 4 JANVIER. 19H<br />
s'iassooter pour défendre teinrs<br />
Be-<br />
*S*Me peu* aportor son témoignage sur<br />
faite mat&feAs reprochés aux accusés,<br />
lo 12 décembre il n'était pas a lHos-<br />
^JULte présidant observe que les traités imter-<br />
nsSionaux entre la France et l'Espagne au su-<br />
HT%B la loi sur les acci<strong>de</strong>nts diu travail ne<br />
Sauvent pas avoir été violés, puisqu'il nen<br />
existe pas encore.<br />
L'aiwiLenoo est levée à 7 heures.<br />
L'affaire sera 'continuée jeaidi proebaan, a<br />
;i heure <strong>de</strong> l'après-midi. R- C<br />
Un Gar<strong>de</strong>-Frein tué par un Train<br />
De notre correspondant pairtiouiliiar :<br />
Grisolles, 3 janvier.<br />
Lundi matin, à irait heures et <strong>de</strong>mie, un ter-<br />
rible acci<strong>de</strong>nt s'est produit à la gare <strong>de</strong> Gr.l-<br />
^L^train <strong>de</strong> -marchandises 2101, qui part <strong>de</strong><br />
Montauhan à sept heures trente a.écrase un.<br />
«ar<strong>de</strong>-frein <strong>de</strong> la Compagnie dm Mica, a_ 1 ou-<br />
Iouse, nommé Oos&ph Cardiomne, qui n avait<br />
oue six mois à faire pour prendre sa retraite<br />
â était veau passer les fêtes diu jouir <strong>de</strong> lan<br />
à Grisolles.<br />
Cordonnet, qui rentrait à <strong>Toulouse</strong>, mon-<br />
tait en queue dn 'train.<br />
Mailiiauireusonnent pour lui, il n'y avait plus<br />
(jie teottoir à l'endroit où il se trouvait, il glis-<br />
sa sur le marchepied et roula sous les roues<br />
du <strong>de</strong>rnier wagon, qui lui brisèrent compte -<br />
jjament les <strong>de</strong>ux jambes, provoquant une<br />
àrandie hémorragie.<br />
p Le malheureux a été relevé dans un état<br />
épouvantable. Son corps ne présentait qu'un<br />
gjnas <strong>de</strong> chairs sanguinolentes.<br />
<strong>La</strong> mort a été instantanée.<br />
<strong>La</strong> famiillo a éte prévenue avec fous les mé-<br />
nagemieciits nécessaires.<br />
<strong>La</strong> garo <strong>de</strong> Grisolles joue vraiment <strong>de</strong> mal-<br />
heur et ee nouvel acci<strong>de</strong>nt a provoqué dans la<br />
région une grosse émotion.<br />
A ichaque réwndicm, ItadimtouLsiraiion mobilise<br />
toutes tes fonces <strong>de</strong> poilttoe- qu'elle a sous la<br />
main. <strong>La</strong> ptreimtère rangée cte bancs die la ealte.<br />
est garnie par les agents <strong>de</strong> la sûreté et par<br />
<strong>de</strong>s miùitants <strong>de</strong>s cercles rodiicaux, qui for-<br />
ment un .ri<strong>de</strong>au <strong>de</strong> trouipe entre les conseillers<br />
et tes électeurs ; <strong>de</strong>ux' escoua<strong>de</strong>s d'agents en<br />
uiniiiforme veillent dans la salle ; une aulne<br />
escouadio attend dans l'escaliier ; enfin, dans<br />
tes locaux die la permanence sont sur pied<br />
soixante policiers en tenue <strong>de</strong> campagne, en-<br />
tassés les uns SUIT tes autres toute la soirée,<br />
au milieu d'une atmosphère méphitique.<br />
Voue vovez, par là, que ce n'est pas une<br />
petite affaire die réunir te conseil municipal<br />
et que lorsqiu'on a <strong>de</strong>s préoccupations autres<br />
que celtes <strong>de</strong> la bonne administration <strong>de</strong> la<br />
ville, il n'iast pLus possible d'administrer sé-<br />
rteueamient.<br />
Voilà ce que te pubîta doit savoir. Il doit<br />
connaître au milieu <strong>de</strong> quelles préoccupations<br />
étranglâmes à nos inléréts s'agitent .nos édites<br />
à l'hôtel <strong>de</strong> ville.<br />
Us siègent comme une haute oour militaire<br />
en pério<strong>de</strong> die révolution, au milieu <strong>de</strong>s baïon-<br />
nettes, pardon, <strong>de</strong>s couipe-cboiux d» nos ser-<br />
gots, et sous la protection <strong>de</strong> leurs poings.<br />
Mate te danger, cependant, n'existe pas pour<br />
eux, 0. est ptotôt pour les paisibles étectièujrs,<br />
dont on met les <strong>de</strong>niers au pillage, et qui, par-<br />
<strong>de</strong>ssus te marché, s'ils ont l'impru<strong>de</strong>nce d'as-<br />
fiiisteir à. une discussion mouvementée, courerst<br />
te risque <strong>de</strong> voir la gran<strong>de</strong> salle diu Capiitoie<br />
ae transformer en um « passage à tabac ».<br />
A. G.<br />
iRULEE VIVANTE<br />
De notre corTespo.ndant particulier do Les-<br />
tedlte (Haute-Garonne) :<br />
Un épouvantable acci<strong>de</strong>nt est venu jieter la<br />
désolation dans unie famille <strong>de</strong> braves cuiti<br />
yateurs.<br />
Leur petite fille, Irène Mourlan, âgée <strong>de</strong> cinq<br />
ans, gardait tes bestiaux ds la ferme, non loin<br />
<strong>de</strong> la barrière diu ohiernin <strong>de</strong> fer. Le froid était<br />
très vif, et elle ooonmit l'impru<strong>de</strong>nce, pour se<br />
réchauffer, <strong>de</strong> s'approcher d'un feu <strong>de</strong> brin-<br />
dilles. . , ,<br />
Le feu prit à ses vêtements, et la gar<strong>de</strong>-bar-<br />
rriière attirée par sas cris, accourut à son se-<br />
cours. Les habits étaient en •flammes, et tes<br />
personnes que la gar<strong>de</strong>-barrièTe avait appelées<br />
'à l'ai<strong>de</strong> durent, pour éteindre tes flammes,<br />
tremper la fillette dans te canal d'irrigation <strong>de</strong><br />
Lestelte, mais il était trop tard.<br />
Le docteur Soueix, appelé, se rendit en hâte<br />
et ne put que constater l'état grave <strong>de</strong> la pe-<br />
tite victime, qui est morte quelques heures<br />
après, au milieu d'atroces souffrances.<br />
Cet épouvantable acci<strong>de</strong>nt a jeté la conster-<br />
nation dans notre communia, où les malheu-<br />
reux parents jouissent <strong>de</strong> l'estime <strong>de</strong> la popu<br />
iation tout entière.<br />
LA NEURASTHÉNIE<br />
<strong>La</strong> Neurasthénie se manifeste, le plus ha-<br />
bituellement, par un état <strong>de</strong> dépression gé-<br />
nérale caractérisé surtout par <strong>de</strong> la lassi-<br />
tu<strong>de</strong> dans les membres, <strong>de</strong> l'inaptitu<strong>de</strong> au<br />
travail, <strong>de</strong> la dyspepsie, <strong>de</strong> l'insomnie et<br />
<strong>de</strong>s douleurs ; ces douleurs sont surtout res-<br />
senties à la tête, aux reins, à la nuque,<br />
mais elles peuvent aussi affecter tout autre<br />
siège et être ressenties dans toutes les par-<br />
ties du corps ou dans les organes profonds :<br />
te Neurasthénique, en un mot, peut souffrir<br />
<strong>de</strong> partout.<br />
Aussi le Neurasthénique se plaint-il cons-<br />
tamment, faisant le désespoir <strong>de</strong> son entou-<br />
rage, ©t cependant aucun <strong>de</strong> ces organes<br />
n'est atteint, ce qui a fait donner à ces ma-<br />
la<strong>de</strong>s le nom <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s imaginaires.<br />
Pourtant, le Neurasthénique souffre, il<br />
souffre même à tel point que certains ne re-<br />
culent pas <strong>de</strong>vant le suici<strong>de</strong> ; c'est assez<br />
lire que la neurasthénie est une maladie<br />
st une maladie que l'on doit traiter autre-<br />
ment que par le mépris.<br />
Les causes les plus ordinaires <strong>de</strong> la neu-<br />
rasthénie sont les chagrins, les revers, les<br />
préoccupations <strong>de</strong> toute sorte, le surme-<br />
nage, etc. Ge sont là les causes occasionnetl-<br />
ies ; quant à la cause réelle, aujourd'hui<br />
bien connue, elle rési<strong>de</strong> dans un état <strong>de</strong> fa-<br />
tigue, <strong>de</strong> faiblesse <strong>de</strong> la substance <strong>de</strong>s cen-<br />
tres nerveux. Il semble donc que s'il était<br />
possible d'avoir une préparation, un ali-<br />
ment capable <strong>de</strong> régénérer et <strong>de</strong> fortifier<br />
sette substance nerveuse, on serait en me-<br />
sure <strong>de</strong> guérir cette redoutable maladie qui<br />
a causé tant <strong>de</strong> ruines et fait tant <strong>de</strong> mal-<br />
heureux.<br />
Eh bien, cette préparation, oe remè<strong>de</strong><br />
existe,, c'est le NEURIGENOL.<br />
Sous l'influence du Neurigénol, les Neu-<br />
rasthéniques voient disparaître rapi<strong>de</strong>ment,<br />
jn en supprimant la cause, les symptômes<br />
qui leur ren<strong>de</strong>nt la vie insupportable, j<br />
D r T. IL<br />
Le Neurigénol se trouve dans toutes les<br />
pharmacies et au dépôt général : Droguerie<br />
Pharmaceutique <strong>de</strong> la Gare, 60, rue Bavard<br />
<strong>Toulouse</strong>. Prix : 4 fr. 50 (joindre 0 fr. 60<br />
pour le port). Franco par 6 flacons.<br />
<strong>La</strong> peur <strong>de</strong>s coups<br />
L'autre soir, en séance du censeifl. municipal,<br />
«s membres <strong>de</strong> la minorité se sont plaints<br />
imeremeint <strong>de</strong>s procédés d'administiation du<br />
manre et <strong>de</strong>s adjointe, qui tes invitent à pren-<br />
«ire aies délibérations déjà mises à exécution.<br />
n-^^^ 1 ?' on iew a Proposé <strong>de</strong>s crédits<br />
.d^S^L à ! P ? 3ag " 3 d ' e ,a dmague, la fameuse<br />
S^O^H^ 0 ^" 0 1 ' 6 ' ET ûm travaux qu'elle<br />
Mte tor£<br />
0r ' ,0,eis *rawauac étaient à peu<br />
non? 1 Sl^.f* m ? aj11 '' 10 - 4,9 voter ooeiques tends<br />
'KK ^ «P^taons à la grille <strong>de</strong><br />
iarSt tl^'^'^'ï' et P' ou,r <strong>de</strong>ssiner <strong>de</strong>is<br />
S^nSïï^T -v® "a basÈail i ®e : or, ces fera-<br />
vaux étaient déjà commencés.<br />
VA£ ailre .a. soumis au conseil mnnniciipal un<br />
lT^r% a ^ suppléimenitaires diesthiéià p£<br />
tar«a Z. marla ?» 3 avant la réception <strong>de</strong>s pein-<br />
f^fj? Gervans ; les plâtriers et tes mwieuis<br />
avaient presque achevé leur besogne<br />
KSS, c ,? ap i I,e ' nii ' 10 O0,nsifti ' 1 te P^nns ra-<br />
'*l^ l arrt.w^>i nw » eomt pour lui et pour tes<br />
PcsaibC'V J ] cimeuve». C'est l'irtetrpolteUmn<br />
S*5ïï» S,boutoir ; cm fl0n,t ^ polémique d«n-<br />
**» av)l^iïy* n lBti «OOiiîiiliiHtcis. le diuel crate-iino,<br />
"""westateons éventueites du public, etc...<br />
Echos du Palais<br />
M, Baullime a entendu <strong>de</strong>s témoins dans une<br />
affaire do coups et blessures volonitaires, â la<br />
suite d'iime rlxo qui éclata entre jeunes gens<br />
dans un café <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Oaiorribetto.<br />
— M. Mioliniter a enlionidu (lies témoins dans<br />
une afifaime <strong>de</strong> vol <strong>de</strong> bicyclette.<br />
— M .Ricard, oommissaure aox déléçîfttdons<br />
Judliioialres a entendu <strong>de</strong>s témoins <strong>de</strong>unis une<br />
affaire d'alxus <strong>de</strong> ooniflaiiice, p
igaridis sont parvaraus à voler aux passaoeirs<br />
Joins Lenurs oMete .<br />
173 ..<br />
5 8 ..<br />
5532 ..<br />
806 ..<br />
525 ..<br />
1747 . .<br />
13S2 ..<br />
1373 ..<br />
2245 ..<br />
4200<br />
1855<br />
958<br />
830<br />
1495<br />
14 9 J<br />
747<br />
693<br />
693<br />
654<br />
633<br />
895<br />
119J<br />
1195<br />
1132<br />
1590 ..<br />
1113 ..<br />
933 ..<br />
642 ..<br />
4 J6 ..<br />
405 .,<br />
421 50<br />
425 ..<br />
235 ..<br />
17Î ..<br />
610<br />
5535 ..<br />
8 8..<br />
525 ..<br />
17'. »<br />
13 0 .,<br />
, lî-94 ..<br />
i 22ô0 ..<br />
COURS DES PRIMES<br />
3 % don* 50 dont 25 97 42<br />
3 % dont 10 97 50 Extér. dont 50<br />
Banq. ottom, d. 5 69S ..idont 2 £r. 50<br />
Rio dont 20 1745 ..<br />
Rio dont 10 17â!) .. dont 5<br />
OBLIGATIONS<br />
A/13 01 JtEUyAHE<br />
Les familles SOTJLAN, LAJRRTEU, MOREAU,<br />
DUFFAU et GARRES, prient leurs amis et con-<br />
naissances <strong>de</strong> tour faire l'honneur d'assister<br />
à la messe <strong>de</strong> neuvaine pour le repos <strong>de</strong> l'âme<br />
<strong>de</strong><br />
Madame Veuve AVIGNON<br />
Née BONNET<br />
qui sera dite sur la paroisse Saint-Nicolas,<br />
meronedi 4 Janvier, à 10 heures du matin. On<br />
se réiuiaira à l'égalise.<br />
Monsieur Jules BOUE, voyageur <strong>de</strong> com-<br />
mence, Madame Jules ROUÉ et leurs enfants,<br />
ont l'honneur <strong>de</strong> faire part à leurs amis et<br />
eomna.issances <strong>de</strong> la perte orueMe qu'ils vien-<br />
nent d'éprouver en la personne <strong>de</strong><br />
Mate Anne LABORDE, Veuve BOUÊ<br />
leur mère, belle-mère et grand'mère.<br />
Et les prient d'assister aux obsèques qui au-<br />
BOURSE DE PARIS<br />
Du 3 janvier (par dépêche télégraphique)<br />
FONDS D'ÉTAT<br />
3 % cpt<br />
3 % tme<br />
3 % amortissable<br />
Dette tunis. oblig. 3 % 1892<br />
Consolidés anglais cpt<br />
Consolidés anglais tme<br />
Argentine 5 % 18S6<br />
Autriche 4 % or (10 fior.)<br />
Lots du Congo .-<br />
Egypte unifiée<br />
Espagnole extér cpt<br />
Espagnoto extér »tme<br />
Haïti 1S75 cpt<br />
Haïti 1875 tme<br />
Hongrois 4 %<br />
Italien 5 % cpt<br />
Italien 5 % tme<br />
Portugal 3 % cpt<br />
Portugal 3 % tme<br />
Russe là % 1S67-1S68<br />
— 4 % 1880<br />
— 4 % 1889<br />
— 4 % 1890<br />
— 4 % or 1893<br />
— 4 % or 1894<br />
— 4 % cons. 1" et 2* série<br />
— 4 % 1901<br />
— 3 % o r 1891<br />
— 3 % 189S<br />
— 3 1/2 % 1S94<br />
— 5 % 1906 tout payé<br />
— 4 1/2 % libérés<br />
Dette ottomane unifiée tme<br />
Ottomanes priorités<br />
Douanes ottomanes<br />
COURS COURS<br />
PRÉCffl). DO JOUR<br />
97 25 97 10<br />
97 42 97 32<br />
98 uo 97 50<br />
462 50 463 25<br />
80 25<br />
80 ..<br />
529 ..<br />
101 45 iôi iô<br />
92 50 92 .<br />
101 50<br />
101 65<br />
93 .. 95 15<br />
9S 9J 9 > 20<br />
252 .. 264 ..<br />
'97 80 *97 80<br />
103 23<br />
103 :J5<br />
'66 25<br />
6. 42<br />
66 .. «6 30<br />
9.5 95 91 ..<br />
95 80 96 . .<br />
9i .. 95 9 )<br />
95 50 96 45<br />
96 10<br />
97 .. 97<br />
98 85 98 75<br />
9/ .. 97 70<br />
8; to 81 H5<br />
82 70 i 811 85<br />
90 70 \ 91 ,V0<br />
10, .. 105 33<br />
104 10 ! 104 10<br />
ai 60 ,93 30<br />
470 .. 1*0..<br />
498 50 *J5 .<br />
Ville <strong>de</strong> Palis 1865 4 %<br />
— 1869 3 %<br />
— 1871 3 %<br />
— 1875 4 %<br />
— 1876 4 %<br />
— 1892 2 1/2 %<br />
— 1S94-1S96 2 1/2 %<br />
— lî49-i-98 2 1/2 % quart<br />
— 1898 2" % quart<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
_ 1905 2 3/4 %<br />
Communales 1879..<br />
Foncières 1879<br />
Communales 1880<br />
Foncières 1883<br />
— 1885<br />
Communales 1891<br />
— 1892<br />
Foncières 1895<br />
Communales 1899<br />
Foncières 1903<br />
Communales 1906<br />
Bône-Guelma.<br />
Est-Algérien<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)<br />
Autrichien 3 % V hypothèque<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord- Espagne<br />
Portugais<br />
Saragosse<br />
Panama lots libérés..—. ,<br />
Suez 3 %<br />
MARCHÉ EN BANQUE<br />
543 .. 543 25<br />
501 ..<br />
408 .. 408 75<br />
54 .' .. 539:50<br />
5i7 50<br />
365 .. 33*<br />
366 5Û 36 V 75<br />
97 .. 97 ..<br />
!0i .. no .:<br />
*0> ..<br />
4i5 75 457 75<br />
39 i . 395 ..<br />
«4 75<br />
4S5 ..<br />
504 50<br />
3J5 ..<br />
513 501 50<br />
sa* 4 a ..<br />
471 25<br />
39J '. 3Ja 50<br />
4!i3 75 »t 50<br />
«7 .. 4j| 50<br />
4 *3 .. 46? 50<br />
501 .. 506 ..<br />
50 50 5«3 ..<br />
4iS 5J «S ..<br />
*31 .. 4^8 75<br />
m ..<br />
41:<br />
4J8 75 43 i ..<br />
f> • 50 4i5 50<br />
*3i .. 434 ..<br />
* ? .. 4ii 50<br />
434 . 433 75<br />
*U 25 416 50<br />
28, . 283- 23<br />
36 , 337 ..<br />
344 .. 2 3 ' "<br />
3 9 .. iii ..<br />
133 .. 138 ..<br />
599 .. 605 ..<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Fonds d'Etat français. — 3 % a porteur, 97 20;<br />
3 % amortissable, 98 05. . #<br />
Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />
Obligations Annaim et Tonkln, 2 i %, 79 80.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colomies. — Obligations Indo-Chine<br />
3 i % 1889-1906, 462.<br />
Emprunts <strong>de</strong> villes. — Ville <strong>de</strong> Paris : Obligations<br />
1871 3 %, 408; 1876 4 %, 537 50; 1894-1896 2 1 %, 366 50;<br />
1904 2 i %, 445 75.<br />
Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> Paris et <strong>de</strong>s<br />
Pays-Bas, ex-coup. 76, ig9<br />
455<br />
16 ^<br />
454<br />
84<br />
1W 44<br />
Ui<br />
m<br />
21/<br />
i. ,5<br />
BIBLIOGRAPHIE<br />
LA REVUE FRANÇAISE, politique et littéraire, heb-<br />
domadaire iilûsttêe. — Paris, 17, rue Cassette, 17.<br />
Paris.<br />
<strong>La</strong> Iletme Française publie, dans son numéro du<br />
1" janvier, entre autres excellentes choses : Un<br />
article ému <strong>de</strong> Jules Lemaitre sur Nos il/iisionnai-<br />
res en Chine, â propos <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong> vertu que vient<br />
d'attribuer l'Académie Française à quelques-uns <strong>de</strong><br />
ces religieux. Des pages, signées Ftarian Parmen-<br />
tier, sur la Vie <strong>de</strong>s Mineurs et sur leur poète Mous-<br />
seron, à l'occasion <strong>de</strong> la terrible catastrophe miniè-<br />
re <strong>de</strong> Bolton, en Angleterre. Un charmant article<br />
sur Les Cartes <strong>de</strong> visite d'Autrefois, par M. H.<br />
Fois. Une remarquable nouvelle <strong>de</strong> Maurice Ma-<br />
gnien, Ma<strong>de</strong>moiselle <strong>de</strong>s Fidèles-Serrois. Une jolie<br />
poésie. Hiver <strong>de</strong> Provence, par Feraand Gregh. Le<br />
récit <strong>de</strong> la touchante idyMe d'Ampère et <strong>de</strong> Julie<br />
Carron, à iprorpos <strong>de</strong> la souscription ouverte récem-<br />
ment pour élever un monument au grand savant.<br />
Un Artiste, spirituelle fantaisie <strong>de</strong> Max et Alex Fis-<br />
cher. Le .commencement d'un beau roman, <strong>La</strong> Be-<br />
nardlère, par Noël Franeès. Un Courrier <strong>de</strong> Paris,<br />
signé Antoine Redier. Une étu<strong>de</strong> littéraire <strong>de</strong> Fir-<br />
min Roz. Deux belles pages <strong>de</strong> musique, etc.<br />
<strong>La</strong> II évite Française paraît chaque semaine sur 32<br />
pages. Un an : 10 fr. Le numéro : 25 centimes. —<br />
Etranger : uai an, 13 fr. 50. Le numéro : 30 centi-<br />
mes. Rédaction et administration : 17, rue Cassette,<br />
Paris. — Belgique : un an, i» francs. Bureaux à<br />
Bruxeè'es : 6, rue d'Assaut. (<strong>Bibliothèque</strong> Choisie.)<br />
Pour i. franc, la Bévue Française délivre <strong>de</strong>s abon-<br />
nements d'essai d'un mois donnant droit à quatlre<br />
magnifiques numéros <strong>de</strong> 32 pages O.'ustrées.<br />
Deman<strong>de</strong>r spécimen contre 0 fr. 10.<br />
m MUMES !)EL\ POITRINE<br />
Toux.^hutlî, 33tinrr>î Ji»>ui :i : »!• ><br />
«juins, Asti lis, âr> pps, Cracha nanîî<br />
persistants, ?iitt« a à tj JS la dîjris, 3t<br />
loat • i iilâJiiat sjiiaiJi ii iajrU tur iia-<br />
ploi du<br />
Jins Aitij'i/ÏIIIÎ Prillm<br />
Prix ii J.Aaaa. 3 f<br />
me émerveillé.<br />
— Et meilleure que belle, prononça lô<br />
chapelain d'un ton attendri.<br />
Il ajouta_ avec un contentement naïf :<br />
— J'ai bien réussi ces portraits, n'est 1<br />
ce pas ?<br />
— Voue faites <strong>de</strong> la photographie ?<br />
— Cela me repose <strong>de</strong> traduire l'hébreu.<br />
— Ah ! vous êtes un hébraïsant ?<br />
— C est une étu<strong>de</strong> passionnante.<br />
Le regard <strong>de</strong> Raoul allait <strong>de</strong>s tablettes<br />
lour<strong>de</strong>s <strong>de</strong> livres aux piles superposéefl<br />
sur le plancher, à la longue table enoon><br />
brée <strong>de</strong> papiers, aux pantofcuiles bourres<br />
<strong>de</strong> notes.<br />
— Vous travaillez beaucoup, rcma 1 *<br />
qua-t-il.<br />
[A suivre.)<br />
§ostumss ds {gelits §arçotf<br />
NOS PETITS ÉLÉGANTS sont conduits fil<br />
leurs mamans au PETIT MARIN (Ml'.ç 'Va-<br />
tterl, ru« <strong>de</strong>s Lois. 112, <strong>Toulouse</strong>, près '*«vr-<br />
pitoie. Spécialité <strong>de</strong> costumos do *<br />
çons. — Economie.<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés