Région Rhône-Alpes - DRAAF Rhône-Alpes
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€<br />
numéro 91 - septembre 2007 - 3,20<br />
Enquête sur la structure des exploitations agricoles 2005<br />
Agrandissement, spécialisation,<br />
... ou disparition<br />
La nouvelle Politique<br />
Agricole Commune (PAC)<br />
n'apporte, pour le moment,<br />
pas de changement aux<br />
grandes tendances<br />
constatées en 2000. Le<br />
rythme de disparition des<br />
exploitations agricoles<br />
s'accélère légèrement<br />
depuis 2000. Les<br />
structures deviennent de<br />
plus en plus<br />
professionnelles. Elles<br />
s'agrandissent, se<br />
spécialisent et se<br />
constituent en sociétés<br />
pour faire face aux<br />
contraintes économiques.<br />
Les exploitations<br />
disparaissent à un rythme<br />
soutenu<br />
La disparition des exploitations<br />
agricoles se poursuit et, en 2005, il en<br />
reste moins de 46 000 en <strong>Rhône</strong>-<br />
<strong>Alpes</strong>. Le taux annuel de disparition<br />
augmente légèrement et passe de<br />
3,4 % entre 1988 et 2000 à 4,2 % sur<br />
les cinq dernières années. Il est<br />
différent entre les exploitations<br />
professionnelles et les autres. Les<br />
exploitations professionnelles résistent<br />
mieux et leur taux annuel de disparition<br />
reste stable à 2,4 % sur toute la<br />
période 1988-2005. Par contre chez<br />
les autres, ce taux s’accentue et passe<br />
de 4,3 % entre 1988 et 2000 à 6,3 %<br />
entre 2000 et 2005.<br />
nombre d’exploitations<br />
75 000<br />
50 000<br />
25 000<br />
0<br />
Les exploitations<br />
professionnelles ...<br />
Les tendances constatées depuis le<br />
recensement 2000 se confirment. La<br />
part des exploitations dites professionnelles<br />
progresse régulièrement à 57 %<br />
contre 46 % en 1988 et 51 % en 2000.<br />
Cependant, elle reste toujours<br />
inférieure au niveau national, 64 % en<br />
2005. L’activité économique de la<br />
région repose principalement sur ces<br />
exploitations professionnelles. Elles<br />
occupent 88 % de la surface agricole<br />
utilisée (SAU) et fournissent 94 % du<br />
potentiel économique agricole<br />
régional. Dans certaines orientations<br />
technico-économiques (OTEX) la part<br />
des exploitations professionnelles est<br />
très importante. C’est le cas de<br />
LA PART DES EXPLOITATIONS PROFESSIONNELLES<br />
CONTINUE DE PROGRESSER<br />
1988 2000 2003 2005<br />
toutes exploitations<br />
expl. professionnelles<br />
Sources : Agreste - Recensements agricoles 1998 et 2000 -<br />
Enquêtes structures des exploitations agricoles 2003 et 2005
l’élevage laitier et de l’horticulture<br />
(94 %). En revanche elle est très faible<br />
pour les exploitations de polycultureélevage<br />
et les élevages ovins-caprins<br />
(25 %).<br />
… s’agrandissent<br />
sensiblement …<br />
Pour résister les exploitations<br />
professionnelles continuent leur<br />
agrandissement, afin de dégager une<br />
marge brute supérieure. Les<br />
exploitations de plus de 100 hectares<br />
augmentent de 25 %, et exploitent plus<br />
de 40 % de la SAU régionale en 2005.<br />
Par contre, celles de moins de 5 ha<br />
diminuent de 25 % et ne représentent<br />
que 4 300 ha, soit 3 % de la SAU de<br />
<strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong>. Leur taille moyenne<br />
passe de 45 ha de SAU à 51 entre<br />
2000 et 2005.<br />
En cinq ans, la surface moyenne par<br />
exploitation concernée augmente de<br />
19 % en céréales, de 15 % en<br />
fourrages et de 27 % en vigne. En<br />
production animale, la taille moyenne<br />
des élevages passe de 28 à 32 vaches<br />
laitières, de 23 à 26 vaches nourrices,<br />
de 35 à 50 chèvres, de 95 à 115 brebis<br />
ou de 45 à 62 truies. L’atelier de<br />
production de volailles double en cinq<br />
ans, aussi bien en poules pondeuse<br />
(de 430 à 850 poules) qu’en volailles<br />
de chair (de 1 100 à 2 200 poulets).<br />
…et se spécialisent<br />
La région <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong> présente un<br />
inventaire de productions agricoles<br />
OTEX<br />
bovins lait<br />
viticulture<br />
grandes cultures<br />
fruits, fleurs, légumes<br />
bovins viande<br />
cultures élevage<br />
autres herbivores<br />
autres<br />
2 Agreste - Coup d'oeil sur <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong> N°91 - septembre 2007<br />
LES EXPLOITATIONS S’AGRANDISSENT<br />
nombre d’exploitations<br />
évolution 2000-2005 (%)<br />
0 2 000 4 000 6 000 -40 -20 0 20<br />
100 ha et plus<br />
50 à - de 100 ha<br />
35 à - de 50 ha<br />
20 à - de 35 ha<br />
10 à - de 20 ha<br />
5 à - de 10 ha<br />
2 à - de 5 ha<br />
moins de 2 ha<br />
L’OTEX BOVINS LAIT DEVANCE LA VITICULTURE<br />
expl. professionnelles<br />
autres exploitations<br />
large et varié. Cependant, le potentiel<br />
économique agricole se concentre<br />
principalement dans quatre filières. Les<br />
trois premières sont toujours l’élevage<br />
bovin lait, la viticulture et les grandes<br />
cultures. Elles regroupent 54 % des<br />
structures professionnelles, 53 % de<br />
la SAU et 55 % du potentiel agricole<br />
régional. Avec la quatrième constituée<br />
du maraîchage, de l’horticulture et des<br />
fruits, ces grandes filières concentrent<br />
65 % des unités professionnelles,<br />
58 % de la SAU et 73 % du potentiel<br />
agricole de <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong>. D’autres<br />
OTEX, moins fournies telles bovinsviande<br />
ou ovins-caprins, représentent<br />
globalement 17 % des unités et 9 %<br />
du potentiel. Elles sont stables ou en<br />
légère progression depuis cinq ans.<br />
Le nombre d’exploitations diminue peu<br />
dans les OTEX grandes cultures,<br />
ovins-caprins (-9 %), ou viticulture<br />
(-11 %) pour une diminution de<br />
nombre d’exploitations<br />
évolution 2000-2005 (%)<br />
0 2 000 4 000 6 000 -80 -60 -40 -20 0 20<br />
expl. professionnelles<br />
autres exploitations<br />
Sources : Agreste - Recensement agricole 2000 -<br />
Enquête Structure des exploitations agricoles 2005<br />
Sources : Agreste - Recensement agricole 2000 -<br />
Enquête Structure des exploitations agricoles 2005<br />
l’ensemble des unités professionnelles<br />
de 12 % en cinq ans. Il<br />
diminue plus vite dans les OTEX fruits<br />
(-16 %), maraîchage (-15 %) et<br />
bovins- lait (-14 %).<br />
Les autres exploitations<br />
Malgré un taux de disparition important<br />
de près de 5 % par an depuis 1988,<br />
les exploitations non professionnelles<br />
sont encore nombreuses (20 000 sur<br />
un total de 46 000). Elles représentent<br />
44 % des exploitations rhônalpines<br />
mais seulement 12 % de la SAU et 6 %<br />
du potentiel agricole régional. Leur<br />
taille moyenne augmente légèrement<br />
de 8 à 9 ha en cinq ans. Les effectifs<br />
de vaches, de chèvres et de truies<br />
mères détenus par ces exploitations<br />
sont en très forte baisse. Seuls les<br />
ovins conservent à peu près leur<br />
niveau de 2000.<br />
L’HERBE DOMINE LARGEMENT ...<br />
ET ATTEINT 90 % DE LA SAU DANS<br />
vignes<br />
cult. 4%<br />
industrielles<br />
4%<br />
vergers<br />
3%<br />
céréales<br />
21%<br />
LES SAVOIE<br />
autres cultures<br />
4%<br />
surfaces toujours en<br />
herbe<br />
52%<br />
cultures<br />
fourrragères<br />
15%<br />
Source : Agreste - Enquête Structure des exploitations<br />
agricoles 2005
Une main-d'œuvre efficace …<br />
En 2005, près de 100 000 personnes<br />
travaillent sur les exploitations<br />
agricoles, représentant un volume de<br />
travail de 64 200 équivalents temps<br />
plein (ETP). Cinq ans plus tôt, ils<br />
étaient 116 000 actifs pour 73 600 ETP.<br />
L’activité sur les exploitations agricoles<br />
diminue de 14 % depuis 2000 et de<br />
10 % chez les seules unités<br />
professionnelles. Le nombre d’actifs<br />
diminue de 20 %, ce qui signifie que<br />
chacun travaille en moyenne plus<br />
longtemps qu’il y a cinq ans.<br />
Chaque exploitation occupe 1,4 ETP<br />
en moyenne contre 1,3 en 2000.<br />
Chez les unités professionnelles, il<br />
faut 2,1 ETP en moyenne. Ces<br />
indicateurs sont légèrement inférieurs<br />
aux moyennes nationales, respectivement<br />
1,5 et 2,2.<br />
La spécialisation s’accompagne d’une<br />
augmentation sensible de la SAU<br />
travaillée par unité de main-d’œuvre<br />
agricole. Il fallait 4,8 ETP pour cultiver<br />
100 ha en 2000 et 4 suffisent cinq ans<br />
plus tard. Sur la France, il en faut en<br />
moyenne 3. Ainsi, grâce à des<br />
productions très spécialisées et de<br />
nombreuses structures de petite taille,<br />
l’agriculture rhônalpine est encore<br />
pourvoyeuse d’emplois.<br />
… et d'abord familiale<br />
La famille fournit encore les trois quarts<br />
de l’activité agricole, malgré une<br />
tendance continue à la baisse. En<br />
2000<br />
salariés<br />
saisonniers<br />
13%<br />
salariés<br />
permanents<br />
8%<br />
autres actifs familiaux<br />
7%<br />
conjoints<br />
14%<br />
LE TRAVAIL FOURNI PAR LA FAMILLE DIMINUE<br />
Origine du travail sur les exploitations en ...<br />
ETA, CUMA<br />
1%<br />
chefs et<br />
coexploitants<br />
57%<br />
MOINS DE CULTURES INDUSTRIELLES ET MOINS DE VACHES<br />
1988 2000 2005 évolution<br />
2000-2005<br />
en %<br />
Cultures (en hectare)<br />
Blé tendre 124 400 103 300 105 200 2<br />
Orge et escourgeon 55 800 40 600 43 200 6<br />
Maïs-grain et maïs-semence 121 900 136 800 122 800 -10<br />
Total céréales 345 700 326 700 316 200 -3<br />
Cultures industrielles 91 000 62 400 53 700 -14<br />
Fourrages 190 300 211 300 220 100 4<br />
Superficie toujours en herbe 848 000 754 100 741 600 -2<br />
Vignes 56 500 59 100 57 500 -3<br />
Vergers + autres cult. permanentes 42 600 45 800 43 800 -4<br />
Superficie agricole utilisée 1 607 000 1 520 000 1 497 200 -2<br />
Cheptel (en tête)<br />
Vaches laitières 397 900 304 000 286 200 -6<br />
Vaches nourrices 120 800 172 300 163 900 -5<br />
Bovins 1 075 000 1 026 300 967 400 -6<br />
Chèvres 137 000 118 300 115 900 -2<br />
Brebis-mères 362 000 327 400 332 000 1<br />
Ovins 509 400 425 500 467 500 10<br />
Porcins 464 400 403 200 377 900 -6<br />
Poules pondeuses (milliers) 4 865 4 858 5 440 12<br />
Poulets de chair (milliers) 7 770 7 760 7 861 1<br />
Volailles (milliers) 19 895 19 955 20 175 1<br />
1988, avec 98 000 ETP, elle apportait<br />
87 % de la main-d’oeuvre sur les<br />
exploitations. Les chefs et les coexploitants<br />
constituent la plus grande<br />
force te travail avec 59% en 2005<br />
contre 57% en 2000. Les autres<br />
membres de la famille participent de<br />
moins en moins à l’activité de<br />
l’exploitation, notamment les conjoints<br />
qui ont souvent une profession<br />
principale hors agriculture. Ils ne<br />
fournissent plus que 17% du travail en<br />
2005 contre 21% en 2000 et 30% en<br />
1988.<br />
salariés<br />
saisonniers<br />
14%<br />
salariés<br />
permanents<br />
9%<br />
autres actifs familiaux<br />
5%<br />
conjoints<br />
12%<br />
2005<br />
ETA, CUMA<br />
1%<br />
chefs et<br />
coexploitants<br />
59%<br />
Sources : Agreste - Recensement agricole 2000 -<br />
Enquête Structure des exploitations agricoles 2005<br />
Sources : Agreste - Recensements agricole 1988 et 2000 -<br />
Enquête Structure des exploitations agricoles 2005<br />
L’activité salariée se<br />
développe<br />
Après avoir littéralement explosé entre<br />
1988 et 2000 en passant de 13 % à<br />
22 %, la main-d’oeuvre salariée<br />
progresse encore et atteint 24 % en<br />
2005. La part la plus importante est<br />
assurée par des salariés saisonniers<br />
(14 %) mais l’emploi de permanents<br />
est de plus en plus fréquent et leur part<br />
atteint 9 % en 2005.<br />
Dans les unités professionnelles, la<br />
part du travail salarié est plus<br />
importante que sur l’ensemble des<br />
exploitations, 27 % contre 24 en 2005.<br />
Elle progresse au même rythme<br />
passant de 25 à 27 % en cinq ans<br />
contre 22 à 24 % pour l’ensemble des<br />
exploitations.<br />
Les chefs ne «rajeunissent»<br />
plus … mais sont mieux formés<br />
Leur âge moyen reste stable depuis<br />
2000 à environ 50 ans contre 54 ans<br />
en 1988, mais leur répartition par<br />
classes d’âge est sérieusement<br />
modifiée. En cinq ans, les moins de<br />
40 ans ont perdu le quart de leur effectif<br />
et ne représentent plus que 20 % des<br />
chefs contre 24 en 2000. Chez les «50<br />
à 60 ans», qui représentent près du<br />
Agreste - Coup d'oeil sur <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong> N° 91 - septembre 2007 3
tiers des chefs en 2005 contre 29 %<br />
en 2000, le nombre d’exploitants<br />
baisse de 5 % en cinq ans. La part des<br />
autres classes reste stable. Cette<br />
situation laisse présager des départs<br />
très nombreux dans les dix ans à venir<br />
et une relève apparemment<br />
insuffisante pour assurer un bon<br />
renouvellement des exploitants en<br />
<strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong>.<br />
La formation des chefs d’exploitation<br />
s’améliore sensiblement. La moitié des<br />
chefs ont une formation initiale agricole<br />
contre 40 % en 2000. 40 % déclarent<br />
avoir une formation agricole<br />
secondaire ou supérieure contre 10 %<br />
en 2000.<br />
Une majorité de femmes<br />
parmi les actifs familiaux<br />
En 2005, un chef d’exploitation sur cinq<br />
est une femme. Cette proportion<br />
progresse légèrement. Malgré une<br />
diminution de leur effectif de plus de<br />
30 % en cinq ans, les femmes sont<br />
encore majoritaires parmi les actifs<br />
familiaux avec 51 % contre 55 % il y a<br />
cinq ans. Chez les salariés<br />
permanents, elles sont nettement plus<br />
nombreuses : elles représentent 27 %<br />
des effectifs en 2005 contre 21 % en<br />
2000. France entière, leur<br />
représentation atteint 23 %.<br />
Les sociétés continuent leur<br />
progression<br />
Avec près de 8 000, le nombre<br />
d’exploitations sous forme sociétaire<br />
augmente de 8 % entre 2000 et 2005.<br />
Le nombre de groupements<br />
d’exploitation agricole en commun<br />
(GAEC) passe de 2 900 à 3 200, soit<br />
une hausse de 11 %. Les exploitations<br />
à responsabilité limitée (EARL) ont<br />
toujours le vent en poupe et affichent<br />
une progression de 29 % depuis 2000,<br />
leur nombre passe de 2 000 à 2 550.<br />
Les exploitations individuelles reculent<br />
de 23 % mais restent largement<br />
majoritaires, elles représentent 83 %<br />
des exploitations et 63 % de la SAU.<br />
© AGRESTE 2007<br />
GAEC<br />
19%<br />
EARL<br />
8%<br />
Direction <strong>Région</strong>ale de l'Agriculture et de la Forêt<br />
Service <strong>Région</strong>al d’Information Statistique et Economique<br />
Cité Administrative - BP 3202 - 165, rue Garibaldi<br />
69401 LYON CEDEX 03<br />
Tél. : 04 78 63 25 35 - Fax : 04 78 63 34 37<br />
courriel : srise.draf-rhone-alpes@agriculture.gouv.fr<br />
Pour en savoir plus : www.agreste.agriculture.gouv.fr<br />
LES FORMES SOCIÉTAIRES SONT DE PLUS EN PLUS FRÉQUENTES<br />
Impôt : une majorité au<br />
forfait<br />
Répartition de la SAU selon le statut des exploitations<br />
en 2000<br />
autres sociétés<br />
5%<br />
exploitant<br />
individuel<br />
68%<br />
En 2005, 30 % des exploitations sont<br />
au bénéfice réel, contre 22 en 2000.<br />
Chez les professionnelles, ces mêmes<br />
indicateurs atteignent 45 % en 2005<br />
contre 38 en 2000. La moyenne<br />
nationale est à 67 % en 2005.<br />
Au niveau national, deux exploitations<br />
sur trois sont au bénéfice réel en 2005.<br />
Cela signifie qu’il existe en <strong>Rhône</strong>-<br />
<strong>Alpes</strong> de nombreuses exploitations<br />
avec un chiffre d’affaire inférieur à<br />
76 000 euros. C’est le cas de petites<br />
exploitations viticoles hors appellation,<br />
et de certains élevages d’ovins ou<br />
caprins.<br />
MÉTHODOLOGIE<br />
EARL<br />
11%<br />
GAEC<br />
24%<br />
en 2005<br />
autres sociétés<br />
5%<br />
exploitant<br />
individuel<br />
60%<br />
Sources : Agreste - Recensement agricole 2000 -<br />
Enquête Structure des exploitations agricoles 2005<br />
PETITS TRACTEURS POUR PETITES<br />
EXPLOITATIONS<br />
En <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong>, il y a en moyenne 1,8<br />
tracteur par exploitation dont la puissance<br />
dépasse rarement 135 ch. Un tiers d’entre eux<br />
ont moins de 55 ch.<br />
La moyenne nationale est à 2,1 tracteurs par<br />
exploitation et 25 % des tracteurs ont moins<br />
de 55 ch.<br />
L’AGRICULTURE BIO FAIT SON CHEMIN<br />
En 2005, plus de mille exploitations<br />
pratiquent l’agriculture biologique. Il faut<br />
ajouter 300 exploitations en reconversion. La<br />
surface consacrée à l’agriculture biologique<br />
approche les 40 000 ha, soit près de 3 % de<br />
la SAU régionale. C’est mieux que la<br />
moyenne nationale qui est de 1,8 %. La<br />
Drôme se distingue avec 400 exploitations<br />
et plus de 18 000 ha.<br />
L’enquête sur la structure des exploitations de 2005 s’est déroulée durant l’hiver 2005-<br />
2006 sur un échantillon de 76 500 exploitations en France, dont 7 200 en <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong>.<br />
Constitué à partir du recensement agricole 2000, cet échantillon sera réutilisé pour les enquêtes<br />
suivantes.<br />
L’exploitation agricole est une unité économique à gestion unique, qui participe à la<br />
production agricole et atteint ou dépasse une certaine dimension : 1 hectare de superficie<br />
agricole utilisée, ou vingt ares de cultures spécialisées, ou bien une activité de production<br />
dépassant certains seuils (une vache, six brebis-mères dix ruches, etc.).<br />
L’exploitation agricole professionnelle satisfait à deux critères supplémentaires. Sa<br />
dimension économique est supérieure à 8 unités de dimension européenne (UDE), soit<br />
l’équivalent de 12 hectares de blé ou 8 vaches laitières, ou environ 1 ha de vigne AOC. Elle<br />
doit aussi utiliser au minimum 3/4 d’un équivalent temps plein (ETP). Il existe des passages<br />
permanents entre les deux types d’agriculture, professionnelle ou non. Ainsi, un agriculteur<br />
professionnel peut-il réduire progressivement sa superficie avant de cesser son activité, jusqu’à<br />
se trouver classé parmi les non professionnels. Quand l’exploitation est reprise, elle peut à<br />
nouveau rejoindre le groupe des exploitations professionnelles.<br />
Directeur de la publication : Hervé Piaton<br />
Rédaction : Michel Cazenave, Charles Mollex<br />
Composition : SRISE <strong>Rhône</strong>-<strong>Alpes</strong><br />
Impression : ReproDuctis - Lyon<br />
N° CPP AP : 1260 AD<br />
Dépôt légal : septembre 2007<br />
ISSN : 1150 - 1987