16 Février 1908 - Bibliothèque de Toulouse

LE NUMÉRO 5CENTIMES
Organe quotidien de Défense Soeiale et
ÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5 CEMÏSfrtES
B . mE .6ARI)N.NE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES ....
SLjjjxIlUESrfi NON LHin'ROPHES .
jfljuMWl ("«ta» j»» ta, «}
- jLkomium«a.ts parant des 1" «t 16 de ckaqu* mol» «t »o
â'*ttt« êtinutniv lie thnnyumtnl a'tutrease doit àtre cummpttgnée oK«»0' - «lf ''
Pat poiu- '.-a résoluiton» nltériouraa & pïewttïe;
iee le
ssemi
Pa^rfe. 15 fé-vi
L'Agence Havas reçoit la

Utmanclie 1*5 Fôvriei
Parie, 15 parler..
JOl'ÏUUUX ANTiB'.OCAltDS ', .
De M Judet, dans l'is'ctair :
.. Liradé qui permet a l'Autriche de cous-
iruha'le «hwniii de 1er do -Mtoov.itza est ta ri-
posta wtauaankiuij eux cambtoaisona angio-
r m L'étpimemeiit de bai ut. -Pétrsbourg de-
vant MB deaaraàciis du baron d'Aerenthat in-
«iqira au moins une imprévoyance étrange.
Comme ta veSie do la ruiprtuire avec Je Japon,
la stomaiie russe n'a-fÈ-efie rien devine, riien
»n .-.rénti ï î.e réveil paraît dur après tant
d'ii'ifsiom Une guerre avec l'Autriche et la
Te -.jute n'est pas une aventure agsréahle. «
plekae loconstitotion de l'armée désorganisée
par ta campagne *5e fMamdehourie. Evidena
mena 3a Russie qui réfléchit pécule devant une
JeWs »'fO*euve.- »
De la libre Parole : •
« La «onnextté dos 'deux affaires UffiLmo et
Berhm cet certaine, ruais pour établir cette
sonnexité a serait indispensable de mettre en
r-iwjco eeriains officiers juifs qui ont servi de
liaison, ooir.tme nous l'avons toujours dit, en-
tre ïo cousin do Dreyfus et le riz-pahi-sel
Vian-e-iinaçon. Et c'est- ce qu'il faut éviter à
l'on» .prix.
» L'enquête dans l'affaire Berton a été con-
fli . à M. i/eydet, déjà saisi do l'affaire Ullmo,
précisément parce que &es deux affaires
.' ; • 'eut «onnex-e-s. Ou l'avait découvert dès d'à-
!.. i,i et la presse gouvernenneataîe l'avait an-
noncé trforniphaliament, les dossiers de l'un et
de Vautre contiennent la preuve de la compli-
cité de ces deux hommes et du lien qui établit
cette complicité. On a transmis «l'une (part au
Aribonall maritime de Toulon, d'autre -part à
ia mur d'assises de la Seine «as deux dossiers
soigawusesroent expurgés, mais, quoi que l'on
laisse, tout sortira. »
Du Comtois, sur le discours de M. Ribot :
« -J^B chiffres qu'il a donnés produiront sur
les esprits radicaux un effet diamétralement
apposé à -.-i:-: qu'il en pouvait espérer. 8 mil-
lions d'un côté, 180.000 de l'autre, la cause est
âugée, «ar la loi .du nomibro domine toutes les
autre» et .devant utilo s'inclinent le droit, la
jiKtSee et surtout Je sens commun. Les radl-
musc4lieBe6cialist.es qui nous gouvernent, ne
se disent pas que la fortune de ceux qu'ils
appattan* Je» privilégiés est indispensable au
hîen-wtoe û J'R*€eï»pli3 l'un de» pitus rigoureux de-
voirs da ma charge nastora.le en publiant et
Vous «ernimn-n-inwaint l'ondonuancB que je viens
•de po»*a" contre des écrits ouvertement oimo-
XB à Pe*»etenement de VWB&aa et spéeiale-
*a«n» à fEneyclique Pascendi.
, » 1* svacl de sauvegarder la vérité ne Nous
fessa osas oeWler le devoir de la charité ; Nous
«iricrora Weu d'éc'la.irer les égarés qui osent
n'ànauwer cent.re l'autorité instituée par Lui
< i da «» wnener dans la voie de la soumis-
sicci. «i du eeîtot ».
sait, deux officiers de l'infanterie coloniale
furent grièvement blessés.
L'impôt aur Se revenu
m Paris. 15 janvier.
:-M. Ai.mond et ses amiis se montraient au-
jourd'hui, dans tes cuuiloirs do la Chambre,
très per-p'iaxeis sur .l'int'eirprélal-ien qu'il conve-
nait do donner à la décision du conseil do ca-
binet en oa qui concerne la question du pas-
sage a la draouSsion des articles du projet éuï
l'in/pôt sur Je revenu.
. M. Cailloux, Baissé libre de pos>. -.mtamebllas permettent seuls d'évaluer
les •ressonrees, do préparer en tous détails
leur ncqnasKlon au moment du besoin et, par
sulto, ito SKtlsfaire, dans lo minimum do
a«t dans les meilleures conditions, aux
«es eorps et services et, eue rorganisa-
! " «a eemmissions mixtes de réquisition
pcevuas u>'m»iiie.
lit. «dïu.
.ur«
6TATIOP3'. 15itm«.
loulouse.,!
Puy-lj-Si»!, 1
ric-Ja-Midi.. I
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Bordeaux, I
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L'ACTIOM DE L'ESPAGNE
Les Espagnols à Mar-0l»"«»
Mcliita, 15 février.
Six cents hommes du bataillon disciplinai-
în'-deux compagnies du régiment d'Ainquo,
les sections d'artillerie et du génie avec les
détachements du service de santé, sont partis
do Melilla, sous le commandement du général
M uiva a. bord des canonnières Gènéral-Con-
cha cl'Mahon, pour Mar-Chica, qu'elles ont
occupé après une légère fusillade.
Madrid, 15 lévrier.
Unemotedu ministère des affaire étrangères
au sujet de l'occupation de Mar-Chiea dit que
cette mesure revêt un caractère purement pro-
visoire et qu'elle était prévue depuis que la
mehalla chériflenno abandonnée par le magh-
zen vint se réfugier à Melilla.
Lo ministère d'Etat a fait d'ailleurs ressor-
tir la nécessité de cotte mesure dans la
séance de la Chambre du 29 janvier.
Madrid, 15 février.
Le premier acte de vigueur de l'Espagne, de-
puis lo oommenoeimnnt des affaires marocai-
nes, c'est-à-dire l'ocicuipation de la Restinga a
Mar-Chica, s'est eff ectué sans difficultés.
50 ou G0 Maures,qui défendaient la- position,
n'ont onposé do résistance que pour la tonmç.
Le général Marina est arrivé avec, les trou-
pes do la canonnière. Général-Concha et cel-
les du vapeur Mahon.
Le déibarquament s'est fait rapidement, sous
une pluie battante et par mie nier mauvaise;
les troupes so sont emparées .«ta P^tbow
sans tirer pœeBQJBB un coup de fusil ; les Mau-
res ont .pris la fuite, abandonnant -trois tentes
de campagne. . ..
A 4 heures de l'après-midi, le gen.c.r.a.1 était
de retour à bord du Général-Concha. avec le
chef d'état im.a.jor.
L'iaittituide des troupes de ter.ro et «m mer a
été des plus satisfaisantes .
Mehla, 14 février.
5 heures do l'après-midi.
La canonnière Général-Concha, ayant à
bord l'état-major du général Marina et reve-
nant de Mar-Chica a mouillé au port.
Ce public, sur les quais, était énorme ; l'o-
pinion publique est satisfaite -, les personnes
qui ont assisté à l'opération du débarquement
à Mar-Chica vantent la bravoure dos troupes
qui, -malgré les balles tirées par les indigènes,
ont rivalisé d'ardeur pour arriver à la plage.
Go fut le lieutenant-colonel Alvarez Cabrera
qui sauta à terre le premier ; des mitrailleu-
ses, installées dans des oanots, ont protégé
l'opération. La canonnière a tiré 49 coups de
canon.
A LA FRONTIÈRE ALCERO-MAROOAINE
Paris, 15 février.
On communique la note officieuse suivante :
« Le calme étant complètement rétabli à la
frontière .algérienne, le général Lyautey va
quitter son poste pour venir à Paris, au com-
mencement du mois prochain, afin de s'en-
tretenir avec le gouvernement de différentes
questions relatives à l'organisation de la po-
lice à la frontière. »
15 fôTi-ier.
— Jf.> CrAfpii ministre du commerco et de l'in-
dustrie, a inauguré la foiro de Paris.
— M. Mlrleu. directeur do la Dette inscrite au mi-
nistère ctes finances, a accepté les fonctions tt*> di-
recteur générail du Crédit Foitci,D'.s, 53,383, M0.88S, lD3n"31
ffa^fnent chacun 9,000 francs.
Les cinqaanto numéros suivants gagnent chacun
1,000 francs :
MM n»-'.739 13S7117 4S1S19
001580 17.14 ISJ 11337565 ll7i;»53
r>neue n.s«v,i 003340 3ii?io
l'.079B(" SÎCS7I3 50IS01 1S40831
18SS9S8 19M7S 70M» mm
408338 19IS753 171012 lS-.'CC'nl
674311 1967W3 1491301 1441309
637918 2577B0 191032 72219
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1ULLET8M MÉTËOROLOeiOUfc
Pu 15 ffrvrler.
11 (Bt tOOliM : .t inlUimêtres d'eau a Toulouse, o
au l'uy de-l)ûme, 31 au l'ic-ilu eUJ.di, 1 à lVi-pinnan,
3 a BonMaux.
ho veut ost modôrô ou assez forl d'eitt.ro Sud et
Ouost tu IUKI côtes do la Manclio et en lirotagno,
ralble et do diPe&iOtU varliililes en «ascogne M i ii
l'rovonoe.
IV.-!» .pluies sont l nuril

.Diiiionrlie li> Ftô du figuier. Si vous voiriez avoir de
P« figues, donnez de l'eau avec l'abri.
Pate il s'accernrnodora do la sécheresse,
Quitte à modérer sa végétation et !a gros-
seur do ses fruits. Au reste, il n'est per-
"cmnê a^ant parcouru les coteaux crayeux
a 'a Daupfnné supérieur ou de la Provence
|Ui n'ait vu des massas de figuiers sauva-
« * poutrant même dans les murs des châ-
'--•; ix ruinés.
Les' anciens citaient la figue comme le
Wil fruit venant sans être précédé d'une
"S se trompaient faute d'imstru-
meata pour l'étudier. C'est par milliers quo
ge comptent, dans l'intérieur d'une figue,
*W «ours mêles et temeilce. Lee pramièreo,
:vvac deux ou trois étiaminos, les secondes
avec un pistil recourbé. Seulement ce que
gw» Mangeons n'est pas la graine, pas
P.UIH que dans ia pomme, la poire ou la pr«-
nade. C'est Lmné qui, le premier, a établi
» /'-'«ription d03 du flffuter> Ssult>
i^Snn&S^i 88 un Phénomène commun
lSg^ ' s ^ que l'on e,!asc« dans
va ferait K iî^ 3 ÛS ! oclée • La fécondation
S*; né ^ ui - dmy ia
*W tf«ur.s Wlente^ Intérieur,
m, nous te verrons nhL SÎS*®- Ma is ' com-
rien ù gagner à. cetèo féeond*H.l 0U *! n ' avons
u grain*» avortées étant mXeuV 6 * fruite
pa.r-
«* howtxae. La BMBçottTSS 1 * ' n T cotte « ;
3" S'adresser au commandant de la nom pa-
gaie do gendarmerie de l'arrondissement ; 4"
Il peut y avoir le bénéfice des campagnes que
contèrent certaines résidences.
R. S.. Tarbes. — 1* et 2" : Les permutations
ne sont pas autorisées outre soldats : je ne
puis indiquer aucun moyen réglementaire
peur atteindre le but recherché ; 3* I! con-
vient d'en faire la demande au médecin -chef
du régiment qui appréciera s'il y a lieu do
présenter l'intéressé à la commission do ré- ]
forma
A. B., Caste.lnau. — 1* Aussitôt que l'ins-
truction militaire est terminée, les étudiants
ein médecine sont mis à la disposition du mé-
decin-chef qui les emploie selon les besoins
du service ; 2* Ie3 mutations dans l'intérieur
du corps sont prononcées par le colonel sur
ia proposition des chefs de service.
M. C, Saln^Laurent. — Le sons-officier ré-
formé par congé n° 2 conserve par devons lui
les effets die la .cotCoctlon II qui lui sont déli-
vré s à son départ du corps. Ces dispositions
sont contenues dans le règlement du 22 jan-
vier 1807 (tableau A).
V. B., Gamiaux. — L'indemnité prévue pour
t.-,; soutiens de famiiïïe est exclusivement attrl.
•buée aux fomiffie* n oc ctid tenue.» des militaires
Wms les drapeaux. Le titre dm veuve no peut
peu donner droit, à cette indemnité si la mère
1K-..4 pas daine le besoin. Toutefois, le mili-
taire dcvcw.i fHs air.é de veuve depuis »on irî-
c ei pecalwii peut être renvoyé dans ses foyers
BttT oa demande, en vertu do Partiale 21, s'tt
sgqpMttcat à la citasse 1905, encore régie par la
foi du 15 juillet 1889. L'intéressé, dans ce cas,
doit n'adresser à son capitaine en lui remet-
tant, .sur pa,pier libre, l'acte de mariage de ses
parents, l'acte de décès du père, son acte de
naissance et un cerlifteai que délivrera la
mairie du domicile do la fa milite.
C« C. V.
DIAMANTS !
enfr-r des diamants peint imiter l'Alettlslste,
Mes ci«n.ts ont. an ABÏM ni»» ttwrsbti «t plus boni,
Moa s.f.m-i ! BM «Usait un- oQonaMite Mtwe :
i»-» iMte DentrtAM an »won MMM ' .
Fabricant : tUlx Bidonx. BU texte partout.
La constipation la plus opiniâtre el \CH
maux d'estomac seront toujours guéris
grftce aux Pilules Suisses, rauiède souve
rain par excelle ne*
Mgr Scvin, vicaire général de Iïelley, a
été nommé èvê'iUC de Chàlons-sur-Marne.
I' a Officiel » a public un décret affec-
tant au département de l'instruction publi-
que l'-s locaux de l'ancien grand séminaire
de Toulouse.
I I '.ambre, M. Jaurès a posé lundi, à
M, Picb on. les questions annoncées à pro-
mus de, affaires marocaines ; M. Pichon a
rerukivelé ses déclarations précédentes ; on
a emuitc discuté le projet de réintégration
rie W. Joseph J'einaeh dans l'armée territo-
rial : te projet a été encore une [vis ren-
voyé à lo commUssièn avec le contre-projet
Lasvai ; mardi, la Chambre, a continué la
discussion du projet d'impôt sur le revenu;
M. Caillattx a répondu aux critiques for-
0ÛUCS contre son projet ; la discussion
s'est tm.-rnùoie jeudi et vendredi ; M. Hi-
ht a ri'p-.mdu à M. CaUlaux ; la Chambre
adopté le projet de loi instituant la poli-
ce d'iilol à Marseille.
[,e Sénat a continué mardi la discussioii
de Vi'i(crpcdation Flcury-Itavarin sur les
nand s de chaudières pour la marine.
Vordri du jour de confiance a été voté ;
jeudi M. Cucinot a lu son rapport, sur la
question des retraites ouvrières ; l'entente
m sfctl nos faite entre la commission et
:. Htri '-- nem.ent : puis on a commencé la
disi action d'une interpellation de M. César
la crise des transports ; la dis-
cussion se poursuivra la semaine pro-
chai-Re.
JfM ': rrtenceau, TiriavA et Maujan ont
été fnlendus par la commission parlemcn-
dtt statut des fonctionnaires. Ils ont
rep&ussé le. 'Irait de grève et l'affiliation
des anenis de l'Etat à la Confédération gé-
nérale du travail ; la commission de la
mendicité el du vagabondage a adopté un
texte important.
Le commission sénatoriale d'enquête sur
les liquidations s'est divisée en tinq sous-
commissions qui examineront les dossiers
Ui liquidateur.* par régions ; M. de Frcuci-
nei a été élu par acclamations président
>ir- la n>r

Dimanche 16 Février 1S08
Tn Dépêche a interrogé l'un «les fonction-
naires de la police toulousaine sur les
moyens de mettre un terme aux cambrio-
lages dont abusent MM. les malfaiteurs.
Il résulte de cet entretien que nos voleurs
professionnels sont au nombre d'une dou-
laine, tous parfaitement connus de la Sû-
reté, mais assez habites pour ne pas se
faire prendre en flagrant délit, de tÊfflâ
sorte que, faute des éléments juridiques
pouvant motiver une arrestation, ces co-
quins restent impunis.
Dans ces conditions le métier de cam-
brioleur est do tout repos. Il doit même être
assez lucratif car s'il n'y a que douze spé-
cialistes pour procéder à tous les mauvais
roups dont la ville de Toulouse est quoti-
diennement le théâtre, le bénéfice de cha-
cun de ces messieurs doit atteindre un chif-
fre assez coquet.
Ainsi donc, douze individus forcent cha-
que nuit les tiroirs du bon public.
Ces douze individus n'ont aucun moyen
d'existence avouable et cependant Hs se.
livrent ouvertement à des dépenses plus ou
moins importantes.
Cela seul établit contre eux une présomp-
tion suffisante pour qu'on leur mette ia
main au collet:.
On possède d'ailleurs, indépendamment
de leurs noms et do leurs adresses, la liste
complète de leurs méfaits, et l'on sait com-
bien da fois ils ont encouru le bagne ou la
prison.
Seulement la loi est ainsi faite qu'on ne
peut absolument pas les coffrer, ia Sû-
reté ne disposant pas de moyens assez
efficaces pour surprendre ces honorables
industriels clans l'exercice de leurs fonc-
tions.
S'il en va de la sorte, nous ne voyons
qu'un moyen d'alléger, dans une certaine
mesure, le tribut payé par la ville de Tou-
louse aux malandrins.
Ce tribut sa décompose en deux parts :
1° Le butin fait par tes cambrioleurs.
2° L'impôt acquitté par les contribua-
bles pour entretenir les agents de la Sû-
reté.
Or, on ne peut pas réduire la première
neveu d'un ^présentant de la Haute-Garon-
ne au Parflenion-t, se prirent de querelle.
L... appela le tondeur de chiens « sale gl-
tano ». L'histoire ne dit pas si le tondeur
répliqua en reprochant à L... sa parenté, mais
une querelle éclata entre les deux honunee,
au cours de laquelle la police survint.
Les deux belligérants sont condamnés à
quinze jours de prison chacun avec sursis.
AUTRE QUERELLE. — Une autre querelle s'est
élevée entre le sieur Antonin G..., épicier,
égô de 29 ans, et Noël KJé de 23 ans, qui
EtJ II *"n» C entrèrent dans la rue du Canal, le 18
janvier dernier
Ils se tapèrent dessus réciproquement et
le tribunal les condamne à 16 francs d'a-
mende.
Echos du Pa!âis
M. Chaubart, juge d'instruction, continue
son enquête dans une affaire d'outrages pu
blics à la pudeur reprochée à un certain Ri-
gai, actuellement en fuite.
— M. Beaulme s'est occupé d'une affaire de
falsification -de denrées alimentaires.
— M. Ricard, commissaire aux délégations
judiciaires, en vertu d'une commission ro-
gatôire du Parquet de la Seine, a entendu
un témoin dans une affaire d'escroquerie. Le
même magistrat s'est transporté à la maison
«l'arrêt pour interroger un détenu du nom
d'Esturgot, inculpé d'infraction à la police
des chemins de fer.
La Chasse à la Bécasse
Le préfet de la Haute-Garonne publie l'ar-
rêté suivant :
« La chasse à la bécasse sous bois est auto-
risée jusqu'au 31 mars 1903 inclusivement.
a II en est de même de la chasse à la bécas-
sine qui pourra être pratiquée dans les ma-
rais et les petits ruisseaux, à la condition
que les chasseurs no s'écartent pas do plus
de 30 mètres des rives. »
de c
arrêter
Mais
les âges
Et la
Dans
primer
mer la
Ce se
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sr le
.S, pu,K
bénéfi
i ne peut via
ratiîos.
n s'impose,
tance où l'on est
faut tout au moin
impossible d on
les
Ecole subdivisiotinrire d'instruction
Uft'c séance d'école de compagnie aura lieu
5 lundi 17 février, à 7 heures et demie du
latin, à la prairie des Filtres.
MM. les officiers faisant partie de l'Ecole
ubdlvisionnaire d'instruction sont priés do
•y rendre.
Anciens Soldais de ? et14 ans de service
uiours cala, d'écoj omisé
Kon
arrêter,
de sup-
sùppri-
1GAN.
Les anciens soldats de
toi de 1832) sont priés
ion générale qui aura 1
heures de l'a
Lonc
\6rau
7 et 14 ans de service
d'assister à une rôu-
u demain dimanche
P§yr SesPêcheurs
ÉTAT DES EAUX
Informations télégraphiques du 15 février :
La Save, l'Ariôge, Je Tarn, l'Ago.ut, le Touch,
le canna clair, lo iLhers, le Gixou, la Garenne
et la Louge sont clairs.
FEMME et JEUNE FILLE
Le vrai Traitement rationnel des Maladies
és ia ressaie «i fis ia Jeune F:!!s est «Su! qui
s'adresse à la fois à l'inflammation ou à la tu-
meur locales ou à l'était général, Par sa com-
position même, la VIBURHIME, solution chi-
miquement pure, exactement dosée, répond à
ces deux indications. Me est essentiellement
décongestionnante, sédative, reconstituante et
dlgestîve. Elle détruit rinflemansution, arrête
Eejs tumeurs dans leur évolution, supprime les
pertes blanches et les hémorrhagies, calme les
douleurs et les crampes, régénère le sang et le
système nerveux, relève l'appétit et les forces,
combat la constipation. C'est le seul traite-
ment rtie?!ement scientifique, longuement ex-
périmenté qui prévienne toute opération et
guérisse les Métrites, Ovarites, Fibromes, Re-
tour d'Age, Anémie, Chlorose, Neurasthénie,
Dyspepsie, etc.
D r ESCLUSE, OasteHnaudary (Aude).
r établi, avec l'autorité qui s'attachait au nom 1 mage public au dévouement de tous ceux qui
de leurs auteurs, l'inventaire des rtefiesses flo- ' «wanmeft* iu>c .-Hvors services, sanitaires do la
ristlques 'de la France au moment où elîlcK pa-
LA VIBURIÎINE guérit les maladies de la
Femme et de la Jeune Fille. Métrites, Tu-
meurs, Retour d'Age, , Anémie, Chlorose, etc.
D r ESCLUSE (Castelnaudary, Aude).
POSTICHES D'ftR
relie. Demtores créations. Ch. FONTES, 75, ria liste?
Les mieux fatts.
Ondulation natu-
anilssatenl.. Un deinii-sièelte vient encore de s'é-
couler depuis la puM'cation de la seconde,
aussi les botanistes reelaimaient-ils un ouvrage
nouveau mis au courent dos découvertes faites
en France durant cette période.
Sans doute, un certain nombre do flores ont
paru depuis 1850, mais la -plupart sont des
abrégés de là grande flore écrite en vue de
feu fin? aux étudiants et eux botanistes des
manueTs faciles à emporter dans les hcs-boii-
satlons. C'est le cas do la flore française de
Giùitet et Magne, qui porte le nom d'un de nos
compatriotes, le regretté pjOfe£Deur de l'Ecole-,
d'Aftfort ; d'autres, au contraire, sont des œu-
vres d'érudition, conçues élans un plan trop
vaste, voulant décrire, comme le dit l'abbé
Costa dans «a préface, non seulement toutes
les espèces, mais encore toutes les variétés,
toutes les formes observées sur le territoire
français, accordant une large place à la syno-
nymie et h l'aire géographique de chacune.
Elles n'ont souvent rteisi qu'à noyer te lec-
teur dans un chaos où il aura de la peine à
-se reconnaître. Ni les unes ni les autres n'ont
donné entière satisfaction au public, et la
Flore de Grenier et Gordon était restée l'ou-
vrage classique*, le vade mecum préféré de
tous les botanistes.
Dépendant, la science a fait des progrès de-
puis cinquante ans, de nombreuses espèces
nouvelles ont été découvertes et décrites, d'au-
tres sont mieux connues, leur aire géographi-
que et les conditions nécessaires à leur végé-
tation miteux établies. Tous ces progrès sont
dus en très grande partie aux études particu-
lières que les botanistes ont consacrées aux
régions qu'ils habitent, aux flores et floralies
régionales, et même aux moindres études rela-
tives à des portions limitées de notre terri-
toire. 11 en est des sciences naturelles comme
des grands fleuves, qui ne s'alimentent et no
s'accroissent que par les apporte incessants
des petits affluents. C'est cette considération
qui fait ressortir l'utilité des travaux particu-
liers et qui justifie notre société d'avoir ac-
cueilli et publié à diverses reprises des études
botaniques qui toutes, petites ou grandes, ap-
portaient leur art d'observations intéressantes.
s-midi, dans la salle des
nsionnés- de l'Etat ne se-
plèce militaire ou congé
lommunicatlons très im-
do Clormont-Forrand, le
m do délégués. Présence
rtinAntinn rî,i
un D:
N
en
e k
uapttoie
Comidia
es (n" di
ont nom in
i, pour un
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11
Phoie-Ciob Toulousain
nervosité :
nui leur a
mettons d'-
dulgetnt et
d'importance qu'elle
1 on:
us leur souha.rton
int que celui de îv
:ale aussi indulgar
>uveat quoique peu
fait commettre ici r
rieurs, pour continu
ne pas donner a
n m itent.
nn cas de mauvais
irait renvoyée à ur
Les Voleurs de
des filous qv
Conférence de M, i'abbé de Pasca!
n s
itô d
ci le
Ne
ièn
la rt
no
tro
ti un i< iEnsc" Généri
evner, première pro-
i Toulouse, Lardenne
;oant le Touch.
et à 8 h. 12 du matin;
train de midi G.
fiips, cette promenade
ite ultérieure.
; goées de cuivre
sont fait une spécia-
lignëes de cuivre des
!• la journée :
smier arrondissement
mr vol d'une poignée
omis au cours de la
ice de M. Maylin, dé-
-Stjau, 3.
deux i âme ar ron d i i s e-
ïueHe pour vol d'une
cuivre, commis, au
'e, à la porte d'entrée
e n° 1 de la rue To-
Q M. Fages, propriê-
-ment a également ou-
TOI d'une autre poi-
. la nuit dernière, à
Nominations ecclëEiiastiques
Par décision de Mgr l'évêque :
M. l'abbé Marty, professeur à l'institution
Sainte-Marie à Rodez, est nommé curé d'An-
glars-de-Laissac, en remplacement de M. Fa-
bre, décédé.
Mandement de Monseigneur l'évêque
au sujet dis Denier du Culte
Charles de Ligonnès, par la miséricorde de
Dieu et la grâce du Saint-Siège apostolique,
évêque de Rodez et de Vabres,
Au clergé et .aux tidèles de notre diocèse,
salut et bénédiction en Notre-Seigueur.
Nos Très Ciiers Frères,
Pour la troisième fois la nécessité s'impose
de recourir a votre 'dévouement pour l'Eglise
et la religion catholique.
Nous connaissons assez votre foi, votre bon
esprit et votre intelligence pratique pour être
certain que, cette année-, mieux encore que
les deux années précédentes, vous .répondrez
à notre cordial appel en contribuant au De-
nier du culte.
Nous sommes heureux de vous remercier de
l'empressement avec lequel, d'ans la plupart
des paroisses, vous êtes venus à notre aide
pour subvenir à l'entretien de vos prêtres. '
Vous avez compris le devoir qui s'impose au
peuple chrétien de garder, bien active, la vie
religieuse. •
Vous savez que, sans vos prêtres et sans la
religion dont fis sont les ministres, la société
serait un corps sans âme, et que chacun de
vous serait privé des plus réconfortantes con-
solations, des plus indispensables garanties
de salut.
I
Ne nous faisons pas illusion, une véritable
obligation de conscience s'impose à tous, dans
les circonstances actuelles, de participer au
Denier du culte.
La nation française se devait à elle-même,
semble-t-il, d'utiliser une petite part des res-
sources publiques pour l'entretien des prêtres
lit .parce que l'immense majorité
qui la composent a reçu le bap-
eut ni vivre-, ni mourir sans son
On
eau
ûl d'Etat
et les Tramways da îoalôiisè
que la n:
il c
M.
prondisse-
re le nommé
, faubourg Rou-
age, rue de la
Clément Grand,
aùt
Gri
ruatrieme arrondis-
se -pour vol de deux
au préjudice de M.
er. rue Sainte- Mar-
nquièmearrondisse- e pour vol d'une bi-
-arant du « Mouton
au préjudice de M.
Elle
des cit
tème e
Dieu.
Elle le d
latéral coi
Pi
lui
en itertu d'un réel contrat bl-
L'
te l'aban
a ! • i .
ton
e Ri
poi de recon-
r-ien gagné à la
te ; les dépenses
it pas diminué,
malgré tout, ils
: tes institutions
; catholique du
1ère à la société
ne
lice de service à la
•été le nommé Simar
qui aurait pris un
restaurateur, avenue
ilifa négligé de payer
Accident à la Gare
eu déphr Hier soir, vers 10 h<
*nièies est survend à la gare
conseil t erit de rendre imites, e manœuvre de trains.
l'occasior lies ci lté suprême juri nommé Galinier, a c
tion a in ; ma ire .avait commis-uu la roue d'un wagon.
cès de pe uverfr. Il a été transporté
U y avait nour ant bon dans ces mi assez grave.
st pout-Ctic pour c
itat Intervenu. Théâtre
1er un inax .un de places, et *.xi-
ger que ce maxim un me fois occupé il
monte pi mie, n a rien que de très
gitime.
Dans î< vin un peu civilisées, on
opère aii n aimé mieux à. '] 6-U-
lbuse.ao tasser les uns sur
un mot ?
les
>nde. Mais l'usage la
ttuvlçusalii réserve toujo
sera o.lutr.té par MM.
veut ainsi ; ej, d'ai irs, ça se passait de Moneftez, iEles CoiDran
ceti;e' maitiôro sou S l3î rebd'ioaux ; à aucun ] l.a locotion est ouvert»
il n'aui-eit fallu que a us les socialistes .'— Lundi, tournée Y.c
sy si orne de transport subît une améliorai [ UU», avec Mlle Suzanne
Us pr ;décesse ira ^wtaole
n'avaiea pas vu din convénient à cet éta
mres, un grave accident
: Matabiau pendant une
Un homme d'équipe, le
u ia jambe broyée sous
à l'hospice dans un état
irs publics ont
naître cette dette : ils n'ont
suppression du budget du eu
nationales et les impôts n'o
au contraire. Mais puisque,
n'ont pas voulu subventionne
desquelles dépend la viîalit
pays, la charge reste tout en
des fidèles.
En participant au Denier du culte, vous ac-
complissez un triple acte de vertu et vous
donnez satisfaction à un triple devoir.
C'est d'abord un acte de la vertu de reli-
gion, et un devoir imposé par le premier
commandement de Dieu.
L'humble obole demandée même aux pau-
vres, aussi bien que l'offrande plus considé-
rable offerte par les chrétiens favorisés des
dons de la fortune, est un signe d'attachement
à la religion catholique, et de fidélité au ser-
vice de Dieu.
Vous le savez, Nos Très Chers Frère
11 convenait doue de prendre, en la compte
tant, l'œuvre de Grenier et Gcdron ; d'autant
que l'annexion de la Savoie et du comté de
Nice, accomplie depuis cette publication, avait
enrichi la flore française d'un nombre con-
sidérable d'espèces nonvdfies. L'initiative de
cette nouvefffle mittiication revient à l'éditeur
Paul KSincksieek ; il a eu recours à M. l'abbé
Costa pour réaliser son projet. Il fallait non
Beulemnt une profonde connaissance de la bo-
tanique, mais encore un certain courage et
une puissance de travail peu commune pour
aborder une .couvre aussi consklérable. Ce
n'est peut-êtirie pas sans un peu d'hésitation
que l'éditeur s'adressa à ce curé d'un petit vil-
lage perdu au pied du Larzac, connu, il est
vTai, par ses nombreuses études et sa collabo
ration aux revues botaniques, mais qui, seul,
sans l'autorité et le prestige que donnent les
hauts grades universitaires, loin de toutes les
ressources que procurent les grandes bibliothè-
ques et les collections publiques, pouvait
raltre peu en mesure de mener rapidement à
bien la tâche qui lui était confiée.
11 semelle que l'on trouve dans la Po.st-îaoe
de l'éditeur comme un reflet de ses inquiétu-
des, et aussi de grande satisfaction qu'il
éprouvée en constatant qu'elles n'étaient pas
justifiées.
« La Flore Costa est terminée, s'écrie-t-il
si enfin nous possédons une statistique com
ipîeite et détaillée da Sa végétation de notre
pays, c'est à un curé d'un petit village des
Cévennes, mais zélé botaniste, que nous la de-
vons.
» H a faffiu huit ans aux professeurs Gre
nier et Gcdron, disposant des avantages de
deux Facultés des sciences, pour ' achever il-em
flore dépourvue de figures. L'abbé Coste ré-
duit à peu près aux seules ressources de' son
herbier, considérable il est vrai, et aux prêts
obligeants de quelques a/mis, a terminé sa
Flore en six ans et demi. Et cependant, il a dû
non seulement en rédiger le texte, mais encore
en préparer les Planches pour les dessina-
teurs, signaler à ceux-ci les détales à repro-
duire, corriger les croquis ot revoir les des-
sins. »
Tout serait à citer dans cette nage de l'édi-
teur, qui fait admirablement ressortir te som-
me de travail réalisée par l'auteur, la netteté
-de 6îs idées et la précision die sa méthode. Je
n aurai rien, a ajouter a cet éloge ^ussi com-
plet que mérité:,; "-ïtr-T
Une flore no s'analyse pas. 3*. me bornerai
dont? a dire (Tuelqu-es mots- du plan et de la mé-
SU , 1 . V1S P? r l'auteur et à signaler lès
nmouora tiensi importantes qui rendent la
,?C-K9' 8 . bien supérieure à celles qu'-eîle
est aesunee a remplacer.
(.4 suivre.)
RODSZ. — Etat civil. — Naissance • Andre
Jujien Martin Méravilles, fils de Adrien Henri
ftK-ravffl!les, aubergiste, et de "
Air.at, rue Saint-Cyrice, 59.
Deces : Germaine Marie îeaimi
mois, à Pontviel.
assurent Iles divers services sanitaires de la
garnison.
Théâhe. — Nous rappelons que l'exeelVnie
troupe de M. J)éo, du tliéûtrc de M ont au ban,
donnera sur notre scène, le 18 février courant,
en représentation, le délicieux opéra-conuqito
de « Carmen ».
Musique du 7° d'infanterie. — Programme
d'mijoutid'hui dimanche, allées Féncïon, de
3 â 4 heures :
1. Les Cadets, allegro (Sousa) ; 2. Le Chalet,
puvertam (Adam) ; 3. Eepana, valse (Cha-
brier) ; 4. Miss Itelyett, fantaisie (Audran) ;
' .Marche des Echass-icrs landais (Millot).
CRAMAT. — Les Prévoyants de l'Avenir. —
Réunion statutaire le dimanche 23 février, il
heures du soir, dans l'une des salles de la
mairie do Gramat. ,.„
L'ordre du jour comprenant une modifica-
tion aux statuts, la présence de tous les mem-
bres est obligatoire.
LACAPELLE-MARSVAL. — Violent incendie.
— Dans la nuit de .dimanche à lundi, un in-
cendie dont tes causes»sont inconnues s'est dé-
tes les ,me«ses du dimanche 10 févriar i
rwnohio de la caiOiédrale ù lamiciiic â.
c**'
PDéa4abl-ein>e*it conviés avec les fidèle»; ir f°ntf
paroles. ^"eteiijpi
Voici lie .programme des chants n ui
exécutés par lea Chanteurs do Snir^cJSfon*
sousTa direction da leur chef. M. Chû'rw J&i
des : Pronre de l'office do d'a>]»>a,ritiori • «J?°N
des : Propre
bvc-vis. de Paleatrma
'-'"'-iion • A,..
après l'Epître ,"-. /i "e
Itdo, Salve vlrno florens du treizième SJAVVI E *
à l'offortoire : Bencdieta es lu. de F -Ç t
Tambeftlie ; à .l*»léva*-Ion : Ave verum. «
gent faites grâco aux G.OOO francs supplémen-
taires de leur indemnité parlementaire.
La Haute Assemblée a rejeté les prolcsi»-.
tions et validé tes élections.
Le conseil d'Etat a déclaré n'avoir pas a saj
préoccuper ete la répercussion que pourra»
avoir ou non un abandon d'indemnité sur une
élection législative.
Dans le premier cas, affaire Labori, il a JUSB
que cet abandon fait aux œuvres de tout l ar-
rondissement ne pouvait pas avoir une in-
fluence appréciable sur une élection simple-'
ment cantonale, ea vue - 1
la distribution d'argen
claiornent faite.
L'autre affaire de
dans des conditions
guezee, député radie
ner aux pauvres du
che dernier, !
tal, ouvrier n
motrices du I
dent. En çba
de l'usine éle
iz. — Diman-
: Auguste Vi-
ét'é des forces
•louv
?c l'aide
à tacen-
t maître
îvert
ces.
ix ou
;, dit-
la
ient doi
devoir
me cr>i
La p
ritablo
se déV'
cueille
A
des fr
que
fan
ne
atm
OÙ
ré: e ve-,
leur tour
' res. Us ces dernier
se donnent
pour la pi
effet, une vé-
•re des âmes,
saîut de .ses
sse.nt comme
duel et géné-
é de l'œuvre
coni!
c'eût été un crime de rien
jeteur des tramways non i
convénient à maintenir te
aire.
n . c e qui c o nce-rn e 1 ' u se
liU'K
voit!
dmini.='tr
ivoir.
tickets nu-
h'a
iccès taujoi
! représeii
i uonnûc p:
itères repréi
î-oiiartl-niis
réseiitstioïi
x p:
d'un
de Me rêtiU)
Carné-
estcu- enier
mroe du
un
faut
mu.c-itc
ionde,
as.
Allia
peu import
r, le monde.
ars, c'est votre, numéro de
Paîticî-
au vingtième
néma-Théâtra
2 à attirer tout Toulouse au
cle, par le professeur
que cytnplèterncnt re-
shinelle, grande K-crie
aux moins scrupuleux, aux plus agiles, aux
plus forts.
Les jours de foule et d'attraction, il ne faut
point qu'un.-- dame ou qu'une personne d'un
certain âge ait l'ambition de -monter en tram-
way. Son tour ne viendra jamais. Car au fur
et a. mesure que tes voitures se présenteront,
es se$a l'assaut furieux, la cohue-, les stra-
pontins conquis h coups de pied et à coups de
poing.
Ainsi le veut le conseil d'Etat.
Le cuncc-isieMinaire des tramways peut, au
point de vue légal, avoir mflte fois raison ;
armé d-ô son cahier des charges, il peut mener
loin tous ses contradicteurs, fussent-ils maire
ou jcpnaeîllers municipaux. Mais s'Inspirer de
l'Intérêt, général et. du désir de tous ne serait-
ce pas une meilleure conduite à teinir ?...
Il a jusqu'ici fait pas mal pour perfection-
ner le réseau toulousain des tramways, nous
l'avons réconnu ici mémo ; il resté encore
Wé;Jques réformes à accomplir ; pourquoi
n'essayerait-il pas.niaintcnant quo son amour-
I^ TT '"' 4 SÛUl Lt qU ' 11 a lrlon1 ^ uu conseil
Tribuiia! correctionnel
Audience du tt février
Président, M. Dèzes ; ministère public, M.
F.: rarré ; greffier, M. Bonhomme.
(HTAJIO fit rAïu.rMKNTATru:. — Dans un bar de
l'aven-no I.nfayette, le 27 décembre dernier!
î- . !0U8 R..., tontteur do chiens, demeurant
lue de i'fn:uu.sti-ie, et lo sieur L..., qui est le
lléve l'avtasllquc, création .- Itibé el Pistolet, noa-
\. .utt- ; Traîneaux Automobiles, expédition \Vell-
nwuin ; Jclousie cl l'olie. griand arffatto ; Début d'un
ténor Toulousain, création comlquo -, Statue Méca-
nique, npuveauté ; Gourmands BaUtillèUTS, cî-iatlon
caoUttUA; etc., etc..
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comme Rcquefe
à incendie;
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du dessus,
i cr;ca\
Ayado
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Le;
de G
s rcimne.
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int
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Ac«ifie:*î dans ime us;
ma Borgella, 23 ans, s?
travafflalt -à la BéVé cive.
de bois, violemment rs
vint le blesser sérteitsien
M. le docteur Cougom:
au bleesé, qui devra si
incapacité do travail de;
LAKHE!£EZAH. — Aca
beat, sourd-nnnot, deme
Dans
tammeut aux
piitts pour des
as à la partie
ses et aux lè-
e nommé léré-
fflS une usine,
rsquHme pièce
par le volant,
t main gauche.
de laquelle d'aiiiours ;
n'avait pas été spé-'.
K
îver-
«. — Le ,ir Bi
.ieneuv-e-
oir, près
Lay, en
de-
du
re-
contu ions sur
J-s le maxillaire
soins de M. le
pou;
in, 1 établ
corp
acci't
du b cd d o
ayg u-es,
is'de la
lit tom-
rarnaè-
corps a
S0 Icilo-
vèione.
u soir,
H tous
ju on i
;oin de
de toi:
lbcs
10 heu-
*epos,
mer-
rendre le
•ven-tion
r la mais
i verres d'un bon
C, ils éprouvèrent
lehesdemaj-chan-
S, ils se refusèrent
m;cc?siterent l'in-
^.ont été dirigés
Le de
Le total ete
et quêtes en
francs 70 et
pour le quatx
te tota: gênera-
rimestro 1907 à 25,314"fr
sptei civil
ou S
,081
,.a ce jour
45.
îezec se i
différentes : M. dé
al. avait promis d-e
canton de Tréguie
sa famiHë avait des habitudes do -bienfaisan-
ce, une somme de 1,000 francs qui a été raH
mise au juge de paix.
Le coaiscil d'Etat a relevé que cette somma j
devait être répartie aux indigents sans dis-J
tiriCtlon de parti ni de religion, et que M. de?
Kerguezec avait, à cette époque, fait ccnnaB
tre sa décision do ne pas se représcint?! 1 atf-' ;
conseil générai.
En fait, la plus grande partie de cette soqH
me a été distribuée alors que M. de KergunB
zec n'était pas encore revenu sur cette uéci«l
sion.
L'arrêt dn conseil d'Etat constate, en outre»-:-!
qu'il n'a été fait aucune promesse ni pris au-'
cuit engagement auprès des électeurs et dé-»^
clare que le fait relevé dans la protestation."
ne saurait constituer une manœuvre de na-
ture à vicier tes opérations électorales.
— * a— ^ »i—* -, <
ÎÏIS"
AU CAPITOLE
PIERROT l'OTII
Voici un petit scénario en un acte — cas
chant — Ue ils\f. Sam urne et A. Gér*s."oo . .
eoro et toujours les petites intiiKues cle Pierrot &
Çodombine. Vous connaissez déjà et do 'ongue da»'
les péripéties de cet éternel potlt drame : on s»;
nouide, on so fâche et on se raJjiboclie. UmerasscmS-
nous Felievlllo et puis... rideau.
Sur ce frêle canevas, M. Henri Cleutat, un nom
bien connu dans les petits théâtres des boulevard*»,
a écrit uno partitlonn«tte formant un tout tlo cliifl
à six numéros, constmlts dans lo moule de l 'ex-
genre éminemment français. Cela n'a rien do trou-
blant, mais c'est bien présente : il y a notamment
une Chanson dite par Pierrot — et écrite dans If.
rythme do la mesure à six huit — qui obtint en
18S8, date do la création do cet ouvrage, un joli
succès. Hier, M. Raynal la chantait de la façon la
plus agréable et s'y faisait justement appttutdM
J'ajoute qu'il jouait lo personnage en fin coméctiM
et il y a lieu de mentionner Mlle Jeynevald qui,
coiiveua.ljlem.'iit, personnifiait Ceiomhine.
A la chute du rideau, on a battu des mains ot oa
a rappelé les créateurs (à Toulouse), de ce petit actt
que tout le monde peut voir.
Donc, la more wut y conduire sa fille : ciiosa W*,
extraordinaire à l'aurore de ce siècle. O. O-
a i
un
porte
te Grandv i nu
ibi'C
Commission départementate
mont eo sa Rsunlon.
CARCASSCNKE. —
trorDame cto Lourttet
igne, nom-
i des douft-
' servir en
gouverue-
e flamande i'
Préa
âé des Lettres, Sciences eî Arts
tio l'Aveyren
Sianec du 4 novembre 1907
o de M. Noi'il MAISOSABE, président
(Stiiîe.)
LA « l-'LOltE » COSTE
Vous m'avez chargé de vous rendre compte
de l'ouvrage que notre calôgue, M. l'abbé
Costa, vient de publier sous ce titre : « Flore
dasnnjptiV'Q et illustrée' de la France, de la
Corse et des contrées limitrophes ». le regrette
quo des circonstances indépendantes de ma
volonté m'aient émpêch-é de m'ocquitter plus
tôt de ce mandat, le regrette surtout de n'a-
voir pas- toute la cornpéitenœ désirable pour
apprécier un livre de cette valeur.
L'œuvre de i'abbé Coste est, en eff et, une de
celles qui méritent le mieux l'attention de no-
tre Société. Elle n'intéresse pas soutement no-
tre région, mais la France tout entière. L'ac-
cueil qu'a'lïe a reçu a prouvé qu'elle venait
bîan t\ son Itctme et répondan aux désirs des
botanistes. PSusteum savants, toutes tes revee,
Spacialeâ ont perlé stir r?lte des appréciations
élorieuses. Je ne sou-raîs mkux faire que de
un'.àbriter dotiiêrc ces aulorités en leur fai-
sant do nombreux emprunte.
Deux tlore.-; par! iculièroment importantespid
marqué chacune une époque, au couru du dix-
neuvii-mo sièefle : la première celle de Lainaa-k
et. de Candolle en 1805, la seconde cette de Gre-
nii-r et Oodrtm publiée do 1848 a 185(1. L'une ot
Vautre, a un denn-siôele d'intervîOïe, avaient
Li conseil departementa! de renseignement
primaire du Lot se réunira, dans une des
salles de préfecture, te 22 février, à 10 heures
du .matin,
GAHOSÏS
Depuis plu
re't i'ons et
KK) hcuime
doits.
L'auto tit
le 22 févrie
fJéntic a» 7=
semaines un
uuerw, —
; plus de
> sont pro-
informée
s'est émue de l'état sanitaire do notre garni-
son et plusieurs enquêtes furent ordonnées.
M. le .général inspecteur 'Strauss, délégué à
cet effet par M. le .ministre de la guerre, est
venu nieicreidi matin à, Cahors,
Après une visite dans les casernements à
9 heures, il a convoqué les commandants de
compagnie, les soiis-offlcteirs, les caporaux,
pour se rendre un compte exact de la situa-
tion sanitaire et des mesures prises pour y
remédier.
Lo général a quitté notre ville dans la soi-
rée de jeudi, à 2 heures et demie,
Nous croyons savoir qu'il a été enchanté
de son inspection à l'hospice et an séminaire,
où sont installés les soldats niii.Wtl.es. M. te
généré! Strauss a. .adressé de vifs éloges aux
médecins, intlrmiers et personnel admlnlB-
tratif.
Nous espérons que, grâce aux soins immé-
diats que l'on donne aux soldats nui se. pré-
sentent é la vi -ite médicale, l'épidémie sera
bientôt enrayée.
Et à ce sujet nous tenons ù rendre un iiom-
Lo cinquantenaire de No-
liîgr l'évêque, désl-
ave? ses^véUfrTfei l5,',';1'':' n! ' r ' ;l ' s et «o prières
«r^ivSntihnrt a^. lljC ':' [ '-'S v ' : "> Ct fldèiCS, qui
célèlîré&ît ft7T durri* i < r IÏ »< !, '" x ^raiideii fêtes
te-vâ fia* •> l'- >n> -•>r • a Y oc;!fi!,c ' 1 du cimquan-
Afr-'u à? „„ S* ! ^ Sainte Vierge, a
tÎTATis.,,,? », J&' L ï Wie JOUiKiée, dans sa ca-
mepraiie, a ce rejUgleux souvenir
1! a choisi pour ecite pieuse ananifesta-i ion
le 21 courr.i'.it,
En conséquence :
Sa. tirandeur exhorte les fidôtSïî de/; diverses
poi-oisises tic la vlîûo à redotiMéi1 do ferveur,
la vsndnoai 81, féyeter, et offrir' aux lmton-
tions de leur evéciuo, et en union, avec la
Sainte Efflifee, leurs .prières et leurs commu-
nions De ipius, elle tes invite à aasftîm' e»
grand nombre aux ofûoes qui seront célébrés
ce jour-la dans la eattlédracé
Voici l'ordre cl iia suite de ces offices (
r A 9 heuneB et danlc du matin, messe so-
lenuello en l'ihauintsur de la Sainte Viengo *-
celle uieBse, les Chanteurs do Saint-Cetrvais,
rte t'a ri s, dont T-étoge n'eut, plus à faire exé-
cuteront l'une des rplus iboKes messes da Va-
lestrina.
2' A à heures et demie rt «soir, Salut solen-
nel du. Saint-Saci'fîrcen.f, avec- chante par la
Maîtrise delà catfiédraié, Entrée : Magnificat,
en taux-bourdons ; proceseten ; 'Vola pulchra
es. de tiouuod, aJwçutton do clmonstanoe par
M. le enanotne Besnies : O saïutaris ; strt
titnm, de Ch. Sc-heuner ; Tu es Pctrus. a deux
orèt'QS, de Th, Dubois ; Tantum ergo, de
Bach ; ClMttàt vlndt, de Kunck.
A cliaottttde ces offtoes. une quête sera telle
pour l'œuvre du denier du ci'eegé.
Mgr l'évêque présidera •powtilloalament l.-s-
dilcB cénéniunies.
MM. les curée des diverse sparoisae* de ua
ville soait pries d'annoncer en cliak-e, & tou-
AVS3 DE \KÈ9
Les familles Pascal DESPAX, veuve Lou»
DESPAX, veuve SAINT-PLAN C AT, veuve ;
QASTEIL, LE9PINASSE, iROilMKGUpBIX ]
TOURNÉ, LAURENT, DAVID, RASPAHO 0911
la douleur de vous faire part de la „ I
qu'elles viennent d'éprouver en la persom^
de
Monsieur Marius DESPAX
leur fi-ètro, beau-frère, oncle, grand-oncSe^
cousin, deacédé à Toulouse, te 14 février I

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Dimanche 16 Fë»Tior 1903
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mila-fie Paris 1865
— 1809
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— 1876
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Fonclerea 1OT9.
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Orléans 3 % atelenues
ï.Jon 3 % I»*ton anciennes..»..
JSford 3 % anciennes
'Ouest 3 % aiaeiennes
Est 3 % aiwieanes «.
Est-Algérien
Ouest-Algérles
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Saragosse
•Mord-Espagne
Portugais
'Autrichiens I ï t" hypothèQuo.
lombardes a»«iennes....
Suez
Panama lots 1889
Panama lots libérés
«Ottomanes 4 «f. consolidées
SJouanes ottomanes
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Espagne Extérieure
Portugais 3 «*,, l" série..
Consolidé anglais
Turc unifié 4 %
Idétropolttaija
Banque de France
«redit Lyonnais
Banque ottomane
Hord-Espagsae
Saragosse
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Gesnowiflo
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BOURSE DE LONDRES
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COURS
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3 % dont 10
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Banq. ottom. ft.5
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BOUltSlî DE MADRID
71 97 Extérieure
COURS DES PRIMES
97 22 dont 25....
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15S7
dont 25
dont 2 fr. 50..
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720 . .
1603 ..
BOURSE DE TOULOUSE
Forais d'Etat français. — 3 % Porteur. 90 82'' :
Amortissable, 97 55; Onligattyii tunisienne, 462 ;
Xonk-tn 2 i. 77 70.
Ponds d'Etat étrangers. — Russe 3 % 1891, 71 40;
Russe 5 % 1908 , 97 05; Exlôrir-iiro estampillée, C 40.
99; Chinois, 95 hx Aut.ri'diio, 90 5(1.
Valeurs diverses (actions). — Mines do Carmaux
ex-coup. 05, 1,875; Cjiemlns A» fer du Sud-Ouest, ex-
&i) à G
50 : Itr/fnu-, • ;
Obligations
fectirtoltt 5 1/4, 104; Tramways F. Pons, 490; Ville
Ha Paris 1805. 534; 1875, 539 DU; 1S94 1890 T P, 366 80;
1898 425- Communales 1879, 475 75 1880, 501; 1890,
456-'Foncières 1.879, 500; 1S95, 463; Est ancienne, 434;
Midi ancienne 3 %. 427 50; Nord nouvelle, 453 25;
Orléans ancienne, .435; Ouest nouvelle, 427; Paris-
Lyon-Méditerranée Ancienne, 431; Nord-Espagne Ire
série estaiap., 370; Saraçosso ancienne Iro hypo-
thèque 391; Lombarde 3 % ancienne, 317 25.
Ohanigcs. — Eînagno, tes 100 pesetas, 87 05.
BENEDICTINE
Moyenne hebdomad. cote officielle, 7,480 fr.
BANQUE DE FRANCE
Le bilan de la Banque de France du 13 février
fournit les chiures suivants :
Encaisse or : 2,716,220.509 tr. 13 ; augmentation,
25,105,581 fr. 51.
Argent : 904,584,938 fr. 73 ; diminution, 7 millions
31*2,740 fr. 26.
Avances sur titres : 546,053,371 fr. 25; diminution,
17,553,045 fr. 81.
Biiilats en circulation : 4,83S,250,555 Sr. ; diminu-
tion, 79,370315 fr.
ComiPtiO-courant du Trésor : 160,5'i8,826 fr. 92 ; di-
minution, 10,510,647 fr. 73.
Comptes-courants des l>artlcultors : 579,09'j,9€6îr.03;
diminution, 3,943,658 fr. 95.
Foires et Marchés
97 10
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63 1,0
98 25
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APRES EOURSE
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MARCHE EN BAKQUB
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Syndicat ottariar '.
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25 19 .T.
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27 27 .1.
MARCHE DE PARIS
Du 15 février.
Farines. — Courant, 29 15; prochain, 29; mars-
avril, 28 15; 4 de mars, 29 40; 4 de mal, 29 60; ten-
dance caJme ; circulation, 60; consommation, 53.
Blés. — Courant, 21 70; procimin, 21 70; mars-
avril, 32; 4 «la mars, 22 30; 4 de mai, 22 40; tendance
souiteraie.
Seigles. — Courant, 17 65; prochain, 17 65; mars-
avril, 17 65; 4 de mars, n t»; 4 de mai, 17 40; ten-
dance soutenue.
Suifs. — Paris, 71, province, 71.
Avoines. — Courant, 17 10; prochain, 17 10; mars-
avril, 17 35; 4 de mars, 17 50; 4 de mai, 17 60; ten-
dance soutenue .
Colza. — Disponible en cuves à nu, 69; courant
87 50; prochain, 85 25; mars-avril, 85; 4 de mai, 80 75;
tendance faible.
Lin. — Disponible en cuves à nu, 5T ; courant
56 75; prochain, 54 25; mars-avril, 53 75; 4 de mai'
ùl 75; tendance fafcMie.
Alcools. — DisGOonlMe, 44; courant, 44; prochain
44 75; mars-avrii!. 46 25; 4 de mai, 46 25; 4 derniers
41 50; 3 d'octobre. 39 75; tendance calme; stock 37 350:
circulation, 150.
Sucres. — Courant, 28 25; (prochain, 23 375; mars-
avril, 2S 875; 4 de mars, 39 25; 4 de mal. 28 375; ten-
dance catana ; roux cuités, 25 025; autres jets, 25 625:
raffinés, 59.
MARCHE DE BORDEAUX
Du 15 février.
Blés. — Fermes. On cote : par loo kilos, blé de
pays, 23 75 à 24.
Farines. — En baissa : On cote : marques du
haut .pays, disponiible, 32 50 ; région, 31 75; Cen-
tre à meules, 30.
Sons et refasses. — Fermes. Sons gros, 14 50 a 15
ordinaires, 13 75 a 14 25; nus, repasses pays, 14 50
à 10.
Maïs. — Plata roux, 19 25; Landes, 19.
Avoines. — Fermes. On cote : Poitou, 18 25; Pot
fou, 18 50; grises de Bretagne, 17 75.
Seigle, pays, 18 50 à 19.
Orges, pays, 18 50.
Foin. — 8 fr. les 100 kilos, rendu Bordeaux
paille froment, 4 50 à 5 les 100 UUos, rendu Bor-
deaux.
Graines fourragères, en hausse; trèfle violet, 200
francs ; luzerne, 185 francs des 100 kilos.
HAUTE-GARONNE Saint-Gaudens.
Mercuriale du marché du 13 février :
Froment ire Qualité, 18; 2", 17 50; 3", 17; mêteifl, 15;
seigle, 12 50; avoine Ire qualité, 10; 2*, 9 50; maïs, 12:
haricots, 27; Domines de terre, 2 715, le tout l'hectoH
tre.
Fourrages. — Foin ire qualité, 6 50; 2', C; paille
Ire qualité, 4; 2", 3 50, Ile tout le quintal.
Animaux conduits au marché. — Bœufs, 240; va.
ches. 320; veaux. 390; moutons et brebis. 425; porcs
685.
Prix moyens : Bœuf, o 05; veau, o 93 à 1 15; mou-
tons, 0 so.
Volailles (la paire). — Poulets. 3 50; poules 5- din-
dons, 14; pintades, 5 50; œufs, la douzaine 0 75
Fruits (l'hectolitre), pommes, 0 ; châtaignes 5
noix, 11 50. '
Porcs gras, 1 30; oies grasses, 2 25, le tout lo kilo:
foies d'oies, 5.
LOT-ET-GARONNE
„ . . . , „',' Aiguillon.
Foire. — Notre foira du mois do février qui s'esi,
tenue avant-hier mercredi, favorisée par 'un temps
stupsrbe, a été assez belle ; lo folrail aux bestiaux
était dos mieux garnis en quantité et en qualité
nous y avons vu dos animaux splendides ; 011 com-
mence à acheter beaucoup d'attelages pour lo la
bouar dea vlgn«
ont ôtô enjfiM
termes.
Vol-ci des coure qui se sont (pratiques :
Hcaiiis d'attelage, très citera, 900 .1 1,200 franc* ;
vaches, 050 a 7(X) ; twaicx de 3 ans, (W0 I 7«» ; ffé-
ntsseti 500 A 000, «e tout la paire.
Bœufs de houoliorle, l.iou a 1,200 francs : Tache»,
do S00 à 900. le tout la paire ; veau, »U> 0 0j i 1 fr.
te kBlo, poids vif. •
Marché a la volaille. - Assez bien approvisionne :
baisse tires seroUfl» sur les œufs, mats cours liants
I et fermes sur la volailHo en général ; ou mit que
P> O'imav.'nl aiipvoclio.
PonJes 5 fr. a 5 50 : poulets, 4 à 4 G0 : canards,
» à. 9 ao'j pigeons, 1 75 a 2, lo tout la paire.
Œufs 0 70 à 0 75 la liiuzalJic.
Folrail aux porcs. - Cours toujours très fer-
nies
Coûtons gras, 70 à T2 les 50 kilos ; CMhMM * ««-
graieeer, dé su à 1» fr. la pièce ; codions de lait, 40
i 50 fr. pièce.
Gibier. — Palombes, 2 50 la paire.
Clnwculcrlc. — Graisse, 1 25 le demi fcUo.
Marché aux grains. — Blé, 18 25 ; avoine. 9 à 10
maïs, 16 ; .seigle, 13 ; noumiaes do terre, 5
orge, 10 ; fèves, 14.
Fourrages. — Foin. 4 ; palille,
lo tout les 50 kWosrampw-s. '
Coimiw lncldenls, accidents ou vols, rien a s-igna-
aoc " OastiUonnès.
Taxe de la viande. - A partir de inerctvoi lî
février, lia vlando do lKiUclicrie de veau rancira
1 70 le kilo au Hou de 1 80. , , .
Foire du 11 février. — Notre dernière foire de
Caraiavaû avait attiré beaucoup de monde ; tous Kl
marchés étalent bien aiuprovlilonnés.
Voici les cours pratiqués s „„„
Marché ft lia volaiWe. - Poules, 0 60 .1 0 90 ; pou-
lets, 0 90 à 1 ; T>intadcs, 1 10 * 1 25 ; dindes, 0 75.
lu tout, la livre ; pigeons, 0 75 a 1 50 la paire ; la-
pins domestiques, 1 50 à 2 25 [tleco.
CEu!» 0 75 la dou/.;Une.
Marché aux bestiaux. — Voaux, 0 90 a 1 10 ;
mimiune, 1 fr. 'le kilo, vaches do boucherie, de
v à 35 fr. les 50 kilos.
FoiraH aux porcs. — Les cochons gras aTalcïi;
serwkbSûmcnt augmenté do prix ; les cours étaient
68 A75 fr- tes 50 Kilos. Boauconip amènes. Pi. s-
fine -tous vendus.
llallo aux grains. - Blé, 18 23 rendu gare J'ai-
o-avr'at • maïs\ 17 50 à 18 ; fèves. 14, lo tout l'hactô
lire ; *volw-. 9 50 à 10 ; pommes de terre, 4 59 à
les 5*> kilos.
ARIEGE
r;uûle.rs.
Foire aux bestiaux du 11 février.
Boeufs gras, 200 têtes. 0 70 a 0 75 le kilo ; bœufs-
do travail. 150 .paires, 800 à 1 000 fr. la pair* ; va-
ohes et génisses grasses. 200 tètes, a 0 00 et 0 6.» le
kilo ; vaihea et génisses de travail, 50 paires, de 509
1 600 fr.; voaux, 100 tôles, à 1 or, ot 1 10 ; wonl-ns.
,000 têtes, à 0 «0 et 0 «5 ; brebis 500 têtes, auto
et 0 70 ; agneaux, 600 tètes, a 1 Ir. et 1 0J ; poi - "»
gras, 600 tètes, à 1 20 et 1 30
Les jwrceilets so vendent toujours IWfBffi
iromemont fitevés, varianl entre 25 et M il. pie«-
pour les plus (petits, et 60 et 80 pour ceux do cinq
mois et auKlessus. saint-Girons.
La foire. — Voici les cours généralement pratiqués
à la foire de lundi dernter :
Ulatkrtte. de 18 à 19 50 ; avoine, 9 50 ; seigle, 14 ;
maïs do 13 50 A 15 saraziu, 17 haricots du pays,
30 lo tout 11'hectolitre pommes do terre petites, le
sac, de 2 50 à 3 pommes de terre do montagne, de
25 à 3 75.
Viande de boucherie sur pied. — Bœufs, do 0 70 a
0 75 ; veau, do 1 fr. 1 10 ; mouton, 0 35 ; agneau,
fr ; (porcs gras gros, de 1 30 a 1 35 ; moyens, do
1 20 à 1 25.
Poules, de 4 A 5 50 : poulets, do 2 50 il 3 7 5,
lo tofet la paire ; canards gras morts, la livre, de
l 20 A 1 30.
(Eufs, 0 80 la douzaine.
H a été expédié 44 wagons d'animaux divers, dont
6 par la Oigne do Faix.
TARN
Puyîaurens.
Mercuriale des cours moyens
Marché aux veaux. — Vondus 26, au prix moyen
de 1 fr. 01 le kilo.
Marché à la volaille. — Poules et poulets, de 2 50
A 5 25 ; pigeons, 2 20 ; dindes et dindons, de 10 A 12 ;
dindons gras, de 18 à 2-4, le tout la paire ; lapins,
de i 30 à 3 pièce.
Œufs, 0 £0 da douzaine.
Halle aux grains. — Blé, vendu 815 hectolitres, au
prix moyen, do 19 49 les 80 kilos ; maïs, 14 ; fèves,
14 ; avoine, 10. le tout l'hectolitre.
Taxe officielle. — Prix du pain, le kilo, lro qua-
lité, 0 33 ; 2e qualité, 0 38.
Taxe de la viande de veau, 1 90 lo kilo.
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SI vous avoz restomac faible, paresseux,
i' né, malade ou digérant mal, apprenal
que la .seulo chose que vous pnissie/, fuir»
pour vous guérir complètement et lajiida-
ment, est de prendre* uno poudre de Co.d£
avant chacun de vos repas. Lo monde selon»
tiltque et compétent est unanime à recon»
naître la supériorité incomparable dci
Poudres de Cock sur tous les autres remè-
des, et des milliers de malades guéris et
reconnaissants sont là pour proclamer
bien haut leur efficacité vraiment mira'
culeuso et pour attester de toutes leurs
forces quo les Poudres -de Cock seules ont
pu les guérir alors que tous les autres tt*at
tements ne les soulageaient que momenta-
nément et souvent pas du tout.
Au reste, en voici des preuves comme il
en est reçu chaque jour :
Monsieur Menu, retraité de la Préfectuw
de Police, 194; Grande-Rue, à Saiht-Ma«j
rice (Seine), souffrait de l'estomac depuii
1880, donc depuis plus de 25 ans. Les méde
cins l'avaient al nui donné. 11 a pris tel
Poudres de Cock. Los Poudres de Geolf
l'ont guéri complètement.
Monsieur J. Rauzy, instituteur h Sainte-
Su/.nime (Ariège), souffrait de l'estomad
depiuis le mois d'octobre ; il avait des lour-
diiuis d'estointic iDsujijiortables, des gon«
flement*, des renvois et des ma-ux de tète.
Lue seule boîte de Poudres de Cock l'a
complètement guéri,
Cvâadame Léon Meiiier, qui habito 101,
faubourg Saint-Dents, à. Paris, souffrait da
l'estomac depuis plus de 3 ans. Des méde«
cins très réputés t'ont soignée inutilement.
Les Poudres de Cock l'ont complètement
guérie. (Nous pourrions citer des milliers
d'autres guéri-sons.)
Si vous souffre/, de l'estomac, ne proner.
donc plus aucun de ces remèdes annoncé»
pour guérir tout et qui, très souvent, na
guérissent rien. Prenez uniquement le«
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bien chez la femmo quo
M, T&B avec une profonde soumission.
M M, r sans revoir sa mère \ ce a
jui î(l ? u Vi i» niitaim affectueuse do Gau-
son
est, dur à I* lialuro affcctucusie
t^f t S^^Senfal
& u ?ï, blebU plus pénible encor^^
IL iûc a certainement dû être mis au
mer sa reconnaissance à Mlle do Ver-
neuil pour la consolation quo lui a ap-
portée son délicat souvenir ; puis, plus
longuement, avec tout l'abandon de son
amour,, filial, il s'épanche dons lo cœur
maternel, ce cœur si tendre et si aimant,
pour lequel il n'a pas do secret.
Le mal fait son œuvre, c'est pitié de
voir ce beau garçon changer do jour o- :
jour; lois yeux brillant d'un éclat factice-,
le teint ca.d a véreux, la paatt collée sur
les os, il n'est plus- roconnai.ssa.ble.
Voulant mourir en chrétien ot en bra-
ve comme il a vécu, Gauthier a fait ap-
peler l'aumônier. Et maintenant, pvô! à
vivre ou à mourir, selon qu'il plaira, à
Dieu d'ordonner, il s'abandonne a la vo-
lonté souveraine avec la confiance dun
CI1 Ses mains défaillantes ont échange 1%
née qu'elles n'ont plus la force de ma-
nier contre lo chapelet, cette arme des
fàib ea P aimo ccUo r >nc T°. de 1 avTiour,
im se lW pas de la repeler ; e elle
monte incessamment vers le ciel, en
union avec les larmes de sa mère et les
ardentes supplications qui s'élèvent du
cœur pur de Chantai.
XVIII
La consternation règne à l'hôtel da
Verneuil. ïï'âfW
A l'agitation de la somaine dernière,
où le banquier mandé en hâte à Péters-
bourg en revenait ramenant son fil.i
mourant, a succédé ce silence solennel
qui d'ordinaire entoure la couche des
moribonds. ,
Cependant, tout danger immédiat
semblo écarté pour l'instant. Le doc'em'
n'a pas été îiiécontont aujourd'hui, il
donne quelque espoir.non pas d'une gué-
rison que les excès auxquels s'est livrés
Luc rendent pour ainsi dire impossible,
mais tout au moins d'un prolongement
de vie.
Pour la première fois depuis le retour
de son fils, Mme do Verneuil a consenti
à la quitter pour prendre un peu do ré*
pos. La religieuse qui a partagé les .veil-
les et les inquiétudes de la famille s'est
au isi éloignée pour quelques heurea ; et
en en moment Chou lui resta seule au
chevet de son frère.veillant sur son soi li-
me il agité, comme l'ange do la tendresse
ct do la pitié.
Elle considère avec uno compassion
profonde les joues caverneuses du ma-
lade, le front dénudé comme celui d'ua
vieillard, peu mains agitées d'un trem-
blement nerveux, ct elle so dit que ce na
peut être seulement la maladie qui a
opéré tous ces ravages, l'organisme senr-
; | ; é 1
Mo usé... Voilà donc où conduit
de la, jouissance i
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Feuilleton du 16 février 1908
PAU
Georges PliABEL
PREMIERE PARTIÊ
XII
L'ilISTOHlE D'UNE TRAHISON
Ce n'est pas c© que tu crois que je
Veux, répondit-il ; donc il faut agir avec
adresse.
Rnrick n'était pas disposé à y mettre
tant do façons.
— A uno battue aux loups, expliquat-il.
au comte, à une chasse à l'ours, une
balle pouvait bien aisément s'égarer et
ee tromper* ; et uno fois le prince Alexis
passé de vie à trépas, Wladimir devenait
l'héritier naturel de toute la fortune des
Livaohoff.
fie comie secoua la tête,
Ce moyen lui semblait exécrable.
On aurait des soupçon», cm jaserait,
d autant qu'une maladresse est bien vile
commise et qu'une domi-réu.SKite pouvait
donner l'éveil à Alexis, au prince
Démétrius et que toute autre tentai ivo
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2 heures de l'après-midi, k
Montauban, rue des Carmes,
il sera procédé par le minisitfere
dei M 0 Auguste Legris,
commissaire-pri-seur à Montauban,
è la vente aux enchères
publiques de divers articles de
bazar dépendant de la succession,
de Mme veuve Bejean.
Consistant en :
1° Mareliandises, ferblanterie,
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maroquin erie, vannerie,
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d'étagère, jouets et quantité
d'autres .articles.
2° Matériel, comptoir, vitrines,
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gens de 12 et 9 ans. Ecrire
MM. poste ïestante, Toulouse.
11 y avait mieux, Wladimir machinai
une perfidie plus noire encore que le
plus lâche assassinat.
— Il y a quelques jours à peine, lui
expliqua-t-ii tris posément, on a arrêté
à Slolborn, — Stolborn était un misera- i
ble hameau faisant partie du domaine ;
de Ny-Slott, — on a arrêté Osip.
—- Oui, il était affilié aux nihilistes, il
va être condamné à la Sibérie, s'il n'est
pas pendu à Revel.
Et Rurick a jouta :
Les homimes de police étaient furieux.
Ils étaient certains que dan« l'isba d'Osip,
ils découvriraient des papiers bien
plus compromettants que ceux qu'ils ont
trouvés.
L'intendant plissa ses épaisses paupières,
entr'ouvr'it ses lèvres lippues qui
laissèrent voir ses dents de loup, et dit
encore :
— Moi ! je connais l'endroit où Osip
a caché .ses papiers, mais je no l'ai pas
dit a.ux hommes do police. A quoi bon !
Osip ira certainement en Sibérie, mais
a quoi bon le faire pendre, ça ne m'aurait,
pas rapporté un kopeck.
Une joie infernale éclaira le visage de
Wladimir.
-— A ta santé, Rurick, -- fît-il en emplissant
les deux hauaps, — et à la santé
de la dot de Méa ! .lo crois quelle se
rapprocho do ta poche, Rurick. Tu n'auras
bientôt plus qu'à étendre la main
peur t'en emparer.
— Que tous, les saints du Paradis vous
écoulent.
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Wladiniir. Il lui évitait, bien du temps
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lieuses furent, inutiles. Le portefeuille j
demurait égaré.
Alexis se demandait s'il ne l'avait pas \
perdu à la, chasse, ou si un domestique j
infidèle ne le lui avait point soustrait ;
pour s'approprier le cercle d'or et les i
billets de banque russes qu'il devait contenir.
Bientôt, cependant, il oublia la. perte
du portefeuille, lo prince Démétrius,
pour effacer la contrariété de son fils,
lui ayant promis de lui en faire confectionner
un autre en tous points semblable.
Vers le milieu du printemps, Alexis et
Wladimir partirent ensemble dans la
mémo troïka pour une chasse aux
loups.
De nombreuses bandes avaient été signalée»
tout l'hiver entre Revel. Chercko
et Ny-Sloî-t, et les deux cousins s'étaient
décidés, sitôt le terrain devenu
praticable, à organiser une-battue en règle
afin d'exécuter une hécatombe des
terribles carnassi ers.
Et la chaise avait été vraiment royale,
line, vingtaine de loups abattus par
Alexis et Wladiniir ; un chariot, tout enton
té de branchages, rarrportait triomphalement
les corps des victimes, tandis
que les rabatteurs, courant tout autour
. qaeUs aue sol
[ancienneté du mal et BMS Oo»ae? dewÇai-ltve,
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complète, réparations •i'appareils mal laits ailleurs.
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ïoutes opérations 4 crii œcdîrés. — Bien reiaiesuer
t'acitsas.
res, Alexis laissa échapper une exclamation
d'étonnement.
— Tiens ! dit-il, il est arrivé des bêtes
au château.
Mais il n'eut pas le temps d'achever
sa phrase : dans la cour d'honneur un
spectacle inattendu frappa ses regards
épouvantés.
Pâle comme un cadavre, le prince Démétrius
se montrait sur le balcon contourné,
entouré d'hommes à casquettes
plates, qui, à ses côtés, se tenaient impassibles.
Dans le fond, rangé centre les bâtiments
du château, un peloton de cavalerie,
casque en tête, sabre au clair, attendait,
ra ngé en bataille.
On venait tlonc arrêter son père 1 Car
il les avait reconnus, les hommes à casquettes
plates ; c'étaient des officiers de
police.
Alexis s'élança :
— Mon père ? Que se passe-f-il ? Pourquoi
?
— Ce n'est pas moi, mon cher et pauvre
enfant, répliqua lo prince Démétrius,
non, ce n'est pas moi, malheureusement,.
'
— Alexis Livachoff, dit en s'avançant
alors l'officier, vous êtes convaincu d'avoir
conspiré contre la. vie du czar, notre
père. Alexis Livachoff, au nom de l'empereur,
je vous arrête I
— Moi I moi ! s'écria Alexis, tandis
qu'un vent de folie semblait assourdir
ses oreilles, moi 1 un conspirateur I un
traître ! moi 1
Aucun des policiers no songeait à s'assurer
de la personne du jeune homme.
A l'ordre de l'un des officiers, les lourdes
portes do Ny-S!oll venaient de se
fermer, tandis que le peloton d'escorte
s'était mis en mouvement, barrant en un
clin d'oeil Lotîtes les issues.
da idenix her7ta , B«B «iflws beaM
pays dé Tam-eMfai*wi;.ie, Rivière.
BQMffi {HUIS. S,Kl.:
.Blanc, lue tto c'tiMfe, ", Totli
louse-.
M. ^ftflkeâL tnarclu
de «âwMffii -M Ti.)U- f
lou«e, allée de Oesarw?. 29,;
vient d'arriver mssrïUi beiul
convoi" de jetit «>T'ttn,. Coo»^
24, rne rjesqnières T»]i»iin^. _J-.
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•or
change, o?
voit naître ces petits mmewt blancs qui
l'on nomme des « cirrus». Si la fleuve : xmi
rieur change d'itinéraii-e. lo ftoénoinèn»'ni
s'épanouira pas dans t*rJ*t *»« plein. La
pluie s'en ira ailleurs, Mute tes nuages hier
formés révéleront que t**.. ayons failli
être mouillés et même vr«m»:i..
Cette conception de Ftxigiae ûe. la pluie
me paraît se rapproche* iMMveoap plus d-
la vérité que les théca*e*i »..«;..- , un peu
partout. En somme, pew ÇH'M tombe de-
l'eau, il faut qu'il em tMteta ««-dessus dt
nous. Pour qu'il y en ait aa-deuwsis de nous,
il est indispensable (ru*«a rapporte. Les
courants supérieurs K««n Sont ce catteae
et versent dans nos rnjiawii l'eau des
océans. N'est-ce pas eloir ? Si est-il utik
de chercher une expteaœtia» plus com-
plète ?
Cette manière de voir MtM-mte déjà à ds
longues années. Mais w ace signale UIK
théorie émise par un —Mfm—légiste bien
connu, M. Guilbert, fie Cwes, dans le
Bulletin de la Commwaéw» jfcéfcéorplogiqu*
du Calvados. L'opinion de 9L Gailbert. mé-
rite, à tous égards, d'êire wregisirée ici.
Après une série d'oii*«rva*l»*6 des nua-
ges, M. Guilbert énonee ««Me «aaclusion :
« Toute pluie n'est que de ta Beige fondue.
C'est le cristal de glae» gni produit par
fusion la goutte d'eau d**s tartes ies aver-
ses, dans toutes les plaies pari»âgées. C'est
lo flocon de neige qui MN*m« les monta-
gnes, tandis que le" mêa*e ft»e—. se trans-
forme en gouttes d'ea* mmmA 8 descend
à travers l'atmosphère JIM» ai, dans le?
vallées. C'est la raison êtes swges éternelle?
et des tourbillons neigaas a*«ér*és en bal-
lon alors que la pluie tawafcait aur le sol.
Partout, en toute sais»*, saw> toutes le.1
latitudes, le flocon de »«4ge tn la particule
de glace précède la goatte «*«MI, qui naît
seulement sous l'influa»oe «a la tempéra-
ture et qui, par suite, est le liMapie résulta',
d'ufle fusion ».
Sans doute, ajoute M. Bwltsrt, le gro;
nuage, le cumulus à ateSNta» liquides,
nuage absolument passai, amaad il flotte
seul dans les airs, suhft trermemment le
phénomène de la surfarteoi A doit jouer
alors au-dessous du cirrwe aa i*!» considé-
rable dans les pluies d'amge aa le» grandes
averses. Sans doute enaara, le arôme nuage
à lui seul produit la pMe aâre, la bruine.
même dans une atmoepaè*» gfewiale, mai?
est toujours inca.paî>l8 aa to-ate saison,
comme à toute altituda, de .produire un
seul flocon de neige cm are "wsaie goutte
d'eau. Le cirrus seul, aaes aaKe fo
différentes, reste l'uniqao pjraAwte.ar de la
pluie.
C'est donc, d'après te arôiftwreJexiste de
Caen, dans une deseeate prasrrehwve de?
nuages supérieurs, dans ^MQiisemaPI
continu des particules arfeite.Waes qui les
composent, dans l'augnaestektloa de denaSM
des cristaux de neige, teaa tes transfor-
mations successives da aarwie type que
l'on doit chercher la eaaee 4e la pluie, la
parce que-
dênient aus
t aacendants
r ta. produc-
théorie vraie du phéi
les observations de Pi
nuages inférieurs aqmwK
toute action détermin;«a*o
tion de la pluie.
M. Guilbert afflnne, ea eJSuL, %«r»l n'a pu,
en plusieurs années d'ottaermffcau. consts
ter une seule pluie proTaaaat «Tau otunultM
et qu'il en a trouvé saas eauen venant de
cirrus. Aussi, conclut-il 8ww*e41e»ient que
la pluie n'est pas un ohéa«s&*»« rte ba
régions et qu'elle est biea 1D *és*tl«' d'une
fusion de cristaux neigaax, sa» pvsduit des
nuages supérieurs, nuagaa ie jpaees ou de
neiges et non de glotiutes ««aa**:. Ceci peut
se résumer d'un mot : te. aaata e*t &"énéi éê
par la neige.
L'idée est paradoxale ; Mata «Sac pourrai!
bien être vraie, au moiaa dMas ta majoi lté
des cas. En tout cas, « B» ffiraipr.
Les ministres cl. eous^ssuwc^ircw a/Eui-l »
sont réunis ce matin en ansseft 4e cabine! an
ministère do rintéTieur, e»«* ta ptèal
de M. Clemenceau ; ils se geai entretenus ds;
questions pondantes dovaa* les deuK Çht li-
bres, retraites ouvrières, feempâl. sur le re-
venu, etc. _
A l'égard do co dernier, te rem>'îi a Itmguc-
ment examiné si la quasttea de oonflanca
serait ou non posée à propos «te te saoUan ten-
dant à réserver l'article Bseaster Jnsnu a ce
que la Chambre ait statué eme les mmetè dis-
positions du proj

ÏO08 — ^,-~,« —
:
Paria, 15 Janvier;
lOBRltlUX ANTIB!.OCA1\OS
Ds. Dit Judet. dans l'Eclair .*
« ï-.'ïsaûVi qui permet à l'Autriche de cons-
truira le étends» (te fer de Milrovitza est la tl
posta «/",•.««.•«,.:. aux combinateona angîo
rusas». L'étonnomesat do 'Saint-Pétecoui^ d*
.vaut lu» dêcâajtatàema du baron d'Aesrenthial In-
diqua «u meuis une imprévoyance étrange.
Comme Sa vctlde de la rupture avec le Japon.
Su !i:;,:icinatie russe n'a-t-elte rien deviné, tien
(pressant} 3 Le ïéveil paraît dur apru» tant
; siolos. Une gaerra avec l'Autriche et la
Turquie n'est ipas une aventure agréante en
tH na reconstitution de l'armée «désorganises
par te campagne d'à Mandchôurte. Evident-
âuc-:v .ta Russie qui réfléchit recule devant une
tel! ftpMfuve. »
Ds la Libre Parole :
« La «ocnnexHé de» deux .affairée Ufflmo et
Bi irai» est certaine, mais 'pour établir celte
icosmesttè il aera.it iodtepcmsable de mettre en
causa eertains offieter» jult'.; qui ont servi ds
«a, comme nous l'avons toujours dit, en-
JI--> fa cousin de Dreyfus ct le riz-pam-sal
-maçon. Et c'est co qu'il faut éviter à
ûïix.
tor
fié
47 miliimètres, qui éolata à bord du même
vaisseau, le Si janvier deniler.
A lia suite de cet accident, le commandant
du bord fit eessef lo fou et les officies» exa-
«nhiftren* avec soin tes pièces qui avaient tire
(paradant qu'on «procédait aux constatations -
d«x> dégâts causés à ta pièce avariée.
Dix canons avaient tiré ; et, sur plusieurs,
les officiers rcmawuôKMt un commencemcnl
do décetU-amomt du tube. Si Le tir avait con-
tinué, il se serait donc produit sûrement da
nouveaux accidents.
Un (rédacteur de ia Liberté est allé deman-
der a la direction do l'atrilllerio «avalo la
cause de ces accidents répétés dans l'autSierte
du Victor-Hugo, qui, succédant à d'autres du
même genre dans l'escadre de- la Méditerra-
née, inquiètent à bon droit lo publia
Voici l'explication qui lui a été donnée :
s L'éclatement de la volée des pièces de
47 millimètres du Victor-Hugo est un fait qui
éciiapo© à toutes les prévisions ; en ne peut
l-'atisribuer qu'à un travail des molécules du
métal sous des Influences nue nous ignorons.
D 11 arrivé -parfois qu© des obus, .reçus en
pariait état, sont trouvés fendus dans les ma-
gasins, ciïJiq ou six mois plus tard. Toutes les
resoliorahes auxquelles on a .procédé, n'ont pu
nous révéler les causes de cette détérioration
du métal.
D Eu ce qui concerne l'accident d'hier, il
faut l'attribuer à l'insuffisance de résistance
du tube ; peur leur donner une force de -reste-
La grève agricole de Salées
Perpignan, 15 février.
A Salées, la grèvo des ouvriers agricoles
continue ; une délégation do grévistes est al-
lée trouvai- le préfet pour lui demander un
arbitrage. „,
Le préfet a désigné le préfet de IUvo.-r.ltes.
Les boutiquiers seraient résolus à fairo
cause commune avec les grévistes ; on s'at-
tend à la grève général©.
LE « DESARMEMENT »
Les armées européennes
Berlin, 15 février.
Le MlïiÉartsehe Vockcnbhttt publie aujour-
d'hui un article coan-paratif sur les armées
européennes en 1870 et de nos jours ; il y est
dit, par exemple, qu'en 1873 i'AJ,temagno
comptait 400,-000 soldats et qu'en 1007 elle en
comptai» 165,000.
Lo triplic© peut fournir un effectif do près
do 1,237.000 soldats ; l'alliance franco-i'usso
peut en fournir 1,808,000.
Los dépenses (militaires ont augmenté de-
puis 1870, en France, de G71 .millions de marks
«i en Altemiagme de 940 militons de mariai.
„ „ . „ , . i tasace plus grande, les canons sont formés da
J.ai.pjfcto dai» laffan» Bertoua été con- p.i.!fôteujra ^bea enchâssés l'un dans l'autre et
M. Leydet-, déjà sajsi de laflaira UMmo, ] maintenus entre eux par des tenons ou des
atteints; suivant le cas.
» Ces adonis sont des saillies de métal for-
mant oran ; quelque précaution que l'on-pren-
mo dans la construction, aussi bien dans notre
fonderie ds Rue>l que dans l'industrie privée,
i! peut arriver que des tenons eu des «(tenta
cédant sous la poussée du projectile,: mais- il
n'en peut résulter quo des dégâts 'matériels,
une mise hors d'usage momentanée du canon
et jamais d'accident de personnes. »
émeut" parce que le» deux affaires
otAonnexes. On l'avait découvert dès Ta-
h rd ct 5a .presse gouvernementale l'avait an-
nonoé irionuphatethent, les dossteï* de l'un et
de Taoteo contiennent la preuve de la compli-
cité'de octs deux hommes et du lien qui établit
vette ecatojpBteité. On a transmis d'une part au
*ribi»Ksfl maritime de Toulon, d'autre part à
{a u . t d'assises do la Seine ces deux dossiers
.{.usement éxpurgfe, niais, quoi que l'on
tfaes*. iout sortira. »
Du. Gaulois, sur le discours de M. Ribot :
L-os ehiffies qu'il a donnés produiront SUT
teï Rend, avait Invité les indigènes à poser
loi a mm.
"î s'élève contre le.* opérations des colonnes
•îtiHiç aises et. esporo que la Eranee les fera
«>r. q&'elte no S'immiscera plu» dans les
affairas qui ont surgi entre le peuple maro-
jnain et AM

Dimanche 13 Févr er t' 03
MonOgrai,»Jiîca arjt>KStivC3
/ I.E l-'IGUÏKIl
T ' a vai?, l'on passé, écn-^quafcpœ
'"pfes d'arbre» fruit"
fladc do recommence in
mono-
L'-on aae de-
ftvsc de La cire ou une substano» gomniouse.
En mains-avril, pus bwofe de Initie, mais si
vous deoapitez, bouchez toujours la section
supérieure. Le ço-.ite/'t. fls l'air et de m
mo.'iMe ostisouvenl fun-c-stc.
L'on m'a demandé ù quoi servait, le boi»
•de figuier. Il arrive, en effet, quo de-vieux
figuiers, après un -rofoulnu-cint de .sève, doi-
vent étpja sciés au.pied pour émettre des ro-
de
honn.
'je ce
une root ificat ion. L'on
ipparl-tent au climat de
tireur. Il s'étend bien
o des gelées bien plus
nier de Roscoff, en Bro-
,}(:( OUI
fruits
SUT tequolis
Le bois de fia
que chez les
Quoique trè.3
liquide huile
la poudre d'
soir. 11 n'en
.t rumine
dur, il
JX. On
._ït les* pi-rl-e-
ter n'a d'usage- aeiut'l
s et serruriers endhi.
'vm boit très vite d'un
de
m
clans. On sculptait d'abord ce
grossière» destinées au plein
lèboo satire d'Horace 1 i-radiq
SUS de
DoliS-
Oiiini
Indemnité représentative d
S fr, jxtr jour et p».r cheval
Des douk-s se sont élevée au sujet de l'allo-
Mtiori de cotte bridempite aux i>»U-ters et yé-
térie-alres de ia réserve et de l'armée territo-
riaîë, qui sont .autorisés à emmener un ou
ûetuj cheveux de trait pour tes atteler a uno
voiture de louage.
Celle question doit être réf.
de l'affirmative, c'est-à-dire Q
vétérinaires do la réserve ou
Los Faits de la S
dans te si
-s otli icr:
droit à
Jur.
Uni de gestation
à la reproduelioi
saillies devront fit -o p
truncui a m [iculinus, tn
utrefois un ti
)n en fit un
. Pria
Baal,
portent i
i verses qi
us les f eu
et de bot:
mmpris c
lus de cinqu:
iques, sur le
qu'entre
il y a de
es ir-un.s.
alités sont
te domestiqué
nique d'abord
ans la fam.ill
nte espèci
lies w
arv
ifér
sne
DUt
-r p
Les jument.- „.,.„.«,icc ct les Etats-Unis,
tri la vranet
Le conflit
m il , ,
.H' 10 T"" des ^utnres courtes
411 de boucher ia coupure supérieure
ta
Le
do classement présidées pat-
voix delibérative.
Quand il s'agit de décider
sente est apte on non à être
mobilisation, pour un dos se-:
la décision do la commissio
majorité des voix.
Au contraire, quand il s'agira do détermi-
ner le classement dams l'une des catégories
d'armes, la décision définitive sera réservée
au président, -do la commission.
Dans Je cas où, à défaut, do vétérinaire, un
habitant de la commune est désigné par te
maire, co deuxième membre civil n'a que voix
consultative et la voix du président est pré-
pondérante.
Indemnités
L'indemnité allouée aux vétérinaires mili-
taires auxiliaires, membres dos commissions
do classement, est portée i.te 4 à G fr.
Ce solde est. payé .uix intéressés par le fonc-
Itennaire -do Imxendânce dans le ressort du-
quel so trouve Us csxpà auquel ils appartien-
nent, au moyen de mandats individuels ordi-
naires, payables soit à présentation, soit après
sncaissemegst par te corps,
«ippartiont a la. cfte.:3?c 1905, en-eor-- répic par
loi du 15 juillet 1889. L'tottocesô, dans co ci
doit s'adnessefc à son capitaine en lui mu
tant, -sur papier libre, l'acte moins un
jnaissance
Les cl
gle cmt-r
c'eist-à-d
les peai
jourd'hi
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l'établirent dan
i rue 13
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a déclaré à un journaliste.
oll-
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/".f, in. i' r(lU''"> 11 • ,A AI~
qu'il ne AtmandaU désormais qnà être m
blié ; M 'Franco a quUlà Bordeaux lund
et s'est rc ,du à Gênes par Toulouse et Ma,
Le r ,,,,,,, r
^
XU°?^ ffiK *îroi, te Cor,
furent multiplié:
ferveur religieuse, do réformes ot de
tiona pieuses qui suivit les luttes t
tostaiitisino. Il" s'cnc.ndre aussi da
enroulements de cuirs.
La petite maison (l'angle outre la
Foui bnsliinl >•'. la rue «te la Poinmi
gea huit fois de propriétaire de 10'
Révolution.
Des gens de loi, attirés
du sénéchal, occupaient
vantes ; avocats, comm<
Gùlunuïne Faûre, Jean
Barry ; procureurs, corn
seph' Lniirens, Esptgaï,
rue Antoine Martin, grell
çois Calmels, notaires co
faure. :
La maison d angle sui
rute fut achetée, le 10 «
peintre Jean Me rt
l [a veille de la i
a, i a eue des Imaginaires.
Ma ia „n.- maison voisine^ le n» 23, qui
montre encore sa modeste façade a deux
fenêtres eut une stagulièro destinée. Elte
lui achetée, te 10 octobre 1776, à Jean de
Fbucaud, ôcuyer, seigneur de Saint-Mar-
tin par haute ct '-'misante demoiselle
.(es
la
i par le voisinage
les maisons sui-
j Pierre Azénia,
Dirat, Pierre du
rno Ciuillaume-Jo-
et huissiers, com-
lers comme Fran-
innie Bernard Du-
res
met!
n n
moyen-ago.
Lo Pape Inni
s études à Toulouse
adera dans l'Uni ver-
tus en lCJi!, après que
ment été expulsées. Il
is on voyait encore, il
i, dans la cour du n° 3,
des cellules s'ouvrant
urs reconstruit depuis
t VI, se souvenant, de
E Aub
où il
té qu;
fc
la
i. DO
rue d
le. U ce
a'ouvrai
la cour
un orrn
la de ia Ba-
Eêvrler I par le
qui justifiait encoré
lution le vieux nom
prit 'JM ca-uni
air la rue de ]
itourée de toi
neau à l'onibrc -
nouirs du Gai-Savoir ait
iw Capi-iosls pour être
ù. la imateon ete la vilte-
IJQ collège Saiiit-M-ai-t
l'hfltfceî dU Midi.
Pluisieuns To
être qu'ils peu\
comme à Route,
lu tiare ct des
lion passant itv
trois coquille"
t
Au m
ilnusu in-
( ;
Bt fixe
dai
n p;
d'une peinte gothique
l'entrée de l'hôte
su tte
-sait
'hul
vi.lte,
ré ii->
£ VI,
hal a
livo!-.
mr fi
i 1
truil
VI,
au U
nstruit pai
ur uns
, dosa
\rnaud
renovéqua
juin 1371,
on retrouve «as u.
de voùie du Cfonj
le haut Armagnac, i
Aulx-rt, neveu d'Inn
d'Auch do janvier 1335
jour do sa mort.
J'ai voulu revoir le blason pontifical
avant d'écrire ces lignes, mais jo n'ai pu 1«
retrouver (dans l'enchevètremenl de peti-
tes eonstroçtionis réeeirte.s. Peut-être faut-il
emitrer par ^e café voisin de l'hôtel.
Le hiiS '-'u est gravé dans le Bulletin de lai
Société archéologiquo, année 1894 p. 63.
J.-J. de L.
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

HHHM
T'A BRni
dimanche 16 Février i?09,
r. ... ...... . -.pj, ,
Cohérence de M. l'abbé de Paseal
. Nous rappelons à nos lecteurs que la troi-
«ieme conférence de la série organisée par
ie Comité catholique sera donnée aujouid hui
k-msftmba, à 4 h. 4 du soir, dans la salle du
teiKliin-ïtoyaiî-
Elle sera faite par M. l'abbé Georges da
Paseal, qui traitera le sujet suivant : Lamen-
nais et la Démocratie chrétienne.
la réunion sera présidée par M. le cha-
noine Valentin, doyen de la l'acuité des let-
tres- à l'institut catholique.
On trouvera des cartes à l'entrée de la salle.
PourlesPêcheurs
ÊÎAT DES EAUX
Informations télégraphiques du 15 février :
La Save, l'Ariôge, le Tarn, l'Agent, le louch,
le canal -clair, lo iLhors, le Girou, la Garonne
U la Longe sont clairs.
FEMME et JEUNE FILLE
Le vrai Traitement rationnel des Maladies
ils la Femme et cîe la Jeune Fille est celui qui
s'adresse à la fois, à l'inflammation ou à la tu-
meur locales ou à l'état générai. Par sa com-
position même, la VIBURHINE, solution chi-
miquement pure, exactement dosée, répond à
ces deux indications. Elle est essentiellement
décongestionnante, sédative, reconstituante et
digestive. Elle détruit l'inflammation, arrête
les tumeurs dans leur évolution, supprime les
pertes blanches et les héniorrhagies* calme les
douleurs et les crampes, régénère le sang et le
système nerveux, relève l'appétit et les forces,
combat la constipation. C'est le seul traite-
ment réellement scientifique, longuement ex-
périmenté qui prévienne toute opération et
guérisse les Métrites, Ovaritos, Fibromes, Re-
tour d'Age, Anémie, Chlorose, Neurasthénie,
Dyspepsie, etc.
D 1 ' ESCLUSE, Castehraudary (Aude).
LA ViBURNïNE guérit les maladies de la
Femme et do la Jeune Fïiie. Métrites, Tu-
meurs, Retour d'Age, Anémie, Chlorose, etc.
D r ESCLUSE (Castehiaudary, Aude).
POSTICHES 0 f ART SSÎ
relie. Dernières créations. Ch. FONTES, H, m llssce.
-trois .foie, se défend- avec arrogance ; aâ pro-
voqueThilarité en racontant, non sans ironie,
qu'il a pris une boîte contenant plusieurs piè-
ces d'argent. II nie que Castagne et Guano
soient ses complices. Il dit qu'A no veut pas
surcharger sa conscience — s M- en a une — ct
traite «I. Cayré d'hvpoicrito, et oela avec lorce
gestes. -M. Cayré raconte en détail comment lo
vol s'est commis et reconnaît les auteurs, et
complices. Ceux-ci, d'Ont Jes casiers judiciai-
res ne -sont pas vierges, essaient de mer.
M. Jordany prononce un sovere réquisitoire
contrefi-es prévenus montrant quêtons "ce trois
ont pris part au vol etque, d'anleurs, ils se
connaissaient depuis -plus d un mors. . H de-
mande une application sévère de la y».
MM08 Alibertet Berblé présentent la défense
des accusés. Après quoi, te tribunal condamne
Parône à un an de prison, Castagne et Girard
à trois .mois de la même peine.
Le -nommé 'Payai, accusé de vos de deux
tes au sieur Tarroux, s'entend
deux mois de prison,
ist suspendue ipendant dix minu-
ne les prévenus. Dans les corri-
3 de justice, une femme portant
ns ses -bras- le présente à son
t d'être -condamné. Un maréchal
lousse avec quelque violence, lui
Aère de se tenir à l'écart. Ce-pé-
, soulève des murmures,
est reprisé à 3 h. 3/4.
é Viraze's est condamné' à 50 fr.
de 300 .francs.
DU jours envie de courir
sans permis. Le tribu-
s amendes do 2S aranca et ordon-
des armes. L'im de ces amalouifi
iauquil Jean., est condamné à 50
autre récidiviste, celui-là, Cabrol
voit infliger 100 francs d'amende,
thé Jaaîah Victor a soustrajt une
i maître, M. Raynai ; pour ce-, il
.damner à huit jours de prison
tion de la loi Borenger.
né Valat Germain, 31 ans, a à ré-
pondre de quatre vols commis au préjudice
s, Oarayon et Fabre. 11 n'en
ièâl. Sa -femme, avec la d-er-
> avoir été compilée. Ce der-
re provaque l'hilarité de la
ttoire et la plaidoirie, le tri-
dat la peine de 6 mois de pri-
; mois do la même peine.
-p a ire s de
eondamn
L' ami te 1
tes. On -e
L'audience
— Le noam
brisé un car-
dans la salle
iidus dans le
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AU CAPITOLE
PIERROT PCM
Voici un petit scénario en un acte — pas bien më-
nhant — de MM. Sémiano et A. Gérés. Co sont en-
core et toujours les petites intrigues de pierrot «t de
uolombino. Vous connaissez déjà et do longue date
les péripéties do cet étemel petit dramo : on se
ooudo, on se fâche et on so rahiboehe. Embrassons-
aous Folieville et puis... rideau.
Sur co îrêie canevas, M. Henri Cieutat, un nom
bien connu dans les petits théâtres des boulevards,
% écrit uno parti tiormefte formant un tout de cinq
i six numéros, construits dans le moule de l'ex-
genre éminemment français. Cela n'a rien de trou-
blant, mais c'est bien présenté : il y a notamment
ano Chanson dite par Pierrot — et écrite dans le
rythme de la mesure à six huit — qui obtint en
1888, date do la création do cet ouvrage, un joli
succès. Hier, M. Raynal la chantait de la façon la
flius agréable et s'y faisait justement applaudir,
l'ajoute qu'il jouait le personnage en fin comédien
».t il y a lieu de mentionner Mlle Jeynevald qui,
fonvénablement, personnifiait Colombtne.
A la chute du rideau, on a battu des mains et oh
i rappelé les créateurs (à Toulouse), de ce petit acte
juo tout le monda peut voir.
Bouc, la mère peut y conduire sa fille : chose bien
Kîraordinaire à l'aurore de ce siècle. O. G.
lieuse
Du 16 février
CAPITOLE. — En matinée, Faust ; en soirée, Guil
brume l'en.
THEATRE SAINT-CYPIUEN. — A 8 h. -}, le Bossu.
THEATRE-LAFAYETTE. — En matinée, la Mas-
Mlle ; entre les 2' et 8* actes, Marc-Horis ; le soir,
i 8 heures, la Poupée ,- Marc-Horis.
PALACE CINEMA-THEATRE. — Les Amours de
Polichinelle, grande féerie en 40 taMeaux ; Mari
'Courageux, magnifique vue en couleurs ; Rêve fan-
tastique, création ,- Voyage en Nouvelle Zélande
magnifique vue panoramique; L'Homme Caoutchouc.
succès de fou rire ; VWettE chapeau, création ; Bébé
et Pistolet, nouveauté ; Traîneaux automobiles, ex-
S-edilion We-nmami; jalousie ct Folie, grand, dra-
me champêtre ; Débuts d'un ténor toulousain, créa
tion comique ; Statue mécanique, nouveauté
Courmands batailleurs, création comique, etc.
Slarisk, la Mystérieuse Voyante
rnoras, Illusionniste.
le professeur Dai-
mm
'ALBI. — La seeur Stéphanie. — Hier, sa-
medi, ont eu lieu, à dix heures, sur la parois-
se Saint-Salvy, letsi Obsèques de la regrettée
.sœur Stéphanie.
- "Une assistance nombreuc-e suivait le cer-
cueil de cette admirable servante des pau-
vres.
Le deuil était conduit par MAL de Puybus-
que père et Ûffls, Je baron Gotrese, F. Trazit, vl-
Mnafe -de Miaraute et lo chanoine Caze-s, ar-
cbiprêtoe de Castres,
iS e us avons remarqué la présence de toute
les. personnalités catholiques de notre ville
des représentants du bureau de bienfaisance
et de la conférence -de saint Vincent de Paul
Khfln, nous devons signaler la présence de
l'école ide las rue dos Nobles, des jeunes filles
de Sa. Miséricorde et de la Persévérance de
Saint-Saflvy.
M. le vicaire-général Segonzac, M. Parchi-
p-rôtre, plusieurs chanoines et prêtres, assis-
taient à la cérémonie religieuse. Trente sœurs
de charité et des religieuses des autres ordres
d Ut» accompagnaient la bonne sœur Delteil
L'église était absolument comble. On le com-
prendra -d'ailleurs plus aisément lorsque nous
aurons dit que l'offrande, commencée à l'Of-
fert uire, ne s'eSt terminée qu'au, moment de
l'absoute donnée par M. le chanoine H. Gi
- aestet,
Après la messe, le corps de la sœur Stépha-
nie a été transporté à l'hôpital dan s le caveau
des r-etlisteiu.es construit sous la .direction de
sœur Larouzey qui s'illustra pendant la guerre
do 1870 au point d'être décorée.
Elle -repose maintenant au milieu, des pau-
-vres-et des déshérités de la vie, la bonne sœur
Stéphanie. Son souvenir restera longtemps
gravé dans l'esprit et surtout dans le cœur de
«eux — et ils .furent nombreux — qui eurent
recours à elle.
Nous qui l'avons particulièrement connue',
• nous comprenons le vide immense qu'elle va
faire- dans cette ville d'Albi. Elle manquera
certainement à ces malheureux qui-, toute la
towrnée, frappaient à la .porte de sa pharma-
cie. Ils garderont toujours le meilleur souve-
nir de cette qui consola tant de cœurs affligés.
A. GUITTAHD.
Tribunal correctionnel. — Audience du sa-
ï! 1 -' J;', ! '\ v ,' i - i '- - l'ivsktenl, M. Gabrias ; ju-
»i -i , • Alibert et Bosc ; mhdstéire (puMlc, M
ai. Jordany.
Le nommê'Lemoigne, tissai, condamné qua-
22S r ?»l>0ur voit, mifra-Ti- ot violences, est
porarauivi pour jeu de liasard et oui rage* à la
pwe puMique ; u se voH infliger la peine de
•deiix -moi.--, de prison ot 15 francs d'amende
— -lift nommé Pairene, 21 ans, a soustrait
tr*»MeuS(-ii:e.ul au sieur Cayré, as
de juger tes desseins du créateur. Nous (le-
vons nous résigner à sa très sainte volonté
Co n'est pas un adieu que nous venons t'ap,
J porter ici, mais un. : « Au revoir »; car ton
Nominations ecclésiastiques
Par décision de Mgr l'évêque :
M. -l'abbé Marty, professeur à l'institution
Sainte-Marie à Rodez, est nommé Curé d'An-
glars-de-Laissac, en remplacement de M. Fa-
bre, décédé.
ROQUEFORT. - Incendie. — Mardi, à une
heure du matin, la population de Roquefort
fut éveillée par la sonnerie du tocsin ; elle
se porta, très nombreuse, devant la cave que
vient d'acheter la « Société Nouvelle », où te
feu faisait déjà de terribles progrès.
Après deux heures de travail et avec l'aide
de ta pompe de la gare et tes tuyaux à incen-
die de la maison Rigal, on se rendit maître
du -feu.
Les pertes peuvent être évaluées à deux ou
trois mille francs et seraient couvertes dit-
on, par une Compagnie d'assurances.
Le Seu aurait été communiqué par une
chaufferette que l'on aurait placée sous une
barrique d'huile, pour la faire dégeler.
Ce -sont tes ouvriers qui, couchés au-dessus
et Incommodés par la fumée, auraient donné
l'éveil.
Sans tes prompts et dévoués Secours de la
population, qui a si-bien fait son devoir, com-
me d'ailleurs dans toute circonstance, le si-
nistre eût été terrible, à cause des éléments
qu'aurait trouvé le feu, aux étages du dessus,
protégés heureusement par une voûté
Il est vraiment regrettable qu'une' localité
comme Roquefort ne possède pas une pompe
à incendie.
GRAND VA ERE. — Découverte d'un cadavre.
Dimanche soir, vers 5 heures, M. Ayadoux,
de la Rigatelic, passant aux abords du pont
de Coursavy, découvrit sur la rive gauche du
Lot te cadavre d'une femme.
Les autorités furent prévenues ; M. le moire
de Grandvabre et le brigadier de gendarmerie
de Conques firent toutes diligences nécessai-
res pour établir l'identité du cadavre. Mardi
matin, le corps fut reconnu pour être celui clo
la nommée Amélie Cassan, d'Entraygues,
âgée de 60 ans. Des renseignements recueillis
cette malheureuse, qui ne jouissait pas de là
plénitude de ses facultés mentales, serait tom-
bée accidentellement à l'eau en allant ramas-
ser du bois au bord de la rivière. Le corps a
été entraîné par lo courant à plus de 30 kilo-
mètres du lieu de sa chute, et a séjourné
dans l'eau dix jours environ. Après l'accom-
plissement des formalités légales, l'inhuma-
tion a eu lieu au cimetière d-e Grandvabre.
ront l'occasion d'exan
le .service de deux ans
toute particulière, à s
pour attirer tels, eng&c
ments devenus indispensables dans la
teste. »
LES AFFAIRES DU MAROC
LES ESPAGNOLS A MARQHiCA
Une note du gouvernement espagnol
Madrid, 16 février.
Une nouvelle note émanant du ministère dej
affaires étrangères expose les raisons qui ont
motivé l'occupation do Marchica, raisons oui
ont été communiquées par tes représentants
de l'Espagne aux ministres des affaires étree*
gères des puissances étrangères signataires mm
l'acte d'Algéstras on même temps que Vexpé..
di-tion était ordonée. n
Ces considérations sont basées sur Vobser- ,
vation du traité de 1894, qui oblige le niaghzœ
à assurer la sécurité des régions environnais
tes des places espagnoles, sur la necassij!
d'adopter dos mesures pour éviter qu? les tu-
bus ennemies du- Kiff viennent vider leurs que-,
relies dans les limites des territoires csfSSl
gnols et surtout pour mettre fin à la coniaB
bande exercée sur le littoral.
« Devant l'impossibilité d'obtenir du m agi
zen de faire te nécessaire pour mettre fini
la .situation actuelle et après le départ de J
méhaila de Marchica abandonnée par*
.maghzen, l'Espagne se résolut a occupé MB
chica. »
La note répète que cette mesure n'est jBJ
provisoire et que tes forces espagnoles -serflj
" :ée,s quand le maghzen .remplira ses enjfl
Envoi de renforts
•Madrid, 10 février, j
La Epoca dit que le; deux escadrons defl
valerie qui devaient partir pour Mnrci)«|
dans quelques jours, s'emimiquei-oni rorab»
blement demain pour cotte desfinationJ|
D'autres effectifs du génie seront également
envoyés. . .
L'occupation de Man te, a produit une s#n»
impression parmi les indigènes.
Les Relations International
Angïeaorre aï Etats-Unis
Londres, 16 .f-ivrk
Les journaux publient la note suivant!
« .Des négociations pour la conclusion
traité .d'arbitrage entra la Grande-Btcîag
les Etats-Unis sont engagées depuis qi*
temps et se poursuivent d'une manière
faisante.
» Une nouvcEle impulsion a été donr
cette affaire à la Conférence de La Haj
ère que les négociations en n
-n auront pour résultat la co
accord sur des hases as.ialOSÉ
» On es!
Washingf
sion d'un
celtes de l'accord inte
Unis -et la France.
Los négociations
quostions act 1 Kllement
paya ; l'ambassadleux d
ton les discutera sa-m
prochaine visite au Ca
îe traité sera conclu
ibrassenf ectv
it ia'ft -en t ro ,1CS
ît longter
Monsieur et Madame n'ARTEXSET
FARGE et leurs enfants, Mesdames DU f
l'ALIVE prient leurs amis et connais
do vouloir bien assister à la levée de ce
Madame de MÉZA1LLES
Née D8 SEVIN-TALEVE
'.VIS'
^ 59
décédée à Agen, le 14 février 1908, dî
eoixante-thuitième année.
La cérémonie aura lieu lundi 17 couW»
On se réunira à 7 heures ct demie.. y .
maison mortuaire, rue Montesquieu, 7, dou*
convoi .partira pour la gare à 8 heures.
11 ne sera pas fait d'autre invital ion
(Les familles Pascal DESPAX, veuve
TARBES. Cennnencement d'incendie. —
..-ei.iv«i
SA1NT-PLANCAT. %m
.AS;-.!' nntlMlvGL'EJB
PESPAX, veuve
CAST'I-JL, LKSPINASSI- , ROUMI*V l V.'itf
TOURNE, LAURENT, DAVID, RASI'M'J',^
la 'douleur de von- fuir.' pari de -la .J^j
Le feu. s'est déclaré dans une dépendance de | qu'elles viennent, d'éprouver en 30' pen
Monsieur Marius DESPAX
la ma.son M..., rue Larrey, où sont remisés
es fagote de. menu bois et des sarments.
Co coniimencement d'incendie a été éteint
ar des passants et des voisins ; il n'a causé
que des dégâts insignifiants.
Doux fois volé ! — Le jeune D..., soldat au
18° d'infanterie, cm permission à Tarbes, peut
5 vanter d'être poursuivi par la plus noire
Il passait sur la place Maubourguet, tenant
d'une main sa valise emplie de Hugo, et con-
duisant de l'autre sa bicyclette,
D... constata à ce moment qu'un voleur lui
avait enlevé sa .plaque de contrôle, qu'il avait
selon les règlements en vigueur, placée bioii
en vue sur Ho tube de direction de ila bécane.
H n'hésita pas une minute et se rendit au
bureau de tabac situé à l'angle de ta rue Brau-
hauban et y pénétra pour acheter une autre
do
nnind -oncSÇ,
leur frère, beau-frère, oncle, .
Cousin, décédé à Toulouse, te t ' fév.i 1
et vous prient do bien vouloir assiisi
obsèques qui seront célébrées lo dm
février, à 4 heures du soir, sur la 1
Sauit-Sernin.
Le convoi partira do la .maison W°
BPUe Mntabiau, 11" 2.
L'inhumation aura lieu au cimetière
pas (Saint-Cyprlen),
U ne sera ipas envoyé do loi ire 1
part, le présent avis en tenant licu.f
On no reçoit pas.
1.1 ohonolne MAIS!
^Mt\^ l ° r >' bW »Œ purt a'ieurs ^ g
bl 8gMn^ V a^, il sortait muni d'une ^u^J ^^r QU ' '
p'ii - .. (i P utail à 0 fran au I -, do 11 un 1 " " 1 '" ! "' rl -,,
Madame veuve MAISONNEuVt
plaquo, qui port
impôt, et il constatait avec une stupéfaction
largement comin'éhon.ulile qu'un autre voleur
avait emporté sa valise I...
D... comnirnca pur crier et Bjlaitee mettre à
la recherche du mall'iihuir lorsque par bon-
heur il infléchit et se dit que peiit-êlr-o un au
tro larron surviendrait juiur lui souffler sa bi
cyoletto, ct il se contenta alors de déposer une
plainte contre inconnu
BAGNÈREE. Explosion dï gaz. Iliioan-
ohe dtavriâr, 9 février, le nommé Auguste VI-
tai. ouvi'icr uiocanhkm à lu Socaté des forces
hii^l
Née FLANDIN
pieuaerment endormie dans h
dredi 11 février, et les p»ent
l'hoii'iK'i'iiir d'iissksli-r à s-,w oJwèquf-. dft
roiit lieu, sur la, paroi.-*) de 'Vi , , *k
dlllUllHho 1(1 I.-vncv ;i z liouvcs. U .i'.'»
pas envoyé do lettre de faire-part, « 14
avis en tenant Heu. «a
On se ivnnim rue Soint Réanésy,
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Orléans 3 % aii«3«M»K=
Lyon 3 % fusion anoleanes.......
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Ouest 3 % aHdeiuies
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Lombarde» aBdoBncs
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Panama lots libérés
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BOURSE DE TOULOUSE
Fensto d'Etat français. — 3 % Porteur, 96 835 ?
Amortissable, 97 D5; OMliffatlon tunisienne, 462 ;
ToidOn 3 i. T» TO.
Fonds d'Etat étrangers. — Russe 3 % 1891, 71 40;
Rossa 5 % 1903, 97 05; Extérieurs estamplUéo, O 40,
03; Chinois, 95 \"K Autriche, 00 M).
Vndeurs dtvoMcs (actions). — Mines de Carmaux
ex-coup. 55, 1,875; 0,'iemlns de fer du Sud-Ouest, ex-
coupon 21, 400; l/Hpargno ox-eoup. 17, 175; Est, 8§0-,
Paris-Lyon-Méditorranoe, 1,37-3; Nord, 1,771; Midi,
1114; OïMans, 1.38S; Ouest, 839; Sfiragosse. 373.
'Otoligatlons dlrorsos. —- Société T ;iinc-
inurt : Paris, département: et étranger, un an 35
trancs ; six mois, 18 francs, fxis abonnements par-
tent du i" do etiaqus mois, on s'abonne a paria •
aux bureaux du Correspond!, rue Saint Guil-
laume, ai, dans Uiua les bureaux do poste et chez
tows les libraires des départements.
Sommaire du 10 lévrier îoiw :
B '' r E'Espa«nio et le Ministère Maura, par M. Joseph
II, Une Paroissa parisienne pendant la Révolution.
—>Salnt-G«rrai9 (nsu-iso*). par M. P. pisaal .
III 1,0 Commandement des armées n.'1-mnnrtwi en
1870. — La Bataille do Rézoruvtlle (10 août), d'après
das documents ajaemaads, par lo iteutenaut-cuionel
lim«s.'EJA'tJ,de EESANÇ0N
J"* fl ix Concours Ouarvàto/to de Sasancon.
îppie FIMIUB GéBBralGs
SUR LA VIE
Fondée en 1819
IA PLUS ANCIENNE DES COMPAGNIES FRANÇAISES
87, rue t!e Richelieu, à PARIS
Ri vous avez reatomac faible, faros^sBi»,
fatigué, mold.de ou digérant mal, appre&ia
que la soulo chose quo voua puissiez faira
pour vous guérir complètement et rnpid»
ment, est do prendre uno poudro do Coi*
ayant chacun do vos repas. Lo monde scielfc
tiflque ct compétent est unanimo à recon«
naîlro la supériorité incomparable des
Poudres de Cock sur tous les autres rcmé!
des, et des milliers de malades guéris et
reconnaissants sont là pour proclame!
bien haut leur efficacité vraiment mira}
culeuse et pour attester de toutes tours
forces quo les Poudres do Cock seules on)
pu les guérir alors que tous les autres trai
temenla no loa soulageaient que momenta-
nément et souvent pas du tout.
Au reste, en voici des preuves comme ii
en est reçu chaque jour :
Monsieur Menu, retraité âe la Préfecture
d* Polico, 191, tivando-llue, à Saint-Mai»
rice (Seine), souffrait de l'estomac depuii
1880, donc depuis nlus de 25 ans. Les méde-
cins l'avalent abandonné. 11 a pris loi
Poudres de Cock. Les Poudres de Cucll
l'ont guéri complètement.
Monsieur «î. tt&.izy, instituteur ù Sainte-
Suzanne (Allège), souffrait de l'cstoniad
depuis lo mois d'octobre ; il avait des lour-
deurs d'estomac insupportables, des gon<
flcmonts, des renvois et des maux de tête.
Une seule boîte de Poudres de Cock l'a
complètement guéri.
Madame Léon Mcilier, qui habite 101,
faubourg Saint-Dertfs, à Paris, souffrait da
l'estomac depuis plus de 3 ans. Des méde<
cins très réputés l'ont soignée inutilement,
Les Poudres de Cock l'ont complètement
guérie. (Nous pourrions çiter des milliers
d'autres guérisons..)
Si vous souffrez de l'estomac, no prenez
donc plus aucun de ces remèdes annoncés
pour guérir tout et qui, très souvent, no
guérissent rien. Prenez uniquement les
Poudres de Cock, et les Poudres de Coci?
vous guériront.
Adressez-vous à un pharmacien honnête
qui ne tâchera pas de vous donner una
imitation à la place, ou bien envoyez un
mandat postal de 2 fr. 50 pour une boîte
ou de 9 fr. pout quatre boîtes, à la Phar-
macie des Poudres de Cock, à Jeumont
(Nord), et vous serez servi par courrier. En
plus, vous recevrez gratuitement de très
précieux documents sur l'estomac et ses
maladies.
Si vom vùëez avêlr
Entreprise privée assujettie au contrôle
de l'Etat
ASSURANCES EN CAS DE DECES.
RENTES VIAGERES
FONDS D3 GARANTIE
840 MILLIONS entièrement réalisés
RENTES VIAGÈRES
Reate servie pendant touto la vie du souscripteur
pour choque somme de 100 francs versée
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ceux qui tont atteints aune maladie de la
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eons, bronchites chroniques, maladies da la
poitrine, de l'estomac, de la "cssie. de rhuma.
Usines, un moyen infaillible de se guéri»
promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement
!ui-m&me, après avoir souffert et essayé en
vain tons tel remôd&s préconisés. Cette ot-
fr», dont on appréciera le but humanitaire est
ia conséquence d'un vœu.
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pondra gratis et franco par counier.et enver-
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ditions.
^1
du 16 février 1908
IJT» fi^a^f EiTîl.lO. Eoul a de Strasbouiff. PAKIS,
Sant-i à tous rendue sans médecine par la délicieuse
DU BARRY, de Londres
Extrait d'une lettre de M. DEDE, chimiste :
« ... Co qui m'clonne le plus, c'est sa bien taisants influence f,ur les organes digestif», sa pro.méià
tic complète assimilation au corps humain ; de bien nourrir ct développer l'appétit, et' surtout d'assaini.»
ct rajeunir lo sang. Ce qui surtout en lait un bienfait vraiment divin, c'est d'augmenter ct honi6er le
lait des nourrices. Toutes les drogues du monde sont distancées par les propriétés curativei do la
lïccalcsctèrc ,
Pour le« Caiivalescentsi c'est la nourriture par cx-c!lence, l'aliment indispensable pour réparer
les force? épuisées par l'âge, le travail ou les excès; elle est aussi le meilleur aliment pour élever les
En ants, qui le prennent avec plaisir quand tome autre nourriture leur répugne. 60 ans fto succès,
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a' » tjdfiofara du Dimanche
PAR
Le î)aaaf}Mi«r oxamino le visDjgo do sa
liiio, sur» tc^i&ud p>as um muscle n'a bougé
ù raanoRc© tk 1 ette nouvelle.
— ESI» B'ain» pas son cousin comme
Saturais été bwaraux qu'elle l'aimât, cela
Pt claiï \ m rtsi.- il. Et si Guy n'a pu lui
plaire, c'est qsf'ollo aime toujours l'au-
tre !
Il oh°mvtt «aintenant, avec un mé-
mg& de c&mpe ...ion ot de remords, la
mlo da Lûa*tai al'faissée comimo un lys
jta» i oras*. to corole bleuâtre qui sou-
W^sea y^rnu et ics fait m îtr d trop
Brods pwr tmx minco visago, ot il îré-
J U^ioiwwont à la ponsséo qu'il a
Wi'sa trw on frappant Gauthier.
Lo^.^« kK:.ant aprèa la jeune fille
ps e, so dlsp^xiaii comme cl an no sôir
^ uu le, e» h» force à s'asseoir tout nros
«» plouffcaul une main carostiaiita
dans le nuage d'or pâle qui nimbe sa
tête charmante.
Elle sourit sans répondre, en fixant
son regard expressif sur le jeune mar-
quis.
— Ma cousiwo préférerait peut-être
voyagea- pour son propro compte ? insi-
nua-t-il d'un acoant bienveillant.
Je ne dis pas non ! répond gravo-
ment la jeune fille.
— Peut-on deviner de quel côté vous
aimeriez a diriger vos pas, Chantai ?...
demanda a son tour M. do Montbrun.
— Il serait do bonne guerre do m'a-
vertir avant do me mettre, ainsi sur la
sellotte, cher oncle Georges I réplinue-
t-ello en so levant vivement.
— Pourquoi ?... La ravuo que vous li-
siez oa matin contient uno relation si in-
téressante de Loti, touchant la décou-
verte des merveilles en-formées dans
l'enceinte privée de la capitale des Céles-
tes, que je soupçonne fort votre imagi-
nation de vagabonder dans ces villes
mystérieuses, poursuit l'impitoyable ba-
ron.
— Jo no m'en défends pas !... Mais je
vous affirme que ce no sont pas les cu-
riosités, dépeintes cependant avec tant
do talent, qui m'attireraient à Pékin, ré-
plique la jeune fille souriant pour dissi-
muler sa rougeur.
— Jo m'en doute bien... parbleu î
Mmo do Verneuil frissonna, et s'a-
drossant à la fois à sa fille ot au baron.
— Fais-nous grâce do ton mauvais
goût, Chantai 1 Co n'est certes pas moi
qui to conduirai dans cet infect pays, où
les débris humains jonchent les rues ct
les jardins, dit-elle. Pouah I quello hor-
reur I..; Où dono allez-vous chercher
tous les doux ces lugubres évocations f
Je na vous reconnais 1x13, Georges.
— C est de 1 actualité, chère madame! donner, et il puise dans la certitude da
npesta le baron malicieux. ^ foii qu'aucun doute n'effleure, le cou-
Et tandis qu à 1 hôtel de Verneuil les rago de supoorier avec les souffrances do
noms de Luc et de Gauthier sont dans la l'oxil celles* bien autrement cruelles du
pensée de tous, le fils du banqueir achève soupçon qui, pensant sur lui, fait le dô-
de ruiner sa santé dans une vie désor- sert autour de son cœur.
donnée en dissipant follement la fortune
qui doit lui revenir un jour ; et sur la
terre d'exil, le lieutenant Lenouxy fris-
sonne déjà sous les premières atteintes
du typhus qui lo guette comme une
proie.
La santé do Gauthier s'est soutenue
tant qu'il y a eu à combattre, La grande
pensée dto devoir lo rendait presque in-
vulnérable contre les privations et lca fa-
tiguas ; mais aujourd'hui où la paix va
s'affermissant, les forces do l'officier dé-
clinent rapidement sous la double ct per-
nicieusa influence do l'air vicié ct do 'a
nourriture malsaine ; son énergie s'usa
dans la rnonolonie dos longues journées
do désormvromicoit et dans les continuel-
les insomnies qui hantent ses nuits pas-
sôos-sur la dure, torro formée de boue sé-
chée au soleil, d'où s'exhalo uno odeur
fétide ci nauséabonde.
C'est alors quo, profitant do son affai-
blisseihent physique, lo tentateur s'ap-
proche do lui :
— A quoi bon vivre ?... lui soufflc-t-il
traîtreusement. Que to servira do to cou-
vrir de lauricurs, puisque tu os à jamais
séparé de cello à qui tu rêvais de les of-
frir ? Pour elle et les siens, tu n'es plus
qu'un paria, un vulgairo voleur I
La sueur mouille ses tempos, un pro-
fond découragement s'empare do lui •
mais il lève les yeux vers le Ciel, et aidé
du secours divin, il lutto éncrgiquument
contre celte tentation. La désespérance
lui apparaît ce qu'elle est réellomont :
IUIO lâcheté, une sorto de suicide moral i
Il ne se reconnaît uas lo droit do s'yaban-
Cepcndant un rayon de soleil vient de
luire pour lui. Le baron do Montbrun a
tenu la promesse faite à Chantai, et pour
réparer le long silence qu'il a involontai-
rement gardé vis-à-vis du jeune homme,
il lui a, non pas écrit, mais télégraphié
pour lui donner plus tôt l'assurance de
son inaltérable estime et lui transmettre
le message do Mlle do Verneuil.
« ('hantai fait chaque soir pour vous
sa plus ardente prière... »
Quo cotte simple phraso en dit long à
Gauthier. 11 la commente avec son oœur,
el il comprend tout ce qu'elle signifie des[
fidèle souvenir, de tondre compassion,
poul-fttro aussi d'impérissable amour.
Ces dix mois rayonnent entra les au-
tres co'innie autant d'étoiles lumineuses
dans lo ciel sombre de sa vie, comme lo
résumé du poèmo divin qui a ensoleillé
l'aurore de sa jeunesse... Peut-être aussi
le bretwago réconfortant que Ion ofire
au condamné à mort un peu avant
"heure «ù lo bourreau doit exécuter son
o, „ . sonKc-t-il parfois avec une me-
S^Hiiuo^ résignation, en laissant re-
SS£% s» coiiche sa tète défaillante;
car on dépit de sa vaillance, .1 sent quo
S vio r,'M. iiuloune, ct après le d.vm Ago-
U- nt du jardin des Oliviers, il répète
ï ( t " avec une profonde soumission.
Mourir sans re-voir sa mère h., ce a
est dur a la nature affectueuse do Gau-
lh ivncndant, quitter la v.îe avec son
«J ^nHclw' aux yeux do son bienfai-
_ Luc a certainonuent dû être nus au
courant de ce qui s'est nasse ! se dit l'of- 1
fleier avec une involontaire amertume. |
Quello attitude a pu être la sienne ? Sa
conscience est donc absolument morte,
pour qu'il ait pu ainsi rester insensible
aux voix de la justice ct do l'honneur !
— Mon Dieu ! mon Dieu ! n'accepte-
rez-vous pas mon sacrifice pour la ran-
çon do colto âme ? implore-t-il.
Profitant des moments de répit laissés
par la fièvre, il adressa en termes émus
quelques mots do remerciements au ba-
ron do Montbrun, lo chargeant d'expri-
mer sa reconnaissance à Mlle de Ver-
neuil pour la consolation quo lui a ap-
portée son délicat souvenir ; puis, plus
longuement, avec tout l'abandon de son
amour filial, il s'épanche dans lo cœur
maternel, co cœur si tendre et si aimant,
pour lequel il n'a pas do secret.
Le mal fait son œuvre, c'est pitié do
voir co beau garçon chong-cr do jour en
jour- les yeux brillant d'un éclat factice,
le teint cadavéreux, la peau collée sur
les OS, il n'est plun roconnaissn.blo.
Voulant mourir on chrétien ot en bra-
ve comme il a vécu, Gauthier a fait ap-
peler l'aumônier. Et maintenant, prêt ù
vivre ou à mourir, selon qu'il plaira à
Dieu d'ordonner, il s'abandonne à la vo-
lonté souveraine avec la confiance d'un
"'Ses mains défaillantes ont^changé l'é-
„éo qu'elles n'ont plus la force de ma-
nier contra lo chapelet, cotte arme des
faibles II aime cette prière do 1 amour,
il no so lasso pas de. la répéter ; et elle
monte incessamment vers le ciel, en
union avec les larmes do sa mère et les
ardentes supplications qui s'élèvent du
cœur pur de Chantai.
XVIII
La consternation règne à l'hôtel da
Verneuil.
A l'agitation de la semaine demiète
où le banquier mandé on hâte à Péters-
bourg en revenait ramenant son fila
mourant, a succédé ce silence solennel
qui d'ordinaire entoure la couche des
moribonds.
Cependant, tout danger immédial
semble écarté pour l'instant. Le dootoui?
n'a pas été mécontent aujourd'hui, il
donne quelque espoir,non pas d'une gué-
rison que les excès auxquels s'est livré
Luc rendent pour ainsi dire impossible,
mais tout au moins d'un prolongement
uc vie.
Pour la première fois depuis lo retour
do son fils, Mme do Verneuil a consenti
à la quittor pour prendre un peu do re-
pos. La religieuse qui a partagé les veil-
les ob les inquiél.udos do la famillo &'est)
aussi éloignée pour quelque» heures ; e*
en ca inormont Ohant.o.l reste seule au
chevet de son frère,veillant sur son som-
meil agité, comme l'ange do la tendresse
et de la pitié.
Elle Considère avec une compassion
profonde les joues caverneuses du ma-
lade, le front dénudé comme celui d'un
vieillard, ses mains agitées d'un trem-
blement nerveux, et elle so dit que 00 na
peut Être seulement la maladie qui et
opéré tous ces ravages, l'organisme- sem-
ble usé... Voilà donc où conduit l'excès
da la jouissanco l
fLa suite à dimanche prochain.)
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de Couslipaîio!!,Vertiges,
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LE HlHri£nD5CEMTIWES
Organe quotidien de petense
SiMbN ET ADWitiBTRATIOII : lie, Kue
(MK JSSW^fllStnà'» partant da* i— «t «a 4* CSJ
Vrai*
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corrèzo, Cantal
^> l^ mfh-
Cttltés réM.Mmil «le la loi ili'S^^g
ront étodiées au fond «juo ^*L ra Œ^
régionale, dut se nondra, erotten, dans ira
m pimlors ionrs du mois prectHrua.
V lfwiîlùcuire Vèteto ont déjà quitte Lyon
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

fl.mancïïe- f 0 'Févwe? 1903
IHIIMHII II 33SBEffiraCTCTag^^
fi
y-.î éj
15 janvier.
JOVHMLX AXTIBLOCAUDS
De .M. J»d«t, dans VEclair :
« L'iradé qui permet à l'Autriche de èoa»
bruire le «taurin (.te fer de Mitrovitza est la p
poste aesamairique aux coimbi'i taisons ongie-
russes L'étonnanient de Satat-Pétesboui» de-
vant les dédora lions du baron d'Aercmthal in-
dique an moins une iinprévoyracc étrange.
Gomma la veille de la rupture avec 6c lapon,
ta diplomatie rasée n'a-têEe rien deviné, ruo
.pressenti î Le réveil paraît dur pproa tant
sien*. Une guerre avec l'Autriche et ia
Tuirquie n'est pas une aventure agréable en
t!-: ««constitution de l'armée désorganisée
Man.dehour.ie. Lvideim-
Hôohit recule devant une
i.v campagne ew
à ta Ruissio qui ré
Borb i
connex
irai
fcdwnexfté des deux affaires UMano et
est certaine, mais pour étaiuir cette
té il ae»ait indisp-cmsaMte de mettre en
er tains officier» juifs qui ont servi de
eeomone nous l'avons toujours dit, en-
Drevîus et le rizpain-soii
l'est "ce qu'il faut éviter à
s consul
maçon. E
'O/ix.
enquête d
?.ï. Leyde
ionien t parce
it connexes. O:
déj
'aftaiao Berton-a été con-
à saisi do l'affaire lïBnio,
que les doux affaires
; l'avait découvert dés Ta-
bord et la .presse gouvernementale l'avait an-
noncé triomphalement, las dossiers de l'un et
de L'autre contiennent la preuve de la compli
&té de ces doux hommes ot du lien qui établit
celte complicité. On a transmis d'une part au
tribunal maritime do Toulon, d'autre 'part à
ïa c 3U-r d'assises de la Seino ces deux dossiers
soigneusement expurgés, mais, quoi que l'on
fasse, tout sortira. »
Du Gaulois, sur le discours de M. Ribot
« .LOB chiffres qu'il a donnés produiront sur
les esprits radicaux un effet diamétralement
;appose é ocÉui qu'il en pouvait espérer. 8 mil-
lions d'un côté, 480.000 de l'autre, la cause est
Jugée, car la loi du nombre domine toutes les
autres et devant «Die s'inclinent (te droit, la
justi e et euattont le -sens commun. Les radi-
cal"'-: «U'CB socialistes qui nous gouvernent, ne
vsnt pas que la fortune de ceux qu'ils
em Oient les privilégiés est indispensable au
faten-êtee des autres ; nia aie comprennent pas
qnVui lieu d'opposer le travail au capital, ils
devraient «'efforcer de les associer dans l'inté
•réf. commun ; 11 ne leur vient pas à l'esprit
qu'en îrarpan* exclusivement ceux qui passe
dent, ils finiront par tarir les sources au:
qutiles Se travail s'alimente. »
Dn Vigaro :
i Un projet qui a besoin d'être entouré de
tant do précautions et de mystères n'est-il
point suspect par là môme ? Le Parlement
vent-il désormais opiner du bonnet ? Votera-
t-il les yeux fermés Une loi infiniment dange-
reuse -à tous points de "vue et qui, par son ca-
ractère inqufeitorlal et vexatoiro, irriterait
profondément un peuple -avant tout attaché à
se,.- habitudee ? M. Ribot l'a fort bien indiqué :
que l'on aocGwtplisse des réformes pou à peu,
avec méthode, rien do mieux. Mais boulever-
ser d'un coup et de fond m comble tout notre
système d'Impôts, ce serait de la folie. Sans
avoir une trop haute idée de la sagesse des
politiciens, oii a peine à croire quo la majo-
rité veuille se lancer dans une telle aventure.»
JOURNAUX BLOCARDS
D : \'Humanité :
« Mouiaï Hafld accepte de payer à la France
l'amende qui a été infligée par lo général d'A-
made a la tribu des Chaouias. Il demande le
retrait des troupes françaises et la promesse
de la France de ne pas intervenir entre Abd
el Azla ot lui. Une fois, de plus nos gouver-
nants radicaux-impérialistes sont ainsi mis
au pied On mur pûisqu'ils -ne cessent de pro-
clamer une neutralité fallacieuse dans la lutte
engagée entre les deux sultans ; tout en mani-
festant sans cesse leurs préférences agissan-
tes pour lo sultan do Rabat, il ne leur est plus
possible aujourd'hui de se réfugier dans l'é-
quivoque. Nous nous demandons ce que MM.
Ptchon et Cftemenceau vont répondre à Mouiaï
[C'est bien simple. Es feront la réponse
qu'où leur dictera, ou plutôt qu'on leur im-
posera à Londres.]
L'-liim-ètres, qui éaiirta à bord- diu même
eau le SI Janvier dernier.
\"ta suite de cet accMenjt, te commandant
du boni fit cesser lo feu ct les officiera e-x-a-
nUmèrer-it avec soin les pièces qui -avaient lue
po'wtani qu'on procédait aux constatations-
de«"dégâts causés à la pièce avariée.
Dix canons avaient tiré ; et, sur plusieurs,
les -officiers re-maripièrc-ut un commencement
do décol Riment du tube. Si lo tir avait con-
tinué, il se serait donc produit sûrement do
nouveaux accidents.
Un rédacteur do la Liberté est allé deman-
«ter à la direction do l'artillerie navale la
cause do ces accidents répétés dans l artutene
du Victor-Hugo, qui, succédant a d autres du
môme genre dans .l'escadre do la Méditerra-
née" inquiètent à bon droit le public.
Voici l'explication (jui lui a été donnée :
a L'échi-ternent de ta volée des pièces de
47 miHhnètaes du Victor-Hugo est un fait qui
échaipipe à toutes Ses prévisions ; on ne peut
l'attribuer _uSl un travail des molécules du
métal sous des Influences que noua ignorons.
Il arrive parfois que des obus, reçus on
pamfalt état, sont trouvés fendus dans les ma-
gasins, cinq ou six mois plus tard. Toutes les
recherches auxquelles ou a -procédé, n'ont pu
noua révéler les causes de cette détérioration
du métal. „ *
En ce qui concerne 1 accident d'hier, il
faut l'-attiiibuer à -l'insuffisance de résistance
du tube ; pour leur donner une force de résis-
tée plus grande, les canons sont formés de
plusieurs tubes enchâssés l'un dans l'autre et
maintenus entre eux par des tenons ou des
aidants, suivant Je cas.
Ces adonis sont dos saillies de- métal for-
mant cran ; quelque précaution que l'on-pren-
no dans la construction, aussi bien dans- notre
fonderie de Ruel que dans l'Industrie 'privée,
1! peut .arriver que des tenons ou des adfonts
cèdent sous la poussée du projectile, mais il
m'en peut résulter que des dégâts .matériels,
uns mise hors d'usage momentanée du canon
et jamais d'accident de .personnes. »
LA PERSâGUTiON
Troyes, 15 février.
Lo R. P. Louis Brissom, fondateur et supé-
rieur général d-es OMaits de Saint-François
de Sûtes, wjant do imiourir à l'âge de 91 ans.
Au moment de la dispersion des congréga-
tions, le «rend âge diu R. P. Brissom et l'état
précaire do sa sainte rendirent impossible son-
départ do France ; il se réfugia dans sa mai-
son .paternelle, à Plancy : cette petite maison
fut vendue aux enchères- il y a quinze jours,
la requête du liquidateur, et le religieux est
meut chez des -amis.-
ta grève agricole do 8als09
Perpignan, 15 février.
A Sulcos, la grève des ouvrions agricoles
continue ; une délégation de grévistes est al-
lée trouver le préfet pour lui demander un
arbitrage.
Le préfet a désigné lo préfet de Rivesaltes.
Lee boutiquiers seraient résolus à faire
cause commune avec les grévistes ; on s'at-
tend à la grève générale.
LE « DESARMEMENT »
Les armées européennes
Berlin, 15 février.
Le Militarisehe Vockcnblalt publia aujour-
d'hui un article comparatif sur les armées
européennes en 1S70 et do nos jouis ; il y est
dit, par exemple, qu'en 1873 l'Allemagne
comptais 400,000 .soldats et qu'en 1907 elle en
compta-il 585,U00.
La trlplico peut fournir un effectif de près
de 1,237,000, soldats ; l'alliance îranco-russo
peut en fournir 1,808,000.
Los dépenses militaires ont augmenté de-
puis» 1S70, en France, do 671 .miillioms do .marks
et en AîlemagYio de 910 animons de marks.
Les Bâte Meriatioaates
ins 'des colonnes
France lof, fera
ra plus dans les
le peuple inato-
Mgr Ametle et to loleriiMes
Paris. 15 février.
Mgr Amette, archevêque de Pa/ris, vient de
publier wee ordo-nmamee portant condamna-
tion d» plusieurs ouvrages modernistes ; voici
cette décision :
« Article premier. — Nous déclarons con-
damnée la traduction française du program-
me dss modernistes eit défendons, sous peine
de péché grave, au clergé et aux fidèles de
noirs dioaèso de la lire, de l'acheter, de la
vendre ou de 'a détenir.
» Art. 8. — Nous déclarons condamnés les
ouvrages de M. Alfred Loisy intitulés : Les
Evangiles synoptiques ot Simples réflexions,
etc.; défense est faite au clergé ot aux fidèles
de notre diocèse, sous peine non seulement
d-e péché grave, mais d'excommunication spé-
cialement réservée au Souverain Pontife, de
les Sire, de les détenir, de les imprimer ou
d'en prendre la défense.
» Art. 3 .— Nous rappelons que, conformé-
ment à Particle XXVI de la Constitution Offl-
ciorum, siïPnalé dams l'Encyclique Pascendi.
•ceux qui ont obtenu la faculté de lire et de
retenir tes livres prohibés n'ont qpas (pour cela
te droit de lire et de retenir les livres inter-
dits par rOrdina.ire, à moins que dans l'Induit
apostolique Si faculté ne leur ait été expressé-
ment accordée de lire oit retenir les livres cen-
damutes #nr n'importe quelle autorité ».
Fn communiquant cette ordonnança au
clergé' de Parts, Mgr Amortie écrit :
« Mraiftfeiij- le ouré,
» J'aceempHs l'un des plus rigoureux de-
voir» de ma cbxwrm (pastorale en publiant et
ant .rordonnâmes quo je viens
des écrits ouvertement owo-
nant d© l'Egjese- ot spéciale-
TUO Pascendi.
auvegarder la vérité ne Nous
te devoir die ta charité ; Nous
Arfia.teer les égarés qui osent
» l'autorité instituée par Lui
dans ia voie de la soumis-
vous eomninmn
de :p orteil' comte
sés à fensc'teni
ment à J*n«wcl
» Le souci rte
fera ;pas onWtei
çrlerone Dfon d'é-i
s'insurger contr?
et de îes wner
s ion ci d» «alret ».
Paris, 15 janvier.
L'impôt sur le revenu
M. Aimond et ses amis ee montraient au-
jourd'hui, dans les couloirs do la Chambre,
très (perplexes sur l'interprétation qu'il conve-
nait do donner à la décision du conseil de ca-
bine* en co oui concerne la question du pas-
sage à la discussion des articles du projet sur
l'impôt sur le revenu-
M. Gaillaux, laissé libre de poser ou non la
question do confiance à propos de l'amende-
ment Aimond, qui veut faire passer Partiale 2
avant l'article premier, posera-t-ii en An do
compta ïa question ministérielle ? C'est ce que
personne n osait affirmer dans lo Bloc.
M. Aimond confirmait, cet après-midi, dans
le salon de la Paix, que le président du con-
seil lui avait déclaré quel était son avis, à sa-
voir qu'on ne pouvait faire passer ïa char-rue
avant les bœufs, autrement dit la tabl3 des
matières avant le titre du livre.
On sait quo depuis hier M. Caillaux, qui
avait fait mine tout d'abord do se anontoer in-
transigeant, avait baissé pavillon tout à coup.
Si, déclarait-on, la motion de M. Aimond ne
prend pas le caractère d'une motion antiml
mistériielle, la gouvernement entrera probable^
ment en composition avec la gauche radicale,
mais, éffl en est autrement, M. Clemenceau
n'hésitera pas à déclarer que, du moment que
la politique du gouvernement est mise en
cause, le cabinet ne peut passer sous las four-
ches oandlnes de ceux qui suspectent ses in-
tentions.
A vrai dire, les radicaux, disent-ils, ne
croyaient pas que M. Gaillaux so détermine-
rait à jeter son portefeuille dans la balance ;
tout dépendra d'ailleurs de la tournure que
prendra la discussion générale ; il semble bien
quo le président du conseil est quelque peu
complice de la tactique que préconise la gau
cho radicale.
Le gouvernement so trouve pourtant à, la
merci des événements et la délibération du
conseil de cabinet de ce matin prouve,croït-on,
qu'il no sait encore à quel saint se vouer.
Cette situation, de l'avis de la plupart des
parlementaires, est des plus dangereuses.
L'incertitude qui règne sur l'attitude défini-
tive qu'adoptera le ministère est considérée,
dans les milieux parlementaires, comme de
très mauvais augure pour la suite de la dis-
cussion.
D'ici lundi ou mardi, croit-on, le gouverne
ment ne manquera pas de travailler la ma-
tière parlementaire.
« Les bureaux de tabac, nous disait -un dé-
puté de la droite, ne sont pas faits pour des
chiens. »
L'Interpellation Ceccaldi
M. Ceccaldi, député do l'Aisne, annonçait
cet après-midi, dans les couloirs, qu'il na
ménagerait pas M. Picqu-art au cours du dé-
bat qu'il instituera lundi prochain sur la fixa-
tion de son interpellaTtion relative à lia dis-
grâce de M. Erfoelott, lieutenant de la garde
républicaine.
M. Ceccaldi déclarait qu'il n'hésiterait pas
à rappeler que te commis à la guerre de M.
Clemenceau, lorsqu'il fut envoyé en Tunisie
en plein© crise d© l'affaire Dreyfus, ne crai-
gnit pas de livrer à l'avocat Leblois des dos-
siers secrets du ministère de la guerre en vue
de préparer la révision du procès du reclus
de Cite du Diable.
Des .miilitamts ccmramo l'anarchiste Jamvion
notamment, a-t-il ajouté, ont en mains, je le
sais, des autographes du lieutenant-colonel
Picquart.
Il en résulte que pour uno simple poignée
do main donnée à uni homme dont on no .par-
toge pas les opinions, un officier est frappé
plus sévèrement que ceux qui ont justement,
à mon 'avis d'ailleurs, provoqué les sévérités
du Code de justice militaire.
M. Cecoafldi a, par ailleurs, déclaré qu'il
n'y avait pas, dans cette affaire, une question
politique à vider, mais uno question de mora-
lité qui intéresse tous les .partis de la Cham-
bre.
trou
muni DES AUTOMOBILES EH TEMPS DE GUERRE
Paris, 15 février,
ministère de la guerre, on s'intéresse
jrSëttsement à l'au-tomobiLisme.
concours de camions, véhicules de
mrts automobiles, ont été suivis par des
us de l'état major.
ravitaillement des troupes des dernières
iuvros du Sud-Ouest fût assuré par des
ustriels ; enfin, l'an dernier, le
pris possession de cinq « poids
>nr
a.\:Os -Mie
îtuèro a
Is ». On
ité de 1'
i projet
jrnaée. a
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das véh 'tr;:
grands « vantai
ï, qu'il paraît .T
iqnisition -tes
aies analoguei
r ponr 'es ch<
î:nt : One to
des a.ulomoi'
1 c? ressources,
leur (ic
priéteiras et fermiers des biens d'Eglise.
Après avoir dépouillé le premier, il réluîe do
raconnatre les dettes contractées envers le se-
cond, et quand celui-ci proteste, il le fait met;
ire en prison.
C'est ce qu'on appelle la justice républi-
caine !
Ajoutons que le régisseur de M. Bary.
M. Pierre Thibaud, qui avait été lui aussi ar-
rêté, a été mis en liberté en même temps que
son maître.
i-B«_E"î>-- dP—- il—J" 1
CARNET NÉCROLOGIQUE
Nous avons ta profond ohaprin d'annoncer
la mort d'une femmo éminçât© par .l'intelli-
gence, par la feameto de son âme et laor la
bonté. Mme Duprat do MézaMfies, n-éo de Se-
vin, s'est éteinte vendredi soir, à Agen, chez
Mlles do Sevin. ses sœurs. La brève dépêcha
Cfui nous annonce sa fin subite ne nous dit pas
si Mme de Mézaiiles a eu la consolation de
dire un suprême adieu à ses enfante et à ses
petits-enfante. Elle s'était rendue â Agen pour
prendre Ses cousuM-atiens 'et recevoir les soins
nécessités par l'ébranlement de sa sanié. C'est
là cjue la mort est veaue la frapper avant
l'heure. Mme do Mézaiiles était à l'âge où il
est encore permis de compter sur do longue»
années de force et d'activité-
Depuis la mort d© son -mari, survenue il y
a six ans. Mme de Mézaiiles portait au cœur
une blessure qui me devait jamais se former'
A nantir de cet instant, un voile d'inguérissa-
ble tristesse s'était étendu sui - cotte physiomo»
mie, toujours attachante et vive, mais où la
douleur avait creusé profondément son em-
preinte. Dams le château de la Hitte, près du
Néra.c, où s'écoula sa vie patriarcale, elle con-
tinuait d'être l'ame de céunions embolies par
le charme do son esprit si largement ouvert
-aux choses do la littérature et de l'art où elte-
mémo avait escellé. Toutefois, une note de
granité mélancolique se mêlait à la grâce sim-
ple et familière do son accueil. On devinait
qucC'.e .peine Intime pleurait sous ce sou-
rire d'aïeule. Et celui qui a ramer regret d'é-
criée ces lianes otpres avoir été toute sa vie
l'hôte et l'ami do sa maison, ne pouvait piû*
se défendre, on l'abondant, o une profonde
émotion.
La disparition de Mme do Mézaiiles fera
couler dans le largo cercle d'amitiés dont
celle femme d'élite fut te centre, des larmes
sincères. Elle a été entourée d'affections vi-
ves et fidèles. Son souvenir, comme celui du
ohainia.n.t et • parfait gentilhomme dont ose.
pointa si dignement le nom, ne périra pas- on
tes associera l'un ot l'anlire dams cm commun
et persistant -regret q-uc (partagera la .pop.un.a-
Bu
fin ffll
u. Obi m
A LA FRONTIÈRE ALGSnO-MAROOAINE
Paris, 15 février.
On communique la note officieuse suivante :
« le calme étant complètement rétabli à la
frontière .algérienne, le général Lyaulcy va
quitter son poste pour venir à Paris, au com-
mencement du mois prochain, afin de s'en-
tretenir avec te gouvernement d© différentes
questions reiatiw
lice à la frontiôr
l'organisation de la po-
L'ASSISSIS.TMI KOI Ciffi
Réiiiiïon des mlnîsircs
Lisbonne, 15 février,
sont réunis ce matin pour
Boue la proskleiuioe du roi
pour s'occuper de» affaires oouran-
lea ministres s
'Wremicro fois
Manuel
tes.
On constaté une amélioration constant© do
létat, du roi, .toujours un pou pâle mais re-
mis de la forte émotion ; il peut so tenir déjà
quelque temps debout ; il reçoit les députa-
tlons babillé en redingote ; il a pour tous des
{note qui imontrcint -son courage et sa clair-
voyance.
it fl'Assassinat k M 5e Perse
. Paris, 15 février.
Dos dépêches de Berlin et do Vienne relatant
le bruit

Dimanche S''» Kôvr er i 08
foosens f/54
Monogratirhies erSiMOtivea
lM FIGUIER
fm pds9é\ -écrit quelques rnono-
d'jirfMres ÉPùiti'ftB. L'on, ira tle-
r>couimoric-er en portant des di-
^"«j't(knieTi1.s d'arbres rustiques. Noire
Jhnat nuus permet ia culture des îrwticrp
J'iavu'is
ÎMtptoies
mule
;po
leurs
a teurd seules ressources tondis^
au'en remontant vers le Nord U faut Us
prioftar, Us abriter, les pincer, les ebour-
'ta ,roomrvr;:oo par une rectification. L'on
_ *fl awo te figuier appartient au cllmnt do
Lpvil? £? «t une erreur. H s'étend bien
Y (TelA o' supporte dos gelées bien plus
{ e réirbre figuier de ïtascoff, en lira-
»*»j)c .-«t, un des plus stands figuiers de
•Stfo.M pas qu'aucun olivier arrive
;,r.u tons ces régions. Dans tout le Sud-
• 1 l'on peut avoir dos figues, surtout
.'-'ri'vn endroit abrité.
11 [j, acis «ire toutefois qu'entre les diver-
e&pèoes de figuiers, il y a de difîéren-
gotables. Ce que l'on nomme figuier
, jjvagc, co ! t. la petite figue grise, peu su-
supporta merveilleusement le froid et
' {, a des hivers trop rudes, uno série de
,p,:i«tenS parlant du tronc et au bout de
*>i« ans' portent dos fruits.
fâÛé diverses qualités sont délicates,
romane tons les fruits domestiqués. Un peu
d'histoire ot de botanique d'abord. Lo genre
FtgUïèir, compris dans la famille des Mo-
f/fV, a plus do cinquante espèces, la plu
'fi exotiques, sur lesquelles je ne dirai
j qualques mots. Lo figuier qui nous inté-
léê-.
à »s
,vs.
fi
et®
te P'IU:
L
avec de la cire ou uno sub.ita.nca gomniense.
En mars-avril, pas tké&im d» bulle, mai» Si
vous décapite/., boucher, toujours la.section
supérieure. I/o conte cl de l'air et do la
morille est «ouvent funeste.
L'on .m'a demandé à quoi servait le bois
de figuior. Il arrive, Ch effet, que de vieux
figuiers, après un refouikimeut, de sève, doi-
vent ("•( '-,' Setès au pied pour émettre des re-
jetons sur lesquels on choisit les porte-
fruits, Le bois de figuier n'a d'usage- actuel-
que chez -tas arwurmrs serruriers en fin.
Ouoique très dur, i! n'emboit très vite d'un
liquide huileux. On y jerita alors dessus de
la poudre d'émeri et l'en en fait un polis-
soir. H n'en était pas de môme chez les an-
cien s On sculptait d'abord certaines idotea
gi-oasièreis destinées au plein air. Un/; cc i d'exagération ; toutefois, là où
itaegèJo jamais, las feuilles succèdent aux
Iroœ très rapidement, et les doux pro-duc-
fiess bien ronmieis des figues fleurs et des
flfoos d'auteninr so prolongent beaucoup.
Ilfeut, pour cela, que le figuier .soit dans
lieu tués chaud, mais irrigué, genre ca-
; sis. Nous ne pouvons songer à cela en
i Fjaaoo ; tautofois, dans la Provence, et
I près île.; grandes villes, en graduant les
l 'œijtoas do figuiers hâtifs et tardifs, et la
II Pl'eàwAion ils figues fleur et des figues
M*flmrie, on -peut avoir des fruits frais du
r
do juin jusqu'au mois de novembre,
' ^a-dire pendant isix mois environ. Quant
|,'-Ç %ues sèches, nous nous occuperons
ï/ â * comme revc-qiu industriel, et peut-
W *eus appnendrai-je là d'étranges cho-
]feimo la plupart dos arbustes cultivés,
fhgmrir sr.iné dans do mauvais terrains
!p un eliniat peu favorable, revient à l'é
grctapio sauvage ct donne des fruits peu
ffeurcux. Jo me pe.r,etl.na,i de citer un
|» à ce sujet. Un jour que ta poursuite de
«tercanx m'avait entraîné dans les ravins
gpant les falaises dos gorges du Tarn,
s la Lozère, jo vis des oiseaux montant
fosoendant d'un gros massif vert. Arrrivé
parante pais, j'en abattis un. Uno nuée
ola. Allant ramasser (non sans peine)
Tîk-time, je trouvai une corneille ù bec
m (crave). Ces corneilles étaient en
de piquer dos figues médiocrement
les, dont les arbres poussaient çà et là
ipK) (ions des crevasses de rocher. Ces
ûuvages étaient plus que médiocres
fjétaiH là, à sept ou huit cents mèlires
Pituite ct le plateau me dominant à
Ce causse de Sauvetcnre est célèhn.
s ra itounmen-t-es de neige pendant l'hi-
rùs du lavabo,
11 a dit a Valssior de placer lo Congo.
Marquise de U... au savonnier Victor Vcissicr.
ÎOUE
DIAMANTS !
Créer des diamants MBt tenter l'alchimiste,
M«« (lents ont un Arl.il plus (tttMUe H piiis lx-ati.
Mon secret 1 me (Usait uno-ohnrmanto artiste :
l.a PAI.0 l>entrtlloe i,ui savon Mikado I
l'.ï.lirio.ant : t'ûllx Kydoii.x. lin vento partout.
La constipation la plus opiniâtre cl les
maux d'estomac seront toujours guéris
grâce au* Pilules Suisses, remède souve-
rain par excellence.
sent.
M. Boni de. Caslellanc a été condamné à
cent francs d'amende pour coups et blessu-
res à son cousin, le prince de Sagan.
Le lieutenant C..., officier payeur du 89'
d'infanterie, a disparu ; une somme de
près de quinze mille francs manque dans
sa caisse.
Le fiautlettr Tcissicr a été condamné par
la Cour d'assises du Gard à quatre ans de
prison ct cent francs d'amende, ainsi qu'à
mille francs de dommages-intérêts; il s'est
pourvu en cassation contre cet arrêt.
Une grève agricole a éclaté à Sulces (Py-
rénées-Orientales).
Albinct, le principal auteur du vol à
main armée du train d'Etampes, a été ar-
rêté à Bordeaux ; il nie. son identité et dé-
clare se nommer Louis Lcraij.
Une dépêche datée de Tanger 6 dit que
l'engagement, du S février a été très grave,
et que nous avons eu douze morts et qua-
rante-quatre blessés ; c'est la méhalla de
Moulai Hafid qui a été engagée ct qui a
subi i c trés grosses pertes '; des fractions
importantes des Ouled-Said ont demandé
l'aman ; contrairement à ce qu'ont annon-
cé certaines dépêches, Azemmour .est tou-
jours aux mains des partisans de Moulai
Hafid ; ce dernier a envoyé au général d'A-
made un émissaire pour lui proposer de
payer aux Français l'amende infligée aux
Chaouias, à condition que les troupes fran-
çaises soient retirées et que la France n'in-
tervienne pas entre Abd cl Aziz ct lui.
D'après une dépêche nvulaise, le magh-
zen nie avoir demandé d l'Allemagne d'in-
tervenir au Maroc.
!•« presse espagnole s'est livrée d de
nombreux commentaires à propos d'une de-
mande au'cllc dit avoir été faite par la
Eranre t) l'Espagne en vu d'augmenter ses
élément* de combat au Maroc ; rntot gu il
en soit on a signalé, ù la fin de la semaine,
plusieurs envois de troupes espagnoles sur
la côte 'méditerranéenne du Maroc ; ces
troupes ont ovvupé Mar-Chtca.
Interviewé pmdanl son séjour â Bor-
deaux l'anvivn prvmivr ministvv dn Portu-
gal U Friinvo. a déclaré a un journaliste
OU'îl ne demandait désormais qu'à être Mji
blié \, l'raneo a quitté Bordeaux lundi
et s,:A''du » Cènes par Toulouse et Mar-
seille.
Le ronronnement du roi Manuel 11 aura
Heu [e jour de l'ouverture du Parlement
portugais ; sur l'initiative du rot, le Con-
VIEUX TOULOUSE
LA RUE DE LA POMME (SUITE)
Les maisons de la rue de la Pomme
entre la rue du Musée, autrefois partie de
la rue Payras et la rue du Fourbastard
dépendaient du capitoulat de la Pierre.
Le sceau du capitoulat de la Pierre re
présentait l'un ou l'autre des deux pa
trons de l'église du prieuré de Saint-Pierre
et Saint-Géraud d'Aurillac, dont on voit
les débris sur la place Esquirol, autrefois
place de la Pierre, tantôt Saint-Pierre te
nant la clef d'une main et s'appuyant de
l'autre sur un écu parti.tantôt l'abbé Saint
Géraud portant la crosse de la main droite
et sur lo poing de l'autre un épervier en
signe de son origine nobiliaire.
Le sceau du capitoulat de Saint-Etienne
représentait le premier martyr en dalma-
tique, entouré des pavés instruments de
son supplice.
La maison d'angle et la suivante étaient
occupées par des artisans. A la troisième
habita un membre de la famille de
Flottes, auquel succéda, en 1770, l'officier
de cavalerie Alpignan de Pujol. A cette me
me époque, vivait à côté de lui, noble An-
toine Bruno Bernard de Guibert, co-sei-
gneur de Quint et de Flourens.
Mais la grande maison, aujourd'hui n° 5
mérite plus d'attention.
On voit encore dans la cour la riche or-
donnance d'une porte avec colonnes dori-
ques et composites superposées et un bla-
son aujourd'hui martelé dans une couron-
ne de fleurs, surmontée d'une fenêtre à
fronton courbe épaulée par des consoles
feuillues, puis d'autres fenêtres aux deux
étages de colonnettes et de pilastres, analo-
gues à celles de la cour de l'hôtel de pierre,
que nous savons aujourd'hui avoir été
dressées par Nicolas Bachelier et qui fu-
rent reproduites dans un grand nombre de
demeures toulousaines. Dos masques ct des
têtes de bélier s'encadrent au-dessus de la
corniche, entre dos imitations do cuirs re-
troussés, et d'autres ainsi que des ramures
au-dessous de l'accoudoir, entre les con-
soles creusées de rainures qui les allègent.
Une corniche supportée par des modillons
règne au haut du mur.
Le conseiller au Parlement Simon Buot
construisit cet élégant ensemble vers 1560.
Les protestants attaquèrent violemment
son hôtel le 14 mai 1501, ct quelques parties
de l'ornementation paraissent postérieures
à cet assaut. Il n'en demeure nas moins un
des meilleurs morceaux de la" Renaissance
toulousaine.
Uno robuste cheminée de style Henri IV
conservée au rez-de-chaussée "a été coupée
en deux par un plancher.
L'hôtel a subi de nombreuses reprises et
une complète reconstruction sur la rue. Il
appartint, nu dix-septième siècle, à Gabriel
de Lagorréo, procureur du roi au bureau
des finances de Toulouse, puis au conseil-
ler au Parlement Timothéo Bonnemain ;
enfin, Bernard de Guibert l'acheta quel-
ques années avant la Révolution.
Des artisans occupèrent deux petites mai-
sons suivantes.
Dons la ruo du Fourbastard, fort écour-
tée par la brillante artère Alsace-Lorraine,
a subsisté, au n° 19, un de ces monogram-
mes du Christ accompagné de l'A. M., qui
tarent multipliés à Toulouse ù l'époque de
ferveur religieuse, de réformes et de fonda-
tions pieuses nui suivit les luttes du pro-
testantisme. Il s'encadre aussi dans des
enroulements de cuirs.
I,a. netite innison d'angle entre ln. ruo du
Eourbastnrd ot ta vue de la Pomme chan-
gea huit fois de propriétaire de 1095 à la
Révolution.
Des gens de loi, ntlirés par lo voisinage
du sénéchal, occupaient les maisons sui-
vantes ; avocats, comme Pierro Azéma,
Guillaume Faine, Jean Dirai, Pierre du
Barry j procureurs, comme Guillaume-Jo-
seph' tannons, Kspigat, ot huissiers, com-
me Antoine Martin, greffiers comme Fran-
çois Calmels, notaires comme Bernard Du-
maison d'angle sur la rue de la Bo-
nite fut achetée, lo 10 février 1-89, par le
peintre Jean Martres, qui .justiimii encore
l îa veille do la Révolution lo vieux nom
do la rue des Imaginaires.
Mais une maison voisine, le n» 23, qui
montre encore sa modeste façade à deux
fenêtres, eut une singulière destinée. Elle
f,.t achetée, le 16 octobre l, .T., ù Jean de
Foucoud, écuyer, seigneur de Saint-Mar-
tin, par haute et "'lissante demoiselle
Françoise-Claire du Rarry. C'était la sœut
de l'audacieux intrigant jeun du Barry et
de Guillaume, qui fut son Instrument de*
Cile et résigné. On l'appelait Chon dans
l'intimité familiale ot ou appelait Biu-olrt
a sceur Marthe. Kil.-s s'étaient cmpresaéM
de quitter le manoir délabré de l.évignaÇ
pour jouir de la fortune inespéré:- si eutHO*
g Binent survonuo a la famille et avaient
habité le château plus joyeux de Louvc-
oiennes. Après la débandade nui suivit tout
coup la mort du roi, Bitschi vint se réfu-
gier à Toulouse, tandis que Chon, s'obsli-
nant à son rôle do matrone, suivait sa
belle-sœur à l'abbaye de Pont-aux-l)a:nes,
où une lettre do cachet reléguait )«, fauu ita
déchue, quo Guillaume so dérobait et que
le comte Jean fuyait à Genève.
Les tonneliers sont aux abois, disait te
marquis de- flièvro : tous le» barrils fuiesit.
Mois Chon ne tarda, pas à venir rejoin-
dre fiitsehi et c'e.-t. alors que fut achetée,
la maison à laquelle elles joignirent, en
février 1788, la maison voisine, acquise da
1 rançois Calmels.
Dos éprouves vins dures survinrent bien-
tôt. Le 10 octobre 1793, tes deux scenra,
liiles d'«n naturel immoral et regrctè'ojrt
fort l'ancien régime », dit le registre d'é-
crou, furent emprisonnées à l'ancien cou-
vent des chanoinesses de Suint-S-min.
Quand elles purent en sortir, rjruelquea
mois après, leur hôtel de la rue de la Poni-
nio servait do logement aux commissaires
des guerres ct il fallut so résigner ù ren-
trer dans les quatre murs vide'.-, dit vb-ux
manoir de Lévignae, où les lits eux-mêmes
valent été vendus.
La potite rue de la Barute. un mot (ta
jadis qui signifie blutoir, ainsi ajwelôe dé-
jà au dixiseptièma siècle, était iioiiumtaau-
pauavant ruo du Puils-V-rrdot, dont 'la
rue voisine du Puits-Vert conserve le sou-
venir. Ce puits, appelé aussi Puits de la
Cadè.no, était fixé à l'angle de lu lue ot
de la -place Saint-Pantaléon. C'est centre
la margelle do ce puits que, lo 21 février
1589, se brisa le carrosse de Durant i, qui
s'efforçait de regagner sa maison en cs-
aynnt d'échapper aux fureurs des affiliés
de. la Ligua. Us l'avaient déjà attaqué de-
vant l'église de Nazareth lorsqu'il venait
Ao quitter le Parlement, qu'ils assiégeairub
Le président ne put atteindre sa demeure,
cependant bien proche. Il so réfugia u
l'Hôtel do Ville, où les Capitouls l'accueil-
lirent îroidorntnt. Après trois jours ils lui
conseillèrent do se retirer au château de
Ba-lma, qui appartenait à l'archevêque ;
mais il no voulut pas paraître fuir et quit-
tai' le iserrvice du roi en lâche déserteur. II
so rendit au couvent des Jacobins où
quinze cents ligueurs vinrent l'attaquer
encore et commencèrent par mettra lo feu ù
la porte do la rue Pargaminières. Un des»
commandants des énieutiers entra dans sa.
chambre la pique à la main, lui disant
que le peuple voulait lui parler. Le noble
président se mit en prière, adressa ses
adieux à sa femme et so présenta fière-
ment devant les séditieux, que sa ferme
c utitudo ot ses courageuses paroles arrê-
tèrent un moment. Mais l'un d'eux tira sur
lui un coup d'arquebuse dont il mourut.
Les forcenés traîneront son corps dans les
principales rues ct le clouèrent ensuite,
avec un portrait du roi, sur la grille qui en-
tourait l'échaufaud de la place Saint-Geor-
ges.
Ce drame se passait à Toulouse, deux
mois après l'assassinat du duc de Guise ù
Riais.
Dos marchands ct des gens de loi,
parmi lesquels Joan Pratviel, receveur des
épicos de messieurs du Parlement, habi-
taient les maisons entre les rues de la Ba-
rute et Saint-Pantaléon. La dernière à
l'angle de cette rue fut occupée, en 1778,
par Laurent, directeur de l'Ecole royale
militaire, qui avait été établie en 1G16 à
côté ds l'Esplanade, aujourd'hui le Jardin
Royal, pour apprendre aux jeunes gen-
tilshom.mos à monter à cheval et à faire
des armes. Ses prédécesseurs avaient tou-
tefois logé à l'Ecole.
C'est vis-à-vis ces maisons quo s'ou-
vrit, au commencement du dix-septième
siècle le logis de La Pomme, qui donna'
son nom à l'antique rue des Imaginaires.
On lo voyait encore, il y a une cinquan-
taine d'années, à la même .place, oii il
S'appelait l'hôtoi Portos.
Quelqueis petites maisons, reconstruites
ct entièrement transformées aujourd'hui
avec leurs luxueux magasins, se pressaient
sur la partie de la rue qui prenait le nom
de la rua de l'Ecu, entre le couvent des rc-
ligicusias de Saint-Pantaléon ct la collège
de Saint-Martial.
Jean de Comminges. premier archevêque
do Toulouse, plus tard cardinal ct évêque;
de Porto, ordonna, par .son testament, ap-
prouvé par une bulle de Clément VI en da-
te du 2 février 1350, la fondation à Tou-
louse d'un monastère de chanoinesses ré-
gulières de l'ordre de saint Augustin. Elles
doraient être au nombre de deux conte, di-
visées en quatre chœurs pour chanter con-
timMÂlement, do jour et de nuit, l'office dic
vin. Le monastère fut placé sous l'in-
vocation des Onze mille Vierges ; mais,
comme i! avait reçu de Jean de Comminges
des reliques précieuse...; et outre nuiras une
coupe d'un métal précieux, ouvrée, disait-
on, par saint Pantaléon, te nom du suint
martyr de Niccmiédte, qui était, très sou-
vent imploré par les .malades, so substitue,
bientôt à celui dos Vte-rgos compagnes de
sainte Ursule.
Los chanoinesses s'établirent dans l'an-
gle entre la ruo des Pôlegantières étroites,
c'est-à-dire dos peHetiers qui travaillai -nt
le3 peaux d'agneau ou de chevreau, au-
jourd'hui rue Baour-Lomiian, et celle qui
prit, bientôt le nom de leur monastère,
mais que l'on appelait auparavant lo coin
des Tinuyres. Leur église fut consta minent
très fréquentée par la population toulou-
saine, qui admirait leurs belles cérémonies
et recouraient, à leurs prières.Eglise et mo-
nastère furent vendus en 1792, après quo
les .religieuses en curent été -expulsées. Il
n'en reste .rien, mais on voyait encore, il
y a quelques années, dans la cour du n° 3 %
tes petites fenêtres des cellules s'ouvrant
sur un mur, d'ailleurs reconatiruit depuis
le moyen-âge.
Lo P-apo Innocent VI, se souvenant, de
ses études à Toulouse, où il avait pris ses
grades dans l'Université quand il s'appe-
lait Etienne Aube**, fonda, on 1359, le col-
lège do Saint-Martial, pour Je logement ot
l'entretien de vingt pauvres écoliers clercs,
dont six devaient être du diocèse, -de Limo-
ges. Le collège fut construit à l'angle entre
la rue de l'Ecu et la place do l'Hôtel-de-Vil-
le. Il comprit 930 cannas carrées. L'église
s'ouvrait sur la rue de l'Ecu. Au milieu da
la cour entourée do terrasses, se dressais
un ormeau à l'ombre duquel les mainte»
nuinrs du Gai-Savoir attendaient, le 3 tmai,
las Capitouls pour étro introduite par eux
fi la maison do 1a ville.
De collège Sftlttt-Maj-tial est aujourd'hui
rhùl.U. du Midi.
Plusieurs Toulousains ignorent peut-
être qu'ils peuvent voir dans leur ville,,
comme ù Rome, le blason papal timbré da
lu tiare ct des clefs. Celui d'Innocent VI,
lion passant avec une bonde ot un chef è>'
trois coquilles, est fixé outre las archivol-
tes d'une' ponte gothique dans une cour a)
droite do l'entrée de l'hôtel.
On retrouve les mômes ormes sur une
clef de voûte du donjon de Bassoues, dama
lo haut Armagnac, construit pur Arnaud
Aubert, neveu d'Innocent VI, archevêque
d'Auch de janvier 1335 au 11 juin 1371,
jour de sa mort.
J'ai voulu revoir le blason pontifiai
avant d'écrire ces ligues, mais je n'ai pu 1«
retrouver dans l'enchevêtrement do peti-
tes constructions -récentes. Peut-être faut-il
entrer pur le café voisin de l'hôtel.
i,.- blason est gravé dans le Bulletin délai
Société- archéologique, année 1H94, p. OJ.
J.-J. de L,
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

I i(
I i
I
•
>
9
1
i
Dimanche 16 Février 1008
CHRONIQUE ÉLECTORALE
3us avons expliqué dans un récent au-
lite des aiseistés, des
pauvres gens con-
smg
m
ont
Oiero, que defaLeali'
fonctionnaires et >
Ira lots de voter sous le bâton de l'Adininis-
traticm, M. Gheusi n'a pas obtenu plus de
deux milde neuf cents suffrages inclépen-
damts.
Par contre, les 7.788 voix de M. Latapie
proviennent d'électeurs consciente, rebelles
à la corruption, aux miemace>s, à la pression
Sffieiolle ; c'est dà- une troupe inébranlable
qui se retrouvera, dimanche prochain, non
seulement au grand compile!, mais caioore
ament renforcée.
iGcacoitea de tous les électeurs qui
testé des sympathies personnelles
à MM. Dardenne et Gouzy, mais qui ne se
rallieront jamais à M. Gheusi par la bonne
raison que s'ils n'ont pais voulu de lui (pu
premier tour, ce n'eist pas pour l'accepter
au second. En votant pour MM. Dardenne
et Gouzy, ils se prononçaient contre l'in-
tervention administrative, et ils se pronon-
ceront de nouveau, le 23 février, contre
cette scandaleuse ingérence, en votant pour
M. Latapie.
Mais si le nombre des électeurs de ce
dernier doit considérablement s'augmen-
ter, il n'en sera pas de même des électeurs
de M. Gheusi.
En effet, on a mis à profit la semaine qui
vient de s'écouler pour vérifier les condi-
tions dans lesquelles s'est opéré le scrutin
du 9, et l'on s'est aperçu que, pour n'en pas
perdre d'habitude, des abus criants ont été
commis au bénéfice du candidat de l'admi-
nistration.
C'est ainsi qu'à Risumes dix électeurs ont
été indûment inscrits sur la liste électo-
rale, laqueîle ne se trouve plus conforme à
>a liste déposée à la préfecture.
te.rcalatio.ns irrégulières ont été
Procès-verbal de constat a été
lï ministère d'huissier, et M. Mulé,
e Rie urnes, l'un des principaux
. Air de la Gutrlande (J.-
Ailio vinot ; 6. Noél en
ns oay any tier-
1rs rien, la représentation du Bossu,
grand drame populaire en. 5 actes et. 10 tableaux.
Tous Ses artistes aimés du publie donneront à ce
drame une interprétation de premier ordre.
Il y aura foule ce soir au théâtro Saint-Cyprien
et la direction a pris ses mesures .pour que chacrae
spectateuo" trouir© sa rlace.
Le bureau do location est ouvert de 9 à 11 heures,
et de 3 à 4 heures.
Iil est prudent de retenir ses pjac#3, et pour éviter
reneormbrem.ent, les ipiaces en location .rentreront
un quart-d 'heure avant l'ouverture du bureau. Vu
1'im.portance do l'ouvrage on commencera à s heu-
res êt demie très précises.
DE AURHGES DU 13 FÉVEIER
ouller, .ma des TeintarJen, S*, et
petiôro, jtso Pocîi-David.
istaur mécanicien, rue Salnt-Cler-
jei'bcy, ménagère, rue Saint-Oer-
, clief de section h la Compagnie
dan {Seine- et-Oise), et Alice Du-
iton à Montastruc lla-CoiiiseU'lère.
(Aude),
12,
il'vull -
à Ville.tranoho.
> Strasbourg, 23 et
Albertinc
s Iîachc-
11er, 4,
Saint-Si
Aef5el»z votre Iftsrls eu TEMPLE MODERN3
fful ne vend que du neuî et ne fait pas la loc*>
«on.
18, rue OôHferî-RooîîsrûR'J, théStr* ds î'Ab
cazàr.
e mm
MURET. -— Tribunal correctionnel. —
H dience du 15 février. — Vol : trois jeu
gens 'd'environ 20. ans, V..., M... et R...,
co.miparu pour vol d'une chaudière en ci
le tour
11.
A midi et demi, au sortir de Vét
de ville traditionnel an musique i
vif succès.
les vêpres ont été brillamment
. les deux orphéons réunis. Puis
îr la place le grand conoetrt an-
, « La Fleuridela'Uarguillère » dc-
• les chœurs du; programme. Mais
a ni là, les deux orphéons ont na-
Craternisé sous ja direction de -M.
A 2
îariti
a eu 110
nonce. S
•vait exéi
la char a
InreUem
l'abb
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la immense
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toute
n'ont
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réo de
.1:
i ti.i Î ;-c ;i i c 111. l'Àériilés dcvîint une
qui n'a pas ménagé -ses cha-
(liSisements. Notons en passant
3 sommes heureux d'offrir
ms aux organisateurs de
vaillants jeunes gens qui
CU!-))!
! I 1* :ces
p;
mec- une junii)
'pection dans
» Les lnsp«
'reiment mr !
l'aptitiude imt
» Los ,iinsp<
donnés p;ir 1
en pré&enoe
rtante circulaire relalivÂ"'',
a cavalerie.
l
lions «wrtoront font.particmi»
nstwiction «k« otlicier.s cl u
.œuvnere des troupes.
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leurs constateront les résulté
s inatructioinK dan,; les ^jJM
it que les offlCLCfs ont 6té
ei situations- telles qu'une Utl -^
eut en rencontrer a la euerra
,, soit dans ses «oij'hinaisoij
•fers qui
qu e <
=,tnl
)rale qui i>
'de son d i
au ÎK idice de M. Looroix, de Màzèr©!
blic,
en puisse faire.
RAIKT-C!RCI!S.
dimanclie, doit ©Z longue
t accident
Concerts du dimanche 10. fêvric
demie à 3 heures et demie :
mille
23.
— Toutes les communication
adressées chez M. Mâtbœuf
doi-
pré-
11ÉGIMENTS D'INFANTERIE. — GRAND-ROND
ï-Marohe (Mignon) ; 2. La Dot mal jy
IVJ (I.acome) -, 3. Chants d'Ivresse (i
)naiso 11* '1 (Cliopin) ; 5. Fantaisie s
Dubois) ; 0. La Tzigane (Ganae).
Chanteurs de Saint-Gervais
C'est, à la. sa-Ho du Jardin-Royal qu'aura lie
.i solo du quatuor vocal de la Scliola
de. Paris.
Programme :
1. Deux moU'I.s du XVI" siècle (à. \ voix a captlla)
a) O i'o.5 Omnes ('r, L. da. Tittoi'ia) ; 1)) lloilie ( liris-
tui luitu* est ((i. M. Nanlni), pav ire Chanteurs do
Salnt-Gervais ; s, Air de Juicu Macchabée (n. Uiçn-
del), par Mil,-, Aille Vlhlot ; 3. Trois cli.'inwuis fvan-
calses un XVP snvi'o (a / voix A eajxAia), a) Ce movi
de. mat (ci. ,Tamu'o.ulii) ; h). Puisant, ce brou mois
(G. Coatetoyi) ; c). Quand mon mari vient dé ilehnri
(KOlantl de Lassus), JMI- ]e« Ghaulcurs do Saint lin
vais ; A. Oonx M&UnwVoi r"'W>i'lonncM a) MMnin
talve vlrao ; h), Tiotie a aatnte Ctt ilc, piu' les Ohaii.
TAT-CIVIL OE
Kl on 14 ffiVRIEB
iiuarlier
c do la I
1. route c
LOUSE
Saint-Simon.
ri.es ipour .p
ter — ne fi loin
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délica le -
Chorale Ap-
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il ion, l'ora dont
ivnl et
lui-niè-
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CflHORS.
Depuis tplu,:
raillons et.
100 hoinunc:
duits.
utoritt
Acoic
3-Nes
Anglevîrro si Etais-Unis
Londres, 1G février m
Les journaux publient la note suivante :
« Des négociations pour la conclusion d'u&'l
traité d'arbitrage .entre la Grande-Bretagne Mqaa
teinips et se poursuiA 1 ent d'une manier,' sildr,
faisante.
» Une nouvedle impulsion a été donnée i
cette affaire à la Conférence de La HayaÊË
» On espère que les négociations en cours t}
Washington auront (pour résultat la. concM
sion d'un accord sur des bases analogues à'
celles de l'accord intervenu entre les" Etat*
Unis et la Franco^
» Les négociations embrassent certain»
questions actuettlement en litige entre les deux
ipays ; l'ambassadeur d'Angleterre à Wasliing-",
ton les discutera sans nul doute lors de sa
prochaine visite au Canada et l'on espère que
le traité sera conclu avant longtemps. »
La flotte allemande en Espagne
Les journaux public
annonçant que l'escad
des croiseurs Oyrock,
Dantzig, Kœnisbcrg
Stotlin, «st arrivée 'à 11
On sait, que, d'après \
jounnaux se sont fait _
flotte aWiennande me serait 31 as sans relations
avec les évtnl! ta
l'aordinai-
itylo mer-
1 joutait la
nie.
77 an.«,
onsccHs. Cette heu
à M. l'abbé ("nstel de chanter,
• operbe, la .grave et austère
se 'ah. par la Jeunesso à la ,)ia-
toanilné en invitant tous le.fi
pays que la i-' a. fait si beau... InuAile
Iscoun a produit une
do .dire que 00
vive imipres&ion.
Pendant la messe n eu .Vwm Ja-distribution
ûeeipainî bénlta pea \m }eun«£ gens.
venu mei. i
Après 11 m
9 heures, il
compagnie,
ipour se rer
lion sanitai
.remédier.
J^e gôncrr
rée de jeud
qil<
m formée
fe garni-
données.
a. su lia-
pour y
qui
Nous croyons savoir qu'il a été enchanté
de son inspection à l'hospice et au séminaire
où sont Installés les soldats malades. M. lé
général Strauss a adressé de vils Cloues aux
môdooins, IrUlrmlera et «personnel adminia-
tivuit.
Nous cispéroiis que, grâce .aux «o/ns immé-
diats que l'on donne aux soldais oui M pfé
sentÂni à là visite médicale, l'épidtmic .sera
bientôt enrayée.
[D, RASPAUD en'
1 part de la P«*i
er en la personne
Monsieur Marius DESFAX
leur
cousi:
et vo
ohsèq
févrie
Saint
Le
ru
beau-frèi oncle, nrand-pj rie
Malab
inhum.
(Saiui
do la maison
loir assi.bi.i-'
s le dimanchef
sur la paroif]
mortua'B
„(e n* ..
Il no .sera ipas (
liait, lo présent av
On ne reçoit pas.
Le chanoine MAISONNEUVE et les fa' n ^I ie
MAISOIWI-.GVK, FLAND1N et ARTAUD 0»»£
chagrin d-n la ire part à leur-, amis et c' 1J
t-ane.cri de la perle doiilniiiviue qu'ils vie»»* ,
n éprouver en la personne do
Madame veuve MAISONNEUVE
1
Héo FLANDIM -,
pieus'ement emtormin

.,. . — 1— f •
*2>
Dimanche t>> février 4938
mu n n m T"- """"" '~~-'' l 'T: l '' ,Lm ""JT^ """ ' L '' TO '" MMBAIA ^' IR: '- ; ' - •^'-'«'"^'"-T^^
-î-î^m.-^îrïi^-"-" ' ^T'f^ti
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crédit I-«B*«e».
Crédit LycJMia»
«antjue do Paris
Comptoir d'Escompte <
Soclèfu gan4»ale
Banque lBan«e-espas»ole
Banane Ottoinaae
Midi
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Paris-Lyoa-Uôdsterranée
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Coaipanme Parisienne du Gaz..,.
Messasa»les maritimes t
Compagnie traBsatlantique
Lots Confie »**».
OBLIGATIONS
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— 1871
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— 1898
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— 19-04
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ÏÎM11 3 % aaeiemies ......
Orléans 3 % ancienne? ,.,
Lyon 3 % telon anciennes.»»..,
Nord 3 % aneieKnes
Ouest 3 % anciennes
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Est-Algérien
Ouest-Alg-êriaa
Bûne-Guelma
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Portugais
'Autrichiens 3 % t" hypothèque.
toicbardes ancieancs
Suez
Panama lots «88
Panama lots libérés
Ottomanes 4 % eonsolidées ,
Douanes ottomanes ,
Priorités ottomanes
cous? 1 i:onn3
.. 1Ô3 .'.
1375 .. 1874 . .
«12 .. 623 ..
18$ 69 Ï:Ô 50
23'. .. 230 ..
79 75 60 ..
BOURSE DE LONDRES
Consolidé anglais 87 .t|8. i Italien
3 % français.... Jfl l . Suoz ...... ..
Uanq. ottomane.. 13 .li2. 1 l.gypto
BOURSE f)K MADRID
.... 71 97 Kxtcrlcu.ro.
COURS DES TRIMES
97 22 :dont 25...,.
Ictirlcur»
8 % dont 59
3 % dont 10
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102 114
1)1 13
97 32
(il i)0
720 . .
1003 ..
BOURSE DE TOULOUSE
Forets- d'Etat français. — 3 % Porteur, % 825 ;
Amortissable, 07 55; OMUffatlo-u tunisienne, 4ts :
Toniitn 2 i, 77 70.
Fonds d'Etat étrangers. — Russe 3 % 1891, 71 40;
Russie 5 % 1900, 97 05; Extérieure estampillée, O 40,
00; Chinois, 95 1&; Autriche, OU 50.
Vaileura diverses (.ictlons). — Mines de Carmaux i
ex-coup. M, 1.S75; Cpemlns de fer du Sud.-OueSt, ex-,
COUpoit SI, 400; L'Bpai'gUO ex eoup. 17, 175; Est, 350;'
PariS-LyoniMédliorranee, 1,372; Nord, 1,771; Midi,
1,114; OiSéans. 1.33-1; Omost, 839; Sâragosse, 373.
Obligations diverses. — SociétsV Toirlousaino d'E-
lectricité 5 1/4, 104; Tramways V. Pons, 490; Ville
da Paris 1SG3, 531; 1S75, 539 50; 1S04 1890 T P, 300 50;
1S93 423; Communales 1879, 475 75 1380. 501; 1890,
45f>- Foncl&rea 1870, 500; 1895, *ûS; Est ancienne, 434;
MLdt ancienne 3 u /
0, 427 50; Nord* nouvello, 453 25;
Orléans ancienne, 435; Ouest -nouvelle, 427; Paris-
Lyon-Môditerranéo ancknnc, 431; Noal-Esivagno Ire
série estamip., 370; Sarasossa ancienne Ire hypo-
thôflue, 391; Lomliardô 3 % ancien no. 317 23.
Ohanges. — Espagne, les 100 pesetas, 87 03.
Imur rtsïî vltrnca du Moiloo ; B iv.igoiit) elo bestlafrut
mit é-W «apôtUés u uotuo gare. Iles «ours sont Irta
Corm
Voiot ites cours- JP prenez les "Pilules Cr'cnfales".
Ces pilules, toujours bien-
faisantes pour la santé et
approuvées parle monde mé«
\(l!cal, sont sans rivales pour;
fâÊm développer, raffermir et
0^W\ r e c 0 n s li tue r 1 e s s ci n 3 e u ss i"
bien chez la femme quo
H ^\ chez la jeune fille.
§|à Jf Pour avoir un flacon
âSSa. ml avec notice envoyer É'35 i
M. J. natté, Phs«n«elen, 5, passage Verfeâa, Paris,
en mentionnant le nom do co journal.
Encoi/ranco et disent sans marque extérieure.
Les Rentes Viagères peuvent être consti-
tuées aussi au profit de deux personnes,
aveo ou sans réduction au premier décès.
Elles peuvent également être différées
d'un certain nombre d'années ; dans cetf
cas, la rente est d'autant plus élevée.
La COMPAGNIE D'ASSURANCES 'GÉNÉRALES SUR
LA VIE sert annuellement plus de ÎS Mis-
sions de P.enîe3 Viagères, soit plus du dou-
ble de n'importe quelle autre Compagnie
française ou étrangère.
Envoi grEîiait des notices et tarifs sur
demande adressée à MM. Doat, 16, bou-
levard Carnot, Toulouse ; Bernard fils,
8 bis, boulevard Magenta, Albi ; Lacazc,
26, rue de Lorraine, Auch ; Prat, 13, rue
Villotte, Foix ; Chapès, 6, rue Bérenger,
A-gen ; Bourdeau, 32,"gvande rue Villebour-
bon, Montauban ; Giustiniani, 5, rue du
Parc, Cahors.
Après le repas, prenez un verre da
MICHEi.fNS, délicieuse liqueur de l'Anti-
que Cité de Caicassonne, membre du jury,
expert et hors concours Exposition univer-
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tre 1
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S lîo(kfn^ ! ï >;! ; ;;i,m 01 d0 remords, la
5w rS-55? n i lal alTa i^ocomim.o un lys
Pvso tromper o rviuT^,^ 11 a
LorsonVin in , i 1 P< " 11 °authior.
Ct t! ^ ,a icuno fille
B to.illo etjî'forïTi " br ^ «ulGiir do
- fc v C e tr-nflnsso • la regardant
11 • Plongeant £^
dans le nuage d'or pèle qui nimbe sa
tête charmante.
Elle sourit sans répondre, en fixant
son regard expressif sur le jeune mar-
quis.
— Ma cousinvî proférerait peut-être
voyager pour son propre compte ? insi-
nua-t-il d'un accent bienveillant.
— Je ne di9 pas non 1 repond grave-
ment la jeune fille.
_— Peut-on deviner de quoi côté vous
aimeriez à diriger vos pas, Chantai ?„.
demanda à son tour M. de Manlbrun.
— Il serait de bonne guerre de m'a-
vertir avant de me mettre ainsi sur la
sellette, cher onelo Georges 1 répJiquc-
t-ello en se levant vivement.
_ — Pourquoi ?... La revue que vous li-
siez ce matin contient une relation si in-
téressante do Loti, touchant la décou-
verte dea- merveillea en'fermées dans
l'enceinte privée do la capitale des-Céles-
tes, que je soupçonne fort votro imagi-
nation de vagabonder dans ces villes
mystérieuses, poursuit l'impitoyable ba-
ron.
— Je ne m'en défends pas !... Mais ja
vous affirme que co ne sont pas les cu-
riosités, dôpoinles cependant avec tant
de talent, qui m'attireraient à Pékin, ré-
plique la jeuno fille souriant pour dissi-
muler sa rougeur.
— Jo m'en doute bien... parbleu !
Mme do Vcrnouil frissonna, et s'a-
dressant à la fois à sa fille et au baron.
— Fais-nous grâce do ton mauvais
goût, Chantai I Go n'est certes pas moi-
qui te conduirai dans cet infect pays, où
les déoris humains jonchent les rues et
les jardins, dil-olle. Pouah I quelle hor-
rour !... Où donc allez-vous- chercher
tous les doux co9 lugubres évocation» t
Je ne voua reconnais pas, Goorgoa.
—• C'est de l'actualité, chère madame' I
riposta le baron malicieux.
Et tandis qu'à l'hôtel de Verneuil les
noms de Luc et de Gauthier sont dans la
pensée de tous, le fils du hanqueir achève
de ruiner sa santé dans une vie désor-
donnéo en dissipant follement la fortune
qui doit lui revenir un jour ; et sur la
terre d'exil, le lieutenant Lenorcy fris-
sonne déjà sious les premières atteint»
du typhus qui le guette comme une
proie.
La santé de Gauthier s'est soutenue
tant qu'il y a ou à combattre. La grande
pensée du devoir le rendait presque in-
vulnérable contre les privations et les fa-
tigues ; mais aujourd'hui où la paix va
s'aiiermlssant, les forces do l'officier dé-
clinant rapidesnont sous la double et per-
nicieuse influence do l'air vicié et do 'a
nourriture malsaine ; son énergie s'uso I
dans la monotonie dos longues journées
(Se désœuvrem'ant ot dans les'continuel-
les insomnies qui hantent ses nuits pag-
sécsksur la dure, terro formée de boue sé--
chéo au soleil, d'où s'exhalo une odeur
fétide c5 nauséabonde.
C'est alors quo, profitant de son affai-
blissement physique, lo tentateur s'ap-
proche do lui :
— A quoi bon vivro ?... lui soitfflc-t-il
traîtreusement. Que te servira do te cou-
vrir do lauricurs, puisque tu es à jamais
BGparé de celle à qui tu rêvais de les of-
frir ? Pour elle et les siens, tu n'es plus
qu'un paria, un vulgaire voleur I
La sueur mouille ses tempes, an pro-
fond découragement s'empare de lui ;
mais il lève les yeux vers le Ciel, et aidé
du secours divin, il lutto énergiquernent
contre cette tentation. La désespérance
lui apparaît co qu'elle est réellement :
i tine lâcheté, uno sorte do suicide moral l
» Il ne so reconnaît »as le droit do s yabau-
donner, at il puise dans la certitude da
sa foi, qu'aucun doute n'effleure, lo cou-
rage de supporter avec les souffrances do
l'exil colles bien autrement cruelles du
soupçon qui, pensant sur lui, fait le dé-
sert autour de son ooeur.
Cependant un rayon* de soleil vient ds
luire pour lui. Le baron de Montbrun a
tenu la promesse faite à Chantai, et pour
réparer le long silence qu'il a involontai-
rement gardé vis-à-vis du jeune homme,
il lui a, non pas écrit, mais télégraphié
pour lui donner plus tôt l'assurance de
•son inaltérable estime ot lui transmettre
le message do Mlle do Verneuil.
* Chantai fait chaque soir pour vous
sa plus ardento prière... »
Quo cotte simple phrase en dit long à
Gauthier. Il la cornmente avec son cœur,
ot.il comprend tout ce qu'elle signifie de
fidèle souvenir, de tendre compassion,
Peut-être aussi d'impérissable amour.
Ces dix mata rayonnent entre- les au-
tres comme autant d'élailœ lumineuses
dans lo ciel sombre de sa vie, comme lo
ra--pnié du poèmo divin qui a ensoleillé
l'aurore do sa jounesso... Peut-être axissi
le breuvage réconforta-st que 1 on offre
au condamné à mort un peu avant
l'heure où lo bourreau doit exécuter son
couvre ? songe-t-il -parfois avec uiio mo-
lancolicmo résignation, en laissant rc-
to brr sur sa coucho sa tôlo défaillante;
car an dépit do sa vaillance, il sent quo
la v"io l'nbandonno, et après le divin Ago-
l - ut du jardin des Oliviers, il répète
\o ,, riat » avec une profonde soumission.
Mbffir Bains revoir sa mère 1... cela
est dur à la nature affectueuse de Gau-
lll Co r pendant, quitter la vie avec son
nom entaché aux yeux do son bionfai-
ÎS r lui semble bien plus pénible encore.
Luc a certainement du etro uns au
Sant) à tous rendue sans médecine par la délicieuse
DU BARRY, de Londres
Extrait d'une lettre de M, DEDE, chimiste :
(i ... Ce qui m'éîonnc le plus, c'est sa bien r aisantJ influence sur les organes digestifs, sa proTiieti
de complète assimilation au corps humain ; da bien nourrir ei développer l'appétit, et surtout d'assaini.-
et rajeunir le sang. Co qui surtout en lait un bienfait vraiment divin, c'est d'augmenter et hool&er *à
lait des nourrices. Toutes les drogues du monde sont distancées par les propriétés curatives de la
llcralescièrc.
Poisr les Conrrt!«scenf« c'est la nourriture par cs-cllencc, l'aliment indispensable pour réoarer
les lorces-épnisécs par l'âge, le travail ou les excès ; elle est aussi le meilleur aliment pour élever les
En.'ente, qui le prennent avec plaisir quand tome autre nqurriture leur répugne. CO ans tle sacc^s
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fl»MMWaKMMMBgM«-g«Mg*illllWIIIWIllW WiWIllill I I ' lllllllll nu, IHIM
1 3CVÏÏÏ
j La consternation règno à l'hôtel da
i Verneuil.
I A l'agitation de la semaine dernière,
où lo banquier mandé en hâte à Péters-
bourg en revenait ramenant son fils
mourant, a succédé ce silence solennel
qui d'ordinaire entoure la couche des
moribonds.
Cependant, tout danger immédiat
semble écarté pour .l'instant. Le docteur
n'a paa été mécontent aujourd'hui, il
dorme quelque CGpoir.non pas d'une gué-
rison que les excès auxquels s'est livré
Luc rendent pour ainsi dire impossiblo,
mais tout au moins d'un prolongement
de vie.
Pour la première fois depuis le retour
de son fils, Mme do Vcrnouil a consenti
à la quitter pour prendre un peu do re-
pos. I.ia religieuse qui a partagé les veil-
les et les inquiétudes de la famillo s.'es.l
aussi éloignée pour quelques heures ; ot
on en morn-sn-t Chantai reste sou l-o au
chevGif. do son frère.veillant sur son som-
meil agité, comme l'ange do ta tendresse
et do la pâtié.
Elle considère avac une compassion
profonde les joues caverneuses du ma»
tttde, le frout dénudé comme celui d'un
vieillard, ses mains agitées d'un trem-
bloment nerveux, et elle so dit que ce na
peut être seulement la maladie qui a
opéré tous ces ravages, l'organisme sonor»
blo usé... Voilà donc où conduit l'excès
do la jouissance I
courant de co qui s'est oassé 1 se dit l'of-
ficier avec une involontaire amertume.
Quelle attitude a pu être la sienne ? Sa
conscience est donc absolument morte,
pour qu'il ait pu ainsi rester insensible
aux voix do la justice et do l'honneur 1
— Mon Dieu I mon Dieu ! n'acoepto-
rez-vous pas mon sacrifice pour la ran-
çon de cette âme ? implore-t-il.
Profitant des momenls de répit laissés
par la fièvre, il adressa en tenues émus
quelques mots de remerciements au ba-
ron do Montbrun, le chargeant d'expri-
mer sa reconnaissance à Mllo de Ver-
neuil pour la. consolation quo lui a ap-
portée son délicat souvenir ; puis, plus
longuement, avec tout l'abandon de son
amour filial, il s'épanche dans lo cœur
maternel, ce cœur si tendre et si aimant,
pour lequel il n'a pas do secret.
Le mal fait son œuvre, c'est pitié do
voir co beau garçon changer de jour en
jour; les yeux brillant, d'un éclat factice,
le teint cadavéreux, la peau collée sur
les os, il n'est-plus reoonnaissable.
' Voulant mourir en chrétien ot ou bra-
ve comme il a vécu, Gauthier a fait ap-
peler l'aumônier. Et maintenant, prêt h
vivre ou à mourir, selon qu'il plaira à
Dieu d'ordonner, il s'abandonne à la vo-
lonté souveraine avec la confiance d'un
C1 Ses mains défaillantes ont échangé l'é-
r)"o qu'elles n'ont plus la force de ma-
nier contre lo chapelet, cette arme des
faibles M aime cette pnore do 1 amour,
il ne so lasee pas de la repeter ; et elle
monto incessamment vers le ciel, on
union avec les larmes de sa mère et les
ardentes supplications qui s'élèvent du
cœur pur de Chantai.
(La suite à dimanche prochain.)
t
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mar leurs mamans au PETIT MARIN (MU*
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H veilhac, Ph" Cahannes.
li Feuilleton du 16 février 1908
PAR
Georges PRADEL
PREMIÈRE PARTIS
C*» PollO CiO ^•S.^^3. 1 •233i.C22.' ,
XII
L'HISTOIRE D'UNE TRAHISON
,~ Ce n'est pas ce quo tu crois que je
Yeux, répondit-il ; donc il faut agir avec
adresse.
Rurick n'était pas disposé à y mettre
tant do façons.
— A une battue aux loups, expliquafril
a.u comte, à une chasse à l'ours, une
balle pouvait bien aisément s'égarer et
so tromper ; et une fois le prince Alexis
passé de vie à trépas, Wladimir devenait
.rhérilier naturel de Louto la fortune des
Livaohoff.
IJO oomto secoua la tête.
Co moyen lui somblnil. exécrable.
On aurait des soupçons, on jafiorait,
'«autant qu'une maladresse est bien vite
commise et qu'une demi-réussite pouvait
donner l 'éveil à Alexis, au princo
Démétrius et que tonte autre, tentative
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re Vle de rairîir.a. Àtlrosii VM
rcaii journal.
Institut Deataïn
d'un rayon de lune, il avait entrevu pouvait contenir dans une poche des bilres, Alexis laissa échapper une exclama-
Osip sur le toit de son isba.
— Des preuves ? demanda b jcunfllj
lets de roubles, des cartes de visite, dans tion d'étonneTnent.
Lorsque le nihiliste avait été arrêté,
homme, des preuves ? Qui m'accuse r I
l'autre les papiers importants, les lettres — Tiens ! dit-il, il est arrivé des bêtes
Rurick s'était souvenu de cette appari-
— Oh t mon pauvre coaàa, fit Wlai
sérieuses que l'on tient généralement à au château.
tion fantastique. Et, avec juste raison,
dimir en se tordant les braa, je suis dé-"
conserver à portée de la main.
Mais il n'eut pas le temps d'achever sespéré !
il s'était dit que Osip avait dû cacher les Toutes les recherches les plus minu- sa phrase : dans la cour d'honneur- un
papiers compromettants à cette place où tieuses furent inutiles. Le portefeuille
Cependant Alexis cherchait à cepreijf
spectacle inattendu frappa ses regards
l'on n'avait point été les chercher. demurait égaré.
dre possession de lui-même. H s'épuisaU
épouvantés.
— Ces papiers, fit Wladimir, il me les
en efforts douloureux pour «a rossais»
Alexis se demandait s'il ne l'avait pas
faut. Tu vois que ta charge ne serait ni
Pâle comme un cadavre, le prince Dé-
perdu à la ehasse, ou si un domestique
comme au bord d'un gouffre «à l'attirait
compliquée, ni lourde. Je me charge du infidèle ne lo lui avait point soustrait
métrius se montrait sur le balcon con- le délire aux étreintes de vertige.
reste.
pour s'approprier le cercle d'or et les
tourné, entouré d'hommes à casquettes Toute la domesticité de 1%-Sl.ott S&
— Ce ne sera pas difficile, Excellence. billets do banque russes qu'il devait con-
plates, qui, à ses côtés, sa tenaient im- trouvait dans la cour, cffaiéa, îudoiante.'
La femme d'Osip va quitter tout justetenir.passibles. Le jeune maître était adoré. Dette desment
l'isba. Je vais y faire _ exécuter ! Bientôt, cependant, il oublia la perte
Dans le fond, rangé contre les bâticente de la police mettait toas ces lu'$"
;
quelques réparations, et j'irai moi- du portefeuille, le prince Démétrius,
ments du château, un peloton de cava- ves gens en angoisse.
même, la nuit, découvrir la cachette pour effacer la contrariété de son fils,
lerie, casque en tète, sabre au clair, at- L'officier de notice, le chef, u» lioniffl."
d'Osip.
j lui ayant promis de lui en faire confectendait,
rangé en bataille.
de cinquante nus air dur, imP'i,3BJ!
; On'venait donc arrête] i"
— C'est bien. Le jour où tu remettras tiociner un autre en tous points ssmbla-
son père ! Car bl . paisses mouetacfocs SrilSses
les papiers, je te donnerai, moi, en
1 ble.
il les avait reconnus, les.
hommes à cas- rejoignant gros favoris, fit un çn

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ÉDITIONS RÉGIONALES
Lot, Avoyron, Corrèze, Cantal
Gars, W'-Pyrénêes, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-ot-Garonne. Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrônôes-Orientalea
Haute-Garonne. Ariège
Edition du matin soéc/a/e a Toulouso
ANNONCES (f f

SÏ&ancîMS-fM6.F 1903
Il H
I
47 (ftfite^rea, qui èVtota a bord' du même
vaisseaai, te 2-1 janvier dernier.
A tu suite de cet accident, le commandant
du bord lit cesser le feu et les officiers exa
Paris, 15 jcnviar,
JOUBMliX A>;TIB!.OCAltDS
Oc M. ludet, dans l'Eeiair j
« Lîiradé qui permet é l'Autriche de con»-
«ruine le elwiinin de fer de .Mitrovitza est la p
poste germanique aux ccnnbinaisons angio-
ru as. L'étonivemient de Saiint-Pét,rsbourg de-
jvant bea doclarattens du baron d'Aetrenthaî m-
jdinuo au moins une imprévoyance étrange.
Comme la vaille de la rupture avec fie Japon,
la diploinatie russe n'a-t-ello rien devine, rien
"/>• senti ? Le réveil paraît dur après tain
Bn .sien*. Uno guerre avec i'Autrioue et u»
Turquie n'est pas une aventure agréable en
peine reconstitution de l'année désorganisée
pâr la campagne an3le coropartlrnant des obligations indus-
trielles, Je Karli de Para, première hypothè-
que, «si forme à 50 francs : «ta banque, la Co-
lombia finit recherchée à 44 finanes.
Las obligations 500 francs 5 1/2 % or créé»
par la Cana.dian Mêlai Company sont i ni ère*
santés nu prix de 475 francs ; ces litres sont
garantie par uno hypothèque générale sur tous
les biens do la Compagnie, tout en suTtace
qu'en eous-sol, bien» bacrits en donner bilan
pour une somma exactemant Q.e

«I.
w
il «M
Dimanche I') février ft3
GRANDS
GRANDES GALERIES D'AMEUBLEMENTS
ï,po-
Ihèriue, 301; J,omJj:>rcle 3 % fljMlonne, 317 85.
ohangee - Esspajne, les 100 pesetas, 87 0J.
14 50 A 15;
puy.s, U ou
18 l'ol-
1)4 60
U S 50
95 ..
101 13
514 .
63 10
4145 ..
693 ..
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1175 ..
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1874 ..
623 ..
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230 ..
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(WooeOs. niSBH,:.')*.. 44; emir.iiit, « : nroelialn
•* '•»; ncirs avril, 46 .*>; i u,. —
U Mj 3 d'oetohr<
Firoaiation, tfle.
vt'uT'^ ° OI !* a,lt . «« "'> ">wrharn. ; autws Jets 25 025;
litulttOH, 09.
KAACHB DE BOIUIEAUX
Lt „ „ Du 15 lévrier.
* „,"- 1(M ' m * s - 0n C(,te : Par 100 kilos, l>lu de
i>£* rL 25i lM fïï 1 * 89 ! 0,1 c«to : Marquât du
ir! a &*'^» lUble . 3B 50 i réa.uii. 31 75; COn-
Sona et repassée. - Fermes, sons gros
ordlnalrta, 13 75 a u »; nus, nepJees
Maïs. — etsta roux. i9?5; Landes 10
Avoine». — Fermes. On cote : Poitou
(ou, is au; prises llrt-lagiie, 17 75.
fieig'le, (pays, is M à 19.
O^iftii, paya; i» 50.
8 fl '- k!S m "fies, rendu Bordeaux ;
j...,;,» iMiiieni, 4 50 a a les îuo klios, rendu Bor-
deaux.
G raines fourragènea, en hausse; irèfle violet, 200
iruacs ; luzerne, 155 francs les îou kilos,
HAlitE-OARONNE Saint oaudens.
ntorcnrlalo da marché du 13 février :
Froment tre qualité, 18; S*. 17 50; a*. 17; aaétoll, 13;
i'.:lgle, 12 50; aTOiOé Ire qualtté, 10; ï'. il 50; Biais, 13;
haricots, 87; 'pomincs du ted'i», 2 75, lo tout l'neoUdl-
tre.
Fourraga». — Foin ire qualité-, o 50; s*. 0; paille
ira uualltô, 4; 2", 3 50. fie tout le. quintal.
Animaux conduits au marciiô. — Boeufs, 240; va-
ches, 380; veaux, 390; moutons *>t brobls, 425; porcs,
085.
Prix moyens ; Bœuf, 0 65; veau, 0 93 a 1 15; mou-
tons, 0 «5.
VcHalltos (la flaire). — Poulets, 3 50; poules, 5; din-
dons, 14; pintades, 5 50; œufs, la douzaine, 0 76.
Fruits '(l'bcctolUre), pommes, o ; châtaignes, 5 ;
noix, il 50.
Porcs gras. 1 30; oies grasses, 2 25, le tout le kilo;
foies d'oiesi, 5.
T*TiïlrfflTMStSaHmfflMIBI»l Hlll tJHMMfri
Beaucoup de Personnes désirant
comploter leurs Achats et profiter on
même temps d'un Jour de RECLAME,
nous consentons, pour leur être agréa-
bles, à prolonger jusqu'à LUNDI notre
Distribution de Cadeaux; c'est donc
LURÎDI 17 FÉVRIER
irrévocablement le
10333ETtaXTÏÏ'3ï!:3rE. TOIEdEt, I
de Distribut ion de nos magnifiques
hypothèque.
A TERME
S % „
italien
Espagne Extérieure
Portugais 3 %, 1 série..
Consolidé anglais
Turc unifié 4 %
Métropolitain
Banque de France
Crédit Lyonnais
Banque ottomane
Nord-Espagne
Saragosse .,
Sue2
Rio-Tinto
Sosnowice
Alagoas ....

mm FABRIQUE
tfaîueî, Chemins do Croix, 4nlra.*
TOÏHLOtJSÏê
ECCLPTECR-STATOAIOa
Ruc&nlnt-Eîlenzao, 3 1
CHASUBLERÎÎT BRODERIE
BRONZES
Et Orfèvrerie d'Eqlis*
CIURIST EN FOOTS
POUR CROIX DE miSSiOn
MAGASINS B? BUREAUX
Rue Sâinî-Eîienne, 22 et 23
TUOLOUBB
1IMGIER
Est celui qui donna toutes les semaines, avec tous les cours da
la Bourse : i> Le3 avis motivés de hausse et de naisse de tous
titres ; f Un avis spécial, par lettre on par dépêche, à l'approche
d'un événement important devant influencer les Valeurs ; 3* La
liste de tous les tirages et des coupons à payer ; 4" Les renseignements
circonstanciés sur toutes Valeurs :
GAZETTE BOURSE PARIS, 3, Rue d'Amboiso
DimASBIS KSSAH eBAïl'ÏT
RÉPMRftTEUa BE§ CHEVEU5
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m CHEVEUX SG?iï-ILS FAIBLES OU 1
ïufiBENT-lLSÎ
89 OUI
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